vendredi 30 mai 2025

Bienheureuse MARIE-CÉLINE de la Présentation, vierge

 

Religieuse professe du deuxième ordre de Saint-François


Bienheureuse Marie-Céline de la Présentation

Clarisse de Talence (+ 1897)

Sœur Marie-Céline, qui connut la misère, l'exclusion, le handicap et la souffrance jusqu'à sa mort, est un modèle pour tous ceux qui souffrent de maladie, handicap physique, pauvreté et exclusion sociale de nos jours. Elle qui écrivait avant de mourir à sa sœur:  "Je meurs sans regrets et je te donne rendez-vous au ciel... Là haut, je n'oublierai personne".

Elle mourut le 30 mai 1897, à l'âge de 19 ans. Dès sa mort, elle se manifesta à de nombreuses personnes par des parfums. On la nomma "la Sainte aux parfums". La réputation de sa sainteté se répandit dans le monde entier. Elle fut déclarée vénérable le 22 janvier 1957.

Source: site du Vatican, Marie-Céline de la Présentation (Jeanne Germaine Castang)

La nouvelle bienheureuse, qui a vécu une existence pauvre, privée d'événements exaltants, mais entièrement envahie par l'amour de Dieu et l'amour des frères, nous confirme que nous pouvons atteindre nous aussi, dans une joyeuse persévérance, ce que le serviteur de Dieu Jean Paul II a appelé, avec beaucoup de bonheur, "la haute mesure de la vie chrétienne ordinaire", c'est-à-dire la sainteté.

Source: Béatification de la servante de Dieu Marie Céline de la Présentation, Homélie du cardinal José Saraiva Martins Cathédrale de Saint André, Bordeaux, Dimanche 16 septembre 2007

- Voir aussi sur le site de la Conférence des évêques de France

et pour en savoir plus sur sa vie et sur les clarisses, sa famille spirituelle.

- Bienheureuse Marie-Céline de la Présentation (1878-1897) Morte de tuberculose à 19 ans, un an après son entrée au couvent des clarisses de Talence, elle a été proclamée bienheureuse le 16 septembre 2007 à Bordeaux.

Témoins - site de l'Église catholique en France

SOURCE : https://nominis.cef.fr/contenus/saint/10225/Bienheureuse-Marie-C%C3%A9line-de-la-Pr%C3%A9sentation.html

Marie-Céline de la Présentation (Jeanne Germaine Castang)

(1878-1897)

Sœur Marie-Céline de la Présentation est née à Nojals, le 23 mai 1878, près de Beaumont-en-Périgord, Jeanne Germaine Castang. Son père était issu d'une famille de propriétaires terriens et sa mère d'une famille de notaires. Cinquième de la famille, elle était très jolie, mutine, sensible et débrouillarde, ayant un fort caractère. Très vite, on la surnomma "la petite Maine".

En 1882, Germaine a 4 ans. Avec quelques autres enfants du village, elle s'était aventurée dans l'eau froide du petit ruisseau proche de l'école. Après trois jours, sa jambe gauche se paralyse et peu à peu le pied se retourna complètement, très certainement sous l'effet d'une polyomélite. Elle ne put marcher que sur la cheville. Cette épreuve n'entama pas la foi et la piété de l'enfant. Les parents Castang élevaient leurs enfants dans l'amour de Dieu et du prochain. Les Sœurs de Saint-Joseph complétaient cette éducation. Germaine, malgré son jeune âge, se faisait déjà remarquer par sa dévotion à l'Eucharistie.

Son père avait ouvert une épicerie-café dans le bourg de Nojals. L'affaire n'ayant pas marché, le père fut ruiné, et il dut quitter sa maison avec sa femme et ses enfants. Ils s'installèrent alors au lieu-dit Salabert, dans un abri délabré et insalubre où la santé de la famille allait se détériorer inexorablement.

Leur misère était telle que Germaine dut parcourir le pays, allant d'une ferme à l'autre pour mendier de la nourriture, malgré sa plaie béante et purulente qui affectait sa jambe.

Ne pouvant assurer la survie de sa famille, le père de Germaine se rendit à Bordeaux  pour  chercher du travail et loua une petite maison rue de Puységur. Au printemps 1890, toute la famille le rejoignit, quittant le logement insalubre de Salabert où trois des onze enfants avaient trouvé la mort. Deux autres mourront à Bordeaux de tuberculose et de malnutrition. En 1892, le père trouva du travail comme gardien d'un château à La Réole. Toute la famille se rendit à ce château, sauf Germaine qui resta à Bordeaux, où elle avait été hébergée par charité, dans une pension tenue par les sœurs de Marie-Joseph. C'est à Bordeaux qu'elle fut opérée du pied à l'hôpital des enfants. Elle apprit la couture et se prépara à la première Communion et à la Confirmation qu'elle reçut dans la Cathédrale de Bordeaux. Le 29 décembre 1892, sa mère mourut. Germaine vint prendre sa place auprès de son frères aîné Louis, gravement atteint par la tuberculose. Elle veilla sur lui jusqu'à sa mort le 6 février 1893, dormant sur le plancher de la chambre, où elle contracta certainement la maladie. Depuis sa jeune enfance, Germaine désirait devenir religieuse. Son premier souhait avait été d'entrer chez les Clarisses. Elle avait été refusée à cause de son handicap. Après la mort de sa mère, elle voulut rejoindre sa sœur Lucie dans la Congrégation de Saint-Joseph à Aubenas. Pour le même motif, elle ne put y entrer. De retour au pensionnat, Germaine reprit les travaux de couture tout en menant une vie de prière et de sacrifice qui édifiait son entourage.

