mardi 13 août 2024

Bienheureux JAKOB GAPP, prêtre de la Société de Marie et martyr

 

Jakob-Gapp Gedenktafel in der Marktgemeinde Wattens Tirol Österreich

Plaque commémorative dans le bourg de Wattens


Bienheureux Jacques Gapp

Prêtre de la Société de Marie et martyr (+ 1943)

Né en Autriche en 1897, Jacques (Jakob) Gapp entre chez les Marianistes en 1920. Ordonné prêtre en 1930 à Fribourg, il exerce son ministère principalement à Graz, guillotiné en 1943.

Béatifié le 24 novembre 1996 à Rome par Jean Paul II.

À Berlin, en 1943, le bienheureux Jacques Gapp, prêtre de la Société de Marie et martyr. Avec un grand courage, il déclara publiquement que les lois du régime nazi n'étaient pas compatibles avec la doctrine chrétienne. Exposé pour cela aux persécutions, il fut contraint à s'exiler en France, puis en Espagne, mais, arrêté par des émissaires du régime, il fut décapité.

Martyrologe romain

SOURCE : https://nominis.cef.fr/contenus/saint/11066/Bienheureux-Jacques-Gapp.html

Bienheureux Jacques GAPP

Nom: GAPP

Prénom: Jacques (Jakob)

Nom de religion: Jacques (Jakob)

Pays: Autriche

Naissance: 26.07.1897  à Wattens (Tyrol - Autriche)

Mort: 13.08.1943  à Berlin

Etat: Prêtre - Marianiste - Martyr

Note: Blessé sur le front italien (1916). 1920 novice chez les marianistes.1930 Prêtre à Fribourg (CH). Ministères en Autriche, notamment à Graz. 1938 il lutte contre le nazisme et doit se réfugier en France et en Espagne. Piégé, arrêté et conduit à Berlin. Guillotiné.

Béatification: 24.11.1996  à Rome  par Jean Paul II

Canonisation:

Fête: 13 août

Réf. dans l’Osservatore Romano: 1996 n.48 p.2-3 / n.49 p.9

Réf. dans la Documentation Catholique: 1997 n.1 p.1-2

Notice

Jakob Gapp naît en 1897 à Wattens dans le Tyrol autrichien. Son père est ouvrier. Il est le 7e enfant de la famille. En 1915 il s'engage dans l'infanterie. Il est blessé sur le front italien et décoré. Puis il est fait prisonnier et ne sera libéré par les Italiens qu'en août 1919. En 1920, il est novice marianiste. Il œuvre à Graz en Styrie. C'est à Antony, près de Paris qu'il prononce ses vœux définitifs; après quoi, il est envoyé au séminaire de Fribourg, en Suisse. Là il est ordonné prêtre en 1930. De retour en Autriche, il exerce son ministère dans les écoles marianistes, notamment à Graz, et il se dévoue au service des pauvres et des chômeurs. Quand la doctrine nazie commence à se répandre, il déclare avec force et courage qu'il ne peut y avoir aucun compromis entre l'idéologie païenne du national-socialisme et le christianisme. Non sans raison, il y voit une lutte apocalyptique. A cause de cela, il doit quitter Graz et il revient au Tyrol. En octobre 1938, on lui interdit d'enseigner la religion après qu'il ait dit en chaire que l'amour du prochain doit s'exercer sans distinction de nationalité ou de religion. En décembre, après avoir défendu le Pape contre les attaques des nazis, il doit s'expatrier. On le retrouve à Bordeaux, puis en Espagne où son opposition au nazisme lui vaut d'être isolé et incompris de tous. C'est alors que deux individus, feignant de fuir la persécution anti-sémite, lui demandent de les accompagner jusque dans la France occupée. C'était un piège de la Gestapo qui l'avait suivi depuis son départ d'Autriche. Il est arrêté et emmené en captivité à Berlin. En juillet 1943, il est condamné à mort, et le 13 août, il est guillotiné. L'unique relique, son anneau de profession, est conservé au centre de formation marianiste de Griesinghof, en Autriche.

SOURCE : https://www.bibliotheque-monastique.ch/bibliotheque/bibliotheque/saints/hagiographie/fiches/f0395.htm

13 août : Bienheureux Jakob Gapp (1897-1943), Martyr de la Vérité

Martyr de la Vérité… 

Jakob Gapp naît en 1897 à Wattens dans le Tyrol autrichien (Innsbruck-Land). Son père est ouvrier. Il est le 7ème enfant de la famille. En 1915 il s'engage dans l'infanterie. Il est blessé sur le front italien et décoré. Puis il est fait prisonnier et ne sera libéré par les Italiens qu'en août 1919. En 1920, il est novice marianiste. Il œuvre à Graz en Styrie. C'est à Antony, près de Paris qu'il prononce ses vœux définitifs. Après quoi, il est envoyé au séminaire de Fribourg, en Suisse. Là il est ordonné prêtre en 1930. De retour en Autriche, il exerce son ministère dans les écoles marianistes, notamment à Graz, et il se dévoue au service des pauvres et des chômeurs. Quand la doctrine nazie commence à se répandre, il déclare avec force et courage qu'il ne peut y avoir aucun compromis entre l'idéologie païenne du national-socialisme et le christianisme. Non sans raison, il y voit une lutte apocalyptique. A cause de cela, il doit quitter Graz et il revient au Tyrol. En octobre 1938, on lui interdit d'enseigner la religion après qu'il ait dit en chaire que l'amour du prochain doit s'exercer sans distinction de nationalité ou de religion. En décembre, après avoir défendu le Pape contre les attaques des nazis, il doit s'expatrier. On le retrouve à Bordeaux, puis en Espagne où son opposition au nazisme lui vaut d'être isolé et incompris de tous. C'est alors que deux individus, feignant de fuir la persécution antisémite, lui demandent de les accompagner jusque dans la France occupée. C'était un piège de la Gestapo qui l'avait suivi depuis son départ d'Autriche. Il est arrêté et emmené en captivité à Berlin. En juillet 1943, il est condamné à mort, et le 13 août, il est guillotiné. L'unique relique, son anneau de profession, est conservé au centre de formation marianiste de Griesinghof, en Autriche.

Il a été béatifié le 24 novembre1996 à Rome par Jean Paul II.

SOURCE : http://notredamedesneiges.over-blog.com/article-21809671.html

Jakob-Gapp in der Marien Pfarrkirche Wattens Tirol Österreich

Jakob-Gapp-Bild in der Marien-Pfarrkirche seiner Heimatgemeinde Wattens (im Juni 2011)


Blessed Jakob Gapp

Also known as

Jacob Gapp

Jakub Gapp

Memorial

13 August

Profile

Seventh child in the working class family of Martin Gapp and Antonia Wach. Received a basic education in his native town, then entered the Franciscan high school in Hall in 1910Austrian soldier on the Italian front from May 1915 till he was wounded in 1916; received the silver medal of Courage Second Class. On 4 November 1918 he became a prisoner of war in Riva del Garda; released on 18 August 1919.

After the War, he entered the Marianist novitiate at Greisinghof, Upper Austria in 1921. Assigned to the Marian Institute in Graz as a teacher and sacristan for four years, while preparing for the seminary. Made his profession at Antony, France on 27 August 1925. In September 1925 Jakob entered the International Marianist Seminary in Fribourg, SwitzerlandOrdained by Bishop Marius Besson at Saint Nicholas Cathedral in Fribourg on 5 April 1930.

Back in Austria he worked as a teacher, director of religious education, and chaplain in Marianist schools till 1938. Economic conditions were terrible; Father Gapp collected food and other necessities from students, and gave his own heating coal to the poor.

Nazism was on the rise in Germany and AustriaFather Gapp saw the incompatibility of Nazism and Christianity, and began preaching this truth. When German troops arrived in Austria in March 1938, he left Graz. His superiors sent him home as they believed his antiNazi preaching would bring on the wrath of the Reich; but his institutions were already marked for destruction.

In Tirol he enjoyed the last moments of peace in his life. He was an assistant pastor in Breitenwang-Reutte for two months when the Gestapo, in October 1938, ordered him not to teach religionFather Gapp taught uncompromising love for all men and women without reference to nationality or religion, and that “God is your God, not Adolf Hitler.” In a sermon on 11 December 1938 he defended Pope Pius XI against the attacks of the Nazis, and directed the faithful of the parish to read Catholic literature instead of Nazi propaganda. He was advised to leave the country.

He escaped to BordeauxFrance, where he worked as a chaplain and librarian. In May 1939 he went to Spain where he served in the Marianist communities at San Sebastian, Cadiz and Valencia. The Gestapo followed him, and in 1942 he received word of two people across the border in France who claimed to be Jews fleeing from Nazis in BerlinGermany, and who wanted instruction in Catholicism. When he crossed into France to minster to them, they abducted him.

Father Gapp was arrested on 9 November 1942 in Hendaye, France, and brought to Berlin. On 2 July 1943 he was condemned to death for speaking against the Reich. Burial of his remains were denied as the Nazis feared he would be seen as a martyr, and his grave become a site of silent demonstration and rebellion. On the afternoon of 13 August 1943 he was advised he would executed that night. He wrote two moving farewell letters, and was martyred.

Born

26 July 1897 at Wattens, Tyrol, Austria

Died

guillotined at 7.08pm 13 August 1943 at Plotzensee Prison, BerlinGermany

remains used for research at the Anatomical-Biological Institute of the University of Berlin

Venerated

6 April 1995 by Pope John Paul II (decree of martyrdom)

Beatified

24 November 1996 by Pope John Paul II

Additional Information

other sites in english

Aleteia

Catholic Online

Hagiography Circle

L’Osservatore Romano

North American Center for Marianist Studies

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Ökumenisches Heiligenlexikon

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Martirologio Romano2001 edición

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Dicastero delle Cause dei Santi

Martirologio Romano2005 edition

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Readings

Action is more important than theory! – Father Gapp

MLA Citation

“Blessed Jakob Gapp“. CatholicSaints.Info. 12 October 2023. Web. 12 August 2024. <https://catholicsaints.info/blessed-jakob-gapp/>

SOURCE : https://catholicsaints.info/blessed-jakob-gapp/

GAPP, JAKOB, BL.

Priest of the Society of Mary (SM); b. Wattens, Tyrol, western Austria, July 26, 1897; d. Plötzensee Prison, Berlin, Germany, Aug. 13, 1943.

Jakob Gapp, the seventh child of Martin Gapp and Antonia Wach, completed secondary school under the tutelage of the franciscans at Hall, Tyrol. During World War I Gapp served in the military on the Italian front; received the silver medal of Courage Second Class after being wounded in 1916; and was a prisoner of war at in the Italian Piedmont from Nov. 4, 1918 to Aug. 18, 1919.

After Gapp made his vows as a Marianist at Greisinghof, Upper Austria, he worked for four years in Graz. He entered the seminary at Fribourg, Switzerland, where he was ordained on April 5, 1930. His first eight years as a priest, Gapp worked as a primary school teacher, director of religious education, and chaplain in Marianist schools in Austria.

During the depression following World War I, he collected and distributed food and funds to those in need, and helped the unemployed to find jobs. He refused to heat his own room in winter in order to give his allotment of coal to poor families. This sense of justice led to his final demise.

Gapp came to recognize the incompatibility of National Socialism and Christianity after reading Nazi publications, particularly Alfred Rosenberg's Myth of the Twentieth Century, the statements of the Austrian bishops, and Pius XI's encyclical Mit brennender Sorge. He boldly denounced the "abhorrent and totally irreconcilable" ideology when German troops occupied Austria in March 1938. Because of his notoriety as an enemy of Nazism, in October 1938, the Gestapo forbade him to teach. Despite the ban, he continued to advise parishioners to ignore German propaganda and defended Pope Pius XI against Nazi slander in a sermon on Dec. 11, 1938. Advised to leave Austria, Gapp served as librarian and chaplain at the Marianist motherhouse in Bordeaux for several months before being reassigned to Spain (May 1939).

In Spain Gapp found himself isolated among the Marianists because his confrères could not understand his insistence that Catholics must vocally oppose injustice in all forms, particularly that of the Nazis. During his three years in Spain, Gapp was transferred to San Sebastián, Cádiz, Lequeitio, and finally Valencia.

