Jakob-Gapp
Gedenktafel in der Marktgemeinde Wattens Tirol Österreich
Plaque commémorative dans le bourg de Wattens
Bienheureux Jacques Gapp
Prêtre de la Société de
Marie et martyr (+ 1943)
Né en Autriche en 1897, Jacques (Jakob) Gapp entre chez les Marianistes en 1920. Ordonné prêtre en 1930 à Fribourg, il exerce son ministère principalement à Graz, guillotiné en 1943.
Béatifié le 24 novembre 1996 à Rome par Jean Paul II.
À Berlin, en 1943, le bienheureux Jacques Gapp, prêtre de la Société de Marie
et martyr. Avec un grand courage, il déclara publiquement que les lois du
régime nazi n'étaient pas compatibles avec la doctrine chrétienne. Exposé pour
cela aux persécutions, il fut contraint à s'exiler en France, puis en Espagne,
mais, arrêté par des émissaires du régime, il fut décapité.
Martyrologe romain
SOURCE : https://nominis.cef.fr/contenus/saint/11066/Bienheureux-Jacques-Gapp.html
Bienheureux Jacques GAPP
Nom: GAPP
Prénom: Jacques (Jakob)
Nom de religion: Jacques
(Jakob)
Pays: Autriche
Naissance:
26.07.1897 à Wattens (Tyrol - Autriche)
Mort:
13.08.1943 à Berlin
Etat: Prêtre - Marianiste
- Martyr
Note: Blessé sur le front
italien (1916). 1920 novice chez les marianistes.1930 Prêtre à Fribourg (CH).
Ministères en Autriche, notamment à Graz. 1938 il lutte contre le nazisme et
doit se réfugier en France et en Espagne. Piégé, arrêté et conduit à Berlin.
Guillotiné.
Béatification:
24.11.1996 à Rome par Jean Paul II
Canonisation:
Fête: 13 août
Réf. dans l’Osservatore
Romano: 1996 n.48 p.2-3 / n.49 p.9
Réf. dans la
Documentation Catholique: 1997 n.1 p.1-2
Notice
Jakob Gapp naît en 1897 à
Wattens dans le Tyrol autrichien. Son père est ouvrier. Il est le 7e enfant
de la famille. En 1915 il s'engage dans l'infanterie. Il est blessé sur le
front italien et décoré. Puis il est fait prisonnier et ne sera libéré par les
Italiens qu'en août 1919. En 1920, il est novice marianiste. Il œuvre à Graz en
Styrie. C'est à Antony, près de Paris qu'il prononce ses vœux définitifs; après
quoi, il est envoyé au séminaire de Fribourg, en Suisse. Là il est ordonné
prêtre en 1930. De retour en Autriche, il exerce son ministère dans les écoles
marianistes, notamment à Graz, et il se dévoue au service des pauvres et des
chômeurs. Quand la doctrine nazie commence à se répandre, il déclare avec force
et courage qu'il ne peut y avoir aucun compromis entre l'idéologie païenne du
national-socialisme et le christianisme. Non sans raison, il y voit une lutte
apocalyptique. A cause de cela, il doit quitter Graz et il revient au Tyrol. En
octobre 1938, on lui interdit d'enseigner la religion après qu'il ait dit en
chaire que l'amour du prochain doit s'exercer sans distinction de nationalité
ou de religion. En décembre, après avoir défendu le Pape contre les attaques
des nazis, il doit s'expatrier. On le retrouve à Bordeaux, puis en Espagne où
son opposition au nazisme lui vaut d'être isolé et incompris de tous. C'est
alors que deux individus, feignant de fuir la persécution anti-sémite, lui
demandent de les accompagner jusque dans la France occupée. C'était un piège de
la Gestapo qui l'avait suivi depuis son départ d'Autriche. Il est arrêté et
emmené en captivité à Berlin. En juillet 1943, il est condamné à mort, et le 13
août, il est guillotiné. L'unique relique, son anneau de profession, est
conservé au centre de formation marianiste de Griesinghof, en Autriche.
13
août : Bienheureux Jakob Gapp (1897-1943), Martyr de la Vérité
Martyr de la Vérité…
Jakob Gapp naît en 1897 à Wattens dans le Tyrol autrichien (Innsbruck-Land). Son père est ouvrier. Il est le 7ème enfant de la famille. En 1915 il s'engage dans l'infanterie. Il est blessé sur le front italien et décoré. Puis il est fait prisonnier et ne sera libéré par les Italiens qu'en août 1919. En 1920, il est novice marianiste. Il œuvre à Graz en Styrie. C'est à Antony, près de Paris qu'il prononce ses vœux définitifs. Après quoi, il est envoyé au séminaire de Fribourg, en Suisse. Là il est ordonné prêtre en 1930. De retour en Autriche, il exerce son ministère dans les écoles marianistes, notamment à Graz, et il se dévoue au service des pauvres et des chômeurs. Quand la doctrine nazie commence à se répandre, il déclare avec force et courage qu'il ne peut y avoir aucun compromis entre l'idéologie païenne du national-socialisme et le christianisme. Non sans raison, il y voit une lutte apocalyptique. A cause de cela, il doit quitter Graz et il revient au Tyrol. En octobre 1938, on lui interdit d'enseigner la religion après qu'il ait dit en chaire que l'amour du prochain doit s'exercer sans distinction de nationalité ou de religion. En décembre, après avoir défendu le Pape contre les attaques des nazis, il doit s'expatrier. On le retrouve à Bordeaux, puis en Espagne où son opposition au nazisme lui vaut d'être isolé et incompris de tous. C'est alors que deux individus, feignant de fuir la persécution antisémite, lui demandent de les accompagner jusque dans la France occupée. C'était un piège de la Gestapo qui l'avait suivi depuis son départ d'Autriche. Il est arrêté et emmené en captivité à Berlin. En juillet 1943, il est condamné à mort, et le 13 août, il est guillotiné. L'unique relique, son anneau de profession, est conservé au centre de formation marianiste de Griesinghof, en Autriche.
Il a été béatifié le 24
novembre1996 à Rome par Jean Paul II.
SOURCE : http://notredamedesneiges.over-blog.com/article-21809671.html
Jakob-Gapp
in der Marien Pfarrkirche Wattens Tirol Österreich
Jakob-Gapp-Bild in der Marien-Pfarrkirche seiner Heimatgemeinde Wattens (im Juni 2011)
Also
known as
Jacob Gapp
Jakub Gapp
Profile
Seventh child in
the working class family of Martin Gapp and Antonia Wach. Received a
basic education in
his native town, then entered the Franciscan high
school in Hall in 1910. Austrian soldier on
the Italian front
from May 1915 till
he was wounded in 1916;
received the silver medal of Courage Second Class. On 4 November 1918 he
became a prisoner
of war in Riva del Garda; released on 18 August 1919.
After the War, he entered
the Marianist novitiate at
Greisinghof, Upper Austria in 1921.
Assigned to the Marian Institute in Graz as a teacher and sacristan for
four years, while preparing for the seminary.
Made his profession at Antony, France on 27 August 1925.
In September 1925 Jakob
entered the International Marianist Seminary in Fribourg, Switzerland. Ordained by Bishop Marius
Besson at Saint Nicholas Cathedral in
Fribourg on 5 April 1930.
Back in Austria he
worked as a teacher,
director of religious
education, and chaplain in
Marianist schools till 1938.
Economic conditions were terrible; Father Gapp
collected food and other necessities from students,
and gave his own heating coal to the poor.
Nazism was
on the rise in Germany and Austria. Father Gapp
saw the incompatibility of Nazism and Christianity,
and began preaching this
truth. When German troops arrived
in Austria in
March 1938,
he left Graz. His superiors sent him home as they believed his anti–Nazi preaching would
bring on the wrath of the Reich; but his institutions were already marked for
destruction.
In Tirol he enjoyed the
last moments of peace in his life. He was an assistant pastor in
Breitenwang-Reutte for two months when the Gestapo,
in October 1938,
ordered him not to teach
religion. Father Gapp
taught uncompromising love for all men and women without
reference to nationality or religion, and that “God is your God, not Adolf
Hitler.” In a sermon on 11 December 1938 he
defended Pope Pius XI against
the attacks of the Nazis, and directed the faithful of
the parish to
read Catholic literature
instead of Nazi propaganda.
He was advised to leave the country.
He escaped to Bordeaux, France,
where he worked as a chaplain and librarian.
In May 1939 he
went to Spain where
he served in the Marianist communities at San Sebastian, Cadiz and Valencia.
The Gestapo followed him, and in 1942 he
received word of two people across the border in France who
claimed to be Jews fleeing from Nazis in Berlin, Germany,
and who wanted instruction in Catholicism.
When he crossed into France to
minster to them, they abducted him.
Father Gapp
was arrested on 9 November 1942 in
Hendaye, France,
and brought to Berlin.
On 2 July 1943 he
was condemned to death for
speaking against the Reich. Burial of his remains were denied as the Nazis feared
he would be seen as a martyr,
and his grave become
a site of silent demonstration and rebellion. On the afternoon of 13 August 1943 he
was advised he would executed that
night. He wrote two moving farewell letters, and was martyred.
Born
26 July 1897 at
Wattens, Tyrol, Austria
guillotined at
7.08pm 13
August 1943 at
Plotzensee Prison, Berlin, Germany
remains used for research
at the Anatomical-Biological Institute of the University of Berlin
6 April 1995 by Pope John
Paul II (decree of martyrdom)
24 November 1996 by Pope John
Paul II
Additional
Information
other
sites in english
North
American Center for Marianist Studies
video
webseiten
auf deutsch
sitios
en español
Martirologio Romano, 2001 edición
sites
en français
fonti
in italiano
Dicastero delle Cause dei Santi
Martirologio Romano, 2005 edition
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w jezyku polskim
Readings
Action is more important
than theory! – Father Gapp
MLA
Citation
“Blessed Jakob
Gapp“. CatholicSaints.Info. 12 October 2023. Web. 12 August 2024.
<https://catholicsaints.info/blessed-jakob-gapp/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/blessed-jakob-gapp/
GAPP, JAKOB, BL.
Priest of the Society of
Mary (SM); b. Wattens, Tyrol, western Austria, July 26, 1897; d. Plötzensee
Prison, Berlin, Germany, Aug. 13, 1943.
Jakob Gapp, the seventh
child of Martin Gapp and Antonia Wach, completed secondary
school under the tutelage of the franciscans at Hall, Tyrol.
During World
War I Gapp served in the military on the Italian front; received the
silver medal of Courage Second Class after being wounded in 1916; and was a
prisoner of war at in the Italian Piedmont from Nov. 4, 1918 to Aug. 18, 1919.
After Gapp made his vows
as a Marianist at Greisinghof, Upper Austria, he worked for four years in Graz.
He entered the seminary at Fribourg, Switzerland, where he was ordained on
April 5, 1930. His first eight years as a priest, Gapp worked as a primary
school teacher, director of religious education, and chaplain in Marianist
schools in Austria.
During the depression
following World
War I, he collected and distributed food and funds to those in need, and
helped the unemployed to find jobs. He refused to heat his own room in winter
in order to give his allotment of coal to poor families. This sense of justice
led to his final demise.
Gapp came to recognize
the incompatibility of National
Socialism and Christianity after reading Nazi publications,
particularly Alfred
Rosenberg's Myth of the Twentieth Century, the statements of the
Austrian bishops, and Pius
XI's encyclical Mit brennender Sorge. He boldly denounced the
"abhorrent and totally irreconcilable" ideology when German troops
occupied Austria in March 1938. Because of his notoriety as an enemy of Nazism,
in October 1938, the Gestapo forbade him to teach. Despite the ban, he
continued to advise parishioners to ignore German propaganda and defended
Pope Pius
XI against Nazi slander in a sermon on Dec. 11, 1938. Advised to leave
Austria, Gapp served as librarian and chaplain at the Marianist motherhouse in
Bordeaux for several months before being reassigned to Spain (May 1939).
In Spain Gapp found
himself isolated among the Marianists because his confrères could not
understand his insistence that Catholics must vocally oppose injustice in all
forms, particularly that of the Nazis. During his three years in Spain, Gapp
was transferred to San Sebastián, Cádiz, Lequeitio, and finally Valencia.
