Bienheureux Álvaro del
Portillo
Évêque
espagnol (+ 1994)
Álvaro Del Portillo y Diez de Sollano, évêque espagnol (1914 - 1994).
- Congrégation pour les causes des saints - décret du 29 juin 2012
Le premier successeur de saint Josémaria, le premier Evêque-prélat de l'Opus Dei, Mgr Alvaro del Portillo a été béatifié le 26 septembre 2014 à Madrid.
Mgr Álvaro del Portillo est né à Madrid (Espagne) le 11 mars 1914. Il était le troisième des huit enfants d'une famille profondément chrétienne. Il était ingénieur des Ponts et Chaussées et docteur en philosophie et en droit canonique.
Entré à l'Opus Dei en 1935, ordonné prêtre en 1944, fidèle collaborateur de saint Josémaria, il a participé activement aux travaux du concile Vatican II. Il a été à partir de 1975 le premier successeur de saint Josémaria à la tête de l'Opus Dei.
Il est mort à Rome le 23 mars 1994.
- site 'Mgr Alvaro del Portillo'
- Biographie (Sa fête est célébrée le 12 mai, jour de sa première communion.)
- Voici ce que disait Mgr Xavier Echevarria le 23 mars 1994 à propos du travail de don Álvaro à la tête de l'Opus Dei:
'Ce fut une merveilleuse période, une formidable aventure, pour bien des raisons. Il s'agissait de prendre le relais d'un saint et il a relevé le défi, si je puis m'exprimer ainsi, avec l'allant, le rythme et la force que notre fondateur avait toujours eus'.
Álvaro
del Portillo - Saint Josémaria
La sainteté dans la
simplicité: béatification de Don Alvaro del Portillo
Francis Denis
mardi 30 septembre 2014
Le 27 septembre dernier,
avait lieu à Madrid la célébration de béatification de Don Alvaro del Portillo
à Madrid. En effet, plus de 300 000 personnes dont 150 évêques s’étaient
rassemblés pour prier et manifester leur affection pour le bienheureux. Par ce
geste, l’Église venait non seulement réaffirmer la sainteté de la vie terrestre
de l’ancien Prélat de l’Opus Dei et reconnaître son pouvoir d’intercession
auprès de Dieu mais également rendre son message accessible à l’Église
universelle. Quel est donc ce message ?
Le cœur du message de Don
Alvaro est, comme pour tous les saints, de présenter la Bonne Nouvelle du
Royaume de Dieu en Jésus-Christ non comme un idéal impossible à atteindre mais
comme une Grâce à accueillir avec sincérité. En effet, faire de la nouvelle vie
apportée par Jésus un idéal inaccessible ou une utopie, revient à douter de son
pouvoir salvifique. Au contraire, l’Église a, de tout temps affirmé que le ciel
est accessible à tous puisqu’offert à tous. La sainteté n’est donc pas
l’affaire « d’une élite spirituelle » réservée
à un petit nombre (no 8) mais elle est une chose possible pour
tous les hommes et les femmes de bonne volonté. Tel était le message central du
bienheureux Don Alvaro del Portillo et de l’Institution dont il a été la tête
de 1975 à 1994. Cet « appel
universel à la sainteté » (no 40), le Concile Vatican II
allait en faire l’une de ses doctrines principales. En ce sens, la
béatification de Don Alvaro doit être vue comme un signe de Dieu que 1) le
salut est accessible à tous et, ce, peu importe la vocation et 2) sa vie est un
exemple universel et, donc, qu’il peut être une inspiration pour tous les
hommes et femmes de notre temps.
Pour bien connaître la
figure du bienheureux Don Alvaro, il est important de le mettre en parallèle
avec les grands hommes que furent les papes Paul VI et saint Jean-Paul II.
D’un côté, parce qu’il fut l’un des participants du Concile Vatican II et, de
l’autre parce qu’il est un artisan majeur de sa mise en application. Le bientôt
bienheureux Paul VI, après son élection, avait pour mission de continuer et de
compléter les travaux du Concile Vatican II. Durant ces années, le bienheureux
Don Alvaro a joué un rôle de premier plan dans l’écriture de plusieurs
documents comme, par exemple, Presbyterorum
ordinis qui porte sur la vie et le ministère des prêtres. Dans ces
documents, on insiste à plusieurs reprises sur les rôles complémentaires de
tous les membres de l’Église. À une époque où l’idéologie portait à effacer
toutes les différences prétendant qu’elles appartenaient à une ère dépassée ou,
pire encore, à la perpétuation d’un régime de domination à combattre, Don
Alvaro et Paul VI, ont su réaffirmer la beauté des différences et l’importance
de toujours garder une perspective spirituelle. C’est ce même regard spirituel
qui allait permettre à Don Alvaro de pratiquer les différentes
vertus que sont:
« la prudence et la
droiture dans la manière d’apprécier les événements ou les personnes ; la
justice pour respecter l’honneur et la liberté des autres ; la force pour
résister aux contrariétés physiques ou morales; la tempérance, la sobriété et
la mortification intérieure et extérieure ». Cette mise en pratique des
enseignements du Christ qui ne sont, en définitive, que l’extension de l’Amour
de Dieu pour l’humanité, a su rayonner au point d’être élevé au statut de
bienheureux et, ainsi, devenir un modèle pour l’Église universelle."
Dans un deuxième temps,
cette mission d’annoncer l’appel universel à la Sainteté qu’avait reçu le
Bienheureux Don Alvaro del Portillo a pu se réaliser parce qu’il a été un
fidèle collaborateur de saint Jean-Paul II. En effet, la mission du saint Pape
allait être de mettre en application les conclusions du Concile. Comment
appliquer un message si simple et si diversifié à la fois ?
Dans sa lettre à Mgr
Javier Echevarría, Prélat actuel de l’Opus Dei, le pape François affirme que le
bienheureux Álvaro del Portillo « nous apprend également que nous
pouvons trouver un chemin sûr de sainteté dans la simplicité et la
quotidienneté de notre vie »[5]. La simplicité qui nous fait
« ressembler à des petits enfants » (Mt 18, 3) est donc l’une des
manifestations de sa sainteté et de son universalité. Cela, il l’avait appris
de son prédécesseur, Saint Josemaria Escriva. À son exemple, Don Alvaro savait
être libre de tout ce qui est superflu, de tout ce qui peut nous empêcher
d’être au service de Dieu et des autres. C’est également la raison pour
laquelle saint Jean-Paul II aimait se retrouver avec lui et
« connaître son avis » (Card. Dziwisz). La simplicité est l’une
des manifestations extérieures de la vraie liberté. Plus nous sommes attachés à
Dieu et à Lui seul, plus nous nous concentrons sur l’essentiel. Ce don de soi,
Don Alvaro a su le vivre en laissant l’Esprit Saint travailler en lui et c’est
ce que l’Église a reconnu samedi dernier.
La figure de Don Alvaro
del Portillo n’a pas fini de nous surprendre. Maintenant qu’il a été élevé à la
gloire des autels, il sera en mesure d’intercéder davantage pour tous les
chrétiens du monde entier. À son exemple, ils seront toujours plus conscients
que les plus petits détails de la vie quotidienne sont autant d’occasions de se
sanctifier et que cette simplicité n’est pas synonyme de banalité si elle est
pratiquée par amour pour Dieu.
Détails sur la
béatification de don Alvaro.
Au programme de la
béatification : des manifestations à Madrid et à Rome.
28 jan. 2014
Rome, le 22 janvier 2014.
Le pape François avait
approuvé la reconnaissance d’un miracle attribué à l’intercession de Mgr Álvaro
del Portillo. Après sa publication le 5 juillet 2013 par décret de la
Congrégation pour les causes des saints, le Saint-Siège a communiqué hier que,
accueillant la demande du prélat de l’Opus Dei, Mgr Xavier Echevarria,
évêque, le Saint-Père a décidé que Mgr Álvaro del Portillo serait béatifié à
Madrid, sa ville natale, le samedi 27 septembre 2014.
Une rencontre
internationale à Madrid
La cérémonie de
béatification sera présidée par le préfet de la Congrégation pour les causes
des saints, le cardinal Angelo Amato, et elle rassemblera à Madrid des
participants du monde entier. Le lendemain Mgr Xavier Echevarria, prélat de
l’Opus Dei, célèbrera célébrera une messe d’action de grâces.
« En ces jours de joie
profonde, a déclaré Mgr Xavier Echevarria, je désire remercier le pape François
pour sa décision concernant la béatification de cet évêque qui a tant aimé et
servi l’Église. Dès maintenant nous confions au futur bienheureux les
intentions du Saint-Père : la nouvelle évangélisation et le service que tous
les chrétiens rendent à Dieu, l’aide aux plus nécessiteux et leur promotion
sociale, le prochain Synode sur la famille, la sainteté des prêtres. »
Don Álvaro et Madrid La
vie de Mgr del Portillo – nombreux sont ceux qui l’appellent en toute confiance
“don Álvaro” – est étroitement unie à Rome (où il passa la majeure partie de
son existence) et à Madrid, où il naquit le 11 mars 1914 et où se déroulèrent
son enfance et sa jeunesse auprès de ses parents et de ses sept frères et
sœurs. C’est dans la capitale espagnole qu’en 1935 il connut saint Josémaria
Escriva et qu’il se décida, quelques mois plus tard, à faire partie de
l’Opus Dei.
Alors qu’il avait 19 ans
et faisait des études d’ingénieur, le jeune Álvaro del Portillo participait aux
activités des conférences de Saint-Vincent-de-Paul : faire la catéchèse, aider
les enfants perdus de Vallecas et d’autres quartiers très pauvres du Madrid de
l’avant-guerre, distribuer des vivres et répartir des dons aux familles dans
l’indigence. Ensuite, sous l’impulsion de saint Josémaria, il continua dans
cette voie avec les autres jeunes qui participaient aux débuts de
l’Opus Dei autour de l’académie « DYA » (résidence d’étudiants et académie
de droit et d’architecture).
Le 25 juin 1944, à la fin
de brillantes études civiles et ecclésiastiques, Álvaro del Portillo reçut
l’ordination sacerdotale à Madrid des mains de l’évêque du diocèse, Mgr Eijo y
Garay. Il y exerça son ministère sacerdotal jusqu’à son départ à Rome en 1946.
