Statue
de Saint Méen, bois polychrome du XVIIe siècle dans
l’église du Pré-d’Auge dans le Calvados.
Saint Méen
Abbé (+ 617)
Méven, Maine ou Mewen (en
latin Mevennus désigné sous les noms de Conard Méen, Conald Mewen).
Il est célébré en Bretagne avec beaucoup de ferveur. D'origine galloise, c'est
dans son pays d'origine qu'il fréquenta les écoles monastiques.
Il vint en Bretagne armoricaine dans la région de Dol avec saint Magloire et saint Samson. Il évangélisa la région de Vannes et fonda, vers 600, l'abbaye de Saint Jean en Gaël qui fut détruite par les Normands, puis un second monastère près d'Angers. C'est dans ce monastère que se retira Judicaël après son abdication.
Saint Méen le Grand-35290-GoogleMaps
"D'après la tradition, Méen (ou Meven) est né 520 à Ork, dans le sud du pays de Galles. Disciple de saint Samson, il accompagne son maître en Armorique. Plus tard il quitte Dol et fonde son propre monastère à Gaël, et c'est là qu'il meurt le 21 juin 617." (diocèse de Quimper et Léon - Saint Méen)
Voir aussi: Pèlerinage à St Méen des Rougiers en Aveyron - Un peu d'Histoire.
Ce pèlerinage est célèbre depuis les temps immémoriaux. A quelques kilomètres de Couffouleux, par de petites routes qui relient Camarès à Lacaune, se situe à 800 mètres d'altitude, un petit hameau nommé Saint Méen.
Quelques maisons blotties au fond d'une ravine qui dévale de l'arête volcanique du Merdélou, c'est ici qu'un moine venu de Bretagne, passa et christianisa cette source dont l'eau a fait et fait encore aujourd'hui de nombreux miracles.
Ce petit hameau est le centre d'un pèlerinage le plus réputé et le plus fréquenté du sud Aveyron. Saint Méen a ses fidèles et ses amis, qui pour rien au monde ne voudraient manquer ce rendez-vous du 24 juin. On y accourt des quatre coins de l'Aveyron, de l'Hérault, de la Lozère, du Tarn, de la Haute Garonne. De nombreux pèlerins, plusieurs milliers, qui chaque année viennent prier ce saint venu de Bretagne. Saint Méen est invoqué pour obtenir la guérison des maladies de la peau. Saint Méen fait partie des saints guérisseurs de Bretagne. En voici d'autres, ils ont pour nom, Sainte Appoline invoquée pour les maux de dents, Saint Colomban invoqué pour rendre l'esprit aux demeurés, Sainte Eugénie invoquée contre la surdité, Saint Hervé invoqué contre la peur, Saint Mamert invoqué pour les maux de ventre, Saint Yvertin invoqué pour les maux de tête, Saint Hubertin invoqué contre la rage. (source: diocèse de Rodez)
- vidéos : Monftort, Paimpont, Saint-Méen : le sentier des 3 abbayes en Brocéliande
Des internautes nous signalent:
- illustration: à Corpeau (diocèse d'Autun) il y a rue de la Montagne une statue de saint Mein datée 1553 dans une niche.
- Une paroisse porte le nom de St Méen de la Champagne aux Vergers à Attigny dans les Ardennes.
- une statue de saint Méen est érigée en haut d'une petite colline à l'ouest du village de Haraucourt (08450) dans les Ardennes et était lieu de pèlerinage.
- A Mortefontaine en Thelle dans l'Oise (60570) il y a une chapelle St Méen, il parait qu'il y avait des processions et pèlerinages pour guérir les maladies de peau.
- Il existe à Brûly-de-Pesche en Belgique, une petite église et une fontaine dédiées à saint Méen ou saint Main; l'eau de la fontaine est réputée avoir le pouvoir de guérir les maladies grâce à une neuvaine de prières à saint Méen.
- Il existe aussi une chapelle dédiée à Saint Méen, au Cellier en Loire Atlantique.
- Il existe une fontaine saint Méen à Nailloux près de Toulouse.
- Il y a une église Saint-Men à Gourdieges dans le Cantal.
À Gaël en Bretagne, au VIe siècle, saint Méen, abbé. Né au pays de Galles, il
se retira dans la forêt au cœur de l'Armorique et y fonda un monastère.
Martyrologe romain
SOURCE : https://nominis.cef.fr/contenus/saint/7330/Saint-M%C3%A9en.html
Saint Austol et Saint Méen. Procession des saints de Bretagne. Diocèse de Saint-Malo. Déambulatoire de la métropole Saint-Pierre de Rennes (35).
Saint Austol et Saint Méen. Procession des saints de Bretagne. Diocèse de Saint-Malo. Déambulatoire de la métropole Saint-Pierre de Rennes (35).
Meen de Bretagne
Abbé, Saint
+ 617
Ce saint est fort célèbre
par ses miracles, par le monastère qu'il fonda, et par les pèlerinages qui se
font à son tombeau. Sa légende lui donne ordinairement le nom de Conard-Meen.
Il sortait d'une famille noble et riche de la province de Gwent, dans le
South-Wales. On dit qu'il était parent de saint Magloire et de saint Samson, du
côté de sa mère. Quoi qu'il en soit, il passa dans l'Armorique, et y prêcha
l'Evangile avec beaucoup d'édification et de fruit.
Le comte Caduon lui ayant
donné des terres situées de chaque côté de la rivière de Meu, il y fonda un
monastère. Guérech 1er, comte de Vannes, se déclara le protecteur de cet
établissement, et fit même ressentir les effets de sa libéralité au monastère
dont saint Meen fut établi abbé par saint Samson, vers l'an 55o. Telle fut
l'origine de l'abbaye de Saint-Jean-Baptiste de Gaël, dite depuis de Saint-Meen.
Le saint abbé établit une
régularité admirable parmi ses religieux. Ce fut lui qui donna l'habit à
Judicaël, roi de Domnonée, lorsqu'il quitta le monde dans la vingt-deuxième
année de son âge.
Il fonda un second
monastère près d'Angers, qu'il peupla de ses disciples, et qu'il allait souvent
visiter pour y entretenir la ferveur. Ses exemples et ses exhortations
inspirèrent l'amour de la solitude à un grand nombre de personnes.