In August 1942 Gapp received messages from two German agents posing as refugee Jews from Berlin in need of his help. They were living just across the border at Hendaye in southern France. When he drove over the border to meet them on November 9, Gapp was immediately arrested by the Gestapo. He was detained at several French prisons before being taken to Berlin. There he was tried before the infamous Volksgerichtshof and condemned to death on July 2, 1943 on the charge of high treason. The sentence specified that his remains were not to be returned to his family for burial because Gapp had "defended his conduct on expressly religious grounds. For a religious people Fr. Gapp would be considered a martyr for the faith, and his burial could be used by the Catholic population as an opportunity for a silent demonstration in support of an already judged traitor."

In the six hours between being informed of his execution and his decapitation by guillotine, Gapp wrote moving letters to his superior and his family. Gapp's body was sent to the Anatomical-Biological Institute of the University of Berlin on the grounds that it would be used for research. The only known relic is the ring Gapp received upon his religious profession, which is kept in the Marianist novitiate at Greisinghof, Austria. Gapp was respected even by his enemies. Himmler had remarked to Gapp's judge that Germany would easily win if there were more party members as committed to the cause as Gapp was to his Christian faith.

Gapp was beatified by Pope John Paul II on Nov. 24, 1996.

Feast: Aug. 13 (Society of Mary).

Bibliography: Blessed Jakob Gapp, Marianist (Dayton, Ohio 1999). L'Osservatore Romano, Eng. ed., no. 48 (1996). J. Levit, Jakob Gapp: Zeuge seines Glaubens (Innsbruck 1988). J. M. Salaverri, Jakob Gapp Martyr de la Foi (Saint-Augustin 1997).

[K. I. Rabenstein]

New Catholic Encyclopedia

SOURCE : https://www.encyclopedia.com/religion/encyclopedias-almanacs-transcripts-and-maps/gapp-jakob-bl

BL. JAKOB GAPP, the seventh child in the working class family of Martin Gapp and Antonia Wach, was born on 26 July 1897 in Wattens, a small village in the Austrian Tirol. On the following day he was baptized in the parish church of St Laurence in Wattens.

After completing secondary school in his native village, he entered the Franciscan high school in Hall, a Tirolean town, in 1910.

Jakob was called to military service in May 1915 and served on the Italian front, where he was wounded in 1916. For this he received the silver medal of Courage Second Class. On 4 November 1918 he was interned as a prisoner of war in Riva del Garda and released on 18 August 1919.

Jakob entered the Marianist novitiate at Greisinghof, Upper Austria, where he made his first vows in 1921. The young religious was assigned to the Marian Institute in Graz, where he worked as a teacher and sacristan for four years. At the same time he was preparing himself through private study for the seminary. He made his profession of perpetual vows at Antony, France, on 27 August 1925. In September 1925 Jakob entered the International Marianist Seminary in Fribourg, Switzerland, and was ordained to the priesthood by Bishop Marius Besson at St Nicholas Cathedral, Fribourg, on 5 April 1930.

Returning to Austria, he worked until 1938 as a teacher, director of religious education, and chaplain in Marianist schools. During a time of severe unemployment, Fr Gapp's great concern for the poor appeared in many ways. He collected food and other necessities from his students, but also refused to heat his own room in the winter to be able to give fuel to the poor.

In this period, as National Socialism (Nazism) began to assert itself, first in Germany and them in Austria, Fr Gapp formed a clear judgement about the incompatibility of Nazism and the Christian faith by studying the German and Austrian Bishops' statements and the Encyclical Mit brennender Sorge of Pope Pius XI. In his teaching and preaching he continued this truth fearlessly.

When German troops arrived in Austria in March 1938, he was obliged to leave Graz. After a few months at Freistadt his superiors sent him to his home town in Tirol, since they saw in his anti-Nazi preaching a threat to the very existence of those institutions whose elimination had already been decided by the Nazis. In Tirol he enjoyed the last moment of peace in his life. He had been an assistant pastor in Breitenwang-Reutte for only two months when the Gestapo, at the end of October 1938, forbade him to teach religion. Fr Gapp had taught the uncompromising law of love for all men and women without reference to nationality or religion.

In a sermon on 11 December 1938 he defended Pope Pius XI against the attacks of the Nazis, and directed the faithful of the parish to read Catholic literature rather than Nazi propaganda. After this sermon Jakob Gapp was advised to leave the country.

With the help of his religious superiors Fr Gapp escaped to Bordeaux, France, where he worked at the cradle of the Society of Mary as a chaplain and librarian. In May 1939 he went to Spain, where he served in the Marianist communities at San Sebastian, Cadiz and Valencia. In Spain he stood alone and misunderstood because of his rejection of Nazism.

The Gestapo, having followed him since he left Austria, took advantage of his loneliness. Two individuals pretending to be Jews from Berlin told Fr Gapp about their fictitious experience of flight from Nazi persecution. In Valencia they asked him to instruct them in the Catholic faith. After gaining his confidence, they invited him on a trip, and then abducted him across the border into German-occupied France.

Fr Jakob Gapp was arrested on 9 November 1942 in Hendaye, France, and brought to Berlin. On 2 July 1943, the feast of the Sacred Heart of Jesus, he was condemned to death. Any pardon and the transfer of his remains to his relatives for simple burial were denied because Fr Gapp had "defended his conduct on expressly religious grounds. For an explicitly religious people Fr Gapp would be considered a martyr for the faith, and his burial could be used by the Catholic population as an opportunity for a silent demonstration in support of an already judged traitor of his people who was pretending to die for his faith".

At 1:00 p.m. on 13 August 1943, Jakob Gapp was informed that his execution would take place at 7:00 p.m. The two farewell letters he wrote after this announcement are truly moving expressions of his faith. At 7:08 p.m. Fr Gapp was guillotined in the Plotzensee Prison, Berlin. His remains were sent for research to the Anatomical-Biological Institute of the University of Berlin.

SOURCE : https://web.archive.org/web/20180929233226/https://www.ewtn.com/library/MARY/bios96.htm#gapp

Bl. Jakob Gapp

Beatified: Pope John Paul II

Born July 26, 1897, in Wattens in the Austrian Tyrol, Jakob was the seventh son of Martin Gapp and Antonia Wach. He attended elementary school in his native village and pursued his high school studies in Hall. On May 24, 1915, Italy declared war on the Austro-Hungarian Empire. This same year, Jakob enlisted in the Austrian army. He was sent to the Italian front, where he was wounded and decorated for his courage. At the end of the war he was taken prisoner. He underwent a great deal of suffering during his captivity. During the war Jakob came under the spell of an idealistic socialism, which led to a crisis of faith. On August 13, 1920, Jakob entered the Marianist novitiate at Greisinghof (Austria). He professed First Vows in the Society of Mary in 1921. He was ordained a priest in Fribourg, Switzerland, in 1930. In the following years he worked as a religion teacher and spiritual director and performed his priestly duties in various Marianist institutions in Austria. He had a special concern for the poor and the unemployed. Already in March 1937 Jakob Gapp had made his own the teaching Pope Pius XI had expounded in the encyclical "Mit brennender Sorge," that the National Socialist ideology was incompatible with Christianity. "I was convinced that it was my task to inform Catholics of these errors," Jakob wrote. Beginning in 1938, he was under the surveillance of the Gestapo for teaching his students that Jewish people should be loved. In 1939, at the wish of his superiors, he fled to France and then to Spain. in these countries he also preached the truth about how the Church was being persecuted by the Nazis. On November 9, 1942, at the Spanish-French border in Hendaye, he was betrayed by two catechumen who were in actuality German agents. He was kidnapped by the Gestapo, arrested, and brought to Berlin. During the interrogation, Jakob remained unshaken in his defense of the Church and of the faith. He was subsequently condemned to death, and on August 13, 1943, he was beheaded in the Plotzensee prison in Berlin. His remains were never released for burial, because the Nazis feared Jakob Gapp might be honored as a martyr. Jakob Gapp, Marianist priest and martyr, was beatified November 24, 1996, by Pope John Paul II in St. Peter's Basilica, Vatican City. That day was the Feast of Christ the King.

SOURCE : https://www.catholic.org/saints/saint.php?saint_id=486

AUGUST 13

Blessed Jakob Gapp

Preached Nazism’s incompatibility with Christianity

Marianist Priest and Martyr: 1897-1943

His life

+ Jakob was born in Wattens, Austria, and served as a soldier on the Italian front during World War I.

+ After the War, Jakob entered the novitiate of the Society of Mary (the Marianists). He professed vows in 1925 and was ordained priest in 1930.

+ Following ordination, he served his community as a teacher and chaplain in Marianist schools. Because of dire economic conditions, Father Jakob collected food and other necessities for the students and gave away his own coal to the poor.

+ As the Nazi party rose in power, Father Jakob spoke out about how it was incompatible with Christianity. His superiors sent him home, believing that his anti-Nazi message and profile would endanger the students and institutions. However, Father Jakob had already become a target.

+ Taking an assignment as assistant priest in the town of Breitenwang-Reutte, Father Jakob courageously defended the Church against Nazi propaganda and reminded the people, “God is your God, not Adolf Hitler.” In response, the Nazis ordered him to stop teaching religion and he was advised to leave the country.

+ After spending time in France and Spain, Father Jakob was arrested by the Gestapo who tricked him into returning to France with the lie that two people wanted to be received into the Church by Father Jakob.

+ Imprisoned for months after his arrest, he was executed in Berlin on August 13, 1943. The Nazis refused to allow his body to be buried and his remains were handed over to the Anatomical-Biological Institute of the University of Berlin. Blessed Jakob Gapp was beatified in 1996.

Spiritual bonus

The Society of Mary (the Marianists), the religious community of which Blessed Jakob Gapp was a member, was founded by Blessed William Joseph Chaminade in 1817. A community of brothers and priests, the Marianists are committed to the education of youth and care for the poor.

Quote

“Action is more important than theory.”—Blessed Jakob Gapp

Prayer

Almighty and merciful God, who brought your Martyr blessed Jakob to overcome the torments of his passion, grant that we, who celebrate the day of his triumph, may remain invincible under your protection against the snares of the enemy. Through our Lord Jesus Christ, your Son, who lives and reigns with you in the unity of the Holy Spirit, one God, for ever and ever. Amen.

(from The Roman Missal: Common of Martyrs—For One Martyr)

~

Saint profiles prepared by Brother Silas Henderson, S.D.S.

SOURCE : https://aleteia.org/daily-prayer/sunday-august-13

Conscience that Would Not Be Silenced

Authors: 

Christa Pongratz-Lippitt

The Tablet, May 16, 2015, p. 32

Looking back over my 26 years as "The Tablet’s" Vienna correspondent, I can think of no more remarkable story than that of Blessed Jakob Gapp.

The Tablet has reported on many despots and regimes but few have matched the Nazis for their ruthlessness in dealing with their opponents. For one reader of this publication, it was the journal itself that was seen as evidence of his stand against Hitler—a stand that led to his death.

 Conscience That Would Not Be Silenced

SOURCE : https://www.nacms.org/epubs/conscience-would-not-be-silenced

Blessed Jakob Gapp, S.M.

by Brother John M. Samaha, S.M.

Bl. Jakob Gapp, S.M., recently beatified by Pope John Paul II, may well be considered another patron of the Catholic press. Decapitated by the Nazis in Berlin at the Plotzensee Prison on 13 August 1943, the Gestapo had condemned him for his unwavering adherence to the Catholic faith and his unabashed denunciation of National Socialism (Nazism) when teaching and preaching.

Before entering the Society of Mary (Marianists) in his native Austria, Jakob Gapp had served in the Austrian army in World War I, was wounded and decorated for valour, and suffered as a prisoner of war in northern Italy. This taught him to loathe war, selfishness and greed, arrogant pride, political and social injustice. As a young Marianist he was unstinting in championing the poor, the needy and the oppressed.

This made Jakob Gapp a serious irritant to the Nazis after they annexed Austria in 1938. For his own safety and for the welfare of the Marianist school where he was teaching in Graz, his superiors began to move him from place to place for parish work. The Nazi regime had forbidden him to teach. Some pupils at one school in Tirol had told a school inspector in October 1938 how Fr Gapp had talked to them of the Gospel message of brotherly love and their obligation to love "Frenchmen, Czechs, Jews and communists alike, as they were all human beings". He insisted: "God is your God, not Adolf Hitler".

Realizing the spoken word and the printed word clearly possessed a power lacking in the sword of militarism, he employed the Catholic press as a weapon of choice. And he read avidly to study the thorny problem of National Socialism and all its ramifications.

