Buste
de Bienheureuse Delphine Eglise d'Ansouis
Busto
della beata Delfina nella chiesa di Ansouis
Bienheureuse Delphine de
Sabran
Tiers-Ordre séculier de
saint François (+ 1360)
Delphine ou Dauphine.
Originaire de Château-Puy-Michel, elle épousa à quinze ans, saint Elzéar qui avait treize ans. Elle s'attache au Tiers-Ordre séculier de saint François. Ils mènent ensemble une vie d'austérité et de prière, sans que leurs sujets s'en aperçoivent et sans négliger les obligations mondaines qui étaient celles de leur état de princesse et de comte. Devenue veuve, elle se retira à la cour de Naples, où elle mena une vie simple et toute donnée à la prière et aux pauvres. Son culte fut approuvé par le pape Urbain VIII.
Delphine n'accepta qu'à contre cœur ce mariage car elle voulait garder sa virginité. Elzéar respecta son désir. Quand il mourut en 1323, Delphine voulut vivre dans la pauvreté, en Provence puis à Naples où elle fut traitée de folle et de nouveau en Provence à Cabrières puis à Apt où elle mourut le 26 novembre 1360.
Son corps fut déposé dans la cathédrale d'Apt à côté de celui d'Elzéar,
canonisé peu après (1371).
(Histoire des saints de Provence - diocèse de Fréjus-Toulon)
À Apt en Provence, l'an 1360, la bienheureuse Delphine, qui fut l'épouse de
saint Elzéar de Sabran. Tous deux firent le vœu de chasteté et, après la mort
de son mari, elle vécut dans la pauvreté et la prière.
Martyrologe romain
SOURCE : https://nominis.cef.fr/contenus/saint/9545/Bienheureuse-Delphine-de-Sabran.html
Bienheureuse Delphine
Épouse de saint Elzéar
(1283-1360)
Elzéar et Delphine se
sont mariés alors qu'il n'avait que treize ans et elle quinze ans. Ils menaient
ensemble une vie de couple basée sur la prière et la pénitence.
En 1308, ils devinrent les vassaux de Robert le Sage, roi de Naples. Celui-ci avait tellement confiance en Elzéar qu'il lui confia, en 1323, la charge de demander la main d'une princesse française pour son fils. Il mourut à Paris au cours de sa mission.
Delphine passa les vingt
premières années de son veuvage auprès de la reine Sanchie, sur la demande de
celle-ci. Mais à la mort de cette dernière, en 1343, elle se retira dans sa
Provence natale.
Elle meurt dans la
pauvreté à Apt (Vaucluse), où son corps fut enseveli dans la cathédrale, à côté
de celui de son mari.
SOURCE : https://levangileauquotidien.org/FR/display-saint/4cb3cfd8-f9cc-4fad-8551-a86e4a849780
DELPHINE DE SABRAN
Laïque mariée, Bienheureuse
1284-1360
Delphine de
Sabran et son époux, Elzéar de
Sabran, constituent un des rares cas d'époux sanctifiés sans avoir accompli
de martyre sanglant. Avec lui, elle fut membre du tiers-ordre franciscain. Ils
sont ensevelis en Apt. Elle meurt le 26 novembre 1360 après 33 années de
veuvage.
Delphine, de la famille
des seigneurs de Signes, naît en 1284 à Puimichel, aujourd’hui commune des
Alpes de Haute-Provence. Elle appartient à une importante famille baronniale de
la région. Au décès de ses parents, Guillaume de Signe et Delphine de Barras,
elle a l’âge de 7 ans. Ses oncles la confient alors aux religieuses du
monastère de Sainte-Catherine de Sorbs. Ce monastère, aujourd’hui disparu,
était situé sur la commune de Fontaine-l’Evêque). C'est là que Delphine aspire
rapidement à prendre le voile.
Mais Delphine est une
très riche héritière et les terres qu’elle apporterait en dot sont immenses. À
l’âge de 13 ans, ses oncles — devenus ses
tuteurs — décident de marier la jeune fille au très
jeune comte Elzéar de
Sabran, héritier de la baronnie d’Ansouis (aujourd’hui commune du Vaucluse)
et du duché d’Ariano, fief du Royaume de Naples en Italie. Il est alors âgé de
11 ans ! Bien que Delphine refusât toujours l’idée du mariage, l’union est
célébrée dans le faste deux ans plus tard, le 5 février 1299, au château (aujourd’hui
totalement disparu) de Puimichel.
Delphine n’a pas réussi à
imposer à sa famille son désir de vie monastique. Elle parviendra en revanche,
à convaincre son époux de vivre leur vie conjugale dans la chasteté. En effet,
malgré un amour profond qui ne tarde pas à les unir, les époux demeureront
vierges pendant 27 ans de mariage. Le Père Borély, théologien
du XVIIe siècle, voit dans ce fait un « miracle de la grâce
victorieuse de la nature ».
Lorsqu’ils s’installent à
Puimichel en 1307, Delphine et Elzéar veulent instaurer sur leurs terres un
programme de vie qui s’attache à réduire le mal à sa racine et à lutter contre
la misère qui sévit à l’entoure. Ils ont alors respectivement 23 et 21 ans. Ils
édictent une règle qui s’impose à tous leurs sujets, sans différence de
traitement entre nobles et petites gens. La pratique religieuse est imposée,
les jeux d’argent sont proscrits, interdiction est faite aux officiers de faire
le moindre tort à qui que ce soit, d’opprimer les pauvres dans leurs biens et
dans leur honneur, sous prétexte de maintenir les droits du seigneur. Ils
visitent les malades, Elzéar soigne les lépreux.
Le couple désire suivre
l’appel de Saint François qui prêchait il n’y a pas 100 ans la pauvreté
absolue. D’Assise, la spiritualité franciscaine s’était rapidement répandue. Le
22 juillet 1316, Delphine et Elzéar prononcent en secret leurs vœux définitifs
de virginité devant Dieu à la chapelle du château d’Ansouis et entrent dans le
tiers-ordre franciscain.
Le couple vit un amour
profond, pur et fécond spirituellement. Malgré des périodes de séparation,
notamment lorsque Elzéar doit se rendre en Italie pour gérer ses affaires
tandis que Delphine reste en Provence, leur amour est indéfectible. Un fait
peut témoigner de la force de leur union : Delphine sut en son cœur que
son mari venait de mourir avant même que la Provence ne l’apprît par un
messager accouru de Paris où Elzéar était en ambassade.
À la mort d’Elzéar, le 27
septembre (date à laquelle il est fêté) 1323, Delphine est inconsolable et se
retire dans l’isolement au château (aujourd’hui disparu) de Cabrières-d'Aigues,
à quelques kilomètres d'Ansouis. Son désir de vivre dans la pauvreté peut enfin
se réaliser à partir de 1333. Elle vit alors d’aumônes, allant jusqu’à mendier
son pain quotidien.
Malgré les nombreuses
moqueries dont elle fait l’objet, son charisme attire autour d’elle une
quantité de gens de plus en plus pressants. Elle reçoit des personnes
désireuses de l’entendre, de la toucher afin d’obtenir la guérison, car à
partir de 1343, elle suscite des phénomènes et guérisons extraordinaires. Les
miracles opérés durant son vivant (et parfois à son insu !) puis
immédiatement après sa mort sont consignés dans le rapport d’enquête rédigé
dans le cadre du procès de canonisation de Delphine. Ce document en recense une
soixantaine.