In August 1942 Gapp
received messages from two German agents posing as refugee Jews from Berlin in
need of his help. They were living just across the border at Hendaye in
southern France. When he drove over the border to meet them on November 9, Gapp
was immediately arrested by the Gestapo. He was detained at several French
prisons before being taken to Berlin. There he was tried before the
infamous Volksgerichtshof and condemned to death on July 2, 1943 on
the charge of high treason. The sentence specified that his remains were not to
be returned to his family for burial because Gapp had "defended his
conduct on expressly religious grounds. For a religious people Fr. Gapp would
be considered a martyr for the faith, and his burial could be used by the
Catholic population as an opportunity for a silent demonstration in support of
an already judged traitor."
In the six hours between
being informed of his execution and his decapitation by guillotine, Gapp wrote
moving letters to his superior and his family. Gapp's body was sent to the
Anatomical-Biological Institute of the University of Berlin on the grounds that
it would be used for research. The only known relic is the ring Gapp received
upon his religious profession, which is kept in the Marianist novitiate at
Greisinghof, Austria. Gapp was respected even by his enemies. Himmler had
remarked to Gapp's judge that Germany would easily win if there were more party
members as committed to the cause as Gapp was to his Christian faith.
Gapp was beatified by
Pope John
Paul II on Nov. 24, 1996.
Feast: Aug. 13 (Society
of Mary).
Bibliography: Blessed
Jakob Gapp, Marianist (Dayton, Ohio 1999). L'Osservatore Romano, Eng.
ed., no. 48 (1996). J. Levit, Jakob Gapp: Zeuge seines Glaubens (Innsbruck
1988). J. M. Salaverri, Jakob Gapp Martyr de la Foi (Saint-Augustin
1997).
[K. I. Rabenstein]
New Catholic Encyclopedia
SOURCE : https://www.encyclopedia.com/religion/encyclopedias-almanacs-transcripts-and-maps/gapp-jakob-bl
BL. JAKOB GAPP, the
seventh child in the working class family of Martin Gapp and Antonia Wach, was
born on 26 July 1897 in Wattens, a small village in the Austrian Tirol. On the
following day he was baptized in the parish church of St Laurence in Wattens.
After completing
secondary school in his native village, he entered the Franciscan high school
in Hall, a Tirolean town, in 1910.
Jakob was called to
military service in May 1915 and served on the Italian front, where he was
wounded in 1916. For this he received the silver medal of Courage Second Class.
On 4 November 1918 he was interned as a prisoner of war in Riva del Garda and
released on 18 August 1919.
Jakob entered the
Marianist novitiate at Greisinghof, Upper Austria, where he made his first vows
in 1921. The young religious was assigned to the Marian Institute in Graz,
where he worked as a teacher and sacristan for four years. At the same time he
was preparing himself through private study for the seminary. He made his
profession of perpetual vows at Antony, France, on 27 August 1925. In September
1925 Jakob entered the International Marianist Seminary in Fribourg,
Switzerland, and was ordained to the priesthood by Bishop Marius Besson at St
Nicholas Cathedral, Fribourg, on 5 April 1930.
Returning to Austria, he
worked until 1938 as a teacher, director of religious education, and chaplain
in Marianist schools. During a time of severe unemployment, Fr Gapp's great
concern for the poor appeared in many ways. He collected food and other
necessities from his students, but also refused to heat his own room in the
winter to be able to give fuel to the poor.
In this period, as
National Socialism (Nazism) began to assert itself, first in Germany and them
in Austria, Fr Gapp formed a clear judgement about the incompatibility of
Nazism and the Christian faith by studying the German and Austrian Bishops'
statements and the Encyclical Mit brennender Sorge of Pope Pius XI.
In his teaching and preaching he continued this truth fearlessly.
When German troops
arrived in Austria in March 1938, he was obliged to leave Graz. After a few
months at Freistadt his superiors sent him to his home town in Tirol, since
they saw in his anti-Nazi preaching a threat to the very existence of those
institutions whose elimination had already been decided by the Nazis. In Tirol
he enjoyed the last moment of peace in his life. He had been an assistant
pastor in Breitenwang-Reutte for only two months when the Gestapo, at the end
of October 1938, forbade him to teach religion. Fr Gapp had taught the
uncompromising law of love for all men and women without reference to
nationality or religion.
In a sermon on 11
December 1938 he defended Pope Pius XI against the attacks of the Nazis, and
directed the faithful of the parish to read Catholic literature rather than
Nazi propaganda. After this sermon Jakob Gapp was advised to leave the country.
With the help of his
religious superiors Fr Gapp escaped to Bordeaux, France, where he worked at the
cradle of the Society of Mary as a chaplain and librarian. In May 1939 he went
to Spain, where he served in the Marianist communities at San Sebastian, Cadiz
and Valencia. In Spain he stood alone and misunderstood because of his
rejection of Nazism.
The Gestapo, having
followed him since he left Austria, took advantage of his loneliness. Two
individuals pretending to be Jews from Berlin told Fr Gapp about their
fictitious experience of flight from Nazi persecution. In Valencia they asked
him to instruct them in the Catholic faith. After gaining his confidence, they
invited him on a trip, and then abducted him across the border into
German-occupied France.
Fr Jakob Gapp was
arrested on 9 November 1942 in Hendaye, France, and brought to Berlin. On 2
July 1943, the feast of the Sacred Heart of Jesus, he was condemned to death.
Any pardon and the transfer of his remains to his relatives for simple burial
were denied because Fr Gapp had "defended his conduct on expressly
religious grounds. For an explicitly religious people Fr Gapp would be
considered a martyr for the faith, and his burial could be used by the Catholic
population as an opportunity for a silent demonstration in support of an
already judged traitor of his people who was pretending to die for his
faith".
At 1:00 p.m. on 13 August
1943, Jakob Gapp was informed that his execution would take place at 7:00 p.m.
The two farewell letters he wrote after this announcement are truly moving
expressions of his faith. At 7:08 p.m. Fr Gapp was guillotined in the
Plotzensee Prison, Berlin. His remains were sent for research to the
Anatomical-Biological Institute of the University of Berlin.
SOURCE : https://web.archive.org/web/20180929233226/https://www.ewtn.com/library/MARY/bios96.htm#gapp
Bl. Jakob Gapp
Beatified: Pope John Paul
II
Born July 26, 1897, in
Wattens in the Austrian Tyrol, Jakob was the seventh son of Martin Gapp
and Antonia Wach. He attended elementary school in his native village and
pursued his high school studies in Hall. On May 24, 1915, Italy declared war on
the Austro-Hungarian Empire. This same year, Jakob enlisted in the Austrian
army. He was sent to the Italian front, where he was wounded and decorated for
his courage. At the end of the war he
was taken prisoner. He underwent a great deal of suffering during his
captivity. During the war Jakob
came under the spell of an idealistic socialism, which led to a crisis of
faith. On August 13, 1920, Jakob entered the Marianist novitiate at Greisinghof
(Austria). He professed First Vows in
the Society of Mary in 1921.
He was ordained a priest in
Fribourg, Switzerland, in 1930. In the following years he worked as a religion teacher
and spiritual director and performed his priestly duties in various Marianist
institutions in Austria. He had a special concern for the poor and the
unemployed. Already in March 1937 Jakob Gapp had made his own the teaching Pope
Pius XI had expounded in the encyclical "Mit
brennender Sorge," that the National Socialist ideology was incompatible
with Christianity. "I was convinced that it was my task to inform
Catholics of these errors," Jakob wrote. Beginning in 1938, he was under
the surveillance of the Gestapo for teaching his students that Jewish people
should be loved. In 1939, at the wish of his superiors, he fled to France and
then to Spain. in these countries he also preached the truth about
how the Church was being persecuted by the Nazis. On November 9, 1942, at the
Spanish-French border in Hendaye, he was betrayed by two catechumen who
were in actuality German agents. He was kidnapped by the Gestapo, arrested, and
brought to Berlin. During the interrogation, Jakob remained unshaken in his
defense of the Church and of the faith. He was subsequently condemned to death,
and on August 13, 1943, he was beheaded in the Plotzensee prison in Berlin. His
remains were never released for burial, because the Nazis feared Jakob Gapp
might be honored as a martyr. Jakob Gapp, Marianist priest and
martyr, was beatified November
24, 1996, by Pope John Paul II in
St. Peter's Basilica, Vatican City. That day was the Feast of Christ the King.
SOURCE : https://www.catholic.org/saints/saint.php?saint_id=486
AUGUST 13
Blessed Jakob Gapp
Preached Nazism’s
incompatibility with Christianity
Marianist Priest and
Martyr: 1897-1943
His life
+ Jakob was born in
Wattens, Austria, and served as a soldier on the Italian front during World War
I.
+ After the War, Jakob
entered the novitiate of the Society of Mary (the Marianists). He professed
vows in 1925 and was ordained priest in 1930.
+ Following ordination,
he served his community as a teacher and chaplain in Marianist schools. Because
of dire economic conditions, Father Jakob collected food and other necessities
for the students and gave away his own coal to the poor.
+ As the Nazi party rose
in power, Father Jakob spoke out about how it was incompatible with
Christianity. His superiors sent him home, believing that his anti-Nazi message
and profile would endanger the students and institutions. However, Father Jakob
had already become a target.
+ Taking an assignment as
assistant priest in the town of Breitenwang-Reutte, Father Jakob courageously
defended the Church against Nazi propaganda and reminded the people, “God is
your God, not Adolf Hitler.” In response, the Nazis ordered him to stop teaching
religion and he was advised to leave the country.
+ After spending time in
France and Spain, Father Jakob was arrested by the Gestapo who tricked him into
returning to France with the lie that two people wanted to be received into the
Church by Father Jakob.
+ Imprisoned for months
after his arrest, he was executed in Berlin on August 13, 1943. The Nazis
refused to allow his body to be buried and his remains were handed over to the
Anatomical-Biological Institute of the University of Berlin. Blessed Jakob Gapp
was beatified in 1996.
Spiritual bonus
The Society of Mary (the Marianists), the
religious community of which Blessed Jakob Gapp was a member, was founded by
Blessed William Joseph Chaminade in 1817. A community of brothers and priests,
the Marianists are committed to the education of youth and care for the poor.
Quote
“Action is more important
than theory.”—Blessed Jakob Gapp
Prayer
Almighty and merciful
God, who brought your Martyr blessed Jakob to overcome the torments of his
passion, grant that we, who celebrate the day of his triumph, may remain
invincible under your protection against the snares of the enemy. Through our
Lord Jesus Christ, your Son, who lives and reigns with you in the unity of the
Holy Spirit, one God, for ever and ever. Amen.
(from The Roman
Missal: Common of Martyrs—For One Martyr)
~
Saint profiles prepared
by Brother Silas Henderson, S.D.S.
SOURCE : https://aleteia.org/daily-prayer/sunday-august-13
Conscience that Would Not
Be Silenced
Authors:
Christa Pongratz-Lippitt
The Tablet, May 16, 2015,
p. 32
Looking back over my 26
years as "The Tablet’s" Vienna correspondent, I can think of no more
remarkable story than that of Blessed Jakob Gapp.
The Tablet has
reported on many despots and regimes but few have matched the Nazis for their
ruthlessness in dealing with their opponents. For one reader of this
publication, it was the journal itself that was seen as evidence of his stand
against Hitler—a stand that led to his death.
SOURCE : https://www.nacms.org/epubs/conscience-would-not-be-silenced
Blessed Jakob Gapp, S.M.
by Brother
John M. Samaha, S.M.
Bl. Jakob Gapp, S.M.,
recently beatified by Pope John Paul II, may well be considered another patron
of the Catholic press. Decapitated by the Nazis in Berlin at the Plotzensee
Prison on 13 August 1943, the Gestapo had condemned him for his unwavering
adherence to the Catholic faith and his unabashed denunciation of National
Socialism (Nazism) when teaching and preaching.
Before entering the
Society of Mary (Marianists) in his native Austria, Jakob Gapp had served in
the Austrian army in World War I, was wounded and decorated for valour, and
suffered as a prisoner of war in northern Italy. This taught him to loathe war,
selfishness and greed, arrogant pride, political and social injustice. As a
young Marianist he was unstinting in championing the poor, the needy and the oppressed.
This made Jakob Gapp a
serious irritant to the Nazis after they annexed Austria in 1938. For his own
safety and for the welfare of the Marianist school where he was teaching in
Graz, his superiors began to move him from place to place for parish work. The
Nazi regime had forbidden him to teach. Some pupils at one school in Tirol had
told a school inspector in October 1938 how Fr Gapp had talked to them of the
Gospel message of brotherly love and their obligation to love "Frenchmen,
Czechs, Jews and communists alike, as they were all human beings". He
insisted: "God is your God, not Adolf Hitler".
