samedi 27 août 2022

Saint AMÉDÉE de LAUSANNE, moine cistercien, abbé et évêque

 

Statue of Blessed Amadeus of Lausanne in the church of Eschenbach Abbey

Bischof Amadeus von Lausanne, Figur in der Klosterkirche Eschenbach LU


Saint Amédée

Évêque de Lausanne (+ 1158)

Formé à Clairvaux sous la direction personnelle de saint Bernard, il fut appelé à diriger les moines de l'abbaye de Hautecombe en Savoie. Élu évêque de Lausanne, il regarda comme deux œuvres capitales de son ministère l'éducation de la jeunesse et la formation d'un clergé fervent et éclairé.

Amédée de Lausanne est fêté à Chambéry (mémoire obligatoire), en Maurienne et en Tarentaise (mémoire facultative) le 30 août, à Annecy le 1er septembre.

"Né vers 1110, dans la famille des seigneurs d'Hauterives, il accompagne son père, Amédée l'ancien, à l'abbaye de Bonnevaux fondée et dirigée par Jean, futur évêque de Valence. Il se fait lui aussi cistercien mais à Clairvaux, sous la conduite de saint Bernard. Abbé de Hautecombe en 1139, il est élu évêque de Lausanne dès 1145. Mêlé à la politique de son temps, il fut, par amour de la paix, l'arbitre de nombreux conflits. Pasteur tout dévoué à son Église, il fut aussi un prédicateur apprécié.

On lui doit huit homélies en l'honneur de la Vierge. Pie XII les a citées en 1950 comme témoignage de la foi en l'assomption.

Il est mort le 27 août 1159 à Lausanne ou son tombeau et ses restes furent découverts en 1911."

(Saint Amédée d'Hauterives, Evêque de Lausanne - diocèse de Valence 30 août)

Un internaute nous écrit: "Amédée de Clermont est né à Chatte dans le Dauphiné. Il partit à 18 ans avec son père veuf à Clairvaux. La paroisse de Catte (38) est jumelée avec la paroisse catholique de Lausanne. Le château des Clermont existe encore mais en mauvais état. Il est appelé 'Château des Pauvres' car la famille de Clermont nourrissait tous les pauvres autour. Les reliques de St Amédée ont été données à l'Évêché de Fribourg après la transformation de la Cathédrale de Lausanne en temple protestant."

Le 27 août au martyrologe romain: À Lausanne en Suisse, l'an 1159, saint Amédée, évêque. Moine de Clairvaux, devenu abbé de Hautecombe puis élu évêque de Lausanne, il eut pour principales préoccupations l'éducation de la jeunesse et la formation d'un clergé pieux et instruit, et il célébra, avec dévotion, la Vierge Marie dans sa prédication.

Martyrologe romain

SOURCE : https://nominis.cef.fr/contenus/saint/5379/Saint-Amedee.html

AMÉDÉE DE LAUSANNE

Noble, Moine, Abbé, Évêque, Saint

1110-1159

Il y a plusieurs saints Amédée. Celui que nous fêtons aujourd'hui est saint Amédée d'Hauterives dit de Lausanne. Il vécut de 1110 à 1159.

Amédée d'Hauterive que nous fêtons le 1er septembre, est le fils d'Amédée 1er de Clermont, Seigneur de Hauterives et de Pétronille de Bourgogne. Il était apparenté à Fréderic Barberousse. En 1119, Amédée de Clermont, le père de notre saint, et seize autres chevaliers décidèrent d'entrer au monastère de Bonnevaux pour devenir moines. Ce monastère, aurait été construit en 1117. Amédée de Clermont emmena avec lui son fils âgé de 9 ans. L'abbé accepta tout le groupe, sauf le petit Amédée, bien trop jeune.

En 1121, Amédée 1er, de Clermont, prononça ses vœux, puis il quitta Bonnevaux pour aller à Cluny. Amédée 1er emmena son fils avec lui, et tous les deux furent accueillis chaleureusement. Peu de temps après, notre Amédée fut envoyé en Allemagne auprès de l’empereur Henri V qui le confia à de bons éducateurs. Après la mort de l’empereur, en 1125, Amédée, alors âgé de quinze ans, se retira à Claivaux, et se mit sous la conduite de saint Bernard.

Petit rappel historique: Le nombre de moines allant sans cesse croissant, il avait fallu agrandir le monastère; les travaux de Cluny III commencèrent vers 1080. En 1095, le pape Urbain II consacrait deux pierres d'autel et 3 chapelles au milieu du chantier. La nef ne fut dédicacée qu'en 1130, mais l'édifice était loin d'être achevé. Interrompu au cours de la deuxième moitié du XIIe siècle, le chantier reprit au début du XIIIe siècle et vit l'achèvement de l'immense avant-nef en 1220. L'abbatiale devint alors, pour trois siècles, le plus grand édifice religieux d'Occident (187 mètres de long). 

En 1139 saint Bernard envoya notre Amédée comme abbé à Hautecombe, alors en grande difficulté. Amédée 1er, son père, fit alors une réflexion à son fils, concernant l'infertilité des terres où il devait se rendre; mais notre Amédée répondit que malgré le peu d'attrait de la contrée il ne saurait enlever à ses habitants les biens éternels que les peines de cette vie leur faisaient mériter. Et Amédée se donna tout entier à sa tâche.

La réputation d’Amédée devint telle qu’elle se répandit jusqu’à l’évêché de Lausanne qui était alors vacant. Le clergé et le peuple de la ville décidèrent de l’élire à cette tâche épiscopale. Amédée ne s’estimait pas digne d’une telle charge et la refusa plusieurs fois. C’est le pape qui, connaissant la prudence et la piété d’Amédée, confirma son élection, l’obligeant ainsi à se rendre à Lausanne. Il fut consacré évêque de Lausanne le 21 janvier 1145. Amédée s’adressa alors à Conrad III, qui remplissait le rôle d'empereur romain-germanique mais qui ne fut jamais intronisé officiellement,  pour lui recommander son église. Le pape Eugène III qui avait été religieux à Clairvaux en même temps qu’Amédée, confirma les donations faites à l’église de Lausanne. En 1146, Amédée assista à l’assemblée que Conrad III organisa à Spire, ville impériale du Saint Empire Romain Germanique.

Pendant ce temps, la situation en terre Sainte et surtout à Jérusalem, continuait à se dégrader. Aussi, vers 1147 saint Bernard prêcha-t-il la 2e croisade. Le comte de Maurienne, Amédée III de Savoie, oncle du roi de France, Louis VII le jeune, désirait s’y rendre, mais vue la jeunesse de son fils, il demanda à l'évêque de Lausanne, Amédée de Lausanne, son ami, de veiller sur son comté et sur son fils, Humbert. C'est ainsi qu'Amédée dut défendre Humbert, ainsi que son comté qui était assailli par son oncle, le frère du comte de Maurienne et par les d’Albon qui profitaient de l’absence d’Amédée de Maurienne. Par ailleurs, pendant son épiscopat, Amédée eut également affaire au comte de Genève et à ses tentatives d’assassinat, ce dernier voulant à se rendre maître de la ville de Lausanne. En 1155, l'empereur Frédéric 1er successeur de Conrad III confirma, comme l'avait fait Conrad III, les possessions et les droits de l’église de Lausanne. Cette même année, il nomma l'évêque Amédée, chancelier du royaume de Bourgogne.

En 1159, Amédée tomba gravement malade. Il mourut dans son palais épiscopal le 27 août 1159. Avant de mourir il donna l’absolution à tous ceux qu’il avait excommuniés, sauf à Humbert d’Aubonne qu’il cita pour le grand jour du jugement à cause des torts qu’il avait causés à l’église de Saint Livres. Livres vient de Saint-Libère qui fut pape de mai 352 à septembre 366. Amédée fut enterré dans l’église de Lausanne.

Lorsqu'on passe rapidement en revue, comme nous venons de le faire, les événements qui ont fait la vie d'Amédée de Lausanne, on peut se demander en quoi a pu consister sa sainteté. Les annales de l’Ordre de Cîteaux vont nous aider à répondre. En effet, nous ne devons jamais oublier qu'avant d'être évêque, Amédée fut d'abord un moine.

