Bienheureuse Maria
Antonia Samá
Laïque italienne
paralysée (+ 1953)
Le 18 décembre 2017, décret de reconnaissance des vertus héroïques de Maria Antonia Samá
Le 10 juillet 2020, reconnaissance d'un miracle attribué à cette fidèle laïque, Antonia Samà sera béatifiée. Décret en italien.
Laïque italienne paralysée à 22 ans, Maria Antonia Samá née à Sant'Andrea Jonio (Italie) le 2 mars 1875 est morte le 27 mai 1953 à Sant'Andrea Jonio.
Mariantonia, une personne simple, humble, dépourvue de culture, a vécu immobile dans son taudis pendant 60 ans au lit, sacrifiée comme Jésus sur la croix.
Considérée comme sainte, les fidèles se précipitaient à son chevet pour recevoir des conseils.
Femme de prière et de contemplation, elle récitait le Rosaire et se nourrissait de Jésus Eucharistie.
Pas de plaintes, pas de refus, pas de mots d'épuisement, elle a tiré de Jésus Crucifié, la force et la joie dans la souffrance.
Par son mode de vie qui a fait d'elle une martyre de l'immobilité forcée, la Servante de Dieu Mariantonia Samà est un brillant exemple d'acceptation inconditionnelle de la douleur et un appel sûr à la conversion et à la foi en l'Évangile de Jésus.
En italien:
SOURCE : https://nominis.cef.fr/contenus/saint/13246/Bienheureuse-Maria-Antonia-Sam%C3%A1.html
Italie : Mariantonia
Samà, héroïque
Paralysée dans lit son pendant 60 ans
DÉCEMBRE 20, 2017 16:56
MARINA DROUJININA CAUSES
DES SAINTS
Un décret reconnaissant
« les vertus héroïques » d’une Italienne, Mariantonia Samà
(1875-1953), a été promulgué par la Congrégation pour les causes des
saints, avec l’approbation du pape François, lundi 18 décembre 2017. La
reconnaissance d’un miracle ouvrirait ensuite la porte à sa béatification.
Consacrée au Seigneur, elle vécut 60 ans paralysée sur son lit, dans une grande
pauvreté.
Mariantonia Samà est née
à Sant’Andrea Jonio (Catanzaro) le 2 mars 1875. Elle perd son père très tôt et
passe son enfance à aider sa mère dans les tâches quotidiennes de la famille
paysanne : entre autres, elle accompagne un âne chargé de blé au moulin et
le ramène ensuite au village avec les sacs de farine, recevant une miche de
pain par semaine.
Vers l’âge de 13 ans,
Mariantonia est atteinte d’une maladie arthritique ou neurologique qui la cloue
au lit pour le reste de sa vie. L’obscurité, le froid, l’extrême pauvreté et
les conditions économiques précaires de la famille rendent plus atroces les
souffrances physiques de Mariantonia et la souffrance morale de sa mère, mais
les deux gardent la force et le courage de la foi et de l’espérance dans l’aide
de la divine Providence. Le curé de la paroisse, les pères rédemptoristes et
les sœurs du Sacré-Cœur prennent soin de la vie spirituelle de Mariantonia.
Vers 1915, elle se consacre à Dieu, prononçant ses vœux religieux en privé. À
partir de ce moment, elle se couvre la tête d’un voile noir et devient pour
tout le monde « la Monachella di San Bruno », la religieuse de Saint
Bruno. Depuis lors, sa maison est un point de référence spirituel pour les
habitants du pays. Après le décès de sa mère, le 24 février 1920, Mariantonia
est aidée par une femme âgée. Les habitants de Sant’Andrea lui apportent la
nourriture nécessaire et elle partage avec d’autres dans le besoin ce que lui
est donné.
De l’Eucharistie,
apportée chaque jour par un prêtre, et de la récitation du rosaire trois fois
par jour avec les visiteurs, Mariantonia tire la force de supporter ses
souffrances.
Elle vit dans la
pauvreté, de manière humble et simple, réussissant à transformer sa maison en
un petit temple et à devenir pour beaucoup un maître de prière.
« Aucune seule
plainte n’est jamais sortie de sa bouche », témoigne Dora Samà, qui
fréquentait Mariantonia, dans son livre biographique (Une vie cachée en
Christ).
Les fidèles la
considèrent déjà « sainte » pendant sa vie. Quand elle meurt le 27
mai 1953 à l’âge de 78 ans, ils écrivent sur sa tombe : « Elle a vécu
pour l’amour, pendant 60 ans elle s’est purifiée dans l’amour et maintenant du
Ciel elle montre à tous le chemin de l’amour. »
Sur la base de sa
réputation de sainteté, qui persiste même après plus d’un demi-siècle après sa
mort, l’Église de Catanzaro-Squillace a lancé, le 9 février 2007, l’enquête
diocésaine de béatification et de canonisation, qui a pris fin le 31 janvier
2012.
DÉCEMBRE 20, 2017
16:56CAUSES DES SAINTS
Marina Droujinina View
all articles Journalisme (Moscou & Bruxelles). Théologie (Bruxelles, IET).
Italie : Mariantonia Samà, héroïque |
ZENIT - Français
SOURCE : https://fr.zenit.org/2017/12/20/italie-la-laique-mariantonia-sama-heroique/
Un miracle attribué à
Mariantonia Samà, mystique clouée au lit pendant 60 ans
Gelsomino Del
Guercio - Agnès Pinard Legry - publié
le 17/07/20
L’annonce de la prochaine
béatification de Maria Antonia Samà (1875-1953), vierge consacrée italienne,
est passée quasiment inaperçue. Pourtant, son histoire tout autant que le
miracle qui lui a été attribué ont de quoi inspirer. Son nom, Maria Antonia
Samà, ne vous dira probablement rien. Pourtant, la guérison d’une femme
atteinte d’une forme dégénérative grave d’arthrose jusqu’aux genoux dans la
nuit du 12 au 13 décembre 2004 à Gênes vient de lui être attribué par la Congrégation
pour les causes des saints, ouvrant ainsi la voie à sa prochaine béatification. En proie à une douleur intense,
la miraculée a confié avoir prié avec force Mariantonia, de son vrai nom Maria
Antonia Samà, qu’elle avait connu dans sa jeunesse.
Mystique et vierge
consacrée, Mariantonia a toute sa vie et en dépit d’un corps traversé de
terribles souffrances, gardé l’espérance. “Mariantonia Samà est une figure
unique pour l’Église, une proposition crédible d’évangélisation sur le don de
la vie et sur le mystère de la souffrance”, a déclaré Mgr Vincenzo Bertolone,
archevêque de Catanzaro-Squillace, le diocèse de Mariantonia. “Pour la société
d’aujourd’hui c’est un appel fort à vivre les nombreuses pauvretés et douleurs
au nom de la solidarité”.
C’est en mars 1875 que
Maria Antonia Samà a vu le jour en Calabre. Son père étant décédé quelques
jours avant sa naissance, c’est sa mère qui l’a élevé seule. Son enfance,
passée dans une grande pauvreté, est marquée par une première maladie, à l’âge
de onze ans, dont elle mit huit ans à se remettre et dont elle finit par guérir
après avoir prié cinq heures devant le buste-reliquaire de saint Bruno, situé
dans l’abbaye Santo Stefano del Bosco.
Lire aussi :
Le
miracle qui va faire de Charles de Foucauld un saint
Mais deux ans plus tard,
c’est un autre mal qui la frappe. De ses 21 ans et jusqu’à la fin de sa vie,
soit cinquante-sept ans, elle demeure paralysée. Atteinte d’une maladie
arthritique ou neurologique, elle est alitée : allongée avec les genoux
relevés, elle doit composer entre ses souffrances physiques grandissantes et un
dénuement extrême. Ses doigts sont à peine capable de bouger sur son chapelet
lorsqu’elle le récite.
“Aucune plainte n’est
jamais sortie de sa bouche.”
Mystique, elle accepte
entièrement ses souffrances et les offre à Dieu. En 1915, elle est consacrée
par des vœux privés et décide de revêtir un voile noir. Dès lors, on la
surnomme “la religieuse de saint Bruno” et sa maison se remplit de personnes
venues écouter ses conseils, ses mots réconfortants et lui demander de prier
pour elles. D’après sa parente, Dora Samà, “aucune plainte n’est jamais sortie
de sa bouche”. Décédé en mai 1953, il est écrit sur sa tombe : “Elle a vécu
pour l’Amour, pendant 60 ans elle s’est purifiée dans l’Amour et maintenant du
Ciel elle montre à tous le chemin de l’Amour”.
Lire aussi :
La
guérison de Mayline, le miracle attribué à Pauline Jaricot
Prière à Maria Antonia
Samà :
Très sainte Trinité, nous
t’adorons et nous te remercions
De nous avoir donné votre
fidèle servante Maria Antonia Samà
Sœur dans la foi et
magnifique exemple de vie et de vertu chrétiennes
Par son intermédiaire
vous nous proposer de participer à nouveau
Au sacrifice du Christ
sur la croix, le seul chemin qui,
Avec la puissance de
l’Esprit rachète, sauve et vivifie.
Crucifiée sur un lit
misérable, elle a contemplé aimé et vécu avec joie
Dans sa chair les
souffrances du Christ sur la croix.
Tu as fait en elle des
merveilles, l’appelant à être, à la suite de Jésus,
Témoin de l’amour pour
l’humanité souffrante.
À sa suite, investissons-nous
tout aussi totalement pour le bien de nos frères.
Accorde-nous, par son
intercession,
Selon Ta volonté, la
grâce que nous implorons…
Amen.
Trois Gloire au Père.
La foule applaudit les
béatifications de Maria Antonia Samà et de Gaetana Tolomeo
« Tant de personnes
qui y ont trouvé réconfort et espérance »
OCTOBRE 03, 2021 19:23
ANITA BOURDIN ANGÉLUS,
CAUSES DES SAINTS, PAPE FRANÇOIS
La foule applaudit la
béatification de Maria Antonia Samà et Gaetana Tolomeo, en Italie, à Catanzaro,
ce dimanche 3 octobre 2021.