Atteinte d’hydropisie qui
la laisse percluse de douleur, elle meurt le 26 novembre 1360 à l’âge de 76
ans. Sa dépouille rejoint celle de son époux à l’église des Frères Mineurs
d’Apt (aujourd’hui disparue).
Elzéar a été canonisé le
14 avril 1369. Delphine sera reconnue Bienheureuse le 5 juillet 1368 mais son
procès de canonisation sera interrompu par le décès du Pape Urbain V qui
l’avait entrepris et qui avait déjà déclaré Elzéar saint pour l’Église
universelle.
Fêté le 27 novembre
SOURCE : http://nouvl.evangelisation.free.fr/delphine_de_sabran.htm
Bustes-reliquaires
des saints époux Delphine et Elzéar à l'église de Ansouis
Reliquaries
of St. Elzéar and Bl. Delphine in the Franciscan church
of Ansouis,
France
Saint Elzéar et
Bienheureuse Delphine au Sanctoral
20 juillet 2019
Au Sanctoral en date du
26 Septembre, notre Église d’Avignon en sa paroisse d’Ansouis fête Saint
Elzéar de Sabran et la Bienheureuse Delphine
LE SANCTORAL
Elzéar (ou Auzias) de Sabran naquit en 1285 au château d’Ansouis (entre Luberon et Provence) et fut envoyé comme écolier à l’abbaye Saint-Victor de Marseille.
Delphine (ou Dauphine) de Signe était née en 1282 au château de Puimichel dans le val de Durance. Il n’avait que onze ans et elle quatorze quand leurs familles décidèrent de les fiancer.
Leur mariage fut célébré en 1299, mais Elzéar accepta de respecter la promesse
de virginité faite par Delphine.
Puis il dut partir pour le royaume de Naples où il venait d’hériter du comté d’Ariano et il fut donc séparé de son épouse pendant plusieurs années.
Il ne put revenir à Ansouis que vers 1314 et c’est alors, après une longue période d’épreuve et de réflexion, que les deux époux s’engagèrent dans un vœu de chasteté parfaite, portés par leur amour mutuel et confiant.
Cette vocation paradoxale fortifia leur vie commune d’union à Dieu, de prière, de piété eucharistique, de pénitence, de disponibilité à l’Esprit Saint et de dévouement à autrui.
Ils s’efforcèrent concrètement d’assurer l’existence spirituelle et matérielle
de leurs serviteurs, de leurs fermiers et de tous ceux qui vivaient sur leurs
vastes domaines. En 1317, ils furent admis comme tertiaires dans l’Ordre
de saint François d’Assise.
Vaillant chevalier, Elzéar défendit victorieusement Rome contre les troupes impériales mais il sut aussi apaiser les turbulences de ses vassaux italiens.
En 1323, il fut envoyé à Paris par le roi Robert 1er comme ambassadeur extraordinaire pour négocier avec le roi de France le mariage du prince Charles de Calabre avec Marie de Valois.
Atteint soudainement par une fièvre maligne, il mourut à Paris le 27 septembre 1323, âgé de 38 ans, après avoir déclaré : « Que les forces du démon seraient puissantes n’étaient les mérites de Jésus Christ. Courage, loué soit Dieu, j’ai tout vaincu. »
Au cours de sa vie conjugale virginale, il fut un exemple admirable d’union
mystique à Dieu, même au milieu des actions les plus absorbantes, d’ascèse dans
le monde, de prudence, d’équité incorruptible, d’amour des pauvres, de charité
pour les malades et les lépreux.
Delphine, devenue veuve, réalisa peu à peu son rêve d’absolue pauvreté et de service des malheureux à Naples, puis à Apt où elle passa les quinze dernières années de sa vie.
Elle y mourut le 26 novembre 1360 à l’âge de 78 ans, en disant : « Désormais, je ne veux plus que Dieu ».
Elle s’était distinguée par sa piété profonde, sa volonté inflexible de poursuivre son idéal de dépouillement total, son humilité extrême qui la portait à quêter dans les rues malgré les affronts reçus, son zèle pour les âmes qu’elle conseillait, consolait et cherchait à convertir.
Elle avait fondé une caisse rurale de prêt sans intérêt qu’elle cautionnait.
Bien qu’infirme, elle s’était interposée pour obtenir un apaisement alors que
la guerre des Baux menaçait de ruiner la région.
Elzéar fut canonisé le 15 avril 1369, dans la Basilique Saint-Pierre de Rome, par le pape Urbain V, son filleul.
Le culte de Delphine a été approuvé par le pape Innocent VII en 1694, mais son procès de canonisation, ouvert en 1363, n’a jamais été achevé.
Les deux époux furent ensevelis dans l’église des frères mineurs d’Apt.
Aujourd’hui, leurs reliques sont conservées dans la cathédrale d’Apt et dans
l’église d’Ansouis.
Commun des saints
26 septembre
- OFFICE DES LECTURES
Homélie de Saint Augustin sur l’Evangile de Marc
« Si quelqu’un veut marcher à ma suite… »
Avec le répons qui
suit : R/. « Connaître le Christ… »
[Liturgie des Heures,
Commun des saints, (dans le volume IV, à la page 1362)]
A Ansouis, "A toi,
Dieu..."
Antienne des cantiques évangéliques :
"Soyons fidèles envers Dieu autant qu’il l’est envers nous : il
mesure ses grâces au besoin que nous en avons."
Père très bon,
tu as sanctifié Elzéar et Delphine dans leur vie conjugale ;
Accorde aux époux chrétiens de donner ensemble
une image de plus en plus parfaite de l’union du Christ avec son Église.
Lui qui règne avec Toi et le Saint Esprit pour les siècles des siècles. AMEN.
UN PEU D’HISTOIRE...
Delphine de Signe naît en
1282 à Puimichel, aujourd’hui petite commune des Alpes de Haute-Provence.
Au décès de ses parents, Guillaume de Signe et Delphine de Barras, elle a l’âge
de 7 ans.
Ses oncles la confient alors aux religieuses du monastère de Sainte-Catherine de Sorbs. Ce monastère, aujourd’hui disparu, était situé sur la commune de Fontaine-l’Evêque. C’est là que Delphine aspire rapidement à prendre le voile.
Mais Delphine est une très riche héritière et les terres qu’elle apporterait en dot sont immenses.
À l’âge de 13 ans, ses oncles - devenus ses tuteurs - décident de marier la jeune fille au très jeune comte Elzéar de Sabran, héritier de la baronnie d’Ansouis (aujourd’hui commune du Vaucluse) et du duché d’Ariano, fief du Royaume de Naples en Italie. Il est alors âgé de 11 ans !
Bien que Delphine refusât toujours l’idée du mariage, l’union est célébrée
dans le faste deux ans plus tard, le 5 février 1299, au château
(aujourd’hui totalement disparu) de Puimichel.