Les annales de l'Ordre de Cîteaux décrivent Amédée comme ayant un grand esprit de pénitence, de componction, et vivant dans la crainte du jugement de Dieu. Il examinait ses actions, veillait sur les âmes de ses fidèles. Protecteur des veuves et des orphelins, il était aussi le consolateur des prisonniers. Farouche partisan de la justice, il punissait avec sévérité les méchants.

Amédée avait une particulière dévotion pour sainte Agnès qui semble l'avoir accompagné pendant toute sa vie: en effet, Amédée naquit le jour de sa fête. C'est le jour de sa fête, qu’il fit sa profession monastique, et c'est encore un jour de la fête de sainte Agnès qu'il fut nommé abbé puis évêque. Amédée était aussi très attaché à la Vierge Marie comme le prouvent les huit homélies mariales qui sont parvenues jusqu'à nous, et qu’on avait coutume de lire dans l’église de Lausanne jusqu'en 1858.

Paulette Leblanc

SOURCE : http://nouvl.evangelisation.free.fr/leblanc_amedee_de_lausanne.htm

Amédée, saint

Version du: 06.07.2001

Auteure/Auteur: Veronika Feller-Vest Traduction: André Naon

vers 1110 à Chatte (Dauphiné), 27.8.1159 à Lausanne. Fils d'Amédée de Clermont le Vieux. Eduqué aux couvents de Bonnevaux et de Cluny, puis à la cour impériale d'Allemagne. Moine à Clairvaux vers 1125, abbé de Hautecombe vers 1139. Evêque de Lausanne de 1145 à 1159, A. exerça son ministère dans l'esprit de la réforme cistercienne. A la mort du comte Amédée III de Savoie, il devint tuteur d'Humbert III. Présent à maintes diètes de l'empereur Frédéric Ier, il n'est cependant pas sûr qu'il ait été son chancelier. En conflit avec la noblesse, notamment avec le comte Amédée de Genève, il dut s'exiler temporairement, mais trouva des accomodements avec le duc Conrad de Zähringen. Il semble que les franchises de Lausanne furent reconnues pour la première fois sous son épiscopat. Sa sanctification (fête le 28 janvier) fut confirmée en 1903 et 1910. Il est l'auteur d'homélies mariales.

SOURCE : https://hls-dhs-dss.ch/fr/articles/010210/2001-07-06/

Prière de Saint Amédée de Clermont

pour l'Annonciation

Voici une Prière sur l’Annonciation à la Très Sainte Vierge Marie « Aujourd’hui, le Seigneur invisible s’est rendu visible » de Saint Amédée de Clermont (1110-1159), dit de Lausanne, qui entra à Clairvaux à l'âge de quinze ans, fut formé par Saint Bernard qui l’envoya à Hautecombe en 1139 comme Abbé et fut enfin sacré Évêque de Lausanne en 1145 par le Pape Eugène III.

La Prière de Saint Amédée de Lausanne « Aujourd’hui, le Seigneur invisible s’est rendu visible » :

« Aujourd’hui, le Seigneur invisible s’est rendu visible. Alors qu’Il ne peut être enfermé dans nos limites humaines, Il a voulu y être contenu. Aujourd’hui, Il s’est enfermé dans le sein d’une Mère, Lui qui, en Son immensité, enveloppe ciel et terre. Aujourd’hui, Celui que le ciel lui-même ne peut contenir, Marie L’embrasse en Ses entrailles. Tu te demandes, peut-être, comment cela s’est accompli ? Écoute l’Ange qui parle : il explique à Marie comment va se dérouler le Mystère : « L’Esprit Saint va venir sur Toi ; la Force du Très-Haut va Te prendre sous Son ombre » (Lc 1, 35). Sois donc dans la joie, Marie, Tu vas concevoir d’un souffle. Tu seras enceinte de l’Esprit-Saint. Toi, l’épouse de Joseph, c’est l’Esprit de Dieu qui Te saisit, le premier. Lui qui T’a créée, Il T’a marquée de Son empreinte, Il T’a réservée pour Lui. C’est ton Créateur en personne qui se fait ton Époux. Il s’est épris de Ta beauté. Écoute-Le qui T’appelle en Te disant : « Viens ma bien-aimée, l’hiver est passé ; c’en est fini maintenant » (Ct 2, 10-11). Marie, Celui qui désire Ta beauté veut s’unir à Toi ; Il ne peut plus attendre ; Il a hâte de venir à Toi. Lève-Toi, car Il va venir, non seulement vers Toi, mais en Toi-même. Il veut Te contempler de plus près, T’inspirer un Amour plein de reconnaissance. Par une action intime, le Verbe plein de bonté vient vers Toi, répandant le Salut. Certes, l’Esprit Saint est déjà venu et Il reviendra encore. Mais en Toi, Il va survenir, parce qu’Il T’a choisie. »

Ainsi soit-il.

Amédée de Lausanne (1110-1159)

SOURCE : http://site-catholique.fr/index.php?post/Priere-d-Amedee-de-Lausanne-sur-l-Annonciation-de-Marie

Homélie de Saint Amédée de Lausanne

pour Noël

Voici un extrait sur la Mère de Dieu la nuit de Noël « Marie fit entendre vers les Hauteurs le cri de son Action de grâces et de sa Louange », l’une des huit homélies en l'honneur de la Vierge Marie de Saint Amédée (1110-1159), né à Hauterives, Moine à Bonnevaux, puis à Clairvaux et enfin Abbé d’Hautecombe qui fut sacré Évêque de Lausanne, Régent de Savoie et Chancelier d’Empire.

L’Homélie d’Amédée de Lausanne « Marie fit entendre vers les Hauteurs le cri de son Action de grâces et de sa Louange » :

« Durant la nuit de Noël, la douceur de l’air rayonnait, agréable et sereine, et toutes choses, en paix et à leur place, témoignaient que l’auteur de la douceur et de la paix était venu. Ne crois-tu pas que tout fut en paix à la naissance du Christ, puisque tu lis qu’à sa mort tout fut bouleversé ? Sensibles au point de sentir sa mort, les créatures ignoreraient-elles sa naissance ?

Mais si tout, à sa naissance, était dans la joie, quelle ne fut pas la joie de sa mère ? Si tout se réjouissait, de quel bonheur ne jouissait-elle pas, elle ? Quelle joie chez celle qui l’avait engendré, si tout était à ce point dans l’allégresse ? La langue balbutie, le cœur défaille, l’esprit s’étonne devant l’intensité d’un tel bonheur. Comment en effet un vase encore fragile, encore fait de boue et mortel, pouvait-il ne pas se briser sous un tel afflux de joies ? C’est qu’il la gardait sous son ombre lors de la naissance du Christ, celui qui l’avait prise sous son ombre à sa conception. Il lui donnait de supporter les joies, celui qui les accordait à profusion ; et la force de la divinité soutenait de son admirable puissance celle que la gloire de la majesté remplissait d’une ineffable abondance.

Lors donc qu’elle eut mis au monde l’enfant promis et qu’elle eut enfanté le jour venant du jour pour nous donner le jour, tournée vers Dieu de tout son cœur, Marie fit entendre vers les hauteurs le cri de son action de grâces et de sa louange ; elle offrit le sacrifice agréable des lèvres, présenta les holocaustes pacifiques du cœur et fit monter vers le Seigneur un encens au parfum très suave. Recevant l’Emmanuel nouveau-né, elle contempla une lumière incomparablement plus belle que le soleil, elle ressentit un feu que les eaux ne pouvaient éteindre. Dans la petite lampe d’argile qu’était le corps qu’elle avait enfanté, elle reçut la splendeur qui illumine toutes choses ; elle porta dans ses bras le Verbe qui porte l’univers.

Remplie de la science du Seigneur comme les eaux de la mer quand elles débordent, elle est ravie hors d’elle-même et, l’esprit élevé dans les hauteurs, elle se fixe dans la plus sublime contemplation. Elle s’étonne, elle vierge, d’être devenue mère ; joyeuse, elle s’étonne d’être la mère de Dieu. Elle comprend qu’en elle sont réalisés les promesses des patriarches, les oracles des prophètes, les désirs des anciens Pères, qui avaient annoncé que le Christ naîtrait d’une vierge et qui, de tous leurs vœux, attendaient sa naissance. Elle voit le Fils de Dieu qui lui est remis, elle se réjouit que le salut du monde lui soit confié.

