Bienheureux Maurice
Tornay
Prêtre - Chanoine
régulier - Martyr (+ 1949)
"Né le 31 août 1910 à La Rosière (Commune d'Orsières), mort le 11 août 1949 au col du Choula (Chine).
Fils de Jean-Joseph et de Faustine Rossier, paysans, Maurice étudie au collège de St-Maurice (1925-31), puis entre au noviciat du Grand-Saint-Bernard en 1931; chanoine régulier en 1935.
Il rejoint ses confrères partis pour fonder au Tibet un hospice et arrive en 1936 dans la mission des marches tibétaines du Yunnan. Ordonné prêtre à Hanoï (Vietnam) en 1938, il dirige le petit séminaire destiné à former le clergé indigène de 1938 à 1945. Nommé curé de Yerkalo, seul poste implanté dans le Tibet indépendant, en juin 1945, il est en butte à l'hostilité des lamas et expulsé en janvier 1946. Il cherche en vain des appuis auprès des représentants diplomatiques des nations occidentales à Nankin, et du nonce apostolique.
Il conçoit finalement le projet d'aller plaider sa cause auprès du dalaï-lama. Avec l'assentiment de ses supérieurs, il se joint en juillet 1949 à une caravane en partance pour Lhassa. A mi-chemin, on l'oblige à revenir sur ses pas. Il est abattu avec son serviteur tibétain, au col du Choula, à la frontière sino-tibétaine. Son corps repose dans le jardin de la mission de Yerkalo."
(biographie site de la Congrégation du Grand - Saint - Bernard)
Fête le 12 août chez les Chanoines du Grand Saint Bernard, de Saint
Maurice et dans le diocèse de Sion.
Le 16 mai 1993, le pape béatifia le Père Maurice Tornay, Chanoine du Grand
Saint Bernard, martyrisé au Tibet.
"Pour répondre généreusement à l'appel de Dieu, Maurice Tornay découvre qu'il faut aller jusqu'au bout", vivre l'amour héroïquement. L'amour de Dieu n'éloigne pas des hommes. Il pousse à la mission. Dans l'esprit de sainte Thérèse de Lisieux, Maurice Tornay n'a qu'un désir: 'Conduire les âmes à Dieu'. Dans l'esprit de son Ordre, où chacun risque sa vie pour arracher des hommes à la tempête, il demande à partir au Tibet pour gagner des hommes au Christ."
Homélie de Jean-Paul II - en italien.
Le 11 août au martyrologe romain: aux confins du Tibet, en 1949, le
bienheureux Maurice Tornay, prêtre et martyr. Chanoine régulier du Grand
Saint-Bernard, il alla annoncer l'Évangile en Chine et au Tibet, et fut
massacré par des ennemis du nom chrétien.
Martyrologe romain
Bienheureux Maurice
TORNAY
Nom: TORNAY
Prénom: Maurice
Nom de religion: Maurice
Pays: Suisse
Naissance:
31.10.1910 à La Rosière - Orsière - Valais
Mort:
11.08.1949 au Tibet
Etat: Prêtre - Chanoine
régulier - Martyr
Note: Chanoine régulier
du Grand Saint-Bernard
Béatification:
16.05.1993 à Rome par Jean Paul II
Canonisation:
Fête: 12 août (Chez les
Chanoines du Gr. S. Bernard, de S. Maurice et dans le diocèse de Sion)
Réf. dans l’Osservatore
Romano: 1993 n.20 & 21
Réf. dans la
Documentation Catholique: 1993 p.601-602
Bienheureux Maurice
Tornay
Maurice Tornay, Agaunien,
était un chanoine régulier suisse, de la Congrégation du Grand-Saint-Bernard,
missionnaire en Chine et martyr de la foi. Il a été béatifié par le Pape
Jean-Paul II le 16 mai 1993.
Origines
Né le 31 août 1910 à La
Rosière (Commune d’Orsières), mort le 11 août 1949 au col du Choula (Chine).
Fils de paysans, Maurice
étudie durant 6 ans au Collège de l’Abbaye de St-Maurice de 1925 à 1931.
C’est durant cette période qu’il rejoindra les rangs de l’Agaunia. De son
passage en Agaunia, nous sont restées quelques photographies de groupe sur
lesquelles il porte le ruban des candidats (Füchse) de la Société des Etudiants
Suisse. Sa casquette agaunienne est aujourd’hui conservée dans la crypte de
l’église d’Orsières.
Dans toutes mes
difficultés et mes peines, je tâche de trouver quelque chose de nouveau à mon
esprit et de salutaire à mon âme. C’est ainsi qu’on arrive à bout de tout, et,
n’est-ce pas ainsi que l’on doit conquérir sa palme de l’au-delà».
Lettre à son frère Louis,
12.12 1927
Après l’obtention de la
Maturité, il entre au noviciat du Grand-Saint-Bernard le 25 août 1931.
Chanoine régulier un an plus tard, il prononcera là-haut ses vœux définitifs en
1935.
En Chine
À cette époque, la
congrégation des chanoines du Grand St-Bernard est sollicitée par les Société
des Missions étrangères de Paris pour envoyer des missionnaires dans
l’Himalaya. Un premier groupe partira 1933. Ce premier détachement sera rejoint
par un second auquel appartient Maurice Tornay. À sa demande il est envoyé
en avril 1936 pour rejoindre ses confrères partis pour fonder au Tibet un
hospice analogue à ceux que tienne les Chanoines du Grand-Saint-Bernard en
Suisse, et arrive en mai 1936 dans la mission des marches tibétaines du
Yunnan. Ordonné prêtre à Hanoï (Vietnam) le 24 avril 1938, il
dirige le petit séminaire destiné à donner une formation de base au futur
clergé indigène de 1938 à 1945.
Ton frère est prêtre,
depuis ce matin. Ce que nous attendions depuis 14 ans, est arrivé…»
Lettre à son frère Louis
de Hanoï le 24.4.1938
En juin 1945, il est
nommé curé de Yerkalo, seul poste implanté dans le Tibet indépendant. Sa
présence se confronte dès son arrivée à l’hostilité des lamas et il est
expulsé de sa paroisse le 21 janvier 1946. En vain il cherche appuis auprès des
représentants diplomatiques des nations occidentales à Nankin, et du nonce
apostolique, afin de regagner sa paroisse.
Martyre
Finalement, il conçoit le
projet d’aller plaider sa cause auprès du dalaï-lama. Avec l’assentiment de ses
supérieurs, il se joint en juillet 1949 à une caravane en partance
pour Lhassa.
Très cher M. Lovey…. Je
pars, demain, après la messe. J’emporte ce qu’il faut pour la dire, car il est
idiot d’aller au pays interdit, si ce n’est pour y tracasser les démons…. Je
vous remercie du mot : « ne vous laissez jamais aller au découragement ». J’en
ai besoin, car je suis bien un peu découragé. Je vous remercie infiniment pour
toutes les messes que vous avez célébrées, car je crois qu’une messe n’est
jamais dite en vain. Jusqu’où irai-je ? Qu’arrivera-t-il ? Je ne promets rien.
Sicut fuerit voluntas Dei, sic fiat !»