Au cours d'une promenade en compagnie d'une amie, cette dernière lui proposa de rendre visite à une Clarisse de sa connaissance. Elle reprit espoir de pouvoir devenir religieuse. La Mère supérieure et les religieuses discernèrent chez cette jeune fille, au-delà de son handicap, une âme d'exception.

Elle fut admise dans la communauté de l'Ave Maria le 12 juin 1896.

Elle prit l'habit le 21 novembre sous le nom de Sœur Marie-Céline de la Présentation.

Malgré la tuberculose qui la minait, elle supportait la dure vie des moniales contemplatives dans un amour toujours croissant de Dieu, de ses sœurs, et de l'Eglise. Elle accueillit avec humilité et discrétion les manifestations surnaturelles qui lui furent accordées de l'amour de Dieu.

Elle mourut le 30 mai 1897, à l'âge de 19 ans. Dès sa mort, elle se manifesta à de nombreuses personnes par des parfums. On la nomma "la Sainte aux parfums". La réputation de sa sainteté se répandit dans le monde entier. Elle fut déclarée vénérable le 22 janvier 1957. Sœur Marie-Céline, qui connut la misère, l'exclusion, le handicap et la souffrance jusqu'à sa mort, est un modèle pour tous ceux qui souffrent de maladie, handicap physique, pauvreté et exclusion sociale de nos jours. Elle qui écrivait avant de mourir à sa sœur:  "Je meurs sans regrets et je te donne rendez-vous au ciel... Là haut, je n'oublierai personne".

SOURCE : https://www.vatican.va/news_services/liturgy/saints/ns_lit_doc_20070916_celina-presentazione_fr.html

BÉATIFICATION DE LA SERVANTE DE DIEU

HOMÉLIE DU CARDINAL JOSÉ SARAIVA MARTINS

Cathédrale de Saint André, Bordeaux

Dimanche 16 septembre 2007


"Célébrez avec moi le Seigneur,
Exaltons tous ensemble son nom

(Ps 33)".

C'est là l'invitation que nous adresse dans la joie l'humble Clarisse de Nojals, élevée aujourd'hui à la gloire des autels. Et, le cœur rempli d'allégresse, nous accueillons volontiers cette invitation et nous nous unissons au chant de la nouvelle bienheureuse, en magnifiant le Seigneur tout-puissant toujours admirable en ses saints.

Profondément heureux, je rends grâces à la Providence pour m'avoir conduit à Bordeaux pour présider, en tant qu'humble représentant du Saint-Père, cette béatification.

Je remercie tout d'abord fraternellement Son Eminence le Cardinal-Archevêque Jean-Pierre Ricard et son presbyterium pour l'accueil chaleureux qu'ils m'ont réservé.

Je vous remercie aussi, vous tous, Frères et Sœurs, pour cette imposante participation à une célébration qui s'inscrit parmi les plus belles pages de l'histoire de Bordeaux.

Aujourd'hui, une fille de cette Eglise de Bordeaux, qui, vivant dans la pauvreté, a su atteindre, en très peu de temps, les sommets de la sainteté, nous est présentée comme modèle de vie et de fidélité sans faille à l'Evangile des Béatitudes.

Nous pouvons la dire petite, notre bienheureuse, non seulement parce qu'elle n'a vécu que dix-neuf ans, mais surtout parce qu'elle a choisi d'être "Sœur Pauvre de sainte Claire" et donc petite dans le sens indiqué par Jésus lui-même lorsqu'il nous parle d'un mystère caché aux sages et aux savants, mais révélé aux plus petits (cf. Lc 10,21). Et ainsi, par sa petitesse, la bienheureuse Marie-Céline de la Présentation est devenue grande aux yeux de Dieu et, aujourd'hui, se manifeste à tous l'aboutissement de son total abandon à l'amour du Père.

Si nous nous demandons comment notre Bienheureuse a atteint cette capacité de cheminer avec le Seigneur avec une générosité absolue, nous trouverons sans doute la réponse dans sa pleine docilité à l'action de l'Esprit-Saint, Lui qui, précisément dans cette cathédrale, en juillet 1892, la combla de sa présence vivifiante.

Et, si vous me le permettez, j'aimerais souligner plusieurs motifs qui justifient notre joie et, par conséquent, notre gratitude au "Père vraiment saint et source de toute sainteté" (Prière eucharistique II).

Le premier motif est qu'à partir d'aujourd'hui, l'Eglise qui est à Bordeaux a officiellement une nouvelle amie auprès de Dieu. En effet, si l'Eglise, en présentant ses meilleurs enfants à notre vénération, nous les indique comme modèles, elle nous les propose aussi comme intercesseurs et amis.

Comme amie, la bienheureuse Céline de la Présentation ne peut pas oublier l'Eglise qui l'a engendrée à la grâce et, par conséquent, ne peut pas oublier l'archevêque, le clergé, ses soeurs dans la vie religieuse, les consacrés, le peuple de Dieu qui vit et agit au sein de cette Eglise.