Imbued with the message of Pope Pius XI's Encyclical Mit brennender Sorge and the statements of the Austrian Bishops, Fr Jakob Gapp had formed a sound judgement about the incompatibility of National Socialism and Christianity. In his preaching he emphasized this truth fearlessly, and taught the uncompromising law of love for all persons regardless of nationality or religion.

In a fateful sermon on 11 December 1938, he staunchly defended Pope Pius XI against the attacks of the Nazis, knowing that his words were being monitored by the Gestapo. He urged the faithful to read Catholic literature rather than Nazi propaganda and to follow the lead of the Catholic press. This bold move forced him to leave his native country and escape to France. A few months later his anti-Nazi audacity required that he enter Spain, where he served in several schools and parishes.

In the summer of 1942 Fr Gapp visited the British consulate in Valencia to inquire about a visa to England. The consulate staff gave him a stack of English newspapers and magazines, including The Tablet, a weekly journal edited by Catholic laity in London. Fr Gapp began distributing The Tablet, returning regularly to the consulate for new copies.

Shadowed by the Nazis over the years, he was arrested through a deceptive Gestapo trap and hustled to prison in Berlin. In January 1943 for two long days he was interrogated by the Gestapo, who were particularly interested in the "subversive propaganda against the fatherland" he had collected and distributed in Valencia.

He willingly admitted that he consistently opposed the Nazi regime and all it represented, but explained when and why he had done so. His reasoning and candour stunned the Nazi agents. For this honesty Fr Gapp was sentenced to death for treason and guillotined. His body was destroyed because the Gestapo feared the people would revere him as a martyr. The record indicates that Himmler had commented that Germany would win the war without difficulty if there were one million party members as committed as Jakob Gapp.

Today Bl. Jakob Gapp is honoured as a modern-day champion of the Catholic press as a source of truthful reporting. Because he respected the Catholic press as a vehicle the Church employs for spreading the Good News in our day, we are invited to call on him to help us promote a more effective Catholic press with a wider readership and to use the Catholic press as he did for the cause of truth and justice.

This item 181 digitally provided courtesy of CatholicCulture.org

SOURCE : https://www.catholicculture.org/culture/library/view.cfm?recnum=181

Alte Pfarrkirche hl. Laurentius und ehem. Friedhof


Beato Giacomo Gapp Sacerdote e martire

Festa: 13 agosto

Wattens (Tirolo, Austria), 26 luglio 1897 - Berlino (Germania), 13 agosto 1943

Martirologio Romano: A Berlino in località Plötzensee in Germania, beato Giacomo Gapp, sacerdote della Società di Maria e martire, che con fermezza d’animo proclamò che le empie decisioni di un regime nemico della dignità umana e cristiana non potevano in alcun modo accordarsi con la dottrina cristiana; per questo, fu perseguitato e condannato all’esilio in Francia e in Spagna e, arrestato da agenti nemici, fu infine decapitato.

Con i criteri dell’epoca, 100 anni fa era uno dei nostri acerrimi nemici, un “odiato austriaco”che impediva all’Italia di rientrare in possesso dei territori “irredenti”; anche piuttosto valoroso, almeno a giudicare dalla medaglia d’argento che riesce a meritarsi, insieme ad una ferita piuttosto seria, che per un po’ lo tiene lontano dalle trincee. Appena guarito, però, ritorna al fronte e questa volta riusciamo anche ad imprigionarlo, a Riva del Garda, fino al 14 agosto 1919.

Giacomo Gapp è nato in una famiglia numerosa di Wattens, Tirolo (Austria) il 26 luglio 1897. Frequenta il ginnasio francescano di Hall fino all’arruolamento; dopo la guerra entra dai Marianisti ed è ordinato prete ad aprile 1930 nella cattedrale di Friburgo. Inizia a svolgere il suo ministero tra Freistadt e Graz qualificandosi subito come il prete che, oltre all’insegnamento ed alla direzione spirituale, va a cercare i poveri, senza aspettare che questi vengano da lui. Raccontano che evitasse anche di accendere la stufa nella propria camera, per avere un po’ di legna o di carbone da portare alle famiglie più misere. L’altra sua caratteristica, che non passa inosservata, è la ferma opposizione al nazismo: si è confrontato e formato sulle direttive pastorali dei vescovi tedeschi ed austriaci e, in particolare, sull’enciclica “Mit brennender Sorge” di Pio XI, arrivando alla drastica, e per certi versi scomoda, conclusione che la fede cattolica è assolutamente incompatibile con la politica nazista. Se a ciò si aggiunge il pregio, che a volte viene scambiato per difetto, di non avere peli sulla lingua, possiamo facilmente immaginare i rischi cui comincia ad andare incontro. Nel 1938 lo mandano come viceparroco a Breitenwang-Reutte, nel Tirolo, dove facendo catechismo nelle scuole si gioca subito il posto, insegnando ai suoi alunni che bisogna amare tutti, indipendentemente dalla razza o dalla religione; il che, se evangelicamente parlando non fa una grinza, evidentemente va a cozzare con la politica razziale che è un cardine del nazismo.

E finisce così nella “lista nera”, tra i soggetti che devono essere attenzionati dalla Gestapo per la circolazione di idee pericolose. Sospeso dalla scuola e addirittura trasferito di parrocchia, rientra in famiglia a Wattens, ma anche di qui deve far valigie quasi subito, per via di una predica troppo esplicita. “Dio è il tuo Dio, non Adolf Hitler” è una frase ricorrente della sua predicazione. Incompreso e frainteso anche tra i preti, p.Gapp comincia a pagare con l’isolamento e la solitudine la sua fiera opposizione al nazismo che molti si rifiutano di condividere. Dopo un breve soggiorno in Francia lo spediscono in Spagna e tutti questi suoi spostamenti sono attentamente seguiti dalla Gestapo, che ormai lo considera un avversario temibile, una sorta di mina vagante, con l’aggravante di essere intelligente e culturalmente ben equipaggiato e, anche per questo, con notevole ascendente su chi lo ascolta. Con la sensazione che ormai tutti gli hanno fatto terra bruciata intorno, a fine 1940 chiede alla S.Sede l'esclaustrazione di un anno, subito concessagli; ma fuori della Congregazione resiste poco e due mesi dopo già chiede la riammissione, mentre in lui comincia ad essere chiara la percezione del martirio ormai imminente: “Versare il sangue per Cristo e per la Chiesa è per me la cosa migliore e più sublime”.

Per la Gestapo è il momento psicologicamente opportuno per tendergli la trappola mortale: due emissari, che si spacciano per ebrei desiderosi di convertirsi al cattolicesimo, riescono pazientemente a guadagnare la sua fiducia e ad accompagnarlo in Francia, ad Hendaye, dove il 9 novembre 1942 è arrestato.  Il dispendio di forze e le energie impiegate per l’arresto dimostrano come quel prete faccia paura. Subito trasferito a Berlino e sommariamente processato, il 2 luglio 1943 è condannato a morte “per alto tradimento” e la condanna viene eseguita per decapitazione la sera del successivo 13 agosto. La salma è spedita al laboratorio di medicina dell’Università berlinese per i ben noti esperimenti nazisti e non restituita alla famiglia, per evitare ogni possibile onore post mortem. Himmler in persona è informato dettagliatamente di ogni cosa, a conferma di quanto p. Gapp abbia fatto tremare il nazismo, che, secondo l’affermazione dello stesso Himmler; “se avesse avuto uomini della tempra di quel prete si sarebbe affermato ovunque”. A guadagnarci, invece, è la Chiesa, che in lui ha un martire in più, proclamato beato nel 1996 da Giovanni Paolo II.

Autore: Gianpiero Pettiti

Volontario austriaco nella guerra mondiale del 1915-18, Jakob Gapp cade prigioniero delle truppe italiane insieme con 300 mila commilitoni al termine del conflitto. E l’anno dopo è di nuovo volontario. Ma in una congregazione religiosa, stavolta: nella Società di Maria (i cui membri sono comunemente detti Marianisti), fondata nel 1817 a Bordeaux da padre Guglielmo Chaminade per l’educazione della gioventù, e diffusa successivamente in vari Paesi, tra cui l’Austria. Nel 1920 Jakob comincia il noviziato e poi va a studiare in Francia e Svizzera; viene ordinato sacerdote nel 1930, ma già da prima aveva iniziato a insegnare a Graz, in Stiria.

Nel 1933 Adolf Hitler sale al potere in Germania, e rapidamente la trasforma in uno Stato totalitario, fondato sulla superiorità della “razza ariana” e su un brutale espansionismo, che nel marzo 1938 porta all’invasione tedesca dell’Austria, dove subito "accorrono uomini d’affari e banchieri tedeschi a comprare per una frazione del loro effettivo valore le aziende tolte agli ebrei e agli antinazisti" (Shirer, Storia del Terzo Reich).

E subito antinazista convinto è stato padre Jakob Gapp, per radicale avversione alla visione razzista che papa Pio XI ha condannato nel marzo 1937 con la famosa enciclica Mit brennender Sorge (Con cocente preoccupazione). In essa papa Ratti scriveva: "Chi eleva la razza, il popolo, o una determinata sua forma od altri elementi della società umana a norma suprema di tutto, anche dei valori religiosi, perverte e falsa l’ordine delle cose creato e voluto da Dio".

Decine di migliaia di arresti diffondono la paura per l’onnipotente Gestapo: anche la vecchia “Austria felice” si trova condannata all’applauso o al silenzio. Ma padre Gapp non applaude e non sta affatto zitto. Parla anche per chi non osa. E spiega che nazismo e cristianesimo sono assolutamente incompatibili. O l’uno o l’altro, nessuna via di mezzo.

Disarmato e temuto, quindi in pericolo gravissimo, padre Jakob deve fuggire dall’Austria al più presto: passa in Francia, ma neppure lì sta zitto. Perciò deve cercare presto scampo in Spagna. Ma la Gestapo tiene troppo a quest’uomo armato soltanto della sua voce; e lo raggiunge anche lì, in una comunità marianista di Valencia, facendolo uscire con un trucco e portandolo poi dritto a Berlino.

Nella capitale tedesca lo aspettano sette lunghi mesi di carcere e poi un processo di sole due ore, terminato con la condanna a morte. Il 13 agosto 1943, nel penitenziario berlinese di Ploetzensee, padre Jakob viene decapitato. Poche ore prima aveva scritto lettere gioiose ai familiari e ai superiori: "Considero questo giorno come il più bello della mia vita". "Ho attraversato dure prove, ma adesso sono felice".

Papa Giovanni Paolo II lo ha proclamato beato il 2 novembre 1996.

Autore: Domenico Agasso

SOURCE : https://www.santiebeati.it/dettaglio/90198

PROCLAMAZIONE SOLENNE DI TRE NUOVI BEATI :
OTTO NEURURER, JAKOB GAPP E CATHERINE JARRIGE

OMELIA DI GIOVANNI PAOLO II

Solennità di Cristo Re - Domenica, 24 novembre 1996

1. Oggi, ultima domenica dell’Anno Liturgico, la Chiesa celebra la solennità di Cristo Re e fissa lo sguardo sulla figura del Buon Pastore. Cristo, Buon Pastore, conduce il suo gregge, lo custodisce dagli assalti del nemico, procura il nutrimento per le pecore (cf. Ez 34, 11ss.) e, soprattutto, cerca di condurle nella casa del Padre, in quel regno, cioè, che il Padre gli ha affidato, perché ne renda partecipi gli uomini.

Cristo, Buon Pastore, è colui che “offre la vita per le pecore” (Gv 10, 11). Cristo crocifisso e risorto: come crocifisso dà la sua vita, come risorto dona la vita.

L’apostolo Paolo scrive: “Se a causa di un uomo venne la morte, a causa di un uomo verrà anche la risurrezione dei morti; e come tutti muoiono in Adamo, così tutti riceveranno la vita in Cristo” (1Cor 15, 21-22). E aggiunge: “Poi sarà la fine, quando egli consegnerà il Regno a Dio Padre . . . Bisogna, infatti, che egli regni finché non abbia posto tutti i nemici sotto i suoi piedi. L’ultimo nemico ad essere annientato sarà la morte” (1 Cor 15, 24-26).

Così, dunque, Cristo riceve il Regno e, allo stesso tempo, Gli viene dato il compito di offrirlo a noi: Regno di grazia e di verità, regno di giustizia, di amore, di pace.