Delphine n’a pas réussi à
imposer à sa famille son désir de vie monastique. Elle parviendra en
revanche, à convaincre son époux de vivre leur vie conjugale dans la
chasteté. En effet, malgré un amour profond qui ne tarde pas à les unir,
les époux demeureront vierges pendant 27 ans de mariage. Le Père Borély,
théologien du XVIIe siècle, voit dans ce fait un « miracle
de la grâce victorieuse de la nature ».
Lorsqu’ils s’installent à Puimichel en 1307, Delphine et Elzéar veulent instaurer sur leurs terres un programme de vie qui s’attache à réduire le mal à sa racine et à lutter contre la misère qui sévit à l’entour. Ils ont alors respectivement 23 et 21 ans.
Ils édictent une règle qui s’impose à tous leurs sujets, sans différence de traitement entre nobles et petites gens.
La pratique religieuse est imposée, les jeux d’argent sont proscrits,
interdiction est faite aux officiers de faire le moindre tort à qui que ce
soit, d’opprimer les pauvres dans leurs biens et dans leur honneur, sous
prétexte de maintenir les droits du seigneur. Ils visitent les malades, Elzéar
soigne les lépreux.
Le couple désire suivre l’appel de Saint François qui prêchait il n’y a pas 100 ans la pauvreté absolue. D’Assise, la spiritualité franciscaine s’était rapidement répandue.
Le 22 juillet 1316, Delphine et Elzéar prononcent en secret leurs vœux
définitifs de virginité devant Dieu à la chapelle du château d’Ansouis et
entrent dans le tiers-ordre franciscain.
Le couple vit un amour profond, pur et fécond spirituellement. Malgré des périodes de séparation, notamment lorsqu’Elzéar doit se rendre en Italie pour gérer ses affaires tandis que Delphine reste en Provence, leur amour est indéfectible.
Un fait peut témoigner de la force de leur union : Delphine sut en son
cœur que son mari venait de mourir avant même que la Provence ne l’apprît par
un messager accouru de Paris où Elzéar était en ambassade.
À la mort d’Elzéar, le
27 septembre (date à laquelle il est fêté) 1323, Delphine est
inconsolable et se retire dans l’isolement au château (aujourd’hui
disparu) de Cabrières-d’Aigues, à quelques kilomètres d’Ansouis. Son désir
de vivre dans la pauvreté peut enfin se réaliser à partir de 1333. Elle
vit alors d’aumônes, allant jusqu’à mendier son pain quotidien.
Malgré les nombreuses moqueries dont elle fait l’objet, son charisme attire autour d’elle une quantité de gens de plus en plus pressants. Elle reçoit des personnes désireuses de l’entendre, de la toucher afin d’obtenir la guérison, car à partir de 1343, elle suscite des phénomènes et guérisons extraordinaires.
Les miracles opérés durant son vivant (et parfois à son insu !) puis
immédiatement après sa mort, sont consignés dans le rapport d’enquête rédigé
dans le cadre du procès de canonisation de Delphine. Ce document en recense une
soixantaine.
Atteinte d’hydropisie qui
la laisse percluse de douleur, elle meurt le 26 novembre 1360 à l’âge
de 76 ans. Sa dépouille rejoint celle de son époux à l’église des Frères
Mineurs d’Apt (aujourd’hui disparue).
Elzéar a été canonisé le
14 avril 1369. Delphine sera reconnue Bienheureuse le 5 juillet
1368 mais son procès de canonisation sera interrompu par le décès du Pape
Urbain V qui l’avait entrepris et qui avait déjà déclaré Elzéar saint pour
l’Église universelle.
Le culte de Delphine
aujourd’hui
En Provence, Delphine est
sainte et non pas seulement Bienheureuse. Lors du procès de canonisation, le
peuple ne s’était-il d’ailleurs pas écrié par trois fois « elle est
sainte ! » ?
En 1960, pour marquer le
six-centenaire de la mort de Delphine de Puimichel, Rome avait promulgué un
triduum, trois jours de fête. Les pèlerinages ont toutefois connu un déclin
avant une renaissance toute récente.
Delphine et Elzéar sont fêtés localement en Provence, en particulier à Puimichel, Ansouis, et Cabrières-d’Aigues.
Ansouis commémore le couple saint autour du 26 septembre (jour de la
Saint Elzéar), Puimichel et Cabrières-d’Aigues honorent Delphine le
26 novembre.
Delphine est la patronne
des jeunes couples qui la prient pour avoir des enfants ; elle
est aussi la patronne moins connue des tertiaires, ceux qui s’engagent dans le
tiers-ordre de congrégations religieuses, dont les tertiaires de
Saint-François.
SOURCE : https://www.pertuis.paroisse84.fr/Saint-Elzear-et-Bienheureuse-Delphine-au-Sanctoral.html
Prière de Delphine de
Sabran
Voici la Prière « Ô mon adorable Sauveur, je laisse tous mes biens aux pauvres » de Delphine de Signes (1283-1360), Princesse provençale qui épousa Elzéar de Sabran, et décidèrent d’un commun accord de ne point consommer leur Mariage et de vivre comme frère et sœur en totale chasteté pour devenir membres du Tiers Ordre Franciscain. Veuve, Delphine poursuivit la vie de sainteté que son époux avait si bien conduite. Elle vécut du pain de l'aumône.
La Prière de Delphine de Sabran « Ô mon adorable Sauveur, je laisse tous mes biens aux pauvres » :
« Devant Vous, mon adorable Sauveur, devant Votre sainte Mère et toute la
Cour céleste, librement et par amour pour Vous, je renonce à tous mes biens
temporels, aux soins et aux faveurs de ce monde, maintenant et pour toujours.
Je m'offre et m'abandonne à Vous, mon Sauveur, qui pour moi Vous êtes dépouillé
de tout sur la Croix. Je ne veux rien posséder sur la terre, si ce n'est Vous
seul, qui êtes le partage des âmes saintes. Tout ce que j'ai et tout ce qui
pourra me revenir, je le laisse aux pauvres, et je veux que tout leur soit
distribué. Ainsi soit-il. »
Bienheureuse Delphine de Sabran (1283-1360)
SOURCE http://site-catholique.fr/index.php?post/Priere-de-Delphine-de-Sabran
Sainte Delphine.
26 novembre
Delphine Vient du Grec
delfis qui signifie "Dauphin"
Elle était fille de
Guillaume de Signe, seigneur de Puimichel. Sa mère était Delphine de
Barras. Elle perdit ses deux parents à l'âge de sept ans, en 1291.
Sa tante, Cécile du Puget
était abbesse du monastère de Sorbs (près de Riez) et prit Delphine en charge
après le décès de ses parents.
Elle était si belle
qu'elle fut remarquée par Charles II, roi de Naples et comte de Provence qui
voulut la fiancer à Elzéar de Sabran.
Mais Delphine n'en
voulait pas !
Pourtant, sous la
pression de la famille, elle finit par accepter de l'épouser. Ils se marièrent
en 1299. Mais le soir de ses noces, Delphine arriva à convaincre son mari
de vivre dans la continence. Ils vécurent comme frère et soeur, dans la prière,
les jeûnes et la mortification.
