dimanche 14 août 2022

Bienheureux MICHAEL McGIVNEY, prêtre et fondateur de l'Ordre des Knights of Columbus (Chevaliers de Colomb)

 


Bienheureux Michael McGivney

Fondateur de l'ordre des Chevaliers de Colomb (+ 1890)

- le vénérable Michael McGivney, fondateur de l'ordre des Chevaliers de Colomb, né le 12 août 1852 aux États-Unis et mort le 14 août 1890, s'est vu attribuer un miracle et sera donc béatifiée." nouveaux saints, VaticanNews

le 26 mai 2020, décret (en italien) de reconnaissance de miracle attribué à son intercession.

- déclaré vénérable par Benoit XVI le 15 mars 2008

Né le 12 août 1852 à Waterbury (Connecticut, États-Unis d'Amérique), dans une famille d'immigrants irlandais. Entré au séminaire de Baltimore en 1873, il a été ordonné prêtre le 22 décembre 1877. Il a exercé son ministère notamment auprès des immigrants irlandais et surtout auprès des jeunes, en organisant, entre autres, une association de lutte contre l'alcoolisme. En 1882, il a fondé l'Association des Chevaliers de Colomb, afin de renforcer la foi et de fournir une aide économique aux familles catholiques qui ont perdu leur salaire en raison d'une maladie ou de la mort. La dénomination visait à mettre en évidence l'héritage catholique laissé à l'Amérique par son découvreur et à renforcer la cause des libertés civiles des catholiques américains, souvent victimes de préjugés.

De mauvaise santé, il meurt le 14 août 1890 à Thomaston

Les Chevaliers de Colomb se réjouissent de la prochaine béatification de leur fondateur, (Vatican News)

Histoire de l’abbé McGivney

L’abbé McGivney était un idéaliste. C’était un homme dont la vision inspirée de jeunesse et de créativité s’est épanouie et à évoluée, et ce, en dépit du fait que sa propre condition physique se détériorait.

«Le père McGivney a inspiré des générations de catholiques à retrousser leurs manches et à mettre leur foi en pratique»

«Il a été à l'avant-garde de la promotion du rôle des laïcs dans l'Église. Aujourd'hui, son esprit continue à façonner l'extraordinaire travail caritatif des Chevaliers qui continuent à servir les sections les plus marginalisées de la société, comme il l'a fait pour les veuves et les orphelins dans les années 1880»

Carl A. Anderson, Chevalier suprême de l'Ordre

SOURCE : https://nominis.cef.fr/contenus/saint/13457/Bienheureux-Michael-McGivney.html

Le père Michael McGivney : un fondateur du laïcat pour notre temps

Jermaine Bagnall

lundi 24 mai 2021

Au cours des dernières années, on a assisté à un grand nombre de béatifications américaines. Avant la béatification du bienheureux Stanley Rother en septembre 2017, aucun homme né aux États-Unis n'avait encore accédé à la distinction de bienheureux dans l'Église catholique romaine. Le père McGivney est devenu en 2020 le quatrième bienheureux masculin d'origine américaine.

Qui était donc le père Michael McGivney ? Et pourquoi est-il important pour l'Église aujourd'hui, plus de cent ans après sa mort ?

Enfance

Michael J. McGivney est né le 12 août 1852 à Waterbury, dans le Connecticut, de parents immigrés irlandais, Patrick et Mary McGivney. Le jeune Michael était un produit de son époque : il était l'aîné de 13 enfants, dont sept ont survécu jusqu'à l'âge adulte ; il a grandi dans un quartier ouvrier ; il a fréquenté l'école jusqu'à l'âge de 13 ans, lorsqu'il a profité du boom économique de l'après-Guerre civile pour commencer à travailler dans une usine de laiton afin de soutenir sa famille.

Études au séminaire

A l'âge de 16 ans, Michael a quitté l'usine pour poursuivre ses études. Il se rend avec un prêtre de Waterbury à Saint-Hyacinthe, au Québec, où il entre au Séminaire. Après son séjour au Québec, Michael a passé deux ans au Séminaire Notre-Dame-des-Anges de l'Université Niagara à Niagara Falls, dans l'État de New York, puis il s'est rendu à Montréal pour suivre des cours au Collège Sainte-Marie. Malheureusement, Michael n'a pas terminé ses études, car il est rentré chez lui pour les funérailles de son père et, faute de moyens, n'a pas pu les reprendre. À la demande de l'évêque de Hartford, Michael a de nouveau quitté la maison, cette fois pour le Séminaire Sainte-Marie de Baltimore où il a terminé ses études et fut ordonné en 1877 par l'archevêque James Gibbons.

