mercredi 10 avril 2024

Bienheureux PEDRO MARÍA RAMÍREZ RAMOS, prêtre et martyr

 

Beato Pedro María, imagen presentada en la celebración de beatificación.


Bienheureux Pedro Maria Ramirez Ramos

'le martyr d'Armero' (+ 1948)

Né le 23 octobre 1899 à La Plata et mort le 10 avril 1948 à Armero-Guayabal en Colombie

La figure du père Pedro Maria Ramirez Ramos est exemplaire.

Curé d'Armero, entre Bogota et Medellin, il a marqué l'Église colombienne pour être resté toujours un pasteur proche de ses brebis. Le 9 avril 1948, alors qu'il rend visite à un malade à l'hôpital, des émeutes éclatent, provoquées par l'assassinat d'un candidat à la présidence de la République. La violence se répand à Armero et des groupuscules s'acharnent sur le curé, qui se réfugie dans l'église. Le père Ramos refuse de fuir en abandonnant le peuple. Accusé de cacher des armes dans le couvent voisin, il sera tué et pendant dix jours les fidèles seront empêchés de lui offrir une sépulture. Le père Ramos est connu en Colombie comme le 'martyr d'Armero'.

- Deux nouveaux bienheureux pour l'Eglise de Colombie:

Lors du voyage en Colombie du pape François en septembre 2017 béatification de deux serviteurs de Dieu, l'évêque d'Arauca,  Mgr Jesús Emilio Jaramillo, tué en 1989 par la guérilla de l'ELN, ainsi que le prêtre diocésain Pedro María Ramírez Ramo, assassiné en 1948 après des émeutes dans le pays.

En espagnol:

- diocèse de Garzon

SOURCE : https://nominis.cef.fr/contenus/saint/13219/Bienheureux-Pedro-Maria-Ramirez-Ramos.html

Pedro Maria Ramírez Ramos, le nouveau martyr de Colombie

Isabelle Cousturié  - publié le 08/09/17

Le pape François va béatifier, ce 8 septembre à Villavicencio Pedro, Maria Ramírez Ramos, un prêtre mort en "haine de la foi".

Au premier coup assené, le prêtre diocésain Pedro Maria Ramirez Ramos tombe à genoux et demande pardon pour ses bourreaux avant qu’ils ne l’achèvent : « Père, pardonnez-leur ! », leur dira-t-il avant de s’effondrer. Nous sommes en avril 1948. Les violences et affrontements entre conservateurs et libéraux se déchainent, déclenchées par la mort du dirigeant libéral Jorge Eliecer Gaitan à Bogota. À Armero, où il dirige une paroisse, des émeutes éclatent et le curé se trouve vite pris à parti par les partisans de Gaitan qui accusent l’Église de soutenir les conservateurs et de prêcher la mort des libéraux.

Lire aussi :
Monseigneur Jesús Emilio Jaramillo, martyr de la paix en Colombie

Pedro se réfugie dans son église mais refuse de s’enfuir et d’abandonner le peuple. Le maire de la ville l’avait prié de ne pas rentrer chez lui, lui disant que cela était trop dangereux pour lui et ses voisines, des religieuses qui conservaient le Saint Sacrement. Il n’écouta pas ses conseils, se sentant responsable de la sécurité du Saint Sacrement — devant lequel il allait souvent prier — et des religieuses. Le 10 avril, trainé sur la place centrale au milieu des insultes et des coups, il fut lynché et son corps frappé à coups de machette. Les insurgés criaient : « Le prêtre ne doit pas mourir d’un simple coup de feu, mais d’une mort plus douloureuse, spectaculaire ». La dépouille mortelle de Pedro demeurera sur la place jusqu’à minuit, puis traînée à l’entrée du cimetière dans une fosse, privée de la soutane, rapporte l’agence Fides, empêchant ensuite les fidèles de lui offrir une sépulture chrétienne durant une dizaine de jours.

« Je veux mourir pour le Christ »

Pedro Maria Ramirez n’avait que 49 ans. Face à ses assassins, le père Ramirez a crié : « Père, pardonne-leur… tout pour le Christ ». Ce furent ses dernières paroles, sublime prière de pardon et d’amour. De son vivant, Pedro avait une réputation de sainteté. Tout le monde avait foi en lui, disent des habitants qui l’ont connu. En le béatifiant, l’Église reconnaît sa foi vécue avec « héroïsme », son martyr en « haine de la foi ». Les restes de sa dépouille sont au cimetière de La Plata, son village natal, à environ 400 km d’Armero. Il est devenu, depuis, un lieu de pèlerinage. Fin août dernier, une longue et dense procession a accompagné la translation de ses reliques, du cimetière principal jusqu’à l’église de San Sebastián de La Plata, en vue de sa béatification.

Deux béatifications symboles

Les béatifications du père Ramirez et de Mgr Jaramillo seront assorties d’une grande rencontre de prière pour la réconciliation nationale au Parque Las Malocas. La Colombie panse actuellement ses plaies après 60 ans de guerre fratricide qui a fait au moins huit millions de victimes.
Lire aussi :
Le Pape aux autorités colombiennes : « La paix est un travail toujours inachevé »

SOURCE : https://fr.aleteia.org/2017/09/08/pedro-maria-ramirez-ramos-le-nouveau-martyr-de-colombie/

Le bienheureux Pedro María Ramírez Ramos, «curé à tout prix» 