Mais, par la béatification de la petite de Nojals, l'Eglise nous offre aussi un modèle simple et imitable de vie chrétienne, adapté à chacun de nous qui sommes appelés à exprimer dans le "terrible quotidien" (pour reprendre un mot de Pie XI) notre foi dans l'Evangile et à devenir des témoins crédibles de Jésus Christ.

La nouvelle bienheureuse, qui a vécu une existence pauvre, privée d'événements exaltants, mais entièrement envahie par l'amour de Dieu et l'amour des frères, nous confirme que nous pouvons atteindre nous aussi, dans une joyeuse persévérance, ce que le serviteur de Dieu Jean Paul II a appelé, avec beaucoup de bonheur, "la haute mesure de la vie chrétienne ordinaire", c'est-à-dire la sainteté.

Exaltons donc le nom du Seigneur et rendons-lui gloire, car il a exalté une humble fille de votre peuple, qui l'a aimé sans réserve, qui a choisi d'être à lui pour toujours et qui, comme saint François et sainte Claire, est devenue transparence vivante de l'Evangile.

A l'humble et courageuse bienheureuse de Nojals, à la fille désormais illustre de cette Eglise de Bordeaux et de la France, à la joyeuse disciple du poverello d'Assise, à cette femme passionnée par la pauvreté de Claire, je confie ce soir tous ceux qui sont présents ici, à cette célébration historique de sa béatification, et je demande pour chacun d'eux la grâce de parcourir avec audace et fidélité les voies de l'Evangile.

Que la bienheureuse Marie-Céline de la Présentation unisse sa voix à toutes les nôtres en implorant pour l'Eglise et pour la Famille franciscaine des vocations généreuses qui sachent faire des choix courageux pour le service des pauvres et être témoins de l'Evangile de la miséricorde et de la paix.

Que la nouvelle Bienheureuse nous obtienne du Seigneur une nouvelle ère de sainteté! Que son sourire console les malades, les affligés et tous ceux qui invoquent aujourd'hui avec confiance son intercession et son réconfort!

SOURCE : https://www.vatican.va/roman_curia/congregations/csaints/documents/rc_con_csaints_doc_20070916_beatif-bordeaux_fr.html

Bienheureuse Marie-Céline de la Présentation (1878-1897)

Le rayonnement de l’amour dans le quotidien

Morte de tuberculose à 19 ans, un an après son entrée au couvent des clarisses de Talence, elle a été proclamée bienheureuse le 16 septembre dernier à Bordeaux.

Qu’est-ce qui a amené l’Église à déclarer bienheureuse cette jeune clarisse, morte à 19 ans ? Ceux pour qui sainteté signifie vie héroïque, actions hors du commun, enseignement spirituel éminent seront déçus, car rien dans la vie de cette jeune fille ne correspond à ces traits.

Reconnaissons pourtant que la courte vie de Germaine Castang (qui recevra plus tard en religion le nom de Marie-Céline de la Présentation) a été particulièrement dure. Les épreuves ne lui ont pas été épargnées. Épreuves physiques tout d’abord. À quatre ans et demi, étant restée trop longtemps dans l’eau froide d’une rivière, elle en aura le pied déformé. Ce handicap sera longtemps un obstacle à son accueil dans une congrégation, alors qu’elle aspirait tant à être religieuse. De santé fragile, elle mourra, comme d’autres membres de sa famille, de tuberculose pulmonaire. Aux épreuves physiques s’ajoutent les épreuves familiales. Son père étant incapable de rembourser ses dettes, la petite épicerie qu’il tenait et la maison familiale seront saisies et toute la famille devra aller vivre dans une masure insalubre. Le froid, la faim, la maladie, la mort de frères et sœurs plus jeunes seront au rendez-vous. On peut dire que Germaine a vécu ce qu’on appellerait aujourd’hui une vie du quart monde.

Ce qui fait le rayonnement de celle que l’Église a déclaré bienheureuse, c’est sa foi et sa confiance en Dieu. Depuis toute petite, elle accueille jour après jour son amour et se donne à Lui. Elle puise dans la prière sa force, son endurance dans l’amour et sa persévérance. Bien sûr, sa première communion, son entrée chez les clarisses, son acceptation au noviciat puis sa profession solennelle faite avant sa mort révèleront quelque chose de l’intensité de sa vie avec le Seigneur. Mais c’est sa vie quotidienne qui est le lieu de sa réponse et de son union à Dieu. Elle aide, elle sert, elle prend sur elle, elle patiente, elle voit surtout le bien des autres. En un mot, elle aime en actes et en vérité. La sainteté, c’est l’accueil de cet amour du Seigneur en soi. Marie-Céline vient nous dire qu’elle peut être vécue à tous les âges de la vie. Elle nous rappelle aussi que la fécondité évangélique n’est pas du même type que l’efficacité humaine. Elle surgit d’un cœur qui s’ouvre totalement à l’action et à l’amour de Dieu. Elle est le fruit d’une vie qui se donne, se livre avec le Christ et accepte de passer par la mort comme le grain tombé en terre (Jn 12, 24).

Cardinal Jean-Pierre Ricard

Archevêque de Bordeaux

SOURCE : https://eglise.catholique.fr/approfondir-sa-foi/temoigner/temoins/372428-bienheureuse-marie-celine-de-la-presentation-1878-1897/

Bienheureuse Marie-Céline de la Présentation

Sa fête est célébrée le 30 mai.