De Téking, le 9.7.1949
À mi-chemin, on l’oblige
à revenir sur ses pas. Tombé dans une sorte de guet-apens, il est abattu
avec son serviteur tibétain, Dhossi, au col du Choula, à la frontière sino-tibétaine.
Son corps est dépouillé par ses assassins puis recueilli quelques jours plus
tard par ses confrères. Il repose désormais dans le jardin de la mission de
Yerkalo.
Béatification
La cause de béatification est
ouverte à l’instigation de son compagnon de mission, le prévôt Angelin Lovey
(lui aussi membre de l’Agaunia), avec un procès informatif diocésain à Sion
(1953-1963) inauguré par Mgr Nestor Adam. Le Pape saint Jean-Paul II reconnaît
à Maurice Tornay le titre de martyr de la foi en juillet 1992 et
procède à sa béatification le 16 mai 1993. Lors de la célébration, une
délégation d’Agauniens s’est rendue sur place.
ARTICLE
DU DHS À PROPOS DE MAURICE TORNAY
Au Calendrier
Lors de la béatification
du Serviteur de Dieu Maurice Tornay, le pape Jean Paul II a fixé la fête
liturgique du nouveau bienheureux au 11 août, nous rappelant le martyre du
chanoine, le 11 août 1949.
Et quidem in omnem terram
exívit sonus eórum, et in fines orbis terræ verba eórum ». Rom. 10.18
Liens
Site
internet de la fondation Bienheureux Maurice Tornay
SOURCE : https://www.agaunia.ch/maurice-tornay
Le Bienheureux Maurice Tornay
“ C’est vrai, tu verras, je serai martyr...” (Bx Maurice Tornay, Lettre à
sa sœur Anna)
Né le 31 août 1910 à La
Rosière (Commune d’Orsières), mort le 11 août 1949 au col du Choula (Chine).
Fils de Jean-Joseph et de Faustine Rossier, paysans, Maurice étudie au collège
de St-Maurice (1925-31), puis entre au noviciat du Grand-Saint-Bernard en 1931;
chanoine régulier en 1935.
Il rejoint ses confrères partis pour fonder au Tibet un hospice et arrive en
1936 dans la mission des marches tibétaines du Yunnan. Ordonné prêtre à Hanoï
(Vietnam) en 1938, il dirige le petit séminaire destiné à former le clergé
indigène de 1938 à 1945. Nommé curé de Yerkalo, seul poste implanté dans le
Tibet indépendant, en juin 1945, il est en butte à l’hostilité des lamas et
expulsé en janvier 1946. Il cherche en vain des appuis auprès des représentants
diplomatiques des nations occidentales à Nankin, et du nonce apostolique.
Il conçoit finalement le projet d’aller plaider sa cause auprès du dalaï-lama.
Avec l’assentiment de ses supérieurs, il se joint en juillet 1949 à une
caravane en partance pour Lhassa. A mi-chemin, on l’oblige à revenir sur ses
pas. Il est abattu avec son serviteur tibétain, au col du Choula, à la
frontière sino-tibétaine. Son corps repose dans le jardin de la mission de
Yerkalo.
Béatification
La cause de béatification
est ouverte à l’instigation de son compagnon de mission, le prévôt Angelin
Lovey, avec un procès informatif diocésain à Sion (1953-1963), inauguré par Mgr
Nestor Adam. Le pape Jean-Paul II reconnaît à Maurice Tornay le titre de
martyr de la foi en juillet 1992 et procède à sa béatification le 16 mai 1993.
Au Calendrier
Lors de la béatification
du Serviteur de Dieu Maurice Tornay, le pape Jean Paul II a fixé la fête
liturgique du nouveau bienheureux au 12 août. Aussi, chaque année, à cette
date, de nombreux amis du Bienheureux viennent à La Rosière, lieu de naissance
du bienheureux Maurice pour célébrer l’office divin nous rappelant le martyre
du chanoine, le 11 août 1949.
Pour marquer son 300e anniversaire, la chapelle a été dotée en 1994 de quatre vitraux retraçant la vie du Bienheureux.
Durant vos vacances,
passez au hameau de la Rosière (commune d'Orsières en Valais) pour prier à la
chapelle dédiée à sainte Anne et pour visiter la maison natale du bienheureux Maurice
Tornay. Pour s'en procurer la clef, téléphoner à M Gaspard Pouget, président de
la Fondation du Bienheureux Maurice Tornay (++ 41 27 783 10 03).
Exposition permanente
sous l'église d'Orsières
C'est à l'église
paroissiale d'Orsières que le bienheureux Maurice a reçu les sacrements de
l'initiation chrétienne. A côté du baptistère baroque où il a été baptisé se
trouve une icône du bienheureux. Symétriquement au baptistère, à gauche de
l'autel de la sainte Vierge, vous trouvez quelques marches d'escalier qui
descendent et amènent à un petit local d'exposition et de prière, présentant la
vie et quelques objets du bienheureux Maurice Tornay.
Photographies et Présentation de l'exposition par Jean-Michel Girard, à consulter sur la page "Fondation Maurice Tornay"
MauriceTornay
Version du: 25.02.2014
Auteure/Auteur: Frédéric
Giroud
31.8.1910 à La
Rosière (comm. Orsières), 11.8.1949 au col du Choula (Chine). Fils de
Jean-Joseph et de Faustine Rossier, paysans. Collège de Saint-Maurice
(1925-1931). Novice du Grand-Saint-Bernard en 1931; chanoine régulier en 1935.
T. rejoint des frères partis fonder en Asie un hospice et arrive en 1936 dans
la mission des marches tibétaines du Yunnan. Ordonné prêtre à Hanoï (Vietnam)
en 1938. Directeur du petit séminaire destiné à former le clergé indigène de
1938 à 1945. Nommé curé de Yerkalo, seul poste du Tibet indépendant, en juin 1945,
il est en butte à l'hostilité des lamas et expulsé en janvier 1946. Il cherche
en vain des appuis auprès des représentants diplomatiques des nations
occidentales et du nonce. Il conçoit finalement le projet d'aller plaider sa
cause auprès du dalaï-lama. Avec l'assentiment de ses supérieurs, il se joint
en juillet 1949 à une caravane en partance pour Lhassa. A mi-chemin, on
l'oblige à revenir sur ses pas et il est abattu avec son serviteur tibétain. La
cause est ouverte avec le procès informatif de Sion (1953-1963). Le pape
Jean-Paul II reconnaît à T. le titre de martyr de la foi (juillet 1992) et
procède à sa béatification le 16 mai 1993.
Sources et bibliographie
J. Darbellay, éd., Ecrits
valaisans et tibétains, 1993
Arch. de la
vice-postulation (1949-1992), maison du Grand-Saint-Bernard, Martigny
Liens
Powered by Metagrid
Bibliographie de l'histoire suisse
Agence Bibliographique
de l’Enseignement Supérieur
Virtual International
Authority File (VIAF)
Notices d'autorité
En bref
Dates biographiques ∗︎ 31.8.1910 ✝︎ 11.8.1949
Indexation thématique
Suggestion de citation
Frédéric Giroud:
"Tornay, Maurice", in: Dictionnaire historique de la Suisse
(DHS), version du 25.02.2014. Online:
https://hls-dhs-dss.ch/fr/articles/009698/2014-02-25/, consulté le 10.08.2024.