La vie de prêtre

Après son ordination, le père McGivney a été assistant pastoral à la paroisse Sainte-Marie de New Haven, dans le Connecticut. Dans le cadre de ses fonctions, le père McGivney s'occupait de la pastorale des détenus de la prison locale. Son devoir s'étendait à l'amour profond qu'il leur portait, comme en témoignent ses interactions avec James Smith, un homme condamné pour meurtre au premier degré et qui attendait son exécution. Le père McGivney lui rendait visite tous les jours, lui offrant une attention pastorale et de l'amour, jusqu'au jour de son exécution. Ce jour-là, Smith déclara que les visites quotidiennes du Père McGivney lui avaient permis « d'affronter la mort sans trembler » et que le Père McGivney ne devait pas avoir peur pour lui.

En 1884, le père McGivney est nommé pasteur de l'église Saint-Thomas à Thomaston, dans le Connecticut, et chargé d'insuffler à la paroisse l'esprit qu'il avait apporté à Sainte-Marie. Malheureusement, après avoir été pasteur pendant six ans, le père McGivney est décédé en 1890 lors d'une épidémie de grippe, probablement à la suite de complications dues à la tuberculose et à la pneumonie. Aujourd'hui, le père McGivney est enterré à l'église Sainte-Marie de New Haven, dans le Connecticut.

Héritage

Le père McGivney n'était pas seulement un homme d'une profonde empathie, mais aussi un homme d'une grande compassion et doté d'un esprit d'action. Son héritage se perpétue dans les Chevaliers de Colomb, une organisation fraternelle catholique qu'il a créée en 1882 et dont le but était de protéger la foi des catholiques. Cette mission s'articule autour de trois piliers :

Les Chevaliers devaient servir d'antidote aux sociétés secrètes qui attiraient les hommes catholiques loin de leur foi en leur offrant des avantages financiers.

Le programme d'assurance de l'Ordre aiderait à maintenir l'unité des familles catholiques lorsqu'un pilier de la famille décède ; cela contribuerait également à prévenir la perte de la foi chez les veuves et les orphelins forcés de vivre dans des institutions d'État ou avec des parents ou des familles adoptives non catholiques.

Les Chevaliers défendent les pleins droits de la citoyenneté américaine pour les catholiques. Cela aussi soutiendrait l'Église, puisque garantir l'égalité des droits aux catholiques contribuerait à limiter la pression sociale ou civile exercée sur eux pour qu'ils abandonnent leur foi.

L'organisation du Père McGivney s'est développée au-delà des trois piliers initiaux et, aujourd'hui, les Chevaliers sont bien connus pour leur engagement en faveur de la charité et du service communautaire. Depuis la mort du père McGivney, les Chevaliers de Colomb ont continué à se développer et à servir d'innombrables personnes. Il s'agit de la plus grande société catholique de secours mutuel au monde.

Cause de canonisation

En 1997, l'archevêque Daniel Cronin a ouvert la cause de béatification et de canonisation du père McGivney, et en avril 2008, le pape Benoît XVI a élevé le père McGivney au rang de vénérable.

Pour l'étape suivante du processus - la béatification - le Vatican exige la preuve d'un miracle attribué à l'intercession du candidat. Le 27 mai 2020, le Vatican a officiellement annoncé l'approbation d'un miracle impliquant la guérison d'un enfant à naître dont la vie était menacée.

Un fondateur du laïcat catholique d'aujourd'hui

Alors que nos sociétés sont confrontées à des changements et des évolutions parfois déboussolantes, le bienheureux Michael McGivney et son œuvre demeurent une pierre d'assise pour les laïcs catholiques d'aujourd'hui, toujours à la recherche d'un bien à servir dans l'Église et la société civile. 

SOURCE : https://slmedia.org/fr/blogue/le-pere-michael-mcgivney-un-fondateur-du-laicat-pour-notre-temps

Les Chevaliers de Colomb se réjouissent de la prochaine béatification de leur fondateur

L’organisation catholique américaine rappelle que le père Michael McGivney, qui sera prochainement béatifié, fut un pionnier pour la prise de responsabilité des laïcs dans l’Église.

