Bienheureux Michael
McGivney
Fondateur de l'ordre des
Chevaliers de Colomb (+ 1890)
- le vénérable Michael McGivney, fondateur de l'ordre des Chevaliers de Colomb, né le 12 août 1852 aux États-Unis et mort le 14 août 1890, s'est vu attribuer un miracle et sera donc béatifiée." nouveaux saints, VaticanNews
le 26 mai 2020, décret (en italien) de reconnaissance de miracle attribué à son intercession.
- déclaré vénérable par Benoit XVI le 15 mars 2008
Né le 12 août 1852 à Waterbury (Connecticut, États-Unis d'Amérique), dans une famille d'immigrants irlandais. Entré au séminaire de Baltimore en 1873, il a été ordonné prêtre le 22 décembre 1877. Il a exercé son ministère notamment auprès des immigrants irlandais et surtout auprès des jeunes, en organisant, entre autres, une association de lutte contre l'alcoolisme. En 1882, il a fondé l'Association des Chevaliers de Colomb, afin de renforcer la foi et de fournir une aide économique aux familles catholiques qui ont perdu leur salaire en raison d'une maladie ou de la mort. La dénomination visait à mettre en évidence l'héritage catholique laissé à l'Amérique par son découvreur et à renforcer la cause des libertés civiles des catholiques américains, souvent victimes de préjugés.
De mauvaise santé, il meurt le 14 août 1890 à Thomaston
- Les Chevaliers de Colomb se réjouissent de la prochaine béatification de leur fondateur, (Vatican News)
L’abbé McGivney était un idéaliste. C’était un homme dont la vision inspirée de
jeunesse et de créativité s’est épanouie et à évoluée, et ce, en dépit du fait
que sa propre condition physique se détériorait.
«Le père McGivney a inspiré des générations de catholiques à retrousser leurs manches et à mettre leur foi en pratique»
«Il a été à l'avant-garde de la promotion du rôle des laïcs dans l'Église.
Aujourd'hui, son esprit continue à façonner l'extraordinaire travail caritatif
des Chevaliers qui continuent à servir les sections les plus marginalisées de
la société, comme il l'a fait pour les veuves et les orphelins dans les années
1880»
Carl A. Anderson,
Chevalier suprême de l'Ordre
SOURCE : https://nominis.cef.fr/contenus/saint/13457/Bienheureux-Michael-McGivney.html
Le père Michael McGivney
: un fondateur du laïcat pour notre temps
Jermaine Bagnall
lundi 24 mai 2021
Au cours des dernières
années, on a assisté à un grand nombre de béatifications américaines. Avant la
béatification du bienheureux Stanley Rother en septembre 2017, aucun homme né
aux États-Unis n'avait encore accédé à la distinction de bienheureux dans
l'Église catholique romaine. Le père McGivney est devenu en 2020 le quatrième
bienheureux masculin d'origine américaine.
Qui était donc le père Michael McGivney ? Et pourquoi est-il important pour l'Église aujourd'hui, plus de cent ans après sa mort ?
Enfance
Michael J. McGivney est né le 12 août 1852 à Waterbury, dans le Connecticut, de parents immigrés irlandais, Patrick et Mary McGivney. Le jeune Michael était un produit de son époque : il était l'aîné de 13 enfants, dont sept ont survécu jusqu'à l'âge adulte ; il a grandi dans un quartier ouvrier ; il a fréquenté l'école jusqu'à l'âge de 13 ans, lorsqu'il a profité du boom économique de l'après-Guerre civile pour commencer à travailler dans une usine de laiton afin de soutenir sa famille.
Études au séminaire
A l'âge de 16 ans, Michael a quitté l'usine pour poursuivre ses études. Il se rend avec un prêtre de Waterbury à Saint-Hyacinthe, au Québec, où il entre au Séminaire. Après son séjour au Québec, Michael a passé deux ans au Séminaire Notre-Dame-des-Anges de l'Université Niagara à Niagara Falls, dans l'État de New York, puis il s'est rendu à Montréal pour suivre des cours au Collège Sainte-Marie. Malheureusement, Michael n'a pas terminé ses études, car il est rentré chez lui pour les funérailles de son père et, faute de moyens, n'a pas pu les reprendre. À la demande de l'évêque de Hartford, Michael a de nouveau quitté la maison, cette fois pour le Séminaire Sainte-Marie de Baltimore où il a terminé ses études et fut ordonné en 1877 par l'archevêque James Gibbons.
