Beata Pietra di San Giuseppe
Pérez Florido
Petra
de San José (Valle de Abdalajís provincia de Málaga, 6 de diciembre de 1845-Barcelona,
16 de agosto de 1906), religiosa española,
fundadora de la Congregación
Madres de Desamparados y San José de la Montaña e impulsora de la
construcción del Real Santuario de San José de
la Montaña en Barcelona.
Portrait
of Petra de San José, foundress of a religious congregation, Madres de los
Desamparados, circa 1900
Bienheureuse Pierrette de
Saint-Joseph
Fondatrice des Soeurs
Mères des Abandonnés (+ 1906)
Petra de San José Pérez Florido (1845-1906) - fondatrice de la Congrégation des Sœurs Mères des Abandonnés en Espagne - béatifiée le 16 octobre 1994 par Jean-Paul II.
À Barcelone en Catalogne, en 1906, la bienheureuse Pierrette de Saint-Joseph
(Anne-Josèphe Pérez Florida), vierge, qui aida tant qu'elle put, et avec
audace, les vieillards abandonnés et fonda la Congrégation des Sœurs Mères des
Abandonnés.
Martyrologe romain
SOURCE : https://nominis.cef.fr/contenus/saint/12158/Bienheureuse-Pierrette-de-Saint-Joseph.html
Bienheureuse Pierrette
de Saint Joseph PEREZ FLORIDO
Nom: PEREZ FLORIDO
Prénom: Anne Josèphe
Nom de religion:
Pierrette de Saint Joseph ( Petra de San José)
Pays: Espagne
Naissance: 1845
Mort: 16.08.1906
Etat: Religieuse -
Fondatrice
Note: Fondatrice de la
Congrégation des "Mères des abandonnés".
Béatification:
16.10.1994 à Rome par Jean Paul II
Canonisation:
Fête: 16 août
Réf. dans l’Osservatore
Romano:
Réf. dans la Documentation
Catholique: 1994 n. 20 p.1014
Bienheureuse
Petra de San José de la Montaña - Fondatrice de "las Madres de
desemparados"
" le slogan de sa
vie : Seigneur, Toi par dessus tout "
Article du site https://www.madresdedesamparados.org/vida-y-obra/ traduit de l'espagnol par informatique
Vie et travail
Synthèse biographique
La bienheureuse Petra de
San José est née le 6 décembre 1845 dans la vallée d'Abdalajís
(Málaga). Au baptême, elle a reçu le nom d'Ana Josefa. Elle était la
plus jeune de cinq frères et sœurs. Ses parents, José Pérez Reina et María
Florido González, l'ont élevée dans un environnement familial véritablement
chrétien.
A travers ses écrits, les témoignages de ceux qui l'ont connue et le travail qu'elle nous a laissé, il est conclu qu'elle avait une personnalité forte et magnétique : intelligente, vive d'esprit, sûre d'elle, tenace, affective et émotive mais équilibrée, très sensible à la douleur des autres, heureuse, simple, d'une sympathie débordante, avec un projet de vie clair et cohérent... Des qualités qui, plus tard, seront dynamisées et transformées par l'Esprit de Dieu, auquel elle est toujours restée ouverte.
A l'adolescence, comme toute jeune femme de son âge, Ana Josefa est tombée amoureuse d'un beau jeune homme de la ville, José Mir, qu'elle aimait beaucoup et avec qui elle a rompu, lorsque le Christ, d'une manière tout à fait unique, a traversé sa vie. Dès lors, elle n'eut d'autre désir que de se consacrer totalement à Lui.
Avec la fermeté et la ténacité qui l'ont toujours caractérisée, voyant que le
chemin de la vie religieuse était pour le moment interdit, en raison de
l'opposition de son père, elle a décidé de vivre son dévouement au Seigneur
dans sa propre ville, se consacrant à la prière et à l'attention les plus
nécessiteux, en particulier les personnes âgées abandonnées.
Son dévouement au
Seigneur et son esprit de service ont été partagés, d'abord, avec une jeune
femme très pieuse et charitable, Josefita Muñoz Castillo, et, plus tard, avec
Frasquita et Isabel Bravo Muñoz et avec Rafaela Conejo Muñoz. Avec elles,
elle étendit son action caritative à la ville voisine d'Álora.
Après la mort de son père
en 1877, la voie vers la vie religieuse était libre. Une phrase d'elle, de
cette époque, condense très bien ce qui fut, à jamais, le slogan de sa vie
:
Seigneur, Toi par dessus
tout.
Sur les conseils de son
confesseur, elle entre dans la congrégation naissante des Mercedarias de la
Caridad en 1878. Quelques mois plus tard, convaincue que le Seigneur ne veut
pas d'elle, elle quitte les Mercedarias.
Guidée par sa confiance dans le Seigneur et par son sens profond de fidélité à l'Église, elle présente sa situation à l'évêque de Malaga, D. Manuel Gómez Salazar, qui, avec une parole prophétique, met fin à son incertitude et signale un chemin qu'elle, dans son humilité et sa simplicité, ne s'était jamais considérée capable de suivre : Fondatrice d'une nouvelle Famille religieuse dans l'Église, les Mères des Abandonnés " madres de desamparados "
Les compagnes de la Vallée qui l'avaient suivie lorsqu'elle était entrée dans
la Congrégation des Mercedarias —Frasquita, Isabel et Rafaela— la suivent,
aussi maintenant qu' elle l'a quittée car elles comprennent, comme elle, que le
Seigneur ne les appelle pas ainsi.
Les trois, comme Mère
Petra, seront des Mères des sans-abri, feront partie de la Communauté de
fondation d'origine et porteront respectivement les noms de Mère Magdalena de
San José, Mère Natividad de San José et Mère Trinidad de San José.
Mère Petra commence son
itinéraire de Mère des Abandonnés avec l'émission de ses vœux temporaires, dans
l'église de San Juan Bautista de Vélez-Málaga, le 2 février 1881.
Sa consécration
définitive au Seigneur a eu lieu dans la Casa de Ronda ( Málaga ), dans le
cadre incomparable de sa belle église, le 15 octobre 1892. Une offrande de
prière, composée par elle-même, en ce jour, révèle la vérité et la radicalité
de sa dédicace :
Seigneur, disposez de
moi, à toute votre volonté , toute votre liberté...
et en tant que
propriétaire absolu et légitime de tout mon être,
rendez tout ce que je
fais acceptable à vos yeux les plus purs ;
sinon je ne veux pas vivre.
Le cheminement vocationnel de Mère Petra n'était pas exactement un lit de
roses. Elle a voulu suivre le Christ avec la plus grande fidélité, c'est
pourquoi la Croix du Seigneur lui a été rendue présente de plusieurs
manières.
Il est effrayant de
contempler les nombreuses difficultés, persécutions, calomnies, solitude et,
enfin, maladie, qui ont marqué sa vie, depuis le début.
Il est également surprenant de voir son attitude de confiance illimitée dans le Seigneur, au milieu de l'adversité, ainsi que l'exquise charité et l'élégance d'esprit avec lesquelles elle a toujours répondu à ceux qui la calomniaient et la faisaient souffrir.
La vie de Mère Petra se caractérise aussi par la constitution d'un équilibre
prodigieux entre la contemplation et l'action apostolique.
Son amour passionné pour le Christ l'amène à le chercher, à la fois dans la solitude et le silence et sur le visage des enfants, des personnes âgées et sans défense.
Épuisée par son dévouement sans bornes, par les persécutions qu'elle a subies et par une grave maladie, elle est décédée à l'âge de 60 ans, alors qu'on pouvait encore beaucoup attendre d'elle. Cela s'est passé à Barcelone, le 16 août 1906.
La réputation de sainteté
de Mère Petra et les nombreuses faveurs attribuées à son intercession, ont
conduit à l'ouverture du Procès diocésain de béatification et de canonisation à
Barcelone en 1932.
Le 14 juin 1971, le pape Paul VI approuva ses vertus héroïques et la déclara vénérable. Et récemment, le 16 octobre 1994, elle a été béatifiée à Rome par Sa Sainteté Jean-Paul II.
Du site :
https://www.madresdedesamparados.org/historia-santuario/
Le terrain où se trouve
le Sanctuaire était à la fin du XIXe siècle une montagne nue, c'est ainsi que
les Barcelonais l'appelaient à l'époque, c'est aujourd'hui le Sanctuaire Royal
de San José de la Montaña.
L'ancienne Tour Masferrer
située à Vila de Gràcia était un don de Mlle Carme Masferrer à la Congrégation
des Mères des Abandonnés de Mère Petra. Le bâtiment actuel du Sanctuaire a
été commandé à l'architecte Francisco Berenger y Mestre, collaborateur de
Gaudí. Le projet a été signé par l'architecte municipal Miquel Pasqual
Tintorer puisque Berenguer n'en possédait pas le titre officiel. Le chef
de projet était un membre de la famille Barba, probablement Josep Barba,
c'était à l'époque l'entrepreneur le plus prestigieux de Barcelone.
Le terrain possède l'une des Masias les mieux conservées de Barcelone. Can Tusquets (1) est un joyau architectural situé dans l'actuelle Travessera de Dalt. C'est une maison de campagne de 1793 avec de beaux sgraffites sur la façade, récemment restaurée. La façade d'un azur intense présente un cadran solaire unique. La ferme a une maison attenante de catégorie inférieure et une piscine actuellement utilisée comme piscine pour les garçons et les filles abrités au centre. La ferme a été vendue par Juan Tusquets Marcet à la Congrégation le 30 octobre 1920.
La ferme d'origine,
située dans la rue des mines d'alors, avait une superficie de 320 000 travées
de terrain. L'argent pour la construction du refuge pour orphelins est
venu de dons de la population de Barcelone. A cette époque, la
personnalité de Mère Petra, supérieure de la congrégation, attirait l'attention
sur le travail social qu'elles développaient, elles accueillaient des
orphelines et elles étaient déjà connues à Barcelone d'une
manière que lorsque l'Excn. Le conseil municipal de Gracia a approuvé les
plans fait le don de l'exemption du paiement des droits municipaux.
