Saint Alberto Hurtado Cruchaga
Fondateur du Hogar de
Christo (+ 1952)
Né à Vina del Mar au Chili, orphelin de père dès l'âge de quatre ans, il connaît une enfance pauvre. Devenu jésuite en 1923, il étudie en Argentine, puis en Europe où il est ordonné prêtre en Belgique, en 1933. De retour au Chili, il désire aider les enfants, pauvres comme lui. Devant l'indifférence des chrétiens face au problème social, il écrit en 1941 un livre-choc : «Le Chili est-il un pays catholique?». En 1944, il crée «El Hogar de Christo» un Foyer chrétien où il fait régner une ambiance familiale, puis d'autres maisons pour enfants des rues, jeunes sans travail et adultes sans abri. En 1947, un voyage de quelques mois en Europe l'enrichit de multiples expériences au contact du mouvement social chrétien (JOC, etc.). Sa solide formation intellectuelle lui permet alors d'agir par ses conférences, ses livres et la création d'une revue jésuite «Message» qui existe encore. Il fonde la base d'un syndicalisme chrétien. La maladie qui le frappe n'éteint pas en lui la joie qui le caractérise, car il puise toute sa force dans l'eucharistie. Il meurt dans la sérénité en 1952.
Il fut canonisé le 23 octobre 2005 à Rome par Benoît XVI.
Alberto Hurtado Cruchaga (1901-1952), biographie sur le site du Vatican.
"Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur... et ton prochain comme toi-même" (Mt 22, 37.39). Tel était le programme de vie de saint Alberto Hurtado, qui chercha à s'identifier au Seigneur et à aimer les pauvres avec le même amour. La formation reçue au sein de la Compagnie de Jésus, consolidée par la prière et par l'adoration de l'Eucharistie, le porta à se laisser conquérir par le Christ, devenant un véritable contemplatif dans l'action. Dans l'amour et l'abandon total à la volonté de Dieu, il trouva la force de son apostolat. Il fonda El Hogar de Cristo pour les plus pauvres et pour les sans-abris, leur offrant un milieu familial empli de chaleur humaine. Son ministère sacerdotal se distinguait par sa sensibilité et sa disponibilité envers les autres, étant la véritable image vivante du Maître, "doux et humble de cœur". A la fin de ses jours, malgré les profondes douleurs de la maladie, il eut la force de continuer à répéter: "Je suis content, Seigneur, je suis content", exprimant ainsi la joie avec laquelle il avait toujours vécu. Homélie de Benoît XVI
À Santiago du Chili, en 1952, Albert Hurtado Cruchaga, prêtre de la
Compagnie de Jésus, qui fonda une œuvre pour donner un toit aux pauvres sans
abri, et surtout un domicile vrai et familial aux jeunes vagabonds.
Martyrologe romain
Alberto Hurtado Cruchaga
Saint
Death: 08/18/1952
Nationality (place of
birth): Chili
Le père Alberto Hurtado
Cruchaga (1901-1952) est célèbre comme pionnier des activités en faveur des
travailleurs pauvres. Il est le fondateur d’ El Hogar de Cristo, et fit
lui-même l’expérience de la pauvreté pendant sa jeunesse quand sa mère fut
obligées de vendre la ferme familiale après la mort de son père. Pourtant une
bourse d’études permit à Alberto d’étudier à l’école jésuite de Santiago. Il
entra chez les jésuites en 1923, mais le gouvernement espagnol dissout la
Compagnie de Jésus en 1932, pendant qu’il étudiait la théologie, et le jeune
chilien termina sa théologie en Belgique, où il a été ordonné.
Ensuite il est retourné
au Chili et a exercé un ministère typiquement jésuite : enseigner et donner des
retraites.
Sa préoccupation des
pauvres l’amena à devenir directeur de l’Action Catholique, et, en 1944, de
demander à des femmes qui suivaient une retraite de penser aux hommes, femmes
et enfants sans abri.. Les femmes répondirent par des dons, que Hurtado utilisa
pour ouvrir d’abord un hospice pour enfants, et ensuite un hospice pour femmes
et enfants. Ceci fut le début d’El Hogar de Cristo. «Hogar» veut dire ‘maison’,
et ce nom signifie que les sans logis étaient les bienvenus dans la maison du
Christ. Le mouvement se répandit au-delà du Chili et dans toute l’Amérique du
Sud. En 1947 il fonda la «Association Sindical Chilena», un syndicat. Il a
aussi écrit trois livres sur les problèmes sociaux et en 1951 il lança une
revue mensuelle «Mensaje» (Message) qui traite de problèmes sociaux et expose
l’enseignement social de l’Église.
Initialement regroupé et
édité par: Tom Rochford, SJ
Traducteur: Guy Verhaegen
SOURCE : https://www.jesuits.global/fr/saint-blessed/saint-alberto-hurtado-cruchaga/
Saint Alberto Hurtardo
Cruchaga (1901-1952)
Alberto Hurtado Cruchaga, né le 22 janvier 1901 au Chili, est rapidement confronté à la pauvreté. Il a quatre ans à la mort de son père, et sa mère doit tout vendre. Alberto apprend aussitôt la condition des pauvres sans domicile et à la merci d’autrui.
À la fin de ses études secondaires, il veut devenir jésuite, mais on lui conseille de s’occuper de sa mère et de son frère plus jeune. Il ne réalise son rêve qu’en 1923 et sera ordonné prêtre le 24 août 1933. On lui confie un ministère d’enseignement, mais la situation des pauvres crée en lui le besoin impérieux de lancer un appel à ceux auxquels il prêchait une retraite. C’était douze ans avant l’appel radiophonique de l’abbé Pierre ! Il suscite un grand élan de générosité et permet la création d’un vrai foyer domestique : « El Hogar de Cristo ». Le père Hurtado favorise la collaboration active de laïcs engagés avec lesquels il réalise une première maison d’accueil pour les enfants, puis pour les femmes, puis encore une autre pour les hommes : les pauvres commencent ainsi finalement à avoir au « Hogar de Cristo » une ambiance familiale où vivre. Ces maisons se multiplient, tout en adoptant des formes et des caractéristiques nouvelles : certaines deviennent des centres de réhabilitation, d’autres des centres de formation artisanale, et ainsi de suite, le tout toujours inspiré par des valeurs chrétiennes et imprégné de celles-ci.
Ce n’est pas suffisant pour le père Hurtado. Sentant que la charité ne peut occulter le besoin de justice, il fonde, en 1947, l’Association syndicale chilienne (Asich) pour promouvoir un syndicalisme s’inspirant de la Doctrine sociale de l’Église. Entre 1947 et 1950, il écrit trois livres importants sur les syndicats, sur l’humanisme social et sur l’ordre social chrétien. En 1951, il fonde Mensaje, revue jésuite pour répandre la Doctrine sociale de l’Église.
Ainsi, en quinze ans à peine, saint Alberto préparait l’esprit de Vatican
II, selon lequel charité et justice s’épaulent
réciproquement. Ces années d’apostolat intense
furent l’expression d’un profond amour personnel pour le Christ qui s’exprime
inséparablement en dévouement envers les enfants pauvres et abandonnés, en zèle
ardent pour la formation des laïcs et
en un sens vif de la justice sociale.
Mgr Emmanuel Lafont
Évêque de Cayenne
La charité ne peut occulter le besoin
de justice
À la fois homme d’action
et de réflexion, ce prêtre jésuite
chilien a été canonisé l’an dernier par le pape Benoît XVI pour son dévouement
auprès des pauvres et son sens vif de la justice sociale.
Saint Alberto Hurtado Cruchaga
Prêtre s.j. et fondateur du : « El Hogar de Cristo »
Alberto Hurtado
Cruchaga naît le 22 janvier 1901 à Viña del Mar au Chili et devint
orphelin de père à l’âge de 4 ans. Sa mère fut contrainte de vendre à des
conditions défavorables leur modeste propriété pour payer les dettes de la
famille. En conséquence, Alberto et son frère durent aller vivre auprès de
parents et furent souvent déplacés de chez l’un vers chez l’autre. Dès son
jeune âge, il apprit la condition des pauvres sans domicile et à la merci
d’autrui.
Une bourse d’étude lui
donna la possibilité de fréquenter le Collège des Jésuites à Santiago. Là, il
devint membre de la Congrégation Mariale et, comme tel, s’intéressa vivement
aux pauvres, prenant du temps avec eux dans les quartiers les plus misérables
chaque dimanche après-midi.
À la fin de ses études
secondaires en 1917, il aurait voulu devenir jésuite, mais on lui conseilla de
retarder la réalisation d’un tel projet afin de s’occuper de sa mère et de son
frère plus jeune. En travaillant l’après-midi et le soir, il réussit à subvenir
à leurs besoins, tout en fréquentant la Faculté de Droit de l’Université
Catholique. Pendant cette période aussi, sa sollicitude pour les pauvres qu’il
visitait chaque dimanche, ne se démentait pas. L’obligation du service
militaire interrompit ses études mais, une fois son devoir accompli, il obtint
son diplôme au début d’août 1923. Le 15 du même mois, il entra au Noviciat de
la Compagnie à Chillán.
En 1925, il alla à
Cordoba, en Argentine, où il étudia les humanités.
En 1927, il fut envoyé en
Espagne pour étudier la philosophie et la théologie. Cependant, en raison de la
suppression de la Compagnie dans ce pays en 1931, il dut partir en Belgique et
continuer la théologie à Louvain. C’est là qu’il fut ordonné prêtre le 24 août
1933 et qu’il obtint le doctorat en Pédagogie et Psychologie en 1935. Après
avoir accompli le troisième an de Probation à Drongen, toujours en Belgique, il
retourna au Chili en janvier 1936.
De retour dans son pays,
son zèle s’étendit progressivement à tous les domaines : il commença à déployer
son activité comme professeur de religion au Collège Saint Ignace, de pédagogie
à l’Université Catholique de Santiago et au Séminaire Pontifical. Il écrivit
divers essais sur l’éducation, comme aussi sur l’ordre social chrétien. Il
construisit une maison d’Exercices Spirituels dans un village qui porte
aujourd’hui son nom. Il fut directeur de la Congrégation Mariale des étudiants,
les impliquant dans la catéchèse des pauvres. Il anima des retraites
innombrables selon les Exercices Spirituels, et offrit sa direction spirituelle
à de nombreux jeunes, accompagnant plusieurs d’entre eux dans leur réponse à
une vocation sacerdotale et contribuant de façon notable à la formation de
nombreux laïcs chrétiens.
En 1941, le Père Hurtado
publia son livre le plus fameux : « ¿Es Chile un país
católico? ». La même année lui fut confiée la responsabilité d’Assistant
de la section des jeunes de l’Action Catholique pour l’Archidiocèse de
Santiago, puis, l’année suivante, au niveau national. Il s’y engagea avec un
esprit remarquable d’initiative, de dévouement et de sacrifice.
En octobre de l’année
1944, alors qu’il donnait les Exercices, il ressentit le besoin impérieux de
faire appel aux auditeurs en leur demandant de penser aux nombreux pauvres de
la ville, et en particulier aux enfants innombrables qui vagabondaient dans les
rues de Santiago. Cet appel suscita promptement un élan de générosité et fut le
début de l’initiative qui a fait connaître de plus le Père Hurtado. Il s’agit
d’une forme d’action caritative qui fournissait aux personnes sans domicile non
seulement un endroit où vivre, mais un vrai foyer domestique: « El Hogar
de Cristo ».
Au moyen des
contributions des bienfaiteurs et avec la collaboration active de laïcs
engagés, le Père Hurtado ouvrit une première maison d’accueil pour les enfants,
puis pour les femmes, puis encore une autre pour les hommes: les pauvres
commencèrent ainsi finalement à avoir au « Hogar de Cristo » une
ambiance familiale où vivre. Ces maisons se multiplièrent, tout en adoptant des
formes et des caractéristiques nouvelles : certaines devinrent des centres de
réhabilitation; d’autres des centres de formation artisanale, et ainsi de
suite, le tout toujours inspiré par des valeurs chrétiennes et imprégné de
celles-ci.
En 1945, Le Père Hurtado
visita les États-Unis pour étudier le mouvement « Boys Town » de
façon à l’adapter à son pays. Les six dernières années de sa vie furent dédiées
au développement des diverses formes selon lesquelles « El Hogar de
Cristo » existait et opérait.
En 1947 le Père Hurtado
fonda l’Association Syndicale Chilienne (ASICH), pour promouvoir un
syndicalisme s’inspirant de la Doctrine Sociale de l’Eglise.
Entre 1947 et 1950, il
écrivit trois livres importants sur les syndicats, sur l’humanisme social et
sur l’ordre social chrétien.
En 1951, il fonda le
revue « Mensaje » la célèbre revue des Jésuites chiliens destinée à
faire connaître et à expliquer la Doctrine de l’Église.
Un cancer du pancréas le
conduisit en quelques mois à la fin de sa vie. Au milieu de douleurs atroces on
l’entendit répéter souvent: « Content, Seigneur, Content ».
Après avoir passé son
existence à manifester l’amour de Dieu aux pauvres, il fut rappelé à Lui le 18
août 1952.
Depuis son retour au
Chili jusqu’à sa mort, le Père Hurtado a vécu seulement quinze années. Ce
furent des années d’apostolat intense, expression d’un profond amour personnel
pour le Christ et, pour cette raison même, caractérisé par un grand dévouement
aux enfants pauvres et abandonnés, par un zèle ardent pour la formation des
laïcs, et par un sens vif de la justice sociale chrétienne.
Alberto Hurtado
Cruchaga a été béatifié, par Saint Jean-Paul II (Karol
Józef Wojtyła, 1978-2005), le 16 octobre 1994, et canonisé le 23 octobre
2005, par le pape Benoît XVI (>>> Homélie
du pape Benoît XVI).
SOURCE : https://levangileauquotidien.org/FR/display-saint/21f84963-9788-44ff-a197-56296a8915a9
HOMÉLIE DU PAPE BENOÎT
XVI
Vénérés frères dans l'épiscopat et dans le sacerdoce!
Chers frères et soeurs!
En ce XXX Dimanche du
temps ordinaire, notre Célébration eucharistique s'enrichit de divers motifs
d'action de grâce et de supplication à Dieu. Au même moment se concluent l'Année
de l'Eucharistie et l'Assemblée ordinaire
du Synode des Evêques, consacrée précisément au mystère eucharistique dans
la vie et dans la mission de l'Eglise, alors que dans quelques instants seront
proclamés saints cinq Bienheureux: Mgr
Józef Bilczewski, Evêque, les prêtres Gaetano
Catanoso, Zygmunt
Gorazdowski et Alberto
Hurtado Cruchaga, et le religieux capucin Felice
da Nicosia. En outre, on fête aujourd'hui la Journée mondiale des Missions,
un rendez-vous annuel qui réveille dans la communauté ecclésiale l'élan pour la
mission. C'est avec joie que j'adresse mes salutations à toutes les personnes
présentes, en premier lieu aux Pères synodaux, puis aux pèlerins venus de
diverses nations, avec leurs pasteurs, pour fêter les nouveaux saints. La
liturgie d'aujourd'hui nous invite à contempler l'Eucharistie comme source de
sainteté et nourriture spirituelle pour notre mission dans le monde: ce
précieux "don et mystère" nous manifeste et nous communique la
plénitude de l'amour de Dieu.
La Parole du Seigneur,
qui vient de retentir dans l'Evangile, nous a rappelé que dans l'amour se
résume toute la loi divine. Le double commandement de l'amour de Dieu et de
notre prochain contient les deux aspects d'un unique dynamisme du coeur et de
la vie. Jésus conduit ainsi à son achèvement la révélation antique, sans
ajouter de nouveau commandement, mais en réalisant en lui-même et dans sa
propre action salvifique la synthèse vivante des deux grandes paroles de
l'Ancienne Alliance: "Tu aimeras Yahvé ton Dieu de tout ton
coeur..." et "Tu aimeras ton prochain comme toi-même" (cf. Dt 6,
5; Lv 19, 18). Dans l'Eucharistie, nous contemplons le Sacrement de
cette synthèse vivante de la loi: le Christ nous remet en lui-même la
pleine réalisation de l'amour pour Dieu et de l'amour pour nos frères. Et c'est
cet amour qu'il nous communique lorsque nous nous nourrissons de son Corps et
de son Sang. C'est alors que peut se réaliser en nous ce que saint Paul écrit
aux Thessaloniciens dans la seconde Lecture d'aujourd'hui: "Vous
vous êtes tournés vers Dieu, abandonnant les idoles pour servir le Dieu vivant
et véritable" (1 Th 1, 9). Cette conversion est le principe du chemin de
sainteté que le chrétien est appelé à réaliser dans sa propre existence. Le
saint est celui qui est tellement fasciné par la beauté de Dieu et par sa
vérité parfaite qu'il en est progressivement transformé. Pour cette beauté et
cette vérité, il est prêt à renoncer à tout, même à lui-même. L'amour de Dieu
lui suffit et il en fait l'expérience dans le service humble et désintéressé
rendu à son prochain, en particulier aux personnes qui ne sont pas en mesure
d'y répondre. Combien est providentiel, dans cette perspective, le fait
qu'aujourd'hui, l'Eglise indique à tous ses membres cinq nouveaux saints qui,
nourris du Christ, Pain vivant, se sont convertis à l'amour et ont orienté
toute leur existence à partir de celui-ci! Dans diverses situations et à
travers divers charismes, ils ont aimé le Seigneur de tout leur coeur et ils
ont aimé leur prochain comme eux-mêmes et sont "ainsi devenus un
modèle pour tous les croyants" (1 Th 1, 6-7).
Saint Józef Bilczewski
fut un homme de prière. La Messe, la Liturgie des Heures, la méditation, le
chapelet et les autres exercices de piété rythmaient ses journées. Un
temps particulièrement long était consacré à l'adoration eucharistique.
Saint Zygmunt Gorazdowski
est également devenu célèbre en raison de sa dévotion fondée sur la célébration
et sur l'adoration de l'Eucharistie. Vivre l'offrande du Christ l'a conduit
vers les malades, les pauvres et les indigents.
La profonde connaissance
de la théologie, de la foi et de la dévotion eucharistique de Józef Bilczeski
ont fait de lui un exemple pour les prêtres et un témoin pour tous les fidèles.
Zygmunt Gorazdowski, en
fondant l'Association des Prêtres, la Congrégation des Soeurs de Saint-Joseph,
et bien d'autres institutions caritatives, s'est toujours laissé conduire par
l'esprit de communion, qui se révèle pleinement dans l'Eucharistie.
"Tu aimeras le
Seigneur ton Dieu de tout ton coeur... et ton prochain comme toi-même" (Mt
22, 37.39). Tel était le programme de vie de saint Alberto Hurtado, qui chercha
à s'identifier au Seigneur et à aimer les pauvres avec le même amour. La
formation reçue au sein de la Compagnie de Jésus, consolidée par la prière et
par l'adoration de l'Eucharistie, le porta à se laisser conquérir par le
Christ, devenant un véritable contemplatif dans l'action. Dans l'amour et l'abandon
total à la volonté de Dieu, il trouva la force de son apostolat. Il fonda El
Hogar de Cristo pour les plus pauvres et pour les sans-abris, leur offrant un
milieu familial empli de chaleur humaine. Son ministère sacerdotal se
distinguait par sa sensibilité et sa disponibilité envers les autres, étant la
véritable image vivante du Maître, "doux et humble de coeur". A la
fin de ses jours, malgré les profondes douleurs de la maladie, il eut la force
de continuer à répéter: "Je suis content, Seigneur, je suis
content", exprimant ainsi la joie avec laquelle il avait toujours vécu.
Saint Gaetano Catanoso
fut le promoteur et l'apôtre de la Sainte Face du Christ. "La Sainte Face
- affirmait-il - est ma vie. Elle est ma force". Avec une heureuse
intuition, il associa cette dévotion à la piété eucharistique. Il s'exprimait
ainsi: "Si nous voulons adorer le Visage royal de Jésus... nous le
trouvons dans la divine Eucharistie, où, avec le Corps et le Sang de Jésus
Christ, se cache sous le voile immaculé de l'Hostie, le Visage de Notre
Seigneur". La Messe quotidienne et l'adoration fréquente du Sacrement de
l'autel furent l'âme de son sacerdoce: avec une charité pastorale ardente
et inlassable, il se consacra à la prédication, à la catéchèse, au ministère
des Confessions, aux pauvres, aux malades et à la maturation des vocations
sacerdotales. Aux Soeurs véroniques de la Sainte-Face, qu'il fonda, il transmit
l'esprit de charité, d'humilité et de sacrifice, qui avait animé toute son
existence.
Saint Felice da Nicosia
aimait répéter en toutes circonstances, joyeuses ou tristes: "Ainsi
soit-il pour l'amour de Dieu". Nous pouvons ainsi comprendre combien était
intense et concrète en lui l'expérience de l'amour de Dieu révélé aux hommes
dans le Christ. Cet humble Frère capucin, illustre fils de la terre de Sicile,
austère et pénitent, fidèle aux plus authentiques expressions de la tradition
franciscaine, fut progressivement modelé et transformé par l'amour de Dieu,
vécu et réalisé dans l'amour du prochain. Frère Felice nous aide à découvrir la
valeur des petites choses qui rendent la vie plus précieuse et nous enseigne à
percevoir le sens de la famille et du service à nos frères, en nous montrant
que la joie véritable et durable à laquelle aspire le coeur de tout être humain
est fruit de l'amour.
Chers et vénérés Pères
synodaux, pendant trois semaines, nous avons vécu ensemble un climat de ferveur
eucharistique renouvelée. Je voudrais désormais, avec vous et au nom de tout
l'épiscopat, envoyer un salut fraternel aux Evêques de l'Eglise qui est en
Chine. C'est avec beaucoup de peine, que nous avons ressenti l'absence de leurs
représentants. Je veux toutefois assurer à l'ensemble des Evêques chinois que
nous sommes proches d'eux, de leurs prêtres et de leurs fidèles par la prière.
