jeudi 29 mai 2025

Sainte BONA da PISA, vierge oblate de Saint-Augustin, pèlerine et mystique

 

Giovanni Lorenzetti. Santa Bona - Oil on canvas 75 x 90, gift to Archbishop of Pisa, located in Palazzo Arcivescovile in Pisa

Giovanni Lorenzetti. Santa Bona - Olio su tela, 75 x 90, dono all'Arcivescovo di Pisa, attualmente nel Palazzo Arcivescovile di pisa


Sainte Bona de Pise

Oblate de Saint-Augustin (+ 1207)

ou Bonne de Pise.

Elle aida à guider les pèlerins et fit avec piété plusieurs fois des pèlerinages: en Terre sainte, à Rome et à Compostelle. Elle est la patronne de la ville de Pise, en Toscane.

Un internaute nous communique ces précisions tirées du livre 'La Fleurs des Saints' d'Omer Englebert:

 Sainte Bona s'est rendue à Saint-Jacques de Compostelle à neuf reprises. Elle lisait dans les cœurs, vivait comme accompagnée par l'apôtre Saint Jacques et accomplissait des prodiges. Elle visita une fois la Terre Sainte...

À Pise en Toscane, l'an 1207, sainte Bonne, vierge, qui fit avec piété plusieurs fois le pèlerinage en Terre sainte, à Rome et à Compostelle.

Martyrologe romain

SOURCE : https://nominis.cef.fr/contenus/saint/1239/Sainte-Bona-de-Pise.html

Sainte Bona de Pise (1156-1207)

Fêtée le 29 Mai

Jeunesse

Naissance : Bona est née en 1156 à Pise, en Italie.

Premières visions : Dès son plus jeune âge, elle aurait eu des expériences mystiques et des visions, notamment de Saint Jacques le Majeur, qui devint une figure importante dans sa vie.

Pèlerinages

Pèlerinage à Jérusalem : À seulement 14 ans, Bona entreprit un pèlerinage à Jérusalem. Ce voyage était semé de dangers, mais elle resta déterminée.

Camino de Santiago : Bona a fait plusieurs pèlerinages à Saint-Jacques-de-Compostelle en Espagne, une grande route de pèlerinage médiévale connue sous le nom de Camino de Santiago. Elle est particulièrement associée à ce pèlerinage, guidant d'autres pèlerins dans ce voyage ardu.

Autres pèlerinages : En plus de ses voyages à Jérusalem et à Compostelle, elle a également fait des pèlerinages à Rome et à divers autres lieux saints.

Dévouement et service

Aide aux pèlerins : Bona est surtout connue pour son rôle dans l'assistance et la guidance des pèlerins, leur offrant soutien et protection durant leurs voyages.

Soins infirmiers : Elle a également prodigué des soins infirmiers aux malades et aux pauvres, démontrant un profond engagement envers les œuvres de charité.

Expériences mystiques

Visions et extases : Tout au long de sa vie, Bona a continué à avoir des visions mystiques et des périodes d'extase religieuse. Ces expériences ont contribué à sa réputation de sainte.

Patronage  :

Elle est la sainte patronne :

des voyageurs,

des coursiers

des pèlerins, en particulier ceux qui entreprennent le Camino de Santiago

des hôtesses de l'air. 

des guides touristiques

de la ville de Pise

Intercessions

Sainte Bona de Pise est invoquée comme intercesseur par ceux qui entreprennent des voyages, en particulier des pèlerinages.

En tant que patronne des voyageurs et des pèlerins, elle est priée pour obtenir  protection et guidance tout au long des voyages.

Sainte Bona, grâce à ses propres expériences de pèlerinages difficiles, comprend les défis et les dangers des voyages spirituels et physiques et peut intervenir auprès de Dieu en faveur des pèlerins.

Ô glorieuse Sainte Bona,
Toi qui as consacré ta vie à servir les pèlerins
et à les guider en toute sécurité vers leurs destinations sacrées,
nous te prions de nous protéger sur notre chemin.

Par ton exemple de foi et de dévouement,
aide-nous à marcher avec courage et détermination
sur les routes que nous empruntons, tant spirituelles que physiques.

Sainte Bona, toi qui as connu les difficultés et les dangers du voyage,
intercède auprès de notre Seigneur pour que nous soyons protégés de tout mal,
que nos pas soient guidés par la lumière de la foi,
et que nous trouvions toujours la force et la persévérance nécessaires

pour atteindre notre destination en sécurité. Nous te demandons de bénir tous ceux qui voyagent aujourd'hui,

qu'ils trouvent dans leur pèlerinage une profonde connexion avec Dieu,
et qu'ils retournent chez eux remplis de paix et de bénédictions.

Sainte Bona de Pise (1156-1207) voit Jésus et saint Jacques le Majeur

A partir de l'âge de sept ans, Bona, né à Pise (Italie, Toscane), fille unique élevée par sa mère, commence à être gratifiée de visions mystiques d'une précision extraordinaire. Un jour, elle voit Jésus souffrant descendre de sa croix et s'approcher d'elle. Peu après, le Christ, la Vierge Marie et l'apôtre saint Jacques lui apparaissent soudainement ; une lumière indescriptible entoure les trois personnes. Elle prend peur et s'enfuit, effrayée. Réfugiée dans un recoin, elle sent une présence à ses côtés : saint Jacques l'a suivie dans sa fuite ; il lui sourit tendrement à présent en l'invitant à revenir voir Jésus, venu pour elle. Cette vision a déterminé la vocation de la sainte : accompagner et aider les pèlerins sur les chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle. Agée d'une dizaine d'années, elle calque son emploi du temps sur celui des chanoines réguliers de Saint-Augustin. Elle a été canonisée en 1962 par saint Jean XXIII. L’Église a fait d'elle la patronne des hôtesses de l'air.