Au début de la
construction, une riche carrière a été trouvée qui a fourni la pierre qui
serait utilisée. L'investissement de 25 dollars de l'époque à chercher de
l'eau, contrairement à l'opinion générale, a fait apparaître un puits d'eau
potable.
(1) Voir le site : https://ca.wikipedia.org/wiki/Can_Tusquets
- Cliquer sur " traduire en français "
Les Sœurs de Sant Josep de la
Muntanya l'utilisent actuellement, et c'est une continuation de
l'orphelinat pour orphelins, entouré de jardins et d'un terrain de sport.
Blessed Petra
de San José Perez Florido
Also
known as
Ana Josefa Perez Florido
Ana Petra Pérez Florido
Petra of Saint Joseph
Perez Florido
Petra of Saint Joseph
Pietra di San Giuseppe
Pérez Florido
Profile
The youngest of five children born
to José Perez and Maria Florido; her mother died when
the girl was
three, and her paternal grandmother stepped
in to help raise and educate her.
Ana developed devotion to Mary and Joseph.
It being a time of arranged marriages,
the family received multiple proposals but turned them all down; Ana was
overjoyed as she had early felt a call to religious life.
Her family objected, and prevented her from joining the Little Sisters of
the Poor. In 1872,
her father finally
relented, and approved her vocation. He died on 11
January 1875,
and Ana began spending to support the elderly and neglected people
in her city. Seeing her work, city officials asked that the open a home for
the elderly;
the Porch of Bethlehem opened on 19
March 1875.
Ana joined the Mercedarians on 1
November 1878,
but soon felt called to leave them to start her own congregation, the Mothers
of the Abandoned. She received approval from her bishop in 1883,
and from Pope Leo
XIII in 1891;
she took the name Petra of Saint Joseph, and made her perpetual profession
on 15
October 1891.
She spent the rest of her life leading and growing the Sisters Mothers,
and they continue their good work in at least eight countries today.
Born
7
December 1845 in
Valle de Abdalajís, Málaga, Spain as Ana
Josefa Perez Florido
16
August 1906 in Barcelona, Spain of
complications arising from diabetes
re-interred on 5
November 1920
her relics were
stolen from the Royal Sanctuary of San José de la Montaña in La Salud, Barcelona when
the place was looted and burned on 23
July 1936 during
the anti–Christian persecutions of
the Spanish
Civil War
the thieves had trouble
destroying the relics,
and instead buried them in a field near Puzol, Valencia, Spain;
this information came to light from a death-bed confession of one of the men
who was involved in the looting and theft
relics re-discovered
in 1983;
their authenticity was certified on 11
May 1984 by Cardinal Pietro
Palazzini, and they were re-interred on 10
June 1984
14
June 1971 by Pope Paul
VI (decree of heroic
virtues)
16
October 1994 by Pope John
Paul II at Saint
Peter’s Basilica in Rome, Italy
the beatification miracle occurred
on 31
July 1951 in
Fuensanta de Martos, Spain when
Pastora López Moya was healed from
life-threatening complications of child
birth
Additional
Information
other
sites in english
video
sitios
en español
Madres
de Desamparados y San Jose de la Montana
Martirologio Romano, 2001 edición
fonti
in italiano
Dicastro delle Cause dei Santi
nettsteder
i norsk
MLA
Citation
“Blessed Petra de San
José Perez Florido“. CatholicSaints.Info. 29 October 2022. Web. 15 August
2024.
<https://catholicsaints.info/blessed-petra-de-san-jose-perez-florido/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/blessed-petra-de-san-jose-perez-florido/
BL. PETRA of ST JOSEPH
PEREZ FLORIDO was born on 7 December 1845 to a Christian family in Malaga,
Spain. From her early years she felt called by God to prayer and to belonging
totally to him. I thought about nothing else but becoming a nun, she would
later say, "and I was consumed by this longing". She practised
charity towards the poor. "When they asked for something and were given
nothing, I felt as grieved as they were".
While still in secular
life she started begging on behalf of the destitute, after having overcome her
father's strong opposition thanks to the intercession of St Joseph. Soon three
young girls joined her, attracted by her simple and joyful way of living out
charity.
With the approval of the
Bishop of Malaga, she founded the Congregation of the Mothers of the Helpless
and of St Joseph of the Mountain in 1880. In fact, it was the Bishop who named
them "Mothers of the Helpless" because of the way they treated the
poor. Amid many trials, the congregation grew and new homes were opened.
In 1895 she started
working on the Royal Sanctuary of St Joseph of the Mountain in Barcelona, known
as the "Montana Pelada". The Church was dedicated in 1901.
She lived her faith
deeply and her delicate charity led her to be available to serve those in need,
like a caring mother. She died, serene and full of love, on 16 August 1906 in
Barcelona.
SOURCE : https://web.archive.org/web/20181218171222/http://www.ewtn.com/library/MARY/bios94.htm#petra
PÉREZ FLORIDO, PETRA DE
SAN JOSÉ, BL.
Foundress of the
Congregation of the Mothers of the Helpless and of St. Joseph of the Mountain;
b. December 7, 1845, Málaga, Costa del Sol, Spain; d. August 16, 1906,
Barcelona, Spain. From her youth Pérez desired the religious life. Full of
compassion for the poor, she begged in the streets on their behalf despite her
father's opposition. With the approbation of the bishop of Málaga, who also
named the congregation, Petra and three companions formed (1880) the Mothers of
the Helpless. Mother Petra labored (1895–1901) to build the royal sanctuary
of Saint
Joseph of the Mountain (Montaña Pelada), while guiding her growing
religious communities. She was beatified by Pope John
Paul II, October 16, 1994.
Feast: Aug. 16.
Bibliography: f. de
la hoz, Desde el valle a la montaña (Seville 1961). mothers of the
helpless, Sobre la 'piedra' (Valencia 1972).
[k. i. rabenstein]
New Catholic Encyclopedia
Tombeau
de Petra dans le sanctuaire
de Saint-Joseph de la Montagne de Barcelone (es).
Chapel
with the tomb of Blessed Josefa of Saint Joseph (Pérez Florido), at the
Sanctuary of Sant Josep de la Muntanya, Barcelona, Spain
Beata Pietra di San
Giuseppe Pérez Florido (Ana Josefa) Fondatrice
Festa: 16 agosto
Valle de Abdalajis,
Spagna, 7 dicembre 1845 – Barcellona, Spagna, 16 agosto 1906
La beata spagnola Pietra
di San Giuseppe Pérez Florido, vergine, si dedicò all’assistenza degli anziani
abbandonati e fondò la Congregazione delle Suore Madri degli Abbandonati e di
San Giuseppe della Montagna. Giovanni Paolo II la beatificò il 16 ottobre 1994.
Martirologio Romano: A
Barcellona in Spagna, beata Pietra di San Giuseppe (Anna Giuseppa) Pérez
Florido, vergine, che offrì con sollecitudine assistenza agli anziani soli e
fondò la Congregazione delle Suore Madri degli Abbandonati.
Verso la fine dell’Ottocento e primi decenni del Novecento, ci fu nella Chiesa Cattolica, tutto un fiorire di santi Fondatori e Fondatrici di opere sociali, operanti nel campo dell’istruzione, della cura e accoglienza di poveri, vecchi, abbandonati, orfani, nell’assistenza dei malati a domicilio oppure in ospedali e case di cura, nella formazione professionale di operai, artigiani, agricoltori, nella guida spirituale e formativa di ragazzi e giovani.
In Italia, in particolare nel Piemonte, sorsero figure di grande spessore sociale, che con le loro Opere portarono una ventata d’innovazione fra il popolo, soprattutto nell’assistenza dei giovani ed i bisognosi di ogni genere.
E in supporto alle loro Istituzioni, furono anche Fondatori di Congregazioni religiose, sia maschili che femminili, determinando una ripresa delle vocazioni religiose con nuove finalità.
Ma anche in altri Stati europei, seppur in minor numero e meno conosciute, ci
furono belle figure di anime consacrate a Dio e al bene del prossimo, specie se
indifeso, debole, bisognoso e in questi ultimi anni, molte hanno raggiunto il
riconoscimento ufficiale della Chiesa, con la loro proclamazione a Beati.
Fra loro c’è la beata spagnola Petra di San Giuseppe, la quale nacque il 7
dicembre 1845 nella vallata di Abdalajís (Malaga, Spagna) ultima dei 19 figli
di José Perez e Maria Florido, al battesimo ricevé il nome di Ana Josefa.
La madre morì quando lei aveva tre anni e fu la nonna paterna Teresa Reina, donna molto pia, che s’interessò dell’educazione della numerosa famiglia.
Già da fanciulla rivelò una particolare inclinazione alla carità, alimentata dalla devozione all’Eucaristia, alla Vergine Addolorata e a s. Giuseppe.
Giunta alla giovinezza si trovò di fronte alla scelta della propria vita futura; venne due volte chiesta in matrimonio da due giovani di buona famiglia, ma per ragioni politiche le richieste non furono accolte dal padre, con grande sollievo di Ana Josefa, la quale con sincerità affermava: “Io non ho vocazione per il matrimonio”.
Rifiutò altre occasioni che le furono proposte e per questo rifiuto venne trattata con durezza in famiglia; un giorno sentì nel suo cuore una voce che le diceva: “Tu sarai mia” e da quel momento fu convinta che la sua vita dovesse essere dedicata ai poveri.
Dopo un tentativo, fallito per l’opposizione dei familiari, di entrare nella Congregazione delle Piccole Suore dei Poveri, cercò di coinvolgerli nella fondazione di un ospizio per vecchi abbandonati ad Abdalajís, ma inutilmente.