Le chemin de souffrance des communautés confiées à leur soin pastoral est
présent dans notre coeur: il ne demeurera pas sans fruit parce qu'il
représente une participation au Mystère pascal, à la gloire du Père. Les
travaux synodaux nous ont permis d'approfondir les aspects fondamentaux de ce
Mystère confié à l'Eglise depuis le début. La contemplation de l'Eucharistie
doit pousser tous les membres de l'Eglise, en premier lieu les prêtres,
ministres de l'Eucharistie, à raviver leur engagement de fidélité. C'est sur le
mystère eucharistique, célébré et adoré, que se fonde le célibat que les
prêtres ont reçu comme don précieux et signe de l'amour sans partage envers
Dieu et envers le prochain. Pour les laïcs aussi, la spiritualité eucharistique
doit constituer le moteur intérieur de toute activité et aucune dichotomie
n'est admissible entre la foi et la vie, dans leur mission d'animation
chrétienne du monde. Alors que se conclut l'Année de l'Eucharistie, comment ne
pas rendre grâce à Dieu pour les nombreux dons offerts à l'Eglise au cours de
ce temps? Et comment ne pas reprendre l'invitation du bien-aimé Pape Jean-Paul
II à "repartir du Christ"? Comme les disciples d'Emmaüs qui, le coeur
réconforté par la parole du Ressuscité et illuminés par sa présence vivante,
reconnue dans la fraction du pain, revinrent en hâte à Jérusalem et devinrent
des témoins de la Résurrection du Christ, nous aussi, nous reprenons notre
chemin, animés par le vif désir de témoigner du mystère de cet amour qui donne
l'espérance au monde.
Dans cette perspective,
s'inscrit parfaitement cette Journée mondiale des Missions que nous célébrons
aujourd'hui, à laquelle le vénéré Serviteur de Dieu Jean-Paul II avait donné
pour thème de réflexion: "Mission: Pain rompu pour la vie du
monde". La Communauté ecclésiale, quand elle célèbre l'Eucharistie,
spécialement le Jour du Seigneur, prend toujours davantage
conscience du fait que le sacrifice du Christ est "pour tous" (Mt 26,
28) et que l'Eucharistie pousse le chrétien à être "pain rompu" pour
les autres, à s'engager pour un monde plus juste et plus fraternel. Aujourd'hui
encore, face aux foules, le Christ continue à exhorter ses disciples:
"Donnez-leur vous-mêmes à manger" (Mt 14, 16) et, en son nom, les
missionnaires annoncent et témoignent de l'Evangile, parfois même au prix du
sacrifice de leur vie. Chers amis, nous devons tous repartir de l'Eucharistie.
Que Marie, Femme eucharistique, nous aide à l'aimer, à "demeurer"
dans l'amour du Christ, pour être intimement renouvelés par Lui. Docile à
l'action de l'Esprit et attentive aux nécessités des hommes, l'Eglise sera
alors toujours davantage un phare de lumière, de vraie joie et d'espérance,
réalisant pleinement sa mission de "signe et moyen de l'unité
de tout le genre humain" (Lumen
gentium, n. 1).
© Copyright 2005 -
Libreria Editrice Vaticana
Copyright © Dicastero per
la Comunicazione - Libreria Editrice Vaticana
Estatua del padre Alberto Hurtado en parroquia de Jesús Obrero, Linares, Chile.
Saint Alberto Hurtado
Cruchaga
Profile
Alberto’s father died when
the boy was
four years old, and he grew up in poverty,
living with a series of relatives. Educated at
the Jesuit College in
Santiago, Chile.
He early felt a call to religion,
and to work with those as poor as
himself. He entered the Jesuit novitiate in 1923,
and was ordained in 1933.
He taught religion at Colegion
San Ignacio, trained teachers at Catholic
University in Santiago, led retreats for young men, and worked in
the poor areas
of the city whenever he could. In 1941 he wrote Is Chile a
Catholic Country?, and became national chaplain to
the youth movement Catholic
Action. During a retreat in 1944, Father Alberto
started the work that would lead to El Hagar de Cristo which shelters
the homeless and
tries to rescue abandoned children,
and was later modelled somewhat on the American Boys Town movement.
In 1947,
Hurtado founded the Chilean Trade Union Association (ASICH) to
promote a Christian labour-union
movement. He founded the journal Mensaje,
dedicated to explaining the Church‘s
teaching, in 1951.
He wrote several
works in his later years on trade unions, social humanism and the Christian social
order.
Born
22
January 1901 at
Vina del Mar, Chile
18
August 1952 at
Santiago, Chile of
pancreatic cancer
21
December 1991 by Pope John
Paul II (decree of heroic
virtues)
16
October 1994 by Pope John
Paul II
23
October 2005 by Pope Benedict
XVI at Rome, Italy
Additional
Information
books
Our Sunday Visitor’s Encyclopedia of Saints
other
sites in english
Office of Ignatian Spirituality
images
video
sitios
en español
Martirologio Romano, 2001 edición
sites
en français
fonti
in italiano
Dicastero delle Cause dei Santi
Readings
I am happy,
Lord. – Saint Alberto’s
frequent prayer during
his fight with cancer
MLA
Citation
“Saint Alberto Hurtado
Cruchaga“. CatholicSaints.Info. 30 June 2023. Web. 17 August 2024.
<https://catholicsaints.info/saint-alberto-hurtado-cruchaga/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/saint-alberto-hurtado-cruchaga/
CANONIZATION OF THE
BLESSEDS:
HOMILY OF HIS HOLINESS
BENEDICT XVI
Venerable Brothers in the Episcopate and in the Priesthood,
Dear Brothers and Sisters,
On this 30th Sunday of
Ordinary Time, our Eucharistic celebration is enriched for various reasons that
impel us to give thanks to God.
The Year
of the Eucharist and the Ordinary General
Assembly of the Synod of Bishops, dedicated precisely to the mystery of the
Eucharist in the life and mission of the Church, have concurrently come to an
end. And in a short while, five Blesseds will be canonized: Archbishop
Jozef Bilczewski; Gaetano
Catanoso, Zygmunt
Gorazdowski and Alberto
Hurtado Cruchaga, priests; and Felix
of Nicosia, a Religious Capuchin Friar.
Furthermore, today is
"World Mission Sunday", a yearly appointment that reawakens
missionary ardour in the Ecclesial Community.
With joy I greet all who
are present; first, the Synod Fathers, and then, the pilgrims who have come
from various nations, together with their Pastors, to celebrate the new Saints.
Today's liturgy invites
us to contemplate the Eucharist as the source of holiness and spiritual
nourishment for our mission in the world: this supreme "gift and
mystery" manifests and communicates to us the fullness of God's love.
The Word of the Lord,
just proclaimed in the Gospel, has reminded us that all of divine law is summed
up in love. The dual commandment to love God and neighbour contains the two
aspects of a single dynamism of the heart and of life. Jesus thus brings to
completion the ancient revelation, not by adding an unheard-of commandment, but
by realizing in himself and in his work of salvation the living synthesis of
the two great commands of the Old Covenant: "You shall love the Lord your
God with your whole heart..." and "You shall love your neighbour as
yourself" (cf. Dt 6: 5; Lv 19: 18).
In the Eucharist we
contemplate the Sacrament of this living synthesis of the law: Christ offers to
us, in himself, the complete fulfilment of love for God and love for our
brothers and sisters. He communicates his love to us when we are nourished by
his Body and Blood.
In this way, St Paul's
words to the Thessalonians in today's Second Reading are brought to completion
in us: "You turned to God from idols, to serve him who is the living and
true God" (I Thes 1: 9). This conversion is the beginning of the walk of
holiness that the Christian is called to achieve in his own life.
The saint is the person
who is so fascinated by the beauty of God and by his perfect truth as to be
progressively transformed by it. Because of this beauty and truth, he is ready
to renounce everything, even himself. Love of God is enough for him,
experienced in humble and disinterested service to one's neighbour, especially
towards those who cannot give back in return.
In this perspective, how
providential it is today that the Church points out to all her members five new
saints who, nourished by Christ, the Living Bread, were converted to love; this
marked their entire life!
In different situations
and with different charisms, they loved the Lord with all their heart and their
neighbour as themselves, so as to become "a model for all believers" (I
Thes 1: 6-7).
St Jozef Bilczewski was a
man of prayer. The Holy Mass, the Liturgy of the Hours, meditation, the Rosary
and other pious practices formed part of his daily life. A particularly long
time was dedicated to Eucharistic adoration.
St Zygmunt Gorazdowski
also became famous for his devotion founded on the celebration and adoration of
the Eucharist. Living Christ's offering urged him toward the sick, the poor and
the needy.
The deep knowledge of
theology, faith and Eucharistic devotion of Jozef Bilczewski made him an
example for priests and a witness for all the faithful.
In founding the
Association of Priests, the Congregation of the Sisters of St Joseph and many
other charitable institutions, Zygmunt Gorazdowski always allowed himself to be
guided by the spirit of communion, fully revealed in the Eucharist.
"You shall love the
Lord your God with your whole heart.... You shall love your neighbour as
yourself" (Mt 22: 37, 39). This was the programme of life of St Alberto
Hurtado, who wished to identify himself with the Lord and to love the poor with
this same love. The formation received in the Society of Jesus, strengthened by
prayer and adoration of the Eucharist, allowed him to be won over by Christ,
being a true contemplative in action. In love and in the total gift of self to
God's will, he found strength for the apostolate.
He founded El Hogar
de Cristo for the most needy and the homeless, offering them a family
atmosphere full of human warmth. In his priestly ministry he was distinguished
for his simplicity and availability towards others, being a living image of the
Teacher, "meek and humble of heart". In his last days, amid the
strong pains caused by illness, he still had the strength to repeat: "I am
content, Lord", thus expressing the joy with which he always lived.
St Gaetano Catanoso was a
lover and apostle of the Holy Face of Jesus. "The Holy Face", he
affirmed, "is my life. He is my strength". With joyful intuition he
joined this devotion to Eucharistic piety.
He would say: "If we
wish to adore the real Face of Jesus..., we can find it in the divine
Eucharist, where with the Body and Blood of Jesus Christ, the Face of Our Lord
is hidden under the white veil of the Host".
Daily Mass and frequent
adoration of the Sacrament of the Altar were the soul of his priesthood: with
ardent and untiring pastoral charity he dedicated himself to preaching,
catechesis, the ministry of confession, and to the poor, the sick and the care
of priestly vocations. To the Congregation of the Daughters of St Veronica,
Missionaries of the Holy Face, which he founded, he transmitted the spirit of
charity, humility and sacrifice which enlivened his entire life.
St Felix of Nicosia loved
to repeat in all situations, joyful or sad: "So be it, for the love of
God". In this way we can well understand how intense and concrete his
experience was of the love of God, revealed to humankind in Christ.
This humble Capuchin
Friar, illustrious son of the land of Sicily, austere and penitent, faithful to
the most genuine expressions of the Franciscan tradition, was gradually shaped
and transformed by God's love, lived and carried out in love of neighbour.
Bro. Felix helps us to
discover the value of the little things that make our lives more precious, and
teaches us to understand the meaning of family and of service to our brothers
and sisters, showing us that true and lasting joy, for which every human heart
yearns, is the fruit of love.
Dear and venerable Synod
Fathers, for three weeks we have lived together an atmosphere of renewed Eucharistic
fervour. Now I would like, with you and in the name of the entire Episcopacy,
to extend a fraternal greeting to the Bishops of the Church in China.
With deep sorrow we felt
the absence of their representatives. Nevertheless, I want to assure all of the
Chinese Bishops that, in prayer, we are close to them and to their priests and
faithful. The painful journey of the communities entrusted to their pastoral
care is present in our heart: it does not remain fruitless, because it is a
participation in the Paschal Mystery, to the glory of the Father.
The work of the Synod
enabled us to deepen the important aspects of this mystery, given to the Church
from the beginning. Contemplation of the Eucharist must urge all the members of
the Church, priests in the first place, ministers of the Eucharist, to revive
their commitment of faithfulness. The celibacy that priests have received as a
precious gift and the sign of undivided love towards God and neighbour is
founded upon the mystery of the Eucharist, celebrated and adored.
For lay persons too,
Eucharistic spirituality must be the interior motor of every activity, and no
dichotomy is acceptable between faith and life in their mission of spreading
the spirit of Christianity in the world.
With the closing of the Year
of the Eucharist, how can we not give thanks to God for the many gifts
granted to the Church during this time? And how can we not take up once again
the invitation of our beloved Pope John Paul II to "start afresh from
Christ"?
Like the disciples of
Emmaus, whose hearts were kindled by the words of the Risen One and enlightened
by his living presence recognized in the breaking of the bread, who hurriedly
returned to Jerusalem and became messengers of Christ's Resurrection, we too
must take up the path again, enlivened by the fervent desire to witness to the
mystery of this love that gives hope to the world.
It is in this Eucharistic
perspective that today's World Mission Sunday is well situated, to which the
venerated Servant of God John Paul II gave as the theme for
reflection: Mission: bread broken for the life of the world.
When the Ecclesial
Community celebrates the Eucharist, especially on Sunday, the Day of the Lord,
it better understands that Christ's sacrifice is "for all" (Mt 26:
28), and that the Eucharist urges Christians to be "bread broken" for
others, to commit themselves to a more just and fraternal world.
Even today, faced with
the crowds, Christ continues to exhort his disciples: "Give them something
to eat yourselves" (Mt 14: 16), and in his Name, missionaries proclaim and
witness to the Gospel, sometimes with the sacrifice of their lives.
Dear friends, we must all
start afresh from the Eucharist. Mary, Woman of the Eucharist, will help us to
"fall in love" with it, she will help us to "remain" in
Christ's love, to be deeply renewed by him.
Docile to the Spirit's
action and attentive to the needs of others, the Church will be evermore a
beacon of light, of true joy and hope, fully achieving its mission as
"sign and instrument... of unity among all men" (Lumen
Gentium, n. 1).
© Copyright 2005 -
Libreria Editrice Vaticana
Copyright © Dicastero per
la Comunicazione - Libreria Editrice Vaticana
BL. ALBERTO HURTADO
CRUCHAGA was born in Vina del Mar, Chile, on 22 January 1901. His father
died when he was four and the family was impoverished.
He received a scholarship
to the Jesuit College in Santiago, where he developed a lively interest in the
poor, spending time with them in the most miserable neighbourhoods every Sunday
afternoon.
In 1923 he entered the
Jesuit novitiate and was ordained a priest in 1933. He taught religion at
Colegio San Ignacio and pedagogy at the Catholic University of Santiago. He
frequently gave retreats to young men, guiding several to the priesthood and
contributing to the formation of many others as outstanding Christian laymen.
In 1941 he published his
famous book, Is Chile a Catholic Country?, and was asked that same
year to serve as chaplain to the youth movement of Catholic Action, first
within the Archdiocese of Santiago and then at the national level. He carried
out these tasks with exceptional dedication and sacrifice.
In 1944, while giving a
retreat, he felt impelled to ask his audience to consider the many poor people
of the city, especially the numerous homeless children who roamed the streets of
Santiago. This request received a generous response and was the beginning of
the initiative for which Fr Hurtado is especially well-known: the "El
Hogar de Cristo", a charitable work that provides not only housing but a
home-like atmosphere for the homeless.
With the help of
benefactors and committed lay people, he opened a house for children and then
similar ones for women and men. The homes multiplied: some were rehabilitation
centres, others trade schools, etc.
In 1945 Fr Hurtado
visited the USA to study the "Boys Town" movement and to consider how
it could be adapted to his own country. The last six years of his life were
devoted to developing various forms of "El Hogar".
In 1947 Fr Hurtado
founded the Chilean Trade Union Association (ASICH) to promote a union movement
based on the Church's social teaching. Between 1947 and 1950 he wrote three
important works on trade unions, social humanism and the Christian social
order. In 1951 he founded the journal Mensaje, dedicated to explaining the
Church's teaching.
Pancreatic cancer brought
him, within a few months, to the end of his life. In the midst of terrible
pain, he was often heard to say: "I am happy, Lord".
After having spent his life manifesting Christ's love for the poor, Fr Hurtado was called to the Lord on 18 August 1952. He accomplished all the works described above in the 15 years between his tertianship and his death at the age of 51.
SOURCE : https://web.archive.org/web/20181218171222/http://www.ewtn.com/library/MARY/bios94.htm#cruchaga
Alberto Hurtado Cruchaga
(1901-1952)
ALBERTO HURTADO CRUCHAGA
was born in Viña del Mar, Chile, on 22 January 1901; he was orphaned when he
was four years old by the death of his father. His mother had to sell, at a
loss, their modest property in order to pay the family’s debts. As a further
consequence, Alberto and his brother had to go to live with relatives and were
often moved from one family to another. From an early age, therefore, he
experienced what it meant to be poor, to be without a home and at the mercy of
others.
He was given a
scholarship to the Jesuit College in Santiago. Here he became a member of the
Sodality of Our Lady and developed a lively interest in the poor, spending time
with them in the most miserable neighborhoods every Sunday afternoon.
When he completed his
secondary education in 1917, Alberto wanted to become a Jesuit, but he was
advised to delay the realization of this desire in order to take care of his
mother and his younger brother. By working in the afternoons and evenings, he
succeeded in supporting them; at the same time, he studied law at the Catholic
University. In this period, he maintained his care for the poor and continued
to visit them every Sunday. Obligatory military service interrupted his
studies, but once he fulfilled this duty he went on to earn his degree early in
August 1923.
On 14 August 1923 he
entered the Novitiate of the Society of Jesus in Chillán. In 1925 he went to
Córdoba, Argentina, where he studied humanities. In 1927 he was sent to Spain
to study philosophy and theology.
However, because of the
suppression of the Jesuits in Spain in 1931, he went on to Belgium and
continued studying theology at Louvain. He was ordained a priest there on 24
August 1933, and in 1935 obtained a doctorate in pedagogy and psychology. After
having completed his Tertianship in Drongen, Belgium, he returned to Chile in
January 1936. Here he began his activity as professor of religion at Colegio
San Ignacio and of Pedagogy at the Catholic University of Santiago. He was
entrusted with the Sodality of Our Lady for the students, and he involved them
in teaching catechism to the poor. He frequently directed retreats and offered
spiritual direction to many young men, accompanying several of them in their
response to the priestly vocation and contributing in an outstanding manner to
the formation of many Christian laymen.
In 1941 Father Hurtado
published his most famous book: “Is Chile a Catholic Country?” The same year he
was asked to assume the role of Assistant for the Youth Movement of the
Catholic Action, first within the Archdiocese of Santiago and then nationally.
He performed these roles with an exceptional spirit of initiative, dedication
and sacrifice.
In October 1944, while
giving a retreat, he felt impelled to appeal to his audience to consider the
many poor people of the city, especially the numerous homeless children who
were roaming the streets of Santiago. This request evoked a ready and generous
response. This was the beginning of the initiative for which Father Hurtado is
especially well-known: a form of charitable activity which provided not only
housing but a home-like milieu for the homeless: “El Hogar de Cristo”.
By means of contributions
from benefactors and with the active collaboration of committed laity, Father
Hurtado opened the first house for children; this was followed by a house for
women and then one for men. The poor found a warm home in “El Hogar de Cristo”.
The houses multiplied and took on new dimensions; in some houses there were
rehabilitation centers, in others trade-schools, and so on. All were inspired
and permeated by Christian values.
In 1945 Father Hurtado
visited the United States to study the “Boys Town” movement and to consider how
it could be adapted to his own country. The last six years of his life were
dedicated to the development of various forms in which “El Hogar” could exist
and function.
In 1947 Father Hurtado
founded the Chilean Trade Union Association (ASICH) to promote a union movement
inspired by the social teaching of the Church.
Between 1947 and 1950,
Father Hurtado wrote three important works: on trade unions, on social
humanism, and on the Christian social order. In 1951 he founded “Mensaje”, the
well-known Jesuit periodical dedicated to explaining the doctrine of the
Church.
Pancreatic cancer brought
him, within a few months, to the end of his life. In the midst of terrible
pain, he was often heard to say, “I am content, Lord.”
After having spent his
life manifesting Christ’s love for the poor, Father Hurtado was called to the
Lord on 18 August 1952.
From his return to Chile
after his Tertianship to his death, a matter of only fifteen years, Father
Hurtado lived and accomplished all the works described above. His apostolate
was the expression of a personal love for Christ the Lord; it was characterized
by a great love for poor and abandoned children, an enlightened zeal for the
formation of the laity, and a lively sense of Christian social justice.
Fr. Hurtado was beatified
by John Paul II on October 16, 1994.
SOURCE : https://www.vatican.va/news_services/liturgy/saints/ns_lit_doc_20051023_cruchaga_en.html
Alberto Hurtado Cruchaga
Saint
Death: 08/18/1952
Nationality (place of
birth): Chilean
Alberto Hurtado Cruchaga
(1901-1952) is famous as a pioneer in the Latin American Church’s activities in
favor of the working poor. The founder of El Hogar de Cristo directly
experienced poverty as a young man when his mother was forced to sell the
family farm after his father’s death. However, a scholarship allowed Hurtado to
study at the Jesuit school in Santiago. He joined the Jesuits in 1923 but the
Spanish government dissolved the Society of Jesus in 1932 while Hurtado was
studying theology; the young Chilean finished his studies in Belgium where he
was ordained. On returning to Chile, Hurtado exercised a typical Jesuit
ministry of teaching and giving retreats.
His concern for the poor
eventually led him to become director of Catholic Action, and in 1944 to ask
women on a retreat to think of the men, women and children who were without a
home to live in. The women responded with donations which Hurtado used to open
first a hospice for youth and then one for women and children. This was the
beginning of El Hogar de Cristo. "Hogar" means home, and the name
signifies that people were welcomed into Christ's home. The movement spread
beyond Chile and throughout South America. In 1947 he founded Asociación
Sindical Chilena, a trade union movement. Hurtado also wrote three books on
social issues and in 1951 started a monthly magazine, Mensaje
("Message") that explains the Church's social teaching and addresses
social issues.
Originally Collected and
edited by: Tom Rochford, SJ
SOURCE : https://www.jesuits.global/saint-blessed/saint-alberto-hurtado-cruchaga/
St. Alberto Hurtado, SJ
(1901-1952)
Alberto Hurtado, SJ,
served the poor in Chile and founded the Hogar de Cristo for young people.
Born in Chile (of Basque
origin) on January 22, 1901, Hurtado was only four when his father died. He
grew up with financial difficulties, but a scholarship enabled him to attend a
Jesuit school in Santiago. Later he studied law at the Pontifical Catholic
University of Chile.