Après l’angélus de midi,
place Saint-Pierre, le pape François a fait applaudir les deux nouvelles
bienheureuses: « Aujourd’hui, à Catanzaro, sont béatifiées Maria Antonia
Samà et Gaetana Tolomeo, deux femmes contraintes à l’immobilité physique
pendant toute leur existence. Soutenues par la grâce divine, elles embrassèrent
la croix de leur infirmité, transformant la douleur en louange au Seigneur.
Leur lit est devenu un point de référence spirituel et un lieu de prière et de
croissance chrétienne pour tant de personnes qui y ont trouvé réconfort et
espérance. Des applaudissements aux nouvelles bienheureuses ! »
La vie de Mariantonia
Mariantonia Samà est
née à Sant’Andrea Jonio (Catanzaro) le 2 mars 1875. Elle perd son père très tôt
et passe son enfance à aider sa mère dans les tâches quotidiennes de la famille
paysanne : entre autres, elle accompagne un âne chargé de blé au moulin et
le ramène ensuite au village avec les sacs de farine, recevant une miche de
pain par semaine.
Vers l’âge de 13 ans,
Mariantonia est atteinte d’une maladie arthritique ou neurologique qui la cloue
au lit pour le reste de sa vie. L’obscurité, le froid, l’extrême pauvreté et
les conditions économiques précaires de la famille rendent plus atroces les
souffrances physiques de Mariantonia et la souffrance morale de sa mère, mais
les deux gardent la force et le courage de la foi et de l’espérance dans l’aide
de la divine Providence.
Le curé de la paroisse,
les pères rédemptoristes et les sœurs du Sacré-Cœur prennent soin de la vie
spirituelle de Mariantonia. Vers 1915, elle se consacre à Dieu, prononçant ses
vœux religieux en privé. À partir de ce moment, elle se couvre la tête d’un
voile noir et devient pour tout le monde « la Monachella di San Bruno », la
religieuse de Saint Bruno. Depuis lors, sa maison est un point de référence
spirituel pour les habitants du pays.
Après le décès de sa
mère, le 24 février 1920, Mariantonia est aidée par une femme âgée. Les
habitants de Sant’Andrea lui apportent la nourriture nécessaire et elle partage
avec d’autres dans le besoin ce que lui est donné.
De l’Eucharistie,
apportée chaque jour par un prêtre, et de la récitation du rosaire trois fois
par jour avec les visiteurs, Mariantonia tire la force de supporter ses
souffrances.
Elle vit dans la
pauvreté, de manière humble et simple, réussissant à transformer sa maison en
un petit temple et à devenir pour beaucoup un maître de prière.
« Aucune seule plainte
n’est jamais sortie de sa bouche », témoigne Dora Samà, qui fréquentait
Mariantonia, dans son livre biographique (Une vie cachée en Christ).
Les fidèles la
considèrent déjà « sainte » pendant sa vie. Quand elle meurt le 27 mai 1953 à
l’âge de 78 ans, ils écrivent sur sa tombe : « Elle a vécu pour l’amour,
pendant 60 ans elle s’est purifiée dans l’amour et maintenant du Ciel elle
montre à tous le chemin de l’amour. »
Le miracle de Nuccia
Le miracle obtenu par
l’intercession de Gaetana Tolomeo (1936-1997), dite Nuccia remonte à 2014, :
une femme de Catanzaro, la ville de Nuccia, en Calabre (Italie du Sud), enceinte
et dont l’échographie avait révélé un embryon niché dans le canal cervical de
l’utérus, a refusé d’avorter, malgré de multiplies propositions de la part des
médecins.
« Bien que
consciente des risques, explique la Congrégation pour les Causes des Saints,
elle a décidé de poursuivre la grossesse. Une échographie ultérieure a montré
que le fœtus était dans l’utérus et en évolution normale donc il y avait une
continuation physiologique de la grossesse jusqu’à la naissance, par
césarienne, d’un bébé en parfaite santé. » L’initiative d’invoquer Nuccia est
venue de l’aumônier de l’hôpital qui a été rejoint par la femme enceinte, son
mari et d’autres mères hospitalisées.
Anita Bourdin View all
articles Journaliste française accréditée près le Saint-Siège depuis 1995.
Rédactrice en chef de fr.zenit.org. Elle a lancé le service français Zenit en
janvier 1999. Master en journalisme (Bruxelles). Maîtrise en lettres classiques
(Paris). Habilitation au doctorat en théologie biblique (Rome). Correspondante
à Rome de Radio Espérance.
La foule applaudit les béatifications de Maria
Antonia Samà et de Gaetana Tolomeo | ZENIT - Français
57 years with her legs bent in ‘crucified’ position: Meet Mariantonia Sama
Larry Peterson - published
on 07/17/20 - updated on 10/03/21
Some thought her
possessed by a demon, but St. Bruno took her into his care. She died in 1953.
Mariantonia Sama was born
on March 2, 1875, in the Catanzaro, located in the southeastern section of
Italy. Her father died a few months before her birth, and her mom was on her
own in caring for her new baby. She was quite poor, and she and her child
lived in a tiny home located on a street that was only about five feet wide. The
dwellings surrounding the little house were all larger, and besides being
small, their place was never exposed to pure daylight.
Mariantonia was baptized
on March 3 in the local parish, and her paternal grandmother and maternal
great-uncle stood in as her godparents. Mariantonia received her First Holy
Communion and her Confirmation sometime during 1882.
Mariantonia and her mom
became very close, as they only had each other. Mariantonia's mom was
illiterate, and so it was for her daughter. Together, using a borrowed
mule, they would load wheat and take it to the mill. They would exchange it for
flour, which they brought back to town. The flour was traded for bread and
other food to eat.
Sometime during the year
1886, Mariantonia, her mom, and some relatives walked to the Saturo River to
wash clothing. There was a mill along the riverbank, and it provided a
semblance of running water to use in washing. On the way, Mariantonia, who
was very thirsty, stopped at a large puddle and bent down and drank the water
from it. It seemed clean, but unfortunately, it was contaminated.
When Mariantonia and her
mom arrived home, the child curled up, screaming in pain. Her unexplained and
frightening behavior continued for more than a month, and during this time, she
would not only shake, but her body would seem to vibrate, and she would babble
sounds that made no sense. People began suggesting that the girl was the
victim of diabolical possession. Her behavior transformed from docile to
hostile and this situation went on for eight years. Some doctors thought
it neurological, others emotional, and still others, gastrointestinal. Many
thought it was time to give this over to God.
In 1894, when Mariantonia
was 20 years old, the Baroness Enrichetta Scoppa took it upon herself to
intervene in an attempt to help Mariantonia and her mom. She
organized a trip to the Carthusian convent of San Bruno, where the monks would
pray over her, and an exorcism would be conducted. Mariontonia was carried
inside a box for eight hours to get to the convent.
Once inside the convent,
a silver bust of St. Bruno, holding his skull and bones, was shown to
Mariantonia.
Mariantonia believed that
the bust of St. Bruno smiled at her. She also seemingly felt much better and
was able to get up. Her recovery was attributed to the intercession of St.
Bruno, the founder of the Carthusians. She was taken home and seemed better for
a short time. But before long, she was once again bedridden, this time
with her legs bent at the knees. For the next 57 years, she would remain in
that position, crippled by arthritis. Her legs were bent as if she had been
crucified.
People began coming to
see Mariantonia looking for advice, to obtain grace, spirituality, and even a
miracle. Baroness Scoppa had allowed the Sisters of the Sacred Heart to settle
in her vacant palace, and they made Mariantonia an honorary
"sister," even covering her head with a black veil. She became known
as the "Nun of San Bruno," though she was never a nun at all. She
did, however, profess private vows.
Mariantonia died on May
27, 1953. She was 78 years old. Even after she died, they could not straighten
her legs, and she was buried that way. She had been holy in life, and even
after her death, miracles were attributed to her. On December 18, 2017, she was
declared Venerable.
A woman named Vittoria
from Sant'Andrea was the miracle case validated for Mariantonia's
beatification. Between December 12 and 13 in 2004, she was cured overnight
of a degenerative osteoarthritis in her knees. She invoked Mariantonia, whom
she had met as a child, during the night to help with the pain, and it vanished
and never returned. This miracle was approved by Pope Francis on July 10,
2020.
Mariantonia was beatified
on October 3, 2021. Pope Francis spoke of her, and Gaetana Tolomeo, beatified with her; both of whom were
forced to physical immobility throughout their lives:
Sustained by divine
grace, they embraced the cross of their infirmity, transforming their pain into
praise of the Lord. Their sick bed became a spiritual reference point and a
place of prayer and Christian growth for many people who found comfort and hope
there.
Beata Mariantonia
Samà Laica
Festa: 27 maggio
Sant’Andrea Jonio,
Catanzaro, 2 marzo 1875 - 27 maggio 1953
Mariantonia Samà, nata a
Sant’Andrea Jonio in provincia di Catanzaro il 2 marzo 1875, si ammalò ancora
ragazzina, per un’infezione contratta bevendo a un acquitrino. Fu guarita per
intercessione di san Bruno di Colonia, dopo essere stata portata a Serra San
Bruno, dove il fondatore dei Certosini è morto e venerato. Due anni dopo, fu
colpita da un’altra malattia, di natura neurologica o artrosica: rimase
paralizzata, in posizione supina e con le ginocchia alzate. Accudita dalla
madre, dal parroco del suo paese e dalle suore Riparatrici del Sacro Cuore,
Mariantonia invitava chiunque l’accostasse ad avere fiducia in Dio. Nel 1915
emise i voti religiosi in forma privata: la gente cominciò a chiamare “la
monachella di San Bruno”. Morì dopo novant’anni di letto il 27 maggio 1953. La
sua causa è iniziata dopo oltre cinquant’anni dalla sua morte: la diocesi di
Catanzaro-Squillace ne ha seguito la prima fase, dal 9 febbraio 2007 al 31
gennaio 2012. I suoi resti mortali riposano dal 3 agosto 2003 nella chiesa
matrice dei SS. Pietro e Paolo a Sant’Andrea Jonio. È stata beatificata il 3
ottobre 2021 nella basilica dell’Immacolata a Catanzaro, sotto il pontificato
di papa Francesco. La sua memoria liturgica ricorre il 27 maggio, giorno della
sua nascita al Cielo.