Saint Meen mourut à Gaël
vers l'an 617. La dévotion attire beaucoup de monde à son tombeau, et il s'y
est opéré plusieurs miracles. Durant les guerres des Normands, les reliques du
saint furent portées à l'abbaye de Saint-Florent, près de Saumur; il y en a
cependant une portion, dans celle qui porte son nom en Bretagne. S. Meen
était invoqué dans les litanies anglaises du septième siècle ; il était
aussi nommé dans le Missel dont l'Eglise d'Angleterre se servait avant la
conquête des Normands.
Sa fête est marquée comme
solennelle dans les calendriers de la plupart des diocèses de Bretagne, sous le
21 de juin.
SOURCE : Alban
Butler : Vie des Pères, Martyrs et autres principaux Saints… – Traduction :
Jean-François Godescard.
SOURCE : http://alexandrina.balasar.free.fr/meen_de_bretagne.htm
Tombeau
de Saint-Méen sis chapelle orientée du transept nord de l'abbatiale Sainte-Méen
de Saint-Méen-le-Grand. (35).
Tomb
of Saint Méen (Mewan) in Saint-Méen-le-Grand, Brittany
La Bretagne célèbre le
millénaire de Saint-Méen-le-Grand
Xavier Patier - publié
le 19/06/24
Cette église est celle
d’un des plus anciens monastères de Bretagne : l’abbatiale Saint-Méen-le Grand
célèbre le 23 juin le millénaire de sa consécration. L’écrivain Xavier Patier
entretient la mémoire de son fondateur, un évangélisateur infatigable connu de
la France entière.
Du 21 au 23 juin
prochains, les Bretons fêteront le millénaire de l’abbatiale fondée par Méwen
(Méen) dans le diocèse de Rennes. En réalité, un premier monastère avait été
institué il y a bien plus de mille ans, au VIe siècle, par cet évangélisateur
né vers 540 de l’autre côté de la Manche. Il s’appelait alors le monastère
Saint-Jean-de-Gaël.
Un infatigable
voyageur
Méen était un de ces
moines qui apportèrent l’Évangile en Armorique, parti de l’île de Bretagne. Il
ne craignait pas les voyages. Après avoir fondé près de la forêt de Paimpont un
monastère sur un site que lui avait offert le seigneur Caduon qu’il avait
converti, il arpenta toute la Gaulle, passa même en Aveyron où il est encore
célébré, fit le voyage à Rome pour prier sur la tombe des apôtres. On le
retrouve aussi à Angers et à Sainte-Mère-l’Église, ou encore à Treignac, entre
autres. Il était de ces saints infatigables pour qui la vie chrétienne est au
sens propre un voyage. Il mourut retiré dans son monastère breton le 21 juin
617. À l’âge de 77 ans, il cessa enfin de bouger : ce sont les foules des
fidèles qui se mirent en mouvement vers lui. Sa réputation de sainteté naquit
immédiatement.
Le monastère initial de
saint Méen, plusieurs fois détruit et pillé, fut reconstruit en 1024.
Le monastère initial de
saint Méen, plusieurs fois détruit et pillé, fut reconstruit en 1024. Les
reliques du saint furent transférées dans la nouvelle abbatiale. C’est le
millénaire de cette reconstruction que le diocèse de Rennes célébrera du 21 au
23 juin.
Jusque dans le Rouergue
Le programme des fêtes du
millénaire est dense. Le vendredi 21 juin est prévu une messe et une bénédiction
de la Fontaine Saint-Méen par Mgr Jean Bondu, évêque auxiliaire de Rennes, puis
une soirée musicale. Le lendemain, des visites guidées de l’abbatiale, des
moments conviviaux, des conférences. Le père Grimaud, abbé de Landevenec,
donnera une causerie sur la vie monastique en Bretagne. Une soirée musicale
sera animée par Brigitte et Jean-Paul Artaud. Le dimanche matin 23 juin, les
volontaires feront une marche de la chapelle Saint-Méen à l’Abbatiale. Une
messe sera célébrée par Mgr Pierre d’Ornellas, archevêque de Rennes, et le père
Jean-Luc Guillotel. Un moment convivial suivra.
Saint Méen a la
réputation de guérir les dermatoses. Sa fontaine miraculeuse de Peux et
Couffouleux, dans le sud du Rouergue, continue d’attirer nombre de Tarnais et
d’Aveyronnais. Les Bretons ne sont pas les seuls à recevoir ses bienfaits.
En savoir plus
Millénaire de l’abbatiale de St-Méen-le-Grand
Lire aussi :L’énigmatique
Brieuc, l’évangélisateur de la Bretagne
Lire aussi :En
Bretagne, la véritable histoire de la chapelle “miraculée” des flammes
Lire aussi :Bretagne
: Notre-Dame de Rocamadour ou de Roch’ ar ma douar ?
SOURCE : https://fr.aleteia.org/2024/06/19/la-bretagne-celebre-le-millenaire-de-saint-meen-le-grand/
Attribué
à François Chauveau, Saint Méen bénissant des pèlerins implorant la guérison,
28.3 x 18, BnF Estampes, Rés. Ed.44-1, p.85. Photo Cornuaille.
SAINT-MEEN
Il serait né vers 540
dans une famille noble et riche de la province de Gwent en pays de Galle. Il
vint en Bretagne accompagné de l’un de ses parents St-Samson. Son embarcation
pour traverser la Manche serait une auge de pierre. Selon Madame Duvaufevrier-Chapelle,
Méen et ses compagnons auraient traversé sur un assemblage de claies en osier
recouvertes de peaux cousues ensemble. Une auge de pierre percée fixait le mât.
Abandonnée sur la grève, l’embarcation pourrit, et seule l’auge restant, la légende
fit le reste.
Saint-Samson ayant fondé le monastère de Saint-Jean-Baptiste à Gaël, y établit
Saint-Méen pour premier abbé. Celui-ci donna l’habit à Judicaël, qui venait de
renoncer à la couronne de Bretagne pour embrasser l’état monastique, vers l’an 1616.
Saint-Méen établit un monastère près d’Angers, la tradition dit que c’est à
Châteaupanne, près de Mont-Jean que celui-ci fut installé. Il le peupla de ses
disciples qu’il allait souvent visiter pour les entretenir dans la ferveur.
Saint-Méen grand voyageur
entreprit d’évangéliser l’Armorique, la Gaule, la Belgique et peut-être
l’Italie, cette dernière via la Bretagne, l’Anjou, la Guyenne, le Languedoc, le
Lyonnias, le Dauphiné, la Savoie. Il s’abreuvait aux fontaines tout au long de
ses périples, dont une partie avaient déjà des vertus thérapeutiques, mais
après son passage elles devenaient miraculeuses.