Solo nel 1972 quando il padre acconsentì a lasciarla vivere come lei desiderava: “Figlia mia, vedo che non sei pazza e la tua decisione non è un capriccio. È Dio che ti vuole e dato che la tua gioia sono i poveri, vai con loro quando vuoi, ma lascia che ti veda tutti i giorni”, poté dedicarsi alla sua vocazione.
Ana Josefa Pérez Florido, prese così a curare gli anziani abbandonati, li serviva provvedendo alla loro igiene personale e li sfamava elemosinando il necessario; la voce si sparse sulle sue buone azioni e ben presto altre tre donne si unirono a lei, Frasquita Bravo Muñoz, la sorella Elisabetta e Raffaella Conjo Jiménez.
L’11 gennaio 1875 morì suo padre ed Anna fu libera di andare più lontano; due mesi dopo il 19 marzo 1875, su richiesta del sindaco di Alora (Malaga), aprì un’altra piccola Casa per anziani, sempre non essendo legata ad alcun Ordine religioso e con l’aiuto delle giovani che si erano unite a lei.
La piccola casa in cui andarono ad abitare, fu denominata “Il portichetto di Betlemme” e qui riceverono un fattivo aiuto, sotto tutti gli aspetti, da parte di un “uomo misterioso”, anonimo.
Ma in lei e nelle altre tre giovani, era sempre più forte il desiderio di donarsi completamente a Dio, non solo visibile nei poveri; per cui dietro consiglio del suo confessore, il 2 novembre 1877 Anna e le compagne indossarono l’abito delle Novizie della nuova Congregazione “Mercedarie della Carità”, fondate dal canonico di Malaga, don Juan Nepomuceno Zegrí, che le lasciò però nella Casa di Alora.
Ma una inquietudine la prese, non comprendeva perché essendo finalmente diventata una suora, la cosa la rattristava e la situazione non cambiò, anzi peggiorò, quando fu trasferita come superiora all’ospedale di Vélez-Malaga; alla fine rinunciò e il 23 settembre 1879 lasciò l’abito mercedario e si mise a disposizione del vescovo di Malaga, mons. Manuel Gomez-Salazar, il quale per metterle alla prova, volle che Anna e le compagne rimanessero a lavorare nel suddetto ospedale.
Il 25 dicembre 1880, diede loro la sua approvazione a fondare una nuova Congregazione, col nome di “Madres di Desamparados” (Madri degli Abbandonati), titolo della Madonna patrona di Valenza.
Si giunse così al 2 febbraio 1891, quando nella chiesa di San Giovanni Battista di Vélez Malaga, le quattro giovani indossarono il nuovo abito e fecero la professione temporanea nella nuova Congregazione delle “Madri degli Abbandonati”, della quale Anna Josefa era la fondatrice su iniziativa del vescovo di Malaga.
Anna Pérez Florido cambiò il nome in Petra di S. Giuseppe, anche le sue compagne presero un nome di religiose e tutte promisero di seguire Gesù Cristo e di vivere povere, ubbidienti e disposte ad amare liberamente tanta gente.
Il cammino della Congregazione fu abbastanza veloce, l’8 gennaio 1883 ci fu la conferma canonica da parte del Vescovo; e il 21 luglio 1891 papa Leone XIII, diede l’approvazione della Santa Sede; dopo pochi mesi il 15 ottobre 1891, fece la professione perpetua.
Devotissima a s. Giuseppe, a lui dedicò tutte le Case che fondò, e il 19 marzo 1901, giorno della sua festa, inaugurò a Barcellona un grandioso santuario denominato “San José de la Montaña”; fondando poi nel 1903 la rivista religiosa “La Montaña de San José”, per diffonderne la devozione.
Per questo motivo si aggiunse al titolo della Congregazione “e di San Giuseppe della Montagna”, nel 1905 fu a Roma da papa s. Pio X (Giuseppe Sarto), per illustrare la venerazione al santo padre putativo di Gesù.
Le opere fondate da Petra di San Giuseppe, a favore dei bisognosi, furono collegi, orfanotrofi, case di riposo e ricovero, missioni; esausta per il continuo spostarsi fra una Casa e l’altra e dai conseguenti sforzi per sostenerne le attività, sentì l’avvicinarsi della fine e il 14 agosto 1906 disse alle sue suore. ”Domani, giorno dell’Assunzione di Nostra Signora, desidero ricevere gli ultimi Sacramenti e vediamo se la Santa Vergine mi porta con sé”.
Morì il 16 agosto 1906 a 61 anni, nella Casa del Santuario di San José de la Montaña a Barcellona. Per due giorni, davanti alla sua salma esposta nel Santuario, sfilarono migliaia di persone; poi il 18 fu tumulata nel cimitero di Barcellona.
Le sue spoglie ebbero una storia particolare, il 5 novembre 1920, furono traslate dal cimitero al Santuario di San Giuseppe, dove restarono fino al 1936 quando scoppiò la Guerra Civile in Spagna, poi scomparvero.
Furono ritrovate il 15 luglio 1983 in un terreno di Puzol e dopo le necessarie ricognizioni e autenticazioni, furono inumate il 10 giugno 1984, nella Cappella di S. Giuseppe della Casa Generalizia delle “Madri degli Abbandonati e di S. Giuseppe della Montagna” a Valenza .
Il 3 dicembre 1944 fu introdotto il processo per la sua beatificazione. Papa Giovanni Paolo II l’ha proclamata Beata a Roma, il 16 ottobre 1994; la sua celebrazione è il 16 agosto.
Autore: Antonio Borrelli
SOURCE : https://www.santiebeati.it/dettaglio/92548
Lunedì, 17 ottobre 1994
Carissimi Fratelli e
Sorelle!
1. Nella solenne
Celebrazione eucaristica di ieri abbiamo reso gloria al Signore per il dono di
cinque nuovi Beati: Nicolas Roland, presbitero; Alberto Hurtado
Cruchaga, presbitero della Compagnia di Gesù; María Rafols, Petra de
San José Pérez Florido e Giuseppina Vannini, vergini. Pur essendo
vissuti in epoche e circostanze storiche diverse, sono associati dal fatto di
essere tutti fondatori di Istituti di vita consacrata.
La loro beatificazione è
avvenuta mentre si stanno svolgendo i lavori dell’Assemblea Generale del Sinodo
dei Vescovi, avente per tema “La vita consacrata e la sua missione nella Chiesa
e nel mondo”. Con la loro esistenza, totalmente offerta a Dio e ai fratelli, e
con il loro speciale carisma, che continua ad arricchire la comunità cristiana
attraverso gli Istituti da essi fondati, i nuovi Beati testimoniano anche agli
uomini del nostro tempo il primato dell’Assoluto. Quindi il Papa ha proseguito
la sua omelia in lingua francese, rivolgendosi ai pellegrini presenti in
occasione della beatificazione di Nicolas Roland ed esortandoli a dedicarsi
generosamente alla missione educatrice e alla catechesi. Quindi, proseguendo in
lingua spagnola, si è rivolto ai pellegrini cileni e di altri Paesi
latinoamericani giunti per la beatificazione di Alberto Hurtado, del quale ha
sottolineato l’“ardore apostolico” e la “solida spiritualità”. Sempre in
spagnolo, il Papa ha salutato i fedeli convenuti per la beatificazione di María
Rafols, la intrepida “eroina della carità”, e quelli giunti in occasione della
beatificazione di Petra de San José, “grande donna dal cuore di fuoco”. Al
termine, riprendendo in lingua italiana, si è rivolto ancora ai pellegrini
presenti con queste parole:
2. Mi rivolgo ora a Mons.
Jean Balland, Arcivescovo di Reims, alle Suore della Congregazione del Santo
Bambino Gesù e ai loro amici per esprimere loro la mia gioia nel vedere Nicolas
Roland finalmente presentato alla venerazione della Chiesa universale.
Avete in lui la più
sicura delle guide. Se ancora oggi egli ha un messaggio duraturo da
consegnarci, questo è certamente quello della grandezza e dell’amore di Dio.
Soleva infatti dire: “Tutto ciò che noi possiamo fare per servire Dio è molto
meno di quanto gli dobbiamo”. Il sentimento della trascendenza assoluta
dell’Onnipotente provocava in lui questo grido di ammirazione dinanzi all’Opera
divina: “Tutto il creato non può riempire un cuore che Dio solo può appagare”.
Possiate voi ogni giorno
attingere, per gli uomini del nostro tempo assetati d’assoluto, ai tesori di
dottrina spirituale che egli vi ha lasciato e che vi sta a cuore trasmettere!
Nelle missioni di educazione e di catechesi, quali sono le vostre e che oggi si
rivelano quanto mai urgenti, vi esorto a ispirarvi a lui nell’annunciare la
Buona Novella.
Come non riconoscere
nella sua breve vita - meno di quarant’anni! - un vivo esempio per le persone
consacrate di oggi? Mi fermo qui, lasciandovi un ultimo pensiero di Nicolas
Roland da cui tutti noi possiamo trarre giovamento: “Amate il silenzio e
serbatelo di buon grado, poiché è il custode delle virtù”.
3. Saluto ora i numerosi
pellegrini di lingua spagnola. Molti di voi, cari fratelli, sono venuti fino a
Roma dal Cile e da altri paesi dell’America Latina, con i vostri Vescovi e le
Alte Autorità della nazione cilena, per assistere con devozione e giubilo alla
beatificazione del gesuita P. Alberto Hurtado e render grazie a Dio
per questo riconoscimento.
Il nuovo Beato si
presenta a noi come un religioso esemplare nel compimento dei suoi voti, che
seppe unire una profonda vita spirituale e una grande fecondità
apostolica. Modello di comunione nella Chiesa, di esercizio del ministero
sacerdotale, di attenzione ai grandi cambiamenti culturali del suo tempo e di
straordinaria sensibilità sociale, è inoltre una testimonianza per il suo
lavoro creativo nella formazione e promozione del laicato.