Biographie par Antonio Saez de Albeniz

SEPTEMBRE 08, 2017 17:15RÉDACTIONCAUSES DES SAINTS, EGLISES LOCALES, PAPES

Le bienheureux Pedro María Ramírez Ramos, «curé à tout prix» | ZENIT - Francais

Le prêtre diocésain colombien Pedro Maria Ramírez Ramos a été “toujours prêt à aider et guider les personnes qui lui étaient confiées », affirme Antonio Saez de Albeniz, le postulateur pour la cause de béatification, dans L’Osservatore Romano dans son édition quotidienne en italien du 8 septembre 2017. Le curé martyr prêchait « la fraternité entre les hommes, soulignant que devant Dieu ne doivent exister de différences d’aucune sorte ». Le pape François a béatifié le père Pedro Maria Ramírez Ramos et Mgr Jesús Emilio Jaramillo Monsalve, évêque d’Arauca, tués en haine de la foi, ce vendredi 8 septembre 2017, à Villavicencio, lors du troisième jour de son voyage apostolique en Colombie. Il sera fêté le 24 octobre. « C’était une âme noble, riche en énergie qui aimait la sincérité et la vérité, écrit le postulateur. Il était convaincu d’être venu au monde non pour penser à lui ou s’occuper de quelqu’un en particulier, mais pour penser au bien de tous. » Le père Pedro Maria Ramírez Ramos, poursuit Antonio Saez de Albeniz, « avait une idée si haute du sacerdoce qu’il se croyait indigne de le recevoir ». Après avoir reçu – « avec émotion et très grande joie » – l’ordination sacerdotale, il a exercé « son ministère dans un esprit sacerdotal de grande profondeur, animé d’une profonde ferveur apostolique ». P. Pedro Maria Ramírez Ramos avait vécu “très pauvrement, se contenant du strict nécessaire, écrit le postulateur, ce qu’il possédait, il n’hésitait pas un instant à le donner à ceux qui en avaient besoin ». Voici notre traduction de l’italien du texte d’Antonio Saez de Albeniz publié par L’Osservatore Romano. MD Biographie du bienheureux Pedro Maria Ramirez Ramos Au cours de son voyage en Colombie, le pape béatifie aussi, à Villavicencio, le prêtre Pedro María Ramírez Ramos, surnommé le « martyr d’Armero », un prêtre connu pour son intégrité, sa forte personnalité et ses vertus, toujours prêt à aider et guider les personnes qui lui étaient confiées. Pedro María Ramírez Ramos est né à La Plata le 23 octobre 1899 et fut baptisé le lendemain de sa naissance par le père Cayetano de las Maravillas, trinitaire espagnol. Parmi les sept enfants de la fratrie, deux furent prêtres, Pedro María et Leonardo, qui entra à la compagnie de Jésus. Le jeune Pedro fit ses petites classes à l’école publique et également sa première communion. À 12 ans, il entra au petit séminaire où il étudia pendant quatre ans, avant de passer au grand séminaire, où il reçut la tonsure et les ordres mineurs, avec l’idée en tête d’arriver au sacerdoce. Mais, à 20 ans, pris de doutes sur son avenir, il quitta le séminaire. Pendant huit ans il resta dans le monde comme professeur, épaulant divers curés dans leurs catéchèses et la musique. Il avait une idée si haute du sacerdoce qu’il se croyait indigne de le recevoir. Il souffrait par ailleurs de fortes migraines qui l’accompagneront toute sa vie. À un certain moment, Pedro María pensa même au mariage. Il était en effet lié à une jolie jeune fille, prudente et très sympathique. Mais cette relation ne dura pas longtemps : tous les deux se rendaient compte que la vie matrimoniale n’était pas pour eux. La jeune fille entra au couvent et Pedro María retourna au séminaire. En 1928, sur conseil de l’archevêque d’Ibagué, Mgr Rodríguez, il reprit ses études de théologie au grand séminaire du diocèse. En juin 1930, il reçut le sous-diaconat et en décembre le diaconat. L’ordination sacerdotale, qu’il reçut avec émotion et très grande joie, lui fut donnée le 21 juin 1931. Aussitôt après, Pedro María commença son ministère pastoral. Dix jours après son ordination, son évêque le nomma coadjuteur de la paroisse de Chaparral, où le curé était le père Emilio Dávila, un grand ami du jeune prêtre. Sous sa direction et avec l’aide et le soutien du curé, il s’immergea totalement dans l’expérience pastorale, se faisant vite connaître par ses paroissiens, toujours prêt à leur rendre visite et à les aider quand ils étaient dans le besoin. Infatigable dans son activité pastorale, Pedro María restait néanmoins un homme de prière, qui priait constamment, ce qui, pour les gens, était un signe de bonté et motif de confiance à son égard. En juillet 1934, l’évêque, qui considérait Pedro prêt à assumer une autre charge, le nomma curé de Cunday. Celui-ci se mit aussitôt à travailler sans relâche: visites aux paroissiens, aux malades, participation à différentes associations, catéchèses, toujours guidé par sa vie de prière. Il fut un curé très actif et reconnu comme tel par ses paroissiens. Son travail changea l’aspect de la communauté qui devint plus ouverte, plus sereine et plus unie. Il restera à Cunday jusqu’en 1943, date à laquelle on l’envoya ensuite s’occuper de la paroisse d’El Fresno, puis en 1946, à Armero au poste de curé. Il faut dire que Pedro María poursuivit son efficace pastorale partout, s’oubliant pour servir et aider les personnes qui lui étaient confiées. Dans chaque paroisse, témoignent unanimement les fidèles, il exerça son ministère dans un esprit sacerdotal de grande profondeur, animé d’une profonde ferveur apostolique, tout en affrontant des problèmes difficiles, spécialement à Armero, comme nous le verrons. C’était une âme noble, riche en énergie qui aimait la sincérité et la vérité. Il était convaincu d’être venu au monde non pour penser à lui ou s’occuper de quelqu’un en particulier, mais pour penser au bien de tous. Il avait une belle personnalité : il était correct, franc, sincère, sérieux dans sa manière d’être et d’agir, plein de ferveur et édifiant dans sa vie sacerdotale. Ses ennemis disaient de lui qu’il était intransigeant devant certaines coutumes morales pratiquées par les personnes de son entourage. En effet, il était plutôt d’un tempérament sérieux, pas très cordial, même si dans ses relations avec le prochain il fut toujours attentif et respectueux. Son zèle ne se limitait pas au domaine familial et paroissial, il s’intéressait aussi aux problèmes de la nation. Il ne parla jamais de politique ni se s’y intéressa, se limitant à des homélies de nature pastorale et à prêcher la fraternité entre les hommes, soulignant que devant Dieu ne doivent exister de différences d’aucune sorte Il arriva à Armero en juillet 1946, et se rendit vite compte du délabrement spirituel et des gros problèmes auxquels cette ville était soumise et pour lesquels il devait chercher une solution : ignorance, déchristianisation forcée, sectes protestantes très agressives, intense propagande laïciste, communistes ennemis déclarés de l’Église. Dès son arrivée, père Ramírez se trouva à affronter des problèmes très difficiles, surtout à cause du peu d’esprit religieux et de l’énorme propagande protestante et laïciste. Il travailla dans cette paroisse d’un même zèle que celui qui le caractérisait dans les autres paroisses pour le bien de ses fidèles, ne refusant jamais à quiconque son aide. Il vécut très pauvrement, se contenant du strict nécessaire ; ce qu’il possédait, il n’hésitait pas un instant à le donner à ceux qui en avaient besoin. Beaucoup de catholiques retrouvèrent la foi et le nombre de fidèles, à la messe et à d’autres fonctions religieuses, augmenta. Mais ce changement bénéfique pour les croyants n’empêchait pas qu’à l’extérieur, le pays était toujours hostile à l’Église et à la religion. En avril 1948, la situation politique en Colombie était très délicate, perturbée par la confrontation entre les deux partis les plus importants, les conservateurs et les libéraux. Quand, le 9 avril, le père Pedro María sut qu’une révolution avait éclaté, prévoyant le pire, il s’alarma fortement et transféra le Très Sacrement de l’église paroissiale à la chapelle du collège des sœurs eucharistiques. Il se préoccupa aussi de défendre les images sacrées, les parements sacrés, les objets précieux, mais également la vie des religieuses qu’il aida à fuir. Deux heures plus tard, on entendit les premiers tumultes d’une attaque sauvage à la maison paroissiale. Une foule déchaînée, avec machettes et armes, enfonça la porte et entra à la recherche du curé et de présumées armes, détruisant tout sur son passage. Ils s’en prirent ensuite à la maison des religieuses, où le père Pedro María était en train de prier devant le saint Sacrement. Mais, affrontés par la mère supérieure, ils s’éloignèrent sans autres dommages. Le lendemain, le prêtre célébra la messe et sortit pour porter assistance à un blessé dans la rue. En rentrant chez lui, le maire de la ville le pria de ne pas rentrer, lui disant que cela était trop dangereux, et trop dangereux pour les religieuses aussi. Mais le curé n’écouta pas ses conseils, se sentant responsable de la sécurité du Très Saint Sacrement et des religieuses. À 4 heures de l’après-midi, on entendit des coups retentissant dans l’église, envahie par des hordes de gens qui hurlaient à la recherche du curé. Tandis que les sœurs cherchaient à se protéger, le p. Pedro Maria se rendit dans la chapelle et prit comme viatique la dernière hostie consacrée qu’il avait conservée. Puis il fut trouvé par les persécuteurs et se livra à eux spontanément. Parmi les hurlements et les insultes, on le traîna de la maison sur la voie publique parce qu’on disait : « Le prêtre ne doit pas mourir d’un simple coup de feu, mais par une mort plus douloureuse et spectaculaire. » La populace commença à se défouler sur le curé par des coups de poing, de bâton et, le frappant avec la lame de la machette, ils arrivèrent sur la place de la ville. Entre-temps, la foule déchaînée l’attendait, assoiffée de haine et ne cessait de demander sa mort. Aussitôt, un tueur à gage lui asséna un violent coup de machette à la tête. Le prêtre tomba par terre, avec un effort suprême il s’agenouilla et, essuyant son visage du sang qui coulait, il demanda pardon au Seigneur pour ses assassins : « Père, pardonne-leur. Tout pour le Christ. » Ce furent ses dernières paroles, sublime prière de pardon et d’amour. Le corps martyrisé du p. Pedro Maria resta au milieu de la place jusqu’au coucher du soleil, méprisé de façon ignominieuse. Puis on le traîna près du cimetière. C’est seulement quelques jours plus tard que ses parents vinrent emporter le cadavre pour l’ensevelir dans la chapelle de famille à côté de sa maman. © Traduction de Zenit, Océane Le Gall et Hélène Ginabat

Le bienheureux Pedro María Ramírez Ramos, «curé à tout prix» | ZENIT - Francais

SOURCE : https://fr.zenit.org/2017/09/08/le-bienheureux-pedro-maria-ramirez-ramos-cure-a-tout-prix/

10 avr. 2021

Bienheureux PEDRO MARIA RAMIREZ RAMOS

'le martyr d'Armero' (+ 1948)

Pedro María Ramírez Ramos est né le 23 octobre 1899 à La Plata. À 12 ans, il entre au petit séminaire de La Mesa de Elías, puis poursuit ses études à Garzon. Il quitte un temps le séminaire, pour discerner sa vocation sacerdotale à l'extérieur. Il travaille alors comme instituteur, et s'occupe de la chorale paroissiale de La Plata. En 1928, il revient au séminaire, et il est ordonné prêtre le 21 juin 1931. Après plusieurs ministères de vicaire de paroisse, il devient curé d'Armero en 1946.

Le 9 avril 1948, le candidat libéral Pedro Eliecer Gaitán est tué, provoquant une guerre civile, appelée La Violencia. Le Père Ramirez, du fait de son état de prêtre, fait figure de pro conservateur pour les miliciens communistes et anticléricaux. Malgré les menaces pour sa vie, il refuse de fuir et décline les invitations de mise à l'abri, afin de rester auprès de ses paroissiens. Dans ses notes personnelles, il dit se préparer au martyre.

Le 10 avril 1948, un groupe de libéraux anticléricaux envahissent l'église d'Armero, la saccage et s'empare du Père Ramirez. Traîné sur la place publique, il est lynché à mort et mutilé à coups de machette. Son cadavre est profané et laissé sur place jusqu'à minuit. Volontairement dépouillé de tout ornement religieux, il est ensuite jeté dans une fosse à l'entrée du cimetière par ses meurtriers. Un mois plus tard, sa famille exhuma sa dépouille et lui organisa des obsèques religieuses à La Plata.

La cause pour la béatification du Père Ramirez débute en 1997. Après le rapport positif des différentes commissions sur sa sainteté et son martyre, le pape François reconnait, le 7 juillet 2017, qu'il est mort 'en haine de la foi'. Il signe alors le décret permettant sa béatification.

Pedro María Ramírez Ramos a été solennellement proclamé bienheureux le 8 septembre 2017, avec Mgr Jesús Emilio Jaramillo Monsalve, au cours d'une messe célébrée dans le Parc Las Malocas de Villavicencio, par le pape François lui-même, lors de son voyage apostolique en Colombie.

SOURCE : https://www.paroisselimogne.fr/post/bienheureux-pedro-maria-ramirez-ramos

Exposición de las reliquias del beato 24 de octubre 2021


Blessed Pedro María Ramírez Ramos

Memorial

10 April

Profile

The son of Ramón Ramírez Flórez and Isabel Ramos, he was baptized at the age of one day. Feeling a call to the priesthood, Pedro began his studies on 4 October 1915 in the diocese of GarzónColombia, but in 1920 he began to have doubts about his vocation, and left the seminary. For the next few years he lived as a single man, worked as a choir director in several places, suffered from severe headaches, and never stopping his discernment of a vocation. By 1928, with the help of a pious female friend, Pedro decided that he was, indeed, called to the priesthood, and returned to his studiesOrdained a priest on 21 June 1930.