La vie de prêtre
Après son ordination, le
père McGivney a été assistant pastoral à la paroisse Sainte-Marie de New Haven,
dans le Connecticut. Dans le cadre de ses fonctions, le père McGivney
s'occupait de la pastorale des détenus de la prison locale. Son devoir
s'étendait à l'amour profond qu'il leur portait, comme en témoignent ses
interactions avec James Smith, un homme condamné pour meurtre au premier degré
et qui attendait son exécution. Le père McGivney lui rendait visite tous les
jours, lui offrant une attention pastorale et de l'amour, jusqu'au jour de son
exécution. Ce jour-là, Smith déclara que les visites quotidiennes du Père
McGivney lui avaient permis « d'affronter la mort sans
trembler » et que le Père McGivney ne devait pas avoir peur pour lui.
En 1884, le père McGivney est nommé pasteur de l'église Saint-Thomas à Thomaston, dans le Connecticut, et chargé d'insuffler à la paroisse l'esprit qu'il avait apporté à Sainte-Marie. Malheureusement, après avoir été pasteur pendant six ans, le père McGivney est décédé en 1890 lors d'une épidémie de grippe, probablement à la suite de complications dues à la tuberculose et à la pneumonie. Aujourd'hui, le père McGivney est enterré à l'église Sainte-Marie de New Haven, dans le Connecticut.
Héritage
Le père McGivney n'était
pas seulement un homme d'une profonde empathie, mais aussi un homme d'une
grande compassion et doté d'un esprit d'action. Son héritage se perpétue dans
les Chevaliers de Colomb,
une organisation fraternelle catholique qu'il a créée en 1882 et dont le but
était de protéger la foi des catholiques. Cette mission s'articule autour de
trois piliers :
Les Chevaliers devaient
servir d'antidote aux sociétés secrètes qui attiraient les hommes catholiques
loin de leur foi en leur offrant des avantages financiers.
Le programme d'assurance
de l'Ordre aiderait à maintenir l'unité des familles catholiques lorsqu'un
pilier de la famille décède ; cela contribuerait également à prévenir la perte
de la foi chez les veuves et les orphelins forcés de vivre dans des
institutions d'État ou avec des parents ou des familles adoptives non
catholiques.
Les Chevaliers défendent
les pleins droits de la citoyenneté américaine pour les catholiques. Cela aussi
soutiendrait l'Église, puisque garantir l'égalité des droits aux catholiques
contribuerait à limiter la pression sociale ou civile exercée sur eux pour
qu'ils abandonnent leur foi.
L'organisation du Père McGivney s'est développée au-delà des trois piliers initiaux et, aujourd'hui, les Chevaliers sont bien connus pour leur engagement en faveur de la charité et du service communautaire. Depuis la mort du père McGivney, les Chevaliers de Colomb ont continué à se développer et à servir d'innombrables personnes. Il s'agit de la plus grande société catholique de secours mutuel au monde.
Cause de canonisation
En 1997, l'archevêque
Daniel Cronin a ouvert la cause de béatification et de canonisation du père
McGivney, et en avril 2008, le pape Benoît XVI a élevé le père McGivney au rang
de vénérable.
Pour l'étape suivante du processus - la béatification - le Vatican exige la preuve d'un miracle attribué à l'intercession du candidat. Le 27 mai 2020, le Vatican a officiellement annoncé l'approbation d'un miracle impliquant la guérison d'un enfant à naître dont la vie était menacée.
Un fondateur du laïcat
catholique d'aujourd'hui
Alors que nos sociétés
sont confrontées à des changements et des évolutions parfois déboussolantes, le
bienheureux Michael McGivney et son œuvre demeurent une pierre d'assise pour
les laïcs catholiques d'aujourd'hui, toujours à la recherche d'un bien à servir
dans l'Église et la société civile.
SOURCE : https://slmedia.org/fr/blogue/le-pere-michael-mcgivney-un-fondateur-du-laicat-pour-notre-temps
Les Chevaliers de Colomb
se réjouissent de la prochaine béatification de leur fondateur
L’organisation catholique
américaine rappelle que le père Michael McGivney, qui sera prochainement
béatifié, fut un pionnier pour la prise de responsabilité des laïcs dans
l’Église.
Les Chevaliers de Colomb
manifestent leur grande joie pour la future béatification de leur fondateur, le
père Michael McGivney. Ce mercredi 27 mai en effet, le Pape François a approuvé
la promulgation du décret reconnaissant un attribut miraculeux à l'intercession
du prêtre, qui est probablement mort de la tuberculose à New Haven dans le
Connecticut en 1890, lors de l'épidémie de grippe qui avait frappé la
ville. Le miracle, rapporte un communiqué des Chevaliers de Colomb,
remonte à 2015 et concerne un enfant américain guéri dans le ventre de sa mère
d'une condition qui mettait sa vie en danger après que la famille ait invoqué
l’intercession du prêtre. Sa cause de béatification avait été initiée en 1997
dans l'archidiocèse de Hartford.
