Bienheureux Siméon Cardon
et cinq de ses compagnons
Religieux cisterciens
tués dans l'abbaye de Casamari (+ 1799)
Siméon Cardon et cinq de ses compagnons, religieux cisterciens tués dans l'abbaye de Casamari en haine de la foi entre le 13 et le 16 mai 1799, lors de la retraite des troupes françaises du royaume des Deux-Siciles,
le 26 mai 2020, décret (en italien) de reconnaissance de martyre
le 17 avril 2021, à Casamari, la béatification de six moines cisterciens.
le 18 avril 2021, le Pape fait applaudir les bienheureux moines martyrs de Casamari
En janvier 1799, Naples est occupée par les Français, en avril de la même année, l'armée révolutionnaire subit plusieurs défaites contre l'Autriche et cette circonstance conduit les troupes françaises à se diriger vers le nord. Dans la retraite, les Français ont commis toutes sortes de ravages et de meurtres, s'en prenant particulièrement aux églises et aux monastères. Les soldats français étaient imprégnés d'idées révolutionnaires, contraires à l'Église et à la foi chrétienne. Le 13 mai 1799, après avoir saccagé l'abbaye de Montecassino, vingt soldats sont entrés dans l'abbaye de Casamari à la recherche d'objets précieux à piller.
Les Serviteurs de Dieu ont résisté avec un courage héroïque pour défendre l'Eucharistie, les vases sacrés et les vêtements de la profanation. Ils ont été tués avec férocité avec des coups de sabre et de baïonnette.
- Ignace Alexandre Joseph Cardon, 1759-1799, est né à Cambrai. Moine bénédictin à l’Abbaye de Saint-Faron de Meaux, il est ordonné prêtre à Paris, en 1787. Lorsqu’éclate la Révolution, il enseigne les sciences humaines à l’Abbaye de Saint-Denis. Dès 1791, il prête le serment à la Constitution. Brièvement vicaire à la paroisse de la Madeleine à Paris, il est élu curé constitutionnel de Sommières. Son séjour en terre gardoise, de juillet 1791 à mars 1794, n’est pas la période la plus vertueuse de sa vie. Son enthousiasme pour les idées révolutionnaires l’éloigne rapidement des préoccupations pastorales. Il épouse une religieuse ursuline, s’engage dans la vie de la cité comme président des sans-culottes et officier public, et finit par renoncer au culte catholique pour ne reconnaître que celui de la raison. Nommé agent national, au début de la Terreur, il enchaîne dénonciations et arrestations de citoyens qu’il soupçonne de « fanatisme ». Il quitte Sommières pour l’Italie en tant que capitaine de convoi dans les transports militaires. Tombé malade à Laigueglia, il reste immobilisé près de trois mois. C’est là qu’il commence un chemin de conversion. Il se rend à Rome en pèlerin et, tel l’enfant perdu de la Parabole, il confesse qu’il a péché et demande humblement pardon. Revenu à la vie religieuse, il mène une vie de prière et de pénitence. Envoyé à l’Abbaye cistercienne de Casamari, il y fait profession sous le nom de Siméon-Marie. Il est vite remarqué par sa bonté et l’œuvre de miséricorde que le Seigneur opère en lui. Économe, puis prieur de l’Abbaye, il manifeste une grande charité, surtout envers les malades. Le 13 mai 1799, un groupe de soldats français qui se retiraient de Naples fait irruption dans l’Abbaye et massacre six moines, dont Siméon. « Je pardonne à ceux qui m’ont causé cette nuit d’expiation. Mes enfants, tout cela n’est rien. » sont ses dernières paroles. (diocèse de Cambrai)
Il s'est distingué pour sa sainteté de vie et surtout pour sa charité envers les malades. Il mourut le 14 mai 1799, après avoir été abattu par des soldats français.
- Domenico Maria Zawrel, né en 1725 à Cadovio (aujourd'hui République tchèque), est d'abord devenu religieux dominicain. Se sentant attiré par la vie monastique, en 1776, il demanda à entrer à l'abbaye de Casamari, faisant sa profession religieuse le 6 juin 1777.
Il était apprécié pour sa vie de prière et pour sa sagesse. Il a été tué dans la nuit du 13 mai 1799.
- Albertino Maria Maisonade, né à Bordeaux. En 1792, il entra à l'abbaye de Casamari, où il fit sa simple profession le 20 novembre 1793, comme moine choriste.
Le 13 mai 1799, il fut tué de deux coups de pistolet, alors qu'il priait avec Domenico Zawrel.
- Zosimo Maria Brambat, né à Milan, entra à l'abbaye de Casamari en 1792. Il fut admis au noviciat en 1794 et, le 20 novembre 1795, fit sa simple profession. Après avoir été attaqué et mortellement blessé le 13 mai 1799, il mourut trois jours plus tard, le 16 mai 1799, alors qu'il se rendait à Boville Ernica (Frosinone, Italie), souhaitant recevoir les derniers sacrements.
- Modeste Maria Burgen, originaire de Bourgogne, avait été trappiste à l'abbaye des Sept-Fonti, qu'il a dû abandonner après le début de la Révolution française. Entré dans l'abbaye de Casamari en janvier 1796 en tant que novice, il prononce de simples vœux monastiques le 9 janvier 1797. Le 13 mai 1799, il est tué par des soldats français.
- Mathurin Marie Pitri, né à Fontainebleau, est arrivé en Italie enrôlé, contre son gré, dans l'armée française. À Veroli, il a été hospitalisé pour une maladie grave et là, il dit à Simeone Cardon sa volonté de devenir moine cistercien s'il était guéri. Après la maladie, caché dans la maison du curé de l'hôpital de Veroli qui l'a accompagné à l'abbaye de Casamari, il a été accueilli en janvier 1799. Il a été abattu le 13 mai 1799.
Alors que la plupart des moines essayaient de se sauver, les Serviteurs de Dieu
ont résisté avec un courage héroïque pour défendre l'Eucharistie, les vases
sacrés et les vêtements de la profanation. Ils ont été tués avec férocité avec
des coups de sabre et de baïonnette.
Les martyrs de Casamari,
ils ont donné leur vie pour l’Eucharistie
Dom
Samuel Lauras - publié le 15/04/21
Le massacre des martyrs
cisterciens de Casamari par les soldats du Directoire, en mai 1799, nous
interroge sur notre vénération de l’Eucharistie aujourd’hui. Les six doivent
être béatifiés ce 17 avril.
La béatification des six
martyrs de l’abbaye cistercienne de Casamari (Latium) le 17 avril 2021, par le
cardinal Marcello Semeraro, préfet de la Congrégation pour la cause des saints,
ne peut nous laisser indifférents. À la mi-avril 1799, le général français
François Macdonald, commandant la place de Naples, organisa la retraite des
troupes françaises qui se livrèrent à des pillages, violences et tueries sans
nombre. Le 10 mai, l’abbaye de Monte Cassino fondée par saint Benoît, au sud de
Rome, est pillée. Le lendemain, les soldats font un véritable carnage dans la
bourgade d’Isola del Liri : six cents morts. Une vingtaine d’entre eux
font alors irruption le soir du 13 mai dans l’antique monastère cistercien de
Casamari, situé dans les environs. L’abbé s’étant enfui avant l’arrivée des
troupes françaises, la communauté était dirigée par le prieur, dom Simeone
Maria Cardon.
Il pardonne à son
bourreau
On imagine la suite. Les
moines offrent à manger aux soldats révolutionnaires. Ceux-ci commencent à
piller le monastère. Quelques frères s’enfuient, d’autres se cachent. Les plus
courageux reviennent sur leur pas. Les pilleurs veulent de l’argent et n’en
trouvent pas. Le prieur est frappé à coups de sabres. Il expire le lendemain,
après avoir pardonné à ses bourreaux. Quelques-uns, ivres, entrent dans
l’église, détruisent le tabernacle et profanent les hosties consacrées en les
jetant à terre. Le maître des novices, père Domenico Maria Zavřel dont nous
reparlerons, les recueillent pour les cacher dans la sacristie. C’est la cohue,
le drame : frère Eustachio, frère Albertino, frère Dosideo font ce qu’ils
peuvent. Les coups pleuvent. Dom Domenico rend son âme à Dieu. Frère Modeste
Maria Burgen, moine de l’abbaye de Sept-Fons d’où il avait été chassé par la
Révolution, frère Maturino et frère Zozimo, tous deux Italiens sont, eux aussi,
victimes des soldats en furie. Six morts… Le 16 mai, après le départ de la
soldatesque, les quelques moines qui s’étaient échappés reviennent au monastère
pour enterrer leurs frères.
Père Dominik était né en
1725 à Chodov, aujourd’hui dans la banlieue de Prague. D’abord dominicain, il
avait rejoint l’abbaye de Casamari à l’âge de cinquante et un an, en passant par
Venise pour y prêcher la Parole de Dieu. Il a vécu vingt-trois années dans
l’abbaye cistercienne, avant de mourir martyr à l’âge de soixante-treize ans.
De petite taille, très humble, bon théologien, il était un homme de profonde
prière (Cf. Pierdomenico M. Volpi, ocist, « Les martyrs de
Casamari », Collectanea cisterciensa, 2020, 4, p. 393-409).
Mes rencontres avec les
martyrs
Les rencontres que la vie
nous ménage ont presque toujours quelque chose à nous dire pour guider notre
marche vers Dieu. Ce ne sont pas seulement nos décisions personnelles, avec la
part de hasard qui les influence, qui dessinent la trajectoire de nos existences,
telle que nous la constaterons au dernier jour. Dieu met la main à la pâte à
travers ceux qu’il fait se rencontrer.
Les dernières journées
des martyrs de Casamari ont conduits ces moines honnêtes, sans doute pas
toujours exemplaires, au sommet de cette rencontre qu’ils n’auraient peut-être
jamais atteint sans les événements dramatiques auxquels ils ont su consentir et
dans lesquels ils ont su réagir en chrétiens.
Il y a quarante ans,
révolté contre la foi de mon enfance, j’avais erré dans les rues de Venise
pendant le festival, pour rassasier mes yeux d’images fortes et mes oreilles de
musique jouée au coin des rues. Je ne me doutais pas alors que mon errance
rejoindrait celle d’un homme né deux siècles plus tôt. Père Dominik Zavřel
s’est promené lui aussi dans ces rues. Il a franchi les mêmes ponts de pierre
sur des canaux où les amoureux se promènent en gondole, parcouru les mêmes
ruelles étroites où, les bras étendus, on peut toucher l’un et l’autre mur.
Première rencontre, ignorée. L’un des martyrs de Casamari, donc, est né dans le
pays où je mène la vie monastique. Un autre, frère Modeste, a été moine de
l’abbaye de Sept-Fons où j’ai reçu ma formation. Deuxième rencontre,
tardivement connue. Père Simeone Cardon, Père Dominik Zavřel et leurs compagnons
menaient la vie cistercienne dans un monastère dit de « l’étroite
observance », sous la Règle de saint Benoît, dans le siècle qui a précédé
la fondation des cisterciens-trappistes. Ils sont nos pères et nos
prédécesseurs. Troisième rencontre, essentielle.
Rien de plus cher que le
Christ
Ces moines
n’avaient rien de plus cher que le Christ (Règle de S. Benoît, chap.
5) et ont su le prouver quand la haine, la bêtise et la grossièreté de quelques
soldats de Napoléon les ont contraints à aller jusqu’au bout de leur
engagement, en donnant leur vie pour défendre la présence réelle du Christ
dans l’Eucharistie. Ces hommes ordinaires ne sont pas nés martyrs. Ce sont les
événements qui ont déployé la grâce qu’ils avaient reçue au baptême, jusqu’à
verser leur sang pour protéger le sacrement dans lequel Dieu-fait-homme se fait
proche de nous, et se donne à nous pour que nous nous donnions à lui. La
béatification de ces hommes est un don que Dieu nous fait à travers eux et que
nous sommes invités à saisir.
Lire aussi :Pourquoi est-il bon de parler des saints martyrs aux
enfants ?
Notre foi chrétienne, en
effet, acquiert son ampleur quand elle conduit à une rencontre personnelle avec
le Christ, avec le Père, dans l’Esprit saint.
Les dernières journées des martyrs de Casamari ont conduits ces moines
honnêtes, sans doute pas toujours exemplaires, au sommet de cette rencontre
qu’ils n’auraient peut-être jamais atteint sans les événements dramatiques
auxquels ils ont su consentir et dans lesquels ils ont su réagir en chrétiens.
L’Église est un corps, celui du Christ. La Communion des saints est une
réalité. Les saints sont susceptibles de nous soutenir dans notre fidélité.
Ceux d’hier et ceux qui, aujourd’hui, vivent sans l’avoir choisi dans des
situations extrêmes : les chrétiens d’Orient, ceux qui en Asie ou en
Afrique affrontent une authentique persécution. Par leur témoignage, ils nous
tendent la main pour mettre de la vigueur, de la loyauté et de la vérité dans
la pratique de notre foi, face à d’autres événements que nous devons, nous
aussi, affronter en chrétiens.
Avons-nous leur fierté ?
Quand nous accompagnons
ceux qui souffrent, ceux que la maladie affaiblit, ceux qui s’approchent du
jour redoutable et de l’ultime rencontre, savons-nous les mettre en rapport
avec le Christ-Eucharistie, source des dons de Dieu et du don de soi ? Quand
nous évaluons, en temps de pandémie, les risques de contagion dans un autobus
et dans une église, dans un supermarché et dans une basilique, avons-nous la
foi inébranlable des martyrs en l’Eucharistie ? Quand nous jouons notre
rôle de citoyen chrétien, dans cette situation complexe, avons-nous la fierté
des martyrs ? Quand nous sommes éloignés par force de la célébration de
l’Eucharistie, quand les églises sont presque vides et le prêtre repoussé sur
un écran, est-ce que notre cœur saigne, du même sang que celui des
martyrs ? Est-ce que notre cœur saigne, ou sommes-nous résignés ?
Est-ce que notre cœur saigne, ou sommes-nous endormis ?
Lire aussi :Ils sont morts pour l’Eucharistie. Et vous, le pourriez-vous ?
SOURCE : https://fr.aleteia.org/2021/04/15/les-martyrs-de-casamari-ils-ont-donne-leur-vie-pour-leucharistie/
Foi
chrétienne Saints et
témoins
Quatre moines français
béatifiés pour avoir protégé des hosties en 1799
Six moines cisterciens
dont quatre français sont béatifiés ce 17 avril en Italie, pour avoir protégé
des hosties consacrées en 1799. Ils avaient été tués par des soldats
révolutionnaires français.
Publié le 16/04/2021 à
19:14
Ce 17 avril 2021, le
cardinal Marcello Semeraro, préfet de la Congrégation pour les causes des
saints, présidera en toute discrétion la cérémonie de béatification de
six moines
cisterciens tués par les soldats français en cherchant à protéger des
hosties consacrées en 1799. Quatre d’entre eux sont français.