Les Chevaliers de Colomb manifestent leur grande joie pour la future béatification de leur fondateur, le père Michael McGivney. Ce mercredi 27 mai en effet, le Pape François a approuvé la promulgation du décret reconnaissant un attribut miraculeux à l'intercession du prêtre, qui est probablement mort de la tuberculose à New Haven dans le Connecticut en 1890, lors de l'épidémie de grippe qui avait frappé la ville.  Le miracle, rapporte un communiqué des Chevaliers de Colomb, remonte à 2015 et concerne un enfant américain guéri dans le ventre de sa mère d'une condition qui mettait sa vie en danger après que la famille ait invoqué l’intercession du prêtre. Sa cause de béatification avait été initiée en 1997 dans l'archidiocèse de Hartford.

«Le père McGivney a inspiré des générations de catholiques à retrousser leurs manches et à mettre leur foi en pratique», a déclaré Carl A. Anderson, Chevalier suprême de l'Ordre, en commentant la nouvelle. «Il a été à l'avant-garde de la promotion du rôle des laïcs dans l'Église. Aujourd'hui, son esprit continue à façonner l'extraordinaire travail caritatif des Chevaliers qui continuent à servir les sections les plus marginalisées de la société, comme il l'a fait pour les veuves et les orphelins dans les années 1880», a-t-il ajouté.

Une organisation au service des plus pauvres

Né en 1852 à Waterbury, dans le Connecticut, d'immigrants irlandais, premier né de 13 enfants, le père McGivney fut une figure marquante et prophétique de l'Église aux États-Unis au XIXe siècle. Ordonné prêtre en 1877, il a exercé son ministère au sein de la grande communauté irlando-américaine, d'abord comme vicaire de paroisse à New Heaven, puis comme curé à Thomaston, non loin de sa ville natale, ce qui lui a valu la réputation d'un homme de foi profonde et d'un «bon samaritain». En 1882, il a fondé les Chevaliers de Colomb avec un groupe de laïcs catholiques. Il s'agissait d'une association destinée à soutenir dans la foi et à aider les familles en difficulté financière en raison de la maladie ou du décès du chef de famille.

Aujourd'hui, outre les États-Unis, l'organisation est présente dans plusieurs pays, comme la Pologne, le Canada ou encore la France avec plus de deux millions de membres, engagés dans l'évangélisation, la charité, la promotion de l'intégration raciale et la défense de la liberté religieuse. Parmi eux ses membres figurent de nombreux laïcs, mais aussi des prêtres et des évêques comme le cardinal Sean O'Malley, archevêque de Boston et président fondateur de la commission pontificale pour la Protection des Mineurs.

SOURCE : https://www.vaticannews.va/fr/eglise/news/2020-05/chevaliers-colomb-beatification-fondateur.html

Richard Whitney  (1946–), Portrait de Mic Michael J. McGivney, 24 November 2006 (Originally from http:// www.crescentpond.com)


Knights of Columbus founder Fr. Michael McGivney to be beatified

Vatican City, May 27, 2020 / 03:55 am

Pope Francis approved a miracle attributed to the intercession of Fr. Michael J. McGivney Wednesday, paving the way for the beatification of the founder of the Knights of Columbus.

During a May 26 meeting with Cardinal Angelo Becciu, the prefect of the Congregation for the Causes of Saints, the pope authorized the congregation to issue a decree recognizing the miracle.

McGivney founded the Knights of Columbus in 1882. Today it is the world's largest Catholic fraternal service organization, with nearly two million members in more than a dozen countries.

Born in Waterbury, Connecticut, in 1852, McGivney played a critical role in the growth of the Church in the United States in the latter part of the 19th century. After his ordination in Baltimore in 1877, he served a largely Irish-American and immigrant community in New Haven. 

Amid an anti-Catholic climate, he established the Knights to provide spiritual aid to Catholic men and financial help for families that had lost their breadwinner.

A press release from the Knights of Columbus May 27 said the miracle recognized by Pope Francis involved an unborn child in the United States who was healed in utero of a life-threatening condition in 2015 after his family prayed to McGivney.

It added that a date would be set soon for the beatification Mass, which will take place in Connecticut.

Supreme Knight Carl A. Anderson said: "Fr. McGivney has inspired generations of Catholic men to roll up their sleeves and put their faith into action. He was decades ahead of his time in giving the laity an important role within the Church."

"Today, his spirit continues to shape the extraordinary charitable work of Knights as they continue to serve those on the margins of society as he served widows and orphans in the 1880s." 

"Fr. McGivney also remains an important role model for parish priests around the world and left us a transformative legacy of effective cooperation between the laity and clergy."

McGivney's sainthood cause officially opened in 1997 in the Archdiocese of Hartford, Connecticut. In 2008, Pope Benedict XVI declared the American-born priest a Venerable Servant of God in recognition of his life of heroic virtue.