Parish priest in the Chaparral region, then in Cunday, Colombia in 1934, in El Fresno, Colombia in 1943, and then in Armero, Colombia in 1948. When the the Colombian civil war, known as La Violencia, broke out, his parishioners tried to smuggle him out of the area – the Socialist Colombian Liberal Party blamed Father Pedro for the killing of their leader, which triggered the conflict. Pedro refused to leave, saying that his parishioners would need him during the conflict. On the afternoon of 10 April 1948, some members of the Colombian Liberal Party broke into his church, found Father Pedro putting the finishing touches on his will, accused him of a number of offenses, dragged him to the town square, and murdered him. Martyr.

Born

23 October 1899 in La Plata, Huila, Colombia

Died

hanged and beaten with a machete at about 4:00pm on 10 April 1948 in the town square of Armero, Tolima, Colombia

his body was mutilated, left to hang for a while as a warning to others, then thrown in a ditch near the local cemetery

on 21 April 1948, government officials took the remains to perform an autopsy

in May 1948, Pedro’s parents were able to get the body released to them

buried in the family cemetery plot in La Plata, Huila, Colombia

Venerated

7 July 2017 by Pope Francis (decree of martyrdom)

Beatified

8 September 2017 by Pope Francis

the beatification recognition was celebrated at the Parque Temático Las Malocas, Villavicencio, Meta, Colombia with Pope Francis as chief celebrant

Additional Information

other sites in english

Anne Kurian-Montabone

Catholic News Agency

Hagiography Circle

Wikipedia

sitios en español

A La Luz Publica

Arquidiócesis de Ibagué

Catholic Net

El Espectador

Gaudium Press

Las 2 Orillas

Parroquia San Antonio de Pereira

Wikipedia

fonti in italiano

Congregazione delle Cause dei Santi

Santi e Beati

Wikipedia

MLA Citation

“Blessed Pedro María Ramírez Ramos“. CatholicSaints.Info. 10 March 2024. Web. 9 April 2024. <https://catholicsaints.info/blessed-pedro-maria-ramirez-ramos/>

SOURCE : https://catholicsaints.info/blessed-pedro-maria-ramirez-ramos/

Colombia: The Pope Will Beatify Two Martyrs, a Bishop and a Priest

The Ceremony Will Be Held at Villavicencio on September 8

JULY 07, 2017 21:04ANNE KURIAN-MONTABONEARCHIVES

Two months before his pastoral journey to Colombia, from September 6-11, 2017, Pope Francis authorized the Congregation for the Causes of Saints to recognize the martyrdom of two Colombians: a priest and a Bishop, both of whom lived in the 20th century. He himself will preside over their beatification on September 8, confirmed the Director of the Holy See Press Office, Greg Burke. On receiving Cardinal Angelo Amato, Prefect of the Dicastery this morning, July 7 at the Vatican, the Pope agreed to the publication of the Decrees concerning a miracle, two martyrdoms and five “heroic virtues.” The two Colombians are Monsignor Jesus Emilio Jaramillo Monsalve (1916-1989), Bishop of Arauca, killed out of hatred for the faith in the surroundings of Fortul, and the diocesan priest Pedro Maria Ramirez Ramos (1899-1948), killed out of hatred for the faith at Armero. They will be proclaimed Blessed on the third day of the Pope’s visit to their country. On that day, the Holy Father will celebrate Mass at Villavicencio and then hold a great prayer meeting for National Reconciliation at Las Malocas Park. The Pontiff will also visit the “Cross of Reconciliation” at the Founders’ Park. Prophet at the Service of Reconciliation The Vatican agency Fides published a biography of Monsignor Jaramillo Monsalve, born on February 14, 1916 at Santo Domingo. He was ordained priest on September 1,1940 at the Institute of Foreign Missions of Yarumal. He held different posts there: professor, Spiritual Director of the Seminary, Master of Novices, Rector, Superior General and National Delegate for the Apostolate of the Laity. He was appointed Apostolic Vicar of Arauca on November 11, 1970. On July 19, 1984, Pope John Paul II raised him to the Apostolic Vicariate with the rank of diocese. Monsignor Jesus Emilio Jaramillo Monsalve became its first Bishop. Moreover, it was his work of evangelization and promotion of the local Church, that made possible the development of the extended territory , where contraband and drug trafficking were rampant. He was taken hostage by armed bandits on October 2, 1989 along with three priests and a seminarian when he was on a pastoral visit to Fortul, a locality 800 kilometers east of Bogota. He was found dead the following day, shot with four bullets to the head. Fides recalls that the Colombian Episcopal Conference rendered homage to him with these words: “Bishop Jesus Emilio Jaramillo Monsalve consecrated himself in an exemplary manner for 18 years, with the heart of a true missionary . . . and generous solicitude for the Church, particularly of Arauca. By his word on fire with the love of Christ, with the vigor of a prophet, he was always at the service of the Gospel, of peace, of reconciliation, of coexistence and the defense of the sacred rights of the human person.” He Stayed with the Faithful Despite the Danger Pedro Maria Ramirez Ramos was born on October 23, 1899 at La Plata. According to Daniel Restrepo, one of his biographers, he entered the Mary Immaculate Seminary as a boy in 1915, but left in 1920, prey of doubts about his vocation. Eight years later, he entered the Seminary again at Ibague and was ordained priest in 1931. He was then appointed parish priest of several parishes, and finally that of Armero. On April 9, 1948, while visiting a patient in hospital, revolts broke out, triggered by the assassination of Jorge Eliecer Gaitan, candidate to the Presidency of the Republic. The violence spread to Armero and factions set upon the parish priest, who sought refuge in the church. He refused to flee abandoning the people. The insurgents destroyed the door of the building, seized Father Pedro, accusing him of hiding weapons in the adjacent convent. They killed him on April 10 and impeded the faithful from giving a Christian burial to his mortal remains for some ten days. Father Pedro Maria Ramirez Ramos is known in Colombia as “the martyr of Armero.” JULY 07, 2017 21:04ARCHIVES Share this Entry Anne Kurian-Montabone View all articles Laurea in Teologia (2008) alla Facoltà di teologia presso l'Ecole cathedrale di Parigi. Ha lavorato 8 anni per il giornale settimanale francese France Catholique" e participato per 6 mese al giornale "Vocation" del servizio vocazionale delle chiesa di Parigi. Co-autore di un libro sulla preghiera al Sacro Cuore. Dall'ottobre 2011 è Collaboratrice della redazione francese di Zenit."

Colombia: The Pope Will Beatify Two Martyrs, a Bishop and a Priest | ZENIT - English

SOURCE : https://zenit.org/2017/07/07/colombia-the-pope-will-beatify-two-martyrs-a-bishop-and-a-priest/

Pope to beatify Colombian martyrs during visit

Junno Arocho Esteves

July 9, 2017

AUTHOR

It has been confirmed now by the Vatican that Pope Francis will beatify Bishop Jesus Emilio Jaramillo Monsalve of Arauca and Father Pedro Ramirez Ramos while he is in Colombia in September. The pope has also just signed decrees recognizing the heroic virtues of some other people wending their way through the beatification process.

It has been confirmed now by the Vatican that Pope Francis will beatify Bishop Jesus Emilio Jaramillo Monsalve of Arauca and Father Pedro Ramirez Ramos while he is in Colombia in September. The pope has also just signed decrees recognizing the heroic virtues of some other people wending their way through the beatification process.

SOURCE : https://web.archive.org/web/20170806222046/https://cruxnow.com/global-church/2017/07/09/pope-beatify-colombian-martyrs-visit/

2017-07-11 15:00:00

Pope to beatify a bishop and a priest in Colombia

(Vatican Radio) Pope Francis will beatify two martyred Colombian clerics when he travels to visit their South American nation in September.

The director of the Holy See Press office, Greg Burke, said that Bishop Jesus Emilio Jaramillo Monsalve of Arauca and Father Pedro Ramirez Ramos will be beatified on September 8th during an open-air Mass in the city of Villavicencio presided over by the Pope.  

Linda Bordoni reports:

 

It was thanks to Bishop Jaramillo’s work of evangelization and promotion of the local Church in a vast territory where contraband and drug trafficking were rampant that development was made possible. Jaramillo was taken hostage in 1989 by armed bandits some 800 kilometers east of Bogota, and found dead the following day, shot with four bullets to the head.

Francis also recognized the martyrdom of Father Pedro Ramirez who was killed at the start of the Colombian civil war in 1948 when guerrilla factions set upon him as he sought refuge in his parish church. He refused to flee and abandon the people so the insurgents destroyed the door of the building, seized him and accused him of hiding weapons in the adjacent convent. They killed him on April 10 and impeded the faithful from giving a Christian burial to his mortal remains for some ten days. To this day, Father Pedro is known in Colombia as “the martyr of Armero.”

Pope Francis is scheduled to make his first apostolic visit to Colombia from 6 to 11 September, visiting the cities of Bogotá, Villavicencio, Medellín and Cartagena.

The journey is a pastoral one but is widely expected to further cement the peace accords signed by the government and the FARC rebel group aimed at putting an end to five decaded of civil conflict. The country’s second largest guerrilla group – the ELN – is also currently holding peace negotiations in neighboring Ecuador.