La liste de ces lieux tient en plusieurs pages, nous ne retiendrons que celle que nous avons découvertes, Lasse (nouvelle commune Noyant-Village) dans le Maine-et-Loire, Le Pré d’Auge dans le Calvados, Sainte-Mère-Eglise dans la Manche, Tremeven dans les Côtes du Nord, mais il en existe bien d’autres en Bretagne etc… La Fontaine de Lasse est plus connue, c’est le lieu d’origine des reliques de Chaudron-en-Mauge.
Les reliques de Saint-Méen ont été recueillies, lors de l’invasion des Normands
en 919 par les moines de Saint-Florent du Mont-Glonne, avant que celui-ci ne
devienne Saint-Florent le Vieil dans la deuxième moitié du Xème siècle.
Saint-Florent le jeune situé près de Saumur, devint Saint-Hilaire
Saint-Florent.
SOURCE : https://www.fontainesdefrance.info/biographies/saint-neen/
Baie
114 de l'église Saint-Méen de Cancale (35). Détail. Saint-Méen fonde le
monastère de Saint-Jean de Gaël.
Baie
114 de l'église Saint-Méen de Cancale (35). Détail. Saint-Méen donne l'habit à
Saint-Judicaël, roi de Bretagne.
Culture
& Patrimoine, Patrimoine
A la découverte des
Saints Bretons. Le 21 juin, c’est la Saint Méven (Méen)
Nous vous proposons dans
cette rubrique de découvrir l’histoire des Saints Bretons. Les saints bretons
désignent des personnalités bretonnes vénérées pour le caractère exemplaire de
leur vie d’un point de vue chrétien. Peu d’entre elles ont été reconnues
saintes par la procédure de canonisation de l’Église catholique (mise en place
plusieurs siècles après leur mort), mais ont été désignées par le peuple, leur
existence même n’étant pas toujours historiquement attestée. La plupart des
vitae de saints bretons qui nous sont parvenues datent en effet
des ixe et xe siècles ou ont été réécrites dans le contexte
de la réforme grégorienne qui induit parfois les clercs à remodeler
les documents hagiographiques, issus de traditions orales transmises aussi bien
dans le vieux fond populaire que dans le milieu savant, dans leur intérêt
(légitimation de la figure épiscopale, du bien-fondé d’une réforme d’une
communauté monastique). Le développement du culte de ces saints se développe
au Moyen Âge tardif lorsque plusieurs familles de l’aristocratie
bretonne s’approprient les légendes hagiographiques en justifiant par des
arguments généalogiques, de la protection particulière d’un saint ou de son
adoption comme ancêtre de substitution dans leurs lignages.
Les historiens actuels
éprouvent encore beaucoup de difficultés pour distinguer entre imaginaire et
réalité. L’historicité des épisodes de la vie de ces saints reste ainsi souvent
douteuse car ces épisodes se retrouvent dans l’hagiographie tels qu’ils
apparaissent dans les coutumes ou dans le folklore. La structure même du
récit des vitae se rencontre dans d’autres Vies de saints dont les
auteurs reprennent généralement des « conventions littéraires d’un modèle
biblique qui façonnait leurs modes de pensée et d’expression ».
En 2022, environ 170
saints bretons sont représentés, chacun par une statue, à la
Vallée des Saints, en Carnoët.
Le 21 juin, Saint Méven
(Méen)
Saint-Méven,
originaire du Pays de Galles, est un disciple de saint Samson. D’origine
galloise, saint Méven l’accompagna en Armorique et fonda l »abbaye de
Saint-Méen, en Ille-et-Vilaine.
La principale source de
la vie de Saint
Méven est la Vita Meveni écrite vers 1084 par le
moine Ingomar.
Allié de
saint Samson de Dol, il l’accompagne en Armorique et prit part à
tous ses travaux évangéliques. On croit qu’après la mort de Samson, il
continua à résider dans le monastère de Dol, et qu’il y passa un
grand nombre d’années dans la pratique des vertus religieuses. Un jour qu’il se
rendait chez le roi breton du Vannetais Waroch, avec lequel il avait
une affaire à traiter, il lui fallut traverser une grande forêt qui, divisée en
plusieurs cantons, forme aujourd’hui les forêts particulières de Paimpont,
de Brécilien, de La Hardouinais, de Loudéac et
de Lanouée. Elle séparait alors la Bretagne en deux parties,
dont l’une se nommait le pays en deçà et l’autre le pays au-delà de la forêt
(Porhoët). Méen y rencontra, non loin du bourg de Pacata, un riche
seigneur nommé Caduon, propriétaire de presque tout le canton. Ce
seigneur, qui lui donna l’hospitalité, passa la nuit à l’écouter. Le lendemain,
ne pouvant consentir à se séparer de Méen, dont les discours l’avaient vivement
touché, il lui offrit tous ses biens pour fonder un monastère, à la condition
de venir le bâtir et l’habiter.
Méen lui promit de
satisfaire ce désir si ses supérieurs n’y mettaient pas obstacle. Après avoir
accompli la mission qui l’appelait à Vannes, il revint chez Caduon, qui
lui fit alors donation des meilleures terres qu’il possédait des deux côtés de
la rivière du Meu, terres dont la réunion formait une seigneurie
nommée Tre-Foss. Le supérieur du monastère de Dol consentit à
son départ avec quelques religieux dont il le nomma abbé.
Caduon n’épargna rien
pour l’aider dans la construction d’une église et d’un monastère, où la
réputation de sainteté de Méen et de ses compagnons attira assez de personnes
pour que la communauté devint promptement nombreuse et florissante. Telle fut
l’origine de l’abbaye bretonne de Saint-Jean de Gaël, aujourd’hui en
Ille-et-Vilaine, appelée d’abord ainsi parce que l’église fut dédiée à saint
Jean le Baptiste, mais nommée depuis Saint-Méen, du nom de son premier abbé.
Par la suite, le roi de Domnonée Judicaël s’y serait retiré (vers 637 ?). Sa
réputation de thaumaturge attira pendant longtemps des pèlerins venus parfois
de loin, implorant la guérison du « mal de saint Méen », une espèce
de lèpre ou de gale, en tout cas une maladie de peau, horrible à voir.
L’hospice de Saint-Méen1 à Rennes, transformé par la suite en hôpital
psychiatrique, recevait alors les pèlerins en route vers le monastère
de saint Jean de Gaël.
