Saint
Melaine, Maître-autel de l'église Saint-Melaine à Domalain(35)
Saint
Melaine
Évêque de Rennes (+
v. 530)
Il évangélisa la région et l'abbaye bénédictine qui prit son nom, perpétua son culte. Une localité perpétue également sa mémoire: Saint-Mélaine-35220.
Illustration: extrait de la longue file des saints fondateurs de la Bretagne dans la Cathédrale Saint-Pierre de Rennes, les saints d'Ille-et-Vilaine. St-Melaine, le patron du diocèse de Rennes...
"Saint Melaine naquit au Ve siècle près de Redon à Platz
(Brain-sur-Vilaine) dans une famille gallo-romaine. Élu troisième évêque de
Rennes un 6 janvier, il assista en 511 au concile d'Orléans où il signa
aussitôt après le métropolite de Bordeaux qui présidait. Il exerça un rôle
politique important en favorisant par ses contacts avec Clovis le rapprochement
entre les francs et les gallo-romains. Il se retirait souvent dans son pays
natal où il avait construit un monastère. Il y mourut vers 530. Le 6 novembre
est la date de sa depositio (sépulture). La translation de son corps porté en
barque sur la Vilaine jusqu'à Rennes fut triomphale et, dit-on, accompagnée de
miracles. Elle marqua le début de son culte.
Il fut inhumé sur la colline dite 'champ du repos', où allait être édifiée
l'abbaye Saint-Melaine.
Selon sa Vie, récit écrit au IXe siècle, il parcourait les campagnes et faisait
des miracles au moyen d'huile bénite auprès des malades et des infirmes, mais,
par humilité, il usait de l'application de quelque emplâtre 'afin que la grâce
des guérisons que Dieu lui avait octroyée fût plutôt attribuée à la vertu des
simples qu'à ses mérites'. Saint Melaine est le patron principal du diocèse de
Rennes."
(source: les saints patrons de la paroisse ND de Bonne Nouvelle - diocèse de Rennes)
"Né peu après 450 à Platz, près de Redon, c'était un Gallo-Romain. Il fut nommé vers 490 au siège de Rennes (qui existait bien avant lui). Auparavant, il dirigeait un petit monastère qu'il avait fondé dans son village natal."
(diocèse de Quimper et Léon - Saint Mélaine)
Il mourut à Platz, son village natal, au bord de la Vilaine, où il avait
construit de ses mains une église et rassemblé des moines pour le service de
Dieu.
Martyrologe romain
SOURCE : https://nominis.cef.fr/contenus/saint/380/Saint-Melaine-de-Rennes.html
Statue
de Saint-Melaine, intérieur de l'église Sainte-Trinité de Tinténiac (35).
St Mélaine de Rennes
Évêque (v. 355)
Breton, il était le cinquième évêque de Rennes, dans la période critique des invasions franques en Gaule.
Il évangélisa la région et l’abbaye bénédictine qui prit son nom, perpétua son
culte. Il aurait réussi à supprimer entièrement l’idolâtrie dans son diocèse.
Le roi Clovis l’estima beaucoup.
Une localité perpétue également sa mémoire : Saint-Mélaine.
SOURCE : http://viechretienne.catholique.org/saints/467-st-melaine-de-rennes
Statue
de saint Melaine. Moëlan-sur-Mer : chapelle Saint-Philibert et Saint-Roch,
Saint Melaine
Né peu après 450 à Platz,
près de Redon, c’était un Gallo-Romain. Il fut nommé vers 490 au siège de
Rennes (qui existait bien avant lui). Auparavant, il dirigeait un petit
monastère qu’il avait fondé dans son village natal.
Il assiste en l’an 511 au
concile d’Orléans. Pasteur, il travailla à l’évangélisation de la population
gallo-romaine de son diocèse.
Il dénonça, en
particulier, les pratiques de deux prêtres d’origine bretonne qui avaient
pénétré sur les confins de son diocèse : ces derniers célébraient la messe sur
des autels portatifs chez des particuliers. Melaine mourut vers l’an 530 au
monastère de Platz, où il résidait fréquemment.
Son corps fut transporté
dans sa ville épiscopale et un monastère fondé près de sa tombe. L’abbaye
Saint-Melaine de Rennes propagea le culte de son saint fondateur grâce aux prieurés
fondés dans les diocèses de Bretagne.
Deux paroisses du
Finistère lui sont dédiées : Moëlan et Saint-Melaine de Morlaix (à Morlaix,
elle doit son origine à la création d’un prieuré par l’abbaye de Rennes, au 12e
siècle).
SOURCE : https://www.diocese-quimper.fr/les-saints/saint-melaine/
Saint-Melaine.