Frutto del suo ardore
apostolico e della sua solida spiritualità basata in Cristo, che sempre voleva
imitare domandando in ogni momento: “che avrebbe fatto Egli se fosse stato al
mio posto?”, sorsero presso di lui numerose vocazioni sacerdotali e religiose.
Grande educatore della sua gente, si distinse per aver diffuso nel Cile,
attraverso la propria testimonianza, la sua azione, la sua parola, i valori del
Vangelo che rendono possibile uno sviluppo genuinamente umano.
Apostolo instancabile,
espresse con forza la sua scelta verso i giovani e i bisognosi. Il suo
cuore apostolico lo fece promotore e difensore della Dottrina Sociale della
Chiesa, per convertire così le menti e i cuori delle persone alla giustizia e
alla solidarietà. Non è un caso che l’anniversario della sua morte si celebri
nella sua Patria come il “Giorno della Solidarietà”. La sua vita e il suo
messaggio sono di chiara attualità. Desidero che nel riviverli in spirito di
fede, sia questo un momento di Grazia per tutta la Chiesa, in modo particolare
per quella diffusa in America Latina.
4. Risulta suggestiva e
commovente la figura della nuova Beata María Rafols, conosciuta a giusto
merito come l’“Heroina della carità”. Se le autorità le diedero a suo tempo
questo titolo per il suo eroico comportamento durante “l’assedio di Zaragoza”,
la Chiesa lo riconosce per la testimonianza di tutta la sua vita, nella
quale, come San Paolo, poté dire: “mi prodigherò volentieri, anzi consumerò me
stesso per le vostre anime” (2 Cor 12, 15).
La maggior parte della
sua vita si svolge nella prima metà del secolo XIX caratterizzato da profondi
cambiamenti e agitazioni politiche che resero difficile la nuova avventura di
fondare una congregazione apostolica. Tuttavia, animata da una fede
profonda, uno spirito incline al sacrificio e il fuoco di una fervente carità,
edificò e guidò la sua piccola Confraternita, nel silenzio, l’oscurità, la
povertà e anche la sottomissione a alcune condizioni stabilite dalla “direzione
dell’Ospedale di Grazia” che oggi ci sembrano inconcepibili.
L’arrivo di María Rafols
e delle giovani che la accompagnavano a Zaragoza, dopo faticosi giorni di
viaggio, fu un vero e proprio avvenimento per l’intera città. La prima cosa che
fecero fu prostrarsi ai piedi della Vergine del Pilar, implorando la sua
protezione e aiuto per compiere con carità e fervore la missione per la quale
erano giunte, che era quella di servire con amore Gesù Cristo nelle sue
immagini dolenti: infermi, poveri, bambini; impresa affatto facile per la quale
avevano bisogno dell’aiuto della Signora. Nasceva così la Congregazione
delle Sorelle della Carità di Sant’Anna.
A partire da questo
momento, con “il massimo impegno e soddisfazione”, come affermano le
documentazioni dell’epoca, la Beata Maria Rafols, decisa, caparbia e
esperta, si impegna per un maggiore servizio agli infermi e, soprattutto ai
bambini del “Brefotrofio”, passando il resto della sua vita offrendo amore,
abnegazione e affetto. Fu inoltre colpita dalle guerre, dal carcere e dal
confino, e soffrendo in pace e senza lamento partecipa allo spirito delle
beatitudini.
5. La Beata Petra de
San José, “grande donna di cuore ardente”, ci offre una testimonianza di
fedeltà al carisma che ricevette dallo Spirito. Ebbe la carità come norma
del suo essere e del suo operare. In essa tutto era amore e per
questo ci dice: “è l’amore che deve prestarci le ali per salire più in alto”.
Rimasta orfana molto
presto, assume la Santissima Vergine come Madre, e promette di “dedicarsi nel
corpo e nell’anima, nei sensi e nelle facoltà al servizio del suo buon Gesù e
della sua benedetta Madre”. Piena di questo amore materno e con l’incanto della
sua attraente personalità, la nuova Beata esercitò le virtù in modo eroico, con
semplicità, umiltà e gioia, qualità propria dell’Andalusia, la sua terra
natale.
La profonda devozione
della Madre Petra a San Giuseppe la indusse a mettere sotto il suo patrocinio
tutte le case e cappelle, tra le quali spicca il Real Santuario de San
José de la Montana, di Barcellona. A questo proposito diceva: “Siamo giunti al
tempo di San Giuseppe e so che non possiamo offrire alla Santissima Vergine un
servizio più gradito che non lavorare per estendere la devozione al suo
castissimo sposo” (Lettera 28,4,1905).
Alle sue Figlie
religiose, le Madri degli Abbandonati e San Giuseppe della Montagna,
chiede di avere sempre carità fraterna, in un clima di pace e di “mutuo
rispetto”, vivendo e condividendo con gioia la povertà, in atteggiamento di
preghiera e serena osservanza delle regole. A tutte le esorta ad offrire, come
carisma dell’Istituto, amore e misericordia, in particolare ai più
bisognosi e abbandonati. Ad essa affido i lavori del Presente Sinodo dei
Vescovi, per quanto riguarda questo importante aspetto della vita religiosa
nella Chiesa.
6. Madre Giuseppina
Vannini, figlia della Chiesa di Roma, risplende come esempio di infaticabile
carità verso gli ammalati.
Sul modello di San
Camillo de Lellis, ella con le sue figlie spirituali si consacra totalmente al
loro servizio fino ad essere pronta a dare la vita per loro. “Il nostro solo
scopo è di lavorare per la maggior gloria di Dio e per la salute di coloro che
soffrono - scrive - e spero che con la grazia di Dio la nostra comunità non
esca mai da questa via”. Da Roma all’Italia, e poi in Francia, in Belgio, in
Argentina, l’Istituto estende il suo valido servizio, nella quotidiana offerta
al Cristo Crocifisso, amato e servito nei sofferenti.
Insieme con tutte le
“Figlie di San Camillo” sparse in tredici Paesi del mondo, la Chiesa rende
grazie al Signore per la significativa testimonianza di vita consacrata e di
totale dedizione agli ammalati lasciata dalla Beata Fondatrice.
7. Carissimi Fratelli e
Sorelle, lodiamo il Signore per le grandi cose che ha compiuto attraverso la
generosa risposta di questi cinque nuovi Beati! I loro esempi e la loro
intercessione vi sostengano nella ricerca e nell’annuncio dei valori dello
Spirito. Facendo ritorno alle rispettive Comunità di provenienza, portate con
voi la ricchezza e la gioia di questa visita a Roma. Vi accompagna la mia
benedizione, che di cuore imparto a tutti voi, qui presenti, e a quanti vi sono
cari, in modo particolare ai giovani, agli anziani e agli ammalati.
Al termine del discorso
il Papa ha aggiunto:
Non posso terminare senza
fare una distinzione. Alcuni sono venuti da Roma, pochi chilometri; altri sono
venuti da Spagna, Francia, già qualche centinaio di chilometri; ma altri sono
venuti dal Cile, che dista diecimila chilometri, almeno. È una cosa da
ammirare. Io rimango pieno di ammirazione per i cileni. Allora, chiedo anche le
vostre preghiere, specialmente in questo primo giorno del diciassettesimo anno
del mio Ministero Petrino.
© Copyright 1994 -
Libreria Editrice Vaticana
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la Comunicazione - Libreria Editrice Vaticana
Petra de San José Pérez
Florido
(1845-1906)
BEATIFICAZIONE:
- 16 ottobre 1994
- Papa Giovanni
Paolo II
RICORRENZA:
- 16 agosto
Vergine, fondatrice della
Congregazione delle Madri degli Abbandonati e di S. Giuseppe della Montagna, offrì
con sollecitudine assistenza agli anziani soli
Chi vuol essere il primo
tra voi sarà il servo di tutti (Mc 10, 44)
Ana Josefa Pérez
Florido nacque il 7 dicembre 1845 nella vallata di Abdalajís (Malaga,
Spagna) ultima dei 19 figli di José Perez e Maria Florido.
Petra è un esempio di
donna consacrata che, tra innumerevoli difficoltà, accoglie con fede il carisma
che lo Spirito le accorda al servizio di tutti.
Orfana fin da quando era
molto piccola assunse per madre la Vergine. Questa esperienza segnò tutta la
sua vita, scoprendo che il suo compito era quello di essere la madre di
bambini, giovani o anziani che mancavano dell’affetto e dell’amore familiare.
Madre Petra è infatti un
esempio di come la verginità dei religiosi e delle religiose si trasformi in
una feconda maternità spirituale, intrapresa e portata a compimento attraverso
l’amore sponsale a Gesù Cristo, manifestata nella disponibilità totale e
aperta ai bisognosi. Sentendosi amata da Dio e rispondendo a questo amore,
anche in mezzo a mille prove, ci offre un modello luminoso di preghiera, di
sacrificio per i fratelli e di servizio ai poveri, manifestazioni della vita
religiosa sulla quale riflettono ora i Padri Sinodali.
La sua profonda devozione
e la sua fiducia illimitata in San Giuseppe caratterizzarono tutta la
sua vita e la sua opera, essendo chiamata, “apostolo di San Giuseppe del secolo
XIX”. Negli ultimi periodi della sua esistenza terrena affiorano nelle sue
labbra i nomi di Gesù, Maria e Giuseppe: la Sacra Famiglia di Nazareth, nella
cui scuola di amore, preghiera e misericordia crebbe la sua spiritualità,
conducendo le sue Figlie verso questo cammino di santità.