Il fit un voyage
à Rome pour y visiter les tombeaux des saints apôtres. Sur la route,
à l’aller, il s’arrêta
à Sainte-Mère-Église et Peux-et-Couffouleux où il fit
jaillir une source dans chacun des villages. À son retour, il passa
par Angers, où il prêcha. Une dame de la ville, édifiée par sa parole, où,
suivant la légende, pénétrée de reconnaissance de ce qu’il avait chassé de ses
terres un serpent monstrueux, lui fit don de ses terres, où Méen fonda un
monastère, qu’il peupla de religieux tirés de celui de Saint-Jean de Gaël.
Ce nouveau monastère,
situé en Anjou, est appelé par la
légende Monopalium ou Monopalm (il s’agit de l’abbaye
Saint-Florent de Saumur). Depuis cette époque, Saint-Méen résida
alternativement dans les deux monastères, mais plus fréquemment dans celui
de Gaël, où il mourut le 21 juin 617.
Le monastère de Gaël,
détruit par des pirates normands au ixe siècle, fut
reconstruit un peu plus au nord, en un lieu devenu Saint-Méen-le-Grand.
[cc] Breizh-info.com, 2022,
dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien
vers la source d’origine
La
source miraculeuse de Saint-Méen au Pré-d'Auge (Calvados).
Saint-Méen, du
Pré-d'Auge, guérisseur de la Lèpre
Article publié en août
1913 dans "La revue illustrée du Calvados"
consultable sur le site
de la BNF (suivez
ce lien)
Les Saints guérisseurs du
Calvados ! Combien n'en compterait-on pas : Saint-Clair, d'Hérouville ;
Saint-Ursin de Lisieux, qui préserve des fièvres ; Saint-Roch, à Vimont et
ailleurs qui écarte la peste et guérit des plaies ; Saint-Siméon et sa fontaine
à Sainte-Honorine-des-Pertes, Saint-Laurent de Glos et de la Pommeraye pour les
brûlures, Saint-Hildevert de la Pommeraye pour les coliques, Saint-Juste de
Fervaques qui guérit les enfants de la peur, Sainte-Apolline à Manerbe pour les
maux de dents. Jusqu'aux pèlerinages à Courcy où l'on met dans les chaînes les
enfants tardifs à marcher, à Louvigny pour la guérison du carreau, ou
Ouville-la-Bien-Tournée, démarche propice à un heureux accouchement, etc.
Cependant l'un des plus généralement connus et à l'intercession duquel ont le
plus souvent recours les mamans affolées par les gourmes, les acnés rebelles,
les croûtes ou les pustules qui défigurent le cher visage de leurs petits,
c'est Saint-Méen, dont l'effigie est vénérée au Pré-d'Auge et dont la fontaine
est un but de pèlerinage très fréquenté.
En matière de choses surnaturelles ou simplement inconnues dont l'explication
gênante ne s'accommode point de nos piètres raisonnements, il est immanquable
qu'il se mêle à l'exposé des faits une part de merveilleux qui bientôt élimine
le reste. De tout temps la Légende a suppléé aux lacunes de l'Histoire, quand
elle ne s'y est point amalgamée d'une façon réfractaire à toute analyse. Chose
admirable, et qui témoigne du désir de foi à des œuvres plus grandes que les œuvres
humaines, à des puissances supérieures à nos forces limitées, lorsque la vérité
simple et l'hypothèse surnaturelle se sont présentées ensemble, sans hésiter
c'est l'hypothèse qu'on a voulu croire et la légende qu'on a tenue pour
certaine.
C'est ainsi que des
réalités prosaïques ont disparu à jamais oubliées, tandis que les contes et les
mythes populaires transmis de la bouche de l'aïeule à l'oreille de l'enfant,
sont demeurés intacts et plus vivants que jamais.
Dans l'épopée divine du Christ, le peuple fut plus volontiers conquis par les
miracles du thaumaturge que par les paroles réformatrices du sauveur : à
Roncevaux le dévouement de Roland s'efface devant le coup d'épée de Durandal et
la prodigieuse sonnerie de l'olifant ; Jeanne d'Arc, sans ses voix n'eût pas
été complète. Lorsque la foi religieuse vient à être entamée par le scepticisme
des siècles, s'il n'est plus possible de découvrir aux héros des accointances
divines, la postérité s'empare des gestes ou des mots qui lui semblent admirables,
les complète, les magnifie, puis charge sa tradition orale de perpétuer mieux
que par le marbre ou le bronze, le souvenir de ces hauts faits où il entre un
peu de vérité et beaucoup d'imagination.
Il serait donc contraire à la règle que saint Méen n'eût pas sa légende à côté
de son histoire, d'ailleurs glorieuse et que la première ne fut pas de beaucoup
plus et mieux connue que la seconde.
Aussi bien, malgré la biographie du saint par le dominicain Albert le Grand,
les notes éparses dans les Bollandistes, le récent ouvrage de M. l'abbé H.
Chasles (2) et les articles de l'excellent abbé Lefèvre, curé du Pré-d'Auge,
dans son Bulletin paroissial en est-il ainsi et la légende de saint Méen et de
sa fontaine miraculeuse prévaudra-t-elle longtemps, toujours sans doute, sur
les autres mérites de l'abbé de Saint Jean de Gaël.
Voici donc cette légende, la légende dorée qui ne cite point d'auteurs et ne
fournit pas de preuves, mais qui affirme avec l'autorité de treize siècles de
tradition.
* *
La légende
Saint Méen se trouvait à
passer par le Val du Pré-d'Auge. Fatigué d'un long voyage il s'étendit au pied
d'un chêne et se reposait lorsque survinrent deux jeunes filles qui remontaient
la pente portant sur leurs épaules des cruches pleines.
L'abbé les arrêta au passage et leur demanda un peu d'eau pour étancher sa soif
et laver les pustules qui couvraient son visage.
L'une qui était assure-t-on, et nous le croyons sans peine, car la beauté est
bonne, petite, laide, revêche, et sans pitié, lui tourna le dos et s'enfuit
d'un air méprisant. L'autre, de taille moyenne, svelte et distinguée comme une
damoiselle, s'approcha souriante du vieillard et déposa à ses pieds sa cruche
de terre. Saint Méen remplit sa gourde et dit à la compatissante jeune fille :
« Désormais, pour épargner vos pas, vous viendrez puiser l'eau à la source qui
va jaillir ici-même sous cette chesnaie : quant à votre compagne elle est déjà
atteinte de la lèpre et après avoir vainement essayé tous les remèdes elle
devra venir se laver à cette source si elle veut guérir ».
Et il en fut ainsi de tous points. La vertu miraculeuse de la source fut
bientôt connue et depuis on n'a pas cessé d'en faire usage ni de prier Saint
Méen pour obtenir la guérison des maladies de la peau.
