Ancien
palais épiscopal d'Auxerre, coin de la rue Lebeuf et de la rue de la Marine. À
gauche, la galerie romane surmontée d'une terrasse ouverte avec, à sa droite,
le pignon sud de la salle synodale. Hugues de Montaigu12 (év. 1115-1136) décide de faire
reconstruire le palais épiscopal d'Auxerre en
pierres (et non en moellons) et plus grande qu'elle ne l'était auparavant10.
C'est à Hugues que l'on doit la superbe galerie romane située sur le côté Est de
l'ancien réfectoire12 (maintenant
le bureau du préfet10).
Promenoir des évêques, cette galerie permet aux prélats de surveiller leurs
vignes sur les coteaux de l'Yonne et la perception des recettes des péages
épiscopaux sur les ponts14
Saint Hugues de Montaigu
Évêque
d'Auxerre (+ 1135)
Moine de Cluny, il fut
élu abbé de Saint Germain d'Auxerre, puis évêque de cette ville. Il favorisa
l'Ordre cistercien naissant.
SOURCE : https://nominis.cef.fr/contenus/saint/7867/Saint-Hugues-de-Montaigu.html
Saint Hugues de Montaigu
(XIe-XIIe siècles)
Moine, abbé puis évêque d'Auxerre, il favorisa les ordres religieux et fut notamment l'ami des Cisterciens. On vantait sa douceur, son humilité et son esprit pacifique.
Prions en Église. vol.36, no8, août 2024
10 Août
Saint Hugues de Montaigu
Vers 1135, saint Hugues
de Montaigu - Né près de Cluny, il y prit l'habit sous l'abbatiat de son oncle
saint Hugues ; il fut plus tard abbé de St-Germain d'Auxerre, puis évêque de
cette ville. Sa charité s'exprimait sous les formes les plus délicates. Il favorisa
l'Ordre Cistercien naissant.
SOURCE : https://www.abbaye-tamie.com/archives/martyrolog/aout/j10/Saint.2006-05-31.153528
SAINT HUGUES DE MONTAIGU
(1116-1136)
A la nouvelle de la fin
malheureuse de Humbaud, on se hâta de lui donner un successeur, et l’on choisit
Hugues de Montaigu, neveu de saint Hugues, abbé de Cluny, et lui-même abbé de
Saint-Germain d’Auxerre. Il était fils d’un seigneur appelé Dalmace, du
château de Montaigu au territoire de Cluny, et sa mère appartenait à la noble
maison des seigneurs de Semur. Dès l’enfance, il avait montré une grande
inclination pour la vie claustrale. Lorsqu’il avait été élevé à la dignité
d’abbé, il n’en était pas moins resté humble et modeste, car l’humilité et la
modestie étaient des vertus qu’il préférait à toutes les grandeurs.
Son élection ayant
souffert quelques difficultés, il en référa au pape Pascal II, qui jugea en sa
faveur et lui donna à Rome la consécration épiscopale de ses propres mains, le
5 mars 1116.
A son retour à Auxerre,
il y fut accueilli avec joie par le clergé et par le peuple. Il conserva toute
la sévérité de la vie religieuse, et porta le plus vif intérêt aux monastères
de son diocèse dont plusieurs furent fondés de son temps, entre autres, ceux de
Bouras, des Roches et de Régny. Lorsque les affaires de son ministère le lui
permettaient, c’était un bonheur pour lui de passer quelques jours de retraite;
tantôt dans une de ces maisons, tantôt dans une autre, mais surtout dans celles
de l’Ordre de Cîteaux, alors si admirables de mortification et de ferveur. Il
allait même quelquefois à Cîteaux s’édifier dans la compagnie de saint Bernard.
« Un jour qu’il s’y était rendu, dit l’historien de sa vie, l’abbé et le
couvent dont la coutume est de gagner, avec l’ouvrage de leurs mains, de quoi
vivre et soulager ceux qui sont dans la nécessité, allèrent dans un champ pour
y moissonner. L’évêque, prenant la faucille en main, se mêla parmi les moines,
comptant profiter beaucoup du côté de l’âme toutes les fois qu’il lui
arriverait de leur tenir compagnie dans le travail. On arrive au champ où était
le grain à recueillir; chacun se met à scier le blé. Les gerbes étant faites,
voici qu’une nuée fort noire parut au-dessus d’eux et couvrit le champ où ils
étaient. Le vénérable abbé Bernard ne s’épouvanta point devoir cette nuée, et ayant
une grande confiance dans cette parole de Jésus-Christ: Tout est possible à
celui qui croit, il se tourna vers l’évêque et lui dit : Père, commandez à cet
orage qu’il ait à passer outre. Mais lui, toujours dans des sentiments
d’humilité, répondit : Je ne suis pas digne de le faire; c’est à vous de
prier, et je suis sûr que le Seigneur vous exaucera. L’abbé, au
contraire, lui dit : Et vous, mon Père, priez, et je prierai avec
vous. Tous deux se mirent alors en oraison, et le Seigneur les exauça : la
nuée se retira, le ciel devint serein, et les saints moissonneurs ramassèrent
leur grain en bon état. »
nous laissé son histoire
écrite trente ans après la mort de saint Hugues, assure qu’il n’y avait alors
aucun évêque qui ne comblât d’honneurs et de bénéfices ecclésiastiques ses
proches, tout indignes qu’ils en fussent. Il n’en fut pas de même de l’évêque
d’Auxerre, qui refusa de donner une prébende à l’un de ses neveux.