2. In questo Regno il Figlio esercita il potere. Non soltanto il potere del pastore, ma anche quello del giudice, come indica l’odierno Vangelo. Cristo è Re poiché a lui appartiene il giudizio sulle nazioni, il giudizio su ogni uomo.

San Matteo ha delineato in modo impressionante lo svolgimento di questo giudizio. Il giudice dice: “Venite, benedetti del Padre mio, ricevete in eredità il regno preparato per voi fin dalla fondazione del mondo. Perché io ho avuto fame e mi avete dato da mangiare, ho avuto sete e mi avete dato da bere, ero forestiero e mi avete ospitato, nudo e mi avete vestito, malato e mi avete visitato, carcerato e siete venuti a trovarmi” (Mt 25, 34-36). I giusti domanderanno: quando mai abbiamo fatto tutto questo? Ed Egli risponderà: “In verità vi dico: ogni volta che avete fatto queste cose a uno solo di questi miei fratelli più piccoli, l’avete fatto a me” (Mt 25, 40).

Cristo è Re d’amore e perciò il giudizio finale sull’uomo e sul mondo sarà un giudizio sull’amore. Dall’aver amato o dal non aver amato dipenderà la nostra collocazione dall’una o dall’altra parte. Il Regno offertoci da Cristo è, allo stesso tempo, un compito dato a ciascuno di noi. Sta a noi attuarlo mediante quegli atti d’amore descritti con grande realismo dal Vangelo.

3. Oggi la Chiesa ci pone dinanzi come modelli due uomini ed una donna che, proprio mediante le opere di una generosa dedizione a Dio e ai fratelli, hanno realizzato, ognuno nel proprio ambito, il Regno di Dio e ne sono diventati eredi. Nell’ora del giudizio, essi si sono sentiti dire: “Venite, benedetti del Padre mio, ricevete in eredità il regno preparato per voi fin dalla fondazione del mondo” (Mt 25, 34). Con l’odierno rito di beatificazione vogliamo confessare il mistero del Regno di Dio ed onorare Cristo Re, Pastore pieno d’amore per il suo gregge.

Pubblichiamo una nostra traduzione in italiano delle parole pronunciate in tedesco e in francese dal Papa durante l’omelia della Santa Messa di Beatificazione:

4. Gesù, che è venuto per testimoniare la verità, non è solo l’oggetto di una disquisizione filosofica, ma la verità vivente del Dio che si rivela. Si tratta della verità che porta la salvezza e trasforma la vita. Per questa verità il Signore ha recato la propria testimonianza. E per questa verità che sta a fondamento del suo Regno è morto.

I due martiri del Tirolo, il presbitero e parroco Otto Neururer e il sacerdote dell’Ordine dei Marianisti Jakob Gapp stanno, per così dire, con la loro testimonianza di vita accanto a quel Cristo incatenato, che era stato consegnato al potere di Pilato.

Padre Jakob Gapp recò la propria testimonianza con la forza della Parola coraggiosa e della profonda convinzione come fra l’ideologia pagana del nazionalsocialismo e il cristianesimo non si potesse giungere ad alcun compromesso. In questa contrapposizione vide, a ragione, una lotta apocalittica. Sapeva da che parte stare e per questo venne condannato a morte.

5. Il semplice parroco Otto Neururer recò la propria testimonianza della verità di Cristo, difendendo nelle circostanze più difficili e più pericolose la santità del matrimonio cristiano e venendo per questo imprigionato dalla Gestapo. Nel campo di concentramento fu il suo senso del dovere sacerdotale a spingerlo a impartire lezioni di fede, nonostante il severo divieto della direzione del campo.

Per punizione fu appeso a testa in giù fino a quando morì. Entrambi i sacerdoti hanno difeso la verità, hanno recato la loro testimonianza, lasciati a se stessi, abbandonati, derisi, inermi, ma fedeli fino alla morte. Oggi, in occasione della beatificazione, un raggio dell’eterno Regno di Dio si proietta su questi due testimoni martiri.

Appartengono alla schiera di coloro che siedono con Lui sul trono, poiché, come afferma l’Apocalisse “non avevano adorato la bestia e la sua statua” (Ap 20, 4).

I due Martiri Otto Neururer e Jakob Gapp offrono a tutti noi, in un periodo che vorrebbe relegare il cristianesimo alle scelte personali e relativizzare tutti gli obblighi, la testimonianza di una lealtà alla verità di Cristo che non accetta compromessi, laddove essa sempre risplende. In tal modo essi possono essere nostri intercessori celesti in quanto Patroni del coraggio nell’annuncio e della santità del matrimonio e del servizio sacerdotale.

6. “Il Signore è il mio Pastore: non manco di nulla” (Sal 22, 1). Animata da questa certezza, Catherine Jarrige donò tutta la sua vita al servizio di Dio e del prossimo. Quando percorreva di notte le vallate del Cantal, quando attraversava la “valle oscura” (Sal 22, 4) per soccorrere i sacerdoti perseguitati, quando passava per le case a mendicare per i poveri nei quali aveva riconosciuto il volto di Cristo sofferente, ella continuava a portare nel suo cuore la presenza del Signore, suo baluardo e suo scudo (cf. Sal 84, 12). Terziaria domenicana, figlia spirituale di santa Caterina da Siena ella predicava Cristo e il Vangelo mediante le sue azioni. Il suo messaggio è un messaggio di gioia, di amore e di speranza.

Messaggio di gioia: Cristo, Re dell’universo, può impossessarsi completamente di un’anima per farne un’immagine vivente della sua carità. Come ha fatto per Catherine, Egli non cessa di attirarci a lui. Messaggio d’amore: di fronte ai suoi persecutori, Catinon-Menette trovava la pronta risposta, quella punta d’umorismo che disarmava l’avversario che dentro di sé continuava ad amare. Messaggio di speranza: la pecora smarrita (cf. Ez 34, 16) viene trasportata sulle spalle dal Pastore e da quanti l’accompagnano. Catherine è vissuta accanto a numerose povertà materiali e spirituali e le ha soccorse. Tutto ciò che ha fatto a un fratello più piccolo, l’ha fatto a Cristo (cf. Mt 25, 40).E Cristo stesso l’ha accolta presso di Lui facendola partecipe della sua Resurrezione beata.

7. “Venite, benedetti del Padre mio” (Mt 25, 34): questo dolce invito hanno udito i tre Beati che oggi ho avuto la gioia di elevare agli onori degli altari. La Chiesa li propone alla venerazione di tutti i battezzati.

Carissimi Fratelli e Sorelle, imitiamo la loro fede, imitiamo la loro carità, perché la nostra speranza si rivesta di immortalità. Non lasciamoci distrarre da altri interessi terreni e passeggeri. I beati Otto Neururer, Jakob Gapp e Catherine Jarrige ci indicano la strada: seguiamone le orme!

Ci guidi nel cammino verso il Regno dei Cieli, Maria, Regina di tutti i Santi, così che anche a noi sia dato, un giorno, di ascoltare le parole di Cristo: “Venite, benedetti del Padre mio”. Amen.

© Copyright 1996 - Libreria Editrice Vaticana

Copyright © Dicastero per la Comunicazione - Libreria Editrice Vaticana

SOURCE : https://www.vatican.va/content/john-paul-ii/it/homilies/1996/documents/hf_jp-ii_hom_19961124_nuovi-beati.html

Jakob Gapp Jugend Haus

Im Gendenken an Jakob Gapp wurde in Wattens das ehemalige "Haus der Jugend" in "Jakob Gapp Jugend - Haus" umbenannt.


Jakob Gapp

Gedenktag katholisch: 13. August

nicht gebotener Gedenktag im Erzbistum Wien, in den Bistümern Graz-Seckau und Innsbruck sowie bei den Marianisten

nicht gebotener Gedenktag im Bistum Bozen-Brixen: 12. August

Name bedeutet: der Nachgeborene oder: Gott schützt (hebr.)

Ordensmann, Priester, Märtyrer

* 26. Juli 1897 in Wattens in Tirol in Österreich

† 13. August 1943 in Berlin

Jakob Gapp wurde als jüngstes von sieben Kindern einer Fabrikarbeiterfamilie geboren. Er absolvierte das Gymnasium der Franziskaner in Hall in Tirol, aus dem auch andere Persönlichkeiten des kirchlichen NS-Widerstandes hervorgingen, unter anderen Franz Reinisch. Als 18-jähriger Gymnasiast meldete er sich freiwillig zum Kriegseinsatz im 1. Weltkrieg, 1918 geriet er in italienische Gefangenschaft. Aus dem Krieg kehrte er nach eigenen Worten als Atheist zurück, fand aber schon bald wieder zum Glauben. 1920 trat er im Kloster Greisinghof in Tragwein bei Linz in das Noviziat der Marianisten ein. 1925 legte er die Ewigen Gelübde ab, 1930 wurde er in Fribourg in der Schweiz zum Priester geweiht.

Jakob Gapp wirkte dann zunächst am Marianum in Freistadt, ab 1931 als Kaplan, Lehrer und Spiritual am Mädchenpensionat der Schwestern der Kindheit Jesu und Mariens unter dem Schutz der Hl. Christiana in Lanzenkirchen bei Wiener Neustadt.

1934 wurde Jakob Gapp geistlicher Leiter und Religionslehrer am damaligen Realgymnasium Marieninstitut in Graz. Das Wirken von Jakob Gapp war geprägt durch soziales Engagement und Wachsamkeit gegenüber den gesellschaftlichen Entwicklungen. Schon früh erkannte er, dass der aufkeimende Nationalsozialismus mit dem Christentum unvereinbar war; in Graz kam es deshalb zu Konflikten mit seinen Ordensbrüdern und er wurde 1938 wieder nach Freistadt versetzt.

Im September 1938 wurde er zu seinem Schutz als Kooperator nach Breitenwang bei Reutte in Tirol geschickt, lebte im Franziskanerkloster in Reutte und unterrichtete auch an der dortigen Schule; wegen kritischer Äußerungen im Religionsunterricht untersagte ihm der Schuldirektor nach weinigen Wochen das Unterrichten und schaltete die Gestapo ein.

Nach einer regimekritischen Predigt am 3. Adventsonntag in der Pfarrkirche in Wattens floh Gapp ins Ausland. Nach kurzem Aufenthalt im Stammhaus der Marianisten in Bordeaux in Frankreich war er ab Mai 1939 an mehreren spanischen Ordensschulen tätig. Seine Nazi-kritischen Predigten aus dieser Zeit erregten auch in Berlin Berlin Aufmerksamkeit. 1942 erschlichen sich als verfolgte Juden getarnte GeStaPo-Agenten das Vertrauen des Ordensmannes und überredeten ihn zu einem Grenzübertritt ins deutsch besetzte Frankreich.

Dort wurde Jakob Gapp verhaftet und ins Gefängnis nach Berlin-Plötzensee überstellt. Am 2. Juli 1943 wurde er als Volksverräter vom Volksgerichtshof - im Gebäude des ehemaligen Wilhelms-Gymnasiums, das beim Luftangriff im Februar 1945 zerstört wurde und an dessen Stelle heute das Sony-Cewnter steht - zum Tode verurteilt.

Jakob Gapp wurde im Hinrichtungsraum des Gefängnisses Plötzensee in Berlin enthauptet, sein Leichnam dem anatomischen Institut übergeben, um eine Bestattung zu verhindern, denn unter der konfessionell gebundenen Bevölkerung würde Gapp als Märtyrer seines Glaubens gelten - so der Chef des Reichssicherheitsdienstes, der SS-Mann Johann Rattenhuber.

In der Pfarrkirche in Wattens ist Jakob Gapp eine Gedenkstätte errichtet, das Jugend- und Gemeindehaus mit öffentlicher Bibliothek neben der Kirche trägt seinen Namen. Auf dem Greisinghof in Tragwein bei Linz erinnert ein Gedenkstein an ihn, in Reutte in Tirol ist eine kleine Straße im Neubaugebiet nach ihm benannt. Am damaligen Gebäude des Marieninstituts in Graz erinnert eine Gedenktafel an ihn.

Das Urteil des Volksgerichtshofs unter Roland Freisler ist erhalten.

Kanonisation: Jakob Gapp wurde am 24. November 1996 gemeinsam mit Otto Neururer von Papst Johannes Paul II. seliggesprochen.