Elle entend le Seigneur Dieu parler en elle et lui dire : « Voici que je t’ai choisie parmi toute chair, et bénie entre toutes les femmes. Voici que je t’ai remis mon Fils, que je t’ai confié mon Unique. Ne crains pas d’allaiter celui que tu as engendré, d’élever celui que tu as enfanté. Reconnais-le non seulement pour Seigneur, mais pour Fils. Il est mon Fils, il est ton Fils : mon Fils par la divinité, ton Fils par l’humanité qu’il a prise ».

Aussi, quel empressement et quel soin, quelle humilité et quel respect, quel amour et quel dévouement la Vierge n’a-t-elle pas mis à répondre à cet appel ! Les hommes ne le savent pas, mais Dieu le sait, lui qui scrute les reins et les cœurs.

Ainsi soit-il. »

Saint Amédée de Lausanne (1110-1159) - 4e Homélie - PL 188, col 1323 D à 1324 C

SOURCE : http://site-catholique.fr/index.php?post/Homelie-de-Saint-Amedee-de-Lausanne-pour-Noel

Prière de l’Abbé Amédée de Lausanne

à la Sainte Vierge

Voici la Prière « Ô Mère et Vierge, Tu as reçu ce Germe très Saint par une divine Rosée » d’Amédée de Lausanne (1110-1159) né au château de Chatte en Dauphiné qui entra à Clairvaux à l'âge de quinze ans, fut formé par Saint Bernard, devint Abbé d'Hautecombe et fut enfin sacré Évêque de Lausanne.

La Prière d’Amédée de Lausanne « Ô Mère et Vierge, Tu as reçu ce Germe très Saint par une divine Rosée » :

« Dis-le nous : quels sentiments Te remuaient, quel Amour Te pressait, quels frémissements T'agitaient, quand toutes ces choses s'accomplissaient en Toi, et que le Verbe prenait chair de Toi ? Où était Ton âme, où était Ton cœur ? Où Ton esprit, où Tes sens, où Ta raison ? Tu flambais comme le buisson que vit jadis Moïse, sans être consumée ; Tu fondais sans être dévorée, Tu brûlais, toute fondue dans les Feux divins, puis fondue, Tu reprenais des forces dans le Feu même, pour flamber toujours et encore Te fondre. Ô Vierge très belle, Tu t'es unie en d'étroits embrassements à l’Auteur de la beauté, et Tu es devenue davantage Vierge, ou mieux plus qu'une vierge, car Mère et Vierge : Tu as reçu ce Germe très Saint par une divine Rosée. Or donc, je Te salue, pleine de Grâce, le Seigneur est avec Toi, Tu es bénie entre toutes les femmes, et béni le Fruit de Ton sein, Jésus Christ, qui est par-dessus toutes choses le Dieu béni dans les siècles des siècles ! »

Ainsi soit-il.

Amédée de Lausanne (1110-1159)

SOURCE : http://site-catholique.fr/index.php?post/Priere-de-Mgr-Amedee-de-Lausanne-a-Marie

Prière de Saint Amédée de Lausanne

à la Sainte Vierge

Voici une Prière « Et Toi, Glorieuse Vierge Marie qui T’es offerte à Dieu en holocauste » de Saint Amédée d'Hauterives dit de Lausanne (1110-1159), né à Hauterives, Moine à Bonnevaux, puis à Clairvaux et enfin Abbé d'Hautecombe qui fut sacré Évêque de Lausanne, Régent de Savoie et Chancelier d'Empire. Amédée est l’auteur de huit homélies en l'honneur de la Vierge Marie que Pie XII a citées comme témoignage de la foi traditionnelle en l'Assomption corporelle de la Sainte Vierge.

La Prière d’Amédée de Lausanne « Et Toi, Glorieuse Vierge Marie qui T’es offerte à Dieu en holocauste » :

« Et Toi, Glorieuse Vierge Marie, Tu as vu ton Enfant remonter des enfers, de Tes yeux ravis Tu as regardé la Gloire de ton Enfant ; Tu as vu, et Ton cœur a défailli, il s’est liquéfié lorsque Tu as entendu la Voix de ton Fils bien-aimé qui parlait avec Toi. Sa parole est devenue comme un feu jetant des flammes dans Tes os. Embrasée par ces divins entretiens, Tu es devenue tout entière comme un feu, et Tu t’es offerte à Dieu en holocauste très suave. Ainsi soit-il. »

Saint Amédée de Lausanne (1110-1159) - Homélies mariales, 9

SOURCE : http://site-catholique.fr/index.php?post/Priere-de-Saint-Amedee-de-Lausanne

SOURCE : http://site-catholique.fr/index.php?post/Priere-de-Saint-Amedee-de-Lausanne

Amédée de Lausanne quelques écrits

Saint Amédée de Lausanne (1108-1159), moine cistercien, puis évêque 

 « Marie retenait tous ces événements et les méditait dans son cœur »

En prenant dans ses bras pour la première fois son petit enfant, l'Emmanuel, Marie a discerné en lui une lumière incomparablement plus belle que le soleil, elle a ressenti un feu qu'aucune eau n'aurait pu éteindre. Elle a reçu, voilée par ce petit corps qui venait de naître d'elle, l'éclatante lumière qui illumine toute chose, et elle a mérité de porter dans ses bras le Verbe de Dieu qui porte tout ce qui existe (He 1,3). Comment ne serait-elle pas envahie par la connaissance de Dieu, comme par les eaux débordantes de la mer (Is 11,9), et ravie hors d'elle-même, emportée dans les hauteurs, dans une admirable contemplation ? Comment ne s'étonnerait-elle pas de se voir devenue mère, elle qui est vierge, et, toute joyeuse, de se voir devenue Mère de Dieu ? Elle comprend qu'en elle sont accomplis les promesses faites aux patriarches et les oracles des prophètes, les désirs de ses pères anciens qui l'attendaient de tous leurs vœux. 

Elle voit que le Fils de Dieu lui est remis ; elle se réjouit de se voir confier le salut du monde. Elle entend le Seigneur Dieu lui dire au fond du cœur : « Je t'ai choisie parmi tout ce que j'ai créé ; je t'ai bénie entre toutes les femmes (Lc 1,42) ; je t'ai remis mon Fils entre les mains ; je t'ai confié mon Unique. N'aie pas peur d'allaiter celui que tu as enfanté, ni d'élever Celui que tu as mis au monde. Sache qu'Il n'est pas seulement ton Dieu, mais encore ton Fils. Il est mon Fils et il est ton Fils, mon Fils par la divinité, ton Fils par l'humanité qu'Il a assumée en toi. » Avec quelle affection et avec quel zèle, avec quelle humilité et quel respect, avec quel amour et quel dévouement Marie a répondu à cet appel ! Les hommes ne peuvent le savoir, mais Dieu le sait, Lui qui scrute les reins et les cœurs (Ps 7,10)... Heureuse celle à qui il a été donné d'élever Celui qui protège et nourrit tout, de porter Celui qui porte l'univers.

4ème Homélie mariale (trad. Pain de Cîteaux rev. ; cf SC 72, p. 129s) 

« Il a porté du fruit au centuple »

Il est tombé en terre et il est mort et il a porté beaucoup de fruit (Jn 12,24). Il s'est laissé tomber comme une semence pour récolter en moisson le genre humain. Heureux le sein de Marie où pareille semence a pris racine ! Heureuse celle à qui il a été dit : « Ton sein est comme un monceau de froment, qui est entouré de lis » (Ct 7,3). N'est-il pas comme un monceau de froment, ce sein de la Vierge qui s'est dilaté sous l'action de celui qui est tombé en lui, et où a levé toute la moisson des rachetés ? Oui, morts au péché en nous-mêmes, à la fontaine baptismale par le bain de la régénération nous renaissons au Christ, afin de vivre en celui qui est mort pour tous.

C'est pourquoi l'apôtre Paul dit : « Vous tous qui avez été baptisés dans le Christ, vous avez revêtu le Christ » (Ga 3,27). D'un seul grain viennent donc de nombreuses moissons, d'un grain qui sort du sein de la Vierge Marie. Il est appelé « monceau » de froment, non pas tellement à cause du nombre des rachetés, mais à cause de la force de cette semence, à cause de l'efficacité du semeur, plutôt que de la multiplicité de ceux qui sont récoltés...