Hurtado entered the
novitiate of the Society of Jesus in 1923. After philosophy and theology
studies in Spain and Belgium (because the Jesuits were expelled from Spain), he
was ordained to the priesthood in 1933.
Hurtado was interested in
labor law before entering the Society and long desired to improve the lot of
the poor. Upon his return to Chile in 1936, he became a teacher at his alma
mater, the Pontifical Catholic University, but also reached out to the poor,
especially to the young.
In 1940 he began working for Catholic Action and in the following year became the national director of the youth organization. He also published Is Chile a Catholic Country?—a book which challenged some long-held conservative beliefs. It caused considerable controversy and even had some critics labeling him a “communist.”
Alberto Hurtado founded
his own organization for poor and abandoned young people, Hogar de Cristo. The
Hogar de Cristo shelters quickly spread throughout Chile and served thousands
of needy youngsters.
Hurtado established the
Trade Union Association of Chile and published three volumes on the labor
movement. He also founded a periodical, Mensaje.
Rushed to the hospital
with intense pain one day in 1952, Hurtado was diagnosed with pancreatic cancer
and died soon afterwards. His death was national news.
Hurtado was beatified in
1994 and canonized by Pope Benedict XVI on October 23, 2005. He remains very
popular in Chile to this day. His Facebook fan page has more
than 50,000 followers.
St. Alberto Hurtado, SJ:
patron saint of multitaskers
James Martin,
S.J.August 18, 2010
Today is the Feast of a
Jesuit about whom perhaps you know little: Alberto Hurtado, S.J. Here's a
brief reflection:
Alberto Hurtado was born in 1901 in Viña del Mar in Chile. Father Hurtado,
canonized in 2005 by Pope Benedict XVI, was a man that many of my Jesuit
friends actually knew. Today in Chile today he is a national hero.
Alberto was born into a once-aristocratic family. When he was four, Alberto's
father died, and the family, now impoverished, was forced to live with a
succession of relatives. A scholarship enabled him to attend St. Ignatius
Academy, a Jesuit school in Santiago. As a teenager, he spent time with the
poor in the city's slums on Sunday afternoons. After graduation Alberto
considered becoming a Jesuit but his spiritual directed suggested waiting until
his family was "better situated," as Joseph Tylenda, SJ, writes
in his book Jesuit Saints and Martyrs.
In March 1918, he began studying law at the Catholic University of Chile, and
continued to visit the poor every Sunday. "He was incapable of seeing
pain, nor indeed any need," recalled his spiritual director from the time,
"without seeking a way to solve it." Though marriage held great
appeal he decided to enter the Jesuit novitiate, which he did in 1923, at age
22. His discernment found confirmation almost immediately. "Here you have
me, finally a Jesuit," he wrote to a close friend, "as happy and
content as one can be on this earth!"
Alberto completed the standard formation of the Jesuit—novitiate, philosophy
studies, full-time work and then theology—before being ordained in 1933. Along
the way he won the admiration of his peers for his charity, kindness and
prayerfulness. His vibrant personality gives lie to the stereotype of the
saints as dour, gloomy types. "Being with him was so enjoyable because he
made you feel so comfortable," said one friend. After his ordination
Alberto returned to teach religion to children at St. Ignatius, and to adults
at the Catholic University, and also gave the Spiritual Exercises.
Hurtado's commitment to the poor endured. In addition to his teaching, he
worked with the Chilean poor, especially the disadvantaged youth and young
adults. In 1940, he was appointed director of "Catholic Action," a
national youth movement. Questioning the country's commitment to the poor and
taking aim at declining vocations to the priesthood, he wrote a provocative
book entitled Is Chile a Catholic Country?
In 1944, Hurtado had an epiphany: a homeless man approached him on the street
on a cold night. "A poor man, in shirtsleeves, suffering from tonsillitis,
and shivering with cold, approached me saying he had nowhere to find
shelter."
A few days later, while directing a women's retreat he recounted this
experience to his audience, and asked them to turn their thoughts to the poor.
"Christ is without a home!" he said. He continued:
Christ roams through our streets in the person of so many of the suffering
poor, sick and dispossessed, and people thrown out of their miserable slums;
Christ huddled under bridges, in the person of so many children who lack
someone to call father, who have been deprived for many years without a
mother's kiss on their foreheads…Christ is without a home! Shouldn't we want to
give him one, those of us who have the joy of a comfortable home, plenty of
good food, the means to educate and assure the future of our children?
"What you do to the least of me, you do to me," Jesus said.
His impassioned remarks inspired the gathered women to pool their resources,
which marked the beginning of the work that Alberto Hurtado is best known for:
Hogar de Christo. (As one Jesuit said, this means that the women founded the
Hogar!) Hogar means "hearth" or "home." Hurtado wanted to
welcome the poor into "Christ's home."
In 1945 the first Hogar opened and quickly attracted volunteers; within a few
years similar hospices spread across Chile. Hospices not only offered their
guests shelter, they also taught them technical skills and Christian values. At
the same time, Hurtado continued his retreat work, his speaking and his work
with youth. (At one point Hurtado came to the United States
to visit Father Flanagan's famous Boys' Town, to study their operation and
management techniques.) Between 1945 and 1951 some 850,000 children received
help from Hogar de Cristo.
From all accounts Hurtado was an intensely busy man. In 1946, he bought a green
pickup truck to better bring at-risk children living on the street back to the
shelters. He called them his patroncitos, his "little bosses."
In addition to his work with Hogar, his retreats and outreach to youth, he
wrote several books and found the journal Mensaje, a Catholic magazine
designed to highlight the social teachings of the church, and which is still
proudly published by the Chilean Jesuits.
Despite his hectic schedule, Alberto understood the need for the balance
between prayer and work, striving to be a "contemplative in action."
On the one hand, the activist is the one who at every moment recognizes
"the divine impulse." On the other, prayer should not encourage a
"sleepy sort of laziness under the pretext of keeping ourselves united
with God." I like to think of him as the patron saint of multitaskers.
By the age of 50, though, Alberto seemed to his friends worn out. After a
physician-ordered vacation, he returned to discover that he had pancreatic
cancer. The end would come quickly and painfully. Yet during his suffering he
was often heard to say, "I am content, O Lord, I am content." He died
at age 51.
His funeral, in the Church of St. Ignatius in Santiago, was filled with so many
of the poor who venerated Padre Hurtado that many of his close friends had to
remain outside. Alberto Hurtado was canonized by Pope Benedict XVI in 2005. All
of Chile celebrated the man who the country's president called one of Chile's
"founding fathers."
One of my Jesuit friends, Tom, who recently worked in Chile, told me that he
once met a man named Juanito, one of the original children rescued from the
poverty by Padre Hurtado. Tom visited Juanito's house when sick, and the old
man started passionately to pound the table saying, "This man was a saint!
What a good man who gave of himself...and his selflessness!"
Tom said, "For me it
seems that saints are from another time. But holy cow! Here was someone who
knew him!" Juanito died four days later.
In Santiago, near the original Hogar, is a shrine to Alberto, where many come
to pray. Inside is his beat-up green pickup.
SOURCE : https://www.americamagazine.org/content/all-things/st-alberto-hurtado-sj
St. Alberto Hurtado, S.J.
Honored by Pope Francis; He is the Patron St. of poor people, street children,
and social workers.
St. Alberto Hurtado,
Chile’s champion of the poor, especially children, was honored by Pope Francis
when the Holy Father visited his shrine on January 16. Father Hurtado was
canonized on October 23, 2005, by Pope Benedict XVI, becoming his
country’s second saint. (The first saint of Chile was the 20-year-old, St.
Teresa of the Andes).
Alberto was born on
January 22, 1901, in Vina del Mar, Chile. When he was four years old, his dad
passed away, and his mom was left penniless. She was forced to sell the small
amount of land they had in order to pay off their debts.
For the next several
years Alberto and his brother were moved around, having to live with different
relatives and friends as their mom could not afford to raise them by herself.
Not having your own home and your own bed can be quite traumatic when you are a
child. The constant insecurity affected Alberto deeply.
Alberto was quite bright,
and when he was only eight years old, he was granted a scholarship to the
upscale, highly regarded, Jesuit School of St. Ignacio in Santiago. He attended
this school from 1909 thru 1917.
His father’s death and
the insecurity of having no permanent home had been deeply ingrained into the
young man. As a teenager, he felt a special bond with the poor and impoverished
and began working with them, spending his weekends in the slums of Santiago. He
also felt the call to Holy Orders.
After graduating from the
Jesuit School of St. Ignacio, he entered the Catholic University of Chile. Here
he began to study law, and he also continued visiting the poor every Sunday.
His spiritual director at the time was quoted as saying, “He was incapable
of seeing pain, nor any need, without seeking a way to resolve it.”
Marriage was something
that Alberto seriously considered, but the “calling” was too great. He entered
the Jesuit novitiate in 1923 at the age of 22. He immediately knew he had made
the right decision. He wrote to a close friend, “Here you have me, finally a
Jesuit, as happy and content as one can be on this earth.”
Alberto, while always
squeezing in the time to work with the downtrodden, poor and marginalized,
completed his Jesuit training which included studying philosophy, theology, and
full-time work. He was ordained to the priesthood in 1933.
In addition, he had won
the admiration of his peers because of his happy nature which was combined with
kindness, charity, and prayerfulness. As a priest he began to teach religion at
St. Ignacious and at Catholic University.
No matter where his
journey would take him the poor and needy and homeless would always be
traveling with him. They were always on his mind. He continued working with the
disadvantaged and in 1940 was appointed Director of Catholic Action, a national
youth movement. He then wrote a book entitled, Is Chile A Catholic Country? It
ruffled many feathers in the establishment.
In 1944, while directing
a woman’s retreat, he told them of an experience he had a few nights earlier.
It was a life-changing moment for Father, and he just had to express his
feelings. He told them how a poor, sick man, wearing only shirtsleeves,
stopped him and asked him if he could help him find shelter. Then Father
blurted out, “Christ is without a home!”
Silence filled the
retreat center as the priest went on to tell them how Christ was roaming our
streets in the person of the suffering poor, the sick and dispossessed, the
children without fathers or with no mother to hug or kiss. Again he called out,
“Christ is without a home!” The women present gathered their resources
and so began what Father Albert Hurtado is best known for; Hogar de
Cristo aka Home of Christ.
In 1945
Father Hurtado visited the United States to study the “Boys Town”
movement and to consider how it could be adapted to his own country. The last
six years of his life were dedicated to the development of various forms in
which “El Hogar de Cristo” could exist and function.
Homes were opened for
children, for men, for women, for rehabilitation, and as trade schools. All had
been inspired the simple priest from Vina del Mar.
Pancreatic cancer took
the young life of Father Alberto Hurtado on August 18, 1952. He was 51 years
old. Father Alberto was Beatified on October 16, 1994, by Pope St. John
Paul II. He was canonized a Saint on October 23, 2005, by Pope Benedict XVI.
St. Alberto Hurtado,
please pray for us.
copyright©Larry Peterson
2018
Foto grupal, retiro con Padre Hurtado en Valparaíso, 1937. Aparecen en la fotografía: Sergio Stone Valenzuela, Oscar Ruiz Tagle, Sergio Eastman, Fabio Vico Valdivieso, Jorge Barzuri, Raúl Cereceda y William Thayer.
August 18
St. Alberto
Hurtado-Cruchaga
Optional Memorial
Scripture Readings
First Reading: James 2:14-17
Responsorial Psalm: Ps
112 (111):1-2, 3-4, 5-7a, 7b-8, 9
Alleluia Verse: John
13:34
Gospel: Matt 25:31-40
Reflection on Today’s
Feast
By Fr. Phil Florio, SJ
It was May 2000, my
next-to-last semester of theology studies, prior to priestly ordination, and it
was mid-autumn in the earth’s southern hemisphere. I had just arrived in South
America to begin a semester of studies at Universidad Alberto Hurtado, the
Jesuit University in Santiago, Chile.
I noticed it right away,
how could I not? It was inescapable. In supermarkets, card shops, shoe stores,
pharmacies, department stores, even dollar stores. Over the cash registers in
these various places of business hung large circular posters depicting an
ostensibly “old school” black and white photo of a young priest dressed in a
simple black soutane and striking a hoe into the earth. Under this ubiquitous
image was the caption “dar, dar hasta que te duele” translated from the Spanish
(or Castellano as the Chileans prefer to call their language) as, “give, give
until it hurts.” Instantly I recognized the image as that of Padre Alberto
Cruchaga Hurtado, a legendary Jesuit priest affectionately known in Chile as
the “father and friend of the poor.”
Alberto Hurtado was, and
remains for me, the highest standard of what a “good” Jesuit should be. He was
bright, having earned a Ph.D. from Louvain. He was audacious, having sponsored
a weekly radio program and a monthly magazine, El Mensaje ("The
Messenger" -- still in circulation), with which to address and challenge
issues of poverty, injustice, and inequality. Alberto Hurtado was hardworking,
having administered the sacraments daily, often going to the inner city where
few priests dared to travel, while simultaneously teaching law at “la
Catolica,” the prestigious Catholic University of Chile. Most importantly,
Padre Hurtado was deeply spiritual, having led retreats and administered the
Spiritual Exercises of St Ignatius Loyola to hundreds of souls. He was a
genuine man of the Exercises and a true son of Saint Ignatius!
In response to the abject
poverty that some Chileans faced at that time, Padre Hurtado founded and helped
to propagate El Hogar de Cristo ("Christ’s Home"), the single largest
charitable organization in Chile to this day. Remarkably, these “homes” continue
to provide social services that minister to every aspect of a person’s life.
They offer maternity care to underprivileged women, shelter to homeless
children and adults, food for the hungry, vocational training for the
unemployed, counseling for the addicted and afflicted, relief services to those
in crisis, healthcare for the needy, nursing care for the sick poor, education
to disadvantaged youth, and even funeral services for those who cannot afford a
decent Christian burial. The Hogar is simply incredible in its scope and care
for the underserved.
The Hogar was born of
Padre Hurtado’s “holy desire” to respond to Jesus’ charge in Matthew 25:40 to
care for those most in need. “Whatever you did for one of the least of these
brothers and sisters of mine, you did for me.” Today, I am convinced that the
Hogar thrives because God wills it, Christ blesses it, and people of good will
support and sustain San Alberto’s vision. I know now that it is for this reason
that those circular posters hung in many places in Chile. They were part of a
fund-raising campaign to support the Hogar de Cristo network. The idea was that
if you spent 3,000 pesos at the store and had 2,000 in change coming to you,
you would donate that change to support the amazing works of Padre Hurtado.
This is the impressive level of influence that this one Jesuit has had on the
people to whom he was missioned to love and serve.
Now you may ask why the
black soutane? Well, that infamous photo was taken prior to Vatican II, when
that was the common dress of a Jesuit in many places. More importantly, you may
ask, why was he striking a hoe into the earth? It’s evident, is it not? He was
laying the foundation for the first Hogar de Cristo, the first place from which
he and thousands of generous men and women after him would serve God's poor,
“the least of our sisters and brothers.”
Alberto Hurtado, SJ, was
beatified on October 16, 1994, by St. John Paul II and canonized by Pope
Benedict XVI on October 23, 2005. Today Saint Alberto Hurtado remains a revered
figure in Chile and around the globe. Indeed, this visionary Jesuit remains one
of my favorite saints and continues to serve as an inspiration to me. For those
who have visited me in the Province Offices in Manhattan, you will no doubt
recall seeing that famous image of San Alberto that hangs over my desk. He is
that important to me.
I hope you find Saint
Alberto Hurtado, “father and friend of the poor” as inspiring!
San Alberto Hurtado,
ruega por nosotros!
Fr. Phil Florio, SJ, is
Provincial Assistant & Director of Vocations for the USA East Jesuit
Province.
SOURCE : https://www.jesuitseastois.org/jesuit-lectionary-july-december/st-alberto-hurtado-cruchaga
ECONOMIC CRISIS… AND ST.
ALBERTO HURTADO
02 Mar 2021
Alberto Hurtado, a
Chilean Jesuit, died in 1954 after a short battle with pancreatic cancer.
Though he lived only 51 years, a Jesuit for 29, his legacy continued to grow,
spurred on by his dedication to providing strong Catechesis, education and
leadership training to the poor rural communities across Chile. On October 23,
2005 - less than 50 years after his death - he was canonised by Pope Benedict
XVI, becoming the second saint of Chile.
Today, St. Hurtado’s
influence continues even in a mostly secularized society. The metro station at
the heart of Santiago, the Chilean capital, is named after him and the shelters
(“Hogar de Cristo”) and social services he started have become a network that
have served millions since their founding.
At a time when the
majority of clergy in Chile were foreigners, Hurtado saw the mission of the
Church through the eyes of a native Chilean. He knew the most pressing needs
that the Church could address, and the congregations that were underserved. As
legend goes, he bought an old green pickup truck and used it to monitor the
streets of Santiago, providing protection and assistance to all he could find.
This legend has endeared
Father Hurtado to new generations who admire people who serve those who most
often go unserved. They look at his shelters, his community activism, his hand
in the formation of unions that protected workers and the vulnerable, and his
teachings born not only from study, but from experience. They see all of that
and in him they see the best of Chile.
At a time in history when
so many around the world suffer from the effects of the Covid-19 pandemic,
Alberto Hurtado is an inspiration to those who would devote themselves to the
service of the most neglected.
Our journalist Luca
Pirola talks about this saint of our times with Chilean Jesuit, Fr. Marcelo
Gidi. Father Marcelo is currently teaching Canon Law at the Pontificia
Università Gregoriana.
SOURCE : https://www.jesuits.global/2021/03/02/economic-crisis-and-st-alberto-hurtado/
Estatua
de San Alberto Hurtado en el Templo Votivo de Maipú. Santiago de Chile, 4 de
septiembre de 2012.
Why more U.S. Catholics
should know about St. Alberto Hurtado, S.J.
David J.W.
Inczauskis, S.J.August 16, 2019
Some people live with
such a great intensity that, after they die, their memory leaves an indelible
mark on the pulse of their nation. Such is the case with one of the most recent
saints to come out of the Society of Jesus, St. Alberto Hurtado, S.J.
(1901–52), whose feast the Catholic Church celebrates on Aug. 18. Father
Hurtado’s story is one with the story of his native Chile. It is not as well
known in the United States, which is especially lamentable because his life
could serve as a prophetic witness to our country today.
Padre Hurtado, as he is
known in his land, was born in Viña del Mar, Chile, just after the turn of the
century. An alumnus of the Colegio San Ignacio in Santiago, he joined the
Jesuits in 1923 and became a priest in 1933. Three particular features of his
apostolic life are worthy of attention and, ultimately, defined his path toward
sanctity: his vivacious attentiveness to the material needs of the poor, his
fervent commitment to justice for workers and his passionate prayer life.
Father Hurtado had a pickup
truck, and with it he would journey out at night in search of people in need.
He went down to riverbeds, ducked under bridges and traveled the streets of the
metropolis. The plight of countless homeless children moved him. He would
clothe them, give them food and set them up with a place to stay. These
uncoordinated and spontaneous efforts, however, did not satisfy the priest.
Father Hurtado was a deep thinker, and he knew that systemic problems need
systemic solutions.
Father Hurtado mourned the fact that communists were seen as better positioned to help workers than Catholics were.
To address the immediate
needs of so many women, men and children without a roof, he founded the Hogar
de Cristo, or Home of Christ, in 1944. It grew into a network of dozens of
shelters for the homeless throughout Chile. Mostly laywomen ran—and still
run—these homes, but their founder never stayed away for too long. Even after
his direct connection to this apostolate had waned because of other
assignments, people report that Father Hurtado would wander off into the night,
the occasional sound of his rumbling truck and the coughs of new guests
announcing his presence at the Hogar de Cristo.
In the U.S. church, we
often make a distinction between charity and justice. Charity refers to the
corporal works of mercy that address the immediate needs of the suffering,
whereas justice refers to work that changes structures of oppression or
inequality. Father Hurtado practiced both.
In 1947, with Catholic
college students and labor leaders, he launched the Acción Sindical y Económica
Chilena (Asich), a Catholic workers’ union. Father Hurtado was steeped in
Catholic social teaching. He knew well the papal encyclicals that called for
the just treatment of workers, and he felt that the church had lost credibility
because, in practice, it often took the side of exploitive capitalists or
simply remained indifferent to injustices in the workplace. Father Hurtado
mourned the fact that communists were seen as better positioned to help workers
than Catholics were. The church could not lose more ground, he argued. It had
to present an alternative to socialist labor unions. Asich was this necessary,
albeit tardy, response. It was one of the Jesuit’s crowning achievements in the
country, an organization that was eventually endorsed by Pope Pius XII.
Christ is present in the poor, but Christ is also present in the one who stands in solidarity with the poor.
An intimate spiritual
life was the source and summit of Father Hurtado’s service and activism. A
serious sense of Christ’s oneness with the poor energized his projects. In
support of the Hogar de Cristo, he would
say: “Christ doesn’t have a home! Don’t we want to give him one?” Father
Hurtado saw Christ in the poor, and, at the same time, he yearned for Christ to
return explicitly to the everyday experience of the thousands of poor Chileans
who had abandoned their faith because of the scandal of the church’s apathy to
their suffering.
When one combs through
the spiritual writings of Father Hurtado, one phrase appears like a
mantra: ser otro Cristo, “to be another Christ.” Christ is present in the
poor, but Christ is also present in the one who stands in solidarity with the
poor. Pope Benedict XVI said of Father Hurtado: “The objective of his life was
to be another Christ. He experienced the pain of others as his own, and this
propelled him toward a greater dedication to the poor.” To contemporary ears, Father
Hurtado’s expression may seem arrogant or unattainable. For him, however, the
goal of being another Christ was simply a doctrine of the faith. Christ became
human so that we could become divine. Divinity, however, looks nothing like
worldly greatness. It is being like the poor and suffering Jesus. It means
sacrificial love, expressed both in charity and justice.
The Catholic community in
the United States needs an Albert Hurtado, many Father Hurtados.
For Father Hurtado, the
culmination of this sacrificial love was the Mass. People’s memories of the
saint often revolve around the way that he would celebrate it. They saw the
intensity of his prayer, his manifest emotion on the altar. Marta Holley, a
laywoman who wrote diary entries about Father Hurtado, records: “The Father’s
Mass profoundly penetrated the mystery of God. It so happened that I was once
at one of Hurtado’s Masses with a non-believer, who, with tears in his eyes,
told me, ‘O how I want to believe!’”