Elzéar fut appelé en
Italie et y resta quatre ans puis vint rechercher sa femme afin d'aller vivre à
Naples. Puis, vers 1321, il revint à Avignon avec sa femme. Appelé à Paris
pour une négociation, il y mourut en 1325.
Delphine lui survécut
trente cinq ans. Elle se retira à Cabrières, près d'Ansouis.
Peu après, elle retourna
à Naples pour y devenir une mendiante qui parcourait la Sicile et l'Italie,
vivant de ce qu'on lui donnait. Arrivée en Provence, elle vendit tous les biens
qui lui restaient et en fit don à de pauvres filles qui cherchaient de l'argent
pour se marier. Enfin, elle se retira de nouveau à Cabrières dans une maison
presqu'en ruine. Mais son beau-frère, Guillaume de Sabran l'obligea à accepter
une chambre dans son château d'Apt.
Elle y passa le reste de
sa vie vêtue d'une robe de bure, ceinte d'une corde, et voilée. Elle couchait
sur la paille et restait dans un silence absolu. Elle agitait une clochette
pour demander qu'on lui apporte à manger.
Elle y mourut le 26
novembre 1360, à l'âge de 76 ans.
Ses restes sont dans la
cathédrale d'Apt, à côté de ceux de son mari saint Elzéar (fêté au 27
septembre)
SOURCE https://carmina-carmina.com/carmina/Mytholosaintes/delphine.htm
26 novembre 1360
Sainte Delphine
Née en 1282 à Pui-Michel,
et morte le 26 novembre 1360 à Apt.
Delphine [1], fille unique [2] de Guillaume de Signe [3],
seigneur de Pui-Michel [4], de la Maison de Glandevès [5], qui
possédait une grande fortune, et de Delphine Barras, est née en 1282 [6]/3/4 [7].
Orpheline à sept ans en
1291, ses oncles la placent chez sa tante Cécile du Puget (près Glandevès ?),
abbesse de Ste-Catherine de Sorbs (Dioc. Riez) ; dès l’âge de 10 ans, elle
projette de vivre dans la virginité.
Charles II de Salerne,
surnommé le Boiteux, comte de Provence et roi de Seconde Sicile (Naples),
neveu de saint Louis, remarqua sa beauté, et décida, en 1295, de la fiancer à
Elzéar[8], de la Maison de Sabran [9].
Elle ne s’y résout que sur le conseil de son confesseur franciscain.
Le mariage se célébra en
1299 au château de Pui-Michel, Elzéar ayant quatorze ans. Le soir, Delphine
expose à Elzéar son souhait de vivre dans la continence. Elzéar accorde un
délai pour réfléchir/promet de ne pas s’y opposer. Tombée malade, Delphine lui
dit qu’elle préfère mourir à consommer le mariage, et que seul le double vœu de
chasteté la guérirait.
Vivant à Ansouis [10],
Elzéar, devenu comte d’Arian en 1309, est promu en 1310 à la cour de Naples,
Elzéar la rejoint en 1313, ils repartent en 1314. En 1316, ils prononcèrent le
vœu de chasteté en présence de Gersende Alphent, leur confidente, et de leur
confesseur commun, et devinrent tertiaires franciscains. Ils portèrent haire
sous leur vêtement luxueux, et la nuit, ils priaient en se donnant mutuellement
la discipline.
L’Ordre franciscain était
depuis plusieurs décennies divisé entre conventuels, plus souples quant à la
pauvreté voulue par saint François, et les spirituels, prônant la stricte observance.
Un zèle amer avait gagné beaucoup de spirituels au point de les faire sombrer
dans diverses hérésies que les papes Clément V et Jean XXII durent condamner.
Certains spirituels furent livrés par l’Inquisition au bûcher séculier.
Un Tiers-Parti, auquel abondait Delphine et son amie, la reine Sanche, se
distingua de la dialectique franciscaine, s’opposant tant à l’enrichissement
franciscain, à la rigueur de l’Inquisition [11],
qu’à l’hétérodoxie ou à la désobéissance au pape.
Veuve le 27 septembre
1323/25 [12],
elle eut, un an après, une vision de son mari. Dès 1327, elle commence à
liquider ses biens et à distribuer des aumônes. En 1332, une femme impotente
guérit en touchant le bas du manteau de Delphine qui sortait d’une église
franciscaine de Marseille. En 1333, elle fit vœu de pauvreté devant son
confesseur franciscain, et fonde une communauté [13]. On la vit mendier à
Naples ou à Apt.
En 1341, elle rencontre à
Naples Philippe Cabossole [14], évêque de
Cavaillon, et le convertit à une vie meilleure.
L’été 1343, elle ne
demeure plus qu’en Provence. Elle enjoint plusieurs vierges et veuves à
prononcer le vœu de chasteté devant l’évêque d’Apt. Dans cette cité, elle
obtient la réforme de deux couvents relâchés de moniales.
La peste atteint la
Provence de 1348 à 1360.
En 1350, malade, elle est
portée sur une litière d’Apt à Cavaillon pour régler le litige entre Hugues de
Baux et Raimond d’Agout.
En 1351, au sortir d’un
entretien avec elle, le pape Clément VI avoua n’avoir jamais entendu personne
traiter avec autant de profondeur sur l’essence de Dieu et les Personnes
divines.
Ayant lu la vie des
saints Josaphat et Barlaam, elle finit ses jours dans un réclusoir [15] à
Cabrières d’Aigues [16].
En 1352, Clément VI
initie le procès de canonisation d’Elzéar, vérifiant les miracles obtenus par
son intercession. Son filleul, le futur Bx Urbain V, après le décès de
Delphine, signera en 1370 le décret de canonisation, qui sera publié par
Grégoire XI, son successeur.
En 1353, son confesseur
lui annonce qu’une troupe d’aveugles, d’épileptiques, et autres malades est
là pour voir la sainte comtesse dans l’espoir d’obtenir la santé par sa
sainteté et ses mérites. Elle lui réplique : Veuillez ne pas me
saluer ainsi et dire : Dieu te sauve ! Mais dites
plutôt malheur à toi !, c’est-à-dire, malédiction, car je suis une
fille d’Eve, et non pas de Marie. – Pourquoi dites-vous de telles
paroles ? – Que dirai-je d’une créature si abominable qui, sous
l’apparence et le signe de la sainteté, dégringole vers l’enfer ? Ces gens
viennent là en troupe serrée. Ils me demandent en disant la sainte
comtesse ! La sainte comtesse ! Mais je ne suis ni le Christ, ni
Jean, ni Elie. Je suis seulement une viande destinée aux vers, un réceptacle
d’iniquité et de péché. Elle les fit attendre quatre jours !
Elle imposait les mains,
mais donnait plus volontiers des conseils. Elle établit à Apt une caisse rurale
où l’on prêtait sans intérêt.
Vers 1357, le village
d’Ansouis lui attribua de n’avoir pas été pillé par les Gascons d’Arnaud de
Cervole, dit l’Archiprêtre.
Une femme, souffrant du
mal des ardents (ergotisme), fut guérie en saisissant la main de Delphine,
portée sur une litière, laquelle ramenant le bras vers elle, le vit couvert de
pus et fut saisie de nausées, tandis que la miraculée criait de joie. Delphine
eut peur : Si Dieu ne me vient en aide, je serai bientôt précipitée
en Enfer à cause de cela.