Scénario de la
béatification
Le décret pontifical de
Benoît XVI sur les rites de béatification et de canonisation, rendu public par
la Congrégation pour les causes des saints le 29 septembre 2005, stipule que
les béatifications seront célébrées par un représentant du pape, habituellement
le préfet de la Congrégation, et dans l’endroit jugé opportun. Le décret
établit en revanche que seules les canonisations seront présidées par le pape.
Quant au lieu de la
béatification de Mgr del Portillo, plusieurs options ont été envisagées, avec
une préférence pour le centre de Rome, étant naturellement exclue la place
Saint-Pierre, réservée au pape. Au fur et à mesure qu’augmentaient les
prévisions numériques de participants, il s’est avéré que le projet n’était pas
envisageable dans Rome intra muros. La Congrégation pour les causes des saints
a préféré une autre solution : organiser la cérémonie à Madrid, ville natale du
futur bienheureux, en 2014, année du centenaire de sa naissance. Ce choix
facilitera la participation de beaucoup de gens qui sont du pays d’origine de
don Álvaro, qui désirent être présents à la cérémonie et qui, dans un contexte
de crise économique, auraient eu des difficultés à faire le voyage.
Un plan d’accueil des
participants qui viendront du monde entier est en cours de préparation. Il
inclut notamment la visite de la cathédrale dela Almudena (Madrid) et
d’autres endroits liés à l’histoire du futur bienheureux ainsi qu’à la
naissance de l’Opus Dei, fondé par saint Josémaria Escriva à Madrid le 2
octobre 1928.
À Rome avec le pape
François
Le Comité organisateur
prépare aussi plusieurs manifestations à Rome pour ceux qui souhaiteraient se
rendre en pèlerinage pour « voir Pierre », selon l’expression de saint Paul («
videre Petrum » : Galates 1,18).
Le corps de don Álvaro
repose dans la crypte de l’église prélatice Sainte-Marie-de-la-Paix. Un
possible transfert temporel dans la basilique Saint-Eugène (Rome) après la
béatification est actuellement à l’étude, afin de faciliter l’accès aux
nombreuses personnes qui désireront prier devant lui.
Après la béatification
une messe d’actions de grâces sera célébrée dans une basilique romaine. Les
fidèles pourront participer à l’audience générale du mercredi avec le pape
François et lui manifester leur reconnaissance et leur adhésion filiale.
Tous ensemble à la suite
de don Álvaro
À Rome comme à
Madrid, Harambee Africa International, promouvra des activités pour
financer quatre projets médicaux et éducatifs nés en Afrique subsaharienne sous
l’impulsion de Mgr Álvaro del Portillo alors qu’il était prélat de
l’Opus Dei.
« Harambee » veut
dire en swahili « Tous ensemble ». Les assistants à la béatification seront
invités à unir leurs dons pour : le lancement d’un centre de maternité
infantile au sein du Niger Hospital de Enugu, au Nigéria ;
l’agrandissement et la modernisation de trois antennes médicales et d’une école
d’infirmières dans le cadre du Centre hospitalier Monkolé, à Kinshasa, en
République Démocratique du Congo ; le développement d’un programme contre la
dénutrition infantile au Centre rural Ilomba de Bingerville, en Côte
d’Ivoire. Un quatrième projet vise à réunir des bourses d’étude pour des
séminaristes africains formés à l’Université Pontificale de la Sainte-Croix,
fondée à Rome par Mgr Álvaro del Portillo, suivant un désir de saint Josémaria
Escriva et avec l’encouragement du pape Jean-Paul II.
Pour Rosalinda Corbi,
coordinatrice de Harambee, « il fallait partager le cadeau de cette
béatification avec les gens qui en ont le plus besoin, et nous voulons le faire
d’une manière qui aurait beaucoup plu à don Álvaro, qui dès sa jeunesse a passé
beaucoup de temps avec les malades et les nécessiteux ».
Pour plus d’informations
Les activités programmées
à Madrid et à Rome autour de la béatification seront annoncées sur le
site www.alvarodelportillo.org
Pour participer à
l’effort de Harambee pour la béatification: www.harambee-africa.org
SOURCE : https://opusdei.org/fr-fr/article/details-sur-la-beatification-de-don-alvaro/
Qui est le bienheureux
Alvaro del Portillo ?
Samedi matin, 27
septembre 2014, Alvaro del Portillo, ingénieur, évêque et premier successeur de
saint Josémaria à la tête de l'Opus Dei, a été béatifié à Madrid devant une
foule de fidèles venus de quatre-vingts pays. Il a également été l'un des
protagonistes du Concile Vatican II.
Béatification d'Alvaro
del Portillo : 27 septembre
A sa béatification, plus
de 200 000 personnes du monde entier y ont participé.. La cérémonie a été
présidée par le Cardinal Angelo Amato. Il était accompagné du cardinal Antonio
María Rouco, archevêque émérite de Madrid et de l'ancien prélat de l'Opus Dei,
Don Javier Echevarría. Dix-sept cardinaux et 170 évêques du monde entier ont
concélébré lors de la même cérémonie.
a souligné le cardinal
Angelo Amato dans son homélie, La fidélité de Don Alvaro del Portillo à
l'Évangile, à l'Église et au Pape. Il explique : "il fuyait tout
personnalisme, car il transmettait la vérité de l'Évangile, et non ses propres
opinions". Et il a souligné que Don Álvaro, "s'est distingué par sa
prudence et sa rectitude dans l'évaluation des événements et des personnes ; sa
justice dans le respect de l'honneur et de la liberté des autres".
Le pape François a
assisté à la cérémonie dans une lettre dans laquelle il a dressé ce portrait du
nouveau bienheureux : "Particulièrement remarquable a été son amour pour
l'Église, l'épouse du Christ, qu'il a servie avec un cœur dépouillé des
intérêts mondains, loin de la discorde, accueillant pour tous et cherchant
toujours le positif dans les autres, ce qui unit, ce qui construit. Elle ne se
plaignait jamais et ne critiquait pas, même dans les moments particulièrement
difficiles, mais, comme elle l'avait appris de saint Josémaria, elle répondait
toujours par la prière, le pardon, la compréhension et une charité sincère.
"L'élévation aux
autels d'Alvaro del Portillo nous rappelle une fois de plus l'appel universel à
la sainteté, proclamé avec force par le Concile Vatican II. Et il a également
évoqué "la joie de saint Josémaria Escriva, vu que ce fils très fidèle a
été proposé comme intercesseur et exemple à tous les fidèles.
Mgr Javier Echevarria, à
l'occasion de la béatification de Don Álvaro del Portillo.
Vie de Don Álvaro del
Portillo
Sa vie est une grande
leçon pour les hommes d'aujourd'hui. Saint Josémaria l'a
interpellé très tôt "rock", saxumun surnom qui l'a défini
dès son plus jeune âge. Alvaro del Portillo était un homme fidèle, un
travailleur infatigable au service de l'Eglise et de l'Opus Dei. Il était
un proche collaborateur de saint Josémaria et devint son premier successeur à
la tête de l'Opus Dei en 1975, après la mort du fondateur. Un exemple qui est
proche de chacun, bien qu'il vive dans des circonstances différentes des
siennes.
Il est né à Madrid dans
une famille nombreuse et pieuse le 11 mars 1914. Il était docteur en génie
civil, docteur en philosophie et docteur en droit canonique.
1935: se incorporó al
Opus Dei
Tout en étudiant
l'ingénierie, il a rejoint l'Opus Dei, une institution fondée sept ans plus
tôt. Reçu directement de saint
Josemaría Escrivá de Balaguer la formation et l'esprit propres à cette
nouvelle voie de l'Église. Il a effectué un important travail d'évangélisation
parmi ses camarades de classe et ses collègues de travail.
Pendant la guerre civile
espagnole, il a beaucoup souffert et a failli perdre la vie, mais Don Alvaro
parle rarement de cette période. L'une de ces rares occasions s'est produite à
Cebu, à la fin de l'année 1987. Et il l'a fait pour souligner la nécessité
de aimer et promouvoir la paixfaisait incidemment allusion à la
persécution contre l'Église déclenchée en Espagne pendant la guerre civile :
"Je n'avais participé à aucune activité politique, et je n'étais ni
prêtre, ni religieux, ni séminariste, mais un étudiant en ingénierie ; et ils
m'ont mis en prison, simplement parce que je venais d'une famille catholique. À
cette époque, je portais des lunettes, et une fois, l'un des gardes - ils
l'appelaient Petrof, un nom russe - s'est approché de moi, m'a mis un pistolet
sur la tempe et m'a dit : tu es un prêtre, parce que tu portes des lunettes. Il
aurait pu me tuer à tout moment. Il ne l'a pas fait parce que Dieu pensait
qu'il pouvait encore donner trop de fil à retordre au diable, ou qu'il n'était
pas digne du paradis. C'était une chose formidable. À partir de 1939, il a
exercé un apostolat intense dans différentes villes d'Espagne, qu'il a
poursuivi toute sa vie.
1944 : Ordination à la
prêtrise
Le 25 juin 1944, il a été
ordonné avec José María Hernández Garnica et José Luis Múzquiz : ont été
les trois premiers prêtres de l'Opus Dei, après le fondateur. Depuis
lors, s'est entièrement consacré au ministère pastoralau service des
membres de l'Opus Dei et de toutes les âmes.
1946-1975 : a vécu à Rome
avec saint Josémaria
Il a montré son inlassable
service à l'Église en se consacrant aux nombreuses missions du Saint-Siège en
tant que consulteur de divers dicastères de la Curie romaine. Il a pris une
part active au Conseil du Vatican II. Entre 1947 et 1950 Il a promu des
activités de formation chrétienne et a exercé son ministère auprès de
nombreuses personnes en tant que prêtre. Il a contribué à l'expansion
apostolique de l'Opus Dei dans différentes villes italiennes.
En 1948, il obtient un
doctorat en droit canonique à l'Université pontificale de Saint-Thomas
(Angelicum). La même année, le Collège romain de la Sainte-Croix a été créé à
Rome en tant que centre international de la
formation sacerdotale.
En outre, Álvaro del
Portillo a toujours été aux côtés de saint Josémaria, l'aidant dans les tâches
d'évangélisation et de gouvernement pastoral de l'Opus Dei, et l'a accompagné
dans ses nombreux voyages apostoliques. vers des pays d'Europe et
d'Amérique.