The priest’s writings
reveal why the Mass was such a passionate moment in his daily life. In a
reflection titled “My Life Is an Extended Mass,” he claims that, in addition to
offering Jesus’ body as a sacrifice to God the Father at the eucharistic table,
we also enjoin “our personal immolations, offering our work and
difficulties...participating personally in the victimhood of Jesus Christ.” The
people whose burdens Father Hurtado carried, the dreams for justice he longed
to achieve, the pains of the illness by which he died an early death—all of
these experiences found expression when he raised the host and chalice over the
altar.
The Catholic community in
the United States needs an Albert Hurtado, many Father Hurtados. Like Pope
John Paul II, we wonder, “Can the Spirit raise up apostles of the stature
of Father Hurtado in these our days as well, men who show the vitality of the
church by their self-sacrificing witness?” We need disciples of Christ who
serve and accompany the poor, both personally and structurally. We need a
renewed sense of the Mass as something meaningful, as an offering to God for
the sake of the sufferings of the poor we carry inside us. We need to be
another Christ.
David J.W. Inczauskis,
S.J., is a visiting faculty member in the Department of Classics and Modern
Languages at Xavier University in Cincinnati, Ohio, and the author of the
book La Fragua: Central America’s Jesuit Theater.
Monumento
Alberto Hurtado, Plaza Eduardo Grove, Viña del Mar, Chile
Alberto Hurtado. Monumento dedicatogli nella città natale di Viña del Mar, in Piazza Eduardo Grove
Sant' Alberto
Hurtado Cruchaga Sacerdote gesuita, fondatore
Festa: 18 agosto
Vina del Mar, Cile, 22
gennaio 1901 - Santiago del Cile, 18 agosto 1952
Sin da ragazzo aveva
dovuto subire sulla propria carne le difficili condizioni del povero nella vita
quotidiana. Rimasto giovanissimo orfano del padre, la madre dovette inviare i
figli presso parenti. Alberto, di pronta intelligenza e forte volontà, lavorava
al pomeriggio e spesso anche alla sera per contribuire al mantenimento della
famiglia. Rimandò l'entrata nella Compagnia di Gesù, perché senti primario
l'obbligo di offrire al suo più vicino prossimo, i familiari, il pane
quotidiano. Compie gli studi presso la facoltà di legge e riesce a laurearsi
nel 1923 in ancora giovane età; entra quindi nel noviziato della Compagnia di
Gesù a Córdoba, in Argentina. Si lega alla Compagnia in maniera completa,
vivendo la comunità come una famiglia in cui il singolo esplica la sua utile
azione come ricerca e miglioramento interiore. Completa gli studi di filosofia
e teologia in Spagna e a Lovanio, in Belgio, dove nel 1933 viene ordinato
sacerdote. Ritornato nel 1936 in Cile, gli vengono assegnati vari incarichi
all'interno dell'Ordine e anche a livello pastorale esterno. Nel 1944,
preoccupato ed attento alle difficoltà sociali delle classi di diseredati,
avviò l'iniziativa dell'Hogar de Cristo. In piena attività una malattia
incurabile lo colse e stroncò la sua esistenza all'età di cinquantuno anni.
Papa Benedetto XVI lo ha canonizzato il 23 ottobre 2005.
Etimologia: Alberto
= di illustre nobiltà, dal tedesco
Martirologio
Romano: A Santiago nel Cile, beato Alberto Hurtado Cruchaga, sacerdote
della Compagnia di Gesù, che fondò un’opera per dare un vera casa ai senza
tetto e ai vagabondi, soprattutto bambini.
Suo padre muore e la
famiglia va in rovina quando lui ha quattro anni e un fratello è più piccolo.
La madre, per pagare i debiti, deve vendere tutto, anche la casa, e i due
bambini si ritrovano “senza fissa dimora”. Vengono accolti qua e là in casa di
parenti, sempre in maniera temporanea, sempre estranei. Per Alberto arriva
provvidenziale una borsa di studio, con un posto nel collegio dei Gesuiti in
Santiago.
Ma non dimenticherà più gli anni dell’abbandono, la vita da “figlio di
nessuno”. Appena può, aiuta la madre e il fratello facendo lo
studente-lavoratore, e si laurea in legge nell’agosto 1923, a 22 anni. Ma non
sarà avvocato né magistrato.Già da ragazzo pensava di entrare nella Compagnia
di Gesù: e, poche settimane dopo la laurea, eccolo infatti accolto per il
noviziato nella casa dei Gesuiti a Chillán (Cile centrale). Il lungo corso dei
suoi studi prosegue poi in Argentina, in Spagna e infine a Lovanio, in Belgio.
Qui viene ordinato sacerdote nel 1933, e due anni dopo si laurea anche in
pedagogia. Ritorna in patria all’inizio del 1936; un momento difficile. Durante
la dittatura di Carlos Ibañez del Campo (1925-1931), il Cile ha risentito in
modo durissimo della crisi mondiale scoppiata nel 1929. L’esportazione del
rame, principale risorsa del Paese, era scesa a meno della metà, e due terzi
dei minatori avevano perduto il posto: un lungo periodo di drammatica
depressione, aspettando una ripresa che sembrava non venire mai, da un
presidente all’altro, da un governo all’altro.
Padre Hurtado può rivedere sé stesso nei tanti bambini spinti a vagare nelle strade dalla miseria che ha disgregato le famiglie. E così, nel 1944, da studioso si fa uomo di azione. Lancia appelli e mobilita coscienze, per restituire in qualche modo ciò che la crisi ha tolto a tanti infelici. Si tratta non solo di portare aiuto, ma di restituire dignità e speranza. Dà vita a un piano di costruzioni abitative per questi emarginati, ma in forma nuova: i bambini, i vecchi, i diseredati devono vedersi aprire non già un ospizio, ma una vera casa. Come ha scritto un suo biografo, si tratta di offrire a tutti "non solo un luogo in cui vivere, ma un vero focolare domestico, El Hogar de Cristo". Li chiama ad abitare in casa di Gesù, e per fare case su misura viaggia all’estero, promuove studi, va in cerca di esperienze, si occupa di edilizia e di arredo. Molti lo aiutano, perché molti sono stati formati da lui attraverso predicazione, conferenze, iniziative sindacali, attività in mezzo ai giovani. Il “focolare di Cristo” si modella sulle necessità, e può dunque essere anche centro sanitario, scuola, luogo di formazione professionale.
Ma il tempo di padre Alberto Hurtado Cruchada si fa scarso: resta sempre capace di sorridere, ma il suo viso è sempre più scavato: lo ha aggredito un cancro devastante, che spegne la sua vita a soli 51 anni. Giovanni Paolo II lo ha proclamato beato il 14 ottobre 1994.
Papa Benedetto XVI, nella sua prima cerimonia di canonizzazione, lo ha proclamato santo il 23 ottobre 2005 in piazza San Pietro.
Autore: Domenico Agasso
SOURCE : https://www.santiebeati.it/dettaglio/90067
OMELIA DI GIOVANNI PAOLO
II
Piazza San Pietro -
Domenica, 16 ottobre 1994
1. Il Figlio
dell’uomo è venuto per servire (cf. Mc 10, 45).
Con queste parole, che
abbiamo ascoltato nel brano evangelico di oggi, Gesù risponde alla richiesta
dei figli di Zebedeo: gli apostoli Giacomo e Giovanni. Nel racconto
dell’evangelista Marco sono loro stessi a domandare di poter sedere, nella
gloria, uno alla destra e uno alla sinistra del loro Maestro, mentre secondo il
racconto di san Matteo la domanda viene avanzata dalla loro madre
(cf. Mt 20, 20).
“Voi non sapete ciò che
domandate” (Mc 10, 38), è la risposta di Cristo. Chiedono infatti di poter
partecipare immediatamente alla gloria del Regno di Dio, mentre la strada
che ad essa conduce passa necessariamente attraverso il calice della passione;
quel calice che Gesù dovrà bere fino in fondo. Il Signore chiede agli apostoli:
“Potete bere il calice che io bevo?” ed essi rispondono: “Lo possiamo”
(Mc 10, 38). Forse in quel momento non sanno neppure con precisione a che
cosa stanno dando il loro assenso. Il Maestro invece sa bene che, quando
arriverà la loro ora, avranno parte al calice della sua passione
(cf. Mc 10, 39), corrispondendo fedelmente alla grazia del martirio.
Fin qui la prima parte
della risposta di Gesù. La seconda è ancor più importante. Egli spiega ai due
fratelli che nel suo Regno la misura della grandezza è costituita
dall’atteggiamento di servizio: “Chi vuole essere grande tra voi si farà vostro
servitore, e chi vuol essere il primo tra voi sarà il servo di tutti. Il Figlio
dell’uomo infatti non è venuto per essere servito, ma per servire e dare la
propria vita in riscatto per molti” (Mc 10, 44-45).
2. Abbiamo davanti agli
occhi la scena descritta dall’evangelista e risuonano nell’intimo del nostro
cuore le parole del Maestro divino mentre, nel corso dell’odierna liturgia
domenicale, innalziamo alla gloria degli altari cinque nuovi Beati, che hanno
speso la loro esistenza nella generosa consacrazione di sé a Dio e nel generoso
servizio ai fratelli. Essi sono: Nicolas Roland, Sacerdote e Fondatore della
Congregazione delle Suore del Santo Bambino Gesù; Alberto Hurtado Cruchaga,
Sacerdote della Compagnia di Gesù; Maria Rafols, Fondatrice delle Suore di
Carità di Sant’Anna; Petra de San José Pérez Florido, Fondatrice dell’Istituto
delle Suore “Madri degli Abbandonati” e di “San Giuseppe della Montagna”;
Giuseppina Vannini, Fondatrice della Congregazione delle Figlie di San Camillo.
Sono figli e figlie della
Chiesa, pieni di santo ardimento, che hanno scelto la via del servizio
seguendo le orme del Figlio dell’uomo, che non è venuto per essere servito, ma
per servire, ed ha servito dando la vita stessa in riscatto per molti (cf. Mc 10,
45).
La santità nella
Chiesa ha sempre la sua sorgente nel mistero della Redenzione.
3. Il mistero della
Redenzione, cari fratelli e sorelle, ci viene oggi ricordato con forza. Sì,
abbiamo “un grande sommo sacerdote, che ha attraversato i cieli” (Eb 4,
14). E Gesù Cristo, il Signore crocifisso, risorto e vivo nella gloria. Fu lui
l’anima dell’attività di Nicolas Roland.
Nel corso della sua vita,
breve ma di grande densità spirituale, non smise mai di lasciare che il Signore
compisse per mezzo suo la sua missione di gran sacerdote. Conformato alla
persona di Cristo, ne condivideva l’amore per coloro che guidava al sacerdozio
per “ricevere misericordia” (Eb 4, 16): “L’amore immenso di Gesù per voi,
soleva dire, è più grande ancora della vostra infedeltà”.
Questa fede e questa
speranza invincibili nell’amore misericordioso del Verbo incarnato lo avrebbero
condotto a fondare la Congregazione delle Suore del Santo Bambino Gesù, dedite
all’apostolato dell’educazione e dell’evangelizzazione dei bambini poveri.
Asseriva infatti, in modo stupendo: “Gli orfani rappresentano Gesù Cristo negli
anni della sua infanzia”.
Sia benedetto Dio, il
quale, proprio mentre si sta svolgendo il Sinodo dei Vescovi sulla vita
consacrata, ci fa riconoscere in Nicolas Roland, che ha favorito l’educazione
dei più poveri, un esempio vivo per molti religiosi e religiose dei nostri
giorni!
4. “Il figlio dell’uomo
non è venuto per essere servito, ma per servire” (Mc 10, 45).
Il Beato Alberto Hurtado si fece servitore per avvicinare gli uomini
a Dio. La sua profonda vita interiore lasciava a chi lo incontrava l’immagine
indimenticabile di uomo di Dio sempre disposto all’aiuto generoso. La sua
figura di religioso esemplare nel compimento eroico dei suoi voti acquista uno
speciale significato proprio in questi giorni in cui si sta celebrando il
Sinodo dei Vescovi dedicato alla vita consacrata.
Nel suo ministero
sacerdotale, caratterizzato da un vivo amore per la Chiesa, si distinse
come maestro nella direzione spirituale e come predicatore instancabile,
trasmettendo a tutti il fuoco di Cristo che portava dentro, in particolare
nella fecondità di vocazioni sacerdotali e nella formazione di laici impegnati
nell’azione sociale.
La vita del nuovo Beato
ci ricorda che l’amore a Cristo non si limita alla sola persona del Verbo
Incarnato. Amare Cristo è servire tutto il suo Corpo, specialmente i più
poveri: fu questa una grazia particolare che il Beato Alberto Hurtado ricevette
e che noi tutti dobbiamo chiedere incessantemente a Dio. Assisto dalla situazione
dei poveri e mosso dalla sua fedeltà alla dottrina sociale della Chiesa,
lavorò per rimediare ai mali del suo tempo, insegnando ai giovani che “essere
cattolici equivale a essere sociali”. Figlio glorioso del continente americano,
il Beato Alberto Hurtado appare oggi come segno illustre della nuova
evangelizzazione, “una visita di Dio alla patria cilena”.
5. Nella Beata Maria
Rafols contempliamo l’azione di Dio che fa “Eroina della carità” la umile
giovane che lasciò la sua casa di Villafranca del Penedés (Barcellona) e, in
compagnia di un sacerdote e di altre undici ragazze, intraprende
un cammino di servizio agli infermi, seguendo Cristo e dando come Lui, “la
sua vita in riscatto per molti” (Mc 10, 45). Contemplativa nell’azione:
questo è lo stile e il messaggio che ci lascia Maria Rafols. Le ore di silenzio
e di preghiera nell’oratorio della cappella dell’Ospedale di Grazia di
Zaragoza, conosciuto come “Domus infirmorum urbis et orbis” si prolungano poi
nel servizio generoso a tutti gli infermi che li si trovavano: invalidi,
dementi, donne abbandonate alla propria sorte e bambini. In tal modo manifesta
che la carità, la vera carità, ha la propria origine in Dio, che è amore (1
Gv 4, 8).
Dopo aver trascorso la
maggior parte della sua vita nel mortificato e celato servizio del
“Brefotrofio”, offrendo amore, abnegazione e affetto, abbracciata alla croce
compie la sua dedizione definitiva al Signore, lasciando alla Chiesa e in modo
particolare alle sue Figlie, il gran insegnamento secondo cui la carità
non muore, non passa mai, la grande lezione di una carità senza frontiere,
vissuta nella dedizione di ogni giorno. Tutti i consacrati potranno vedere in
essa una espressione della perfezione della carità alla quale sono chiamati, e
alla cui profonda esperienza di vita vuole contribuire la celebrazione della
presente Assemblea sinodale.
6. “Chi vuol essere il
primo tra voi sarà il servo di tutti” (Mc 10, 44). La Beata Petra de
San José è un esempio di donna consacrata che, tra innumerevoli
difficoltà, accoglie con fede il carisma che lo Spirito le accorda al servizio
di tutti.
Orfana fin da quando era
molto piccola assunse per madre la Vergine. Questa esperienza segnò tutta la
sua vita, scoprendo che il suo compito era quello di essere la madre di
bambini, giovani o anziani che mancavano dell’affetto e dell’amore familiare.
Madre Petra è infatti un esempio di come la verginità dei religiosi e delle
religiose si trasformi in una feconda maternità spirituale, intrapresa e
portata a compimento attraverso l’amore sponsale a Gesù Cristo, manifestata
nella disponibilità totale e aperta ai bisognosi. Sentendosi amata da Dio
e rispondendo a questo amore, anche in mezzo a mille prove, ci offre un modello
luminoso di preghiera, di sacrificio per i fratelli e di servizio ai poveri,
manifestazioni della vita religiosa sulla quale riflettono ora i Padri
Sinodali.
La sua profonda devozione
e la sua fiducia illimitata in San Giuseppe caratterizzarono tutta la
sua vita e la sua opera, essendo chiamata, “apostolo di San Giuseppe del secolo
XIX”. Negli ultimi periodi della sua esistenza terrena affiorano nelle sue
labbra i nomi di Gesù, Maria e Giuseppe: la Sacra Famiglia di Nazareth, nella
cui scuola di amore, preghiera e misericordia crebbe la sua spiritualità,
conducendo le sue Figlie verso questo cammino di santità.
7. Servire i sofferenti:
ecco lo speciale carisma di Giuseppina Vannini fondatrice della
Congregazione delle Figlie di san Camillo. Essere tutta di Dio, amato ed
onorato in chi è nel bisogno, fu la sua costante preoccupazione, tradotta in
una carità quotidiana senza confini accanto agli infermi, sulle orme del grande
apostolo degli ammalati, san Camillo de Lellis.
“Vedete sempre negli
infermi l’immagine di Gesù sofferente”, ripeteva la Madre Vannini, invitando le
consorelle a meditare sul Salvatore crocifisso, che il profeta Isaia presenta
come “disprezzato e reietto dagli uomini, uomo dei dolori che ben conosce il
patire” (Is 53, 3). Ed è qui, nella contemplazione del Cristo sulla croce,
la chiave di lettura dell’esistenza e dell’attività della nuova Beata, oggi
additata al popolo cristiano come esempio luminoso da imitare.
Quanto attuali sono la
sua testimonianza ed il suo messaggio! Madre Vannini rivolge un forte richiamo
anche ai giovani ed alle giovani di oggi, talora titubanti nell’assumere
impegni totali e definitivi. Ella invita a generosa corrispondenza sia quanti
sono chiamati alla vita consacrata, sia coloro che realizzano la loro vocazione
nella vita familiare: su tutti Dio ha un disegno di santità.
8. Una settimana fa,
in Piazza S. Pietro si sono radunate famiglie provenienti da tutto il mondo,
per celebrare uno speciale incontro nel contesto dell’Anno della Famiglia.
Abbiamo meditato, in quella circostanza, come la “communio personarum”, che si
attua nella famiglia, apra la prospettiva verso quella “communio sanctorum”, a
cui fa riferimento il Simbolo Apostolico. È una professione di fede che
costituisce al tempo stesso un impegno e un programma da realizzare nella
vita. La vocazione alla santità, infatti, è la vocazione essenziale
di tutti i membri del popolo cristiano.
Oggi rendiamo grazie al
Signore per tutti coloro che, come le persone poc’anzi iscritte nell’albo dei
Beati, prendono parte alla sua infinita e perfetta santità. Al tempo stesso,
vogliamo pregare per tutte le famiglie del mondo, perché, costruite sul
fondamento del “grande Sacramento” del matrimonio (cf. Ef 5, 32),
diventino già sulla terra l’inizio di quella “comunione dei santi” che si
realizzerà in pienezza nel cielo.
Benedictus Dominus in
sanctis suis . . . / et Sanctus in omnibus operibus suis. Amen!
SOURCE : https://www.causesanti.va/it/santi-e-beati/alberto-hurtado-cruchaga.html
A Chilean woman holds a poster of Saint Alberto Hurtado's memorable green pickup truck at the canonization mass held October 23, 2005
OMELIA DI SUA SANTITÀ
BENEDETTO XVI
Venerati Fratelli
nell’Episcopato e nel Sacerdozio!
Cari fratelli e sorelle!
In questa XXX Domenica
del tempo ordinario, la nostra Celebrazione eucaristica si arricchisce di
diversi motivi di ringraziamento e di supplica a Dio. Si concludono
contemporaneamente l’Anno
dell’Eucaristia e l’Assemblea Ordinaria
del Sinodo dei Vescovi, dedicata proprio al mistero eucaristico nella vita
e nella missione della Chiesa, mentre sono stati da poco proclamati santi
cinque Beati: il Vescovo Józef
Bilczewski, i presbiteri Gaetano
Catanoso, Zygmunt
Gorazdowski e Alberto
Hurtado Cruchaga, e il religioso Cappuccino Felice
da Nicosia. Inoltre, ricorre quest’oggi la Giornata Missionaria Mondiale,
appuntamento annuale che risveglia nella Comunità ecclesiale lo slancio per la
missione. Con gioia rivolgo il mio saluto a tutti i presenti, ai Padri Sinodali
in primo luogo, e poi ai pellegrini venuti da varie nazioni, insieme con i loro
Pastori, per festeggiare i nuovi Santi. L’odierna liturgia ci invita a contemplare
l’Eucaristia come fonte di santità e nutrimento spirituale per la nostra
missione nel mondo: questo sommo "dono e mistero" ci manifesta e
comunica la pienezza dell’amore di Dio.
La Parola del Signore,
risuonata poc’anzi nel Vangelo, ci ha ricordato che nell’amore si riassume
tutta la legge divina. Il duplice comandamento dell’amore di Dio e del prossimo
racchiude i due aspetti di un unico dinamismo del cuore e della vita. Gesù
porta così a compimento la rivelazione antica, non aggiungendo un comandamento
inedito, ma realizzando in se stesso e nella propria azione salvifica la
sintesi vivente delle due grandi parole dell’antica Alleanza: "Amerai il
Signore Dio tuo con tutto il cuore…" e "Amerai il prossimo tuo come
te stesso" (cfr Dt 6,5; Lv 19,18). Nell’Eucaristia noi
contempliamo il Sacramento di questa sintesi vivente della legge: Cristo ci
consegna in se stesso la piena realizzazione dell’amore per Dio e dell’amore
per i fratelli. E questo suo amore Egli ci comunica quando ci nutriamo del suo
Corpo e del suo Sangue. Può allora realizzarsi in noi quanto san Paolo scrive
ai Tessalonicesi nell’odierna seconda Lettura: "Vi siete convertiti,
allontanandovi dagli idoli, per servire al Dio vivo e vero" (1
Ts 1,9). Questa conversione è il principio del cammino di santità che il
cristiano è chiamato a realizzare nella propria esistenza. Il santo è colui che
è talmente affascinato dalla bellezza di Dio e dalla sua perfetta verità da
esserne progressivamente trasformato. Per questa bellezza e verità è pronto a
rinunciare a tutto, anche a se stesso. Gli basta l’amore di Dio, che sperimenta
nel servizio umile e disinteressato del prossimo, specialmente di quanti non
sono in grado di ricambiare. Quanto provvidenziale, in questa prospettiva, è il
fatto che oggi la Chiesa additi a tutti i suoi membri cinque nuovi Santi che,
nutriti di Cristo Pane vivo, si sono convertiti all’amore e ad esso hanno
improntato l’intera loro esistenza! In diverse situazioni e con diversi
carismi, essi hanno amato il Signore con tutto il cuore e il prossimo come se
stessi "così da diventare modello a tutti i credenti" (1
Ts 1,6-7).