Baie 08 de l'église Saint-Melaine de Domalain (35).
Saint-Melaine. Baie 08 de l'église Saint-Melaine de Domalain (35).
6
novembre
Saint Melaine
St Melaine-Le Petit,
St Melaine sous St Jean, St Jean sur Vilaine, autant de noms au
fil du temps.
St Melaine redevint
paroisse par ordonnance royale du 7 juillet 1825 et le procès verbal de
délimitation de la commune fut établi en 1828.
La chaussée de l’étang de
Fayel, dès le début du 12° siècle, s’appelait .
Le château de Fontenelle
fût construit au début du 17 ° siècle par le seigneur Jean de Brignon.
L’église de
St Melaine date du 17 ° siècle. C’est une simple croix, la nef fut
construite en 1856.
Le Seigneur de la
Fontenelle était considéré fondateur et prééminencier de cette église, aussi
voit-on ses armoiries en différentes parties de l’Église.
Translation d’une Relique
de Saint Melaine Évêque de Rennes Le 3 Septembre 1617.
Les habitants de la Trève
de Saint-Melaine-le-Petit, en la paroisse de Saint-Jean sur Vilaine
Désirant depuis longtemps
posséder quelque relique de leur saint Patron, saint qu’il vénéraient à titre
d’apôtre de leurs pères et de fondeur de leur chapelle ou église.
Pour satisfaire leurs
pieux désirs, noble homme, Jan Brignon sieur de la Fontenelle, le
plus important parmi eux, se rendit à Rennes et présenta le 27 Mai 1617, une
requête aux Religieux Bénédictins de l’Abbaye de Saint-Melaine-le-Grand,
tendant à obtenir une parcelle ou relique, du corps glorieux de Saint-Melaine.
Les bons Religieux,
assemblés en chapitre, reçurent favorablement la supplique, et
décrétèrent :
Qu’il serait départi une
quantité de l’os supérieur du bras droit de Saint-Melaine, principalement parce
que ladite paroisse est une des plus anciennes du duché de Bretagne et de la
fondation de Monsieur Saint-Melaine.
Mais il fallait le
consentement et l’approbation de l’Évêque. Ils lui adressèrent donc une humble
demande, le priant de daigner descendre en leur Abbaye ou de commettre un
prêtre, en sa place, pour lever la sainte relique.
Le Révérendissime
Seigneur, retenu au lit par maladie, répondit par une lettre en forme de :
Committimus
déléguant Frère Tristant de l’Eau, Prieur du Monastère pour faire la dite
levée.
Celui-ci, en vertu des
pouvoirs reçus, détacha le 1er Septembre une partie de l’os désigné, et le
lendemain, 2 du même mois, l’enchâsse dans un reliquaire d’argent, fait en
forme de bras.
« Œuvre de maître Pierre
Lurot, orfèvre à Rennes. » Le 3, jour fixé pour la translation, le même
frère Prieur, accompagné d’un autre frère Charles Girault, prieur de Hédé,
de Dom Mathurin Gillebert, Subcuré de la Trève, des sieurs de la
Fontenelle, de la Cadorière, de Pont-Rioul, et de plusieurs musiciens, quitta
le Monastère de grand matin et prit la route de Vitré.
La dévote compagnie
arriva à Châteaubourg environ les 9 heures. Elle fut reçue à l’entrée du Bourg
par le Recteur, messire Pierre de la Haye, assisté de Dom Guy
Dalibard, son curé, et suivi « par la paroisse de Châteaubourg réunie et
accourue au devant de la Sainte relique avec croix, bannières et clochettes
sonnantes. »
Agréablement
surpris, frère Trisant suivit la procession et porta la dite Sainte
relique dans l’église où il la posa sur le maître-autel, pendant que
l’assistance chantait des cantiques en musique.
Cependant, ayant eu avis
que la procession de Saint-Melaine était tout proche, il reprit le reliquaire,
et de nouveau accompagné par le clergé a le peuple de Châteaubourg, il
descendit vers les Moulins.
Sur les ponts se
trouvaient réunis nombre de prêtres Richart Beaujouan, chanoine recteur de
Saint-Jean sur Vilaine, prêtre exemplaire, tout dévoué au culte devin et au
salut des âmes : Pierre Vallée, chapelain du Poirier, Mathurin
Gillebert, subcuré du recteur de Saint-Jean-Melaine, Jean Marcigay,
recteur (St Brieuc) : Pierre Liguet, Jacques
Marquiez et pierre Marquiez prêtres de la
paroisse ; frères Charles Chauchart et Jean de Lesquen,
bénédictins ; les sieurs Bouan du Breil de Mannoury du
Saint-Germain, de Porter (Anglais) et autres gens de qualité entourés d’une
grande multitude de peuple.