Il fut plusieurs fois
malade pendant son épiscopat, et chaque fois il fit distribuer aux pauvres tout
ce qu’il possédait, ne se réservant qu’un seul habit qui n’était même pas trop
bon. S’étant aperçu, dans l’une de ces maladies, qu’on ne suivait point à la
lettre tout ce qu’il avait ordonné, et que, dans le vase qui contenait un
bouillon aux herbes qu’on lui servait, il y avait une petite cuiller d’argent,
il commanda aussitôt qu’on en fit des aumônes.
Mais suivons maintenant
le saint prélat dans son diocèse et dans ses occupations épiscopales.
Celui qui
On ne lit point que
Hugues ait rien fait faire à l’édifice de l’église cathédrale; mais il rebâtit
à neuf et en pierres, la maison épiscopale, l’agrandit et la fit couvrir de
tuiles, il enrichit la sacristie de sa cathédrale de chapes, de tapisseries et
d’un grand nombre d’ornements sacerdotaux. Il donna aux chanoines réguliers de
Saint-Père, les églises de Sougères, d’Augy et de Quenne; aux moines de
Saint-Germain, celles de Saint-Fargeau et de Saints-en-Puisaye. Toutes ces
dispositions furent confirmées, suivant l’usage de ce siècle, par le Souverain
Pontife Calixte II, qui séjourna dans la ville d’Auxerre en 1120.
Hugues prit part à
quelques autres actes. Le 3 novembre 1120, il assista à Saulieu à la
translation que le pape Calixte II fit des corps des saints Andoche, Félix et
Thyrse. Le Souverain-Pontife vint alors à Auxerre où Hugues le retint jusque
vers le milieu du mois de décembre. Ce fut pendant son séjour et le 14 novembre
1120 que Calixte II consacra solennellement le grand autel de la cathédrale.
Hugues accompagna ensuite le pape à Cluny et y obtint de lui une bulle qui lui
confirmait le droit de disposer canoniquement de toutes les églises de son
diocèse et de donner aux réguliers celles qu’il pourrait ôter des mains des
laïques.
En 1130, Hugucs de
Montaigu fut présent, avec Atton, évêque de Troyes, et Fromond, évêque de
Nevers, au serment que les bourgeois de la Charité prêtèrent de ne jamais
porter préjudice à l’abbaye de Cluny. La même année, il accorda aux chanoines
de Saint-Pierre l’église de Saint-Pierre de Sougères. En 1131, le pape Innocent
II passa par Auxerre et accorda, à sa prière, un privilège d’exemption aux
chanoines réguliers de Saint-Amatre. Le Souverain-Pontife voulut bien aussi
faire en personne la dédicace d’une petite église qu’un clerc de la cathédrale,
nommé Ithier, venait de faire élever sous l’invocation de SaintCôme et
Saint-Damien, au delà de la rivière d’Yonne, vis-à-vis de l’évêché et sur les
vestiges de l’ancien monastère construit par saint Germain. Innocent II lui
permit encore d’ériger en abbaye le prieuré de Bénédictines de Crisenon, et
pour compenser la cession que les moines de Molesme avaient fait de ce lieu aux
religieuses, Hugues leur donna l’église de Saint-Gervais. Cette même année, il
souscrivit aux donations que firent à l’abbé Aimeri et aux moines de
Villiers-Gondoin, Hugues de Manseau, seigneur de Cosne, Savari de Saint-Vrain
et Gantier son frère.
Hugues de Montaigu
assista en 1132 au chapitre général de l’Ordre de Cluny, et à cette époque
Innocent II le chargea, avec Hugues, abbé de Pontigny, de mettre fin, s’il
était possible, à certains différends qui s’étaient élevés entre les abbés
Héribert de Saint-Pierre-le-Vif, Rainard de Saint-Jean et G.. de
Saint-Jean-du-Pré. Après avoir pris part à un acte d’accord fait entre les
religieux de Fontemoy; non-seulement de jouir du domaine de Regny que leur
avaient donné Jobert Capelle, chevalier, et Guillaurne, comte d’Auxerre, mais
encore d’abandonner entièrement Fontemoy pour transporter leur monastère à
Regny même, fief dépendant de l’évêché d’Auxerre. Cet acte est de 1134, et
l’année suivante, de concert avec saint Bernard, il introduisit les chanoines
réguliers dans l’église de Saint-Loup de Troyes. Enfin, en 1136, l’évêque
d’Auxerre donna à son chapitre les dîmes d’Oisy et les quatre églises de Bazarnes,
de Saint-Bris, de Montigny et de Venouse, à la condition de vivre en communauté
pendant tout le carême, chaque année.
