Bienheureuse Hélène
Valentini
Tertiaire
augustine (+ 1458)
Hélène Valentini d'Udine, elle devint tertiaire augustine (OESA, ordre des ermites de saint Augustin) à la mort de son mari après avoir été une épouse modèle pendant 25 ans. Elle était réputée pour sa charité et ses austérités personnelles. Culte confirmé en 1848 par Pie IX.
Voir aussi (en italien) Beata Elena Valentini da Udine.
À Udine en Vénétie, l'an 1458, la bienheureuse Hélène Valentini, veuve, qui
pour servir Dieu seul, agit efficacement dans le Tiers-Ordre de Saint-Augustin,
en s'adonnant à la prière, à la lecture de l'Évangile et aux œuvres de
miséricorde.
Martyrologe romain
SOURCE : https://nominis.cef.fr/contenus/saint/10231/Bienheureuse-H%C3%A9l%C3%A8ne-Valentini.html
2024-94.
De la Bienheureuse Hélène Valentini, veuve et professe du Tiers-Ordre de Saint
Augustin.
Duomo
di Udine, Beata Elena Valentinis
Udine,
cathédrale Notre-Dame de l’Annonciation : chapelle des reliques ;
sous l’autel se trouve le corps de la Bienheureuse Hélène Valentini
23 avril,
Fête de Saint Georges de Lydda, mégalomartyr ;
Mémoire de la Bienheureuse Hélène Valentini, veuve, tertiaire professe de
l’Ordre de Saint Augustin.
Udine, à environ 130 km
au nord-est de Venise, est la capitale historique de la province du Frioul. Le
visiteur de la cathédrale Notre-Dame de l’Annonciation ne manque pas de
remarquer, sous l’autel de la chapelle dite « des reliques », une
châsse dans laquelle est exposé le corps d’une femme revêtue de violet, dont le
visage est recouvert d’un masque d’argent et sur la tête de laquelle on a placé
une sorte de diadème représentant des fleurs : ici reposent, dans l’attente de
la résurrection, les restes mortels de la Bienheureuse Hélène Valentini,
qui a aussi été représentée dans le retable à droite du Sacré-Cœur (à gauche –
du côté de l’Évangile – pour celui qui regarde) en symétrie avec Sainte Thérèse
de Jésus, réformatrice du Carmel.
La Bienheureuse Hélène (en italien Elena) est née en 1396 ou 1397 dans la famille noble des Valentini, seigneurs de Maniago (cité qui se trouve à une cinquantaine de km à l’ouest d’Udine). Nous ne savons pas grand chose de son enfance et de sa jeunesse, si ce n’est qu’elle avait au moins une sœur, prénommée Parfaite (Perfetta) que nous retrouverons plus tard.
En 1411 (elle est âgée de 17 à 18 ans), elle est accordée en mariage à un chevalier originaire de Florence établi à Udine, Antoine (Antonio) dei Calvacanti. De leur union naîtront six enfants.
Antoine mourut au bout d’une trentaine d’années de mariage. Avant que l’on ne
refermât son cercueil, Hélène se coupa les cheveux et les déposa à l’intérieur
avec ses bijoux en déclarant : « Je les ai portés par amour pour toi
: emporte-les avec toi dans la tombe ! »
Jusque là, sans avoir
jamais été une vie de scandale, la vie d’Hélène avait été celle d’une femme de
la haute société qui n’avait pas boudé les mondanités et plaisirs que son rang
lui permettait. Mais, peu de temps après son veuvage, entendant dans l’église
conventuelle des Ermites de Saint Augustin le sermon d’un prédicateur de renom,
elle décida d’un changement de vie assez radical et demanda à entrer dans le
Tiers-Ordre de Saint Augustin, où elle fera bientôt profession.
Sœur Hélène fut bientôt remarquée pour ses nombreuses austérités et son dévouement envers les plus nécessiteux.
Passant de longues heures dans la prière et la méditation des Saints Évangiles, elle fuyait le monde : pour ne pas être détournée de la contemplation par l’admiration parfois indiscrète des fidèles édifiés par son changement radical qui l’avait fait passer d’une brillante vie mondaine à une vie d’abnégation et de pénitence, les Augustins acceptèrent qu’on lui construisît une espèce d’oratoire de planches à l’intérieur de l’église Sainte-Lucie, lui permettant ainsi d’assister aux offices et de s’abandonner à l’emprise divine, de plus plus forte, dérobée aux regards de tous.