SOURCE : https://www.archivioradiovaticana.va/storico/2017/07/11/pope_to_beatify_a_bishop_and_a_priest_in_Colombia_/en-1324426

Pope Francis beatifies two Colombian martyrs

Villavicencio, Colombia, Sep 8, 2017 / 09:39 am

During Mass in Colombia on Friday, Pope Francis beatified two martyrs from the country, both of whom were killed in hatred of the faith within the last 60 years.

Bishop Jesús Emilio Jaramillo Monsalve and Fr. Pedro María Ramírez Ramos were declared "blessed" by the Pope, moving them further ahead on the road to canonization.

The two martyrs, Francis said, are a sign of God's presence in Colombia, as promised at the end of the Gospel of Matthew, where it says: "I will be with you always, to the close of the age." They are "an expression of a people who wish to rise up out of the swamp of violence and bitterness," he said.

Bishop Jaramillo, known for his care of the poor, served as bishop of Arauca. He became a target of the National Liberation Army, a Marxist guerrilla group in Colombia, when he spoke out against their kidnappings and involvement in the drug trade. Members of the guerrilla group kidnapped Bishop Jaramillo and killed him on Oct. 2, 1989.

After decades of fighting, the National Liberation Army and the Colombian government arrived at an agreement for a temporary ceasefire earlier this week. It will go into effect Oct. 1.

Born in La Plata in 1899, Fr. Ramirez became priest in 1931. When civil war erupted in Colombia between conservative and liberal groups, he was serving as a pastor in Armero. Local families offered to smuggle him to safety, but the priest refused to abandon his people.

On April 10, 1948, he was dragged out of his church by a group of rebels, who accused him of hiding weapons for conservatives. They lynched him in the town square. He died forgiving his killers.

The Pope spoke about reconciliation to large crowds gathered for an outdoor Mass in the Catama neighborhood of Villavicencio in Colombia.

He pointed to the martyrs as an example of what it means to make reconciliation concrete. The most powerful protagonists in the peace-building process are those people who have been victims of violence themselves, but have overcome the temptation to act with vengeance, he said.

"What is needed is for some to courageously take the first step in that direction, without waiting for others to do so. We need only one good person to have hope! And each of us can be that person!" he emphasized.

This does not mean sugarcoating or ignoring injustice and conflict, he noted. Still, he said, "every effort at peace without a sincere commitment to reconciliation is destined to fail."

The Holy Family offers an example as well, he said.

"How can we best allow the light in? What are the true paths of reconciliation?" he reflected.

"Like Mary, by saying yes to the whole of history, not just to a part of it. Like Joseph, by putting aside our passions and pride. Like Jesus Christ, by taking hold of that history, assuming it, embracing it."

"That is who you are, that is who Colombians are, that is where you find your identity. God can do all this if we say yes to truth, to goodness, to reconciliation, if we fill our history of sin, violence and rejection with the light of the Gospel," he said.

In his homily, the Pope also referenced the day's Gospel, which tells the long genealogy of Jesus.

This long list helps us to keep a good perspective – it shows us what a small part we play in the vast history of the world and integrates into salvation history "those pages which are the darkest and saddest, moments of desolation and abandonment comparable to exile."

The people of Colombia have their own genealogies, he continued. "Here too we can write genealogies full of stories, many of love and light; others of disagreement, insults, even of death…How many of you can tell of exile and grief!"

The genealogy of Christ mentions numerous women, he pointed out. In communities still weighed down with "patriarchal and chauvinistic customs, it is good to note that the Gospel begins by highlighting women who were influential and made history."

Noting that Sept. 8 is the Feast of the Nativity of the Blessed Virgin Mary, Francis particularly highlighted Mary as an example of the light of reconciliation breaking into the world, because she is "the first light who announces night's end, and above all, the impending day."

"Her birth helps us to understand the loving, tender, compassionate plan of love in which God reaches down and calls us to a wonderful covenant with him, that nothing and no one will be able to break."

Mary transmits God's light, he concluded. And just like Mary, we need to say 'yes' to reconciliation, "and sing with her 'the wonders of the Lord,' for as he has promised to our fathers, he helps all nations and peoples, he helps Colombia which today wishes to be reconciled; it is a promise made also to its descendants forever."

Tags:Martyrs, Catholic News, Pope Francis, Beatification,

TRENDING

Pope Francis appoints new bishop of Charlotte, North Carolina

Filipino Catholic Church presents official portrait of 13-year-old girl considered for sainthood

Seton Hall University names priest president following resignation of previous president

New complaints of abuse by Father Rupnik presented to Vatican

Idaho teen arrested for plot to attack churches, kill Christians for ISIS

MORE IN AMERICAS

Catholic bishop protests deportation by Mexican immigration authorities

Read article

SOURCE : https://www.catholicnewsagency.com/news/36761/pope-francis-beatifies-two-colombian-martyrs

Beato Pedro María Ramírez Ramos Sacerdote e martire

10 aprile

La Plata, Colombia, 23 ottobre 1899 - Armero, Colombia, 10 aprile 1948

Pedro María Ramírez Ramos nacque a La Plata presso Huila, in Colombia, il 23 ottobre 1899. Entrò dodicenne nel Seminario Minore a La Mesa de Elías e passò a quello Maggiore di Garzón quando non aveva ancora sedici anni. Si ritirò nel 1920, anche a causa di alcuni problemi di salute, ma tornò sui suoi passi otto anni dopo. Accolto nel Seminario Maggiore di Ibagué, fu ordinato sacerdote nel 1931. Divenne subito parroco di Chaparral; seguirono poi le destinazioni a Cunday e Fresno. Nel 1948 era da due anni parroco di Armero-Tolima quando giunse la notizia dell’uccisione di Jorge Eliecer Gaitán, candidato del partito liberale alle elezioni presidenziali. Un’ondata di violenza esplose in tutta la Colombia e lo stesso padre Pedro ne fece le spese: circolava infatti la voce che fosse dalla parte dei conservatori, come tutti gli esponenti della Chiesa cattolica. Messo in salvo dalle suore Mercedarie Eucaristiche, volontariamente decise di non scappare nottetempo. Dopo che alcuni rivoltosi ebbero profanato la chiesa e il convento delle suore, la folla iniziò a gridare di consegnare il sacerdote: le religiose scapparono e lui, rimasto solo, fu trascinato fuori, linciato e, come estremo oltraggio, accoltellato a colpi di machete. Poco prima aveva scritto il suo testamento spirituale, dove dichiarava di voler versare il suo sangue per il popolo di Armero. È stato beatificato da papa Francesco l’8 settembre 2017 a Villavicencio, nel corso del viaggio apostolico in Colombia. La sua memoria liturgica è stata stabilita al 24 ottobre, giorno del suo Battesimo, mentre i suoi resti mortali sono venerati nella chiesa parrocchiale di San Sebastiano a La Plata.

I primi tempi della formazione

Pedro María Ramírez Ramos nacque il 23 ottobre 1899 a La Plata, nel dipartimento di Huila, in Colombia; fu battezzato il giorno dopo la nascita. Quarto dei sette figli di Ramón Ramírez e Isabel Ramos, aveva altri fratelli, nati dal precedente matrimonio del padre.

Frequentò le elementari nella scuola del paese, poi, a dodici anni, entrò nel Seminario Minore a La Mesa de Elías, dove studiò con gran profitto. Il 4 ottobre 1915, a sedici anni non ancora compiuti, passò al Seminario Maggiore di Garzón.

Tuttavia, nel 1920, si ritirò dal Seminario, d’accordo col suo direttore spirituale: non era sicuro d’intraprendere la via del sacerdozio e, in più, cercava una cura per i suoi frequenti mal di testa. Trascorse gli otto anni seguenti dedicandosi all’insegnamento e impegnandosi come direttore e segretario del coro parrocchiale, ma l’antica vocazione riemerse.

Sacerdozio e incarichi iniziali

Nel 1928 entrò quindi nel Seminario Maggiore di Maria Immacolata a Ibagué, dopo un colloquio col vescovo del luogo. Fu ordinato sacerdote il 21 giugno 1931 e celebrò la sua Prima Messa nella chiesa di San Sebastiano a La Plata il 16 luglio seguente.

Nel corso del suo primo anno di sacerdozio, il vescovo di Ibagué, monsignor Pedro Martinez, lo nominò parroco di Chaparral. Fu poi destinato a Cunday, nel 1934, a Fresno, nel 1943, e infine ad Armero-Tolima, nel 1946.

In tutte le parrocchie per le quali passò, fu ricordato come un sacerdote pieno di fervore, dotato di una fede incrollabile e molto devoto alla Vergine Maria. Non fece mai passi indietro, certo com’era di dover condurre quanti gli erano stati affidati alla vera fede e alla pratica religiosa.

La rivolta del “Bogotazo”

Il 9 aprile 1948, a Bogotá, fu assassinato Jorge Eliecer Gaitán, candidato liberale alle elezioni presidenziali. Il fatto diede luogo a un’esplosione di violenza, nota come il “Bogotazo”, che non risparmiò nemmeno il paese di Armero.

Padre Pedro si trovava nell’ospedale del luogo a visitare un malato, quando gli giunsero le prime notizie della rivolta. Lui stesso rimase coinvolto: i facinorosi, infatti, ritenevano che tutti gli esponenti della Chiesa cattolica, i quali invitavano a non ricorrere alla violenza, fossero dalla parte del presidente in carica, il conservatore Mariano Ospina Pérez.

La scelta di restare

Verso le 14.30 del 9 aprile, una folla armata, composta anche da ubriachi, fu sul punto di arrestare il parroco: a salvarlo fu suor Miguelina, delle Suore Mercedarie Eucaristiche, che avevano il convento vicino alla chiesa parrocchiale.