L’infanzia
Mariantonia Samà nacque a Sant’Andrea Jonio (Catanzaro) il 2 marzo 1875 da Bruno e Marianna Vivino. Il padre morì pochi giorni dopo averla concepita. Visse in condizioni economiche disagiate, in una casupola composta da un solo vano, priva di servizi e di luce solare.
Mariantonia da piccola contribuiva al suo mantenimento lavorando in campagna
con la madre; accompagnava al mulino un asino carico di grano e lo
riaccompagnava poi in paese con i sacchi di farina, ricevendo quale compenso
una pagnotta a settimana.
La guarigione per intercessione di san Bruno da Colonia
Aveva undici anni quando, ritornando dalla campagna, dopo avere bevuto ad un acquitrino, Mariantonia accusò anomali disturbi non diagnosticati, dai quali riuscì a liberarsi solo quando fu condotta presso la Certosa di Serra San Bruno, nel giugno 1894. Qui il parroco di Amaroni iniziò un rito di esorcismo senza alcun effetto.
Solo dopo cinque ore di preghiera, guidata dal priore dei certosini davanti al
busto-reliquiario di San Bruno, Mariantonia si sentì guarita e abbracciò il
busto del Santo, come se lo vedesse di persona. In paese fu chiamata la
malatina di San Bruno.
L’inizio delle sofferenze della “monachella di San Bruno”
Due anni dopo, colpita da malattia forse artrosica o neurologica, Mariantonia rimase per sempre immobile, in posizione supina, con le ginocchia alzate. Iniziò così il suo calvario, assistita dalla madre. Il parroco, i padri Redentoristi e le Suore Riparatrici del Sacro Cuore si prendevano cura della sua preparazione spirituale.
Verso il 1915 pronunciò privatamente i voti religiosi. Si coprì il capo con il
velo nero e divenne per tutti la monachella di San Bruno. La sua casa fu luogo
di riferimento spirituale per gli abitanti del paese. Garantendo a tutti le sue
preghiere, invitava a riporre piena fiducia in Dio, accettando sempre la sua
volontà.
La croce portata con fede e serenità
Dopo la morte della madre il 24 febbraio 1920, Mariantonia fu assistita in tutti i suoi bisogni da molte persone, specialmente dalle suore riparatrici e dal parroco. Le fu assicurata la costante presenza di una anziana donna perché badasse a lei. Gli abitanti di Sant’Andrea le portavano il cibo, che condivideva con i bisognosi.
Portò così la sua croce con fede e serenità, divenendo copia perfetta di quel Crocifisso che contemplava alla parete di fronte al suo letto. Poteva davvero affermare con San Paolo: «Non sono più io che vivo, ma è Cristo che vive in me» (Gal. 2,20).
Dalla santa Eucaristia, che le portava ogni giorno un sacerdote, e dalla recita
del santo rosario tre volte al giorno con i visitatori, Mariantonia traeva la
forza di sopportare le sue sofferenze, conformandosi con serenità al volere di
Dio, sì da regalare a tutti un po’ di consolazione. Visse in povertà, in modo
umile e semplice, “nascosta in Cristo”, riuscendo a trasformare la sua casa in
un piccolo tempio e divenendo per tanti maestra di preghiera.
“Parafulmine” di un’intera comunità
Don Gerardo Mongiardo, di Sant’Andrea Jonio, nella biografia Mariantonia Samà, 60 anni di amore crocifisso ha scritto: «Era maestra e luce per tutti, faro di santità per un popolo che girava intorno a lei come a centro di vita spirituale. Le suore riparatrici del Sacro Cuore, di stanza nella casa donata loro dalla baronessa Scoppa (suor Clarice, suor Benita, madre Pia, suor Innocenza), a date fisse, ogni settimana, con squisito senso di carità curavano l’igiene intima di Mariantonia e la pettinatura dei capelli.
Fu fonte di speranza per anime in pena o lancinate dal dubbio, specie in tempi di guerra, circa la sorte dei soldati o il ritorno dai campi di guerra o di prigionia. Andare da Mariantonia era sentire, attraverso lei, il peso di Dio nelle vicende umane. Nelle famiglie andreolesi divenne punto programmatico obbligato passare da lei per sentire cosa diceva o come la pensava la monaca santa. Chi andava da Mariantonia era convinto che la sua era la voce di Dio. Intorno a lei si era formata una comunità sacra in cui il civico e il parrocchiale venivano a trovarsi fusi.
Chi scrive ricorda il giorno in cui la mamma lo condusse dalla Monachella di San Bruno, per assicurarsi che l’entrata in seminario era veramente chiamata di Dio. Uscendo fuori, la mamma, gioiosa, esplose: “Gerardino, il Signore ti vuole”. E così Gerardino entrò in seminario.
Mariantonia aveva un suo modo particolare di colloquiare. Ascoltava, poi
seguiva una parentesi di silenzio; i suoi occhi si fissavano in alto o verso
Gesù Crocifisso (come se tutto vedesse in Dio!); poi comunicava, quasi un
responso! Faceva da monitor di Dio, da ricetrasmittente della verità
delle/sulle cose. Chiunque andava da lei, tornava rasserenato. Faceva proprio
ogni dispiacere del prossimo. Era sempre pronta a dare consigli: incoraggiava a
sperare, ad avere fede nei momenti di sconforto e soprattutto a fare la volontà
di Dio. Fu un parafulmine per tutta la Comunità andreolese».
La sua piena accettazione del dolore, in dialogo col «bel Gesù»
La monachella non poteva operare fisicamente, ma poteva ascoltare e parlare; aveva la capacità di tessere delle relazioni di pensiero, di sentimenti e di azione con quel piccolo mondo che la circondava. La sua limitazione fisica non era certo limitazione del suo spirito. Si era accettata pienamente nella sua immobilità con le gambe chiuse su sé stesse e cementate nelle articolazioni, cosciente che proprio il Signore aveva voluto che fosse così.
Non recriminava col Signore, ma viveva con lui un rapporto dialogale,
fiduciale, continuo: la sua giornata era diventata una preghiera contemplativa
costante, anzi la sua stessa persona con il suo corpo immobile e lo sguardo
fisso sul suo bel Gesù era diventata preghiera.
La grandezza della sua vita spirituale
La grandezza della vita spirituale di Mariantonia sta proprio in questo: il suo spirito non si era isterilito dalla tragedia di dover vivere immobilizzata sul letto, come in croce. Impotente a operare in modo diverso, Mariantonia elevò a missione la sua sofferenza. Soffrì con serenità di spirito e offrì le sue sofferenze per riparare le offese al Sacro Cuore di Gesù, per rendere fecondo l’apostolato dei sacerdoti, per ottenere grazie a persone vicine e lontane che ricorrevano con fede alla sua mediazione presso Dio.
In Gesù Mariantonia ha dato senso alle sue giornate tutte uguali, per il bene del mondo e della Chiesa. Sembrava fuori della storia, ma in realtà incarnava in sé tutto il travaglio della storia. Umanamente poteva essere vista come una nullità, un fallimento, eppure in lei si celava un abisso di umanità risorta e santificata dalla grazia. Cristo era il suo sposo e il senso della sua vita. Lo Spirito Santo era la sua luce e la sua forza. La Parola di Dio era il suo nutrimento, i sofferenti erano i suoi amici.
Il cammino di Mariantonia fu un miracolo della grazia. In questo cammino fu
sempre accompagnata da Maria. Fiat e Alleluja furono le
coordinate della sua vita spirituale. Per questa sua testimonianza i fedeli la
ritenevano “santa” ancora in vita.
La morte e la fama di santità
Quando morì, senza alcuna piaga di decubito, il 27 maggio 1953, all’età di 78 anni, guardando il Crocifisso e pronunciando il santo nome di Gesù e di Maria, il parroco dell’epoca, don Andrea Samà, a margine dell’atto di morte annotò: «morta in concetto di santità». Le sue esequie furono come una processione. Sulla sua tomba fu scritto: «Visse solo per amore, dolorò per sessant’anni per amore, si purificò nell’amore, ora dal cielo addita a tutti la via dell’amore».
Il 3 agosto 2003 i resti mortali di Mariantonia furono traslati dal Cimitero
alla Chiesa parrocchiale alla presenza di monsignor Antonio Cantisani, del
clero della Vicaria e di tanti fedeli.
La causa di beatificazione fino al decreto sulle virtù eroiche
Il 9 febbraio 2007 l’arcivescovo di Catanzaro, monsignor Antonio Ciliberti, constatata la continua e genuina fama di santità, perdurata dopo 54 anni dalla morte di Mariantonia, costituì il Tribunale e la Commissione storica. La Causa di beatificazione ebbe bisogno di una Inchiesta suppletiva, ordinata da monsignor Vincenzo Bertolone, che si concluse il 31 gennaio 2012.
Nel luglio 2014 è stata depositata la Positio super vita, virtutibus et fama sanctitatis presso la Congregazione delle cause dei Santi.
Discussa e approvata la Positio dai teologi e dal Congresso dei
Cardinali e dei Vescovi, il Sommo Pontefice, Papa Francesco, il 18 dicembre
2017 ha ordinato la pubblicazione del Decreto di venerabilità,
riconoscendo l’esercizio delle virtù in modo straordinario da parte di
Mariantonia.