Bien plus, en 1444, le Révérend Père Provincial l’autorisa à prononcer un vœu
de silence absolu, qu’elle devait suspendre une fois l’an, à Noël, pour un
échange édifiant avec ses enfants et ses proches !
Quand elle n’était pas à l’église ou à ses œuvres de charité, elle vivait quasi recluse dans une petite pièce de la demeure familiale, dormant sur un « lit » de pierres recouvert d’un peu de paille, s’adonnant à de sévères macérations et flagellations, ne se nourrissant que de pain et d’eau.
Ses contemporains ont été spécialement frappés par le fait qu’elle avait disposé dans ses chaussures trente-trois petites pierres, afin d’expier les danses auxquelles elle avait jadis pris tant de plaisir et par lesquelles, répétait-elle, elle avait offensé les autres, « en souvenir des trente-trois années pendant lesquelles mon doux Jésus, pour mon amour, a parcouru le monde ».
Toute cette pénitence héroïque à laquelle elle se soumettait était toujours
inspirée par le double motif de l’imitation de Notre-Seigneur et de la
réparation de son ancienne existence mondaine.
Sa sœur, Parfaite, gagnée par son exemple, entra elle aussi dans le Tiers-Ordre de Saint Augustin, vint vivre auprès d’elle et fut le témoin de ses mortifications, de ses charités, de sa vie d’oraison, mais aussi des persécutions et tentations diaboliques par lesquelles elle fut longtemps et cruellement tourmentée, jusqu’à parfois éprouver la tentation du suicide.
A plusieurs reprises, on la releva, alors qu’elle était étendue à terre, couverte d’ecchymoses, de bosses ou d’hématomes, à demi consciente, du fait d’agression démoniaques physiques. Le diable essayait de troubler ses oraisons en cognant les murs ou par divers autres bruits ou coups désagréables.
Un jour que, pour se rendre à la Sainte Messe, elle traversait un pont, le
démon la saisit et la jeta dans la rivière : elle en sortit indemne et s’en fut
à l’église comme si de rien n’était, mais totalement trempée…
En contrepartie, Dieu la favorisa aussi de nombreuses extases, de visions célestes, d’entretiens avec Saint Augustin, Sainte Monique et quelques saints de l’Ordre ; elle fut également gratifiée du don des miracles et de la connaissance des choses cachées.
Ses grandes dévotions étaient – on serait tenté d’écrire « bien
évidemment » – la Passion de Notre-Seigneur et la Très Sainte
Eucharistie, raison pour laquelle on la représente parfois tenant dans une main
une couronne d’épines et dans l’autre un petit ostensoir.
En 1445, à l’occasion d’une chute, Hélène eut les deux fémurs fracturés : pendant plus de deux années, sa vie se passera désormais totalement alitée, quasi recluse, mais ne relâchant rien de sa ferveur ni de ses combats contre l’esprit des ténèbres.
Le samedi 23 avril 1458, elle était à toute extrémité et les Augustins vinrent
célébrer une Messe dans sa cellule : elle rendit son âme à Dieu dans la soirée
soutenue par la prière des Frères qui se relayèrent à son chevet.
Ainsi mourut Hélène Valentini dei Calvacanti, dite aussi Hélène d’Udine, épouse, mère de famille, veuve, pénitente, mystique, que l’on invoque particulièrement contre les tentations diaboliques.
Elle fut inhumée dans l’église Sainte-Lucie, où sa tombe fut aussitôt entourée de vénération et sur laquelle des miracles se produisirent.
En 1845, l’archevêque d’Udine décida de la translation de son corps à la
cathédrale, et le 27 septembre 1848, le Bienheureux pape Pie IX confirma son
culte et la béatifia : c’est à l’occasion de ce transfert et de cette
béatification que fut réaménagé l’autel de la « chapelle des
reliques » de la cathédrale, puis commandé le tableau du retable en trois
parties .
Statue
de la Bienheureuse Hélène Valentini que l’on porte en procession
A
Statue of Blessed Helen in Udine
Also
known as
Helen Valentini
Helen of Udine
Helena Valentini of Udine
Elena…
Profile
Daughter of Count
Maniago. Married at
age 15 to a knight named
Anthony del Cavalcanti. Happily married for
25 years, and mother of
several children. Widow. Augustinian tertiary,
noted for her charity and
austerity. Took a vow of silence, speaking only on Christmas night.