C'est lui ton fils, ô Marie ! C'est lui qui pour toi est ressuscité des morts le troisième jour et dans ta chair est monté au-dessus de tous les cieux, pour remplir toutes choses. Tu es donc en possession de la joie, ô bienheureuse. Tu as reçu en partage l'objet de ton désir, la couronne de ta tête... Réjouis-toi et sois heureuse, car il est ressuscité celui qui est ta gloire. Tu t'es réjouie de sa conception, tu as été affligée dans sa Passion, réjouis-toi maintenant de sa résurrection. Personne ne t'enlèvera ta joie, car le Christ ressuscité ne meurt plus, la mort n'a plus sur lui aucun pouvoir (Rm 6,9). 

Homélies mariales n°6, SC 72 (trad. SC p. 165, 173 rev.) 

L’Esprit Saint suscite la nouvelle création en Marie

 « L'Esprit Saint viendra sur toi ». Il surviendra en toi, Marie. En d’autres saints il est venu, en d’autres il viendra ; mais en toi, il surviendra… Il surviendra par la fécondité, par l'abondance, par la plénitude de son effusion en tout ton être. Quand il t’aura remplie, il sera encore sur toi, il planera sur tes eaux pour faire en toi une oeuvre meilleure et plus admirable que lorsque, porté sur les eaux au commencement, il faisait évoluer la matière créée jusqu'en ses diverses formes (Gn 1,2). « Et la force du Très Haut te prendra sous son ombre ». Le Christ, force et sagesse de Dieu, te prendra sous son ombre ; alors de toi il prendra la nature humaine, et la plénitude de Dieu que tu ne pourrais pas porter, il va la garder tout en assumant notre chair. Il va te prendre sous son ombre parce que l'humanité qui sera prise par le Verbe fera écran à la lumière inaccessible de Dieu ; cette lumière, tamisée par son écran, pénétrera tes entrailles très chastes...      

Nous t'en prions donc, Souveraine, très digne Mère de Dieu, ne méprise pas aujourd'hui ceux qui demandent avec crainte, ceux qui cherchent avec piété, ceux qui frappent avec amour. Nous t'en prions, dis-nous quel sentiment t'a émue, quel amour t'a saisie…lorsque cela s'est accompli en toi, lorsque le Verbe a pris chair de toi ? Dans quel état se trouvait ton âme, ton coeur, ton esprit, tes sens et ta raison ? Tu flambais comme le buisson qui jadis a été montré à Moïse, et tu ne brûlais pas (Ex 3,2). Tu te fondais en Dieu, mais tu ne te consumais pas. Ardente, tu fondais sous le feu d'en haut ; mais de ce feu divin tu reprenais des forces, pour être toujours ardente et te fondre encore en lui… Tu es devenue plus vierge –- et même plus que vierge, parce que vierge et mère. Nous te saluons donc, pleine de grâce, le Seigneur est avec toi ; tu es bénie entre les femmes et le fruit de tes entrailles est béni.

3ème homélie mariale (trad. SC 72, p. 107 rev.)

Pour l'Assomption

Considère combien il était normal que, dès avant son assomption, le nom de Marie ait brillé, admirable, sur toute la terre, et sa renommée très illustre se soit répandue en tous lieux, avant que sa magnificence ne se soit élevée au-dessus des cieux. Il convenait en effet que la Vierge Mère, pour l'honneur même de son Fils, régnât d'abord sur la terre, et pût enfin recevoir ainsi les cieux ; qu'elle fût comblée ici-bas pour pénétrer là-haut dans une sainte plénitude ; et comme elle avait été transportée de vertu en vertu, qu'elle le fût aussi de clarté en clarté par l'Esprit du Seigneur. 

Présente dans la chair, elle goûtait donc par avance les prémices du royaume à venir, tantôt s'élevant vers Dieu dans un élan impossible à dire, tantôt rejoignant le prochain en une indicible charité. D'une part, elle était entourée par les hommages des anges ; d'autre part, elle était vénérée par le service des hommes. ~ Gabriel l'assistait parmi les anges ; et Jean, heureux de s'être vu confier auprès de la croix, à lui vierge, la Vierge Mère, la servait ainsi que les autres Apôtres. Eux tous se réjouissaient de voir, les uns leur reine, les autres leur suzeraine, et ils s'empressaient dans un affectueux dévouement. 

Pour elle, établie dans la forteresse la plus élevée des vertus et débordant de l'océan des dons divins, elle épanchait sur le peuple croyant et altéré, dans un ruissellement surabondant, l'abîme des grâces par lequel elle surpassait toutes les créatures. Elle procurait en effet la santé aux corps, et aux âmes la guérison, dans le pouvoir qu'elle avait de réveiller de la mort du corps et de l'âme. Qui jamais est parti de chez elle malade ou triste, ou sans avoir été instruit des mystères célestes ? Qui donc est retourné chez lui sans être pleinement heureux d'avoir obtenu ce qu'il voulait de Marie, la mère du Seigneur ? ~

Débordante de ces biens si grands, l'épouse, mère de l'unique Époux, douce et très aimée en ses délices, est comme la source des jardins spirituels et le puits des eaux vives et vivifiantes qui jaillissent en torrent du Liban divin. Aussi fait-elle couler, depuis le mont Sion jusqu'à toutes les nations qui l'entourent ou sont répandues au loin, des fleuves de paix et des ruisseaux de grâces débordant du ciel. ~

Lorsque la Vierge des vierges était conduite par son Dieu et Fils, le Roi des rois, dans l'allégresse des anges, la joie des archanges, parmi les acclamations du ciel, alors s'accomplit la prophétie de David disant au Seigneur : La reine se tient à ta droite, dans un vêtement d'or et des ornements variés .

HOMÉLIE POUR L'ASSOMPTION

Le doigt de Dieu

 « Que ta main intervienne pour me secourir ! » (Ps 118,173) C'est le Fils unique du Père qu'on appelle la main de Dieu, lui par qui Dieu a tout créé. Cette main est intervenue quand elle a pris notre chair, non seulement en ne causant aucune blessure à sa mère, mais encore, selon le témoignage du prophète, en prenant sur elle nos maladies, en se chargeant de nos souffrances (Is 53,4).

Oui vraiment, cette main toute pleine de remèdes et de médicaments a guéri toute maladie. Elle a écarté tout ce qui conduit à la mort ; elle a ressuscité des morts ; elle a brisé les portes de l'enfer ; elle a enchaîné le fort et l'a dépouillé de ses armes ; elle a ouvert le ciel ; elle a répandu l'Esprit d'amour dans le cœur des siens. Cette main délivre les prisonniers et éclaire les aveugles ; elle relève ceux qui sont tombés ; elle aime les justes et garde les étrangers ; elle accueille l'orphelin et la veuve. Elle arrache à la tentation ceux qui sont menacés d'y succomber ; elle restaure par son réconfort ceux qui souffrent ; elle redonne la joie aux affligés ; elle abrite sous son ombre ceux qui peinent ; elle écrit pour ceux qui veulent méditer sa Loi ; elle touche et bénit le cœur de ceux qui prient ; elle les affermit dans l'amour par son contact ; elle les fait progresser et persévérer dans leurs œuvres. Enfin, elle les conduit à la patrie ; elle les ramène au Père.

Car si elle s'est faite chair, c'est pour attirer l'homme par un homme, unissant notre chair à sa chair, pour ramener dans son amour la brebis errante à Dieu, le Père tout-puissant et invisible. Puisque cette brebis, pour avoir quitté Dieu, était tombée dans la chair, il était nécessaire que le mystère de l'Incarnation de cette main la conduise, pour la soulever et pour la ramener au Père (Lc 15,4s).

4e Homélie mariale ; SC 72 (trad. SC, p. 115 rev.)

SOURCE : http://passionistedepolynesie.e-monsite.com/pages/ma-bibliotheque-virtuelle/bibliotheque-virtuelle-a/amedee-de-lausanne/amedee-de-lausanne-quelques-ecrits.html#page2

Blessed Amadeus of Lausanne

Also known as

Amadeus von Lausanne

Memorial

27 August

28 January on some calendars

30 August (Diocese of Lausanne-Geneva-Fribourg)

1 September on some calendars

Profile

Son of Blessed Amadeus of Clermont. Member of the royal family of Franconia. Educated at the monasteries at Bonnevaux and Cluny in FranceCourtier in the household of King Henry V of Savoy and BurgundyCistercian monk at Clairvaux Abbey in 1124 under the direction of Saint Bernard of ClairvauxAbbot of Ilautecombe abbey, Savoy in 1139. Though he protested his inadequacy, he was chosen bishop of LausanneSwitzerland in 1144. He worked for reform in the violent, disturbed diocese, both in the clergy and laity. Co-regent for and teacher of Duke Blessed Humbert of SavoyChancellor of Burgundy, appointed by Frederick Barbarossa. Several of his homilies have survived to today.