Au printemps 1799,
l’armée française, qui occupe alors Naples, subit plusieurs défaites qui
obligent ses troupes à remonter vers le Nord. Lors de cette retraite, un
détachement de soldats dirigé par le général français François Macdonald se
livre à un véritable pillage de plusieurs abbayes. Après avoir saccagé le Mont
Cassin et le village d’Isola del Liri, quelque 15 soldats probablement éméchés
font irruption dans l’abbaye cistercienne de Casamari alors que les moines
s’apprêtent à prier les complies.
Morts en haine de la foi
Les religieux tentent
tant bien que mal de leur faire comprendre qu’il n’y a pas grand-chose à piller
mais les soldats n’en ont que faire et fouillent l’édifice, jettent
à terre les hosties consacrées et détruisent le tabernacle. Si la plupart
des moines parviennent à s’enfuir, une poignée d’entre eux choisit de rester
pour sauver la Sainte Eucharistie. Six de ces religieux, parmi lesquels quatre
français – Siméon Cardon, Modeste-Marie Burgen, Maturin Pitré et Albertin
Marie Maisonade – périront en haine de la foi. Tous avaient préalablement fui
la France en raison de la menace révolutionnaire.
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Des religieux originaires
des quatre coins de la France
Lorsque survient ce
massacre, le supérieur de la communauté, le Père Siméon Cardon, réside en
Italie depuis trois ans. Consterné par la Révolution, ce prêtre originaire de
Cambrai réussit, non sans difficulté, à rejoindre Casamari en mai 1797. Lorsque
les soldats débarquent le 13 mai 1799, il prend peur et se cache dans la grotte
du jardin pour leur échapper. Pris de remords, il retourne finalement dans sa
cellule pour être solidaire de ses frères. Assené de coups de sabre, il meurt
finalement le lendemain devant le général Baron Thiébault. Dans un dernier
souffle, le religieux lui raconte le carnage dont il a été témoin.
Ancien religieux de l’abbaye
de Sept-Fons en Bourgogne, le frère Modeste-Marie Burgen est également
contraint de quitter son monastère après la suppression des ordres religieux en
France. Ce moine décrit comme exemplaire par ses frères est assassiné dans le
couloir du noviciat.
Mort devant le
Saint-Sacrement
Originaire de Bordeaux,
le frère Albert Maison reçoit quant à lui l’habit monastique à Casamari en 1792
après avoir fui son pays. Lorsque survient l’attaque, il tente de
transférer les
hosties de la chapelle à l’infirmerie puis rejoint deux autres de ses
frères en adoration devant le Saint-Sacrement. Deux coups à la tête le laissent
sans vie.
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exposer le Saint-Sacrement ?
Le dernier Français mort
en martyre se prénomme Frère Maturin Pitré. Engagé contre sa volonté dans les
campagnes militaires françaises en Italie, il y tombe gravement malade et est
hospitalisé avec onze de ses compagnons d’arme à l’hôpital de Veroli. Une fois
guéri, il demande à rentrer à Casamari afin de se
consacrer à Dieu. Il meurt seulement quelques mois plus tard le soir du 13
mai 1799.
La présence de
l’Ambassade de France à la béatification
« Ce ne sont pas les
premiers religieux qui sont les victimes des agissements liés aux tourments de
la Révolution française », commente Élisabeth Beton-Delègue, ambassadrice
de France près le Saint-Siège auprès d’I.MEDIA. Faisant partie des rares
personnes qui assisteront à la cérémonie de béatification – prévue sur le
lieu de martyre des religieux – la diplomate souligne que sa venue est
l’occasion de « marquer la présence de la France ».
Ces « malheureux
moines ont été victimes de la soldatesque » et sont morts pour accomplir
« leur devoir envers Dieu », relève Élisabeth Beton-Delègue. « C’est
évidemment triste et c’est beau en même temps », fait remarquer la
diplomate.
À Casamari, la
béatification de six moines cisterciens
17 avril 2021
Dans les pages de
L'Osservatore Romano, le postulateur général de l'ordre cistercien, le père
Pierdomenico Volpi, présente quelques traits caractéristiques des six religieux
– Siméon, Modeste, Mathurin, Albertin, Domenico, et Zosimo- qui sont béatifiés
ce samedi 17 avril dans cette abbaye cistercienne du Latium par le cardinal
Marcello Semeraro, préfet de la Congrégation pour la cause des saints.
par Pierdomenico Volpi
Le martyre a une
connotation précise, comme nous le lisons dans le Catéchisme de l'Église
catholique: il est « le témoignage suprême rendu à la vérité de la
foi, le martyr est un témoin qui arrive jusqu'à la mort». On peut ainsi inclure
dans ce témoignage les six religieux de Casamari: Siméon,
Modeste-Marie, Maturin, Albertin, Domenico, et Zosimo.
Ayant entendu parler des
violences commises par l'armée française lors de son retrait du Royaume des
Deux-Siciles, de nombreux moines choisirent de quitter le monastère de
Casamari. Conscients du risque, seuls les six religieux restèrent et
accueillirent le groupe de soldats le 13 mai 1799.
Ils avaient pourtant des
raisons valables de quitter le monastère: parmi eux, un moine qui n'avait pas
prêté serment à la Constitution civile du clergé (le père Siméon Marie Cardon),
un déserteur de l'armée républicaine française (le frère Mathurin Marie Pitri),
un moine bohémien appartenant à l'Empire autrichien, ennemi acharné de la
République française (le père Domenico Maria Zawrel), un religieux de l'abbaye
de Sept-Fons qui s'était réfugié à Casamari (le frère Modeste Marie Burgen), un
autre religieux français qui n'avait pas pu vivre sa vocation en France (le
frère Albertino Marie Maisonade), et enfin, un jeune religieux de Milan (le
frère Zosimo Maria Brambat).
Ils n'eurent même pas eu
la «joie» de vivre le martyre. Les martyrs voient dans la souffrance la
possibilité de verser leur sang pour le Christ, de lui ressembler dans la mort:
chez les six religieux de Casamari, il n'y eut rien de tout cela, seulement de
l'incertitude, de la peur et de la douleur ; ils accueillirent et nourrirent le
groupe de soldats français, et furent tués comme de véritables «martyrs de
l'accueil», morts comme ils ont vécu: dans la simplicité. Le père Siméon
et ses compagnons étaient un «signe vivant de la présence de Dieu». Ils avaient
tous suivi le Seigneur à l'école de Saint Benoît, à la manière cistercienne. Le
père Siméon avait quitté la France parce qu'il ne pouvait pas vivre pleinement
sa vocation de moine et avait affronté les ennemis de la foi catholique.
Le père Domenico avait
abandonné à la fois sa patrie et l'ordre dominicain pour vivre plus résolument
son appel à la sainteté. Un signe de la présence de Dieu est aussi le frère
oblat Mathurin qui, guéri d'une grave maladie, avait quitté l'armée française
pour consacrer sa vie à Dieu. Il ne fait aucun doute que tous les martyrs de
Casamari, ayant choisi de se consacrer au Seigneur selon la règle bénédictine,
étaient déjà un signe éloquent de la présence de Dieu et le martyre constitua
un achèvement généreux de leur consécration.
Ils étaient aussi un «signe
pour la vie éternelle». Les mots que le père Siméon dit à ses sauveteurs avant
de mourir sont à cet égard significatifs: «quand j'ai pris cet habit, j'ai
renoncé à l'aide des hommes. Me soumettant à Dieu seul, je ne ferai rien qui
puisse abréger ma vie ou la prolonger». Le frère Zosimo est également un signe
plein de sens de la vie éternelle: mortellement blessé, il réussit à se cacher
pendant trois jours puis se met en route pour Boville Ernica, à la recherche
d'un prêtre qui pourrait lui administrer les derniers sacrements. Il dut
cependant s'arrêter en chemin et, assisté par des paysans, il mourut là.
En tant que témoins de la
vie monastique, puis en versant leur sang, nos martyrs sont aujourd'hui «une
graine qui a donné un fruit efficace». Après leur martyre, de nombreux fidèles
affluèrent sur leurs tombes et beaucoup parmi eux obtinrent des grâces. L'affluence
était telle que le supérieur de l'époque leur imposa, en vertu de leur vœu
d'obéissance, de ne plus accorder de faveurs pour leur intercession.
Aujourd'hui, les
témoignages des fidèles dans le livre d’or installé près de leurs tombes sont
très évocateurs : «chers frères martyrs, aujourd'hui nous parlions de vous, en
souhaitant votre canonisation. Maintenant, dans le silence paisible de votre
sépulcre, une seule phrase coule de mon cœur : ‘Tout est accompli’. Je
comprends que je désire ce qui a déjà été, et qui est. Veuillez intercéder pour
votre communauté, pour ce district, pour le diocèse, pour toute l'Église».
Enfin, les cisterciens de
Casamari sont des «signes de contradiction». Le martyr est un témoin du Christ,
lumière du monde, mais le monde choisit les ténèbres, préférant le mensonge à
la vérité. «En Occident, l’on préfère souvent une visibilité discrète dans les
médias, on propose un christianisme doucereux et conciliant qui n'a pas le
courage de dire le ‘oui, oui ; non, non’ évangélique. C'est pourquoi les
chrétiens eux-mêmes, pour ne pas aller ‘trop’ à l'encontre de la mentalité
actuelle, préfèrent ignorer l'existence des martyrs». Les martyrs de Casamari
répètent, en contradiction avec le monde, que la voie du monde n'est pas la
voie du Seigneur; Jésus-Christ l'affirme clairement lorsqu'il proclame
bienheureux les persécutés. Benoît XVI a écrit: «même ce XXIe siècle s'est
ouvert sous le signe du martyre. Lorsque les chrétiens sont vraiment le levain,
la lumière et le sel de la terre, ils deviennent eux aussi, comme cela est
arrivé à Jésus, l'objet de persécutions» ; comme lui, ils sont des «signes de
contradiction». La coexistence fraternelle, la foi, les choix en faveur des
plus petits et des plus pauvres, qui marquent l'existence de la communauté
chrétienne, suscitent parfois une violente aversion.
Nos martyrs ont accepté
la haine du monde parce qu'ils savaient que cette haine était due à leur foi.
De certains d'entre eux, nous ne connaissons que le nom et quelques brefs
traits, mais comme il a été dit : «les martyrs brillent comme des étoiles, leur
témoignage est fort, encourageant et devient un suprême témoignage d'amour».
Le Pape fait applaudir
les bienheureux moines martyrs de Casamari
18 avril 2021
Lors de la prière du
"Regina Caeli", ce 18 avril, le Pape François a rendu hommage aux six
moines cisterciens de l'abbaye de Casamari, victimes de militaires français en
1799, qui ont été béatifiés hier lors d'une messe présidée par le cardinal
Semeraro, préfet de la Congrégation pour les Causes des Saints.
Le Pape a rappelé le
contexte du martyre de ces six moines cisterciens, victimes de l'armée
révolutionnaire française : «En 1799, quand des soldats français en
revenant de Naples saccagèrent églises et monastères, ces doux disciples du
Christ résistèrent avec un courage héroïque, jusqu’à la mort, pour défendre
l’eucharistie de la profanation. Que leur exemple nous pousse à une meilleur
engagement dans la fidélité à Dieu, capable aussi de transformer la société et
de la rendre plus juste et fraternelle », a demandé le Pape, avant, comme
il aime le faire, d’inviter les pèlerins présents sur le Place Saint-Pierre à
des applaudissements en l’honneur des nouveaux bienheureux.
Quatre de ces moines
étaient eux-mêmes d'origine française, un autre était italien et un autre
compagnon était originaire de la Bohême, l'actuelle République tchèque. Leurs
trajectoires sont le reflet des fractures de l'Europe à la fin du XVIIIe
siècle: ces six bienheureux étaient un prêtre qui n'avait pas prêté
serment à la Constitution civile du clergé (le père Siméon Marie Cardon), un
déserteur de l'armée républicaine française (le frère Mathurin Marie Pitri), un
moine bohémien appartenant à l'Empire autrichien, ennemi acharné de la
République française (le père Domenico Maria Zawrel), un religieux de l'abbaye
de Sept-Fons qui s'était réfugié à Casamari (le frère Modeste Marie Burgen), un
autre religieux français qui n'avait pas pu vivre sa vocation en France (le
frère Albertin Marie Maisonade), et enfin, un jeune religieux de Milan (le frère
Zosimo Maria Brambat).
SOURCE : https://www.vaticannews.va/fr/pape/news/2021-04/pape-hommage-moines-martyrs-casamari.html
Le pape François salue la
béatification de moines morts en protégeant l'Eucharistie
Par Courtney Mares
Cité du Vatican, 18
avril, 2021 / 7:23 (ACI Africa).
Dans son discours de
Regina Coeli dimanche, le pape François a applaudi la béatification de six
moines cisterciens qui ont été martyrisés en tentant de protéger l'Eucharistie
de la profanation par des soldats français en 1799.
Le bienheureux Siméon
Cardon et cinq autres moines cisterciens ont été béatifiés le 17 avril dans
l'abbaye italienne où ils ont été martyrisés il y a plus de 200 ans.
S'exprimant depuis la
fenêtre du Palais apostolique du Vatican pour la première fois depuis des
semaines, le pape François a demandé aux pèlerins réunis sur la place
Saint-Pierre le 18 avril d'applaudir "les nouveaux bienheureux".
"En 1799, lorsque
les soldats français, en retraite de Naples, ont mis à sac les églises et les
monastères, ces doux disciples du Christ ont résisté avec un courage héroïque,
jusqu'à la mort, pour défendre l'Eucharistie de la profanation", a déclaré
le pape.
"Que leur exemple
nous pousse à un plus grand engagement de fidélité à Dieu, capable de
transformer la société et de la rendre plus juste et fraternelle."
Le cardinal Marcello
Semeraro, préfet de la Congrégation pour les causes des saints, a présidé la
béatification des six moines cisterciens dans l'abbaye de Casamari à Frosinone,
en Italie.
Quatre des moines martyrs
- Siméon Cardon, Modeste-Marie Burgen, Maturin Pitré et Albertin Marie
Maisonade - étaient français et avaient fui les violences de la Révolution
française.
L'armée française, qui
avait occupé Naples, avait saccagé le monastère bénédictin de Monte Cassino et
d'autres églises et monastères lors de sa retraite vers le nord.
Si la plupart des
cisterciens de l'abbaye de Casamari se sont échappés dans le chaos du pillage,
six moines sont restés pour tenter de sauver les hosties consacrées dans le
tabernacle de la profanation et ont été tués par les soldats.
Dans son discours Regina
Coeli, le pape a déclaré que "le banquet eucharistique" est le point
central de la communauté chrétienne.
"Manger ensemble le
corps du Christ : c'est le cœur de la vie chrétienne", a déclaré le pape
François.