Saint Bona de Pise - santiebeati.it

SOURCE : https://www.saintsguerisseurs.fr/le-nom-des-saints-1/b/sainte-bonne-de-pise/

Scuola toscana, Santa Bona, circa 1690, Chiesa di San Martino, Pisa, Interior

 Ripped fresco of Santa Bona, 17th century, San Martino Church, Pisa


Saint Bona of Pisa

Memorial

29 May

Profile

Mystic and visionary from her childhoodAugustinian tertiary by age 10. Pilgrim to the Holy Lands at age 14, travelling to see her father who was fighting in the Crusades. On the way home she was captured and imprisoned by Islamic pirates in the Mediterranean, but was rescued by fellow Pisan ChristiansPilgrim to RomeItalyPilgrim to Santiago de Compostela, Spain nine times, leading groups of pilgrims each time, which led to several of her areas of patronage.

Born

c.1156 at PisaItaly

Died

c.1207 at PisaItaly of natural causes

interred at the church of San Martino in Pisa

Patronage

air hosts

air hostesses (proclaimed for Italian air hostesses by Pope John XXIII on 2 March 1962)

air stewards

couriers

flight attendants

guides

pilgrims

PisaItaly

stewardesses

travellers

Additional Information

Saints of the Day, by Katherine Rabenstein

books

Our Sunday Visitor’s Encyclopedia of Saints

other sites in english

Independent Catholic News

images

Santi e Beati

Wikimedia Commons

sitios en español

Martirologio Romano2001 edición

fonti in italiano

Santi e Beati

Wikipedia

nettsteder i norsk

Den katolske kirke

MLA Citation

“Saint Bona of Pisa“. CatholicSaints.Info. 17 March 2024. Web. 28 May 2025. <https://catholicsaints.info/saint-bona-of-pisa/>

SOURCE : https://catholicsaints.info/saint-bona-of-pisa/

Saints of the Day – Bona of Pisa

Article

Born at Pisa, Italy, c.1156; died there in 1207. This story is found only in Attwater.

It is said that Bona experienced vision from early childhood, in one of which she was blessed by Saint James the Greater. By the age of 10 she had dedicated herself under the Augustinian rule, and at 14 she made her first journey, going off to see her father who was fighting in the crusades near Jerusalem.

On the way back she was captured by Islamic pirates in the Mediterranean, wounded and imprisoned. Rescued by some fellow Pisans, she made her way home. However, nothing daunted, she set out again, this time taking with her a large number of pilgrims to make the 1,000-mile journey to Compostella.

From this time she became one of the official guides on this famous pilgrimage route, under the auspices of the Knights of Saint James. She made the journey nine times, “full of energy, helpful, and unselfish, ready to reassure with her smile those who were sick.”

Already ill, she attempted a final pilgrimage, but was overcome not far from home. She was able to return to Pisa, and died in her little room near the church of San Martino. In recent times Saint Bona has come to be associated as patron of travellers along with Saint Christopher, and in particular of couriers, guides and air-hostesses, receiving acknowledgement not least from airline companies (Attwater).

MLA Citation

Katherine I Rabenstein. Saints of the Day1998. CatholicSaints.Info. 17 June 2020. Web. 28 May 2025. <https://catholicsaints.info/saints-of-the-day-bona-of-pisa/>

SOURCE : https://catholicsaints.info/saints-of-the-day-bona-of-pisa/

St Bona of Pisa

Celebrated on May 29th

Pilgrim. Bona was born in Pisa in 1156. From an early age she experienced visions, particularly of St James. By the age of ten she had decided to dedicate herself to the Augustinian rule and by 14 had set off on her first journey to see her father, who was fighting in the Crusades near Jerusalem. On her way home she was captured by Muslim pirates in the Mediterranean, wounded and imprisoned. Some fellow Pisans rescued her and brought her home.

Bona wasn't put off by those experiences. She soon set out again on a thousand mile pilgrimage to Compostella - this time leading a large group of pilgrims under the auspices of the Knights of St James.

She was to make the journey a further nine times, travelling mainly on foot. Bona was cheerful and adventurous: 'full of energy, helpful and unselfish, ready to reassure with her smile those who were sick' - according to a contemporary account.

She became ill while setting out on her tenth pilgrimage. Bona managed to reach her little room near the church of San Martino, and died on this day in 1207, aged 51. In 1962, she was canonized by Pope John XXIII.

She is a patron saint of travellers, couriers, tour guides and airline staff and has been adopted as a patron by several airlines.

SOURCE : https://www.indcatholicnews.com/saint/159

Particolare all'interno della Chiesa di San Martino di Pisa


St. Bona of Pisa

St. Bona of Pisa, 1207, Virgin. As a child fasted on bread and water three times a week. One day the crucifix at Holy Sepulchre's church held out his hand to her. At a vision in another church she saw Christ, His mother and three saints including St. James who pursued her when frightened by the light. He led her back to Christ. Thereupon she had a very special devotion to James and visited his tomb at Compostela often. She conscrated her life as a virgin and anchoress.

SOURCE : https://mariannedorman.homestead.com/SaintsMay.html

St. Bona of Pisa Has Been Taking Care of Pilgrims for a Long Time

Bri Campbell  

This saint is a true pilgrimage friend.