Tous attendaient
pieusement la Sainte relique avec croix, bannières et clochettes sonnantes
portant des cierges et des torches allumées récitant prières et oraisons.
Le chœur des chantres
entonna aussitôt les litanies des Saints, qui furent continuées en plain-chant
et en musique pendant que le cortège se mettait en marche.
A 10h30 la procession
étant arrivée devant le cimetière de l’église tréviale, frère Tristan,
après avoir imposé l’hymne Te Deum Laudamus, ordonna de faire le tour.
Enfin, le clergé ayant
pénétré dans l’église, et la Sainte relique étant placée sur l’autel, les
fidèles furent admis à déposer leurs oblations, pendant que l’on faisait les
suffrages accoutumés en pareille circonstances.
Cette touchante cérémonie
fut suivie du chant d’une messe solennelle, célébrée avec diacre et
sous-diacre, répondue en musique, à la fin de la fin de laquelle un prédicateur
fit l’éloge des vertus du grand Saint-Melaine.
A l’issue du
sermon, frère Tristan « admonesta hautement le peuple de porter
foi, honneur et respect à la dite Sainte relique, comme véritable, et ordonna
au clergé de la Trève de faire l’office tous les ans le troisième jour de
Septembre, de la translation de la dite Sainte relique, ainsi qu’il est coutume
de faire en l’Eglise catholique, apostolique et romaine. »
L’après-midi, sur les 3
ou 4 h , les Vêpres furent chantées et répondues en musique, avec motets,
hymnes et cantiques dévots, puis les bons religieux regardèrent leur abbaye,
près Rennes.
Cette Sainte relique
continue d’être vénérée, dans l’église, aujourd’hui paroissiale, de
Saint-Melaine sur Vilaine.
Semaine religieuse du
diocèse de Rennes du 21 Aout 1909.
Saint
Amand et Saint Melaine. Procession des saints de Bretagne. Diocèse de Rennes.
Déambulatoire de la métropole Saint-Pierre de Rennes (35).
Sans être le fondateur de
l'évêché de Rennes, Saint Melaine peut
être considéré comme son premier grand représentant, en un temps (début du
VIème siècle) qui voit paraître les sept saints fondateurs de l'église
bretonne, les "pères de la patrie"
: Brieuc (Saint-Brieuc), Tugdual (Tréguier), Samson (Dol), Cado (Vannes), Pol-Aurélien (Saint-Pol-de-Léon), Corentin (Quimper), Malo (Saint-Malo).
Il fait partie de ces
personnages qui, à l'exemple de saint Martin à Marmoutier, exercent
leur fonction épiscopale tout en vivant retiré, plus ou moins en ermite. C'est à Platz, dans sa maison familiale, que Melaine
s'installe, non loin de Redon, au milieu d'une zone marécageuse, soumise
aux inondations, où l'on s'affronte donc à une nature indomptée.
Saint Melaine s'impose
ainsi comme un personnage civilisateur, emblématique de l'implantation du
christianisme en cette région. C'est cette lecture que l'on peut avoir des
miracles qui ont illustré sa vie. C'est également en ce sens que l'on peut
interpréter le rôle politique qu'il a joué, en devenant par exemple le
conseiller de Clovis.
SOURCE : http://www.mythofrancaise.asso.fr/mythes/figures/MELpres.htm
Reliquaire
de Saint-Melaine. Intérieur de l'église Saint-Melaine à Domalain (35).
SAINT MELAINE ET LE
DIABLE
Un jour, promenant dans le bois de son Monastere, saint Melaine fit rencontre de l'ennemy du genre humain, déguisé sous la figure d'un Taureau noir, les cornes prodigieusement grandes et aiguës, les yeux estincelants en la teste, tout échauffé & en furie. Saint Melaine l'arresta & lui demanda où il alloit. Le Diable, forcé par la vertu & le commandement du saint Abbé, luy dit qu'il alloit au Monastere pour faire boire aux Religieux d'une certaine potion qu'il leur avoit brassée ; &, ayant rendu cette réponse, s'encourrut vers le Monastere. Saint Melaine, craignant qu'il ne dressast quelque embusche à ses Freres, se hasta de le devancer, et, ayant fait sa prière dans l'Eglise, il sortit dans la cour du Monastere & vid un des plus anciens Moynes de l'Abbaye, qui tiroit de l'eau du puits, & le Diable auprès, qui luy faisoit faire mille grimaces & taschoit à luy persuader de se jeter dans l'eau. Saint Melaine, considerant la mine et contenance de son Moyne, se douta, incontinent, du fait, & qu'il estoit obsedé ; il s'approcha de luy &, inspiré de Dieu, il luy deschargea un soufflet sur la jouë, dont le Diable, confus et écorné, lascha prise et s'enfuit, laissant, désormais, le Moyne en patience.