"Être chrétien n'est
pas d'abord une doctrine ou un idéal moral, c'est une relation vivante avec
Lui, avec le Seigneur ressuscité : nous le regardons, nous le touchons, nous
sommes nourris par Lui et, transformés par son Amour, nous regardons, touchons
et nourrissons les autres en tant que frères et sœurs", a-t-il ajouté.
Le pape a également
demandé aux gens de prier pour la paix dans l'est de l'Ukraine, où les tensions
ont augmenté en raison du renforcement des troupes russes le long de la
frontière.
"En ce troisième
dimanche de Pâques, nous retournons à Jérusalem, dans le Cénacle, comme guidés
par les deux disciples d'Emmaüs, qui avaient écouté avec une grande émotion les
paroles de Jésus en chemin, puis l'avaient reconnu 'à la fraction du pain'.
Maintenant, au Cénacle, le Christ ressuscité se présente au milieu du groupe
des disciples et les salue : 'Paix à vous'", a-t-il dit.
"Frères et sœurs, ce
passage de l'Évangile nous dit que Jésus n'est pas un 'fantôme', mais une
Personne vivante ; que lorsque Jésus s'approche de nous, il nous remplit de
joie, jusqu'à l'incrédulité, et il nous laisse perplexes, avec cet étonnement
que seule la présence de Dieu donne, parce que Jésus est une Personne vivante
", a déclaré le Pape François.
ANGÉLUS, PAPE FRANÇOIS
Martyrs de Casamari : « un courage héroïque, jusqu’à la mort »
Hommage du pape à « ces doux disciples »
AVRIL 18, 2021 16:06ANNE KURIAN-MONTABONEANGÉLUS, PAPE FRANÇOIS
Le pape François a salué le « courage héroïque » des martyrs de Casamari, Simone Cardon et cinq compagnons, au lendemain de leur béatification, ce 18 avril 2021.
Il a évoqué les moines cisterciens lors de la prière du Regina Coeli qu’il présidait Place Saint-Pierre au Vatican : « En 1799, a-t-il dit, quand des soldats français en retraite de Naples saccagaient des églises et des monastères, ces doux disciples du Christ ont résisté avec un courage héroïque, jusqu’à la mort, pour défendre l’Eucharistie de la profanation. »
Et le pape de souhaiter : « Que leur exemple nous pousse à un engagement plus fidèle à Dieu, capable aussi de transformer la société et de la rendre plus juste et plus fraternelle. » Il a alors invité la foule à applaudir les nouveaux bienheureux.
Les religieux ont été tués sous le régime français de la République parthénopéenne, à Naples : le 13 mai, cinq soldats sont entrés dans l’abbaye de Casamari pour y piller des objets précieux. Tandis que la plupart des frères cherchèrent à se sauver, le p. Simone Cardon et 5 religieux (Domenico Zawrel, Albertino Maria Maisonade, Modeste Burgen, Maturino Maria Pitri, Zosimo Maria Brambat) défendirent l’Eucharistie de la profanation, au péril de leur vie.
Le pape François a autorisé la promulgation d’un décret reconnaissant le martyre de ces religieux le 26 mai 2020.
AVRIL 18, 2021 16:06ANGÉLUS, PAPE FRANÇOIS Share this Entry
Anne Kurian-Montabone View all articles
Baccalauréat canonique de
théologie. Pigiste pour divers journaux de la presse chrétienne et auteur de
cinq romans (éd. Quasar et Salvator). Journaliste à Zenit depuis octobre 2011.
Martyrs de Casamari : « un courage
héroïque, jusqu’à la mort » | ZENIT - Français
SOURCE : https://fr.zenit.org/2021/04/18/martyrs-de-casamari-un-courage-heroique-jusqua-la-mort/
Béatification des martyrs
de Casamari
avril 22, 2021 6:12 pm
Le samedi 17 avril 2021,
la cérémonie de béatification des six moines, Siméon Cardon et compagnons, qui
ont souffert le martyre entre le 13 et le 16 mai 1799, a eu lieu à Casamari.
http://www.ocist.org/ocist/es/novit%C3%A0-6/1348-beatificazione-dei-martiri-di-casamari-6.html
Chronique de Sœur
Gabriella Masturzo, postulatrice générale de l’OCSO
Béatification de Simon
Cardon et de ses cinq compagnons martyrs, religieux cisterciens de l’abbaye de
Casamari O.C.
Six moines furent tués
entre le 13 et le 16 mai 1799 dans l’abbaye de Casamari, qui faisait alors
partie de la Stricte Observance de l’Ordre Cistercien. Cela se produisit lors
d’une incursion d’une quinzaine de soldats jacobins français qui fuyaient le
Royaume de Naples après la chute de la République Parthénopéenne.
Une réputation de
sainteté entoura tout de suite le P. Simeone Cardon de Cambrai, bénédictin puis
cistercien, alors prieur claustral, le P. Domenico Maria Zavřrel, thèque,
d’abord dominicain puis cistercien de Casamari, l’oblat français Maturino
Pitri, le frère Albertino Maisonade, français originaire de Bordeaux, le frère
Modesto Burgen provenant de l’abbaye de Sept-Fons, et le convers italien
provenant de Milan, frère Zosime Brambat. Eux six étaient restés, avec quelques
autres confrères, dans le monastère tandis que l’abbé et d’autres moines
s’étaient réfugiés ailleurs, comme tant de religieux d’autres monastères de la
zone, pendant cette violence furieuse due au passage de quelques troupes
dispersées de l’armée française qui fuyaient du royaume de Bourbon vers le nord
de l’Italie. On sait qu’à l’heure de Complies les soldats fuyards furent
accueillis dans le monastère et nourris. Mais ils cherchaient aussi de l’argent
et des objets précieux. Dans leur violence, ils profanèrent le mobilier de
l’église et les ciboires qui contenaient les espèces eucharistiques. Les moines
tentèrent de récupérer et de remettre en sûreté les hosties consacrées, mais
ils furent barbarement attaqués et tués. Ces agissements ne provenaient pas
d’une volonté de persécution systématique et explicite contre la foi, mais la
violence de leur agression manifesta une haine envers la foi et ses symboles
due à l’idéologie jacobine.
Dès que ce fut possible,
les six moines furent enterrés par leurs confrères dans le cimetière du
monastère. On obtint beaucoup de grâces par leur intercession jusqu’à ce que,
en 1854, l’abbé du monastère désireux de préserver la paix du cloître, leur ordonna
au nom de l’obéissance de ne plus accorder de grâces. Quelques années plus tard
cette interdiction fut levée, les grâces se multiplièrent, et les dépouilles
mortelles furent placées dans l’église abbatiale. La réputation de martyre
augmenta et se diffusa, mais c’est seulement en 2013 que commença le procès
canonique en vue de la Béatification. Le 26 mais 2020 le Pape François autorisa
la promulgation du décret de Martyre, et le 17 avril 2021 fut célébrée la
Béatification, dans la Basilique et Eglise abbatiale de Casamari, par le Préfet
de la Congrégation des Causes des Saints le Cardinal Marcello Semeraro,
représentant le Pape François.
Le visage composite de ce
groupe de martyrs, un tchèque, un italien, quatre français, et leurs premières
vocations, bénédictine, cistercienne, dominicaine, unies dans une offrande
commune, se retrouvaient en image-miroir dans la belle assemblée
liturgique de ce 17 avril 2021.
Etaient présents les
évêques de la zone, de Frosinone Veroli Ferentino, Mons. Ambrogio
Spreafico ; de Sora-Cassino-Aquino-Pontecorvo, Mons. Gerardo Antonazzo ;
d’Anagni-Alatri, Lorenzo Loppa. Et un délégué du diocèse de Milan, Mons. Carlo
Azzimonti.
Présentes aussi les
autorités civiles, quelques préfets et maires de la région, les ambassadeurs
près le Saint-Siège de la République Tchèque son Excellence Václav Koilaja et
de la République Française son Excellence Elisabeth Beton Delègue, et le
Commandant des Gardes Suisses.
J’oublierai sans doute
quelqu’un, mais ce fut une belle chose de voir ensemble l’abbé de Montecassino,
Dom Donato Ogliari, l’abbé général des Cisterciens Dom Mauro Lepori et notre
Dom Eamon. Dom Stefano de Chiaravalle e Dom Loris de Frattocchie, bon ami du
Cardinal Semeraro, et tant d’autres mitres blanches sur chasubles de soie rouge.
Le tableau des martyrs
montre la belle image de l’icône écrite par les Bénédictines d’Isola San
Giulio.
La procession des
reliques a déployé tout un bataillon de moines et de laïcs, cisterciens et
trappistes. Conduite par le Père Pierdomenico Volpi, postulateur général des
Cisterciens et moine de Casamari, et ouverte par Mère MariaFrancesca de
Valserena et Sr Adriana de Vitorchiano, cette procession qui apportait les
reliquaires et les lampes qui les accompagnaient faisait s’alterner nos sœurs
de Valserena, Sr M.Grazia et Sr Renza, Fr. Javier de San Isidro, cellérier à
Rome, Fr. Michele et quelques moines cisterciens et dominicains de la
République tchèque, et quelques laïcs liés à la communauté. La première lecture
de la messe fut faite par la Postulatrice des Trappistes.
Ce fut un beau geste de
cordiale amitié et de générosité que de faire cadeau à chaque communauté
présente d’une belle custode contenant les reliques des six nouveaux martyrs.
Le choix des chants
faisait droit à la richesse de la tradition grégorienne avec l’Hymne Sanctorum
meritis et le Kyriale, à la magnificence du Gloria selon le mode
Ambrosien, et à la nouveauté d’une hymne propre pour les martyrs de Casamari
composée par le maestro Giacomo Celluci, enrichi d’un coup
de trompette quand on a dévoilé le tableau des nouveaux Bienheureux.
A la communion, une autre hymne aux Martyrs de Casamari de Frisina nous a
réunis.
La beauté de l’abbaye et
de l’église de Casamari s’est enrichie de la lumière de ces nouveaux
bienheureux Martyrs qui ont rassemblé une communauté de foi provenant de
différents monastères bénédictins-cisterciens.
Après les remerciements
finals de l’Evêque Spreafico et de l’Abbé Loreto Camilli, l’Abbé Général Mauro
Lepori a rappelé, entre autres, les mots de Dom Angelo Savastano au Chapitre
Général O.C. de 1933 qui invitait à commencer le procès canonique pour les
martyrs parce que « la question concerne non seulement un monastère, mais
tout l’Ordre de l’une et l’autre observance ».
Nous en avons eu une
confirmation dans ce lumineux 17 avril 2021.
En pensant à l’actuelle
pandémie qui atteint tout le monde et partout, on peut dire que l’attention à
la distanciation, la belle organisation, la foi dans la bienveillance que le
Seigneur nous manifeste, ont eu leur impact pour affronter ce temps difficile
avec un courage renouvelé et le goût d’être ensemble.
En communion
Sr Gabriella –
Postulatrice Generale OCSO
Chronique_Béatification des martyrs de Casamari – FR
Cronaca_Beatificazione dei Martiri di Casamari – IT
SOURCE : https://ocso.org/2021/04/22/beatification-of-the-martyrs-of-casamari/?lang=fr
Abbazia
di Casamari, Veroli, Lazio
May 30, 2020
Church
Furthers Cause of the Martyrs of Casamari
On Wednesday, May 27,
Pope Francis advanced the causes for canonization of twelve holy men and women,
including the Venerable Fr. Michael McGivney, founder of the Knights of
Columbus and Blessed Charles
de Foucauld, a French hermit murdered in Algeria. The new decrees recognize
various miracles as well as the martyrdom of Servant of God Fr. Cosma Spessotto
in El Salvador and Servants of God Simeon Cardon and his five companions at the
Abbey of Casamari in the Kingdom of the Two Sicilies. While all are a cause for
celebration, the promulgation of the Martyrs of Casamari holds a special
significance to us.
During the French invasion of the Kingdom of Naples in 1798, Napoleon’s Grande
Armée installed the short-lived and widely unpopular Parthenopean
Republic, a treacherous Franco-Jacobin satellite state propped up with French
bayonets. Though Sicily remained in control of the Bourbons, the brutal
conquest of the Neapolitan portion of the Kingdom was violent and bloody, and
as so often is the case with anti-Bourbon historians, the abominable crimes of
the Republic receive little to no attention in comparison to the loyalists’
reprisals.
Among the many atrocities committed by the so-called “enlightened” conquerors,
was the massacre of six Cistercian friars on May 13, 1799 at the Gothic Abbey
of Casamari, bordering the Papal States. Following the capture of Naples, a
band of French men-at-arms returning northward came upon the ancient Abbey.
Welcomed by the prior Simeon Cardon, a Frenchmen who only a few years earlier
fled the revolutionary atrocities in his homeland, the soldiers sacked and
desecrated the church in hatred of the faith (Odium fidei). As Cardon and the
five other friars attempted to recover the Consecrated Hosts strewn across the
sanctuary floor they were shot and murdered in cold blood. After the departure
of the soldiers, the martyrs were interred in the Church by the surviving
monks.
Closed by Napoleon in 1811, the Abbey recovered with the restoration of the
Bourbons. Suppressed again by the Italian State in 1873, it was stripped of its
assets. Amazingly, the Cistercians did not abandon the abbey and it continues
to be a popular religious destination today for tourists and pilgrims alike. In
commemoration, I’m posting a Prayer for the Blessed Martyrs Simeon Cardon and
Five Companions:
We humbly beseech the
mercy of your majesty, almighty and merciful God, that, as you have poured the
knowledge of your Only Begotten Son into the hearts of the peoples by the
preaching of the blessed Martyrs Simeon Cardon and five companions, so, through
their intercession, we may be made steadfast in the faith. Through our Lord Jesus
Christ, your Son, who lives and reigns with you in the unity of the Holy
Spirit, one God, for ever and ever. Amen.
~ Giovanni di Napoli, May
29, Feast of Santa Maria Maddalena dei Pazzi
Addendum: On a sad
note, we learned that Don Eugenio Romagnuolo, Abbot at Casamari, recently
passed away from Covid-19. Our thoughts and prayers are with Don Romagnuolo,
his family, friends and brethren, as well as the parishioners at
Casamari. Requiescat in pace.
SOURCE : https://ilregno2s.blogspot.com/2020/05/church-furthers-cause-of-martyrs-of.html
Beatification of the
Martyrs of Casamari
April 22, 2021 6:12 pm
On Saturday, April 17,
2021, the ceremony of Beatification of the six monks Simeon Cardon and
companions, who suffered martyrdom between May 13 and 16, 1799, was held in
Casamari.
http://www.ocist.org/ocist/es/novit%C3%A0-6/1348-beatificazione-dei-martiri-di-casamari-6.html
Chronicle of Sr.