«Le père McGivney a
inspiré des générations de catholiques à retrousser leurs manches et à mettre
leur foi en pratique», a déclaré Carl A. Anderson, Chevalier suprême de
l'Ordre, en commentant la nouvelle. «Il a été à l'avant-garde de la
promotion du rôle des laïcs dans l'Église. Aujourd'hui, son esprit continue à
façonner l'extraordinaire travail caritatif des Chevaliers qui continuent à
servir les sections les plus marginalisées de la société, comme il l'a fait
pour les veuves et les orphelins dans les années 1880», a-t-il ajouté.
Une organisation au
service des plus pauvres
Né en 1852 à Waterbury,
dans le Connecticut, d'immigrants irlandais, premier né de 13 enfants, le père
McGivney fut une figure marquante et prophétique de l'Église aux États-Unis au
XIXe siècle. Ordonné prêtre en 1877, il a exercé son ministère au sein de la
grande communauté irlando-américaine, d'abord comme vicaire de paroisse à New
Heaven, puis comme curé à Thomaston, non loin de sa ville natale, ce qui lui a
valu la réputation d'un homme de foi profonde et d'un «bon samaritain». En
1882, il a fondé les Chevaliers de Colomb avec un groupe de laïcs catholiques.
Il s'agissait d'une association destinée à soutenir dans la foi et à aider les
familles en difficulté financière en raison de la maladie ou du décès du chef
de famille.
Aujourd'hui, outre les
États-Unis, l'organisation est présente dans plusieurs pays, comme la Pologne,
le Canada ou encore la France avec plus de deux millions de membres, engagés
dans l'évangélisation, la charité, la promotion de l'intégration raciale et la
défense de la liberté religieuse. Parmi eux ses membres figurent de nombreux
laïcs, mais aussi des prêtres et des évêques comme le cardinal Sean O'Malley,
archevêque de Boston et président fondateur de la commission pontificale pour
la Protection des Mineurs.
SOURCE : https://www.vaticannews.va/fr/eglise/news/2020-05/chevaliers-colomb-beatification-fondateur.html
Richard Whitney (1946–),
Portrait de Mic Michael J. McGivney, 24 November 2006 (Originally
from http:// www.crescentpond.com)
Knights of Columbus
founder Fr. Michael McGivney to be beatified
Vatican City, May 27,
2020 / 03:55 am
Pope Francis approved a
miracle attributed to the intercession of Fr. Michael J. McGivney Wednesday,
paving the way for the beatification of the founder of the Knights of Columbus.
During a May 26 meeting
with Cardinal Angelo Becciu, the prefect of the Congregation for the Causes of
Saints, the pope authorized the congregation to issue a decree recognizing the
miracle.
McGivney founded the
Knights of Columbus in 1882. Today it is the world's largest Catholic fraternal
service organization, with nearly two million members in more than a dozen
countries.
Born in Waterbury,
Connecticut, in 1852, McGivney played a critical role in the growth of the
Church in the United States in the latter part of the 19th century. After his
ordination in Baltimore in 1877, he served a largely Irish-American and
immigrant community in New Haven.
Amid an anti-Catholic
climate, he established the Knights to provide spiritual aid to Catholic men
and financial help for families that had lost their breadwinner.
A press release from the
Knights of Columbus May 27 said the miracle recognized by Pope Francis involved
an unborn child in the United States who was healed in utero of a
life-threatening condition in 2015 after his family prayed to McGivney.
It added that a date
would be set soon for the beatification Mass, which will take place in
Connecticut.
Supreme Knight Carl A.
Anderson said: "Fr. McGivney has inspired generations of Catholic men to
roll up their sleeves and put their faith into action. He was decades ahead of
his time in giving the laity an important role within the Church."
"Today, his spirit
continues to shape the extraordinary charitable work of Knights as they
continue to serve those on the margins of society as he served widows and
orphans in the 1880s."
"Fr. McGivney also
remains an important role model for parish priests around the world and left us
a transformative legacy of effective cooperation between the laity and
clergy."
McGivney's sainthood
cause officially opened in 1997 in the Archdiocese of Hartford, Connecticut. In
2008, Pope Benedict XVI declared the American-born priest a Venerable Servant
of God in recognition of his life of heroic virtue.