Worte des Seligen

Im Vernehmungsprotokoll vom 25. Januar 1943 sind Worte von Pater Jakob Gapp festgehalten. Er sagte:

Im März 1938 wurde ich nach Freistadt / Oberdonau versetzt, weil ich dem Direktor der Anstalt erklärte, ich könnte es mit meinen Grundsätzen und mit meiner Aufgabe als Erzieher nicht vereinbaren, den Hitler-Gruß zu erweisen, den ich in früheren Jahren aus Gewissensgründen abgelehnt hatte. Ich hatte in den Jahren vor dem Anschluss meine Schüler auf Grund meiner Einstellung als katholischer Erzieher in dem Sinne stets belehrt, dass der Nationalsozialismus für einen Katholiken unannehmbar sei, und glaubte nunmehr, es nicht verantworten zu können, nach dem Anschluss plötzlich eine andere Haltung einzunehmen, zumal sich meine ablehnende grundsätzliche Einstellung zum Nationalsozialismus in keiner Weise geändert hatte. Auf das Ansuchen meines Direktors, mir ein Hakenkreuzabzeichen aufzustecken, erklärte ich ihm, dass wir (das Lehrerkollegium und ich) vorher als Mitglieder der Vaterländischen Front unsere antinationalsozialistische Einstellung stets vor den Schülern und in der Öffentlichkeit bekundet hätten und dass ich mich deshalb außerstande sähe, aus Gründen meiner Ehre und meines Gewissens eine solche Schwenkung zum Nationalsozialismus hin vorzunehmen. …

Veranlasst durch die spöttischen Äußerungen eines jungen Kollegen an der Volksschule über die katholische Kirche und katholische Bräuche sowie darüber, dass man Tschechen und Juden hassen und umbringen müsse, nahm ich auf eine diesbezügliche Frage der Kinder zu den Forderungen des jungen Lehrers bezüglich der Tschechen und Juden entsprechend meiner christlich-katholischen Einstellung in ablehnender Weise Stellung. Ich nahm zunächst an, dass es sich bei der Frage der Kinder um einemir bewusst gestellte Falle handle, glaubte aber trotzdem als deutscher Mann und Erzieher aus meiner wahren Einstellung gegenüber den Forderungen des Nationalsozialismus auf Hass der Juden usw. keinen Hehl machen zu können. …

Ich wurde in … [einer anderen] Angelegenheit auch von dem Direktor der Schule in Gegenwart des vorhin erwähnten jungen nationalsozialistischen Lehrers verhört. Bei diesem Verhör erklärte ich, dass man mich nach Dachau bringen könne, dass ich aber keinen Deut von meinen religiösen Grundsätzen aufgeben werde. Ich war und bin der Überzeugung, dass mich mein katholischer Glaube in Gegensatz zum Nationalsozialismus bringt. Darum habe ich auch bei allen Gelegenheiten, wo das Gespräch auf den Nationalsozialismus und seine Weltanschauung kam, aus meiner Feindschaft diesem gegenüber kein Hehl gemacht, auch im Unterricht nicht.

Quelle: Jakob Gapp SM, Ein Märtyrer des Glaubens, Greisinghof bei Tragwein 2 1997, S. 79 - 81

Zitat von Jakob Gapp:

In seinem Abschiedsbrief an seine Angehörigen schreibt Pater Jakob Gapp am 13. August 1943:

Alle meine Lieben! Wenn Ihr diesen Brief in Händen habt, bin ich schon in der besseren Welt. … Heute wird das Urteil vollstreckt. Um 7 Uhr abends gehe ich zum lieben Heiland, den ich immer innig geliebt habe. Trauert nicht um mich! Ich bin restlos glücklich. Ich habe natürlich viele schwere Stunden mitgemacht, aber ich konnte mich auch sehr gut auf den Tod vorbereiten. Lebt brav und leidet alles aus Liebe zu Gott, damit wir uns im Himmel wiedersehen. … Nach schwerem Ringen bin ich doch soweit, dass ich den heutigen Tag als den schönsten Tag meines Lebens betrachte.

Quelle: Jakob Gapp SM, Ein Märtyrer des Glaubens, Greisinghof bei Tragwein 2 1997, S. 76f

zusammengestellt von Abt em. Dr. Emmeram Kränkl OSB,
Benediktinerabtei Schäftlarn,
für die Katholische SonntagsZeitung

Martyrologium Romanum Flori-Legium

Die Gedenkstätte Plötzensee in Berlin mit einer Ausstellung im damaligen Hinrichtungsraum des Gefängnisses Plötzensee in Berlin ist täglich von 9 Uhr bis 17 Uhr geöffnet. (2023)

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Autor: Joachim Schäfer - zuletzt aktualisiert am 24.12.2023

Quellen:

• Leopold Schlager, E-Mail vom 9. Mai 2005

• Kons. Rat Alfred Aigner SM vom Kloster Greisinghof in Tragwein

• Lexikon für Theologie und Kirche, begr. von Michael Buchberger. Hrsg. von Walter Kasper, 3., völlig neu bearb. Aufl., Bd. 5. Herder, Freiburg im Breisgau 1996

• https://www.imagomundi.biz/jakob-gapp - abgerufen am 23.09.2023

• https://www.biographien.ac.at/oebl/oebl_G/Gapp_Jakob_1897_1943.xml - abgerufen am 23.09.2023

korrekt zitieren: Joachim Schäfer: Artikel Jakob Gapp, aus dem Ökumenischen Heiligenlexikon - https://www.heiligenlexikon.de/BiographienJ/Jakob_Gapp.html, abgerufen am 12. 8. 2024

Die Deutsche Nationalbibliothek verzeichnet das Ökumenische Heiligenlexikon in der Deutschen Nationalbibliografie; detaillierte bibliografische Daten sind im Internet über https://d-nb.info/1175439177 und https://d-nb.info/969828497 abrufbar.

SOURCE : https://www.heiligenlexikon.de/BiographienJ/Jakob_Gapp.html

Heilig-Blut-Kapelle beim Kloster St. Georgenberg


SELIGSPRECHUNG VON :
OTTO NEURURER, JAKOB GAPP UND CATHERINE JARRIGE

PREDIGT VON JOHANNES PAUL II.

Christkönigsfest - Sonntag, 24. November 1996

1. Oggi, ultima domenica dell’Anno Liturgico, la Chiesa celebra la solennità di Cristo Re e fissa lo sguardo sulla figura del Buon Pastore. Cristo, Buon Pastore, conduce il suo gregge, lo custodisce dagli assalti del nemico, procura il nutrimento per le pecore (cf. Ez 34, 11ss.) e, soprattutto, cerca di condurle nella casa del Padre, in quel regno, cioè, che il Padre gli ha affidato, perché ne renda partecipi gli uomini.

Cristo, Buon Pastore, è colui che “offre la vita per le pecore” (Gv 10, 11). Cristo crocifisso e risorto: come crocifisso dà la sua vita, come risorto dona la vita.

L’apostolo Paolo scrive: “Se a causa di un uomo venne la morte, a causa di un uomo verrà anche la risurrezione dei morti; e come tutti muoiono in Adamo, così tutti riceveranno la vita in Cristo” (1Cor 15, 21-22). E aggiunge: “Poi sarà la fine, quando egli consegnerà il Regno a Dio Padre . . . Bisogna, infatti, che egli regni finché non abbia posto tutti i nemici sotto i suoi piedi. L’ultimo nemico ad essere annientato sarà la morte” (1 Cor 15, 24-26).

Così, dunque, Cristo riceve il Regno e, allo stesso tempo, Gli viene dato il compito di offrirlo a noi: Regno di grazia e di verità, regno di giustizia, di amore, di pace.

2. In questo Regno il Figlio esercita il potere. Non soltanto il potere del pastore, ma anche quello del giudice, come indica l’odierno Vangelo. Cristo è Re poiché a lui appartiene il giudizio sulle nazioni, il giudizio su ogni uomo.

San Matteo ha delineato in modo impressionante lo svolgimento di questo giudizio. Il giudice dice: “Venite, benedetti del Padre mio, ricevete in eredità il regno preparato per voi fin dalla fondazione del mondo. Perché io ho avuto fame e mi avete dato da mangiare, ho avuto sete e mi avete dato da bere, ero forestiero e mi avete ospitato, nudo e mi avete vestito, malato e mi avete visitato, carcerato e siete venuti a trovarmi” (Mt 25, 34-36). I giusti domanderanno: quando mai abbiamo fatto tutto questo? Ed Egli risponderà: “In verità vi dico: ogni volta che avete fatto queste cose a uno solo di questi miei fratelli più piccoli, l’avete fatto a me” (Mt 25, 40).

Cristo è Re d’amore e perciò il giudizio finale sull’uomo e sul mondo sarà un giudizio sull’amore. Dall’aver amato o dal non aver amato dipenderà la nostra collocazione dall’una o dall’altra parte. Il Regno offertoci da Cristo è, allo stesso tempo, un compito dato a ciascuno di noi. Sta a noi attuarlo mediante quegli atti d’amore descritti con grande realismo dal Vangelo.

3. Oggi la Chiesa ci pone dinanzi come modelli due uomini ed una donna che, proprio mediante le opere di una generosa dedizione a Dio e ai fratelli, hanno realizzato, ognuno nel proprio ambito, il Regno di Dio e ne sono diventati eredi. Nell’ora del giudizio, essi si sono sentiti dire: “Venite, benedetti del Padre mio, ricevete in eredità il regno preparato per voi fin dalla fondazione del mondo” (Mt 25, 34). Con l’odierno rito di beatificazione vogliamo confessare il mistero del Regno di Dio ed onorare Cristo Re, Pastore pieno d’amore per il suo gregge.

4. Jesus, der gekommen ist, um für die Wahrheit Zeugnis abzulegen, geht es nicht um eine philosophische Diskussion, sondern um die lebendige Wahrheit des sich offenbarenden Gottes. Es geht um die Wahrheit, die das Heil bringt und das Leben verändert. Für diese Wahrheit legt der Herr sein Zeugnis ab. Und für diese Wahrheit, die der Hintergrund seines Königtums ist, sollte er den Tod erleiden.

Die beiden Märtyrer aus Tirol, der Weltpriester und Pfarrer Otto Neururer und der Priester des Marianistenordens Jakob Gapp, stehen sozusagen mit ihrem Lebenszeugnis neben dem gefesselten Christus, der der Macht des Pilatus ausgeliefert war.

Pater Jakob Gapp legte sein Zeugnis ab mit der Kraft des unerschrockenen Wortes und der tiefen Überzeugung, daß es zwischen der heidnischen Ideologie des Nationalsozialismus und dem Christentum keine Kompromisse geben konnte. Er sah mit Recht in dieser Auseinandersetzung einen apokalyptischen Kampf. Er wußte, wo er zu stehen hatte und wurde deshalb zum Tode verurteilt.

5. Der schlichte Pfarrer Otto Neururer legte sein Zeugnis für die Wahrheit Christi ab, indem er unter schwierigsten und gefährlichsten Umständen für die Heiligkeit der christlichen Ehe eintrat und ins Gefängnis der Gestapo geworfen wurde. Im Konzentrationslager war es sein priesterliches Pflichtbewußtsein, das ihn drängte, Glaubensunterricht zu geben - trotz strengsten Verbots der Lagerleitung. Zur Strafe hängte man ihn mit dem Kopf nach unten auf, bis er tot war.

Beide Priester sind für die Wahrheit eingetreten, beide haben Zeugnis abgelegt, auf sich allein gestellt, verlassen, verhöhnt, wehrlos, aber treu bis in den Tod.

Darum fällt heute in dieser Stunde der Seligsprechung ein Strahl des ewigen Königtums Christi auf diese beiden Blutzeugen. Sie gehören zu denen, die mit Ihm auf dem Thron sitzen, weil sie, wie die Geheime Offenbarung sagt, »das Tier und sein Standbild nicht angebetet haben«.

Uns allen aber schenken die beiden Märtyrer Otto Neururer und Jakob Gapp in einer Zeit, die das Christentum nur zu gerne in die Unverbindlichkeit tauchen und alle Verpflichtungen relativieren möchte, das Zeugnis für kompromißlose Treue zur Wahrheit Jesu, wo immer sie als solche aufleuchtet. So mögen sie als Patrone für die Unerschrockenheit in der Verkündigung, für die Heiligkeit der Ehe und des priesterlichen Dienens im Himmel unsere Fürbitter sein.