Realizing the spoken word
and the printed word clearly possessed a power lacking in the sword of
militarism, he employed the Catholic press as a weapon of choice. And he read
avidly to study the thorny problem of National Socialism and all its
ramifications.
Imbued with the message
of Pope Pius XI's Encyclical Mit brennender Sorge and the statements
of the Austrian Bishops, Fr Jakob Gapp had formed a sound judgement about the
incompatibility of National Socialism and Christianity. In his preaching he
emphasized this truth fearlessly, and taught the uncompromising law of love for
all persons regardless of nationality or religion.
In a fateful sermon on 11
December 1938, he staunchly defended Pope Pius XI against the attacks of the
Nazis, knowing that his words were being monitored by the Gestapo. He urged the
faithful to read Catholic literature rather than Nazi propaganda and to follow
the lead of the Catholic press. This bold move forced him to leave his native
country and escape to France. A few months later his anti-Nazi audacity
required that he enter Spain, where he served in several schools and parishes.
In the summer of 1942 Fr
Gapp visited the British consulate in Valencia to inquire about a visa to
England. The consulate staff gave him a stack of English newspapers and
magazines, including The Tablet, a weekly journal edited by Catholic
laity in London. Fr Gapp began distributing The Tablet, returning
regularly to the consulate for new copies.
Shadowed by the Nazis
over the years, he was arrested through a deceptive Gestapo trap and hustled to
prison in Berlin. In January 1943 for two long days he was interrogated by the
Gestapo, who were particularly interested in the "subversive propaganda
against the fatherland" he had collected and distributed in Valencia.
He willingly admitted
that he consistently opposed the Nazi regime and all it represented, but
explained when and why he had done so. His reasoning and candour stunned the
Nazi agents. For this honesty Fr Gapp was sentenced to death for treason and
guillotined. His body was destroyed because the Gestapo feared the people would
revere him as a martyr. The record indicates that Himmler had commented that
Germany would win the war without difficulty if there were one million party
members as committed as Jakob Gapp.
Today Bl. Jakob Gapp is
honoured as a modern-day champion of the Catholic press as a source of truthful
reporting. Because he respected the Catholic press as a vehicle the Church
employs for spreading the Good News in our day, we are invited to call on him
to help us promote a more effective Catholic press with a wider readership and
to use the Catholic press as he did for the cause of truth and justice.
This item 181 digitally
provided courtesy of CatholicCulture.org
SOURCE : https://www.catholicculture.org/culture/library/view.cfm?recnum=181
Alte
Pfarrkirche hl. Laurentius und ehem. Friedhof
Beato Giacomo Gapp Sacerdote
e martire
Festa: 13 agosto
Wattens (Tirolo,
Austria), 26 luglio 1897 - Berlino (Germania), 13 agosto 1943
Martirologio
Romano: A Berlino in località Plötzensee in Germania, beato Giacomo Gapp,
sacerdote della Società di Maria e martire, che con fermezza d’animo proclamò
che le empie decisioni di un regime nemico della dignità umana e cristiana non
potevano in alcun modo accordarsi con la dottrina cristiana; per questo, fu
perseguitato e condannato all’esilio in Francia e in Spagna e, arrestato da
agenti nemici, fu infine decapitato.
Con i criteri dell’epoca, 100 anni fa era uno dei nostri acerrimi nemici, un “odiato austriaco”che impediva all’Italia di rientrare in possesso dei territori “irredenti”; anche piuttosto valoroso, almeno a giudicare dalla medaglia d’argento che riesce a meritarsi, insieme ad una ferita piuttosto seria, che per un po’ lo tiene lontano dalle trincee. Appena guarito, però, ritorna al fronte e questa volta riusciamo anche ad imprigionarlo, a Riva del Garda, fino al 14 agosto 1919.
Giacomo Gapp è nato in una famiglia numerosa di Wattens, Tirolo (Austria) il 26 luglio 1897. Frequenta il ginnasio francescano di Hall fino all’arruolamento; dopo la guerra entra dai Marianisti ed è ordinato prete ad aprile 1930 nella cattedrale di Friburgo. Inizia a svolgere il suo ministero tra Freistadt e Graz qualificandosi subito come il prete che, oltre all’insegnamento ed alla direzione spirituale, va a cercare i poveri, senza aspettare che questi vengano da lui. Raccontano che evitasse anche di accendere la stufa nella propria camera, per avere un po’ di legna o di carbone da portare alle famiglie più misere. L’altra sua caratteristica, che non passa inosservata, è la ferma opposizione al nazismo: si è confrontato e formato sulle direttive pastorali dei vescovi tedeschi ed austriaci e, in particolare, sull’enciclica “Mit brennender Sorge” di Pio XI, arrivando alla drastica, e per certi versi scomoda, conclusione che la fede cattolica è assolutamente incompatibile con la politica nazista. Se a ciò si aggiunge il pregio, che a volte viene scambiato per difetto, di non avere peli sulla lingua, possiamo facilmente immaginare i rischi cui comincia ad andare incontro. Nel 1938 lo mandano come viceparroco a Breitenwang-Reutte, nel Tirolo, dove facendo catechismo nelle scuole si gioca subito il posto, insegnando ai suoi alunni che bisogna amare tutti, indipendentemente dalla razza o dalla religione; il che, se evangelicamente parlando non fa una grinza, evidentemente va a cozzare con la politica razziale che è un cardine del nazismo.
E finisce così nella “lista nera”, tra i soggetti che devono essere attenzionati dalla Gestapo per la circolazione di idee pericolose. Sospeso dalla scuola e addirittura trasferito di parrocchia, rientra in famiglia a Wattens, ma anche di qui deve far valigie quasi subito, per via di una predica troppo esplicita. “Dio è il tuo Dio, non Adolf Hitler” è una frase ricorrente della sua predicazione. Incompreso e frainteso anche tra i preti, p.Gapp comincia a pagare con l’isolamento e la solitudine la sua fiera opposizione al nazismo che molti si rifiutano di condividere. Dopo un breve soggiorno in Francia lo spediscono in Spagna e tutti questi suoi spostamenti sono attentamente seguiti dalla Gestapo, che ormai lo considera un avversario temibile, una sorta di mina vagante, con l’aggravante di essere intelligente e culturalmente ben equipaggiato e, anche per questo, con notevole ascendente su chi lo ascolta. Con la sensazione che ormai tutti gli hanno fatto terra bruciata intorno, a fine 1940 chiede alla S.Sede l'esclaustrazione di un anno, subito concessagli; ma fuori della Congregazione resiste poco e due mesi dopo già chiede la riammissione, mentre in lui comincia ad essere chiara la percezione del martirio ormai imminente: “Versare il sangue per Cristo e per la Chiesa è per me la cosa migliore e più sublime”.
Per la Gestapo è il momento psicologicamente opportuno per tendergli la
trappola mortale: due emissari, che si spacciano per ebrei desiderosi di
convertirsi al cattolicesimo, riescono pazientemente a guadagnare la sua
fiducia e ad accompagnarlo in Francia, ad Hendaye, dove il 9 novembre 1942 è
arrestato. Il dispendio di forze e le energie impiegate per l’arresto
dimostrano come quel prete faccia paura. Subito trasferito a Berlino e
sommariamente processato, il 2 luglio 1943 è condannato a morte “per alto
tradimento” e la condanna viene eseguita per decapitazione la sera del
successivo 13 agosto. La salma è spedita al laboratorio di medicina
dell’Università berlinese per i ben noti esperimenti nazisti e non restituita
alla famiglia, per evitare ogni possibile onore post mortem. Himmler in persona
è informato dettagliatamente di ogni cosa, a conferma di quanto p. Gapp abbia
fatto tremare il nazismo, che, secondo l’affermazione dello stesso Himmler; “se
avesse avuto uomini della tempra di quel prete si sarebbe affermato ovunque”. A
guadagnarci, invece, è la Chiesa, che in lui ha un martire in più, proclamato
beato nel 1996 da Giovanni Paolo II.
Autore: Gianpiero Pettiti
Volontario austriaco nella guerra mondiale del 1915-18, Jakob Gapp cade prigioniero delle truppe italiane insieme con 300 mila commilitoni al termine del conflitto. E l’anno dopo è di nuovo volontario. Ma in una congregazione religiosa, stavolta: nella Società di Maria (i cui membri sono comunemente detti Marianisti), fondata nel 1817 a Bordeaux da padre Guglielmo Chaminade per l’educazione della gioventù, e diffusa successivamente in vari Paesi, tra cui l’Austria. Nel 1920 Jakob comincia il noviziato e poi va a studiare in Francia e Svizzera; viene ordinato sacerdote nel 1930, ma già da prima aveva iniziato a insegnare a Graz, in Stiria.
Nel 1933 Adolf Hitler sale al potere in Germania, e rapidamente la trasforma in uno Stato totalitario, fondato sulla superiorità della “razza ariana” e su un brutale espansionismo, che nel marzo 1938 porta all’invasione tedesca dell’Austria, dove subito "accorrono uomini d’affari e banchieri tedeschi a comprare per una frazione del loro effettivo valore le aziende tolte agli ebrei e agli antinazisti" (Shirer, Storia del Terzo Reich).
E subito antinazista convinto è stato padre Jakob Gapp, per radicale avversione alla visione razzista che papa Pio XI ha condannato nel marzo 1937 con la famosa enciclica Mit brennender Sorge (Con cocente preoccupazione). In essa papa Ratti scriveva: "Chi eleva la razza, il popolo, o una determinata sua forma od altri elementi della società umana a norma suprema di tutto, anche dei valori religiosi, perverte e falsa l’ordine delle cose creato e voluto da Dio".
Decine di migliaia di arresti diffondono la paura per l’onnipotente Gestapo: anche la vecchia “Austria felice” si trova condannata all’applauso o al silenzio. Ma padre Gapp non applaude e non sta affatto zitto. Parla anche per chi non osa. E spiega che nazismo e cristianesimo sono assolutamente incompatibili. O l’uno o l’altro, nessuna via di mezzo.
Disarmato e temuto, quindi in pericolo gravissimo, padre Jakob deve fuggire dall’Austria al più presto: passa in Francia, ma neppure lì sta zitto. Perciò deve cercare presto scampo in Spagna. Ma la Gestapo tiene troppo a quest’uomo armato soltanto della sua voce; e lo raggiunge anche lì, in una comunità marianista di Valencia, facendolo uscire con un trucco e portandolo poi dritto a Berlino.
Nella capitale tedesca lo aspettano sette lunghi mesi di carcere e poi un processo di sole due ore, terminato con la condanna a morte. Il 13 agosto 1943, nel penitenziario berlinese di Ploetzensee, padre Jakob viene decapitato. Poche ore prima aveva scritto lettere gioiose ai familiari e ai superiori: "Considero questo giorno come il più bello della mia vita". "Ho attraversato dure prove, ma adesso sono felice".
Papa Giovanni Paolo II lo ha proclamato beato il 2 novembre 1996.
Autore: Domenico Agasso
SOURCE : https://www.santiebeati.it/dettaglio/90198
OMELIA DI GIOVANNI PAOLO
II
Solennità di Cristo Re -
Domenica, 24 novembre 1996
1. Oggi, ultima domenica
dell’Anno Liturgico, la Chiesa celebra la solennità di Cristo Re e fissa lo
sguardo sulla figura del Buon Pastore. Cristo, Buon Pastore, conduce il suo
gregge, lo custodisce dagli assalti del nemico, procura il nutrimento per le
pecore (cf. Ez 34, 11ss.) e, soprattutto, cerca di condurle
nella casa del Padre, in quel regno, cioè, che il Padre gli ha affidato, perché
ne renda partecipi gli uomini.
Cristo, Buon Pastore, è
colui che “offre la vita per le pecore” (Gv 10, 11). Cristo crocifisso e
risorto: come crocifisso dà la sua vita, come risorto dona la vita.
L’apostolo Paolo scrive:
“Se a causa di un uomo venne la morte, a causa di un uomo verrà anche la
risurrezione dei morti; e come tutti muoiono in Adamo, così tutti riceveranno
la vita in Cristo” (1Cor 15, 21-22). E aggiunge: “Poi sarà la fine, quando
egli consegnerà il Regno a Dio Padre . . . Bisogna, infatti, che egli regni
finché non abbia posto tutti i nemici sotto i suoi piedi. L’ultimo nemico ad essere
annientato sarà la morte” (1 Cor 15, 24-26).
Così, dunque, Cristo
riceve il Regno e, allo stesso tempo, Gli viene dato il compito di offrirlo a
noi: Regno di grazia e di verità, regno di giustizia, di amore, di pace.
