dimanche 1 mai 2022

Saint RICCARDO (ERMINIO FILIPPO) PAMPURI, frère de l'Ordre Hospitalier de Saint Jean de Dieu (Fatebenefratelli)

 


Saint Richard Pampuri

Frère de l'Ordre Hospitalier de Saint Jean de Dieu (+ 1930)

Erminio Filippo (Ermin Philippe) Pampuri naît à Trivoli (Italie) en 1897... Jeune laïc chrétien, il s'emploie à rendre témoignage dans son milieu étudiant comme membre d'un cercle universitaire et de la Conférence Saint Vincent de Paul. A 24 ans il devient médecin de village. Il exerce cet art délicat en l'animant des idéaux chrétiens, humains et professionnels, pour en faire une mission de service social, de charité fraternelle et de promotion humaine... Il entre dans l'Ordre Hospitalier de Saint Jean de Dieu et lors de sa préparation à la profession religieuse, il écrit: "Mon Dieu, je veux te servir à l'avenir avec persévérance et avec le plus grand amour: dans mes supérieurs, dans mes confrères, dans les malades, qui sont tes préférés. Donne-moi la grâce de les servir comme je te servirais." Il fait profession sous le nom de Frère Richard. Il meurt deux ans plus tard, à Milan, en 1930. Jean Paul II dit dans son homélie de béatification: "La vie courte, mais intense, de Fra Riccardo Pampuri, est un stimulant pour tout le peuple de Dieu mais spécialement pour les jeunes, pour les médecins et pour les religieux." (source: Site de l'Ordre hospitalier de Saint Jean de Dieu)

Béatifié le 4 octobre 1981 et canonisé le 1er novembre 1989 à Rome par Jean-Paul II. (homélie en italien)

À Milan, en 1928, saint Richard Pampuri (Herminius Philippe), qui exerça d'abord généreusement la médecine dans le monde, puis entra dans l'Ordre des Hospitaliers de Saint-Jean-de-Dieu et, à peine deux ans plus tard, atteint de tuberculose, acheva une vie brève, consacrée au soulagement des malades et des pauvres.

Martyrologe romain

Il écrit à sa sœur religieuse: "Prie, pour que l'orgueil, l'égoïsme et toute autre mauvaise passion ne puisse m'empêcher de voir toujours le Christ souffrant dans mes malades, pour que je puisse le guérir, le réconforter. Avec cette pensée toujours vivante dans l'esprit, comme l'exercice de ma profession devrait m'apparaître agréable et fécond!"

SOURCE : https://nominis.cef.fr/contenus/saint/11655/Saint-Richard-Pampuri.html

SAINT RICHARD PAMPURI (1897-1930)

15 OCTOBRE 2015

Béatifié en 1981, canonisé en 1989. Mémoire le 1er mai.

Erminio Filippo Pampuri est né le 2 août 1897 à Trivolzio (Pavie). Orphelin de père et de mère alors qu’il est encore très jeune, il est confié à sa famille maternelle qui lui donne une éducation chrétienne.

Il fait son service militaire dans les hôpitaux de camp en soignant avec un dévouement fraternel les soldats blessés et il obtient en 1921 son diplôme de médecin auprès de la faculté de médecine et de chirurgie de l’université de Pavie. Il est ensuite nommé médecin municipal à Morimondo, dans la province de Milan. Il y demeure six ans, faisant preuve d’une grande compétence professionnelle et d’une tendre sollicitude envers ses malades dont il tente de guérir le corps et l’esprit. Il collabore assidûment avec le curé de la paroisse et devient président de la section des jeunes de l’Action catholique ainsi que secrétaire de la commission missionnaire de la paroisse.

Appelé à la vie religieuse, il entre au noviciat de l’Ordre hospitalier de Saint Jean de Dieu à Brescia en 1927 sous le nom de Frère Richard. Nommé directeur du cabinet dentaire de la maison de Santé de Sainte Ursule, il suit l’exemple du saint fondateur de l’Ordre pendant ses trois années de sa vie religieuse, en observant la règle et en se distinguant par l’intensité de sa vie intérieure. Il est un ange de consolation pour les malades et un modèle pour ses frères, édifie les médecins, le personnel de l’hôpital et tous ceux qu’il rencontre dans l’exercice de son apostolat hospitalier.

Il meurt saintement à Milan le 1er mai 1930. Son corps repose dans l’église paroissiale et son cœur est vénéré dans la chapelle de la maison de repos pour personnes âgées qui porte son nom à Trivolzio.

Tu as donné, Seigneur, à saint Richard Pampuri
d’exercer la médecine avec amour.
Fais qu’à son exemple et par son intercession
nous puissions imiter sa miséricorde
dans le service des malades et des nécessiteux.
Par Jésus Christ.

‘ Les saints et bienheureux de l’Ordre

SOURCE : https://www.saintjeandedieu.fr/saint-richard-pampuri-1897-1930/

Pintura del beato Riccardo Pampuri que se venera en la capilla del Hospital Fatebenefratelli de la Isla Tiberina en Roma


Saint Richard Pampuri

Also known as

Erminio Filippo Pampuri

Herminio Felipe Pampuri

Riccardo Pampuri

Ricardo Pampuri

Memorial

1 May

Profile

Tenth of the eleven children born to Innocenzo and Angela Pampuri. His mother died of tuberculosis when Erminio was three, and he was raised by his maternal grandparents and an aunt. His father died in a traffic accident when Erminio was ten.

Though he wanted to become a missionary priest, one of the great influences on the boy was his uncle Carlo, a village doctor. When Erminio’s health proved to be too weak for the rigors of missionary work, he studied medicine at Pavia UniversityFranciscan tertiary, member of the Society of Saint Vincent de Paul, and involved in Catholic Action, he attended Mass daily while in school.

Drafted into the Italian army medical corps in World War I in 1917, Erminio was a sergeant; he spent his duty in field hospitals, sickened by the misery of war. He resumed his studies in 1920, and graduated at the top of his medical school class on 6 July 1921. Rural health officer in Morimondo in the Po Vally, a poor area near MilanItalySecretary for his parish missionary society; he organized retreats for local laymen, and worked area youth. He treated the poor for free, coordinated charity drives for them, and founded the Band of Pius X, a group dedicated to medical care for the poor.

Feeling a call to religious life, Erminio joined the Hospitaller Order of Saint John of God on 22 June 1927, taking the name Riccardo, and making his formal profession on 24 October 1928. He ran a free dental clinic for the Order in Brescia, treating those in need, and giving them money and food in the bargain if they needed it.

Born

2 August 1897 at Trivolzio, PaviaItaly as Erminio Filippo Pampuri

Died

1 May 1930 in MilanItaly of pleurisy, tuberculosis and pneumonia

Venerated

12 June 1978 by Pope Paul VI

Beatified

4 October 1981 by Pope John Paul II

Canonized

1 November 1989 by Pope John Paul II

Additional Information

Saints of the Day, by Katherine Rabenstein

other sites in english

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Hospitaller Brothers of Saint John of God

Lorenzo Cappelletti

Parish of Saints Cornelius and Cyprian

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Ordre Hospitalier Saint Jean de Dieu

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Cathopedia

Papa Giovanni Paolo II: Canonizzazioni Omelia

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San Riccardo Pampuri, La Vita, I Miracoli, Le Devozioni

Santi e Beati

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Den katolske kirke

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Parrocchia santi Cornelio e Cipriano martiri

Readings

The short but intense life of Brother Richard is an incentive for all the People of God, but especially for the young, for doctors and for religious. He is an extraordinary figure, close to us in time but even closer still to us in the midst of our problems and our needs. – Pope John Paul II in the canonization homily for Saint Richard

Pray that neither self indulgence nor pride, nor any other evil passion, prevent me from seeing in my patients Jesus who suffers, and from healing and comforting Him. – Saint Richard in a letter to his sister, a missionary nun

MLA Citation

“Saint Richard Pampuri“. CatholicSaints.Info. 8 December 2021. Web. 1 May 2022. <https://catholicsaints.info/saint-richard-pampuri/>

SOURCE : https://catholicsaints.info/saint-richard-pampuri/

Saints of the Day – Richard Pampuri

Article

(also known as Erminio Filippo)

Born Trivolzio (near Pavia), Italy, August 2, 1897; died in Milan, May 1, 1930; beatified by Pope John Paul II on October 4, 1981; canonized by the same pontiff on November 1, 1989.

Erminio, the son of Angela and Innocente Filippo, was orphaned early. His mother died when he was three; seven years later his father was killed in an accident on the road. In 1915, Erminio entered medical school at the University of Pavia. Following his graduation in 1921, he worked in Milan, where his faith was exhibited in the care he rendered his patients. At the same time he fostered the growth of a parish youth group of Catholic Action under the patronage of Pope Saint Pius X.

In 1927, he more firmly linked his piety to his practice of medicine by joining the Hospitallers of Saint John of God at Brescia and taking the name Richard. He professed his initial vows the following year. The renown of his sanctity grew as he continued his work in the order’s hospital at Brescia. Mothers brought their babies to him to be touched and blessed.

Meanwhile, John suffered from some lung disease which was aggravated by an illness contracted while he was in military service during World War I. His health deteriorated rapidly. Although he was taken back to Milan for treatment, he died at the age of 32. His body was returned to his home town for burial. There it has been venerated in a chapel dedicated to him (Walsh).

MLA Citation

Katherine I Rabenstein. Saints of the Day1998. CatholicSaints.Info. 8 June 2020. Web. 2 May 2022. <https://catholicsaints.info/saints-of-the-day-richard-pampuri/>

SOURCE : https://catholicsaints.info/saints-of-the-day-richard-pampuri/



Richard Pampuri, O.H. (1897-1930) 

ERMINIO FILIPPO PAMPURI, Brother Richard in religion, was the tenth of the eleven children of Innocenzo and Angela (nee Campari) Pampuri. He was born at Trivolzio (Pavia, Italy), on 12 August 1897 and was baptised the following day.

When he was three years of age his mother died and he was then taken into the home of his mother's sister, at Torrino, a village near Trivolzio. In 1907 also his father is expired at Milan.

He went to two primary schools at nearby villages and then went to Milan where he attended a junior high school. He completed his high school studies as a boarder at Augustine's College, Pavia, where after graduation, he enrolled in the Medical Faculty of Pavia University.

Between the years 1915 and 1920, he was in the fighting zone of World War I. He served firstly as a sergeant and later went into training as an officer in the Medical Corps.

On 6 July 1921, he graduated top of his class in Medicine and Surgery at the above mentioned university.

After a three years practical experience with this doctor uncle, and for a short time as temporary assistant in the medical practice at Vernate, he was appointed to the practice of Morimondo (Milan). In 1922 he passed his internship with high honours at the Milan Institute of Obstetrics and Gynaecology. In 1923 he was registered at Pavia University as a General Practitioner of Medicine and Surgery.

Very soon his heart and mind began opening up to the Christian ideals of medicine and the apostolate. Even as a young boy he wanted to become a missionary priest, but was dissuaded from this on account of his delicate health.

From his youth he was always a shining example of Christian virtue everywhere he went. Whilst living in the midst of the world, he openly and consistently professed the Gospel message and practised works of charity with generosity and devotion. He loved prayer and kept himself constantly in close union with God, even when he was kept very busy.

He assiduously attended the Eucharistic table and spent long periods in profound adoration before the Tabernacle.

He had a tremendous devotion to the Blessed Virgin Mary and prayed the Rosary often more than once a day.

He was an active and diligent member of Pavia University's Severino Boezio Club for Catholic Action. He also belonged to the St. Vincent de Paul Society and the Third Orden of St. Francis.

Since his boyhood he was involved in Catholic Action so when he arrived at Morimondo to practice medicine, he gave valuable assistance to the parish priest and helped him to set up a musical band and a Catholic Action Youth Club of which he was the first president. Both of these under the patronage of St. Pius X. He was also secretary of the Parish Missionary Aid Society.

He organised regular retreats for the Youth Club, farm labourers and local workers, at the Jesuit Fathers' "Villa del Sacro Cuore" at Triuggio, generally paying their expenses. He used to invite his colleagues and friends to come along as well.

As well as being studious and competent in practising his profession, he was generous, charitable and very concerned for his patients. Throughout his practice he visited them both by day and night, never sparing himself no matter wherever they lived, even in places difficult to find. Since most of his patients were poor, he gave them medicines, money, food, clothing, and blankets. His charity extended to the poor rural workers and needy folk in and around Morimondo and even going further afield to other towns and districts.

When eventually he was to leave his practice in six years time, to become a religious, the grief at having lost the "holy doctor" was so greatly felt everywhere, that even the daily press took up the story.

Dr. Pampuri joined the Hospitaller Order of St. John of God so as to follow the way of evangelical holiness more closely and at the same time to be able to carry on his medical profession so as to alleviate the suffering of his neighbour. He joined the St. John of God Brothers at Milan on 22 June 1927. He did his novitiate year at Brescia and when it was over, made his profession of religious vows on 24 October 1928.

He was then appointed Director of the dental clinic attached to the St. John of God Brothers' Hospital at Brescia. This was mostly frequented by working people and the poor. Brother Richard untiringly gave himself fully to serving them with such wonderful charity that he was admired by all.

Throughout his life as a religious, Brother Richard was, as he had always been before he became a St. John of God Brother, a model of virtue and charity: to his Brothers in the Order, the patients, the doctors, the paramedics, the nurses, and all who came into contact with him. Everybody agreed upon his sanctity.

He suffered a fresh outbreak of pleurisy, which he first contracted during his military service, and this degenerated into specific bronco-pneumonia. On 18 April 1930 he was taken from Brescia to Milan, where he died in sanctity on 1 May at the age of 33 years: "leaving behind, the memory of a doctor who knew how to transform his own profession into a mission of charity; and a religious brother who reproduced within himself, the charism of a true son of St. John of God" (Decree of heroic virtue, 12 June 1978).

After his death, his reputation of sanctity which he demonstrated throughout his life, greatly expanded throughout Italy, Europe and the entire world. Many of the faithful received significant graces from God, even miraculous ones, through his intercession.

The two required miracles were accepted and he was beatified by His Holiness John Paul II on 4 October 1981.

Later on, a miraculous healing through the intercession of Blessed Richard Pampuri, took place on 5 January 1982 at Alcadozo (Albacete, Spain). This was approved as a miracle and so, on the feast of All Saints, 1 November 1989, he was solemnly canonized.

"The brief, but intense life, of Brother Richard Pampuri is a stimulus for the entire People of God, but especially so for youth, doctors and religious brothers and sisters.

He invites the youth of today, to live joyfully and courageously in the Christian faith; to always listen to the Word of God, generously follow the teachings of Christ's message and give themselves to the service of others.

He appeals to his colleagues, the doctors, to responsibly carry out their delicate art of healing; vivifying it with Christian, human and professional ideals, because theirs is a real mission of service to others, of fraternal charity and a real promotion of human life.

Brother Richard recommends to religious brothers and sisters, especially those who quietly and humbly go about their consecrated work in hospital wards and other centres, to hold fast to the original charism of their Institute in their lives, loving both God and their neighbour who is in need" (Homily, 4 October 1981).

St. Richard Pampuri's body is conserved and venerated in the Parish Church of Trivolzio (Pavia, Italy). His feastday is celebrated on 1 May.

SOURCE : https://www.vatican.va/news_services/liturgy/saints/ns_lit_doc_19891101_pampuri_en.html

St. Richard Pampuri

Richard Pampuri lived nearer to our times. Born at Trivolzio, a small city in the north of Italy in 1897, he graduated from his medical course in 1921, after which he worked as a rural health officer assigned in a poor area near Milan. Even now, the inhabitants of that area still remember him for his charity.

Wishing to dedicate himself to the sick in a more complete and total way, he entered the Hospitaller Order of St. John of God in 1927. The Formation house was inside the general hospital managed by the Brothers in Brescia. There he made his religious profession on October 24, 1928.

The Superior entrusted to him the free dental clinic for the poor. Many people flocked to the clinic of Brother Richard not only because of his professional competence but also because of his kindness and gentleness in treating the patients.

Many times he also gave money and food to the needy patients and showed great sensitivity to all. Once there was a malnourished boy who came for dental treatment. After treating him, Brother Richard pretended to ask for money. The astonished boy replied, "But I don't have money to pay." Immediately Brother Richard offered money telling him, "Don't worry, if you can't pay me, I will pay you."

Unfortunately, he started to have some health problems in the beginning of 1929. He has tuberculosis, an incurable sickness at that time. His health would only to fall ill again many times, until he has to be confined in the hospital of the Brothers in Milan on April 18, 1930. There he died in the evening on May 1, the date of his liturgical feast since he was proclaimed blessed in 1981. His body was bought to Trivolzio, his birthplace, where it is venerated in the same parish church he was baptized. Pope John Paul II declared him Saint in 1989. The Pope said, "The short but rich life of Richard Pampuri urges the medical doctors, his colleagues, to carry out delicate professional with commitment, to animate it with Christian, human and professional ideals, so that it will become a true mission of social services, of fraternal charity, of true human growth."

The life of San Richard Pampuri was so short that truly there was no time or opportunity to perform great undertakings. Nonetheless, his life was very meaningful because he held on to a principle which he formulated during his preparation for the Religious Profession, he upheld that: "To do the least of things with great love." It was precisely his daily adherence to this principle that led him on top of holiness transforming his medical activities into a true mission of charity.

© 1996 The Brothers of St. John of God

SOURCE : https://web.archive.org/web/20060904003911/http://www.hospitallers.org/strichard.aspx

RICCARDO PAMPURI

The communion of saints and prayer

by Lorenzo Cappelletti

Saint Riccardo Pampuri (1897-1930) is buried in the parish church of Trivolzio, his birthplace.

We print the story of Don Angelo Beretta, parish priest of this small town between Milan and Pavia, on how in these years, along with the miracles of Saint Riccardo, devotion to him has grown, and on how, in particular in the last ten years of his life, Don Giussani proposed him almost as the living image of what he had most at heart.

In February 1995 Don Giussani said: «We are living in such a state of universal degradation that nothing is left that can perceive Christianity except for the bare fact of created reality. So this is the time of the dawning of Christianity, the time in which Christianity arises, the time  of Christianity’s resurrection. And Christianity’s resurrection   has one single, great instrument. What? The miracle. This is the time of the miracle. The people must be told to invoke the Saints because that’s what saints are for. This is none other than the time of the miracle in our history. It is the age of the miracle...». Don Giussani      – who also when he spoke about the Eucharist was fond of saying that it was the circumstances that suggested to the Lord the “idea” of the Sacrament of the Eucharist, the most brilliant of all, – said those words also as a result of his encounter, as Don Beretta tells us, with Saint Riccardo Pampuri.

In the ten years that followed, as we’ve said, Don Giussani several times invited people to turn to Saint Riccardo (we will document it in a more systematic way in a forthcoming article) and continued to frequent him. Don Angelo Beretta also recalls that on his eightieth birthday (15 October 2002), Don Giussani expressed the desire of go to Trivolzio to say mass, but that various circumstances prevented him. «When by then he thought that he wouldn’t be able to come, on 22 January 2003 he arrived in Trivolzio. It was a very cold day. He said mass standing and refusing the wheelchair they offered him. He gave communion to those present and prayed with them for the sick and for all the various needs. Afterwards we spoke a little also of the restoration of the house for the reception center that we still hadn’t managed to begin. At the door of the church he spoke with some people who were coming to visit Saint Riccardo». Don Giussani’s last public words, for the intention of the mass of 11 February 2005, the anniversary of the pontifical recognition of the Fraternity of Communion and Liberation, a few days before his death on 22 February 2005, were also an invitation to the sweet memory of Jesus  working in the saints: «Let us often remember Jesus Christ, because Christianity is the proclamation that God has been made man and only by living our relations with Christ as much as possible do we “risk” doing as he did».

To those who are more at ease with theoretical rather than narrative terms, it can be made clear that what stands out in this matter is the dogmatic truth of the communion of saints that the Apostles’ Creed sets among the effects of the Holy Spirit and with which Pope Paul VI finishes the Creed of the People of God, in not casual agreement with the sensibility of Don Giussani: “We believe in the communion of all the faithful of Christ, those who are pilgrims on earth, the dead who are attaining their purification, and the blessed in heaven, all together forming one Church; and we believe that in this communion the merciful love of God and His saints is ever listening to our prayers, as Jesus told us: Ask and you will receive”».

Erminio Filippo Pampuri, later Brother Riccardo, was born on 2 August 1897 in Trivolzio (Pavia). The tenth of eleven children, he became motherless when only three, and was taken in by his maternal aunt and uncle, in Torrino, a district of Trivolzio. He was baptized in the local parish church, where he received the Sacrament of Confirmation and First Communion. He did middle and high school at the diocesan college of Saint Augustine in Pavia, he then enrolled at the University of Pavia where, on 6 July 1921, he graduated with top marks in the faculty of Medicine, after doing military service in the First World War and having won the bronze medal for rescuing medical equipment. From 1921 to 1927 he was local doctor in Morimondo, devoting himself with great love to his patients (he was known as “Doctor Charity”) and working with the parish priest in the various activities of the parish. In July 1927 he entered the Hospital Order of Fatebenefratelli, taking the name of Brother Riccardo. He died in Milan on 1 May 1930. The funeral took place in Trivolzio, and he was buried in its cemetery. On 16 May 1951 his body was removed to the local parish church, where it is still kept, visible and venerated.
      John Paul II beatified him on 4 October 1981 and he was proclaimed saint on 1 November 1989.

The feastday of Saint Riccardo Pampuri is celebrated on 1 May (the anniversary of his death). He is also remembered on 16 May (the date of the tranference of his body).

SOURCE : https://web.archive.org/web/20070929084230/http://www.30giorni.it/us/articolo_stampa.asp?id=11234

La chiesa di San Riccardo Pampuri (Chiesa dei Santi Cornelio e Cipriano) a Trivolzio.

La chiesa di San Riccardo Pampuri (Chiesa dei Santi Cornelio e Cipriano) a Trivolzio.


San Riccardo (Erminio Filippo) Pampuri Religioso fatebenefratelli

1 maggio

Trivolzio, Pavia, 2 agosto 1897 - Milano, 1 maggio 1930

Erminio Filippo Pampuri, nella vita religiosa, frà Riccardo, nacque (decimo di undici figli) il 2 agosto 1897 a Trivolzio (Pavia) da Innocenzo e Angela Campari, e fu battezzato il giorno seguente. Orfano di madre a tre anni, venne accolto dagli zii materni a Torrino, frazione di Trivolzio. Nel 1907 gli morì a Milano il padre. Compiute le scuole elementari in due paesi vicini, e la prima ginnasiale a Milano, fu alunno interno nel Collegio Sant'Agostino di Pavia. Dopo gli studi liceali, si iscrisse alla facoltà di medicina nell'Università di Pavia, laureandosi con il massimo dei voti, il 6 luglio 1921. Nel 1927 entrò a Brescia nel noviziato dei Fatebenefratelli e vi emise la professione religiosa il 24 ottobre 1928. Gli venne affidato il gabinetto dentistico. Purtroppo nella primavera del 1929 la sua salute peggiorò per la tubercolosi. Il 18 aprile 1930 fu trasferito nell'Ospedale del Fatebenefratelli di Milano dove morì il primo maggio. Proclamato beato da Giovanni Paolo II il 4 ottobre 1981, è stato canonizzato nella festività di Tutti i Santi, 1° novembre 1989. (Avvenire)

Etimologia: Riccardo = potente e ricco, dal provenzale

Martirologio Romano: A Milano, san Riccardo (Erminio Filippo) Pampuri, che dapprima esercitò con generosità nel mondo la professione di medico e, entrato poi nell’Ordine di San Giovanni di Dio, dopo circa due anni riposò in pace nel Signore.

Caporetto, fine ottobre 1917.

Gli Austriaci travolgono i soldati italiani: un disastro. Tra i militari del servizio sanitario, c’è Erminio Pampuri, 20 anni, studente di Medicina a Pavia. Fin dalla chiamata alle armi, si era prodigato con dedizione tra i soldati e feriti al fronte, rischiando sovente la pelle.

Ora, durante la ritirata, compie un’azione eroica: conducendo un carro tirato da una coppia di buoi, per 24 ore sotto la pioggia battente, pone in salvo il materiale sanitario precipitosamente abbandonato. Sa che se non lo facesse, per pensare solo a se stesso, numerosi feriti non avrebbero più la possibilità di curarsi.

Appena congedato, al termine della guerra, riprende gli studi di medicina e per l’impresa compiuta, viene decorato con medaglia di bronzo.

Rotto a tutte le fatiche

Era nato, decimo di undici figli, il 2 agosto 1897, a Trivolzio (Pavia) in una famiglia che viveva davvero il Vangelo. Era cresciuto in casa degli zii materni, sentendo il benefico influsso dello zio Carlo, medico, uomo di Dio e apostolo. Aveva compiuto gli studi al Liceo Manzoni di Milano, professando la sua fede a viso aperto tra i compagni e professori. Al momento della scelta della professione, si era iscritto a Medicina, seguendo l’esempio dello zio.