SOURCE : https://www.causesanti.va/it/santi-e-beati/petra-de-san-jose-perez-florido.html
Monument
installé à l'occasion du centenaire de sa mort (1906-2006), jardins de Madre
Petra, Malaga, Espagne.
Monumento a madre Petra de San José, en los jardines de Madre Petra, Málaga, España. En una placa situada en la cara frontal del pedestal se lee: «La ciudad de Málaga / a madre Petra de San José / en el centenario de su muerte. / (1906-2006)». La estatua de bronce es obra de los escultores Javier Casares y María Ortiz.
Monument
installé à l'occasion du centenaire de sa mort (1906-2006), jardins de Madre
Petra, Malaga, Espagne.
Monumento a madre Petra de San José, en los jardines de Madre Petra, Málaga, España. En una placa situada en la cara frontal del pedestal se lee: «La ciudad de Málaga / a madre Petra de San José / en el centenario de su muerte. / (1906-2006)». La estatua de bronce es obra de los escultores Javier Casares y María Ortiz.
Placa
en la cara frontal del pedestal del monumento a madre Petra de San José, en los
jardines de Madre Petra, Málaga, España. En una placa se lee: «La ciudad de
Málaga / a madre Petra de San José / en el centenario de su muerte. /
(1906-2006)». La estatua de bronce es obra de los escultores Javier Casares y
María Ortiz.
Lunes 17 de octubre de
1994
Carissimi Fratelli e
Sorelle!
1. Nella solenne
Celebrazione eucaristica di ieri abbiamo reso gloria al Signore per il dono di
cinque nuovi Beati: Nicolas Roland, presbitero; Alberto Hurtado
Cruchaga, presbitero della Compagnia di Gesù; María Rafols, Petra de
San José Pérez Florido e Giuseppina Vannini, vergini. Pur essendo
vissuti in epoche e circostanze storiche diverse, sono associati dal fatto di
essere tutti fondatori di Istituti di vita consacrata.
La loro beatificazione è
avvenuta mentre si stanno svolgendo i lavori dell’Assemblea Generale del Sinodo
dei Vescovi, avente per tema “La vita consacrata e la sua missione nella Chiesa
e nel mondo”. Con la loro esistenza, totalmente offerta a Dio e ai fratelli, e
con il loro speciale carisma, che continua ad arricchire la comunità cristiana
attraverso gli Istituti da essi fondati, i nuovi Beati testimoniano anche agli
uomini del nostro tempo il primato dell’Assoluto.
(El Papa continuó su
homilía en francés dirigiéndose a los peregrinos que habían venido par ala
beatificación de Nicolás Roland.)
2. Je me tourne à présent
vers Monseigneur Jean Balland, Archevêque de Reims, vers les Sœurs de la
Congrégation du Saint–Enfant Jésus et vers leurs amis pour leur dire ma joie de
voir Nicolas Roland désormais offert à la vénération de l’Église universelle.
Vous avez en lui le plus
sûr des guides. S’il a un message permanent à nous livrer aujourd’hui encore,
c’est bien celui de la grandeur et de l’amour du Dieu. Il disait en effet: “
Tout ce que nous pouvons faire pour le service de Dieu est bien au–dessous de
ce que nous lui devons ”. Le sentiment de la transcendance absolue du
Tout–Puissant lui inspirait en retour ce cri d’admiration devant l’Œuvre
divine: “Tout ce qui est créé ne peut remplir un cœur que Dieu seul peut
contenter”.
Puissiez–vous chaque jour
puiser, pour nos contemporains assoiffés d’absolu, dans les trésors de doctrine
spirituelle qu’il vous a laissés et que vous avez à cœur de transmettre! Dans
les missions d’éducation et de catéchèse qui sont les vôtres et qui se révèlent
aujourd’hui plus urgentes que jamais, je vous encourage à vous inspirer de lui
pour annoncer la Bonne Nouvelle.
Comment ne pas
reconnaître dans cette courte vie – moins de 40 ans! – un vivant exemple pour
les personnes consacrées de notre temps? Je m’arrête ici en vous livrant une
dernière pensée de Nicolas Roland dont nous pouvons tous tirer profit: “ Aimez
le silence et gardez–le volontiers, car c’est le gardien des vertus ”.
3. Saludo ahora a los
numerosos peregrinos de lengua española. Muchos de vosotros, queridos hermanos,
habéis venido hasta Roma desde Chile y otros países de América Latina con
vuestros Obispos y Altas Autoridades de la nación chilena, para asistir con
devoción y júbilo a la beatificación del jesuita P. Alberto Hurtado y
dar gracias a Dios por este reconocimiento.
El nuevo Beato se nos
presenta como un religioso ejemplar en el cumplimiento de sus votos que supo
unir una profunda vida espiritual y una gran fecundidad apostólica. Modelo
de comunión en la Iglesia, de ejercicio del ministerio sacerdotal, de atención
a los grandes cambios culturales de su tiempo y de extraordinaria sensibilidad
social, es también un prototipo por su trabajo creativo en la formación y
promoción del laicado.
Fruto de su ardor
apostólico y de su sólida espiritualidad basada en Cristo, a quien siempre
quería imitar preguntándose en cada instante: Qué haría Él si estuviese en
mi lugar?, brotaron en torno suyo numerosas vocaciones sacerdotales y
religiosas. Gran educador de su gente, se distinguió por inculcar en Chile, por
medio de su testimonio, su acción y su palabra, los valores del Evangelio que
hacen posible un desarrollo genuinamente humano.
Apóstol incansable,
expresó con fuerza su opción por los jóvenes y por los necesitados. Su
corazón apostólico le hizo promotor y defensor de la Doctrina Social de la
Iglesia, para convertir así las mentes y los corazones de las personas a la
justicia y la solidaridad. No es por casualidad que el aniversario de su muerte
se celebra en su Patria como el “ Día de la Solidaridad ”. Su vida y su mensaje
son de clara actualidad. Deseo que al revivirlos en espíritu de fe, sea éste un
momento de gracia para toda la Iglesia, en especial para la que peregrina en
América Latina.
4. Resulta sugestiva y
conmovedora la figura de la nueva Beata María Rafols, conocida con razón
como “ Heroína de la Caridad ”. Si las autoridades le dieron en su tiempo ese
título por su heroica actuación durante los “ Sitios de Zaragoza ”, la Iglesia
lo reconoce por el testimonio de toda su vida, en la que, como San Pablo,
pudo decir: “ Me gastaré y me desgastaré por vosotros ”.
La mayor parte de su vida
se enmarca en la primera mitad del siglo XIX, caracterizado por profundos
cambios y convulsiones políticas que dificultaron su novedosa aventura de
fundar una congregación apostólica. Sin embargo, animada por una fe
profunda, un espíritu inclinado al sacrificio y el fuego de una encendida
caridad, edificó y guió su pequeña Hermandad en el silencio, la
oscuridad, la pobreza e incluso el sometimiento a unas condiciones,
establecidas por la “ Junta Rectora del Hospital de Gracia ”, que hoy nos
parecen inconcebibles.
La llegada de María
Rafols y de las jóvenes que la acompañaban a Zaragoza, después de días de
pesado viaje, fue todo un acontecimiento para la ciudad. Lo primero que
hicieron fue postrarse a los pies de la Virgen del Pilar, implorando su
protección y amparo para desempeñar con caridad y fervor la misión a que
venían, que no era otra que servir con amor a Jesucristo en sus imágenes
dolientes: enfermos, pobres, niños; empresa nada fácil para la que necesitaban
el aliento de la Señora. Nacía así la Congregación de las Hermanas de la
Caridad de Santa Ana.
Desde ese momento, con “
el mayor acierto y satisfacción ”, como dicen las relaciones de la época,
la Beata María Rafols, decidida, arriesgada y valiente, se empeña en un
mejor servicio a los enfermos y, sobre todo, a los niños de la “ Inclusa ”,
pasando el resto de su vida derrochando amor, abnegación y ternura. También se
vió afectada por las guerras, la cárcel y el destierro, y sufriendo con paz y
sin queja participa del espíritu de las bienaventuranzas.
5. La Beata Petra de
San José, “ gran mujer de corazón de fuego ”, nos ofrece un testimonio de
fidelidad al carisma que recibió del Espíritu. Tuvo la caridad como norma
de su ser y de su obrar. En ella todo era amor y por eso nos dice: “
Es el amor quien debe prestarnos alas para subir más arriba ”.
Al quedarse huérfana muy
pronto y tomar a la Santísima Virgen como madre, promete “ entregarse en cuerpo
y alma, sentidos y potencias al servicio de su buen Jesús y de su bendita Madre
”. Llena de este amor materno y con el encanto de su atrayente personalidad, la
nueva Beata ejercitó las virtudes en grado heroico, con sencillez, humildad y
alegría, cualidad propia de Andalucía, su tierra natal.
La profunda devoción de
la Madre Petra a San José la llevó a poner bajo su patrocinio todas las casas y
capillas, entre las que destaca el Real Santuario de San José de la
Montaña, de Barcelona. A este respecto decía: “ Hemos llegado a los tiempos de
San José y sé que no le podemos prestar a la Santísima Virgen otro servicio más
agradable que trabajar por extender la devoción a su castísimo esposo ”.
A sus hijas religiosas,
las Madres de los Desamparados y San José de la Montaña, les pide que
tengan siempre caridad fraterna, en un clima de paz y “ mutuo respeto ”,
viviendo y compartiendo gozosamente la pobreza, en actitud de oración y serena
observancia de las reglas. A todas las exhorta a derramar, como carisma del
Instituto, amor y misericordia, especialmente entre los más necesitados y
abandonados. A ella encomiendo los trabajos del presente Sínodo de los Obispos,
por lo que se refiere a este importante aspecto de la vida religiosa en la
Iglesia.
(Al final de nuevo en el
italiano)
6. Madre Giuseppina
Vannini, figlia della Chiesa di Roma, risplende come esempio di infaticabile
carità verso gli ammalati.