2. In questo Regno il
Figlio esercita il potere. Non soltanto il potere del pastore, ma anche quello
del giudice, come indica l’odierno Vangelo. Cristo è Re poiché a lui
appartiene il giudizio sulle nazioni, il giudizio su ogni uomo.
San Matteo ha delineato
in modo impressionante lo svolgimento di questo giudizio. Il giudice dice:
“Venite, benedetti del Padre mio, ricevete in eredità il regno preparato per
voi fin dalla fondazione del mondo. Perché io ho avuto fame e mi avete dato da
mangiare, ho avuto sete e mi avete dato da bere, ero forestiero e mi avete
ospitato, nudo e mi avete vestito, malato e mi avete visitato, carcerato e
siete venuti a trovarmi” (Mt 25, 34-36). I giusti domanderanno: quando mai
abbiamo fatto tutto questo? Ed Egli risponderà: “In verità vi dico: ogni volta
che avete fatto queste cose a uno solo di questi miei fratelli più piccoli,
l’avete fatto a me” (Mt 25, 40).
Cristo è Re d’amore e
perciò il giudizio finale sull’uomo e sul mondo sarà un giudizio sull’amore. Dall’aver
amato o dal non aver amato dipenderà la nostra collocazione dall’una o
dall’altra parte. Il Regno offertoci da Cristo è, allo stesso
tempo, un compito dato a ciascuno di noi. Sta a noi attuarlo mediante
quegli atti d’amore descritti con grande realismo dal Vangelo.
3. Oggi la Chiesa ci pone
dinanzi come modelli due uomini ed una donna che, proprio mediante le opere di
una generosa dedizione a Dio e ai fratelli, hanno realizzato, ognuno nel
proprio ambito, il Regno di Dio e ne sono diventati eredi. Nell’ora del
giudizio, essi si sono sentiti dire: “Venite, benedetti del Padre mio, ricevete
in eredità il regno preparato per voi fin dalla fondazione del mondo” (Mt 25,
34). Con l’odierno rito di beatificazione vogliamo confessare il mistero del
Regno di Dio ed onorare Cristo Re, Pastore pieno d’amore per il suo gregge.
Pubblichiamo una nostra
traduzione in italiano delle parole pronunciate in tedesco e in francese dal
Papa durante l’omelia della Santa Messa di Beatificazione:
4. Gesù, che è venuto per
testimoniare la verità, non è solo l’oggetto di una disquisizione filosofica,
ma la verità vivente del Dio che si rivela. Si tratta della verità che porta la
salvezza e trasforma la vita. Per questa verità il Signore ha recato la propria
testimonianza. E per questa verità che sta a fondamento del suo Regno è morto.
I due martiri del Tirolo,
il presbitero e parroco Otto Neururer e il sacerdote dell’Ordine dei Marianisti
Jakob Gapp stanno, per così dire, con la loro testimonianza di vita accanto a
quel Cristo incatenato, che era stato consegnato al potere di Pilato.
Padre Jakob Gapp recò la
propria testimonianza con la forza della Parola coraggiosa e della profonda
convinzione come fra l’ideologia pagana del nazionalsocialismo e il
cristianesimo non si potesse giungere ad alcun compromesso. In questa
contrapposizione vide, a ragione, una lotta apocalittica. Sapeva da che parte
stare e per questo venne condannato a morte.
5. Il semplice parroco
Otto Neururer recò la propria testimonianza della verità di Cristo, difendendo
nelle circostanze più difficili e più pericolose la santità del matrimonio
cristiano e venendo per questo imprigionato dalla Gestapo. Nel campo di
concentramento fu il suo senso del dovere sacerdotale a spingerlo a impartire
lezioni di fede, nonostante il severo divieto della direzione del campo.
Per punizione fu appeso a
testa in giù fino a quando morì. Entrambi i sacerdoti hanno difeso la verità,
hanno recato la loro testimonianza, lasciati a se stessi, abbandonati, derisi,
inermi, ma fedeli fino alla morte. Oggi, in occasione della beatificazione, un
raggio dell’eterno Regno di Dio si proietta su questi due testimoni martiri.
Appartengono alla schiera
di coloro che siedono con Lui sul trono, poiché, come afferma l’Apocalisse “non
avevano adorato la bestia e la sua statua” (Ap 20, 4).
I due Martiri Otto
Neururer e Jakob Gapp offrono a tutti noi, in un periodo che vorrebbe relegare
il cristianesimo alle scelte personali e relativizzare tutti gli obblighi, la
testimonianza di una lealtà alla verità di Cristo che non accetta compromessi,
laddove essa sempre risplende. In tal modo essi possono essere nostri
intercessori celesti in quanto Patroni del coraggio nell’annuncio e della
santità del matrimonio e del servizio sacerdotale.
6. “Il Signore è il mio
Pastore: non manco di nulla” (Sal 22, 1). Animata da questa certezza,
Catherine Jarrige donò tutta la sua vita al servizio di Dio e del prossimo.
Quando percorreva di notte le vallate del Cantal, quando attraversava la “valle
oscura” (Sal 22, 4) per soccorrere i sacerdoti perseguitati, quando
passava per le case a mendicare per i poveri nei quali aveva riconosciuto il
volto di Cristo sofferente, ella continuava a portare nel suo cuore la presenza
del Signore, suo baluardo e suo scudo (cf. Sal 84, 12). Terziaria
domenicana, figlia spirituale di santa Caterina da Siena ella predicava Cristo
e il Vangelo mediante le sue azioni. Il suo messaggio è un messaggio di gioia,
di amore e di speranza.
Messaggio di gioia:
Cristo, Re dell’universo, può impossessarsi completamente di un’anima per farne
un’immagine vivente della sua carità. Come ha fatto per Catherine, Egli non
cessa di attirarci a lui. Messaggio d’amore: di fronte ai suoi persecutori,
Catinon-Menette trovava la pronta risposta, quella punta d’umorismo che
disarmava l’avversario che dentro di sé continuava ad amare. Messaggio di
speranza: la pecora smarrita (cf. Ez 34, 16) viene trasportata sulle
spalle dal Pastore e da quanti l’accompagnano. Catherine è vissuta accanto a
numerose povertà materiali e spirituali e le ha soccorse. Tutto ciò che ha
fatto a un fratello più piccolo, l’ha fatto a Cristo (cf. Mt 25,
40).E Cristo stesso l’ha accolta presso di Lui facendola partecipe della sua
Resurrezione beata.
7. “Venite, benedetti del
Padre mio” (Mt 25, 34): questo dolce invito hanno udito i tre Beati che
oggi ho avuto la gioia di elevare agli onori degli altari. La Chiesa li propone
alla venerazione di tutti i battezzati.
Carissimi Fratelli e
Sorelle, imitiamo la loro fede, imitiamo la loro carità, perché la nostra
speranza si rivesta di immortalità. Non lasciamoci distrarre da altri interessi
terreni e passeggeri. I beati Otto Neururer, Jakob Gapp e Catherine Jarrige ci
indicano la strada: seguiamone le orme!
Ci guidi nel cammino
verso il Regno dei Cieli, Maria, Regina di tutti i Santi, così che anche a noi
sia dato, un giorno, di ascoltare le parole di Cristo: “Venite, benedetti del
Padre mio”. Amen.
© Copyright 1996 -
Libreria Editrice Vaticana
Copyright © Dicastero per
la Comunicazione - Libreria Editrice Vaticana
Jakob
Gapp Jugend Haus
Im
Gendenken an Jakob Gapp wurde in Wattens das ehemalige "Haus der
Jugend" in "Jakob Gapp Jugend - Haus" umbenannt.
Jakob Gapp
Gedenktag katholisch: 13. August
nicht gebotener Gedenktag im Erzbistum Wien, in den Bistümern Graz-Seckau und Innsbruck sowie bei den Marianisten
nicht gebotener Gedenktag im Bistum Bozen-Brixen: 12. August
Name bedeutet: der
Nachgeborene oder: Gott schützt (hebr.)
Ordensmann, Priester, Märtyrer
* 26. Juli 1897 in Wattens in Tirol in Österreich
† 13. August 1943 in Berlin
Jakob Gapp wurde als
jüngstes von sieben Kindern einer Fabrikarbeiterfamilie geboren. Er absolvierte
das Gymnasium der Franziskaner in
Hall in Tirol, aus dem auch andere Persönlichkeiten des kirchlichen
NS-Widerstandes hervorgingen, unter anderen Franz
Reinisch. Als 18-jähriger Gymnasiast meldete er sich freiwillig zum
Kriegseinsatz im 1. Weltkrieg, 1918 geriet er in italienische Gefangenschaft.
Aus dem Krieg kehrte er nach eigenen Worten als Atheist zurück, fand aber schon
bald wieder zum Glauben. 1920 trat er im Kloster
Greisinghof in Tragwein bei Linz in das Noviziat der Marianisten ein.
1925 legte er die Ewigen Gelübde ab, 1930 wurde er in Fribourg in
der Schweiz zum Priester geweiht.
Jakob Gapp wirkte dann
zunächst am Marianum in
Freistadt, ab 1931 als Kaplan,
Lehrer und Spiritual am Mädchenpensionat der Schwestern
der Kindheit Jesu und Mariens unter dem Schutz der Hl. Christiana in
Lanzenkirchen bei Wiener Neustadt.
1934 wurde Jakob Gapp
geistlicher Leiter und Religionslehrer am damaligen Realgymnasium Marieninstitut in
Graz. Das Wirken von Jakob Gapp war geprägt durch soziales Engagement und
Wachsamkeit gegenüber den gesellschaftlichen Entwicklungen. Schon früh erkannte
er, dass der aufkeimende Nationalsozialismus mit dem Christentum unvereinbar
war; in Graz kam es deshalb zu Konflikten mit seinen Ordensbrüdern und er wurde
1938 wieder nach Freistadt versetzt.
Im September 1938 wurde
er zu seinem Schutz als Kooperator nach Breitenwang bei
Reutte in Tirol geschickt, lebte im Franziskanerkloster
in Reutte und unterrichtete auch an der dortigen Schule;
wegen kritischer Äußerungen im Religionsunterricht untersagte ihm der
Schuldirektor nach weinigen Wochen das Unterrichten und schaltete die Gestapo
ein.
Nach einer
regimekritischen Predigt am 3. Adventsonntag in der Pfarrkirche in
Wattens floh Gapp ins Ausland. Nach kurzem Aufenthalt im Stammhaus der
Marianisten in Bordeaux in
Frankreich war er ab Mai 1939 an mehreren spanischen Ordensschulen tätig. Seine
Nazi-kritischen Predigten aus dieser Zeit erregten auch in Berlin Berlin
Aufmerksamkeit. 1942 erschlichen sich als verfolgte Juden getarnte
GeStaPo-Agenten das Vertrauen des Ordensmannes und überredeten ihn zu einem
Grenzübertritt ins deutsch besetzte Frankreich.
Dort wurde Jakob Gapp
verhaftet und ins Gefängnis nach
Berlin-Plötzensee überstellt. Am 2. Juli 1943 wurde er
als Volksverräter vom Volksgerichtshof -
im Gebäude des ehemaligen Wilhelms-Gymnasiums, das beim Luftangriff im Februar
1945 zerstört wurde und an dessen Stelle heute das Sony-Cewnter steht
- zum Tode verurteilt.
Jakob Gapp wurde im Hinrichtungsraum des
Gefängnisses Plötzensee in Berlin enthauptet, sein Leichnam dem anatomischen
Institut übergeben, um eine Bestattung zu verhindern, denn unter der
konfessionell gebundenen Bevölkerung würde Gapp als Märtyrer seines Glaubens
gelten - so der Chef des Reichssicherheitsdienstes, der SS-Mann Johann
Rattenhuber.
In der Pfarrkirche in
Wattens ist Jakob Gapp eine Gedenkstätte errichtet, das Jugend- und
Gemeindehaus mit öffentlicher Bibliothek neben der Kirche trägt seinen Namen.
Auf dem Greisinghof in Tragwein bei Linz erinnert ein Gedenkstein an
ihn, in Reutte in
Tirol ist eine kleine Straße im Neubaugebiet nach ihm benannt. Am damaligen
Gebäude des Marieninstituts in
Graz erinnert eine Gedenktafel an ihn.
Das
Urteil des Volksgerichtshofs unter Roland Freisler ist erhalten.
Kanonisation: Jakob
Gapp wurde am 24. November 1996 gemeinsam mit Otto
Neururer von Papst Johannes
Paul II. seliggesprochen.