All’Università di Pavia, aveva partecipato al Circolo Cattolico Severino Boezio, coinvolgendo nel suo apostolato numerosi giovani studenti. Il suo assistente ecclesiastico, Mons. Ballerini, dirà: «Al Circolo portò più soci lui con il suo esempio e la sua vita intemerata che non tutte le conferenze e i mezzi di propaganda, compreso il suo interessamento personale».

Un giorno, durante una sollevazione studentesca, erano stati uccisi due universitari. Erminio Pampuri fu il solo ad avvicinarsi ai loro cadaveri per pregare, rispettato dai tiratori, profondamente toccati dal suo coraggio e dalla sua fede.

Ora, a 24 anni, è medico e incanta chi lo avvicina per la sua purezza e la sua affabilità. È destinato alla “condotta” di Morimondo (Milano), 1800 abitanti, sparsi in cascinali di campagna, con strade malagevoli, nella pianura milanese. Si stabilisce in un umile alloggio, vicino alla chiesa parrocchiale. Ogni mattina, prestissimo, partecipa alla Messa con la Comunione e, in ogni attimo di libertà, vi cerca respiro davanti al Tabernacolo dove Gesù lo attira e gli dà forza.

Sovente è chiamato di notte presso i malati. Il “dottorino” accorre e indugia a lungo presso di loro, competentissimo, disponibile, un vero fratello. Spesso non accetta nulla come onorario, anzi, porta ancora lui i medicinali e il denaro necessario alle famiglie più povere. Al mattino, dopo la Messa, fa ambulatorio in casa, poi riprende le visite: a piedi, sul calesse, d’estate, d’inverno, sotto il sole cocente o sotto la neve. Porta con sé la corona del Rosario e prega la Madonna di sostenerlo e di illuminarlo.

Scopre che a Morimondo e dintorni, ci sono tanti giovani, spesso poco aiutati, nella loro formazione. Il medico ha pochi anni più di loro e si tiene aggiornato su tutti i problemi della vita, della società, della Chiesa. Si ferma a parlare con i giovani, li raduna attorno a sé, meglio, attorno a Gesù, nella parrocchia: con il suo ascendente, li istruisce nella fede, li guida a vivere il Vangelo, più con il suo esempio che con la parola. Quelli ne restano affascinati e alcuni, aiutati da lui, maturano la vocazione sacerdotale e religiosa: saranno presto apostoli, per aver incontrato lui.

Alcuni, tra la sua gente, gli dicono: «Dottore, quando pensa a sé?». Risponde alzando le spalle e raccomandando di chiamarlo a qualsiasi ora del giorno e della notte, perché lui è lì per servire: per i malati, gli anziani, i bambini, coloro che in qualunque modo hanno bisogno. Lo slancio per resistere all’immane fatica lo trova in Gesù Eucaristico che visita ogni sera: persino il cavallo lo sa, ormai, e quando giunge vicino alla chiesa, si ferma da solo e attende che il dottore abbia finito di pregare.

La vita a Morimondo cambia: il parroco si trova la chiesa piena di giovani alla Messa festiva e all’adorazione eucaristica, molti impegnati nell’Azione Cattolica e per le missioni. Ha fatto tutto il giovanissimo dottor Pampuri. Ma dov’è quando ci sono tutti e lui sembra assente? È a casa che studia e insieme prega, o in un angolo della chiesa, occupato in un colloquio intenso con il divino Amico, o in visita ai suoi malati a qualsiasi ora del giorno.

Alcuni colleghi medici gli consigliano di “prendersela con calma”; «tanto – gli dice qualcuno – si nasce e si muore anche senza di noi». A costoro lui risponde con uno sguardo di fuoco. Ma altri colleghi vengono per consultarlo per i casi più difficili, con una stima grandissima per lui e la sua estrema professionalità.

Il saio per completare

Nel giugno 1927, a 30 anni, il dottor Erminio Pampuri chiede di entrare a farsi religioso tra i Fatebenefratelli, l’Ordine Ospedaliero fondato da San Giovanni di Dio nel 1537 per l’assistenza agli infermi. Lascia tutto e parte, tra le lacrime dei suoi assistiti di Morimondo, per seguire Gesù. Il suo gesto suscita enorme scalpore: anche i giornali ne parlano. Il 21 ottobre 1927, riceve l’umile saio di “fratello” e comincia il noviziato: umile, semplice, sottomesso, come tutti gli altri, nella casa religiosa di Brescia. Prende il nome di fra’ Riccardo.

Medico prestigioso, accetta i servizi più umili all’ospedale dei Fatebenefratelli, ma chiamato dall’obbedienza o dalle necessità, visita i malati e li cura con la sua scienza: stupisce tutti, confratelli, malati, quelli che lo vedono e, presto scoprono la sua vera identità. A volte, sostituisce anche il primario, ma subito dopo prende la scopa in mano, come se fosse l’ultimo della casa, canticchiando sottovoce, con la gioia di appartenere a Dio solo.

Il 28 ottobre 1928, si offre a Dio mediante i santi voti di povertà, castità e obbedienza e scrive: «Voglio servirti mio Dio, per l’avvenire, con perseveranza e amore sommo: nei miei superiori, nei confratelli, nei malati tuoi prediletti; dammi grazia di servirli come servissi Te».

Gli viene affidato il laboratorio dentistico di Via Moretto, annesso all’ospedale. Fra Riccardo è un semplice religioso, ma è anche un grande medico: così, appena si sa, molti, sempre più numerosi, attirati dalla sua bontà e dalla sua scienza, vengono a cercarlo e si rivolgono a lui con una fiducia che si diffonde, in Brescia, come un contagio. Le mamme gli portano i bambini perché li curi e li benedica: risponde promettendo la sua preghiera quotidiana per loro alla Madonna.

Nella sua semplicità, si sente quasi umiliato quando diversi medici vengono ad interpellarlo, perché “il dottorino sotto il saio di religioso è un santo e può molto”. Ha poco più di 30 anni e gode fama di santità.

Ma presto diventa assai fragile di salute: ai superiori che hanno molti riguardi verso di lui, risponde: «Io sto bene». Continua il suo lavoro, fino a quando gli restano le ultime briciole di forze. Qualcuno si domanda: «Perché Fra Riccardo va all’ambulatorio con la febbre addosso?». Risponde: «È il mio posto, là c’è Dio che mi aspetta».

Lo vedono sempre correre, con il sorriso sulle labbra e cantando sottovoce inni alla Madonna, a San Giovanni di Dio e agli Angeli, con le mani sotto lo scapolare, tenendo sempre la corona fra le dita. Spiega: «Questa è la mia arma prediletta, con la corona il demonio fugge». Intanto la pleurite e la febbre lo divorano. Per sollevarlo, i superiori, oltre alle cure, lo invitano ad un viaggio fra le case di Venezia, Gorizia e Postumia. Ma più che alla sua salute, serve a far dilagare tra i confratelli, che lo conoscono per sentito dire, la sua fama di santità.

I parenti lo vogliono avere vicino. Viene assegnato alla casa di Via San Vittore a Milano. Viene la sorella Rita ad assisterlo. Con la gioia in volto, le dice: «Se il Signore mi lascia, sto qui volentieri, se mi toglie, vado volentieri da Lui». Riceve tutti i sacramenti, lucido e ardente. Va incontro a Dio il 1° maggio 1930, all’inizio del mese della Madonna alla Quale aveva affidato fin da bambino gli studi, il lavoro, la vita e la morte. Ha solo 33 anni ma è giunto assai in alto.

Come il suo illustre collega di Napoli, il medico San Giuseppe Moscati (1880-1927), Papa Giovanni Paolo II lo ha iscritto tra i Santi: chi oggi lo prega con fede, lo sente ancora vicino; ancora e più che mai medico e fratello: guarigioni e conversioni inspiegabili umanamente sperimentano coloro che si rivolgono a lui, come un continuo prodigio di carità.

Nelle diocesi di Brescia e di Pavia la sua memoria si celebra il 16 maggio.

Autore: Paolo Risso

SOURCE : http://www.santiebeati.it/dettaglio/51550

CANONIZZAZIONE DI GASPARE BERTONI E RICCARDO PAMPURI

OMELIA DI GIOVANNI PAOLO II

Solennità di Tutti i Santi - Mercoledì, 1° novembre 1989


1. “Apparve una moltitudine immensa” (Ap 7, 9).

Oggi e il giorno in cui la Chiesa con occhi di fede, di speranza e di carità, guarda la “moltitudine immensa”: la solennità di Tutti i Santi.

Questa moltitudine è una comunità: “communio sanctorum”. Coloro che la Chiesa venera oggi provengono da “ogni nazione, razza, popolo e lingua” (Ap 7, 9).

L’apostolo Giovanni li ode nell’Apocalisse, mentre esclamano con voce risonante: “La salvezza appartiene al nostro Dio seduto sul trono e all’Agnello” (Ap 7, 10).

Il grande giorno della definitiva unione degli uomini in Cristo. La solennità dell’eterna salvezza in Dio uno e trino.

“Lode, gloria, sapienza, azione di grazie, onore, potenza e forza al nostro Dio nei secoli. Amen” (Ap 7, 12).

2. Tra queste moltitudini la Chiesa desidera chiamare oggi per nome due nuovi santi: Gaspare Bertoni e Riccardo Pampuri.

Anche loro si trovano tra coloro che “sono passati attraverso la grande tribolazione e hanno lavato le loro vesti rendendole candide col Sangue dell’Agnello” (Ap 7, 14).

Portano su di sé il sigillo salvifico della Redenzione di Cristo.

La Chiesa, iscrivendo i loro nomi nel libro dei salvati, desidera rendere il supremo omaggio al Redentore dell’uomo. In Cristo desidera adorare il Dio vivo: poiché la gloria di Dio è l’uomo che da lui ha la pienezza di vita.

3. “Prendendo la parola, (Gesù) li ammaestrava dicendo: “Beati” (Mt 5, 2). Gesù sembra proporre, mediante le beatitudini, mete che superano le capacità umane; sembra esprimere per i suoi discepoli esigenze quasi illimitate.

La sua proposta si spinge fino alle radice dell’esperienza che l’uomo fa del proprio limite: la povertà, l’umiliazione, il pianto, la persecuzione.

In realtà le parole di Gesù ci dicono con viva chiarezza che Dio ha dato il suo Figlio al mondo per liberare l’uomo da un destino di sofferenza e per ricondurre l’umanità ad una vita nuova, mediante la Croce. L’amore infinito del Figlio unigenito, con la sua obbedienza fino alla morte, raggiunge la sofferenza umana nella sua dimensione temporale e storica, e riconduce ogni uomo alla speranza della vita e della santità eterne.

È proprio questo il linguaggio delle beatitudini, che, a prima vista, sembra sconcertante ed iperbolico, ma che, in realtà, raccoglie tutta l’esperienza del dolore per affermare con forza che Dio ha riconciliato a sé l’uomo e, santificandolo, lo ha ricondotto alla piena partecipazione della vita divina. Ciò avviene proprio mediante la Croce, poiché nel Crocifisso Dio si è definitivamente avvicinato all’umanità e l’uomo ha acquistato piena coscienza della sua dignità ed elevazione.

La comunità cristiana delle origini, sempre sul punto di sentirsi travolta dalle persecuzioni, era invitata a gioire, alla luce di queste parole, riconoscendo di dover soffrire “a causa della giustizia” (Mt 5, 10), cioè a causa del Vangelo.

Anche oggi lo Spirito di Gesù continua a suscitare tra quanti ne accolgono il messaggio la gioia delle beatitudini mediante la testimonianza dei suoi amici, i santi. Per mezzo di essi continua ad operare meraviglie nel cuore dell’uomo, e ad attestare la propria vicinanza al povero e all’afflitto, per consolare, sostenere e saziare di giustizia tutti coloro che “sono chiamati figli di Dio e lo sono realmente” (cf. 1 Gv 3, 1).

4. Anche noi oggi, contemplando Gaspare Bertoni e Riccardo Pampuri, siamo invitati a rallegrarci ed esultare, perché in essi vediamo risplendere il mistero dell’eterna santità di Dio uno e trino, che a noi viene riproposta in una nuova attualizzazione del contenuto delle beatitudini evangeliche.

Si tratta di due persone che sono state amanti della povertà, sensibili verso la sofferenza, premurose con gli abbandonati, partecipi dell’angoscia e dell’afflizione dei loro fratelli. Due testimoni dell’amore di Cristo, sia pure in tempi e in forme diverse di vita.

Il primo, san Gaspare Bertoni, nel periodo successivo alla rivoluzione francese, tra le miserie economiche e morali di una Verona provata dai conflitti napoleonici; il secondo, san Riccardo Pampuri, agli inizi di questo secolo, quale testimone di carità nella vita ordinaria di medico, nel servizio ai feriti sul fronte della prima guerra mondiale, nelle corsie di un ospedale come fratello laico dell’ordine ospedaliero di san Giovanni di Dio.

Ambedue “sono passati attraverso la grande tribolazione ed hanno lavato le loro vesti rendendole candide col sangue dell’Agnello” (Ap 7, 14). Ambedue si sono rivestiti di Cristo per essere “simili a lui” (1 Gv 3, 2). Come veri figli di Dio hanno imitato l’amore grande del Padre, hanno accettato di non essere conosciuti dal mondo, che non conosce Cristo. Ma proprio per questo sono stati “conosciuti da lui” e da lui sono stati portati a conoscerlo in un modo nuovo, nella carità, con cuore puro, nella misericordia. Essi hanno maturato, mediante la loro fede, una eccezionale speranza, accettando la purificazione della sofferenza e del sacrificio per essere davvero “puri di cuore” (Mt 5, 8) “come egli è puro” (1 Gv 3, 3).

5. Per condurre a Dio “una generazione che lo cerca, che cerca il volto del Dio di Giacobbe” (cf. Psalmus responsorius), san Gaspare Bertoni ottenne una speciale grazia, una “benedizione del Signore” (cf. Psalmus responsorius).

Egli appartiene a quella schiera di santi, di beati, di servi di Dio, che prodigiosamente si sviluppò in terra veneta all’inizio del secolo scorso, in mezzo a gravissime vicende di guerre, devastazioni e povertà. Consapevole, come altre anime elette di quell’epoca, che si stava scrivendo una nuova pagina di storia e che era in formazione una nuova cultura, si prodigò per una rinnovata evangelizzazione tra il popolo.

Egli era convinto che la predicazione è chiamata ad affrontare contesti storici sempre diversi ed esige, in situazioni di conflittualità e di contrasto, sempre nuove riflessioni. San Gaspare, dotato per questo di speciali doni di sapienza e di discernimento, impegnò le sue forze, nonostante la fragile salute, nella predicazione assidua. Per incarico del suo Vescovo operò per la formazione e la direzione spirituale dei seminaristi, del clero e dei religiosi.

Consapevole, poi, che il futuro della Chiesa risiedeva nella formazione dei giovani, per condizione più esposti agli influssi dello spirito del tempo e maggiormente toccati dalla miseria e dal depauperamento sociale, san Gaspare intuì che essi dovevano venir preparati, da una parte, ad affrontare le nuove battaglie per la fede e, dall’altra, ad inserirsi nelle nuove professioni dell’insorgente era tecnica. Per questo egli si orientò verso la loro educazione, prima dando vita agli oratori giovanili, posti sotto la protezione della Vergine, poi coinvolgendo nella medesima opera altri amici sacerdoti, che si ritrovarono così a formare la nuova congregazione degli stimmatini.

È significativo notare che san Gaspare Bertoni delineò un progetto di vita cristiana, nel quale era prevista per tutti, qualunque fosse lo stato di vita, la chiamata alla santità di vita: non solo per i sacerdoti, ma per i coniugi, sull’esempio dei santi sposi di Nazaret, per i giovani, per i lavoratori e per ogni altra categoria di persone. I suoi amici, i “Missionari apostolici”, in comunione di vita pastorale con i Vescovi, questo dovevano predicare: la vocazione universale alla santità, con la consapevolezza che dal sacrificio di Cristo, dal suo Cuore misericordioso, dalle sue piaghe scaturisce per tutti la speranza.

San Gaspare seppe così condurre tante anime a far parte di quella “moltitudine immensa”, che noi oggi contempliamo con cuore esultante e grato.

6. “Beati i misericordiosi . . . Beati i puri di cuore” (Mt 5, 7-8). In appena trentatré anni, quali quelli del Cristo da lui amato sopra ogni cosa, la vita di san Riccardo Pampuri fu tutta un dono, a Dio e ai fratelli: come giovane apostolo tra gli studenti universitari, tra i militari in trincea durante gli orrori della guerra, tra i fedeli della parrocchia dove fu medico condotto. Seguendo poi la sua vocazione personale, egli entrò nell’ordine dei fatebenefratelli, perché attratto dallo specifico ministero di questa famiglia religiosa di natura laicale, sorta per un servizio di carità anche eroica verso gli infermi, e verso i sofferenti più poveri.

In una comunità che doveva fare della misericordia il motto principale del proprio ministero, san Riccardo sentì di dover rispondere con un nuovo segno ed una nuova disponibilità a Cristo, “con una corrispondenza sempre più pronta e generosa, con un abbandono sempre più completo, sempre più perfetto nel Cuore Sacratissimo di Gesù” (Lettera alla sorella, 6 set. 1923).

Occorre però ricordare che san Riccardo iniziò il suo cammino di santificazione nel contesto dell’intensa spiritualità dei laici, proposta dall’Azione Cattolica. Per questo, sia come adolescente che come giovane studente e professionista, s’impegnò nel lavoro di formazione con l’aiuto di una attenta direzione spirituale, facendo degli esercizi spirituali un suo impegno forte e attingendo alla pietà eucaristica l’energia necessaria per proseguire nonostante le difficoltà.

Soprattutto egli penetrò il messaggio della carità evangelica alla luce della meditazione e della preghiera, trascorrendo intensi tempi di contemplazione accanto all’Eucaristia, e dedicandosi poi, con una sensibilità particolarmente acuta, ai sofferenti in ogni circostanza.

Come non essere toccati dalle parole con cui san Riccardo si rivolgeva, in un ultimo colloquio, al suo direttore spirituale: “Padre, come mi accoglierà Iddio? . . . Io l’ho amato tanto, e tanto lo amo”. In questo intenso amore sta il supremo valore del carisma di un vero fratello dell’ordine di san Giovanni di Dio, la cui vocazione consiste proprio nel riproporre l’immagine di Cristo per ogni uomo incontrato nel proprio cammino, in un rapporto fatto di amore disinteressato e alimentato alla sorgente di un cuore puro.

7. “Chi salirà il monte del Signore / chi starà nel suo luogo santo?” (Sal 24, 3) - domanda la Chiesa con le parole del salmista nell’odierna solennità. E risponde:

“Chi ha mani innocenti e cuore puro, / chi non pronuncia menzogna” (Sal 24, 4).

Un tale uomo fu san Gaspare Bertoni. Un tale uomo fu Riccardo Pampuri. Così furono e sono tutti i santi, che ricordiamo oggi.

Insieme ad essi anche noi tutti viviamo quel “salire il monte del Signore”, monte spirituale.

Grazie a loro viene espressa e confermata in modo particolare la verità che: “Del Signore è la terra e quanto contiene, / l’universo e i suoi abitanti” (Sal 24, 1).

Sono del Signore!

Davvero: “beata la generazione che cerca il Signore, che cerca il volto del Dio di Giacobbe” (cf. Sal 24, 6).

Beati coloro che “dopo essere diventati simili a lui, lo vedono così come egli è (cf. 1 Gv 3, 2). Amen.

© Copyright 1989 - Libreria Editrice Vaticana

SOURCE : https://www.vatican.va/content/john-paul-ii/it/homilies/1989/documents/hf_jp-ii_hom_19891101_due-canonizzazioni.html

Riccardo Pampuri, O.H. (1897-1930) 

Erminio Filippo Pampuri, in religione Fra Riccardo, decimo di undici figli, nacque il 2 agosto 1897 a Trivolzio (Pavia) da Innocenzo e Angela Campari, e fu battezzato il giorno seguente.

Orfano di madre a tre anni, venne accolto ed educato in casa degli zii materni a Torrino, frazione di Trivolzio. Nel 1907 gli morì a Milano anche il padre.

Compiute le scuole elementari in due paesi vicini, e la prima ginnasiale a Milano, fu alunno interno nel Collegio Sant'Agostino di Pavia. Dopo gli studi liceali, si iscrisse alla facoltà di medicina nell'Università di Pavia.

Durante la prima guerra mondiale, fu sotto le armi negli anni 1915-1920, prestando servizio sanitario in zona di guerra, prima da sergente, poi da ufficiale aspirante medico.

Si laureò in medicina e chirurgia col massimo dei voti il 6 luglio 1921 nella menzionata università.

Dopo un tirocinio presso lo zio medico e una breve supplenza nella Condotta medica di Vernate, fu nominato medico condotto di Morimondo (Milano). Nel 1922 compì lodevolmente un corso di perfezionamento nell'istituto Ostetrico-Ginecologico di Milano, e nel 1923 il corso per l'abilitazione ad ufficiale sanitario nell'Università pavese.

Molto presto cominciò ad aprire la mente e il cuore agli ideali cristiani della santità e dell'apostolato, sì che già da fanciullo avrebbe voluto seguire la vita sacerdotale e missionaria, ma ne fu sempre dissuaso per la gracilità della sua salute.

Fin dall'adolescenza fu sempre e dovunque fulgido esempio del cristiano che, pur vivendo in mezzo al mondo, professa apertamente e con coerenza il messaggio evangelico e pratica con generosa dedizione le opere di misericordia. Amava la preghiera e si teneva costantemente in intima unione con Dio anche durante l'attività esterna.

Assiduo alla mensa eucaristica, si intratteneva lungamente dinanzi al santo tabernacolo in profonda adorazione.

Devotissimo della beata Vergine Maria, recitava il Rosario anche più volte al giorno.

Fu socio, attivo ed operoso, del Circolo Universitario Severino Boezio di Pavia ed anche della Conferenza di San Vincenzo de' Paoli e terziario francescano.

Appartenente all'Azione Cattolica fin da ragazzo, giunto nella Condotta medica di Morimondo, fu prezioso collaboratore del parroco, confondatore del Circolo della Gioventù di Azione Cattolica, di cui fu il primo presidente, e del corpo musicale: l'uno e l'altro intitolati a San Pio X. Fu pure segretario della commissione missionaria della parrocchia.

Organizzava turni di esercizi spirituali presso la " Villa del Sacro Cuore " dei Padri Gesuiti in Triuggio, per i giovani del Circolo e per i lavoratori della campagna ed operai, sostenendone generalmente anche le spese, e vi invitava pure colleghi ed amici.

Nell'esercizio della professione, oltre ad essere molto studioso e competente, era ammirevolmente sollecito, generoso e caritatevole. Visitava gli infermi senza mai risparmiarsi né di giorno né di notte in qualunque parte della Condotta medica, allora assai impervia. Essendo i malati in gran parte poveri, dava loro medicine, danaro, alimenti, indumenti, coperte, ed estendeva la sua carità anche ai lavoratori e ai bisognosi sia di Morimondo e delle cascine vicine, che di altri paesi e località.

Quando perciò, dopo circa sei anni, lasciò la Condotta medica per farsi religioso, il rimpianto di aver perduto il " dottorino santo " fu vivissimo e generale, fino a farsene eco anche la stampa quotidiana.

Il dott. Pampuri abbracciò la vita religiosa ospedaliera nell'Ordine di San Giovanni di Dio (" Fatebenefratelli ") per potere così conseguire più speditamente la perfezione evangelica e nello stesso tempo continuare l'esercizio della professione medica a sollievo del prossimo sofferente. Entrato nell'Ordine a Milano il 22 giugno 1927, dopo l'anno di noviziato, compiuto a Brescia, il 24 ottobre 1928 emise i voti religiosi.

Nominato direttore del Gabinetto dentistico annesso all'Ospedale dei Fatebenefratelli di Brescia, frequentato prevalentemente da poveri e da operai, fra Riccardo si prodigò instancabilmente a loro sollievo con meravigliosa carità, attirandosi la stima e la venerazione di tutta la popolazione.

Durante la sua vita religiosa fra Riccardo, com'era sempre stato nel secolo, fu a tutti modello di perfezione e di carità: ai confratelli, ai medici, agli infermi, al personale paramedico e ausiliare e a quant'altri lo avvicinavano. Da tutti era tenuto in concetto di santità.

In seguito alla recrudescenza di una pleurite contratta durante il servizio militare, degenerata in broncopolmonite specifica, il 18 aprile 1930 fu trasportato da Brescia a Milano, dove morì santamente il 1° maggio a 33 anni di età, " lasciando il ricordo di un medico che seppe trasformare la propria professione in missione di carità, e di un religioso che riprodusse in sé la figura del vero figlio di S. Giovanni di Dio " (Decreto di eroicità delle virtù, 12 giugno 1978).

Dopo la morte, la fama di santità, che riscuoteva in vita, si diffuse largamente in Italia, in Europa e negli altri continenti. Molti fedeli ottenevano da Dio grazie segnalate, anche miracolose, per sua intercessione.

Approvati i due miracoli presentati, venne beatificato da sua Santità Giovanni Paolo II il 4 ottobre 1981.