Elle pleure et prie pour
les chrétiens persécutés par les mahométans en Orient.
Le soir, après complies,
elle commente la Ste Ecriture : son médecin et directeur de conscience, le
chanoine Durand André, n’avait jamais entendu une exégèse aussi perspicace des
passages difficiles.
Le 22 novembre 1360, elle
se confesse au chanoine André ; le récent évêque d’Apt, Elzéar de
Pontevès, lui fit dire une profession de foi, ce qu’elle fit.
Ses dernières paroles le
26 novembre à Apt : Désormais je ne veux plus que Dieu.
A ses obsèques, une
prostituée qui n’avait jamais osé l’approcher de son vivant, se convertit
devant sa dépouille mortelle.
Urbain V ordonna un
procès de canonisation de Delphine. Les commissaires enquêtèrent à Apt du 13
mai 1363 au 5 juillet, le procès se poursuivit jusqu’en octobre, mais sans
conclusion. On recensa 62 miracles, dont la moitié de son vivant, et les
deux-tiers sur des maladies organiques et contagieuses.
En 1562, François de
Beaumont, baron des Adrets, protestant, incendia l’église franciscaine d’Apt.
Les reliques furent néanmoins préservées. On placera son crâne dans un buste
d’argent doré l’autel d’une chapelle de la cathédrale. On y conserve aussi son
livre d’heures.
Le pape Urbain VIII en
1642, pour le diocèse d’Apt, puis en 1694, Innocent VII, pour l’Ordre
franciscain, approuvent le culte concernant la bienheureuse Delphine. Ses
reliques, ainsi que celles de saint Elzéar, furent transférées en 1791 à la
cathédrale d’Apt.
A la Ste-Delphine, mets
ton manteau à pèlerine.
Abbé L. Serres-Ponthieu
P.S. Marie de Miserey a
écrit Delphine et Roseline aux éd. Pauline.
Notes de bas de page
(1) Doufino en provençal.
(2)Elle a deux demi-sœurs.
(3)Sinha en provençal,
Signes (aujourd’hui avec un s) est un village sur un plateau entre Méounes et
La Ciotat. Il se trouve dans l’église paroissiale un grand bénitier sur pied
qui était le baptistère sur lequel Delphine reçut le baptême.
(4)Village entre Manosque
et Digne.
(5)Aujourd’hui Entrevaux,
village entre Nice et Digne.
(6)Cerbelaud-Salagnac.
(7)Histoire des saints,
André Vauchez, Hachette, 1986.
(8)Ou Auzias.
(9)Village au sud de
Pont-Saint-Esprit, dont il reste les vestiges du château.
(10)Village entre Aix et
Apt, les Sabran ont vendu le château en 2010. Godescard écrit qu’il vivait à
Puimichel, puis resta cinq ans en Italie avant de s’installer à Ansouis et
repartir en Italie.
(11)Philippe de Majorque,
frère de Sanche, prêche contre la rigueur de Jean XXII.
(12)Guérin :
Barjavel, Dictionnaire biographique du Vaucluse.
(13)Suivie par sa
demi-sœur Alayette/Alasie.
(14)Cardinal, il fait
cette déposition en 1363.
(15)Ermitage. Une petite
lucarne de sa chambre donnait sur la chapelle attenante.
(16)Village près
d’Ansouis, entre Pertuis et Apt.
FSSPX
SOURCE : https://laportelatine.org/spiritualite/vies-de-saints/sainte-delphine
Statue
de Sainte Delphine en l'église de Puimichel(04). Statue inaugurée en 1929.
Also
known as
Delphine of Signa
Delfina…
27
September on some calendars
Profile
Born to the French nobility,
the daughter of the Lord of Puimichel, France. Orphaned in infancy,
she was raised by her aunt, the abbess of
the convent of
Saint Catherine in Sorbo. Franciscan tertiary. Married to Saint Elzear, Count of
Sabran, when the two were in their mid-teens;
he was also a Franciscan teriary,
the godfather to Pope Urban
V, and the young couple lived like pious brother and sister. Delphine
became a lady-in-waiting to Queen Sanchia
in Naples. Widowed in 1323 when Elzear died of
natural causes while on a trip to Paris, France,
Delphine continued her life in service to Queen Sanchia.
When the Queen died,
Delphine sold her vast estates, gave the proceeds to the poor,
and retired to Provence where she spent her remaining days in prayerful poverty.
Born
c.1282 at
Chateau-Puimichel in Languedoc (modern Puy-en-Velay, France)
26
November 1360 in
Apt, France of
natural causes
buried next
to Elzear at
Apt, France
1694 by Pope Innocent
XII (cultus
confirmation)
—
Ariano
Irpino-Lacedonia, Italy, diocese of
Additional
Information
books
Our Sunday Visitor’s Encyclopedia of Saints
other
sites in english
video
webseiten
auf deutsch
sitios
en español
Martirologio Romano, 2001 edición
sites
en français
fonti
in italiano
MLA
Citation
“Blessed Delphine of
Glandèves“. CatholicSaints.Info. 18 October 2022. Web. 25 November 2022.
<https://catholicsaints.info/blessed-delphine-of-glandeves/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/blessed-delphine-of-glandeves/
Blessed Delphine
A member of the Third Order of St.
Francis, born in Provence, France, in 1284; died 26
November, 1358. Left an orphan in her
infancy, she was placed under the guardianship of her
uncles, and under the direction of her aunt, the Abbess of St. Catherine
of Sorbo. She grew up in the practice of every virtue, and took a vow of virginity which she
kept faithfully to the end of her life. In her twentieth year she was married
to Elzéar, Count of
Sarban, and the couple, having received the habit of the Third Order of St.
Francis, lived together in the edifying practice of prayer, penance, and
charity towards the poor until
the death of St.
Elzéar in 1323. After the death of her husband, Blessed Delphine sold
all her vast possessions for the benefit of the poor and retired first to Naples and then to
Cabrières. She finally returned to Apt where her husband had been buried. During the last
years of her life she endured the greatest sufferings without the slightest
complaint or sign of impatience. The cult that had long been paid to Blessed
Delphine was confirmed by Pope Urban V, godson
of St. Elzéar.
Her feast is
kept in the Franciscan
Order on the twenty-seventh of November.
Donovan, Stephen. "Blessed
Delphine." The Catholic Encyclopedia. Vol. 4. New York:
Robert Appleton Company, 1908. 25 Nov.
2022 <http://www.newadvent.org/cathen/04701a.htm>.
Transcription. This
article was transcribed for New Advent by Marcia L. Bellafiore.
Ecclesiastical
approbation. Nihil Obstat. Remy Lafort, Censor. Imprimatur. +John
M. Farley, Archbishop of New York.
Copyright © 2021 by Kevin Knight.
Dedicated to the Immaculate Heart of Mary.