1975-1994: sucesor de san
Josemaría
Le 15 septembre 1975, il
a été élu comme premier successeur de saint Josémaria.. Et le 28 novembre 1982,
en érigeant l'Œuvre en prélature personnelle, le Saint-Père saint Jean-Paul
II l'a nommé prélat de l'Opus Dei.
1991 : reçoit
l'ordination épiscopale
Saint Jean Paul II lui a
conféré l'ordination épiscopale. le 6 janvier de la même année. Tout son
travail a été caractérisé par la fidélité au Fondateur et à son message ainsi
qu'à l'Église, et par un travail pastoral inlassable pour étendre les
apostolats de la Prélature au service de l'Église.
Don Álvaro del Portillo Il
cherchait à s'identifier au Christ dans un abandon confiant à la volonté de
Dieu le Père, constamment nourri par la prière, l'Eucharistie et une tendre
dévotion à la Sainte Vierge. Son amour pour l'Église se manifestait par sa
profonde communion avec le pape et les évêques. Sa charité envers tous,
son inlassable sollicitude pour ses filles et ses fils dans l'Opus Dei, son
humilité, sa prudence et sa force d'âme, sa joie et sa simplicité, son oubli de
soi et son ardent désir de gagner des âmes au Christ, se reflètent également
dans sa devise épiscopale : "L'amour du Seigneur pour tous".Regnare
Christum volumus !-, ainsi que la gentillesse, la sérénité et la bonne humeur
qui rayonnaient de sa personne, sont des traits qui composent le portrait de
son âme.
1994 : Road to Heaven
Il est décédé subitement
aux premières heures du 23 mars 1994, au siège de la prélature à Rome, quelques
heures après être rentré d'un pèlerinage au Terre
Sainte, où il avait suivi les traces terrestres de Notre Seigneur
Jésus avec une intense piété. Le matin précédent, il avait célébré sa dernière
messe dans la chambre haute de Jérusalem.
Prière au Bienheureux
Alvaro del Portillo. Si vous le souhaitez, vous pouvez envoyer ici un
récit des faveurs reçues par le Bienheureux Alvaro del Portillo.
Le même jour, le 23 mars,
saint Jean-Paul II est allé prier devant Sa dépouille mortelle repose
désormais dans la crypte de l'église prélatice de Santa Maria della Pace à
Rome. Accompagné en permanence par les prières et l'affection des fidèles
de l'Opus Dei et de milliers d'autres personnes.
Dès le jour de sa mort,
de nombreuses personnes ont commencé à demander son intercession pour obtenir
ses faveurs du ciel. En outre, des milliers de personnes ont témoigné de son
amour pour l'Église.
En 2004, dix ans après sa
mort, le procès de sa béatification et de sa canonisation a été ouvert à Rome.
Après l'analyse intense de toute la documentation présentée par le postulateur
de la Cause des Saints, Le 28 juin 2012, Mgr Álvaro del Portillo y Diez de
Sollano a été déclaré Vénérable et a finalement été béatifié le 27 septembre
2014. Sa fête est célébrée le 12 mai, date anniversaire de sa première
communion.
Bienheureux Alvaro del
Portillo
Saint Josémaria Escriva a
fait graver une phrase du Livre des Proverbes sur la porte du bureau de Don
Álvaro : Vir fidelis multum laudabitur. (L'homme fidèle sera
hautement loué).
Sa vie est si puissante
qu'elle nous pousse à vivre fidèlement notre propre vocation avec la même joie
qu'il a manifestée à tous
SOURCE : https://fundacioncarf.org/fr/qui-est-le-beato-beato-alvaro-del-portillo/
Alvaro
del Portillo, Opus Dei Prelate, bishop, 1982 - 1994.
Blessed
Álvaro del Portillo Díez de Sollano
12
May (based on the date of his First Communion)
23
March on some calendars
Profile
One of eight children.
Joined Opus
Dei in 1935. Engineering student.
Member of the Saint Vicent de Paul Society, and taught catechism to children in
in poor neighbourhoods
where the Society worked. Priest,
ordained on 25
June 1944 in Madrid, Spain.
Assigned to work in Rome, Italy in 1946. Bishop of
the Personal Prelature of the Holy Cross and Opus Dei on 28
November 1982. Titular
bishop of Vita on 7
December 1990.
Born
11
March 1914 in Madrid, Spain
23
March 1994 in Rome, Italy of
natural causes
28
June 2012 by Pope Benedict
XVI (decree of heroic
virtues)
27
September 2014 by Pope Francis
beatification recognition
celebrated in Madrid, Spain
the beatification miracle involves
the August 2003 healing of Chilean newborn Jose
Ignacio Ureta Wilson; just a few days old, the boy suffered a 30-minute period
of cardiac arrest and a major hemorrhage; his medical team thought the boy had died,
but his parents prayed for healing through
the intercession of the bishop,
and Jose now lives a normal life
Additional
Information
other
sites in english
images
video
fonti
in italiano
Dicastero delle Cause dei Santi
MLA
Citation
“Blessed Álvaro del
Portillo Díez de Sollano“. CatholicSaints.Info. 11 July 2023. Web. 12 May
2024.
<https://catholicsaints.info/blessed-alvaro-del-portillo-diez-de-sollano/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/blessed-alvaro-del-portillo-diez-de-sollano/
Opus Dei prelate
beatification expected to draw 100,000 attendees
Bishop Alvaro del
Portillo. | Opus Dei.
Madrid, Spain, Jun 7,
2014 / 16:11 pm
The first successor of
St. Josemaria Escriva as leader of Opus Dei, Bishop Alvaro del Portillo, will
be beatified Sept. 27 in Madrid at a ceremony that is expected to bring
together nearly 100,000 faithful.
The prefect of the Congregation of the Causes of the Saints, Cardinal Angelo
Amato, will preside at the beatification. Cardinal Antonio Maria Rouco Varela
of Madrid will concelebrate, along with the current prelate of Opus Dei, Bishop
Javier Echevarria,
The spokesperson of the organization committee for the beatification, Teresa
Sabada, and the vice postulator of the cause, Father Jose Carlos Martin de la
Hoz, outlined numerous details about the event.
Sabada said 100,000 people from more than 50 countries are expected to attend
the beatification. In addition, 3000 families have opened their homes to
welcome those traveling to Madrid from abroad, and 2000 young people have
already signed up to work as volunteers for the event.
Father Martin de la Hoz said thousands of people wish to come to Madrid for the
bishop's beatification "to express thanks for his example and for the
pastoral dedication of this man of peace and communion."
"Alvaro del Portillo motivated many laypeople to embody the Gospel in
social initiatives that today serve the poorest of the poor."
On Sept.28, the day after the beatification, a Mass of Thanksgiving will be
held at the same site presided by Bishop Echevarria.
Father Martin de la Hoz said Bishop Alvaro del Portillo "was a pastor who
helped thousands to discover their vocations to holiness in the Church. As the
first success of St. Josemaria and the first prelate of Opus Dei, he carried
out evangelization though personal contact with all kinds of people in the five
continents."
He also thanked the Holy See, the Bishops' Conference of Spain and the
Archdiocese of Madrid for collaborating in the preparations for the
beatification. He thanked the religious institutions, ecclesial movements and
parishes that "are collaborating and participating in this beatification,
which is a celebration for the entire Church, as was the very life of Alvaro del
Portillo, who was authentically in love with the entire Church."
Sabada explained that upon learning of the date for the beatification, the
Prelate of Opus Dei sent a letter to all the cloistered and contemplative nuns
in Spain asking for their prayers.
Opus Dei Prelate’s
Beatification Set for Madrid
Bishop Alvaro del
Portillo, the organization’s second leader, will be beatified there Sept. 27.
BY CNA/EWTN NEWS 01/24/2014 Comments (3)
– Opus Dei
VATICAN CITY — Bishop
Alvaro del Portillo, the second leader of Opus Dei, will be beatified in his
birthplace of Madrid on Sept. 27, the Vatican has announced.
The current prelate of
Opus Dei, Bishop Javier Echevarría, said the Vatican’s Jan. 21 announcement of
the beatification ceremony was a “moment of profound joy.” He said Bishop del
Portillo “loved and served the Church so much.”
Cardinal Angelo Amato,
prefect of the Congregation for the Causes of Saints, will preside over the
beatification ceremony, which could draw thousands of faithful from around the
world. Related events will also be held in Rome.
Bishop Alvaro del
Portillo, known as “Don Alvaro,” was born in Madrid on March 11, 1914, the
third of eight children. As a student, he was active in the St. Vincent de Paul
Society. He taught catechism to children in poor neighborhoods and distributed
donations and food to families in need, Opus Dei states on its website.
He studied to be an
engineer and received doctorates in philosophy, liberal arts and canon law.
He joined Opus Dei in
1935 and soon became a close collaborator of St. Josemaria Escriva, who founded
the organization dedicated to spiritual growth and discipleship among the
Catholic laity. The organization teaches its members to use their work and their
ordinary activities as a way to encounter God.
Bishop del Portillo was
ordained to the priesthood in 1944. He helped Opus Dei expand in 20 countries,
including Italy. He was an active participant at the Second Vatican Council and
was a consultor at the Congregation for the Doctrine of the Faith. He was
elected to succeed St. Josemaria Escriva as the head of Opus Dei in 1975, after
the founder’s death.
When Pope John Paul II
made Opus Dei a personal prelature in 1982, he named Bishop del Portillo as
head of the unique Church structure.
Consecrated a bishop in
December 1990, the future blessed died in Rome in 1994. His remains are
presently in the crypt of the Opus Dei church St. Mary of Peace in Rome. Civil
authorities are considering whether to transfer his remains to Rome’s Basilica
of Sant’Eugenio.
Miracle Recognized
In July 2013, Pope
Francis recognized
a miracle attributed to the intercession of Bishop del Portillo. It
involved the August 2003 healing of a Chilean newborn boy, who suffered a
30-minute period of cardiac arrest and a major hemorrhage.
Although the newborn’s
medical team thought he had already died, his parents prayed for healing
through the bishop’s intercession. The baby’s heart began to beat again, and he
went on to live a normal life.
Msgr. Flavio Capucci, the
postulator in charge of Bishop del Portillo’s cause for canonization, told Opus
Dei in June 2012 that he had received almost 12,000 signed reports from
Catholics who believe they have received favors through the bishop’s
intercession.
The recognition of a
second miracle is typically necessary for a blessed to become a saint.
Beatification events will
include visits to Madrid’s Almuenda Cathedral and other places related to the
bishop’s life and the beginnings of Opus Dei.