Il miracolo per la beatificazione
Per intercessione della Venerabile Mariantonia Samà, è avvenuto un miracolo, che la Chiesa ha riconosciuto. Riguarda la guarigione istantanea, perfetta, completa e duratura delle ginocchia artrosici di Maria Vittoria Codispoti, dal 13 dicembre 2004 fino alla morte, avvenuta il 24 aprile 2016.
La signora Codispoti era nata a Sant’Andrea Apostolo sullo Ionio, paese della Venerabile, ma risiedeva a Genova con il fratello Vincenzo. La sua patologia nella sua forma acuta risaliva al 2002. Accusava «dolori insopportabili» (sue parole). Il medico curante ha riconosciuto che la signora «da anni era affetta da grave malattia degenerativa alle articolazioni delle ginocchia». Le risonanze magnetiche attestavano la presenza di una «patologia osteoarticolare ben evidente» alle ginocchia, con referto: «Gonartrosi tricompartimentale e segni di condropatia».
Per il medico curante la risposta risolutiva al caso clinico della grave malattia degenerativa della signora Codispoti era quella chirurgica. Ma la paziente non ne voleva sapere, giacché doveva curare il fratello, colpito da ischemia cerebrale, ed allettato. Accettava solo la terapia antidolorifica a base di Paracetamolo e Codeina (dosi massime). Scrive la Codispoti: «Mi rassegnai a vivere in quello stato di atroce sofferenza, continuando a ricorrere con maggiore frequenza ad antidolorifici sempre più forti».
La sera del 12 dicembre 2004 era sofferente più del solito, al punto di non alzarsi neppure per attivare l’ossigeno al fratello ansimante. In questa circostanza estrema, invocò Dio attraverso l’intercessione di Mariantonia. «Al risveglio - ella racconta - iniziai a muovere le gambe con molta cautela, come facevo sempre per evitare i soliti dolori lancinanti, ma capii subito che quella mattina del 13 dicembre era diversa, perché riuscii a scendere dal letto senza alcun male e, addirittura, mi ritrovai in piedi, alta e dritta, vedendo così nello specchio un’immagine diversa da quella degli ultimi mesi».
La signora riacquistò autonomia e indipendenza per uscire di casa, senza avvertire più alcun dolore, facendo senz’alcuna difficoltà le scale (abitando al terzo piano). Da quel giorno il medico curante non prescrisse più alcuna terapia antidolorifica. La “miracolata” era divenuta completamente autonoma nelle attività domestiche, camminava liberamente ed ha potuto assistere il fratello Vincenzo novantenne. Nel 2013, a ottantanove anni, la signora è entrata in una casa di cura, dove, pur non avendo più dolore alle ginocchia, ha iniziato a camminare per prudenza con l’aiuto del girello fino al giorno della morte, dovuta ad un ictus.
La malattia artrosica è una affezione degenerativa che tende a progredire e non
certo a regredire. Appare difficilmente spiegabile sia la scomparsa improvvisa
e totale dei dolori accusati per vari anni, sia la scomparsa dell’impotenza
funzionale che accompagnava la sintomatologia dolorosa. Ciò che meraviglia, è
l’assenza totale (non parziale) del dolore alle ginocchia, dal fatidico 13
dicembre 2004 fino alla morte (2016), cioè, per ben 12 anni, benché le
ginocchia fossero affette da grave gonoartrosi.
Il decreto sul miracolo
Il 7 luglio 2020 il Collegio dei Cardinali e Vescovi consultori ha espresso il voto favorevole sul miracolo ottenuto per intercessione di Mariantonia Samà.
Il 10 luglio 2020 Papa Francesco ha autorizzato la Congregazione a promulgare il Decreto riguardante il miracolo, che porta la Venerabile alla Beatificazione.
Domenica, 3 ottobre 2021, alle ore 16 nella Basilica dell’Immacolata Sua Eminenza Cardinale Marcello Semeraro, Prefetto della Congregazione dei Santi, a nome di Papa Francesco, proclama il Decreto di beatificazione di Mariantonia Samà.
Il giorno del culto liturgico alla neo Beata è stato stabilito dalla
Congregazione per il culto divino il 27 maggio, giorno della morte di
Mariantonia.
Preghiera
O Trinità Santissima, non cesseremo mai di ringraziarti
per aver donato a queste terre la dolce ed umile creatura
che a te si consacrò e donò il suo cuore.
Rimase immobile in un letto per oltre sessant’anni senza un lamento, una
lacrima, un moto di sconforto.
Ella trovò nella preghiera e nell’Eucaristia la forza per sorridere agli altri
che ricorrevano a lei per essere consolati.
Pregando Te e la Beata Vergine divise il pane che le veniva dato
con i tanti indigenti del vicinato.
Così visse e morì, fissando dal giaciglio il quadro di Gesù “suo bello”.
Volle offrire il suo lungo dolore a riparar le offese al Sacro Cuore
e rendere più santi i sacerdoti.
Gioiosi di saperla beata tra i beati,
per la sua intercessione,
concedici la grazia che ti imploriamo. Amen.
Autore: Padre Pasquale Pitari, autore della Positio
Note: Per approfondire: www.mariantoniasama.blogspot.it
SOURCE : https://www.santiebeati.it/dettaglio/96798
Beata Maria Antonia Samà
(1875-1953)
1 Gennaio 2022
Mariantonia Samà nacque a
Sant’Andrea Jonio (Catanzaro) il 2 marzo 1875 da Bruno e Marianna Vivino. Il
padre morì pochi giorni dopo averla concepita. Visse in condizioni economiche
disagiate, in una casupola composta da un solo vano, priva di servizi e di luce
solare. Mariantonia da piccola contribuiva al suo mantenimento lavorando in
campagna con la madre; accompagnava al mulino un asino carico di grano e lo
riaccompagnava poi in paese con i sacchi di farina, ricevendo quale compenso
una pagnotta a settimana.
Aveva 11 anni quando,
ritornando dalla campagna, dopo avere bevuto da un rigagnolo, Mariantonia
accusò anomali disturbi non diagnosticati, dai quali riuscì a liberarsi solo
quando fu condotta presso la Certosa di Serra San Bruno, nel giugno 1894. Qui
il parroco di Amaroni iniziò un rito di esorcismo senza alcun effetto. Solo
dopo 5 ore di preghiera, guidata dal priore dei certosini davanti al
busto-reliquiario di San Bruno, Mariantonia si sentì guarita e abbracciò il
busto del Santo, come se lo vedesse di persona. In paese fu chiamata la
malatina di San Bruno.
Due anni dopo, colpita da
malattia forse artrosica o neurologica, Mariantonia rimase per sempre immobile,
in posizione supina, con le ginocchia alzate. Iniziò così il suo calvario,
assistita dalla madre. Il parroco, i padri redentoristi e le suore riparatrici
del Sacro Cuore si prendevano cura della sua preparazione spirituale da
consacrata. Verso il 1915 pronunciò privatamente i voti religiosi. Si coprì il
capo con il velo nero e divenne per tutti la monachella di San Bruno. La
sua casa fu luogo di riferimento spirituale per gli abitanti del paese.
Garantendo a tutti le sue preghiere, invitava a riporre piena fiducia in Dio,
accettando sempre la sua volontà.
Dopo la morte della madre
il 24 febbraio 1920, Mariantonia fu assistita in tutti i suoi bisogni da molte
persone, specialmente dalle suore riparatrici e dal parroco. Le fu assicurata
la costante presenza di una anziana donna perché badasse a lei. Gli abitanti di
Sant’Andrea le portavano il cibo, che condivideva con i bisognosi. Portò così
la sua croce con fede e serenità, divenendo copia perfetta di quel Crocifisso
che contemplava alla parete di fronte al suo letto. Poteva davvero affermare
con San Paolo: “Non sono più io che vivo, ma è Cristo che vive in me” (Gal.
2,20).
Dalla santa Eucaristia,
che le portava ogni giorno un sacerdote, e dalla recita del santo rosario tre
volte al giorno con i visitatori, Mariantonia traeva la forza di sopportare le
sue sofferenze, conformandosi con serenità al volere di Dio, sì da regalare a
tutti un po’ di consolazione. Visse in povertà, in modo umile e semplice,
“nascosta in Cristo”, riuscendo a trasformare la sua casa in un piccolo tempio
e divenendo, per tanti, maestra di preghiera.
Don Gerardo Mongiardo, di
Sant’Andrea Jonio, nella biografia Mariantonia Samà, 60 anni di amore
crocifisso, ha scritto: “Era maestra e luce per tutti, faro di santità per un
popolo che girava intorno a lei come a centro di vita spirituale. Le suore
riparatrici del Sacro Cuore, di stanza nella casa donata loro dalla baronessa
Scoppa (suor Clarice, suor Benita, madre Pia, suor Innocenza), a date fisse,
ogni settimana, con squisito senso di carità curavano l’igiene intima di
Mariantonia e la pettinatura dei capelli. Fu fonte di speranza per anime in
pena o lancinate dal dubbio, specie in tempi di guerra, circa la sorte dei
soldati o il ritorno dai campi di guerra o di prigionia. Andare da Mariantonia
era sentire, attraverso lei, il peso di Dio nelle vicende umane. Nelle famiglie
andreolesi divenne punto programmatico obbligato passare da lei per sentire
cosa diceva o come la pensava la “monaca santa”. Chi andava da Mariantonia era
convinto che la sua era la voce di Dio. Intorno a lei si era formata una
comunità sacra in cui il civico e il parrocchiale venivano a trovarsi fusi.
Chi scrive ricorda il
giorno in cui la mamma lo condusse dalla Monachella di San Bruno, per
assicurarsi che l’entrata in seminario era veramente chiamata di Dio. Uscendo
fuori, la mamma, gioiosa, esplose: «Gerardino, il Signore ti vuole». E così
Gerardino entrò in seminario. Mariantonia aveva un suo modo particolare di
colloquiare. Ascoltava, poi seguiva una parentesi di silenzio; i suoi occhi si fissavano
in alto o verso Gesù Crocifisso (come se tutto vedesse in Dio!); poi
comunicava, quasi un responso! Faceva da monitor di Dio, da ricetrasmittente
della verità delle/sulle cose. Chiunque andava da lei, tornava rasserenato.