SOURCE : https://www.newadvent.org/cathen/04701a.htm
Franciscan
Herald – Blessed Delphine of Signa
Article
Delphine was born in
Provence, of the noble family of Glandeves. In obedience to Charles II, King of
Sicily, she married Elzear, Count of Sabran, and one of the greatest oniaments
of the Third Order, with whom she vied in the practice of virtue. She was known
far and wide for her liberality toward the poor; to assist them in their want,
she devoted a great part of her wealth. She daily fed twelve poor at her table,
waited on them in person, and in her humility even washed their feet. It was
also her delight to visit the sick in the hospitals, to bind their sores, and
to render them the lowliest services. Her death occurred at Apt, in France, on
26 November 1358.
MLA
Citation
Franciscan
Herald 1919. CatholicSaints.Info.
18 October 2022. Web. 26 November 2022.
<https://catholicsaints.info/franciscan-herald-blessed-delphine-of-signa/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/franciscan-herald-blessed-delphine-of-signa/
Elzéar and Blessed
Delphina
St. Elzéar of Sabran
(1285-1323) and Blessed Delphina (a. k. a. Delphina of Glandeves, 1283-1358)
are the only Franciscan couple to be formally canonized or beatified. From a
noble family in Provence, France, Elzéar was the Baron of Ansouis and later the
Count of Ariano. He was educated in Marseille by his uncle, William of Sabran,
who was the Abbot of the Abbey of St. Victor. Elzéar was also an outstanding
warrior, knight, politician, and diplomat. One might presume that a man with
such extraordinary qualities—directing a fiefdom and distributing justice, a
prince in the court and a lion in war—would be a pretentious man, one who would
be quick to anger, stern and arrogant. He was none of that. He was affable and
graced by a serenity that was ever apparent on his tranquil face. He once
revealed to his wife that continuous meditation on Christ’s Passion gave him
this gift.
The life of Elzéar is an
example for those who do not have a religious vocation but are called to live
as laypeople. The matter of his clothes is instructive. Elzéar was a noble who
carried out his courtier duties with dignity, and therefore he wore magnificent
clothes. When his wife joined him in Naples after four years of separation, she
was surprised by the splendor of his clothes and company and feared that he had
become worldly. When they were by themselves, he opened his fine outer clothing
to reveal the hair shirt he wore underneath. He remained the penitent, detached
person faithful to the Franciscan spirit. He only wore magnificent garments to
properly fulfill his noble duties and uphold the situation he occupied at
court.
SOURCE : https://stfrancis.clas.asu.edu/article/elz%C3%A9ar-and-blessed-delphina
Blessed Delphina of Glandeves
(Beni Delphina de Glandeves)
Virgin, Third Order
Blessed Delphina was the
only daughter of the wealthy Count William of Glandeves in southern France. She
lost both parents when she was seven years old, but the little orphan was
received into a convent school where an aunt of hers was abbess. There she
received an excellent education in the fear of the Lord and in everything
pertaining to her eminent rank.
Delphina had already
consecrated herself to God by the vow of virginity, when King Charles II chose
her as Elzear’s bride. Filled with consternation, Delphina had recourse to the
Blessed Virgin, to whose motherly care she had entrusted herself. Our Lady
appeared to her and calmed her fears. Delpina then consented to the marriage,
which took place with great solemnity in the presence of the king and of the
archbishop of Aix. The holy innocence of his spouse filled Elzear with such
love of holy purity that he made a vow to act only as the protector of her
virginity, and he was faithful to this pledge all his life. They lived together
like two angels, the one ever encouraging the other in more ardent love of God.
Delphina devoted herself
to the care of her household. The servants, whom she had to retain because of
her high rank, she instructed in piety and the fear of God. She took great
personal interest in them all, loving them as if they were her children. They
in turn loved and honored her as their mother, young as she was.
Elzear died on an errand
to Paris in the interests of the king. Delphina wept bitterly when she heard
the news. Nevertheless she prayed:
“My God, may Thy most
holy will be done!”
Urged by the spirit of
God toward still greater perfection, Blessed Delphina of Glandeves presently
renounced all temporal goods and added to her vow of chastity the vow of holy
poverty.
The fame of Delphina’s
holy life induced Queen Eleonore of Sicily to appoint her mistress of the royal
household. Delphona so transformed the easy morals of the court that the palace
seemed changed into a sanctuary. She lived many years yet, edifying the
nobility by the brilliant example of her virtue.
Blessed Delphina of
Glandeves died a saintly death in 1358 at the age of seventy-four. Her tomb is
next to that of her husband in the city of Apt in southern France. Numerous
miracles increased the veneration paid to her and pope Urban V solemnly approved
this veneration.
From: The Franciscan Book
of Saints, by Fr Habig, OFM
SOURCE : https://www.roman-catholic-saints.com/blessed-delphina-of-glandeves.html
Beata Delfina di
Signe Contessa di Ariano
Puimichel, Francia, c.
1285 - Apt, Francia, 1360
Martirologio
Romano: Ad Apt nella Provenza in Francia, beata Delfina, che, moglie di
sant’Elzearo di Sabran, insieme al quale fece voto di castità, dopo la morte
del marito visse in povertà e dedita alla preghiera.
Delfina è nata infatti a Puimichel, probabilmente nel 1285. Era figlia del signore del luogo. La madre era di Barras, a circa dieci chilometri da Digne. Giovanissima, Delfina perde i genitori, ha una sorellastra, dal leggiadro nome di Alayette, che entra presto in convento. Quanto a Delfina, i parenti che le restano, degli zii, la mettono nel monastero agostiniano di Santa Caterina, a Soys, dove si trova sua zia, una certa suor Cecilia, che probabilmente esercita una forte influenza sulla bambina. I suoi zii la riprendono quando ha tredici anni, poiché la vogliono maritare.
Carlo II d'Angiò, re di Sicilia, la destinava al figlio del conte di Ariano. Delfina rifiuta: dichiara alla sua famiglia che ha deciso di restare vergine e di votarsi a Dio. Furore degli zii, che insistono tanto più in quanto temono che il re fraintenda la causa del rifiuto, e vi veda una maniera mascherata di respingere la domanda. Per cercare di convincere la fanciulla, e ritenendo che un religioso la potrà influenzare meglio di loro, fanno intervenire un francescano, a cui Delfina comunica esplicitamente la sua intenzione di votarsi a Dio. Il religioso le spiega la difficile situazione in cui metterebbe la sua famiglia, e le consiglia di consentire comunque al fidanzamento, salvo poi rifiutare il matrimonio, in seguito. Delfina si lascia persuadere e scambia le promesse richieste con il giovane Elzeario (Auzias) di Sabran, probabilmente nel 1297.
Due anni dopo, il 5 febbraio 1300, il matrimonio è celebrato ad Avignone. Delfina ha quindici anni, due di più del giovane sposo. Quando quest'ultimo le parla di rapporti sessuali, risponde invocando l'esempio di Cecilia e di Valeriano suo sposo, nell'antichità, oppure la vicenda di Alessio che abbandonò il tetto familiare la sera delle sue nozze. E lo fa con tanta gentilezza, si legge nel processo di beatificazione di Delfina, che Elzeario "si mise a piangere, per un senso fortissimo di devozione".