Bienheureuse Marie Céline de la Présentation, née Jeanne Germaine Castang le 23 mai 1878 à Nojals-et-Clotte et décédée le 30 mai 1897 à Talence, est une religieuse clarisse française. 

Enfance et épreuves :

Atteinte de poliomyélite à l’âge de quatre ans, elle a été laissée avec une jambe gauche paralysée. Malgré son handicap et les difficultés familiales, elle a été remarquée pour sa piété et sa dévotion à l’Eucharistie.

Vocation religieuse :

Dès son jeune âge, Jeanne Germaine aspirait à devenir religieuse. Elle a été admise dans la communauté des Clarisses à Talence le 12 juin 1896, où elle a pris le nom de Sœur Marie-Céline de la Présentation.

Vie monastique et béatification :

Malgré sa santé fragile et la tuberculose qui l’affligeait, elle a vécu la vie rigoureuse des moniales avec patience et humilité. Elle a été béatifiée le 16 septembre 2007 à Bordeaux par le pape Benoît XVI.

Prière pour demander la Canonisation de la Bienheureuse Marie Céline de la Présentation

O Dieu qui es admirable dans tes saints,

nous te demandons de nous accorder par l’intercession de la Bienheureuse Marie Céline de la Présentation, 

fille de Saint François et de Sainte Claire d’Assise la grâce que nous demandons


(…)

afin qu’elle soit élevée au rang des Saints de ton Église et que nous soyons portés à imiter ses vertus.

Nous te le demandons au Nom de Jésus,

le Christ notre Seigneur.

Amen.

SOURCE : https://www.saintsguerisseurs.fr/le-nom-des-saints-1/m/bienheureuse-marie-c%C3%A9line-de-la-pr%C3%A9sentation/

Icône réalisée en 2017 par F. S.-Monvoisin


Blessed Marie-Céline of the Presentation

Also known as

Jeanne-Germaine Castang

Joan Germana Castang

Marie-Céline Castang

Memorial

30 May

Profile

Fifth of twelve children born to a poor but pious family. Due to a childhood polio, one of her legs was paralyzed, but she always helped where she could, and basically took over housekeeping for the family when her mother died. Lived five years with the Sisters of Nazareth. Entered the Poor Clares in BordeauxFrance on 12 June 1896. Made her profession on 21 November 1896, taking the name Marie-Celine of the Presentation. Her health, never great, continue to fail, but she became a model of joy within suffering for her sisters.

Born

24 May 1878 in Nojals, Dordogne, France as Jeanne-Germaine Castang

Died

30 May 1897 in Bordeaux, Gironde, France of tuberculosis of the bone

interred at the Poor Clare monastery in Bordeaux

Venerated

22 January 1957 by Pope Pius XII (decree of heroic virtues)

Beatified

16 September 2007 by Pope Benedict XVI

recognition celebrated at the Cathedral of Bordeaux, France by Cardinal José Saraiva Martins

Additional Information

other sites in english

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Hagiography Circle

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fonti in italiano

Cathopedia

Dicastero delle Cause dei Santi

Santi e Beati

MLA Citation

“Blessed Marie-Céline of the Presentation“. CatholicSaints.Info. 30 May 2024. Web. 28 May 2025. <https://catholicsaints.info/blessed-marie-celine-of-the-presentation/>

SOURCE : https://catholicsaints.info/blessed-marie-celine-of-the-presentation/

Tombe de Marie-Céline de la Présentation dans l'église Sainte-Quitterie de Nojals, Nojals-et-Clotte


Bl. Marie-Céline of the Presentation (1878-97)

Religious Sister of the Order of Poor Clares of Talence

Jeanne-Germaine Castang was born on 23 May 1878 at Nojals, east of Bergerac de Périgord, France. She was the fifth of 11 children born into an impoverished but deeply religious family. Her father's relatives were landowners and her mother's, notaries. She was a pretty, resourceful child with her own strong character but who already showed an inclination to the consecrated life.

Poliomyelitis, which struck at the age of 4, left her with only one sound leg and a permanent limp. This disability did not affect her piety nor deter her from assisting at home, especially after her elder sister's admission to the Order of St Joseph at Aubenas and later, after the premature death of her mother in December 1892, while caring for her eldest brother who had tuberculosis. During that period she slept on the floor beside her brother's bed and it was probably then that she herself contracted the disease.

Jeanne-Germaine attended the local school run by the Sisters of St Joseph in Nojals. Here, she grew in faith and despite her young age became known for her devotion to the Most Blessed Sacrament. It is likely that here too, the seeds of her vocation flourished.

Her father was unsuccessful with the grocery store-café he had opened in Nojals. Thus, the family was forced to move from their home to a damp, dilapidated barn. They were so poor that Jeanne-Germaine was obliged to beg for food, going from one farm to the next despite the festering sore that had developed on her paralysed foot.

Unable to keep his family, her father left for Bordeaux in search of work; the family joined him later. Three of the children had died in Nojals; two others died in Bordeaux of TB and malnutrition. In 1892, Mr Castang found a job as doorkeeper at a castle in La Réole and his family went to live there.

Jeanne-Germaine, however, remained in Bordeaux, where she had been taken in at the outset by the Sisters of Nazareth, with whom she stayed five years. She underwent surgery on her foot at the local paediatric hospital. With the Sisters she learned to sew and was prepared for her First Communion and Confirmation.