Les contenus créés au nom
du Dictionnaire historique de la Suisse (DHS) sont soumis à la Licence Creative
Commons CC BY-SA. Les droits sur tous les autres contenus (en particulier les
images, les films et les documents sonores) sont détenus par les titulaires des
droits d'auteur expressément désignés. Abréviations et sigles, informations sur la mise en place
de liens, les droits d'utilisation et les modalités de citation.
SOURCE : https://hls-dhs-dss.ch/fr/articles/009698/2014-02-25/
Blessed Maurice
Tornay wearing his couleurs and cap of the Agaunia.
Le
Bienheureux Maurice Tornay portant ses
couleurs et sa casquette de l'Agaunia.
Also
known as
Mauritius
Mauricio
Profile
Seventh of eight children born
to Jean-Joseph Tornay and Faustina Dossier, and likely named for Saint Maurice of
the Theban
Legion who had been martyred in
the area. He was baptised at
13 days old, made his First Communion at age 7, and during his youth he
walked a hour each way each week through the mountain passes to get to church.
Raised on a farm,
he helped his family work it in his time after school.
In his teens, he studied for
six years at the school at
the Abbey of Saint
Maurice where he was an exceptional student with
a love of French literature,
and where he served as president of his class. Pilgrim to Lourdes, France.
Maurice had a special devotion to Saint Thérèse
of Lisieux, and would read to class
mates from works by Saint Thérèse and Saint Francis
de Sales.
Member of the Canons
Regular of Saint Augustine, Hospitallers of Saint Nicholas and Grand-St-Bernard
of Mont Joux, beginning his novitiate on 25 August 1931 and
making his first vows on 8
September 1932.
His studies and
plans to be a missionary were
interrupted for surgery and
recovery in 1934 due
to a stomach ulcer,
but he made his solemn vows in 1935,
and in 1936 was
sent to the mission in
Weixi, Yunnan in southwest China on
the border of Tibet. There he spent his initial time studying theology, medicine, dentistry,
the local language, and praying about
his vocation. Ordained a priest in
Hanoi (in modern Vietnam)
on 24
April 1938.
In the summer of 1938 he
was tasked with founding and supervising the Houa-Lo-Pa seminary for
local students;
he also taught and
worked on spiritual formation. He claimed that the largest hurdle to overcome
in all this work was his own laziness. When the Japanese invaded
the region in 1939,
some of the work had to be scaled back, and Father Maurice
was forced to beg for
food for his seminarians.
In 1945 he
was named pastor of the Yerkalo mission in
Tibet where Dalai Lama Gun-Akhio ruled. The Lama hated Christian missionaries,
helped instigate anti–Christian persecutions,
and Maurice withdrew to China in
hopes of convincing the Buddhists to reduce the pressure on Tibetan Christians.
In addition to ministering to converts and
the sick,
and praying for
a way to resume his mission,
Maurice asked the Apostolic Nuncio and Chinese government
to intervene with Gun-Akhio, but diplomacy failed. In July 1949 he
planned to travel to
Lhasa to plead with the Dalai Lama for religious freedom for Christians,
but some Tibetan guards ambushed and shot him;
the guards later received a cash reward for this work. Martyr.
Born
31 August 1910 in
Rosière, Valais, Switzerland
shot by
Tibetan guards on 11 August 1949 in
To-Thong, Tibet
buried in
the garden of
the Atuntze mission
re-interrred at
the graveyard of
the Yerkalo mission in
Tibet in 1985
11 July 1992 by Pope John
Paul II (decree of martyrdom)
16 May 1993 by Pope John
Paul II at Saint
Peter’s Basilica, Rome, Italy
Additional
Information
other
sites in english
Abbey
of Saint-Joseph de Clairval
llocs
web en català
Abadia
de Sant Josep de Clairval
webseiten
auf deutsch
Abtei
Saint-Joseph de Clairval
Bibliographie
der Schweizergeschichte
sitios
en español
Martirologio Romano, 2001 edición
sites
en français
Abbaye
Saint-Joseph de Clairval
Bibliographie
de l’histoire suisse
Congrégation du
Grand-Saint-Bernard
fonti
in italiano
Abbazia
San Giuseppe di Clairval
Bibliografia
della storia svizzera
Dicastero delle Cause dei Santi
Martirologio Romano, 2005 edition
websites
in nederlandse
Abdij
Saint-Joseph de Clairval
strony
w jezyku polskim
Readings
To fulfill my vocation to
leave the world and devote myself entirely to the service of souls to lead them
to God, and save myself. – Blessed Maurice’s mission statement upon
joining the Canons
MLA
Citation
“Blessed Maurice
Tornay“. CatholicSaints.Info. 3 July 2023. Web. 10 August 2024.
<https://catholicsaints.info/blessed-maurice-tornay/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/blessed-maurice-tornay/
Blessed Mauritius Tornay,
August 11
Blessed Mauritius
(Maurice) Tornay, Priest and Martyr
Rosière, Switzerland,
August 31, 1910 – To Thong, Tibet, August 11, 1949
Blessed Mauritius
(Maurice) Tornay, professed priest of the Order of Canons Regular
of St. Augustine of the Congregation of Saints Nicholas and Bemardo
“Montis Iovis”, was born in Rosière (Joint Orsières – canton of Valais),
Switzerland, August 31, 1910 and died a martyr at To Thong, Tibet, on August
11, 1949. His tomb is located at the Mission Yerkalo, Tibet-China. He was
beatified in Rome by Pope John Paul II on May 16, 1993.
Roman Martyrology: In the
region of Tibet, Blessed Mauritius Tornay, Priest and Martyr who, canon
regular of the Congregation of Saints Nicholas and Bernard of Mont Joux-announced
engagement with the Gospel in China and Tibet and was killed by the enemies of
Christ.
In the Swiss canton of
Valais, which in the third century was the scene of the tragic massacre of the
Legion Thebes headed by St. Maurice, born sixteen centuries later, was Bl
MaurizioTornay, who was given the name of the famous master of the Legion
Thebes and how he would then testified his faith in Christ suffered martyrdom
in the land of mission. Maurizio was born more precisely in the municipality of
La Rosiere August 31, 1910, second of eight children of Giangiuseppe Tornay and
Faustina Dossier, a pair of industrious farmers. The family lived in very
modest conditions, but was strengthened by a strong faith. Mauritius, which he
received the sacrament of baptism following September 13, was soon an impulsive
and dominant character. He worked s hard as his brothers and sisters work in
rural and leading happy and kept the herds to the pastures of “Crèstes”, at an
altitude of 1700 meters.
He received his First
Communion at the age of seven and this had a considerable influence on his
behavior and his character improved happily. Every week he walked along the
mountain paths for an hour to go down to where he could well approach for
confession and Communion.