Faceva proprio ogni dispiacere del prossimo. Era sempre pronta a dare consigli:
incoraggiava a sperare, ad avere fede nei momenti di sconforto e soprattutto –
a fare la volontà di Dio. Fu un parafulmine per tutta la Comunità
andreolese”.
La monachella non poteva
operare fisicamente, ma poteva ascoltare e parlare; aveva la capacità di
tessere delle relazioni di pensiero, di sentimenti e di azione con quel piccolo
mondo che la circondava. La sua limitazione fisica non era certo limitazione
del suo spirito. Si era accettata pienamente nella sua immobilità con le gambe
chiuse su sé stesse e cementate nelle articolazioni, cosciente che proprio il
Signore aveva voluto che fosse così. Non recriminava col Signore, ma viveva con
lui un rapporto dialogale, fiduciale, continuo: la sua giornata era diventata
una preghiera contemplativa costante, anzi la sua stessa persona con il suo
corpo immobile e lo sguardo fisso sul suo “bel Gesù” era diventata preghiera.
La grandezza della vita
spirituale di Mariantonia sta proprio in questo: il suo spirito non si era
isterilito dalla tragedia di dover vivere immobilizzata sul letto, come in
croce. Impotente a operare in modo diverso, Mariantonia elevò a missione la sua
sofferenza. Soffrì con serenità di spirito e offrì le sue sofferenze per
riparare le offese al Sacro Cuore di Gesù, per rendere fecondo l’apostolato dei
sacerdoti, per ottenere grazie a persone vicine e lontane che ricorrevano con
fede alla sua mediazione presso Dio. In Gesù Mariantonia ha dato senso alle sue
giornate tutte uguali, per il bene del mondo e della Chiesa. Sembrava fuori
della storia, ma in realtà incarnava in sé tutto il travaglio della storia.
Umanamente poteva essere vista come una nullità, un fallimento, eppure in lei
si celava un abisso di umanità risorta e santificata dalla grazia. Cristo era
il suo sposo e il senso della sua vita. Lo Spirito Santo era la sua luce e la
sua forza. La Parola di Dio era il suo nutrimento, i sofferenti erano i suoi
amici. Il cammino di Mariantonia fu un miracolo della grazia. In questo cammino
fu sempre accompagnata da Maria. Fiat e Alleluja furono le
coordinate della sua vita spirituale. Per questa sua testimonianza i fedeli la
ritenevano “santa” ancora in vita.
Quando morì, senza alcuna
piaga di decubito, il 27 maggio 1953, all’età di 78 anni, guardando il
Crocifisso e pronunciando il santo nome di Gesù e di Maria, il parroco
dell’epoca, don Andrea Samà, a margine dell’atto di morte annotò: “morta in
concetto di santità”. Le sue esequie furono come processione. Sulla sua tomba
fu scritto: “Visse solo per amore, dolorò per 60 anni per amore, si purificò
nell’amore, ora dal cielo addita a tutti la via dell’amore”.
Il 3 agosto 2003 i resti
mortali di Mariantonia furono traslati dal Cimitero alla Chiesa parrocchiale
alla presenza di Mons. Antonio Cantisani, del clero della Vicaria e di tanti
fedeli.
Il 9 febbraio 2007
l’arcivescovo Mons. Antonio Ciliberti, constatata la continua e genuina fama di
santità, perdurata dopo 54 anni dalla morte di Mariantonia, costituì il
Tribunale e la Commissione storica. La Causa di beatificazione ebbe bisogno di
una Inchiesta suppletiva, ordinata da Mons. Vincenzo Bertolone, che si concluse
il 31 gennaio 2012.
Il 2014 è stata
depositata la Positio super vita, virtutibus et fama sanctitatis presso la
Congregazione delle cause dei Santi, dove è pure in attesa di esame l’Inchiesta
su un presunto miracolo.
Il Sommo Pontefice, Papa
Francesco, il 18 dicembre 2017 ha ordinato la pubblicazione del Decreto di
venerabilità, riconoscendo l’esercizio delle virtù in modo straordinario da
parte di Mariantonia.
Il 7 luglio 2020, il
Collegio dei Cardinali e Vescovi consultori esprime il voto favorevole sul
miracolo ottenuto per intercessione di Mariantonia Samà.
Il 10 luglio 2020, Papa
Francesco autorizza la Congregazione a promulgare il Decreto riguardante il
miracolo, che porta la Venerabile alla Beatificazione.
Il 3 ottobre 2021, Il
Cardinale Marcello Semeraro legge il Decreto di Beatificazione di Mariantonia
Samà nella Basilica dell’Immacolata in Catanzaro.
21.
La Venerabile Mariantonia Samà dichiarata BEATA (3 ttobre 2021)
Il 3 ottobre 2021, nella
Basilica dell'Immacolata, il Cardinale Marcello Semeraro ha letto il decreto
di beatificazione di Mariantonia Samà e di Gaetana (Nuccia) Tolomeo, di
Papa Francesco. L'Amministratore pastorale di Catanzaro-Squillace Mons. Angelo
Alessandro Panzetta; Postulatore romano Padre Carlo Calloni, Cappuccino; Vice
postulatore Padre Pasquale Pitari, Cappuccino.
[…]
Venerdì 10 luglio 2020,
il Santo Padre Francesco ha ricevuto in Udienza Sua Eminenza Reverendissima il
Signor Cardinale Angelo Becciu, Prefetto della Congregazione delle Cause dei
Santi. Durante l’Udienza, il Sommo Pontefice ha autorizzato la medesima
Congregazione a promulgare il Decreto riguardante il miracolo, attribuito
all’intercessione della Venerabile Serva di Dio Mariantonia Samà.
IL MIRACOLO (nella
foto sotto a destra la miracolata, col fratello e la nipote)
Cfr. https://gloria.tv/post/jD36UjbokcKc3PEgfoDa1Lm7p
Il miracolo riguarda la guarigione istantanea, perfetta, completa e duratura delle ginocchia artrosici di Maria Vittoria Codispoti, dal 13 dicembre 2004 fino alla morte, avvenuta il 24 aprile 2016.
La signora Codispoti era nata a Sant’Andrea Apostolo sullo Ionio, paese della Venerabile, ma risiedeva a Genova con il fratello Vincenzo. La sua patologia nella sua forma acuta risaliva al 2002. Accusava “dolori insopportabili” (sue parole). Il medico curante ha riconosciuto che la signora “da anni era affetta da grave malattia degenerativa alle articolazioni delle ginocchia”. Le risonanze magnetiche attestavano la presenza di una “patologia osteoarticolare ben evidente” alle ginocchia, con referto: “Gonartrosi tricompartimentale e segni di condropatia”. Per il medico curante la risposta risolutiva al caso clinico della grave malattia degenerativa della signora Codispoti era quella chirurgica. Ma la paziente non ne voleva sapere, giacché doveva curare il fratello, colpito da ischemia cerebrale, ed allettato. Accettava solo la terapia antidolorifica a base di Paracetamolo e Codeina (dosi massime). Scrive: «Mi rassegnai a vivere in quello stato di atroce sofferenza, continuando a ricorrere con maggiore frequenza, ad antidolorifici sempre più forti».
La sera del 12 dicembre 2004 era “sofferente più del solito”, al punto di non alzarsi neppure per attivare l’ossigeno al fratello ansimante. In questa circostanza estrema, invocò Dio attraverso l’intercessione di Mariantonia.
«Al risveglio - ella racconta - iniziai a muovere le gambe con molta cautela, come facevo sempre per evitare i soliti dolori lancinanti, ma capii subito che quella mattina del 13 Dicembre era diversa, perché riuscii a scendere dal letto senza alcun male e, addirittura, mi ritrovai in piedi, alta e dritta, vedendo così nello specchio un’immagine diversa da quella degli ultimi mesi». Da quel giorno la signora riacquistò autonomia e indipendenza per uscire di casa, senza avvertire più alcun dolore, facendo senz’alcuna difficoltà le scale (abitando al terzo piano). Da quel giorno il medico curante, non prescrisse più alcuna terapia antidolorifica.
La “miracolata” era divenuta completamente autonoma nelle attività domestiche, camminava liberamente ed ha potuto assistere il fratello Vincenzo novantenne. Nel 2013, a 89 anni, la signora è entrata in una casa di cura, dove, pur non avendo più dolore alle ginocchia, ha iniziato a camminare per prudenza con l’aiuto del girello fino al giorno della morte, dovuta ad un ictus.
La malattia artrosica è una affezione degenerativa che tende a progredire e non certo a regredire. Appare difficilmente spiegabile sia la scomparsa improvvisa e totale dei dolori accusati per vari anni, sia la scomparsa dell’impotenza funzionale che accompagnava la sintomatologia dolorosa.
Ciò che meraviglia, è l’assenza totale (non parziale) del dolore alle ginocchia,
dal fatidico 13 dicembre 2004 fino alla morte (2016), cioè, per ben 12 anni,
benché le ginocchia fossero affette da grave gonoartrosi.
http://www.causesanti.va/it/notizie/notizie-2020/promulgati-nuovi-decreti.html
La “Monachella di san Bruno” proclamata Beata dalla Chiesa
Lettera pastorale di mons. Vincenzo Bertolone in occasione della Beatificazione di Mariantonia Samà (1875-1953)
1. Nuntio
vobis gaudium magnum. Carissimi fratelli e sorelle, carissimi membri
dell’unico collegio presbiterale di Catanzaro-Squillace, consacrate e
consacrati: con grande gioia vi annuncio che il processo di beatificazione
della “Monachella di san Bruno” ha raggiunto il suo obiettivo, frutto del
Sinodo diocesano (anni 1993-1995), vero dono di Dio, indetto dal mio venerato
predecessore mons. Antonio Cantisani il quale scrisse: «Nel 1995, a conclusione
del Sinodo diocesano, che aveva esaltato la santità feriale, ho voluto
pubblicare un opuscolo, “Santi tra noi”, per fare conoscere figure di fedeli
della diocesi che nel secolo XX si sono distinti per aver vissuto la misura
alta della vita cristiana ordinaria».