While St. Bona of Pisa might not be as well known for walking the El Camino trail in Spain like St. Francis of Assisi or the Spanish war-hero El Cid, she is one powerful saint to ask for intercessions on your journey.

St. Bona of Pisa’s feast day is May 29. She walked the Camino de Santiago ten times and was so devoted to St. James the Apostle that she was made an official guide by the Knights of St. James, an order that was established to protect pilgrims on the route. The order still exists today and members still promise to defend the Immaculate Conception doctrine of the Catholic Church. In St. Bona’s time the Knights followed the religious rule of St. Augustine and operated convents along the route. St. Bona was an Augustinian tertiary from the age of 10.

She was born in Pisa in 1156 and made the 1,000-mile pilgrimage from Italy ten times, each time taking large numbers of pilgrims with her on the El Camino walk, or Santiago de Compostela—Way of St. James. Most of it she did on foot.  In Medieval times, pilgrims started from wherever their front door was in Europe. Today, most people start in France to begin their pilgrimage to the holy site that hold St. James the Apostle’s tomb. Walking on the El Camino today is open to everyone with varying degrees of difficulty and distances as short as 75 miles.

 St. Bona’s devotion to St. James began as a child when she was gifted with mystical visions. At age seven, she saw Jesus reach down from the crucifix to hold her hand. Her next vision was of Jesus, the Blessed Mother and St. James the Greater— the brother of St. John and one of the three apostles who witnessed Christ’s Transfiguration. Bona was frightened by the light around the figures that appeared to her and ran away.

But St. James followed her and led her back to the image of Jesus. This leading her back to Christ inspired St. Bona to devote her life to leading pilgrims along the El Camino as a way to lead them to Jesus. Her extraordinary young life is inspirational. When she was 14, she traveled to find her father who was fighting in the Crusades. She was captured during the trip by Islamic pirates and later rescued by her countrymen. This did not deter her from traveling or sharing in the spiritual goals and trials of fellow pilgrims on the El Camino. She continued to lead pilgrims on their spiritual journey to pray at St. James tomb. Becoming ill on her tenth pilgrimage in 1207 on the El Camino she returned home to Pisa and died near the church of San Martino in Pisa where she is buried.

Pope John XXIII canonized her in 1962, making her the patron saint of pilgrims, travelers and flight attendants. While St. Bona lived before airplanes were invented, she is still surely looking out for all travelers going to her beloved St. James who was martyred by sword in Jerusalem for his faith in Christ.

SOURCE : https://www.tektonministries.org/st-bona-of-pisa-has-been-taking-care-of-pilgrims-for-a-long-time/

The Patron Saint of Pilgrims

Catching up on reading the Morning Offering daily emails from the  Catholic Company with my coffee this morning, I found this wonderful reminder — May 29th was the feast day of a special patron saint — St. Bona of Pisa — patron saint of pilgrims!  Her name is an adjective; it means good.  Adjectives are called substantives when the noun is implied.  Thus, her name meant Good One, or more specifically, Good Girl, since the form is feminine.  Another young woman of great faith and love for Jesus who followed her calling to bring others to Him through her great devotion to St. James. (Left, photo of remains of St. Bona)

She experienced visions at a young age which led her into an ascetical life of penance and fasting.  The story is told that as a child, standing before a crucifix in church, she saw the figure on the Cross free his hand and reach out to touch her.  Perhaps the most surprising part of that vision is that she did not run out of the building, screaming in terror.  She did try to run away another time, when Jesus, Mary, St. James the Greater and a couple other saints appeared to her.  St.  James pursued her and led her back to Jesus.   This perhaps explains why she developed such a great devotion to St. James.

She dedicated herself to God at the early age of ten and became an Augustinian tertiary. At the age of fourteen she went on her first pilgrimage to Jerusalem where her father was fighting in the crusades. On her trip home she was captured and wounded by Muslim pirates and imprisoned, later being rescued by her fellow countrymen.  This did not stop her from pilgrimaging.

In fact, she became fond of making pilgrimages to Rome and returned to the Holy Land many times. She also led a large pilgrimage group along the Way of St. James (Santiago de Compostela), a 1,000 mile journey.  She was named an official guide of the ancient route by the Knights of St. James and made the Way of St. James a total of nine times. On her tenth trip she had to return home due to illness, and died soon after, at the approximated age of fifty years in AD 1207. Her work as a leader of pilgrims prompted Pope St. John XXIII to name her the patron saint of travelers, couriers, tour guides, pilgrims, flight attendants, and the city of Pisa.

In the featured photo, St. Bona is depicted holding a scallop shell which is associated with St. James and The Way of St. James (or “El Camino de Santiago). The path markers along the The Way of St. James include the outline of a scallop shell and a directional arrow. Pilgrims receive a shell or sticker to wear on their persons or gear to indicate they are a pilgrim along “The Way.” Fr. Pivonka talks about this in his book, Hiking the Camino, 500 Miles With Jesus. We review the book HERE.

All throughout history we find examples of individuals understanding the need to pilgrimage.  Pope Francis’ homily from Easter Vigil this year beautifully laid out a reason to pilgrimage, to greet the “living stone”, Jesus Christ.  [LINK to the Welcome Post of Pilgrim Paths discussing the homily.] No matter the times we live in, we are all on a pilgrimage back to the Father and we all need time to roll away the tombstones covering our hearts to let the love of Jesus in to effectuate a “metanoia”– a change — and then step out onto a new path.  St. Bona of Pisa, pray for us!

Visit our Home Page for a listing of all our upcoming pilgrimages!