(extrait de Albert Le
Grand, Vie des saints de la Bretagne Armorique)
SOURCE : http://www.mythofrancaise.asso.fr/mythes/figures/MELrecit.htm
LES SITES LIÉS À SAINT
MELAINE
La renommée de saint
Melaine s'est largement diffusée à partir des lieux qui l'ont vu vivre. Le
nombre de paroisses qui lui ont été consacrées en témoignent.
dans le Calvados (14) :
- une église est consacrée à saint Melaine à Pont-l'Evêque.
dans les Côtes-d'Armor (22) :
- contre la fièvre, on buvait l'eau troublée de la fontaine Saint-Melaine, à Plélauff, qui revendique la naissance du saint.
- Plufur et son ancien château ont aussi revendiqué la naissance de
saint Melaine. Une fontaine et une ancienne chapelle dédiées à ce saint se
trouvaient dans un bois Saint-Melaine.
dans le Finistère (29) :
- Morlaix possède une église Saint-Melaine, qui fut au XIIème siècle
prieuré relevant de l'abbaye Saint-Melaine de Rennes.
dans l'Ille-et-Vilaine (35) :
- en dehors de Saint-Melaine et de La Chapelle-Saint-Melaine, les églises d'Andouillé-Neuville, Châtillon-sur-Seiche, Cornillé, Domalain ("Dom Melaine"), Brain, Cintré, Lieuron, Moigné, Montours, Mouazé, Pacé et Thorigné ont saint Melaine pour patron, ainsi que deux chapelles, à Maroué et Pléchâtel.
- on se rendait à la fontaine Saint-Melaine, de Bain-de-Bretagne, et l'on aspergeait la statue du saint pour obtenir de la pluie.
- un vitrail de l'église de Bais évoque la sépulture de saint Melaine, en présence de son ami saint Mars.
- un ancien Saint-Melaine a été intégré dans la commune de Châteaubourg.
- la cloche de saint Melaine est engloutie dans la mer
- l'ancienne église de Comblessac était dédiée à saint Melaine et dépendait de l'abbaye Saint-Melaine de Rennes ; la chapelle du manoir de Craon commémore l'ancien Primeville, où le chef gallo-romain Eusèbe aurait été miraculeusement guéri par saint Melaine
- saint Melaine naît près de La Blandinais, à Brain-sur-Vilaine (La Chapelle-de-Brain), dont l'église lui est consacrée, et il y fonde son monastère dans le manoir familial de Platz.
- saint Melaine est présent dans la chapelle Saint-Léonard du Pertre, et les jeunes filles souhaitant se marier viennent y planter des épingles dans sa statue.
- à Pléchâtel, saint Melaine était invoqué pour la pluie.
- Pleumeleuc était une possession de l'abbaye Saint-Melaine de Rennes.
- Rennes se souvient avoir eu saint Melaine comme évêque, et les
funérailles du saint y ramenèrent son corps en remontant la Vilaine en bateau ;
après avoir miraculeusement libéré d'une tour-prison des voleurs, il aurait
abordé aux environs de la rue de Rohan. L'église Notre-Dame, qui fut dès 874
abbatiale Saint-Melaine, conserve son tombeau. Une chapelle lui est dédiée dans
la cathédrale.
dans l'Indre-et-Loire (37) :
- saint Melaine patronne la paroisse de Preuilly-sur-Claise. L'abbatiale
Saint-Pierre, anciennement Saint-Melaine, conserve ses reliques.
dans la Loire-Atlantique (44) :
- les Normands, qui reviennent de saccager Rennes, coulent avec leur drakkar
devant la chapelle commémorant la naissance de saint Melaine, à Massérac,
et on y entendrait toujours sonner les cloches de l'abbatiale Saint-Melaine
qu'ils y avaient volées. Lorsque la cloche de saint Melaine, engloutie dans la
Mer de Murin, se fait entendre, c'est signe de mauvais temps.
dans le Maine-et-Loire (49) :
- de retour du concile d'Orléans, saint Melaine s'est réuni à Angers avec les évêques de la région, saints Aubin, Victor, Laud et Mars, dans une chapelle dédiée à la Vierge et qui deviendra une chapelle Saint-Melaine. C'est à cet emplacment que plus tard sera édifiée l'église du Ronceray.
- des églises sont dédiées à saint Melaine à Miré.