Opus Dei said the
development charity Harambee Africa International will hold activities during
the beatification in both Rome and Madrid to help finance its medical and
educational projects in sub-Saharan Africa. Bishop del Portillo encouraged
these activities during his time as head of Opus Dei.
Bishop Echevarria will
celebrate a Mass of Thanksgiving the day after the beatification.
Meditations: May 12,
Blessed Alvaro del Portillo
Some reflections that can
assist our prayer on May 12, the feast day of Blessed Alvaro del Portillo.
05/12/2023
Trusting in God’s grace
A humble and smiling
loyalty at the service of others
Blessed Alvaro was a good
shepherd
TODAY WE CELEBRATE the
liturgical memorial of Blessed Alvaro del Portillo. This is also the
anniversary of his First Holy Communion, accompanied by over a hundred
classmates at his school. Don Alvaro later recalled that in order to prepare
himself well he had first gone to confession and that “he had left the
confessional with great peace and joy.”[1] From
that day on, he regularly approached the sacrament of forgiveness. Likewise,
after receiving our Lord in the Eucharist for the first time, he continued to
attend the Mass celebrated in the Pilar school several days each week.
The simple piety of that young
boy did not attract anyone’s attention. But it is impressive to see how Blessed
Alvaro always kept in his heart an ardent, grateful and growing love for the
sacraments of Confession and the Eucharist. In 1983, for example, he confided:
“For sixty-two or sixty-three years now I have been receiving Communion daily
and it is like a caress from God.”[2] And
in September 1993, during a family gathering, he responded to a question about
what his greatest joys had been in life: “My greatest joy, my son, is to
receive God’s grace: each time our Lord forgives me in Confession, each time He
comes to me in Communion.”[3]
Although he was gifted
with great human qualities, Blessed Alvaro “knew that God’s grace could do much
more in his life than he was capable of imagining.”[4] Hence
he often prayed an aspiration that reflected his trust in God’s strength:
“Thank you, sorry, help me more.” “These words express gratitude for what we do
not deserve, recognition of our personal weakness, and a humble request for the
strength needed to reach the greatest happiness possible, union with God. These
are also among the first words that mothers teach their young children. Let us
ask God for a childlike heart, knowing ourselves incapable of anything without
the help of Our Father God.”[5]
JULY 7, 1935 was a
decisive day in Don Alvaro’s life. On that date, after a brief day of
recollection, he decided to give himself to God in Opus Dei. His life then
became an ongoing example of fidelity. “He lived an unquestioned fidelity to
God, carrying out his will promptly and generously; fidelity to the Church and
the Pope, fidelity to his priesthood, and fidelity to his vocation as a
Christian in every moment and circumstance of his life.”[6] At
the beginning, our Lord rewarded his prompt response to his vocation, by
granting him an overflowing joy and great enthusiasm. But soon, as he matured
spiritually, that joy became deeper and more reflective. The feeling of
enthusiasm gave way to a mature and firm security, based on trust in God. And
he acquired the strength needed to be an essential support for the founder of
the Work and, later, to become his first successor.
“If you ask me, Has he
ever been heroic?, Saint Josemaria said, referring to Blessed Alvaro, “I will
reply: yes, he has often been heroic, very often: with a heroism that seems
something ordinary. I would like you to imitate him in many things, but above
all in loyalty. In the long years of his vocation, there have been many
occasions, humanly speaking, for getting angry, for becoming irritated, for
being disloyal. But he has always had a smile and an incomparable fidelity.”[7]
Our Lord expects each of
us to be faithful to the Gospel, to be women and men of faith who contribute a
supernatural vision to all areas of human existence: in the family,
friendships, work, and in collaborating with others to bring forward apostolic
initiatives. We are called to foster a smiling fidelity, the fruit of humility,
simplicity, serenity and peace, qualities that filled the heart of Blessed
Alvaro and that, even without meaning to, he spread to those around him.
On his feast day, we can
ask God, through Don Alvaro’s intercession, to instill in our hearts the same
sentiments that Christ Jesus had (cf. Phil 2:5). Thus our fidelity
will be reflected in an always welcoming and understanding attitude, in a
service to others that, among other things, will lead us to share with many
people the gifts we have received from God.
ON SEPTEMBER 15, 1975,
Don Alvaro was named the first successor of Saint Josemaría. On November 28,
1982, Pope John Paul II erected Opus Dei as a personal prelature and named
him Prelate. In 1991, he conferred episcopal ordination on him. In the almost
twenty years that he spent at the head of the Work, Blessed Alvaro was a
“faithful and prudent servant” (Lk 12:42) who gave himself completely to
the mission God had entrusted to him, exemplifying the virtues of the good
shepherd. “He always sought to guide souls to eternal life, showing – also with
his own spiritual and human struggle to walk close beside the Master – the path
that leads to holiness. His concern extended not only to the faithful of the
Prelature, but also to so many people who asked him for advice or a few words
of encouragement for their spiritual life or for the community to which they
belonged. Don Alvaro offered his prayers and his human and spiritual wisdom to
everyone, with a concern for the good of souls and of the Church. How much he prayed,
asking God for light to know how to guide his own flock and the people who came
to him!”[8]
On the occasion of his
beatification, the Pope wrote: “Especially outstanding was his love for the
Church, the Spouse of Christ, whom he served with a heart devoid of worldly
self-interest, far from discord, welcoming everyone and always seeking in
others what was positive, what united, what was constructive. He never spoke a
word of complaint or criticism, even at especially difficult times, but
instead, as he had learned from Saint Josemaría, he always responded with
prayer, forgiveness, understanding and sincere charity.”[9]
We can ask our heavenly
Mother to obtain for us from our Lord an ever deeper love for souls, for the
Church and for the Pope. The desire to always grow in that love was deeply rooted
in Blessed Alvaro’s heart, as we see in his prayer before our Lady of Fatima
during a pilgrimage in 1989: “I know that you always hear us, but still we have
wanted to come from Rome to tell you what you already know: that we love you,
but want to love you more. Help us to serve the Church as she wants to be
served: with our whole heart, with complete self-giving, with loyalty and
faithfulness.”[10]
[1] Javier
Medina Bayo, Álvaro del Portillo. Un hombre fiel, Rialp, Madrid, 2012, p.
45.
[2] Ibid.
[3] Blessed
Alvaro, Notes from a family gathering, 15 September 1993.
[4] Fernando
Ocáriz, Homily, 11 May 2019.
[5] Ibid.
[6] Congregation
for the Causes of Saints, Decree on the Heroic Virtues of the Servant of God
Alvaro del Portillo, 28 June 2012.
[7] Saint
Josemaría, Words during a family gathering, 11 March 1973.
[8] Javier
Echevarría, Homily, 13 May 2016.
[9] Francis,
Letter to the Prelate of Opus Dei for the Beatification of Alvaro del
Portillo, 16 June 2014.
[10] Blessed
Alvaro, Prayer before Our Lady of Fatima, 25 January 1989.
SOURCE : https://opusdei.org/en/article/meditations-may-12-blessed-alvaro-del-portillo/
Saints
Wednesday, April 30, 2014
Bishop Álvaro del
Portillo
This past July 5th, in an
audience with Cardinal Angelo Amato, S.D.B., Prefect of the Congregation for
the Causes of Saints, Pope Francis authorized the promulgation of the decree
concerning the miracle attributed to the intercession of Venerable Alvaro del
Portillo y Diez de Sollano, Prelate of the Personal Prelature of the Holy Cross
and Opus Dei.
By Sr. Mª Luisa Belmonte
S.H.M.
A FAMILY THAT TAUGHT HIM
THE FAITH
Alvaro del Portillo was born on March 11, 1914 in Madrid (Spain) and
received the Sacrament of Baptism before he was a week old. His parents,
Clementina and Ramón, were profoundly Christian. Alvaro was the third of
eight children. Ramón was a lawyer who worked for an insurance company. He was
a man with a very honest character, who dedicated his life to his work and his
family. Clementina, born in Mexico, was an educated and pious woman, with a
deep life of prayer and mortification. She attended daily Mass and regularly
read the lives of saints and books of spiritual formation.
Bishop Alvaro’s family taught him to foster a great devotion to Our Lady. At
home, he prayed the Rosary and grew in his tender love for her, turning to her
in every circumstance. He was always very grateful to his parents for having
handed down the faith to him. He himself once said of his mother, “She
instilled in me a special devotion to the Sacred Heart and the Holy Spirit, and
a particular devotion to Our Lady in her title of Our Lady of Mt. Carmel,” and
in reference to his father, “God, our Lord, led my father and I to become very
close and this obviously prevented me from coming across bad friends.”
THE CALL FROM GOD
The future Blessed was an outstanding student. He studied various forms of
engineering, in addition to earning a doctorate in Canon Law, and in Philosophy
and Literature. It was during his college days in 1935 when a friend introduced
him to Fr. Josemaria Escriva, priest and founder of Opus Dei.
That same summer, before going on vacation, Alvaro decided to go and visit him. During their conversation, Saint Josemaria told him about God and the spiritual life, taking interest in his family, his studies, his future plans... and invited him to go on a spiritual retreat that would be held within a few days. Although this meant delaying his family vacation, which included leaving Madrid, Alvaro could not resist the invitation. Years later he would describe his experience on the retreat in these words: “Father gave a meditation on love for God and the Virgin Mary, and I was left in shock.” Once the retreat was over, he learned about the new movement of Opus Dei that was just starting. He immediately felt moved to form a part of it: “Obviously, it was a divine call, because that idea had never crossed my mind, not even remotely. ( ... ) I had thought of becoming an engineer and forming a family.”
From that moment on, St. Josemaria accompanied Alvaro in the beginning of his spiritual
life, assuring his spiritual formation. Alvaro responded with
docility, placing his life in the Lord’s hands, under the careful
guidance of the saint and began preparing for the priesthood. He would soon
become the right hand man of the founder and be appointed Secretary
General of the Work (Opus Dei).
On June 25, 1944, he was ordained a priest by the Bishop of Madrid, Leopoldo
Eijo y Garay, together with José María Hernández de Garnica and José Luis
Múzquiz, the first three priests of Opus Dei. St. Josemaria chose to offer up
the sacrifice of not attending the ordination for the three of them. The next
day, he asked the newly ordained Fr. Alvaro to be his confessor.