Święty Józef Bilczewski
był człowiekiem modlitwy. Msza św., Liturgia Godzin, medytacja, różaniec i inne
praktyki religijne wyznaczały rytm jego dni. Szczególnie wiele czasu poświęcał
adoracji eucharystycznej.
Również święty Zygmunt
Gorazdowski zasłynął swoją pobożnością opartą o sprawowanie i adorację
Eucharystii. Przeżywanie Ofiary Chrystusa prowadziło go ku chorym, biednym i
potrzebującym.
[Il santo Józef
Bilczewski fu un uomo di preghiera. La Santa Messa, la Liturgia delle Ore, la
meditazione, il rosario e le altre pratiche di pietà scandivano le sue
giornate. Un tempo particolarmente lungo era dedicato all’adorazione
eucaristica.
Anche il santo Zygmunt
Gorazdowski è diventato famoso per la devozione fondata sulla celebrazione e
sull’adorazione dell’Eucaristia. Il vivere l’offerta di Cristo l’ha spinto
verso i malati, i poveri e i bisognosi.]
Глибоке знання
Богослов’я, віри та євхаристійної набожності Йосифа Більчевського вчинили так,
що він став прикладом для священиків і свідком віри для всіх християн.
Зигмунд Гораздовський,
засновуючи Асоціяцію священиків, Конгрегацію Сестер Св. Йосифа та ряд інших
харитативних організацій, керувався завжди духом сопричастя, який міститься в
Пресвятій Євхаристії.
[La profonda conoscenza
della teologia, la fede e la devozione eucaristica di Józef Bilczeski hanno
fatto di lui un esempio per i sacerdoti e un testimone per tutti i fedeli.
Zygmunt Gorazdowski,
fondando l’Associazione dei sacerdoti, la Congregazione delle Suore di San
Giuseppe e tante altre istituzioni caritative, si è sempre lasciato guidare
dallo spirito di comunione, che pienamente si rivela nell’Eucaristia.]
"Amerai il Signore
Dio tuo con tutto il cuore... Amerai il prossimo tuo come te stesso"
(Mt 22, 37 e 39). Questo sarebbe stato il programma di vita di san Alberto
Hurtado, che volle identificarsi con il Signore e amare con il suo stesso amore
i poveri. La formazione ricevuta nella Compagnia di Gesù, consolidata dalla
preghiera e dall'adorazione dell'Eucaristia, lo portò a farsi conquistare da
Cristo, poiché era un vero contemplativo nell'azione. Nell'amore e nel dono
totale di sé alla volontà di Dio trovò la forza per l'apostolato. Fondò El
Hogar de Cristo per i più bisognosi e i senzatetto, offrendo loro un
ambiente familiare pieno di calore umano. Nel suo ministero sacerdotale si
distinse per la sua semplicità e la sua disponibilità verso gli altri, essendo
un'immagine viva del Maestro, "mite e umile di cuore". Alla fine dei
suoi giorni, tra i forti dolori causati dalla malattia, ebbe ancora forze per
ripetere: "Contento, Signore, contento", esprimendo così la
gioia con la quale visse sempre.
San Gaetano Catanoso fu
cultore ed apostolo del Volto Santo di Cristo. "Il Volto Santo - affermava
- è la mia vita. È lui la mia forza". Con una felice intuizione egli
coniugò questa devozione alla pietà eucaristica. Così si esprimeva: "Se
vogliamo adorare il Volto reale di Gesù... noi lo troviamo nella divina
Eucaristia, ove col Corpo e Sangue di Gesù Cristo si nasconde sotto il bianco
velo dell'Ostia il Volto di Nostro Signore". La Messa quotidiana e la
frequente adorazione del Sacramento dell'altare furono l'anima del suo
sacerdozio: con ardente ed instancabile carità pastorale egli si dedicò
alla predicazione, alla catechesi, al ministero delle Confessioni, ai poveri,
ai malati, alla cura delle vocazioni sacerdotali. Alle Suore Veroniche del Volto
Santo, che egli fondò, trasmise lo spirito di carità, di umiltà e di
sacrificio, che ha animato l'intera sua esistenza.
San Felice da Nicosia
amava ripetere in tutte le circostanze, gioiose o tristi: "Sia per l’amor
di Dio". Possiamo così ben comprendere quanto fosse intensa e concreta in
lui l’esperienza dell’amore di Dio rivelato agli uomini in Cristo. Questo umile
Frate Cappuccino, illustre figlio della terra di Sicilia, austero e penitente,
fedele alle più genuine espressioni della tradizione francescana, fu
gradualmente plasmato e trasformato dall’amore di Dio, vissuto e attualizzato
nell’amore del prossimo. Fra Felice ci aiuta a scoprire il valore delle piccole
cose che impreziosiscono la vita, e ci insegna a cogliere il senso della
famiglia e del servizio ai fratelli, mostrandoci che la gioia vera e duratura,
alla quale anela il cuore di ogni essere umano, è frutto dell’amore.
Cari e venerati Padri
Sinodali, per tre settimane abbiamo vissuto insieme un clima di rinnovato
fervore eucaristico. Vorrei ora, con voi ed a nome dell'intero Episcopato,
inviare un fraterno saluto ai Vescovi della Chiesa in Cina. Con viva pena
abbiamo sentito la mancanza dei loro rappresentanti. Voglio tuttavia assicurare
a tutti i Presuli cinesi che siamo vicini con la preghiera a loro e ai loro
sacerdoti e fedeli. Il sofferto cammino delle comunità, affidate alla loro cura
pastorale, è presente nel nostro cuore: esso non rimarrà senza frutto, perché è
una partecipazione al Mistero pasquale, a gloria del Padre. I lavori sinodali ci
hanno permesso di approfondire gli aspetti salienti di questo mistero dato alla
Chiesa fin dall’inizio. La contemplazione dell’Eucaristia deve spingere tutti i
membri della Chiesa, in primo luogo i sacerdoti, ministri dell’Eucaristia, a
ravvivare il loro impegno di fedeltà. Sul mistero eucaristico, celebrato e
adorato, si fonda il celibato che i presbiteri hanno ricevuto quale dono
prezioso e segno dell’amore indiviso verso Dio e il prossimo. Anche per i laici
la spiritualità eucaristica deve essere l’interiore motore di ogni attività e
nessuna dicotomia è ammissibile tra la fede e la vita nella loro missione di
animazione cristiana del mondo. Mentre si conclude l’Anno
dell’Eucaristia, come non rendere grazie a Dio per i tanti doni concessi
alla Chiesa in questo tempo? E come non riprendere l’invito dell’amato Papa
Giovanni Paolo II a "ripartire da Cristo"? Come i discepoli di Emmaus
che, riscaldati nel cuore dalla parola del Risorto e illuminati dalla sua viva
presenza riconosciuta nello spezzare il pane, senza indugio fecero ritorno a
Gerusalemme e diventarono annunciatori della risurrezione di Cristo, anche noi
riprendiamo il nostro cammino animati dal vivo desiderio di testimoniare il
mistero di questo amore che dà speranza al mondo.
In questa prospettiva
eucaristica ben si colloca l’odierna Giornata Missionaria Mondiale, alla quale
il venerato Servo di Dio Giovanni Paolo II aveva dato come tema di riflessione:
"Missione: Pane spezzato per la vita del mondo". La Comunità
ecclesiale quando celebra l’Eucaristia, specialmente nel giorno del Signore,
prende sempre più coscienza che il sacrificio di Cristo è "per tutti"
(Mt 26,28) e l’Eucaristia spinge il cristiano ad essere "pane
spezzato" per gli altri, a impegnarsi per un mondo più giusto e fraterno.
Ancor oggi, di fronte alle folle, Cristo continua ad esortare i suoi discepoli:
"Date loro voi stessi da mangiare" (Mt 14,16) e, in suo nome, i
missionari annunciano e testimoniano il Vangelo, talvolta anche con il
sacrifico della vita. Cari amici, dobbiamo tutti ripartire dall’Eucaristia. Ci
aiuti Maria, Donna eucaristica, ad esserne innamorati; ci aiuti a
"rimanere" nell’amore di Cristo, per essere da Lui intimamente
rinnovati. Docile all’azione dello Spirito e attenta alle necessità degli
uomini, la Chiesa sarà allora sempre più faro di luce, di vera gioia e di
speranza, realizzando appieno la sua missione di "segno e strumento di
unità dell’intero genere umano" (Lumen
gentium, 1).
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Libreria Editrice Vaticana
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Alberto Hurtado Cruchaga
(1901-1952)
BEATIFICAZIONE:
- 16 ottobre 1994
- Papa Giovanni
Paolo II
CANONIZZAZIONE:
- 23 ottobre 2005
- Papa Benedetto
XVI
- Piazza San Pietro
RICORRENZA:
- 13 agosto
Sacerdote professo della
Compagnia di Gesù, fondò un’opera per dare un vera casa ai senza tetto e ai
vagabondi, soprattutto bambini
Alla fine dei suoi
giorni, tra i forti dolori, ebbe ancora forze per ripetere: "Contento, Signore,
contento"
Alberto Hurtado
Cruchaga nacque a Viña del Mar, Cile, il 22 gennaio 1901 e rimase orfano
di padre all’età di 4 anni. La madre fu costretta a vendere, a condizioni
sfavorevoli, la loro modesta proprietà per pagare i debiti della famiglia. Di
conseguenza, Alberto e suo fratello dovettero andare a vivere presso dei
parenti e, spesso, trasferirsi dall’uno all’altro di essi: fin da piccolo egli
sperimentò dunque la condizione di chi è povero, senza casa e alla mercé degli
altri. Una borsa di studio gli diede modo di frequentare il Collegio dei
Gesuiti a Santiago. Qui divenne membro della Congregazione Mariana e, come
tale, prese un vivo interesse per i poveri, recandosi presso di loro nei
quartieri più miseri ogni domenica pomeriggio.
Finiti gli studi
secondari nel 1917, avrebbe voluto farsi gesuita; ma gli fu consigliato di
rimandare l’attuazione di tale progetto al fine di occuparsi della madre e del
fratello più giovane. Lavorando al pomeriggio e alla sera, riuscì a sostenere i
suoi e al tempo stesso a frequentare la facoltà di legge dell’Università
Cattolica. Anche in tale periodo le sue premure erano rivolte ai poveri che
continuava a visitare ogni domenica. L’obbligo del servizio militare gli fece
interrompere gli studi, ma una volta congedato, riuscì a laurearsi all’inizio
dell’agosto 1923.
Il 14 di quello stesso
mese entrò nel Noviziato della Compagnia di Gesù a Chillán. Nel 1925 si
trasferì a Córdoba, in Argentina ove compì gli studi umanistici.
Nel 1927 fu inviato in
Spagna per gli studi di filosofia e teologia, senonché, a motivo della
soppressione dei Gesuiti, avvenuta in quel Paese nel 1931, dovette partire per
il Belgio e continuare la teologia a Lovanio. Ivi fu ordinato sacerdote il 24
agosto 1933 e conseguì poi nel 1935 il dottorato in Pedagogia e Psicologia.
Dopo aver compiuto il Terzo Anno di Probazione a Drongen, sempre in Belgio,
fece ritorno in Cile nel gennaio 1936.
Rientrato nella sua
patria, il suo zelo andò gradualmente estendendosi a tutti i campi: iniziò a
svolgere la sua attività come professore di religione al Collegio Sant’Ignazio,
di pedagogia all’Università Cattolica di Santiago e nel Seminario Pontificio.
Scrisse vari saggi sull’educazione come pure sull’ordine sociale cristiano;
costruì una casa di Esercizi spirituali in un villaggio che oggi porta il suo
nome; fu Direttore della Congregazione Mariana degli studenti, coinvolgendo
questi nella catechesi ai poveri; animò innumerevoli corsi di Esercizi
spirituali ed offrì la direzione spirituale a molti giovani, accompagnandone
parecchi nella loro risposta alla vocazione sacerdotale e contribuendo in modo
notevole alla formazione di molti laici cristiani.
Nel 1941 il Padre Hurtado
pubblicò il suo libro più famoso: «¿Es Chile un país católico? ». Nello stesso
anno gli venne affidato l’incarico di Assistente della sezione giovanile
dell’Azione Cattolica per l’Arcidiocesi di Santiago, poi, l’anno seguente, per
tutta la nazione: impegno da lui svolto con notevole spirito d’iniziativa,
dedizione e sacrificio.
Nell’ottobre dell’anno
1944, mentre dava un corso di Esercizi, sentì impellente il bisogno di fare
appello agli uditori sollecitandoli a pensare ai molti poveri della città e in
specie agli innumerevoli bambini che vagabondavano per le strade di Santiago.
Questo suscitò una pronta risposta di generosità e costituì l’avvio di quella
iniziativa che ha reso specialmente noto il Padre Hurtado: si tratta di quella
forma di attività caritativa che provvede alla gente senza tetto non solo un
luogo in cui vivere, ma un vero focolare domestico: «El Hogar de Cristo ».
Per mezzo dei contributi
di benefattori e con l’attiva collaborazione di laici impegnati, il Padre
Hurtado aprì una prima casa di accoglienza per i fanciulli poi una per le
donne, poi un’altra ancora per gli uomini: i poveri iniziarono così finalmente
ad avere nel «Hogar de Cristo » un ambiente di famiglia in cui vivere. Queste
case andarono sempre più moltiplicandosi, prendendo anche nuove forme e
caratteristiche: in alcuni casi divennero centri di riabilitazione, in altri di
educazione artigianale e così via. Il tutto sempre ispirato ai valori cristiani
e permeato da essi.
Nel 1945, il Padre
Hurtado visitò gli Stati Uniti per studiare il movimento «Boys Town» e come
adattarlo al suo paese. Gli ultimi sei anni della sua vita furono dedicati allo
sviluppo delle varie forme in cui « El Hogar de Cristo » era venuto
gradualmente ad esistere ed operare.
Nel 1947 il Padre Hurtado
fondò l’Associazione Sindacale Cilena (ASICH), indirizzata a promuovere un
sindacalismo ispirato alla Dottrina Sociale della Chiesa.
Fra il 1947 ed il 1950
scrisse tre importanti libri: sui Sindacati, sull’umanesimo sociale e
sull’ordine sociale cristiano. Nel 1951 diede avvio alla rivista «Mensaje », la
ben nota rivista dei gesuiti cileni dedicata a far conoscere ed a spiegare la
dottrina della Chiesa.
Un cancro al pancreas lo
portò in pochi mesi alla fine della vita: in mezzo agli atroci dolori fu spesso
udito ripetere: « Contento, Signore, contento ».
Dopo aver speso
l’esistenza manifestando l’amore di Cristo ai poveri, fu da lui chiamato a sé
il 18 agosto 1952.
Dal ritorno in Cile alla
sua morte il Padre Hurtado visse soli quindici anni: furono anni di intenso
apostolato, espressione di profondo amore personale per Cristo e, proprio per
questo, caratterizzato da una grande dedizione ai bambini poveri ed
abbandonati, da uno zelo ardente per la formazione dei laici, e da un vivo
senso di giustizia sociale cristiana.
Il Padre Hurtado è stato
beatificato da Giovanni Paolo II il 16 ottobre 1994.
SOURCE : https://www.causesanti.va/it/santi-e-beati/alberto-hurtado-cruchaga.html
BEATIFICACIÓN DE CINCO
RELIGIOSOS
1. «El Hijo del hombre ha
venido para servir» (cf. Mc 10, 45).
Con estas palabras, que
hemos escuchado en el pasaje evangélico de hoy, Jesús responde a la petición de
los hijos de Zebedeo: los apóstoles Santiago y Juan. En la narración del
evangelista Marcos son ellos mismos quienes solicitan poder sentarse, en la
gloria, uno a la derecha y otro a la izquierda de su maestro; en cambio, en el
relato de san Mateo la pregunta la formula su madre (cf. Mt 20, 20).
«No sabéis lo que pedís»
(Mc 10, 38), es la respuesta de Cristo. En efecto, le piden poder
participar inmediatamente en la gloria del Reino de Dios, mientras que el
camino que lleva a ella pasa necesariamente a través del cáliz de la pasión, el
cáliz que Jesús deberá beber hasta las heces. El Señor pregunta a los
apóstoles: «¿Podéis beber el cáliz que yo voy a beber?». Ellos responde: «Si
podemos» (Mc 10, 38). Tal vez en ese momento no saben con precisión lo que
implica su asentimiento. En cambio, el Maestro sabe muy bien que, cuando llegue
su hora, participarán del cáliz de su pasión (cf. Mc 10, 39),
correspondiendo fielmente a la gracia del martirio.
Hasta aquí la primera
parte de la respuesta de Jesús. La segunda es aún más importante. Explica a los
dos hermanos que en su Reino la actitud de servicio es la medida de grandeza:
«El que quiera llegar a ser grande entre vosotros, será esclavo de todos, que
tampoco el Hijo del hombre ha venido a ser servido, sino a servir y a dar su
vida como rescate por muchos» (Mc 10, 44-45).
2. Tenemos ante nuestros
ojos la escena que describe el evangelista y resuenan en lo más íntimo de
nuestro corazón las palabras del Maestro divino mientras, durante esta liturgia
dominical, elevamos a la gloria de los altares a cinco nuevos Beatos, que
gastaron su existencia en la consagración generosa a Dios y en el servicio
generoso a sus hermanos. Son los siguientes: Nicolás Roland, sacerdote y
Fundador de la Congregación de las Religiosas del Niño Jesús; Alberto Hurtado
Cruchaga, Sacerdote de la Compañía de Jesús; María Rafols, Fundadora de las
Hermanas de la Caridad de Santa Ana; Petra de San José Florido, Fundadora del
Instituto de las Religiosas "Madres de Desamparados y de San José de la
Montaña"; Josefina Vannini, Fundadora de la Congregación de las Hijas de San
Camilo.
Son hijos e hijas de la
Iglesia, llenos de santa osadía, que eligieron el camino del servicio,
siguiendo las huellas del Hijo del hombre, quien no vino para ser servido dando
su vida como rescate por muchos (cf. Mc 10, 45).
La santidad en la Iglesia
tiene siempre su manantial en el misterio de la Redención.
3. La liturgia de hoy,
queridos hermanos y hermanas, nos recuerda con insistencia el misterio de la
Redención. Sí, tenemos «un sumo sacerdote que penetró los cielos» (Hb 4,
14). Es Cristo Jesús, el Señor crucificado, resucitado, que vive en la gloria.
Él fue el alma de la actividad de Nicolás Roland.
A lo largo de su vida,
breve pero de gran densidad espiritual, permitió siempre que el Redentor
cumpliera su misión de sumo sacerdote a través de él. Configurado con Cristo,
compartía su amor a los que conducía hacia el sacerdocio «a fin de alcanzar
misericordia» (Hb 4, 16) para ellos: «El amor inmenso que Jesús os tiene
—les decía— es mucho más grande que vuestra infidelidad».
Esta fe y esta esperanza
indefectibles en el amor misericordioso del Verbo encarnado lo llevaron a
fundar la congregación de las Religiosas del Niño Jesús, que se consagrarían al
apostolado de la educación y de la evangelización de los niños pobres. En
efecto, de manera admirable, afirmaba: «Los huérfanos representan a Jesucristo
en su infancia».
¡Bendito sea Dios que,
mientras se está celebrando el Sínodo de los Obispos sobre la vida consagrada,
nos impulsa a reconocer en Nicolás Rolan, quien promovió la educación de los
más pobres, un vivo ejemplo para tantos religiosos y religiosas de nuestro
tiempo!
4. «El Hijo del hombre no
ha venido para ser servido, sino para servir» (Mc 10, 45). El Beato
Alberto Hurtado se hizo servidor para acercar los hombres a Dios. Su profunda
vida interior dejaba en quienes le trataron la imagen imborrable de hombre de
Dios siempre dispuesto a la ayuda generosa. Su figura de religioso ejemplar en
el cumplimiento heroico de sus votos cobra especial realce precisamente en
estos días en los que se está celebrando el Sínodo de los Obispos dedicado a la
vida consagrada.
En su ministerio
sacerdotal, marcado por vivo amor a la Iglesia, se distinguió como maestro en
la dirección espiritual y como predicador incansable, transmitiendo a todos el
fuego de Cristo que llevaba dentro, especialmente en el fomento de vocaciones
sacerdotales y en la formación de laicos comprometidos en la acción social.
La vida del nuevo Beato
nos recuerda que el amor a Cristo no se agota en la sola persona del Verbo
encarnado. Amar a Cristo es servir a todo su Cuerpo, especialmente a los más
pobres: fue ésta una gracia singular que el Beato Alberto Hurtado recibió y que
nosotros hemos de pedir incesantemente a Dios. Impactado por la situación de
los pobres y movido por su fidelidad a la doctrina social de la Iglesia,
trabajó por remediar los males de su tiempo, enseñando a los jóvenes que «ser
católicos equivale a ser sociales». Hijo glorioso del continente americano, el
Beato Alberto Hurtado aparece hoy como signo preclaro de la nueva evangelización,
«una visita de Dios a la patria chilena».
5. En la Beata María
Rafols contemplamos la acción de Dios que hace "Heroína de la
caridad" a la humilde joven que dejó su casa en Villafranca del Penedés
(Barcelona) y, en compañía de un sacerdote y otras once muchachas, comienza un
camino de servicio a los enfermos, siguiendo a Cristo y dando, como Él, «su
vida en rescate por muchos» (Mc 10, 45).
Contemplativa en la
acción: éste es el estilo y el mensaje que nos deja María Rafols. Las horas de
silencio y oración en la tribuna de la capilla del Hospital de Gracia de
Zaragoza, conocida como "Domus infirmorum urbis et orbis", se
prolongan después en el servicio generoso a todos los desvalidos que allí se
daban cita: enfermos, dementes, mujeres abandonadas a su suerte y niños. De
este modo manifiesta que la caridad, la verdadera caridad, tiene su origen en
Dios, que es amor (1 Jn 4, 8).