Gabriella Masturzo, OCSO Postulator General
Beatification of Simeon
Cardon and five companion martyrs, Cistercian monks of the Abbey of Casamari
Order of Cistercians
Between 13th and 16th May
1799 six monks were killed in the Abbey of Casamari, at that time a part of the
Cistercian Order Strict Observance, in a raid by about fifteen French Jacobin
soldiers fleeing from the Kingdom of Naples after the fall of the Parthenopean
Republic.
The fame of holiness of
Father Simeon Cardon of Cambrai, a Benedictine and then a Cistercian, and
claustral Prior, of Father Domenico Maria Zavřrel, Czech, first a Dominican and
then Cistercian of Casamari, of the French Oblate Brother Maturino Pitri, of
Brother Albertino Maisonade, of French origin from Bordeaux, of Brother Modesto
Burgen from the abbey of Sept-Fons in France and of the Italian Lay Brother
from Milan, Brother Zosimo Brambat, was immediately recognised. Together
with a few other brethren, the six had remained in the monastery. The abbot and
other brethren had taken refuge elsewhere, like so many monks from the
monasteries in the area, during the raging violence caused by the passage of
some straggling troops of the French army fleeing from the Bourbon kingdom to
northern Italy. The facts as they are known are that at Compline time the
fleeing soldiers were welcomed into the monastery and fed, but they were also
looking for money and valuables. Faced with their violence in desecrating the
church furnishings and the ciborium containing the Eucharistic species, the
monks tried to recover and put the consecrated particles in safekeeping, but
were barbarously attacked and killed. This was not an action linked to a
systematic and explicit persecution of the faith, but the violence of the
attack manifested a hatred of the faith and its symbols that can certainly be
traced to Jacobin ideology.
As soon as possible, the
six were buried by some of the Brothers in the monastery cemetery. Many graces
were granted through their intercession until, in 1854, the abbot of the time,
in order to preserve the peace of the monastery, ordered them, in the name of
obedience, to stop granting graces. A few years later this prohibition was
lifted, the graces multiplied and the mortal remains were placed in the abbey
church. The fame of martyrdom grew and spread. It was only in 2013 that the
canonical process for beatification began. On 26 May 2020 Pope Francis
authorised the promulgation of the decree of martyrdom, and on 17 April 2021
the Beatification was celebrated in the Basilica-Abbey Church of Casamari by
the Prefect of the Congregation for the Causes of Saints, Cardinal Marcello
Semeraro, representing Pope Francis.
The complex make-up of
this company of martyrs, one Czech, one Italian, four French, and their
original vocations, Benedictine, Cistercian, Dominican, united in a communion
of offering, found a mirror image in the beautiful liturgical assembly of the
17th April 2021.
The bishops of the area
were present: Bishop Ambrogio Spreafico of Frosinone-Veroli-Ferentino; Bishop
Gerardo Antonazzo of Sora-Cassino-Aquino-Pontecorvo; and Bishop Lorenzo Loppa
of Anagni-Alatri. A delegate from the Diocese of Milan, Mgr Carlo Azzimonti was
also present.
Also present were the
civil authorities, some prefects and mayors of the area, the ambassadors to the
Holy See of the Czech Republic His Excellency Václav Kolaja and of the French
Republic, Her Excellency Elisabeth Beton Delègue, and the commander of the Swiss
Guards.
I will certainly forget
someone, but it was pleasant to see the Abbot of Monte Cassino, Dom Donato
Ogliari, the Abbot General of the Cistercians, Dom Mauro Lepori, and our own
Dom Eamon together; Dom Stefano di Chiaravalle and Dom Loris di Frattocchie, a
good friend of Cardinal Semeraro, and many other white mitres in red chasubles.
The tapestry of the
martyrs bears the beautiful image of the icon written by the Benedictines of
Isola San Giulio.
The procession of the
relics saw a host of monks and lay people, Cistercians and Trappists. The
procession was led by Father Pierdomenico Volpi, the Postulator General of the
Cistercians and a monk of Casamari, and lead by Mother M Francesca of Valserena
with Sr Adriana of Vitorchiano. The presentation of the reliquaries and the
accompanying lamps was made by our sisters of Valserena, Sr M. Grazia and Sr
Renza, Brother Javier of San Isidro, cellarer in Rome, Brother Michele of
Frattocchie and other Cistercian and Dominican monks from the Czech Republic and
some lay people associated with the community. The first reading of the
Mass was given by the Postulator of the Trappists, Sister Gabriella of
Vitorchiano.
A gesture of cordial
friendship and generosity was the gift to each community present of a beautiful
reliquary with the relics of the 6 new martyrs and an icon of the martyrs.
The hymns were chosen
from the richness of the Gregorian tradition for the Hymn “Sanctorum meritis”
and the Kyriale. We then experienced the magnificence of the Gloria in the Ambrosian
mode, together with the original composition of a hymn specifically for the
martyrs of Casamari by Maestro Giacomo Cellucci, enriched by the sound of the
trumpet as the tapestry of the new Beati was unveiled. In communion we were
joined in singing a hymn to the Martyrs of Casamari by Frisina.
The beauty of the Abbey
and the Church of Casamari were enriched by the light of these new Blessed
Martyrs who have gathered a community of faith from the various
Benedictine-Cistercian monasteries.
After the final thanks of
Bishop Spreafico and Abbot Loreto Camilli, Abbot General Mauro Lepori recalled,
among other things, the words of Dom Angelo Savastano at the O.C. General
Chapter of 1933 inviting the Order to begin the canonical process for the
martyrs because “the question concerns not only a monastery, but the whole
Order of both observances”.
We have had confirmation
of this on this luminous 17th April 2021.
The celebration of the
Martyrs gave an insight and practical expression to the reality of the pandemic
that afflicts everyone and everywhere. The attention and the availability of
spaces, the beautiful organisation, the faith in the benevolence that the Lord
shows us, gave strength to face this difficult time with renewed courage and a
satisfaction for the joy of being together.
In communion
Sr Gabriella – Postulator
General OCSO
Chronicle_Beatification of the Martyrs of Casamari – EN
Cronaca_Beatificazione dei Martiri di Casamari – IT
SOURCE : https://ocso.org/2021/04/22/beatification-of-the-martyrs-of-casamari/
Blessed
Albertin-Marie Maisonade
Also
known as
Albertino Maria Maisonade
Profile
Cistercian chorister monk who
fled from the persecutions of
the French
Revolution to the Congregation of Casamari in Veroli, Italy,
making his profession on 20
November 1793.
Known for his devotion to Eucharistic adoration and the Mass.
When anti–Christian French revolutionary soldiers broke
into the abbey and
scattered reserved Eucharistic Hosts in mockery of the Real Presence, Albertin
and some brother monks gathered
Them up and started a period of Adoration in the abbey infirmary.
The soldiers forced
their way into the infirmary and murdered the monks. Martyr.
Born
Bordeaux, Gironde, France
stabbed and shot twice
on the night of 13
May 1799 in Casamari Abbey, Veroli, Frosinone, Italy
relics enshrined in
the abbey church in 1951
26
May 2020 by Pope Francis (decree
of martyrdom)
the beatification recognition
was celebrated in the Cistercian Abbey of
Casamari, Veroli, Italy
Additional
Information
other
sites in english
webseiten
auf deutsch
fonti
in italiano
Congregazione delle Cause dei Santi
MLA
Citation
“Blessed Albertin-Marie
Maisonade“. CatholicSaints.Info. 23 November 2022. Web. 13 May 2024.
<https://catholicsaints.info/blessed-albertin-marie-maisonade/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/blessed-albertin-marie-maisonade/
Also
known as
Dominique-Marie
Domenico Maria Zawrel
Profile
Dominican friar and priest in
the Congregation of Saint Sabina in Prague (in
modern Czech
Republic) with the name Father Chrysostom. In May 1776 he
joined the Cistercian Congregation
of Casamari, making his profession on 6 June 1777,
and taking the name Father Domenico Maria. He served the house as a master
of novices, and was noted for his prayer life
and pious wisdom.
When anti–Christian French revolutionary soldiers broke
into the abbey and
scattered reserved Eucharistic Hosts in mockery of the Real Presence, Father Jan
and some brother monks gathered
Them up and started a period of Adoration in the abbey infirmary.
The soldiers forced
their way into the infirmary and murdered the monks. Martyr.
Born
1725 in
Chodov, Prague (in modern Czech
Republic)
13 May 1799 in Casamari Abbey, Veroli, Frosinone, Italy
relics enshrined in
the abbey church in 1951
26 May 2020 by Pope Francis (decree
of martyrdom)
the beatification recognition
was celebrated in the Cistercian Abbey of
Casamari, Veroli, Italy
Additional
Information
other
sites in english
images
webseiten
auf deutsch
fonti
in italiano
Congregazione delle Cause dei Santi
MLA
Citation
“Blessed Jan Chrysostom
Zavrel“. CatholicSaints.Info. 23 November 2022. Web. 13 May 2024. <https://catholicsaints.info/blessed-jan-chrysostom-zavrel/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/blessed-jan-chrysostom-zavrel/
Profile
Drafted into the French army,
he was assigned to serve in Italy during
the Napoleonic wars. He became seriously ill in Veroli, Italy, hospitalized,
and while being cared for by Blessed Ignace-Alexandre-Joseph
Cardon, Maturin admitted to being drawn to religious life, and of a desire
to join the Cistercians.
When he recovered from his illness in
January 1799, Blessed Ignace helped
smuggle Maturin to the Casamari abbey where
he began working toward becoming a Cistercian brother. Martyred by
invading French revolutionary soldiers.
Born
Fontainebleau,
Seine-et-Marne, France
shot on 13 May 1799 in Casamari, Veroli, Frosinone, Italy
26 May 2020 by Pope Francis (decree
of martyrdom)
the beatification recognition
was celebrated in the Cistercian Abbey of
Casamari, Veroli, Italy
Additional
Information
other
sites in english
webseiten
auf deutsch
fonti
in italiano
Congregazione delle Cause dei Santi
MLA
Citation
“Blessed Maturin-Marie
Pitri“. CatholicSaints.Info. 7 November 2023. Web. 13 May 2024.
<https://catholicsaints.info/blessed-maturin-marie-pitri/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/blessed-maturin-marie-pitri/
Also
known as
Bougue
Profile
Trappist monk at
the abbey of
Settefonti, Ozzano
dell’Emilia, Italy.
When it was suppressed as part of the anti–Christian effort
at the start of the French
Revolution, he fled to the Cistercian Congregation
of Casamari where he was received as a new brother, making his simple vows
on 9
January 1797. Martyred by
invading French revolutionary soldiers.
Born
Bourgogne, Marne, France
13 May 1799 in Casamari Abbey, Veroli, Frosinone, Italy
26 May 2020 by Pope Francis (decree
of martyrdom)
the beatification recognition
was celebrated in the Cistercian Abbey of
Casamari, Veroli, Italy
Additional
Information
other
sites in english
webseiten
auf deutsch
fonti
in italiano
Congregazione delle Cause dei Santi
MLA
Citation
“Blessed Modeste-Marie
Burgen“. CatholicSaints.Info. 23 November 2022. Web. 13 May 2024.
<https://catholicsaints.info/blessed-modeste-marie-burgen/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/blessed-modeste-marie-burgen/
Veduta
della chiesa di Casamari, acquaforte, 1846, Storia dei monumenti del reame
delle Due Sicilie by Cavagna Sangiuliani di Gualdana, Antonio, conte, 1846,
Volume 1. Internet Archive: https://archive.org/details/storiadeimonumen01cava/page/n11/mode/2up
Beati Sei Martiri
Cistercensi di Casamari Religiosi
Festa: 16 maggio
† Casamari, Frosinone,
13/16 maggio 1799
Il 13 maggio 1799, mentre
stavano per pregare la Compieta in coro, i monaci dell’abbazia cistercense di
Casamari, vicino Frosinone, furono assaliti da venti soldati delle truppe
francesi, in ritirata da Napoli dopo la fine della Repubblica Partenopea.
L’abate in carica, padre Romualdo Pirelli, era fuggito a Palermo, per cui la
responsabilità cadeva sul priore claustrale, padre Simeone Maria Cardon. I
soldati vennero rifocillati e sfamati, ma subito dopo cominciarono le manovre
di saccheggio. La maggior parte dei monaci cercò di scampare alla loro azione
omicida, ma altri caddero sotto i colpi d’arma da fuoco e di armi bianche,
mentre cercavano di evitare la profanazione dell’Eucaristia, degli oggetti
sacri e dei paramenti. Durante la notte morirono padre Domenico Maria Zawrel,
fra Albertino Maria Maisonade, fra Modesto Maria Burgen e fra Maturino Maria
Pitri. Il priore morì alle sette del mattino del 14, perdonando i suoi
aggressori. Un altro monaco, fra Zosimo Maria Brambat, si nascose per tre
giorni: cercò di uscire dall’abbazia per ricevere gli ultimi Sacramenti, ma
morì il 16 maggio, appena fuori dalle mura, a causa delle ferite riportate.
Furono beatificati il 17 aprile 2021, sotto il pontificato di papa Francesco,
nella chiesa dell’abbazia di Casamari, dove dal 1951 sono venerate le loro
spoglie mortali. La loro memoria liturgica cade invece il 16 maggio, giorno
della nascita al Cielo di fra Zosimo.
L’abbazia cistercense di Casamari
L’abbazia di Casamari, posta in una frazione del comune di Veroli, in provincia di Frosinone, appartiene all’Ordine Cistercense, fondato da san Roberto di Molesmes nel 1098 a Citeaux, cittadina francese il cui nome latino era Cistercium. L’Ordine ebbe il più grande sviluppo e regolamentazione nel 1109 con il terzo abate generale, santo Stefano Harding.
L’abbazia sorse sul luogo di un’antica fondazione benedettina, passata poi nel 1150 ai Cistercensi. La chiesa del 1217 e il grandioso complesso delle costruzioni monastiche sono opera di un’unica mente direttiva, che guidò l’opera delle abili maestranze. Il complesso edilizio, concepito secondo un piano chiaro e unitario, ricorda l’architettura borgognona per le proporzioni, la purezza delle forme e i prevalenti caratteri del primo gotico francese.
In questo gioiello dell’arte cistercense e cenobio insigne per spiritualità,
viveva la comunità composta da una ventina di monaci cistercensi, sotto la
guida dell’abate padre Romualdo Pirelli. Sul finire del diciottesimo secolo,
anche tra le sue mura si verificarono episodi dovuti alla situazione del tempo.
La Repubblica Partenopea e l’Esercito Sanfedista
Il 23 gennaio 1799, le truppe francesi del generale Championnet occuparono Napoli, mentre il re Ferdinando IV si rifugiava a Palermo. Il giorno prima era stato occupato Castel Sant’Elmo, che sovrasta la città: gli occupanti avevano proclamato la Repubblica Partenopea. Il giorno dopo chiesero al generale francese di riconoscerla e di nominare un governo provvisorio, al quale presero parte molti intellettuali napoletani.