Had an ongoing fight with worldly temptation, and given to ecstatic trances.
Had the gift of healing.
Spent her last three years bed-ridden; she preferred a pallet of stones and
straw to a bed.
Born
at Udine, Italy
23
April 1458 of
natural causes
relics in
the cathedral of Udine, Italy
27
September 1848 by Pope Pius
IX (cultus
confirmed)
Additional
Information
Saints
of the Day, by Katherine Rabenstein
books
Our Sunday Visitor’s Encyclopedia of Saints
other
sites in english
sitios
en español
Martirologio Romano, 2001 edición
fonti
in italiano
nettsteder
i norsk
MLA
Citation
“Blessed Helen del
Cavalcanti“. CatholicSaints.Info. 9 November 2023. Web. 23 April 2024.
<https://catholicsaints.info/blessed-helen-del-cavalcanti/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/blessed-helen-del-cavalcanti/
Saints
of the Day – Blessed Helen Valentini, Widow
Article
Died 1458; cultus
confirmed in 1848. Helen, a lady of Udine, married a Florentine with whom she
lived for 27 years. After her husband’s death she became a Augustinian
tertiary. She attracted attention toward the end of her life by her devotional
practices, charity, and austerity (Benedictines, Encyclopedia).
MLA
Citation
Katherine I
Rabenstein. Saints of the Day, 1998. CatholicSaints.Info.
9 November 2023. Web. 23 April 2024.
<https://catholicsaints.info/saints-of-the-day-blessed-helen-valentini-widow/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/saints-of-the-day-blessed-helen-valentini-widow/
Blessed Helen of Udine
April 23
Helen Valentini
(1396-1458), an Augustinian Tertiary, was known for her spirit of penance,
obedience, humility, devotion to the Passion of Christ and to the Eucharist,
and for her love of neighbor.
While still a young girl,
she married Antonio Cavalcanti, an official of the city of Udine. The couple
raised six children before Antonio died in 1441.
Some time after the death
of her husband, Helen became an Augustinian Tertiary. She was the first member
of the Augustinian Third Order in Udine.
She dedicated herself
completely to God. She devoted long hours to prayer and meditation on the
Gospels. She provided personal service and material contributions to works of
mercy. Helen developed a reputation as a miracle worker.
At times she suffered
physical torment and severe depression. Prayer and confidence in the will of
God saw her through these difficult times.
Her last three years were
marked by a painful illness. She died April 23, 1458. Her remains were first
buried at the Augustinian Church of Saint Lucy, but later her body was moved to
the Cathedral of Udine. She was beatified by Pope Pius IX in 1848.
SOURCE : https://www.midwestaugustinians.org/bl-helen-of-udine
Blessed Helen of Udine
Sunday, April 23rd, 2000
at 9:00 am
Numbered among the many
Augustinian women of history distinguished for holiness is the
fifteenth-century lay tertiary, Blessed Helen of Udine.
Born Helen Valentini in
1396 in northeastern Italy, at the age of eighteen she married Antonio
Cavalcanti, a Florentine nobleman, with whom she enjoyed twenty-seven
years of married life. Together they raised six children, three boys and three
girls, in a rather ordinary, happy, Christian household.
The sudden death of
Antonio in 1441 came as a great blow to Helen. In her grief she cut off her
hair and placed it, along with her jewels, in his coffin, saying: ‘These I wore
for love of you; take them to the grave with you.”
After Antonio’s death,
and in response to a sermon she heard by Fra Angelo da San Servino at the
Augustinian church of Santa Lucia in Udine, Helen decided to become a tertiary
of the Augustinian Order. In fact, she was the very first member of the Third
Order in the city. For a while she continued to live in her own house, but
after some time she went to live with her sister who was also a tertiary of the
Order.
Helen’s years as a widow
were marked by great devotion to prayer and penance, works of charity toward
the poor, and the patient endurance of physical illness and spiritual trials.
The more her ambition for Christian perfection increased, the more she became
aware of the force of temptation in her life. At times this temptation tool the
extraordinary form of physical torment; at other times, she was overcome by
great depression — even to the point were she considered taking her own life.