6. «Le Seigneur est mon berger, rien ne saurait me manquer ». Animée par cette certitude, Catherine Jarrige donna toute sa vie au service de Dieu et du prochain. Quand elle parcourait de nuit les vallées du Cantal, quand elle traversait «les ravins de la mort a pour porter secours aux prêtres persécutés, quand elle passait quater clans les maisons pour les pauvres en qui elle avait reconnu le visage du Christ souffrant, elle ne cessait de porter dans son cœur la présence du Seigneur, son rempart, son bouclier. Tertiaire dominicaine, fille spirituelle de sainte Catherine de Sienne, elle prêcha le Christ et l'Évangile par ses actes. Son message est un message de joie, d'amour et d'espérance.

Message de joie: le Christ roi de l'univers, peut se saisir totalement d'une âme pour en faire une vivante image de sa charité. Comme il l'a fait pour elle, ii ne cesse de nous attirer à lui. Message d'amour: face à ses persécuteurs, Catinon-Menette trouvait la répartie, la pointe d'humour qui désarmait un adversaire qu'au. fond d'elle-même elle continuait à aimer. Message d'espérance: la brebis perdue est prise sur les épaules du Berger et de ceux qui l'accompagnent. Catherine a côtoyé et secouru. de nombreuses pauvretés et spirituelles. Tout ce quelle a fait à «l' un de ces petits », c'est au Christ qu'elle l'a fait. Et le Christ lui-même l'a accueillie auprès d'elle en lui donnant part à sa Résurrection bienheureuse.

7. “Venite, benedetti del Padre mio” (Mt 25, 34): questo dolce invito hanno udito i tre Beati che oggi ho avuto la gioia di elevare agli onori degli altari. La Chiesa li propone alla venerazione di tutti i battezzati.

Carissimi Fratelli e Sorelle, imitiamo la loro fede, imitiamo la loro carità, perché la nostra speranza si rivesta di immortalità. Non lasciamoci distrarre da altri interessi terreni e passeggeri. I beati Otto Neururer, Jakob Gapp e Catherine Jarrige ci indicano la strada: seguiamone le orme!

Ci guidi nel cammino verso il Regno dei Cieli, Maria, Regina di tutti i Santi, così che anche a noi sia dato, un giorno, di ascoltare le parole di Cristo: “Venite, benedetti del Padre mio”. Amen.

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SOURCE : https://www.vatican.va/content/john-paul-ii/de/homilies/1996/documents/hf_jp-ii_hom_19961124_nuovi-beati.html

ANSPRACHE VON JOHANNES PAUL II.
AN DIE ZUR SELIGSPRECHUNG VON OTTO NEURURER, JAKOB GAPP UND CATHERINE JARRIGE NACH ROM GEREISTEN PILGER

Audienzenhalle

Montag, 25. November 1996

 

Liebe Mitbrüder im Bischofsamt,
Liebe Schwestern und Brüder!

Euch allen, die Ihr heute, ein Tag nach der Seligsprechung von Pfarrer Otto Neururer, Pater Jakob Gapp und Schwester Catherine Jarrige zu dieser Audienz zusammengekommen seid, gilt mein herzlicher Gruß. Besonders grüße ich Euch, liebe Mitbrüder im Bischofsamt, sowie alle Priester und Ordensleute und Euch, liebe Pilger, die Ihr so zahlreich vor allem aus Nord, Ost- und Südtirol gekommen seid. Herzlich grüße ich die Pilger aus Watten, dem Geburtsort von Pater Jakob Gapp, sowie aus Piller, dem Geburtsort von Pfarrer Otto Neururer, und aus Götzens, wo er begraben liegt.

Die neuen Seligen sprechen zu uns in besonderer Weise mit der Sprache des Kreuzes, weil sie uns in Gedanken in Zeiten zurückführen, in denen die Christen verfolgt wurden. Sie haben uns ein heroisches Opfer hinterlassen; in ihnen »kämpfen Tod und Leben einen unbegreiflichen Zweikampf« (Ostersequenz). Obgleich in den Augen der Menschen der Tod gesiegt zu haben scheint, so haben sie nach dem göttlichen Heils-plan der Erlösung die Fülle des Lebens als Geschenk erhalten.

Alle Brüder und Schwestern, die um ihres Glaubens willen leiden, haben in einzigartiger Weise am Kreuz Christi teil. Das Kreuz trägt mit seinem tödlichen Zugriff den Leib Christi, bis »alles vollbracht« ist. Dieses Geheimnis setzt sich in der Geschichte der Welt fort. Ebenso setzt sich die herrliche Erlösung fort, die auf immer an das Kreuz von Kalvaria gebunden sein wird. Durch dieses Kreuz wird Gott in der Geschichte des Menschen niemals sterben!

Eine Seligsprechungsfeier ist immer etwas Tröstliches und Erhebendes. Sie ist gleichsam ein Vorspiel zum endgültigen Sieg Christi am Ende der Zeiten. Nehmt etwas von dieser endzeitlichen Hoffnung mit nach Hause; denn es wäre in der Tat zu wenig, wenn nichts zurückbliebe als eine schöne Erinnerung an die Tage in Rom und ein Datum im liturgischen Kalender, an dem wir der Seligen gedenken. Die Märtyrer Jakob Gapp und Otto Neururer verkörpern einen Appell an unseren Alltag als Christen, sie wollen als mitreißendes Beispiel in unser Leben hineinwirken.

Pater Jakob Gapp wird uns ein bleibendes Vorbild für das unerschrockene Zeugnis der Wahrheit sein. Sein Leben und hat etwas von Johannes dem Täufer, der unerschrocken zum Tyrannen sagte: »Es ist dir nicht erlaubt« und dafür in den Tod ging. Pater Gapp ist das Vorbild des unbequemen Mahners, wenn es um die von Christus geoffenbarte Wahrheit geht

Pfarrer Otto Neururer wird uns immer an die Heiligkeit der Ehe erinnern, für die er ins Gefängnis ging, und an die Treue zum priesterlichen Dienst, weswegen er ermordet wurde. Sein Zeugnis berührt somit zwei Säulen des christlichen Lebens.

Wenn Ihr Euch nun wieder nach Hause begebt:, bitte ich Euch, die Erinnerung, das Beispiel und die Botschaft dieser beiden großen Persönlichkeiten im Herzen zu bewahren im Vertrauen, daß sie uns mit ihrer Fürbitte nahe sein werden. Euch allen und Euren lieben Angehörigen zu Hause erteile ich von ganzem Herzen den Apostolischen Segen.

Bienvenue à vous, chers Frères et Sœurs qui, avec votre pasteur, Monseigneur René Séjourné, êtes venus du centre de la France pour prendre part à la béatification d'une enfant de votre terre. Bienvenue à vous, pèlerins de langue française et à vous, fils et filles de la grande famille dominicaine dont l'une des aînées dans la foi a pris place clans l'immense foule des saints et des bienheureux qui entourent le Christ Roi de l'univers.

Comme vous le savez, Catherine Jarrige était surnommée Catinon-Menette, la «menette des pauvres». «Menette» signifie « moniale »: elle était effectivement consacrée, femme de l'Unique Amour, de l'amour qui englobe, transcende et vivifie tous les autres, l'amour du Christ ressuscité.

Sa charité se déploya constamment auprès des plus démunis. Les pauvres, les prisonniers, les malades, les mourants la voyaient venir avec soulagement, car de leur apportait réconfort et consolation dans l'épreuve. Que, parmi vous, ceux et celles qui se consacrent à leur service trouvent ici l'expression de ria gratitude et de celle de l'Église tout entière. Qu'ils continuent avec persévérance à apaiser les souffrances du corps et de l'âme!

Par exemple de sa vie, par l'exercice de son métier, par son esprit de prière et par son généreux service dis prochain, Catherine jar lige se donna tout entière au Seigneur. Qu'elle soit désormais auprès de vous, chers Frères et Sœurs, une amie véritable, une inspiratrice et un guide vers le Christ Sauveur! Je lui confie votre vie chrétienne, votre apostolat, et je lui demande, ainsi qu'aux bienheureux Otto Neururer et Jakob Gapp, de vous accompagner sur les chemins du Royaume.

À chacun d'entre vous, à vos familles et à ceux qui vous sont unis par la pensée, je donne de grand cœur ma Bénédiction Apostolique.

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SOURCE : https://www.vatican.va/content/john-paul-ii/de/speeches/1996/november/documents/hf_jp-ii_spe_19961125_beatificazioni.html

Gapp, Jakob (1897–1943), Priester

Gapp Jakob SM, Priester. Geb. Wattens (Tirol), 26. 7. 1897; gest. Berlin, Deutsches Reich (D), 13. 8. 1943 (hingerichtet). Sohn des Fabrikarbeiters Martin Gapp und der Antonia Gapp, geb. Wach. – G. besuchte 1910–15 das Gymnasium der Franziskaner in Hall in Tirol, meldete sich 1915 freiwillig bei den Tiroler Standschützen und diente bis Kriegsende an der Südfront (1916 verwundet). Von November 1918 bis August 1919 befand er sich in italienischer Gefangenschaft. Im Sommer 1920 trat er bei den Marianisten ins Noviziat ein und legte im September 1925 die zeitlichen und im August desselben Jahres in Antony bei Paris die ewigen Gelübde ab. 1921–25 wirkte er als Erzieher und Lehrer am ordenseigenen Marieninstitut in Graz. 1925–30 studierte er am Priesterseminar des Ordens in Freiburg im Üechtland; im April 1930 Priesterweihe ebendort und im Juli desselben Jahres Heimatprimiz in Wattens. In der Folge war G. vorerst als Katechet, Erzieher und Religionslehrer am Marianum in Freistadt tätig, ehe er 1931 die Lehrbefähigung für Religion an Mittelschulen erhielt und noch im selben Jahr als Lehrer und Spiritual nach Lanzenkirchen ging, wo er ab 1933 auch Präses des dortigen Burschenvereins war. Ab Herbst 1934 erneut am Marieninstitut in Graz als Spiritual, Religionsprofessor, Jugendseelsorger und Präsident des Vinzenzvereins sowie bis 1936 als Leiter der Marianischen Kongregation tätig, engagierte sich G. nun stark für die zahlreichen durch Arbeitslosigkeit und das Zusammenbrechen staatlicher Fürsorge Verarmten, u. a. durch Verteilen von Lebens- und Heizmitteln in den Elendsquartieren der Stadt. Mit seiner kompromisslosen sozialen Einstellung geriet er teils in Konflikt mit seinen Grazer Mitbrüdern. Nicht zuletzt durch die Lektüre nationalsozialistischer Schriften (u. a. von Alfred Rosenberg) gelangte er zur Überzeugung, dass der Katholizismus mit dem Nationalsozialismus unvereinbar sei. Nach dem „Anschluss“ Österreichs 1938 stand G. in gänzlicher Opposition zum Regime und teilweise auch zu seinen Mitbrüdern in Graz, weshalb er vom Orden nach Freistadt versetzt wurde. Noch im selben Jahr trat G. – auf Anraten der Ordensleitung – in den Dienst der Apostolischen Administratur Innsbruck-Feldkirch über. Ab September 1938 Kooperator und Religionslehrer im Außerferner Breitenwang, stand G. bald unter staatlicher Beobachtung und wurde wegen regimekritischer Aussagen gegenüber seinen Schülern nach zwei Monaten von den Behörden mit einem Unterrichtsverbot belegt. Ab November 1938 bei Verwandten untergebracht, floh er nach einer regimekritischen Predigt am 3. Adventsonntag in der Pfarrkirche Wattens nach Bordeaux in das Mutterkloster des Ordens. Im Mai 1939 reiste G. nach Spanien aus und war dort an verschiedenen Niederlassungen der Marianisten (San Sebastián, Cádiz, Lequeitio, Valencia) als Spiritual, Erzieher und Lehrer sowie als exklaustrierter Privatlehrer tätig. G. wurde von Heimweh geplagt, geriet zusehends in Konflikt mit den spanischen Mitbrüdern, die vor dem Hintergrund ihrer Bürgerkriegserfahrung G.s Ablehnung des Nationalsozialismus nicht verstanden, und war über die soziale Ungerechtigkeit im Land verbittert, ohne selbst helfen zu können. Über längere Zeit von als konversionswilligen Juden getarnten deutschen Agenten bespitzelt, wurde G. nach Frankreich gelockt und im November 1942 verhaftet. Im Juni 1943 wurde er in Berlin vor dem Volksgerichtshof wegen „planmäßiger Hetze gegen das nationalsozialistische Reich“ und „Feindbegünstigung“ angeklagt und von Roland Freisler Anfang Juli zum Tod durch das Fallbeil verurteilt. Papst Johannes Paul II. sprach ihn im November 1996 in Rom gemeinsam mit Otto Neururer selig. Seit 2005 vergibt die Diözese Innsbruck an Betriebe mit sozialem Engagement den J.-G.-Preis.