In 2000, an investigation into a miracle attributed to McGivney's intercession was completed. But in 2011, the Vatican ruled that the event was not miraculous in nature.

In 2012, another possible miracle was reported and placed under investigation.

Following his beatification, McGivney's cause will require one more authenticated miracle before he can be considered for canonization.

He would not be the first member of the Knights of Columbus to be canonized. A group of six Mexican members of the organization were martyred during the Cristero War of 1926-29 and its aftermath. 

The six are St. Luis Batis, St. Rodrigo Aguilar, St. Miguel de la Mora, St. Pedro de Jesús Maldonado, St. José María Robles, and St. Mateo Correa.

SOURCE : https://www.catholicnewsagency.com/news/44644/knights-of-columbus-founder-fr-michael-mcgivney-to-be-beatified

MIRACLE APPROVED! FATHER McGIVNEY TO BE BEATIFIED!

Priest launched international lay movement, died in 19th century pandemic

Supreme Knight on FoxNews

ROME – The Vatican today (May 27) announced that Pope Francis approved the promulgation of a decree recognizing a miracle attributed to the intercession of the founder of the Knights of Columbus, Blessed Father Michael J. McGivney, a Connecticut priest who served his flock during the pandemic of 1890, before himself becoming ill and dying of pneumonia.

The pope’s action means that Father McGivney can be declared “Blessed,” the step just prior to sainthood. An additional miracle attributed to Father McGivney’s intercession will be required for his canonization as a saint.

McGivney is best known for founding the Knights of Columbus in 1882. Nearly a century before the Second Vatican Council, his prescient vision empowered the laity to serve Church and neighbor in a new way. Today, the Knights of Columbus is one of the largest Catholic organizations in the world with 2 million members in North and Latin America, the Caribbean, Asia, and Europe.

The miracle recognized as coming through Father McGivney’s intercession involved an unborn child in the United States who in 2015 was healed in utero of a life-threatening condition after prayers by his family to Father McGivney.

A date will soon be set for the beatification Mass, which will take place in Connecticut. It will include the reading of an apostolic letter from the Holy Father and the bestowing of the title “Blessed” on Father McGivney.

Earlier this year, in an address to the Knights of Columbus Board of Directors, Pope Francis said the organization has been faithful “to the vision of your founder, Blessed Michael McGivney, who was inspired by the principles of Christian charity and fraternity to assist those most in need.”

“Father McGivney has inspired generations of Catholic men to roll up their sleeves and put their faith into action,” Supreme Knight Carl A. Anderson said. “He was decades ahead of his time in giving the laity an important role within the Church. Today, his spirit continues to shape the extraordinary charitable work of Knights as they continue to serve those on the margins of society as he served widows and orphans in the 1880s. Father McGivney also remains an important role model for parish priests around the world and left us a transformative legacy of effective cooperation between the laity and clergy. 

Born of Irish immigrant parents in 1852 in Waterbury, Connecticut, Father McGivney was a central figure in the dramatic growth of the Church in the United States in the late 19th century. Ordained in Baltimore in 1877, he ministered to a heavily Irish-American and immigrant community in the then-Diocese of Hartford. At a time of anti-Catholic sentiment, he worked tirelessly to keep his flock close to the faith in part by finding practical solutions to their many problems – spiritual and temporal alike. With a group of the leading Catholic men of New Haven, he founded the Knights of Columbus in 1882 at St. Mary’s Church to provide spiritual support for Catholic men and financial resources for families that had suffered the loss of their breadwinner.

The fledgling group soon became a major force in the areas of evangelization, charity, racial integration, and the defense of religious freedom. 

Father McGivney spent his entire priesthood in parish ministry and died of pneumonia on August 14, 1890— two days after his 38th birthday – after falling ill amid a pandemic. Recent scientific evidence indicates that that pandemic – like the current one – may have been caused by a coronavirus.

Known by his contemporaries for his devotion to the faith and his embodiment of the characteristics of the “Good Samaritan,” his cause for sainthood was opened in the Archdiocese of Hartford in 1997. St. John Paul II – who was pope at that time – lauded Father McGivney’s principles, stating in 2003, “In fidelity to the vision of Father McGivney, may you continue to seek new ways of being a leaven of the Gospel in the world and a spiritual force for the renewal of the Church in holiness, unity and truth.”