Durante la notte, le suore e alcune famiglie offrirono a padre Pedro la possibilità di fuggire. Lui replicò, rivolgendosi a suor Miguelina: «Le dico, non scappo per nessuna ragione. Ogni volta che entro in cappella consulto il mio "amito". Lui mi dice di restare qui. Voi sì, madre, che dovete prendere le misure necessarie». "Amito" è un termine confidenziale con cui si riferiva al Signore: sentiva quindi che Lui volesse che restasse lì, tra la sua gente.

Il suo testamento spirituale

La mattina del 10 aprile, padre Pedro celebrò la Messa e diede la Comunione alle suore e a un gruppo di studenti, poi uscì per confessare un malato in ospedale e per visitare oltre centosettanta detenuti.

Poco prima di mezzogiorno distribuì, per evitare profanazioni, le ultime ostie consacrate alle suore, riservandone una per sé in caso di estrema necessità. Scrisse quindi a matita il suo testamento spirituale, indirizzato al suo vescovo e ai suoi familiari.

«Da parte mia», annotò, «desidero morire per Cristo e nella sua fede. A Sua Eccellenza monsignor vescovo esprimo immensa gratitudine poiché senza meritarlo mi fece diventare Ministro dell’Altissimo, sacerdote di Dio, e ora parroco di Armero, popolo per quale voglio versare il mio sangue. Un ricordo speciale per il mio direttore spirituale, il santo padre Dávila. Ai miei famigliari dico che sarò il primo nell’esempio che loro devono seguire: morire per Cristo. A tutti, con affetto speciale, guarderò dal cielo. La mia gratitudine profonda per le suore eucaristiche. Dal cielo intercederò per loro, in particolare per la Madre superiora Miguelina. Nel nome del Padre, del Figlio e dello Spirito Santo. Armero, 10 aprile 1948».

Il martirio

Nel pomeriggio del 10 aprile, verso le 16.30, un gran numero di liberali irruppe nella chiesa e nel convento, alla ricerca di armi nascoste, profanandoli. Non trovando nulla, gridarono alle suore: «Consegnate il prete, oppure morirete tutte». Le Mercedarie Eucaristiche fuggirono sui tetti, lasciando solo padre Pedro.

Legato e spinto fuori, fu trascinato tra urla e parole di scherno fin sulla pubblica piazza. Un migliaio di persone gli si scagliò contro, ferendolo ripetutamente e mortalmente a colpi di machete. Intanto, lui perdonava chi lo stava uccidendo: «Padre, perdonali. Tutto per Cristo», furono le sue ultime parole, prima di essere finito con una pallottola alla nuca.

Il suo cadavere, spogliato della veste sacerdotale, venne abbandonato all’ingresso del cimitero cittadino; poi, alcune prostitute lo deposero in una fossa, senza seppellirlo e senza che venisse celebrato alcun rito religioso. Solo il 21 aprile, all’arrivo delle autorità, si procedette all’autopsia. Un mese dopo, i parenti di padre Pedro portarono il corpo nel cimitero di La Plata, il suo paese natale, e lo collocarono nella tomba di famiglia.

La causa di beatificazione

La fama di martirio del parroco di Armero si diffuse subito e gli vennero attribuite grazie significative e guarigioni fisiche. Tuttavia, le calunnie sulla sua persona continuavano: gli fu rimproverato di aver scagliato una maledizione sulla città, che avrebbe provocato la valanga del 13 novembre 1985, nella quale perirono più di ventimila persone.

Il nulla osta per l’avvio della sua causa di beatificazione è stato emesso il 23 febbraio 1993. Gli atti dell’inchiesta diocesana, svolta nella diocesi di Garzón, sono stati convalidati il 1° marzo 2002.

L’11 dicembre 2012 si è riunita la Commissione storica. Nello stesso anno è stata consegnata la “Positio super martyrio”, esaminata il 20 maggio 2016 dai Consultori teologi. Il 7 luglio 2017, infine, papa Francesco ha approvato il decreto che sanciva che padre Pedro era stato ucciso in odio alla fede cattolica.

La sua beatificazione, insieme a quella del vescovo Jesús Emilio Jaramillo Monsalve, è stata celebrata l’8 settembre 2017 a Villavicencio, nel corso del viaggio apostolico in Colombia di papa Francesco, presieduta dallo stesso Pontefice.

La memoria liturgica di padre Pedro è stata fissata al 24 ottobre, giorno del suo Battesimo. I suoi resti mortali sono stati traslati il 24 agosto 2017 presso la chiesa di San Sebastiano a La Plata, dove era stato battezzato e dove aveva celebrato la sua Prima Messa.

Autore: Emilia Flocchini

SOURCE : https://www.santiebeati.it/dettaglio/97301

El martirio del Padre Pedro María Ramírez

Nos dice el Concilio Vaticano II: “Siempre creyó la Iglesia que los… mártires de Cristo, por haber dado el supremo testimonio de fe y de caridad con el derramamiento de su sangre, nos están más íntimamente unidos en Cristo; les profesó especial veneración…e imploró piadosamente el auxilio de su intercesión” (Lumen Gentium, 50). 

Cuando la Iglesia, tras un análisis minucioso y hecho con sumo rigor, constata que la muerte de un cristiano se dio en defensa de la fe, de la verdad revelada, de la Iglesia misma; cuando verifica que quienes dieron muerte a alguien actuaban por odio a Dios y a la religión; y cuando, además, constata que la vida del cristiano sacrificado fue un camino de virtud, una existencia vivida a la luz de la ley de Dios, entonces declara con autoridad infalible que esa muerte le ha merecido el laurel de la gloria, lo llama mártir de Dios,  lo propone a nuestra veneración, y nos invita a acogernos a su intercesión. 

Tal es el caso del Padre Pedro María Ramírez. Recibido el parecer unánime de los integrantes de una comisión teológica y, posteriormente, del grupo de Cardenales de la santa Iglesia sobre el carácter martirial de su muerte, y oído el parecer de la Sagrada Congregación para la causa de los santos, el Santo Padre Francisco acaba de declarar, en su reciente visita a nuestra patria, y en ejercicio de su autoridad infalible, que el Padre Pedro María Ramírez Ramos, mártir de la fe, es nuevo Beato de la Santa Iglesia, y puede ser objeto de nuestro culto. 

¡Qué hermoso regalo para la Iglesia colombiana y especialmente para nuestra Iglesia de Ibagué! ¡Qué gracia y bendición de Dios para todos nosotros! Bueno es que recordemos las circunstancias estremecedoras y edificantes de su martirio.

Era párroco de Armero desde el mes de julio de 1946. Allí, leemos en la biografía del P. Daniel Restrepo, “halló problemas de dificilísima solución, especialmente a causa de la frialdad religiosa y de la propaganda protestante y laicista.” Y allí, como en las otras parroquias que se beneficiaron de su ministerio, desplegó todo su celo pastoral y se entregó por entero a la tarea de sembrar el amor y la verdad. Cuando, a raíz del asesinato del líder liberal Jorge Eliécer Gaitán, planeado por oscuras maquinaciones del comunismo internacional, se desataron las fuerzas diabólicas y concentraron su furia contra la Iglesia católica y todo lo que ella representa, el virtuoso Párroco de Armero se convirtió en objetivo de su odio satánico y de su violencia. Y él, que en varias oportunidades había hablado del martirio como una gracia de Dios que era bueno desear, tuvo consciencia de que podía ser inminente para él esa gracia. 

Era la tarde del 9 de abril de 1948. Tres días antes, en viaje a El Líbano, había hecho la que fue su última confesión; él mismo lo reveló. “Presiento que mi muerte será trágica”, había dicho un día, siendo párroco de El Fresno. Y a Monseñor Luis Felipe Jáuregui le manifestó, recién ordenado, que él ofrecía su vida, fuese en el martirio o en los sacrificios ordinarios de la vida sacerdotal, por el seminario, los sacerdotes y la diócesis. Me parece que vale la pena hacer énfasis en este aspecto de su vida espiritual, que sin duda proyecta luz sobre el carácter verdaderamente martirial de su sacrificio. A un  seminarista, a quien el Padre Daniel Restrepo tuvo ocasión de entrevistar en Armero, le había dicho un día, aconsejándolo: “pídale al Sagrado Corazón la gracia del martirio”. No hay que dudar, es deducción apenas lógica, que él la pedía para sí mismo. Y cómo dudarlo, si una de las frases con sabor a heroísmo y santidad que pronunció pocas horas antes de su muerte, y que trae en su relato estremecedor la Madre Miguelina de Jesús, Superiora de las Religiosas Eucarísticas que lo acompañaron en sus dos últimos días, fue ésta : “La palma del martirio es una gran gracia de Dios”. 

Volvamos, pues, a retomar el hilo de la narración, y acerquémonos con admiración y respeto a ese itinerario final que lo condujo a la cima de su propio Gólgota. Esa tarde del nueve, al regresar del hospital, en donde había asistido a un enfermo grave, escucha, por las calles, rumores crecientes que llegan hasta la imprecación. Y evidentemente toma conciencia de la gravedad de la situación y parece saber lo que le acontecerá. Es lo cierto que apresura el paso, y llegado a la Parroquia toma la llave del sagrario y traslada el copón con las hostias consagradas a la capilla del colegio, aledaño a la Iglesia. Ya en ese momento empieza a oírse el ruido producido por el ataque de la turba al templo parroquial y a la casa cural, cuyas puertas son derribadas y en la que irrumpe la chusma destruyendo cuanto encuentra a su paso; el Padre Pedro María los encara, y ante la requisitoria de los desalmados para que les entregara las armas que, según ellos, escondía, los autoriza para que requisen cuanto quieran. La turbamulta, ebria y como enloquecida, se aleja temporalmente, dejando solo huellas de destrucción y pillaje y profiriendo toda clase de improperios. Temporalmente…Las horas finales de ese día fueron de zozobra, de tristeza ante la destrucción, de temor ante las noticias que llegaban sobre la tempestad de violencia y muerte que se vivía en muchos lugares de la nación; el Sacerdote pasó todo ese tiempo,  a ratos solo, acompañado a veces por las religiosas, en oración y súplica; y esa noche, ante las instancias de las hermanas, trató de dormir algunas horas en un pobre lugar que le adecuaron en medio del desorden dejado por la gentuza en su casa. 