Dedication to prayer and absolute confidence in the will of God were her
encouragement and consolation though all of this.
Grave illness kept Helen
confined to bed for the last three years of her life. It did not, however,
limit her exercise of devotion or penance for herself and for others. Her bed
was made of stones, which she covered with a bit of straw only at the
insistence of other members of the tertiary community.
On the day of her death,
Mass was celebrated in Helen’s room, and friars from the nearby monastery came
to assist her in praying the psalms and the prayers for the dying. Helen died
on Saturday night, 23 April 1458, at the age of sixty-two. She was buried in
the Augustinian church of Saint Lucy, but during suppression of religious
houses in the nineteenth century her body was moved to the cathedral of Udine.
Blessed Helen is
commemorated by the Augustinian Family on 23 April.
Rotelle, John, Book
of Augustinian Saints, Augustinian Press 2000
Blessed Helen of Udine by Mario Ferrari, Rome, Italy.
SOURCE : https://web.archive.org/web/20160807060123/http://osa-west.org/blessed-helen-of-udine.html
Saint
of the Day – 23 April – Blessed Helen del Cavalanti OSA (1396-1458) Widow
Posted on April
23, 2023
Saint of the Day – 23
April – Blessed Helen del Cavalanti OSA (1396-1458) Widow, Mother, Third Order
Augustinian, Mystic, Miracle-worker. Helen was known for her spirit of penance,
obedience, humility, devotion to the Passion of Christ and to the Eucharist and
for her love of neighbour. Born in 1396 at Udine, Italy and died om 23 April
1458, at Udine of natural causes. Patronages – against temptations,
of widows. Also known as – Helen Valentini. Helen of Udine, Helena
Valentini of Udine, Elena…
Helen was born in Udine
in 1396 to the nobleman Count Valentinis – a Lord of Maniago. We know of only
one sibling, a sister: named Perfetta.
In 1411 at the age of 15,
she married the Florentine Knight, Antonio del Cavalcanti, an Official of the
City of Udine and the pair had six children – three males and three females,
living happily as a loving family.
After 30 years together,
raising their 6 children, Antonio died. Helen cut off her hair and placed it
with her jewels in his coffin, saying:
“These I wore for love of you – take them to the grave with you.”
A short while later,
still within 1441, Helen heard a sermon in the Augustinian Church of Santa
Lucia and decided then and there to join the Order. She became a professed
Third Order member of the Order of Saint Augustine (the first for the Third
Order in Udine).
She soon became known for
her several austerities and her life of dedication to her fellowman. One of her
mortifications was to take a vow of silence, speaking on Christmas alone. Helen
placed 33 pebbles in jer shoes walking with pain for the rest of her days and
slept on a stone pallet in place of a bed. She continued to live at home, in
1446 she moved in with her sister who was also a Third Order Augustinian,
residing there until her death. She dedicated herself completely to God. She
devoted long hours to prayer and meditation on the Gospels. She provided
personal service and material contributions, to works of mercy. Helen developed
a reputation as a Miracle worker with the power of curing the sick.
Helen became bedridden in
1455 after fracturing both her femurs in a fall. Even now, in this painful
time, Helen preferred a pallet of stones and straw to a bed. Her declining
health led to her death on the Saturday evening of 23 April 1458. Mass was
celebrated in her room and Friars from a nearby Convent came to chant the
Psalms.
Her remains were interred
in Santa Lucia but in 1845. they were moved to the Udine Cathedral. On 27
September 1848, Pope Pius IX confirmed her cultus and Beatified her.