* *
Voyons à présent l'histoire
Saint Méen que l'on trouve ordinairement désigné sous les noms de Conard Méen,
et de saint Méven, du latin Mevennus, naquit vers 540 d'une famille riche et
noble de la province de Givent dans le South-Wales. Il était, croit-on, parent
de saint Magloire et de saint Samson par sa mère.
Il passa en Armorique et y prêcha l'Evangile avec beaucoup d'édification et de
fruit. Le comte Caduon et Guerech Ier, comte de Vannes, l'accueillirent avec
faveur et lui facilitèrent la fondation de l'abbaye de Saint-Jean Baptiste de
Gaël, sur les bords de la rivière Men, au diocèse de Saint-Malo à environ 9
lieues de Rennes.
Etabli abbé vers 570 par saint Samson, Conard Méen maintint toujours une règle
stricte parmi ses religieux : ce fut lui qui donna l'habit à Judicaël, roi de
Domnonée, lorsqu'attiré par la vie monastique celui-ci quitta le monde pour se
consacrer à Dieu dans la 22e année de son âge.
L'abbé fonda un second monastère près d'Angers.
Il mourut en odeur de sainteté vers l'an 617. Son tombeau se trouve avec celui
de l'abbé de Coëtlogon, dans l'abbaye de Saint-Jean de Gaël qui s'appelle
aujourd'hui de Saint-Méen.
On voit aussi dans ce monastère une fontaine miraculeuse qui guérissait de la
terrible lèpre que les anciens auteurs qui ont écrit sur la médecine, désignent
couramment sous le nom de mal de Saint-Méen.
Le nombre et l'éclat des miracles qui s'accomplirent à cette fontaine et à son
tombeau le firent honorer dès le VIIe siècle dans les litanies anglaises. Il
était aussi nommé dans le missel dont l'église d'Angleterre se servait avant la
conquête des Normands.
A l'époque où nos ancêtres apparurent sur les rivages de la Manche les reliques
du saint furent portées à l'abbaye de Saint-Florent, près de Saumur ; il en est
cependant demeuré une portion dans le monastère qu'il fonda.
Sa fête est désignée comme solennelle à la date du 21 juin, dans les
calendriers de la plupart des diocèses de Bretagne.
Saint Méen est honoré d'une façon particulière en de nombreux endroits ;
l'église de Tréméven près Lanvollon (Côtes-du-Nord) lui est dédiée et sa statue
se trouve dans les églises de Saint-Maurice à Salins (Jura) celle-ci très
ancienne, de la Chapelle-Biche, près Flers, etc... Son culte est aussi en
grande vénération depuis près de deux cents ans dans l'église de Hattenville
prés de Fauville-en-Caux.
Tout cela ne nous dit pas
à quelle occasion saint Méen serait passé au Pré-d'Auge et y aurait manifesté
sa puissance curatrice.
Bien que rien de précis ne l'affirme, on peut tenir la version suivante pour
vraisemblable.
Saint Samson, oncle de saint Méen, était évêque de Dol et son diocèse possédait
une exemption à l'embouchure de la Risle (Eure).
Ce serait en se rendant à cette exemption que Conard Méen aurait traversé notre
pays. Son séjour se trouve confirmé par une appellation que l'on entend souvent
accolée à son nom " Saint-Méen-de-Grestain ". Or Grestain se trouve
précisément sur les bords de la Seine près de l'embouchure de la Risle.
S'imagine-t-on les théories de lépreux, rongés du terrible mal qui durent
accourir durant le Moyen-Age au val Saint-Méen, près de la fontaine salvatrice
; les regards de ferveur désespérée qui s'élevèrent vers l'effigie du bon abbé,
conservée à l'église, ou vers celle qu'abrite le chêne sous lequel jaillit la
source !
Aujourd'hui, l'intercession du saint est demandée pour des maux moins
affligeants, affections de la peau toujours, mais qui se réduisent le plus
souvent aux gourmes rebelles des enfants.
La démarche préliminaire à tout pèlerinage d'un malade à Saint-Méen était et
est encore, la quête du prix de la messe par la mère de l'enfant ou l'un de ses
proches : cet argent devait être reçu dans une bourse ou une coupe et ne pas
être touché des doigts du sollicitant.
Dans une ordonnance du 27 octobre 1873, Mgr Hugonin, évêque de Bayeux, fixait à
2 francs 10 le prix d'une messe particulière pour les pèlerins et à 0 franc 50
la participation à une messe hebdomadaire célébrée, le jeudi à 9 heures à leur
intention. Il interdisait au curé de la paroisse de se charger d'aucune
neuvaine, et laissait libre la fourniture des cierges et la récitation des
évangiles. Toutefois le digne évêque rappelait aux pèlerins « que toutes ces
pratiques excellentes en elles-mêmes ne sont pas cependant nécessaires et
obligatoires pour obtenir les grâces qu'ils sollicitent, mais que le succès de
leur pèlerinage dépend surtout des bonnes dispositions de leur cœur, de la
pureté de leur intention, de la ferveur de leur prière et de la bonté
miséricordieuse de Dieu ».
Touchante église aux lignes chancelantes et disproportionnées qui ne sont pas
sans charme, paysage mouvementé comme une toile de maître, pittoresque auberge
des pèlerins, grands arbres entourant le vieux manoir seigneurial, rien ne
manque au val Saint-Méen pour en faire un endroit insigne et digne d'un
multiple intérêt. L'église renferme un tableau de saint Sébastien par Lehman,
une pietà en pierre et bois fort belle, un christ en terre cuite, œuvre naïve
des anciens potiers, des tableaux curieux ; les tombes seigneuriales de Ch. de
la Rivière et de J. de Monney... les pierres extérieures retournées lors d'une
réédification gardent la trace des fresques qui ornaient la chapelle du Rosaire
où pria Dom Georges, abbé Val-Richer, qui fut curé du Pré-d'Auge.
NOTES :
(1) Hymne de Saint-Méen : Au pied d'un chêne une source limpide lui est consacrée, où l'humeur viciée est purifiée.
(2) Aumônier à Saint-Laurent de Rennes.