In 2000, an investigation
into a miracle attributed to McGivney's intercession was completed. But in
2011, the Vatican ruled that the event was not miraculous in nature.
In 2012, another possible
miracle was reported and placed under investigation.
Following his
beatification, McGivney's cause will require one more authenticated miracle
before he can be considered for canonization.
He would not be the first
member of the Knights of Columbus to be canonized. A group of six Mexican members
of the organization were martyred during the Cristero War of 1926-29 and its
aftermath.
The six are St. Luis
Batis, St. Rodrigo Aguilar, St. Miguel de la Mora, St. Pedro de Jesús
Maldonado, St. José María Robles, and St. Mateo Correa.
MIRACLE APPROVED! FATHER
McGIVNEY TO BE BEATIFIED!
Priest launched
international lay movement, died in 19th century pandemic
ROME – The Vatican today
(May 27) announced that Pope Francis approved the promulgation
of a decree recognizing a miracle attributed to the intercession of the founder
of the Knights of Columbus, Blessed Father Michael J. McGivney, a Connecticut
priest who served his flock during the pandemic of 1890, before himself
becoming ill and dying of pneumonia.
The pope’s action means
that Father McGivney can be declared “Blessed,” the step just prior to
sainthood. An additional miracle attributed to Father McGivney’s intercession
will be required for his canonization as a saint.
McGivney is best known
for founding the Knights of Columbus in 1882. Nearly a century before the
Second Vatican Council, his prescient vision empowered the laity to serve
Church and neighbor in a new way. Today, the Knights of Columbus is one of the
largest Catholic organizations in the world with 2 million members in North and
Latin America, the Caribbean, Asia, and Europe.
The miracle recognized as
coming through Father McGivney’s intercession involved an unborn child in the
United States who in 2015 was healed in utero of a life-threatening condition
after prayers by his family to Father McGivney.
A date will soon be set
for the beatification Mass, which will take place in Connecticut. It will
include the reading of an apostolic letter from the Holy Father and the
bestowing of the title “Blessed” on Father McGivney.
Earlier this year, in an
address to the Knights of Columbus Board of Directors, Pope Francis said the
organization has been faithful “to the vision of your founder, Blessed Michael
McGivney, who was inspired by the principles of Christian charity and
fraternity to assist those most in need.”
“Father McGivney has
inspired generations of Catholic men to roll up their sleeves and put their
faith into action,” Supreme Knight Carl A. Anderson said. “He was decades ahead
of his time in giving the laity an important role within the Church. Today, his
spirit continues to shape the extraordinary charitable work of Knights as they
continue to serve those on the margins of society as he served widows and orphans
in the 1880s. Father McGivney also remains an important role model for parish
priests around the world and left us a transformative legacy of effective
cooperation between the laity and clergy.
Born of Irish immigrant
parents in 1852 in Waterbury, Connecticut, Father McGivney was a central figure
in the dramatic growth of the Church in the United States in the late 19th
century. Ordained in Baltimore in 1877, he ministered to a heavily
Irish-American and immigrant community in the then-Diocese of Hartford. At a
time of anti-Catholic sentiment, he worked tirelessly to keep his flock close
to the faith in part by finding practical solutions to their many problems –
spiritual and temporal alike. With a group of the leading Catholic men of New
Haven, he founded the Knights of Columbus in 1882 at St. Mary’s Church to
provide spiritual support for Catholic men and financial resources for families
that had suffered the loss of their breadwinner.
The fledgling group soon
became a major force in the areas of evangelization, charity, racial
integration, and the defense of religious freedom.
Father McGivney spent his
entire priesthood in parish ministry and died of pneumonia on August 14, 1890—
two days after his 38th birthday – after falling ill amid a pandemic. Recent
scientific evidence indicates that that pandemic – like the current one – may
have been caused by a coronavirus.
Known by his
contemporaries for his devotion to the faith and his embodiment of the
characteristics of the “Good Samaritan,” his cause for sainthood was opened in
the Archdiocese of Hartford in 1997. St. John Paul II – who was pope at that
time – lauded Father McGivney’s principles, stating in 2003, “In fidelity to
the vision of Father McGivney, may you continue to seek new ways of being a
leaven of the Gospel in the world and a spiritual force for the renewal of the
Church in holiness, unity and truth.”
In March 2008, he was
declared a Venerable Servant of God by Pope Benedict XVI, who during his
visit to St. Patrick’s Cathedral cited the “remarkable accomplishment of that
exemplary American priest, the Venerable Michael McGivney, whose vision
and zeal led to the establishment of the Knights of Columbus.”