Se sentant près de sa
dernière heure, Hugues dit aux chanoines qui lui tenaient compagnie vers
l’heure de nones : « Achevons de rendre à Dieu le reste du tribut des heures de
l’office que nous lui devons, parce qu’aussitôt qu’elles seront finies, je
reposerai! Ils chantèrent donc les louanges de Dieu, et l’on s’aperçut qu’il
avait dit vrai, parce qu’aussitôt que l’office fut achevé, il expira, et son
âme alla se reposer dans le Seigneur. Cette sainte mort arriva le 10 août 1136.
Le corps du pieux prélat fut transporté, comme celui-ci l’avait désiré, dans
l’église de Saint-Germain, avec toutes les cérémonies convenables, et inhumé dans
le chapitre de la même église. Plus tard, il fut transporté dans la nouvelle
église qu’on bâtit aux XIIle et XIVe siècles, et mis dans un caveau construit
devant l’autel de Saint-Nicolas.
A l’égard du culte de ce
saint prélat, l’abbé Lebeuf faisait remarquer, en 1743, qu’il n’en pouvait dire
autre chose, sinon qu’il avait vu autrefois son tombeau orné et éclairé comme
les autres, chaque année, le 8 novembre, et qu’il était invoqué depuis cent ans
environ, dans les litanies des saints de l’abbaye de Saint-Germain.
SOURCE : http://auxerre.historique.free.fr/Personnages/eveques/saint_hugues_de_montaigu.htm
Saint Hugues de Montaigu, moine de Cluny,
Évêque d'Auxerre.
Hugues était le neveu de Robert, duc de Bourgogne. Il naquit vers 1070 au village de Montaigu, non loin de Cluny, et fut très jeune placé par ses parents à l'abbaye de Cluny, qui était gouvernée à ce moment par son oncle Saint Hugues.
Religieux exemplaire, Hugues fut choisi comme abbé de Saint Germain d'Auxerre, vers l'an 1099. Il réussit à accroître le temporel du monastère et à obtenir des privilèges de la part de l'évêque de Nevers et du comte de Troyes. En 1107, son monastère passa sous l'autorité de l'abbé de Cluny.
A la mort de l'évêque d'Auxerre Humbaud, en 1114, les chanoines élurent Hugues pour lui succéder. Mais le neveu du défunt, Ulger, prévôt du chapitre, soutenu par quelques chanoines, tenta de s'y opposer. Le différend fut porté devant le pape, qui trancha en faveur d'Hugues et lui conféra lui-même l'ordination épiscopale.
Pendant ses 20 années d'épiscopat, Hugues continua à vivre comme un moine, se distinguant par son intégrité et son désintéressement, son humilité et la sainteté de sa vie. Il favorisa de diverses façons les ordres religieux, entretenant notamment de bonnes relations avec Saint Bernard et les cisterciens. Il se retirait fréquemment pour faire retraite dans un monastère, tantôt chez les Clunisiens de La Charité, tantôt chez les cisterciens de Pontigny ou de Clairvaux.
Hugues accueillit à Auxerre le pape Calliste II en décembre 1119, et le pape Innocent II d'août à septembre 1131 puis de nouveau de fin novembre 1131 à la mi-janvier 1132.
Conséquence de sa douceur et de son souci d'éviter les querelles, Hugues ne s'opposa pas avec suffisamment d'énergie aux empiètements de certains seigneurs sur les propriétés ecclésiastiques. Plusieurs chanoines regrettèrent, à la fin de sa vie, qu'il n'ait pas administré son diocèse avec plus de rigueur.
Hugues mourut le 10 août 1136. Il fut conduit au chapitre de l'abbaye Saint Germain, puis il fut enterré dans l'église de cette abbaye.
Son culte a été reconnu par le pape Urbain VIII au XVIIème siècle, mais il n'y
eut jamais de célébration liturgique.
SOURCE : https://abbayes.fr/histoire/saints/h_z/hugues_de_m.htm
Profile
Nephew of Saint Hugh
of Cluny, who was his teacher and
spiritual director. Benedictine monk at Cluny Abbey in France. Bishop of Auxerre, France in 1096.
1136 of
natural causes
Additional
Information
books
Book of Saints, by the Monks of
Ramsgate
Our Sunday Visitor’s Encyclopedia of Saints
MLA
Citation
“Blessed Hugh of
Montaigu“. CatholicSaints.Info. 11 September 2009. Web. 9 August 2024.
<https://catholicsaints.info/blessed-hugh-of-montaigu/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/blessed-hugh-of-montaigu/
Voir aussi : http://www.terres-et-seigneurs-en-donziais.fr/wp-content/uploads/2015/05/Palais-Episcopal-dAuxerre.pdf
http://www.sigilla.org/sceau-type/hugues-montaigu-sceau-3933
http://www.terres-et-seigneurs-en-donziais.fr/?tag=hugues-de-montaigu
https://archivesenligne.yonne.fr/archive/exposition/voir/8/216423?idscroll=tv_a3node-notice-216385