In 1946, St. Josemaria asked him to move to Rome to work for Opus Dei compiling and editing the required documentation to obtain approval for the movement by the Holy See. A few months later, the founder himself would also move to the Eternal City. It was a rough road of difficulties, but finally, on February 24, 1947, he was granted the Decretum Laudis by which Opus Dei was recognized as an institute of pontifical right.
In June of 1948, St. Josemaria instituted the Roman College of the Holy Cross in Rome, an international formation center, appointing Fr. Alvaro rector and professor of moral theology. He held this post until 1953.
Fr. Alvaro’s service to Opus Dei went hand in hand with his service to the Universal Church; in fact, he even collaborated in various dicasteries of the Roman Curia. He was a consultant to several congregations of the Roman Curia and several pontifical commissions.
After the death of St. Josemaria in 1975, Alvaro del Portillo was elected his successor. A few years later, Pope John Paul II erected Opus Dei as a Personal Prelature, naming Alvaro as Prelate. The Pope himself presided his episcopal ordination at the Basilica of St. Peter’s Basilica on January 6, 1991.
His years at the head of Opus Dei were characterized by a large expansion of the Work in other European countries as well as other continents.
Those who knew him defined him as a man of great apostolic zeal, prudent
but at the same time daring, honest and upright, with an exquisite charity,
humble and strong, hard-working and cheerful, serene and kind. He assumed
all his responsibilities as a mission from God and he dedicated himself to them
whole-heartedly. Ever faithful to the legacy of the founder, he successfully
conveyed the charism, in its entirety, to the members of Opus Dei. The
pillars of his spiritual life were the Eucharist and his love for Our Lady.
HIS LAST TRIP
In March 1994, Bishop Alvaro del Portillo traveled to the Holy Land along with
several collaborators, including the current Prelate of Opus Dei, Bishop
Javier Echevarría. It was certainly a grace for him to visit the land of our
Savior, His Mother and the apostles, all of whom he loved dearly. There
was no reason to suspect that this was to be his last trip.
The last day of the pilgrimage, Bishop Alvaro concelebrated Mass with other
priests of Opus Dei in the Upper Room in Jerusalem and a few hours later, they
took the flight back to Rome, arriving there in the afternoon. In the
early hours of the following morning, the bishop woke up feeling ill. He had
trouble breathing and lost consciousness shortly after. A doctor arrived
immediately but his efforts to revive him were in vain. He received the
anointing of the sick and absolution, and surrendered his soul to God at around
four o’clock in the morning.
A EUCHARISTIC SOUL
“Bishop Alvaro cultivated a singular love for the Eucharist over the course of
his entire life. The center and source of his inner life, on a daily basis, was
the Holy Eucharist.” That was how a very close collaborator described him.
The future Blessed let himself be surprised by the Lord’s greatness and His humility in the Eucharist: “God is infinitely powerful, infinitely beautiful. And that infinitely great God, who is infinitely powerful, infinitely beautiful, remains hidden under the appearance of bread, so that we can approach him with confidence.”
Those who lived with him affirm that he had so many small signs of love towards the Lord in the Blessed Sacrament. He made frequent visits in which he knelt down in fervent devotion. He tried to instruct those who worked in the sacristy, make sure that the chapels were always clean, well perfumed and adorned with fresh flowers, and assure that the liturgical vestments and objects were well kept, all so that souls might thereby recognize the presence of God..
Once, during the moment of thanksgiving following the Communion at Mass, he was
heard saying:
“It’s so easy to be contemplative, when we have you inside us, Lord, when you
are the radiant sun of our soul and you maintain us alive so we can love you!
Lord, you are so good and you give yourself to us in this way! We want to be
faithful, we want to give you our ‘yes’ in every moment, but you know our
weakness. Give us the strength we need in order to overcome our character and
our pride, in order to control our feelings and work with all our effort,
keeping in mind your love for us. As you are so very good to us, we wish to
correspond with our total surrender to you. Tempus breve est, we have so little
time in which to love you. Help us to use it well, without losing time with our
insignificant miseries. Help us to follow you closely. My God, help us to
realize that surrendering our entire life to you is worthwhile, because you
give us yourself in return.”
©Magazine HM º177 March-April 2014
SOURCE : https://www.homeofthemother.org/en/magazine/selected-articles/saints/5990-bishop-alvaro-in
Beato Alvaro del
Portillo Diez de Sollano Prelato dell’Opus Dei
Festa: 12 maggio
Madrid, Spagna, 11 marzo
1914 - Roma, Italia, 23 marzo 1994
Don Álvaro, come è
chiamato da milioni di persone che in tutto il mondo ricorrono alla sua
intercessione, era un brillante studente di Ingegneria quando conobbe San
Josemaría Escrivá. Resosi conto che Dio lo chiamava a quel cammino, entrò a far
parte dell’Opus Dei nel 1935. Ordinato sacerdote nel 1944, una volta terminati
gli studi civili ed ecclesiastici, fu il principale collaboratore di San
Josemaría e ne divenne il successore alla guida dell’Opus Dei nel 1975. A Roma,
dove ha vissuto dal 1946, era molto apprezzato, tra l’altro, per il lavoro che
aveva svolto durante il Concilio Vaticano II (1962-1965), contribuendo a
potenziare il ruolo dei laici nella Chiesa. Per la sua bontà e umiltà, moltissime
persone di tutte le classi e condizioni sociali avevano verso di lui un
grandissimo affetto. Álvaro del Portillo è morto a Roma il giorno dopo un
pellegrinaggio in Terra Santa, il 23 marzo 1994. Lo stesso giorno Giovanni
Paolo II si è recato a pregare dinanzi ai suoi resti mortali. È stato
beatificato il 27 settembre 2014 a Valdebebas. La sua memoria liturgica è
fissata al 12 maggio, giorno della sua prima Comunione.
Figlio di Clementina Diez de Sollano (messicana) e di Ramón del Portillo y Pardo (spagnolo), Álvaro del Portillo nacque a Madrid l’11 marzo 1914. Era il terzo di otto fratelli.
Dopo il diploma nella scuola Nuestra Señora del Pilar di Madrid, si iscrisse alla Scuola di Ingegneria civile, che terminò nel 1941. Successivamente lavorò in vari enti pubblici occupandosi di questioni idrografiche. Studiò inoltre Lettere e Filosofia (indirizzo storico), laureandosi nel 1944 con la tesi "Scoperte ed esplorazioni sulle coste della California".
Nel 1935 entrò nell’Opus Dei, istituzione della Chiesa Cattolica che era stata fondata sette anni prima da san Josemaría Escrivá. Ricevette direttamente dal fondatore la formazione e lo spirito propri di questo nuovo cammino di fede. Sviluppò un ampio lavoro di evangelizzazione tra i suoi compagni di studio e colleghi di lavoro e, dal 1939, fece numerosi viaggi per motivi apostolici in diverse città spagnole.
Il 25 giugno 1944 fu ordinato sacerdote dal vescovo di Madrid, Leopoldo Eijo y Garay, insieme a José María Hernández Garnica y José Luis Múzquiz: furono i primi tre sacerdoti dell’Opus Dei, dopo il fondatore.
Nel 1946 si trasferì a Roma, pochi mesi prima che san Josemaría vi fissasse la sua residenza. Fu un periodo cruciale per l’Opus Dei, che ricevette allora le prime approvazioni giuridiche della Santa Sede. Anche per lui iniziò un’epoca decisiva, in cui, tra l'altro, sviluppò, con la sua attività intellettuale accanto a san Josemaría e con il suo lavoro presso la Santa Sede, una profonda riflessione sul ruolo e la responsabilità dei fedeli laici nella missione della Chiesa, attraverso il lavoro professionale e le relazioni sociali e familiari. “In un ospedale – scriverà anni dopo, per spiegare tale realtà – la Chiesa non è presente soltanto con il cappellano, ma agisce anche attraverso quei fedeli che, in qualità di medici o infermieri, si adoperano a fornire un buon servizio professionale e una delicata attenzione umana ai pazienti; in un quartiere, la chiesa sarà sempre un punto di riferimento indispensabile, ma l’unico modo per arrivare a coloro che non la frequentano sarà attraverso le altre famiglie”.
Tra il 1947 e il 1950 contribuì all’espansione apostolica dell’Opus Dei a Roma, Milano, Napoli, Palermo e in altre città italiane. Promosse attività di formazione cristiana, offrendo i suoi servizi sacerdotali a numerose persone. Della scia che il suo lavoro ha lasciato in Italia parlano oggi le varie strade e piazze che gli sono state dedicate in varie città e paesi.
Il 29 giugno 1948 il fondatore dell’Opus Dei eresse a Roma il Collegio Romano della Santa Croce, centro internazionale di formazione. Don Álvaro ne fu il primo rettore e vi insegnò Teologia morale dal 1948 al 1953. Nello stesso anno (1948) ottenne il dottorato in Diritto canonico presso la Pontificia Università di San Tommaso.
Durante i suoi anni romani, i diversi Papi succedutisi al soglio pontificio (da Pio XII a Giovanni Paolo II) lo chiamarono a svolgere numerosi incarichi, come membro o consultore di 13 organismi della Santa Sede.
Partecipò attivamente al Concilio Vaticano II. Giovanni XXIII lo nominò consultore della Sacra Congregazione del Concilio (1959-1966). Nelle fasi preparatorie del Concilio fu presidente della Commissione per il Laicato. Durante il Concilio (1962-1965) fu segretario della Commissione sulla Disciplina del clero e del popolo cristiano. Terminato il Concilio, Paolo VI lo nominò consultore della Commissione postconciliare sui Vescovi e il governo delle diocesi (1966). Fu anche, per molti anni, consultore della Congregazione per la Dottrina della Fede.
La vita di Álvaro del Portillo è strettamente unita a quella del fondatore. Rimase sempre al suo fianco fino al momento della morte, che avvenne il 26 giugno 1975, collaborando con san Josemaría nelle iniziative di evangelizzazione e nel governo pastorale. Con lui fece viaggi in numerosi Paesi per preparare e orientare i diversi apostolati dell’Opus Dei. “Nell’osservare la sua presenza amabile e discreta a fianco della dinamica figura di Mons. Escrivá, mi veniva in mente l’umiltà di san Giuseppe” scriverà alla sua morte un agostiniano irlandese, Padre John O’Connor.