Tuttavia, senza scoraggiarsi, ogni tanto insiste con la giovane moglie, al punto che un giorno essa si ammala, colpita da una forte febbre, e fa sapere al suo sposo che guarirà solo se egli le prometterà di vivere accanto a lei in uno stato di astinenza perpetua.
Poco dopo Elzeario parte per assistere a una vestizione nel castello di Sault. Durante questa assenza riflette profondamente sulla richiesta di una sposa che ama, e decide di accettare la sorprendente situazione che ne deriva per entrambi.
Poiché era morto suo padre, dovette recarsi in Italia per regolare la successione; la sua assenza si sarebbe protratta per quattro anni. Quando ritorna, Delfina gli confessa di avere fatto voto di verginità nella cappella del castello di Ansouis, Lungi dall'adombrarsi, Elzeario vuole pronunciare lo stesso voto; dopodiché i due sposi ricevono insieme la comunione dalle mani del loro confessore. Entrambi trascorrono la vita compiendo opere buone, tanto quanto possono. Pur amministrando i suoi beni e possedimenti, Elzeario ha riunito a Puimichel una piccola comunità che accetta una regola di vita che potremmo dire monacale: funzioni religiose, discorsi spirituali, opere di carità. Apparentemente vive come un gran signore del suo tempo, ma ha visioni mistiche; e, sebbene Elzeario condivida il letto della sua sposa, quest'ultima dorme vestita, ed entrambi quando sono soli nella loro camera si alzano e pregano insieme.
Elzeario fu inviato alla corte di Francia per un'ambasciata: si trattava di proporre una sposa per il duca di Calabria. Durante questa assenza, mentre si trovava ad Avignone e pregava, Delfina ebbe improvvisamente la visione di tutta la famiglia del conte vestita di nero. Capì che Elzeario era morto. E infatti qualche tempo dopo la notizia giungeva da Parigi alla Provenza. Delfina pianse a lungo quello sposo così amato, fino al giorno in cui, mentre pregava nuovamente, nella sua camera, a Cabrières, egli le apparve e disse: "II nostro vincolo si è spezzato; ne siamo liberi". Infatti entrambi erano ormai liberi da quel legame coniugale che era stato insieme la loro gioia e il loro tormento. In seguito Delfina decise di vendere tutto quello che possedeva per darne il ricavato ai poveri, prendendo alla lettera le parole del Vangelo; prima i beni mobili, poi i castelli. Poiché la regina di Sicilia, Sancia, moglie del re Roberto, glielo chiese, si recò a Casasana in Sicilia, dove restò parecchi anni per prendersi cura della regina e farle compagnia. Lì fece voto di povertà assoluta, conforme all'iniziativa presa in Provenza. Convocò i suoi familiari, i domestici, dichiarando che tutto ciò che si trovava nella sua residenza apparteneva loro e che ne avrebbero goduto vita natural durante, con l'obbligo di donare tutto ai poveri dopo la morte; "Se, per amore di Dio, vi piacesse tenermi con voi, insieme a mia sorella monaca, e procurarci le cose necessarie alla vita come fareste con due donne povere qualsiasi, spero che Dio vi compenserà... E voglio che d'ora in poi non mi consideriate più come la vostra signora, ma solo come vostra compagna e come una semplice pellegrina che avete ospitato in nome di Cristo". Ritornata in Provenza, partecipava a tutti i lavori domestici e specialmente a quelli più semplici, come scopare o lavare i piatti. Portava solo abiti grossolani di semplice bigello, e, in testa, un velo di tela di lino.
Delfina morì trentasette anni dopo il suo sposo, nel 1360, "il giorno successivo a Santa Caterina, all'aurora". Aveva settantasei anni, ed era già malata da parecchio tempo. Elzeario era stato dichiarato santo dopo un processo avviato nel 1351. Tre anni dopo la morte di Delfina cominciava anche il suo processo di beatificazione. Le persone del suo ambiente riferirono numerosi miracoli accaduti poco dopo la sua morte. Infatti il 26 novembre 1360 il suo corpo, rivestito del saio dei frati minori, era stato trasportato nella chiesa di Santa Caterina. La notte successiva si udì risuonare una musica armoniosa, riferiscono dei testimoni. Molti dichiarano di essere usciti per vedere donde provenissero quei canti, ma, poiché non videro nessuno, li attribuirono ai cori angelici. Un certo Stefano Martino, che non poteva camminare senza le grucce, entrò nella chiesa e ne uscì guarito, quel 26 novembre; e il giorno dopo il procuratore di Apt, Raybaud de Saint-Mitre, che aveva deciso di offrire un pasto ai poveri nella casa della contessa, fu sorpreso vedendo arrivare molte più persone di quelle previste. Egli aveva fatto cuocere solo un'émine, vale a dire circa cinque litri di piselli; ce ne sarebbe voluto il triplo, per nutrire le duecento persone circa che si presentarono; ma dopo che tutti ebbero mangiato rimase ancora una grossa marmitta piena di piselli.
Dunque i miracoli si susseguirono dopo la morte di Delfina, tanto che, nel
1363, fu intrapreso il suo processo di canonizzazione. L'arcivescovo di Aix, i
vescovi di Vaison e di Sisteron furono incaricati dell'indagine, che cominciò
il 14 maggio 1363 ad Apt, nella chiesa dei Cordiglieri, Una seduta solenne
nella cattedrale riunì tutta la folla, che approvò il processo e dichiarò la
santità della contessa d'Ariano.
Da quel momento il processo con le deposizioni dei testimoni oculari è
considerato concluso. Il testo è consegnato al papa nell'ottobre successivo. Ma
a questo punto i penosi eventi che affliggevano la cristianità avevano un
contraccolpo. Urbano V, che allora occupava il trono pontificio di Avignone, e
che era il figlioccio di Elzeario, si trovava in una posizione difficile.
Desiderava rientrare a Roma, effettuò persino un ritorno che sarebbe stato
brevissimo, e preferì rinviare la canonizzazione di Delfina. Poi si succedono,
ad Avignone, dal 1378, pontefici eletti in condizioni più che dubbie, e con i
quali si apre il periodo chiamato del Grande Scisma. Occorre attendere il 1417
perché siano ristabilite, nella Chiesa, la pace e l'unità. Nel frattempo, nella
cappella dei Cordiglieri di Apt, il corpo di Delfina era stato deposto in una
cassa vicino a quella che conteneva le spoglie del suo sposo sant'Elzeario. Il
tempo passava. Il processo non fu mai ripreso. Elzeario è sempre venerato come
santo, mentre Delfina ha solo diritto al titolo di beata.
Lo strano destino di questa coppia di santi assume tutto il suo rilievo solo se è collocato sullo sfondo tragico e perturbato in cui visse. Sappiamo che nel XIV secolo hanno luogo grandi catastrofi naturali; la carestia del 1315-16, la peste nera del 1348; e, oltre alle guerre franco-inglesi, la cristianità è in uno stato di incertezza di fronte a un papato un poco indebolito, tenuto al guinzaglio dal re di Francia e dall'Università di Parigi, e residente ad Avignone dal 1309. In quest'epoca così perturbata, la santità di questa coppia vergine e totalmente accordata con la vita del Regno di Dio e i destini escatologici dell'umanità intera assume un alto significato: "Saranno come angeli nel cielo", si legge nel Vangelo.