SOURCE : https://anastpaul.com/category/mystics/
Statue de la Bienheureuse Hélène Valentini que l’on porte en procession
A Statue of Blessed Helen in Udine
Beata Elena
Valentini da Udine Vedova
Udine, 1396/7 - 23 aprile
1458
Tra le penitenze che la
beata friulana Elena Valentini si infliggeva vi erano trentatré sassolini messi
nelle scarpe. Il numero simbolico rimanda già alla spiegazione che lei dava:
«Per amore de' balli che in lo secolo faceva (io facevo ndr), offendendo el mio
Signore, e per amore che il mio dolze Iesu trentatré anni per mio amore per lo
mondo caminò». La donna, nata a Udine nel 1396 nella famiglia dei signori di
Maniago, era divenuta terziaria agostiniana dopo essere rimasta vedova. A 18
anni infatti era andata in sposa al nobile Antonio Cavalcanti, al quale aveva
dato sei figli. Poi la scelta religiosa, sollecitata dalla predicazione
dell'Agostiniano Angelo di San Severino. Elena visse 12 anni in casa con la
sorella Perfetta, anch'ella terziaria agostiniana, nella più stretta penitenza:
usciva solo per andare a pregare nella chiesa di Santa Lucia. Morì, dopo essere
rimasta a lungo a letto per la frattura di entrambi i femori, nel 1458. È
venerata nel duomo di Udine. (Avvenire)
Martirologio
Romano: A Udine, beata Elena Valentini, vedova, che, per servire Dio solo,
operò laboriosamente nell’Ordine secolare di Sant’Agostino, dedicandosi alla
preghiera, alla lettura del Vangelo e alle opere di misericordia.
Nata nel 1396 (o 1397) a Udine nella famiglia dei Valentini signori di Maniago, andò sposa verso il 1414 al nobile Antonio Cavalcanti, al quale diede sei figli. Rimasta vedova nel 1441, decise di ritirarsi dal mondo e, sotto l'influenza della vibrante parola dell'agostiniano Angelo da S. Severino, si fece terziaria agostiniana. Anche dopo aver emesso la professione, continuò a vivere nella casa lasciatale dal marito, fino al 1446, quando andò a stabilirsi dalla sorella Perfetta, anch'essa da poco terziaria agostiniana.
Condusse sempre una vita di penitenza e di rigorosa mortificazione, nutrendosi per lo più di solo pane e acqua, dormendo sopra un duro giaciglio di sassi, ricoperti appena da un sottile strato di paglia, flagellandosi continuamente a sangue per tutto il corpo e camminando con trentatrè sassolini nelle scarpe “per amore de’ balli e danze che in lo secolo faceva offendendo el mio Signore, e per amore che il mio dolze Iesu trentatré anni per mio amore per lo mondo caminò”.
In tutte le diverse forme di penitenza a cui volle sottoporsi, ella fu sempre ispirata dal duplice motivo della imitazione di Cristo e dell'antitesi alla sua precedente esistenza mondana, pur se talvolta non mancarono profonde crisi di sconforto e di stanchezza, a cui seppe reagire con grande forza d'animo, chiusa in una piccola cella nella sua stessa casa, da cui usciva soltanto per recarsi a pregare e a meditare nella sua diletta chiesa di S. Lucia. A supremo conforto nella sua vita di completa rinuncia e di lotta, ebbe estasi e celesti visioni, gratificata inoltre da Dio del dono dei miracoli e della conoscenza di cose occulte.
A causa della frattura di entrambi i femori trascorse gli ultimi anni sempre stesa nel suo povero e duro giaciglio in serena e paziente attesa della morte, che giunse il 23 aprile 1458.
Dopo diversi trasferimenti, le spoglie mortali della Beata trovarono nel 1845 la loro degna sede nel Duomo, dove sono tuttora esposte alla venerazione pubblica.
Il suo culto fu confermato nel 1848 da Pio IX.
La sua memoria liturgica ricorre il 23 aprile.
Autore: P. Bruno Silvestrini O.S.A.
SOURCE : https://www.santiebeati.it/dettaglio/90153
Den salige Helena
Valentini av Udine (~1396-1458)
Minnedag: 23.
april
Den salige Helena
Valentini [de Valentinis] (it: Elena) ble født rundt 1396 i Udine i regionen
Friuli-Venezia Giulia i Nordøst-Italia. Hennes far var greve av Maniago. I en
alder av atten år giftet hun seg i 1414 med florentineren Antonio dei
Cavalcanti, og de neste 25 årene levde hun i et lykkelig ekteskap. De fikk seks
barn.
Men da hun ble enke i
1441, endret hun livet fullstendig. Hun bestemte seg da for å trekke seg
tilbake fra verden, og under innflytelse fra augustineren Angelo av San
Severino ble hun tertiar i augustinereremittordenen (Ordo Fratrum
Eremitarum Sancti Augustini – OESA, siden 1969: Ordo Sancti Augustini –
OSA). Hun viet seg til bønn, velgjerninger mot de trengende og strenge
botsøvelser. Hun bodde i hjemmet til 1446, da hun flyttet for å bo sammen med
søsteren Perfecta, som også var augustinertertiar.