Born

1110 in the castle of Chatte, Dauphine, France

Died

27 August 1159 of natural causes

interred in the cathedral of LausanneSwitzerland

tomb and relics rediscovered in the cathedral in 1911

Beatified

1710 (public cultus began)

9 December 1903 by Pope Pius X (cultus confirmed)

Representation

Cistercian bishop receiving a pair of gloves from the Blessed Virgin

Additional Information

Saints of the Day, by Katherine Rabenstein

books

Our Sunday Visitor’s Encyclopedia of Saints

other sites in english

Catholic Online

sitios en español

Martirologio Romano2001 edición

sites en français

La fête des prénoms

fonti in italiano

Santi e Beati

nettsteder i norsk

Den katolske kirke

Readings

For she was full of grace and blessed among women. She alone merited to conceive the true God of true God, whom as a virgin, she brought forth, to whom as a virgin she gave milk, fondling him in her lap, and in all things she waited upon him with loving care. – Amadeus of Lausanne, De Beatae Virginis Obitu, Assumptione in Caelum Exaltatione ad Filii Dexteram

MLA Citation

“Blessed Amadeus of Lausanne“. CatholicSaints.Info. 9 October 2021. Web. 27 August 2022. <https://catholicsaints.info/blessed-amadeus-of-lausanne/>

SOURCE https://catholicsaints.info/blessed-amadeus-of-lausanne/

Saints of the Day – Amadeus of Lausanne, O.S.B., Cistercian, Bishop

Article

Born at Chattes, Dauphiné, France; died 1159; cultus approved by Saint Pius X in 1910. Amadeus of Lausanne is the son of Blessed Amadeus of Clermont, lord of Hauterive. He was educated at Bonnevaux and Cluny, then served at the court of Emperor Henry V. In 1125, Amadeus became a monk at Clairvaux under Saint Bernard, who sent Amadeus in 1139 to govern the abbey of Hautecombe in Savoy. Under obedience to the pope, he accepted the bishopric of Lausanne in 1144. During the last four years of his life, he was also co- regent of Savoy and chancellor of Burgundy (Attwater2, Benedictines, Coulson). Blessed Amadeus is pictured as a Cistercian bishop receiving a pair of gloves from the Blessed Virgin (Roeder). He is venerated in Burgundy and Savoy, especially Cluny, Clairvaux, and Hautecombe (Roeder).

MLA Citation

Katherine I Rabenstein. Saints of the Day1998. CatholicSaints.Info. 9 October 2021. Web. 27 August 2022. <https://catholicsaints.info/saints-of-the-day-amadeus-of-lausanne-o-s-b-cistercian-bishop/>

SOURCE : https://catholicsaints.info/saints-of-the-day-amadeus-of-lausanne-o-s-b-cistercian-bishop/

AMADEUS OF LAUSANNE, ST.

Cistercian abbot of Hautecombe (1139–44), bishop of Lausanne (1144 or 1145–59); b. chateau of Chatte in the Dauphiné, Jan. 21, 1110; d. Lausanne, Aug. 27, 1159. Schooled at the imperial court, Amadeus followed the example of his father, Amadeus the Elder of Clermont-Hauterive, in quitting noble rank for cloistered anonymity (1125), but he did not find the obscurity he sought, for his abbot, St. bernard of clairvaux, urged him into posts of leadership. He was often imperial counselor, papal legate, and local arbiter. As bishop he put into practice the monastic ideals of personal piety, devotion to communal peace, and attention to practical detail. He was the author of eight homilies in honor of the Blessed Virgin, the seventh of which was cited twice in the 1950 papal definition of the Assumption. After his death he was acclaimed blessed by his people and his order, and his cult was confirmed by St. Pius X. In 1911 his tomb was discovered in the old Lausanne cathedral, and his relics were taken to Fribourg.

Feast: Jan. 28.

Bibliography: Huit homélies mariales, ed. G. Bavaud et al. (Sources Chrétiennes, ed. H. de Lubac et al., 72; Paris 1960). A. Dimier, Amédée de Lausanne, disciple de saint Bernard (S. Wandrille 1949). Collectanea ordinis Cisterciensium Reformatorum (Rome-Westmalle 1934–) 21:1–65, commemorative issue, 8th centenary of St. Amadeus's death.

[P. Edwards]

New Catholic Encyclopedia

SOURCE : https://www.encyclopedia.com/religion/encyclopedias-almanacs-transcripts-and-maps/amadeus-lausanne-st

Saint of the Day – 27 August – Blessed Amadeus of Lausanne O Cist (1110—1159) Bishop

Posted on August 27, 2020

Saint of the Day – 27 August – Blessed Amadeus of Lausanne O Cist (1110—1159) Bishop of Lausanne, Cistercian Monk and Abbot of Hautecombe Abbey, where he governed with great piety and administrative skills, he had an extremely deep devotion to the Blessed Virgin Mary, writer – born on 21 Janury 1110 in the castle of Chatte, Dauphine, France and died on 27 August 1159 of natural causes, aged 49.

Amadeus was the son of Count Amadeus of Clermont the Elder of Clermont in Savoy. After his mother’s early death, he was sent to the Cistercian Abbey of Bonnevaux at the early age of 10 to be educated there. His father entered the same Monastery as a Monk. In order to take advantage of even better educational opportunities, father and son moved to Cluny Abbey in 1121. The son soon moved on to the Court of Emperor Henry V in order to learn life as a Knight and prepare for an aristocratic career. But dissatisfied with this way of life, he chose to enter a Cistercian Monastery in 1125, this time choosing the famous Clairvaux Abbey, then led by Saint Bernard of Clairvaux.

In 1139 he was selected by St Bernard to serve as the Abbot of Hautecombe Abbey in Savoy where 200 monks came under his responsibility. One of his most momentous decisions was to move the community from it’s location to a new site on the shores of the Lac du Bourget, see blow. It was said that Amadeus’ administrative skills, high ideals, piety and education, led Hautecombe to new heights as a religious community and also ensured it’s economic security. It seems that his father went with him as a Monk.

After his father’s death in 1140 he founded the Cistercian Monastery, Laval-Bénite in Saint-Pierre-de-Bressieux.

Pope Lucius II elevated Amadeus to the Bishopric of Lausanne in 1144. The Abbot was reluctant to accept but was Consecrated on 21 January 1145. His service as a Bishop led to a period of spiritual and administrative stability for the region, although he was initially, often met with opposition, once having to flee the City because of violent residents. He was able to put the City under the protection of Berthold IV, Duke of Zähringen. Amadeus was particularly devoted to improving the education of the clergy and leading them to deeper religious observance.This image of Blessed Amadeus resides in the Bishop’s House in Lausanne

He was often in contact with the Ecclesiastical and secular authorities of his day. Letters and charters attest to his contacts with King Conrad III, with Emperor Frederick I Barbarossa and the Cistercian Pope Eugene III, whom Amadeus knew from his days in Clairvaux. For a time, he served as the legal Guardian for Blessed Humbert III, Count of Savoy, when Humbert’s father Amadeus III died in the Second Crusade.

As Bishop, Amadeus often went on retreat at Haut-Crêt Abbey, located 15 km east of Lausanne. His Marian devotions are famous but he also venerated St Agnes a great deal because her Memorial day (21 January) was the day Amadeus was born, began school, entered the novitiate, took his monastic vows, was made Abbot and Consecrated a Bishop.

According to tradition, Amadeus consecrated his Cathedral in Lausanne to Mary after his sister had miraculously given him a glove of the Virgin, which was kept for a long time in the Cathedral.

Amadeus often visited his parishes and consecrated – probably in 1148 – the then wooden church in the mountain village of Grindelwald to Mary, see below. His Homilies attest to his extremely strong devotion to Mary and are a source of knowledge about the Marian piety of the time. Pope Pius XII quoted St Amadeus in 1950, in the proclamation of the Dogma of the Assumption of Mary into heaven, Apostolic Constitution Munificentissimus Deus.