Two recent books also
tell the story of Father McGivney and his legacy: Parish Priest (2006), his biography; and the The Knights of Columbus: An Illustrated History (2020).
More information is also
available at www.FatherMcGivney.org
Photos and other visual
resources are available here.
SOURCE : https://www.fathermcgivney.org/en/for-the-media/michael-mcgivney-closer-to-sainthood.html
Statue
of Michael Joseph McGivney and clocktower, Waterbury, CT
Blessed Michael J.
McGivney
(August 12, 1852 – August 14, 1890)
Blessed Michael
McGivney's Story
The eldest son of an
immigrant Irish family in Connecticut, young Michael left school at 13 to work
in a brass factory making spoons. At 16 he began studies for the priesthood in
Quebec, but was obliged to leave to help support the family when his father
died. Michael completed his education in Baltimore, Maryland, and was ordained
for the diocese of Hartford in 1877.
Assigned to St. Mary’s
Parish in New Haven, Fr. McGivney was very active in parish and civic affairs,
serving as director of public plays and fairs. He volunteered to become the
guardian of Alfred Downes, a minor whose father had died leaving a large family
in poverty. This situation as well as his own family's circumstances and that
of other immigrants impressed on Fr. McGivney the need for lay Catholic men to
establish a mutual aid society to provide financial assistance for their
families if the primary wage earner died. Protestant fraternal groups already
provided this type of life insurance protection for their members.
In 1882, Fr. McGivney
formed the Knights of Columbus among a small group of St. Mary's parishioners
to promote charity, unity, and fraternity, assisting widows and orphans.
Because of the Knights' emphasis on serving Church, community and family, the
organization grew and did not remain strictly parish-based. Patriotism was
added as a founding principle in 1900.
Father McGivney died from
pneumonia in 1890 and was buried in Thomaston, Connecticut. Later his body was
moved back to St. Mary’s in New Haven where it remains today. He was beatified
in 2020.
Reflection
Michael Joseph McGivney
was a genuine pastor who, in the words of Pope Francis, was unafraid to share
“the smell of his sheep.” He promoted families whose members were strong in
their faith expressed through generous following of the corporal and spiritual
works of mercy. In a decree read at the beatification Mass, Pope Francis
praised Fr. McGivney’s “zeal and the proclamation of the Gospel and generous
concern for his brothers and sisters.” These “made him an outstanding witness
of Christian solidarity and fraternal assistance.”
SOURCE : https://www.franciscanmedia.org/saint-of-the-day/blessed-michael-j-mcgivney
A
stained glass window of Blessed Michael McGivney, founder of the Knights of
Columbus, at the Parish of St. Catherine of Siena in Trumbull, Connecticut.
Beato Michele
McGivney Sacerdote e fondatore
Waterbury, Stati Uniti,
12 Agosto 1852 – Thomaston, Stati Uniti, 14 agosto 1890
Michael Joseph McGivney
nacque il 12 agosto 1852 a Waterbury (Connecticut, Stati Uniti d’America), in
una famiglia di immigrati irlandesi. Entrato nel seminario di Baltimora nel
1873, fu ordinato presbitero il 22 dicembre 1877. Svolse il suo ministero in
particolare tra gli immigrati irlandesi e soprattutto tra i giovani,
organizzando tra l’altro un’associazione per combattere l’alcolismo. Nel 1882
fondò l’Associazione dei Cavalieri di Colombo, allo scopo di rafforzare la fede
e di dare un’assistenza economica alle famiglie cattoliche a cui veniva a
mancare il salario a causa di malattie o di morte. La denominazione intendeva
sottolineare l’eredità cattolica lasciata all’America dal suo scopritore e
rafforzare la causa delle libertà civili dei cattolici americani, spesso
vittime di pregiudizi. Di salute cagionevole, morì il 14 agosto 1890 a
Thomaston (Connecticut, Stati Uniti d’America). È stato beatificato il 31
ottobre 2020 nella cattedrale di San Giuseppe a Hartford, sotto il pontificato
di papa Francesco. La sua memoria liturgica è stata fissata al 13 agosto,
mentre per il Martirologio Romano varrà la data della nascita al Cielo, 14
agosto. I suoi resti mortali sono venerati nella chiesa di Santa Maria a New
Haven.