Il 15 settembre 1975, nel congresso generale convocato dopo la morte del fondatore, don Álvaro del Portillo fu eletto a succedergli a capo dell’Opus Dei. Il 28 novembre 1982, quando il beato Giovanni Paolo II eresse l’Opus Dei in Prelatura personale, lo nominò Prelato della nuova prelatura. Otto anni dopo, il 7 dicembre 1990, lo nominò vescovo, e il 6 gennaio 1991 gli conferì l’ordinazione episcopale nella basilica di San Pietro.
Nel corso degli anni in cui fu a capo dell’Opus Dei, Álvaro del Portillo promosse l’inizio dell'attività della Prelatura in 20 nuovi paesi. Nei suoi viaggi pastorali, che lo portarono in tutti e cinque i continenti, parlò a migliaia di persone di amore alla Chiesa e al Papa e predicò con convinzione il messaggio cristiano di san Josemaría sulla santità nella vita ordinaria.
Come Prelato dell'Opus Dei, Álvaro del Portillo diede impulso alla nascita di numerose iniziative sociali ed educative. Il Centre Hospitalier Monkole (Kinshasa, Congo), il Center for Industrial Technology and Enterprise (CITE, a Cebú, Filippine) o la Niger Foundation (Enugu, Nigeria) sono alcuni esempi di istituzioni di promozione sociale portate avanti da fedeli dell’Opus Dei, insieme ad altre persone, grazie all'incoraggiamento diretto di mons. del Portillo.
Allo stesso modo, la Pontificia Università della Santa Croce (dal 1985) e il seminario internazionale Sedes Sapientiae (dal 1990), entrambi a Roma, così come il Collegio ecclesiastico internazionale Bidasoa (Pamplona, Spagna), hanno formato per le diocesi migliaia di candidati al sacerdozio, inviati dai vescovi di tutto il mondo. Queste realtà evidenziano la preoccupazione di mons. del Portillo per il ruolo del sacerdote nel mondo, tema al quale ha dedicato buona parte delle sue energie, come fu evidente negli anni del Concilio Vaticano II. “Il sacerdozio non è una carriera – scrisse nel 1986 – ma una dedizione generosa, piena, senza calcoli né limiti, per essere seminatori di pace e di allegria nel mondo, e per aprire le porte del Cielo a chi beneficia di questo servizio e ministero”.
Mons. Álvaro del Portillo morì a Roma la mattina del 23 marzo 1994, poche ore dopo essere rientrato da un pellegrinaggio in Terra Santa. Il giorno prima, il 22 marzo, aveva celebrato la sua ultima Messa nella chiesa del Cenacolo a Gerusalemme.
Álvaro del Portillo è autore di pubblicazioni su temi teologici, di diritto canonico e pastorali: Fedeli e laici nella Chiesa (1969), Scritti sul sacerdozio (1970) e numerosi altri testi, poi raccolti postumi nel volume Rendere amabile la verità. Raccolta di scritti di Mons. Álvaro del Portillo, pubblicato nel 1995 dalla Libreria Editrice Vaticana. Nel 1992 fu pubblicato il volume Intervista sul Fondatore dell’Opus Dei, frutto di un’intervista con il giornalista italiano Cesare Cavalleri sulla figura di san Josemaría Escrivá, che è stato tradotto in varie lingue.
Dopo la sua morte nel 1994, migliaia di persone hanno testimoniato per iscritto
il loro ricordo di Mons. Álvaro del Portillo: la sua bontà, il calore del suo
sorriso, la sua umiltà, la sua audacia soprannaturale, la pace interiore
comunicata dalle sue parole.
Fonte : www.it.josemariaescriva.info
Note: Per maggiori
informazioni: www.opusdei.org
SOURCE : https://www.santiebeati.it/dettaglio/92806
16 giugno 2014
Caro fratello:
La beatificazione del
servo di Dio Álvaro del Portillo, collaboratore fedele e primo successore di
san Josemaría Escrivá alla guida dell'Opus Dei, è un momento di gioia speciale
per tutti i fedeli della Prelatura, come pure per te, che sei stato così a
lungo testimone del suo amore a Dio e agli altri, della sua fedeltà alla Chiesa
e alla propria vocazione. Desidero unirmi anch'io alla vostra gioia e rendere
grazie a Dio che adorna il volto della Chiesa con la santità dei suoi figli.
La sua beatificazione
avverrà a Madrid, la città in cui nacque e in cui trascorse l'infanzia e la
giovinezza, con un'esistenza forgiata nella semplicità della vita famigliare,
nell'amicizia e nel servizio agli altri, come quando si recava nei quartieri
estremi per collaborare alla formazione umana e cristiana di tante persone bisognose.
Lì, soprattutto, ebbe luogo l'evento che segnò definitivamente l'indirizzo
della sua vita: l'incontro con san Josemaría Escrivá, dal quale imparò a
innamorarsi di Cristo ogni giorno di più. Sì, innamorarsi di Cristo. Questo è
il cammino di santità che deve percorrere ogni cristiano: lasciarsi amare dal
Signore, aprire il cuore al suo amore e permettere che sia lui a guidare la
nostra vita.
Mi piace ricordare la
giaculatoria che il servo di Dio era solito ripetere, specialmente nelle feste
e negli anniversari personali: «grazie, perdono, aiutami di più!». Sono parole
che ci avvicinano alla realtà della sua vita interiore e del suo rapporto con
il Signore e che possono, inoltre, aiutarci a dare nuovo slancio alla nostra
vita cristiana.
Anzitutto, grazie. È
la reazione immediata e spontanea che prova l'anima dinanzi alla bontà di Dio.
Non può essere altrimenti. Egli ci precede sempre. Per quanto ci sforziamo, il
suo amore giunge sempre prima, ci tocca e ci accarezza per primo, è primo
sempre. Álvaro del Portillo era consapevole dei tanti doni che Dio gli aveva
concesso e lo ringraziava per quella dimostrazione di amore paterno. Però, non
si fermò lì; il riconoscimento dell'amore del Signore risvegliò nel suo cuore
desideri di seguirlo con maggiore dedizione e generosità e di vivere una vita
di umile servizio agli altri. Era notorio il suo amore per la Chiesa, sposa di
Cristo, che servì con un cuore spoglio di interessi mondani, alieno alla
discordia, accogliente con tutti e sempre alla ricerca del buono negli altri,
di ciò che unisce, che edifica. Mai un lamento o una critica, nemmeno in
momenti particolarmente difficili, piuttosto, come aveva imparato da san
Josemaría, rispondeva sempre con la preghiera, il perdono, la comprensione, la
carità sincera.
Perdono. Confessava
spesso di vedersi davanti a Dio con le mani vuote, incapace di rispondere a
tanta generosità. Peraltro, la confessione della povertà umana non è frutto
della disperazione, ma di un fiducioso abbandono in Dio che è Padre. È aprirsi
alla sua misericordia, al suo amore capace di rigenerare la nostra vita. Un
amore che non umilia, non fa sprofondare nell'abisso della colpa, ma ci
abbraccia, ci solleva dalla nostra prostrazione e ci fa camminare con più
decisione e allegria. Il servo di Dio Álvaro conosceva bene il bisogno che
abbiamo della misericordia divina e spese molte energie per incoraggiare le
persone con cui entrava in contatto ad accostarsi al sacramento della
confessione, sacramento della gioia. Com'è importante sentire la tenerezza dell'amore
di Dio e scoprire che c'è ancora tempo per amare.
Aiutami di più. Sì, il
Signore non ci abbandona mai, ci sta sempre accanto, cammina con noi e ogni
giorno attende da noi un amore nuovo. La sua grazia non ci verrà a mancare e
con il suo aiuto possiamo portare il suo nome in tutto il mondo. Nel cuore del
nuovo beato pulsava l'anelito di portare la Buona Novella a tutti i cuori.
Percorse così molti Paesi dando impulso a progetti di evangelizzazione, senza
preoccuparsi delle difficoltà, spronato dal suo amore a Dio e ai fratelli. Chi
è profondamente immerso in Dio sa stare molto vicino agli uomini. La prima
condizione per annunciare loro Cristo è amarli, perché Cristo li ama già prima.
Dobbiamo uscire dai nostri egoismi e dai nostri comodi e andare incontro ai
nostri fratelli. Lì ci attende il Signore. Non possiamo tenere la fede per noi
stessi, è un dono che abbiamo ricevuto per donarlo e condividerlo con gli
altri.
Grazie, perdono, aiutami!
In queste parole si esprime la tensione di una vita centrata in Dio. Di chi è
stato toccato dall'Amore più grande e di quell'amore vive totalmente. Di chi,
pur avendo l'esperienza delle debolezze e dei limiti umani, confida nella
misericordia del Signore e vuole che tutti gli uomini, suoi fratelli, ne
facciano anch'essi l'esperienza.
Caro fratello, il beato
Álvaro del Portillo ci invia un messaggio molto chiaro, ci dice di fidarci del
Signore, che egli è il nostro fratello, il nostro amico che non ci defrauda mai
e che sta sempre al nostro fianco. Ci incoraggia a non temere di andare
controcorrente e di soffrire per l'annuncio del Vangelo. Ci insegna infine che
nella semplicità e nella quotidianità della nostra vita possiamo trovare un
cammino sicuro di santità.
Chiedo, per favore, a
tutti i fedeli della Prelatura, sacerdoti e laici, e a tutti i partecipanti
alle vostre attività, di pregare per me, mentre impartisco la Benedizione
Apostolica.
Gesù vi benedica e la
Santa Vergine vi protegga.
Fraternamente,
Francesco
SOURCE : https://www.causesanti.va/it/santi-e-beati/alvaro-del-portillo-y-diez-de-sollano.html
Omelia del Card. Angelo
Amato, S.D.B. in occasione della beatificazione di Álvaro del Portillo
(Valdebebas, 27
settembre 2014)
1. «Pastore secondo il
cuore di Gesù, operoso ministro della Chiesa» è questo il ritratto che Papa
Francesco fa del Beato Álvaro del Portillo, pastore buono, che, come Gesù,
conosce e ama le sue pecore, conduce all'ovile quelle smarrite, fascia le
ferite di quelle malate, offre la vita per loro (cf. Ez 34, 11-16; Gv
10,11-16).