After primary school in
his village, he attended the school in the College of Saint Maurice Abbey, run
by the Canons Regular of St. Augustine. He particularly preferred to study
French literature, Molière and authors of his contemporaries. As capoclasse
organized a strike as a demonstration of protest against the language of a
young professor. Thus he was able to give expression of his religious
sensibility that supported daily by participating in the Mass and reciting the
Rosary. He was also a model for his peers for his behavior and his exemplary
charity. During the vacation time he returned home, devoting himself to family
members, and went on pilgrimage to Lourdes. He composed an hour in Saint Teresa
of the Child Jesus to ask for the gift of humility.
On August 25, 1931 he was
allowed to enter as a novice in the Congregation of Canons of St. Bernard, at
the convent of the passage of the Great St. Bernard Pass on the border between
the present Swiss canton of Valais and the Aosta Valley. It was only slightly
over a month since he had applied for admission by saying “I am sure that I
must be there” and that he wanted to engage with all its strength “to become a
priest of St. Augustine, as much as possible to Saint Augustine.” He spent this
year focusing on spiritual formation and the study of regulation and the
history of the congregation.
The latter owes its
origin to St. Bernard of Menthon, a native of Savoy, later archdeacon of Aosta,
who lived in the eleventh century. He decided therefore to work for the safety
of the hill, building a hospice at an altitude of 2500 meters, which became
both a center of hospitality and prayer. Soon joined companions with him,
giving birth to a new religious community, who adopted the Augustinian rule.
Through the centuries the
number of religious, priests and laity in the congregation always fluctuated
between 50 and 100 members. Even today, the ministry they exercised in the
Church has remained the same origin and has spread to distant lands of mission
at the site opened in the’30s in Tibet, now moved on to Taiwan.
Once the novitiate,
Maurice Tornay his first vows on September 8, 1932. He attended courses in
philosophy and theology, after three years professed his solemn vows. In 1936
he was granted leave on a mission to China, even before he had finished his
studies in theology. Confided to his brother Louis to believe its most
successful start to be more useful instead of the wellbeing of the family.
Dell’immane aware that the work expected in the Chinese mission said: “I want
to be consumed by pure love of God My dear Louis, from there do not come back
again”.
The trip lasted a month
and the difficulties were not long in coming. A Weis found barricaded the doors
of the residence of the canons, because they were motivated to save themselves
from robbers. Quiet session, Mauritius was able to return to devote themselves
to studies theology, and to learning the Chinese language.
On April 24, 1938 he was
ordained a priest in Hanoi and celebrated his first Mass at Siao-Weis. Even
after three months he was entrusted with the training of students of the
seminary of Houa-Pa-Lo, which he directed for seven years, distinguished for
his admirable devotion. He claimed to have a great enemy to be fought: his own
laziness and that of his students. His work was described thus: “The director
has carefully edited to train his students to piety, loyalty, mutual support,
love of work, etc.. Like Jesus, he began by giving examples: the theory and
exhortations would be later. Raised good hours was thoroughly his prayers, his
meditation, he celebrated his Mass, in order to be available for his students,
from morning to evening. He took care of them with the tenderness of a mother,
especially when they were sick. Sometimes he gave them his clothes and his bed,
which put its top when the s’accorgeva thing, the obligation to supply to all.”
They were years of war
and famine, which imposed a strict discipline and a forced diet. The cook
usually prepared the meals for the delicate stomach of Tornay, but he preferred
to distribute it first to his students motivated in this way: “How could I eat
it before my children, while they devour it with their eyes?”.
Close to Easter of 1945,
he received the appointment as pastor of Yerkalo, a lonely missionary outpost
in Tibet, a land in the grip of a violent anti-persecution. He begged his
ex-students to “pray a lot” because “at Yerkalo I could leave my life.” In this
location, in fact, both the civil and religious authorities were run by the
blade, which soon gave him to understand that it did not want to know more of
the Christian presence in Tibet. Father Maurice tried to make it clear that he
held that office by the will of his bishop. Some people of the village were
mobilized to back either party from its positions in order to avoid the worst.
Tornay then chose the
path of retreat to Pame and urging his parishioners to resist the atrocities of
the persecution imperversante. He sought the support of the Papal Nuncio and
the Chinese Government, but failed on the diplomatic route nunzio suggested
leaving Lhasa, in the vague hope of being able to restore a climate of
tolerance on the part of the Dalai Lama.
On hearing this, the
blade that had expelled organized an ambush in Chinese territory. He was killed
along the way to his home on August 11, 1949 on the hill of Choula., At an
altitude of 4000 meters. The armed men charged dell’eccidio were rewarded with
a prize of 1000 plates.
The two dead bodies were
initially transported and buried in the garden of Mission Atuntze and
subsequently transferred to the cemetery of the Mission Yerkalo, where he still
is revered.
John Paul II,
riconosciutone martyrdom “in odium fidei,” said Maurice Tornay beatified May 16
in 1993.
The new Martyrologium
Romanum remembers well the day of his martyrdom: “For the borders of Tibet, I
remember the B. Maurizio Tornay, priest and martyr who, canon regular of the
Congregation of Saints. Nicholas and Bernard of Monte Giove, tirelessly
proclaimed the Gospel in China and Tibet, before being assassinated by the
enemies of Christ. ”
Author: Fabio Arduino
Source: Santi
e Beati
SOURCE : https://theblackcordelias.wordpress.com/2009/08/11/blessed-mauritius-tornay-august-11/
Bl. Maurice Tornay
Birth: 1910
Death: 1949
Beatified: Pope John Paul II
A native of Valais,
Switzerland, and the child of solid Catholic parents, Maurice Tornay early
showed a disposition to piety and prayer. After secondary school, he joined the
Canons Regular of Grand St. Bernard. This is the order best known for its
ancient Alpine monastery on the Swiss-Italian border, whose members are alert
to rescue of snowbound transalpine travelers. It is they, of course, who breed
as their "assistants" the famous St. Bernard dogs.
These canons-regular also
engage in wider missionary work. In 1936 Maurice asked to be assigned to their
Chinese missions. It was at Weixi, Yunnan, China, that he finished his
theological studies and received training in the local languages.
Ordained a priest in
1938, Father Maurice was assigned to educate the boys of the minor seminary at
Houa-Lo-Pa. To do this he had to become, as he wrote home, both a mother and
father to the students, teaching them how to dress, how to kneel down, and how
to pray. Back in Switzerland he had suffered from stomach ulcers and followed a
special diet. Once in the mission field he skipped the diet and ate the same
food as his pupils.
In the spring of 1945,
Father Tornay, at his own request, was named pastor of Yerkalo. The Yerkalo
parish was the only one in all mountainous Tibet. Tibet, at that date, was a
self-ruling country. Strongly Buddhist, it was dominated both in religion and
in politics by local lamas (Buddhist monks); and these were naturally not fond
of Christian missionaries. Fr. Maurice nonetheless braved the dangers involved.
He sought in every way to become a Tibetan among Tibetans, showing great zeal
for his flock.
He had not been at
Yerkalo many months when the local lamas struck out against him. They broke
into his residence, confiscated the church and rectory, and forced him into
exile.
Fr. Tornay took up
temporary residence in Pame, China. Many of his parishioners came through Pame
on business, so he was able to keep informed on the situation "back
home". Through them he learned, to his grief, of the persecution of his
little flock. The lamas not only prevented them from assembling for prayer but
tried to force them to apostatize from the Christian faith.