After her brother's death in 1893, Jeanne Germaine desired to join her sister in the Order of St Joseph at Aubenas. When she was refused due to her disability, as she had been earlier by the Poor Clares, she returned to the Sisters of Nazareth.

At this time, Jeanne-Germaine went for a walk with a friend who suggested she visit the Ave Maria Community of the Poor Clares at Talence, not far from Bordeaux; seeing beyond her handicap, the Mother Superior was able to discern her exceptional religious disposition.

So it was that on 12 June 1896, she was admitted to the Community in Talence (today incorporated into the Community of Poor Clares at Perpignan). Her father did not wish to lose his daughter, but agreed on condition that she send him a photograph. The following 21 November, she was clothed in the habit of the Second Order of St Francis and took the name "Marie-Céline of the Presentation of the Blessed Virgin Mary".

The relentless advance of the tuberculosis did not stop her from fully immersing herself in the austere lifestyle of the contemplative nuns. Her love for God, the Church and her Sisters increased and she accepted with humility the supernatural manifestations of God's love.

When the Superior became aware of the deterioration of her health and called the doctor, it was too late. Sr Marie-Céline was permitted to make her final vows on her deathbed; she died of tuberculosis of the bone on 30 May 1897 when she was only 19 years old.

At the beginning of the 20th century, Sr Marie-Céline's burial place at the Convent of the Poor Clares of Talence became a pilgrimage destination; since June 2006, her mortal remains rest in the Parish Church of Nojals-et-Clottes, where she worshipped as a child.

The aura of holiness which had surrounded Sr Marie-Céline in her lifetime soon led to the introduction of her cause of Beatification. Pope Pius XII decreed her heroic virtues on 22 January 1957 and in December 2006, Pope Benedict authorized the promulgation of a decree concerning a miracle attributed to her intercession.

This young nun who wrote: "I am determined to be a violet of humility, a rose of charity, and a lily of purity for Jesus", lives on as a model for all those who are ill or suffer from physical handicaps, poverty and marginalization.

After her death, she appeared to many via fragrances, which earned her the nickname: "Saint of the Perfumes".

SOURCE : https://www.vatican.va/news_services/liturgy/saints/ns_lit_doc_20070916_celina-presentazione_en.html

Vitrail représentant Marie-Céline de la Présentation, Église Sainte-Quitterie de Nojals, Nojals-et-Clotte


Beata Maria Celina della Presentazione (Giovanna Germana Castang) Clarissa

Festa: 30 maggio

Nojals, Francia, 24 maggio 1878 – Bordeaux, Francia, 30 maggio 1897

Marie-Céline della Presentazione della Beata Vergine Maria (al secolo Jeanne-Germaine Castang), monaca professa del Second'Ordine di San Francesco, nacque il 24 maggio 1878 a Nojals (Francia) e morì il 30 maggio 1897 a Bordeaux (Francia). Dichiarata “venerabile” il 22 gennaio 1957, è stato riconosciuto un miracolo attribuito alla sua intercessione in data 16 dicembre 2006. E’ stata beatificata il 16 settembre 2007 nella cattedrale di Bordeaux.

Jeanne-Germaine Castang nacque il 24 maggio 1878 a Nojals, nel Sud della Francia, quinta di dodici figli, in una famiglia povera ma profondamente cristiana. Sin dall’infanzia una paralisi la privò dell’uso di una gamba, rendendola così claudicante. Nonostante ciò non mancò di rendersi utile per quanto possibile nei lavori domestici e nella cura dei fratelli e sorelle minori, in particolare dopo la morte prematura della madre e l’ingresso della sorella maggiore in convento. Ella poté frequentare le scuole presso le Suore di San Giuseppe, nella sua città natale, e lo studio la condusse ad una più intensa religiosità, nonchè alla nascita del desiderio di abbracciare la vita claustrale. Tale desiderio dovette però attendere e Jeanne-Germaine, passata all’istituto delle suore di Nazareth di Bordeaux, poté qui rivecere per la prima volta l’Eucaristia e dare inizo ad una vera e propria opera di perfezionamento interiore, accompagnata anche dalla sofferenza fisica. Poche giovamento le avevano infatti portato le cure cui era stata sottoposta per ovviare ai problemi della gamba malata.

Rimase cinque anni presso le Suore di Nazareth, finché il 12 giugno 1896 fu ammessa, seppur a stento per le sue precarie condizioni di salute, dal monastero delle clarisse di Bordeaux. La sua singolare modestia ed umiltà fecero però sì che le venissero spalancate le porte del chiostro Il 21 novembre seguente vestì l’abito del Second’Ordine Francescano, assumendo il nome religioso di Marie-Céline della Presentazione della Beata Vergine Maria ma purtroppo la sua salute proseguì inesorabilmente verso un declino che si rivelò fatale. Sopraggiunse anche una tisi ossea, ma fu proprio in tale periodo che Maria Celina dimostrò fulgidamente la sua pazienza e la sua gioia nel portare la pesante croce che Cristo le aveva affidato. Ormai sul letto di morte ottenne di pronunciare i voti religiosi ed infine il 30 maggio 1897 spirò all’età di soli diciannove anni.