Sul modello di San
Camillo de Lellis, ella con le sue figlie spirituali si consacra totalmente al
loro servizio fino ad essere pronta a dare la vita per loro. “Il nostro solo
scopo è di lavorare per la maggior gloria di Dio e per la salute di coloro che
soffrono – scrive – e spero che con la grazia di Dio la nostra comunità non
esca mai da questa via”. Da Roma all’Italia, e poi in Francia, in Belgio, in
Argentina, l’Istituto estende il suo valido servizio, nella quotidiana offerta
al Cristo Crocifisso, amato e servito nei sofferenti.
Insieme con tutte le
“Figlie di San Camillo” sparse in tredici Paesi del mondo, la Chiesa rende
grazie al Signore per la significativa testimonianza di vita consacrata e di totale
dedizione agli ammalati lasciata dalla Beata Fondatrice.
7. Carissimi Fratelli e
Sorelle, lodiamo il Signore per le grandi cose che ha compiuto attraverso la
generosa risposta di questi cinque nuovi Beati! I loro esempi e la loro
intercessione vi sostengano nella ricerca e nell’annuncio dei valori dello
Spirito. Facendo ritorno alle rispettive Comunità di provenienza, portate con
voi la ricchezza e la gioia di questa visita a Roma. Vi accompagna la mia
benedizione, che di cuore imparto a tutti voi, qui presenti, e a quanti vi sono
cari, in modo particolare ai giovani, agli anziani e agli ammalati.
Non posso terminare senza
fare una distinzione. Alcuni sono venuti da Roma, pochi chilometri; altri sono
venuti da Spagna, Francia, già qualche centinaio di chilometri; ma altri sono
venuti dal Cile, che dista diecimila chilometri, almeno. È una cosa da
ammirare. Io rimango pieno di ammirazione per i cileni. Allora, chiedo anche le
vostre preghiere, specialmente in questo primo giorno del diciassettesimo anno del
mio Ministero Petrino.
Copyright © Dicastero per
la Comunicazione - Libreria Editrice Vaticana
Tapiz
situado en el Vaticano con motivo de la Beatificación de la Madre Petra de San
José. Existe una cópia en el Real Santuario de San José de la Montaña,
Barcelona.
Tapís
regalat al Vaticà amb motiu de la Beatificació de la Mare Petra de Sant Josep.
N'hi ha una còpia al Reial Santuari de Sant Josep de la Muntanya a Barcelona.
Tapestry
placed in the Vatican on the occasion of the Beatification of the Mother Petra
of Saint Joseph. There is a copy in the Royal Sanctuary of Saint Joseph of the
Mountain, Barcelona.
Petra de San José (Ana
Josefa Pérez Florido), Beata
Fundadora, 16 de agosto
Por: . | Fuente: MadresDeDesamparados.org
Fundadora de la
Congregación
de Hermanas Madres de Desamparados y San José de la Montaña
Martirologio Romano: En
Barcelona, en España, beata Petra de San José (Ana Josefa) Pérez Florido,
virgen, que ofreció con alegría un cuidado asiduo a los ancianos abandonados y
fue fundadora de la Congregación de Hermanas Madres de los Desamparados (1906).
Breve Biografia
La Beata Petra de San
José nació el 7 de diciembre de 1845, en el Valle de Abdalajís (Málaga). En el
bautismo recibió el nombre de Ana Josefa. Fue la más pequeña de cinco hermanos.
Sus padres, José Pérez Reina y María Florido González, la educaron en un
ambiente familiar verdaderamente cristiano.
A través de sus escritos, de los testimonios de quienes la conocieron y de la
obra que nos dejó, se llega a la conclusión de que poseía una fuerte y
magnética personalidad: inteligente, de agudo ingenio, segura de sí, tenaz,
afectiva y emotiva, pero equilibrada, muy sensible al dolor ajeno, alegre,
sencilla, de simpatía arrolladora, con un claro y coherente proyecto de vida...
Cualidades que, luego, se verían dinamizadas y transformadas por el Espíritu de
Dios, al que siempre se mantuvo abierta.
Al llegar a la adolescencia, como cualquier joven de su edad, Ana Josefa se
enamoró de un apuesto joven del pueblo, José Mir, al que amó mucho y con el que
rompió, cuando Cristo, de manera muy singular, se cruzó en su vida. A partir de
entonces no tuvo otro deseo que consagrarse totalmente a Él.
Con la firmeza y tenacidad que siempre la caracterizaron, al ver que el camino
hacia la Vida Religiosa le estaba vedado, de momento, por la oposición de su
padre, decidió vivir su entrega al Señor en su mismo pueblo, dedicándose a la
oración y al cuidado de los más necesitados, especialmente de los ancianos
abandonados. Su entrega al Señor y su espíritu de servicio los compartió,
primeramente, con una joven muy piadosa y caritativa, Josefita Muñoz Castillo,
y, más tarde, con Frasquita e Isabel Bravo Muñoz y con Rafaela Conejo Muñoz.
Con ellas extendió su acción caritativa hasta el vecino pueblo de Álora.
Una vez muerto su padre, en 1877, la senda hacia la Vida Religiosa queda
despejada. Una frase suya, de esta época, condensa muy bien lo que fue, para
siempre, la consigna de su vida: Señor, Vos sobre todas las cosas. Por consejo
de su confesor, ingresa en la naciente Congregación de las Mercedarias de la
Caridad, en 1878. Unos meses más tarde, convencida de que el Señor no la quiere
allí, sale de las Mercedarias. Guiada por su confianza en el Señor y por su
profundo sentido de fidelidad a la Iglesia, presenta su situación al Obispo de
Málaga, D. Manuel Gómez Salazar, que, con palabra profética, pone fin a su
incertidumbre y le señala un camino que ella, en su humildad y sencillez, jamás
se había planteado: Fundadora de una nueva Familia Religiosa en la Iglesia, las
Madres de Desamparados.
Las compañeras del Valle que la habían seguido al entrar en la Congregación de
las Mercedarias —Frasquita, Isabel y Rafaela— la siguen, igualmente ahora, al
salir de la misma; ya que comprenden, lo mismo que ella, que el Señor no las
llama por ese camino. Las tres, como Madre Petra, serán Madres de Desamparados,
formarán parte de la primitiva Comunidad Fundacional y llevarán,
respectivamente, los nombres de Madre Magdalena de San José, Madre Natividad de
San José y Madre Trinidad de San José.
Madre Petra comienza su itinerario de Madre de Desamparados con la emisión de
sus Votos temporales, en la Iglesia de San Juan Bautista de Vélez-Málaga, el 2
de febrero de 1881. Su consagración definitiva al Señor tuvo lugar en la Casa
de Ronda (Málaga), en el marco incomparable de su bella Iglesia, el 15 de
octubre de 1892. Una oración-ofrenda, compuesta por ella misma, en este día,
pone de manifiesto la verdad y radicalidad de su entrega: Señor, disponed de
mí, a toda vuestra voluntad, a toda vuestra libertad…y como dueño absoluto y
legítimo de todo mi ser. Haced que todo lo que haga sea acepto a vuestros
purísimos ojos; de otro modo no quiero vivir.
La andadura vocacional de Madre Petra no fue, precisamente, un camino de rosas.
Quiso seguir a Cristo con la máxima fidelidad, por lo que la cruz del Señor se
le hizo presente de muchos modos. Asusta contemplar las muchas dificultades,
persecuciones, calumnias, soledad y, finalmente, enfermedad, que marcaron su
vida, ya desde los comienzos. También asombra el comprobar su actitud de
confianza ilimitada en el Señor, en medio de las adversidades, así como la
exquisita caridad y elegancia de espíritu con que respondió siempre a los que
la calumniaron y la hicieron sufrir.
La vida de Madre Petra se caracteriza también por constituir un prodigioso
equilibrio entre la contemplación y la acción apostólica. Su amor apasionado a
Cristo la lleva a buscarlo, tanto en la soledad y el silencio como en el rostro
de los ancianos y niños desamparados.
Agotada por su entrega sin límites, por las persecuciones sufridas y por una
grave enfermedad, murió a los 60 años, cuando aún se podría haber esperado
mucho de ella. Ocurrió en Barcelona, el 16 de agosto de 1906.
La fama de santidad de Madre Petra y los muchos favores atribuidos a su
intercesión, dan lugar a que se abra en Barcelona, en 1932, el Proceso
Diocesano de Beatificación y Canonización. El 14 de junio de 1971 el Papa Pablo
VI aprueba sus virtudes heroicas y la declara Venerable.
El 16 de octubre de 1994, fue beatificada en Roma por Su Santidad Juan Pablo
II.
Oración
Madre Petra de San José,
acudo a ti para pedirte que
Me enseñes cómo hacías tú para que
el Amor lo fuera todo en tu vida.
Para que me ayudes a ser generoso/a
y no pase por el mundo olvidándome de los demás.
Para que me alientes a confiar
siempre en Dios a pesar de las dificultades y,
que como tú no sepa negarle nada de lo que Él me pida.
También te ruego por………. Eso que tú sabes,
intercede por mi ante el Señor si crees
que me conviene,
y guíame para ser mejor cada día,
para lograr un día estar junto a ti alabando a Nuestro Señor
por los siglos de los siglos
Amén
ORACIÓN (De la Liturgia propia de la Beata Petra)
Dios, rico en misericordia, que encendiste la llama de tu amor en el corazón de
la beata Petra para socorrer con amor a los pobres y desamparados, concédenos,
por su intercesión, imitarla en obras de caridad y servir a Cristo en nuestros
hermanos más necesitados. Él, que vive y reina contigo por los siglos de los siglos.