I primi anni
Michael Joseph McGivney nacque a Waterbury, nel Connecticut, il 12 agosto 1852. I suoi genitori, Patrick McGivney e Mary Lynch, erano irlandesi, partiti nel 1849 a causa della Grande Carestia. A lui, il primogenito, seguirono altri dodici figli, ma sei morirono durante l’infanzia.
Michael studiò presso la scuola parrocchiale della chiesa di San Pietro,
venendo ammesso direttamente alla terza classe, grazie al punteggio eccezionale
ottenuto all’esame di ammissione. Pe le funzioni religiose, invece, frequentava
la chiesa dell’Immacolata Concezione. Lasciò la scuola a tredici anni, per
aiutare suo padre, che già lavorava in una fabbrica specializzata nella
fabbricazione di cucchiai in ottone.
Vocazione sacerdotale
Intanto, però, aveva dichiarato di voler diventare sacerdote, seguendo l’esempio del suo parroco, padre Thomas Hendricken. Suo padre, pur essendo un cattolico devoto, non era sicurissimo che quella fosse la via giusta per il suo primogenito, per cui gli rispose con un rifiuto. Quando lui ebbe sedici anni, alla fine, gli diede il proprio benestare.
Così Michael partì, nel settembre 1868, accompagnato da padre Hendricken, per il seminario di San Giacinto in Canada. La scelta non dipendeva da lui, ma dal suo vescovo, monsignor Francis McFarland, perché la diocesi di Hartford non aveva all’epoca un proprio seminario; gli studenti americani avevano lì una sezione speciale.
Fu un allievo molto impegnato nello studio, specie per colmare le sue lacune
nelle lingue classiche. Di carattere appariva timido, anche se cercava
ugualmente di farsi degli amici. La sua permanenza durò fino all’estate 1870:
dopo un anno di pausa, riprese gli studi nel seminario di Nostra Signora degli
Angeli a Niagara Fall, nello Stato di New York. Si fortificò nel latino e nel
greco, ma scoprì anche una nuova passione: il baseball, che del resto stava
prendendo sempre più piede in tutti gli Stati Uniti.
Verso il sacerdozio
Per il seminario maggiore partì nuovamente per il Canada, diventando allievo del Santa Maria, retto dai padri Gesuiti, mentre il San Giacinto era tenuto dai padri Vincenziani. Scelse quella struttura perché gli sembrava fornire un ambiente accademico rigoroso e adatto alla sua voglia d’imparare: riteneva infatti che le materie di studio dovessero essere fondamentali per il suo futuro ministero.
Tuttavia, il 6 giugno 1873, morì suo padre Patrick. Tornò a casa, ma aveva bisogno di sostegno per completare gli studi. La notizia arrivò a monsignor McFarland, che gli concesse, fatto inedito per i tempi, una borsa di studio completa. Grazie alla sua amicizia col vescovo di Baltimora, lo fece ammettere nel locale seminario di Santa Maria, i cui educatori erano sacerdoti della Società di San Sulpizio. Grazie a loro, Michael abbandonò le sue velleità erudite, che l’avevano anche condotto a pensare di farsi gesuita, e le riconobbe come sussidiarie nel cammino sacerdotale: doveva, invece, essere più attento a salvare le anime.
Il 22 dicembre 1877, nella cattedrale dell’Assunzione di Baltimora, vari
seminaristi accedettero agli ordini minori e a quelli maggiori; Michael,
invece, fu ordinato sacerdote. Il giorno di Natale celebrò la Prima Messa
solenne nella parrocchia dell’Immacolata Concezione a Waterbury, festeggiato da
amici e familiari.
Viceparroco a New Haven
La sua prima nomina, all’inizio del 1878, fu come viceparroco nella chiesa di Santa Maria a New Haven, situata in una strada residenziale, Hillhouse Avenue. L’edificio sacro, in pietra, aveva sostituito una precedente costruzione in legno, bruciata in un incendio. La costruzione della nuova chiesa suscitò vivaci proteste e arrivò perfino sul New York Times, che se ne occupò in un articolo intitolato «Come una strada aristocratica possa essere macchiata da una chiesa romana». In più, la parrocchia era carica di debiti.
Padre McGivney affiancò il parroco, padre Patrick Murphy, nel far fronte a quei
problemi e ad altri, come il crescente, anche tra i giovani, abuso di alcol.
Per questo scopo, istituì una società per l’astinenza totale, intitolata a san
Giuseppe, che consentiva anche svaghi moderati, ad esempio tramite il teatro;
arrivò anche a includere donne nella compagnia teatrale.