Poi, riconosciuta miracolosa la guarigione avvenuta il 5 gennaio 1982 ad Àlcadozo (Àlbacede, Spagna) per l'intercessione del Beato Riccardo Pampuri, venne approvato il miracolo. Nella festività di Tutti i Santi, 1° novembre 1989, è solennemente canonizzato.

La vita breve, ma intensa, di Fra Riccardo Pampuri è uno sprone per tutto il popolo di Dio, ma specialmente per i giovani, per i medici, per i religiosi.

Ai giovani contemporanei egli rivolge l'invito a vivere gioiosamente e coraggiosamente la fede cristiana; in continuo ascolto della parola di Dio, in generosa coerenza con le esigenze del messaggio di Cristo, nella donazione verso i fratelli.

Ai medici, suoi colleghi, egli rivolge l'appello che svolgano con impegno la loro delicata arte, animandola con gli ideali cristiani, umani, professionali, perché sia un'autentica missione di servizio sociale, di carità fraterna, di vera promozione umana.

Ai religiosi ed alle religiose, specialmente a quelli e quelle che, nell'umiltà e nel nascondimento, realizzano la loro consacrazione fra le corsie degli ospedali e nelle case di cura, Fra Riccardo raccomanda di vivere lo spirito originario del loro Istituto, nell'amore di Dio e dei fratelli bisognosi " (Omelia, 4 ottobre 1981).

Il corpo di San Riccardo Pampuri è conservato e venerato nella Chiesa parrocchiale di Trivolzio (Pavia) e la sua festa si celebra il 1° maggio.

SOURCE : https://www.vatican.va/news_services/liturgy/saints/ns_lit_doc_19891101_pampuri_it.html

SAN RICCARDO PAMPURI

LA VITA, I MIRACOLI, LE DEVOZIONI

PARTE PRIMA

LA VITA DI SAN RICCARDO PAMPURI

L’infanzia con gli zii

San Riccardo Pampuri nasce a Trivolzio, piccolo borgo di agricoltori tra Milano e Pavia, il 2 agosto del 1897, in una tipica giornata estiva in cui la pianura pa­dana è avvolta dalla consueta e soffocante cappa d'afa. La sua è una famiglia numerosa, molto diversa dalle famiglie con un solo figlio in cui crescono la maggior parte dei giovani d'oggi, ma certo non molto diiferente dagli am­pi nuclei familiari italiani di fine Ottocento e inizio No­vecento. Prima di Erminio, battezzato il giorno succes­sivo nella chiesa parrocchiale di Trivolzio con il nome completo di Ermimo Filippo, il papà Innocente Pam­puri e la madre Angela Campari avevano già avuto nove figli: Giuseppina, Ferdinando, Teresa, Achille, Emilia, Maria (la futura suor Maria Longina, francescana mis­sionaria in Egitto), Agostino, Margherita e Giuseppino. L'anno successivo la signora Angela partorì anche Pie­tro, undicesimo e ultimo figlio dei Pampuri. il piccolo morì appena un mese dopo la nascita. L'infanzia di Erminio non si presenta facile. I primis­simi anni della sua vita sono contrassegnati dalla perdi­ta della mamma, nel marzo del 1900, malata di tubercolosi e mai più rialzatasi dal letto dopo il parto di Pie­tro. La madre, prima di morire, aveva affidato Erminio alla cugina Teresa di Moncucco e alla sorella Maria Cam­pari di Tòrrino. Inizialmente Teresa lo portò con sé a Moncucco, ma poco dopo il bambino fu accolto a Tor­rino nella casa degli ziì. L’altro avvenimento doloroso - la morte del padre - accade in una giornata di fine luglio del 1907, a Milano. Si tratta di uno sfortunato quanto casuale incidente, con il cinquantaduenne Innocenzo Pampuri che rimane schiacciato tra un carro e un tram che percorrevano via Aleardo Aleardi. Riccardo è forse troppo piccolo per restare sconvolto dai due drammatici avvenimenti. Tuttavia, il ricordo della madre, donna sempre fortemente attaccata agli ideali e ai principi cristiani, non si spegne e rimane co­stantemente vivo nel cuore del giovane Pampuri. A testi­moniare al fanciullo la fede cristiana della madre scom­parsa sono, da un lato, gli ziì Carlo (medico condotto di Trivolzio) e Maria Campari e, dall'altro lato, i fratelli, tra i quali si conservò negli anni successivi l'educazione reli­giosa cattolica ricevuta. Il secondogenito Ferdinando, unico dei fratelli Pampuri a sposarsi e ad avere figli, ricorda la madre Angela proprio con queste parole: «Fu donna di fede, di sacrificio e di amore alla famiglia». La precoce scomparsa dei genitori crea un rapporto molto intenso tra Riccardo e alcuni dei fratelli. Come tutti i bambini della sua età, ma in fondo come tutti i ragazzi giovani e meno giovani di qualsiasi epoca, Ric­cardo ha bisogno di affetto, di volti che mostrino un'at­tenzione speciale alla sua vita. La figura materna è rimpiazzata, oltreché dalla tutrice e zia Campari, dalla sorella maggiore Maria, più vecchia di lui di otto anni. Quando tornava da scuola Erminio non esitava a correre verso Maria, abbracciandola e baciandola con il desi­derio, così caratteristico nei bambini, di raccontare tutto quanto successo tra i banchi. Nonostante nel 1912 Ma­ria diventasse suora francescana missionaria ed entrasse nel noviziato del Cairo con il nome di suor Longina, l'affetto di Riccardo per lei non accennò mai a dimi­nuire. Ella fu sempre un costante punto di riferimento per san Riccardo, specialmente negli anni in cui si fece più insistente la vocazione del fratello ad indossare gli abiti religiosi. Riccardo Pampuri è un bambino come tanti altri. Non ci sono nei primi anni della sua vita gesti eclatanti, segni premonitori di un miracoloso disegno divino. Specialmente quando sono in tenera età i bambini amano essere al centro dell'attenzione. Sono così soliti mostrare ai propri interlocutori tutto il loro orgoglio e il desiderio di avere sempre ragione, da non accetta­re correzioni, salvo poi accorgersi che le osservazioni fatte sono un segno del bene a loro voluto. Anche il piccolo Erminio assumeva atteggiamenti simili. Il fra­tello maggiore Agostino ricorda con simpatia un di­vertente episodio: «Quando la Carolina domestica gli faceva dire le preghiere, qualche volta lo correggeva: "Bada che hai sbagliato Emilio" (così lo chiamavano in casa). Egli a volte le faceva osservare: "Ma guarda, quando mi fai dire tu le preghiere, mi fai sempre sba­gliare. Quando le dico da solo non sbaglio mai". E la buona domestica Carolina rispondeva: "Ma sicuro, quando le dici tu da solo non c'è nessuno che ti cor­regge". Allora il piccolo cominciava da capo le sue pre­ghiere». Non molto diversamente dagli altri ragazzini della sua età, Riccardo era goloso. Andava matto per la frut­ta e per i dolci. Era così attratto dalle leccornie che sfor­navano alcuni panettieri che, durante il suo anno gin­nasiale a Milano, doveva chiedere alla sorella di non dargli i soldi del biglietto del tram perché altrimenti li avrebbe usati per soddisfare i desideri del palato. Erminio Filippo frequenta le prime tre classi ele­mentari a Trovo, un piccolo centro a un chilometro dalla frazione di Torrino, dove egli viveva con gli zii. Sarebbe rimasto nella casa degli zii fino agli inizi della prima ginnasio e vi sarebbe ritornato in occasione di tutte le vacanze estive ed invernali. Per la quarta e la quinta elementare Erminio è costretto a spostarsi fino al paese di Casorate Primo, distante da Torrino quasi cinque chilometri Luigi Balbi, maestro della scuola elementare di Casorate, non ci descrive un bambino eccezionale o fuori dal comune. L'Erminio piccolo scolaro gia incarna la sem­plicità della fede cristiana trasmessagli dagli zii, una semplicità vissuta con bontà verso i compagni di classe, con obbedienza e grande forza di volontà, ma soprat­tutto con quel luminoso sorriso che avrà sul volto per tutta la vita. «Alla scuola fu sempre assiduo: anche col tempo cattivo e le strade quasi impraticabili. Le virtù che meglio rifulsero in Emilio Pampuri furono una bontà che chiamerei congenita, un'obbedienza pronta e ilare, una tenacia volenterosa nello studio, una mitezza di carattere singolare ed una condotta irreprensibile sotto ogni rapporto. Era parco nelle parole, ma per tutti aveva un largo e luminoso sorriso, segno di animo tran­quillo e ripieno di Dio». Non dobbiamo tuttavia pensare che Erminio sia sta­to fin dai primi anni della sua vita un bambino diverso dagli altri. Come i ragazzini della sua età Erminio ama­va giocare e correre all'aperto. Luigi Cervi, un suo com­pagno di infanzia a Torrino, lo ricorda giocare volentieri con gli altri fanciulli, in un modo che definisce sempre discreto e dignitoso. Terminate le scuole elementari, Erminio si trasferisce da Torrino a Milano, iscrivendosi al ginnasio «Alessan­dro Manzoni». E’ l'autunno del 1908. il primo anno gin­nasiale si rivela molto problematico. La mancanza di una figura che lo segua con attenzione negli studi e la dispersività di una grande città come Milano creano in lui un forte disagio. Erminio non perde comunque occasione per testi­moniare la sua educazione cristiana. Capita spesso che in classe si rifiuti di leggere brani anti-cattolici, chie­dendo al professore di far proseguire qualcun altro. La sorella Maria ricorda che amava rispondere con sem­plicità alle domande che un insegnante massone - da lui incontrato all'uscita dalla chiesa - gli poneva sulla fede. Il rendimento scolastico milanese, tuttavia, non è dei migliori. Fin dal primo trimestre Riccardo accusa diffi­coltà in italiano e soprattutto in matematica, materia che da generazioni rappresenta il tradizionale spaurac­chio di buona parte degli studenti. I successivi due tri­mestri non denotano particolari miglioramenti. Anzi, i voti continuano a peggiorare. Alla fine dell'anno sco­lastico, dopo un terzo trimestre contraddistinto da due inequivocabili 4 in geografia e in matematica, Erminio è rimandato a settembre. Oltre a geografia e matematica si aggiunge anche l'esame di latino. Solo l'iniziale insuffi­cienza in italiano è recuperata prima degli scrutini di giugno, grazie alla spiccata bravura dimostrata da Er­minio nello scrivere i temi. A settembre Erminio è pro­mosso e da quel momento diventa un campioncino in matematica e fisica. L’annata ginnasiale milanese dimostra che Erminio Filippo ha bisogno di essere aiutato. Gli servono perso­ne che lo guidino sia in campo scolastico che nell'ambi­to spirituale. A Erminio non mancano certo le qualità e l'intelli­genza. Sembra invece venire meno la certezza di alcuni rapporti, certezza legata all'effettiva presenza fisica ac­canto a lui di volti amici. Negli anni seguenti della sua vita si noterà come la fede semplice e incrollabile del giovane Pampuri av­verta pur sempre la necessità di persone con cui condi­viderla e a cui testimoniarla. Sarà così a scuola, all'Uni­versità, sul fronte della Grande Guerra, a Morimondo e nell'Ordine dei Fatebenefratelli. Il volto, l'amore del Signore sono esperienza viva quando ci sono due o più persone riunite nel suo nome. «Perché dove sono due o tre riuniti nel mio nome, io sono in mezzo a loro» (Matteo 18,20). Senza una compagnia il cristianesimo è puro ed este­riore ascetismo. Pampuri lo intuisce e fa della dimen­sione comunitaria della sua fede un elemento fonda­mentale. Si capisce allora come in questo suo primo anno di ginnasio ci sia tutta la plausibile e umana fragi­lità di un ragazzino orfano di entrambi i genitori, insie­me al travaglio per essersi allontanato da quegli zii di Torrino che lo avevano cresciuto ed educato come e più di un figlio. Lo zio Carlo non fatica ad accorgersene e richiama il piccolo a Pavia, città più a dimensione d'uomo e mag­giormente adatta ad uno sviluppo sereno della persona­lità del nipote. Dall'anno scolastico 1909-1910 Erminio prosegue i suoi studi dimorando presso il Collegio sco­lastico Sant'Agostino e seguendo le lezioni al Liceo clas­sico Ugo Foscolo. Il profitto si rivela fin da subito buo­nissimo. Scompaiono le insufficienze e le pagelle di quell'anno - come degli anni successivi di ginnasio e di liceo - si riempiono di sette, otto e nove. Anche in ma­tematica, suo tallone d'Achille nell'annata milanese, i voti sono soddisfacenti. Sono anni sereni e gioiosi quelli trascorsi al Sant'Ago­stino. Ama parlare con i compagni di classe, special­mente con quelli di origini più umili e modeste. Sa con­quistarsi la loro stima e la loro amicizia, grazie ad un modo di comportarsi sempre amabile e discreto. Non era certo un secchione arrogante e indisponente, orgo­glioso di tenere tutta per sé la sua intelligenza. Gaspare Mainetti, suo compagno di classe e di collegio, ricorda che Erminio durante le interrogazioni dei compagni di scuola si prodigava nei suggerimenti «in un modo da farsi rimproverare dai professori e perfino di prendersi delle annotazioni sul registro di scuola pur di far fare bella figura al compagno. In Collegio egli era sempre premuroso con i compagni e felicissimo quando poteva aiutarli in qualche modo, nei consigli e nel dare perfino i compiti da copiare (ed io ne ho copiati tanti)». Riccardo non si getta a capofitto in uno studio matto e disperato, quasi a volersi estraniare dalla vita reale. Non ci sono tracce di un'esistenza da monaco di clau­sura. Una volta compiuto diligentemente il suo dovere di studente, Erminio ama fare passeggiate e stare all'aria aperta ad ammirare la natura. Quando ne ha l'opportu­nità si spinge anche in montagna. In un biglietto allo zio Carlo descriverà con meravigliato stupore una scalata al Resegone, dove si era inerpicato insieme all'amico Be­nedetto Secondi. La bellezza del creato, avvertita come richiamo potente e misterioso ad un Dio fattosi uomo, lo affascina. Le meraviglie del mondo e della natura, come sono in grado di far nascere lodi al Signore, al tempo stesso destano la curiosità dell'uomo e il suo desiderio di viag­giare verso realtà inesplorate. Chi, soprattutto da bam­bino, non ha sognato nel sonno ma anche ad occhi aperti di viaggiare al centro della Terra o di accompa­gnare Phileas Fogg nel suo giro del mondo in ottanta giorni? Come tanti ragazzi del suo tempo e delle epo­che successive, Erminio viaggia con la mente verso le isole e i continenti descritti da Salgari e Verne nei loro romanzi d'avventura. Diventa un vero divoratore di questo genere di letteratura, grazie anche alla fornitissi­ma biblioteca del Collegio Sant'Agostino. A Verne, a Salgari e Quattrini preferisce il «Saturino Farandola» del Robida. Chi cerca di contenerlo in questa sua pas­sione, che a volte appare smodata e nociva allo studio delle altre materie, è il compagno di classe - e successi­vamente anche d'Università - Benedetto Secondi. Anche Benedetto è un ragazzo di famiglia cattolica, dalla fede altrettanto semplice e concreta come quella di Riccardo. Tra i due si instaura subito qualcosa che va al di là della formale e cameratesca appartenenza alla stes­sa classe. Erminio e Benedetto sono amici stretti, amici per la pelle. Sono amici nell'accezione più ampia e più bella del termine. Erminio e Benedetto restano amici per la vita, per tut­ta la vita, testimoni nella loro esistenza della verità della frase di Gesù: «Nessuno ha un amore più grande di que­sto: dare la vita per i propri amici» (Giovanni 15, 13). Se si è amici si accettano più facilmente i consigli. Ecco al­lora che il giovane Erminio, mangiatore di libri d'avven­tura, corretto da qualcuno che sente realmente amico e non da un estraneo, ringrazia per il suggerimento e tor­na con più attenzione sul suo studio. Quando divenne studente universitario e successi­vamente medico, spesso ricordava con gratitudine al Secondi il consiglio datogli: «Sei stato tu che mi hai fatto aprire gli occhi e mi hai fatto tanto bene. Te ne sono tanto grato!». Siccome Erminio gli ripeteva spes­so questa sua espressione di gratitudine, Benedetto gli rispondevà: «Ma sì, lascia stare. Sono cose vecchie or­mai!». Oltre alle decisive figure degli zii e di Benedetto Se­condi, Riccardo conserva negli anni di Liceo un bel­lissimo rapporto con la sorella suor Longina. Le per­sone che più lo aiutano ad amare il Signore, nonché a volere bene e prendere sul serio la propria vita (se non si prende sul serio la propria vita non si può certo amare il Signore), sono sempre nitidamente presenti nel suo cuore e nella sua mente. La distanza - suor Maria Longina si trova missionaria al Cairo - non sfuma l'affetto per la sorella. Anzi, sembra quasi che il fascino esercitato su Erminio da quei luoghi lontani che sono le piramidi d'Egitto, renda il legame con suor Maria più intenso ed affascinante. La lettera che le scrive nel gennaio del 1914 ne è la cartina al torna­sole. Insieme a qualche legittimo volo di fantasia, Erminio dimostra tutto il desiderio di condividere con lei quanto stava vivendo, chiedendo quella compagnia e quelle preghiere così indispensabili per il suo cam­mino di studente e di cristiano. Ancora una volta Er­minio si accorge che solo dentro una compagnia di affetti la sua giovane fede cristiana - nel 1914 ha solo 17 anni - può crescere.

«Carissima sorella, Ti chiedo le più vive scuse per la mia eccessiva negligenza che per altro non ti avrà fatto cre­dere che io ti abbia dimenticato, poiché sempre ti ho ricor­dato in modo speciale nelle mie preghiere nelle quali ti ricorderò per sempre e tanto più ora affinché il Signore abbia ad dluminarti in occasione della tua professione. Parimenti mi raccomando alle tue, avendo sempre ogni giorno più bisogno della grazia del Signore per bene adem­piere ai miei doveri: come pure ad essi si raccomandano i tuoi fratelli, la tua sorella Margherita e tutti gli zii. L'anno scorso ho superato felicemente la licenza ginnasiale, ed ora faccio la prima Liceo; in questo primo trimestre i miei studi hanno pure avuto un esito abbastanza soddisfacente e che per altro cercherò di migliorare quanto più mi sara possibile negli altri due. Con grandissimo piacere abbia­mo le tue desideratissime notizie ed il regalo insperato del tuo ritratto. Quanto avrei desiderato di potere teco ammi­rare quelle famose e grandiose piramidi che attraverso i secoli ci fanno conoscere la grandezza e la potenza di quei superbi Faraoni che si facevano chiamare (figli del sole) e che pur dovettero piegare la loro fronte ai voleri del Dio d'Israele quando ad essi comandò per bocca di Mosè la liberazione del popolo ebreo. Mi ero dimenticato di dirti che noi tutti abbiamo salute, quale auguriamo a te per numerosissimi anni. Ti manda a nome di tutti i più affet­tuosi saluti del tuo sempre aff.mo fratello Erminio».

Gli anni di Università e la Grande Guerra

Il 26 giugno 1914, con l'assassinio del principe eredi­tario Francesco Ferdinando, scoppia la prima guerra mondiale. L’ltalia, cambiando repentinamente alleanze, entra nel conflitto nel maggio del 1915 insieme alle potenze dell'Intesa. Per decine di migliaia di giovani ita­liani, ragazzi di 18 o 19 anni, si avvicina un destino se­gnato dalla morte e da ferite inguaribili. Erminio non partecipa al dibattito politico tra neutralisti e interventi­sti (questi ultimi erano a loro volta divisi tra sostenitori della Triplice Alleanza e fautori di un accordo con Fran­cia, Inghilterra e Russia). Il fatto che Erminio restasse al di fuori dello scontro verbale non significava che fosse indifferente di fronte alla carneficina scatenatasi. Tut­t'altro. Come c'erano giovani spinti a combattere da un'irrefrenabile volontà bellicistica e da un altrettanto grande orgoglio nazionale, molti di più erano i giovani che tentavano ogni strada per evitare una morte cruen­ta, arrivando addirittura a procurarsi delle ferite pur di sfuggire la chiamata alle armi. Molti ragazzi di oggi non avrebbero difficoltà a riconoscersi con forza nei primi. Si tratterebbe della maggioranza, dei cosiddetti bulli di periferia o ragazzi del branco. Altri dovrebbero invece ammettere, tra sé e sé, senza farlo troppo notare per non essere derisi e scherniti, che se potessero non esitereb­bero a scappare e nascondersi. Entrambi i tipi di ragaz­zi pensavano allora, e lo penserebbero oggi, che la pro­pria strada, la propria scelta fosse quella giusta. Quella della realizzazione di sé. Realizzazione di sé come uomi­ni duri e invincibili per i primi, realizzazione di sé in un'ottica utilitaristica e del quieto vivere per i secondi. Nonostante molte volte venga soffocato o spento, il desiderio dei giovani di tutte le generazioni è di essere felici, di realizzarsi. I giovani vogliono un ideale per cui spendere la vita. Nel 1915 molti imberbi soldatini italiani pensavano di aver trovato il «grande ideale» in quella guerra che si stava combattendo per difendere il suolo patrio. Per altri ragazzi ci si accontentava di un ideale, piccolo ma pur sempre ideale, di una comoda e agiata esi­stenza nelle proprie città o nei propri borghi di campa­gna, insieme alle mogli e ai figli. I giovani che sono oggi devoti di san Riccardo si accorgono che in entrambe le posizioni c'è qualcosa che manca, che impedisce di acco­starsi all'unico e vero grande ideale. Qualcosa che si frap­pone all'autentico compimento della propria personalità. Anche Erminio voleva essere felice, realizzarsi. Sapeva benissimo che la guerra era «un'inutile strage», come ebbe modo di definirla Benedetto XV. Il suo cuore desi­derava la pace, la vera pace, che è la pace di Dio ma che è anche la pace tra gli uomini. In mezzo al conflitto c'era però bisogno proprio di questi uomini di pace, persone che pur in mezzo a inenarrabili orrori e sofferenze por­tassero il volto buono e misericordioso del Signore. At­traverso la cura dei feriti, facendo compagnia e rincuo­rando i commilitoni. Erminio compì tutto ciò, senza timori e senza ostentazioni, con l'eroismo semplice e pieno di fascino di chi è al servizio di Cristo. Lo stesso eroismo lo avrebbe testimoniato in tanti altri fatti, molto meno appariscenti ma non meno degni del­l'aggettivo eroico. E nel riscontrare la semplicità di que­sto eroismo che i giovani si accostano a lui con curiosità e stupore. Anche loro si sentono fatti per un grande idea­le e per un eroismo che non è sinonimo di glorificazione. Un eroismo che, pur non essendo facile, grazie all' esem­pio di san Riccardo, si presenta alla portata di tutti. Erminio Filippo Pampuri, dichiarato in un primo tempo rivedibile a causa della salute cagionevole, è riconosciuto abile e arruolato nel 1917. C'era bisogno di uomini, di carne da macello. L’esercito non andava troppo per il sottile nel giudicare le reclute adatte a par­tire per il fronte. Nell'aprile del 1917 Riccardo è invia­to alla caserma di San Vincenzo in Prato a Milano per tre mesi di addestramento. In quel periodo l'unica mis­sione esterna è condotta a Vittorio Veneto. Questo breve spostamento acuisce il dolore di Erminio per la guerra in atto e ne rafforza le speranze e i desideri di pace. Come scrive agli zii il 7 maggio del 1917, è rattri­stato dalla vista di alcune tradotte che ritornavano vuote dopo aver scaricato i soldati al fronte. La soffe­renza maggiore, come spiega sempre nella stessa lette­ra, è data dal pensiero per la morte avvenuta in batta­glia, il 1° luglio 1916, del fratello Achille. L'esperienza di dolore di Erminio è reale e concreta. È l'esperienza di chi ha già perso un fratello e sa che presto la stessa sorte potrebbe toccare a lui o ai suoi amici. Il dilagare della guerra non cancella l'umanità com­mossa di Pampuri, non lo fa ragionare con l'ottica del fiero combattente. La vista di tanta morte e distruzione potrebbe indurre facilmente a considerare tutto ciò rou­tine, avvenimenti così uguali da non meritare neanche più una lacrima. Per Erminio non è così. La sofferenza dei suoi commilitoni è icona della sofferenza di Cristo. Ancora nel 1918 il ricordo di Achille è vivo in lui. Lo testimonia la corrispondenza con la sorella Maria Lon­gina nell'agosto del 1918, momento in cui Riccardo è lontano dai luoghi degli scontri:

«Quante volte in mez­zo a questa tranquillità serena penso al doloroso turbine che ha travolto il nostro caro Achille! La sua immagine buona mi sta dinanzi e d dolce ricordo dei suoi buoni consigli, del suo santo esempio, mi è di grande conforto».