La fama di santità che già in vita aveva circondato questa giovane monaca, portò il 18 giugno 1930 all’introduzione della sua causa di canonizzazione. Il 22 gennaio 1957 fu dichiarata “venerabile” ed il 16 settembre 2007 è stata beatificata nella cattedrale di Bordeaux. Nella medesima città, presso il monastero delle clarisse, riposano le spoglie della novella beata.

Autore: Fabio Arduino

SOURCE : https://www.santiebeati.it/Detailed/93274.html

Marie-Céline de la Présentation

(1878-1897)

Beatificazione:

- 16 settembre 2007

- Papa  Benedetto XVI

 Celebrazione

Ricorrenza:

- 30 maggio

Suora cattolica romana francese delle Clarisse, monaca professa del Second'Ordine di San Francesco

"Mia piccola cara sorella, son ben contenta che presto apprenderete la notizia della mia morte, ...state ben tranquilla, ...il giorno della mia morte sarà per me il più bello..."

Jeanne Germaine Castang nacque a Nojals, piccolo villaggio della Dordogna (Francia), nei pressi di Périgord, il 24 maggio 1878, quinta dei dodici figli dei coniugi Germano Castang e Maria Lafage, poveri coltivatori dei campi ma esemplari testimoni del Vangelo. Fu battezzata nello stesso giorno della nascita e posta sotto la protezione della Madre del Signore, celebrata in quel giorno con il titolo di Ausiliatrice.

Nel 1882, a soli quattro anni, per aver giocato imprudentemente con i suoi fratelli nell'acqua gelida del ruscello Bournègue, poco distante dalla casa, fu colpita dalla poliomielite, che la privò dell'uso della gamba sinistra. Da quel momento, per tutti, Giovanna Germana fu "la boîteuse".

Nonostante la sua anomalia, la fanciulla non si chiuse in se stessa, ma si rese disponibile nel disbrigo delle faccende domestiche e nella cura dei fratelli e delle sorelle minori. Iniziò a frequentare la scuola del paese, diretta dalle Suore di San Giuseppe d'Aubenas, mostrando una intelligenza viva e un carattere gioviale e iniziò pure a partecipare alle attività parrocchiali. Purtroppo, a partire dalla primavera del 1887 una serie di prove e di eventi luttuosi si abbatté sulla famiglia Castang, tra cui gravi difficoltà economiche, che determinarono l'abbandono della bella casa e il trasferimento in un alloggio di fortuna, nella località chiamata Salabert, in campagna.

Nell'estrema indigenza in cui venne a trovarsi la famiglia, Giovanna Germana, che contava appena dieci anni, seppe dimostrare una generosità e una compassione straordinaria per la sua età:  si rendeva utile in ogni modo per alleviare il disagio dei suoi cari, mostrandosi servizievole e gioviale.

Un triste giorno poi, quando la dispensa non ebbe più nulla da offrire, seppe vincere l'amor proprio, e andò a questuare per il villaggio il vitto necessario alla famiglia. A queste difficoltà materiali si aggiungeva la pena di dover abbandonare la scuola e di non poter più frequentare quotidianamente la chiesa parrocchiale, troppo lontana da raggiungere. Desiderosa di risparmiare alla famiglia altre sofferenze, determinò infine di offrirsi vittima al Signore:  il cielo sembrò gradire quel giovane olocausto perché di lì a poco il papà riuscì a trovare un modesto lavoro e a trasferirsi, nell'autunno 1890, con la famiglia a Bordeaux.

Nella speranza di ovviare alla grave menomazione al piede, il 7 febbraio 1891, Giovanna Germana fu ricoverata presso l'ospedale infantile di Bordeaux per essere sottoposta ad intervento chirurgico. Accolse la prova con "angelica pazienza", sopportando le sofferenze dell'operazione. Nei cinque mesi di degenza, come testimoniarono le Figlie della Carità di San Vincenzo de' Paoli, infermiere dell'ospedale, fu un modello di amabilità e di rassegnazione, prestando piccoli servizi agli altri ammalati. Nel giugno 1891, mentre lentamente recuperava la salute, Giovanna Germana sperimentò un nuovo dolore, perché due dei fratelli più piccoli si ammalarono gravemente di febbre infettiva e morirono.

Nel mese di luglio 1891, ancora convalescente, la Beata faceva il suo ingresso nell'Istituto "Nazareth" di Bordeaux, diretto dalle Suore di Gesù-Maria di Le Dorat, e che accoglieva ragazze in difficoltà, per ricevere quelle cure che la famiglia non poteva più offrirle. Fu quello un periodo fecondo della sua vita, durante il quale iniziò a discernere con più chiarezza la volontà di Dio su di lei. Il 12 giugno 1892 si accostò per la prima volta alla comunione eucaristica con straordinaria devozione e nel successivo mese di luglio ricevette la cresima dal Card. Lecot nella cattedrale di Bordeaux. Già a quel tempo Giovanna Germana dava l'impressione di vivere costantemente alla presenza di Dio, compiendo con esattezza quanto le veniva affidato nel lavoro e trasmesso nello studio.

Sul finire di quell'anno altri lutti vennero a provare ulteriormente la famiglia e a purificare col dolore il cuore dell'adolescente. Il 29 dicembre 1892, la mamma Maria Lafage, per l'improvviso aggravarsi di un'ernia trascurata, morì. Otto giorni dopo, anche il fratello maggiore Luigi, tornato dall'esercito affetto da tubercolosi, dopo essere stato amabilmente assistito da Giovanna Germana, venne a mancare. In questa duplice prova fu ammirevole lo spirito di fede della Beata, vero angelo consolatore del padre e dei suoi cari.