Worte des Seligen
Im Vernehmungsprotokoll
vom 25. Januar 1943 sind Worte von Pater Jakob Gapp festgehalten. Er sagte:
Im März 1938 wurde ich nach Freistadt /
Oberdonau versetzt, weil ich dem Direktor der Anstalt erklärte, ich könnte es
mit meinen Grundsätzen und mit meiner Aufgabe als Erzieher nicht vereinbaren,
den Hitler-Gruß zu erweisen, den ich in früheren Jahren aus Gewissensgründen
abgelehnt hatte. Ich hatte in den Jahren vor dem Anschluss meine Schüler auf
Grund meiner Einstellung als katholischer Erzieher in dem Sinne stets belehrt,
dass der Nationalsozialismus für einen Katholiken unannehmbar sei, und glaubte
nunmehr, es nicht verantworten zu können, nach dem Anschluss plötzlich eine
andere Haltung einzunehmen, zumal sich meine ablehnende grundsätzliche Einstellung
zum Nationalsozialismus in keiner Weise geändert hatte. Auf das Ansuchen meines
Direktors, mir ein Hakenkreuzabzeichen aufzustecken, erklärte ich ihm, dass wir
(das Lehrerkollegium und ich) vorher als Mitglieder der Vaterländischen Front
unsere antinationalsozialistische Einstellung stets vor den Schülern und in der
Öffentlichkeit bekundet hätten und dass ich mich deshalb außerstande sähe, aus
Gründen meiner Ehre und meines Gewissens eine solche Schwenkung zum
Nationalsozialismus hin vorzunehmen. …
Veranlasst durch die spöttischen Äußerungen eines jungen Kollegen an der Volksschule über die katholische Kirche und katholische Bräuche sowie darüber, dass man Tschechen und Juden hassen und umbringen müsse, nahm ich auf eine diesbezügliche Frage der Kinder zu den Forderungen des jungen Lehrers bezüglich der Tschechen und Juden entsprechend meiner christlich-katholischen Einstellung in ablehnender Weise Stellung. Ich nahm zunächst an, dass es sich bei der Frage der Kinder um einemir bewusst gestellte Falle handle, glaubte aber trotzdem als deutscher Mann und Erzieher aus meiner wahren Einstellung gegenüber den Forderungen des Nationalsozialismus auf Hass der Juden usw. keinen Hehl machen zu können. …
Ich wurde in … [einer anderen] Angelegenheit auch von dem Direktor der Schule
in Gegenwart des vorhin erwähnten jungen nationalsozialistischen Lehrers
verhört. Bei diesem Verhör erklärte ich, dass man mich nach Dachau bringen
könne, dass ich aber keinen Deut von meinen religiösen Grundsätzen aufgeben
werde. Ich war und bin der Überzeugung, dass mich mein katholischer Glaube in
Gegensatz zum Nationalsozialismus bringt. Darum habe ich auch bei allen
Gelegenheiten, wo das Gespräch auf den Nationalsozialismus und seine
Weltanschauung kam, aus meiner Feindschaft diesem gegenüber kein Hehl gemacht,
auch im Unterricht nicht.
Quelle: Jakob Gapp SM,
Ein Märtyrer des Glaubens, Greisinghof bei Tragwein 2 1997, S. 79 - 81
Zitat von Jakob Gapp:
In seinem Abschiedsbrief an seine Angehörigen schreibt Pater Jakob Gapp am 13. August 1943:
Alle meine Lieben! Wenn Ihr diesen Brief in Händen habt, bin ich schon in der
besseren Welt. … Heute wird das Urteil vollstreckt. Um 7 Uhr abends gehe ich zum
lieben Heiland, den ich immer innig geliebt habe. Trauert nicht um mich! Ich
bin restlos glücklich. Ich habe natürlich viele schwere Stunden mitgemacht,
aber ich konnte mich auch sehr gut auf den Tod vorbereiten. Lebt brav und
leidet alles aus Liebe zu Gott, damit wir uns im Himmel wiedersehen. … Nach
schwerem Ringen bin ich doch soweit, dass ich den heutigen Tag als den
schönsten Tag meines Lebens betrachte.
Quelle: Jakob Gapp SM,
Ein Märtyrer des Glaubens, Greisinghof bei Tragwein 2 1997, S. 76f
zusammengestellt von Abt
em. Dr. Emmeram Kränkl OSB,
Benediktinerabtei Schäftlarn,
für die Katholische
SonntagsZeitung
Martyrologium
Romanum Flori-Legium
Die Gedenkstätte
Plötzensee in Berlin mit einer Ausstellung im damaligen
Hinrichtungsraum des Gefängnisses Plötzensee in Berlin ist täglich von 9 Uhr
bis 17 Uhr geöffnet. (2023)
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Autor: Joachim
Schäfer - zuletzt aktualisiert am 24.12.2023
Quellen:
• Leopold Schlager, E-Mail vom 9. Mai 2005
• Kons. Rat Alfred Aigner SM vom Kloster Greisinghof in Tragwein
• Lexikon für Theologie und Kirche, begr. von Michael Buchberger. Hrsg. von Walter Kasper, 3., völlig neu bearb. Aufl., Bd. 5. Herder, Freiburg im Breisgau 1996
• https://www.imagomundi.biz/jakob-gapp - abgerufen am 23.09.2023
• https://www.biographien.ac.at/oebl/oebl_G/Gapp_Jakob_1897_1943.xml -
abgerufen am 23.09.2023
korrekt zitieren: Joachim Schäfer: Artikel Jakob Gapp, aus dem Ökumenischen Heiligenlexikon - https://www.heiligenlexikon.de/BiographienJ/Jakob_Gapp.html, abgerufen am 12. 8. 2024
Die Deutsche Nationalbibliothek verzeichnet das Ökumenische
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bibliografische Daten sind im Internet über https://d-nb.info/1175439177 und https://d-nb.info/969828497 abrufbar.
SOURCE : https://www.heiligenlexikon.de/BiographienJ/Jakob_Gapp.html
Heilig-Blut-Kapelle
beim Kloster St. Georgenberg
PREDIGT VON JOHANNES PAUL
II.
Christkönigsfest -
Sonntag, 24. November 1996
1. Oggi, ultima domenica
dell’Anno Liturgico, la Chiesa celebra la solennità di Cristo Re e fissa lo
sguardo sulla figura del Buon Pastore. Cristo, Buon Pastore, conduce il suo
gregge, lo custodisce dagli assalti del nemico, procura il nutrimento per le
pecore (cf. Ez 34, 11ss.) e, soprattutto, cerca di condurle
nella casa del Padre, in quel regno, cioè, che il Padre gli ha affidato, perché
ne renda partecipi gli uomini.
Cristo, Buon Pastore, è
colui che “offre la vita per le pecore” (Gv 10, 11). Cristo crocifisso e
risorto: come crocifisso dà la sua vita, come risorto dona la vita.
L’apostolo Paolo scrive:
“Se a causa di un uomo venne la morte, a causa di un uomo verrà anche la
risurrezione dei morti; e come tutti muoiono in Adamo, così tutti riceveranno
la vita in Cristo” (1Cor 15, 21-22). E aggiunge: “Poi sarà la fine, quando
egli consegnerà il Regno a Dio Padre . . . Bisogna, infatti, che egli regni
finché non abbia posto tutti i nemici sotto i suoi piedi. L’ultimo nemico ad
essere annientato sarà la morte” (1 Cor 15, 24-26).
Così, dunque, Cristo
riceve il Regno e, allo stesso tempo, Gli viene dato il compito di offrirlo a
noi: Regno di grazia e di verità, regno di giustizia, di amore, di pace.
2. In questo Regno il
Figlio esercita il potere. Non soltanto il potere del pastore, ma anche quello
del giudice, come indica l’odierno Vangelo. Cristo è Re poiché a lui
appartiene il giudizio sulle nazioni, il giudizio su ogni uomo.
San Matteo ha delineato
in modo impressionante lo svolgimento di questo giudizio. Il giudice dice:
“Venite, benedetti del Padre mio, ricevete in eredità il regno preparato per
voi fin dalla fondazione del mondo. Perché io ho avuto fame e mi avete dato da
mangiare, ho avuto sete e mi avete dato da bere, ero forestiero e mi avete
ospitato, nudo e mi avete vestito, malato e mi avete visitato, carcerato e
siete venuti a trovarmi” (Mt 25, 34-36). I giusti domanderanno: quando mai
abbiamo fatto tutto questo? Ed Egli risponderà: “In verità vi dico: ogni volta
che avete fatto queste cose a uno solo di questi miei fratelli più piccoli,
l’avete fatto a me” (Mt 25, 40).
Cristo è Re d’amore e
perciò il giudizio finale sull’uomo e sul mondo sarà un giudizio sull’amore. Dall’aver
amato o dal non aver amato dipenderà la nostra collocazione dall’una o
dall’altra parte. Il Regno offertoci da Cristo è, allo stesso
tempo, un compito dato a ciascuno di noi. Sta a noi attuarlo mediante
quegli atti d’amore descritti con grande realismo dal Vangelo.
3. Oggi la Chiesa ci pone
dinanzi come modelli due uomini ed una donna che, proprio mediante le opere di
una generosa dedizione a Dio e ai fratelli, hanno realizzato, ognuno nel
proprio ambito, il Regno di Dio e ne sono diventati eredi. Nell’ora del giudizio,
essi si sono sentiti dire: “Venite, benedetti del Padre mio, ricevete in
eredità il regno preparato per voi fin dalla fondazione del mondo” (Mt 25,
34). Con l’odierno rito di beatificazione vogliamo confessare il mistero del
Regno di Dio ed onorare Cristo Re, Pastore pieno d’amore per il suo gregge.
4. Jesus, der
gekommen ist, um für die Wahrheit Zeugnis abzulegen, geht es nicht um eine
philosophische Diskussion, sondern um die lebendige Wahrheit des sich
offenbarenden Gottes. Es geht um die Wahrheit, die das Heil bringt und das
Leben verändert. Für diese Wahrheit legt der Herr sein Zeugnis ab. Und für
diese Wahrheit, die der Hintergrund seines Königtums ist, sollte er den Tod
erleiden.
Die beiden Märtyrer aus
Tirol, der Weltpriester und Pfarrer Otto Neururer und der Priester des
Marianistenordens Jakob Gapp, stehen sozusagen mit ihrem Lebenszeugnis neben
dem gefesselten Christus, der der Macht des Pilatus ausgeliefert war.
Pater Jakob Gapp legte
sein Zeugnis ab mit der Kraft des unerschrockenen Wortes und der tiefen
Überzeugung, daß es zwischen der heidnischen Ideologie des Nationalsozialismus
und dem Christentum keine Kompromisse geben konnte. Er sah mit Recht in dieser
Auseinandersetzung einen apokalyptischen Kampf. Er wußte, wo er zu stehen hatte
und wurde deshalb zum Tode verurteilt.
5. Der schlichte Pfarrer
Otto Neururer legte sein Zeugnis für die Wahrheit Christi ab, indem er unter
schwierigsten und gefährlichsten Umständen für die Heiligkeit der
christlichen Ehe eintrat und ins Gefängnis der Gestapo geworfen wurde. Im
Konzentrationslager war es sein priesterliches Pflichtbewußtsein, das ihn
drängte, Glaubensunterricht zu geben - trotz strengsten Verbots der
Lagerleitung. Zur Strafe hängte man ihn mit dem Kopf nach unten auf, bis er tot
war.
Beide Priester sind für
die Wahrheit eingetreten, beide haben Zeugnis abgelegt, auf sich allein
gestellt, verlassen, verhöhnt, wehrlos, aber treu bis in den Tod.
Darum fällt heute in
dieser Stunde der Seligsprechung ein Strahl des ewigen Königtums Christi auf
diese beiden Blutzeugen. Sie gehören zu denen, die mit Ihm auf dem Thron
sitzen, weil sie, wie die Geheime Offenbarung sagt, »das Tier und sein
Standbild nicht angebetet haben«.
Uns allen aber schenken
die beiden Märtyrer Otto Neururer und Jakob Gapp in einer Zeit, die das
Christentum nur zu gerne in die Unverbindlichkeit tauchen und alle
Verpflichtungen relativieren möchte, das Zeugnis für kompromißlose Treue
zur Wahrheit Jesu, wo immer sie als solche aufleuchtet. So mögen sie als
Patrone für die Unerschrockenheit in der Verkündigung, für die Heiligkeit der
Ehe und des priesterlichen Dienens im Himmel unsere Fürbitter sein.