La partecipazione diretta al conflitto corrobora i sen­timenti di pace del soldatino di Trivolzio. Egli non sma­nia dalla voglia di essere in prima linea. Preferisce resta­re nelle retrovie e mettere a frutto la sua esperienza di studente di medicina curando i malati. il fatto di essere in una posizione relativamente tranquilla lo conforta e rafforza le sue preghiere per una soluzione immediata e pacifica della Grande Guerra. Questo suo stato d'animo è ben descritto dalle parole che usa con la sorella Lon­gina Maria: «Dopo essere stato tre mesi a Milano, un po in caserma ed un po' in un Ospedale Militare di riserva, sono stato assegnato alla 86a Sezione di Sanità e mandato in zona di guerra. Fortunatamente qui mi sono trovato molto meglio di quanto mi ero aspettato; poiché essendo noi stati mandati come truppa suppletiva non siamo stati aggregati a nessun reggimento restando in un paesello tranquillo, molto lontano dalla linea di combattimento, e quindi fuori di ogni pericolo. Ora da due settimane fac­cio servizio in un Ospedaletto da Campo in sala di medi­cazione. Quale scempio della povera carne umana, che ferite, che squarci, quante membra fracassate! Speriamo che per la Divina Misericordia questo flagello abbia a terminare presto, molto presto!». Erminio non ha dubbi. La distanza dai luoghi di guerra è quanto di meglio si possa augurare. L’episodio della ritirata di Caporetto (cui accennerò in seguito), del carretto con i medicinali recuperato nonostante il fuoco nemico, non gli infonde istinti da guerriero impa­vido. Il suo eroismo semplice è frutto di un servizio alla causa della pace e di Cristo, autentico signore della Pa­ce. Una lettera alla sorella Longina, oltre a farci ammi­rare lo stupore del giovane Riccardo per lo spettacolo offertogli dalla natura, esprime tutto il desiderio che ogni ragazzo ha di vivere in pace e distante dai conflit­ti. Risale all'agosto del 1918, pochi mesi prima della conclusione definitiva della guerra.

«Carissima sorella, io godo sempre buona salute, ed ora mi trovo in una posi­zione così comoda e lontana da ogni pericolo che non potrei desiderare di meglio. Un paesetto tranquillo di una graziosissima valle dove tutto è bello e dove ogni cosa, dai verdi e folti castagneti lungo i franchi dei monti, ai paesetti appesi agli erti pendii sotto la dolce protezione di bianche chiesette, alle ardite cime indorate dagli ultimi raggi del sole morente, tutto ci parla della potenza infini­ta del Divin Creatore, della Sua infrnita bonta».

Leggendo queste brevi considerazioni, qualche gio­vane valoroso potrebbe spingersi ad affermare che Ric­cardo non era poi così coraggioso. I giovani ammirano e hanno sempre ammirato, almeno a parole e nei pro­positi, gli uomini coraggiosi e temerari. Anche nei santi i giovani apprezzano queste caratteristiche. San France­sco che ammansisce il lupo, san Giorgio e il drago, Pie­tro e Paolo che non temono il martirio. Le frasi della lettera di Pampuri sfumano l'immagine di un superuo­mo. Erminio potrebbe allora apparire non più come un santo, o quantomeno non più come un santo da vene­rare con feste e celebrazioni. Eppure il santo non è il superuomo. Se qualcuno si può allontanare dalla devo­zione a san Riccardo perché in fondo non era così ecce­zionale, molti giovani potrebbero invece cominciare a riflettere sul fatto che la via alla santità è possibile per tutti. Chi è consapevole che una simile strada è pratica­bile, acquista un coraggio e un ardore insperato e inspiegabile. È il «grande ideale» per cui siamo fatti che ci viene incontro e completa le nostre manchevolezze e le nostre umane paure. Il coraggio di Erminio era diverso da quello che noi molto schematicamente riteniamo es­sere tale. il coraggio gli arriva come un dono da Dio e come tutti i doni che si rispettano, colui che lo riceve non vuole certo metterlo nel dimenticatoio, facendo finta che il benefattore non esista. Il suo era il coraggio di chi è al servizio del Signore e non ha paura di donare la propria vita per gli altri, qualora sia questo il disegno di Dio. Di questo coraggio che arriva dall'alto Erminio ne ha. Anzi, ne ha da vendere! Il 24 ottobre 1917 sono in corso i combattimenti di Caporetto e l'esercito italiano, guidato dal generale Cadorna, è in procinto di subire una dura sconfitta. In quella giornata il soldato e medi­co Erminio Filippo Pampuri si rende protagonista di un episodio che gli frutterà la medaglia di bronzo al va­lore militare e la promozione al grado di sergente. Per timore di essere accerchiato dalle truppe austria­che, l'esercito italiano riceve l'ordine di ritirarsi. Gli ufficiali medici si uniscono alle decine di migliaia di sol­dati che caoticamente indietreggiano e levano il campo, abbandonando tutti i medicinali e l'attrezzatura sanita­ria dell'ospedale da campo. Pampuri, per impedire che del materiale tanto importante andasse perduto, carica tutto su un carretto trainato da una mucca. Per venti­quattr'ore, sotto una pioggia torrenziale e in mezzo a campi impantanati, corre a perdifiato sino a raggiunge­re i compagni a Latisana. Per i commilitoni e i superio­ri, che lo davano ormai per disperso, fu un'autentica sorpresa ma anche una nuova occasione per stupirsi del temperamento di Erminio. Chi combatté con lui ne conserva un ricordo che mette in risalto la grande carità cristiana, lo straordinario amore di chi vede nel giovane soldato malato o morente il viso di Cristo: «Ebbe sempre grande carità verso i soldati infermi - racconta un testimone - e particolarmente verso i più gravi. Era pronto a confortarli nei loro mali e specialmente nel far ricevere loro i santi sacramenti quando erano gravi. Si compiaceva di radunare i semplici soldati per far loro un po' di morale e la sua assennata parola era sempre tenu­ta in grande considerazione». In guerra Erminio si accorge più che mai della fecon­dità di un cristianesimo incentrato sulle opere e la cari­tà verso il prossimo. La sua vocazione di medico diven­ta più chiara. Medicina ed esperienza cristiana non sono in contrasto per lui. L'ammalato deve essere cura­to ma questo ammalato è innanzitutto un uomo, con tutto il suo bisogno spirituale e materiale. Pampuri co­mincia a comprendere che il medico non è solo il medi­co del corpo ma anche dell'anima. Donare conforto ai malati, condividere con gesti e parole la vita del fronte insieme. agli altri soldati, sono occasioni per non dimen­ticare le parole di Gesù: «In verità vi dico: ogni volta che l'avete fatto al più piccolo dei miei fratelli l'avete fatto a me» (Matteo 25,40). Stava in mezzo agli altri militari Riccardo per portare loro il volto amico di Cristo. Egli era tra di loro, ma non si adeguava alla loro mentalità e ai loro costumi (possia­mo facilmente immaginare i loro discorsi!). Come ricor­da Don Luigi Pergoni, compagno d'armi di Pampuri a Baggio, il ragazzo di Trivolzio amava molto di più stare accanto agli uomini di Chiesa presenti sulle trincee. La vicinanza di sacerdoti e religiosi aiutava Erminio a capi­re l'importanza di avere in quei momenti così tragici delle guide, persone che gli fossero amiche nell'abbrac­cio di una compagnia cristiana. Noi stessi, nei frangen­ti più delicati e drammatici della vita, cerchiamo questa compagnia ed è proprio in questi frangenti che ne per­cepiamo maggiormente la bellezza e la gratuità. il 4 novembre 1918 si conclude per l'Italia il conflitto. I giovani morti sui campi di battaglia sono oltre 600.000. Riccardo riesce a sopravvivere e riprende con solerzia i suoi studi di medicina, facoltà a cui si era iscritto fin dal 1915. Alcune licenze concessegli nel corso della guerra gli avevano permesso di restare alla pari con gli esami. La scelta di medicina avviene anche sull'esempio dello zio Carlo. l'impegno profuso al Liceo nello studio, il carat­tere mite del ragazzo, insieme al desiderio sempre più nitido di fare della propria vita un servizio al Signore, convincono Riccardo della bontà della decisione. Chi fu Erminio Pampuri durante gli anni dell'Univer­sità? Capirne il personaggio nel periodo - pur travaglia­to dalla guerra - dell'Università è di particolare impor­tanza. Nella formazione culturale e umana di un giovane gli anni universitari sono decisivi. È in quegli anni che emergono con più chiarezza le speranze e gli ideali di un giovane. Ci si accorge se la fede cristiana trasmessa dalla famiglia è un paravento o è qualcosa che rende più affa­scinante la vita e gli studi. È negli stessi anni che il carat­tere di un ragazzo che sta ormai diventando uomo assu­me connotati difficilmente modificabili. Dalle testimonianze di chi l'ha conosciuto in Univer­sità emerge un giovane che non separa la fede dalla vita, dalle opere e dalle amicizie. Emilio Risso parla di Riccar­do come di un ragazzo «di carattere dolce, ma sempre cordialmente rettilineo, fu severo ma sereno studente tra di noi, che pur non partecipando alle nostre inevitabili gazzarre goliardiche, sapeva stare allo scherzo concesso dai limiti dell'onesto e del gioviale, con spirito e com­prensione, sapeva ritirarsi intelligentemente e con umiltà tranquilla nei momenti cruciali, e sapeva essere fedele anche nei casi contrari e dolorosi. Con grande semplici­tà sapeva anche incutere, specie in ciò che riguardava gli studi, una superiorità mai millantata, mai imposta, ma sempre meritata. Terminati gli studi, sparpagliatosi cia­scuno di noi per la propria via del mondo, il ricordo di Pampuri, anche per la sua fine immatura, non si affievo­li mai, anzi restò circonfuso da una velatissima nube, che non lo nascose, ma lo difese». Non è un ragazzo fuori dal mondo, portatore di una fede buia e tenebrosa. Lo conferma il dottor Carlo Ghi­slanzoni, compagno del Pampuri sia negli studi che in guerra, raccontando un episodio divertente che lo vide protagonista nel 1918: «Stando al terzo corso col Batta­glione Studenti Universitari, richiamati dal fronte a Pa­via, un giorno mentre andavamo a lezione sul tram che porta all'Orto Botanico, essendosi allontanato un mo­mento il tranviere, Erminio allegramente si mise al posto del conducente e guidò la vettura per un certo tratto di strada. L'episodio destò una certa ilarità in tutti». Fosse stato un universitario grigio e incolore, solo con il capo chino su polverosi libri di studio o di preghiera, ai giovani di oggi Erminio non interesserebbe. Se il cuo­re dei ragazzi e delle ragazze desidera la felicità, come ripiegare e prendere a modello una religione di precet­ti moralistici e di santi dall'aspetto cupo? Pampuri non corrisponde a questo identikit tanto abu­sato da certi pseudo-conoscitori contemporanei della vita dei santi. Per Pampuri il cristianesimo è letizia, è pienezza di vita. Erminio sa stare allo scherzo, ma vede anche che la gioia di uno scherzo è effimera, mentre la gioia della fede in Cristo è l'unica che appaga la sete di felicità del suo cuore. il dottor Remo Porta concorda con le altre testimonianze e si ricorda di Riccardo come di uno studente che «eccelse grandiosamente tra noi suoi amici per bontà, umiltà, rettitudine di vita, mitez­za di carattere, serenità di spirito. Ma fu nel suo modo di sentire e professare le pratiche religiose e nel parte­cipare alla vita cattolica che da lui emanavano senti­menti di soavità e dolcezza, che quanti gli furono amici sentivano trasfondersi nella propria persona quale guida arcana e misteriosa all'elevazione dei propri pen­sieri e delle proprie azioni». Il cristianesimo non è separabile dalla vita. Riccardo lo sa bene. Un grande ideale o è in grado di dare senso e plasmare tutte le facce dell'esistenza, di abbracciare tutto, oppure non è un grande ideale, qualcosa per cui spendere la vita. Erminio colpisce i giovani e i meno gio­vani di oggi perché il suo ideale afferra e abbraccia tutta la vita; la famiglia, lo studio, come in seguito la profes­sione medica e la vita religiosa. I ragazzi di oggi spera­no e desiderano di incontrare qualcosa che renda più bello e affascinate ogni aspetto della vita, dagli esami universitari al rapporto con il fidanzato o la fidanzata. Durante gli anni di Università traspare con evidenza la figura di un Erminio Pampuri che vive la sua fede con gioia in ogni contesto e situazione. Non perde occasio­ne per testimoniarla, senza mai scadere in un bigotti­smo vuoto e formale. I fatti che lo documentano sono molteplici. Quando a Pavia, nel corso del 1918, scoppiano dei tumulti e due studenti cadono a terra gravemente feriti, Pampuri non esita ad accostarsi a loro per soccorrerli e dar loro un'ul­tima benedizione. Non voleva farli morire senza che intravedessero la pietà di Cristo, sempre pronto a chi­narsi con amore su ogni creatura sofferente. Nonostante il clima di tensione e l'astio ancora forte nei confronti dei cattolici, lo studente di medicina può portare a termine il suo gesto di misericordia cristiana senza che si odano nel cielo nuovi colpi di fucile. Gli altri universitari, pur non professando le idee e la religione di Erminio, lo guardarono sempre con stima e rispetto, stupiti dal modo di comportarsi di quel gracile studentello. Erminio non si limitava a dare esami e a riempire il suo libretto di ottimi voti. Nei sei anni accademici die­de regolarmente gli esami. Anche nel periodo funestato dalla guerra Riccardo riuscì a sfruttare al massimo le licenze ottenute, completando sempre brillantemente e con regolarità gli esami del piano di studi di medicina. Certamente era soddisfatto di conseguire buoni risultati. Non c'è nessuno studente che sia triste dopo un tren­ta e lode e non c'è nessuno studente che non si metta a studiare, almeno qualche volta, con il desiderio di por­tare a casa il punteggio massimo. Le belle votazioni pia­cevano a Riccardo, ma non capitò mai che le utilizzasse per celebrare con vanità e orgoglio le proprie qualità. La felicità per un «trenta» o un «trenta e lode» era oc­casione per rendere grazie al Signore della possibilità di studiare concessagli - erano pochissimi coloro che allo­ra si iscrivevano all'Università - e del dono dell'intelli­genza che gli era stato fatto. Un dono, naturalmente, da mettere al servizio di Dio o e degli uomini. Nell'andare a lezione o nel riprendere a casa gli ap­punti del professòre, Riccardo non si dimenticava mai della sua fede cristiana. Cosa per nulla facile all'epoca. Infatti, l'Università italiana di inizio Novecento, così come tante altre istitu­zioni dello Stato italiano, era dominata da un'imposta­zione culturale laicista e massonica. La maggior parte dei docenti era supinamente schierata su tali posizioni. Tutto ciò era ancor più vero per le facoltà scientifiche, medicina inclusa, abbondantemente imbevute del cli­ma positivista dell'epoca. Dio non aveva nulla a che ve­dere con la scienza e il malato poteva essere tutt'al più un insieme di organi e di cellule, non certo un uomo da curare con amore e dignità (sull'esempio di quanto fa­ceva Cristo con storpi e lebbrosi). Gli studenti cattolici non erano un'esigua minoran­za. La nazione Italia, nonostante l'ambiente politico dell'epoca volesse dimostrare il contrario, era pur sem­pre a maggioranza cattolica. Con la fine del non expe­dit, il Patto Gentiloni e la nascita del Partito Popolare di Sturzo nel 1919, i cattolici riacquistarono visibilità nel paese. Il potere, tuttavia, restava sempre nelle mani di coloro che avversavano il Papa e i suoi fedeli. Non dovette essere facile per Riccardo crescere in un ambiente universitario così uniformato e così profonda­mente ostile all'educazione cristiana che aveva ricevuto dallo zio medico Carlo. Se la maggioranza degli univer­sitari cristiani subiva passivamente una simile imposta­zione, Erminio non scese mai a compromessi. La fede ricevuta era così salda, così concreta e legata all'esperien­za, che Erminio non subì mai in modo acritico ciò che gli veniva impartito come dogma della scienza. Quante volte, durante le lezioni a cui assistiamo, ascoltiamo, impassibili, affermazioni che stridono con la nostra esperienza! Spesso non ce ne accorgiamo neppu­re. Spesso capita che non abbiamo il coraggio di inter­venire, nonostante ciò che è appena stato detto si scon­tri con la nostra fede ma soprattutto con la nostra ragio­ne. In molti casi sembra che temiamo il giudizio accu­satorio di un professore e di compagni che ci riterreb­bero antiquati e oscurantisti. Erminio non aveva questi timori. D'altronde non ne aveva mai avuti nemmeno quando era alle scuole supe­riori. Il dottor Giulio Meda, suo compagno di corso a Pavia, dice di non aver trovato in lui alcun complesso e ricorda che «professava le sue idee senza timidezza e senza alcuna ostentazione». Anche noi, in verità, non vorremmo avere paura e vorremmo essere criticamente partecipi alle lezioni e agli esami che sosteniamo. Tutto ciò renderebbe indubbiamente più bello e stimolante il nostro studio e arricchirebbe il rapporto con quei pro­fessori e quei compagni di corso più aperti e disponibi­li al dialogo. Quando Ermimo trovava in un manuale qualcosa che non condivideva, lo annotava. Il nipote Alessandro, fi­glio del fratello Ferdinando e anch 'egli medico, ebbe mo­do di studiare sui libri dello zio. Oltre alle sottolineature delle parti più interessanti, egli rinvenne numerose po­stille e osservazioni morali su quei paragrafi che non erano conformi alla morale insegnata dalla Chiesa catto­lica. Sul trattato di ostetricia da lui studiato, alla pagina 735, egli formulò delle osservazioni su questioni che erano in relazione con la morale. A proposito dell'abor­to terapeutico, suggerito dall'autore per le gestanti tubercolotiche, egli postilla: «Meglio attendere sempre il parto spontaneo, poiché non è moralmente lecito sop­primere il nascituro nell'interesse della madre, del resto oramai già tanto compromessa». Nello stesso trattato, qualche pagina più avanti, il curatore scrive: chi meto­dicamente ricorre alla terapia nelle eclamptiche non può essere pertanto rivolto alcun rimprovero». L’eclampsia è una malattia che provoca violente contrazioni muscolari epilettiche, con fortissimi mal di testa e perdita di co­scienza. Lo studente Pampuri, non accettando una simi­le morale, sottolinea l'avverbio «metodicamente» e con­clude la frase con due grandi punti interrogativi. La vita di Erminio Pampuri universitario non si limi­tava alle antiche aule dell'ateneo pavese, né tantomeno alla fredda stanza della signora pavese che lo ospitò du­rante gli anni di medicina. Così fredda che il povero Er­minio doveva studiare indossando i guanti e il mantello. Non si possono vivere gli anni di Università come anni di studio forsennato, quasi che la nostra vita si esaurisca nel preparare esami e seguire corsi. Un'esistenza così a Riccardo non interessava. Non credo interessi nemme­no al nostro cuore di giovani. l'Università, proprio per la sua dimensione di universitas, di universalità, do­vrebbe spalancare i nostri orizzonti e farci appassionare ad ogni aspetto della vita. Troppe volte, invece, nel ten­tativo di soddisfare le ambizioni di qualche parente o ritenendo che la clausura sia il viatico ad un'ottima lau­rea, ci rinchiudiamo in noi stessi e nel nostro studio. Si finisce così per stancarsi presto dello studio e della vita, ripiegando su un'esistenza piatta e monotona. Come la fede cattolica apriva e affascinava Riccardo allo studio, così lo indirizzava con stupore ad altre attivi­tà. Non si trattava di diversivi, ma del naturale compi­mento del suo desiderio di pienezza di vita. Come aveva testimoniato Cristo in guerra e alle scuole elementari e superiori, così voleva fare opera missionaria tra gli stu­denti anche al di fuori dell'Università di Pavia. Non era attivismo senza senso, soltanto per riempire dei momen­ti di tempo libero. Era la gioia di annunciare con sempli­cità e in ogni luogo, specialmente nel tempo libero (che è il tempo in cui si capisce meglio ciò a cui teniamo), il «grande ideale» che costituisce il nostro cuore. Pampuri partecipa assiduamente alle iniziative del cir­colo universitario cattolico «Severino Boezio», fondato a Pavia nel 1898 dal vescovo Riboldi in onore del filosofo e consigliere dell'imperatore Teodorico, sepolto proprio nella chiesa pavese di San Pietro in Ciel d'Oro. L'obiet­tivo del Circolo era quello di formare ad una cultura cri­stiana gli studenti dell'Università di Pavia, altrimenti esposti alla sola propaganda massonica o all'influenza di una goliardia troppo spesso di cattivo gusto. Con la sua simpatia e il suo esempio Erminio attirò al circolo molti ragazzi. La stima e l'affetto nei suoi riguar­di crescevano di giorno in giorno, grazie soprattutto al suo modo di porsi semplice e umile. Anche gli studenti non cattolici lo rispettavano e si astenevano dall'irrider­lo per le sue convinzioni. Egli non voleva dimostrarsi superiore a nessuno ma desiderava donarsi al prossimo e arricchirsi di ciò che c'era di bello e di buono in ogni persona che il Signore gli faceva incontrare. Condusse così tanti studenti universitari al «Severino Boezio» che monsignor Ballerini, allora vescovo di Pavia, affermò che «all'Università quel bravo giovane nulla ha rimesso della sua fede e della sua purezza. Il circolo uni­versitario "Severino Boezio" va glorioso del carissimo dottor Pampuri, perché vi portò più soci lui con il suo esempio e con l'intemerata sua vita che non tutte le altre conferenze e gli altri mezzi di propaganda, non arrossì­sco al dirlo, compreso il mio interessamento personale». Insieme all'impegno culturale Erminio non trascura le opere di carità. E’ negli anni di Università, con la par­ tecipazione alle attività della conferenza pavese della San Vincenzo de' Paoli, che si approfondisce in lui quel­la speciale predilezione per i poveri che manterrà poi in tutta la sua vita di medico e di frate. La fede di Erminio non è mai staccata dalla vita. Ab­biamo notato il suo modo di studiare critico e intelligen­te, il suo amore cristiano per i compagni di corso, anche per coloro che non conosceva direttamente, come furo­no i due studenti assassinati negli scontri di piazza. Ab­biamo osservato il suo impegno in iniziative culturali e caritative. Sono tutti episodi che ci avvicinano con inte­resse a san Riccardo, che ci testimoniano che una vita così è affascinante e piena. Ne rimaniamo colpiti e vor­remmo imitarlo. Altre caratteristiche della sua gioventù potrebbero, al contrario, farcelo apparire più lontano. Il Riccardo liceale ed universitario era assiduo nella preghiera e nei sacramenti, specialmente nella confes­sione; non una volta al mese, come probabilmente fan­no i più assidui tra i giovani cattolici contemporanei, ma più di una volta alla settimana. San Riccardo, potrebbe pensare qualcuno, comincia al­lora a non rappresentare più nulla per noi. E la santità tor­na a non interessarci, come se fosse una questione di ore dedicate alla meditazione e alla recita di salmi e litanie. Siamo troppo abituati ad una fede incentrata solo sulle opere e su una lunga serie di iniziative che ritenia­mo cristiane, tanto da ricadere spesso in uno sterile atti­vismo dannoso alla nostra salute. La partecipazione ai sacramenti e la preghiera passano in secondo piano, co­me fosse una desuetudine o qualcosa che poco si adatta alla fede di chi vive in un mondo in continua e freneti­ca evoluzione. Non c’è più tempo per confessarsi, per andare a messa e la preghiera si esaurisce in pochi e concitati istanti. Oppure, anche nelle rare volte in cui si prega per parecchi minuti, predomina l'obbligo mora­le, senza che si avverta una profonda necessità di rivol­gersi a Dio. San Giacomo ripeteva che la fede senza le opere è poca cosa. Allo stesso modo aggiungeva che sono poca cosa anche le opere senza la fede. Le iniziative e le ope­re del giovane Erminio nascevano dalla preghiera e dal­le ore trascorse in ginocchio ai piedi del Crocifisso. La chiesa di Erminio non era una gabbia, una protezione da una realtà esterna in cui non c'era bisogno di Cristo. Erminio pregava perché il Signore gli desse la forza di affrontare la vita. Uscito da una chiesa era pronto ad af­frontare il mondo e lo studio con la contentezza di chi ha incontrato Cristo e sa che un simile avvenimento do­na nuova bellezza ad ogni iniziativa e cambia il cuore di tutti gli uomini. Così lo ricorda monsignor Cerri, che fu padre spiri­tuale del Collegio Sant'Agostino tra il 1909 e il 1914: «Quasi tutte le sere, terminato lo studio, [...], prima di recarsi al riposo, lo vedevo comparire nella mia camera per riconciliarsi. Sentivo i suoi passi nel corridoio, che mi annunciavano il suo arrivo e non sembrava mai impor­tuna quella visita a tarda ora». Non si trattava di routine, di un insulso bigottismo tramandatogli dagli zii. La con­sapevolezza di ciò che si accingeva a compiere era sem­pre chiara. Lo stesso prete conferma che «L’abitudine non gli faceva dimenticare che si accostava a un Sa­cramento. E, inginocchiato davanti a me, non mi pareva un penitente, ma un piccolo santo che pregava quando, colle sue mani giunte, guardava con i suoi occhi sereni e belli il Crocifisso che gli stava innanzi». La messa aveva per lui la stessa importanza ed era vissuta con il medesimo trasporto: «Tutte le mattine si accostava alla mensa eucaristica e gli antichi compagni e i superiori possono attestare con quale fervore riceve­va la Santa Comunione. Mai il suo sguardo, neppure per un istante, vagava, ma fisso sempre al Santo Taber­nacolo e, quando Gesù era nel suo petto, tornato dalla balaustra al suo posto nella cappella, piegava il suo vol­to e lo nascondeva fra le mani e diceva ineffabili cose al suo Gesù. Nessuno dei compagni vicini lo disturbava: un senso di rispetto li tratteneva. Nessuno osava distrarlo dal suo profondo raccoglimento: spesso alcuni lo guar­davano stupiti e con ammirazione». L'importanza della partecipazione ai sacramenti crebbe negli anni di Università. Tutte le mattine, dopo le lezioni, era solito accostarsi all'Eucaristia nella chiesa dei frati di Santa Maria di Canepanova. La sorpresa dei compagni d'Università nel vederlo tanto raccolto in preghiera era pari a quella degli amici di liceo che «lo guardavano con stupore e con ammirazione». Un ra­gazzo che osserva rigidamente dei precetti non può far nascere stupore e ammirazione. Erminio stupiva gli amici perché la sua fede era viva, perché quelle pre­ghiere e quelle meditazioni gli davano slancio nell'af­frontare il resto della giornata, senza chiudersi in sé, ma aprendosi agli altri con l'abituale lieto sorriso. La fine dell'Università si avvicina. Nel 1920, dopo quasi tre anni di servizio, Erminio riceve il congedo definitivo dall'esercito e può prepararsi agli ultimi esa­mi di medicina. il desiderio di concludere gli studi e po­ter finalmente dedicarsi alla professione medica è forte. A Erminio non mancava certo la voglia di studiare e di continuare a leggere manuali e trattati di medicina. Tut­tavia, non si può rimanere studenti a vita e di questo il Pampuri era pienamente consapevole. Anche noi, dopo tanti anni di studio, non vediamo l'ora di trovare un la­voro che ci soddisfi e ci appaghi. Per Erminio Filippo era giunto il momento di mette­re in pratica ciò che aveva appreso dai testi universita­ri. Con il lavoro di medico avrebbe realizzato il compito che il Signore gli aveva affidato. Con la sua professione avrebbe reso più significativamente memoria a Cristo, vero Dio ma anche vero uomo. Vero uomo fino al pun­to da aver vissuto pienamente l'esperienza del lavoro, affiancando fino ai trent'anni il padre Giuseppe nella bottega di falegname di Nazareth. Facendo il medico Riccardo poteva rendere finalmente testimonianza an­che alla missione guaritrice di Cristo. Cristo come gua­ritore dei corpi - basta pensare ai ciechi, agli storpi e ai lebbrosi - ma anche delle anime. Nelle lettere sempre intense e toccanti scritte alla so­rella Longina, Riccardo esprime tutta la sua volontà e la sua speranza di iniziare presto a lavorare. Non ambiva a ottenere gloria e lauti guadagni; Riccardo voleva co­minciare la professione medica per servire con più de­dizione Dio. Per questo scopo e per questo delicato pas­saggio chiedeva la protezione e le preghiere della sorella:

«E tu o carissima sorella, che con tanto affetto mi ricordi; in questo anno che dovrebbe essere l'ultimo dei miei studi ed il primo della mia vita professionale, prega molto, affin­ché io possa attingere tanta forza dalla nostra Fede, così bella e così santa, da poter finalmente uscire da una vita di steriIi desideri e di vane aspirazioni, per cominciarne una nuova veramen te feconda di opere che, rendendo a Dio la dovuta lode e ringraziamento, abbia a farmi più lieto e feli­ce nella pace serena della Sua santa amicizia».

Lo studente di medicina Erminio Filippo Pampuri si laurea il 6 luglio del 1921, con una tesi sulla «Determi­nazione della pressione arteriosa con un nuovo sfigmo­manometro». La votazione è di 110 su 110. Ancorché Riccardo fosse un ragazzo umile, che non amava mette­re in mostra le proprie qualità, accettò di buon grado il consiglio del superiore di Canepanova, il quale gli ave­va suggerito di organizzare una bella festa per la sua laurea. Era l'occasione per ringraziare Dio del traguar­do conseguito e gli zii dei sacrifici sostenuti. La festa diventa il momento per rivolgere i più sentiti complimenti al giovane, così come per indicargli i conte­nuti della missione che lo attende. Paolo Sevesi, superio­re dei francescani di Canepanova, si rivolge a Erminio e agli ospiti con le seguenti parole: «Quale missione segui­rà il novello dottore? Lui deve sentirla già nel suo spiri­to. Lui conosce quale alta missione è riservata al medico cattolico, che pure lui ha una missione sacerdotale da compiere nella visione di Christus medicus. Sarà questa soltanto la missione di Erminio? Io mi auguro l'una e l'altra secondo quella che Iddio vorrà e a lui ispirerà». Riccardo avrebbe compiuto entrambe le missioni con entusiasmo e sincero spirito di servizio. Sul fatto che sarebbe diventato un ottimo medico ci giurava anche qualche professore universitario. Nono­stante l'ambiente dell'Ateneo fosse profondamente an­ti-cattolico, alcuni docenti ci forniscono un lusinghiero giudizio del neo laureato. Come accadde ai compagni di corso, allo stesso modo anche i «maestri» rimasero stupiti dalla diligenza e dalla bontà d'animo del giova­ne Pampuri. Assicuravano che ci si sarebbe trovati di fronte ad un ottimo medico, dalla elevata competenza professionale e dotato di grande umanità. Il professore Morelli, suo docente durante l'internato all'Istituto di Patologia medica, lo ricorda così: «Giovane studioso, diligentissimo, appassionato dello studio dell'ammalato ma anche a tutti i mezzi di ricerca di laboratorio che occorrono per un'esatta valutazione dell'ammalato. I pieni voti assoluti riportati all'esame di laurea confer­mano il valore medico del Pampuri. Credo di poter asserire che sarà un ottimo medico». Morelli fu lungimirante. Riccardo desiderava essere un ottimo medico, ma più di ogni cosa voleva vivere que­sta nuova fase della sua vita con la felicità di cui aveva parlato a suor Longina. Senza la gioia che Dio infonde, ogni mestiere diventa presto monotono. Si attende solo la fine della giornata e il 27 del mese per versare lo sti­pendio in banca. A Ermimo questo non bastava. Anche il nostro cuore ci suggerisce che un tal genere di vita non è poi così soddisfacente. Accontentarsi dell'utile profes­sione svilisce presto il «grande ideale» per cui siamo fatti.

La vita da medico

Conseguita la laurea, per Erminio l'inizio della profes­sione medica è inevitabile. Ciò che il Signore gli chiede è di mettere a frutto gli anni trascorsi studiando. La voca­zione più propriamente religiosa, che era già emersa da piccolo e che si era ripresentata quando aveva 15 anni, è per ora accantonata (anche la sorella Longina lo aveva sconsigliato per la salute). La vocazione più generale della vita degli uomini, siano essi laici o religiosi, indossi­no il saio o il camice bianco, è pur sempre quella di fare la volontà di Dio. Su questo Erminio non nutriva dubbi. Era certo che Cristo volesse il suo bene, ancorché in certi momenti continuasse a a sentirsi più adatto alla strada sa­cerdotale che non a quella medica. Gianni Mereghetti, nella sua Lettera a san Riccardo, così ci descrive la completa fiducia di Riccardo nel dise­grio di Dio, specialmente in quei momenti in cui doveva compiere scelte decisive: «La tua certezza in Cristo, nel suo amore al prossimo, riposava totalmente in Lui, non in te e questo ti liberava nell'affronto delle circostanze della vita: là dove tu stavi Lui era con te e segnava i tuoi passi... e più lasciavi che li segnasse più eri realmente te stesso, santo. Vivere così era per te la felicità, perché Lui, solo Lui, sa rispondere in modo pieno e soddisfacente al bisogno del cuore umano; ed è perciò gesto umano ah­bandonarsi a Cristo perché in Lui sta la felicità, la realiz­zazione di quanto si possa umanamente desiderare». La medicina non era un ripiego: era la strada per il compimento della sua esigenza di felicità. In quel mo­mento la sua felicità consisteva proprio nell'adempiere al disegno di Dio su di lui come medico condotto. Erminio sapeva che attraverso quell'impiego avrebbe potuto rea­lizzarsi, rendere gloria al Signore e avvicinare ancora di più la sua anima e le anime dei suoi ammalati a Dio. Riccardo pensava sempre e solo a Dio, ma ci pensa­va con la testa saldamente attaccata ai compiti che la vi­ta terrena di studente e poi di medico gli chiedeva di svolgere. Ecco come alcuni anni più avanti Riccardo spiega alla sorella che cosa significhi pensare sempre e solo al Signore. Non è delegare la propria vita ad un altro senza assumersi responsabilità. E’, invece, la cer­tezza che affidandosi a Lui, al tralcio, la sua esistenza sarebbe stata più intensa e vitale.

«Pensare sempre e solo al Signore lasciando che Egli pensi a noi, ecco il grande insegnamento che ci danno i Santi di tutti i secoli... il grande e semplice insegnamento che essi hanno tratto dal Santo Vangelo: che cosa occorre al tralcio per vivere con abbondanza di frutti? Null’altro che rimanere vitalmente unito alla vite, alla sorgente della vita e dei frutti. Ma purtroppo quante volte non ci ricordiamo di questa verità fondamentale preferendo alla vera prudenza dei figli della luce quella falsa dei figli del­le tenebre: vogliamo salvare ad ogni costo la nostra vita è rinnegando per essa il Signore che ne è l’unica fonte, la perdiamo: vogliamo salvare e difendere il nostro onore e lo perdiamo: è la perenne attuazione della promessa di Gesù: «Chi vorrà salvare la propria vita (per sé) la perde­ e chi vorra perderla (per amor di Dio) la salverà». «Chi si innalza sara umiliato, e chi si umilia sarà esaltato». Diventare medico non cancella i desideri del cuore di Ermimo. Il fatto di non intraprendere subito la stra­da religiosa non è vissuto come impedimento a una vita bella e feconda di opere per Cristo. Tutt'altro. In un certo senso, tuttavia, Erminio Pampuri stava gia rispondendo alla sua vocazione religiosa. Nel marzo del 1921, pochi mesi prima della sua laurea, Erminio diventa Terziario francescano, con il nome di frate Antonio. Era quella l'unica modalità per partecipare alla vita di un grande ordine religioso mantenendosi nello stato laicale. La vita da medico ha inizio con un periodo di tiroci­nio dallo zio Carlo, terminato il quale Erminio riceve una supplenza nella condotta di Vernate, altro borgo di agricoltori della bassa milanese. il giovane laureato vince anche il successivo concorso per l'affidamento della condotta, ma un altro medico, raccomandato dal Podestà di Veinate, gli soffia il posto. A Erminio è così assegnata la condotta di Morimondo, paese in cui sorge l'antica e famosa abbazia dei monaci cistercensi. Il territorio della condotta era abbastanza vasto, disseminato di cascinali e di case abitate in preva­lenza da contadini poveri. Da una cascina all'altra della sua condotta vi erano anche 10 chilometri, su strade non certo in buono stato e spesso impraticabili per il fango. Non si trattava certo di una condizione favorevole per il dottorino, il cui gracile fisico era sempre minato dai se­gni della pleurite contratta nella Grande Guerra. La casa di Morimondo, nella quale va ad abitare con la sorella Rita, era situata proprio in uno dei cortili adia­centi alla grande abbazia. All'epoca, in ogni paese i per­sonaggi più conosciuti e influenti erano il Podestà, il parroco e il medico. Posizione ideale, quella di Erminio, per sfruttare tutto a proprio vantaggio, per acqui­stare una piccola dose di fama e celebrità, come aveva­no spesso fatto i dottori che lo avevano preceduto. La gente intuì sin dall'inizio che Pampuri era diverso dagli altri medici. Innanzitutto andava quotidianamente in chiesa, particolare non trascurabile se si considera che molti dei medici di allora erano atei e anticlericali. In se­condo luogo, si accorsero presto che Pampuri non viveva la sua fede solo all'interno delle navate della grande chie­sa di Morimondo. il suo essere cristiano permeava tutta la sua vita, dalle corse al capezzale dei malati all'atten­zione affettuosa per i giovani dell'Azione cattolica. Erminio Pampuri rimase a Morimondo per sei an­ni, fino alla primavera del 1927. In tutti questi anni gli abitanti del posto, dai ragazzi agli uomini più anziani, ebbero modo di affezionarsi al dottorino. Erminio era una persona semplice, che parlava il dialetto e sapeva farsi capire bene. Finalmente, pensarono i suoi conta­dini, uno di noi, uno che vive nel popolo e sta in mezzo al popolo, che vive la sua professione come missione e non come come occasione per fare solo soldi! La giornata lavorativa di Pampuri era scandita da ritmi e abitudini regolari. il nipote Alessandro, figlio di Ferdinando e spesso ospite dello zio durante i mesi esti­vi, la ricorda con precisione. La sveglia avveniva intorno alle sette, alle sei e mezza durante l'estate. Subito dopo Erminio si recava alla Santa Messa e alle 9 cominciava il giro dei malati della condotta (con il calesse d'inverno e con la bicicletta d'estate). Le visite si concludevano alle ore 12 e il pranzo, preparato dalla sorella Margherita, era consumato tra le 12.30 e le 13. Prima di un breve riposo pomeridiano leggeva l'«Osservatore Romano». Verso metà pomeriggio riprendeva il giro per i casolari di Mo­rimondo e tornava per la cena alle ore 19. Quando li ospitava durante la stagione estiva, dopo aver mangiato era solito giocare a dama o tiramulino con i nipoti Ales­sandro e Giovanni. Insieme a loro e alla sorella si mette­va subito dopo a recitare il rosano. Prima di coricarsi dedicava un'ora all'aggiornamento professionale e allo studio. A volte, quando partecipava alle riunioni del­l'Azione cattolica locale e alle prove della banda musica­le, la sua giornata si concludeva tra le 22 e le 23. Vita noiosa e monotona? A prima vista, soprattutto a noi giovani tanto abituati a voler provare in continua­zione nuove esperienze, potrebbe sembrare così. Inve­ce, la vita del medico di Morimondo era tutt 'altro che noiosa e monotona. Non c'era la banalità del quotidia­no, perché Riccardo chiedeva sempre al Signore di fare ogni piccola cosa con grande amore. Se siamo sinceri con il nostro cuore, le cose fatte con amore sono sempre piene di gusto, di un fascino nuovo e inatteso. In fondo, quando siamo innamorati di una ragazza, ogni piccola azione, per quanto banale o inuti­le, acquista una bellezza sorprendente. Allo stesso modo, quando ci accorgiamo che il nostro studio o il nostro la­voro, così apparentemente meccanici e schematici, han­no un'utilità più grande, ci stupiamo e per un attimo torniamo al nostro impegno con una gioia rinnovata. Come vorremmo anche noi giovani avere lo stupore di alcuni ragazzi portatori di handicap che lavorano in un'impresa del varesotto! Ti lasciano di stucco quando ti dicono che le viti che pedissequamente infilano sono indispensabili al funzionamento di quel frigorifero in cui è tenuta in fresco la Coca Cola che a loro piace tanto! E come vorremmo anche noi giovani essere come il santo di Trivolzio, capaci di amare la ripetitività delle nostre professioni o delle pagine dei nostri intermina­bili manuali universitari. Gli abitanti e il parroco di Morimondo si accorsero subito che il giovane dottorino era innamorato della vi­ta, del suo mestiere e soprattutto di Cristo. I malati non erano oggetti, clienti da visitare con assoluta freddezza e distacco. I pazienti di Erminio erano innanzitutto per­sone, con le loro angosce, con le preoccupazioni di chi è povero e a stento riesce a pagare il conto del fornaio. Nel suo lavoro era di una solerzia ammirevole. Non si risparmiava in nessun modo, nonostante i postumi della pleurite accentuassero la sua fragilità. Andava in qualsiasi cascinale, a qualsiasi ora, anche solo per to­gliere un dente. Pensare al Signore e servirlo, significa­va innanzitutto per Erminio cercare il volto di Gesù nei suoi malati. «Prega» scriveva nella lettera del 5 settem­bre 1923 a suor Longina «affinché la superbia, l’egoismo o qualsiasi altra mala passione non abbiano a impedirmi di vedere sempre Gesù nei miei ammalati, Lui curare, Lui confortare, Gesù sofferente per l'espiazione delle mie colpe per il suo amore infinito per me». Ai contadini più indigenti era lui stesso a pagare i me­dicinali. A volte provvedeva egli stesso, direttamente o tramite amici, a saldare a qualcuno il conto dal panet­tiere. La signora Gina di Torrino, 84 anni ben portati e una memoria ancora molto lucida (mentre le parlo mi mostra sul mento le cicatrici dei punti applicatile dal dottorino), ricorda con gioia che quando entrava in casa per curare qualche familiare lasciava spesso i soldi per le medicine sotto il cuscino o sotto un vaso. I suoi malati gli erano riconoscenti per l'attenzione che rivolgeva loro. Una donna di Morimondo così lo descriveva: «Come il dottor Pampuri non ce ne sono, non se ne trovano: bravi sì, zelanti, anche sì... Ma lui aveva qualche cosa che non si può dire; e poi avesse visto come accorreva alla nostra chiamata, magari in bicicletta, se appena poteva, ma spesso anche a piedi, e di corsa; e come ci visitava, come ci interrogava, ma poi ecco, nes­suno può dire in che modo ci seguiva, come ci curava, come ci assisteva. Non ci abbandonava mai: vede? Aveva sempre una parola che ci colpiva, vede? Che parola fosse non lo sappiamo più, non la ricordiamo più; ma neppu­re forse si capiva bene quale fosse quella parola, nemme­no allora la si afferrava bene, ma, vede?.. .Non era la parola in se stessa che ci colpiva, era il tono della parola, il calore della parola; vede? Pareva che quando lui parla­va entrasse nel nostro fisico come una punta di qualche cosa che scottava, ma che non ci faceva male, anzi, ci faceva un bene, del tutto particolare...». Quest'altro caso è ancor pin significativo dell'affetto che la sua gente provava per lui. Un'anziana signora, a cui il Pampuri aveva prescritto un particolare shampoo per curare un gonfiore comparso sulla testa, volle ri-compensarlo con due cavoli. Era il massimo che poteva offrirgli, ma era soprattutto un segno di gratitudine per colui che quotidianamente si era recato alla sua casa per effettuare quei lavaggi che i suoi parenti si astenevano dal praticarle. Non spiccava solo per umanità. Pampuri era anche molto competente e non perdeva occasione per studiare i nuovi ritrovati della medicina. Per la sua grande pre­parazione scientifica e per il suo «originale» modo di se­guire i pazienti, capitò spesso che suscitasse le antipatie dei colleghi. Ciò che non gli perdonavano era la sua tota­le dedizione agli ammalati e al Signore. Sembrava loro che volesse quasi sostituirsi al Padreterno. Accadde un giorno che il medico condotto di Besate si recò in visita a Morimondo. Chiese dove fosse il dottor Pampuri e si sentì rispondere che era fuori per il giro dei malati. Egli, rivolgendosi alla sorella Margherita, le disse: «Sono venuto per conoscerlo e per dirgli che noi medici non siamo Padri Eterni; chi deve nascere nasce, chi deve morire muore. Non se la stia quindi a prendere tanto nel visitare i malati. Se ascoltiamo tutti i malati, cre­piamo noi». Margherita riferì tutto ciò ad Erminio. Le sue labbra si aprirono in un sorriso bonario ed esclamò: «Quello là è mezzo matto!». Nulla distoglieva Erminio dallo svolgere con amore totale il suo mestiere. Non ci riuscì il medico di Besate. Non ebbe miglior sorte nean­che lo zio Carlo. Più volte lo consigliò di far venire in ambulatorio i malati che erano in grado di camminare. Ma egli, non volendo far perdere una preziosa mezza giornata di lavoro ad un povero contadino, preferiva andare di persona nei cascinali dei suoi malati. D'altronde il suo lavoro gli piaceva veramente. Non lo sen­tiva come un peso, né avvertiva la fatica e le condizioni avverse. Così scriveva, con ironia e semplicità, alla so­rella Longina:

«Se non fosse per la responsabilità profes­sionale, dovrei confessare che il mio lavoro si assomiglia ora assai ad un divertimento. Pensa infatti se tale non si potrebbe, fisicamente, chiamare una tranquilla passeggia­ta giornaliera per belle strade ombreggiate e comodi sen­tieri; in mezzo al verde giocondo degli alberi e dei prati e fra i boschi disseminati dei più graziosi e variopinti fiori! Come tutto questo richiama la illimitata, infinita bontà del Creatore che con tanta generosità e prodigalità dissemina ed alterna tante bellezze a nostro conforto, diletto ed insegnamento».

Quando un lavoro ci piace e ci entusiasma, è diffici­le - se non impossibile - che qualcosa o qualcuno ci fer­mi. Stanchezza, fatica e malattia passano in secondo piano se c'è la percezione che in ciò che stiamo facen­do c'è di mezzo la nostra felicità, il nostro compimento. Così accadeva per Riccardo. La gioia con cui viveva il lavoro era in grado di vincere gli ostacoli che la natu­ra gli poneva davanti. In primo luogo c'era il Signore da servire attraverso la cura dei suoi malati. Ecco cosa dice, in una lettera datata 24 gennaio 1926, alla predi­letta Longina, preoccupata che l'eccessivo zelo di Ermi­nio nel curare i suoi malati potesse nuocergli alla salu­te:

«Quanto a me, io non sono stato mai così bene di salute come ora (e solo mi duole che non sia migliorata di pari passo la salute spirituale). Dato l'esiguo numero degli ammalati il mio servizio non è affatto gravoso, né le strade presentano nella mia condotta quei pericoli che il tuo grande affetto ti fa immaginare, ingrandendone qual­che lieve inconveniente: dal ponte che tu dici non passo quasi mai e per lo più a piedi con la bicicletta a mano e così di pericolo non ne rimane più affatto».

Lo stipendio di Riccardo - circa 7-8 mila lire, cifra molto buona per l'epoca - si esauriva spesso prima del­la fine del mese. Tra l'aiuto economico ai suoi ammalati e i numerosi vaglia e bollettini postali che inviava agli istituti missionari e ad enti cattolici, i soldi di Erminio uscivano dalla sua casa con la stessa rapidità con cui vi erano entrati. Ripeteva spesso, con quella simpatia e quella ilarità che non gli erano mai mancate, che la mi­glior banca, quella con i tassi d'interesse più elevati, era la banca amministrata da Dio. Era sobrio nel mangiare e nel vestirsi, ma mai tra­sandato. Solo con il passare del tempo parve ascoltare i suggerimenti dello zio, iniziando a mettere da parte qualcosa del suo stipendio per la sorella Margherita (in realtà i soldi del dottorino continuarono ad andare alle missioni e ai poveri di Morimondo e Fallavecchia). La farina, il riso, la pasta e il vino che lo zio gli regalava quando andava a trovarlo a Torrino, finiva per conse­gnarli ai poveri della sua condotta. Si giustificava con lo zio Carlo dicendo che a lui e Margherita non mancava certo ciò di cui nutrirsi. Non esistevano solo il suo lavo­ro e i suoi pazienti. Il servizio al Signore proseguiva in parrocchia, in special modo con i giovani. Per il parro­co, l'impetuoso don Alesina, il medico condotto era un aiuto grandissimo. Con il Pampuri rinacque la Com­missione missionaria parrocchiale. Nel giro di pochi anni, grazie al suo impegno, le donazioni per le missio­ni aumentarono costantemente, passando da 90 lire alla considerevole cifra per l'epoca di 1500 lire. Come donava tutto se stesso da dottore, allo stesso modo Erminio non si risparmiava nella vita parrocchiale. Non c'era separazione per lui tra le due cose. L’espe­rienza cristiana è integrale, non ammette scissioni. Era inimmaginabile per lui essere freddo e indifferente con i pazienti e, al contrario, pieno di attenzioni e di calore umano con i ragazzi di Morimondo. La gioia cristiana contagia tutta la vita e da questa gioia portata dal dottorino il piccolo borgo della bassa è rapidamente investito. Con alcuni giovani di Morimondo Erminio fonda il Circolo di Azione Cattolica (Pio X), di cui diventa pre­sto l'animatòre e la guida carismatica. I fascisti del posto non videro di buon occhio la rinnovata presenza cattolica e cercarono di ostacolarla in tutti i modi. Avrebbero vo­luto essere loro in grado di radunare così tanta gioventù! Pampuri e i suoi giovani, senza sobillare rivolte ma testimoniando cocciutamente la loro fede, non demor­dono e proseguono nella loro opera. L’anima di noi gio­vani è fatta per lottare, per combattere, soprattutto quando c'è da difendere ciò che ci è più caro. L’attività del circolo era caratterizzata da incontri cul­turali e religiosi, ma anche da momenti di giusto e me­ritato svago, come recite e passeggiate all'aria aperta. Anche a Morimondo Pampuri non si presenta con l'eti­chetta del bigotto vecchio stampo. Chi pensa sempre e solo al Signore non è - come molti credono, soprattutto i giovani - un personaggio cupo e noioso. La bellezza della fede emerge sia nei momenti di gioia e spensiera­tezza che nei frangenti più seri e impegnati della vita. Il cristianesimo regalava a Pampuri un gusto tutto partico­lare nel vivere sia il divertimento che la meditazione. Erminio, giovane tra i giovani, non aveva un lessico cattedratico e impersonale.. Era chiaro e semplice, aveva la passione e l'entusiasmo tipico di chi parla con il cuore. Luigi Repossi, membro di Azione Cattolica a Mori­mondo, conserva questo ricordo di Pampuri: «Era capa­ce di parlarci di Dio senza farcelo pesare, anzi destando in noi un interesse sconosciuto per queste cose... Dico la verità, certe prediche del parroco mi stancavano, ma il Pampuri sarei rimasto a sentirlo per delle ore; trova­va parole diverse...». In una testimonianza il fratello Ferdinando conferma che quando mancava il parroco, Erminio si sostituiva a lui in ciò che poteva fare come laico nei riguardi dei ragazzi: «Egli, giovane medico, era tutto premura per i giovani, i quali ne rimanevano edificati e conquistati». Alla sorella Maria Longina, con la quale conservava un rapporto di straordinaria intensità, domandava sempre una preghiera per i suoi giovani dell'Azione Cattolica.