L.: J. Levit, J. G. Zeuge seines Glaubens, 1988; Positio super martyrio der Congregatio de Causis Sanctorum P.N. 1552, 1992; P. J. G. SM. Ein Märtyrer des Glaubens, red. W. Kunzenmann, 1996 (mit Bild); E. Beneder, in: Tiroler Heimatblätter 72, 1997, S. 129ff. (mit Bild); W. Kunzenmann, in: Große Gestalten der Kirche in Tirol, ed. H. Humer – W. Kunzenmann, 2002 (mit Bild); F. Wechselberger, Seliger P. J. G., (2016) (mit Bild); P. J. G. SM, ed. J. Levit, o. J.; Pfarre Wattens, Tirol.

(M. Kapferer)   

Zuletzt aktualisiert: 27.11.2017  

PUBLIKATION: ÖBL Online-Edition, Lfg. 6 (27.11.2017)

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SOURCE : https://www.biographien.ac.at/oebl/oebl_G/Gapp_Jakob_1897_1943.xml

Biographie des Tiroler Märtyrers Jakob Gapp*

Zusammengefasst von Inge Wieser

1897

Seine Eltern waren bäuerlichen Ursprungs. Doch aus Geldnöten (Grund: eine Bürgschaft) war der Vater Martin Gapp gezwungen, mit seiner Familie vom Umlberg, Gemeinde Terfens, nach Wattens zu ziehen, um hier in der Fabrik Arbeit anzunehmen. Jakob wurde am 26. Juli 1897 als siebtes Kind der Familie Gapp in Wattens geboren. Die Familie lebte in äußerst ärmlichen Verhältnissen, und so beeindruckte ihn der soziale Einsatz des Wattener Pfarrers Alois Gfall, sodass Jakob als Kind mit dem Gedanken spielte, einmal ein solcher Priester zu werden.

1910

Dieser Wunsch wurde mit den Jahren überdeckt. Nach dem Besuch der Volksschule in Wattens trat Jakob mit 13 Jahren in das Gymnasium der Franziskaner in Hall ein. Später wurde er von einem Mitschüler als ehrlich, unbeugsam und ohne Verstellung charakterisiert. Da Jakob nicht in den Orden eintreten wollte, wohnte er mit 16 Jahren nicht mehr im Internat, sondern privat.

1915

Kaum 18 Jahre alt und das Gymnasium noch nicht ganz abgeschlossen, trat er 1915 in den Kriegsdienst ein. Nach einem Jahr wurde er als Soldat an der Südfront verwundet und geriet 1918 in italienische Gefangenschaft. Neun Monate später kehrte er heim und fand hier alles verändert vor. Jakob erfuhr, dass sein Vater gestorben war, und die Armut der Familie war nun besonders groß. Sein Vaterland, für das er gekämpft hatte, war zerrissen. Er wollte studieren, die Matura hatte er schon nachgeholt, aber er hatte kein Geld.

1920

So riet ihm ein Bekannter zu den Marianisten zu gehen, die eine Ausbildungsmöglichkeit für junge Männer anboten. Der Pfarrer von Wattens Alois Gfall, der Jakob sehr gut kannte, stellte ihm 1920 ein „Sittenzeugnis“ aus, das der Aufnahme in den Orden nichts in den Weg legte. Im Vorbereitungsjahr auf das Ordensleben ging in Jakob Gapp eine Wandlung seiner Gesinnung vor sich und er fand Gott im wahrsten Sinne des Wortes. Er selbst schrieb 1924: „Guter Wille beseelte mich und öffnete mein Herz weit; das Samenkorn, welches der Prediger hineingelegt hatte, begann zu keimen. Andere Ideale, andere Anschauungen verdrängten die alten“. In ihm wuchs der Wunsch, die Ordensgelübde abzulegen und auch Priester zu werden. Seite 1 von 5 Nach diesem Jahr wurde Jakob Gapp nach Graz in das Marieninstitut geschickt, wo er vier Jahre als Erzieher tätig war und sich seinem Studium widmete. Am 27. August 1925 legte er in Frankreich die ewigen Gelübde ab. Im Alter von nun 28 Jahren trat Pater Jakob Gapp in das internationale Priesterseminar der Marianisten in Freiburg in der Schweiz ein. Dort orientierte er sich wirklich am Ideal der Regeln des Ordens, litt aber unter der Lauheit, die er bei Mitbrüdern manchmal verspürte. Sein impulsiver Charakter wurde von seinen Vorgesetzten immer wieder kritisiert, doch wurde ihm auch sein stetes Bemühen, an sich zu, sehr hoch angerechnet. Er ließ sich nicht in eine vorgegebene Form pressen, sondern studierte mit Offenheit, Weitblick und Kritik.

1930

Am 5. April 1930 erhielt Pater Jakob Gapp die Priesterweihe und feierte am 20. Juli Primiz in seinem Heimatort Wattens. Nun trat er in Freistadt seinen Dienst als Präfekt der „großen“ Gymnasiasten an und unterrichtete auch an dieser Schule. Sein Verhältnis zu den Schülern war trotz seiner autoritären Persönlichkeit recht freundschaftlich. Nach Missverständnissen und Spannungen mit dem Direktor der Anstalt wurde Pater Jakob Gapp 1931 als Katechet und Kaplan nach Lanzenkirchen versetzt, doch auch hier nahm man Anstoß an seiner Offenheit. Bei Superior Jung suchte der Geistliche immer wieder, wenn er mit Unverständnis kämpfte, ein klärendes Gespräch. In einer Zeit der Turbulenzen im österreichischen Staat, in der viele ums Überleben kämpften, da die Kassen des Staates leer waren, wirkte Pater Jakob Gapp von 1935 bis 1938 in Graz als Religionsprofessor und Spiritual. Auch hier war seine Arbeit von Vertrauen zu den Schülern und Mitbrüdern getragen. Ob in der Schule oder als geistlicher Beistand erfüllte er seine Aufgaben mit äußerster Sorgfalt und Gewissenhaftigkeit. Sein lebensnaher Religionsunterricht, die interessanten Predigten, in die er auch politische Tagesthemen einfließen ließ, und sein Bemühen um die besonders festliche Gestaltung der Hochfeste Mariens blieben vielen unvergesslich. Für seine Mitbrüder war er ein überzeugter und frommer Priester, dem es immer wieder gelang, in den geistlichen Konferenzen auf den ursprünglichen Geist des Ordens zu verweisen und sie der Lehre der Kirche nahezubringen. Ein besonderer Charakterzug des Dieners Gottes war sein soziales Engagement. Wichtig war ihm, dass kirchliche Soziallehre kein leeres Wort war, sondern dass Schüler und Mitbrüder bewusst Menschen halfen, die in Not waren. Natürlich blieb es nicht aus, dass er wegen seiner „extremen“ sozialen Aktivitäten und seiner Geradlinigkeit vor allem von der Obrigkeit auch angefeindet wurde.

1938

Pater Jakob Gapp, der nicht mit Scheuklappen durch die Welt ging, informierte sich durch eifriges Studium über die Ideologie des Nationalsozialismus und kam zur Überzeugung, dass Nationalsozialismus und katholischer Glaube unvereinbar sind. Die Tage nach dem Einmarsch der deutschen Truppen erlebte er, der Idealist, besonders schmerzlich. Es war ihm Seite 2 von 5 unverständlich, dass sich Menschen (auch seine Schützlinge) derart manipulieren ließen, und von der Kompromissbereitschaft seiner Mitbrüder war er enttäuscht. Außerdem musste er noch den Vorwurf einstecken, mit seiner Starrköpfigkeit unklug zu handeln. In dieser Situation wurde Pater Jakob Gapp von Graz abberufen und aus Unsicherheit und Naivität dem neuen Regime gegenüber auf Heimaturlaub geschickt, um sich zu beruhigen und die wirklichen Verhältnisse dieser Welt zu erkennen, wie sich der Provinzial der Marianisten Ehrmann ausdrückte. Nun verbrachte Gapp einige Wochen in Tirol am Umlberg in Terfens, dem Heimatort seiner Mutter, und fühlte sich als Seelsorger unter Gleichgesinnten sehr wohl. Keines der Kinder dort war nämlich der Hitlerjugend beigetreten wie es in den Städten gleich üblich wurde. Er litt aber an der Unsicherheit seiner Lage. Briefe an Superior Franz Josef Jung machen deutlich, dass er klare Verhältnisse schaffen wollte – Seelsorge in der Heimat oder Rückkehr in den Orden. Nach diesem Briefwechsel erhielt er ab 1. September 1938 den Kooperatorposten in Breitenwang – Reutte. In einem weiteren Brief an Jung ist deutlich erkennbar, dass Pater Jakob Gapp die Situation der katholischen Kirche im Nationalsozialismus sehr gut einschätzte. Trotzdem unterrichtete er nach seinen Gewissensgrundsätzen. Dies wurde ihm auch hier zum Verhängnis. Seine Erklärung, dass man alle Menschen, gleich welcher Nationalität, Rasse oder Religion lieben müsse, weil es Menschen sind, und dass Adolf Hitler nicht Gott sei, war für das Regime Grund genug, um ihm den Religionsunterricht zu untersagen und ihn nicht mehr aus den Augen zu verlieren. Er kam nach Wattens und blieb in Briefkontakt mit Superior Jung, der die Lage richtig einschätzte und sich bemühte, Pater Jakob Gapp zu seinem Schutz so schnell wie möglich nach Bordeaux in Frankreich, in die Gründungsstätte der Gesellschaft Mariä zu schicken. Doch in seiner Heimatgemeinde Wattens kommt es am dritten Adventsonntag 1938 zu seiner folgenschweren Predigt über weltanschauliche Fragen, gegen deren Wortlaut sich Gapp bei seiner späteren Vernehmung in Berlin am 25. Jänner 1943 zu verantworten hatte.

1939

Pater Jakob Gapp nahm die Besorgnisse seiner Priesterkollegen aus Wattens ernst und zog sich vorerst zu einem Verwandten in Lienz und dann auf den Umlberg zurück. Am 5. Jänner 1939 feierte in der dortigen Roanerkapelle seine letzte heilige Messe, wo er Folgendes in das Zelebrationsbuch eintrug: „Für Christus zu leiden ist eine Ehre! Möge uns Gott immer in dieser Gesinnung erhalten und seinen heiligen Geist senden, wie er ihn den ersten Christen sandte.“ Über Lanzenkirchen erhielt Pater Gapp schließlich einen Pass, der ihm die Ausreise nach Frankreich ermöglichte. Hier, wo er mit neuer Hoffnung seelsorglich tätig sein wollte, bekam er gleich zu spüren, wie ihm seine „deutsch“-österreichische Nationalität angelastet und er zum Nichtstun verurteilt wurde. Diese Situation war für ihn unerträglich, und er bat Superior Jung noch einmal um seine Hilfe. Als Pater Jakob Gapp in der Magdalenenkirche in Bordeaux am Ostersonntag von der Bedrängnis Seite 3 von 5 der Katholiken durch den Nationalsozialismus sprach, ahnte er nicht, dass er von einem Agenten der GESTAPO beschattet wurde: Er erhielt von seinem Ordensoberen und dem deutschen Konsulat die Erlaubnis, nach Spanien zu gehen und verließ somit am 23. Mai 1939 Frankreich. Doch gerade in Spanien verstanden die dortigen Marianisten seine ablehnende Haltung gegen Hitler nicht, da ihr Land doch seine Hilfe erfahren hatte, und er die Kirche regelrecht beschenkte. Heimweh machte sich breit. In Exerzitien wollte der Diener Gottes wieder zu sich selbst finden und sich dem Willen Gottes fügen. Er arbeitete schließlich als Lehrer in San Sebastian. Nach einer Beurlaubung von der Gesellschaft Mariä für ein Jahr, das er auch in Spanien verbrachte, kehrte Pater Jakob Gapp nach San Sebastian zurück und wurde für das neue Schuljahr nach Valencia als Lehrer zugeteilt. Das miserable soziale Umfeld bedrückte ihn schwer. In seinem letzten Brief aus Spanien an seinen Bruder Josef lässt sich eine Ahnung des Märtyrertodes herauslesen, wenn er schreibt: „Heute ist die Zeit der Tat und der vollen heldenkräftigen Hingabe seiner selbst um des höchsten Gutes willen, …“.