Rimasta ad accudire le due sorelle più piccole, Lubina e Lucia, che aveva condotto con sé all'istituto Nazareth di Bordeaux, Giovanna Germana, andava ormai orientandosi verso una completa donazione al Signore. Quando, nel 1893, le suore di San Giuseppe d'Aubenas, Congregazione alla quale apparteneva la sorella maggiore Lucie, con il nome di Sr. Maria di San Germano, si offrirono per accogliere nel loro educandato le due piccole orfane, la Beata fu libera di pensare a se stessa, perseguendo il proprio ideale di consacrazione.

Le sue prime richieste si indirizzarono presso le clarisse di Bordeaux e poi verso le Suore di Gesù-Maria di Le Dorat, ma entrambe furono respinte, a motivo della sua claudicazione e della giovane età. Rimase dunque presso l'educandato "Nazareth" fino al compimento del diciassettesimo anno, attendendo pazientemente il giorno stabilito da Dio.

Il 6 aprile 1896, lunedì di Pasqua, dopo aver visitato con grande devozione il Santuario di Notre Dame de Talence, chiese un colloquio con le clarisse del vicino monastero "Ave Maria", che conquistate dalla sua straordinaria umiltà e dall'amabilità del suo carattere, promisero di accoglierla, nonostante la sua menomazione fisica.

Il 12 giugno 1896, Festa del Sacro Cuore, fece il suo ingresso come postulante. Era la meta a cui aveva aspirato fin da bambina, e alla quale il Cristo la aveva condotta per mano, anche attraverso l'esperienza della sofferenza.

Dopo cinque mesi di probandato, il 21 novembre 1896, festa della Presentazione al tempio della Vergine Santissima, a 18 anni, Giovanna Germana vestiva l'abito francescano e assumeva il nome religioso di Suor Maria Celina della Presentazione della Beata Vergine Maria. Ancora una volta, come nel giorno del battesimo, la vita di quest'umile creatura era affidata alla materna custodia della Madre di Dio.

"Lasciando le vesti del mondo, pregherò Gesù di bandire ogni pensiero inutile dal mio cuore e di darmi lo spirito religioso; indossando l'abito di clarissa, pregherò lo Sposo mio di rivestirmi dello spirito della mortificazione, della rinuncia e della penitenza; cingendomi del cordone. Gli chiederò di liberarmi dalla falsa libertà e di unirmi a sé con le catene del suo santo amore; mettendomi il santo velo, Lo supplicherò di nascondermi alla vista delle creature. Io voglio vivere nascosta in Dio".

Questi propositi, che la Beata tracciò nel piccolo quaderno di note personali, alla vigilia della sua vestizione, furono da lei luminosamente vissuti nei mesi di noviziato. Nel chiostro Sr. Maria Celina restò fedele alle sue antiche abitudini di carità, alle quali già si era esercitata nel mondo, moltiplicando i piccoli gesti di servizio e di abnegazione a favore delle sue sorelle, ma soprattutto progredì nella via dell'umiltà, della mortificazione e del nascondimento.

La salute della giovane novizia cominciò, però, ben presto a declinare. L'infermità, manifestatasi in una grave forma di tubercolosi, rivelò la grandezza della sua fede e la ferma volontà di voler completare nel suo fragile corpo quanto ancora manca alla Passione di Cristo, a vantaggio del suo Corpo che è la Chiesa (cfr Col 1, 24). Scriveva nel suo diario a pochi giorni dalla preziosa morte: "Non gradisci olocausto né vittima: eccomi! Sono venuta per prendere la croce. Mi offro vittima come Gesù... fino a questo momento ho sacrificato tutto:  affetti, pensieri... dovrò ora essere meno generosa? Oh, no! Eccomi:  tagliate bruciate amputate fate di me ciò che gradite, purché il mio amore per voi aumenti sempre più e più! Solo questo chiedo!".

Il 30 maggio 1897, dopo 190 giorni dal suo ingresso nel noviziato, emessa la Professione religiosa "in articulo mortis", Suor Maria Celina faceva il suo ingresso trionfale nell'eternità dei Santi. Nell'ultimo biglietto scritto alla sorella suora aveva confidato: "Mia piccola cara sorella, son ben contenta che presto apprenderete la notizia della mia morte, ...state ben tranquilla, ...il giorno della mia morte sarà per me il più bello...". Nello stesso anno sarebbe morta a Liseux la "piccola" Teresa di Gesù Bambino, sua conterranea, anch'ella fattasi dono di amore per la vita dei fratelli.

SOURCE : https://www.causesanti.va/it/santi-e-beati/marie-celine-de-la-presentation.html

RITO DI BEATIFICAZIONE DELLA VENERABILE SERVA DI DIO
MARIA CELINA DELLA PRESENTAZIONE,
MONACA PROFESSA DEL SECOND'ORDINE DI SAN FRANCESCO

OMELIA DEL CARDINALE JOSÉ SARAIVA MARTINS

Cattedrale di Sant'Andrea, Bordeaux

Domenica, 16 settembre 2007


"Celebrate con me il Signore, Esaltiamo insieme il suo nome" 

(Sal 33).