Il nuovo Beato, da
giovane fu chiamato alla sequela di Cristo per essere dopo zelante ministro
della Chiesa e per manifestare a tutti la gloriosa ricchezza del suo mistero
salvifico: «È lui [Cristo] che noi annunziamo, ammonendo e istruendo ogni uomo
con ogni sapienza, per rendere ciascuno perfetto in Cristo. Per questo mi
affatico e lotto, con la forza che viene da lui e che agisce in me con potenza»
(Col 1, 28-29). E la proclamazione di Cristo salvatore egli la fece con una
modalità di assoluta fedeltà alla croce e, allo stesso tempo, di esemplare
letizia evangelica nelle difficoltà. Per questo oggi la liturgia gli applica le
parole dell'apostolo: «Perciò sono lieto delle sofferenze che sopporto per voi
e completo quello che nella mia carne manca ai patimenti di Cristo, a favore
del suo corpo che è la Chiesa» (Col 1,24).
La letizia nelle prove e
nelle sofferenze è una caratteristica dei Santi. Del resto le beatitudini,
anche quelle più ardue come le persecuzioni, non sono altro che un inno alla
gioia.
2. Sono molte le virtù –
come la fede, la speranza, la carità - che il nostro Beato visse con eroismo.
Ma questi suoi abiti virtuosi egli li interpretò alla luce delle beatitudini
della mitezza, della misericordia, della purezza di cuore. Le testimonianze sono
concordi al riguardo. Oltre all'estrema sintonia spirituale e apostolica con il
suo santo Fondatore, anch'egli fu una figura di grande umanità.
I testimoni affermano
che, fin da piccolo, Álvaro era un ragazzo di carattere allegro e studioso, che
mai diede problemi («un chico de carácter muy alegre y muy estudioso, que nunca
dio problemas»); era simpatico, semplice, gioioso, responsabile, buono («Era
cariñoso, sencillo, alegre, responsable, bueno»)[1].
Dalla mamma Donna
Clementina aveva ereditato la proverbiale serenità, la delicatezza, il sorriso,
la comprensione, l'attenzione a dir bene delle persone, l'equilibrio nel
giudizio. Era un autentico gentiluomo. Non era verboso. La sua formazione
scientifica di ingegnere gli permettevano rigore mentale, concisione e
precisione per andare subito al cuore dei problemi e risolverli. Ciò incuteva
rispetto e ammirazione.
3. Alla squisitezza del
tratto univa una eccezionale ricchezza spirituale, nella quale dominava la
grazia dell'unità tra vita interiore e instancabile apostolato. Lo scrittore
Salvador Bernal afferma che egli trasformava in poesia l'umile prosa del lavoro
quotidiano[2].
Era esempio vivente di
fedeltà al Vangelo, alla Chiesa, al magistero del Papa. Trovandosi nella
basilica di San Pietro, a Roma, era solito recitare il Credo presso
la tomba dell'Apostolo e una Salve Regina davanti all'immagine
di Maria, Mater Ecclesiae.
Rifuggendo da ogni
personalismo, comunicava più che i suoi pareri, la verità del Vangelo e
l'integrità della tradizione. La sua vita spirituale era nutrita di pietà
eucaristica, di devozione mariana e di venerazione dei Santi. Frequenti
giaculatorie e preghiere vocali rendevano viva e continua la presenza di Dio.
Abituali erano le invocazioni: Cor Iesu Sacratissimum et Misericors, dona
nobis pacem!, come anche Cor Mariae Dulcissimum, iter para tutum. Continue
erano le invocazioni mariane, come Santa Maria, speranza nostra, ancella
del Signore, sede della Sapienza.
4. Una tappa decisiva
della sua vita fu la chiamata all'Opus Dei. A 21 anni, nel 1935, dopo aver
incontrato l'allora trentatrenne San Josemaría Escrivá de Balaguer, rispose
generosamente alla chiamata del Signore, che per lui significava anche una
vocazione alla santità e all'apostolato. Aveva un profondo sentimento di comunione
filiale, affettiva ed effettiva con il Santo Padre, del quale accoglieva con
riconoscenza il magistero, facendolo conoscere a tutti i fedeli dell'Opus.
(Negli ultimi anni della sua vita) Baciava spesso l'anello prelatizio che gli
era stato regalato dal Papa, per confermare la sua piena adesione ai desideri
del Sommo Pontefice, quando soprattutto chiedeva la preghiera e il digiuno per
la pace, per l'unità dei cristiani, per l'evangelizzazione dell'Europa.
Appartenevano al suo
abito virtuoso gli atteggiamenti di prudenza e rettitudine nel valutare gli
eventi e le persone; di giustizia nel rispetto dell'onore e della libertà delle
persone; di fortezza nel resistere alle avversità fisiche e morali; di
temperanza, vissuta come sobrietà, mortificazione interiore ed esteriore. Il
nostro Beato fu portatore del buon profumo di Cristo (bonus odor Christi: 2Cor
2,15), profumo di santità autentica.
5. Ma c'è una virtù che
Mons. Álvaro del Portillo visse in modo del tutto straordinario, ritenendola
uno strumento indispensabile di santità e di apostolato: la virtù dell'umiltà,
come imitazione e identificazione con Cristo mite e umile di cuore. Amava la
vita nascosta di Gesù e non rifuggiva da alcuni semplici atti di devozione
popolare, come, ad esempio, salire in ginocchio la Scala Santa a Roma. A un
fedele della Prelatura, che aveva visitato lo stesso luogo senza, però, fare a
piedi la Scala Santa perché si considerava un cristiano maturo e ben formato,
il nostro Beato rispose con un sorriso, aggiungendo che, egli era salito in
ginocchio, nonostante l'aria pesante per la molta gente e la scarsa
ventilazione[3]. Fu una grande lezione di semplicità e di pietà.
Mons. del Portillo era,
infatti, beneficamente contagiato dall'atteggiamento del Signore Gesù, che non
era venuto per essere servito ma per servire. Per questo recitava e meditava
spesso l'inno eucaristico Adoro Te devote, latens deitas. Così come
rifletteva sull'atteggiamento di Maria, l'umile ancella del Signore. Talvolta
ricordava un'affermazione del Cervantes in una delle sue Novelas
Ejemplares: «Sin humildad, no hay virtud que lo sea» («Senza umiltà non c'è
vera virtù»)[4]. E spesso pregava una giaculatoria comune nell'Opus Dei: «Cor
contritum et humiliatum, Deus, non despicies».
Anche per lui, come per
Sant'Agostino, l'umiltà era la casa della carità[5]. Ripeteva un consiglio che
dava spesso il Fondatore dell'Opus Dei, citando le parole di San Giuseppe
Calasanzio: «Se vuoi essere santo, sii umile; se vuoi essere più santo, sii più
umile; se vuoi essere santissimo, sii umilissimo». Non dimenticava nemmeno che
era stato un asino il trono di Gesù all'entrata in Gerusalemme. Anche i suoi
compagni di studi, oltre a rilevare la sua straordinaria intelligenza, ne
mettono in risalto la semplicità, l'innocenza serena di chi non ha alcun
complesso di superiorità nei confronti del prossimo. Riteneva come suo peggior
nemico la superbia. Un testimone afferma che era l'umiltà in persona[6].
Si trattava non di una
umiltà aspra, appariscente, esasperata, ma amabile, gioiosa. La sua letizia
derivava dalla convinzione di non valere molto. All'inizio del 1994, ultimo
anno della sua vita terrena, in una riunione disse: «Lo dico a voi e lo dico a
me stesso. Occorre lottare tutta la vita per giungere a essere umili. Abbiamo
la scuola meravigliosa di umiltà del Signore, della Santissima Vergine e di San
Giuseppe. Dobbiamo imparare. Dobbiamo lottare contro il proprio io che si alza
costantemente come una vipera, per mordere. Ma siamo sicuri, se rimaniamo
vicino a Gesù che è della stirpe di Maria, ed è lui che schiaccerà la testa del
serpente» («Os lo digo a vosotros, y me lo digo a mí mismo. Tenemos que luchar
tota la vida para llegar a ser humildes. Tenemos la escuela maravillosa de
humildad del Señor, de la Santísima Virgen y del San José. Vamos a aprender.
Vamos a luchar contra el proprio yo que está costantemente alzándose como una
víbora, para morder. Pero estamos seguros si estamos cerca de Jesús que es del
linaje de María, y es el que aplastará la cabeza de la serpiente»[7]).
Per lui l'umiltà era la
chiave per aprire la porta della santità, mentre la superbia era il grande
ostacolo per vedere e amare Dio. Diceva: «L'umiltà ci sottrae la maschera di
cartone, ridicola, che portano le persone presuntuose soddisfatte di se stesse»
(«La humildad nos arranca la careta de cartón, ridícula, que llevan las
personas presuntuosas, pagadas de sí mismas[8]»). L'umiltà è il riconoscimento
dei nostri limiti ma anche della nostra dignità di figli di Dio. Il miglior
elogio della sua umiltà lo scrisse una signora appartenente all'Opus, dopo la
morte del Fondatore: «Chi è morto è stato Don Álvaro, perché il nostro Padre
continua a vivere nel suo successore» («El que ha muerto ha sido D. Álvaro,
porque nuestro Padre sigue vivo en su sucesor[9]»).
Un cardinale testimonia
che quando leggeva il tema dell'umiltà nella Regola di San Benedetto
o negli Esercizi Spirituali di Sant'Ignazio di Loyola, gli sembrava
di contemplare un ideale altissimo, inarrivabile all'essere umano. Ma quando
incontrò e conobbe il nostro Beato capì che l'umiltà spinta fino alla radice
era possibile.
6. Si possono applicare
al nostro Beato le parole che l'allora Cardinale Ratzinger pronunciò nel 2002
in occasione della canonizzazione del Fondatore dell'Opus Dei. Parlando della
virtù eroica, l'allora Prefetto della Congregazione per la Dottrina della Fede
disse: «Virtù eroica propriamente non significa che uno ha fatto grandi cose da
sé, ma che nella sua vita appaiono realtà che non ha fatto lui, perché lui è
stato trasparente e disponibile per l'opera di Dio [...]. Questa è la
santità[10]».
È questa la consegna che
fa a noi oggi il Beato Álvaro del Portillo «Pastore secondo il cuore di Gesù,
operoso ministro della Chiesa». Ci invita a essere santi come lui, vivendo una
santità amabile, misericordiosa, gentile, mite e umile.
La Chiesa e il mondo
hanno bisogno del grande spettacolo della santità, per bonificare, con il suo
buon profumo, i miasmi dei tanti vizi ostentati con arrogante insistenza.