In ascolto dei problemi delle famiglie
Più sul piano del ministero, invece, insegnava il catechismo e ascoltava i problemi delle famiglie degli operai irlandesi che frequentavano la parrocchia. In quel modo, venne a sapere dell’interesse di molti per le società segrete, che, se da una parte fornivano il mutuo soccorso tanto necessario, specie se veniva a mancare il capofamiglia, dall’altra rischiavano di avvicinare gli aderenti a dottrine non conformi al cattolicesimo.
Cominciò dunque a chiedersi se esistesse un modo sia per rafforzare la fede,
sia per provvedere ai bisogni delle famiglie in difficoltà. Di certo, avrebbe
dovuto essere un’organizzazione indipendente e controllata da laici.
La nascita dei Cavalieri di Colombo
Nel pomeriggio di domenica 2 ottobre 1881, nel seminterrato della parrocchia di Santa Maria, indisse un incontro preliminare aperto agli uomini di tutte le parrocchie della città. Da quell’appuntamento sorse un comitato di dodici membri, con presidente James T. Mullen e segretario padre McGivney. Nei mesi successivi, il sacerdote scrisse a parecchi confratelli per presentare l’iniziativa e visitò personalmente altre organizzazioni analoghe.
Il 2 febbraio 1882 il comitato si riunì di nuovo, per scegliere il nome da dare
alla nuova realtà. Padre McGivney propose “Sons of Columbus”, “Figli di
Colombo”, anche se gli aderenti erano solo irlandesi-americani. In Cristoforo
Colombo, ancora all’epoca, i cattolici americani riconoscevano, se non lo
scopritore dell’America, un eroe nazionale. Mullen, invece, propose di
sostituire a “Sons” “Knights”, “Cavalieri”, per dare una forma rituale agli aderenti.
Il 29 marzo l’assemblea dello Stato del Connecticut riconobbe formalmente i
Cavalieri di Colombo come corporazione legale. Tre giorni dopo, a Santa Maria,
avvenne l’iniziazione dei primi membri.
Il suo stile sacerdotale
L’impegno come segretario non distolse padre McGivney dal ministero più ordinario, specie dalla predicazione. Aveva una dizione perfetta, con un tono di voce che all’occorrenza poteva cambiare da dolce ad austero. Parlava con lentezza, scegliendo con cura i termini da usare. C’era un anziano mendicante cieco, non cattolico, che andava a Santa Maria solo per ascoltare la sua voce.
La sua difesa dei poveri arrivava anche a portarlo a presentarsi in tribunale,
come quella volta, nel 1881, in cui si alzò in piedi per assumere la tutela di
Alfred Downes, un giovane rimasto orfano. Nel 1882, poi, fece la conoscenza di
James “Chip” Smith, in carcere perché accusato di aver ucciso il poliziotto
Daniel J. Hayes. Lo visitò con frequenza, come del resto faceva con i carcerati
della città, ma in lui notò un particolare bisogno di consolazione. Alla fine
Smith fu condannato a morte per impiccagione. Padre McGivney non sentiva di
poterlo assistere durante l’atto, ma celebrò una Messa solenne per lui la
domenica precedente, nello stesso carcere.
Lo sviluppo dei Cavalieri di Colombo
Negli anni successivi i Cavalieri di Colombo ebbero alcuni contrasti interni,
ma vennero istituiti altri Consigli, ossia aggregazioni locali: alla fine del
1885 ce n’erano trentuno nell’intero Connecticut. Padre McGivney, consapevole
della situazione, aveva incoraggiato i membri nei primissimi tempi: «Noi
incontreremo ostacoli e anche rifiuti, ma con l’aiuto di Dio, non falliremo».
Nel 1884 rifiutò di essere rieletto segretario, rimanendo però Cappellano
Supremo, per favorire l’autonomia dell’organizzazione.
Parroco a Thomaston
Nello stesso anno fu nominato parroco di San Tommaso a Thomaston, non lontano dalla sua città natale. Affrontò gli stessi problemi incontrati a New Haven: una grave situazione debitoria, l’emarginazione dei cattolici, le difficoltà della classe operaia.
In più, dovette difendere i Cavalieri di Colombo dalle accuse che arrivavano dalle colonne del «Connecticut Catholic», replicando che non si trattava di una società segreta come le altre e che, soprattutto, non insegnava nulla di contrario alla Chiesa.
Il suo ultimo impegno per i Cavalieri di Colombo fu il viaggio nel Rhode
Island, nel luglio 1889: a Providence era infatti stato fondato il primo
Consiglio al di fuori del Connecticut.