Así llega el día fatídico del diez de abril. Muy temprano, celebró la que fue su última Eucaristía, con especialísima unción, según testimonio de las religiosas. Y continuó viviendo horas intensas de oración, que sólo interrumpía brevemente para informarse y para preocuparse por la suerte de las religiosas y de las personas que prestaban algún servicio en la parroquia. Hacia las nueve de la mañana, y pese a instancias para que no saliera, se fue a asistir a un enfermo; por la calle fue objeto de insultos y amenazas; cuando regresó, poco después, con visible preocupación ordenó a las Hermanas que se reunieran en la capilla, y, explicándoles que era necesario tomar las medidas necesarias para evitar que el Santísimo fuera objeto de alguna sacrílega profanación, consumió con ellas las hostias consagradas, dejando solo una como reserva y advirtiendo que en caso de peligro cualquiera de las Hermanas, si él no estaba, podía consumirla. A media mañana, interrumpiendo su oración, escribió lo que constituye su Testamento; un documento estremecedor, digno de ser parangonado con las más sublimes páginas que encontramos en las historia de los héroes y de los santos; solo cuatro palabras de esa página admirable, cuyo texto completo aparece en otro lugar de esta publicación, bastan para medir la grandeza de su alma: por Armero “quiero derramar mi sangre”. 

Horas más tarde, hacia las tres, la horda de facinerosos regresó, más furiosa aún e incontenible, y arremetió de nuevo contra el templo y ahora contra el colegio; en éste, revestido de sobrepelliz y sumido en profunda oración, casi todo el tiempo en la capilla, donde estaba la única Hostia consagrada que había reservado, permanecía el sacerdote; vivía su oración de Getsemaní, como Jesús antes de la pasión. A una de las hermanas, que le instaba a pensar en la huída, “ yo no huyo, le contestó; porque cuantas veces le pregunto al “Amito” qué debo hacer, me dice que permanezca en mi lugar”. Y a otra que lo abordaba, llegó a decirle: “Por favor, hermanita, no me interrumpa: estoy preparándome”. Y cuando dos o tres de los canallas enardecidos tratan de penetrar al recinto del oratorio, él consume la sagrada Hostia que había dejado en reserva. Fue su viático.  Permaneció en oración por algún tiempo, y luego salió, todavía revestido del roquete, y ayudó a algunas de las Hermanas a escapar por una ventana hacia una casa vecina. Luego salió al patio, y se postró de rodillas ante una imagen de la Santísima Virgen. En esa postura lo hallaron varios malhechores, y arremetieron contra él, que no opuso resistencia; era evidente que entregaba con plena conciencia su vida en holocausto martirial. 

A empellones, y cubriéndolo de denuestos lo arrastraron hacia la calle; en la puerta, se despojó de la sobrepelliz y la estola, que aún vestía, y las entregó a una buena mujer, diciendo: “toma, hija, guárdalas para que no las profanen”. Al salir, una turba vociferante lo esperaba; “aquí les traigo a Sebastián”, dijo con voz enronquecida por el odio uno de los que lo arrastraban, cuyo remoquete se recuerda para baldón de los criminales: “Manoñeque”, le decían. 

Son varios los intentos que se dan para explicar esa expresión : ¿hace socarrona alusión al nombre de la Parroquia de San Sebastián, de La Plata, cuna espiritual del mártir? o ¿es versión de un dicho que, según nota que trae la biografía del P. Restrepo, era usual en la región, (“poner Sebastián”) y que significaba fastidiar y provocar odio? Sea como fuere, testigos de los hechos ponen en labios del bandido esas palabras. Que me hacen pensar en las de Pilato a la multitud vociferante : “ecce homo”, aquí tenéis al hombre. 

La turba ebria respondió con una catarata de improperios, y llovieron golpes, bofetadas, varillazos, “planazos”, mientras lo empujaban, “como oveja llevada al matadero”; así lo hicieron atravesar la calle, y al llegar a la esquina del parque alguien gritó: no más plan, denle con el filo. Y un aleve machetazo que le abrió la cara y el cuello lo hizo caer de rodillas, sangrando profusamente; se escucharon entonces las que fueron sus últimas palabras : ”Padre, perdónalos. Todo por Cristo”; fueron como un eco sublime de las que sellaron los labios de Jesucristo en lo alto de la Cruz . Un varillazo brutal, que lo desnucó, lo hizo caer boca abajo, desangrándose; y mientras agonizaba, sobre su cuerpo exánime continuaron cayendo puntapiés y más golpes, que consumaban la infamia. La obra infernal estaba cumplida; el discípulo del Mártir del Calvario había seguido e imitado a su Señor hasta la cima de su oblación. 

Mario García  c.m.

SOURCE : https://www.arquidiocesisdeibague.org/2127-el-martirio-del-padre-pedro-maria-ramirez

Pedro Maria Ramírez Ramos, Beato

Sacerdote y Máritr, 10 de abril

Por: n/a | Fuente: Wikipedia

Sacerdote y Mártir

En Armero, Colombia, Siervo de Dios Pedro Maria Ramírez Ramos, sacerdote diocesano; asesinado por odio a la fe († 1948)

Breve Biografía

Pedro María Ramírez Ramos nació el 23 de octubre de 1899 en el municipio de La Plata (Huila), Colombia, en el seno de una familia conservadora. Sus padres eran Ramón Ramírez e Isabel Ramos. Sus estudios primarios los realizó en su pueblo, mientras que la educación secundaria la realizó en el Seminario Menor San Luis Gonzaga de Elías (Huila). [1]

Formación sacerdotal

Con el deseo de ser sacerdote ingresó al seminario de María Inmaculada en Garzón el 4 de octubre de 1915, donde recibió las órdenes menores en 1917. Por dudas vocacionales se retiró del seminario en 1920. Ocho años más tarde regresó al seminario pero en esta ocasión al de Ibagué (Tolima), donde en 1931 es ordenado sacerdote. El obispo de Ibagué, Pedro Martínez, le nombra primeramente párroco de Chaparral, en 1931, luego de Cunday, en 1934. Hacia el 1943 se encuentra como párroco de Fresno y finalmente hacia 1948 en Armero. [2]

El 9 de abril

Estaba visitando unos enfermos en el hospital cuando estalla en Colombia una revolución ocasionada por el asesinato de Jorge Eliecer Gaitán, candidato a la presidencia de la República, era el 9 de abril de 1948. Armero no escapó de las revueltas que se presentaron a lo largo y ancho del país por los simpatizantes de Gaitán, sin embargo la situación se escapó de las manos de todos, se desató una guerra entre liberales y conservadores. En Armero algunos asesinos aprovecharon las circunstancias para sembrar la violencia. Cuando el sacerdote regresaba a su casa, sintió los gritos de la turba y se refugió en la iglesia. [3]

Martirio

Estando en la iglesia, el padre Pedro fue animado por las monjas, que tenían su convento al lado de la misma, a huir durante la noche con la ayuda de algunas familias de la ciudad, a lo que se negó diciendo que el pueblo necesitaba de él. El 10 de abril, hacia las cinco de la tarde, una multitud de personas entró en la iglesia, profanando el templo y pidieron a las monjas y al padre Pedro que entregaran unas supuestas armas que tenían escondidas en el convento. Al no encontrar nada, sacaron al sacerdote y en el centro de la plaza lo asesinaron a machetazos.[4]

El cuerpo del padre Pedro quedó expuesto en la plaza toda la noche porque ninguno se atrevía a recogerlo por el temor de correr la misma suerte. A media noche los asesinos recogieron el cuerpo y lo tiraron en una cuneta a la puerta del cementerio. No fue sepultado sino un día después, sin sotana y sin cajón, impidiendo que los fieles le rindieran cristiana sepultura. [4]

El 21 de abril llegaron a la ciudad las autoridades para poner orden. Permitieron que se hiciera la autopsia al cuerpo del padre Pedro y se le diera una sepultura más respetuosa. Pasados veintidós días llegaron sus familiares a reclamar el cuerpo y lo trasladaron a su tierra natal. [4]

Proceso de beatificación

El padre Ramírez goza de una grande simpatía en su tierra natal, La Plata (Huila) y en la Diócesis de Garzón, por lo que se ha incoado el proceso de beatificación, para obtener de la declaración del martirio, la cual ha sido admitida por la Santa Sede el 7 de julio de 2017, junto con la del obispo Jesús Emilio Jaramillo Monsalve. En el Huila es conocido como el mártir de Armero. El mausoleo de la familia Ramírez, en el cementerio de La Plata, donde se encuentran sus restos se ha convertido en un lugar de peregrinación para muchas personas de la región.[4]
Bibliografía

Daniel Restrepo, El Mártir de Armero: La vida y el sacrificio del padre Pedro María Ramírez Ramos, Bogotá, Imp. Nacional, 1952.

Ignacio Córdoba, El Mártir de Armero, Bogotá, Linotipia Martínez, 1985.