SOURCE : https://www.lepredauge.com/st-meen-guerisseur-de-la-lepre
Ploemel
Chapelle Saint-Méen Vitrail
Kapelle Saint-Méen in Ploemel im Département Morbihan (Region Bretagne/Frankreich), Bleiglasfenster von 1556, Darstellung: Kreuzigung Christi (Ausschnitt)
Also
known as
Mewan of Brittany
Mewan of Cornwall
Maine…
Mavenus…
Meen…
Melanus…
Mevan…
Mevenno…
Mevenus…
Profile
Followed Saint Samson from Wales to Brittany in
the sixth century,
accompanied by his godson Saint Austell
of Cornwall. Evangelized the
Broceliande district. Founded the monastery at
Parmpont, Brittany, France that
was later named for him.
c.617 of
natural causes
Additional
Information
Book
of Saints, by the Monks of
Ramsgate
Lives
of the Saints, by Father Alban
Butler
books
Our Sunday Visitor’s Encyclopedia of Saints
other
sites in english
images
Wikimedia Commons: Tomb of Saint Meen
sitios
en español
Martirologio Romano, 2001 edición
fonti
in italiano
MLA
Citation
“Saint Mewan of Bretagne“. CatholicSaints.Info.
20 June 2017. Web. 20 June 2025.
<https://catholicsaints.info/saint-mewan-of-bretagne/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/saint-mewan-of-bretagne/
Statue
de saint Méen à Haraucourt (Ardennes)
Article
(Mevenus, Mewan, Meen) (June 21) (Saint) (7th century)
A Welsh or Cornish Saint, disciple of Saint Samson, whom he accompanied to
Brittany. He founded there the great Abbey, since known as Saint Meen. He was
all his life in great repute of sanctity, and died at a great age (A.D. 617).
MLA
Citation
Monks of Ramsgate.
“Maine”. Book of Saints, 1921. CatholicSaints.Info.
15 November 2014. Web. 20 June 2025.
<https://catholicsaints.info/book-of-saints-maine/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/book-of-saints-maine/
St. Maine
Feastday: June 21
Founder of Saint-Meon in
Brittany, France. He was a disciple of
St. Samson. Maine, who also is listed as Meen, Mevenus, Mavenus, or Mewan, was
either Welsh or Cornish.
SOURCE : https://www.catholic.org/saints/saint.php?saint_id=4428
Statue
de Saint Méen dans l'église Notre-Dame-et-Sainte-Barbe de Savigny
June 21
St. Meen, Abbot in
Brittany
[In Latin Mevenus, also
Melanus.] HIS eminent virtues, his wonderful miracles, his
monastery and his tomb famous for the devotion of the pilgrims who visit it,
have rendered his name most illustrious among the saints in that country. In
the legend of his life he is usually called Conard-Meen. He was born of a rich
and noble family in the province of Gwent in South Wales, and is said to have
been related by the mother to Saint Magloire and St. Samson: he was at least a
disciple of the latter, whom he accompanied into Brittany in France, and was
employed by him in preaching to the people, of which commission he acquitted
himself with admirable zeal and success. A certain count named Caduon having
bestowed on him lands on each side of the river Meu, in order to found there a
monastery, and Guerech I. count of Vannes, having also declared himself the
protector of this religious undertaking, to which he became a munificent
benefactor; St. Samson appointed St. Meen about the year 550. This was the
origin of the abbey of St. John Baptist of Gaël, now called St. Meen’s, in the
diocess of St. Malo, about nine leagues from Rennes. Such was the reputation of
the sanctity of this holy abbot, and of the regularity of this house, that when
Judicael, king of Domnone, renounced the world in the twenty-second year of his
age, St. Meen had the honour of giving the monastic habit to his sovereign,
probably about the year 616. The saint founded another monastery near the
Loire, not far from Angers, which he peopled from that of Gaël, and which he
often visited. Great numbers were moved by his example and exhortations to shun
the troubled ocean of the world, covered with shipwrecks, by flying out of it,
that they might steer a more secure course, and convey the goods they got in
their voyage safe into port. St. Meen died at Gaël about the year 617. His tomb
is frequented by crowds, and many wonderful cures are there wrought, especially
of the itch and scab, and other like cutaneous distempers, to which a mineral
well, which bears the name of this saint, and in which the patients bathe,
seems greatly to contribute. His relics in the wars of the Normans were
conveyed to the great abbey of St. Florent, a quarter of a league from Saumur;
though a part remains at St. Meen’s. This abbey of St. Meen was converted into
a seminary, and given to the Lazarists or priests of the mission in 1640. St.
Meen is invoked in the English Litany of the seventh century, and in the old
Missal used in England before the Conquest. The Calendars of the chief
diocesses of Brittany prescribe his festival to be kept with great solemnity on
the 21st of June. See Lobineau, Vies des SS. de Bretagne, p. 140.
Rev. Alban Butler
(1711–73). Volume VI: June. The Lives of the Saints. 1866.
SOURCE : https://www.bartleby.com/lit-hub/lives-of-the-saints/volume-vi-june/st-meen-abbot-in-brittany
La
chapelle Saint Méen de Peux-et-Couffouleux (Aveyron)
St. Mewan of Brittany, Abbot
(Maine, Mevenus, Meen. Melanus)
21 June
Born in Gwent, South
Wales; died at Gael, Brittany, c. 617. Traditionally the Cornish Saint Meen is
said to have been born to a rich and noble family. He mother was related
to Saints Magloire (f.d.
October 24) and Samson (f.d.
July 28). Accompanied by his reputed godson Saint Austell (f.d.
June 28), he followed Saint Samson from Wales to Brittany. Samson used him to
preach to the people on their way. As they passed through Cornwall they founded
adjoining parishes called Saint Mewan and Saint Austell.
In Brittany Meen evangelized the Broceliande district which figures in the
Arthurian romances. He acquitted himself so well as a preacher that he was
given land and goods by Count Caduon and Count Guerech I of Vannes to found a
monastery. With their assistance he founded one monastery near Rennes, Saint
John the Baptist of Gael, now called Saint-Meen's. With Meen as abbot, the
monastery gained renown for its sanctity and regularity. When King Saint Judicaeel (f.d.
December 17) renounced his throne c. 616, he received the monastic habit from
Saint Meen.
Then he founded another monastery near Angers, which was later called
Saint-Meen or Saint-Meon, which he populated with monks from Gael.
The cultus of Saint Meen spread throughout France and there were numerous
pilgrimages to his shrine at the monastery. At Gael there was a fountain whose
water was renowned for healing skin diseases. The abbey was converted into a
Lazarist seminary in 1640.
His extant _vita_, in which he is called Conard-Meen, was written there 500
years after his death. In England he is the patron of Saint Mewan and perhaps
Mevagissey in Cornwall. Some of his relics are claimed by Glastonbury; others
were translated to Saint-Florent's abbey near Saumur. His name is found in a
7th-century English litany and in pre-Conquest missals. His feast is kept in
Cornwall and Exeter (Attwater, Attwater2, Benedictines, Coulson, Encyclopedia, Farmer, Husenbeth).