SOURCE : https://insidethevaticanpilgrimages.com/patronofpilgrims/

Antonio Fascetti, Raffigurazione di Santa Bona, Chiesa di San Martino, Pisa

Antonio Fascetti, Santa Bona, San Martino Church


Santa Bona da Pisa Vergine

Festa: 29 maggio

Pisa, 1155/6 - 1207

Nel secolo XIII si assiste ad un numero sempre maggiore di sante. Queste donne cristiane, spesso laiche, sembrano rientrare in una tipologia di santità femminile che non appartiene a Bona. La santa pisana infatti si distingue da altre figure femminili per la sua vocazione fin da bambina; la scelta della verginità e l'assoluta obbedienza nei confronti dei suoi superiori. Ma ciò che caratterizza Bona e che la allontana moltissimo da altre sante del suo tempo è la continuità dei viaggi, che non verranno meno anche in periodi particolarmente difficili: Santiago de Compostela (che raggiungerà ben nove volte), san Michele al Gargano, Roma e la Terra Santa sono le sue méte preferite.

Al tempo stesso non rinnegherà mai il suo forte legame con Pisa e i suoi abitanti ed in particolare con i canonici regolari di Sant'Agostino di san Martino e con i monaci pulsanesi di san Michele degli Scalzi: i numerosi miracoli compiuti dalla santa pisana dimostrano la sua grande attenzione e premura soprattutto nei confronti dei più deboli e dei più poveri.

Patronato: Hostesses

Emblema: Croce e la lettera

Martirologio Romano: A Pisa, santa Bona, vergine, che compì con devozione frequenti pellegrinaggi in Terra Santa, a Roma e a Compostela.

Il Codice C 181 depositato presso l'Archivio Capitolare del Duomo di Pisa che raccoglie una prima biografia scritta dal monaco pulsanese Paolo, morto nel 1230, quando era ancora in vita la santa pisana ci informa che Bona nacque a Pisa verso il 1155/1156 nella parrocchia di San Martino di Guazzolongo nel quartiere di Kinzica. Mamma Berta era di origine corsa e dopo essersi stabilita a Pisa conobbe un mercante, Bernardo. Bona fu l'unico frutto di quel matrimonio: Bernardo si imbarcò quando Bona aveva solo tre anni e non fece più ritorno, lasciando così Berta in grandissime difficoltà economiche in quanto straniera e unica responsabile della famiglia.

All'età di sette anni ebbe un primo incontro con Gesù e grazie a padre Giovanni dell'Ordine dei Canonici Regolari di San Agostino entrò in convento. Bona scelse di martoriare il suo corpo con prove sempre più dure e giunse ad indossare il cilicio dopo una nuova visione di Gesù. All'età di dieci anni ebbe una nuova visione che la segnerà per la vita: insieme con Gesù e Maria incontra San Giacomo.

Preparata da padre Giovanni, all'età di dieci anni si presenta al Priore che la consacrerà al Signore. Dopo tre anni di raccoglimento ed aspre penitenze (durante le quali continua a punire il suo corpo), nel 1170, a seguito di una nuova visione di Gesù, parte per Gerusalemme, dove il Signore le rivela che vive Bernardo. Avvertita ancora da Gesù sfugge al suo tentativo di impedirle di scendere dalla nave e si rifugia da un eremita di nome Ubaldo, che diventa il suo padre spirituale.

Nel tentativo di ritornare a Pisa con alcune sue compagne di viaggio viene ferita al costato e catturata dai saraceni. Riscattata da alcuni mercanti pisani, ripara finalmente verso il 1175 nella sua stanzetta di San Martino.

Qui avviene una nuova visione: con Gesù si presenta San Giacomo che la invita ad unirsi a dei pellegrini in viaggio per Santiago de Compostela. Il pellegrinaggio era un'autentica avventura che durava circa nove mesi, i pellegrini sapevano di rischiare anche la morte: ragione per la quale era prassi normale stendere il testamento. Bona, così esile e continuamente sottoposta a prove fisiche che lei stessa si procurava, non esita, partecipa a quel primo pellegrinaggio, al quale seguiranno molti altri.

Il suo compito è di sorreggere nelle difficoltà, incoraggiare nei momenti più difficili, prestare soccorso sanitario ed invitare tutti i pellegrini alla preghiera e alla penitenza. Raggiungerà ben nove volte Santiago ed altrettante volte ritornerà a Pisa! Ma guidò anche i pellegrini a Roma e raggiunse anche San Michele Arcangelo sul Monte Gargano.

All'età di 48 anni è costretta ad interrompere i pellegrinaggi e il 29 maggio 1207 raggiungerà il suo Sposo in cielo. Ora riposa nella Chiesa di San Martino a Pisa. Il 2 marzo 1962, Giovanni XXIII la dichiarò ufficialmente patrona delle hostesses di Italia.

Autore: Massimo Salani

Patrona delle hostess di volo italiane, Santa Bona è stata una delle prime donne a viaggiare, percorrendo lunghi, rischiosi e faticosi tragitti. Nel 1155, anno in cui nasce Bona (deriva dal latino bonus che significa “bontà”), non esistono automobili, autobus, treni o aerei. Si cammina e i più fortunati si muovono a cavallo o con una carrozza. La città di Bona è Pisa. La madre, Berta, è originaria della Corsica, il padre Bernardo, mercante pisano, abbandona la famiglia quando la figlia ha solo tre anni. Per le povere sventurate, rimaste senza sostentamento, inizia un periodo difficile. La bambina trova conforto in chiesa.