È questo l'invito che ci rivolge nella gioia l'umile Clarissa di Nojals, elevata oggi alla gloria degli altari. E, con il cuore colmo di letizia, accogliamo volentieri questo invito e ci uniamo al canto della nuova Beata, magnificando il Signore onnipotente sempre mirabile nei suoi Santi.

Profondamente lieto, rendo grazie alla Provvidenza per avermi condotto a Bordeaux per presiedere, come umile rappresentante del Santo Padre, questa Beatificazione.

Ringrazio prima di tutto fraternamente Sua Eminenza il Cardinale Arcivescovo Jean-Pierre Ricard e il suo presbyterium per l'accoglienza cordiale che mi hanno riservato.

Ringrazio anche voi tutti, Fratelli e Sorelle, per l'imponente partecipazione a una celebrazione che s'inscrive fra le più belle pagine della storia di Bordeaux.

Oggi una figlia di questa Chiesa che, vivendo nella povertà, ha saputo raggiungere, in pochissimo tempo, le vette della santità, ci viene presentata come modello di vita e di fedeltà incrollabile al Vangelo delle Beatitudini.

Possiamo definire piccola, la nostra beata, non solo perché ha vissuto solo diciannove anni, ma anche e soprattutto perché ha scelto di essere "Sorella Povera di Santa Chiara" e dunque piccola nel senso indicato da Gesù stesso quando ci parla di un mistero nascosto ai dotti e ai sapienti, ma rivelato ai piccoli (cfr Lc 10, 21). E così, nella sua piccolezza, la Beata Maria Celina della Presentazione è divenuta grande agli occhi di Dio e oggi l'esito del suo totale abbandono all'amore del Padre si manifesta a tutti.

Se ci domandiamo come la nostra Beata ha conseguito questa capacità di camminare con il Signore con una generosità assoluta, troveremo senza dubbio la risposta nella sua totale docilità all'azione dello Spirito Santo, Lui che, proprio in questa cattedrale, nel luglio 1892, la colmò della sua presenza vivificante.

Se me lo permettete, vorrei sottolineare diversi motivi che giustificano la nostra gioia e, di conseguenza, la nostra gratitudine al "Padre veramente santo e fonte di ogni santità" (Preghiera Eucaristica II).

Il primo motivo è che, da oggi in poi, la Chiesa che è in Bordeaux ha ufficialmente una nuova amica presso Dio. In effetti, se la Chiesa, presentando i suoi figli migliori alla nostra venerazione, ce li indica come modelli, ce li propone anche come intercessori ed amici.

Come amica, la Beata Celina della Presentazione non può dimenticare la Chiesa che l'ha generata alla grazia e, di conseguenza, non può dimenticare l'Arcivescovo, il clero, le sue sorelle nella vita religiosa, i consacrati, il popolo di Dio che vive e agisce in seno a questa Chiesa.

Tuttavia, attraverso la beatificazione della piccola di Nojals, la Chiesa ci offre anche un modello semplice e imitabile di vita cristiana, adeguato a ognuno di noi, che siamo chiamati a esprimere nel "terribile quotidiano" (per riprendere un'espressione di Pio XI) la nostra fede nel Vangelo e a divenire testimoni credibili di Gesù Cristo.

La nuova Beata, che ha vissuto un'esistenza povera, priva di eventi esaltanti, ma completamente pervasa dall'amore di Dio e dall'amore per i fratelli, ci conferma che anche noi possiamo raggiungere, in una gioiosa perseveranza, ciò che il Servo di Dio Giovanni Paolo II ha chiamato, con profonda felicità, la ""misura alta" della vita cristiana ordinaria", ossia la santità.

Esaltiamo dunque il nome del Signore e rendiamogli gloria, poiché Egli ha esaltato un'umile figlia del vostro popolo, che l'ha amato senza riserve, che ha scelto di essere sua per sempre e che, come San Francesco e Santa Chiara, è divenuta trasparenza vivente del Vangelo.

All'umile e coraggiosa Beata di Nojals, alla figlia ora illustre di questa Chiesa che è in Bordeaux e in Francia, alla gioiosa discepola del poverello di Assisi, a questa donna innamorata della povertà di Chiara, affido questa sera tutti coloro che sono presenti qui, in questa celebrazione storica della sua beatificazione, e chiedo per ognuno di essi la grazia di percorrere con audacia e fedeltà le vie del Vangelo.

Che la Beata Maria Celina della Presentazione unisca la sua voce alla nostra, implorando per la Chiesa e per la famiglia francescana vocazioni generose che sappiano compiere scelte coraggiose per il servizio ai poveri ed essere testimoni del Vangelo della misericordia e della pace!

Che la nuova Beata ottenga per noi dal Signore una nuova era di santità! Che il suo sorriso consoli i malati, gli afflitti e tutti coloro che invocano oggi con fiducia la sua intercessione e il suo conforto!

SOURCE : https://www.causesanti.va/it/santi-e-beati/marie-celine-de-la-presentation.html


Sœur Marie-Céline de la Présentation, Clarisse du Monastère de Bordeaux Talence, France : http://lafranclaire.free.fr/7D22F5E8-345B-4208-B1F2-853F47779DAA.html

Marie-Céline de la Présentation : https://bsemarieceline.canalblog.com/