«Una preghiera poi ti chiedo per i carissimi giovani del circolo giovanile della nostra parrocchia, affinché anche nei loro cuori abbia da porre il suo sta­bile regno il Divino Infante che già con l'esempio della sua nascita ci mostra la sua predilezione per ipoveri, per gli umili, per i diseredati della terra. Egli che è venuto per evangelizzare i poveri ai quali in modo speciale ha promesso il suo regno celeste, non permetta che essi ab­biano a ricadere sotto il pesante giogo del padre della menzogna, ma nelle fulgide verita della fede possano conquistare per sempre la vera liberta («veritas liberavit vos» disse infatti Gesù) e con una piena, incrollabile ft­ducia nella infinita bontà e misericordiosa provvidenza del Padre Celeste, possano sempre godere di quella pace che gli Angeli annunziarono prima di tutto ai buoni, semplici ed umili pastori».

I giovani e i poveri. Erano loro i preferiti da san Ric­cardo. Per tutti gli uomini, ma specialmente per loro, desiderava la libertà, la vera libertà. La libertà che coin­cide con il riconoscere la verità di Cristo: «La verità vi renderà liberi». A noi giovani interessa la libertà. Interessa eccome Continuano a ripeterci che è il valore più importante, ma finiscono per proporci modelli che la annichiliscono. La libertà diventa allora fare quello che si vuole, senza tener conto degli altri. Soluzione comoda, sbrigativa, apparen­temente moderna e anticonformista. E’ considerato un atto di libertà non portare rispetto alle persone o soppri­mere la vita che si ha in grembo. La libertà vera, che è la realizzazione piena dell'ideale per cui siamo fatti, che è il tener conto della nostra natura urnana e della dignità assoluta di cui dobbiamo godere dal concepimento alla morte, non la propone quasi più nessuno. Riccardo aveva il coraggio di proporla. E i giovani lo ascoltavano, come lo ascolteremmo noi adesso se ci accorgessimo che ciò che desideriamo più intensamente è una libertà che valorizzi la nostra umanità e la nostra responsabilità. Erminio amava la libertà e lo dimostrava con i fatti. Non si limitava ai discorsi e alle parole. Non era uno di quei profeti contemporanei che, da un lato esaltano la libertà, mentre dall'altro continuano a sostenere regimi tirannici e negatori dei più elementari diritti dell'uomo. Era un compito arduo quello che doveva affrontare l'Azione Cattolica di Morimondo. C'erano i fascisti, co­sì invidiosi del dottorino e del suo fascino sugli adole­scenti che arrivarono a realizzare una sala da ballo so­pra la sua casa per non farlo dormire. Era un piccolo segnale d'avvertimento, ma il Pampuri non si scorag­giò. Continuava il suo impegno tra i giovani e al tempo stesso tentava di appianare i frequenti litigi che oppo­nevano il rude don Alesina al Podestà locale. Era forse tiepido con il regime mussoliniano? Tutt'al­tro! Pampuri, pur non essendo un appassionato di poli­tica, aveva le idee ben chiare in materia. L'«Osservatore Romano» e «Civiltà cattolica», giornali a cui era abbo­nato, lo aiutavano a formarsi un giudizio cristallino. Alla sua libertà non voleva certo rinunciare. Come po­teva parlare di libertà con i giovani e poi non lottare per essa nella concretezza della vita? Ai ragazzi non piac­ciono tanto le formule astratte, le belle parole. Neppure a Pampuri piacevano. E così, con lo stesso coraggio di­mostrato a Caporetto, arrivò a stracciare la tessera del Sindacato nazionale dei medici fascisti. Il testo della lettera ci è pervenuto per intero. Le ar­gomentazioni di Pampuri sono lucidissime e affermano chiaramente il suo desiderio di vivere da uomo libero:

«Ho dato le mie dimissioni dal Sindacato Nazionale fascista perché non mi sono sentito di accettare l'ultima parte dell'articolo quinto dello statuto, dove esso dice che possono far parte del Sindacato Nazionale Medici Condotti i medici i quali non appartengono a partiti a carattere anti-nazionale (e fin qui benissimo), che siano cioè contrari alle direttive politiche del fascismo. Ora sic­come che gli altri partiti si distinguono dal partito fasci­sta in quanto sono contrari almeno a qualche sua diretti­va politica, altrimenti si confonderebbero con lo stesso partito fascista, ne viene da tale identificazione del patriottismo col fascismo che al Sindacato Nazionale Fa­scista Medici Condotti non possono appartenere che i medici condotti aderenti al partito fascista o almeno indiffe­renti a qualunque altro. Poiché non può il fascismo d'oggi arrogarsi il monopolio del patriottismo, come non lo po­teva il liberalismo dominante ieri, ritenendo io di poter essere patriota anche militando in altro partito più corrispondente ai miei principi morali, politici, né volendo per qualsiasi interesse materiale rinunciare alla mia libertà in riguardo, ho ritenuto doveroso presentare le mie dimis­sioni dal S.N.FM.C., che ora confermo nuovamente».

Con i ragazzi del circolo San Pio X fonda anche una banda musicale. Grazie ai suoi modi gentili e affabili riesce a convincere i fittavoli di Morimondo a donare un po' di soldi per acquistare gli strumenti. Nessuno osava dire di no alle richieste del dottorino, tanta era la stima e l'affetto che essi provavano per lui. Natural­mente i soldi non bastavano mai ed era allora lo stesso Pampuri che versava la - consistente - differenza. Le lezioni di solfeggio erano tenute dall'esperto mu­sicista don Alesina. Le prove diedero subito buoni ri­sultati e la banda fu spesso invitata per concerti nelle parrocchie circostanti. Con i giovani del circolo e della banda Pampuri trascorreva molto tempo. Le serate passavano lietamente e al dottore piaceva molto conversare con i ragazzi. Le discussioni erano tanto coinvolgenti ed interessanti che, ricordano alcuni del Circolo, a volte proseguivano fin oltre la mezzanotte ed erano gli stessi ragazzi che fa­cevano notare al Pampuri che era già molto tardi. Il giovane dottor Pampuri voleva molto bene ai suoi ragazzi. Aveva a cuore che ricevessero un'educazione cristiana e che amassero ogni aspetto della vita come dono di Dio. Per lui era di fondamentale importanza che fossero educati alla preghiera e alla meditazione. Per questo motivo, ogni anno li portava ad un raduno di esercizi spirituali a Tregasio, in Brianza, nella villa del Sacro Cuore. Era lui stesso a pagare le spese del viaggio e del soggiorno. Ai suoi ragazzi diceva che erano giorni di una bellez­za e di un'importanza eccezionali. Non ore di prigionia, ma l'occasione per capire quanto sia necessario amare e pregare Dio per vivere una vita più bella e felice. All'amico Luigi Tacchini, un po' titubante davanti alla proposta del raduno spirituale, Pampuri scriveva queste frasi:

«Carissimo amico, [...] non spaventarti del resto credendo che si tratti di tre giorni di ergastolo, tut­t'altro anzi: godrai tre giorni di una vita così nuova e così bella, tanto diversa e tanto migliore della solita vitaccia grigia che conduciamo tutti i giorni, che ti sembrera di vivere in un altro mondo ben più bello; e solo ti rincre­scerà, alla fine di doverla cambiare».

La fede cristiana del Pampuri voleva giudicare ogni avvenimento dell'epoca. Era suo desiderio entrare nel dibattito sui grandi temi con argomentazioni precise. Ci teneva ad assumere una posizione chiara, che faces­se capire che i cristiani sanno usare bene la ragione e la libertà quando si tratta di discutere. La lettura dell'«Osservatore Romano» e di «Civiltà Cattolica» gli erano indispensabili per la formazione di una coscienza critica. Ai suoi amici raccomandava sem­pre un buon quotidiano, utile per approfondire la fede cristiana ma ancor più per potenziare l'uso della ragione. Quello tra fede e ragione è un dibattito sempre aper­to, dai toni spesso accesi. Lo era ai tempi di Pampuri e lo è adesso. Quante volte, specialmente a noi giovani, inse­gnano che tra fede e ragione non vi può essere nessun legame. Anzi, si ritiene che un uso corretto della ragione porti alla negazione delle verità della fede e si trae la con­clusione che un cristiano non possa mai avere una posi­zione ragionevole riguardo a qualsiasi cosa. il cristiano sarebbe mosso solo dalla difesa ideologica di un dogma. Chi, fra noi giovani, è cristiano desidera fortemente che la sua esperienza religiosa valorizzi la ragione. An­cor di più noi giovani abbiamo a cuore che la nostra ra­gione ci permetta di interessarci degli argomenti di attua­lità in modo da ricavarne un giudizio limpido. Non vorremmo avere noi degli amici che ci inducano ad usa­re nel migliore dei modi la nostra ragione? Che ci aiuti­no a giudicare quanto vediamo nei telegiornali o leg­giamo in un articolo di cronaca? Erminio desiderava che i suoi amici avessero sempre l'opportunità di valutare, secondo una ragione stimola­ta dalla fede, ciò che quotidianamente succedeva. Ecco perché, in occasione della conferma a medico condot­to, Erminio regala al carissimo amico Benedetto Secon­di un abbonamento all'«Osservatore Romano»:

«Mi sono permesso, in questa lieta occasione, di farti il picco­lo dono dell'abbonamento per il corrente anno all'«Os­servatore Romano». Il giornale è diventato quasi mai una necessità per gli uomini d'oggi, e sopra di esso vengono trattati e discussi, troppe volte purtroppo con ignoranza, incompetenza ed anche malafede e settarietà, i più gravi argomenti di vita pubblica e privata, perciò diviene quasi indispensabile per i cattolici l'aiuto di un quotidiano che, rispondendo alla massima garanzia morale, si mantiene al di fuori e al di sopra di quelle incomposte passioni poli­tiche che, talora anche inconsciamente, sono formate di odio e di lotte fraterne, ed il quale, con indiscutibile van­taggio intellettuale e spirituale sa osservare le varie mani­festazioni della vita pubblica con serena oggettività alla luce della ragione e del sano buon senso e meglio ancora a quella fulgidissima della Fede».

Il Pampuri lo ritiene un regalo di poco valore, fatto però, come conclude nella sua lettera, perché aveva a cuore la felicità del suo amico. Desiderava che, attra­verso la lettura del giornale, arrivasse «alla visione ed al conseguimento (per mezzo della giustizia, e soprattutto della carità) del fine supremo della nostra vita che è la Gloria di Dio e la nostra eterna felicità». Tema di discussione con gli amici era soprattutto il rapporto tra scienza e fede. Per la maggioranza degli scienziati del tempo la fede era oggetto di derisione. Rap­presentava un ostacolo al progresso medico e scientifico. Roba da Medioevo. Anche oggi sono tanti gli uornini di scienza che ci propongono - o spesso ci impongono - questa visione. Erminio non poteva condividere un simi­le approccio. Con lo stesso coraggio e lucidità di giudizio con cui a scuola aveva difeso la religione cattolica, allo stesso modo da medico si batteva perché la scienza, gra­zie al contributo della fede, valorizzasse le ricchezze del­l'uomo e della natura. La natura e l'uomo erano frutto della creazione. Una ragione correttamente usata, aperta al Mistero, avrebbe raggiunto una tale conclusione. Come l'avevano raggiunta molti scienziati, da Newton a Pasteur. Erminio espone queste considerazioni ad un amico lacerato dal legame tra scienza e fede, tentato dall'ab­bandonare una religione apparentemente incapace di rispondere agli interrogativi della scienza. Chissà a quan­ti di noi, specialmente se studenti di facoltà scientifiche o ricercatori in erba, queste parole del Pampuri suonano di straordinaria attualità e suscitano grandi interrogativi:

«Carissimo amico,... possiamo noi dire che Dio non c’è... ma di fatto anche ogni istante della nostra vita è nelle sue mani, quei beni della terra, quelle creature che noi ado­riamo invece di Dio, del Creatore, sono pure nelle sue mani, nelle sue mani quelle intelligenze, quelle doti di cui tanto ci insuperbiamo, e delle quali invece di rendere a Lui grazia e riconoscenza, ce ne serviamo per ribellarci contro di Lui. Possiamo ora illuderci di giustificare una condotta scorretta affermando che la scienza, coi suoi ritrovati, coi suoi progressi, ci conduce lontani da Dio, ce lo rende inu­tile, ce lo dimostra non esistente, ma nel giorno del giudi­zio, quanti veri e grandi scienziati: Newton, Pasteur, Volta, ecc., il cui numero è piccolo solo per la nostra mente che nella sua crassa ignoranza non li conosce (e non pochi fra di essi i grandi anatomici e medici), i quali, avendo il cuore e la mente non guasta dalla vanità e dalla superbia, non hanno trovato alcun contrasto fra la scienza e la fede, ed anzi quanto più si approfondivano nella conoscenza dei misteri reconditi della natura, tanto più ne vedevano uscire fulgida l'apologia della fede e dalle meravigliose armo­nie delle leggi della natura si sentivano portati ad amare e lodare la bontà e la sapienza infinita del Creatore. (Prima della scoperta delle lenti e del cannocchiale si rideva, di alcuni stolti, della S. Scrittura che parlava di miriadi di stel­le, mentre gli astronomi sapevano che non erano più di 1011: quando la scienza astronomica progredì, ecco appa­rire le miriadi di stelle della S. Scrittura). Pasteur infatti per difendere la fede dall'accusa dei materialisti, che non conoscendo l'origine di certi fenomeni vitali, difendevano la generazione spontanea e se ne valevano per negare la necessità della creazione e quindi di Dio, scopri il me­raviglioso mondo dei microrganismi, cominciando dai fer­menti e muffe, mostrando che i contrasti fra la scienza e la fede dipendono solo dalla nostra ignoranza e dalla nostra presunzione o malafede che gabella per fior di scienza sem­plici teorie [...]. Vedi teoria dell'evoluzione' ormai sfonda­ta da ogni parte dagli ultimi studi e che ieri era un dogma di fede nelle nostre buone scuole atee, scuole mantenute con le tasse pagate dalle famiglie in gran parte cattoliche, perché ivi avessero a perdere l’avita fede in cambio di una scienza avariata».

Come al solito non c’è superbia nelle sue parole. Non c’è una verità da imporre con forza. Anzi, quelle righe so­no occasione per lo stesso Pampuri di rafforzare la sua fe­de: «Ho cercato, scrivendo questo a te, di ravvivare anche la mia debole fede». Questa testimonianza può essere per noi un'opportunità per riflettere sul fatto che il cristiane­simo rende più stimolante la ricerca scientifica e che le verità della fede e della scienza non sono in contrasto. E l'amore? Insomma, la fidanzata, la donna con cui sposarsi. Non pensava a questo Pampuri? Per i giovani è un aspetto decisivo della vita, fonte di gioia ma anche di delusioni. Quando pensiamo alla nostra felicità, pensia­mo frequentemente a una ragazza che ci voglia bene, che ci ami per quello che siamo, con la quale magari un gior­no sposarci. Spesso, però, il nostro concetto di amore si limita al puro e semplice innamoramento. L’amore è inte­so solo come amore verso la donna o l'uomo della propria vita. Parlare di amore alla famiglia, agli amici, al lavoro e allo studio o, tanto più, a Cristo, ha un suono strano. Lo stesso amore per una donna è spesso ridotto a mera istin­tività e tornaconto. La donna o l'uomo come oggetti da possedere, non certo come persone da amare nella loro completezza. Non certo da amare come volti che rifletto­no il grande amore del Signore alla nostra vita. Ciò che desideriamo in fondo al nostro cuore, anche se poi ci capita raramente, è un amore per la nostra ra­gazza che sia ad immagine e somiglianza di quello di Dio. Totale, completo, che si dona senza chiedere nulla in cambio. Un amore pronto a dare la vita per colui o colei di cui siamo innamorati. Pampuri non aveva ragazze nei suoi piani. Non si sentiva adatto al matrimonio. Non per questo non era innamorato. Era innamorato del Signore e faceva per Lui e per il suo popolo ogni cosa con amore grande. A dire il vero, proprio mentre era medico condotto a Morimondo, Erminio aveva ricevuto una proposta di matrimonio. Gli arrivò indirettamente, attraverso la me­diazione di Luigina Peretti, un'amica che faceva parte dell'Azione Cattolica. La ragazza in questione, secondo le indiscrezioni sfuggite alla stessa Peretti, doveva essere la figlia del direttore generale dell'Ospedale «Cantù» di Abbiategrasso, dove spesso il Pampuri si recava per accompagnarvi i suoi malati. Erminio declinò l'offerta con parole molto garbate e affettuose:

«Stim.ma Sig.ra Peretti Luigina, La ringrazio di cuore del suo atto di grande bontà (…). Non posso però accogliere la sua tanto onorevo­le e lusinghiera proposta, poiché non sentendomi chiama­to allo stato matrimoniale, vi ho rinunciato definitivamen­te (…). Non deve perciò angustiarsi di questa mia risposta, quella buona giovane da lei accennata, poiché se il Signore che tutto dispone in numero, peso e misura per la maggior gloria sua, ed il nostro massimo bene, se il Signore vorrà proprio chiamarla allo stato matrimoniale, non mancherà di mandarle un più degno e santo sposo, come gia mandò a Sara il figliolo del Santo Tobia [...]».

La vocazione di Pampuri è diversa dal matrimonio e così, con la sua consueta umiltà e bontà d'animo, spie­ga alla Peretti che non può accettare la proposta. Si au­gura però che Dio possa far incontrare a quella ragazza la persona giusta, che la ami e poi la sposi. Concluden­do la lettera, ci tiene a fare una puntualizzazione. Il ma­trimonio non è una via obbligata. Non è l'unica strada per la felicità e il compimento dell'uomo. Qualora la ra­gazza avesse dovuto sentire una vocazione religiosa, non per questo la sua vita sarebbe stata meno bella. Per Erminio ogni vocazione è nobile se risponde alla chiamata di Dio. Erminio sa di non essere chiamato al matrimonio. Sa, invece, di essere chiamato ad amare e servire il Signore attraverso un'altra strada. il matrimonio resta in ogni caso per lui un sacramen­to importantissimo, troppo spesso svilito nei suoi conte­nuti e nel suo significato. Di simili preoccupazioni vuole rendere partecipe l'amico Benedetto Secondi, in una let­tera scritta a Torrino il 30 marzo 1924. A lui si rivolge parlando del matrimonio come dell' «elemento fonda­mentale della società stessa ed ora avvelenato fin dal suo primo costituirsi». I timori e le ansie non si esauriscono in una frase breve e lapidaria. Erminio è sinceramente rat­tristato dal modo in cui la maggioranza degli uomini sce­glie la propria compagna:

«Si preoccupano gli uomini di cercare nella futura sposa soprattutto quelle doti fisiche ed intellettuali che possono servire a fare una buona compar­sa nella società, a ben ordinare la casa ed a ben dirigere la cucina, e quanto al resto si accontentano di una certa abi­tudine di religiosità esteriore, ben lontana da quella Fede profonda ed incrollabile che è la sorgente di ogni più bella, nobile ed anche eroica virtù e che potra fare della donna il vero angelo consolatore della famiglia, nei momenti della prova, dello sconforto e del dolore».

A Benedetto si sente di porre delle domande decisive prima di affrontare un passo così delicato come il matri­monio:

«Ma quanti si accostano al matrimonio con quel religioso rispetto, con quella purezza e santità di affetti e di aspirazioni colle quali si deve ricevere un Sacramento grande, come lo ha definito la Chiesa? Quanti cercano in quella che dovra essere la compagna di tutta la vita, una sposa santa che sappia incoraggiarli, spingerli, trascinarli con l'esempio di mirabdi virtù ad un adempimento sempre più perfetto della missione di bene, sempre grande anche quando può sembrare umilissima, alla quale Iddio ha de­stinato ciascuno di noi in proporz:ione dei talenti e della grazie concessici, ad una sempre maggiore perfezione mo­rale, verso un amore sempre più ardente di Dio e del pros­simo? E chi mai oggi, mettendo al mondo dei figli, ne fa fin dalla nascita un'offerta a Dio (…).

Non sono frasi che escono dalla penna di un morali­sta. Erminio non vuole condannare nessuno. Non sareb­be nella natura umile e riservata del suo carattere. Er­minio scrive per un'altra ragione. E’ mosso dal desiderio di condividere fino in fondo l'amicizia con Benedetto Secondi. D'altronde, come potremmo parlare di amicizia se con un amico non ci aiutiamo a riflettere su un mo­mento importante come il matrimonio? In realtà troppe volte ci accontentiamo di amicizie a metà, di uno stare insieme limitato al sabato sera e alla ricerca di un diver­timento effimero. Non è però questo ciò che desideria­mo dal rapporto con un amico. Desideriamo molto di più, anche se questa maggiore intensità può portarci a non avere le stesse idee o a litigare. Pampuri spiega a Benedetto che la lettera è unica­mente dettata da un vivissimo sentimento di amicizia, il quale gli fa desiderare «la tua felicità quasi come una parte integrante della mia». La gioia di un nostro amico è la nostra gioia, così come il dolore di un nostro amico è anche il nostro dolore. Pampuri ne è consapevole e suggerisce anche a noi di avere una simile certezza. Un'amicizia che diven­ti condivisione dei momenti belli ma anche di quelli spiacevoli è ciò che più desideriamo. Un'amicizia che, come nel caso della lettera a Benedetto, parla di matri­monio e mette in guardia da rischi ed errori. Le parole di Erminio possono risultare a prima vista sgradite. Istintivamente siamo portati a scegliere l'uo­mo e la donna della nostra vita solo in base all'aspetto esteriore. Siamo spinti solo dall'innamoramento folle che fa perdere ogni contatto con la realtà. Pampuri non dice che non sia una bella cosa innamorarsi. Pampuri desidera per il suo amico molto di più di un innamoramento passeggero. Lo desidera anche per noi, perché quelle frasi devono far riflettere anche noi. La donna che amiamo dovrebbe condurci, sottolinea Riccardo, «verso un amore sempre più ardente di Dio e del prossimo». L'amore per la nostra donna deve aiutarci ad amare di più tutta la nostra vita, il nostro studio e il nostro lavoro, il nostro prossimo, la nostra famiglia, i nostri amici. L'amore vero, l'amore per la nostra donna o il nostro uomo che sia riflesso dell'amore di Cristo per la nostra vita, non può che essere un amore che abbraccia tutto. Non una stanza angusta abitata da due romanti­coni incapaci di guardare al di là dei propri occhi, ma una finestra spalancata sull'immensità dell'orizzonte. Pampuri ci propone qualcosa di estremamente gran­de, infinitamente più grande dei nostri schemi ben con­gegnati. Un amore a così ampio raggio, gratuito e non egoi­stico, può farci paura, può scontrarsi con ciò che ci viene quotidianamente additato come modello di vita. Ai consigli di san Riccardo possiamo opporre il nostro rifiuto, ma ciò che il nostro cuore desidera, ciò che ve­ramente desidera, è un amore ad una ragazza o ad un ragazzo che sia capace di farci amare di più tutta la vita e, per chi è cristiano, il Signore.