Después de gastar gran
parte de su vida en el mortificado y escondido servicio de la
"Inclusa", derrochando amor, abnegación y ternura, abrazada a la cruz
consuma su entrega definitiva al Señor, dejando a la Iglesia, y en especial a
sus Hijas, la gran enseñanza de que la caridad no muere, no pasa jamás, la gran
lección de una caridad sin fronteras, vivida en la entrega de cada día. Todos
los consagrados podrán ver en ella una expresión de la perfección de la caridad
a la que están llamados, y cuya profunda vivencia quiere contribuir a la
celebración de la presente Asamblea sinodal.
6. «El que quiera ser el
primero, sea el siervo de todos» (Mc 10, 44). La Beata Petra de San José
es ejemplo de mujer consagrada que, en medio de innumerables dificultades,
acoge con fe el carisma que el Espíritu le otorga al servicio de todos.
Huérfana desde muy niña
tomó por madre a la Virgen. Esta experiencia marcó toda su vida, descubriendo
que su quehacer debía consistir en ser madre para niños, jóvenes o ancianos que
carecían del cariño y afecto familiar. Así madre Petra manifiesta cómo la
virginidad de los religiosos y religiosas se convierte en una fecunda
maternidad espiritual, encauzada y llevada a plenitud a través del amor
esponsal a Jesucristo, y realizada en la disponibilidad total y abierta a los
desamparados.
Sintiéndose amada por
Dios y respondiendo a ese amor, incluso en medio de las pruebas, nos ofrece un
modelo luminoso de oración, de sacrificio por los hermanos y de servicio a los
pobres, manifestaciones de la vida religiosa sobre la que reflexionan ahora los
Padre Sinodales.
Su profunda devoción y su
confianza ilimitada en San José caracterizaron toda su vida y su obra, siendo
llamada "apóstol josefino del siglo XIX". En los último momento de su
existencia terrena afloran a sus labios los nombres de Jesús, María y José: La
Sagrada Familia de Nazaret, en cuya escuela de amor, oración y misericordia
forjó su espiritualidad, conduciendo a sus Hijas por este camino de santidad.
7. Servir a los que
sufren; éste es el carisma especial de Josefina Vannini, fundadora de la
Congregación de las Hijas de San Camilo. Ser totalmente de Dios, amado y venerado
en quien pasa necesidad, fue su preocupación constante, traducida en una
caridad diaria sin fronteras al lado de los enfermos, siguiendo las huellas de
San Camilo de Lellis, el gran apóstol de los enfermos.
«Ved siempre en los
enfermos la imagen de Jesús que sufre», repetía la Madre Vannini, invitando a
sus hermanas a meditar en el Salvador crucificado, a quien el profeta Isaías
presenta como «Despreciable y desecho de hombres, varón de dolores y sabedor de
dolencias» (Is 53, 3). Y es precisamente aquí, en la contemplación de
Cristo en la cruz, donde se encuentra la clave de lectura de la vida y de la
actividad de la nueva Beata, que hoy se presenta ante todo el pueblo cristiano
como ejemplo luminoso que imitar.
¡Cuán actuales son su
testimonio y mensaje! Madre Vannini dirige una apremiante invitación también a
los jóvenes de hoy, a menudo vacilantes a la hora de asumir compromisos totales
y definitivos. Exhorta a corresponder con generosidad tanto a los que han sido
llamados a la vida consagrada, como a los que realizan su vocación en la vida
familiar: Dios tiene para todos un plan de santidad.
8. Hace una semana, en la
plaza de San Pedro, se congregaron numerosas familias procedentes de todo el
mundo, para celebrar un encuentro especial en el marco del Año de la Familia.
En esa ocasión, meditamos en el hecho de que la "communio
personarum", que se actúa en la familia, abre la perspectiva hacia la
"communio personarum" de la que habla el Sínodo apostólico. Es una
profesión de fe que constituye, a la vez, un compromiso y un programa que es
preciso realizar en la vida. La vocación a la santidad es, en efecto, la
vocación esencial de todos los miembros del pueblo cristiano.
Hoy damos gracias por
todos los que, como las personas que acabamos de inscribir en el catálogo de
los Beatos, toman parte en su infinita y perfecta santidad. Al mismo tiempo,
queremos orar por todas las familias del mundo, para que, construidas sobre el
fundamento del "gran sacramento" del matrimonio (cf. Ef 5, 32), se
conviertan, ya en la tierra, en el inicio de la "comunión de los
santos" que se realizará en plenitud en el cielo.
Bendito sea Dios en sus
santos, y Santo en todas sus obras. Amén.
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Luis
Alberto Miguel Hurtado Cruchaga, venerado por la Iglesia católica como san Alberto
Hurtado (Viña del Mar, 22 de enero de 1901-Santiago, 18 de agosto de 1952), fue
un abogado, legislador y jesuita chileno. Es popularmente conocido por ser el
fundador del Hogar de Cristo. Es considerado el patrono de los trabajadores en
Chile, de la Facultad de Derecho de su casa de estudios (Pontificia Universidad
Católica de Chile), de la Federación de Estudiantes de Ingeniería Química de la
UCA y de la Pastoral Universitaria de Mendoza en Argentina. Fue beatificado por
Juan Pablo II el 16 de octubre de 1994 y posteriormente canonizado por
Benedicto XVI en la plaza de San Pedro (Ciudad del Vaticano) el 23 de octubre
de 2005, convirtiéndose en la segunda persona nacida en Chile —tras santa
Teresa de Los Andes— en ser elevada a los altares.
Venerados hermanos en el episcopado y en el sacerdocio;
queridos hermanos y hermanas:
En este XXX domingo del
tiempo ordinario, nuestra celebración eucarística se enriquece con diversos
motivos de acción de gracias y de súplica a Dios. Se concluyen simultáneamente
el Año de la Eucaristía y la Asamblea ordinaria del Sínodo de los obispos,
dedicada precisamente al misterio eucarístico en la vida y en la misión de la Iglesia,
y acaban de ser proclamados santos cinco beatos: el obispo José
Bilczewski, los presbíteros Cayetano Catanoso, Segismundo Gorazdowski y Alberto
Hurtado, y el religioso capuchino Félix de Nicosia. Además, se celebra hoy la
Jornada mundial de las misiones, cita anual que despierta en la comunidad
eclesial el impulso a la misión.
Con alegría dirijo mi
saludo a todos los presentes, en primer lugar a los padres sinodales, y después
a los peregrinos que han venido de varias naciones, juntamente con sus pastores,
para festejar a los nuevos santos. La liturgia de hoy nos invita a contemplar
la Eucaristía como fuente de santidad y alimento espiritual para nuestra misión
en el mundo: este supremo "don y misterio" nos manifiesta y
comunica la plenitud del amor de Dios.
La palabra del Señor, que
acaba de proclamarse en el Evangelio, nos ha recordado que toda la ley divina
se resume en el amor. El doble mandamiento del amor a Dios y al prójimo
encierra los dos aspectos de un único dinamismo del corazón y de la vida. Así,
Jesús cumple la revelación antigua, sin añadir un mandamiento inédito, sino
realizando en sí mismo y en su acción salvífica la síntesis viva de los dos
grandes mandamientos de la antigua alianza: "Amarás al Señor tu Dios
con todo tu corazón..." y "Amarás a tu prójimo como a ti mismo"
(cf. Dt 6, 5; Lv 19, 18).
En la Eucaristía
contemplamos el Sacramento de esta síntesis viva de la ley: Cristo
nos entrega en sí mismo la plena realización del amor a Dios
y del amor a los hermanos. Nos comunica este amor suyo cuando nos
alimentamos de su Cuerpo y de su Sangre. Entonces puede realizarse en nosotros
lo que san Pablo escribe a los Tesalonicenses en la segunda
lectura de hoy: "Abandonando los ídolos, os habéis convertido,
para servir al Dios vivo y verdadero" (1 Ts 1, 9). Esta conversión es
el principio del camino de santidad que el cristiano está llamado a realizar en
su existencia. El santo es aquel que está tan fascinado por la belleza de Dios
y por su verdad perfecta, que es progresivamente transformado. Por esta belleza
y esta verdad está dispuesto a renunciar a todo, incluso a sí mismo. Le basta
el amor de Dios, que experimenta en el servicio humilde y desinteresado al
prójimo, especialmente a quienes no están en condiciones de corresponder. Desde
esta perspectiva, ¡cuán providencial es que hoy la Iglesia indique a todos sus
miembros a cinco nuevos santos que, alimentados de Cristo, Pan vivo, se
convirtieron al amor y en él centraron toda su existencia! En
diversas situaciones y con diversos carismas, amaron al Señor
con todo su corazón y al prójimo como a sí mismos, y "así llegaron a ser
un modelo para todos los creyentes" (1 Ts 1, 6-7).
San José Bilczewski fue
un hombre de oración. La santa misa, la liturgia de las Horas, la meditación,
el rosario y las otras prácticas de piedad articulaban sus jornadas.
Dedicaba un tiempo particularmente largo a la adoración eucarística.
San Segismundo
Gorazdowski destacó también por su devoción fundada en la celebración y en la
adoración de la Eucaristía. Vivir la ofrenda de Cristo lo impulsó hacia los
enfermos, los pobres y los necesitados.
El profundo conocimiento
de la teología, la fe y la devoción eucarística de José Bilczewski lo han
convertido en un ejemplo para los sacerdotes y en un testigo para todos los
fieles.
Segismundo Gorazdowski,
al fundar la Asociación de sacerdotes, la congregación de las Religiosas de San
José y tantas otras instituciones caritativas, se dejó guiar siempre por el
espíritu de comunión, que se revela plenamente en la Eucaristía.
"Amarás al Señor tu
Dios con todo tu corazón... y a tu prójimo como a ti mismo" (Mt 22,
37. 39). Este sería el programa de vida de san Alberto Hurtado, que quiso
identificarse con el Señor y amar con su mismo amor a los pobres. La formación
recibida en la Compañía de Jesús, consolidada por la oración y la adoración de
la Eucaristía, le llevó a dejarse conquistar por Cristo, siendo un verdadero
contemplativo en la acción. En el amor y entrega total a la voluntad de Dios
encontraba la fuerza para el apostolado. Fundó El Hogar de
Cristo para los más necesitados y los sin techo, ofreciéndoles un ambiente
familiar lleno de calor humano. En su ministerio sacerdotal destacaba por su
sencillez y disponibilidad hacia los demás, siendo una imagen viva del Maestro,
"manso y humilde de corazón". Al final de sus días, entre los fuertes
dolores de la enfermedad, aún tenía fuerzas para repetir: "Contento,
Señor, contento", expresando así la alegría con la que siempre vivió.
San Cayetano Catanoso fue
devoto y apóstol de la Santa Faz de Cristo. "La Santa Faz —afirmaba— es mi
vida; es mi fuerza". Con una feliz intuición, conjugó esta devoción con la
piedad eucarística. Lo explicó así: "Si queremos adorar el rostro
real de Jesús..., lo encontramos en la divina Eucaristía, donde, con el Cuerpo
y la Sangre de Jesucristo, bajo el blanco velo de la Hostia se esconde el
rostro de nuestro Señor". La misa diaria y la adoración frecuente del
Sacramento del altar fueron el alma de su sacerdocio: con ardiente e incansable
caridad pastoral se dedicó a la predicación, a la catequesis, al ministerio de
la Confesión, a los pobres, a los enfermos, al cultivo de las
vocaciones sacerdotales. A las religiosas Verónicas de la Santa Faz, que fundó,
les transmitió el espíritu de caridad, de humildad y de sacrificio que animó
toda su existencia.
San Félix de Nicosia
solía repetir en todas las circunstancias, alegres o tristes: "Sea
por amor de Dios". Así podemos comprender bien cuán intensa y concreta era
en él la experiencia del amor de Dios revelado a los hombres en Cristo. Este
humilde fraile capuchino, hijo ilustre de la tierra de Sicilia, austero y
penitente, fiel a las expresiones más auténticas de la tradición franciscana,
fue plasmado y transformado gradualmente por el amor de Dios, vivido y
actualizado en el amor al prójimo. Fray Félix nos ayuda a descubrir el valor de
las pequeñas cosas que enriquecen la vida, y nos enseña a captar el sentido de
la familia y del servicio a los hermanos, mostrándonos que la alegría verdadera
y duradera, que anhela el corazón de todo ser humano, es fruto del amor.
Queridos y venerados
padres sinodales, durante tres semanas hemos vivido juntos un clima de renovado
fervor eucarístico. Ahora, juntamente con vosotros y en nombre de todo el
Episcopado, quisiera enviar un saludo fraterno a los obispos de la Iglesia en
China. Con profunda pena hemos sentido la falta de sus representantes. Sin
embargo, quiero asegurar a todos los prelados chinos que, con la oración,
estamos cerca de ellos y de sus sacerdotes y fieles. El doloroso camino de las
comunidades confiadas a su cuidado pastoral está presente en nuestro
corazón: no quedará sin fruto, porque es una participación en el Misterio
pascual, para gloria del Padre.
Los trabajos sinodales
nos han permitido profundizar en los aspectos más importantes de este misterio
dado a la Iglesia desde el inicio. La contemplación de la Eucaristía debe
impulsar a todos los miembros de la Iglesia, en primer lugar a los sacerdotes,
ministros de la Eucaristía, a renovar su compromiso de fidelidad. En el
misterio eucarístico, celebrado y adorado, se funda el celibato, que los
presbíteros han recibido como don valioso y signo del amor indiviso a Dios y al
prójimo.
También para los laicos
la espiritualidad eucarística debe ser el motor interior de toda actividad, y
no se puede admitir ninguna dicotomía entre la fe y la vida en su misión de
animación cristiana del mundo. Mientras se concluye el Año de la Eucaristía,
¡cómo no dar gracias a Dios por los numerosos dones concedidos a la Iglesia en
este tiempo! Y ¡cómo no recoger la invitación del amado Papa Juan Pablo II a
"recomenzar desde Cristo"! Como los discípulos de Emaús, que, con el
corazón ardiendo por la palabra del Resucitado e iluminados por su presencia
viva, reconocida en la fracción del pan, volvieron de inmediato a Jerusalén y
se convirtieron en anunciadores de la resurrección de Cristo, también nosotros
reanudemos nuestro camino animados por el vivo deseo de testimoniar el misterio
de este amor que da esperanza al mundo.
En esta perspectiva
eucarística se sitúa bien la Jornada mundial de las misiones, que celebramos
hoy y a la que el venerado siervo de Dios Juan Pablo II había dado como tema de
reflexión: "Misión: Pan partido para la vida del mundo".
La comunidad eclesial, cuando celebra la Eucaristía, especialmente en el día
del Señor, toma cada vez mayor conciencia de que el sacrificio de Cristo es
"por todos" (Mt 26, 28), y la Eucaristía impulsa al cristiano a
ser "pan partido" para los demás, a trabajar por un mundo más justo y
fraterno. También hoy, ante las multitudes, Cristo sigue exhortando a sus
discípulos: "Dadles vosotros de comer" (Mt 14, 16), y, en
su nombre, los misioneros anuncian y testimonian el Evangelio, a veces incluso
con el sacrificio de su vida.
Queridos amigos, todos
debemos recomenzar desde la Eucaristía. Que María, Mujer eucarística, nos ayude
a estar enamorados de ella y a "permanecer" en el amor de Cristo,
para que él nos renueve íntimamente. Así, dócil a la acción del Espíritu y
atenta a las necesidades de los hombres, la Iglesia será cada vez más faro de
luz, de verdadera alegría y de esperanza, realizando plenamente su misión de
"signo e instrumento de unidad de todo el género humano" (Lumen
gentium, 1).
Copyright © Dicastero per
la Comunicazione - Libreria Editrice Vaticana
Oración al Padre Hurtado.
ALBERTO HURTADO
En 1947 apareció un libro
de Alberto Hurtado titulado HUMANISMO SOCIAL
Padre Alberto Hurtado, Santo chileno, impulsor del Humanismo Cristiano
El Padre Hurtado conoció
las experiencias que se daban con la participación de miembros de la Iglesia en
la clase trabajadora, eso lo animó a recomenzar el trabajo en el campo social.
Por: José Gómez Cerda | Fuente: Catholic.net
ALBERTO HURTADO nació en
Chile en 1901. Tuvo una formación integral, estudiando en el Seminario. En su
juventud se integró al Partido Conservador, en el que militó junto con otros
jóvenes que más tarde formarían « La Falange» un movimiento político
integrado por humanistas, que surgió como una división del Partido Conservador.
Hurtado continuó sus
estudios en el exterior, desligándose de sus actividades partidistas,
dedicándose a los estudios religiosos, ordenándose como Sacerdote Jesuita,
elaboró su tesis sobre « El Trabajo a Domicilio ».
En 1934, el Cardenal
Pacelli (quien luego sería el Papa Pío XII), envió una carta a la iglesia
chilena, respondiendo a la cuestión de si los católicos debían actuar en un
sólo partido político.
Ese documento del
Cardenal Pacelli fue difundido ampliamente y se conoció como la posición
oficial de la Iglesia frente a la política. Entre otras cosas decía:
« Un partido político,
aunque se proponga inspirarse en la doctrina de la Iglesia y defender sus
derechos, no puede arrogarse la representación de todos los fieles, ya que su
programa concreto no podrá tener nunca un valor absoluto para todos »
« Es evidente que la
Iglesia no podría vincularse a la actividad de un partido, sin comprometer su
carácter sobrenatural, y la universalidad de su misión. »
« Debe dejarse a los
fieles la libertad que les compete como ciudadanos de constituir agrupaciones
políticas y militar en ellas, siempre que éstas den suficientes garantías de
respeto a los derechos de la Iglesia y de las almas. »
PRIMERAS OBRAS SOCIALES
DE HURTADO.
Alberto Hurtado tuvo sus
primeros contactos con el catolicismo social en BELGICA, donde estudió en
la Universidad de Lovaina. Allí se impregnó del conocimiento teórico
de la cuestión social y el movimiento de la clase obrera.
Su tesis en la
Universidad de Bélgica fue sobre: El Sistema Pedagógico de Dewey ante las
Exigencias de la Doctrina Católica.
A su regreso en Chile, en
1936, publicó un folleto titulado La Crisis Sacerdotal en
Chile. Después escribió Chile, un País Católico?
Antes, el Padre Godin
había alarmado a los católicos franceses con su libro Francia, País de
Misión, con datos, cifras y números tan convincentes sobre la situación
religiosa en París, que motivó la formación de Misión de París, creadora
de los sacerdotes obreros.
En 1938 se creó el
movimiento político « La Falange », integrado por jóvenes cristianos, con
inquietudes sociales, que fue un desprendimiento del Partido Conservador.
En diciembre de 1944,
Alberto Hurtado fundó El Hogar de Cristo, una casa de alojamiento, donde podían
ir a comer y dormir los indigentes, menesterosos y miserables, que no tenían
sitio para vivir. Esta es una de las grandes obras sociales del Padre Hurtado,
que se extendió por diversas regiones, dando servicios a miles de personas
humildes y marginados.
Otra de las primeras
actividades sociales de Hurtado fue el ser asesor de la Acción Católica de
Chile, a la cual se dedicó por varios años, hasta ser reemplazado en 1945.
CONOCER REALIDADES Y
EXPERIENCIAS.
En 1946 EL Padre Hurtado
se fue a México, de ahí marchó a Costa Rica para conocer a Monseñor Sanabria;
al Padre Benjamín Núñez, quién había organizado alrededor de 75 sindicatos
cristianos en un movimiento llamado «Rerum Novarum ». Este encuentro le
sirvió de inspiración para su labor social con los trabajadores. Con 45 años de
edad quería comenzar una nueva etapa de su vida con la clase trabajadora.
Monseñor Sanabria fue el
orientador del Padre Benjamín Núñez, creador de la Confederación Costarricense
del Trabajo « Rerum Novarum », quién en agosto de 1943 inició un movimiento
sindical, desarrollando una tendencia ideológica cristiana, organizando
fundamentalmente trabajadores de las plantaciones bananeras de Costa Rica.
En ese encuentro con
Monseñor Sanabria, éste le dijo al Padre Hurtado: « El trabajo social debe
hacerse sobre la base de la difusión de las encíclicas sociales, de sus ideas
filosóficas, sociales, políticas y de su cuadro histórico. Son verdaderas
bombas atómicas. Nuestro deber es predicarlas.»
Es a partir de ese
encuentro en 1946, cuando el Padre Hurtado recibió una nueva influencia, ésta
vez directa, práctica, realista.
En América Latina se
estaban dando otras experiencias en el campo del trabajo social de la Iglesia
con los trabajadores. Por ejemplo; La formación de la Unión de
Trabajadores de Colombia- UTC, donde tuvieron una gran influencia un grupo de
sacerdotes jesuitas, encabezados por el Padre Vicente Andrade, y jóvenes
trabajadores organizados en la Acción Católica.
La UTC de Colombia tuvo
inicialmente su fuerza principal en Antioquía, pero en poco tiempo llegó a
tener tantos afiliados como la Confederación de Trabajadores Colombianos-
CTC, creada en 1936 y dirigida en esa época por comunistas, socialistas y
anarcosindicalistas.
La UTC fue muy dinámica
en su acción hasta la subida al poder del dictador Rojas Pinilla, quien
pretendió utilizar el sindicalismo para su provecho político.
El Padre Hurtado conoció
las experiencias que se daban con la participación de miembros de la Iglesia en
la clase trabajadora, eso lo animó a recomenzar el trabajo en el campo social.
HUMANISMO SOCIAL.
En septiembre de 1947
apareció un libro de Alberto Hurtado titulado HUMANISMO SOCIAL, es una
obra que refleja sus prédicas y enseñanzas durante los últimos años, puede
decirse que es un testimonio de su pensamiento social.
« La política tiene una
función social y precisamente porque los políticos están mas altamente
colocados, porque tienen una labor directiva, de ellos ha de venir al país el
ejemplo de moralidad privada y pública, de honradez, de sobriedad de vida, de
ejemplo de trabajo, de consagración al bienestar social. »
En ese libro el Padre
Hurtado trata de relacionar los aspectos doctrinarios con la práctica social;
va directamente hacia la responsabilidad de los políticos, de los hombres
públicos que están en la gestión y el poder del gobierno.