Referencias

[1] Cf. Daniel Restrepo, El Mártir de Armero: , Bogotá, pp. 18-33.

[2] Cf. Daniel Restrepo, El Mártir de Armero: , Bogotá, pp. 71-102.

[3] Cf. Ignacio Córdoba, El Mártir de Armero, Bogotá, 1985, p. 20.

[4] Cf. Daniel Restrepo, En Armero nació un mártir, en: Revista Vida Nueva, pliego 23 abril al 6 mayo de 2011, p. 30

[5] Cf. Hugo Viana Castro, Armero: su verdadera historia, sc, 2005, p. 29.

SOURCE : https://es.catholic.net/op/articulos/65907/pedro-maria-ramirez-ramos-venerable.html#modal

EL BEATO PEDRO MARÍA RAMÍREZ

5 de agosto 2017. Autor: Padre, Mario García Isaza, c.m Formador, seminario mayor, Ibagué, Colombia. Hace ya algunos días, cuando nos llegó la noticia de la beatificación del Mártir de Armero, escribí unos renglones acerca de los rasgos conocidos de su santidad. He seguido interesándome en conocer más de su vida, de sus ejecutorias sacerdotales, de los días trágicos en que se consumó su sacrificio.

Y espero con ilusión la aparición, en próximas semanas, de una biografía suya escrita por el periodista e investigador huilense Vicente Silva, con quien he tenido alguna comunicación. Comparto ahora, un tanto deshilvanados si se quiere, algunos apuntes más para quien quiera ir acercándose a la figura del nuevo Beato colombiano.

Un folleto de unas treinta y cinco páginas escrito por el Padre Ignacio Córdoba, que he podido leer, afirma que, días después de su muerte, el cadáver del Padre Ramírez, mal sepultado en el cementerio de Armero, fue exhumado por sus familiares y llevado, en fervorosa peregrinación jalonada de homenajes en los pueblos por donde pasaba, hasta La Plata, su suelo natal. Otra versión, dice que el Padre Germán Guzmán, que lo había reemplazado desde 1943 como párroco de Armero, fue quien vino desde allí, y acompañado de familiares y amigos, después de conseguir autorización para rescatar los restos del mártir,  los trajo a Ibagué; y que en esta ciudad, después de un fervorosa celebración en la Catedral,  fueron luego traídos al Seminario, en cuya capilla, que había sido el escenario de su ordenación sacerdotal en 1930, fueron velados durante una noche, y al día siguiente llevados hacia el Huila. El Padre Ricardo Querubín, me refirió hace pocos días lo siguiente : “ Personalmente, yo le escuché a Monseñor Felipe Jáuregui, ilustre y bien conocido miembro del clero de Ibagué, que él había  hecho un largo rato de oración ante los restos del mártir en la capilla del seminario; y que había tenido, de parte de Dios, una milagrosa manifestación. Le pedía a Dios que le revelara si realmente el Padre Pedro María era un auténtico mártir, y la respuesta fue un súbito y fuerte temblor o trepidación en el recinto de la misma capilla”. El padre Daniel Retrepo, de la Compañía de Jesús y autor de la única biografía completa que hasta el momento existe del Padre Ramírez, afirma en ella haberle escuchado también a Monseñor Jáuregui el mismo relato.

He tratado de rastrear, en lo que conocemos de su vida y de su proceso formativo para el Sacerdocio, los vínculos o relaciones del santo sacerdote con la Congregación. Y por el momento, puedo adelantar estos datos. Es bien sabido que era sobrino suyo nuestro querido Padre Luis María, (Lucho) quien, en la casa de Cartago le hablaba con frecuencia a mi hermano Alberto de su tío, y refería edificantes anécdotas de su vida; y que es sobrina suya, lógicamente, la también Vicentina Sor Mercedes, hermanita de Lucho , actualmente en la casa de San José, de Hermanas Mayores, en Pinares, y desafortunadamente ya muy limitada en sus capacidades y memoria; que, si no fuera así, probablemente nos podría suministrar también muchos datos interesantes y verídicos.

Su proceso de formación para el sacerdocio se dividió en dos etapas: la primera en el seminario mayor de Garzón, que entonces era regentado por los sacerdotes diocesanos, al que ingresó a mediados de 1915, y del cual se retiró por decisión personal que obedecía a dudas vocacionales, tres años después; y la segunda en el Mayor de Ibagué, cuya dirección estaba confiada a nuestra Congregación. Aquí ingresó en julio de 1928. Durante el lapso que medió entre el retiro y el reingreso, su actividad principal fue la docencia, que ejerció dejando fama de ejemplar educador, católico íntegro y edificante ciudadano, en el seminario menor de Elías (Huila), del que había sido alumno, y luego, en breves períodos y como director de la escuela urbana en San Mateo (hoy Rivera) y en Colombia (Huila), y finalmente, ahora por más de cuatro años, en la población de Alpujarra. Allí lo encontró el señor Obispo, monseñor Pedro María Rodríguez, en visita pastoral, y escuchó encomiosas referencias, de labios de varias personas. Y presumiblemente influyó para que Pedro María “redescubriese” su vocación sacerdotal. Tuvo como rectores, en este seminario, a los padres Claudio Merle, que lo recibió a mediados del 28, y Martiniano Trujillo, que sucedió al anterior en la rectoría en mayo de 1929 y fungió en ella hasta julio de 1931, cuando fue trasladado con el mismo cargo al seminario de Tunja. De los apuntes históricos del Padre José Naranjo, saco la conclusión de que debió tener como profesores, entre otros, a los padres: Carlos A. Grimaldos, Justo Pastor Buitrago, Jaime Villegas (fallecido en el seminario de Ibagué en 1934), Filemón Bayona, Leopoldo Gaona, Jesús Londoño… Del examen de los libros de calificaciones, se concluye que se le eximió de cursar varias asignaturas, de la cuales no hay nota: probablemente porque ya las había visto en Garzón, o estudiado por su cuenta…

Consta en los libros de actas del Consejo doméstico que recibió la orden del Subdiaconado el 14 de junio de 1929; el Diaconado el 22 de diciembre del mismo año; y la Ordenación Sacerdotal el 21 de junio de 1930, en la capilla del seminario, junto con los padres Alfonso y Francisco Gómez. Y su Padrino de ordenación fue un Vicentino: el P. Jesús Londoño.

Cuando regía los destinos espirituales de la parroquia de El Fresno, a un jovencito que manifestó inquietudes misioneras el Padre Ramírez lo encaminó hacia nuestra Apostólica , (seminario menor) de Santa Rosa, y le pagó allí la mitad de la beca de estudios: se trataba de Aquilino Pérez, que llegó a nuestra Casa de la colina por los años de 1946, se ordenó como Vicentino, y después de algunos años de ministerio dejó la Congregación y pasó a vivir el resto de su vida como excelente sacerdote secular en la diócesis de Espinal. Y a su hermana, Margarita, el Padre Pedro María, brindándole también un apoyo económico, la orientó hacia las Hermanas Vicentina de Cali.

A los años de su trabajo docente en Alpujarra pertenece un hecho que habla bien de su talante humano, espiritual y vocacional, y que algo tiene que ver con nuestra familia vicentina.. Tuvo una amistad, por qué no decir que un romance, con una dama perteneciente a distinguida y muy cristiana familia de esa población: la señorita Lastenia Barreto López; era sobrina de quien fue después ilustre Arzobispo, Monseñor López Umaña. Fue una bella amistad, con todos los valores de una amistad cristiana; de ella hablaba después el Padre Ramírez Sendoya, que fungía como párroco en la población, y la calificaba de “casta relación amistosa”; y el Padre Restrepo, en la biografía del mártir, llega a decir que esa relación con Pedro María fue para la dama “una verdadera dirección espiritual”. Es el hecho que, tras algunos meses de esa amistad, de común acuerdo decidieron abandonar todo proyecto matrimonial con el compromiso de hacerse, él sacerdote, y ella, religiosa. Y en efecto, Pedro María se encaminó a nuestro seminario de Ibagué, y la orientó a ella a la Compañía de las Hijas de la Caridad (Hermanas Vicentinas) de Cali. Allí llegó, efectivamente, y después de hacer lo que entre las Hijas de la Caridad se llama el “postulantado”, prestando servicios caritativos en el Hospital San Juan de Dios, fue admitida como novicia en octubre de 1933, y vistió el hábito de la Comunidad en septiembre del año siguiente. Se sabe que murió muy joven.

Una última referencia, que personalmente me toca en lo íntimo y que, pienso, debe producir en nosotros, los que peregrinamos en esta Iglesia particular de Ibagué, una honda alegría y estimulantes sentimientos pastorales. Cuando pasaban por Ibagué los restos del Mártir, a uno de sus hermanos, don Luis Antonio Ramírez, le dijo el señor Obispo, Monseñor Rodríguez, según refiere el Padre Daniel Restrepo en la biografía que he citado : la muerte del Padre Pedro fue la de un verdadero Mártir de Cristo; yo creo que algún día será objeto de canonización; estoy seguro de que ha ido al cielo, y por eso me he encomendado mucho a él, y en tal virtud le he entregado mi vida, mi seminario y mi diócesis.  Correo: magarisaz@hotmail.com      

SOURCE : https://arquidiocesisdeibague.org/servicios/noticias/1528-el-beato-pedro-maria-ramirez?highlight=WyJwZWRybyIsInJhbVx1MDBlZHJleiJd

“Camine padrecito…ya qué vamos a hacer”

Publicado por Alaluzpublica / septiembre 4, 2017

“Camine padrecito…ya qué vamos a hacer”, fueron las palabras de “Mano de Ñeque” aquella tarde del 10 de abril de 1948, en Armero (Tolima), cuando entregó al cura del pueblo para su sacrificio a manos de la enardecida multitud que deseaba vengar la muerte de su líder político, consumándose así uno de los más grande sacrilegios de la fe católica en territorio colombiano, el macabro asesinato del presbítero Pedro María Ramírez Ramos, hoy camino a la beatificación, aunque algunos sostienen que fue un crimen político.