Towards the end of his tenure Amadeus defended his Diocese and the City of Lausanne against the Count of Geneva. He was forced to flee temporarily to Moudon, which had belonged to the Bishop of Lausanne since 1101 but, there too, he was harassed by the Count’s soldiers.

After he was able to return to Lausanne, he was plagued by various illnesses and died in Lausanne on 27 August 1159. He was interred in the Cathedral of Lausanne before the Altar of the Holy Cross. Veneration was officially approved in 1710 by Pope Pope Clement XI and confirmed in 1903 by St Pius X. A shrine with his relics now resides in the Bishop’s house.

Blessed Amadeus’ extant Marian sermons are his most famous writings. As a result, he is often quoted as a classic proponent of Marian piety in the 12th century. The seventh homily is particularly well-known, as it was the one from which Pope Pius XII quoted.

Author: AnaStpaul

Passionate Catholic. Being a Catholic is a way of life - a love affair "Religion must be like the air we breathe..."- St John Bosco Prayer is what the world needs combined with the example of our lives which testify to the Light of Christ. This site, which is now using the Traditional Calendar, will mainly concentrate on Daily Prayers, Novenas and the Memorials and Feast Days of our friends in Heaven, the Saints who went before us and the great blessings the Church provides in our Catholic Monthly Devotions. "For the saints are sent to us by God as so many sermons. We do not use them, it is they who move us and lead us, to where we had not expected to go.” Charles Cardinal Journet (1891-1975) This site adheres to the Catholic Church and all her teachings. PLEASE ADVISE ME OF ANY GLARING TYPOS etc - In June 2021 I lost 95% sight in my left eye and sometimes miss errors. Thank you and bless you 

SOURCE : https://anastpaul.com/2020/08/27/saint-of-the-day-27-august-blessed-amadeus-of-lausanne-o-cist-1110-1159-bishop/

St. Amadeus of Lausanne

The son of Blessed Amadeus of Clermont, Saint Amadeus of Lausanne (a.k.a. Amadeus von Lausanne) was born in 1110 in the castle Chatte of Dauphine, in what is now France. In his early years, St. Amadeus lived a life of privilege, a member of the Royal family of Franconia. Like many members of the nobililty, he was sent to the famous Benedictine monastery of Cluny for an education. But the influence of his monastic teachers led him to discover a call to the religious life. Rather than embracing the rather comfortable life of Cluny, however, he joined the new reformed Benedictine movement known as the Cistercians and became a disciple of St. Bernard at the monastery of Clairvaux. He went on to become abbot and then, over his protestations, bishop of Lausanne in 1144. He was also selected as chancellor of Burgundy by the Holy Roman Emperor Frederick Barbarossa. St. Amadeus died on August 24, 1159. His liturgical memorial in the Roman calendar occurs on January 28. Only a few of his homilies survive. Biography by Dr. Italy

SOURCE : https://www.crossroadsinitiative.com/author/amadeus-of-lausanne/

Sant' Amedeo di Losanna Vescovo

27 agosto

Chatte (Dauphiné, Francia), 21 gennaio 1110 - Lausanne (Vaud, Svizzera), 27 agosto 1159

Sant’Amedeo, appartenente alla nobile famiglia dei Clermont, figlio del Beato Amedeo il Vecchio, fu allievo di San Bernardo di Clairvaux. Abate di Altacomba dal 1139 e poi vescovo di Losanna dal 1144, fu pastore sollecito nella formazione dei giovani e del clero. Alla morte del conte Amedeo III di Savoia fu nominato tutore del piccolo Umberto III, venerato poi come “beato”. Partecipò a parecchie Diete dell'imperatore Federico I Barbarossa. Amedeo ci ha lasciato alcuni scritti, tra cui otto omelie mariane che hanno le caratteristiche di veri trattati teologici sulla grandezza della Madre di Dio e che gli meritarono di essere considerato un assertore dell’assunzione di Maria. Anche la Liturgia delle Ore riporta alcuni suoi brani. Morì a Losanna il 27 agosto 1159. Le sue reliquie, conservate nella cattedrale, furono rinvenute nel 1911. Il suo culto è stato confermato ufficialmente dal pontefice Clemente XI nel 1710.

Emblema: Mitra, Pastorale

Martirologio Romano: A Losanna nell’odierna Svizzera, sant’Amedeo, vescovo, che, monaco di Chiaravalle, fu posto come abate del cenobio di Hautecombe e, divenuto poi vescovo, istruì con cura i giovani, formò un clero pio e puro e celebrò nella sua predicazione la Beata Vergine Maria.

Sant’Amedeo, appartenente alla nobile famiglia dei Clermont imparentata con la casa reale di Franconia, nacque il 21 gennaio 1110 in Val d’Isèr nel castello di Chatte, nel Delfinato francese.

Suo padre era il Beato Amedeo di Clermont il Vecchio, signore di Hauterive, nella regione Drôme, che abbandonò il mondo con altri sedici cavalieri suoi vassalli entrando nell’Ordine dei Cluniacensi a Bonnevaux. Morì nel 1150, dopo essersi prodigato nella fondazione di vari monasteri.

Tornando dunque al figlio, entrò anch’egli a Bonnevaux con il padre quando non aveva ancora compiuto i dieci anni di età. La sua formazione prosegui poi nel celebre monastero di Cluny dal 1121 e presso la corte reale tedesca, accolto dal parente Corrado, futuro imperatore di Germania.

Ma il giovane Amedeo non si sentiva assolutamente attratto dal mestiere delle armi e nel 1125 giunse alla decisione di iniziare il noviziato nel monastero di Clairvaux, sotto la preziosissima guida di San Bernardo.

Nel 1139 Amedeo fu eletto abate dell’abbazia di Hautecombe (Altacomba), in Savoia, recentemente fondata dal conte Amedeo III per divenire la prima necropoli del casato sabaudo. Già durante tale periodo era conosciuto come il “saggio di Savoia”.

Dal 1145 dovette rinunciare a tale carica, chiamato ad occupare la sede episcopale di Losanna, oggi città capoluogo del cantone svizzero del Vaud. Ricevette la consacrazione episcopale il giorno del suo compleanno, festa di sant’Agnese.

Esercitò il suo ministero nello spirito della riforma cistercense, ma oltre alle funzioni di vescovo dovette occuparsi anche di politica. Alla morte del conte Amedeo III di Savoia, avvenuta nel corso di una crociata, fu infatti nominato tutore del piccolo Umberto III, venerato poi come “beato”. Partecipò a parecchie Diete dell’imperatore Federico I Barbarossa, che lo nominò Gran cancelliere del regno di Borgogna. Coinvolto in conflitti nobiliari, specialmente con il conte Amedeo di Ginevra, e quindi costretto per un certo tempo all'esilio, riuscì a giungere a un compromesso con il duca Konrad von Zähringen.

Tutti questi avvenimenti potrebbero farci pensare che Amedeo sia stato soprattutto un buon politico. Ma vi è un’altra faccia della sua vita.

Egli amava definirsi “Amedeus peccator Lausannensis vocatus episcopus”.

Apostolo infaticabile, fu anche pastore sollecito nella formazione dei giovani e del clero. Era anche solito ritirarsi in un castello nei pressi di Chexbres per potersi assicurare dei tempi di preghiera e di meditazione.

Egli affidò Losanna alla particolare protezione di Maria.