- Saint-Melaine-sur-Aubance était déjà consacrée à ce saint en 996.
dans la Meurthe-et-Moselle (54) :
- une église est consacrée à saint Melaine à Vandœuvre-lès-Nancy.
dans le Morbihan (56) :
- Albert Le Grand rapporte la résurrection d'un jeune
homme qui s'était pendu.
dans l'Orne (61) :
- l'église de La Bellière est dédiée à saint Melaine .
SOURCE : http://www.mythofrancaise.asso.fr/mythes/figures/MELlocal.htm
Église
Saint-Vénérand de Laval (Mayenne, France) : retable des évêques, statues
des saints Melaine, Julien et Charles Borromée
Saint
Venerand church of Laval (Mayenne, France) : bishops altar piece, statues
of Saints Melaine, Julian and Charles Borromeo
LE PERSONNAGE DE SAINT
MELAINE
Saint Melaine est
avant tout un personnage historique : il a été désigné comme successeur
par l'évêque de Rennes, saint Amand sur son lit de mort, et sa présence au
concile d'Orléans en 511 est attestée. Sa vie est en même temps, comme celle de
la plupart des saints, émaillée de faits extraordinaires qui ont pour la plupart
été consignés dans le récit de sa vie, et qui en font un personnage exemplaire
autant que légendaire.
Ainsi, encore enfant, il
est puni pour s'être attardé à prier dans un oratoire : il est fouetté
avec des branches de genêts, ce qui explique que cet arbrisseau a depuis cessé
de pousser sur la paroisse de Brain. C'est là un thème que l'on retrouve
fréquemment dans le légendaire. On le trouve notamment dans la vie de son
collègue saint Mars, avec l'épisode du champ de fougères.
Saint Melaine est
également l'auteur de nombreux miracles : il guérit les boiteux, rend la
parole aux muets, délivre les possédés, et va jusqu'à ressusciter les morts. On
raconte par exemple qu'un chef militaire, Eusebius, affecté au camp de Marsac à
la limite actuelle de l'Ille-et-Vilaine et du Morbihan, maltraitait les
habitants de Comblessac et de Carentoir, en leur coupant les
mains et en leur arrachant les yeux. Il est soudainement pris de vives
douleurs, tandis que sa fille, Aspasie, se roule par terre, l'écume à la
bouche. Eusebius en est réduit à faire appel à Melaine qui lui impose une
pénitence avant de les guérir, lui et sa fille.
Il accomplit de
nombreuses guérisons, il ressuscite à Vannes un jeune homme qui s'était pendu
et, en attendant d'en accomplir sur sa tombe, Melaine opère un dernier miracle
alors que l'on ramène, par bateau sur la Vilaine, son corps à Rennes pour l'y
enterrer : il libère des voleurs enfermés dans une tour ; les
entraves des prisonniers tombent d'elles-mêmes et une brèche s'ouvre dans la
muraille pour leur permettre de s'évader.
Après avoir fréquenté
trois ans la cour du roi Hoël, à Rennes, Melaine s'est aussi distingué en
succédant à saint Rémi comme conseiller intime de Clovis, qui fait appel à lui
pour assurer son pouvoir sur les cités de l'Ouest, et plus tard de Clotaire.
La Vita ne
mentionne-t-elle pas que " par les conseils de Melanius, le roi
construisit beaucoup d'églises neuves, releva celles qui étaient ruinées,
travailla à développer le culte, soulagea la misère et rendit exactement la
justice à ses peuples. "
De même, au concile
d'Orléans, " il y brilla comme le vaillant porte-étendard de
toute l'assemblée, réfuta les objections des hérétiques et proclama les
véritables maximes de la foi orthodoxe. "
Il participe ainsi, au
service de la nouvelle religion, au rayonnement du pouvoir et finalement à la
fondation de la France. Ce que semble vouloir confirmer le jour de sa fête le 6
janvier, jour de l' Épiphanie, de la fête des Rois. Melaine réunit le trône et
l'autel, il assume les trois fonctions duméziliennes.
On ne peut manquer non plus de relever l'idée de blancheur, de clarté que
suggère le fait qu'il soit né à La Blandinais, et cela bien qu'étymologiquement
son nom semble se rapporter à la noirceur. Mais dans ce dilemme
lumière/ténèbres, on peut préférer retenir la piste étymologique qui donne
"jaune, doré" en gallois et en breton, d'autant plus qu'il est
volontiers représenté en compagnie de saint Aubin, le "blanc"
(sainte Mélanie la Jeune est de même mise en rapport avec sa mère, Albine), ou
de saint Victor, dont le nom est encore un facteur valorisant. Son lien
avec saint Mars suggérant une autre piste de recherche.