Abbiamo oggi più che mai
bisogno di una ecologia della santità, per contrastare l'inquinamento del
malcostume e della corruzione. I Santi ci invitano a immettere nel seno della
Chiesa e della società l'aria pura della grazia di Dio, che rinnova la faccia
della terra.
Maria Ausiliatrice dei
Cristiani e Madre dei Santi ci aiuti e ci protegga.
Beato Álvaro del
Portillo, prega per noi.
Amen.
[1] Positio (2010)
I p. 27.
[2] Ib. p. 30.
[3] Ib. p. 662.
[4] Ib. p. 663.
[5] Agostino, De
sancta virginitate, 51.
[6] Ib. p. 668.
[7] Positio I
p. 675.
[8] Ib.
[9] Ib. p. 705.
[10] Ib. p. 908.
SOURCE : https://www.causesanti.va/it/santi-e-beati/alvaro-del-portillo-y-diez-de-sollano.html
Álvaro del Portillo y
Diez de Sollano
(1914-1994)
BEATIFICAZIONE:
- 27 settembre 2014
- Papa Francesco
RICORRENZA:
- 12 maggio
Vescovo titolare di Vita,
prelato della Prelatura personale della Santa Croce e dell’Opus Dei; Per
tutta la vita lavorò senza sosta, prima come ingegnere, poi come sacerdote e
negli ultimi anni come vescovo, dando sempre un senso sopranaturale al suo
operato, nel quale cercava la gloria di Dio e il bene del prossimo.
"Grazie, perdono,
aiutami di più!"
Nacque a Madrid (Spagna)
l’11 marzo 1914, in una famiglia numerosa dalle profonde radici cristiane.
Era tecnico delle opere
pubbliche, dottore in ingegneria civile e dottore in lettere (sezione di
storia) e in Diritto canonico.
Dal 1935 fece parte
dell’Opus Dei e cercò di vivere sempre con lealtà e fedeltà la vocazione
cristiana, nel lavoro e nel compimento dei doveri quotidiani, avvicinando a Dio
i compagni di studio, i colleghi e molte altre anime. Il 25 giugno 1944 fu
ordinato sacerdote e da allora si prodigò nel compimento del ministero
pastorale.
Negli anni in cui guidò
l’Opus Dei, Álvaro del Portillo promosse l’inizio delle attività pastorali
della prelatura in 20 nuovi paesi e incoraggiò l'avvio di numerose iniziative
sociali ed educative nei 5 continenti. La sua attività di governo fu
caratterizzata da una profonda comunione con il Papa e con gli altri vescovi,
da una fedeltà assoluta al fondatore e al suo messaggio e da un impegno
pastorale instancabile.
Morì all’alba del 23
marzo 1994, poche ore dopo il rientro da un pellegrinaggio in Terra Santa, dove
aveva seguito con intensa devozione il cammino terreno percorso da Gesù.
SOURCE : https://www.causesanti.va/it/santi-e-beati/alvaro-del-portillo-y-diez-de-sollano.html
Portillo y Díez de
Sollano, Álvaro del. Madrid, 11.III.1914 – Roma (Italia), 23.III.1994.
Obispo, ingeniero de Caminos, prelado del Opus Dei.
Nacido en el seno de una
familia de la clase media, era el tercero de ocho hermanos. En 1935 conoció a
san Josemaría Escrivá de Balaguer, fundador del Opus Dei, institución a la que
se incorporó el 7 de julio de ese año. Durante la Guerra Civil, estuvo preso en
la Cárcel de San Antón, y, al ser liberado, se refugió en el consulado de
Honduras, donde se hallaban acogidos don Josemaría y otros miembros de la Obra.
El 2 de julio de 1938 decidió enrolarse en el ejército republicano, con la
intención de pasar al campo nacional, lo que consiguió el 12 de octubre, para
dirigirse a Burgos, donde, de momento, había fijado su residencia el fundador
del Opus Dei, que logró huir anteriormente. Realizados los correspondientes
cursillos de alférez provisional, sirvió en varios destinos. Al acabar la
guerra, hizo los cursos intensivos en la Escuela de Ingenieros de Caminos y
logró un puesto en la Dirección del Ministerio de Obras Públicas.
Muy pronto se convirtió
en la ayuda más firme del fundador de la Obra, que advirtió sus extraordinarias
dotes intelectuales, capacidad de trabajo y entrega vocacional. Siendo laico
aún, le encargó realizar gestiones en Roma para el reconocimiento del estatuto
jurídico del Opus Dei. El 4 de junio de 1943, recibido en audiencia privada por
Pío XII, le expuso la naturaleza de la Obra y de sus apostolados. Unos meses
más tarde, la Santa Sede concedió el nihil obstat para la erección de
la Sociedad Sacerdotal de la Santa Cruz, con lo que algunos miembros del Opus
Dei, que reunían las condiciones requeridas por la Iglesia y lo deseaban,
podían recibir la ordenación sacerdotal.
Después de una intensiva
preparación, fue ordenado presbítero por monseñor Eijo y Garay, obispo de
Madrid, el 25 de junio de 1944. Para reforzar su formación humanística, cursó
también la licenciatura en Filosofía y Letras y obtuvo el doctorado en la misma
Facultad (Sección de Historia). La tesis, que versaba sobre los viajes de
descubrimiento de California, se publicó en Sevilla y fue reeditada en 1982; es
libro de obligada consulta sobre el tema.
Finalizada la Segunda
Guerra Mundial, fijó, en 1946, su residencia en Roma, junto al fundador, que
solicitaba de la Santa Sede el estatuto jurídico más adecuado al Opus Dei,
tarea en la que colaboró Álvaro del Portillo. De momento, se obtuvo la
aprobación como Instituto secular de carácter pontificio (24 de febrero de
1947), única forma posible dentro del Código de Derecho Canónico vigente.
Álvaro del Portillo, nombrado procurador general de la Obra y consiliario de
ella en Italia, se entregó a su absorbente cargo; además obtuvo, en el Ateneo
Pontificio Angélico, la licenciatura y el doctorado en Derecho Canónico.
Mereció el aprecio de los
sucesivos Papas. Durante el pontificado de Pío XII colaboró en varios
dicasterios pontificios y seguiría haciéndolo por encomienda de sus sucesores;
pero sobre todo intervendría de forma destacada en el Concilio Vaticano II. El
beato Juan XXIII le nombró consultor de la Congregación del Concilio (1959-1966)
y fue presidente de la comisión antepreparatoria para el laicado y luego
secretario de la comisión sobre la disciplina del clero y consultor de otras
comisiones. Pablo VI, que le conocía de años atrás, le encomendó diversas
tareas en la Santa Sede: en la Comisión Pontificia para la Revisión del Código
de Derecho Canónico (1963); en la Comisión Postconciliar sobre los obispos
(1966), etc. Juan Pablo II, que había comprobado, siendo cardenal, su prestigio
y dedicación durante los trabajos conciliares, al igual que sus antecesores, le
confió encargos semejantes. Esta intensa labor hubo de hacerla compatible con
las exigencias de su cargo de secretario general del Opus Dei, en una etapa
todavía fundacional.
Al fallecer san Josemaría
Escrivá de Balaguer, fue elegido, el 15 de septiembre de 1975, para sucederle
al frente del Opus Dei. Sus diecinueve años de gobierno se caracterizaron por
la continuidad y fidelidad al espíritu del fundador. Con el beneplácito de
Pablo VI, continuó las tareas para la configuración jurídica definitiva de la
Obra, tal como había previsto el fundador, lo que era ya posible por las
disposiciones aprobadas en el Concilio Vaticano II, que culminaron durante el
pontificado de Juan Pablo II, al erigir el 28 de noviembre de 1982 al Opus Dei
en prelatura personal, de la cual nombró prelado a Álvaro del Portillo. Más
tarde, le designó obispo y le confirió la ordenación episcopal el 6 de enero de
1991. En 1985 fundó en Roma el Centro Académico Romano de la Santa Cruz, germen
de la actual Universidad Pontificia de la Santa Cruz.
En su gobierno de la
Obra, Álvaro del Portillo dio un gran empuje a la labor apostólica
evangelizadora en todo el mundo, con cristianos y no cristianos y prestó
especial atención a los problemas sociales y de la mujer. Sus libros
doctrinales y pastorales, traducidos a numerosos idiomas, han supuesto una
notable aportación a la misión del laicado y de los sacerdotes en el mundo
actual.
Falleció el 23 de marzo
de 1994. Juan Pablo II acudió ese mismo día a la sede prelaticia del Opus Dei a
orar ante sus restos mortales. Su causa de canonización se inició el 5 de marzo
de 2004.
Obras de ~: Descubrimientos
y exploraciones en las costas de California 1532-1650, Madrid, Rialp, 1947 (2.ª
ed. 1982); Escritos sobre el sacerdocio, Madrid, Palabra, 1991 (9.ª
ed.); Fieles y laicos en la Iglesia. Bases de sus estatutos jurídicos,
Pamplona, Eunsa, 1991 (3.ª ed.); Una vida para Dios: reflexiones en torno
a la figura de Monseñor Josemaría Escrivá de Balaguer, Madrid, Rialp, 1992
(2.ª ed.); Entrevista sobre el fundador del Opus Dei, Madrid, Rialp, 2001
(9.ª ed.).
Bibl.: V. Vázquez de
Prada, “Don Álvaro del Portillo, historiador”, en Anuario de Historia
de la Iglesia. Instituto de Historia de la Iglesia (Universidad de
Navarra), IV (1995), págs. 27-35; J. Echevarría, P. Rodríguez y A. Llano, Homenaje
a Monseñor Álvaro del Portillo, Barañáin, Eunsa, 1995; S. Bernal, Recuerdos
de Álvaro del Portillo, prelado del Opus Dei, Madrid, Rialp, 1996.
Valentín Vázquez de Prada
SOURCE : https://dbe.rah.es/biografias/10056/alvaro-del-portillo-y-diez-de-sollano
Voir aussi : https://opusdei.org/fr-ca/article/bienheureux-alvaro-un-homme-bon-et-fidele/
https://www.neuffont.fr/d%C3%A9couvrir-l-opus-dei/bienheureux-alvaro/
https://www.thebostonpilot.com/opinion/article.asp?ID=171913
https://opusdei.org/en-us/alvaro-del-portillo/
https://multimedia.opusdei.org/epub/fr/alvaro/27.pdf
https://www.thebostonpilot.com/opinion/article.asp?ID=171913