Amedeo ci ha lasciato alcuni scritti tra cui, oltre ad una lettera ai suoi figli spirituali della Chiesa di Losanna, otto omelie mariane che hanno le caratteristiche di veri trattati teologici sulla grandezza della Madre di Dio e che gli meritarono di essere considerato un assertore dell’assunzione di Maria.
I loro titoli sono:

1. Des fruits et des fleurs des vertus de la sainte Vierge.

2. De la justification ou grâce intérieure de la sainte Vierge.

3. De l’incarnation du Seigneur.

4. De l’enfantement de la Vierge et de la naissance de Jésus-Christ.

5. De la force d’âme, ou du martyre de la sainte Vierge.

6. De la joie et de l’admiration de la sainte Vierge à la résurrection et ° l’ascension de Jésus-Christ.

7. De la mort de la sainte Vierge , de son assomption et de son exaltation à la droite de son Fils.

8. De la plénitude de perfection dans la sainte Vierge, de sa gloire et de la puissance de sa proctetion.

Il suo è uno stile fresco, encomiastico e quasi ingenuo, anche nell’affrontare argomenti come la divina maternità, la regalità, l’assunzione, la verginità e la mediazione della Beata Vergin Maria, che egli concepisce quale “Nuova Eva”. Amedeo ci presenta la posizione di Maria nell’economia della salvezza e riscontra in lei il punto di incontro tra i due Testamenti, paragonati a due canestri d’oro posti ai lati di Maria: l’antico profetizza gli eventi futuri ed il Nuovo loda l’onnipotenza di Colui che li ha portò a compimento. In tutto ciò Maria presenziò sempre accanto al Figlio che compie la volontà del Padre.

Nell’esporre il progresso spirituale di Maria, Amedeo illustrò gli effetti dei sette doni dello Spirito Santo su Maria: il Timore di Dio opera la giustificazione di Maria, la Pietà unisce Maria allo Spirito Santo quasi in una vera alleanza nuziale, la Scienza è diffusa nel mondo da Maria tramite il suo parto verginale, la Fortezza si rivela nel mistero della spada che trafigge la sua anima, il Consiglio riempie di gioia l’animo di Maria nei misteri della Resurrezione e Ascensione del Signore, l’Intelletto le dona l’immensa beatitudine nella gloria celeste ed infine la Sapienza riempirà di pienezza la Vergine quando tutti gli uomini giungeranno all’eterna salvezza.

Ora Maria continua nel Cielo la sua materna missione che svolse sulla terra in favore degli uomini. Manifestazione concreta di tale sua opera sono i continui prodigi che opera nei santuari a lei dedicati. La sua materna premura dovrebbe spingere gli uomini a confidare in lei e a rivolgerle preghiere di supplica.

Questo è in sintesi il pensiero di del santo vescovo Amedeo di Losanna, che meritò di essere citato come testimone della fede nell’Assunzione di Maria in occasione della definizione solenne di tale dogma da parte del pontefice Pio XII nel 1950. Amedeo fa inoltre parte di quella che viene definita la “seconda generazione” di autori spirituali cistercensi, con Gilbert de Hoyland, Baudouin de Ford ed Isaac de l’Etoile.

Morì a Losanna il 27 agosto 1159, all’età di quarantanove anni. Questa data fu a lungo al centro di controversie tra gli storici. Le sue reliquie, conservate nella cattedrale, furono rinvenute nel 1911. Il suo culto è stato confermato ufficialmente dal pontefice Clemente XI nel 1710. La Liturgia delle Ore riporta ancora oggi alcuni suoi brani nell’Ufficio delle Letture.

DALLE “OMELIE” DI SANT’AMEDEO DI LOSANNA

La santa Vergine Maria fu assunta in cielo. Ma il suo nome ammirabile rifulse su tutta la terra anche indipendentemente da questo singolare evento, e la sua gloria immortale si irradiò in ogni luogo prima ancora che fosse esaltata sopra i cieli. Era conveniente, infatti, anche per l'onore del suo Filgio, che la Vergine Madre regnasse dapprima in terra e così alla fine ricevesse la gloria nei cieli. Era giusto che la sua santità e la sua grandezza andassero crescendo quaggiù, passando di virtù in virtù e di splendore in splendore per opera dello Spirito Santo, fino a raggiungere il termine massimo al momento della sua entrata nella dimora superna. Perciò quando era qui con il corpo, pregustava le primizie del regno futuro, ora innalzandosi fino a Dio, ora scendendo verso i fratelli mediante l'amore.Fu onorata dagli angeli e venerata dagli uomini. Le stava accanto Gabriele con gli angeli e le rendeva servizio, con gli apostoli, Giovanni, ben felice che a lui, vergine, fosse stata affidata presso la croce la Vergine Madre. Quelli erano lieti di vedere in lei la Regina, questi la Signora, e sia gli uni che gli altri la circondavano di pio e devoto affetto. Abitava nel sublime palazzo della santità, godeva della massima abbondanza dei favori divini, e sul popolo credente e assetato faceva scendere la pioggia delle grazie, lei che nella ricchezza della grazia aveva superato tutte le creature. Conferiva la salute fisica e la medicina spirituale, aveva il potere di risuscitare dalla morte i corpi e le anime. Chi mai si partì da lei o malato, o triste, o digiuno dei misteri celesti? Chi non ritornò a casa sua lieto e contento dopo d'aver ottenuto dalla Madre del Signore, Maria, quello che voleva?Maria era la sposa ricca di gioielli spirituali, la madre dell'unico Sposo, la fonte di ogni dolcezza, la delizia dei giardini spirituali e la sorgente della acque vive e vivificanti che discendono dal Libano divino, dal monte Sion fino ai popoli stranieri sparsi qua e là. Ella faceva scendere fiumi di pace e grazia. Perciò mentre la Vergine delle vergini veniva assunta in cielo da Dio e dal Filgio suo, re dei re, tra l'esultanza degli angeli, il giubilo degli arcangeli e le acclamazioni festose del cielo, si compì la profezia del salmista che dice al Signore: «Sta la regina alla tua destra in veste tessuta d'oro, in abiti trapunti e ricamati» (Sal 44, 10 volg.)

[Dalle “Omelie” di sant’Amedeo di Losanna, vescovo (Om. 7; SC 72, 188. 190. 192. 200)]

Autore: Fabio Arduino

SOURCE : http://www.santiebeati.it/dettaglio/92236

Sant’Amedeo di Losanna (1108-1159)

monaco cistercense, poi vescovo

Omelia mariale III, SC 72

Il tuo stesso Creatore si è fatto tuo Sposo

Rallegrati e sii nella gioia, o Maria, poiché concepirai per un soffio. Rallegrati, poiché sarai incinta dello Spirito Santo. Sì, eri sposa di Giuseppe, ma lo Spirito Santo ti ha presa per primo. Colui che ti ha creata, ti ha segnata e ti ha voluta per sé. Il tuo stesso Creatore si è fatto tuo Sposo; si è innamorato della tua bellezza. Ed è questo stesso Creatore che ti chiama con queste parole: "Alzati, amica mia, mia bella, mia colomba, l'inverno è passato. Vieni". (cf. Ct 2,11.14) Ha desiderato la tua bellezza e vuole unirsi a te; non soffre ritardi, ha premura di venire a te.

Alzati, dunque, indossa i tuoi abiti di gloria, ornati dei gioielli più preziosi, poiché il Signore si è compiaciuto di te. Alzati per l'incontro col tuo Sposo e tuo Dio, e digli: "Eccomi, sono la serva del Signore" (Lc 1,38) Affrettati, non tardare, poiché lui non tarderà, ma salterà come un gigante per la sua corsa. Anche tu, affrettati; dimentica il tuo popolo e la casa di tuo padre; corrigli incontro per essere baciata dalla bocca di Dio e per essere avvolta dai suoi abbracci straordinari.

"Lo Spirito Santo scenderà su di te" (cf Lc 1,35), perché al suo contatto frema il tuo grembo, si gonfi il tuo seno, si rallegri il tuo cuore e si allarghino i tuoi fianchi. Sii glorificata, cioè fatta ancor più grande, tu che sarai colmata di tale dolcezza, che sarai degna d'un bacio così celeste, che sarai unita ad uno Sposo così grande, che sarai fecondata da tale marito!

SOURCE : https://it.aleteia.org/daily-prayer/giovedi-25-marzo/meditazione-del-giorno-3/

« Ufficio delle Letture, Prima Lettura:Dal libro del profeta Isaia 37, 21-35, E Preghiera di PIO XII a Maria Regina

Beata Vergine Maria Regina. Udienza Generale di Benedetto XVI »

Regina del mondo e della pace. Dalle «Omelie» di sant’Amedeo di Losanna, vescovo

By Mc.Rodriguez

(Om. 7; SC 72, 188. 190. 192. 200)

La santa Vergine Maria fu assunta in cielo. Ma il suo nome ammirabile rifulse su tutta la terra anche indipendentemente da questo singolare evento, e la sua gloria immortale si irradiò in ogni luogo prima ancora che fosse esaltata sopra i cieli. Era conveniente, infatti, anche per l’onore del suo Figlio, che la Vergine Madre regnasse dapprima in terra e così alla fine ricevesse la gloria nei cieli. Era giusto che la sua santità e la sua grandezza andassero crescendo quaggiù, passando di virtù in virtù e di splendore in splendore per opera dello Spirito Santo, fino a raggiungere il termine massimo al momento della sua entrata nella dimora superna.