Tous ces éléments semblent vouloir nous ramener vers un personnage lumineux,
rayonnant. Pourquoi dès lors rejeter une assimilation avec le dieu
celtique Belen, le "brillant" ? Un dieu qui, en
l'occurrence, dominerait les puissances obscures pour établir la civilisation
(il est né, a vécu et fondé son monastère, et est mort à Platz, en un lieu
marécageux ; il est aussi capable de démasquer le Diable et
de déjouer ses manœuvres), et qui maîtriserait les pouvoirs et cultes
importés par les Romains (Marsac, et saint Mars), pour établir un christianisme
ancré dans une tradition celtique tel que celui qui se développait au même
moment dans les autres évêchés de l'Armorique.
Marc
Déceneux, de son côté, relève un lien avec saint Léonard, celui qui
brise les chaînes, et cela rend bien sûr compte du miracle de la libération des
prisonniers et sans doute aussi de celui de la libération de saint Mars. Mais
il y certainement là une autre piste qu'il conviendrait d'explorer.
SOURCE : http://www.mythofrancaise.asso.fr/mythes/figures/MELmytho.htm
L'église
paroissiale Saint-Melaine (construite en 1876-1878 sur les plans de
l'architecte Joseph Bigot).
BIBLIOGRAPHIE
CONCERNANT SAINT MELAINE
On connaît
trois Vitae de saint Melaine, qui se recopient en partie, et dont la
plus ancienne semble remonter entre le VIIème et le IXème siècle, et
la plus récente au début du XIème siècle.
. Acta Sanctorum I, 6 janvier.
. Les petits Bollandistes : vies des saints, tome premier (du 1er au 26
janvier, d'après les bollandistes, le père Giry, Surius,... ; par Mgr Paul
Guérin, Paris, Bloud et Barral, 1876.
. Albert LE GRAND, Vie des saints de Bretagne Armorique, 1636 - D.L.
Miorcec de Kerdanet, 1837 - Brest, P. Anner et Fils, et Paris, chez Isidore
Pesson, 1837.
. Dom Guy-Alexis LOBINEAU, Vies des saints de
Bretagne, Rennes, Cie des imprimeurs libraires, 1724 - Abbot
Tresvaux, 1836.
. Abbé A. MILLON, Saint Melaine, Rennes, L. Bahon-Rault.
. Marc DECENEUX, "Le
culte de saint Léonard en Ille-et-Vilaine : l'empreinte d'une géographie
sacrée antique ?", Bulletin de la Société de Mythologie
Française n° 200.
SOURCE : http://www.mythofrancaise.asso.fr/mythes/figures/MELbibli.htm
Vitrail
de l'église Saint-Pierre-et-Saint-Paul d'Étrelles (35).
Also
known as
Apostle of France
Melan
Melanie
Melanio
Melanius
Melen
Mellion
Mullion
formerly 6 January
Profile
Monk. Bishop of Rennes, France during
the 5th and 6th centuries
when the Franks were
conquering all of Gaul.
Nearly eliminated idolatry in
his diocese.
Close friend and advisor to King Clovis.
Required his priests to
stop “wandering from cabin to cabin, celebrating Mass on
portable altars,
accompanied by women who
administered the chalice to
the faithful.” Had a brief conflict with British evangelists who
tried to introduce Celtic
liturgical forms, confusing the new converts.
Played a leading role at the Council of Orleans in 511.
Born
in Placet, Brittany (in
modern France)
c.535 of
natural causes
the abbey of
Saint Melaine, Rennes, France was
built around his tomb
Saint
Mellyan, Cornwall, England
bishop driving
a devil before
him
dead bishop on
a sailing ship carrying
his body upstream
Additional
Information
Book
of Saints, by the Monks of
Ramsgate
Lives
of the Saints, by Father Alban
Butler
books
Our Sunday Visitor’s Encyclopedia of Saints
other
sites in english
webseiten
auf deutsch
sitios
en español
Martirologio Romano, 2001 edición
sites
en français
fonti
in italiano
strony
w jezyku polskim
MLA
Citation
“Saint Melaine of
Rennes“. CatholicSaints.Info. 15 June 2018. Web. 1 November 2022. <https://catholicsaints.info/saint-melaine-of-rennes/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/saint-melaine-of-rennes/
(Saint) Bishop (January 6)
(6th
century) A Breton Saint,
made Bishop of
Rennes, and a prominent prelate in his time, when the Franks were overrunning
Gaul. He enjoyed the favour of their King Clovis after the latter had become a
Christian. Saint Melanius
succeeded in almost entirely extirpating idolatry from his own Diocese of
Rennes, and died in great fame of sanctity A.D. 530.
MLA
Citation
Monks of Ramsgate.