L’ingresso nei Fatebenefratelli (1927-1930)

La vocazione di Pampuri era ogni giorno più chiara. Sentiva di essere chiamato a farsi religioso. Nulla sem­brava distoglierlo da questo proposito, nemmeno il fatto che negli anni precedenti sia i Gesuiti che i Francescani avessero respinto, a causa della sua cagionevole salute, la domanda di ammissione ai rispettivi ordini. Decisivo ai fini del suo ingresso nella vita religiosa fu l'incontro con don Riccardo Beretta, da lui conosciuto nella primavera del 1923. Beretta era il responsabile dio­cesano dell'Ufficio missionario e Pampuri, in qualità di segretario parrocchiale, doveva recarsi spesso a Milano. In poco tempo la loro amicizia crebbe e si consolidò. Don Riccardo lo presentò in termini entusiastici a padre Zaccaria Castelletti, superiore della Provincia Lombardo Veneta dei Fatebenefratelli, l'ordine ospe­daliero nato per proseguire l'opera di San Giovanni di Dio. Il superiore dei Fatebenefratelli cercò ulteriori notizie su Erminio. Dovunque si recasse, dal vescovo di Pavia monsignor Ballerini agli abitanti di Torrino e Mo­rimondo, il coro delle voci era unanime nel parlargli di un uomo straordinario nella sua semplicità. Nonostante i problemi di salute del giovane, padre Zaccaria non ebbe un attimo di esitazione e disse a don Beretta: «Dovesse rimanere anche un solo giorno mem­bro effettivo dell'Ordine nostro, sia egli il benvenuto. Egli, dopo di esserci stato in terra di edificazione, ci sa­rà poi in cielo angelo di protezione». Il 6 giugno, Erminio domanda di essere ammesso ai Fatebenefratelli. Dopo un breve periodo di ambien­tamento nella casa «San Carlo» di Solbiate Comasco, il 22 giugno entra nell'Ordine come postulante, il 27 giu­gno veste l'abito religioso ed il 21 ottobre inizia a Brescia l'anno di noviziato. Per ricordare l'affetto e l'amicizia del suo padre spirituale don Riccardo Beretta, Erminio assu­me il nome di fra Riccardo. Come aveva offerto totalmente la sua vita al Signore da studente e da medico, così ora Erminio avvertiva la necessità di consacrarsi a Cristo come religioso. In lui non c’era un rimpianto per gli anni precedenti, per una scelta che avrebbe potuto essere compiuta prima. Er­minio si rende conto che gli anni di Università e di con­dotta medica avevano fatto maturare la sua vocazione. Ora, però, niente e nessuno potevano allontanarlo da ciò che il Signore gli domandava per essere pienamen­te felice. Dovrebbe essere propria di noi giovani questa volon­tà, questa capacità di affermare gli ideali per cui siamo fatti e di lottare perché si realizzino, anche a costo - a volte - di andare contro i progetti di genitori e parenti. Così fu anche per Riccardo. La sua scelta maturò in silenzio, senza che nulla trapelasse allo zio Carlo e alla zia Maria. Solo la sorella Longina ne fu partecipe, ben­ché ella stessa avesse precedentemente sconsigliato il fratello dal farsi Gesuita e Francescano, sempre a moti­vo della salute. Gli zii non la presero certo bene. Avevano investito tanto perché diventasse un bravo medico ed ora se lo ritrovavano col saio. La più scossa fu zia Maria. La notizia dell'ingresso nella vita religiosa del nipote arrivò inaspettatamente. Il 22 giugno 1927, dopo che il giovane ebbe terminato un periodo di riposo a Solbiate Comasco, padre Norber­to Waverda, Maestro dei postulanti dei Fatebenefratelli, convocò Maria Campari ed il nipote a Milano, con la scusa di far visita ad una loro parente suora, ricoverata presso l'ospedale San Giuseppe. Durante il colloquio Erminio chiese a padre Waverda di comunicare alla zia le sue intenzioni. Maria Campari pianse e supplicò il nipote di cambiare idea. Erminio, tuttavia, fu estremamente deciso nella sua risposta: «De­vo seguire la chiamata di Dio, devo farmi santo». Quando tornò a Torrino per comunicare la notizia allo zio Carlo, questi parve ignorarlo. Si incrociarono sulla strada di campagna che partiva dalla tenuta dei Campari. Il nipote disse allo zio della sua scelta, ma dal­la bocca del Campari non uscì una parola. Anzi, fece finta di ignorarlo e proseguì la sua passeggiata. Non gli andava proprio giù quel nipote religioso. Erminio lo rincorse. Questa volta non fece in tempo a parlare che lo zio Carlo gli si accostò. Scoppiò a pian­gere e lo strinse a sé in un forte abbraccio. Il dottor Cam­pari aveva finalmente capito che quella religiosa era la strada che Dio voleva per suo nipote. Zia Maria non si rassegnò così facilmente. Non c'era egoismo in lei, quanto piuttosto quell'umana convinzione che i progetti che si hanno sulle persone care siano i più giusti, i più adatti a rispondere alla chiamata del Signore. Due settimane dopo si recò infatti al convento e chiese del nipote. Erminio era intento a pulire l'altare. Padre Wawerda lo fece chiamare ma il giovane non si mosse. Mandò a dire di salutarla e di spiegarle che egli doveva seguire la sua vocazione. La zia restò per più di tre ore davanti al convento, in attesa di veder passare il nipote mentre dalla chiesa si spostava alla mensa. Erminio, intuendo le mosse della zia, girò per il retro della chiesa onde evitarla. A questo punto fra Norberto lo costrinse a parlarle. A zia Maria Erminio ribadì ciò che le aveva già detto in precedenza: come prima Dio gli aveva chiesto di servirlo da medico condotto, così ora lo invitava a diventare suo servo da religioso. Maria capì e tornò a casa. In Erminio non ci fu né cattiveria né orgoglio. Non aveva scelto di farsi religioso per contrapporsi alle deci­sioni degli zii. Quante volte noi giovani, specialmente da bambini e da adolescenti, facciamo qualche cosa solo per dispetto ai nostri genitori. Quante volte pren­diamo una determinata strada senza chiederci se è quel­la giusta per la nostra vita, ma solo per dire no ad un suggerimento di mamma e papà. In quei momenti non ci interessa la nostra felicità, il compimento dei nostri ideali. Ci interessa solo dimostrare che siamo grandi, che siamo capaci di opporci e ribellarci. Capita così molto spesso che rifiutiamo quei consigli di amici e parenti che ci renderebbero contenti, mentre al contra­rio accettiamo supinamente ciò che va contro la nostra autentica felicità. Riccardo non voleva scontrarsi con nessuno. Voleva solo rispondere positivamente alla chiamata del Signo­re, l'unica chiamata in grado di rendere più lieto e feli­ce il suo cuore. Con questo esempio Riccardo sembra dire anche a noi, specialmente a noi giovani del nuovo millennio, di seguire ciò per cui il nostro cuore è fatto. Ciò non significa che tutti debbano prendere i voti reli­giosi. La vocazione non è solo quello. Vocazione è ren­dersi conto di ciò che desideriamo, di ciò che siamo chiamati a fare; di ciò che, insomma, il Signore ci chie­de di essere per ottenere la felicità. Bravi ingegneri, architetti, medici, buoni padri e madri di famiglia. Mo­dalità diverse, mestieri diversi, ma ciascuno a modo suo come occasione per testimoniare la propria fede cristia­na. Come aveva spesso ripetuto nella sua vita San Ric­cardo, ogni professione ed ogni incarico, se fatti con amore grande, servono a rendere gloria a Dio. E a di­ventare santi, perché ogni uomo deve avere questo de­siderio di santità. In alcuni suoi appunti di catechismo aveva riassunto l'importanza della santità e dell'amore per le piccole cose:

«Abbi sempre grandi desideri, cioè desiderio di grande santità, di fare opere grandi - mira sempre più in alto che puoi - per riuscire a colpire giusto. Come i mer­canti che domandano di più per riuscir a prendere il giu­sto prezzo. A ciò ti aiutera la considerazione della tua grande nobiltà: figlio di Dio - fratello di Gesù, dei Mar­tiri e dei Santi - Erede del Cielo. «Siate santi, come Santo è il padre vostro celeste» . Fate anche le cose piccole, minime con amore grande. Sempre più in alto!».

Diventando religioso Erminio sapeva di recare un grande dispiacere a quegli zii che gli avevano sempre voluto un gran bene e lo avevano educato ai principi cristiani. Di tutto questo era loro particolarmente rico­noscente. Ora, però, chiedeva agli zii di comprendere che il disegno di Dio era un altro e che volergli veramen­te bene significava accettare questa sua vocazione. E, piano piano, zia Maria e zio Carlo l'accettarono. Da novizio Riccardo mostrò lo stesso carattere che aveva avuto da universitario e da medico condotto a Morimondo. Era gentile e dolce, di animo sempre' lieto e disponibile, sia con i superiori che nei confronti degli altri giovani novizi. Lo si vedeva spazzare con la ramazza il cortile del convento, magari canticchiando qualche motivetto reli­gioso. Nel fare tutto ciò aveva lo stesso volto felice con cui visitava gli ammalati. Solo Erminio aveva il coraggio di avvicinarsi a quegli ammalati tubercolotici che gli altri novizi cercavano invece di evitare. Non si sottraeva mai a nessun compi­to, per infimo o ripugnante che fosse. I suoi compagni ebhero grande stima di lui e le ragioni furono subito chiare. Erminio non era uno di quelli che creavano confusione o facevano baldoria, ma sapeva sempre stare allo scherzo con sorriso bonario e divertito. Quando qualche compagno eccedeva, glielo faceva notare con molta discrezione. Con la stessa di­screzione suggeriva a qualche padre del suo ordine di accorciare le prediche al fine di non annoiare la gente. Non era una persona che emetteva condanne, ma aveva sempre un cuore aperto nell'abbracciare il fratello che aveva sbagliato. Spesso i suoi superiori ricorrevano al suo consulto medico e, per quanto Pampuri si schermisse, il suo pa­rere era tenuto sempre in grande considerazione. Le sue lezioni di medicina e di tecnica infermieristica affa­scinavano i confratelli. Non erano spiegazioni asettiche. Ogni parola era densa di riferimenti biblici e tutto il suo calore umano era proteso a far capire che il malato non era un semplice paziente, ma una persona umana ed un'icona del Cristo sofferente. Quando sorgeva una lite era il primo ad accorrere perché i litiganti si calmassero e facessero pace. Allor­ché in refettorio si accorgeva che la porzione di cibo di qualche novizio era insufficiente, gli donava la sua. A volte era lo stesso padre superiore ad obbligarlo a man­giare, visto che Erminio si reggeva in piedi a stento e le sue condizioni fisiche erano sempre precarie. Nel 1928 gli fu affidato l'ambulatorio dentistico. Non era però l'unico impegno. A ciò si doveva in ogni caso aggiungere la supplenza diurna e notturna ai me­dici d'ospedale che, finito il loro turno, tornavano a casa. Nonostante i noti problemi di salute e gli impe­gnativi orari di lavoro in ambulatorio e in ospedale, Ric­cardo svolse sempre tutto con incredibile passione. Non faceva alcuna distinzione tra i suoi pazienti. Fra Damaso Roveda, compagno di Erminio nei Fatebene­fratelli, ricorda nella sua deposizione durante il proces­so di canonizzazione che «ricchi o poveri, ebrei o pro­testanti che fossero, usava per tutti la stessa misura. Ai poveri aggiungeva la maggior carità». Con i suoi ammalati si mostrava sempre sensibile, pronto a rincuorarli e a sostenerli. Sapeva anche essere simpatico e scherzoso, specialmente con i più piccoli. Come a Morimondo, così nell'ospedale dei Fatebene­fratelli i giovani e i bambini erano i suoi prediletti. Si rendeva conto che essi, più di chiunque altro, avevano bisogno di vedere da vicino l'affetto e la gioia di Cristo. Una volta, ad un bambino cui aveva appena levato un dente cariato, domandò di essere pagato. Il fanciullo gli rispose: «Ma io non ho un soldo!». Ed allora il Pampu­ri, con sguardo divertito, gli porse sulla mano una mo­neta da due lire e gli disse: «Beh, allora pago io!». In convento Erminio non si dimenticò mai dei suoi due nipoti. Pregava sempre per loro e si augurava che conducessero un'esistenza cristiana, circondati da buone amicizie e da bravi compagni di classe. Ecco cosa scriveva, nell'agosto del 1927, ai suoi amati Ales­sandro e Giovanni, allora iscritti - come lo era stato in precedenza lo zio - al Collegio Sant'Agostino di Pavia:

«In collegio vi troverete probabilmente con numerosi com­pagni: state bene attenti nello stringere amicizie con que­sti, poiché fra i tanti potrebbe esservene qualcuno (sic) non buono, ed un compagno cattivo sarebbe per voi più perico­loso di un demonio... quando è necessario unirsi agli altri per i giochi o per i compiti, state sempre con i più buoni, cioè con i più religiosi, studiosi e obbedienti. Se volete poi essere da tutti rispettati e benvoluti, cercate di non mo­strarvi mai orgogliosi e superbi coi compagni, e di essere sempre rispettosi ed obbedienti coi superiori».

Fra Riccardo non si dimenticò mai, nemmeno in punto di morte, dei suoi giovani di Azione cattolica di Morimondo. A lui non interessava più di tanto che crescessero di numero. Ciò che aveva a cuore, come testimoniano queste frasi della lettera a Mario Bologna (responsabile del circolo dopo la partenza del Pampuri), era che aumentasse la loro fede: «Non guardate tanto al numero, quanto alla fermezza della fede, all’ardore del­l'apostolato ed all’amore ai Sacramenti». La salute di Erminio peggiorava nel frattempo di giorno in giorno, ancorché vi fossero brevi periodi in cui il suo fisico sembrava riprendersi. Nel 1929 trascorse un po' di mesi di riposo presso la casa dell'ordine di Gorizia. Tornato al suo ambulatorio di Brescia, il novembre successivo fu colpito da un'emot­tisi più forte e costretto a letto. Fu mandato dagli zii, a Torrino ma, passate poche settimane, chiese nuova­mente di essere trasferito a Brescia. Riccardo andò incontro alla morte con grande sere­nità. Chi gli fu vicino nell'ultimo periodo lo descrive lieto e senza alcun timore di spirare. Il nipote Alessan­dro, che lo vide per l'ultima volta il giorno prima che morisse, racconta di averlo trovato allegro e completa­mente lucido: «Mi disse della sua soddisfazione di mo­rire. L’idea del paradiso lo affascinava. Sembrava uno che si preparasse alle nozze: mi fece impressione il fatto che in lui l'idea della morte fosse così naturale». Nelle sue ultime lettere allo zio Carlo e alla sorella Longina, Riccardo minimizzava il suo dolore e la sua sof­ferenza. Spesso concludeva dicendo che la sua salute sta­va facendo progressi e che la febbre stava rapidamente scendendo. Le cose andavano ben diversamente e la febbre non accennava a diminuire. Durante tutta la sua malattia non diminuì mai nemmeno la fede in Dio. Anzi, anda­va aumentando la certezza che Cristo gli era a fianco anche in un momento così tanto doloroso. Le parole che in quei giorni scrive alla sorella sono piene di spe­ranza e di amore, della lieta fiducia di chi sa che Gesù ha vinto la morte:

«ma noi non dobbiamo temere, o carissima sorella, perché quel Gesù che ha già combattu­to e vinto per noi dalla mangiatoia alla croce, è sempre ai nostri fianchi... e noi ci sforzeremo di servirLo sempre non con timore servile dei castighi, ma per amore».

Una volta rientrato a Brescia, dopo alcune visite me­diche è nuovamente mandato all'ospedale dei Fatebe­nefratelli di Gorizia. Le condizioni di salute si aggrava­no ulteriormente e così, il 18 aprile 1930, fra Riccardo viene ricondotto a Milano, dove gli zii e i parenti pos­sono essergli vicini negli ultimi giorni di vita. Sono gior­nate contraddistinte dalle visite di amici e familiari, tutti stupiti dalla serenità del suo viso. Don Riccardo Beretta gli portò il viatico e sia il Papa che l'arcivescovo di Mila­no gli inviarono la loro benedizione. Accanto al suo let­to sedeva stabilmente zia Maria, che continuava a pre­gare la Madonna per la guarigione del nipote. Riccardo capiva che il giorno della morte stava so­praggiungendo, ma capiva al tempo stesso che qualsiasi cosa il Signore gli avesse riservato, lui l'avrebbe accet­tata lietamente. Così diceva alla zia: «Se il Signore vuole chiamarmi, vado volentieri, se mi lascia qui, starò qui co­me vuole lui». Non c'è in Riccardo un desiderio di morire fine a se stesso, tipico di chi vuole abbandonare velocemente que­sta valle di lacrime. Fra Riccardo non smania dalla brama di morire, ma si affida a Cristo, conscio che il disegno di Dio su di lui è in ogni caso buono. Il suo volto è lieto non perché è il volto di un pazzo, ma perché è il volto di una persona che ha speso la sua esistenza nell'amore a Dio e sa che presto sarà accanto a Dio nel paradiso. Tra il 29 e il 30 aprile la situazione di Erminio peg­giora ulteriormente. La mattina del 1° maggio si comu­nica, riceve l'olio santo, la benedizione apostolica e il viatico. La morte doveva coglierlo, come egli aveva più volte ripetuto di desiderare, nel mese della Madonna. Alle ore 22.30 dello stesso primo giorno di maggio, stringendo forte tra le mani un crocifisso, simbolo po­tente della morte e della risurrezione di Cristo, Erminio Filippo Pampuri muore.

PARTE SECONDA

CHE SPETTACOLO DI FEDE!