« Ante el mal del mundo,
el cristiano es un perpetuo y total inconformista, y al mismo tiempo un hombre
realista que hace cuanto las circunstancias le permitan, sabiendo que la peor
de las cobardías es la evasión de la acción. »
« La palabra trabajo
debería sugerirnos a todos, no sólo un medio para ganarnos la vida, sino una
colaboración social. »
« La sociedad vive por el
trabajo de sus ciudadanos. Sin trabajo no habría riquezas ni sociedad. Esta
idea podría ser mejor comprendida si el trabajador, dejando de ser un simple
asalariado, participara de la propiedad, y aún de la dirección, de la obra en
que trabaja. »
CONTACTOS EN EUROPA.
A fines de 1947 el Padre
Alberto Hurtado viajó a España, de ahí fue a Francia, especialmente para
conocer el movimiento que había formado el Padre Joseph Lebret « Economía
y Humanismo ». Era un movimiento tendiente a buscar reformas sociales,
basando sus trabajos en encuestas y monografías sociales. Ellos estaban
inspirados en el Humanismo Integral de Jacques Maritain.
Hurtado participó además
en un congreso de los Jesuitas y estuvo conociendo una nueva experiencia que se
daba en Francia: Los Sacerdotes Obreros, quienes vivían, trabajaban y
se sostenían económicamente como los demás obreros.
Conoció al Padre
Voillaume, y a los seguidores de Charles de Foucald « Los Hermanitos de Jesús
». En ese viaje conoció también la renovación cristiana que se vivió en Francia
en los tiempos de postguerra, lo que motivó a Gilbert Cesbron escribir «
Los Santos Van al Infierno », y a Voillaume « En el Corazón de las
Masas ».
« Los Santos Van al
Infierno », es un testamento de los sacerdotes obreros franceses,
presentado por Cesbron en el género de novela, con un hondo sentido social.
Esta novela presenta al
Padre Pedro, sacerdote obrero, viviendo en las mismas condiciones de la clase
obrera, a pesar de las calumnias de los mismos que él quería defender, y la
desconfianza de quienes lo rodeaban. Involucrado en una lucha de clases,
comprende la descristianización de la mayoría de los obreros.
CHILE OTRA VEZ.
En 1948, después de
regresar de Europa, dentro un conflicto interno de la jerarquía católica
chilena, por apoyar a un candidato de La Falange, el Padre Hurtado
anunció en la revista Ercilia, su intención de crear una Central
Sindical, basándose en la Acción Sindical Chilena _ ASICH.
El Arzobispo de Santiago
de chile lo designó como Capellán Asesor de la ASICH, para llevar directamente
el aspecto ideológico, basado en las encíclicas sociales.
ASICH era un movimiento
para-sindical, o sea que no tenía sindicatos directos afiliados, sino
trabajadores que militaban en diversas organizaciones sindicales.
Las leyes laborales de
chile sólo permitían un sindicato en cada rama industrial. El para-sindicalismo
es una forma de influenciar y mantener tendencias ideológicas dentro de uno o
varios sindicatos, sin llegar a la afiliación directa de la organización
sindical.
Los católicos llegaron
muy tarde al sindicalismo en Chile, en comparación con los socialistas,
comunistas y anarcosindicalistas, que tenían tendencias ideológicas, con un
gran historial de lucha en el sindicalismo; como pasó en casi todos los países
de América Latina .
LA ASICH se desarrolló
como una organización de trabajadores independientes, creó su propio periódico
titulado Tribuna Sindical, tenían un programa de formación para sus
militantes, un equipo de asesores y técnicos muy capaces, y mantuvo una
posición siempre en defensa de los intereses de la clase trabajadora; aunque
nunca llegó a ser una organización mayoritaria, pero representó una tendencia
humanista y promotora de acciones sindicales.
El Padre Hurtado, como
Asesor de la ASICH, tuvo un contacto directo con la clase trabajadora chilena,
dedicó mucho tiempo para organizar cursos, círculos de estudios,
conferencias y ser orientador espiritual de sus principales directivos.
Hurtado tenía diversas
actividades, pues se desempeñaba como:
Director
del Instituto Nocturno. Director del Centro Social San Ignacio. Director
del Hogar de Cristo. Asesor de ASICH.
En 1949 fue publicado el
libro del Padre Hurtado titulado: Qué es el Cristianismo Social ?», con el
subtítulo El Orden Social Cristiano en los Documentos de la Jerarquía
Católica. ? , que es una recopilación de las encíclicas sociales y las
cartas pastorales de los Obispos chilenos sobre la cuestión social.
En 1950 apreció su libro
« Sindicalismo: Historia, Teoría y Práctica » donde él plantea:
« La sociedad actual
reconoce al hombre igualdad de derechos políticos, pero le niega, con
frecuencia, su libertad espiritual, base de toda democracia, y más aún lo que
constituye la democracia económica, esto es, las oportunidades para que pueda
prepararse, educarse, actuar como hombre libre y responsable.»
En octubre de 1951
apareció el primer número de la revista « MENSAJE », de la cual su fundador y
director era Alberto Hurtado. Fue una sus últimas obras de apostolado al
servicio de la cuestión social.
« Mensaje » es la
respuesta a una interrogante de una hombre cristiano de nuestros tiempos, que
se siente desorientado y angustiado, para que redescubra el sentido pleno de su
vida. La revista Mensaje ha sido una de las obras de mayor impacto para la
orientación de los cristianos sociales en América Latina.
Ese mismo año también
comenzaron a laborar en Chile los sacerdotes obreros, de la Orden de los
Hermanos de Foucauld, impulsados por el Padre Hurtado, para que la Iglesia
tuviera una presencia viva y activa en el mundo del trabajo.
« La lucha de clases es
un hecho; basta abrir los ojos para comprobar el conflicto permanente entre los
que tienen poder económico y financiero y lo que no tienen sino un modesto
salario.
Reconocer este hecho es
reconocer la verdad...Si los poseedores de las riquezas se niegan a acceder a
las legítimas demandas del trabajador, son los poseedores de las riquezas los
que encienden la lucha social. »
El 18 de agosto de 1952
murió el Padre Alberto Hurtado. Su obra perdura en todos los aspectos sociales
de Chile y muchos latinoamericanos han visto en él un hombre que se entregó por
completo a la cuestión social.
Beatificación y
santificación de Alberto Hurtado
El 16 de
octubre de 1994 el papa Juan
Pablo II en la plaza de San Pedro, Ciudad del Vaticano beatificó al Padre
Alberto Hurtado. A la celebración asistieron miles de chilenos, encabezados por
el presidente de Chile, Eduardo Frei, y los presidentes de las
cámaras legislativas.
El Padre Hurtado fue
declarado santo de la Iglesia católica en una misa solemne celebrada por Benedicto
XVI en la plaza de San Pedro el 23 de
octubre de 2005.
Existe una solicitud
elevada a la Conferencia Episcopal de Chile, por parte de un grupo de
sindicalistas y políticos, para nombrar al santo Padre Alberto Hurtado,
oficialmente, como el "patrono de los sindicalistas".
Imagen
de San Alberto Hurtado en la Catedral Metropolitana de Santiago de Chile (catedral de Santiago). Altar
de San Alberto Hurtado.
Biografía
(Investigación y textos: Marta Péndola,
Fundación Padre Hurtado)
Hace ya cien años, un
hombre especial, nació para quedarse con nosotros.
De personalidad activa y
múltiple, se involucró en amplios sectores de la sociedad...
Les habló a ricos,
pobres, jóvenes, adultos, creyentes y ateos.
Fue un puente entre
ellos. Les mostró el camino hacia Dios por medio del amor a los más
necesitados.
Como una visita de Dios a
Chile, el padre Hurtado dejó en nosotros un compromiso de su gran obra de
amor...
INFANCIA Y JUVENTUD...
En una casa de
Valparaíso...
Alberto Hurtado Cruchaga
nació el 22 de enero de 1901 en Viña del Mar. Sus padres fueron Ana Cruchaga
Tocornal y Alberto Hurtado Larraín, quienes tuvieron dos hijos: Alberto y
Miguel.
Cuando Alberto tenía
cuatro años, murió su padre, dejando a la familia con una gran cantidad de
deudas. Debido a la estrechez económica, doña Ana vendió a muy bajo precio el
fundo donde residían los Hurtado Cruchaga. La madre viuda y sus dos hijos se
trasladan a Santiago, alojándose como allegados en casas de familiares. A pesar
de eso, Alberto observa en ella el espíritu de la solidaridad. "Las manos
juntas para orar, pero abiertas para dar".
En el fundo de su
infancia...
Para Alberto, la venta
del fundo "Los Perales de Tapihue" significa su primer acercamiento a
la pobreza.
Los hermosos parajes del
campo de su infancia, ubicado en la zona de Casablanca, quedaron en la memoria
de Alberto como alegres y apacibles días de juegos, libertad y unión familiar.
Ahora él y su familia no
tendrían estabilidad, lo cual influye marcadamente en la vida de Alberto en
años posteriores.
En el Colegio San
Ignacio...
En el año 1909, cuando
Alberto tenía ocho años, entró a estudiar al colegio San Ignacio de Santiago
como alumno becado.
Más que por sus
calificaciones, sobresalía por su bondad y entrega a los demás. Su inteligencia
iba acompañada de un carácter alegre que atrajo la mirada de sus compañeros.
El colegio San Ignacio le
dio una sólida formación católica y lo relacionó con la aristocracia
santiaguina. Desde pequeño, desarrolló una profunda vida espiritual en grupos
cristianos como la Congregación Mariana (actual CVX).
Por primera vez, a los 15
años, solicitó ingresar a la Compañía de Jesús. Sin embargo, sus superiores,
entre ellos su director espiritual el padre Fernando Vives, le aconsejaron
esperar hasta que finalizara el Bachillerato.
Egresó del colegio con el
premio en Apologética y mención honrosa en todas las materias.
Camino a la
Universidad...
En 1918, Alberto ingresó
a la Escuela de Derecho de la Universidad Católica.
La crisis social era
insostenible debido al cierre de las salitreras en el norte. Los trabajadores
emigraron en masa a la capital en busca de una solución, alojándose en
albergues.
Alberto, después de sus
clases y acompañado de algunos compañeros como Manuel Larraín y Augusto
Salinas, visitaba estos lugares para darles apoyo moral a los desamparados
mineros.
En ese tiempo, las
elecciones presidenciales del año 20 tensionaron y dividieron al país entre dos
candidatos. Por un lado estaba Arturo Alessandri que defendía las ideas
liberales y, por el otro, Luis Barros Borgoño quien representaba a los
conservadores y a la Iglesia de esos años.
Alberto Hurtado participa
activamente en política y es nombrado prosecretario rentado del Partido
Conservador.
No descanses mientras
haya un dolor que mitigar...
Alberto Hurtado, siendo
adolescente, luchó por los más necesitados a través de su ayuda en el Patronato
de Andacollo ubicado en el pobre y populoso barrio de Mapocho. Instado por el
padre Vives, trabajó allí junto a sus amigos del colegio, entre ellos Manuel
Larraín, con quien ocupó el cargo de la secretaría. Su acción en el Patronato
le permitió ejercer su apostolado social que se prolongó desde el colegio hasta
la universidad.
Siente un gran impulso de
aliviar el dolor de los demás, experimentando una espiritualidad muy profunda y
de gran servicio.
Durante el período de la
crisis del salitre, Alberto Hurtado visitó los
albergues. En un gesto de
absoluta valentía les llevó una palabra de aliento y el mensaje de la Iglesia a
través de sus encíclicas sociales a una masa de hombres incrédula y
desconfiada.
La acción humana es
inmensamente fecunda cuando está la voluntad de Dios...
Mientras era estudiante,
Alberto realiza el servicio militar en el
Regimiento Yungay. Por
esa época, lleva una activa vida universitaria. Participa en círculos de
estudios de debate social y organizaciones
estudiantiles. Sin
embargo, deja espacio al espíritu y a la oración. Los Ejercicios Espirituales y
los retiros eran prácticas constantes en él. Los primeros los había aprendido
en el colegio San Ignacio y fueron esenciales en su vida.
Sin ser un jesuita
todavía, Alberto Hurtado desarrolló a la perfección el ideal de la Compañía:
"Ser un contemplativo en la acción". Lograba unir las acciones
concretas a través de la ayuda social en diversas obras de caridad con una
profunda vida religiosa y de ofrecimiento a Dios.
Un primer milagro lo
acerca al sacerdocio...
Alberto Hurtado finaliza
sus estudios de derecho con nota óptima de la Corte Suprema y distinción
unánime en la Universidad Católica. Su memoria de bachiller y tesis para
obtener el grado de licenciado versaron sobre problemas sociales vigentes en la
época que le preocupaban: "La reglamentación laboral de los niños" y
"El trabajo a domicilio".
Pese a la certeza de su
vocación sacerdotal, debe postergar su deseo por la situación económica de su
madre. El desenlace llegó tras un tiempo de diaria y prolongada oración
nocturna. El juicio que había iniciado en contra del comprador del fundo de su
infancia, dio sus frutos y el dinero adeudado fue devuelto. Con ello, doña Ana
logra independizarse y Alberto, concreta su mayor anhelo: ser sacerdote.
Largo camino al
sacerdocio...
El 14 de agosto de 1923,
Alberto Hurtado ingresa a la Compañía de Jesús. Comenzó sus estudios en el
Noviciado de Chillán, lugar que lo acoge por dos años. Luego viaja a la ciudad
argentina de Córdoba, en donde realiza la etapa de formación llamada juniorado.
En 1927 se traslada al
Colegio Máximo de Sarriá de Barcelona, en España, en donde cursa tres años de
filosofía y uno en teología. Sin embargo, tras la instauración de la República
en España en el año 1931, Alberto viaja a Bélgica debido a la persecución de
que fueron víctimas las congregaciones religiosas, entre ellas la Compañía de
Jesús. En la Universidad de Lovaina, continúa el segundo año de teología y,
estudia simultáneamente pedagogía y psicología. Esta universidad le entrega un
sello especial que estimula su preocupación por las cosas del mundo.
No hay formación de la
voluntad, no hay vida pura, vida ordenada, sin un gran renunciamiento, sin
sacrificio, sin heroísmo...
Durante los primeros
años, experimentó momentos duros de abatimiento. La vida de los jóvenes que se
inician en la formación de la Compañía es de meditación y aislamiento del mundo
civil. Alberto sentía el peso del silencio, mientras el bullicio del mundo de
afuera le atraía enormemente.
Acostumbrado a su
actividad estudiantil y social, acepta la enseñanza de la orden y de sus
superiores. La Compañía de Jesús le muestra el camino respecto a la forma de
usar sus talentos. Cuidó los detalles más pequeños en la relación con sus
compañeros: evitaba criticar a los demás y procuraba irradiar alegría tanto en
sus palabras y actitud.
Ver Segunda
parte de la biografía de Alberto Hurtado
SOURCE : https://www.memoriachilena.gob.cl/602/w3-article-92521.html
HITO SACERDOTAL
La vida de un sacerdote
es una prolongación de la vida de Cristo...
El padre Hurtado es
ordenado sacerdote en Lovaina, el 24 de agosto de 1933. Dos años más tarde,
realiza en Tronchiennes la última etapa de formación jesuita: la tercera
Probación. Obtiene brillantemente el grado de doctor en Pedagogía de la Universidad
de Lovaina con la tesis sobre el autor John Dewey.
Con ello, ha finalizado
todos los estudios jesuitas en la Compañía.
Cuando Dios se apodera de
un alma, la funde en Él...
"¡Ya me tiene de
sacerdote del Señor! Bien comprenderá mi felicidad y con toda sinceridad puedo
decirte que soy plenamente feliz (...)Ahora ya no deseo más que ejercer mi
ministerio con la mayor plenitud posible de vida interior y de actitud exterior
compatible con la primera".
(Padre Alberto Hurtado,
carta de 1933)
El regreso a Chile...
El Padre Hurtado regresa
a Chile en 1936, encontrándose con un país dividido socialmente, con altos
niveles de pobreza, analfabetismo y marginalidad en las ciudades. La
insensibilidad de las clases altas frente a la realidad chilena le causa gran
aflicción.
Se concentraba preparando
conferencias, en las que transmitía a los demás los problemas de Chile desde la
visión de su alma y por medio de un particular carisma. También realizaba
clases en el Colegio San Ignacio, la Universidad Católica, el Seminario
Pontificio Mayor y dirigía a los alumnos mayores de la Congregación Mariana.
Muchas personas acudían donde él en busca de un consejo o para sentir el cálido
afecto de su mirada al escucharlos. Cuando el tiempo se lo permitía, viajaba a
la casa de los jesuitas en Calera de Tango, en donde encontraba tranquilidad
para meditar y escribir.
En 1937, mientras daba
Ejercicios Espirituales muere su madre, dejando en él la enseñanza de ayudar
siempre a los demás.
Un gran educador...
Le encantaba trabajar con
los jóvenes, aplicando en sus cátedras los conocimientos adquiridos en el
extranjero. Atrae por su entusiasmo y fuerza, incitando a vivir la experiencia
de acercarse a Dios y entregarse a Él sin miedo. Con calidez, pero enérgico
invitaba a las personas a "chiflarse" por Cristo.
Eran tiempos de grandes
cambios políticos. Mientras el Padre Hurtado causaba un gran magnetismo, el
Partido Conservador que durante años había representado a los católicos, se
divide. Un grupo de jóvenes cristianos forma la Falange Nacional en 1935. Más
tarde, la izquierda política agarra fuerzas en Chile por medio del Frente
Popular, que llevó a la presidencia a Pedro Aguirre Cerda (1938-1941).
Formador de vocaciones...
La Iglesia debía llevar
su palabra de aliento a todos los rincones del país que la requerían: el campo,
la ciudad, el interior de las familias y las industrias. La escasez sacerdotal
de la época impulsa al Padre Hurtado a trabajar captando vocaciones. Era
urgente formar sacerdotes que quisieran convertirse en testigos de Cristo,
servidores de los demás y luchadores por la justicia social. Para el Padre
Hurtado, éste era el mejor camino de identificación con Dios y de realización
del llamado a la santidad. Decía que "Cristo está en el origen y en la
fuerza de cada vocación".
Por ese entonces,
impartió Ejercicios Espirituales y dirigió espiritualmente a muchos jóvenes que
lo seguían atentamente y sentían el "run run", el rumor del
pensamiento al girar en torno a la idea del sacerdocio. La excelente acogida
por la generación de sacerdotes de los años 40 y 50 dio como resultado a
grandes hombres de fe y servicio social.
Acción Católica...
El Padre Hurtado
trabajaba aceleradamente en varias actividades, entre ellas la construcción del
Noviciado de Marruecos, cuando es propuesto por Monseñor Augusto Salinas a la
Comisión Episcopal como Asesor de la Juventud de la Acción Católica en 1941.
Durante su conducción, el
movimiento cobró auge, debiendo viajar de norte a sur para asistir a
convocatorias masivas. En Santiago, se juntaban en la casa de Ejército Nº 3,
considerada por los jóvenes como su segundo hogar. Llega a convertirse en
Asesor Nacional, recibiendo críticas de algunos al interior de la Iglesia que
denuncian su falta de sumisión a la jerarquía. Sin embargo, los mayores obstáculos
provienen del Partido Conservador que acusó a la Acción Católica de fomentar
entre los jóvenes el crecimiento de la Falange Nacional y la división de su
partido.
Pese a la injusticia,
renuncia a su cargo en 1944, conteniendo las reacciones de los jóvenes que lo
apoyaban. Su aceptación resignada es una muestra de sabiduría. En momentos como
éste, prefería sonreír y recibir con alegría la cruz de Cristo.
Su huella en los libros y
en las vocaciones...
A pesar de que su agenda
estaba siempre saturada, reservaba tiempo a la elaboración de sus libros.
Quienes lo conocieron, afirman que era un escritor apresurado que armaba sus
obras en poco tiempo. Era un crítico social que analizaba la realidad del país
y del mundo con una mirada atenta y suspicaz, inspirada en la fe de un hombre
que amaba intensamente a Cristo y a los demás. Con algunas obras causó
resquemor en ciertos sectores. Muchos de los temas planteados por él, aún
permanecen vigentes en la sociedad chilena.
En el campo de las
vocaciones, dejó una huella imborrable en quienes lo conocieron y se
convirtieron en sacerdotes. Algunos de ellos ocupan cargos públicos importantes
como el Padre Renato Poblete (ex Capellán del Hogar de Cristo), Carlos González
(Obispo Emérito de Talca), Carlos Hurtado, Jaime Correa (postulador de la causa
del Padre Hurtado), Patricio Cariola (Premio Nacional de Educación), Ignacio
Ortúzar, Fernando Karadima y muchos otros...
Ver Biografía de
Alberto Hurtado tercera parte
SOURCE : https://www.memoriachilena.gob.cl/602/w3-article-94567.html
Lucha por la justicia
social
El Padre Hurtado lucha
por la justicia social en Chile. Impulsa una
transformación
estructural a través de instancias claves, desde donde se podrían originar los
cambios hacia una sociedad más justa. A su parecer "la injusticia social
trae más males que los que puede reparar la caridad".
Le causa dolor la
situación de los obreros en el país, quienes trabajan en condiciones
paupérrimas, reciben sueldos miserables y carecen de leyes que los protejan. La
lejanía de los obreros con la Iglesia, lleva al Padre Hurtado a propagar con
vehemencia las encíclicas sociales que abogan por los justos derechos de los
trabajadores.
Él piensa que el
capitalismo y el comunismo no hacen más que
proteger sus intereses
unilaterales. Defiende al cristianismo como el único pensamiento apolítico
basado en el amor de Cristo capaz de terminar con las injusticias sociales.
Un sacerdote obrero...
A mediados de la década
del 40, la Segunda Guerra Mundial llegaba a su fin con todos los cambios
originados en el mundo.
En Europa, se gestaban en
la Iglesia ideas nuevas que se adaptan a la realidad del momento,
como el sacerdocio obrero
frente a las masas descristianizadas de trabajadores.
La idea de experimentar
la vida de ellos en su medio laboral, resulta atractiva a varios sacerdotes. El
Padre Hurtado decide trabajar de incógnito en duras condiciones en una
salitrera del norte de Chile. Lo mismo hace en una mina en Lota, en el sur del
país.
Viaje a Europa...