In March 2008, he was declared a Venerable Servant of God by Pope Benedict XVI, who during his visit to St. Patrick’s Cathedral cited the “remarkable accomplishment of that exemplary American priest, the Venerable Michael McGivney, whose vision and zeal led to the establishment of the Knights of Columbus.”

Two recent books also tell the story of Father McGivney and his legacy: Parish Priest (2006), his biography; and the The Knights of Columbus: An Illustrated History (2020).

More information is also available at www.FatherMcGivney.org

Photos and other visual resources are available here.

SOURCE : https://www.fathermcgivney.org/en/for-the-media/michael-mcgivney-closer-to-sainthood.html

Statue of Michael Joseph McGivney and clocktower, Waterbury, CT


Blessed Michael J. McGivney

(August 12, 1852 – August 14, 1890)

Blessed Michael McGivney's Story

The eldest son of an immigrant Irish family in Connecticut, young Michael left school at 13 to work in a brass factory making spoons. At 16 he began studies for the priesthood in Quebec, but was obliged to leave to help support the family when his father died. Michael completed his education in Baltimore, Maryland, and was ordained for the diocese of Hartford in 1877.

Assigned to St. Mary’s Parish in New Haven, Fr. McGivney was very active in parish and civic affairs, serving as director of public plays and fairs. He volunteered to become the guardian of Alfred Downes, a minor whose father had died leaving a large family in poverty. This situation as well as his own family's circumstances and that of other immigrants impressed on Fr. McGivney the need for lay Catholic men to establish a mutual aid society to provide financial assistance for their families if the primary wage earner died. Protestant fraternal groups already provided this type of life insurance protection for their members.

In 1882, Fr. McGivney formed the Knights of Columbus among a small group of St. Mary's parishioners to promote charity, unity, and fraternity, assisting widows and orphans. Because of the Knights' emphasis on serving Church, community and family, the organization grew and did not remain strictly parish-based. Patriotism was added as a founding principle in 1900.

Father McGivney died from pneumonia in 1890 and was buried in Thomaston, Connecticut. Later his body was moved back to St. Mary’s in New Haven where it remains today. He was beatified in 2020.


Reflection

Michael Joseph McGivney was a genuine pastor who, in the words of Pope Francis, was unafraid to share “the smell of his sheep.” He promoted families whose members were strong in their faith expressed through generous following of the corporal and spiritual works of mercy. In a decree read at the beatification Mass, Pope Francis praised Fr. McGivney’s “zeal and the proclamation of the Gospel and generous concern for his brothers and sisters.” These “made him an outstanding witness of Christian solidarity and fraternal assistance.”

SOURCE : https://www.franciscanmedia.org/saint-of-the-day/blessed-michael-j-mcgivney

A stained glass window of Blessed Michael McGivney, founder of the Knights of Columbus, at the Parish of St. Catherine of Siena in Trumbull, Connecticut.


Beato Michele McGivney Sacerdote e fondatore

14 agosto

Waterbury, Stati Uniti, 12 Agosto 1852 – Thomaston, Stati Uniti, 14 agosto 1890

Michael Joseph McGivney nacque il 12 agosto 1852 a Waterbury (Connecticut, Stati Uniti d’America), in una famiglia di immigrati irlandesi. Entrato nel seminario di Baltimora nel 1873, fu ordinato presbitero il 22 dicembre 1877. Svolse il suo ministero in particolare tra gli immigrati irlandesi e soprattutto tra i giovani, organizzando tra l’altro un’associazione per combattere l’alcolismo. Nel 1882 fondò l’Associazione dei Cavalieri di Colombo, allo scopo di rafforzare la fede e di dare un’assistenza economica alle famiglie cattoliche a cui veniva a mancare il salario a causa di malattie o di morte. La denominazione intendeva sottolineare l’eredità cattolica lasciata all’America dal suo scopritore e rafforzare la causa delle libertà civili dei cattolici americani, spesso vittime di pregiudizi. Di salute cagionevole, morì il 14 agosto 1890 a Thomaston (Connecticut, Stati Uniti d’America). È stato beatificato il 31 ottobre 2020 nella cattedrale di San Giuseppe a Hartford, sotto il pontificato di papa Francesco. La sua memoria liturgica è stata fissata al 13 agosto, mentre per il Martirologio Romano varrà la data della nascita al Cielo, 14 agosto. I suoi resti mortali sono venerati nella chiesa di Santa Maria a New Haven.

I primi anni

Michael Joseph McGivney nacque a Waterbury, nel Connecticut, il 12 agosto 1852. I suoi genitori, Patrick McGivney e Mary Lynch, erano irlandesi, partiti nel 1849 a causa della Grande Carestia. A lui, il primogenito, seguirono altri dodici figli, ma sei morirono durante l’infanzia.