Tra i profili di “santità
feriale”, c’era anche la “nostra” Mariantonia Samà, che la Chiesa proclama
oggi Beata e noi potremo invocarne l’intercessione. Nell’ottobre 2011 dopo
pochi mesi dal mio ingresso ho ripreso la Causa condotta precedentemente da
Delegato episcopale don Edoardo Varano, e l’ho affidata a P. Pasquale
Pitari. Il 18 dicembre 2017 papa Francesco l’aveva
proclamata Venerabile. Nel gennaio dello stesso anno il postulatore
romano, padre Carlo Calloni, aveva presentato alla Congregazione delle Cause
dei santi la Positio super miro, relativa ad un presunto miracolo
attribuito alla intercessione della Serva di Dio Mariantonia Samà. La consulta
dei medici, nominata dalla medesima Congregazione, esaminati i dati documentali
medici, il 15 Luglio 2019 ha espresso voto positivo. Il 29 ottobre 2019 la
commissione dei teologi, ha espresso anch’essa voto positivo sul presunto
miracolo. Il 7 Luglio 2020 il Congresso dei Cardinali e dei Vescovi ha
riconosciuto il miracolo e il Santo Padre il 10 Luglio 2020 ha
autorizzato la Liturgia per la Beatificazione della “nostra” Mariantonia
Samà.
La vita di questa donna
del territorio di Catanzaro è stata contrassegnata dalla piena adesione
al mistero della croce di Cristo e della sua risurrezione, la sua
spiritualità, e pertanto, primariamente pasquale. Ha, partecipato alla missione
redentiva di Gesù, accettando con serenità e letizia dalle mani di Dio la grave
sofferenza fisica, vivendola in comunione con il suo bel Gesù, come
confidenzialmente lo chiamava. Ebbe coscienza di associare la propria
sofferenza umana al dolore salvifico del Signore cooperando con Gesù
alla salvezza del mondo. Il suo analfabetismo, ma ricco della sapienza dello
Spirito Santo, non le impedì di esprimere la capacità “carismatica”
dell’accoglienza, del consiglio e della consolazione a favore delle persone che
accorrevano da lei, soprattutto nei terribili anni della seconda guerra
mondiale. Dal suo letto di dolore, dove visse immobile per quasi sessant’anni,
Mariantonia portava tutti al bene, a Dio. Il suo ultimo consiglio fu: «Fa’ del
bene sempre, che riceverai bene».
Mi fa tanto piacere,
pertanto, che la prima Beata nella storia della nostra
arcidiocesi sia lei, Mariantonia Samà, perché, a sua imitazione, la nostra
Chiesa particolare - sposa del Cristo Risorto – sia, per tutte le donne e per
tutti gli uomini del Sud e dell’Italia, come una “insegnante
silenziosa”, in grado di interrogare sul genuino senso della
vita, soprattutto quando questa appare improduttiva e insignificante sotto il
profilo meramente efficientistico.
Chi s’imbatte, nella
figura della Beata Mariantonia Samà, non può non interrogarsi su come ella
abbia potuto vivere serena e gioiosa in quelle sue condizioni di immobilità a
letto e dipendenza totale dagli altri, senza mai lamentarsi, dicendo spesso al
Crocifisso che stava sulla parete: «Sia fatta sempre la Tua volontà».
Mariantonia aveva ben
compreso che ogni vita, nonostante ogni menomazione e/o deformazione, è pur
sempre un dono di Dio e, come tale, va accolta e vissuta perché ogni persona
umana è unica e speciale nel suo modo di essere, indipendentemente dal suo
stato di salute e dalle diverse abilità. Quale grande insegnamento per le
persone di oggi, che spesso credono di poter padroneggiare, (talvolta
spadroneggiare), la vita, dalla nascita fino al suo termine “naturale”!
Ella insegna alle donne e agli uomini di oggi a lodare il Creatore nella salute
e nella malattia, soprattutto a contrastare chiunque proponga la legittimità
morale dell’aborto, dell’eutanasia o dell’assistenza al suicidio, oppure
teorizzi l’abbandono dei meno dotati, o cerchi di eliminare in partenza
esistenze umane scartate perché reputate inaccettabili o non corrispondenti ai
paradigmi di accettabilità.
Sia ella per tutti,
allora, un esempio di abbandono fiducioso nelle mani di Dio e
di preghiera, in senso sia formale sia esistenziale, per aver riempito le
sue “vuote” giornate con la lode e il ringraziamento al Signore, forte
solamente del cibo eucaristico, della santa Parola della Bibbia e della
devozione alla Madonna, pregata più volte nel Rosario quotidiano e invocata
fiduciosamente come Salute degli infermi.
2. Via
Crucis, via Lucis. La “Monachella di san Bruno”, come la chiamarono i suoi
compaesani a partire dal 1915, era nata a Sant’Andrea Jonio (provincia di
Catanzaro) il 2 Marzo 1875, da Bruno Samà (bracciante) e da Marianna Vivino
(filatrice). Papà Bruno morì il 20 giugno 1874, e perciò non vide la nascita di
sua figlia. Battezzata il giorno dopo la nascita, ricevette dalla madre
(rimasta per sempre vedova) la prima formazione cristiana. Verso i sette anni
le furono impartite la Prima comunione e Cresima. La famiglia viveva in
condizioni di estrema povertà in una cameretta di appena 12 metri, simile ad
una cella, dove non entrava mai il sole.
A dodici anni, dopo aver
bevuto dell’acqua presumibilmente infetta, cominciò ad accusare disturbi
neurovegetativi che fecero pensare addirittura a una ossessione diabolica. Da
remissiva era diventata ribelle e pronunciava talvolta anche parole orribili
(che potevano essere suggerite dal maligno, ma erano causate dalla coprolalia collegabile
ai suoi disturbi neurologici, o addirittura un grido di dolore, scomposto e
quasi disperato a Dio, perché l’aiutasse). Furono otto difficili anni per lei,
per la madre e tutta la comunità, vissuti nell’angoscia dell’ossessione vera o presunta.
Nel giugno 1894, tuttavia, dopo le preghiere di liberazione del Priore della
Certosa di Serra san Bruno e di alcuni monaci, la ragazza guarì dalla
consapevolezza di essere ossessa ed ebbe anche un miglioramento fisico,
attribuito all’intercessione di San Bruno di Colonia. Trascorsi un paio di
anni, durante i quali sembrava migliorata nella salute fisica, Mariantonia
ritornò, all’immobilità nel letto. Sarà la pedagogia della croce a
condurla verso la piena consapevolezza del proprio stato ed all’accettazione
del corpo malato in unione con Gesù crocifisso.
Per 57 anni, fino alla
morte, Mariantonia stette in posizione supina nel letto, con le ginocchia
sempre alzate e contratte, in tutto dipendente dagli altri. Visse così un lungo
e doloroso calvario, una vera via Crucis, che tuttavia, per chiunque
la frequentasse, diventava una Via Lucis, in quanto sopportava con la
forza dell’amore ogni dolore, volgendo lo sguardo al Crocifisso, il suo
“bel Gesù”, offrendo buoni consigli a chi le stava accanto. Morta la madre
il 24 febbraio 1920, fu assistita da volontarie, tra le quali un’anziana donna
che stava sempre con lei, notte e giorno. Le Suore Riparatrici del Sacro
Cuore della venerabile Isabella De Rosis (già appartenente alle Ancelle
del Sacro Cuore di santa Caterina Volpicelli) ne curavano la formazione
spirituale nel letto di dolore, trasmettendole una sensibile devozione allo
Spirito Santo ed al Sacro Cuore di Gesù, al quale Mariantonia si rivolgeva con
vero spirito di “riparazione eucaristica”. Verso il 1915, le Suore
l’aggregarono alla loro Congregazione nella quale emise i voti privati,
indossando un velo nero sul capo: da allora, fu per tutti la “Monachella di San
Bruno”. Il paese di Sant’Andrea Jonio si prese cura di lei e della sua badante,
sovvenendo a tutti i bisogni primari. La nostra beata, a sua volta, condivideva
volentieri con gli altri bisognosi del paese quanto le veniva donato. La
sua cameretta era diventata un piccolo tempio, dove si recitava il Rosario tre
volte al giorno e tutti potevano trovare un consiglio o una parola buona.
Morì il 27 maggio 1953
alle dieci del mattino, guardando il Crocifisso e pronunciando i santi nomi di
Gesù e di Maria. La salma, deposta nella bara aperta, fu accompagnata in
processione per le vie del paese, in considerazione della sua fama di santità.
L’atto di morte, scritto dall’arciprete don Andrea Samà, inizia con queste
annotazioni: “Samà Maria Antonia, morta in concetto di santità, […]”. I doni
carismatici a lei attribuiti già in vita, sono numerosi: guarigioni, profezia,
estasi, introspezione, profumo, bilocazione; le sue virtù umane e cristiane
sono rare, preziose ed eroiche: l’umiltà, la semplicità, la modestia, la
serenità, la pazienza, la generosità, la fiducia nella Provvidenza, la carità e
la disponibilità verso il prossimo. Il suo velo, alla morte, fu tagliuzzato in
tanti pezzetti, perché molti richiedevano già una sua reliquia.
Sepolta inizialmente
nella cappella delle suore, sulla sua tomba fu scritto: “Visse solo per amore;
per 60 anni per amore si purificò; dal cielo addita a tutti la via dell’amore”.
La solenne traslazione dei resti mortali della nostra Beata Mariantonia dal
Cimitero nella Chiesa parrocchiale “Santi Pietro e Paolo” di Sant’Andrea Jonio
avvenne il 3 agosto 2003.