Amén
SOURCE : https://es.catholic.net/op/articulos/36608/petra-de-san-jos-ana-josefa-prez-florido-beata.html#modal
Liturgia propia de la
Beata Petra de San José
Publicado: 13/04/2012: 3452
Del común de santas mujeres: para religiosos
OFICIO DE LECTURA
Segunda lectura
(Del libro Crónicas de la
Congregación caritativa de Madres de Desamparados, 1890-1902, XVI, 44, 46, 48 y
49).
Recuerdo que la noche de
Reyes nos juntamos (la comunidad) y hablamos de la festividad del día. Estaba
yo tan contenta y me sentía con tanto fervor que les referí algunas cosas
espirituales. Todas me suplicaron que alargara la recreación, y tanto nos
enfervorizamos que pasamos toda la noche hablando de cosas que animan y dan
fuerzas para los trabajos. Todas ofrecían, a imitación de los Reyes,
sacrificios al Niño Jesús que, a mi parecer, sin estar movidas por la gracia,
no se podían sentir. Yo, por mi parte, también sentía deseos de entregarme toda
a Dios y, ya que habíamos hecho nuestros propósitos, les hice una exhortación
y, entre otras cosas, les dije: Hijas, si esto que hemos ofrecido ha sido de
verdad, Nuestro Señor lo ha recibido y hay que prepararse para grandes
trabajos. Pronto veremos los efectos de esta oblación. Pongamos el hombro para
una cruz muy grande, y de seguro que estará cerca, porque Nuestro Señor no
acostumbra a dilatar esta clase de gracias, cuando se las pedimos de todo
corazón. Digo gracias porque no dejan de ser los trabajos favores
extraordinarios que reserva el Señor para los suyos. Más tarde, en días de
tribulación, recordábamos el ofrecimiento del día de Reyes, que una ofrecía su
honra por amor a Jesucristo; la otra, quedarse desnuda y vivir pobre como Él;
otra, desear ser perseguida.
Ya que me preparé para la
oración eché de menos el libro que acostumbraba leer para la meditación. Pensé
entonces meditar en la festividad del día, sin leer ningún punto de meditación.
Y, estando ya actuándome en la presencia de Dios, sentí un recogimiento más
grande que de costumbre y una enajenación de los sentidos que, sin ver quien me
hablaba, entendí estas palabras: «Yo soy el libro y el Maestro». ¡Bendito sea
Dios y qué palabras tan grandes, aunque tan sencillas y breves! ¡Y qué verdad
que Él es el Libro y el Maestro, porque es la verdadera ciencia y sabiduría!
¡Dichosos los discípulos de tal Maestro! ¡Ojalá que yo pudiese aprender las
lecciones que siempre me ha dado! Pero soy tan miserable que parece que vamos a
porfía: Él, con tanta misericordia a regalarme, y yo, con tanta frialdad e
indiferencia en su santo servicio. Él me perdone y reciba mis deseos y buena
voluntad, que ésta siempre la he tenido.
RESPONSORIO Filp 2,
2.3.4; 1 Ts 5, 14-15
R./ Manteneos unánimes y
concordes, y considerad siempre superiores a los demás. * No os encerréis en
vuestros intereses, sino buscad todos el interés de los demás.
V./ Sostened a los
débiles, sed pacientes con todos; esmeraos siempre en haceros el bien unos a
otros y a todos. * No os encerréis.
ORACIÓN
Dios, rico en
misericordia, que encendiste la llama de tu amor en el corazón de la beata
Petra para socorrer con amor a los pobres y desamparados, concédenos, por su
intercesión, imitarla en obras de caridad y servir a Cristo en nuestros
hermanos más necesitados. Él, que vive y reina contigo...
Autor: diocesismalaga.es
SOURCE : https://www.diocesismalaga.es/hemeroteca/2012041310/liturgia-propia-de-la-beata-petra-de-san-jose/
Monumento
a Petra de San José, Santuario de San José de la Muntaña, Barcelona.
A la Madre Petra - Sant Josep de la Muntanya
A
la Madre Petra - Sant Josep de la Muntanya
La Beata Petra de San José
Vida y Obra
Síntesis Biográfica
La Beata Petra de San
José nació el 6 de diciembre de 1845, en el Valle de Abdalajís (Málaga). En el
bautismo recibió el nombre de Ana Josefa. Fue la más pequeña de cinco hermanos.
Sus padres, José Pérez Reina y María Florido González, la educaron en un
ambiente familiar verdaderamente cristiano.
A través de sus escritos,
de los testimonios de quienes la conocieron y de la obra que nos dejó, se llega
a la conclusión de que poseía una fuerte y magnética personalidad: inteligente,
de agudo ingenio, segura de sí, tenaz, afectiva y emotiva, pero equilibrada,
muy sensible al dolor ajeno, alegre, sencilla, de simpatía arrolladora, con un
claro y coherente proyecto de vida… Cualidades que, luego, se verían
dinamizadas y transformadas por el Espíritu de Dios, al que siempre se mantuvo
abierta.
Al llegar a la
adolescencia, como cualquier joven de su edad, Ana Josefa se enamoró de un
apuesto joven del pueblo, José Mir, al que amó mucho y con el que rompió,
cuando Cristo, de manera muy singular, se cruzó en su vida. A partir de
entonces no tuvo otro deseo que consagrarse totalmente a Él.
Con la firmeza y tenacidad que siempre la caracterizaron, al ver que el camino
hacia la Vida Religiosa le estaba vedado, de momento, por la oposición de su
padre, decidió vivir su entrega al Señor en su mismo pueblo, dedicándose a la
oración y al cuidado de los más necesitados, especialmente de los ancianos
abandonados. Su entrega al Señor y su espíritu de servicio los compartió,
primeramente, con una joven muy piadosa y caritativa, Josefita Muñoz Castillo,
y, más tarde, con Frasquita e Isabel Bravo Muñoz y con Rafaela Conejo Muñoz.
Con ellas extendió su acción caritativa hasta el vecino pueblo de Álora.
Una vez muerto su padre,
en 1877, la senda hacia la Vida Religiosa queda despejada. Una frase suya, de
esta época, condensa muy bien lo que fue, para siempre, la consigna de su
vida: Señor, Vos sobre todas las cosas . Por consejo de su confesor,
ingresa en la naciente Congregación de las Mercedarias de la Caridad , en 1878.
Unos meses más tarde, convencida de que el Señor no la quiere allí, sale de las
Mercedarias. Guiada por su confianza en el Señor y por su profundo sentido de
fidelidad a la Iglesia , presenta su situación al Obispo de Málaga, D. Manuel
Gómez Salazar, que, con palabra profética, pone fin a su incertidumbre y le
señala un camino que ella, en su humildad y sencillez, jamás se había
planteado: Fundadora de una nueva Familia Religiosa en la Iglesia , las Madres
de Desamparados.
Las compañeras del Valle que la habían seguido al entrar en la Congregación de
las Mercedarias —Frasquita, Isabel y Rafaela— la siguen, igualmente ahora, al
salir de la misma; ya que comprenden, lo mismo que ella, que el Señor no las
llama por ese camino. Las tres, como Madre Petra, serán Madres de Desamparados,
formarán parte de la primitiva Comunidad Fundacional y llevarán,
respectivamente, los nombres de Madre Magdalena de San José, Madre Natividad de
San José y Madre Trinidad de San José.
Madre Petra comienza su
itinerario de Madre de Desamparados con la emisión de sus Votos temporales, en
la Iglesia de San Juan Bautista de Vélez-Málaga, el 2 de febrero de 1881. Su
consagración definitiva al Señor tuvo lugar en la Casa de Ronda (Málaga), en el
marco incomparable de su bella Iglesia, el 15 de octubre de 1892. Una
oración-ofrenda, compuesta por ella misma, en este día, pone de manifiesto la
verdad y radicalidad de su entrega: Señor, disponed de mí, a toda vuestra
voluntad, a toda vuestra libertad…y como dueño absoluto y legítimo de todo mi
ser. Haced que todo lo que haga sea acepto a vuestros purísimos ojos; de otro
modo no quiero vivir.
La andadura vocacional de Madre Petra no fue, precisamente, un camino de rosas.
Quiso seguir a Cristo con la máxima fidelidad, por lo que la cruz del Señor se
le hizo presente de muchos modos. Asusta contemplar las muchas dificultades,
persecuciones, calumnias, soledad y, finalmente, enfermedad, que marcaron su
vida, ya desde los comienzos. También asombra el comprobar su actitud de
confianza ilimitada en el Señor, en medio de las adversidades, así como la
exquisita caridad y elegancia de espíritu con que respondió siempre a los que
la calumniaron y la hicieron sufrir.
La vida de Madre Petra se caracteriza también por constituir un prodigioso
equilibrio entre la contemplación y la acción apostólica. Su amor apasionado a
Cristo la lleva a buscarlo, tanto en la soledad y el silencio como en el rostro
de los ancianos y niños desamparados.
Agotada por su entrega
sin límites, por las persecuciones sufridas y por una grave enfermedad, murió a
los 60 años, cuando aún se podría haber esperado mucho de ella. Ocurrió en
Barcelona, el 16 de agosto de 1906.
La fama de santidad de Madre Petra y los muchos favores atribuidos a su
intercesión, dan lugar a que se abra en Barcelona, en 1932, el Proceso
Diocesano de Beatificación y Canonización. El 14 de junio de 1971 el Papa Pablo
VI aprueba sus virtudes heroicas y la declara Venerable. Y, en fecha reciente,
el 16 de octubre de 1994, fue beatificada en Roma por Su Santidad Juan Pablo
II.
SOURCE : https://www.madresdedesamparados.org/vida-y-obra/
Nuestra
Señora de los Desamparados saliendo del Santuario de Barcelona con San José de
la Montaña al fondo.