A sette anni inizia ad avere visioni di Gesù e della Madonna e, a dieci anni, abbraccia la vita religiosa sotto la Regola di Sant’Agostino. Bona è una ragazzina molto coraggiosa. Con la convinzione di essere guidata e protetta da Dio, ad appena quattordici anni si reca a Gerusalemme, da sola, con la speranza di incontrare il padre partito con i crociati. A quanti pericoli va incontro! Quante avventure! Naviga i mari, si rifugia nelle grotte... A Gerusalemme rimane per dieci anni. Durante il viaggio di ritorno, viene catturata dai Saraceni e imprigionata. Che brutto momento! Tornata libera, Bona riesce a raggiungere Pisa per poi riprendere i suoi viaggi, più determinata di prima.

Dopo una visione di San Giacomo il Maggiore, si reca nove volte a Santiago de Compostela, in Spagna (un viaggio di mille miglia che durava nove mesi!), non più da sola, ma accompagnata da tanti pellegrini dei quali diventa guida ufficiale. Intraprende altri pericolosi viaggi diretta a Roma, sulla tomba degli apostoli Pietro e Paolo e, sul Gargano, al Santuario di San Michele Arcangelo. Il suo fisico non è robusto, eppure assiste amorevolmente gli altri pellegrini, sempre sorridente e senza chiedere nulla in cambio, perché questa è la missione alla quale si sente chiamata dalla sua fede cristiana.

Durante i pellegrinaggi Santa Bona compie tanti miracoli: con le sue preghiere rimargina ferite e converte i delinquenti. Proclamata nel 1962 patrona delle hostess (assistenti di volo) da San Giovanni XXIII, papa Angelo Giuseppe Roncalli, Santa Bona protegge anche operatrici del turismo, guide turistiche, viaggiatrici, pellegrine e corrieri. Muore nel 1207 a Pisa e viene sepolta nella Chiesa di San Martino, dove ancora oggi riposa. Qui, ogni 29 maggio, si raduna un gruppo di hostess per rendere omaggio alla propria santa.

Autore: Mariella Lentini

SOURCE : https://www.santiebeati.it/dettaglio/90352

Le spoglie di santa Bona nella chiesa di San Martino, a Pisa


Santa Bona da Pisa

Bona nasce nel 1156 in una modesta casa nell'antico quartiere di San Martino a Pisa. All'età di quattordici anni compie il suo primo viaggio in Terra Santa. Ne torna, dopo una brutta avventura che ne fortifica la fede, nel 1174. E' l'anno in cui inizia anche la costruzione di quella che diverrà la torre pendente. Una visione mistica la induce ad unirsi ad un gruppo di pellegrini in partenza per il santuario di Santiago de Compostela.

I pellegrinaggi nel duecento erano percorsi interminabili, avventurosi e talvolta, drammatici. Bona, per le sue doti pratiche e spirituali, ben presto diviene il riferimento materiale e morale di quei pellegrini. Questa esperienza diretta le fa maturare la convinzione che ci sia sempre bisogno di una figura di riferimento che sappia essere guida ai pellegrini nel loro accidentato percorso e decide che quello sarà il suo compito.Dopo quella prima volta saranno altre otto le occasioni in cui Bona sarà guida dei pellegrini nel lungo e tortuoso percorso verso Santiago.

Comprendendo quante potessero essere la difficoltà e i tempi che, nel Medioevo, erano impliciti in questo tipo di viaggi, si può ben dire che Bona abbia dedicato la sua vita a questa missione. Vicina ai cinquant'anni, stanca e fisicamente prostrata dal suo incessante pellegrinare, torna a Pisa da dove, dopo due anni di stasi e preghiera, decide di compiere da sola l'ennesimo pellegrinaggio verso la sua Santiago. Lo compirà, ma solo grazie a un miracolo, accompagnata 'in volo' dallo stesso San Giacomo (Santiago).

Tornando - in quel che sarà presto suo letto di morte - con in mano un pugno di conchiglie di Santiago, la prova di quello stupefacente evento. E' per questo, nel marzo 1962, Papa Giovanni XXIII la volle patrona delle hostesses.
Le sue spoglie sono conservate nella chiesa di San Martino di Pisa, e la sua tomba è inserita nello splendido Camposanto monumentale della piazza del Duomo di Pisa.

La motivazione del Papa

Dalla motivazione di Papa Roncalli traiamo alcuni significativi passi:
"La Chiesa (…) guarda anche a quelle giovani che, ai nostri tempi, nei quali sono aumentati straordinariamente i viaggi all'estero, (…) offrono ai viaggiatori la loro opera di assistenza e adempiono ad un ufficio certamente benefico e utile, ma esposto a moltissime difficoltà e pericoli.

Per cui sembra conveniente che (…) siano informate agli esempi di una celeste Patrona e siano sempre difese dalla sua Protezione. Viene proposta la Vergine Pisana, Bona. (…) che si recò più volte nei Sacri Luoghi, nell'Alma Città e a Santiago de Compostela, spinta da sentimenti religiosi come guida e aiuto dei pellegrini.(...).

Per sempre dichiariamo Santa Bona, Vergine pisana, Patrona delle Assistenti dei viaggiatori comunemente dette hostesses".

SOURCE : https://web.archive.org/web/20080207040252/http://www.santabona.pisa.it/pagina.php?id=3

Chiesa di San Martino di Pisa,  piazza San Martino

Chiesa di San Martino di Pisa



BONA da Pisa, santa

di Eugenio Massa

Dizionario Biografico degli Italiani - Volume 11 (1969)

Nacque a Pisa, nel borgo di Chinzica, da madre corsa, Berta, e da padre pisano, Bernardo, intorno alla metà del secolo XII (la data tradizionale è il 1156, e trova una vaga conferma nell'età attribuita alla santa -"cinquanta e più anni" - nel racconto di un miracolo da lei compiuto verso la fine della vita, che è contenuto in una delle antiche biografie: cfr. Acta Sanctorum, p. 157).