As a shepherd deeply
grieved by the trials of his sheep, Father Maurice did his best to hearten and
protect them. By messages sent back to them through travelers, he encouraged
his Catholic Tibetans to stand firm in Christianity. He also asked the
Apostolic Nuncio and authorities accredited to the government to give what help
they could. Meanwhile he wrote to his confreres entreating their prayers for the
people of Yerkalo. As Pope John Paul II observed in the beatification homily,
Father Maurice "in the spirit of his order, in which everyone risks his
life to save people from storms, tried every means possible to rescue these
pilgrim Christians of the "Asiatic Alps"".
Finally, Father Tornay
decided to go to Lhasa, the capital of Tibet, to seek audience with the ruling
monk of the country, the Dalai Lama. He intended to beg from him an edict of
tolerance that would protect Tibetan Christians in their free exercise of
religion.
Unfortunately, the lamas
who had ousted Tornay from Yerkalo discovered his plans and determined to
thwart them, ambushing him and his servant on August 11, 1949, and killing them
in cold blood.
Biography Provided
By: Bl. Kateri
Tekakwitha Parish
SOURCE : https://www.catholic.org/saints/saint.php?saint_id=7530
Beato Maurizio
Tornay Sacerdote e martire
Festa: 11 agosto
Rosière, Svizzera, 31
agosto 1910 - To Thong, Tibet, 11 agosto 1949
Il beato Maurice Tornay,
sacerdote professo dell'Ordine dei Canonici Regolari di Sant’Agostino della
Congregazione dei Santi Nicola e Bemardo "Montis Iovis", nacque a
Rosière (comune di Orsières - cantone del Vallese), Svizzera, il 31 agosto 1910
e morì martire a To Thong, Tibet, l'11 agosto 1949. La sua tomba si trova
presso la missione di Yerkalo, Tibet-Cina. E’ stato beatificato a Roma da
Giovanni Paolo II il 16 maggio 1993.
Emblema: Palma
Martirologio
Romano: Nella regione del Tibet, beato Maurizio Tornay, sacerdote e
martire, che, canonico regolare della Congregazione dei Santi Nicola e Bernardo
del Mont-Joux, annunciò con impegno il Vangelo in Cina e in Tibet e fu ucciso
dai nemici di Cristo.
Nel cantone svizzero del Vallese, che nel III secolo fu teatro del tragico massacro della Legione Tebea capeggiata da san Maurizio, vide la luce dopo ben sedici secoli il beato Tornay, al quale fu dato il nome del glorioso capitano della Legione Tebea e come lui avrebbe poi testimoniato la sua fede in Cristo subendo il martirio in terra di missione. Maurizio nacque più precisamente nel comune di La Rosiére il 31 agosto 1910, penultimo di otto figli di Giangiuseppe Tornay e Faustina Dossier, coppia di laboriosi agricoltori. La famiglia viveva in condizioni assai modeste, ma era irrobustita da una solida fede. Maurizio, che ricevette il sacramento del battesimo il 13 settembre seguente, si rivelò ben presto di carattere impulsivo e dominante. Si prodigava come i fratelli e le sorelle nei lavori campestri e conduceva e custodiva volentieri le greggi sugli alpeggi di “Crèstes”, ad un altitudine di 1700 metri.
Ricevette la Prima Comunione all’età di sette anni e ciò ebbe un notevole influsso sul suo comportamento e nel suo carattere che migliorò felicemente. Ogni settimana percorreva per un’ora le mulattiere di quell’aspra vallata per scendere ad Orsière, ove poteva così accostarsi alla confessione ed alla Comunione.
Dopo la scuola primaria nel suo piccolo villaggio, frequentò il ginnasio nel collegio abbaziale di Saint Maurice, gestito dai Canonici Regolari di Sant’Agostino. Nello studio prediligeva particolarmente la letteratura francese, Molière e gli autori suoi contemporanei. In qualità di capoclasse organizzò uno sciopero come manifestazione di protesta nei confronti del linguaggio di un novello professore. In tal modo potè dare espressione della sua sensibilità religiosa, che alimentava quotidianamente partecipando alla Messa e recitando il Rosario. Egli costituiva inoltre un modello per i suoi compagni per il suo comportamento e la sua carità esemplari. Durante il tempo delle vacanze fece rientro a casa, dedicandosi all’aiuto dei familiari, e si recò in pellegrinaggio a Lourdes. Compose anche un’orazione a Santa Teresa di Gesù Bambino per richiedere il dono dell’umiltà.
Il 25 agosto 1931 fu ammesso ad entrare come novizio nella Congregazione dei Canonici di San Bernardo, presso il convento del passo del Gran San Bernardo, ai confini tra l’attuale cantone svizzero del Vallese e la Valle d’Aosta. Era passato solo poco più di un mese da quando aveva chiesto l’ammissione affermando “Sono sicuro che devo essere là” e di volersi impegnare con tutte le sue forze “per divenire un sacerdote di Sant’Agostino, il più possibile simile a Sant’Agostino”. Trascorse questo anno concentrandosi sulla formazione spirituale e lo studio della regola e della storia della congregazione.
Quest’ultime deve la sua origine a San Bernardo di Menthon, originario della Savoia, poi arcidiacono d’Aosta, vissuto nel XI secolo. In questa città Bernardo si doveva occupare dell’accoglienza e della cura dei viandanti provenienti dal Col du Mont Joux (odierno Gran San Bernardo), spesso assai provati dalle difficoltà nell’attraversamento del passo. Decise dunque di attivarsi per la messa in sicurezza del colle, edificandovi un’ospizio ad un’altitudine di 2500 metri, che divenne al tempo stesso un centro di accoglienza e di preghiera. Si unirono presto a lui altri compagni, dando così vita ad una nuova comunità religiosa, che adottò la regola agostiniana.
Attraverso i secoli il numero di religiosi, sacerdoti e laici, presenti nella congregazione oscillò sempre tra i 50 ed i 100 membri. Ancora oggi il ministero da loro esercitato nella Chiesa è rimasto il medesimo delle origini e si è esteso fino a lontane terre di missione, nella sede aperta negli anni ’30 in Tibet, ora trasferita sull’isola di Taiwan.
Concluso il noviziato, Maurice Tornay emise i primi voti l’8 settembre 1932. Frequentati corsi filosofici e teologici, dopo tre anni fece la professione solenne. Nel 1936 gli fu concesso di partire in missione per la Cina, prima ancora di aver terminato gli studi di teologia. Confidò al fratello Luigi di ritenere più proficua la propria partenza al fine di rendersi più utile, anziché restare tra le coccole della famiglia. Conscio dell’immane lavoro che lo attendeva nella missione cinese affermò: “ Voglio consumarmi per puro amore verso Dio. Mio caro Luigi, da lì non tornerò più”.
Il viaggio durò un mese e le difficoltà non tardarono ad arrivare. A Weisi trovarono barricate le porte della residenza dei canonici, poiché questi erano dovuti mettersi in salvo dall’attacco diei briganti. Tornata la tranquillità, Maurizio potè tornare a dedicarsi agli studi teologici, nonché all’apprendimento della lingua cinese.