Michael studiò presso la scuola parrocchiale della chiesa di San Pietro, venendo ammesso direttamente alla terza classe, grazie al punteggio eccezionale ottenuto all’esame di ammissione. Pe le funzioni religiose, invece, frequentava la chiesa dell’Immacolata Concezione. Lasciò la scuola a tredici anni, per aiutare suo padre, che già lavorava in una fabbrica specializzata nella fabbricazione di cucchiai in ottone.

Vocazione sacerdotale

Intanto, però, aveva dichiarato di voler diventare sacerdote, seguendo l’esempio del suo parroco, padre Thomas Hendricken. Suo padre, pur essendo un cattolico devoto, non era sicurissimo che quella fosse la via giusta per il suo primogenito, per cui gli rispose con un rifiuto. Quando lui ebbe sedici anni, alla fine, gli diede il proprio benestare.

Così Michael partì, nel settembre 1868, accompagnato da padre Hendricken, per il seminario di San Giacinto in Canada. La scelta non dipendeva da lui, ma dal suo vescovo, monsignor Francis McFarland, perché la diocesi di Hartford non aveva all’epoca un proprio seminario; gli studenti americani avevano lì una sezione speciale.

Fu un allievo molto impegnato nello studio, specie per colmare le sue lacune nelle lingue classiche. Di carattere appariva timido, anche se cercava ugualmente di farsi degli amici. La sua permanenza durò fino all’estate 1870: dopo un anno di pausa, riprese gli studi nel seminario di Nostra Signora degli Angeli a Niagara Fall, nello Stato di New York. Si fortificò nel latino e nel greco, ma scoprì anche una nuova passione: il baseball, che del resto stava prendendo sempre più piede in tutti gli Stati Uniti.

Verso il sacerdozio

Per il seminario maggiore partì nuovamente per il Canada, diventando allievo del Santa Maria, retto dai padri Gesuiti, mentre il San Giacinto era tenuto dai padri Vincenziani. Scelse quella struttura perché gli sembrava fornire un ambiente accademico rigoroso e adatto alla sua voglia d’imparare: riteneva infatti che le materie di studio dovessero essere fondamentali per il suo futuro ministero.

Tuttavia, il 6 giugno 1873, morì suo padre Patrick. Tornò a casa, ma aveva bisogno di sostegno per completare gli studi. La notizia arrivò a monsignor McFarland, che gli concesse, fatto inedito per i tempi, una borsa di studio completa. Grazie alla sua amicizia col vescovo di Baltimora, lo fece ammettere nel locale seminario di Santa Maria, i cui educatori erano sacerdoti della Società di San Sulpizio. Grazie a loro, Michael abbandonò le sue velleità erudite, che l’avevano anche condotto a pensare di farsi gesuita, e le riconobbe come sussidiarie nel cammino sacerdotale: doveva, invece, essere più attento a salvare le anime.

Il 22 dicembre 1877, nella cattedrale dell’Assunzione di Baltimora, vari seminaristi accedettero agli ordini minori e a quelli maggiori; Michael, invece, fu ordinato sacerdote. Il giorno di Natale celebrò la Prima Messa solenne nella parrocchia dell’Immacolata Concezione a Waterbury, festeggiato da amici e familiari.

Viceparroco a New Haven

La sua prima nomina, all’inizio del 1878, fu come viceparroco nella chiesa di Santa Maria a New Haven, situata in una strada residenziale, Hillhouse Avenue. L’edificio sacro, in pietra, aveva sostituito una precedente costruzione in legno, bruciata in un incendio. La costruzione della nuova chiesa suscitò vivaci proteste e arrivò perfino sul New York Times, che se ne occupò in un articolo intitolato «Come una strada aristocratica possa essere macchiata da una chiesa romana». In più, la parrocchia era carica di debiti.

Padre McGivney affiancò il parroco, padre Patrick Murphy, nel far fronte a quei problemi e ad altri, come il crescente, anche tra i giovani, abuso di alcol. Per questo scopo, istituì una società per l’astinenza totale, intitolata a san Giuseppe, che consentiva anche svaghi moderati, ad esempio tramite il teatro; arrivò anche a includere donne nella compagnia teatrale.