Mentre a Napoli si sviluppava, nei primi mesi dell’anno 1799, una vivace attività di governo, nella provincia del Regno delle Due Sicilie le cose precipitavano. Il 7 febbraio il cardinale Fabrizio Ruffo, con l’assenso del re, sbarcò nella sua Calabria con pochi uomini, per tentare un’opposizione armata e popolare contro i francesi e i cosiddetti giacobini, cioè i patrioti del regno che l’appoggiavano.
Radunati alcuni volontari contadini che nutrivano odio contro i loro padroni, il cardinale istituì l'Armata Cristiana e Reale della Santa Fede in Nostro Signore Gesù Cristo, detta anche Esercito Sanfedista. Facendo leva sulle folle contadine e appoggiandosi alle bande di briganti che imperversavano con la loro guerriglia, l’esercito conquistò man mano la Calabria, la Puglia, la Basilicata, saccheggiando tutte quelle cittadine simpatizzanti per la Repubblica che si opponevano, come Altamura, Crotone e molte altre.
Dal mare il generale inglese Horatio Nelson, con la sua flotta e le truppe
turche e russe, inviate dai loro sovrani in soccorso del re Ferdinando IV,
sosteneva la marcia dei sanfedisti verso Napoli, la capitale del Regno.
La caduta della Repubblica Partenopea
Intanto, nell’aprile 1799, le truppe francesi subirono sconfitte in Lombardia, nella guerra contro l’Austria. Ciò determinò l’abbandono di Napoli prima, e del Regno delle Due Sicilie poi, da parte delle truppe francesi del generale Championnet, che presero a risalire la Penisola. I sostenitori della Repubblica Partenopea rimasero soli: oltre alle preponderanti forze nemiche, dovettero affrontare anche l’insurrezione interna dei cosiddetti lazzaroni, appartenenti al ceto popolare.
La Repubblica cadde definitivamente il 19-23 giugno. Nonostante le promesse del
cardinale Ruffo, il re, ritornato a Napoli, tramite le Giunte di Stato condannò
a morte per impiccagione o decapitazione più di cento uomini e donne che
avevano appoggiato la Repubblica.
La ritirata delle truppe francesi
Le truppe francesi, costrette dall’avanzare del riorganizzato esercito borbonico e dalla presenza della flotta inglese, ancorata nelle isole d’Ischia e di Procida, presero la via del ritorno, risalendo la penisola per la strada litoranea, attraverso Gaeta e Terracina.
Lo Stato Pontificio era anch’esso invaso dai Francesi. Lo stesso papa Pio VI si trovava prigioniero di Napoleone Bonaparte in Francia, dove morì il 29 agosto 1799. Un distaccamento di circa quindicimila soldati, al comando dei generali Vetrin e Olivier, prese però la strada interna, giungendo il 10 maggio a Cassino, spopolata dagli abitanti che si erano rifugiati sui monti.
Anche la millenaria abbazia benedettina di Montecassino fu devastata, saccheggiata e profanata dai circa millecinquecento uomini della colonna del generale Olivier, saliti fin lassù. Fortunatamente i monaci si erano messi in salvo a Terelle, portando con loro gli oggetti più preziosi e artistici.
La ritirata continuò nella provincia di Frosinone: cittadine come Aquino, Roccasecca e Arce, l’11 maggio 1799, furono saccheggiate e alcuni abitanti uccisi. In seguito i francesi, anziché deviare per Ceprano, si diressero a Isola del Liri, dove il 12 maggio, quell’anno giorno di Pentecoste, attuarono ogni sorta di violenza, saccheggio, profanazione di chiese e distruzioni. Nella chiesa di San Lorenzo vennero assassinate trecentocinquanta persone, ma il bilancio finale fu di seicento morti.
Mentre la truppa riprendeva la strada per il nord, un drappello di soldati
sbandati, «venti leopardi», come li definì un testimone oculare, il 13 maggio,
verso le otto di sera, penetrò all’interno dell’abbazia di Casamari, alla
ricerca di altro bottino.
Il saccheggio e la profanazione del 13 maggio 1799
Il 13 maggio 1799, quindi, il clima era di paura, per le notizie che venivano dall’esterno. Dopo la fuga a Palermo del padre abate, Romualdo Pirelli, a causa dei rivolgimenti politici, la responsabilità era passata al priore claustrale, padre Simeone Maria Cardon.
I monaci si stavano apprestando a pregare in coro la Compieta, a cui avrebbe fatto seguito il grande silenzio monastico, quando avvertirono la presenza dei soldati sbandati. Il priore si offrì di rifocillarli, ma essi, dopo essersi ripresi, si diedero al saccheggio.
Mentre la maggior parte dei monaci scappava spaventata e inerme, cercando un
possibile rifugio, sei di essi restarono vittime della rabbia dei soldati:
vennero feriti mortalmente a colpi di sciabola, baionetta e archibugio. Quindi
gli aggressori lasciarono l’abbazia.
L’uccisione di sei monaci
Durante la notte morirono padre Domenico Maria Zawrel, fra Albertino Maria Maisonade, fra Modesto Maria Burgen e fra Maturino Maria Pitri. Un altro religioso, fra Dosideo, fu ferito gravemente insieme ai primi due, mentre li aiutava a raccogliere le Ostie consacrate, gettate a terra durante il saccheggio.
Padre Domenico e fra Albertino vennero uccisi mentre pregavano nella cappella dell’infermeria, ma fra Dosideo sopravvisse fingendosi morto; in tal modo, fu testimone oculare di quanto era accaduto. Il priore, invece, morì alle sette del mattino del giorno seguente, perdonando i suoi aggressori.
Un altro monaco, fra Zosimo Maria Brambat, gravemente ferito ma ancora vivo, si
nascose per tre giorni, poi cercò di dirigersi al vicino paese di Boville
Ernica e ricevere l’Unzione degli Infermi. Non poté arrivarci, perché morì poco
fuori dalle mura dell’abbazia.
Fama di santità e di martirio
I sei monaci furono da subito considerati martiri, perché la loro uccisione si era svolta in un contesto dove, nel corso dei saccheggi, erano state frequenti le irrisioni contro la fede, i suoi simboli e i suoi rappresentanti.
I loro corpi furono sepolti nel cimitero monastico dai confratelli, ritornati dopo il gran pericolo, in modo da essere facilmente riconosciuti. Subito dopo, i fedeli della zona cominciarono venire a pregare sulle loro tombe e a domandare grazie per loro intercessione. Nel 1854, però, l’abate del tempo impose ai defunti di non concederne più, in virtù dell’obbedienza, per preservare la quiete del monastero.
Cinque anni dopo, il 20 agosto 1859, i loro resti furono traslati nella chiesa abbaziale, precisamente nella navata sinistra. Il 12 maggio 1951 le spoglie vennero collocate nella parte opposta, ossia nella navata destra, verso il portale d’ingresso. In quell’occasione l’abate reiterò la richiesta di grazie già posta nel 1934, quando la proibizione era stata dichiarata decaduta.
Venne anche realizzata una serie di dipinti, a firma di Mario Barberis, che
illustra alcune fasi del loro martirio: dei sei quadri, ora custoditi nel Museo
dell’Abbazia, uno è andato distrutto.
La fase diocesana della causa di beatificazione e canonizzazione
Il 27 giugno 2013 il postulatore generale dell’Ordine Cistercense, padre Pierdomenico Volpi, chiese a monsignor Ambrogio Spreafico, vescovo di Frosinone-Veroli-Ferentino, d’introdurre la loro causa di beatificazione e canonizzazione, per verificarne l’effettivo martirio in odio alla fede.
Il vescovo, chiesto il parere della Conferenza Episcopale Laziale ed avuto
parere positivo, il 6 dicembre 2014 diede inizio al processo diocesano,
concluso il 25 febbraio 2016, dopo dodici sessioni; il nulla osta della Santa
Sede era stato emesso nel 2015. Gli atti del processo diocesano vennero inviati
alla Congregazione delle Cause dei Santi, ottenendo il decreto di convalida.
Il riconoscimento del martirio e la beatificazione
La “Positio super martyrio” venne consegnata nel 2018. I Consultori teologi della Congregazione delle Cause dei Santi, seguiti dai cardinali e dai vescovi membri della stessa Congregazione, si pronunciarono a favore del martirio dei monaci.
Il 26 maggio 2020, ricevendo in udienza il cardinal Giovanni Angelo Becciu, Prefetto della Congregazione delle Cause dei Santi, papa Francesco autorizzò la promulgazione del decreto sul martirio di padre Simeone e compagni.
La loro beatificazione venne celebrata il 17 aprile 2021 nella chiesa
dell’abbazia di Casamari, col rito presieduto dal cardinal Marcello Semeraro,
Prefetto della Congregazione delle Cause dei Santi, come delegato del Santo
Padre. La loro memoria liturgica venne fissata al 16 maggio, giorno della
nascita al Cielo di fra Zosimo.
L'elenco
98811 - Albertino Maria Maisonade
98810 - Domenico Maria Zawrel
98813 - Modesto Maria Burgen
98814 - Maturino Maria Pitri
† Casamari, 13 maggio 1799
98809 - Simeone
Maria Cardon
† Casamari, 14 maggio 1799
98812 - Zosimo
Maria Brambat
† Casamari, 16 maggio 1799
Autore: Antonio Borrelli ed Emilia Flocchini
SOURCE : https://www.santiebeati.it/dettaglio/93380
Simeone Cardon e 5
Compagni
(† 1799)
BEATIFICAZIONE:
- 17 aprile 2021
- Papa Francesco
RICORRENZA:
Intervista al Card. Marcello Semeraro
Intervista all'Abate di Casamari
Intervista al postulatore Generale
Saluti e ringraziamenti dell'Abate
Simeone Maria
Cardon, Domenico Maria Zawrel, Albertino Maria Maisonade, Zosimo
Maria Brambat, Modesto Maria Burgen e Maturino Maria Pitri, religiosi
professi della Congregazione Cistercense di Casamari e martiri, uccisi a
Casamari, in odio alla Fede, tra il 13 e 16 maggio 1799
Durante l’ora di Compieta,
mentre i monaci si preparavano al coro, i soldati irruppero nel monastero e,
dopo essere stati accolti e rifocillati, cominciarono a seminare terrore e
morte
Nel gennaio del 1799
Napoli venne occupata dai Francesi. Il Re Ferdinando IV fuggì a Palermo e, a
Napoli, fu proclamata la Repubblica Partenopea. Nell’aprile dello stesso anno
l’esercito rivoluzionario subì diverse sconfitte ad opera dell’Austria e questa
circostanza portò le truppe francesi a recarsi verso il nord. Nella ritirata, i
Francesi compirono ogni sorta di devastazioni e uccisioni accanendosi in modo
particolare contro chiese e monasteri. Infatti, i soldati francesi erano
imbevuti di idee rivoluzionarie, contrarie alla Chiesa e alla fede cristiana.
In questo contesto di odium fidei si svolse l’episodio martiriale. Il
13 maggio 1799, dopo aver saccheggiato l’abbazia di Montecassino, venti
soldati, entrarono nell’abbazia di Casamari alla ricerca di oggetti preziosi da
depredare.
Al momento dell’eccidio
la comunità monastica era guidata dall’abate Pirelli e dal priore claustrale,
padre Simeone Cardon. L’abate Pirelli, però, aveva lasciato il monastero ed era
fuggito a Palermo.
Durante l’ora di
Compieta, mentre i monaci si preparavano al coro, i soldati francesi irruppero
nel monastero e, dopo essere stati accolti e rifocillati, cominciarono a
seminare terrore e morte. Mentre la maggior parte dei monaci cercò di mettersi
in salvo, i martiri resistettero con coraggio eroico per difendere dalla
profanazione l’Eucaristia, i vasi sacri e i paramenti. Furono uccisi con
ferocia a colpi di sciabola e di baionetta.
Il martirio materiale è
sufficientemente provato. La loro uccisione fu motivata da prevalente odium
fidei. I corpi martoriati dei monaci furono sepolti in modo tale da
favorire l’identificazione.
Circa il martirio
formale ex parte persecutoris, i soldati francesi, imbevuti delle idee
anticristiane della rivoluzione francese, quando giunsero all’abbazia,
trovarono i monaci intenti a condurre la consueta vita di preghiera e di
lavoro. Sin da subito si macchiarono di atti sacrileghi verso l’Eucaristia e
distrussero alcuni oggetti sacri. I monaci tentarono di reagire, raccogliendo
con devozione le particole. Due di loro, P. Zawrel e P. Maisonade, vennero
uccisi a colpi di sciabola nella cappella dell’Infermeria dove si trovavano in
preghiera per l’avvenuta profanazione delle specie eucaristiche. Insieme a loro
c’era un altro monaco che venne ferito allo stesso modo ma si salvò fingendosi
morto, potendo così raccontare l’accaduto.
I monaci erano rimasti
nell’abbazia nonostante il pericolo grave dovuto al passaggio delle truppe
francesi. I monaci che decisero di rimanere a servire i soldati e a pregare
accettarono il rischio di essere uccisi. P. Brambat morì fuori dal monastero
mentre cercava di raggiungere Boville Ernica per ricevere l’estrema Unzione. P.
Cardon spirò il giorno dopo l’assalto, davanti al Generale Barone Thiébault
che, trovandolo agonizzante, ebbe il tempo di raccogliere la sua testimonianza
di accettazione del martirio e di perdono degli aguzzini.
Sin da subito i fedeli
della zona accorsero alle tombe dei monaci domandando grazie per loro
intercessione. Sull’episodio si diffuse una certa fama di martirio che ha
attraversato i secoli.
I Martiri
1. Simeone Maria
Cardon. Nato a Cambrai (Francia), emise la professione religiosa il 4 agosto
1782, presso il monastero benedettino della Congregazione di San Mauro di
Saint-Faron de Meaux. Durante la Rivoluzione Francese, si oppose pubblicamente
alla Costituzione Civile del Clero e, nel 1795, dovette fuggire dalla Francia,
rifugiandosi nell’Abbazia di Casamari. Qui rinnovò la sua professione il 5
maggio 1797. Dopo essere stato economo, divenne priore dell’Abbazia, che fu da
lui guidata dopo che, nel 1798, l’Abate Romualdo Pirelli era fuggito a causa
delle turbolenze politiche. Si distinse per santità di vita e specialmente per
la carità verso i malati. Morì il 14 maggio 1799, dopo essere stato colpito dai
soldati francesi che avevano occupato l’Abbazia di Casamari il giorno prima.
2. Domenico Maria
Zavřel. Nato nel 1725 a Chodov (attuale Repubblica Ceca), dapprima divenne
religioso domenicano. Sentendosi attratto dalla vita monastica, nel 1776,
chiese di entrare nell’Abbazia di Casamari, emettendo la professione religiosa
il 6 giugno 1777. Ricoprì la carica di maestro dei novizi e difese la “Stretta
Osservanza”. Era apprezzato per la vita di preghiera e per la sua saggezza. Fu
ucciso dai soldati francesi nella notte del 13 maggio 1799.