Viaja a Europa, y se
reúne con varios intelectuales para analizar la
situación de los
trabajadores. Participa en la Semana Social de París, experiencia que le
permite ponerse al día en materias sociales. En Roma, se entrevista con S.S.Pío
XII, a quien presenta la
realidad religiosa,
social y política de Chile. Le plantea la urgencia de llevar la doctrina social
de la Iglesia al mundo sindical y hacer presente el espíritu cristiano en los
trabajadores.
Llega a Bélgica para
estudiar la liga de los campesinos católicos y los sindicatos cristianos.
Mientras tanto en Chile,
herederos de una legislación conservadora, los obreros se organizan en
sindicatos únicos establecidos en cada industria. Sin embargo, no eran
asociaciones libres y generalmente eran conducidas por personas sin formación
cristiana o manejadas por ideologías políticas.
El pobre es Cristo...
Acababa de dejar la
Acción Católica, cuando repentinamente un hecho inesperado lo involucra en otro
proyecto.
En una noche fría y
lluviosa de octubre del año 1944, el Padre Hurtado es interceptado por un pobre
que le solicita ayuda porque no tiene un lugar en donde dormir. Al verlo,
desamparado y enfermo, sintió que ese pobre era el mismo Cristo desolado.
Días después, contó esta experiencia a un grupo de señoras de la congregación del Apostolado Popular que se encontraba en un retiro. En ese mismo momento, las asistentes sintieron el llamado de Cristo y decidieron entregar sus joyas y bienes que tenían a mano para dar impulso a una gran obra de caridad. El 21 de diciembre de ese mismo año, el Padre Hurtado coloca la primera piedra del Hogar de Cristo.
Cooperación para
solucionar el problema de la vagancia infantil. Dar hasta que duela...
El encuentro con ese
pobre marcó al Padre Hurtado fuertemente. El Hogar de Cristo surgió a partir de
la necesidad espiritual que se acrecienta en él, cuando ve el rostro de Cristo
en un hombre abandonado.
Concebida como una obra y
responsabilidad de todos los chilenos, el Hogar imprimió en el país la
conciencia de la solidaridad hacia el necesitado.
Desde un comienzo se
financió con las donaciones voluntarias y fue colocado en manos de una
comunidad de laicos dispuesta a trabajar por los más pobres.
Adultos, ancianos,
enfermos y niños son acogidos con amor y respeto.
Nadie olvidará la enorme
preocupación del Padre Hurtado por los niños vagabundos, a quienes recogía en
su camioneta verde o tirándose por una cuerda desde los puentes del Mapocho.
La injusticia causa
enormemente más males que los que puede remediar la caridad...
Veía en el obrero
desprotegido la expresión viva del pobre en el mundo del trabajo. Por esta
razón consideró urgente crear una organización sindical cristiana, libre,
apolítica y ordenada. Formó la Acción Sindical y Económica Chilena (ASICH) en
1947, ocupando el cargo de Capellán. La ASICH se preocupó de formar a sus
dirigentes desde una perspectiva cristiana, orientar a sus obreros y organizar
los servicios jurídicos y sociales que defendieran sus derechos.
Por medio de su acción se
logró redactar el proyecto del Código del Trabajo. Tiempo después, fue
reconocida y afiliada a la Confederación Internacional de Sindicatos Cristianos
e integrada a organismos internacionales como la ONU, UNESCO y la Organización
Internacional del Trabajo.
El mundo está cansado de
palabras, el mundo necesita acciones...
Una de sus últimas obras
fue la creación de la revista Mensaje, en octubre de 1951. Su misión
era llegar a los ambientes
intelectuales con una revista que hiciera presente el Evangelio al mundo de la
sociedad de su tiempo. La revista hizo explícitos los valores de justicia
social, solidaridad, servicio público y probidad.
En su primer editorial,
el Padre Hurtado explicó que su nombre aludía al mensaje traído por Cristo a la
tierra que era necesario prolongar por medio del análisis intelectual y del
debate serio.
Su muerte...
El Padre Hurtado murió el
18 de agosto de 1952 afectado de un cáncer al páncreas cuando sólo tenía
cincuenta y un años.
Durante el tiempo de su
agonía, da gracias a Dios por enviarle una enfermedad que le permitió
despedirse de sus amigos y "patroncitos", como llamaba a todos con
cariño. Se entrega por
completo a Dios con
alegría, demostrando con ello su santidad al enfrentar la muerte con la
espiritualidad que lo acompañó siempre. Dice: "El Patrón me llama y aquí
estoy, listo y feliz".
Su muerte causó gran
impacto y duelo nacional. Ese día los periódicos y revistas de diversas
ideologías publicaron artículos sobre su vida. A su funeral asistieron
autoridades, políticos, gente
de diversas edades y
condición social. Los presentes dicen que al sacar su ataúd fuera de la Iglesia
del Colegio San Ignacio, una cruz de nubes se formó en el cielo.
"Si silenciáramos su
lección, desconoceríamos el tiempo de una gran visita de Dios a nuestra
patria...
No he hallado otro
pensamiento mejor que lo sintetice que la palabra con que el mismo San Pablo se
designa "Apostolus Jesu Christi", Apóstol de Jesucristo".
(discurso de su amigo
Manuel Larraín, Obispo de Talca, al momento de su misa fúnebre)
Una visita de Dios....
Fue beatificado en Roma
en 1994, tras una larga investigación de su vida y sus obras. La recuperación
milagrosa de María Alicia Cabezas, afectada por una enfermedad cerebral, fue
una de las muestras objetivas para que fuera considerado beato.
El Padre Jaime Correa,
quien lleva la causa de su canonización recibe casos de milagros nuevos, en los
que se asegura la intercesión del Padre Hurtado. Todos ellos son indagados
rigurosamente para seleccionar el que podría ser causa de su canonización.
Hoy sus restos descansan
en el Santuario Padre Hurtado, ubicado en la comuna de Estación Central en la
ciudad de Santiago. Este santuario urbano acoge a quienes llegan en busca de
consuelo, para dar gracias, orar o impregnarse del espíritu de un hombre santo.
Un hermoso recorrido, dirige a su tumba en donde los peregrinos experimentan a
diario un Encuentro con Cristo.
SOURCE : https://www.memoriachilena.gob.cl/602/w3-article-94568.html
Alberto Hurtado Cruchaga
Junto con denunciar las malas condiciones
laborales y la vulneración que significaba el trabajo infantil, fue un promotor
y defensor del derecho a la sindicalización de obreros/as y campesinos/as.
Alberto Hurtado Cruchaga
nació el 22 de enero de 1901 en Viña del Mar. Luego del fallecimiento de su
padre, en 1905, la familia se trasladó a vivir a Santiago. A los ocho años
entró a estudiar al Colegio San Ignacio. En él conoció al sacerdote jesuita
Fernando Vives, conocido por su preocupación por los y las trabajadores/as más
pobres, quien marcó su vida espiritual, sobre todo por sus enseñanzas basadas
en la encíclica social Rerum Novarum (1891), donde la Iglesia Católica reafirmó
su compromiso social. Luego de completar sus estudios de derecho en la
Universidad Católica, ingresó a la Compañía de Jesús, en la cual fue consagrado
sacerdote y se desempeñó como profesor en el Colegio San Ignacio y en la
Universidad Católica. Falleció a los 51 años de edad. En 1994 fue beatificado y
once años después fue canonizado por la Iglesia Católica.
Alberto Hurtado vivió en
una época en la cual existían escasos niveles de protección social hacia los trabajadores
y trabajadoras del país. Motivado por su sensibilidad social, Alberto Hurtado
intentó cambiar esta realidad, a través de sus estudios, sus trabajos
voluntarios y sus publicaciones académicas, presentando una crítica social y
denunciando la explotación que tanto trabajadores como trabajadoras padecían.
Al mismo tiempo, utilizó su rol de sacerdote católico y la visibilidad pública
que ese rol le otorgaba para promover y defender entre los trabajadores y las
trabajadoras el derecho a la sindicalización. Su objetivo era facilitar su
organización para lograr instancias de comunicación que les apoyaran en la
lucha por sus demandas.
Alberto Hurtado se
involucró desde muy joven con la realidad de las clases trabajadoras chilenas.
Entre los 17 y 22 años, mientras estudiaba derecho en la Universidad Católica,
se desempeñó como profesor voluntario en el Instituto Nocturno San Ignacio,
donde entró en contacto principalmente con estudiantes obreros. Su sensibilidad
respecto a las injusticias sociales lo motivó a escribir, en 1921, una tesis de
bachillerato sobre el problema del trabajo infantil. Por lo mismo, luego de
egresar en 1923 de la Facultad de Leyes, presentó una memoria titulada “El
trabajo a domicilio”. En ambos trabajos académicos denunciaba las miserables
condiciones de trabajo y la escasa protección legal que tenían niños, niñas y
mujeres trabajadoras. En estos estudios, se refiere a la escasa remuneración,
las indignas condiciones laborales, la amenaza a la salud que significaba el
trabajo infantil y la falta de sindicalización, en el caso de las costureras.
Ante estas situaciones proponía como solución la intervención del Estado, por
medio de una legislación que protegiera a los trabajadores y las trabajadoras
de los abusos del libre mercado. Si bien su propuesta no se tradujo
concretamente en una ley, su denuncia contribuyó a concientizar socialmente
sobre la necesidad de brindar mayor protección a grupos que, en ese momento,
eran especialmente vulnerados en sus derechos.
Después de formarse como
jesuita en Bélgica, regresó al país en 1933 y se desempeñó como profesor de la
Universidad Católica y del colegio San Ignacio. En 1948 fundó la Asociación
Sindical Chilena (ASICH), una agrupación de corte social cristiano que buscaba
organizar, defender y capacitar al obrero/a campesino/a y mantenerse lejos de
la influencia de partidos políticos. De esta forma, Hurtado construyó un
espacio dedicado especialmente a promover y defender derechos como la
sindicalización y a promover mejoras en las condiciones laborales,
contribuyendo desde la ASICH a la reforma a la ley del Seguro Obligatorio.
Además, entre 1949 y 1955, la ASICH contó con un medio de comunicación que le
permitió vincularse con la ciudadanía: su periódico Tribuna Sindical. Este
medio se declaró a disposición de las organizaciones gremiales obreras y de
empleados/as, para que expusieran sus problemas e inquietudes de orden
sindical. En paralelo, Hurtado escribió “Sindicalismo” publicado en 1950,
documento que se refiere a los sindicatos como un espacio fundamental para que
los trabajadores y trabajadoras puedan hacer valer sus derechos.
Alberto Hurtado fue un
crítico del orden social chileno. Escribió sobre trabajo infantil y explotación
de género cuando pocos/as se ocupaban de ello. La creación de la ASICH fue un
reflejo del intento por cambiar las desigualdades sociales y brindarles, tanto
a quienes trabajan en espacios urbanos como rurales, mayores niveles de
seguridad social. Pese a los pocos años que sobrevivió la ASICH luego de la
muerte de Hurtado, su legado en la defensa de los derechos laborales se ha
mantenido en el tiempo. Si bien la prédica de Hurtado se dirigía a las elites,
para invitarlas al ejercicio de una caridad activa; los medios de prensa que
nacieron gracias a su labor, como Tribuna Sindical, contribuyeron
permanentemente en los debates que, en la segunda mitad del siglo XX,
acompañaron el desarrollo de una legislación estatal que cautelara los derechos
de los y las trabajadores/as. Aunque en la actualidad la sindicalización aparece
muy disminuida, las organizaciones de trabajadores y trabajadoras mantienen la
intención de recuperar las herramientas que les permitan lograr una mayor
concientización y organización para luchar por sus demandas.
1901: Alberto Hurtado
nació el 22 de enero, en Viña del Mar.
1909: Inició sus estudios
en el Colegio San Ignacio.
1918: Entró a estudiar
Leyes en la Pontificia Universidad Católica.
1921: Presentó su memoria
de Bachiller titulada “Reglamentación del trabajo de los niños”
1923: Se recibió de
abogado. Presentó la memoria “El trabajo a domicilio”. En agosto ingresó al
noviciado de la Compañía de Jesús
1925: Abandonó Chile para
continuar con su formación jesuita, pasando por Córdoba (Argentina), Barcelona
(España) y Lovaina (Bélgica).
1933: Fue ordenado
sacerdote en Bélgica
1935: Obtuvo su título de
Doctor en Educación por la Universidad de Lovania con una tesis sobre el
pensamiento del educador John Dewey
1936: Volvió a Chile a
trabajar como profesor en el colegio San Ignacio, en el Seminario Pontificio y
en la Pontificia Universidad Católica.
1941: Fue nombrado asesor
de la Acción Católica. Publicó su libro ¿Es Chile un país Católico
Marro, F. Alberto:
alma y calle. Santiago: San Pablo, 2013.
Lavín, Á. Biografía
y testimonios de San Alberto Hurtado. Santiago: Centro de Estudios San
Alberto Hurtado de la Pontificia Universidad Católica de Chile, 2012.
Monckeberg,
G. Alberto Hurtado: apóstol de los pobres. Santiago: EDEBÉ-Editorial
Don Bosco, 2011
Cornejo, C. Padre
Alberto Hurtado: un Santo para Chile. Santiago: El Mercurio, 2006
Sánchez, E. Padre
Alberto Hurtado Cruchaga, S.J.: la riqueza de su pensamiento: hombre,
valores, educación. Santiago: Eds. Universidad Católica de Chile, 2005.
Tribuna Sindical
Número 1 (1949)
IR
AL DOCUMENTO
Edición especial Fue
apóstol de los pobres
Tribuna Sindical (1952)
IR
AL DOCUMENTO
Artículo Alberto Hurtado
y el mundo obrero
José Aldunate (2002)
IR
AL DOCUMENTO
Artículo Padre Hurtado
alentó los sindicatos cristianos
El Mercurio (1982)
IR
AL DOCUMENTO
Artículo El padre Hurtado
Francisco Walker (1982)
IR
AL DOCUMENTO
Editorial Alberto Hurtado
La época (1993)
IR
AL DOCUMENTO
Artículo Lo dijo el padre
Hurtado
Solidaridad (1987)
IR
AL DOCUMENTO
Artículo sobre la reforma
a la ley n° 4054
Tribuna Sindical (1952)
IR
AL DOCUMENTO
Memoria Chilena
Biografía de Alberto Hurtado en Memoria Chilena
Padre Hurtado
Link para descargar programa “San Alberto Hurtado”, el cual
contiene los escritos de Alberto Hurtado
Centro Universitario
Ignaciano
PDF que contiene aspectos principales sobre la biografía de
Alberto Hurtado
Hurtado, A. (1921).
Reglamentación del trabajo de los niños. Tesis de Bachillerato no publicada.
Universidad Católica de Chile, Santiago, Chile
Hurtado, A. (1923). El
trabajo a domicilio. Tesis de Licenciatura no publicada. Universidad Católica
de Chile, Santiago, Chile.
Hurtado, A. (1935). El
sistema pedagógico de John Dewey ante las exigencias de la Doctrina Católica.
Tesis de Doctorado, Universidad Católica de Lovaina, Lovaina, Bélgica.
Hurtado, A. (1936). La
crisis sacerdotal en Chile. Santiago: Splendor.
Hurtado, A. (1938). La
vida afectiva en la adolescencia. Santiago: Splendor.
Hurtado, A. (1937). La
crisis de la pubertad y la educación de la castidad. Santiago: Splendor
Hurtado, A. (1941). ¿Es
Chile un país católico? Santiago: Splendor.
Hurtado, A. (1942).
Puntos de educación. Santiago: Splendor
Hurtado, A. (2011).
Elección de carrera, Santiago: Ediciones Fundación Padre Hurtado.
[Año del texto original: 1943]
Hurtado, A. (1943). Cine
y moral. Santiago; Valparaíso: Editorial Splendor.
Los contenidos de este
sitio web se puede utilizar libremente citando la fuente. Para citas
en Norma APA, usar la siguiente fórmula reemplazando los datos que están
entre paréntesis.
Instituto Nacional de
Derechos Humanos. (2013). Defensores y defensoras de derechos humanos.
Recuperado el (día) de (mes) de (año), de http://www.defensoresydefensoras.indh.cl
Disfrute de este texto
del presbítero Andrés Bravo, capellán de la Universidad Católica "Cecilio
Acosta", dedicado a San Alberto Hurtado, Patrono de esta casa de estudios
superiores.
Pero, estando metido
entre el entusiasmo de sus compatriotas chilenos y latinoamericanos,
experimenté una alegría popular que sólo la fe en Jesús y la identidad de ser
latinoamericano pueden lograr. “Viva Chile… viva América Latina… Viva el
Apóstol de los pobres…”, se gritaba con banderas en alto, nos sentíamos en
nuestros pueblos. Ciertamente, Dios ha sido bueno con nosotros y estamos
alegres, ha fijado su mirada en el corazón de un humilde sacerdote que tomó en
serio su opción por Jesucristo y, en el amor a los más pobres, entregó su vida
anunciando con palabras y obras, el Evangelio del reino de Dios.
El Padre Hurtado es un servidor de Jesús, fundamentando su servicio en lo que
él mismo dice: “Yo sostengo que cada pobre, cada vago, cada mendigo es Cristo
en persona que carga su cruz. Y como Cristo debemos amarlo y ampararlo. Debemos
tratarlo como un hermano, como a un ser humano, como somos nosotros”. Así le
reconoce Benedicto XVI al canonizarlo el día 23 de octubre de 2005. Aquí vale
recordar una meditación de Semana Santa dirigida a los jóvenes en 1946, donde
el Padre Hurtado nos enseña qué tipo de Santo es: “Cristo quiere cristianos
plenamente tales, que no cierren su alma a ninguna invitación de la Gracia, que
se dejen poseer por ese torrente invasor, que se dejen tomar por Cristo,
penetrar de Él. La vida es vida en la medida que se posee a Cristo, en la
medida que se es Cristo. Por el conocimiento, por el amor, por el servicio.
¡Dios quiere hacer de mí un Santo! Quiere tener santos estilo siglo XX: estilo
Chile, estilo liceo, estilo abogado, pero que reflejen plenamente su vida”.
Poco después de su canonización, San Alberto Hurtado llegó a nuestra
Universidad Católica “Cecilio Acosta”, casi sin sentirlo, con pasos cortos y
silenciosos, sin conocerlo, con la misma humildad con la que vivió su fe. Sin
muchas averiguaciones, quisimos invitarlo a formar parte de nuestra Comunidad
Universitaria porque necesitábamos un protector y modelo de cristiano, una vida
y un magisterio que nos marcara los pasos para seguir a Jesús. Culminando su
visita pastoral en nuestra Comunidad, nuestro Arzobispo Mons. Ubaldo Santana lo
nombra solemnemente nuestro Patrono el 7 de abril de 2006. San Alberto Hurtado
es nuestro mayor maestro de humanismo cristiano. Muriendo joven (de 51 años de
edad), permaneció siendo guía de juventudes. Aun resuena sus palabras, como las
que pronunció a los jóvenes en la cima del Cerro San Cristóbal (Chile) la noche
anterior a la fiesta de Cristo Rey en 1938: “Una vida íntegramente cristiana,
mis queridos jóvenes, he ahí la única manera de irradiar a Cristo. Vida
cristiana, por tanto, en vuestro hogar; vida cristiana con los pobres que nos
rodean; vida cristiana con sus compañeros; vida cristiana en el trato con las
jóvenes… Vida cristiana en vuestra profesión; vida cristiana en el cine, en el
baile, en el deporte. El cristianismo, o es una vida entera de donación, una
transformación en Cristo, o es una ridícula parodia que mueve a risa y a
desprecio”.
San Alberto Hurtado es cercano, un santo que pasó por estos pueblos durante la
primera mitad del siglo XX, con una concepción cristiana que bien podríamos
situar en el camino renovador que se testimonia en el Vaticano II (1965),
Medellín (1968), Puebla (1979), Santo Domingo (1992) hasta Aparecida (2007).
Con un espíritu que mueve a la liberación del oprimido y da sentido a la
historia. Renunció a ser un universitario pasivo, individualista… quieto, sin
producir nada. Sabe el sacrificio de muchos estudiantes que trabajan y
estudian, porque así fue como estudió él derecho en la Universidad Católica de
Chile. Mientras que los domingos, consagrados a Dios, lo dedicaba al trabajo
entre los pobres de los barrios. No restando en nada a la excelencia de su
carrera hasta graduarse de Abogado en 1923. Todavía nos faltó mencionar su
actividad socio-política a favor de la libertad y la democracia fundado en la
doctrina social de la Iglesia, con una especial atención a la clase obrera.
Inmediatamente después de su graduación, se decide seguir a Cristo de una
manera radical entrando en la Compañía de Jesús (Jesuitas), ordenándose
sacerdote el 24 de agosto de 1933. No sólo es abogado, estudia filosofía y
teología en Lovaina (Bélgica), sino que también se convierte en doctor en
pedagogía y psicología. Toda esta vida académica la consagra al servicio de su
pueblo en el Colegio San Ignacio y en la Universidad Católica de Chile, donde
además atendía espiritualmente a estudiantes y profesores. Como asesor de la
Acción Católica en su país tuvo una admirable misión. En todo era un verdadero
seguidor de Jesús. Finalmente, debemos resaltar con fuerza su obra de mayor
impacto: “El Hogar de Cristo”, para el servicio de Jesús en el rostro sufrido
del pobre. Cuatro días antes de morir dijo: “El Hogar de Cristo, fiel a su
ideal de buscar a los más pobres y abandonados para llenarlos de amor fraterno,
ha continuado con sus Hospederías de hombres y mujeres, para que aquellos que
no tienen dónde acudir, encuentren una mano amiga que los reciba”.
Este mensaje es su testamento y su mejor lección: “Al partir, volviendo a mi
Padre Dios, me permito confiarles un último anhelo: el que se trabaje por crear
un clima de verdadero amor y respeto al pobre, porque el pobre es Cristo. «Lo
que hiciereis al más pequeñito, a mí me lo hacéis» (Mt 25,40)”. Él es el
Patrono de la Universidad Católica “Cecilio Acosta”.
Última actualización el
Martes, 05 de Abril de 2011 09:28
Voir aussi : https://padrealbertohurtado.cl/
https://www.iglesia.cl/especiales/santuarios/10.html
https://www.hogardecristo.cl/2024/80-anos-construyendo-un-chile-sin-pobreza/
https://www.catholicireland.net/saintoftheday/tireless-in-service-saint-alberto-hurtado-sj/