In ascolto dei problemi delle famiglie

Più sul piano del ministero, invece, insegnava il catechismo e ascoltava i problemi delle famiglie degli operai irlandesi che frequentavano la parrocchia. In quel modo, venne a sapere dell’interesse di molti per le società segrete, che, se da una parte fornivano il mutuo soccorso tanto necessario, specie se veniva a mancare il capofamiglia, dall’altra rischiavano di avvicinare gli aderenti a dottrine non conformi al cattolicesimo.

Cominciò dunque a chiedersi se esistesse un modo sia per rafforzare la fede, sia per provvedere ai bisogni delle famiglie in difficoltà. Di certo, avrebbe dovuto essere un’organizzazione indipendente e controllata da laici.

La nascita dei Cavalieri di Colombo

Nel pomeriggio di domenica 2 ottobre 1881, nel seminterrato della parrocchia di Santa Maria, indisse un incontro preliminare aperto agli uomini di tutte le parrocchie della città. Da quell’appuntamento sorse un comitato di dodici membri, con presidente James T. Mullen e segretario padre McGivney. Nei mesi successivi, il sacerdote scrisse a parecchi confratelli per presentare l’iniziativa e visitò personalmente altre organizzazioni analoghe.

Il 2 febbraio 1882 il comitato si riunì di nuovo, per scegliere il nome da dare alla nuova realtà. Padre McGivney propose “Sons of Columbus”, “Figli di Colombo”, anche se gli aderenti erano solo irlandesi-americani. In Cristoforo Colombo, ancora all’epoca, i cattolici americani riconoscevano, se non lo scopritore dell’America, un eroe nazionale. Mullen, invece, propose di sostituire a “Sons” “Knights”, “Cavalieri”, per dare una forma rituale agli aderenti. Il 29 marzo l’assemblea dello Stato del Connecticut riconobbe formalmente i Cavalieri di Colombo come corporazione legale. Tre giorni dopo, a Santa Maria, avvenne l’iniziazione dei primi membri.

Il suo stile sacerdotale

L’impegno come segretario non distolse padre McGivney dal ministero più ordinario, specie dalla predicazione. Aveva una dizione perfetta, con un tono di voce che all’occorrenza poteva cambiare da dolce ad austero. Parlava con lentezza, scegliendo con cura i termini da usare. C’era un anziano mendicante cieco, non cattolico, che andava a Santa Maria solo per ascoltare la sua voce.

La sua difesa dei poveri arrivava anche a portarlo a presentarsi in tribunale, come quella volta, nel 1881, in cui si alzò in piedi per assumere la tutela di Alfred Downes, un giovane rimasto orfano. Nel 1882, poi, fece la conoscenza di James “Chip” Smith, in carcere perché accusato di aver ucciso il poliziotto Daniel J. Hayes. Lo visitò con frequenza, come del resto faceva con i carcerati della città, ma in lui notò un particolare bisogno di consolazione. Alla fine Smith fu condannato a morte per impiccagione. Padre McGivney non sentiva di poterlo assistere durante l’atto, ma celebrò una Messa solenne per lui la domenica precedente, nello stesso carcere.

Lo sviluppo dei Cavalieri di Colombo

Negli anni successivi i Cavalieri di Colombo ebbero alcuni contrasti interni, ma vennero istituiti altri Consigli, ossia aggregazioni locali: alla fine del 1885 ce n’erano trentuno nell’intero Connecticut. Padre McGivney, consapevole della situazione, aveva incoraggiato i membri nei primissimi tempi: «Noi incontreremo ostacoli e anche rifiuti, ma con l’aiuto di Dio, non falliremo». Nel 1884 rifiutò di essere rieletto segretario, rimanendo però Cappellano Supremo, per favorire l’autonomia dell’organizzazione.

Parroco a Thomaston

Nello stesso anno fu nominato parroco di San Tommaso a Thomaston, non lontano dalla sua città natale. Affrontò gli stessi problemi incontrati a New Haven: una grave situazione debitoria, l’emarginazione dei cattolici, le difficoltà della classe operaia.

In più, dovette difendere i Cavalieri di Colombo dalle accuse che arrivavano dalle colonne del «Connecticut Catholic», replicando che non si trattava di una società segreta come le altre e che, soprattutto, non insegnava nulla di contrario alla Chiesa.

Il suo ultimo impegno per i Cavalieri di Colombo fu il viaggio nel Rhode Island, nel luglio 1889: a Providence era infatti stato fondato il primo Consiglio al di fuori del Connecticut.