Hun avla løfte om evig
taushet som hun gjennomførte hele året, bortsett fra i julen. Det er ikke klart
hva dette innebar, siden den fortellingen som ble skrevet av hennes søster,
viser at hun fortsatte å drive sin husholdning på normal måte. Søsterens
fortelling viser også hvordan hun var plaget av fristelser til å begå selvmord
og av fysiske angrep som ikke syntes å ha noen menneskelig forklaring, og om
hvordan hun ble trøstet av visjoner og ekstaser og hadde helbredende evner. Hun
var sengeliggende de siste tre årene av sitt liv.
Hun døde den 23. april
1458 i Udine. Hennes relikvier ble flyttet flere ganger, men siden 1845 har de
vært æret i domkirken i Udine. Hun ble saligkåret den 27. september 1848 ved at
hennes kult ble stadfestet av den salige pave Pius IX (1846-78).
Hennes minnedag er dødsdagen 23. april.
Kilder:
Attwater/Cumming, Butler (IV), Benedictines, Schauber/Schindler, Index99, KIR,
Patron Saints SQPN, Heiligenlexikon, santiebeati.it - Kompilasjon og
oversettelse: p. Per Einar Odden -
Opprettet: 2000-07-30 00:00 - Sist oppdatert: 2006-06-30 11:27
SOURCE : http://www.katolsk.no/biografier/historisk/hudine
Elena Valentini de Udine,
Beata
Laica Agustina, 23 de abril
Por: Niccolò Del Re | Fuente: Osanet.org
Laica Agustina
Martirologio Romano: En
Udine, en la región de Venecia, beata Elena Valentini, viuda, que, para servir
únicamente a Dios, abrazó la orden seglar de san Agustín, distinguiéndose por
la oración, la lectura del Evangelio y las obras de misericordia († 1458).
Etimológicamente: Elena
= Aquella que resplandece, es de origen griego.
Breve Biografia
Nacida el año 1396 ó 1397
en Údine (Italia), en la familia de los señores de Maniago, se unió en
matrimonio hacia 1414 con el aristócrata Antonio Cavalcanti. Fueron padres de
seis hijos. Muerto su marido en 1441, Helena decidió retirarse del mundo.
Habiendo escuchado la palabra vibrante del agustino Ángel de S. Severino, se
hizo terciaria agustina. Después de haber emitido la profesión, permaneció en
la casa que había recibido de su esposo, y allí continuó hasta 1446, fecha en
la que pasó a vivir con la hermana Perfecta, terciaria agustina como ella,
permaneciendo a su lado hasta el final de sus días.
Durante los casi dieciocho años como laica consagrada, llevó siempre una vida
de penitencia y rigurosa mortificación, alimentándose normalmente sólo de pan y
agua, durmiendo sobre un duro lecho de piedras, apenas cubierto con un poco de
paja, flagelando continuamente su cuerpo e, incluso, caminando con treinta y
tres minúsculas piedras metidas en los zapatos “en recuerdo de los bailes y
danzas – como ella misma solía repetir – con que en el siglo había ofendido a
mi Señor, y en memoria de los treinta y tres años que mi dulce Jesús por mi
amor caminó por el mundo”.
En las distintas formas de penitencia a las que quiso someterse, siempre se
inspiró en el doble motivo de la imitación de Cristo y el contraste con su
anterior existencia mundana. No le faltaron profundas crisis de desaliento y
cansancio, a las que supo reaccionar con gran fuerza de ánimo, retirada en la
pequeña celda construida en su misma casa, y de la que salía solamente para ir
a rezar y a meditar en su querida iglesia de Santa Lucía. Autorizada por el
padre Provincial de los agustinos, hizo voto, en 1444, del absoluto silencio, interrumpido
sólo con ocasión de la Navidad para entretenerse en breves y edificantes
conversaciones con sus hijos y algunos familiares. Como supremo consuelo en su
vida de completa renuncia y lucha, tuvo éxtasis y visiones celestes,
gratificada, además, por Dios con el don de los milagros y el conocimiento de
cosas ocultas.