“Melanius”. Book of Saints, 1921. CatholicSaints.Info.
12 April 2015. Web. 6 November 2022.
<https://catholicsaints.info/book-of-saints-melanius/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/book-of-saints-melanius/
Rennes
(Ille-et-Vilaine) - Abbatiale Notre-Dame-en-Saint-Melaine - Entrée du Parc du
Thabor
Notre Dame en Saint-Mélaine vue depuis le jardin du Tabor, Rennes (France)
St. Melanius of Rennes,
Bishop
Died c. 530. With Saint
Remi, Melanius shares the title of Apostle of France. Melanius, a Breton by
birth, was bishop of Rennes during the critical time when the Franks were
overrunning Gaul. He is said to have almost completely succeeded in abolishing
idolatry from his diocese and was highly revered by King Clovis (Benedictines, Encyclopaedia).
In art, Saint Melanius is depicted with a ship carrying his corpse sailing
upstream. Sometimes the bishop stands on a devil or he is shown driving out the
devil (Roeder).
SOURCE : https://celticsaints.org/2014/0106f.html
La
dépouille de Saint-Melaine ramenée à Rennes par Saint Aubin, Saint Laud et
Saint Marse dans une barque sur la Vilaine. Baie 14 de l'église Saint-Marse de
Bais (35). Datation: 1886.
St. Melanius, Bishop and
Confessor
HE was a native of
Placs or Plets, in the diocess of Vannes in Brittany, and had served God with
great fervour in a monastery for some years, when, upon the death of St.
Amandus, bishop of Rennes, he was compelled by the clergy and people to fill
that see, though his humility made great opposition. His virtue was chiefly
enhanced by a sincere humility, and a spirit of continual prayer. The author of
his life tells us, that he raised one that was dead to life, and performed many
other miracles. King Clovis, after his conversion, held him in great
veneration. The almost entire extirpation of idolatry in the diocess of Rennes
was the fruit of our saint’s zeal. He died in a monastery which he had built at
Placs, the place of his nativity, according to Dom Morice, in 490. He was
buried at Rennes, where his feast is kept on the 6th of November. In the Roman
Martyrology he is commemorated on the 6th of January. St. Gregory, of Tours,
mentions a stately church erected over his tomb. Solomon, sovereign prince of
Brittany, in 840, founded a monastery under his invocation, which still
subsists in the suburbs of Rennes, of the Benedictin order. See the anonymous
ancient life of St. Melanius in Bollandus; also St. Greg. Tour l. de glor.
Conf. c. 55. Argentre, Hist. de Bretagne. Lobineau, Vies des Saints de
Bretagne, p. 32. Morice, Hist. de Bretagne, note 28, p. 932
Rev. Alban Butler (1711–73). Volume
I: January. The Lives of the Saints. 1866.
SOURCE : https://www.bartleby.com/210/1/062.html
Intérieur
de l'église Saint-Melaine de Lieuron (35). Bannière.
San Melanio Vescovo
† 530 circa
Martirologio
Romano: A Rennes nella Bretagna in Francia, san Melanio, vescovo, che
passò al Signore nel luogo chiamato Plaz lungo il fiume Vilaine, dove aveva
costruito con le sue stesse mani una chiesa e radunato dei monaci per servire
Dio.
San Melanio nacque a Placet, nella parrocchia bretone di Brai, nella seconda metà del V secolo.Le tre Vite tramandate sul suo conto sono però decisamente posteriori e risalgono a non prima del IX secolo. Tattavia San Gregorio di Tours testimonia come il santo godesse di una vasta popolarità subito dopo la morte.
Melanio, monaco già da qualche anno, fu persuaso dal clero e dai fedeli della diocesi di Rennes ad accettare tale sede episcopale alla morte del vescovo Sant’Amando. Nel suovo incarico, il santo ricoprì un ruolo importante nella stesura dei canoni del concilio di Orléans nel 511 ed alcuni anni dopo indirizzo una lettera a due sacerdoti bretoni onde riprenderli per il loro comportamento scandaloso.
Egli si contraddistinse invece per la sua condotta irreprensibile, la sua umiltà genuina e la preghiera incessante, divenendo inoltre celebre per i molti miracoli compiuti. Pare che Clodoveo, primo sovrano franco convertitosi al cristianesimo, lo stimasse molto. Melanio morì infine nel monastero da lui fatto edificare a Palcet, ma le sue spoglie trovarono comunque sepoltura a Rennes, ove ancora oggi si celebra la sua festa.
Presso Mullion in Cornovaglia San Melanio fu eletto nuovo patrono al posto di un certo San Mollien o Moellien. Il santo oggi festeggiato non deve essere inoltre confuso con San Mellone, venerato in Normandia, del quale porta il nome la città gallese di St. Mellons.