6. «Le Seigneur est
mon berger, rien ne saurait me manquer ». Animée par cette certitude, Catherine
Jarrige donna toute sa vie au service de Dieu et du prochain. Quand elle
parcourait de nuit les vallées du Cantal, quand elle traversait «les ravins de
la mort a pour porter secours aux prêtres persécutés, quand elle passait quater
clans les maisons pour les pauvres en qui elle avait reconnu le visage du
Christ souffrant, elle ne cessait de porter dans son cœur la présence du
Seigneur, son rempart, son bouclier. Tertiaire dominicaine, fille spirituelle
de sainte Catherine de Sienne, elle prêcha le Christ et l'Évangile par ses
actes. Son message est un message de joie, d'amour et d'espérance.
Message de joie: le
Christ roi de l'univers, peut se saisir totalement d'une âme pour en faire une
vivante image de sa charité. Comme il l'a fait pour elle, ii ne cesse de nous
attirer à lui. Message d'amour: face à ses persécuteurs,
Catinon-Menette trouvait la répartie, la pointe d'humour qui désarmait un
adversaire qu'au. fond d'elle-même elle continuait à aimer. Message
d'espérance: la brebis perdue est prise sur les épaules du Berger et de ceux
qui l'accompagnent. Catherine a côtoyé et secouru. de nombreuses pauvretés
et spirituelles. Tout ce quelle a fait à «l' un de ces petits », c'est au
Christ qu'elle l'a fait. Et le Christ lui-même l'a accueillie auprès d'elle en
lui donnant part à sa Résurrection bienheureuse.
7. “Venite, benedetti del
Padre mio” (Mt 25, 34): questo dolce invito hanno udito i tre Beati che
oggi ho avuto la gioia di elevare agli onori degli altari. La Chiesa li propone
alla venerazione di tutti i battezzati.
Carissimi Fratelli e
Sorelle, imitiamo la loro fede, imitiamo la loro carità, perché la nostra
speranza si rivesta di immortalità. Non lasciamoci distrarre da altri interessi
terreni e passeggeri. I beati Otto Neururer, Jakob Gapp e Catherine Jarrige ci
indicano la strada: seguiamone le orme!
Ci guidi nel cammino
verso il Regno dei Cieli, Maria, Regina di tutti i Santi, così che anche a noi
sia dato, un giorno, di ascoltare le parole di Cristo: “Venite, benedetti del
Padre mio”. Amen.
© Copyright 1996 -
Libreria Editrice Vaticana
Copyright © Dicastero per
la Comunicazione - Libreria Editrice Vaticana
Liebe Mitbrüder im
Bischofsamt,
Liebe Schwestern und Brüder!
Euch allen, die Ihr
heute, ein Tag nach der Seligsprechung von Pfarrer Otto Neururer, Pater Jakob
Gapp und Schwester Catherine Jarrige zu dieser Audienz zusammengekommen seid,
gilt mein herzlicher Gruß. Besonders grüße ich Euch, liebe Mitbrüder im
Bischofsamt, sowie alle Priester und Ordensleute und Euch, liebe Pilger, die
Ihr so zahlreich vor allem aus Nord, Ost- und Südtirol gekommen seid. Herzlich
grüße ich die Pilger aus Watten, dem Geburtsort von Pater Jakob Gapp, sowie aus
Piller, dem Geburtsort von Pfarrer Otto Neururer, und aus Götzens, wo er
begraben liegt.
Die neuen Seligen
sprechen zu uns in besonderer Weise mit der Sprache des Kreuzes, weil sie uns
in Gedanken in Zeiten zurückführen, in denen die Christen verfolgt wurden. Sie
haben uns ein heroisches Opfer hinterlassen; in ihnen »kämpfen Tod und Leben
einen unbegreiflichen Zweikampf« (Ostersequenz). Obgleich in den Augen der
Menschen der Tod gesiegt zu haben scheint, so haben sie nach dem göttlichen
Heils-plan der Erlösung die Fülle des Lebens als Geschenk erhalten.
Alle Brüder und
Schwestern, die um ihres Glaubens willen leiden, haben in einzigartiger Weise
am Kreuz Christi teil. Das Kreuz trägt mit seinem tödlichen Zugriff den Leib
Christi, bis »alles vollbracht« ist. Dieses Geheimnis setzt sich in der
Geschichte der Welt fort. Ebenso setzt sich die herrliche Erlösung fort, die
auf immer an das Kreuz von Kalvaria gebunden sein wird. Durch dieses Kreuz wird
Gott in der Geschichte des Menschen niemals sterben!
Eine Seligsprechungsfeier
ist immer etwas Tröstliches und Erhebendes. Sie ist gleichsam ein Vorspiel zum
endgültigen Sieg Christi am Ende der Zeiten. Nehmt etwas von dieser
endzeitlichen Hoffnung mit nach Hause; denn es wäre in der Tat zu wenig, wenn
nichts zurückbliebe als eine schöne Erinnerung an die Tage in Rom und ein Datum
im liturgischen Kalender, an dem wir der Seligen gedenken. Die Märtyrer Jakob
Gapp und Otto Neururer verkörpern einen Appell an unseren Alltag als Christen,
sie wollen als mitreißendes Beispiel in unser Leben hineinwirken.
Pater Jakob Gapp wird uns
ein bleibendes Vorbild für das unerschrockene Zeugnis der Wahrheit sein. Sein
Leben und hat etwas von Johannes dem Täufer, der unerschrocken zum Tyrannen
sagte: »Es ist dir nicht erlaubt« und dafür in den Tod ging. Pater Gapp ist das
Vorbild des unbequemen Mahners, wenn es um die von Christus geoffenbarte
Wahrheit geht
Pfarrer Otto Neururer
wird uns immer an die Heiligkeit der Ehe erinnern, für die er ins Gefängnis
ging, und an die Treue zum priesterlichen Dienst, weswegen er ermordet wurde.
Sein Zeugnis berührt somit zwei Säulen des christlichen Lebens.
Wenn Ihr Euch nun wieder
nach Hause begebt:, bitte ich Euch, die Erinnerung, das Beispiel und die
Botschaft dieser beiden großen Persönlichkeiten im Herzen zu bewahren im
Vertrauen, daß sie uns mit ihrer Fürbitte nahe sein werden. Euch allen und
Euren lieben Angehörigen zu Hause erteile ich von ganzem Herzen den
Apostolischen Segen.
Bienvenue à vous, chers
Frères et Sœurs qui, avec votre pasteur, Monseigneur René Séjourné, êtes venus
du centre de la France pour prendre part à la béatification d'une enfant de
votre terre. Bienvenue à vous, pèlerins de langue française et à vous, fils et
filles de la grande famille dominicaine dont l'une des aînées dans la foi a
pris place clans l'immense foule des saints et des bienheureux qui entourent le
Christ Roi de l'univers.
Comme vous le savez,
Catherine Jarrige était surnommée Catinon-Menette, la «menette des pauvres».
«Menette» signifie « moniale »: elle était effectivement consacrée, femme de
l'Unique Amour, de l'amour qui englobe, transcende et vivifie tous les autres, l'amour
du Christ ressuscité.
Sa charité se déploya
constamment auprès des plus démunis. Les pauvres, les prisonniers, les malades,
les mourants la voyaient venir avec soulagement, car de leur apportait
réconfort et consolation dans l'épreuve. Que, parmi vous, ceux et celles qui se
consacrent à leur service trouvent ici l'expression de ria gratitude et de
celle de l'Église tout entière. Qu'ils continuent avec persévérance à apaiser
les souffrances du corps et de l'âme!
Par exemple de sa vie,
par l'exercice de son métier, par son esprit de prière et par son généreux
service dis prochain, Catherine jar lige se donna tout entière au Seigneur.
Qu'elle soit désormais auprès de vous, chers Frères et Sœurs, une amie
véritable, une inspiratrice et un guide vers le Christ Sauveur! Je lui confie
votre vie chrétienne, votre apostolat, et je lui demande, ainsi qu'aux
bienheureux Otto Neururer et Jakob Gapp, de vous accompagner sur les chemins du
Royaume.
À chacun d'entre vous, à
vos familles et à ceux qui vous sont unis par la pensée, je donne de grand cœur
ma Bénédiction Apostolique.
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Libreria Editrice Vaticana
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la Comunicazione - Libreria Editrice Vaticana
Gapp, Jakob (1897–1943),
Priester
Gapp Jakob SM, Priester.
Geb. Wattens (Tirol), 26. 7. 1897; gest. Berlin, Deutsches
Reich (D), 13. 8. 1943 (hingerichtet). Sohn des Fabrikarbeiters Martin
Gapp und der Antonia Gapp, geb. Wach. – G. besuchte 1910–15 das Gymnasium der
Franziskaner in Hall in Tirol, meldete sich 1915 freiwillig bei den Tiroler
Standschützen und diente bis Kriegsende an der Südfront (1916 verwundet). Von
November 1918 bis August 1919 befand er sich in italienischer Gefangenschaft.
Im Sommer 1920 trat er bei den Marianisten ins Noviziat ein und legte im September
1925 die zeitlichen und im August desselben Jahres in Antony bei Paris die
ewigen Gelübde ab. 1921–25 wirkte er als Erzieher und Lehrer am ordenseigenen
Marieninstitut in Graz. 1925–30 studierte er am Priesterseminar des Ordens in
Freiburg im Üechtland; im April 1930 Priesterweihe ebendort und im Juli
desselben Jahres Heimatprimiz in Wattens. In der Folge war G. vorerst als
Katechet, Erzieher und Religionslehrer am Marianum in Freistadt tätig, ehe er
1931 die Lehrbefähigung für Religion an Mittelschulen erhielt und noch im
selben Jahr als Lehrer und Spiritual nach Lanzenkirchen ging, wo er ab 1933
auch Präses des dortigen Burschenvereins war. Ab Herbst 1934 erneut am
Marieninstitut in Graz als Spiritual, Religionsprofessor, Jugendseelsorger und
Präsident des Vinzenzvereins sowie bis 1936 als Leiter der Marianischen
Kongregation tätig, engagierte sich G. nun stark für die zahlreichen durch
Arbeitslosigkeit und das Zusammenbrechen staatlicher Fürsorge Verarmten, u. a.
durch Verteilen von Lebens- und Heizmitteln in den Elendsquartieren der Stadt.
Mit seiner kompromisslosen sozialen Einstellung geriet er teils in Konflikt mit
seinen Grazer Mitbrüdern. Nicht zuletzt durch die Lektüre
nationalsozialistischer Schriften (u. a. von Alfred Rosenberg) gelangte er zur Überzeugung, dass der
Katholizismus mit dem Nationalsozialismus unvereinbar sei. Nach dem „Anschluss“
Österreichs 1938 stand G. in gänzlicher Opposition zum Regime und teilweise
auch zu seinen Mitbrüdern in Graz, weshalb er vom Orden nach Freistadt versetzt
wurde. Noch im selben Jahr trat G. – auf Anraten der Ordensleitung – in den
Dienst der Apostolischen Administratur Innsbruck-Feldkirch über. Ab September 1938
Kooperator und Religionslehrer im Außerferner Breitenwang, stand G. bald unter
staatlicher Beobachtung und wurde wegen regimekritischer Aussagen gegenüber
seinen Schülern nach zwei Monaten von den Behörden mit einem Unterrichtsverbot
belegt. Ab November 1938 bei Verwandten untergebracht, floh er nach einer
regimekritischen Predigt am 3. Adventsonntag in der Pfarrkirche Wattens nach
Bordeaux in das Mutterkloster des Ordens. Im Mai 1939 reiste G. nach Spanien
aus und war dort an verschiedenen Niederlassungen der Marianisten (San
Sebastián, Cádiz, Lequeitio, Valencia) als Spiritual, Erzieher und Lehrer sowie
als exklaustrierter Privatlehrer tätig. G. wurde von Heimweh geplagt, geriet
zusehends in Konflikt mit den spanischen Mitbrüdern, die vor dem Hintergrund
ihrer Bürgerkriegserfahrung G.s Ablehnung des Nationalsozialismus nicht
verstanden, und war über die soziale Ungerechtigkeit im Land verbittert, ohne
selbst helfen zu können. Über längere Zeit von als konversionswilligen Juden
getarnten deutschen Agenten bespitzelt, wurde G. nach Frankreich gelockt und im
November 1942 verhaftet. Im Juni 1943 wurde er in Berlin vor dem
Volksgerichtshof wegen „planmäßiger Hetze gegen das nationalsozialistische
Reich“ und „Feindbegünstigung“ angeklagt und von Roland Freisler Anfang Juli
zum Tod durch das Fallbeil verurteilt. Papst Johannes Paul II. sprach ihn im
November 1996 in Rom gemeinsam mit Otto Neururer selig. Seit 2005 vergibt die
Diözese Innsbruck an Betriebe mit sozialem Engagement den J.-G.-Preis.