3. Albertino Maria
Maisonade. Nacque a Bordeaux (Francia). Nel 1792 entrò nell’Abbazia di
Casamari, dove emise la professione semplice il 20 novembre 1793, come monaco
corista.
Il 13 maggio 1799 fu
ucciso dai soldati francesi con due colpi di pistola, mentre pregava assieme a
Domenico Zawrel.
4. Zosimo Maria Brambat.
Nato a Milano, entrò nell’Abbazia di Casamari nel 1792. Fu ammesso al Noviziato
nel 1794 e, il 20 novembre 1795, emise la professione semplice. Dopo essere
stato aggredito e ferito mortalmente il 13 maggio 1799, morì tre giorni dopo,
il 16 maggio 1799, mentre si dirigeva a Boville Ernica (Frosinone, Italia),
desiderando ricevere gli ultimi Sacramenti.
5. Modesto Maria
Burgen. Originario della Borgogna (Francia), era stato trappista nell’Abbazia
delle Settefonti, che dovette abbandonare dopo l’inizio della Rivoluzione
Francese perché il monastero fu soppresso. Entrato nell’Abbazia di Casamari nel
gennaio 1796 come novizio, emise i voti monastici semplici il 9 gennaio 1797.
Il 13 maggio 1799 fu ucciso dai soldati francesi.
6. Maturino Maria
Pitri. Nato a Fontainebleau (Francia), giunse in Italia arruolato, contro la
sua volontà, nell’esercito francese. A Veroli fu ricoverato in ospedale per una
grave malattia e qui si confessò con il Servo di Dio Simeone Cardon,
esprimendogli la volontà di diventare monaco cistercense se fosse guarito.
Superata la malattia, fu nascosto in casa del curato dell’Ospedale di Veroli,
che lo accompagnò nell’Abbazia di Casamari, dove fu accolto nel gennaio 1799.
Venne fucilato il 13 maggio 1799.
SOURCE : https://www.causesanti.va/it/santi-e-beati/simeone-cardon-e-5-compagni.html
Beato Albertino
Maria Maisonade Religioso cistercense, martire
Festa: 13 maggio
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Scheda del Gruppo cui appartiene
Bordeaux, Francia, data
ignota - Casamari, Frosinone, 13 maggio 1799
Albertin Maisonade,
francese di Bordeaux, dopo lo scoppio della Rivoluzione fuggì in Italia. Fu
ricevuto nell’abbazia cistercense di Casamari, dove emise la professione
semplice il 20 novembre 1793 come monaco corista, diventando fra Albertino
Maria. Esemplare negli atti di vita comunitaria, manifestò sempre una devozione
profonda per l’adorazione del Sacramento dell’altare. Non venne meno a
quell’attenzione neanche la notte del 13 maggio 1799, quando un drappello di
soldati francesi in rotta da Napoli fece irruzione nell’abbazia. Insieme a
padre Domenico Maria Zawrel e a fra Dosideo, si diede all’Adorazione
Eucaristica delle Ostie raccolte dal pavimento, in segno di riparazione, nella
cappella dell’infermeria. Furono però sorpresi da tre soldati, che gettarono
per terra le particole, uccisero con due colpi di sciabola fra Albertino,
ferirono gravemente fra Dosideo e infine lasciarono morto anche padre Domenico,
che spirò in quello stesso luogo pronunciando i nomi di Gesù e di Maria. Altri
tre monaci dell’abbazia di Casamari vennero uccisi durante quella stessa notte.
Il priore morì il mattino seguente, mentre un altro, che si era nascosto, morì
tre giorni dopo l’assalto, a causa delle ferite riportate. Furono beatificati
il 17 aprile 2021, sotto il pontificato di papa Francesco, nella chiesa
dell’abbazia di Casamari, dove dal 1951 sono venerate le loro spoglie mortali.
La loro memoria liturgica cade invece il 16 maggio, giorno della nascita al
Cielo di fra Zosimo.
Da Bordeaux a Casamari
Albertin Maisonade nacque a Bordeaux, in Francia. Nel 1792, dopo lo scoppio
della Rivoluzione, fuggì in Italia. Fu accolto nell’abbazia cistercense di
Casamari: emise la professione semplice il 20 novembre 1793, come monaco
corista, diventando fra Albertino Maria. Fu esemplare negli atti di vita
comunitaria.
Il saccheggio dell’abbazia di Casamari
Nel 1799, le notizie dei saccheggi e delle violenze portate avanti da un drappello dell’esercito francese, in rotta da Napoli dopo la fine dell’esperienza della Repubblica Partenopea, arrivarono anche a Casamari. L’abate, padre Romualdo Pirelli, fuggì a Palermo; la responsabilità della comunità, quindi, passò a padre Simeone Maria Cardon, il priore conventuale.
Alle otto di sera del 13 maggio 1799, mentre la comunità si accingeva al canto
della Compieta, che precedeva il grande silenzio della notte del monastero, un
gruppo di una ventina di soldati francesi sbandati irruppe all’interno
dell’abbazia. Il priore li accolse e distribuì loro cibo e bevande. Tuttavia,
non appena si furono rifocillati, partirono alla ricerca di oggetti preziosi,
anche commettendo veri e propri sacrilegi.
Il martirio di fra Albertino e padre Domenico
Mentre la maggior parte dei monaci fuggiva spaventata, padre Domenico Maria Zawrel raccolse per due volte le sacre specie sparse sul pavimento, prima nella chiesa, poi nella cappella dell’infermeria, dove rimase in adorazione. Fra Albertino, che aveva sempre mostrato un grande amore all’Eucaristia, si unì a lui insieme a fra Dosideo.
I monaci furono sorpresi da tre soldati, che gettarono per terra le particole. Quindi uccisero con due colpi di sciabola fra Albertino e ferirono gravemente fra Dosideo, che si finse morto, quindi poté raccontare l’accaduto.
Secondo un testimone oculare, probabilmente lo stesso religioso sopravvissuto, «infine lasciarono morto ai loro piedi anche il padre Domenico, dopo avergli tirati più colpi di spada sul capo ed in altre parti del corpo; subito spirò nella medesima cappella dicendo: “Jesus Maria”».
Altri monaci dell’abbazia di Casamari vennero uccisi durante la notte del 13
maggio: fra Modesto Maria Burgen e fra Maturino Maria Pitri. Il priore padre
Simeone Cardon, invece, si spense verso le sette del mattino del 14. Un altro,
fra Zosimo Brambat, si era nascosto; morì il 16 maggio, a causa delle ferite
riportate, mentre cercava di andare nel vicino paese di Boville Ernica per
ricevere l’Unzione degli Infermi.
Fama di santità e di martirio
I corpi dei sei monaci, da subito considerati martiri, furono sepolti nel cimitero monastico dai confratelli, ritornati dopo il gran pericolo, in modo da essere facilmente riconosciuti. Nel 1859 furono traslati nella chiesa abbaziale, precisamente nella navata sinistra. Nel 1951 le spoglie vennero collocate nella parte opposta, ossia nella navata destra, verso il portale d’ingresso.
La loro fama di santità e di martirio non venne meno nel corso dei secoli. Subito dopo l’accaduto, i fedeli della zona avevano cominciato a venire a pregare sulle loro tombe e a domandare grazie per loro intercessione.
Venne anche realizzata una serie di dipinti, opera di Mario Barberis, custodita
nel Museo dell’Abbazia. Fra Albertino è ritratto in due di essi: in uno addita
a padre Domenico le Ostie sparse sul pavimento della chiesa abbaziale; in un
altro si trova nella cappella dell’infermeria, ormai morto, mentre padre
Domenico è atterrito dalle sciabole dei soldati.
La fase diocesana della causa di beatificazione e canonizzazione
Il 27 giugno 2013 il postulatore generale dell’Ordine Cistercense, padre Pierdomenico Volpi, chiese a monsignor Ambrogio Spreafico, vescovo di Frosinone-Veroli-Ferentino, d’introdurre la loro causa di beatificazione e canonizzazione, per verificarne l’effettivo martirio in odio alla fede.
Il vescovo, chiesto il parere della Conferenza Episcopale Laziale ed avuto
parere positivo, il 6 dicembre 2014 diede inizio al processo diocesano,
concluso il 25 febbraio 2016, dopo dodici sessioni; il nulla osta dalla Santa
Sede era stato emesso nel 2015. Gli atti del processo diocesano vennero inviati
alla Congregazione delle Cause dei Santi, ottenendo il decreto di convalida.
Il riconoscimento del martirio e la beatificazione
La “Positio super martyrio” venne consegnata nel 2018. I Consultori teologi della Congregazione delle Cause dei Santi, seguiti dai cardinali e dai vescovi membri della stessa Congregazione, si pronunciarono a favore del martirio dei monaci.
Il 26 maggio 2020, ricevendo in udienza il cardinal Giovanni Angelo Becciu, Prefetto della Congregazione delle Cause dei Santi, papa Francesco autorizzò la promulgazione del decreto sul martirio di fra Albertino e compagni.
La loro beatificazione venne celebrata il 17 aprile 2021 nella chiesa dell’abbazia di Casamari, col rito presieduto dal cardinal Marcello Semeraro, Prefetto della Congregazione delle Cause dei Santi, come delegato del Santo Padre. La loro memoria liturgica cade invece il 16 maggio, giorno della nascita al Cielo di fra Zosimo.
Autore: Emilia Flocchini
SOURCE : https://www.santiebeati.it/dettaglio/98811
Beato Domenico Maria
Zawrel Sacerdote cistercense, martire
Festa: 13 maggio
>>> Visualizza la
Scheda del Gruppo cui appartiene
Chodov, Repubblica Ceca,
1725 - Casamari, Frosinone, 13 maggio 1799
Nacque nel 1725 a Chodov
(o Codovio), nell’attuale Repubblica Ceca. Inizialmente religioso domenicano
della Congregazione di Santa Sabina di Praga col nome di padre Crisostomo, nel
maggio 1776 arrivò in Italia, all’abbazia cistercense di Casamari. Il mese
seguente ricevette l’abito di novizio e divenne padre Domenico Maria; professò
i voti solenni l’anno dopo. Diventato maestro dei novizi, fu apprezzato per la
sua saggezza e per la sua vita di preghiera. Il 13 maggio 1799 venti soldati
irruppero nell’abbazia e, nonostante fossero stati rifocillati dal priore, si
diedero al saccheggio. Padre Domenico e i confratelli fra Albertino e fra
Dosideo raccolsero le Ostie consacrate, sparse sul pavimento della chiesa e
della cappella dell’infermeria, quindi iniziarono l’Adorazione Eucaristica per
riparare al sacrilegio. Furono però sorpresi da tre soldati che gettarono per
terra le particole, uccisero con due colpi di sciabola fra Albertino, ferirono
gravemente fra Dosideo e infine lasciarono morto anche padre Domenico, che
spirò in quello stesso luogo pronunciando i nomi di Gesù e di Maria. Altri tre
monaci dell’abbazia di Casamari vennero uccisi durante quella stessa notte. Il
priore morì il mattino seguente, mentre fra Zosimo Brambat, che si era
nascosto, morì tre giorni dopo l’assalto, a causa delle ferite riportate.
Furono beatificati il 17 aprile 2021, sotto il pontificato di papa Francesco,
nella chiesa dell’abbazia di Casamari, dove dal 1951 sono venerate le loro
spoglie mortali. La loro memoria liturgica cade invece il 16 maggio, giorno
della nascita al Cielo di fra Zosimo.
Da Praga a Casamari
Nacque nel 1725 a Chodov (o Codovio), oggi sobborgo della città di Praga, nella Repubblica Ceca. Fu inizialmente religioso domenicano della Congregazione di Santa Sabina di Praga, col nome di padre Crisostomo.
Venne all’abbazia cistercense di Casamari, in Italia, nel maggio 1776, accolto dall’abate
padre Isidoro Maria Ballandani. Il mese seguente ricevette l’abito di novizio e
cambiò nome in padre Domenico Maria. L’anno dopo professò i voti solenni.
Difensore della Stretta Osservanza cistercense
L’abbazia di Casamari, pur appartenendo alla provincia romana della Congregazione di San Bernardo in Italia, dell'Ordine Cistercense (della Comune Osservanza), dal 1717 seguiva gli Usi della Stretta Osservanza, nata in Francia nel monastero della Trappa (da cui il nome di Trappisti ai monaci che la seguono tuttora).
Molto probabilmente, padre Domenico arrivò là perché era l’unico monastero in cui si seguiva la Stretta Osservanza al di fuori della Francia, dove però la Rivoluzione aveva soppresso le comunità monastiche. In effetti, quando l’abate Ballandani morì e alcuni monaci volevano tornare agli Usi della Comune Osservanza, lui si oppose.
In generale, era apprezzato per la sua saggezza e per la sua vita di preghiera,
tanto che ebbe la carica di maestro dei novizi.
Il saccheggio dell’abbazia di Casamari
Nel 1799, le notizie dei saccheggi e delle violenze portate avanti da un drappello dell’esercito francese, in rotta da Napoli dopo la fine dell’esperienza della Repubblica Partenopea, arrivarono anche a Casamari. L’abate, padre Romualdo Pirelli, fuggì a Palermo; la responsabilità della comunità, quindi, passò a padre Simeone Maria Cardon, il priore conventuale.
Alle otto di sera del 13 maggio 1799, mentre la comunità si accingeva al canto
della Compieta, che precedeva il grande silenzio della notte del monastero, un
gruppo di una ventina di soldati francesi sbandati irruppe all’interno
dell’abbazia. Il priore li accolse e distribuì loro cibo e bevande. Tuttavia,
non appena si furono rifocillati, partirono alla ricerca di oggetti preziosi,
anche commettendo veri e propri sacrilegi.
Il martirio di padre Domenico e di altri cinque monaci
Mentre la maggior parte dei monaci fuggiva spaventata, padre Domenico Maria raccolse per due volte le sacre specie sparse sul pavimento, prima nella chiesa, poi nella cappella dell’infermeria, dove rimase in adorazione con due altri confratelli, fra Albertino e fra Dosideo.
I monaci furono sorpresi da tre soldati, che gettarono per terra le particole. Quindi uccisero con due colpi di sciabola fra Albertino e ferirono gravemente fra Dosideo, che si finse morto, quindi poté raccontare l’accaduto.
Secondo un testimone oculare, probabilmente lo stesso religioso sopravvissuto, «infine lasciarono morto ai loro piedi anche il padre Domenico, dopo avergli tirati più colpi di spada sul capo ed in altre parti del corpo; subito spirò nella medesima cappella dicendo: “Jesus Maria”».