La morte
Nello stesso anno stava circolando quella che un tempo era considerata un’influenza proveniente dalla Russia, ma che, secondo studi recenti, era invece causata da un coronavirus. Padre McGivney, inizialmente, sembrava avere solo un raffreddore, per cui continuò i suoi impegni, anche se si sentiva sempre più spossato. A dicembre si ammalò definitivamente, mentre a gennaio 1880 sopraggiunse la polmonite. Cercò di curarsi spostandosi in altri Stati, ma invano.
Ormai costretto a letto, continuava a preoccuparsi dei suoi parrocchiani e a pensare che non sarebbe riuscito ad assistere all’ordinazione sacerdotale dei suoi due fratelli minori.
Morì quindi il 14 agosto 1880, due giorni dopo aver compiuto trentotto anni. La
maggior parte dei suoi effetti personali venne bruciata, per evitare rischi di
contagio. I suoi resti mortali, invece, riposano dal 1982 nella chiesa di Santa
Maria a New Haven.
La causa di beatificazione e canonizzazione fino al decreto sulle virtù eroiche
La fama di santità di padre McGivney ha portato all’avvio della sua causa di beatificazione e canonizzazione nella diocesi di Hartford. Il nulla osta fu concesso dalla Santa Sede il 15 settembre 1997, mentre l’inchiesta diocesana iniziò tre mesi dopo, il 18 dicembre 1997; terminò il 6 marzo 2000, ottenendo la convalida giuridica il 14 aprile seguente.
La “Positio super virtutibus”, presentata nell’estate del 2002, fu esaminata dai Consultori Storici della Congregazione delle Cause dei Santi (erano passati più di cinquant’anni dalla morte del Servo di Dio, quindi la sua era una causa antica o storica) il 28 ottobre 2003.
Il 12 febbraio 2008, i Consultori Teologi si pronunciarono a favore
dell’eroicità delle virtù di padre McGivney, confermata dalla Plenaria dei
cardinali e dei vescovi membri della stessa Congregazione, l’11 marzo 2008. Il
15 marzo 2008, ricevendo in udienza il cardinal José Saraiva Martins, Prefetto
della Congregazione delle Cause dei Santi, papa Benedetto XVI autorizzò la
promulgazione del decreto con cui padre Michael McGivney veniva dichiarato
Venerabile.
Il miracolo per la beatificazione
Per ottenere la sua beatificazione fu presentato il caso di un neonato di Dickson nel Tennessee, a cui erano state diagnosticate prima la Trisomia 21, poi un idrope fetale non immune, ovvero un accumulo di liquidi nelle cavità del suo corpo: la morte intrauterina era altamente probabile proprio perché unita alla Trisomia 21.
Al marito della gestante, Daniel Schachle, Agente Generale (impegnato nel campo assicurativo) dei Cavalieri di Colombo, venne naturale affidare a padre McGivney il nascituro; in più, promise a lui che, se l’avesse salvato, l’avrebbe chiamato non Ben come aveva pensato, bensì Michael come lui. Alla sua preghiera si unirono i suoi colleghi, gli amici e la stessa moglie, Michelle. La sua quattordicesima gravidanza ebbe termine il 15 maggio 2015, alla trentunesima settimana di gestazione; il padre mantenne la promessa.
Il 26 maggio 2020, ricevendo in udienza il cardinal Giovanni Angelo Becciu,
Prefetto della Congregazione delle Cause dei Santi, papa Francesco autorizzò la
promulgazione del relativo decreto, aprendo la via alla beatificazione di padre
McGivney.
La beatificazione
La Messa col rito della beatificazione di padre Michael McGivney è stata
celebrata il 31 ottobre 2020 nella cattedrale di San Giuseppe a Hartford. A
presiederla, in qualità di rappresentante del Santo Padre, il cardinal Joseph
William Tobin, arcivescovo di Newark. La sua memoria liturgica è stata fissata
al 13 agosto.
I Cavalieri di Colombo oggi
Oggi i Cavalieri di Colombo sono una società di mutuo soccorso attiva su moltissimi fronti caritativi, oltre a quelli che li caratterizzano dalle origini, basati su quattro concetti fondamentali: Unità, Carità (i primi delineati, nel 1882), Fraternità e Patriottismo.
Forniscono anche aiuti economici a parrocchie, seminari, congregazioni e organizzazioni cattoliche, come pure garantiscono borse di studio e finanziano restauri di opere d’arte.
Autore: Emilia Flocchini
SOURCE : http://www.santiebeati.it/Detailed/93628.html
Voir aussi : https://www.michaelmcgivneycenter.org/fr/father-mcgivney.html