L.: J. Levit, J. G. Zeuge
seines Glaubens, 1988; Positio super martyrio der Congregatio de Causis
Sanctorum P.N. 1552, 1992; P. J. G. SM. Ein Märtyrer des Glaubens, red. W.
Kunzenmann, 1996 (mit Bild); E. Beneder, in: Tiroler Heimatblätter 72, 1997, S.
129ff. (mit Bild); W. Kunzenmann, in: Große Gestalten der Kirche in Tirol, ed.
H. Humer – W. Kunzenmann, 2002 (mit Bild); F. Wechselberger, Seliger P. J. G.,
(2016) (mit Bild); P. J. G. SM, ed. J. Levit, o. J.; Pfarre Wattens, Tirol.
(M. Kapferer)
Zuletzt aktualisiert:
27.11.2017
PUBLIKATION: ÖBL
Online-Edition, Lfg. 6 (27.11.2017)
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978-3-7001-3213-4
SOURCE : https://www.biographien.ac.at/oebl/oebl_G/Gapp_Jakob_1897_1943.xml
Biographie des Tiroler
Märtyrers Jakob Gapp*
Zusammengefasst von Inge
Wieser
1897
Seine Eltern waren
bäuerlichen Ursprungs. Doch aus Geldnöten (Grund: eine Bürgschaft) war der
Vater Martin Gapp gezwungen, mit seiner Familie vom Umlberg, Gemeinde Terfens,
nach Wattens zu ziehen, um hier in der Fabrik Arbeit anzunehmen. Jakob wurde am
26. Juli 1897 als siebtes Kind der Familie Gapp in Wattens geboren. Die Familie
lebte in äußerst ärmlichen Verhältnissen, und so beeindruckte ihn der soziale
Einsatz des Wattener Pfarrers Alois Gfall, sodass Jakob als Kind mit dem
Gedanken spielte, einmal ein solcher Priester zu werden.
1910
Dieser Wunsch wurde mit
den Jahren überdeckt. Nach dem Besuch der Volksschule in Wattens trat Jakob mit
13 Jahren in das Gymnasium der Franziskaner in Hall ein. Später wurde er von
einem Mitschüler als ehrlich, unbeugsam und ohne Verstellung charakterisiert.
Da Jakob nicht in den Orden eintreten wollte, wohnte er mit 16 Jahren nicht
mehr im Internat, sondern privat.
1915
Kaum 18 Jahre alt und das
Gymnasium noch nicht ganz abgeschlossen, trat er 1915 in den Kriegsdienst ein.
Nach einem Jahr wurde er als Soldat an der Südfront verwundet und geriet 1918
in italienische Gefangenschaft. Neun Monate später kehrte er heim und fand hier
alles verändert vor. Jakob erfuhr, dass sein Vater gestorben war, und die Armut
der Familie war nun besonders groß. Sein Vaterland, für das er gekämpft hatte,
war zerrissen. Er wollte studieren, die Matura hatte er schon nachgeholt, aber
er hatte kein Geld.
1920
So riet ihm ein Bekannter
zu den Marianisten zu gehen, die eine Ausbildungsmöglichkeit für junge Männer
anboten. Der Pfarrer von Wattens Alois Gfall, der Jakob sehr gut kannte,
stellte ihm 1920 ein „Sittenzeugnis“ aus, das der Aufnahme in den Orden nichts
in den Weg legte. Im Vorbereitungsjahr auf das Ordensleben ging in Jakob Gapp
eine Wandlung seiner Gesinnung vor sich und er fand Gott im wahrsten Sinne des
Wortes. Er selbst schrieb 1924: „Guter Wille beseelte mich und öffnete mein
Herz weit; das Samenkorn, welches der Prediger hineingelegt hatte, begann zu
keimen. Andere Ideale, andere Anschauungen verdrängten die alten“. In ihm wuchs
der Wunsch, die Ordensgelübde abzulegen und auch Priester zu werden. Seite 1
von 5 Nach diesem Jahr wurde Jakob Gapp nach Graz in das Marieninstitut
geschickt, wo er vier Jahre als Erzieher tätig war und sich seinem Studium
widmete. Am 27. August 1925 legte er in Frankreich die ewigen Gelübde ab. Im
Alter von nun 28 Jahren trat Pater Jakob Gapp in das internationale Priesterseminar
der Marianisten in Freiburg in der Schweiz ein. Dort orientierte er sich
wirklich am Ideal der Regeln des Ordens, litt aber unter der Lauheit, die er
bei Mitbrüdern manchmal verspürte. Sein impulsiver Charakter wurde von seinen
Vorgesetzten immer wieder kritisiert, doch wurde ihm auch sein stetes Bemühen,
an sich zu, sehr hoch angerechnet. Er ließ sich nicht in eine vorgegebene Form
pressen, sondern studierte mit Offenheit, Weitblick und Kritik.
1930
Am 5. April 1930 erhielt
Pater Jakob Gapp die Priesterweihe und feierte am 20. Juli Primiz in seinem
Heimatort Wattens. Nun trat er in Freistadt seinen Dienst als Präfekt der
„großen“ Gymnasiasten an und unterrichtete auch an dieser Schule. Sein
Verhältnis zu den Schülern war trotz seiner autoritären Persönlichkeit recht
freundschaftlich. Nach Missverständnissen und Spannungen mit dem Direktor der
Anstalt wurde Pater Jakob Gapp 1931 als Katechet und Kaplan nach Lanzenkirchen
versetzt, doch auch hier nahm man Anstoß an seiner Offenheit. Bei Superior Jung
suchte der Geistliche immer wieder, wenn er mit Unverständnis kämpfte, ein
klärendes Gespräch. In einer Zeit der Turbulenzen im österreichischen Staat, in
der viele ums Überleben kämpften, da die Kassen des Staates leer waren, wirkte
Pater Jakob Gapp von 1935 bis 1938 in Graz als Religionsprofessor und
Spiritual. Auch hier war seine Arbeit von Vertrauen zu den Schülern und
Mitbrüdern getragen. Ob in der Schule oder als geistlicher Beistand erfüllte er
seine Aufgaben mit äußerster Sorgfalt und Gewissenhaftigkeit. Sein lebensnaher
Religionsunterricht, die interessanten Predigten, in die er auch politische
Tagesthemen einfließen ließ, und sein Bemühen um die besonders festliche
Gestaltung der Hochfeste Mariens blieben vielen unvergesslich. Für seine
Mitbrüder war er ein überzeugter und frommer Priester, dem es immer wieder
gelang, in den geistlichen Konferenzen auf den ursprünglichen Geist des Ordens
zu verweisen und sie der Lehre der Kirche nahezubringen. Ein besonderer
Charakterzug des Dieners Gottes war sein soziales Engagement. Wichtig war ihm,
dass kirchliche Soziallehre kein leeres Wort war, sondern dass Schüler und
Mitbrüder bewusst Menschen halfen, die in Not waren. Natürlich blieb es nicht
aus, dass er wegen seiner „extremen“ sozialen Aktivitäten und seiner
Geradlinigkeit vor allem von der Obrigkeit auch angefeindet wurde.
1938
Pater Jakob Gapp, der
nicht mit Scheuklappen durch die Welt ging, informierte sich durch eifriges
Studium über die Ideologie des Nationalsozialismus und kam zur Überzeugung,
dass Nationalsozialismus und katholischer Glaube unvereinbar sind. Die Tage
nach dem Einmarsch der deutschen Truppen erlebte er, der Idealist, besonders
schmerzlich. Es war ihm Seite 2 von 5 unverständlich, dass sich Menschen (auch
seine Schützlinge) derart manipulieren ließen, und von der
Kompromissbereitschaft seiner Mitbrüder war er enttäuscht. Außerdem musste er
noch den Vorwurf einstecken, mit seiner Starrköpfigkeit unklug zu handeln. In
dieser Situation wurde Pater Jakob Gapp von Graz abberufen und aus Unsicherheit
und Naivität dem neuen Regime gegenüber auf Heimaturlaub geschickt, um sich zu
beruhigen und die wirklichen Verhältnisse dieser Welt zu erkennen, wie sich der
Provinzial der Marianisten Ehrmann ausdrückte. Nun verbrachte Gapp einige
Wochen in Tirol am Umlberg in Terfens, dem Heimatort seiner Mutter, und fühlte
sich als Seelsorger unter Gleichgesinnten sehr wohl. Keines der Kinder dort war
nämlich der Hitlerjugend beigetreten wie es in den Städten gleich üblich wurde.
Er litt aber an der Unsicherheit seiner Lage. Briefe an Superior Franz Josef
Jung machen deutlich, dass er klare Verhältnisse schaffen wollte – Seelsorge in
der Heimat oder Rückkehr in den Orden. Nach diesem Briefwechsel erhielt er ab
1. September 1938 den Kooperatorposten in Breitenwang – Reutte. In einem
weiteren Brief an Jung ist deutlich erkennbar, dass Pater Jakob Gapp die
Situation der katholischen Kirche im Nationalsozialismus sehr gut einschätzte.
Trotzdem unterrichtete er nach seinen Gewissensgrundsätzen. Dies wurde ihm auch
hier zum Verhängnis. Seine Erklärung, dass man alle Menschen, gleich welcher
Nationalität, Rasse oder Religion lieben müsse, weil es Menschen sind, und dass
Adolf Hitler nicht Gott sei, war für das Regime Grund genug, um ihm den
Religionsunterricht zu untersagen und ihn nicht mehr aus den Augen zu
verlieren. Er kam nach Wattens und blieb in Briefkontakt mit Superior Jung, der
die Lage richtig einschätzte und sich bemühte, Pater Jakob Gapp zu seinem
Schutz so schnell wie möglich nach Bordeaux in Frankreich, in die
Gründungsstätte der Gesellschaft Mariä zu schicken. Doch in seiner
Heimatgemeinde Wattens kommt es am dritten Adventsonntag 1938 zu seiner
folgenschweren Predigt über weltanschauliche Fragen, gegen deren Wortlaut sich
Gapp bei seiner späteren Vernehmung in Berlin am 25. Jänner 1943 zu
verantworten hatte.
1939
Pater Jakob Gapp nahm die
Besorgnisse seiner Priesterkollegen aus Wattens ernst und zog sich vorerst zu
einem Verwandten in Lienz und dann auf den Umlberg zurück. Am 5. Jänner 1939
feierte in der dortigen Roanerkapelle seine letzte heilige Messe, wo er
Folgendes in das Zelebrationsbuch eintrug: „Für Christus zu leiden ist eine
Ehre! Möge uns Gott immer in dieser Gesinnung erhalten und seinen heiligen
Geist senden, wie er ihn den ersten Christen sandte.“ Über Lanzenkirchen
erhielt Pater Gapp schließlich einen Pass, der ihm die Ausreise nach Frankreich
ermöglichte. Hier, wo er mit neuer Hoffnung seelsorglich tätig sein wollte,
bekam er gleich zu spüren, wie ihm seine „deutsch“-österreichische Nationalität
angelastet und er zum Nichtstun verurteilt wurde. Diese Situation war für ihn
unerträglich, und er bat Superior Jung noch einmal um seine Hilfe. Als Pater
Jakob Gapp in der Magdalenenkirche in Bordeaux am Ostersonntag von der
Bedrängnis Seite 3 von 5 der Katholiken durch den Nationalsozialismus sprach,
ahnte er nicht, dass er von einem Agenten der GESTAPO beschattet wurde: Er
erhielt von seinem Ordensoberen und dem deutschen Konsulat die Erlaubnis, nach
Spanien zu gehen und verließ somit am 23. Mai 1939 Frankreich. Doch gerade in
Spanien verstanden die dortigen Marianisten seine ablehnende Haltung gegen
Hitler nicht, da ihr Land doch seine Hilfe erfahren hatte, und er die Kirche
regelrecht beschenkte. Heimweh machte sich breit. In Exerzitien wollte der Diener
Gottes wieder zu sich selbst finden und sich dem Willen Gottes fügen. Er
arbeitete schließlich als Lehrer in San Sebastian. Nach einer Beurlaubung von
der Gesellschaft Mariä für ein Jahr, das er auch in Spanien verbrachte, kehrte
Pater Jakob Gapp nach San Sebastian zurück und wurde für das neue Schuljahr
nach Valencia als Lehrer zugeteilt. Das miserable soziale Umfeld bedrückte ihn
schwer. In seinem letzten Brief aus Spanien an seinen Bruder Josef lässt sich
eine Ahnung des Märtyrertodes herauslesen, wenn er schreibt: „Heute ist die
Zeit der Tat und der vollen heldenkräftigen Hingabe seiner selbst um des
höchsten Gutes willen, …“.