Le più antiche Vite di B. sono comprese in una raccolta agiografica trecentesca nel codice C 181 della Biblioteca Capitolare di Pisa, ai ff. 38r-48v (testo che designamo con B) e ai ff. 107r-121v (testo A).

Nel testo B, ancora inedito, sono da distinguere tre narrazioni. La più importante - che designamo con B2 - costituisce una vita organica e integra, articolata nelle tre parti della formula agiografica tradizionale (vita, morte, miracoli). Quelle che designamo con B1 e B3 costituiscono due nuclei, mutilo in fine l'uno, all'inizio il secondo. Il primo si interrompe all'episodio di Cristo che promette alla santa una numerosa figliolanza spirituale (A, 13 e B2, 6) per concludere con una rapida notizia sulla morte; l'altro racconta alcuni miracoli compiuti in vita (25-28), la morte (29) e una serie di miracoli postumi (30-38). Il codice della Capitolare li trascrive inserendoli rispettivamente come prologo e come parte integrante della terza sezione (sui miracoli) della narrazione B2.

L'anonimo autore del testo A è un canonico agostiniano vivente in Pisa: commenta gli episodi che narra con rilievi ascetici e di costume, pone in evidenza i legami della santa con gli agostiniani di S. Martino in Chinzica (Giovanni, Marco, Vitale, ecc.), narra molti prodigi a favore di naviganti in pericolo di naufragio. L'autore del testo B2 appartiene ai benedettini scalzi o pulsanesi: vive in territorio di Lucca, sottolinea i rapporti di B. con gli scalzi di S. Michele in Orticaia (Simone, Paolo, ecc.) e le loro chiese pisane, racconta parecchi miracoli a favore di Lucchesi e nessuno dei prodigi operati in mare: dei quali ne compare uno solo in B3, 38.

Ambedue gli autori scrivono all'incirca cinquant'anni dopo la morte della santa, utilizzando fonti comuni e altre particolari: in molti punti concordano fino ai dettagli più minuti, in alcuni si contraddicono palesemente. L'autore del testo A dichiara di cogliere alcuni episodi dalla voce di don Gerardo, canonico agostiniano (43 e 52), Così come quello del testo B3 dice di avere informazioni da un confratello pulsanese di nome Andrea (30). L'autore di B2 lavora su materiali raccolti da don Paolo, prima monaco di S. Michele in Orticaia e poi abate di S. Michele in Guamo (Capannori, Lucca): lo dimostra la parte notevole che l'abate pulsanese occupa negli episodi biografici e nella classificazione dei miracoli, distinti secondo che egli ne fosse testimone oculare (11-21) o auricolare (22-24). Secondo A, 46 e B2, 21, don Paolo già si preoccupava di raccogliere per scritto le opere e i miracoli della santa prima ancora che ella morisse.

Secondo le fonti agiografiche, B. aveva tre anni quando, insieme con la madre, fu abbandonata dal padre, che partì oltremare, dove aveva figli da altra moglie, per non fare mai più ritorno.

Le due Vite concordano nel modellare la biografia di B. sul modulo agiografico della santa bambina ("ut Christum parvulum parvula sequeretur": B2, 2), che fin da piccina avrebbe dormito in un letto di paglia come Gesù nel presepe (B2, 2) e a sette anni avrebbe usato il cilicio e praticato digiuni e altre austerità (A, 4). Secondo queste Vite già allora Cristo le appariva e le parlava frequentemente, insieme con la Madonna e s. Giacomo. Secondo la Vita A, ella sarebbe stata accolta come oblata (o terziaria) agostiniana appena decenne, grazie all'intervento di un sacerdote di nome Giovanni a cui un angelo aveva annunciato, appena avvenuta, la sua nascita, invitandolo a recarsi da Parigi - dove allora si trovava per studiare - a Pisa, per farsi canonico a S. Martino in Chinzica, ed ivi assumere la custodia della fanciulla. Nell'episodio si intrecciano visibilmente i due temi agiografici dell'imitazione di Gesù Bambino (annunzio angelico della nascita) con quello della imitazione di Maria Vergine ("raccomandata" da Cristo all'apostolo Giovanni): tema, quest'ultimo, che ritornerà con grande rilievo nell'episodio dell'annunciazione fatta a B. da Cristo della sua maternità spirituale. Secondo la Vita B, solo più tardi, dopo il ritorno dal pellegrinaggio in Terra Santa, B. avrebbe lasciato la madre per rivestire il mantello da oblata, vivendo sola, in una casa presso S. Martino in Chinzica, e guadagnandosi il pane con il lavoro manuale, ossia con la filatura.

Le fonti agiografiche narrano che B. a tredici anni (B1, 15 e B2, 4 dicono rispettivamente undici e dodici) si sarebbe recata pellegrina in Terra Santa, avendo saputo per rivelazione divina che là si trovava suo padre Bernardo: non sarebbe riuscita però a vederlo, per il disinteresse del genitore e per le minacce dei tre figli che Bernardo aveva laggiù: uno dei quali, il più ostile, era patriarca di Gerusalemme (ma secondo B1, 17 e B2, 5 il patriarca non era fratello, bensì "avunculus sive patruus" della giovinetta). Dopo un periodo di nove mesi (secondo la versione di A, 12) o nove anni (secondo quella di B2, 5) trascorsi in visite ai luoghi santi e in solitudine sotto la guida spirituale dell'eremita Ubaldo, avrebbe avuto da Cristo l'invito a tornare in patria, dove avrebbe avuto una moltitudine di figli spirituali. Ma prima di imbarcarsi sarebbe caduta prigioniera di Saraceni, da cui la avrebbero liberata alcuni mercanti suoi compatrioti.