Durante la notte del 13 maggio vennero uccisi anche fra Modesto Maria Burgen e
fra Maturino Maria Pitri. Invece il priore, padre Simeone Maria Cardon, si spense
verso le sette del mattino del 14. Un altro monaco, fra Zosimo Maria Brambat,
si era nascosto; morì tre giorni dopo, il 16, a causa delle ferite riportate,
mentre cercava di andare nel vicino paese di Boville Ernica per ricevere
l’Unzione degli Infermi.
Fama di santità e di martirio
I corpi dei sei monaci, da subito considerati martiri, furono sepolti nel cimitero monastico dai confratelli, ritornati dopo il gran pericolo, in modo da essere facilmente riconosciuti. Nel 1859 furono traslati nella chiesa abbaziale, precisamente nella navata sinistra. Nel 1951 le spoglie vennero collocate nella parte opposta, ossia nella navata destra, verso il portale d’ingresso.
La loro fama di santità e di martirio non venne meno nel corso dei secoli. Subito dopo l’accaduto, i fedeli della zona avevano cominciato a venire a pregare sulle loro tombe e a domandare grazie per loro intercessione.
Venne anche realizzata una serie di dipinti, opera di Mario Barberis, custodita
nel Museo dell’Abbazia. Padre Domenico è ritratto in due di essi: in uno cerca
di raccogliere le Ostie dal pavimento della chiesa abbaziale; in un altro si
trova nella cappella dell’infermeria, atterrito dalle sciabole dei soldati, con
fra Albertino morto ai suoi piedi.
La fase diocesana della causa di beatificazione e canonizzazione
Il 27 giugno 2013 il postulatore generale dell’Ordine Cistercense, padre Pierdomenico Volpi, chiese a monsignor Ambrogio Spreafico, vescovo di Frosinone-Veroli-Ferentino, d’introdurre la loro causa di beatificazione e canonizzazione, per verificarne l’effettivo martirio in odio alla fede.
Il vescovo, chiesto il parere della Conferenza Episcopale Laziale ed avuto
parere positivo, il 6 dicembre 2014 diede inizio al processo diocesano,
concluso il 25 febbraio 2016, dopo dodici sessioni; il nulla osta dalla Santa
Sede era stato emesso nel 2015. Gli atti del processo diocesano vennero inviati
alla Congregazione delle Cause dei Santi, ottenendo il decreto di convalida.
Il riconoscimento del martirio e la beatificazione
La “Positio super martyrio” venne consegnata nel 2018. I Consultori teologi della Congregazione delle Cause dei Santi, seguiti dai cardinali e dai vescovi membri della stessa Congregazione, si pronunciarono a favore del martirio dei monaci.
Il 26 maggio 2020, ricevendo in udienza il cardinal Giovanni Angelo Becciu, Prefetto della Congregazione delle Cause dei Santi, papa Francesco autorizzò la promulgazione del decreto sul martirio di padre Domenico e compagni.
La loro beatificazione venne celebrata il 17 aprile 2021 nella chiesa dell’abbazia di Casamari, col rito presieduto dal cardinal Marcello Semeraro, Prefetto della Congregazione delle Cause dei Santi, come delegato del Santo Padre. La loro memoria liturgica cade invece il 16 maggio, giorno della nascita al Cielo di fra Zosimo.
Autore: Emilia Flocchini
SOURCE : https://www.santiebeati.it/dettaglio/98810
Beato Maturino Maria
Pitri Oblato cistercense, martire
Festa: 13 maggio
>>> Visualizza la
Scheda del Gruppo cui appartiene
Fontainebleau, Francia,
data ignota - Casamari, Frosinone, 13 maggio 1799
Maturin Pitri, nativo di
Fontainebleau, fu arruolato contro la sua volontà nell’esercito francese. Nel
gennaio del 1799 fu colpito da una grave malattia e fu ricoverato, con altri
undici commilitoni, nell’ospedale “La Passione” di Veroli. Dichiarato prossimo
a morire, si confessò al priore dell’abbazia cistercense di Casamari, padre
Simeone Maria Cardon, di passaggio per l’ospedale: gli dichiarò di voler
vestire, se fosse guarito, l’abito cistercense. Tre giorni dopo, ormai
ristabilito, venne nascosto per una notte nell’appartamento del curato dell’ospedale,
don Giuseppe Viti; di buon mattino, fu accompagnato a Casamari, dove venne
accolto come oblato. La notte del 13 maggio 1799, un drappello di soldati
francesi in rotta da Napoli fece irruzione nell’abbazia. Come altri monaci, fra
Maturino Maria cercò di fuggire dagli aggressori, ma venne ferito da un colpo
di archibugio. Si trascinò quindi nella sua cella, dove morì. Altri tre monaci
dell’abbazia di Casamari vennero uccisi durante quella stessa notte. Il priore
morì il mattino seguente, mentre un altro, che si era nascosto, morì tre giorni
dopo l’assalto, a causa delle ferite riportate. Furono beatificati il 17 aprile
2021, sotto il pontificato di papa Francesco, nella chiesa dell’abbazia di
Casamari, dove dal 1951 sono venerate le loro spoglie mortali. La loro memoria
liturgica cade invece il 16 maggio, giorno della nascita al Cielo di fra
Zosimo.
Soldato suo malgrado
Maturin Pitri nacque a Fontainebleau, figlio di uno dei giardinieri del castello situato nell’omonima località, residenza prediletta dei sovrani francesi.
Contro la sua volontà, fu arruolato nell’esercito e destinato in Italia.
Tuttavia, nel gennaio del 1799, fu colpito da una terribile asma di petto e da
febbre e fu ricoverato, con altri undici commilitoni, nell’ospedale “La Passione”
di Veroli. Per lui, apparentemente, non c’era più nulla da fare.
L’incontro con padre Simeone Maria Cardon
Passò nell’ospedale padre Simeone Maria Cardon, priore claustrale dell’abbazia cistercense di Casamari, non lontana da Veroli. Maturin si confessò con lui e gli dichiarò di voler vestire, se fosse guarito, l’abito cistercense.
Tre giorni dopo, aveva ormai superato la malattia. Il curato dell’ospedale, don
Giuseppe Viti, lo nascose per una notte, poi lo accompagnò, di buon mattino, a
Casamari, dove fu accolto come oblato.
Il saccheggio dell’abbazia di Casamari
Due anni dopo, le notizie dei saccheggi e delle violenze portate avanti da un drappello dell’esercito francese, in rotta da Napoli dopo la fine dell’esperienza della Repubblica Partenopea, arrivarono anche a Casamari. L’abate, padre Romualdo Pirelli, fuggì a Palermo; la responsabilità della comunità, quindi, passò a padre Simeone Maria Cardon.
Alle otto di sera del 13 maggio 1799, mentre la comunità si accingeva al canto
della Compieta, che precedeva il grande silenzio della notte del monastero, un
gruppo di una ventina di soldati francesi sbandati irruppe all’interno
dell’abbazia. Il priore li accolse e distribuì loro cibo e bevande. Tuttavia,
non appena si furono rifocillati, partirono alla ricerca di oggetti preziosi,
anche commettendo veri e propri sacrilegi.
Il martirio di fra Maturino Maria e di altri cinque monaci
La maggior parte dei monaci fuggì spaventata. Anche fra Maturino era in fuga, inseguito dai soldati nel corridoio del noviziato. Ferito da un colpo di archibugio, si trascinò nella sua cella, dove morì.
Altri monaci dell’abbazia di Casamari vennero uccisi durante la notte del 13
maggio: padre Domenico Maria Zawrel, fra Albertino Maria Maisonade e fra
Modesto Maria Burgen. Il priore padre Simeone Cardon, invece, si spense verso
le sette del mattino del 14. Un altro, fra Zosimo Brambat, riuscì a
nascondersi, ma morì tre giorni dopo, il 16, a causa delle ferite riportate,
mentre cercava di andare nel vicino paese di Boville Ernica per ricevere
l’Unzione degli Infermi.
Fama di santità e di martirio
I corpi dei sei monaci, da subito considerati martiri, furono sepolti nel cimitero monastico dai confratelli, ritornati dopo il gran pericolo, in modo da essere facilmente riconosciuti. Nel 1859 furono traslati nella chiesa abbaziale, precisamente nella navata sinistra. Nel 1951 le spoglie vennero collocate nella parte opposta, ossia nella navata destra, verso il portale d’ingresso.
La loro fama di santità e di martirio non venne meno nel corso dei secoli. Subito dopo l’accaduto, i fedeli della zona avevano cominciato a venire a pregare sulle loro tombe e a domandare grazie per loro intercessione.
Venne anche realizzata una serie di dipinti che illustra alcune fasi del loro
martirio, opera di Mario Barberis, custodita nel Museo dell’Abbazia. Fra
Maturino è ritratto in uno di essi, mentre cerca di trascinarsi nella sua
cella. Un altro quadro, che raffigurava il momento della sua morte, è andato
perduto.
La fase diocesana della causa di beatificazione e canonizzazione
Il 27 giugno 2013 il postulatore generale dell’Ordine Cistercense, padre Pierdomenico Volpi, chiese a monsignor Ambrogio Spreafico, vescovo di Frosinone-Veroli-Ferentino, d’introdurre la loro causa di beatificazione e canonizzazione, per verificarne l’effettivo martirio in odio alla fede.
Il vescovo, chiesto il parere della Conferenza Episcopale Laziale ed avuto
parere positivo, il 6 dicembre 2014 diede inizio al processo diocesano,
concluso il 25 febbraio 2016, dopo dodici sessioni; il nulla osta dalla Santa
Sede era stato emesso nel 2015. Gli atti del processo diocesano vennero inviati
alla Congregazione delle Cause dei Santi, ottenendo il decreto di convalida.
Il riconoscimento del martirio e la beatificazione
La “Positio super martyrio” venne consegnata nel 2018. I Consultori teologi della Congregazione delle Cause dei Santi, seguiti dai cardinali e dai vescovi membri della stessa Congregazione, si pronunciarono a favore del martirio dei monaci.
Il 26 maggio 2020, ricevendo in udienza il cardinal Giovanni Angelo Becciu, Prefetto della Congregazione delle Cause dei Santi, papa Francesco autorizzò la promulgazione del decreto sul martirio di fra Maturino e compagni.
La loro beatificazione venne celebrata il 17 aprile 2021 nella chiesa dell’abbazia di Casamari, col rito presieduto dal cardinal Marcello Semeraro, Prefetto della Congregazione delle Cause dei Santi, come delegato del Santo Padre. La loro memoria liturgica cade invece il 16 maggio, giorno della nascita al Cielo di fra Zosimo.
Autore: Emilia Flocchini
SOURCE : https://www.santiebeati.it/dettaglio/98814
Beato Modesto Maria
Burgen Religioso cistercense, martire
Festa: 13 maggio
>>> Visualizza la
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Borgogna, Francia, data
ignota - Casamari, Frosinone, 13 maggio 1799
Modeste Burgen nacque
nella regione francese della Borgogna. Entrò nell’abbazia trappista di
Sept-Fons o Settefonti, che venne soppressa dopo l’inizio della Rivoluzione
Francese. Si portò quindi in Italia, all’abbazia cistercense di Casamari, dove
fu accolto fraternamente. Nel gennaio 1796 fu ammesso al noviziato, diventando
fra Modesto Maria; l’anno seguente emise i voti semplici. La notte del 13
maggio 1799, un drappello di soldati francesi in rotta da Napoli fece irruzione
nell’abbazia. Come altri monaci, fra Modesto Maria cercò di fuggire dagli
aggressori, ma venne ferito da un colpo di archibugio, poi finito a colpi di
sciabola. Altri tre monaci dell’abbazia di Casamari vennero uccisi durante
quella stessa notte. Il priore morì il mattino seguente, mentre un altro, fra
Zosimo Maria Brambat, che si era nascosto, morì tre giorni dopo l’assalto, a
causa delle ferite riportate. Furono beatificati il 17 aprile 2021, sotto il
pontificato di papa Francesco, nella chiesa dell’abbazia di Casamari, dove dal
1951 sono venerate le loro spoglie mortali. La loro memoria liturgica cade
invece il 16 maggio, giorno della nascita al Cielo di fra Zosimo.
In fuga dalla Francia rivoluzionaria
Modeste Burgen nacque nella regione francese della Borgogna. Entrò nell’abbazia di Sept-Fons o Settefonti, dell’Ordine Cistercense della Stretta Osservanza (ossia dei Trappisti), che fu soppressa dopo l’inizio della Rivoluzione Francese.
Nel gennaio 1796 arrivò in Italia, all’abbazia cistercense di Casamari, dove fu
ammesso come novizio, diventando fra Modesto Maria. Emise i voti monastici
semplici il 9 gennaio 1797.
Il saccheggio dell’abbazia di Casamari
Due anni dopo, le notizie dei saccheggi e delle violenze portate avanti da un drappello dell’esercito francese, in rotta da Napoli dopo la fine dell’esperienza della Repubblica Partenopea, arrivarono anche a Casamari. L’abate, padre Romualdo Pirelli, fuggì a Palermo; la responsabilità della comunità, quindi, passò a padre Simeone Maria Cardon, il priore claustrale.
Alle otto di sera del 13 maggio 1799, mentre la comunità si accingeva al canto
della Compieta, che precedeva il grande silenzio della notte del monastero, un
gruppo di una ventina di soldati francesi sbandati irruppe all’interno
dell’abbazia. Il priore li accolse e distribuì loro cibo e bevande. Tuttavia,
non appena si furono rifocillati, partirono alla ricerca di oggetti preziosi,
anche commettendo veri e propri sacrilegi.
Il martirio di fra Modesto Maria e di altri cinque monaci
La maggior parte dei monaci fuggì spaventata. Anche fra Modesto era in fuga, inseguito dai soldati nel corridoio del noviziato. Ferito da un colpo di archibugio, venne finito a colpi di sciabola.
Altri monaci dell’abbazia di Casamari vennero uccisi durante la notte del 13
maggio: padre Domenico Maria Zawrel, fra Albertino Maria Maisonade e fra
Maturino Maria Pitri. Il priore padre Simeone Cardon, invece, si spense verso
le sette del mattino del 14. Un altro, fra Zosimo Brambat, si era nascosto;
morì tre giorni dopo, il 16, a causa delle ferite riportate, mentre cercava di
andare nel vicino paese di Boville Ernica per ricevere l’Unzione degli Infermi.
Fama di santità e di martirio
I corpi dei sei monaci, da subito considerati martiri, furono sepolti nel cimitero monastico dai confratelli, ritornati dopo il gran pericolo, in modo da essere facilmente riconosciuti. Nel 1859 furono traslati nella chiesa abbaziale, precisamente nella navata sinistra. Nel 1951 le spoglie vennero collocate nella parte opposta, ossia nella navata destra, verso il portale d’ingresso.
La loro fama di santità e di martirio non venne meno nel corso dei secoli.