Troparion of St Mewan tone 7
Holy disciple of Saint Samson of Dol,/ thou didst persevere in thy resolve and
enter a monastery in Brittany./ Thou didst press on in thy holy struggle/ and
establish thine own monastery./ O holy Mewan, pray for us to Christ our God/
that our souls may be saved.
SOURCE : https://celticsaints.org/2014/0621a.html
L'église paroissiale Saint-Méen de Lasse (Maine-et-Loire).
December 12, 2023
Saint Méen
Saint Méen, also known as
Saint Méen-le-Grand, is a revered figure in Christian tradition, particularly
in Brittany. His life, imbued with devotion, miracles and piety, left a lasting
imprint on Breton spirituality. In this article, we will explore the life of
Saint Méen, his remarkable deeds, as well as his impact on the Christian faith
in Brittany.
Origins and Vocation
Saint Méen was born in
the 6th century in Ireland, land of many saints. A pious young man, he felt
early the call of God to devote his life to prayer and monastic life. After
receiving a thorough religious education, he left his native country to answer
the divine call.
The Monastic
Establishment
Arriving in Brittany,
Saint Méen founded a monastery in the forest of Brocéliande, near the current
town of Gaël. His monastery quickly became a thriving spiritual center,
attracting disciples seeking a life dedicated to God. The monastic rule of
Saint Méen, marked by simplicity, prayer and manual work, influenced numerous
monastic establishments in the region.
Miracles and Acts of
Holiness
Saint Méen was renowned
for the miracles attributed to him. Hagiographic accounts recount his
miraculous interventions, ranging from curing illnesses to multiplying
provisions. His monastic life was also marked by deep spiritual communion, and
he was seen as a spiritual guide and intercessor for those who sought his help.
Legends and Relics
The life of Saint Méen is
surrounded by legends which have persisted over the centuries. One of the most
famous legends tells of his encounter with the dragon of the Brocéliande
forest, which he tamed through his holiness. This symbolic story highlights the
victory of faith over the forces of evil.
The relics of Saint Méen,
preserved in the abbey which bears his name, attracted pilgrims from all over
Brittany. The veneration of relics was associated with miraculous healings and
reinforced devotion to this holy man.
The Cult of Saint Méen
Devotion to Saint Méen
has continued over the centuries. His feast day is celebrated on June 21,
commemorating his death in 617. Festivities include processions, prayers and
cultural events that honor his memory.
The influence of Saint
Méen is also found in the place names and churches dedicated to his veneration.
Breton communities perpetuate his legacy by transmitting his example of life devoted
to God and service to others.
Conclusion
Saint Méen remains an
emblematic figure of the Christian faith in Brittany, reminding believers of
the importance of monastic life, prayer and charity. His memory persists
through legends, relics and annual celebrations that perpetuate his spiritual
legacy. By honoring Saint Méen, the Bretons celebrate not only a saint, but
also a witness to the power of faith in daily life.
"Saint Méen-le-Grand" dans Martyrologe romain, Vatican, 2004.
Abbé Jean-Marie Abgrall, Saint Méen et le monastère de Brocéliande, Éditions du Cerf, 1987.
Paul Le Flem, Les saints bretons et leur légende, Éditions Ouest-France, 1998.
Jacques Le Goff, La Bretagne médiévale et ses saints, Presses Universitaires de Rennes, 2005.
Émile Souvestre, Le folklore breton et les légendes des saints, Librairie
Ancienne Honoré Champion, 1911.
SOURCE : https://relics.es/en/blogs/relics/saint-meen-the-legacy-of-a-saint-breton
L'église
paroissiale Saint-Méen ou Saint-Meven de Guilligomarc'h (Finistère).
Venerable Mewan and Holy Austell of Brittany
Saint Mewan of Brittany
Two saints and friends in Christ, with their feasts a week apart, are
commemorated on the twenty-first and twenty-eighth of June, respectively.
Fellow-disciples of Saint
Samson, Mewan and Austell accompanied the saint from Wales into Cornwall,
and from Cornwall into Brittany. The two of them remained close even after
Saint Samson’s repose.
By tradition, Saint Mewan was a relative on his mother’s side of Saint Maelor,
who succeeded Samson as the second Bishop of Dol. He was born into a wealthy
family of southern Wales, but put his fortunes aside when Samson arrived in
Cornwall, to follow him as disciple. With him also went a Cornish priest, his
friend Austell. Saint Samson directed his disciples Mewan and Austell to preach
and baptise, heal and exorcise the folk they met upon their way, and through
the prayers of Christ and His humble Welsh servant they were successful in all
these things.
The three of them journeyed together into Brittany, where Saint Samson directed
his two disciples to preach the Gospel in the environs of the Koad Pempont,
which has been immortalised in the Arthurian canon as the magical forest
of Brocéliande,
in which mission they persisted even after Saint Samson reposed. Saint Mewan
impressed the local potentate, a certain Caduon, so much with his devotion and
his effectiveness in working wonders, that Caduon gave up all his worldly
possessions to provide him with funds and land on which to build a monastery.
This monastery, which was originally dedicated to Saint John the Forerunner, is
today the Abbaye
de Saint Méen near Rennes. In Mewan’s own day it gained a particular
reputation for the sanctity and regularity of its cloistered life. He even
tonsured Saint
Judicaël, the High King of Brittany who renounced crown for cloister, and
who is today regarded as a national hero.
So successful was Saint Mewan in attracting men to the cloistered life that he
would later found another abbey further to the southeast in Angers,
after the one near Rennes became too crowded. Saint Austell meekly followed and
supported Saint Mewan throughout his life, the two being inseparable and of one
mind. When Saint Mewan reposed in the Lord on the twenty-first of July, 617, it
was Saint Austell who attended his deathbed. Austell himself died exactly one
week after on the twenty-eighth, and the two of them were interred in the
self-same grave at the Abbey of Saint John.
Some of the relics of Saint Mewan and Saint Austell were claimed by
Glastonbury, and others by the Benedictine Abbaye de
Saint-Florent-le-Jeune in Saumur. Mewan in particular enjoyed a
flourishing cultus in Old England as well as in Cornwall; the two
holy friends even lent their names to two neighbouring parishes in
Cornwall, St
Mewan and St
Austell. Holy friends and brothers Mewan and Austell, pray unto Christ
our God for our salvation!