San Melanio è invocato in tempo di siccità, ma anche contro i danni delle piogge torrenziali.
Autore: Fabio Arduino
SOURCE : http://santiebeati.it/dettaglio/93162
Tympan
de la porte de la façade principale de l'église de La Chapelle-Saint-Melaine,
section de commune de La Chapelle-de-Brain (35).
Melanius von Rennes
französischer Name: Melaine
bretonischer Name: Maelanus
Gedenktag katholisch: 6. November
Niederlegung der Gebeine: 6. Januar
6. Januar
Name bedeutet: die
Schwarze (griech.)
Abt in Placium (?), Bischof von Rennes
* in Placium bei Vannes in Frankreich
† 6. November vor 549 in Rennes in
Frankreich
Melanius war Bischof
von Rennes.
Um 497 war er beteiligt an der Ausarbeitung eines Vertrages zwischen Clovis,
dem Herrscher der neuen fränkischen Macht Neustrien,
und der gallo-römischen Bevölkerung, deren Interessen er vertrat. Melanius nahm
in führender Rolle 511 am Konzil in Orléans teil,
auf dem das gallische Episkopat und die neue fränkische Monarchie sich aussöhnten.
Um 515 schrieb er gemeinsam mit den Bischöfen von Tours und
Embrun - dem heutigen Angers -
einen Brief an Catihernus und Louocatus, zwei bretonische Mönche,
in dem deren aus der keltischen Kirche stammende Praxis, die Eucharistie auch
mit weiblichen Liturginnen zu feiern, verurteilt und ihnen die Exkommunikation
angedroht wird.
Die Tradition nennt
Melanius auch Abt in Placium, seinem Heimatort in der Diözese Vannes.
Melanius wurde in Rennes bestattet,
die Kirche wurde später ihm geweiht, inzwischen ist Notre Dame die
Patronin dieser Kirche Notre-Dame-en-Saint-Melaine in Rennes. Melanius'
Verehrung ist durch Gregor
von Tours und das Martyrologium
des Hieronymus bezeugt. Seine Lebensgeschichte, wohl aus dem 7.
Jahrhundert ist wertlos, sie wurde im 9. Jahrhundert überarbeitet. Demnach
heilte er Eusebius, den Herzog von Vannes,
und dessen Tochter. Melanius gilt als einer der sieben Heiligen Gründer
der bretonischen Kirche.
Stadlers
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Autor: Joachim
Schäfer - zuletzt aktualisiert am 01.04.2020
Quellen:
• Lexikon für Theologie und Kirche, begr. von Michael Buchberger. Hrsg. von Walter Kasper, 3., völlig neu bearb. Aufl., Bd. 7., Herder, Freiburg im Breisgau 1998
• https://fr.wikipedia.org/wiki/Melaine
korrekt zitieren: Joachim Schäfer: Artikel Melanius von Rennes, aus dem Ökumenischen Heiligenlexikon - https://www.heiligenlexikon.de/BiographienM/Melanius_von_Rennes.html, abgerufen am 6. 11. 2022
Die Deutsche Nationalbibliothek verzeichnet das Ökumenische
Heiligenlexikon in der Deutschen Nationalbibliografie; detaillierte
bibliografische Daten sind im Internet über http://d-nb.info/1175439177 und http://d-nb.info/969828497 abrufbar.
SOURCE : https://www.heiligenlexikon.de/BiographienM/Melanius_von_Rennes.html
Statue de Saint-Melaine. Église Saint-Melaine de Cornillé (35). Maître-autel et son retable.
Melaniusz z Rennes. Urodził
się około r. 450 w Plaz k. Redon (Bretania). Gdy dorósł, w posiadłości
rodzinnej zbudował oratorium, przy którym mieszkał również po swej konsekracji
na biskupa Rennes. Jako taki wziął udział w synodzie w Orleanie (511) oraz we
wspólnej interwencji biskupów skierowanej przeciw dwom bretońskim kapłanom,
podejmującym osobliwe wędrowne akcje misyjne. Zmarł u siebie 6 listopada około
r. 540. Śmiertelne szczątki przeniesiono w 644 r. do Rennes i u jego grobu
ufundowano opactwo, które wzięło od niego nazwę (Saint-Mélaine). Do
Martyrologium Rzymskiego dostał się pod dniem 6 stycznia, w którym otrzymał
sakrę biskupią. W Rennes wspominano go jednak zawsze w dniu 6 listopada. I ten
też termin przyjęto w nowym opracowaniu (1969 r.) Martyrologium Rzymskiego.