Subito dopo l’accaduto, i fedeli della zona avevano cominciato a venire a
pregare sulle loro tombe e a domandare grazie per loro intercessione. Venne
anche realizzata una serie di dipinti che illustra alcune fasi del loro
martirio, opera di Mario Barberis, custodita nel Museo dell’Abbazia.
La fase diocesana della causa di beatificazione e canonizzazione
Il 27 giugno 2013 il postulatore generale dell’Ordine Cistercense, padre Pierdomenico Volpi, chiese a monsignor Ambrogio Spreafico, vescovo di Frosinone-Veroli-Ferentino, d’introdurre la loro causa di beatificazione e canonizzazione, per verificarne l’effettivo martirio in odio alla fede.
Il vescovo, chiesto il parere della Conferenza Episcopale Laziale ed avuto
parere positivo, il 6 dicembre 2014 diede inizio al processo diocesano,
concluso il 25 febbraio 2016, dopo dodici sessioni; il nulla osta dalla Santa
Sede era stato emesso nel 2015. Gli atti del processo diocesano vennero inviati
alla Congregazione delle Cause dei Santi, ottenendo il decreto di convalida.
Il riconoscimento del martirio e la beatificazione
La “Positio super martyrio” venne consegnata nel 2018. I Consultori teologi della Congregazione delle Cause dei Santi, seguiti dai cardinali e dai vescovi membri della stessa Congregazione, si pronunciarono a favore del martirio dei monaci.
Il 26 maggio 2020, ricevendo in udienza il cardinal Giovanni Angelo Becciu, Prefetto della Congregazione delle Cause dei Santi, papa Francesco autorizzò la promulgazione del decreto sul martirio di fra Modesto e compagni.
La loro beatificazione venne celebrata il 17 aprile 2021 nella chiesa dell’abbazia di Casamari, col rito presieduto dal cardinal Marcello Semeraro, Prefetto della Congregazione delle Cause dei Santi, come delegato del Santo Padre. La loro memoria liturgica cade invece il 16 maggio, giorno della nascita al Cielo di fra Zosimo.
Autore: Emilia Flocchini
SOURCE : https://www.santiebeati.it/dettaglio/98813
Abbazia
di Casamari
Albertin Maisonade
Chormönch der Abtei
Casamari; Märtyrer und Seliger
* ? Bordeaux, Gironde
† 13. Mai 1799 Casamari, Veroli, Frosinone
Albertin Marie Maisonade,
ein Franzose aus Bordeaux, floh nach Ausbruch der Revolution nach Italien. Im
November 1792 trat er in die Zisterzienserabtei Casamari ein, wo er am 20.
November 1793 seine einfache Profess als Chormönch in die Hände des
Abtvikars Romualdo Pirelli ablegte.
Als in der Nacht vom 13.
Mai 1799, Pfingstmontag, nach der Komplet eine Gruppe von Soldaten der
durchmarschierenden französischen Revolutionsarmee auf der Suche nach Beute in
die Abtei eindrang, wurde er von diesen beim Versuch der Verteidigung der
geweihten Hostien zusammen mit dem Novizenmeister Dominicus Zawřel in der Krankenkapelle
getötet, wohin er sich, statt zu fliehen, in Anbetung vor dem Allerheiligsten
zurückgezogen hatte. Seine Gebeine ruhen heute in der Abteikirche von Casamari.
Am 17. April 2021 wurde
er mit seinen fünf Gefährten, die dasselbe Schicksal erlitten hatten, in der
Basilika der Zisterzienserabtei von Casamari seliggesprochen (→ Märtyrer von Casamari).
gge, Mai 2020
Daten:
Vest.: Nov.
1792; Prof.: 20. Nov. 1793.
Literatur:
Pesenti, Graziano:
I martiri cistercensi dell'abbazia di Casamari. 2013. ISBN 978-88-01-05542-9 ·
Molignini, Luca: Gli abati claustrali dell'Abbazia di Casamari:
dall'introduzione della riforma trappista (1717) all'erezione canonica della
Congregazione di canonica della Congregazione di Casamari (1929). Casamari:
Edizioni Casamari, 2007. ISBN 978-88-86445-12-2, S. 94.
Zitierempfehlung: Maisonade,
Albertin, in: Biographia Cisterciensis (Cistercian Biography), Version vom
27.10.2022, URL: http://www.zisterzienserlexikon.de/wiki/Maisonade,_Albertin
SOURCE : http://www.zisterzienserlexikon.de/wiki/Maisonade,_Albertin
Dominicus Zawřel
Prior und Novizenmeister
der Abtei Casamari; Märtyrer und Ehrwürdiger Diener Gottes
* 1725 Chodov, Böhmen
† 13. Mai 1799 Casamari, Veroli, Frosinone
Dominicus Maria Zawřel,
Taufname Johannes Chrysostomus, wurde 1725 in Chodov in Westböhmen geboren und
war zunächst Dominikaner in Prag. Im Alter von einundfünfzig Jahren kam er nach
Rom und trat, nachdem er seine religiösen Pflichten erfüllt hatte und in ihm
der Wunsch nach einer radikaleren Observanz gereift war, im Mai 1776 in die
Zisterzienserabtei Casamari ein. Am 5. Juni 1776
wurde er als Novize eingekleidet und legte am 6. Juni 1777 die Profess in die
Hände des Abtes Isidoro Ballandani ab. Er wurde Prior,
dann Novizenmeister. Von Besuchern und Gästen wurde er für sein Gebetsleben und
seine Weisheit geschätzt.
Als in der kritischen
Situation[1] des
Klosters nach dem Tod des Abtes Ballandani 1788 der Kellermeister und ein
Konverse den Versuch unternahmen, die Strikte Observanz zu verlassen und die
kommune Observanz einzuführen und dazu ohne Wissen Domenico Zavřels einen
Zisterziensermönch aus dem Kloster Fossanova nach Casamari
riefen, gelang es Zavřel, der sich dem Vorhaben widersetzte, die meisten
Konventmitglieder auf seine Seite zu ziehen und die sog. Strenge Observanz zu
verteidigen.
Nachdem der Heilige Stuhl
von den Vorfällen erfahren hatte, schickte er als apostolischen Delegaten Bischof
Antonio Rossi von Veroli nach Casamari, der Pater Domenico Zavřel als Oberen
und die Absetzung des Cellerars bestätigte. Im September 1788 ernannte Pius VI.
Bischof Nicola Buschi, den Sekretär der Kongregation für die Regularkleriker,
zum apostolischen Visitator von Casamari. Während der Visitation schlugen die
Mönche unter anderem vor, Zavřel wegen seiner strengen Führung und weil er
„wegen seines fortgeschrittenen Alters und seiner angeschlagenen Gesundheit
nicht an allen gemeinsamen Handlungen teilnehmen konnte“ als Oberen abzusetzen.
Zavřel selbst bat ebenfalls um seine Entpflichtung, jedoch hielt auch Bischof
Buschi an ihm fest und bestätigte ihn als Oberen in spiritualibus.[2]
1790 wurde Romualdo Pirelli zum
Abtvikar ernannt, und Pater Domenico wurde Oberer, Cellerar und Novizenmeister.
Da ihm letzteres Amt besonders lag, übte er es bis 1797 aus und wurde so zum
Ausbilder der vier Märtyrer: Albertino Maisonade, Zozimo Brambat, Simeone Cardon und Modesto Burgen. Im August 1797 legte er die Ämter
des Priors und des Novizenmeisters in die Hände von Abt Pirelli zurück, da er
sich wegen seiner schlechten Gesundheit nicht mehr in der Lage fühlte, diese
Aufgaben zu erfüllen.
Als in der Nacht vom 13.
Mai 1799, Pfingstmontag, nach der Komplet eine Gruppe von Soldaten der
durchmarschierenden französischen Revolutionsarmee auf der Suche nach Beute in
die Abtei eindrang, wurde er in der Kapelle der Krankenstation beim Versuch der
Verteidigung der geweihten Hostien von den Soldaten mit Säbelhieben getötet,
ebenso der mit ihm betende Albertin Maisonade. Fr. Dositeo Cioci wurde schwer verletzt, überlebte
aber. Die Gebeine ruhen heute in der Abteikirche von Casamari. Am 17. April
2021 wurde er mit seinen fünf Gefährten, die dasselbe Schicksal erlitten
hatten, in der Basilika der Zisterzienserabtei von Casamari seliggesprochen
(→ Märtyrer von Casamari).
P. Domenico verfasste zu
Lebzeiten eine Schrift, in der er sich gegen die von Abt Ballandini eingeführte
Praxis aussprach, nach dem Noviziatsjahr nur eine einfache Profess abzulegen,
die feierliche Profess aber erst nach zehn Jahren. Diese Schrift wird heute im
Abteiarchiv Casamari aufbewahrt.
gge, Mai 2020, rev. Okt.
2022
↑ Die Klostergemeinschaft von Casamari bestand nur
noch aus einer kleinen Anzahl von Mönchen: drei Chormönche, von denen zwei
Priester waren, vier Laienbrüder, zwei Oblaten und ein Postulant. Die Situation
war so prekär, dass nicht einmal das Kapitel für die Abtwahl einberufen wurde.
↑ Zum Temporaladministrator („Präsident“) des
Klosters ernannte der Bischof den Kamaldulenser Luigi Natali.
Daten:
Vest.: 5. Juni
1776; Prof.: 6. Juni 1777.
Literatur:
Pesenti, Graziano:
I martiri cistercensi dell'abbazia di Casamari. 2013. ISBN 978-88-01-05542-9 ·
Molignini, Luca: Gli abati claustrali dell'Abbazia di Casamari:
dall'introduzione della riforma trappista (1717) all'erezione canonica della
Congregazione di canonica della Congregazione di Casamari (1929). Casamari:
Edizioni Casamari, 2007. ISBN 978-88-86445-12-2, S. 93 · Volpi, Pierdomenico
M.: Les Martyrs de Casamari 13–16 mai 1799, in: Collectanea Cisterciensia 82
(2020), S. 393–409.
Zitierempfehlung: Zawrel,
Dominicus, in: Biographia Cisterciensis (Cistercian Biography), Version vom
28.10.2022, URL: http://www.zisterzienserlexikon.de/wiki/Zawrel,_Dominicus
SOURCE : http://www.zisterzienserlexikon.de/wiki/Zawrel,_Dominicus
Mathurin Pitri
Oblate der Abtei
Casamari; Märtyrer und Ehrwürdiger Diener Gottes
† 13. Mai 1799 Casamari,
Veroli, Frosinone
Mathurin Marie Pitri
wurde in Fontainebleau als Sohn eines der Gärtner des französischen Königs
geboren. Er kam als wehrpflichtiger Soldat des napoleonischen Heeres nach
Italien. Im Januar 1799 vom Fieber befallen, wurde er zusammen mit elf weiteren
Kameraden in das Krankenhaus La Passione in Veroli eingeliefert. Als er für
fast tot erklärt wurde, beichtete er seinem Landsmann Pater Siméon Cardon aus der Zisterzienserabtei Casamari und gelobte, im
Falle seiner Genesung in das Kloster eintreten zu wollen. Als er sich drei Tage
später wieder erholt hatte, wurde er für eine Nacht in der Wohnung des
Krankenhauspfarrers Don Giuseppe Viti versteckt und früh am Morgen nach
Casamari gebracht und als Oblate eingekleidet.
Als in der Nacht vom 13.
Mai 1799, Pfingstmontag, nach der Komplet eine Gruppe von Soldaten der
durchmarschierenden französischen Revolutionsarmee auf der Suche nach Beute in
die Abtei eindrang, wurde er von diesen im Korridor des Noviziats
niedergeschossen. Er schleppte sich in seine Zelle, wo er kurz darauf starb.
Seine Gebeine ruhen heute in der Abteikirche von Casamari.
Papst Franziskus erkannte
mit Dekret vom 26. Mai 2020 den sog. heroischen Tugendgrad der sechs Märtyrer von Casamari an und ebnete so
den Weg für die Seligsprechung.
gge, Mai 2020
Literatur:
Pesenti, Graziano:
I martiri cistercensi dell'abbazia di Casamari. 2013. ISBN 978-88-01-05542-9 ·
Molignini, Luca: Gli abati claustrali dell'Abbazia di Casamari:
dall'introduzione della riforma trappista (1717) all'erezione canonica della
Congregazione di canonica della Congregazione di Casamari (1929). Casamari:
Edizioni Casamari, 2007. ISBN 978-88-86445-12-2, S. 94.
Zitierempfehlung: Pitri,
Mathurin, in: Biographia Cisterciensis (Cistercian Biography), Version vom
30.05.2020, URL: http://www.zisterzienserlexikon.de/wiki/Pitri,_Mathurin
SOURCE : http://www.zisterzienserlexikon.de/wiki/Pitri,_Mathurin
Modeste Burgen
Konverse der Abteien
Sept-Fons und Casamari; Märtyrer und Seliger
* ? Burgund, Frankreich
† 13. Mai 1799 Casamari, Veroli, Frosinone
Modeste Marie Burgen
(Bougeu) aus Burgund (Frankreich) war Laienbruder (Konverse) der
Zisterzienserabtei Sept-Fons, die in der
Französischen Revolution unterdrückt wurde. Er trat im Januar 1796 als
Konversnovize in die Abtei Casamari ein und legte am 9.
Januar 1797 die einfache Profess ab.
Als in der Nacht vom 13.
Mai 1799, Pfingstmontag, nach der Komplet eine Gruppe von Soldaten der
durchmarschierenden französischen Revolutionsarmee auf der Suche nach Beute in
die Abtei eindrang, wurde er von diesen im Korridor des Noviziats mit
Arkebusenschüssen und Säbelhieben getötet. Seine Gebeine ruhen heute in der
Abteikirche von Casamari.
Am 17. April 2021 wurde
er mit seinen fünf Gefährten, die dasselbe Schicksal erlitten hatten, in der
Basilika der Zisterzienserabtei von Casamari seliggesprochen (→ Märtyrer von Casamari).
gge, Mai 2020
Daten:
Prof.: 9. Jan.
1797.
Literatur:
Pesenti, Graziano:
I martiri cistercensi dell’abbazia di Casamari. 2013. ISBN 978-88-01-05542-9 ·
Molignini, Luca: Gli abati claustrali dell'Abbazia di Casamari:
dall’introduzione della riforma trappista (1717) all’erezione canonica della
Congregazione di canonica della Congregazione di Casamari (1929). Casamari:
Edizioni Casamari, 2007. ISBN 978-88-86445-12-2, S. 94.
Zitierempfehlung: Burgen,
Modeste, in: Biographia Cisterciensis (Cistercian Biography), Version vom
27.10.2022, URL: http://www.zisterzienserlexikon.de/wiki/Burgen,_Modeste
SOURCE : http://www.zisterzienserlexikon.de/wiki/Burgen,_Modeste
Voir aussi : http://newsaints.faithweb.com/year/1799.htm#Cardon
https://www.cath.ch/newsf/qui-sont-les-martyrs-francais-beatifies-a-casamari/