SOURCE : https://heavyangloorthodox.blogspot.com/2019/06/venerable-mewan-and-holy-austell-of.html
Vitrail
de la chapelle saint-Joseph de Saint-Méen-le-Grand (35). 1er registre :
Saint-Méen faisant sourdre l'eau. 2ème registre : Saint-Méen.
San Mevenno Abate
Festa: 21 giugno
VI secolo
La vita del santo abate
Mevenno (Main, Mewan o Méen) è particolarmente legata a un suo celebre
discepolo, il sovrano bretone san Giudicaele. Originario del Galles, Mevenno
era uno di quei monaci celti che nel VI secolo erano soliti spostarsi nella
Cornovaglia e nella Bretagna, i cui viaggi e le cui vite non traspaiono che
dalle leggende e dalla toponomastica. Si narra fosse nato a Gwent ed entrò nel
monastero di Caldey. Seguì poi l'abate, san Sansone di Dol, nei suoi viaggi
missionari nelle terre suddette. Mevenno ottenne un terreno presso Gael, nella
foresta di Brocéliande, ove eresse un grande centro missionario. In seguito si
fece promotore della fondazione della futura grande abbazia di Saint-Méen. In
Cornovaglia, non distanti l'una dall'altra, sorgono due parrocchie
rispettivamente dedicate a san Mewan e a san Austell suo discepolo, mentre in
Bretagna ed in Normandia non pochi luoghi derivano il loro nome, sotto
molteplici forme, proprio da Mavenno. Alla morte del santo, le sue reliquie
furono accolte dall'abbazia bretone di Saint-Méen-le-Grand. (Avvenire)
Martirologio
Romano: A Ghé nella Bretagna, in Francia, san Mevenno, abate, che,
originario del Galles, si ritirò in una selva nell’interno della Bretagna, dove
fondò un monastero.
In data odierna il Martyrologium Romanum cita il santo abate Mevenno (Main, Mewan o Méen), la cui esistenza terrena è particolarmente legata ad un suo celebre discepolo, il sovrano bretone San Giudicaele.
Originario del Galles, Mevenno era uno di quei monaci celti che nel VI secolo erano soliti spostarsi nella Cornovaglia e nella Bretagna, i cui viaggi e le cui vite non traspaiono che dalle leggende e dalla toponomastica. Si narra fosse nato a Gwent ed entrò nel monastero di Caldey. Seguì poi l’abate, San Sansone di Dol, nei suoi viaggi missionari nelle terre suddette. Nella “Vita” di Sansone, redatta un secolo dopo, è infatti citato un anonimo diacono “nel fiore della giovinezza” accompagnatore del santo nel suo peregrinare.
Mevenno ottenne un terreno presso Gael, nella foresta di Brocéliande, ove eresse un grande centro missionario. In seguito si fece promotore della fondazione della futura grande abbazia di Saint-Méen. Tra i suoi numerosi discepoli ed amici vi era anche il suo figlioccio Austolo, anch’egli poi venerato quale santo. In Cornovaglia, non distanti l’una dall’altra, sorgono infatti due parrocchie rispettivamente dedicate a S.Mewan e S.Austell, mentre in Bretagna ed in Normandia non pochi luoghi derivano il loro nome, sotto molteplici forme, proprio da Mavenno.
Alla morte del santo, le sue reliquie furono accolte proprio dall’abbazia bretone di Saint-Méen-le-Grand. Durante il Medio Evo il santo godette di grande fama ed anche in seguito fu invocato per ottenere la guarigione delle malattie della pelle, particolarmente una forma di dermatosi nota sotto il nome di “male di Saint Méen”. Alle acque che scaturivano dai pozzi o dalle sorgenti a lui intitolati, la cui più famosa è vicino al monastero di Gael, erano attribuite capacità curative ed annualmente convenivano in tali luoghi migliaia di pellegrini. Nell’alta Bretagna col nome di “herbe de Saint Main” è conosciuto un fiore di campo, varietà della scabiosa.
Leggendari racconti gallesi narrano che Mevenno in età assai avanzata fece ritorno in patria e vi morì: ne farebbe memoria una croce posta nel cimitero della chiesa di Lantwit Major.
Come si può ben notare, ben poche sono le notizie storicamente certe sul santo, nonostante fantasiosi agiografi si siano sbizzarriti, come molti loro contemporanei hanno fatto con altri personaggi, nel comporre stravanti racconti che attribuiscono già in vita al santo eventi prodigiosi.
Autore: Fabio
Arduino
SOURCE : https://www.santiebeati.it/dettaglio/92652
L'ancienne église Saint-Méen de Cancale (Ille-et-Vilaine).
SAN MEVENO
21 de junio
617 d.C.
Natural de Gwent en
Gales, es uno de aquellos monjes celtas que en el siglo VI marcharon a
Cornualles y a Bretaña, cuyos viajes y vida son leyenda y su recuerdo ha
quedado en la toponimia. Se dice que ingresó en el monasterio de Caldey. Era
discípulo del abad san Sansón de Dol, al que acompañó en Bretaña.
Mevenno obtuvo un terreno en Gaël, en el bosque de Brocéliande,
donde erigió un gran centro misionero. A continuación fundó la gran abadía de
Saint-Méen. Entre sus numerosos discípulos y amigos se encuentra su ahijado san
Austolo y el que fue soberano bretón San Judicael. Murió en el monasterio de
Gaël. Antiguas leyendas galesas narran que cuando alcanzó una edad avanzada
regresó a su patria y allí murió: una cruz en el cementerio de la iglesia de
Llantwit Major recuerda este hecho. Fue sepultado en la abadía bretona de
Saint-Méen-le-Grand.
(Parroquia San Martín de Porres)
SOURCE : http://www.parroquiasanmartin.com/sanmeveno.html
L'ancienne
abbaye Saint-Méen à Saint-Méen-le-Grand, vue du cimetière
Abbaye de
Saint-Méen – Méen, InfoBretagne : http://www.infobretagne.com/abbaye_de_saint-meen.htm
Saint Méen : http://www.infobretagne.com/saint-guerisseur-meen.htm
21 Juin. Saint MÉEN, Abbé :
http://www.infobretagne.com/bretagne-saint-meen.htm
Au cœur de l’Abbatiale de
Saint-Méen-Le-Grand :https://www.stmeen.fr/wp-content/uploads/2023/07/Flyer-Abbatiale-de-Saint-Meen-le-Grand-format-web.pdf
Chapelle de Saint Méen : https://ploemel.com/fr/rb/407942/chapelle-de-saint-meen