La morte

Nello stesso anno stava circolando quella che un tempo era considerata un’influenza proveniente dalla Russia, ma che, secondo studi recenti, era invece causata da un coronavirus. Padre McGivney, inizialmente, sembrava avere solo un raffreddore, per cui continuò i suoi impegni, anche se si sentiva sempre più spossato. A dicembre si ammalò definitivamente, mentre a gennaio 1880 sopraggiunse la polmonite. Cercò di curarsi spostandosi in altri Stati, ma invano.

Ormai costretto a letto, continuava a preoccuparsi dei suoi parrocchiani e a pensare che non sarebbe riuscito ad assistere all’ordinazione sacerdotale dei suoi due fratelli minori.

Morì quindi il 14 agosto 1880, due giorni dopo aver compiuto trentotto anni. La maggior parte dei suoi effetti personali venne bruciata, per evitare rischi di contagio. I suoi resti mortali, invece, riposano dal 1982 nella chiesa di Santa Maria a New Haven.

La causa di beatificazione e canonizzazione fino al decreto sulle virtù eroiche

La fama di santità di padre McGivney ha portato all’avvio della sua causa di beatificazione e canonizzazione nella diocesi di Hartford. Il nulla osta fu concesso dalla Santa Sede il 15 settembre 1997, mentre l’inchiesta diocesana iniziò tre mesi dopo, il 18 dicembre 1997; terminò il 6 marzo 2000, ottenendo la convalida giuridica il 14 aprile seguente.

La “Positio super virtutibus”, presentata nell’estate del 2002, fu esaminata dai Consultori Storici della Congregazione delle Cause dei Santi (erano passati più di cinquant’anni dalla morte del Servo di Dio, quindi la sua era una causa antica o storica) il 28 ottobre 2003.

Il 12 febbraio 2008, i Consultori Teologi si pronunciarono a favore dell’eroicità delle virtù di padre McGivney, confermata dalla Plenaria dei cardinali e dei vescovi membri della stessa Congregazione, l’11 marzo 2008. Il 15 marzo 2008, ricevendo in udienza il cardinal José Saraiva Martins, Prefetto della Congregazione delle Cause dei Santi, papa Benedetto XVI autorizzò la promulgazione del decreto con cui padre Michael McGivney veniva dichiarato Venerabile.

Il miracolo per la beatificazione

Per ottenere la sua beatificazione fu presentato il caso di un neonato di Dickson nel Tennessee, a cui erano state diagnosticate prima la Trisomia 21, poi un idrope fetale non immune, ovvero un accumulo di liquidi nelle cavità del suo corpo: la morte intrauterina era altamente probabile proprio perché unita alla Trisomia 21.

Al marito della gestante, Daniel Schachle, Agente Generale (impegnato nel campo assicurativo) dei Cavalieri di Colombo, venne naturale affidare a padre McGivney il nascituro; in più, promise a lui che, se l’avesse salvato, l’avrebbe chiamato non Ben come aveva pensato, bensì Michael come lui. Alla sua preghiera si unirono i suoi colleghi, gli amici e la stessa moglie, Michelle. La sua quattordicesima gravidanza ebbe termine il 15 maggio 2015, alla trentunesima settimana di gestazione; il padre mantenne la promessa.

Il 26 maggio 2020, ricevendo in udienza il cardinal Giovanni Angelo Becciu, Prefetto della Congregazione delle Cause dei Santi, papa Francesco autorizzò la promulgazione del relativo decreto, aprendo la via alla beatificazione di padre McGivney.

La beatificazione

La Messa col rito della beatificazione di padre Michael McGivney è stata celebrata il 31 ottobre 2020 nella cattedrale di San Giuseppe a Hartford. A presiederla, in qualità di rappresentante del Santo Padre, il cardinal Joseph William Tobin, arcivescovo di Newark. La sua memoria liturgica è stata fissata al 13 agosto.

I Cavalieri di Colombo oggi

Oggi i Cavalieri di Colombo sono una società di mutuo soccorso attiva su moltissimi fronti caritativi, oltre a quelli che li caratterizzano dalle origini, basati su quattro concetti fondamentali: Unità, Carità (i primi delineati, nel 1882), Fraternità e Patriottismo.

Forniscono anche aiuti economici a parrocchie, seminari, congregazioni e organizzazioni cattoliche, come pure garantiscono borse di studio e finanziano restauri di opere d’arte.

Autore: Emilia Flocchini

SOURCE : http://www.santiebeati.it/Detailed/93628.html

Voir aussi : https://www.michaelmcgivneycenter.org/fr/father-mcgivney.html

https://www.generalsaintsulpice.org/en/allcategories-en-gb/8-category-en-gb/407-father-michael-mcgivney-and-the-french-connection