1942

Durch eine Täuschung von Agenten der GESTAPO wurde Pater Jakob Gapp am 9. Dezember 1942 von Spanien über die Grenze in das von Deutschen besetzte Frankreich gebracht, dort in Hendaye verhaftet und nach Berlin überführt. DDr. Karl Ludwig Neuhaus verhörte Gapp Ende Jänner 1943. Er war von dieser glaubensstarken Persönlichkeit beeindruckt. Pater Jakob Gapp wurde wegen des Verdachtes auf Landesverrat in Untersuchungshaft gestellt und am Herz-Jesu-Freitag, dem 2. Juli, zum Tode verurteilt und auf immer ehrlos erklärt.

1943

Am 13. August 1943 wurde Pater Jakob Gapp um 13 Uhr die Vollstreckung des Todesurteils um 19 Uhr durch das Fallbeil mitgeteilt. Die wenigen Stunden bis zur Hinrichtung benutzte er, um sich von seinen Verwandten und den Mitbrüdern der Gesellschaft Mariä durch einen Brief zu verabschieden. Nur der erste wurde verschickt, der zweite, an die Ordensgemeinschaft gerichtete, wurde zu seinem Akt gelegt. Der Leichnam des Dieners Gottes wurde nicht bestattet, sondern zu Lehr- und Forschungszwecken dem anatomischen Institut Berlin überlassen. Außerdem wurde eine Veröffentlichung seiner Hinrichtung verboten, um eine Verehrung durch Gläubige zu verhindern. Der einzige Nachlass des Märtyrers ist sein Ordensring. Ihn überließ Frau Josefine Schreck, die Nichte Jakob Gapps, im Zuge der Seligsprechung, die wir am 24. November 1996 in Rom feiern durften, dem Orden der Marianisten. Jedes Jahr wird von der Pfarre Wattens am Jakobitag, dem 25. Juli, eine Wallfahrt zur Roanerkapelle am Umlberg abgehalten. Hier wird der Primizkelch aufbewahrt, mit dem Pater Jakob Gapp an diesem Ort seine letzte heilige Messe feierte. Außerdem ehren wir den Seligen an seinem Gedenktag, dem 13. August, mit einem Gottesdienst Seite 4 von 5 in der Wattener Laurentiuskirche. Mit Vertrauen auf seine Fürsprache können wir ihn mit dem folgenden Fürbittgebet anrufen: Seliger Pater Jakob Gapp, durch deinen Märtyrertod hast du die ewige Nähe Gottes erworben! Erbitte für uns vom Vater im Himmel die Hilfe für unsere Familien, besonders die Einsicht der Jugend, dass die Werte des Glaubens nicht von den Verlockungen des Lebens überwuchert werden dürfen! Jesus, dem du in deinem Tod nachgefolgt bist, schenke uns Glauben und Vertrauen! Die Muttergottes, der du dein Leben in besonderer Weise geweiht hast, sei uns mit dir eine starke Fürbitterin! Gib den Sterbenden deine Hilfe im Glauben an die Auferstehung! Amen.

* Basierend auf dem Buch: Österreichisch-deutsche Ordensprovinz der Marianisten (Hg.): Pater Jakob Gapp SM – Ein Märtyrer des Glaubens – Dokumentation. Redaktion „Kirche“, Wochenzeitung der Diözese Innsbruck, 1996.. Seite 5 von 5

SOURCE : https://www.pfarre-wattens.at/glaube/gapp_biographie.html

OÖ: Gedenken an seligen NS-Märtyrer P. Jakob Gapp

Marianisten feierten in Tragwein Gedenkgottesdienst für ihren vor 73 Jahren von den Nazis hingerichteten Mitbruder - Bischof Scheuer: "Jakob Gapp hasste jede Lüge und wollte sich nicht das Leben mit einer Lüge erkaufen" - Seliger in vielerlei Hinsicht Vorbild für heute

14.08.2016, 09:23 Uhr Österreich/Kirche/Nationalsozialismus/Gedenken/Gapp/Scheuer/Orden

Linz, 14.08.2016 (KAP) Am Samstag, 13. August, jährte sich zum 73. Mal der Tag der Hinrichtung des selig gesprochenen Märtyrers P. Jakob Gapp. Der Ordensmann wurde ein Opfer der NS-deutschen "Justiz". Die Marianisten gedachten am Samstagabend in der Kirche des oberösterreichischen Greisinghofs (Tragwein) im Rahmen eines Gottesdienstes ihres Mitbruders. Die Predigt hielt der Linzer Bischof Manfred Scheuer. Das Glaubens- und Lebenszeugnis des Seligen sei auch heute noch Vorbild für ein christliches Leben im Einsatz für die Armen und Schwachen, im Einsatz für den Frieden und Versöhnung und die Bewahrung der Würde aller Menschen, betonte der Bischof.

Jakob Gapp wurde 1897 in Wattens (Tirol) geboren. Als Kriegsheimkehrer aus dem Ersten Weltkrieg trat er am 13. August 1920 am Greisinghof in die Ordensgemeinschaft der Marianisten ein. Nach einigen Jahren als Erzieher studierte er an der Schweizer Universität Fribourg Philosophie und Theologie. 1930 wurde er zum Priester geweiht. Es folgten acht Jahre intensiven Wirkens in Schule und Seelsorge, vor allem in Lanzenkirchen (Niederösterreich) und Graz.

In Graz lernte er die soziale Not konkret kennen und bemühte sich nach Kräften, den "Ausgesteuerten" zu helfen und auch bei den Schülern die soziale Verantwortung zu wecken. In dieser Zeit befasste er sich intensiv mit der nationalsozialistischen Ideologie und erkannte in aller Schärfe ihre Unvereinbarkeit mit dem christlichen Glauben.

Nach dem "Anschluss" 1938 war er einige Zeit in seiner Tiroler Heimat, vor allem in Reutte-Breitenwang, in der Seelsorge tätig, bis ihm Anfang November 1938 von der NS-Schulbehörde die Erlaubnis zum Religionsunterricht entzogen wurde. Nach einer deutlichen Predigt in Wattens gelang ihm noch im Jänner 1939 die Flucht aus Österreich. Er war dann in Instituten des Ordens in Frankreich und Spanien tätig.

Die Gestapo ließ ihn jedoch nie aus den Augen; im November 1942 gelang es jungen Gestapo-Agenten, die sich als verfolgte jüdische Flüchtlinge ausgegeben hatten, P. Gapp ins besetzte Frankreich zu entführen. Es folgten neun Monate Haft in Berlin, ohne Möglichkeit der Kommunikation.

Am 2. Juli 1943 wurde P. Gapp vom sogenannten Volksgerichtshof zum Tod verurteilt und am 13. August in Berlin-Plötzensee von den verbrecherischen NS-Schergen hingerichtet. Am 24. November 1996 sprach ihn Johannes Paul II. zugleich mit dem Tiroler Pfarrer Otto Neururer selig.

Nationalsozialismus mit Glauben unvereinbar

"Jakob Gapp hasste jede Lüge und wollte sich nicht das Leben mit einer Lüge erkaufen", hielt Bischof Scheuer in seiner Predigt fest. Gapp sei bald zu der Überzeugung gekommen, dass der Nationalsozialismus mit dem katholischen Glauben unvereinbar sei. Gegenüber jeder Vergottung der Heimat oder der Rasse wollte er Gott mehr gehorchen als den Menschen. Für ihn seien das Gebot der Kirche und ihr Interesse über der Stimme des Blutes, über Volkszugehörigkeit und Vaterland gestanden, so Scheuer: "Das zeigt sich in seiner Ablehnung der Symbolik wie des Hitlergrußes oder des Hakenkreuzabzeichens. Das zeigt sich aber vor allem in der Anerkennung der Menschenwürde und der Solidarität mit denen, die für die Herrenmenschen als minderwertige Wesen galten."

Gegenüber Lehrern, die zu Kindern in der Schule meinten, man müsse Tschechen und Juden hassen und umbringen, habe er sich als Judenfreund und als Gegner des Führers bekannt. In seinem Unterricht habe Gapp "die Liebe zu allen, gleich welcher Rasse und Religion und auch zu den Feinden" gelehrt. Scheuer: "Bei der Unterscheidungs- und Entscheidungskraft des Glaubens stellt sich also die Alternative: Gott oder Führer, Liebe oder Hass, universale Solidarität oder nationaler Egoismus, Option für die Armen oder Ideologie der Stärkeren."

Zum Zeugnis für die Wahrheit habe bei Jakob Gapp in einem hohen Maß sein soziales Engagement gehört, seine Liebe zum einfachen Volk, hob Scheuer weiter hervor. Das Evangelium prägte zudem Gapps Bewusstsein der Menschenrechte aller, seine öffentliche Beziehungskultur der Anerkennung und Wertschätzung gerade der anderen und der Fremden. Scheuer: "Der Glaube wurde für ihn zum Symbol der universalen Versöhnung und des Friedens."

Integration statt Ausgrenzung

Wie der Linzer Bischof weiter sagte, würden Religion und Politik dann ein konstruktives Verhältnis eingehen, "wenn sie mit der persönlichen und politischen Entschlossenheit verbunden sind, Identität nicht auf Ausgrenzung und Freund-Feind-Unterscheidung aufzubauen, sondern nach Wegen des Friedens und der Versöhnung zu suchen, in denen die Anerkennung der Würde aller Menschen in einer unerlösten Welt wachsen kann".

Bildungsarbeit sei in diesem Sinne auch gegenwärtig mit dem Auftrag verbunden, zum Verständnis zwischen Kulturen und Sprachgruppen beizutragen, Versöhnung zu stiften und Verzeihen zu ermöglichen. So sei Bildung auch ein Schlüssel zur Integration, zeigte sich der Bischof überzeugt.

Widerstand gegen Gapp

Bischof Scheuer räumte in seiner Predigt auch ein, dass die Verehrung des Seligen nicht immer in gleicher Weise vorhanden gewesen sei: "War er nicht auch ein normaler Mensch mit Stärken und Schwächen, mit Ängsten, mit allzu menschlichen Seiten? Auch Mitbrüder haben damals gefragt: Warum sollte er heilig sein? War er denn besser?" Es gebe nicht nur die Verehrung gegenüber den Heiligen, sondern auch einen inneren Widerstand, besonders wenn einem die betreffende Person sehr nahe gestanden sei und nicht von vornherein auf einem Sockel stand.

Manche hielten es auch nicht aus, "dass es Menschen gibt, die anders sind, besser sind, einen intensiveren Glauben haben". Sie wollten das Niveau der anderen auf die eigene mittelmäßige oder niedere Ebene herabziehen. Scheuer: "Man hält es nicht aus, dass ein anderer, Jakob Gapp, klarer und deutlicher die Barbarei erkannt und ihr widerstanden haben soll. Weil man selbst verblendet war, darf ein anderer auch nicht mehr gesehen und erkannt haben. Die eigene Verblendung oder auch Dummheit wird dann zum absoluten Kriterium."

Jakob-Gapp-Preis

Das Gedenken an den seligen Jakob Gapp ist Bischof Scheuer ein großes Anliegen. Als Innsbrucker Bischof stiftete er beispielsweise (auf Initiative der Katholischen Arbeitnehmer-Bewegung Tirol) den Pater-Jakob-Gapp-Preis. Diese Auszeichnung für Betriebe in Tirol ab fünf Mitarbeitern wird an Firmen verliehen, die sich gemäß den Grundsätzen der Katholischen Soziallehre um Nachhaltigkeit und um ein gutes Betriebsklima bemühen und deren Leitung soziale Verantwortung wahrnimmt.

Kathpress, Katholische Presseagentur Österreich

SOURCE : https://web.archive.org/web/20160815154821/https://www.kathpress.at/goto/meldung/1408350/ooe-gedenken-an-seligen-ns-maertyrer-p.-jakob-gapp

Voir aussi https://www.marianistes.org/publication/MC503Mars2020.pdf

https://marianist.org/PDFs/via_latina22/Gapp.Feb2024Fr.pdf

https://marianist.org/PDFs/via_latina22/GappFeb2024Eng.pdf

https://web.archive.org/web/20111014225850/http://campus.udayton.edu/mary/gapp.htm