Il 24 aprile 1938 fu ordinato sacerdote ad Hanoi e celebrò la sua prima Messa a Siao-Weisi. Dopo neppure tre mesi gli fu affidata la formazione degli allievi del seminario di Houa-Lo-Pa, che diresse per ben sette anni distinguendosi per la sua dedizione ammirabile. Sosteneva di avere un grande nemico da combattere: la pigrizia propria e quella degli allievi. Alcune cronache descrissero così la sua opera: “Il direttore ha cura ha cura di formare i suoi alunni alla pietà, alla lealtà, al sostegno reciproco, all’amore del lavoro, ecc. Come Gesù, egli cominciò con il dare l’esempio: la teoria e le esortazioni verranno più tardi. Alzato di buon ora faceva accuratamente le sue preghiere, la sua meditazione, celebrava la sua Messa, in modo da essere disponibile per i suoi alunni, dal mattino alla sera. Si occupava di loro con la tenerezza di una madre, soprattutto quando erano malati. Dava loro talvolta i suoi vestiti ed il suo letto, il che metteva il suo superiore, quando s’accorgeva della cosa, nell’obbligo di rifornirlo di tutto”.
Erano anni di guerra e carestia, che imponevano una disciplina rigorosa ed una dieta forzata. Il cuoco preparava solitamente dei piatti speciali per il delicato stomaco di Tornay, ma questi preferiva distribuirli ai suoi seminaristi motivandosi così: “Come potrei mangiare ciò davanti ai miei alunni, mentre questi lo divorano con gli occhi?”.
In prossimità della Pasqua del 1945 ricevette la nomina a parroco di Yerkalo, solitario avamposto missionario in Tibet, terra in preda ad una violenta persecuzione anticristiana. Supplicò i suoi ex-alunni di “pregare molto”, perché “a Yerkalo potrei lasciare la mia vita”. In tale località, infatti, sia le autorità civili che religiose erano gestite dai lama, che gli diedero ben presto ad intendere di non volerne più sapere della presenza cristiana in Tibet. Padre Maurice cercò di far capire che lui ricopriva tale incarico per volontà del suo vescovo. Alcune persone del villaggio si mobilitarono per far retrocedere una delle due parti dalle sue posizioni, al fine di evitare il peggio.
Tornay scelse dunque la via dell’esilio ritirandosi a Pamé ed esortando i suoi parrocchiani a resistere tra le atrocità della persecuzione imperversante. Cercò l’appoggiò del Nunzio Apostolico e del governo cinese, ma fallita la via diplomatica il nunzio gli suggerì di partire Lhasa, nella vaga speranza di riuscire a far ristabilire un clima di tolleranza da parte dello stesso Dalai Lama.
Saputo ciò, i lama che lo avevano espulso organizzarono un’imboscata in territorio cinese . Lo uccisero così unitamente al suo domestico l’11 agosto 1949 sul colle di Choula., ad un’altitudine di 4000 metri. Gli uomini armati incaricati dell’eccidio furono ricompensati con un premio di 1000 piastre.
I due cadaveri furono in un primo tempo trasportati e sepolti nel giardino della missione di Atuntze e successivamente trasferiti nel cimitero delle missione di Yerkalo, dove tuttora sono venerati.
Giovanni Paolo II, riconosciutone il martirio “in odium fidei”, ha beatificato Maurice Tornay il 16 maggio 1993.
Il nuovo Martyrologium Romanum lo ricorda così nel giorno del suo martirio: “Ai confini del Tibet, ricordo del B. Maurizio Tornay, presbitero e martire, che, canonico regolare della Congregazione dei SS. Nicola e Bernardo di Monte Giove, annunciò instancabilmente il Vangelo in Cina ed in Tibet, prima di venire assassinato dai nemici di Cristo".
Autore: Fabio Arduino
SOURCE : https://www.santiebeati.it/dettaglio/92068
OMELIA DI GIOVANNI PAOLO
II
Basilica Vaticana -
Domenica, 16 maggio 1993
“Acclamate a Dio da tutta
la terra” (Sal 66, 1).
1. Il salmo responsoriale
dell’odierna liturgia costituisce un gioioso invito alla lode. Dice il
Salmista: “Venite e vedete le opere di Dio, mirabile nel suo agire sugli
uomini” (Sal 66, 5). Il riferimento è anzitutto all’esodo: la liberazione
del popolo eletto dalla schiavitù d’Egitto e l’intervento salvifico operato in
suo favore nel passaggio del Mar Rosso.
Si tratta di un motivo
tipicamente pasquale. Dalla Pasqua dell’antica Alleanza la liturgia passa
all’Alleanza nuova stipulata nel sangue di Cristo: “Cristo è morto una volta
per sempre per i peccati, giusto per gli ingiusti, per ricondurvi a Dio” (1
Pt 3, 18). Ecco, Fratelli e Sorelle, il nuovo “esodo”, così come lo
presenta l’apostolo Pietro, che esclama: “Adorate il Signore, Cristo, nei
vostri cuori” (1 Pt 3, 18). In questo tempo pasquale giunge a noi
rinnovato e insistente l’annuncio di Pietro, primo tra i testimoni del Mistero
pasquale di Cristo.
2. In questo medesimo
Tempo, la liturgia torna frequentemente anche alle parole pronunciate da Cristo
alla vigilia della sua morte in Croce. Parole pre-pasquali, che la Chiesa
rilegge nella luce della Pasqua. Prima della morte e risurrezione di Cristo,
esse erano annuncio e promessa. Ora, dopo la Pasqua, la Comunità dei credenti –
come narrano gli Atti degli Apostoli – riconosce la realtà della salvezza: le
promesse si sono adempiute. Ecco il tempo per gioire delle parole prima
ascoltate e custodite nella memoria degli apostoli e dei discepoli del Risorto.
Quant’è mirabile il modo in cui esse si sono verificate! Cristo assicura ai
suoi: “Non vi lascerò orfani, ritornerò da voi. Ancora un poco e il mondo non
mi vedrà più; voi invece mi vedrete, perché io vivo e voi vivrete”
(Gv 14, 18-19).
Io vivo, perché sono nel
Padre mio; anche voi vivrete, perché siete in me e io in voi (Gv 14, 20).
3. Durante il tempo di
Pasqua, in modo particolare, la Chiesa intera è chiamata a riconoscere e
sperimentare le opere mirabili che Dio compie tra gli uomini (Sal 66, 5),
specialmente in coloro che “amano Cristo” in maniera
eroica accogliendo senza riserve i suoi comandamenti e osservandoli fino
in fondo (cf. Gv 14, 21). Dio stesso ama questi suoi figli con
singolare predilezione, e viene a loro: il Padre e il Figlio prendono dimora in
essi mediante lo Spirito Santo. A quanti sono stati pienamente disponibili alla
sua parola, il Figlio ha rivelato se stesso e il Padre, poiché ama con un
amore particolare coloro che lo amano.
Oggi, carissimi Fratelli
e Sorelle, la Chiesa ha la gioia di proclamare “beati” quattro di questi
discepoli, così disponibili alla parola del Signore da ricevere in se stessi la
pienezza dell’amore del Padre e del Figlio.