Perciò quando era qui con il corpo, pregustava le primizie del regno futuro, ora innalzandosi fino a Dio, ora scendendo verso i fratelli mediante l’amore. Fu onorata dagli angeli e venerata dagli uomini. Le stava accanto Gabriele con gli angeli e le rendeva servizio, con gli apostoli, Giovanni, ben felice che a lui, vergine, fosse stata affidata presso la croce la Vergine Madre. Quelli erano lieti di vedere in lei la Regina, questi la Signora, e sia gli uni che gli altri la circondavano di pio e devoto affetto.

Abitava nel sublime palazzo della santità, godeva della massima abbondanza dei favori divini, e sul popolo credente e assetato faceva scendere la pioggia delle grazie, lei che nella ricchezza della grazia aveva superato tutte le creature.

Conferiva la salute fisica e la medicina spirituale, aveva il potere di risuscitare dalla morte i corpi e le anime. Chi mai si partì da lei o malato, o triste, o digiuno dei misteri celesti? Chi non ritornò a casa sua lieto e contento dopo d’aver ottenuto dalla Madre del Signore, Maria, quello che voleva?

Maria era la sposa ricca di gioielli spirituali, la madre dell’unico Sposo, la fonte di ogni dolcezza, la delizia dei giardini spirituali e la sorgente delle acque vive e vivificanti che discendono dal Libano divino, dal monte Sion fino ai popoli stranieri sparsi qua e là. Ella faceva scendere fiumi di pace e grazia. Perciò mentre la Vergine delle vergini veniva assunta in cielo da Dio e dal Figlio suo, re dei re, tra l’esultanza degli angeli, il giubilo degli arcangeli e le acclamazioni festose del cielo, si compì la profezia del salmista che dice al Signore: «Sta la regina alla tua destra in veste tessuta d’oro, in abiti trapunti e ricamati» (Sal 44, 10 volg.).

Tag: Sant'Amedeo di LosannaUfficio delle letture

SOURCE : https://gpcentofanti.wordpress.com/2015/08/22/regina-del-mondo-e-della-pace-dalle-omelie-di-santamedeo-di-losanna-vescovo/#more-79616

Sabato 15 Agosto 2020 : Commento Sant’Amedeo di Losanna

 15 Agosto 2020

E’ Lui tuo figlio, o Maria! E’ lui che, per te, è risorto dai morti il terzo giorno e, nella tua carne, è salito al di sopra di tutti i cieli per riempire ogni cosa. Tu possiedi dunque la tua gioia, o beata, hai ricevuto l’oggetto del tuo desiderio e la corona sul capo. Ti porta la sovranità del cielo per la gloria, la regalità del mondo per la misericordia, il dominio sull’inferno per la potenza. Con sentimenti diversi, tutte le creature rispondono alla tua gloria così grande e ineffabile: gli angeli con l’onore, gli uomini con l’amore, i demoni col timore. Poiché tu sei venerabile per il cielo, amabile per il mondo, terribile per l’inferno.

Rallegrati dunque e sii felice, poiché è risorto colui che ti accoglie, che è la tua gloria, che esalta il tuo capo. Ti sei rallegrata al suo concepimento, afflitta nella passione. Di nuovo rallegrati nella sua risurrezione e nessuno ti toglierà questa gioia, poiché Cristo risorto dai morti non muore più, la morte non ha più potere su di lui.

Anche lo Spirito Santo ti dice: “Alzati, amica mia, mia bella, e vieni! Perché, ecco, l’inverno è passato, è cessata la pioggia, se n’è andata; i fiori sono apparsi nei campi, il tempo del canto è tornato e la voce della tortora ancora si fa sentire nella nostra campagna” (Ct 2,10-12). (…) L’incensiere segue l’incenso; alzato dalla mano del Signore, sale fino al trono di Dio. Sale, circondato dal seguito di spiriti angelici che gridano dall’alto: “Che cos’è che sale dal deserto come una colonna di fumo, esalando profumo di mirra e d’incenso e d’ogni polvere aromatica?” (Ct 3,6)

SOURCE : https://www.parrocchiadianguillaraveneta.it/sabato-15-agosto-2020-commento-santamedeo-di-losanna/

Den hellige Amadeus av Lausanne (~1110-1159)

Minnedag: 28. januar

Den hellige Amadeus ble født rundt 1110 på slottet Chatte i Dauphiné vest for Grenoble i Frankrike. Han var medlem av kongefamilien i Franken og sønn av den salige Amadeus av Clermont. Han fikk sin utdannelse på klosterskolen i cistercienserklosteret Bonnevaux, hvor hans far hadde blitt munk i 1119 etter hustruens død. I 1121 flyttet han over til benediktinerklosteret Cluny og hans far tilbrakte også noe tid i Cluny for å se til sønnens utdannelse. Han fullførte utdannelsen ved hoffet til keiser Henrik V (1106-25).

I 1125 ble den yngre Amadeus cisterciensermunk (Ordo Cisterciensis – OCist) i Clairvaux øst for Paris under den hellige Bernhard, som i 1139 utnevnte ham til abbed for cistercienserklosteret Hautecombe i Savoia ved Lac du Bourget nær Aix-les-Bains. I 1144 utnevnte paven ham til biskop av Lausanne ved Genfersjøen, et embete han til slutt motvillig aksepterte, og da bare av lydighet. Det var et vanskelig bispedømme, og i et brev forteller han om hvordan hans messeklær ble farget røde av blodet fra en myrdet mann mens biskopen forgjeves prøvde å beskytte ham.

Mot slutten av livet var Amadeus også medregent for hertug Humbert av Savoia, og fire år før han døde, ble han i tillegg kansler for kongedømmet Burgund, utnevnt av keiser Fredrik I Barbarossa (1152-90). Han er kjent for åtte prekener han holdt til Jomfru Marias pris.

Amadeus døde den 27. august 1159 i Lausanne og ble gravlagt i katedralen der. Han ble helligkåret ved at hans kult ble stadfestet den 9. desember 1903 (gruppen «Theobald av Vienne og hans 16 ledsagere») av den hellige pave Pius X (1903-14). Flere kilder sier at hans kult første gang ble stadfestet i 1710, men Helligkåringskongregasjonens Index ac status causarum (1999) sier ikke noe om dette.

Hans minnedag er 28. januar, men dødsdagen 27. august nevnes også. I bispedømmet Lausanne-Genève-Fribourg minnes han den 30. august. I 1911 ble hans grav gjenoppdaget i katedralen i Lausanne, og den inneholdt fortsatt noen relikvier. Han fremstilles som cisterciensisk biskop med fyrstelige insignier som mottar et par hansker av Guds Mor.

Kilder: Attwater/Cumming, Benedictines, Bunson, Schauber/Schindler, Gorys, Dammer/Adam, Index99, KIR, CSO, Patron Saints SQPN, Infocatho, Bautz, Heiligenlexikon, spencerabbey.org - Kompilasjon og oversettelse: p. Per Einar Odden - Opprettet: 2000-05-14 14:02 - Sist oppdatert: 2006-01-02 20:34

SOURCE : https://www.katolsk.no/biografier/historisk/alausann

Javelet Robert. « Amédée de Lausanne, Huit homélies mariales, introduction et notes par le Chanoine G. Bavaud, texte latin établi et traduit par les RR. PP. J. Déchusses et A. Dumas ; Sources chrétiennes, n° 72, 1960 », [compte-rendu]. Revue des sciences religieuses  Année 1963  37-1  pp. 68-69 : https://www.persee.fr/doc/rscir_0035-2217_1963_num_37_1_2339_t1_0068_0000_2

Voir aussi : https://sourceschretiennes.org/collection/SC-72

https://www.mariedenazareth.com/encyclopedie-mariale/les-grands-temoins-marials/au-moyen-age-1054-1492/st-amedee-de-lausanne-1110-1159/

http://win.ocist.org/pdf/AMEDEO_frAmedeo.pdf