La vida, obra y milagros del beato cuenta con varios biógrafos. De otra parte los acontecimientos del mes de abril de 1948 en la desaparecida Ciudad Blanca de Colombia, han sido estudiados independientemente por juiciosos investigadores, pero la tragedia natural del 13 de noviembre de 1985 que arrasó la población y dejó más de 20.000 muertos, agregó otro atractivo ingrediente que atrajo la atención de historiadores, filósofos, sociólogos, antropólogos y teólogos, entre otros, quienes han plasmado en diversas obras sus dedicados estudios.

A esta interesante bibliografía se suma cualquier cantidad de relatos basados en las creencias, la fantasía, la invención, la especulación, la tergiversación, la incertidumbre, la superstición, la casualidad y causalidad de estos dos grandes acontecimientos que estremecieron al país. Quizás, en los relatos, se aplica la misma similitud y dinámica del origen y desenlace de esas interminables horas de zozobra y dolor tanto en 1948 como en 1985.

Todas las leyendas parten de la supuesta maldición que lanzó el padre Ramírez sobre Armero, “hecha realidad” 37 años después, en esa fatídica noche del 13 de noviembre de 1985 cuando Armero y sus 20.000 almas desaparecieron de la faz de la tierra.

A la maldición se le agregan todas las atrocidades “de oídas” que circulan, unas comprobadas documentalmente y otras siguen siendo producto de la imaginación, pero unas y otras, según la explicación popular captada en los relatos, fueron las causantes de la tragedia del 13 de noviembre, por la maldición y por la similitud en los 2 acontecimientos, en otros términos se aplicó la conocida ley del Talión del “ojo por ojo y diente por diente”, donde se impone a la persona que ha causado un daño la pena de sufrir el mismo daño ocasionado, o sea que lo mismo que le hicieron al cura en 1948, lo vivieron o “lo pagaron” las víctimas de la catástrofe de 1985. Es más, en la “maldición hecha realidad”, la naturaleza fue benévola con quienes mostraron bondad con el cura y que incluso la tierra santa donde depositaron su cuerpo quedó intacta.

Se relata que el cuerpo del cura fue arrastrado por las calles de Armero, que además fue decapitado y con su cabeza jugaron futbol, que en una volqueta fue paseado por el pueblo en señal de crucifixión y que desde el mismo automotor fue lanzado como un “fardo” a una cuneta frente al cementerio para ser amontonado con otros. Que consumados los hechos cayó un torrencial aguacero que bañó y purificó su cuerpo, para que luego unas bondadosas prostitutas lo sepultaran desnudo y sin cajón, ya que sus victimarios le habían quitado sus prendas religiosas porque los curas enterrados con sotana asustan.

37 años después la maldición se hace efectiva, las calles de Armero fueron arrasadas como fue arrastrado el cura, sus víctimas desnudas fueron amontonadas y enterradas desnudas en fosas comunes, y una lluvia de ceniza y luego de agua atormentó a las víctimas, mientras que las prostitutas por su buena acción del pasado resultaron ilesas en su zona de tolerancia y al campo santo no asomó el lodo.

Aunque poco a poco la explicación científica sobre las causas del desastre de 1985 ha ido ganando espacio, aún los relatos, las leyendas siguen teniendo alguna credibilidad.

Hay dos pruebas documentales históricas valiosas que demuestran que no hubo maldición, uno es el expediente del Consejo de Guerra que se le siguió a las implicados, en donde uno de los declarantes, folio 49, señala que “Leal (Mano de Ñeque) encontró al cura escondido detrás de una piedra, le salió con una pistola pero Leal reaccionó pronto, a lo que el cura se le humilló” y más adelante (folio 53) indica que el sacerdote exclamó: ‘maestro favorézcame, que me matan’ y al folio 69, se destaca que el padre pidió clemencia: ‘yo soy inocente de todo…Perdóname, que soy inocente’. Lo que demuestra que el sacerdote no estaba en posición de proferir amenazas. El otro documento es el escrito del padre Ramírez que a manera de testamento, escribió: ‘de mi parte, deseo morir por Cristo y su fe. Al excelentísimo señor obispo mi inmensa gratitud porque sin merecerlo me hizo ministro del Altísimo, sacerdote de Dios y párroco hoy del pueblo de Armero, por quien quiero derramar mi sangre’”.

Del expediente, fuente de consulta de investigadores, que se inició en la alcaldía de Armero el 19 de abril de 1948 y que por competencia pasó a la Brigada de Institutos Militares, en donde en Consejo de Guerra, podemos decir que aún la justicia, por parte de algunos, se sigue aplicando de la misma manera, ya que de unos hechos donde participaron más de 1.000 personas, según los testimonios, solo cuatro “chivos expiatorios” fueron condenados por el asesinato con penas superiores a los 20 años, mientras que a otros dos se les halló responsables por los delitos de asonada y daño en cosa ajena.

Mientras que para el próximo ocho de septiembre está anunciada la beatificación de Pedro María Ramírez Ramos por parte del Papa Francisco, hay voces recientes que señalan al Venerable como mártir del partido Conservador, no de la iglesia católica, indicando que este fue un asesinato político, si censurable, pero no un crimen por la fe católica y que de paso le hicieron un gol al Papa. Ante esto me acojo a la sentencia del catecismo del padre Astete: “doctores tiene la Santa Madre Iglesia que os sabrán responder” y les dejo la exclamación de uno de los victimarios ante el cadáver del Padre Pedro María y viendo su machete: “jueputa…es sangre de cura”.

Por: Miguel Salavarrieta Marín, periodista independiente.

SOURCE : https://web.archive.org/web/20181114060529/http://www.alaluzpublica.com/camine-padrecitoya-que-vamos-hacer/

Opinión

Gaudium news > P. Pedro María: "Santísima Trinidad, de mi parte deseo morir por Cristo y su fe"

P. Pedro María: "Santísima Trinidad, de mi parte deseo morir por Cristo y su fe"

Bogotá (Martes, 26-10-2010, Gaudium Press) No termine este mes de octubre, mes del Santo Rosario de Nuestra Señora, sin dejar de recordar que fue precisamente un 23 de octubre de 1.899 que nació en La Plata (Huila) el Padre Pedro María Ramírez Ramos, fecha en que se inició la que todos los colombianos conocemos como La Guerra de los Mil días.

Sin saberlo él ni su familia, 48 años después, el 10 de abril de 1.948, el buen Padre Ramírez caería despedazado a machetazo limpio, golpes de palos y varillas en la propia plaza principal del municipio de Armero del que él era su cura párroco. Los dramáticos acontecimientos de esos días lo hicieron presentir horas antes que sería martirizado inevitablemente, lo que lo llevó a redactar un breve pero conmovedor y muy sentido testamento: «Santísima Trinidad. De mi parte deseo morir por Cristo y su fe», encabezaba el texto en el que daba gracias a su Obispo, que lo había ordenado y hecho párroco en Armero. Mencionaba con grata recordación a su consejero el P. Dávila y a las religiosas de la comunidad de las Madres Eucarísticas prometiéndoles velar por ellas desde el Cielo. A su querida familia la invitaba a seguir el ejemplo de él, muriendo por Cristo.

Nunca antes realmente se había visto en la historia de nuestra querida patria Colombiana del siglo XX, un crimen tan horroroso y sanguinario. Asesinado a las 4 de la tarde, su cadáver permaneció toda la noche insepulto porque nadie se atrevía a rescatarlo para darle cristiana inhumación, ya que el puñado minoritario pero radical de asesinos había conseguido dominar con el amedrentamiento a toda la población.

El Padre Siervo de Dios, está hoy día en proceso de beatificación y cuenta con una breve novena para recitación privada, en búsqueda de favores que él nos pueda obtener del Cielo.

El excelentísimo Señor Obispo de la Diócesis de Ibagué de aquellos días, Mons. Pedro María Rodríguez, que lo conocía muy bien y le nombrara párroco en Armero, definió así la personalidad del Padre-Mártir: «…padre bueno y desvelado, solícito Pastor; sacerdote fervoroso; maestro incansable; benefactor y amigo generoso; ciudadano patriota y ejemplar».

Un mes antes del crimen el P. Ramírez tuvo una Semana Santa agotadora pues no pudo ir ningún otro sacerdote de la diócesis a ayudarlo. Todos los santos oficios le tocaron solo como solo le tocó atender confesiones. Testimonio de su abnegación y trabajo dedicado dieron algunas de las Madres Eucarísticas que cuentan incluso haberlo encontrado de rodillas lavando el piso.

Quiera este buen sacerdote colombiano por todos los costados, interceder por su compatriotas sobre todo en los momentos de dolor que nos toque sobrellevar para nuestra santificación personal. Ya constan muchos favores recibidos por su intercesión y esperamos confiadamente más. Consuélenos a los colombianos de buena fe la reconocida frase «Sangre de mártires, semilla de Cristianos», lema y divisa heráldica de quienes continúan cargando el estandarte de religión católica en nuestro país.

Por Antonio Borda

SOURCE : https://es.gaudiumpress.org/content/20556-P--Pedro-Maria---Santisima-Trinidad--de-mi-parte-deseo-morir-por-Cristo-y-su-fe/