3. Sequela
Christi. Il cammino spirituale di Mariantonia sia per tutti noi l’esempio
della sequela Christi. Discepola di Cristo sulla via della croce,
accompagnata da Maria, la Mamma celeste, ella non cessò di amare il
Signore Gesù e mai lo offese con il peccato. Tutti i testimoni hanno ricordato
il suo vivere la disabilità in modo eccezionale con spirito di fede e di
fortezza. La sua straordinarietà consistette nel vivere l’ordinario in
modo non comune. Dopo avere studiato a fondo la spiritualità della nuova Beata,
un teologo ha dichiarato: «Le sue virtù si sono fortificate nella prova: la sua
condizione di donna inchiodata in un letto ha sviluppato in lei non soltanto la
rassegnazione e l’abbandono nelle mani del Signore, ma la consapevolezza di
fare qualcosa per gli altri, dando l’esempio ammirabile di testimoniare il
Signore in condizioni di indigenza e di sofferenza».
Mariantonia non si
chiuse, insomma, nel suo “io” ferito e diversamente abile, al contrario,
mentre pronunciava il suo “fiat” al Padre che l’aveva chiamata a
testimoniare il suo amore nella sua disabilità, si donava quotidianamente a
tutti grazie alla propria immolazione ed attenzione alle sofferenze
altrui. Ora, invocandone l’intercessione come Beata, possiamo chiedere di
ottenere anche noi da Dio il dono del vero discepolato cristiano e
dell’accettazione delle sofferenze in unione a quelle del Cristo
Crocifisso. Ha testimoniato il maestro Bruno Voci: «La fama di santità
della “malata di San Bruno”, sorta spontanea nel nostro paese, è andata diffondendosi
ovunque e la pudica miseria del suo abituro è divenuta elemento di ammirazione,
quasi cornice a far risaltare quella modesta persona di elevata virtù che c’era
dentro. Se poi consideriamo l’afflusso di gente di ogni tipo e gli effetti
edificanti che promanavano da quella donna straordinaria, assisa da decenni in
quella posizione, nonché le sue parole semplici e pur ricche di insegnamento,
dobbiamo concludere che la “malata di San Bruno” fu come antenna ripetitrice di
vangelo vivente».
4. Salus
infirmorum, ora pro nobis! La Beata Mariantonia Samà sia da oggi l’emblema
dei malati gravi e di chi è allettato inevitabilmente. Dopo la preghiera di
liberazione, avvenuta alla Certosa di Serra San Bruno, la vita della giovane
Mariantonia cambiò radicalmente in un ininterrotto crescendo nella pratica di
tutte le virtù. Benché inferma, fu “occasione di salvezza” per chiunque la
conoscesse o la frequentasse. Da quando si riammalò e rimase
“inchiodata” a letto per ben 57 anni (1896-1953), la sua malattia si
manifestò sotto forma di debolezza fisica generale e di contrazioni muscolari
seguite da immobilità. Tuttavia, non soffrì mai, di piaghe da decubito.
Contemplando la croce a
poco a poco il suo letto di dolore divenne una specie di pulpito. Era giudicata
santa dalla gente che andava a trovarla per ricevere conforto: consigliava,
incoraggiava, invitava tutti a vivere di fede, a confidare nella infinita
misericordia di Dio. Il redentorista padre Carmine Cesarano, il confessore che
le portava l’Ostia consacrata tutti i giorni e poi divenuto Vescovo, il 12
luglio 1904 rilasciò questa testimonianza scritta: «È un fatto meraviglioso.
Questa giovinetta di misera condizione che abita un bugigattolo, cioè una casa
angusta, senza aria e priva di tutti i mezzi, si mantiene calma, serena tra i
dolori dell’infermità e soltanto desidera ricevere Gesù Cristo spesso nella
santa Comunione. Ogni volta che vado a riconciliarla assisto a uno spettacolo
consolante di tanta conformità alla volontà di Dio».
La sua calma, la sua
serenità in quello stato tanto doloroso ed umiliante, causa di penosi disagi a
causa dell’immobilità e dell’estrema povertà, desiderosa soltanto di ricevere
Gesù nell’Eucaristia e di totale abbandono alla volontà di
Dio, sono segni evidenti del suo costante progresso nella
pratica di tutte le virtù umane e cristiane, attestano anche un avanzamento
confermato dall’ammirazione e dalla commozione (che destava nel suo stesso
confessore), dall’immensa stima di cui godeva da parte di chiunque: bambini,
suore, sacerdoti, Vescovi, ed infine, della santità che la circondava. A quanti
andavano a farle visita cercava di trasmettere l’abbandono alla volontà di Dio,
inculcava il culto del Sacro Cuore, la pia pratica dei primi 9 venerdì del
mese.
5. Et
imperitos docete (Esd 7,25). L’“analfabeta” Mariantonia, insegnava
con la propria esistenza, che era ed è per tutti una ininterrotta lezione di
teologia spirituale e di ascesi della sofferenza. Nel libro di
Esdra, ordinando al profeta di istruire sia coloro che già conoscono la Legge,
sia gli inesperti, si legge: «Et imperitos docete», cioè insegnate agli
inesperti. Mariantonia, esercitando la profezia della vita, ha, in particolare,
insegnato ad amare, soffrendo con Gesù sulla croce e sempre sostenuta da Maria
Vergine. È stata considerata, perciò, come il “parafulmine del paese” grazie
alle preghiere offerte, consigli ed il discernimento spirituale.
In questo senso, quanto è
davvero insegnante silenziosa tanto oggi quanto per il futuro:
ci interpella sul senso della vita come dono, sulla scelta dei valori e sulla
forza della Grazia. Nella sua lunga immobilità, mai si lamentò contemplando,
invece, il suo bel Gesù, posto di fronte al letto, esclamava: «Sia fatta
sempre la Tua volontà». Nella sua condizione di diversamente abile, crocifissa
con Gesù e amata da lui, ci apre ai segreti della fede, alla sua bellezza, alla
lode del Creatore in ogni circostanza e ci spinge a ripudiare ogni minaccia
alla vita, dall’alpha all’omega.
È
icona del mistero pasquale di Gesù. Il suo nutrimento, è
l’Eucaristia, pane degli Angeli, centro della sua giornata
mai vuota: è costantemente nelle mani di Dio, riempita di preghiera, di
offerte, di sacrificio. È stato dichiarato da un testimone: «La figura
esemplare di Mariantonia Samà è per la Chiesa un capitale unico, una credibile
proposta di evangelizzazione sul dono della vita e sul mistero della
sofferenza, mentre per la società di oggi è un richiamo a vivere le molteplici
condizioni di povertà e di dolore all’insegna della vicinanza solidale,
strumento straordinario per la costruzione della pace tra i popoli».
Mariantonia ha nutrito una grande fiducia nel Padre Creatore e Provvidente, ha
creduto e invocato lo Spirito Santo che l’ha guidata secondo la sua sapienza;
ha coltivato una tenera devozione alla Madonna e ai santi, specialmente a San
Francesco di Paola e a San Bruno di Colonia, la cui reliquia era appesa al muro
accanto al suo giaciglio. Le suore e il parroco l’hanno aiutata con la lettura
del Vangelo e della vita dei santi. Per suor Agnese Mahimai Mariantonia «era
molto fiduciosa nel Signore e offriva a Lui le sue sofferenze».
Speranza e fiducia sono
termini simili. Mariantonia ha vissuto in modo sereno la malattia, fino al
punto di sorridere e sperimentare la gioia pur nell’acuta sofferenza,
consapevole di potersi fidare totalmente di Gesù Signore, dal quale aveva
ricevuto la vita, l’affetto della mamma, l’amicizia dei vicini e, soprattutto,
il dono della fede. Ha testimoniato la biografa Dora Samà: «La Serva di Dio non
ha mai dubitato dell’aiuto misericordioso del Signore Gesù, non si è mai
lamentata del suo stato di immobilità, povertà e dipendenza dagli altri. Sin
dall’inizio dell’infermità si è rifugiata nel Cuore amabilissimo di Gesù, per
trovare sollievo e forza nelle dolorose prove del suo lungo calvario».
6. Signa
et mirabilia, quae fecit apud me Deus excelsus, placuit mihi
praedicare (Dan 3,99 vulg.). Mi piace predicare i segni e le cose
meravigliose che il Dio eccelso ha compiuto su di me. Così canta l’oracolo del
profeta Daniele. Per intercessione della Venerabile Mariantonia Samà, è
avvenuto un miracolo, che la Chiesa ha riconosciuto e tutti dobbiamo conoscere.
Riguarda la guarigione istantanea, perfetta, completa e duratura delle
ginocchia artrosici di Maria Antonia Codispoti, dal 13 dicembre 2004 fino alla
morte, avvenuta il 24 aprile 2016. La signora Codispoti era nata a Sant’Andrea
Apostolo sullo Ionio, paese della Venerabile, ma risiedeva a Genova con il
fratello Vincenzo. La sua patologia nella sua forma acuta risaliva al 2002.
Accusava “dolori insopportabili” (sue parole). Il medico curante ha
riconosciuto che la signora “da anni era affetta da grave malattia
degenerativa alle articolazioni delle ginocchia”. Le risonanze magnetiche
attestavano la presenza di una “patologia osteoarticolare ben evidente” alle
ginocchia, con referto: “Gonartrosi tricompartimentale e segni di condropatia”.
Per il medico curante la risposta risolutiva al caso clinico della grave
malattia degenerativa della signora Codispoti era quella chirurgica. Ma la
paziente non ne voleva sapere, giacché doveva curare il fratello, colpito da
ischemia cerebrale, ed allettato. Accettava solo la terapia antidolorifica a
base di Paracetamolo e Codeina (dosi massime). Scrive: «Mi rassegnai a vivere
in quello stato di atroce sofferenza, continuando a ricorrere con maggiore
frequenza, ad antidolorifici sempre più forti».