1942
Durch eine Täuschung von
Agenten der GESTAPO wurde Pater Jakob Gapp am 9. Dezember 1942 von Spanien über
die Grenze in das von Deutschen besetzte Frankreich gebracht, dort in Hendaye
verhaftet und nach Berlin überführt. DDr. Karl Ludwig Neuhaus verhörte Gapp
Ende Jänner 1943. Er war von dieser glaubensstarken Persönlichkeit beeindruckt.
Pater Jakob Gapp wurde wegen des Verdachtes auf Landesverrat in
Untersuchungshaft gestellt und am Herz-Jesu-Freitag, dem 2. Juli, zum Tode
verurteilt und auf immer ehrlos erklärt.
1943
Am 13. August 1943 wurde
Pater Jakob Gapp um 13 Uhr die Vollstreckung des Todesurteils um 19 Uhr durch
das Fallbeil mitgeteilt. Die wenigen Stunden bis zur Hinrichtung benutzte er,
um sich von seinen Verwandten und den Mitbrüdern der Gesellschaft Mariä durch
einen Brief zu verabschieden. Nur der erste wurde verschickt, der zweite, an
die Ordensgemeinschaft gerichtete, wurde zu seinem Akt gelegt. Der Leichnam des
Dieners Gottes wurde nicht bestattet, sondern zu Lehr- und Forschungszwecken
dem anatomischen Institut Berlin überlassen. Außerdem wurde eine
Veröffentlichung seiner Hinrichtung verboten, um eine Verehrung durch Gläubige
zu verhindern. Der einzige Nachlass des Märtyrers ist sein Ordensring. Ihn
überließ Frau Josefine Schreck, die Nichte Jakob Gapps, im Zuge der
Seligsprechung, die wir am 24. November 1996 in Rom feiern durften, dem Orden
der Marianisten. Jedes Jahr wird von der Pfarre Wattens am Jakobitag, dem 25.
Juli, eine Wallfahrt zur Roanerkapelle am Umlberg abgehalten. Hier wird der
Primizkelch aufbewahrt, mit dem Pater Jakob Gapp an diesem Ort seine letzte
heilige Messe feierte. Außerdem ehren wir den Seligen an seinem Gedenktag, dem
13. August, mit einem Gottesdienst Seite 4 von 5 in der Wattener
Laurentiuskirche. Mit Vertrauen auf seine Fürsprache können wir ihn mit dem
folgenden Fürbittgebet anrufen: Seliger Pater Jakob Gapp, durch deinen Märtyrertod
hast du die ewige Nähe Gottes erworben! Erbitte für uns vom Vater im Himmel die
Hilfe für unsere Familien, besonders die Einsicht der Jugend, dass die Werte
des Glaubens nicht von den Verlockungen des Lebens überwuchert werden dürfen!
Jesus, dem du in deinem Tod nachgefolgt bist, schenke uns Glauben und
Vertrauen! Die Muttergottes, der du dein Leben in besonderer Weise geweiht
hast, sei uns mit dir eine starke Fürbitterin! Gib den Sterbenden deine Hilfe
im Glauben an die Auferstehung! Amen.
* Basierend auf dem Buch:
Österreichisch-deutsche Ordensprovinz der Marianisten (Hg.): Pater Jakob Gapp
SM – Ein Märtyrer des Glaubens – Dokumentation. Redaktion „Kirche“,
Wochenzeitung der Diözese Innsbruck, 1996.. Seite 5 von 5
SOURCE : https://www.pfarre-wattens.at/glaube/gapp_biographie.html
OÖ: Gedenken an seligen
NS-Märtyrer P. Jakob Gapp
Marianisten feierten in
Tragwein Gedenkgottesdienst für ihren vor 73 Jahren von den Nazis hingerichteten
Mitbruder - Bischof Scheuer: "Jakob Gapp hasste jede Lüge und wollte sich
nicht das Leben mit einer Lüge erkaufen" - Seliger in vielerlei Hinsicht
Vorbild für heute
14.08.2016, 09:23 Uhr
Österreich/Kirche/Nationalsozialismus/Gedenken/Gapp/Scheuer/Orden
Linz, 14.08.2016 (KAP) Am
Samstag, 13. August, jährte sich zum 73. Mal der Tag der Hinrichtung des selig
gesprochenen Märtyrers P. Jakob Gapp. Der Ordensmann wurde ein Opfer der
NS-deutschen "Justiz". Die Marianisten gedachten am Samstagabend in
der Kirche des oberösterreichischen Greisinghofs (Tragwein) im Rahmen eines
Gottesdienstes ihres Mitbruders. Die Predigt hielt der Linzer Bischof Manfred
Scheuer. Das Glaubens- und Lebenszeugnis des Seligen sei auch heute noch
Vorbild für ein christliches Leben im Einsatz für die Armen und Schwachen, im
Einsatz für den Frieden und Versöhnung und die Bewahrung der Würde aller
Menschen, betonte der Bischof.
Jakob Gapp wurde 1897 in Wattens (Tirol) geboren. Als Kriegsheimkehrer aus dem
Ersten Weltkrieg trat er am 13. August 1920 am Greisinghof in die
Ordensgemeinschaft der Marianisten ein. Nach einigen Jahren als Erzieher
studierte er an der Schweizer Universität Fribourg Philosophie und Theologie.
1930 wurde er zum Priester geweiht. Es folgten acht Jahre intensiven Wirkens in
Schule und Seelsorge, vor allem in Lanzenkirchen (Niederösterreich) und Graz.
In Graz lernte er die soziale Not konkret kennen und bemühte sich nach Kräften,
den "Ausgesteuerten" zu helfen und auch bei den Schülern die soziale
Verantwortung zu wecken. In dieser Zeit befasste er sich intensiv mit der
nationalsozialistischen Ideologie und erkannte in aller Schärfe ihre
Unvereinbarkeit mit dem christlichen Glauben.
Nach dem "Anschluss" 1938 war er einige Zeit in seiner Tiroler
Heimat, vor allem in Reutte-Breitenwang, in der Seelsorge tätig, bis ihm Anfang
November 1938 von der NS-Schulbehörde die Erlaubnis zum Religionsunterricht
entzogen wurde. Nach einer deutlichen Predigt in Wattens gelang ihm noch im
Jänner 1939 die Flucht aus Österreich. Er war dann in Instituten des Ordens in
Frankreich und Spanien tätig.
Die Gestapo ließ ihn jedoch nie aus den Augen; im November 1942 gelang es
jungen Gestapo-Agenten, die sich als verfolgte jüdische Flüchtlinge ausgegeben
hatten, P. Gapp ins besetzte Frankreich zu entführen. Es folgten neun Monate
Haft in Berlin, ohne Möglichkeit der Kommunikation.
Am 2. Juli 1943 wurde P. Gapp vom sogenannten Volksgerichtshof zum Tod
verurteilt und am 13. August in Berlin-Plötzensee von den verbrecherischen
NS-Schergen hingerichtet. Am 24. November 1996 sprach ihn Johannes Paul II.
zugleich mit dem Tiroler Pfarrer Otto Neururer selig.
Nationalsozialismus mit Glauben unvereinbar
"Jakob Gapp hasste jede Lüge und wollte sich nicht das Leben mit einer
Lüge erkaufen", hielt Bischof Scheuer in seiner Predigt fest. Gapp sei
bald zu der Überzeugung gekommen, dass der Nationalsozialismus mit dem
katholischen Glauben unvereinbar sei. Gegenüber jeder Vergottung der Heimat
oder der Rasse wollte er Gott mehr gehorchen als den Menschen. Für ihn seien
das Gebot der Kirche und ihr Interesse über der Stimme des Blutes, über
Volkszugehörigkeit und Vaterland gestanden, so Scheuer: "Das zeigt sich in
seiner Ablehnung der Symbolik wie des Hitlergrußes oder des
Hakenkreuzabzeichens. Das zeigt sich aber vor allem in der Anerkennung der
Menschenwürde und der Solidarität mit denen, die für die Herrenmenschen als
minderwertige Wesen galten."
Gegenüber Lehrern, die zu Kindern in der Schule meinten, man müsse Tschechen
und Juden hassen und umbringen, habe er sich als Judenfreund und als Gegner des
Führers bekannt. In seinem Unterricht habe Gapp "die Liebe zu allen,
gleich welcher Rasse und Religion und auch zu den Feinden" gelehrt.
Scheuer: "Bei der Unterscheidungs- und Entscheidungskraft des Glaubens
stellt sich also die Alternative: Gott oder Führer, Liebe oder Hass, universale
Solidarität oder nationaler Egoismus, Option für die Armen oder Ideologie der
Stärkeren."
Zum Zeugnis für die Wahrheit habe bei Jakob Gapp in einem hohen Maß sein
soziales Engagement gehört, seine Liebe zum einfachen Volk, hob Scheuer weiter
hervor. Das Evangelium prägte zudem Gapps Bewusstsein der Menschenrechte aller,
seine öffentliche Beziehungskultur der Anerkennung und Wertschätzung gerade der
anderen und der Fremden. Scheuer: "Der Glaube wurde für ihn zum Symbol der
universalen Versöhnung und des Friedens."
Integration statt Ausgrenzung
Wie der Linzer Bischof weiter sagte, würden Religion und Politik dann ein
konstruktives Verhältnis eingehen, "wenn sie mit der persönlichen und
politischen Entschlossenheit verbunden sind, Identität nicht auf Ausgrenzung
und Freund-Feind-Unterscheidung aufzubauen, sondern nach Wegen des Friedens und
der Versöhnung zu suchen, in denen die Anerkennung der Würde aller Menschen in
einer unerlösten Welt wachsen kann".
Bildungsarbeit sei in diesem Sinne auch gegenwärtig mit dem Auftrag verbunden,
zum Verständnis zwischen Kulturen und Sprachgruppen beizutragen, Versöhnung zu
stiften und Verzeihen zu ermöglichen. So sei Bildung auch ein Schlüssel zur
Integration, zeigte sich der Bischof überzeugt.
Widerstand gegen Gapp
Bischof Scheuer räumte in seiner Predigt auch ein, dass die Verehrung des
Seligen nicht immer in gleicher Weise vorhanden gewesen sei: "War er nicht
auch ein normaler Mensch mit Stärken und Schwächen, mit Ängsten, mit allzu
menschlichen Seiten? Auch Mitbrüder haben damals gefragt: Warum sollte er
heilig sein? War er denn besser?" Es gebe nicht nur die Verehrung
gegenüber den Heiligen, sondern auch einen inneren Widerstand, besonders wenn
einem die betreffende Person sehr nahe gestanden sei und nicht von vornherein
auf einem Sockel stand.
Manche hielten es auch nicht aus, "dass es Menschen gibt, die anders sind,
besser sind, einen intensiveren Glauben haben". Sie wollten das Niveau der
anderen auf die eigene mittelmäßige oder niedere Ebene herabziehen. Scheuer:
"Man hält es nicht aus, dass ein anderer, Jakob Gapp, klarer und
deutlicher die Barbarei erkannt und ihr widerstanden haben soll. Weil man
selbst verblendet war, darf ein anderer auch nicht mehr gesehen und erkannt
haben. Die eigene Verblendung oder auch Dummheit wird dann zum absoluten
Kriterium."
Jakob-Gapp-Preis
Das Gedenken an den seligen Jakob Gapp ist Bischof Scheuer ein großes Anliegen.
Als Innsbrucker Bischof stiftete er beispielsweise (auf Initiative der
Katholischen Arbeitnehmer-Bewegung Tirol) den Pater-Jakob-Gapp-Preis. Diese
Auszeichnung für Betriebe in Tirol ab fünf Mitarbeitern wird an Firmen
verliehen, die sich gemäß den Grundsätzen der Katholischen Soziallehre um
Nachhaltigkeit und um ein gutes Betriebsklima bemühen und deren Leitung soziale
Verantwortung wahrnimmt.
Kathpress, Katholische
Presseagentur Österreich
Voir aussi : https://www.marianistes.org/publication/MC503Mars2020.pdf
https://marianist.org/PDFs/via_latina22/Gapp.Feb2024Fr.pdf
https://marianist.org/PDFs/via_latina22/GappFeb2024Eng.pdf
https://web.archive.org/web/20111014225850/http://campus.udayton.edu/mary/gapp.htm