In Pisa la promessa di Cristo ebbe compimento e la personalità della giovane assunse la sua piena fisionomia. Pur vivendo del proprio lavoro materiale, B. coltivava la contemplazione e la carità ("Domino in paupertate serviens, pauperibus et infirmix libenti animo serviebit" B2, 7). Dotata di poteri taumaturgici, guariva malati e salvava naviganti; conosceva i segreti più intimi di quanti erano afflitti o tentati dal male e li portava alla "piena. consolazione" (B2, 7). Molti la seguivano considerandola madre e maestra (B2, 7 e 9): "non solum religiosi, verum etiam, clerici. layci, mulieres et virgines, seniores cum iunioribus" (B2, 7).

Nonostante il suo corpo fosse sempre malato (di febbri croniche ed emottisi, che A, 16 attribuisce a ferita toracica - "ad instar Christi, in latere vulnus" - infertale da un saraceno durante la prigionia), B. amava affrontare le fatiche dei pellegrinaggi: ne compì alcuni a Roma e a San Michele nel Gargano, nove a San Giacomo di Compostella (le fonti parlano di suoi viaggi in stato di levitazione).

La devozione di B. al santuario dell'apostolo portò alla costruzione della chiesa e del monastero di S. Iacopo al Poggio, sulla via che congiunge Pisa con Ponte a Serchio, donde i pellegrini raggiungevano la via Francigena. Gli eruditi locali parlano del monastero di S. Iacopo "fondato da s. Bona" (E. Tolaini, Forma Pisarum, Pisa 1967, p. 85, n. 180); le "leggende" non offrono in proposito testimonianze chiare e concordi: secondo la vita A, 17, la chiesa fu costruita da una povera donna del luogo, che ebbe da B. il consiglio, il disegno e un contributo di lavoro; secondo B2, 7, il monastero fu eretto da don Simone, abate di S. Martino in Orticaia, per incoraggiamento della santa. Ma A, che parla di una successiva costruzione di case annesse all'oratorio, non parla del monastero, mentre la VitaB non accenna alle origini della chiesa.

B. morì il 29 maggio 1207: tale data è indicata concordemente dalle narrazioni del gruppo B.

L'anonimo autore della Vita A (c. 54) discorda solo apparentemente, indicando il 1208; a differenza della redazione B che, sorta in territorio lucchese, adotta lo stile della Natività (che coincide, per il mese di maggio, con l'uso moderno), egli segue evidentemente lo stile pisano dell'Incarnazione (che anticipa sull'uso moderno per lo stesso mese). Questo è confermato anche dalla notizia di B2, 9, che colloca la cerimonia della sepoltura nella solennità dell'Ascensione: e solo nel 1207 tale festività cade in giorno posteriore alla morte della santa (ossia al 31 maggio, mentre per il 1208 cadrebbe al 15 maggio).

Seppellito nella chiesa di S. Martino in Chinzica, il corpo di B. fu riesumato almeno tre volte. Il sarcofago in cui fu custodito fra il sec. XIV e il 1742 (oggi al Camposanto di Pisa) è di epoca romana (l'effigie giovanile che esso porta non ha dunque nulla a che fare con l'iconografia della santa, come è stato invece tradizionalmente ritenuto). Un'iscrizione sepolcrale del tardo Duecento (anche questa al Camposanto di Pisa) attesta l'esistenza di una confraternita di s. Bona.

Il 2 marzo 1962 la santa "pellegrina" fu da papa Giovanni XXIII dichiarata patrona delle assistenti di viaggio italiane.

Fonti e Bibl.: Le citazioni dal codice Capitolare C 181 rimandano ai capitoli così come li enumererà la mia edizione. Il testo A è pubblicato in Acta Sanctorum Maii, VII, Antverpiae 1688, pp. 144 ss.; v. anche S. Bona vergine pisana. Versione della sua Vita pubblicata negli Acta Sanctorum, a cura dell'Opera Pia Cottolengo, S. Iacopo, Pisa 1939. Note e narrazioni in G. Sainati, Vite di santi e beati pisani, Pisa 1859, pp. 132-149; A. Destantins, S. Bona vergine pisana, Pisa 1909; C. Fedeli, La vestizione di s. Bona, Pisa 1917; F. Bartorelli, Santa Bona da Pisa, Bari 1960 (si limita a narrare i mirabilia della Vita A così come appare negli Acta Sanctorum e nella versione anonima del 1939); Bibliotheca Sanctorum, III, pp. 234-237.

 © Istituto della Enciclopedia Italiana fondata da Giovanni Treccani - Riproduzione riservata

SOURCE : https://www.treccani.it/enciclopedia/bona-da-pisa-santa_(Dizionario-Biografico)/

Antonio Cavallucci. Vestizione di Santa Bona (Ultimo quarto del XVII sec., Olio su tela) Modello per il dipinto destinato alla Cattedrale di Pisa, esposto al Museo Nazionale di Palazzo Reale di Pisa.