Ecco i loro nomi: Maurice
Tornay, Marie-Louise de Jésus Trichet, Colomba Gabriel, Florida Cevoli. Essi
provengono da vari Paesi, da diversi popoli. Davvero in essi e per essi “tutta
la terra acclama il Signore” (cf. Sal 66. 1).
4. Pour répondre
généreusement à l’appel de Dieu, Maurice Tornay découvre qu’“ il faut aller
jusqu’au bout ”, vivre l’amour héroïquement. L’amour de Dieu n’éloigne pas des
hommes. Il pousse à la mission. Dans l’esprit de sainte Thérèse de Lisieux,
Maurice Tornay n’a qu’un désir: “ Conduire les âmes à Dieu ”. Dans l’esprit de
son Ordre, où chacun risque sa vie pour arracher des hommes à la tempête, il
demande à partir au Tibet pour gagner des hommes au Christ.
Il commence par se faire
Tibétain avec les Tibétains: il aime ce pays, qui devient sa seconde patrie; il
s’attache à en apprendre la langue, afin de mieux communiquer le Christ. Comme
le bon Berger qui donne sa vie pour ses brebis, Maurice Tornay aime son peuple,
au point de ne jamais vouloir l’abandonner.
Frères et Sœurs,
implorons l’Esprit Saint. L’Église et le monde ont besoin de familles qui,
comme la famille Tornay, soient des creusets où les parents transmettent à
leurs enfants les appels du Christ à la vie chrétienne, sacerdotale ou
religieuse. Rendons grâce pour les germes d’espérance dans la terre d’Asie. La
mission et la passion du Père Tornay, et de ses prédécesseurs des Missions
étrangères de Paris et des Chanoines du Grand Saint–Bernard, portent des
fruits, silencieusement, dans la lente maturation. On ne peut que se réjouir du
dialogue respectueux entre les moines tibétains et les moines catholiques, pour
découvrir Celui qui est la voie, la vérité et la vie. Des vocations se lèvent,
comme en témoigne l’ordination récente d’un élève du bienheureux; des chrétiens
poursuivront l’œuvre du Père Tornay qui souhaitait instruire les enfants et les
conduire à la sainteté; car seule une vie sainte mérite d’être vécue.
5. L’Évangile nous a fait
entendre les paroles de Jésus: “ Si quelqu’un m’aime, il gardera ma parole
”. Garder la parole du Christ, Sagesse éternelle de Dieu, rester fidèle à
ses commandements, c’est apprendre, comme l’a fait Mère Marie–Louise Trichet à
l’école de saint Louis–Marie Grignion de Montfort, à méditer la richesse
infinie de sa présence et de son action dans le monde.
Marie–Louise de Jésus
s’est laissée saisir par le Christ, elle qui a recherché passionnément
l’alliance intérieure de la sagesse humaine avec la Sagesse éternelle. Et le
déploiement naturel de ce lien d’intimité profonde, ce fut une action
passionnément dévouée aux plus pauvres de ses contemporains. L’adoration de la
Sagesse du Père, incarnée dans le Fils, porte toujours à servir quotidiennement
ceux qui n’ont rien pour plaire aux yeux des hommes, mais qui demeurent très
chers au regard de Dieu.
Ce matin, Frères et
Sœurs, rendons grâce au Seigneur pour la fondation de la grande famille
religieuse des Filles de la Sagesse, fruit de la sainteté personnelle de saint
Louis–Marie et de la bienheureuse Marie–Louise de Jésus. Leur éminente charité,
leur esprit de service, leur aptitude à conserver, comme la Vierge Marie, “
toutes choses en leur cœur ”, nous sont désormais données en exemple et
en partage.
6. Quando una persona si
rende disponibile interamente al soffio dell’amore di Dio, viene coinvolta
in una “avventura” spirituale, che sfugge ad ogni umana previsione. La sua
anima come vela s’apre al vento dello Spirito e Dio può spingerla secondo gli
imperscrutabili disegni della sua provvidenziale Misericordia.
Così è stato
per Madre Colomba Gabriel, che già dalla prima adolescenza pronunciò il
suo “sì” pieno e sincero a Cristo, decisa a “non anteporre nulla al suo amore”,
secondo, l’insegnamento del grande Padre Benedetto. Lo Spirito Santo,
attraverso la via della sofferenza, la distaccò dalla terra d’origine, la
condusse a lasciare tutto e a ricominciare da capo. In lei, infatti, il Signore
aveva posto un carisma speciale: il dono dell’apostolato attivo della
carità, da innestare sul tronco contemplativo della regola benedettina.
Com’è attuale, Madre
Colomba, la missione da te vissuta e trasmessa alle tue Figlie! Oggi più che
mai le nuove generazioni hanno bisogno di guide che siano testimoni fedeli di
Dio: esse vanno alla ricerca di persone che chiamino alla vita con la voce del
Cristo vivente. I giovani domandano – magari in modo implicito – educatori
veri, animati da un profondo senso di maternità e paternità spirituale, né
possessiva né dimissionaria, ma liberante con la forza della verità e
dell’amore, con quella forza dolcissima che Dio solo può donare.
7. Un profondo desiderio
di piena conformazione alla volontà di Dio caratterizzò anche
l’intera vita di consacrazione della Beata Florida Cevoli, formata alla scuola
spirituale di Santa Veronica Giuliani. Animata dallo Spirito di Verità, che
conduce i credenti ad interiorizzare la Parola di Dio trasformando e
santificando dall’interno la loro esistenza, la nuova Beata, nel suo ufficio di
Abbadessa, seppe vivere con stile evangelico il suo compito, come vera serva
delle Consorelle. Con l’esempio trascinò l’Ordine delle Clarisse Cappuccine
alla generosa osservanza della regola francescana, in modo speciale per quel
che riguarda la povertà, l’austerità e la semplicità della vita.
La riservatezza della
clausura e il desiderio del raccoglimento in Dio non le impedirono tuttavia
di accogliere e condividere i problemi della società circostante. L’intimità
spirituale rese anzi maggiormente convinto ed efficace il suo interessamento,
come testimonia sia la corrispondenza che tenne con alcuni personaggi influenti
del suo tempo, sia l’autorevole mediazione da lei offerta per la pacificazione
della popolazione di Città di Castello.
L’espressione “Iesus
amor, fiat voluntas tua”, con cui costantemente iniziavano le sue lettere, ben
riassume il senso profondo dell’intera sua esistenza, totalmente orientata
all’amore di Gesù crocifisso e al servizio dei fratelli.
8. “Tutta la terra
acclama il Signore”. Oggi, carissimi, una grande gioia si diffonde in
questa Città, nella Roma di Pietro e di Paolo, e si espande fino alle regioni e
ai Paesi d’origine dei Beati, da cui essi sono entrati nel mistero della
Comunione dei Santi.
Ecco, essi hanno
adorato il Signore, Cristo, nei loro cuori (1 Pt 3, 15). Nella
potenza di Cristo, sono stati sempre pronti a rispondere a chiunque ha
domandato ragione della speranza che era in loro (1 Pt 3, 15), della
speranza che tutti ci unisce in quanto popolo messianico della Nuova ed Eterna
Alleanza.