Our Lady of the Forsaken ones going out of the Sanctuary of Barcelona with Saint Josep of the Mountain to the bottom
Imagen
de Nuestra Señora de los Desamparados en el Real Santuario de San José de la
Montaña, Barcelona. Bajo esta advocación de la Madre de Dios fundó la
Congregación de Madres de Desamparados y San José de la Montaña la Beata Petra
de San José.
Imatge
de la Mare de Déu dels Desemparats al Reial Santuari de Sant Josep de la
Muntanya, Barcelona. Sota aquesta advocació de la Mare de Déu la Beata Petra de
Sant Josep fundà la Congregació de Mares de Desemparats i Sant Josep de la
Montanya.
Image of Our Lady of Forsaken in the Royal Sanctuary of Saint Joseph of the Mountain, Barcelona. Under this dedication of the Mother of God it founded the Mothers' Congregation of Forsaken and Saint Josep of the Mountain the Beata Petra of Saint Josep.
Pérez Florido, Ana Josefa.
Beata Petra de San José. Valle de Abdalajís (Málaga), 7.XII.1845 –
Barcelona, 16.VIII.1906. Fundadora de las religiosas Madres de los Desamparados
(MMD) y San José de la Montaña, fundadora del Real Santuario de San José de la
Montaña en Barcelona.
Nació en Valle de
Abdalajís, donde en su juventud se dedicó un tiempo a la atención de familias y
ancianos pobres del pueblo. Una vez muerto su padre, ingresó en las Mercedarias
de la Caridad, en donde también entraron las compañeras del Valle, que habían
colaborado con ella en el cuidado de los pobres y ancianos. Se presentaron ante
el obispo de Málaga, Manuel Gómez Salazar, con el propósito de ingresar en las
Hermanitas de los Pobres. Ana Josefa y sus tres compañeras, bajo la dirección
del obispo, trabajaron en la asistencia a los ancianos y niños desamparados y
con problemas, con el tiempo crearon también residencias para estudiantes,
casas de misiones, casas de espiritualidad y guarderías y se convirtieron en
Madres de los Desamparados. Después de la muerte de la madre Petra, dos de
ellas le sucedieron al frente de la Congregación.
El 14 de agosto de 1895
se colocó la primera piedra del Real Santuario de San José de la Montaña de
Barcelona y se inauguró oficialmente el 20 de abril de 1902. Ese mismo año, la
madre Petra estableció la Pía Unión de San José de la Montaña; un año más
tarde, salió a la luz el primer número de la publicación josefina, editada en
la imprenta del santuario, La Montaña de San José. Pío X concedió en
1905 in perpetuum la facultad de ganar indulgencia plenaria visitando
el santuario. El título de “Real” lo concedió el rey Alfonso XIII, en 1908.
La Congregación de Madres
de Desamparados y San José de la Montaña nació el 25 de diciembre de 1880. La
aprobación diocesana de la Congregación tuvo lugar el 25 de diciembre de 1881.
El Decreto Pontificio de Alabanza fue dado, el 17 de julio de 1891, por León
XIII. El Decreto de Aprobación fue concedido el 30 de junio de 1908, por Pío X.
El 14 de junio de 1958, Pío XII, otorgó la aprobación y confirmación
definitivas. La fama de santidad de la madre Petra y los muchos favores
atribuidos a su intercesión dieron lugar a que se abriera en Barcelona, en
1932, el proceso diocesano de beatificación y canonización. El 14 de junio de
1971 el papa Pablo VI aprobó sus virtudes heroicas y la declaró venerable. El
16 de octubre de 1994, fue beatificada en Roma por Juan Pablo II.
Bibl.: C. Gómez de San
José, Vida y virtudes de la sierva de Dios Madre Petra de San José,
Barcelona, Editorial Luis Gili, Librería Católica Internacional, 1929; F. de la
Hoz, Desde el Valle a la Montaña, Sevilla, Escuela Gráfica Salesiana,
1961; V. Llácer de San José y B. Martín de San José, Sobre la
piedra, Valencia, Artes Gráficas Soler, 1982; E. M. Aparicio Olmos, Madre
Petra y su época, Valencia, Tipografía Colón, 1982; V. Mora y F. Fernández
Sánchez, Firmeza y ternura, París, Editions Fleures, Univers Media 11, rue
Duguay, Trouin, 1989; P. de Foc, Gestos de Madre Petra, Valencia,
Artes Gráficas Soler, 1994; M. Carrillo de San José, Madre Petra, parábola
de un amor en alerta, Málaga, Corcelles, La Española, 1994; M. C. Arbesú
de San José, Madre para los desamparados, Madre Petra de San José, Madrid,
Folletos Con Él, n.º 129, 1994.
José Luis Martínez Gil,
OH
SOURCE : https://dbe.rah.es/biografias/67716/ana-josefa-perez-florido
Real Santuario de San José de la Montaña
https://www.madresdedesamparados.org/historia-santuario/
The Royal Shrine of Saint Joseph on the Mountain. One of the holly places in Barcelona city. It's a modernism building near Güell Park.
Real
Santuario de San José de la Montaña
https://www.madresdedesamparados.org/historia-santuario/
The
Royal Shrine of Saint Joseph on the Mountain. One of the holly places in
Barcelona city. It's a modernism building near Güell Park.
Den salige Petra Pérez
Florido (1845-1906)
Minnedag: 16.
august
Den salige Petra ble født
som Anna Josefa Pérez Florido (sp: Ana Josefa) den 7. desember 1845 i Valle de
Abdalajís i Málaga i Sør-Spania. Hun var det nittende og yngste barnet av José
Pérez Reina og María Florido González, som var velstående bønder. Hun ble døpt
dagen etter. Allerede som treåring mistet hun sin mor, og farmoren Teresa Reina
hjalp da faren med å oppdra de mange barna. Anna Josefas barnlige fromhet var
fremfor alt rettet mot Kristus i sakramentet, den smertefulle Mor Maria og Josef.
Tidlig ble Petra beilet
til av to unge menn av god familie. Men begge ganger erklærte hun helt entydig:
«Jeg er ikke kalt til ekteskapet». For tidlig følte hun seg kalt av Gud til
bønn og til å tilhøre Ham fullstendig. Hun sa senere: «Jeg tenkte ikke på annet
enn å bli nonne, og denne lengselen fylte meg hele tiden». Hun praktiserte
barmhjertighet overfor de fattige. «Når de ba om noe og ikke fikk noen ting,
følte jeg like stor sorg som dem». Hun begynte å tigge for de fattige, etter
først å ha overvunnet farens sterke motstand takket være den hellige Josefs
forbønn.
Hun hadde et sterkt ønske
om å vie seg fullstendig til Gud og ønsket å tre inn hos «De små søstre av de
fattige». Men hennes slektninger var sterkt imot dette. Da ga Anna disse
søstrene det råd å grunnlegge et hjem for forlatte gamle mennesker, og i dette
arbeidet ville hun gjerne hjelpe til. Men også denne planen mislyktes på grunn
av motstand fra familien. Men til slutt kunne de ikke gjøre annet enn å la Anna
Josefa reise.
Hun begynte da i 1873 å
ta seg av gamle og skrøpelige mennesker som var blitt etterlatt alene. Snart
sluttet tre andre unge kvinner seg til henne, tiltrukket av hennes enkle og
glade måte å leve i barmhjertighetens tjeneste. Det var Franquita Bravo, Isabel
Bravo og Rafaela Conejo. Med likesinnede hjelpere kunne hun intensivere sine
beskjedne, men velgjørende aktiviteter. Men så ble hun i sterk tvil om denne
aktiviteten virkelig ville gi hele hennes liv den rette ånd. Hun rådførte seg
med en prest i Malaga, som ba henne legge frem sin tvil for biskopen.
Biskop Manuel Gómez
Salazar av Malaga ga henne det klare råd å fortsette aktiviteten og bygge det
påbegynte fellesskapet videre ut under beskyttelse av Madonna av Valenza, «De
forlattes mor» (Madre de los Desamparados). Med biskopens godkjenning
grunnla hun i 1880 kongregasjonen «Mødre av de forlatte og av St. Josef av
fjellet». (Madres de los Desamparados y de San José de la Montaña –
MD). Det var biskopen som fant navnet «Mødre av de forlatte» (Institutum
Sororum Matrum Derelictorum) på grunn av måten de tok seg av de fattige
på. De første søstrene begynte i novisiatet, og Anna Josefa tok ordensnavnet
sr. Petra av St. Josef (Petra de San José).
Etter en vanskelig start
vokste kongregasjonen og åpnet nye hus. Den unge kongregasjonen hadde åtte hus
ved grunnleggerens død, hvor de tok seg av gamle, skrøpelige og fattige
mennesker og foreldreløse. Den siste grunnleggelsen ble foretatt i Barcelona,
og i 1895 begynte Petra å arbeide på kirken «St. Josef av fjellet» (Santuario
de San José de la Montaña) i Barcelona. Kirken ble vigslet i 1901 og
kalles «Montana Pelada».
Petra døde den 16. august
1906 i Barcelona, 60 år gammel.
Den 14. juni 1971 ble
hennes «heroiske dyder» anerkjent og hun fikk tittelen Venerabilis («Ærverdig»).
Den 6. juli 1993 undertegnet pave Johannes Paul II (1978-2005) dekretet fra
Helligkåringskongregasjonen som godkjente et mirakel på hennes forbønn. Hun ble
saligkåret av paven den 16. oktober 1994 på Petersplassen i Roma under
bispesynoden for ordenslivet. Hennes minnedag er dødsdagen 16. august.
Kilder: Holböck
(4), Resch (B3), Index99, Abbaye Saint-Benoît, EWTN/OR, planalfa.es -
Kompilasjon og oversettelse: p. Per Einar Odden -
Sist oppdatert: 2005-07-02 14:28
SOURCE : http://www.katolsk.no/biografier/historisk/pflorido
Voir aussi : https://petradesanjose.wordpress.com/madrepetravida/
https://www.madresdedesamparados.org/