In maniera più concreta, Elzeario e Delfina, nella loro preoccupazione costante di approfondire la fede che li anima, sono utili più volte. Elzeario è amico di un famoso francescano, Francesco di Maironnes, del convento di Sisteron, che, recatesi a Parigi per insegnare, ha potuto assistere il conte di Ariano nel momento della sua morte. Quanto a Delfina, i testimoni del suo processo dichiarano più volte che sapeva dissuadere coloro che " avevano opinioni false, o parlavano male del Sommo Pontefice". Si doveva discutere intensamente nella regione avignonese, e non a torto, di fronte a una corte pontificia di cui il meno che si possa dire è che conduceva un'esistenza poco conforme alla povertà evangelica! Ancor più, il suo processo è l'eco delle asserzioni eretiche allora molto diffuse intorno alla Santa Trinità e al "Regno dello Spirito Santo" che annunciavano numerosi visionari, e che aveva l'effetto di introdurre nella vita divina una specie di "quaternità": conseguenza delle predicazioni profetiche di un Gioacchino da Fiore, che al suo tempo non era stato quasi ascoltato, ma di cui lontani discepoli riprendevano le accese teorie intorno a una Chiesa dello Spirito Santo che sarebbe succeduta a quella di Cristo . Sappiamo in che modo tali errori avessero trovato spesso eco nei francescani, nel ramo di quelli che erano chiamati spirituali. Un certo Durando, che depone al processo di Delfina, mostra la contessa " inorridita " dalle opinioni eretiche di un frate minore di cui non ha potuto ricordare il nome e che era venuto da Napoli per discutere con lei sulla fede nella Trinità. " Si serviva di sofismi per tentare di provare che c'era in Dio una quarta persona" dichiara. La contessa rispose ricordando l'insegnamento della Chiesa e il simbolo di Atanasio. In un'altra occasione, fu davanti al papa stesso, Clemente VI, che Delfina, chiamata a discutere con santi dottori, li sbalordì con la sua autorità; e tutti conclusero che non poteva sapere tante cose "se non per ispirazione dello Spirito Santo".
Si tratta probabilmente dello stesso Durando di cui più testimoni narrano la vita al processo di Delfina, da cui fu miracolato.
Si trattava di un guascone, Durando Arnaldo de la Roque Aynière. Lui e alcuni compagni imperversavano per la Provenza, nel 1358, quando caddero in un'imboscata preparata dalla gente di Ansouis, che, senza processo, li gettò in un pozzo " profondo circa ventidue canne", come precisa un testimone. Lo chiusero con grosse pietre, poi si allontanarono. Quando gli avevano legato le mani, Durando aveva invocato nel suo cuore la contessa Delfina, che era allora ad Apt, e di cui lo aveva profondamente colpito la fama di santità. Ora, in fondo al pozzo, dove era stato gettato il lunedì, tornò in sé il mercoledì mattina, e una voce interiore gli disse: "Alzati, esci di qui"; si accorse che i cadaveri dei suoi compagni che erano stati gettati prima di lui avevano attutito la sua caduta, e che era stato colpito solo da una grossa pietra, alla tibia. Riuscì ad alzarsi, gridò con tutte le sue forze; stupefatti, quelli che erano nel castello lo sentirono, gli portarono delle corde e lo tirarono fuori sano e salvo. In seguito Durando si recò da Delfina, ascoltò le sue esortazioni e si convertì, si confessò e per qualche tempo restò vicino ad Apt, nel romitaggio di Santa Maria di Clermont. Pare che in seguito sia diventato frate, probabilmente a Rocamadour. Nel processo di canonizzazione depone a tre riprese.
Autore: Guido Pettinati
SOURCE : http://www.santiebeati.it/dettaglio/90451
Delphina von Glandenes
auch: Dauphine, auch: von
Signe, von Puimichel
Gedenktag katholisch: 26. November
nicht gebotener Gedenktag bei den Franziskaner-Tertiaren: 26. September
Name bedeutet: aus
Delphi stammend (griech. - latein.)
Terziarin
* 1282 im Schloss von Pui, heute Puimichel bei Digne in Frankreich
† 26. November 1360 in Apt in
Frankreich
Delphina war die Tochter
des Grafen Michel von Pui.
Sie wurde schon als kleines Kind Waise und dann von ihrer Tante, der Äbtissin
des Katharinenklosters in Sorbo in Montalcinello in
der Toskana, erzogen. 1299 heiratete sie den 14-jährigen Elzearius
von Sabran. Als ihr Mann bald nach der Hochzeit für viele Jahre beruflich
am Königshof im damals neuen Castel
Nuovo in Neapel weilte, wurde sie dort Hofdame bei Königin Sancha von
Anjou. Nach der Rückkehr auf das Schloss ihres Mannes in Ansouis im
Jahr 1314 weihte sich das Paar einem frommen und wohltätigen Leben, 1316
versprachen sie sich für die Zukunft eine jungfräuliche Ehe; beide schlossen
beide sich 1317 den den Franziskaner-Tertiaren an.
Nach dem frühen Tod ihres Mannes und dem Tod der Königin 1330 verkaufte sie
ihren beträchtlichen Besitz, gab den Erlös an Arme und lebte die letzten 15
Jahre zurückgezogen in Apt in
der Provence.
Delphina erhielt ihr Grab
neben dem ihres Mannes in Apt, Reliquien sind
auch in Ansouis.
Kanonisation: Der
1323 eingeleitete Heiligsprechungsprozess wurde nie abgeschlossen. Delphinas
Verehrung wurde 1694 von Papst Innozenz XII. anerkannt.
Patronin der Bräute
Das Castel
Nuovo in Neapel ist werktags von 8.30 Uhr bis 19 Uhr geöffnet, der
Eintritt beträgt 6 €. (2022)
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Schäfer - zuletzt aktualisiert am 23.05.2022
Quellen:
http://www.villen-toskana.de/details,idhouse,419.html
• Ekkart Sauser. In: Friedrich-Wilhelm Bautz †, Traugott Bautz (Hg.): Biographisch-Bibliographisches Kirchenlexikon, Bd. XV, Herzberg 1999
• Lexikon für Theologie und Kirche, begr. von Michael Buchberger. Hrsg. von
Walter Kasper, 3., völlig neu bearb. Aufl., Bd. 3. Herder, Freiburg im Breisgau
1995
korrekt zitieren: Joachim Schäfer: Artikel Delphina von Glandenes, aus dem Ökumenischen Heiligenlexikon - https://www.heiligenlexikon.de/BiographienD/Delphina.html, abgerufen am 26. 11. 2022
Die Deutsche Nationalbibliothek verzeichnet das Ökumenische
Heiligenlexikon in der Deutschen Nationalbibliografie; detaillierte
bibliografische Daten sind im Internet über http://d-nb.info/1175439177 und http://d-nb.info/969828497 abrufbar.
SOURCE : https://www.heiligenlexikon.de/BiographienD/Delphina.html
Voir aussi : http://ndoduc.free.fr/vitraux/htm2/SteDelphine.htm
http://photosvillages.canalblog.com/archives/2022/02/02/39298235.html