A causa de la fractura de los dos fémures en 1455, pasó sus últimos años
postrada en un humilde y duro lecho, en serena y paciente espera de la muerte,
acaecida el 23 de abril de 1458. Fue sepultada en el rincón de la iglesia de
Sta. Lucía donde en vida solía abandonarse a la contemplación, oculta en el
pequeño “oratorio” de madera que se había hecho construir para librarse de la
admiración y de la curiosidad de los fieles. Después de diversos traslados, los
restos mortales de la beata encontraron en 1845 un lugar digno en la catedral,
donde hoy se hallan expuestos a la veneración pública.
El culto de la beata fue confirmado en 1848 por el papa Pío IX.
SOURCE : https://es.catholic.net/op/articulos/35002/elena-valentini-de-udine-beata.html#modal
23 de abril de 2015
Beata
ELENA VALENTINI. (c.1396 - 1458).
(Elena de Udine).
Resplandeciente.
Martirologio Romano: En
Udine, en la región de Venecia, beata Elena Valentini, viuda, que, para servir
únicamente a Dios, abrazó la orden seglar de san Agustín, se distinguió por la
oración, la lectura del Evangelio y las obras de misericordia.
Nació en Udine, Italia, en el seno de una familia acomodada: los señores de Maniago. En 1414 se casó con el aristócrata Antonio Cavalcanti con el que tuvo tres hijos y tres hijas. Fue una dama célebre entre sus contemporáneos, por la devoción con la cual cumplió durante 25 años su vida conyugal. Al enviudar en 1441, Elena decidió retirarse del mundo. Habiendo escuchado la palabra vibrante del agustino Ángel de San Severino, se hizo Terciaria agustina. Después de haber emitido la profesión, permaneció en la casa que había recibido de su esposo, y allí continuó hasta 1446, fecha en la que pasó a vivir con la hermana Perfecta, terciaria agustina como ella, permaneciendo a su lado hasta el final de sus días. Durante los casi dieciocho años como laica consagrada, llevó siempre una vida de penitencia y rigurosa mortificación, alimentándose normalmente sólo de pan y agua, durmiendo sobre un duro lecho de piedras, apenas cubierto con un poco de paja, flagelando continuamente su cuerpo e, incluso, caminando con treinta y tres minúsculas piedras metidas en los zapatos "en recuerdo de los bailes y danzas -como ella misma solía repetir- con que en el siglo había ofendido a mi Señor, y en memoria de los treinta y tres años que mi dulce Jesús por mi amor caminó por el mundo".
En las distintas formas de penitencia a las que quiso someterse, siempre se inspiró en el doble motivo de la imitación de Cristo y el contraste con su anterior existencia mundana. No le faltaron profundas crisis de desaliento y cansancio, a las que supo reaccionar con gran fuerza de ánimo, retirada en la pequeña celda construida en su misma casa, y de la que salía solamente para ir a rezar y a meditar en su querida iglesia de Santa Lucía. Autorizada por el padre Provincial de los agustinos, hizo voto, en 1444, del absoluto silencio, interrumpido sólo con ocasión de la Navidad para entretenerse en breves y edificantes conversaciones con sus hijos y algunos familiares. Como supremo consuelo en su vida de completa renuncia y lucha, tuvo éxtasis y visiones celestes, gratificada, además, por Dios con el don de los milagros y el conocimiento de cosas ocultas.
Cuatro años antes de su muerte, resbaló y se partió ambas piernas, por lo que
pasó todo el tiempo tendida sobre un mísero camastro en serena y paciente
espera de la muerte. Tuvo éxtasis místicos. Fue sepultada en el rincón de la
iglesia de Santa Lucía donde en vida solía abandonarse a la contemplación,
oculta en el pequeño "oratorio" de madera que se había hecho
construir para librarse de la admiración y de la curiosidad de los fieles.
Después de diversos traslados, los restos mortales de la beata encontraron en
1845 un lugar digno en la catedral de Udine, donde hoy se hallan expuestos
a la veneración pública. El beato Pío IX confirmó su culto en 1848.
Publicado por Cristina Huete García en 0:03
Etiquetas: beatos, místicos, padres
de familia, religiosos
SOURCE : https://hagiopedia.blogspot.com/2013/04/beata-elena-valentini-c1396-1458.html
Voir aussi : https://www.oalagustinos.org/images/santoral/17.pdf