Den hellige Bona av Pisa (~1156-1207)

Minnedag:

29. mai

Skytshelgen for Pisa; for reiseledere, guider og flyvertinner (fra 1962)

Den hellige Bona ble født rundt 1156 i sognet San Martino i bydelen Kinzica i Pisa i regionen Toscana i Midt-Italia. Hennes mor Bertha kom fra Corsica, og etter at hun slo seg ned i Pisa, traff hun handelsmannen Bernhard. De giftet seg og Bona var deres eneste barn. Bernhard reiste sin vei da Bona var bare tre år gammel og kom aldri tilbake, og Bertha havnet derfor i store økonomiske vanskeligheter som fremmed og eneansvarlig for familien.

Det fortelles at Bona helt fra sin tidligste barndom var benådet med mystiske gaver, det vil si visjoner, evnen til å lese hjertene og lignende. Som syvåring hadde hun sitt første møte med Jesus. Takket være p. Johannes fra De regelbundne Augustinerkannikene kunne hun som tiåring vie seg til et liv som tertiar etter den hellige Augustins regel, og hun bodde i kirken St. Martin for å leve et fellesliv sammen med kannikene som devota et soror, det vil si som tjener.

Hun valgte å utsette kroppen for stadig hardere legemlige botsøvelser og hun begynte å bruke cilicium (et metallbelte med skarpe pigger) etter en ny visjon av Jesus. Som tiåring hadde hun en ny visjon som skulle merke henne for livet: Sammen med Jesus og Maria møtte hun den hellige apostelen Jakob den Eldre, som velsignet henne.

Etter en ny visjon av Jesus la Bona som fjortenåring i 1170 ut på sin første reise, da hun dro til Jerusalem. Der avslørte Jesus for henne at hennes far bodde der og sloss i korstogene nær Jerusalem. Jesus reddet henne igjen da faren forsøkte å hindre henne fra å gå i land fra skipet, og hun søkte tilflukt hos en eremitt ved navn Ubald, som ble hennes åndelige far. På hjemveien ble hun tatt til fange av sarasenske (muslimske) pirater i Middelhavet, såret og satt i fengsel. Men hun ble reddet av noen andre fra Pisa og kom seg til slutt i 1175 hjem igjen til sitt lille rom i San Martino i Pisa. Der fikk hun nye visjoner, og i en av dem kom Jakob sammen med Jesus og ba henne slutte seg til pilegrimene som valfartet til apostelen Jakob den Eldres grav i Santiago de Compostela i Nord-Spania. Ikke lenge etter la hun ufortrødent ut på en reise dit, og denne gangen tok hun med seg en stor gruppe pilegrimer på den over 150 mil lange veien som ble tilbakelagt på ni måneder. Fra da av ble hun en av de offisielle guidene på den berømte pilegrimsveien til Compostela under beskyttelse av ridderne av St. Jakob. Ni ganger gjennomførte hun ferden, «full av energi, hjelpsom og uselvisk, alltid rede til å sette mot i de syke med sitt smil». Hun dro også ofte til Roma og til helligdommen for erkeengelen Mikael på Monte Gargano.

Hun var allerede syk da hun forsøkte på en siste valfart, men hun brøt sammen ikke langt hjemmefra. Hun klarte å vende tilbake til Pisa, hvor hun døde den 29. mai (?) 1207 (eller 1208) i sitt lille rom nær kirken San Martino. Hun ble gravlagt i kirken San Martino. Hennes minnedag er dødsdagen 29. mai. Hennes kult var lokal, begrenset til bispedømmet Pisa. Hun avbildes som nonne med kors eller pilegrimsstav.

I senere tid har Bona begynt å bli regnet som skytshelgen for reisende sammen med den hellige Kristoforos. Den salige pave Johannes XXIII (1958-63) utnevnte henne den 2. mars 1962 til skytshelgen for italienske reiseledere, guider og flyvertinner. I sin utrettelige pilegrimsreisevirksomhet kan hun sammenlignes med den hellige Godric av Finchale (d. 1170) eller den hellige Benedikt Josef Labre (d. 1783).

Kilder: Attwater/John, Butler (V), Schauber/Schindler, KIR, Patron Saints SQPN, Bautz, Heiligenlexikon, santiebeati.it, augustiniancanons.org - Kompilasjon og oversettelse: p. Per Einar Odden - Opprettet: 2001-05-28 22:48 - Sist oppdatert: 2006-12-23 21:12

SOURCE : https://www.katolsk.no/biografier/historisk/bpisa

Compagnia di Santa Bona, Patronna delle Hostesses - https://web.archive.org/web/20080415022931/http://www.santabona.pisa.it/#

Maria Luisa Ceccarelli Lemut, « Pellegrinaggio e culto di s. Jacopo a Pisa nel XII secolo: la figura di s. Bona » [In corso di stampa in M. L. Ceccarelli Lemut, Medioevo Pisano. Chiesa, famiglie, territorio © dell'autrice - Distribuito in formato digitale da "Reti Medievali"] - Il testo di questo articolo nasce dalla fusione tra la comunicazione La fondazione di S. Jacopo "de Podio" e la diffusione del culto giacobeo a Pisa nel XII secolo (Congreso de Estudios Jacobeos, Santiago de Compostela, 4-6 novembre 1993), Santiago de Compostela 1995, pp. 155-161; e la conferenza La dimensione esistenziale del pellegrinaggio: l'esempio di S. Bona, letta alla Sezione di Cascina dell'Associazione Italia Nostra, di prossima pubblicazione tra le conferenze degli anni 1998-2000 : http://www.rmoa.unina.it/655/1/RM-Ceccarelli-Pellegrinaggio.pdf

Chiesa San Martino in Guazzolongo : https://www.turismo.pisa.it/luogo/chiesa-di-san-martino-protettrice-dei-viaggiatori