Siate benedetti, Fratelli
e Sorelle, oggi proclamati Beati, per la gioia pasquale dell’odierna domenica.
Voi avete dato questa grande gioia alla Chiesa mediante la testimonianza della
vostra vita. Cristo ha vissuto in voi. Per vostro mezzo, Cristo viene oggi a
noi e ci ripete: “Non vi lascerò orfani” (Gv 14, 18).
Vieni, Signore Gesù, e
resta con noi!
© Copyright 1993 -
Libreria Editrice Vaticana
Copyright © Dicastero per
la Comunicazione - Libreria Editrice Vaticana
MauriceTornay
Versione del: 25.02.2014
Autrice/Autore: Frédéric
Giroud Traduzione: Geneviève Bernard Poncioni
31.8.1910 La Rosière
(com. Orsières), 11.8.1949 sul passo di Choula (Cina). Figlio di
Jean-Joseph e di Faustine Rossier, contadini. Dopo il liceo a Saint-Maurice
(1925-31), divenne novizio presso l'ospizio del Gran San Bernardo (1931), poi canonico
regolare (1935). Raggiunse alcuni fratelli partiti in Asia per fondare un
ospizio e nel 1936 arrivò alla missione dello Yunnan al confine con il Tibet.
Ordinato sacerdote ad Hanoi (Vietnam) nel 1938, diresse il piccolo seminario
destinato a formare il clero locale (1938-45). Nel giugno del 1945 fu nominato
parroco di Yerkalo, unica missione del Tibet indipendente; osteggiato dai lama,
venne espulso nel gennaio del 1946. Dopo aver cercato invano il sostegno dei
rappresentanti diplomatici delle nazioni occidentali e del nunzio apostolico,
decise di recarsi dal Dalai Lama a perorare la propria causa. Con l'accordo dei
suoi superiori, nel gennaio del 1949 si unì a una carovana in partenza per
Lhasa. A metà strada fu costretto a tornare sui propri passi e venne ucciso con
il suo domestico tibetano. La beatificazione di T. prese avvio con il processo
informativo di Sion (1953-63). Papa Giovanni Paolo II gli riconobbe il titolo
di martire della fede (luglio 1992) e il 16.5.1993 lo dichiarò beato.
Riferimenti bibliografici
Ecrits valaisans et
tibétains, a cura di J. Darbellay, 1993
Archivio della
Vicepostulazione (1949-92), ospizio del Gran San Bernardo, Martigny
Link
Powered by Metagrid
Bibliographie de l'histoire suisse
Agence Bibliographique
de l’Enseignement Supérieur
Virtual International
Authority File (VIAF)
Notices d'autorité
Scheda informativa
Dati biografici ∗︎ 31.8.1910 ✝︎ 11.8.1949
Classificazione
Suggerimento di citazione
Frédéric Giroud:
"Tornay, Maurice", in: Dizionario storico della
Svizzera (DSS), versione del 25.02.2014(traduzione dal francese). Online:
https://hls-dhs-dss.ch/it/articles/009698/2014-02-25/, consultato
il 10.08.2024.
I contenuti realizzati su
incarico del Dizionario storico della Svizzera (DSS) sottostanno alla licenza
Creative Commons CC BY-SA. I diritti di tutti gli altri contenuti, in
particolare immagini, video e suoni, spettano a titolari di diritti
specificatamente menzionati. Abbreviazioni, informazioni riguardanti i link, l'utilizzo
e la citazione di contenuti.
SOURCE : https://hls-dhs-dss.ch/it/articles/009698/2014-02-25/
MauriceTornay
Version vom: 25.02.2014
Autorin/Autor: Frédéric
Giroud Übersetzung: Barbara Erni
31.8.1910 La Rosière
(Gemeinde Orsières), 11.8.1949 auf dem Cho La-Pass (China). Sohn des
Jean-Joseph, Bauern, und der Faustine geborene Rossier. 1925-1931 Kollegium
Saint-Maurice. 1931 Novize im Hospiz des Grossen St. Bernhard, 1935
Regularkanoniker. Maurice Tornay folgte einigen Mönchen, die in Asien ein
Hospiz gründen wollten, und kam 1936 in die Mission im tibetanischen
Grenzgebiet Yunnan. 1938 wurde er in Hanoi (Vietnam) zum Priester geweiht.
1938-1945 leitete er das Knabenseminar, in dem der einheimische
Priesternachwuchs ausgebildet werden sollte. Ab Juni 1945 war er Pfarrer in
Yerkalo, der einzigen Missionsstation im unabhängigen Tibet, wurde aber von den
Lamas angefeindet und im Januar 1946 ausgewiesen. Da ihm die Unterstützung der
diplomatischen Vertreter der westlichen Länder und des päpstlichen Gesandten
verwehrt blieb, schloss er sich im Juli 1949 mit dem Einverständnis der Oberen
einer Karawane nach Lhasa an, um beim Dalai Lama vorzusprechen. Er wurde jedoch
auf halbem Weg zur Umkehr gezwungen und mit seinem tibetanischen Diener
erschossen. Das Verfahren zu seiner Seligsprechung wurde im Informativprozess
in Sitten (1953-1963) aufgenommen. Papst Johannes Paul II. ernannte Tornay
im Juli 1992 zum Märtyrer und sprach ihn am 16. Mai 1993 selig.
Quellen und Literatur
Ecrits valaisans et
tibétains, hg. von J. Darbellay, 1993
Archiv der
Vizepostulation (1949-92), Haus des Gr. St. Bernhard, Martigny
Weblinks
Powered by Metagrid
Bibliographie de l'histoire suisse
Agence Bibliographique
de l’Enseignement Supérieur
Virtual International
Authority File (VIAF)
Normdateien
Kurzinformationen
Lebensdaten ∗︎ 31.8.1910 ✝︎ 11.8.1949
Systematik
Zitiervorschlag
Frédéric Giroud:
"Tornay, Maurice", in: Historisches Lexikon der Schweiz (HLS),
Version vom 25.02.2014, übersetzt aus dem Französischen. Online:
https://hls-dhs-dss.ch/de/articles/009698/2014-02-25/, konsultiert am
10.08.2024.
Die im Auftrag des
Historischen Lexikons der Schweiz (HLS) erstellten Inhalte unterliegen der
Creative Commons-Lizenz CC BY-SA. Die Rechte aller anderen Inhalte
(insbesondere Bild-, Film- und Tonmaterial) liegen bei den jeweils spezifisch
genannten Rechteinhabern. Abkürzungen und Siglen, Informationen zu Verlinkung,
Verwendung und Zitierung.
SOURCE : https://hls-dhs-dss.ch/de/articles/009698/2014-02-25/
https://www.bienheureuxmauricetornay.ch/fr/
https://www.gsbernard.ch/fr/900.php
https://www.cath.ch/newsf/il-y-a-70-ans-mourait-maurice-tornay-martyr-de-la-foi-au-tibet/
https://www.cath.ch/newsf/orsieres-fete-samedi-bienheureux-maurice-tornay-martyrise-tibet/
https://mission-thibet.org/?option=com_content&view=article&id=25&Itemid=209