La sera del 12 dicembre
2004 era “sofferente più del solito”, al punto di non alzarsi neppure per
attivare l’ossigeno al fratello ansimante. In questa circostanza estrema,
invocò Dio attraverso l’intercessione di Mariantonia. «Al risveglio - ella
racconta - iniziai a muovere le gambe con molta cautela, come facevo
sempre per evitare i soliti dolori lancinanti, ma capii subito che quella mattina
del 13 Dicembre era diversa, perché riuscii a scendere dal letto senza alcun
male e, addirittura, mi ritrovai in piedi, alta e dritta, vedendo così nello
specchio un’immagine diversa da quella degli ultimi mesi». Da quel giorno la
signora riacquistò autonomia e indipendenza per uscire di casa, senza avvertire
più alcun dolore, facendo senz’alcuna difficoltà le scale (abitando al terzo
piano). Da quel giorno il medico curante, non prescrisse più alcuna terapia
antidolorifica.
La “miracolata” era
divenuta completamente autonoma nelle attività domestiche, camminava
liberamente ed ha potuto assistere il fratello Vincenzo novantenne. Nel 2013, a
89 anni, la signora è entrata in una casa di cura, dove, pur non avendo più
dolore alle ginocchia, ha iniziato a camminare per prudenza con l’aiuto del
girello fino al giorno della morte, dovuta ad un ictus.
La malattia artrosica è
una affezione degenerativa che tende a progredire e non certo a regredire.
Appare difficilmente spiegabile sia la scomparsa improvvisa e totale dei dolori
accusati per vari anni, sia la scomparsa dell’impotenza funzionale che
accompagnava la sintomatologia dolorosa. Ciò che meraviglia, è l’assenza
totale (non parziale) del dolore alle ginocchia, dal fatidico 13 dicembre
2004 fino alla morte (2016), cioè, per ben 12 anni, benché le ginocchia
fossero affette da grave gonoartrosi.
7. Mariantonia,
ora pro nobis! La figura di Mariantonia Samà oggi viene proposta al popolo
di Dio quale esempio della possibilità di vivere in pienezza la fede cristiana,
da parte di chiunque, anche di chi si trovi in circostanze o condizioni di
malattia e grave infermità.
Il suo messaggio di
vivere l’amore nella sofferenza è molto attuale nel nostro clima culturale, nel
quale si registra una tensione contraria, dove la competizione favorisce i
“normali” ed emargina i diversi. L’abbandono fiducioso nelle mani di Dio, il
suo fiat le ha permesso di avere da parte di Dio la grazia di vivere
tutto come un dono e diventare lei stessa donazione per gli altri. In lei
si può ammirare una di quelle meraviglie della grazia, che lo Spirito continua
ad operare nei piccoli che si aprono senza riserve alla sua azione (cf. Lc
1,48-49; 10,21-22).
La sua fama di santità,
confermata da un miracolo, oggi è molto diffusa, a partire dalla comunità di
Sant’Andrea Jonio. Sia la tomba sia il tugurio dove visse la sua esistenza di
fede, (oggi restaurato), sono e saranno meta di fedeli che con devozione li
visitano, trovando motivazioni per compiere un percorso di fede e di
conversione e invocando grazie da Dio attraverso la sua intercessione. Insomma
Mariantonia è un dono di Grazia, suscitato dallo Spirito Santo nella nostra
Chiesa particolare, che oggi viene additato come esempio a tutta la
Chiesa. Mariantonia Samà, prega e intercedi per noi presso il trono
dell’Altissimo!
Appendice 1
Prospetto cronologico
della vita della Beata Mariantonia Samà
1875, 2 marzo:
Mariantonia nasce a Sant’Andrea Jonio da Marianna Vivino e da Bruno, morto
pochi giorni dopo averla concepita: il 20 giugno 1874.
3 marzo: Battesimo nella
Chiesa parrocchiale.
1882: verso i sette anni
riceve la prima Comunione e la Cresima.
1886: a 11 anni beve in
un acquitrino acqua infetta. Da lì iniziano i disturbi neurovegetativi che
fanno pensare addirittura che sia preda di un’ossessione diabolica.
1894, giugno: dopo anni
di “orribili strazi” che la obbligano a letto contratta, avviene la preghiera
(di esorcismo) a Serra San Bruno e la Serva di Dio è liberata dalla presunta
ossessione diabolica. Sta benino per circa due anni. Poi ricade nella
condizione di grave disabilità.
1896: È di nuovo
costretta a letto e vi resterà per tutta la vita.
1915: Si consacra con
voti privati e diventa “la Monachella di San Bruno”.
1920, 24 febbraio: muore
la madre. Sono quattro le compaesane che si alternano al suo capezzale. Le
suore Riparatrici del Sacro Cuore si prendono cura della sua persona e della
sua formazione spirituale.
1953, 27 maggio: alle ore
10 avviene il pio transito della Serva di Dio. Le esequie sono un’apoteosi di
popolo. La salma viene portata in processione per le principali vie del paese.
29 Maggio: avviene la
tumulazione.
1993-1995: si celebra il
Sinodo diocesano, per volontà di Mons. Antonio Cantisani.
1996, giugno: viene dato
alle stampe il libro Santi tra noi con il profilo della
Serva di Dio, scritto da Don Gerardo Mongiardo.
2002, 2 ottobre: mons.
Cantisani autorizza la traslazione dei resti mortali della Serva di Dio dal
cimitero in un nuovo sepolcro nella Chiesa parrocchiale “Santi Pietro e Paolo”.
2003, maggio: il parroco
di sant’Andrea, don Francesco Palaia, pubblica il volumetto di don Gerardo
Mongiardo
“Mariantonia Samà – la monachella di San Bruno (1875-1953) – 60 anni di Amore-crocifisso”.
2003, 3 agosto: avviene
la traslazione dei resti mortali della Serva di Dio dal Cimitero alla chiesa
parrocchiale. Presiede mons. Cantisani.
2006, luglio:
l’insegnante Dora Samà pubblica la biografia
“Una vita nascosta in Cristo – la
Monachella di San Bruno”.
2007, 9 febbraio: inizia
la Causa di beatificazione. L’Arcivescovo mons. Ciliberti costituisce il
Tribunale e la Commissione storica. L’Attore è il parroco di Sant’Andrea Jonio.
2011, 20 ottobre: il neo
Arcivescovo, mons. Vincenzo Bertolone, costituisce un nuovo Tribunale per
completare l’iter ed arricchire la Causa di altre testimonianze.
2012, 31 gennaio: il
nuovo Tribunale conclude i lavori dell’Inchiesta suppletiva.
2012, 9 giugno: la
Congregazione emette il decreto di validità sulle due Inchieste diocesane.
2017, 18 dicembre:
Papa Francesco riconosce le virtù eroiche. Mariantonia è
proclamata Venerabile.
2020, 7 luglio: il
Collegio dei Cardinali e Vescovi consultori esprime il voto favorevole sul
miracolo ottenuto per intercessione di Mariantonia Samà.
2020, 10 luglio: Papa
Francesco autorizza la Congregazione a promulgare il Decreto riguardante il
miracolo, che porta la Venerabile alla Beatificazione.
2021, 3 ottobre: Il
Cardinale Marcello Semeraro legge il Decreto di Beatificazione di Mariantonia
Samà nella Basilica dell'Immacolata in Catanzaro
Appendice 2
Preghiamo.
Padre misericordioso,
non cesseremo mai di
ringraziarti
per aver donato a queste
terre del Sud
la dolce ed umile
creatura Mariantonia Samà
che a te si consacrò
donandoti il suo cuore e
la sua sofferenza.
Giacque immota in un
letto
per quasi sessant’anni
senza un lamento, una
lacrima,
un moto di sconforto.
Ella trovò nella
preghiera
e nell’Eucaristia la
forza
per sorridere agli altri
che venivano a lei per
essere ascoltati e consolati.
Pregando Te e la Beata
Vergine, Salute dei malati,
divise il pane che le
veniva donato
con i tanti indigenti
del contado.
Così visse.
Morì fissando dal
giaciglio
il quadro del “suo Bel
Gesù”.
Volle offrire il suo
lungo e ininterrotto dolore
per riparar le offese al
Sacro Cuore
e rendere più santi i
ministri ordinati.
O Padre, concedici oggi
la grazia che imploriamo per sua intercessione…
Proclamata Beata dalla
Chiesa, concedici la gioia
di saperla glorificata
come santa
in cielo e sulla terra.
Amen.
[Tre Pater, Ave, Gloria]
SOURCE : https://mariantoniasama.blogspot.com/
“ La Monachella di San
Bruno” Mariantonia Samà, 2 marzo(Cz) 1875 - 27
maggio 1953 : https://www.mariantoniasama.it/
BEATA MARIANTONIA SAMA' -
Mariantonia Samà (1874-1953), persona semplice, umile, priva di cultura, visse
immobile nel suo tugurio per 60 anni a letto, immolata con Gesù sulla croce.
Ritenuta santa, i fedeli accorrevano numerosi al suo capezzale per ricevere
consigli. Donna di preghiera e di contemplazione, recitava il Rosario e si
nutriva di Gesù eucaristia. Nessun lamento, nessun rifiuto, nessuna parola di
stanchezza. La forza e la gioia di soffrire, l'attingeva da Gesù Crocifisso. - https://mariantoniasama.blogspot.com/
Ars Sacra. Giuseppe
Stuflesser. Bienheureuse Mariantonia Samà, La Monachella de San Bruno : https://www.giuseppestuflesser.it/fr/sculpteur-des-sculptures-bois-bronze/saintes-feminines-1/bienheureuse-mariantonia-sama
Bienheureuse Maria Antonia Sama, Radio Salve Regina : https://www.youtube.com/watch?v=Nhv-JXC4w8I&ab_channel=RadioSalveRegina
La mystique italienne Maria Antonia Sama bientôt bienheureuse : https://www.cath.ch/newsf/la-mystique-italienne-maria-sama-bientot-bienheureuse/