I miracoli di san Riccardo, la devozione della gente e dei giovani

Quando muore un santo la gente se ne accorge. Non c'è bisogno di aspettare il processo di beatificazione e la successiva canonizzazione perché cominci la devo­zione. Anche i santi, come tutte le altre persone, vanno incontro alla morte fisica. In un certo senso, però, i santi non muoiono mai. Da un lato perché il Signore è così prodigo che ci regala ogni giorno persone che fanno della loro vita un esempio di santità. Dall'altro lato suc­cede poi che il ricordo di quei santi che non sono più in vita continua ugualmente a mantenersi vivo. Infatti, nel cuore della gente i santi come san Riccardo vivono an­cora. Diventano i testimoni della vicinanza del Signore alla vita quotidiana del suo popolo ed i loro miracoli so­no il segno più evidente che Cristo è sempte presente in mezzo a noi. Per i vecchi e per i giovani che lo avevano conosciu­to, Riccardo Pampuri era già stato santo in vita. Lo si capì benissimo al suo funerale, che fu un autentico evento di popolo. La messa funebre fu celebrata da don Riccardo Be­retta nella cappella dell'ospedale San Giuseppe di Mila­no. Quindi, la salma fu trasportata su un furgoncino fino a Torrino, dove fu allestita la camera ardente e do­ve accorsero centinaia di persone. Il corteo che trasportò il feretro dalla casa di Torrino al cimitero di Trivolzio era affollatissimo. Nessuno voleva mancare. Vi fu una partecipazione di popolo così mas­siccia che il corteo arrivò a Trivolzio, distante 45 minuti di cammino da Torrino, mentre il corpo di Erminio do­veva ancora abbandonare la casa degli zii Campari. A portarlo in spalla ci pensarono i suoi ragazzi dell'Azio­ne Cattolica di Morimondo insieme ai giovani dei paesi vicini. Erano inoltre presenti le delegazioni del Collegio Sant'Agostino e del Circolo Fuci di Pavia, i suoi com­paesani di Trivolzio, di Torrino e di Morimondo e tanta, tantissima gente comune che aveva sentito parlare del «dottor carità». I suoi giovani piangevano, come avremmo pianto an­che noi se ci fosse morto un amico. I giovani di Morimondo non avevano perso solo un ottimo medico, un bravo catechista ed un vivace animatore. Avevano perso innanzitutto un amico, un uomo dal cui volto avevano intuito in ogni istante tutto l'amore e la bontà di Dio. Ci fu un'ultima occasione per i ragazzi di ammirare il suo viso. Nella bara di legno del frate, infatti, fu appo­sitamente aperta una finestrella di cristallo. Le lacrime dei suoi ragazzi poterono per un attimo asciugarsi e la­sciar spazio ad un senso di stupore. il volto di Ermimo aveva affrontato la morte con una serenità straordina­ria. Un volto lieto, consapevole di aver speso la sua vita per il Signore ed altrettanto consapevole che la morte è solo un passaggio dalla vita terrena alla felicità eterna del paradiso. I suoi giovani e la sua gente compresero ben presto che Riccardo non li aveva definitivamente lasciati. Il suo affetto per il popolo, l'amore per i suoi ragazzi e per la gente comune non si spense con la sua morte. I primi miracoli arrivarono prestissimo. Alcuni mesi dopo la scomparsa del frate, una donna d'umilissime condizioni, colpita da artrite deformante e con le gam­be gonfie, si recò all'ospedale San Giuseppe per chiede­re in elemosina qualche vestito. il padrè priore ordinò a suor Cherubina di portarle la tonaca di fra Riccardo, che non era ancora stata toccata dagli altri religiosi per timore del contagio. Un paio di settimane più tardi la donna bussò nuo­vamente al convento. Nel rivederla, la sorpresa della suora fu immensa. Quella donna rachitica e sofferente era completamente guarita; non sentiva più dolori e le sue gambe camminavano in modo spedito. Fin dall'inizio i miracoli del santo cominciarono a toccare persone giovani. Sei anni dopo la sua morte, an­che fra Natale Paolini, compagno di noviziato del Pam­puri, guarì per intercessione del santo dall'ascesso pol­monare che lo aveva costretto a sottoporsi ad una cura molto dolorosa. Nel 1939 l'ospedale San Giuseppe fu teatro di un nuovo evento miracoloso del Pampuri. Ad una ragazza, figlia di un dirigente della Pirelli e affetta da ascesso ap­pendicolare, era ormai stata impartita l'estrema unzione. Per i medici non c'erano più speranze. Per san Riccardo e per coloro che confidavano nella sua protezione, in­vece, le speranze c'erano ancora. Suor Agnese prese un'immagine del Pampuri e la fece stringere tra le mani alla ragazza. Il mattino successivo la giovane non accu­sava più alcun sintomo dell'ascesso e pochi giorni dopo uscì dall'ospedale. Nel 1949 il cardinale di Milano, Ildefonso Schuster, apre il processo di canonizzazione. Con i suoi miracoli, san Riccardo contribuì senz'altro a velocizzare l'iter. Pochi anni più avanti, a beneficiare dell'intervento del santo fu il goriziano Adeodato Comand. Questo signore di 55 anni aveva il vizio di mangiare e bere un po' troppo, tanto che spesso era costretto a mettersi a letto, salvo poi rialzarsi e riprendere le vecchie abitu­dini. Quando, nel maggio del 1952, fu ricoverato per l'ennesima volta in ospedale, la diagnosi dei medici non lasciava intravedere spiragli di guarigione: si trat­tava di peritonite da perforazione. Il 18 maggio i dot­tori tentarono inutilmente di operarlo; gli restava ormai poco da vivere. Su invito dei religiosi del Fate­benefratelli, amici e parenti invocarono l'intervento del Pampuri. L'indomani il Comand si svegliò in per­fetta salute, lasciando stupiti tutti i medici, per i quali fu impossibile trovare una spiegazione scientifica all'accaduto. La stessa sorte miracolosa toccò all'architetto Ferdi­nando Michelini. Oggi è un simpatico signore di 84 an­ni, pieno di vita e desideroso di raccontare a tutti la sua storia. il Michelini soffriva da parecchi anni di disturbi all'intestino e allo stomaco, conseguenza di tutte le sof­ferenze patite da internato nel campo di concentra­mento nazista di Ravensbruck. Nell'agosto del 1959 fu ricoverato all'ospedale civile di Milano per essere ope­rato d'urgenza. L’architetto chiese con forza di rinviare l'intervento, poiché voleva essere operato dai Fatebene­fratelli. Con questi frati ospedalieri era amico già da di­versi anni e per loro aveva dipinto anche alcuni quadri raffiguranti san Riccardo. Il mese seguente sembrò arrivare la sua ora. Mentre era in casa fu colpito da un violentissimo attacco intesti­nale. A stento riuscì a prendere in mano il ricevitore del telefono e a chiamare i Fatebenefratelli. I dolori erano talmente forti che lo stesso Michelini pensava di non avere più scampo. Il referto medico era altrettanto im­pietoso: occlusione intestinale. I frati lo invitarono a pregare fra Pampuri ed essi stessi iniziarono una novena. Prima di entrare in sala operatoria l'architetto si affidò alla protezione di san Riccardo, il cui ritratto era appeso proprio all'ingresso. il chirurgo dovette presto desistere dall'intervento: «Ho aperto e chiuso, per me non c’è piu nulla da fare. Po­vero Michelini. Il Michelini e tutti i Fatebenefratelli continuarono incessantemente a rivolgersi con le preghiere proprio a quel frate che era stato così tanto legato all'ospedale San Giuseppe. Pregarono fiduciosi per il miracolo. E il miracolo arrivò. il Michelini si alzò la mattina successiva in otti­me condizioni e con un grande appetito. Da allora, colmo di riconoscenza a san Riccardo per il miracolo che gli aveva compiuto, l'architetto milanese cominciò a girare il mondo (specialmente l'Africa e il Medio Oriente) per costruire case, scuole e chiese, chiedendo in cambio solo l'ospitalità. La devozione al frate di Trivolzio proseguì anche negli anni successivi, senza tuttavia mai assumere le forme e le dimensioni del culto di altri grandi santi. Coloro che pregavano il «dottor carità» erano fedeli che lo avevano direttamente conosciuto o che si erano rivolti a lui su suggerimento dei Fatebenefratelli di Milano, Brescia o Gorizia. La cerchia delle persone de­vote era pur sempre limitata, nulla a che vedere con le folle di pellegrini in visita al poverello di Assisi o a sant 'Antonio da Padova. Non è il numero di fedeli o dei miracoli che fa di un uomo un santo. Di fedeli e di miracolati fra Riccardo ne aveva in ogni caso già parecchi. Così, nel 1981, a più di trent'anni dall'apertura del processo di canonizzazione, Riccardo Pampuri è proclamato beato dalla Chiesa Cat­tolica. Tre anni prima Paolo VI ne aveva proclamato l'eroicità delle virtù. Il miracolo che lo avvia all'ingresso ufficiale nel novero dei santi accadde poco tempo dopo. Dio volle che fosse proprio un giovane, per l'esattezza un ragazzino di dieci anni, a beneficiare dell'intervento del novello beato. Dio regala questi miracoli ai più giovani perché sono quelli che hanno più bisogno di sentire una pre­senza vicina e amica, che li ascolti e ne esaudisca i desi­deri. Attraverso i miracoli compiuti ai figli, il Signore finisce poi con il rafforzare la fede un po' indebolita dei genitori e dei parenti. È il 4 gennaio 1982 quando nel paesino spagnolo di Alcadozo, provincia di Albacete, Manuel (Manolo) Ci­fuentes Rodenas urta con l'occhio sinistro un ramo di mandorlo del giardino di casa. Il ragazzino corre imme­diatamente dal padre, che si trova nel giardino a pochi metri da lui. Il dolore era talmente forte che il piccolo a stento riusciva a trattenere le urla. Il padre, pensando che si trattasse di una pagliuzza entrata nelle palpebre, cercò di togliergliela con un fazzoletto. Il tentativo fu vano ed il dolore dello sfortunato Manolo continuava ad intensificarsi. Il padre si accorse allora che sotto la pu­pilla c'era un taglio che attraversava tutta la superficie oculare. I genitori si precipitarono subito dal medico del pae­se che, vista la difficoltà del caso, si limitò a bendargli l'occhio e a rinviarlo ad uno specialista di Albacete. L’incidente occorso cominciava a rivelarsi in tutta la sua gravità. Ad Albacete il dottor Juan Ramon Perez individuò, a fianco della ferita grande, un'altra ferita più piccola e diagnosticò una lesione grave. Per il dottore vi erano seri rischi di dover ricorrere ad un intervento. Nella speranza che si potesse evitare l'operazione prescrisse al ragazzo una pomata, delle gocce e alcuni calmanti. La situazione non accennò a migliorare. I dolori di Manolo continuavano ad essere lancinanti e sia le gocce che le pomate non sortivano alcun effetto. Il signor Ce­cilio Cifuentes, padre di Manolo, si ricordò allora di una placchetta di metallo contenente una reliquia di fra Pampuri, da lui rinvenuta nell'armadio della scuola do­ve insegnava. Cecilio pose allora la placchetta sotto la benda, in corrispondenza dell'occhio gravemente ferito. Poi, voltatosi verso un'immagine di Gesù che era appesa in camera, pregò in questo modo: «Signore. Questa è un'occasione straordinaria per accrescere la nostra fede in te. Facci vedere la tua potenza attraverso il tuo fra Riccardo». E sia lui che tutta la famiglia iniziarono a pregare per Manolo. Bisogna soffermarsi su un piccolo particolare; la famiglia Cifuentes non aveva mai sentito parlare del frate dei Fatebenefratelli. Tuttavia, il fatto che la fami­glia spagnola non lo conoscesse non doveva essere di alcuna importanza per il beato fra Riccardo. I santi non badano a queste sottigliezze. Il piccolo Cifuentes trascorse una notte insonne, a causa dei riacutizzarsi dei dolori. Papà e mamma conti­nuarono a stargli accanto, incoraggiandolo e invitando­lo a pregare insieme a loro. Finalmente, verso le sette di mattino, il ragazzino si addormentò. Trascorsi pochi minuti, il signor Cecilio tornò nella stanza e lo svegliò delicatamente per chiedergli se provava ancora molto dolore. Manolo gli rispose: «Sto benone, papà. Non sento più nulla». Lo stupore dei Cifuentes aumentò non appena ebbe­ro tolta la benda. La ferita era completamente sparita e l'occhio era tornato alla limpidezza che aveva prima dell'incidente. I compaesani accorsero alla casa dei Ci­fuentes e la loro meraviglia fu pari a quella dei genitori di Manolo. Anche il medico del paese, il dottor Ronce­ro, restò senza parole. Quando i Cifuentes gli spiegaro­no che avevano pregato tutta la notte e che per loro si trattava di un vero miracolo, il dottore disse: «Come medico ai miracoli non ci credo. Certo però che per ri­marginare una ferita del genere di solito ci vogliono diversi giorni...». Quanto accaduto apparve realmente insolito anche allo specialista di Albacete, il dottor Perez: «L'occhio» affer­mò «è limpido come un cristallo. Strano però che tutto si sia risolto senza alcuna cicatrice... strano davvero». Con il medico di Albacete il signor Cecilio non parlò più di miracolo. Benché egli e la sua famiglia fossero asso­lutamente convinti che di miracolo si trattasse, Cecilio sapeva altrettanto bene che i medici sono sempre molto cauti e che la maggior parte di essi non ammette che vi possano essere risposte al di fuori della scienza. Del fatto che fosse un miracolo o meno si tornò a di­scutere durante la causa di canonizzazione. L’esame del caso da parte della Congregazione per le Cause dei Santi fu giustamente lento e meticoloso. La Chiesa non ha la necessità di «sfornare» santi come da una catena di montaggio! I medici spagnoli furono ripetutamente interpellati. Il postulatore della Causa voleva capire se la repentina scomparsa della ferita all'occhio di Manolo fosse scien­tificamente spiegabile. Nell'aprile del 1988, una breve relazione del dottor Perez sciolse gli ultimi dubbi. La Consulta della Congregazione terminò i suoi accerta­menti dichiarando che la guarigione era stata «estrema­mente rapida, completa e duratura; non spiegabile in base alle conoscenze mediche». Era troppo piccolo Manolo per accorgersi di ciò che gli era accaduto. Crescendo - oggi ha 29 anni - si è reso conto di quale grande grazia il Signore gli avesse con­cesso per merito dell'intercessione di san Riccardo. La prima forte emozione l'ha provata in piazza san Pietro, al cospetto del Papa. Aveva 17 anni quel giorno. Oggi mi dice che la sua fede è estremamente salda, grazie anche all'educazione cattolica ricevuta in fami­glia. L'ambiente che ha attorno, tuttavia, non si discosta molto dalle società secolarizzate in cui viviamo noi. I giovani di Alcadozo, come amaramente mi confessa, si stanno allontanando sempre più dalla Chiesa. La sento­no lontana, tristemente lontana. La vita di san Riccardo - aggiunge Manolo - può rappresentare una piccola speranza perché i giovani tornino ad abbracciare con amore Cristo. «Ad Alcadozo» mi scrive in una lettera «la presenza di san Riccardo sugli altari ha dato fiducia a molta gente, poiché lo vede come un santo giovane, del nostro tempo, non come certe figure antiche che siamo abituati a vedere e in cui non riusciamo ad identi­ficarci. Invece, con san Riccardo ci identifichiamo per­ché è giovane e del nostro tempo, come se fosse un amico o un fratello a cui puoi raccontare ciò che vivi e che sei sicuro ti ascolti». Il 1° novembre 1989, alla presenza di tutta la fami­glia Cifuentes, Riccardo Pampuri diventa santo. Si trat­ta del secondo medico italiano a salire sugli altari dopo il napoletano Giuseppe Moscati, canonizzato da Papa Montini nell'anno santo 1975. Elevandolo agli altari, Giovanni Paolo Il ne ricorda il carattere misericordioso e la purezza di cuore avuta in tutta la vita: «in appena trentatré anni, quali quelli del Cristo da lui amato sopra ogni cosa, la vita di san Ric­cardoPampun fu tutta un dono a Dio e ai fratelli: come giovane apostolo tra gli studenti universitari, tra i mili­tari in trincea durante gli orrori della guerra, tra i fede­li della parrocchia dove fu medico condotto». il Papa non vuole presentarcelo come un uomo dalle qualità soprannaturali, da guardare con ossequioso di­stacco. Sa bene che un santo del genere, speaalmente ai giovani, interesserebbe poco. Fra Riccardo, con la sua semplicità e la sua vita così poco appariscente, è l'esat­to contrano. Il Papa vuole dire che san Riccardo ci è vicino e che ognuno di noi è chiamato alla santità. Come ripeteva lo stesso fra Riccardo al nipote Giovanni: «siamo figli di Dio, chiamati a farci santi nel servizio del Signore (cia­scuno nello stato in cui il Signore lo vuole)». La canonizzazione del Pampuri non porta a Trivolzio masse di pellegrini. E’ pur vero che c'è - come sottoli­nea l'attuale parroco del paese, don Angelo Beretta - un rilancio della devozione. Nella sostanza, però, nel pe­riodo appena successivo al 1989 la vita del paesino del­la bassa scorre come prima, senza cambiamenti signifi­cativi. Non si aprono negozi di immagini sacre, né si costruiscono ristoranti e alberghi come ad Assisi, a Pa­dova o a San Giovanni Rotondo. Fino a qui nulla di male o nulla che possa far credere che non ci siano devoti del frate dei Fatebenefratelli. La popolarità di un santo non si misura dall'entità degli in­cassi degli ambulanti che stazionano davanti a celebri santuari. Sono tutti aspetti esteriori - non sempre mora­listicamente condannabili - della devozione popolare. Il numero di persone che entra nella chiesa del santo, che vi recita un rosario o partecipa ad una funzione litur­gica, è un elemento che fa già maggiormente riflettere sull'ampiezza del culto. E la verità dei primi anni Novanta era che a Trivolzio di fedeli ne arrivavano, ma non certo a frotte. Di giovani, ad essere sinceri, se ne vedevano proprio pochi. L'esor­tazione del Papa ai giovani di prendere ad esempio fra Riccardo sembrava inizialmente essere caduta nel di­menticatoio. Vox clamantis in deserto. Dei tanti ragazzi che negli anni Trenta si recavano in bicicletta da Mo­rimondo e Pavia al cimitero di Trivolzio per raccogliere dalla tomba del dottorino qualche mucchietto di terra, non restava che uno sbiadito ricordo. Come conferma don Angelo, la devozione a san Ric­cardo c'è sempre stata. Tuttavia, ancorché i Fatebene­fratelli lo facciano conoscere in tutto il mondo, il culto di san Riccardo rimane un culto locale. Qualche fedele dalla provincia di Pavia, da Milano, da Brescia e da Gorizia, luoghi per vari motivi intrecciati alla vita del dottore. I fedeli che giungono da altre località sono in realtà poco numerosi. Per coloro che già m quegli anni lo venerano, san Riccardo non è un estraneo. Le preghiere che riempio­no i primi registri testimoniano la particolare vicinanza che i pellegrini sentono per il «dottor carità». Salute del corpo, scuola e matrimonio sono gli argomenti più ri­correnti:

3 febbraio 1989. Fra Riccardo, prega perché nostro fratello Mario guarisca (Roberto e Cristina).

13 giugno 1989. Aiutami Beato Riccardo ad amare la mia sposa nella volontà di Gesù. Aiutami, Beato Ric­cardo, ad amare la mia sposa, con pazienza e sopporta­zione.

27 novembre 1989. Proteggimi in questo anno di scuola ed aiutami a studiare con diligenza ed impegno (Luca). A volte si tratta di un grido accorato di aiuto, senza contenuti precisi, ma con la fiducia di chi è certo che l'intercessione presso il Signore da parte di san Ric­cardo è in grado di rispondere al suo bisogno.

29 aprile 1989. San Riccardo, aiutaci! aiutaci! aiu­taci! In molte altre preghiere ciò che si domanda a san Riccardo non è un miracolo preciso, ma la capacità di accettare e sopportare quanto sta accadendo, anche se doloroso e inspiegabile. La gente non chiede aiuto ai santi soltanto per risolvere un problema contingente. Chiede spesso, con una semplicità che lascia stupita la maggior parte delle altre persone, di saper accettare il disegno di Dio sopra la propria vita, qualunque esso sia. Non è rassegnazione, quanto piuttosto il desiderio di affidarsi totalmente a Colui che più di ogni altro sa ciò che è bene per la nostra vita.

18 gennaio 1989. Fra Riccardo, prega per la mia fa­miglia e aiutami e dammi tanta forza di sopportare tut­to quello che mi potrà succedere. Aiuta il mio papà e la mia mamma, in particolare il papà. Anche da santo il frate dei Fatebenefratelli non sem­bra dimenticarsi di coloro che pregano davanti alla sua tomba. Chi riceve una grazia torna a Trivolzio per rin­graziano e per chiedergli nuovamente l'aiuto e la prote­zione. Ecco cosa gli scrive, il 1° novembre 1994, a cinque anni esatti dall'omelia per la canonizzazione, Grazia in­sieme ai suoi familiari di Brescia.

1 novembre 1994. San Riccardo, aiutaci sempre a superare i momenti difficili e disperati e grazie per avermi guarito da una brutta malattia. La svolta - e di svolta parla apertamente anche don Beretta - avviene nel gennaio del 1995. Per darvi un'idea del cambiamento, basta dire che dal novembre 1988 - quando il vescovo pavese Maverna inaugurò con una sua invocazione il primo registro - fino al termine del 1994 i fedeli avevano compilato solo tre registri di pre­ghiere ed intenzioni. Il primo registro era durato addi­rittura tre anni. Dal gennaio del 1995 ad oggi l'archivio della parroc­chia si è riempito di altri 68 quadernoni pieni di inten­zioni, preghiere e a volte anche di vere e proprie lette­re-confessioni al santo. La svolta avviene perché san Riccardo torna a far sentire la sua presenza attraverso grazie e miracoli. Non ci sono di mezzo imprenditori che hanno fiutato l'affare o preti desiderosi di rimpinguare le magre finanze dell'oratorio. Con tutta onestà bisogna ammettere che il borgo di Trivolzio poco si presterebbe ad una simile operazione, visto che non offre altre attrazioni turisti­che. Solo la vicinanza con il ricco capoluogo lombardo e con l'autostrada Milano-Genova - percorrendo la qua­le, all'altezza del casello di Bereguardo, si scorge il cam­panile della Chiesa parrocchiale - invoglierebbero a prendere un miziativa del genere. In ogni caso, la verità è un'altra e non ha nulla a che fare con il denaro o il rilancio del turismo. La gente si spinge a Trivolzio perché si accorge che c'è un santo vi­cino alla loro vita e ai loro problemi, pronto ad ascol­tarli e magari a donargli una piccola grazia. Testimone, nel gennaio del 1995, della prima di una lunga serie di grazie e miracoli è Cristina Bologna, una donna appartenente ai Memores Domini di Comunione e Liberazione. Cristina, abitando a Coazzano (in una casa dei Memores dedicata proprio a san Riccardo), pae­sino a sud di Milano, era già andata fino a Trivolzio più di una volta. Quando vi si reca il 1° gennaio del 1995 lo fa con un'intenzione particolare:

«Uno degli ultimi gior­ni di dicembre del 1994 venni a sapere che una mia amica era stata ricoverata in ospedale per una aplasia midollare. Per questa malattia ci si avvale di due possibili terapie: il siero oppure di trapianto di midollo. All’ospedale di Genova optarono per la prima ipotesi e, se tutto fosse andato per il verso giusto, la mia amica sarebbe ritornata a casa e avrebbe dovuto rimanere in una stanza sterile per circa quattro mesi. Quando sentii per telefono Gabry - la cognata di cui sono amica, dei Memores Domini - è stato immediato dirsi: “Chiediamo la grazia”. E lei: “Sì, soprat­tutto di saper vivere questa circostanza certi della Sua Presenza e che nulla è per un male”. Detto fatto. Con alcu­ne di casa mia siamo andate il primo gennaio dal “nostro vicino di casa, san Riccardo Pampurì” a Trivolzio, dove è seppellito. Qui è accaduta la cosa, ai miei occhi, più sor­prendente: dopo la Messa siamo entrate nella stanza atti­gua alla cappella di san Riccardo dove sono custodite le reliquie del santo, oggetti che gli sono appartenuti, come i ferri del mestiere, un mobile, il saio, la divisa della banda musicale. A questo punto Laura, con un po’ di ritrosia, mi dice: “Appoggia l'immaginetta di san Riccardo su un oggetto...” e data l'espressione della mia faccia ha aggiun­to: “Questo gesto è solo per sottolineare la fisicità della domanda. Non è un gesto da fanatici; ma perché siamo concreti”. Ho dovuto combattere contro una certa ritrosia perché veramente questa concretezza semplice mi è così poco abituale, ma dato che non avevo motivi per diffidare di Laura mi sono detta: “Perché no?”. Così ho scelto tra gli oggetti quello che mi piaceva di più.. la divisa della banda e ho strofrnato l'immaginetta. Abbiamo recitato insieme un Gloria e siamo uscite. Siamo tornate a casa in quella normalita che fa dire: ci siamo affidati, ad ognuno il suo; a noi l’ordinario, a Lui lo straordinario. Domenica 8 gennaio Gabry va a trovare la parente e durante la conversazione racconta della mia visita al Santuario e le da l’immaginetta. Il giorno successivo un medico fa un prelievo e dopo mezz'ora ritorna perché crede di aver sbagliato. Invece no. Tutto si sta risolvendo e l’indomani la parente viene dimessa. Lo stesso medico dice: “Questo lo consideri un miracolo”. Poi veniamo a sapere che su 200 casi 5 si sono risolti da sé. Sono cose che succedono. Certo, anche se questo non era stato preso in considerazione come possibile soluzione. Che l'imprevisto sia accaduto in tempi così brevi, che si possano accertare con serieta tutti i fattori in gioco, che di fronte a questo si debba andare con i piedi di piombo, mi sembra giusto. Un sano realismo non fa male né ai mortali né ai santì, perché d Signore che si serve di tutto non ha paura dei nostri calcoli. Allora perché raccontare tutto questo? Per ciò che dentro un fatto si impara: non abbiamo timore a domandare, a domandare insieme, con­cretamente, usando della fisicità, e se anche fossimo timo­rosi e se anche avessimo un po' di ritrosia siamo certi: Il Signore è più grande del nostro cuore e vede ciò di cui ab­biamo bisogno perché cresca la famdiarità con Lui».

Tra i principali artefici della rinascita della devozione a san Riccardo vi è il movimento di Comunione e Libera­zione. Non ci sono alle spalle, come qualcuno potrebbe malignamente pensare, calcoli e opportunismi. Non c'è nemmeno il tentativo di appropriarsene, facendo di­ventare Pampuri il santo patrono dei ciellini. Don Giussani invita a pregarlo perché è una figura a noi contemporanea e di una straordinaria concretezza. «Ci ha chiesto di pregarlo - mi spiegano il dottor Ru­sconi e don Stefano Alberto (don Pino), responsabile degli universitari di CL - proprio perché è un santo a noi vicino nel tempo e nello spazio». La concretezza di una persona è un fatto che colpi­sce moltissimo la gente e in particolare i giovani, biso­gnosi più di chiunque altro di toccare con mano la pre­senza di Cristo. Ecco cosa dice don Giussani a proposito del Pam­puri: «Dite qualche gloria a san Pampuri - dobbiamo valorizzare i santi che Dio ha creato tra di noi nella no­stra epoca e nella nostra terra -. Bisogna invocarlo: un Gloria a Pampuri tutti i giorni... Ma scusate, la devo­zione ai santi ha un significato speciale per il fatto che essi sono contemporanei: ci richiamano che il mistero di Cristo è presente a noi. E la vita di san Pampuri è impressionante nella sua semplicità assoluta, come quella di un contadino, di un medico di campagna, che nessuno conosceva, eccetto che per la bontà con cui trattava gli ammalati». Gente di CL e non solo comincia allora ad affollare il piccolo santuario di Trivolzio. «Le persone di CL» aggiunge con sano realismo il Rusconi «accorrevano a Trivolzio per un altro motivo ben preciso. Non c'era di mezzo il solo fatto che san Riccardo fosse un santo amico e vicino. C'era qualcosa di più. Oltre alla concretezza della sua vita c'era tutta la concretezza dei suoi miraco­li. Arrivando in pellegrinaggio la gente di CL desiderava ringraziare il santo e pregarlo per nuove grazie e nuovi miracoli». Anche per la FUCI san Riccardo continua ad essere un punto di riferimento. Don Giulio Lunati, giovane responsabile della FUCI a Pavia, cerca di spiegarmi perché Pampuri è una figura importante per un giova­ne universitario: «Innanzitutto - mi risponde - ci mse­gna l'unità della vita. Oggi viviamo divisi tra ambienti e ruoli diversi, che ci spingono ad indossare varie perso­nalità a seconda del contesto del momento, e questo può avere un effetto lacerante. San Riccardo ci mostra che si può essere tutti d'un pezzo, o meglio, indivisi nel cuore; della sua vita mi ha colpito proprio questa pro­fonda unità: è stato lo stesso ovunque e sempre». E sulla devozione della gente di CL? Gli chiedo se ci vede un tentativo da parte di CL di impossessarsi di un personaggio che ha vissuto l'esperienza dell'Azione Cat­tolica e della FUCI. Don Giulio è categorico nella smentita e guarda a questa devozione dei ciellini con gioia: «Mi sembra una felice circostanza che san Riccar­do, "nonno" di noi fucini di oggi, sia così amato dai gio­vani di Comunione e Liberazione, ai quali va il grande merito di averne valorizzato la figura e di tenerne vivo l'esempio. Questo ci insegna che nella Chiesa la diffe­renza di stili e di sensibilità non deve essere fonte di divisione, ma di... condivisione!». La sorpresa per don Angelo Beretta è davvero gran­de. Mai avrebbe pensato che la sua parrocchia sarebbe diventata teatro di un simile afflusso di pellegrini. La prima ondata di nuovi fedeli arriva nel paese della bassa proprio per ringraziare il santo per la guarigione dell'amica di Cristina Bologna. Da quel momento è un susseguirsi di persone che arrivano a Trivolzio da ogni città d'Italia e con ogni mezzo di trasporto. Dal Friuli alla Sicilia, i pellegrini giungono realmente da ogni parte, sobbarcandosi spesso estenuanti viaggi. Perché tuttò ciò? Semplice: c'è un santo, vicino a noi, vicino alle nostre domande e alle nostre richieste. Anche i giovani tornano ad accorrere numerosi, sul­l'esempio di quei loro coetanei che decenni prima pe­dalavano con le loro arrugginite biciclette fino alla tom­ba del Pampuri. Un santo che compie grazie e miracoli è un santo che ascolta. E i giovani, oggi più che mai, hanno bisogno di persone che li ascoltino e che, soprattutto, siano dispo­ste ad ascoltare ciò che il loro cuore desidera. A san Pam­puri i ragazzi non esitano a chiedere e a domandare. Lo invocano, fiduciosi che li sappia ascoltare e ancora più fiduciosi che interceda presso il Signore per donargli quella felicità piena che tanto desiderano. Dicevamo che sono tanti i giovani che arrivano a Tri­volzio. Sono soprattutto studenti degli ultimi anni delle scuole superiori e dell'Università. Tra questi ultimi, mol­ti sono gli aspiranti medici. L'esemplare vita da medico del Pampuri rafforza considerevolmente le motivazioni della loro devozione. È forte in loro il desiderio di poter avere con il malato lo stesso rapporto che aveva Ermi­nio. Lo pregano perché anche loro possano trattare i pazienti con lo stesso amore e riescano a vedere in cia­scuno di essi il volto di Cristo sofferente. Pazzi visiona­ri? No, si tratta semplicemente di ragazzi che vogliono vivere la propria professione in tutta la sua bellezza. In­somma, ragazzi che vogliono fare del lavoro del medico una missione, proprio come aveva sempre fatto san Ric­cardo. Chi, tra noi giovani e non solo, non vorrebbe vi­vere il proprio lavoro o il proprio studio con una simile passione per l'uomo? Non è forse questo ciò che real­mente vogliamo dalla vita e dal lavoro? Dalla mano di Elena, una studentessa di medicina a Pavia, è uscita questa bellissima preghiera: «San Riccardo, mi rivolgo a te che sei medico e Santo. Ti affido la mia vita e la mia strada perché io possa seguire i tuoi passi con il cuore disponibile alla volontà di Dio. Intercedi per me perché non mi abbatta per la fatica dello studio e non mi spenga per l'indifferenza del mondo. Mantieni desta la mia passione per l'umano, rendimi umile per servire sempre la vita. Sostieni le mie speranze e le mie domande, rendimi "grande" perché sappia accompagnare l'uomo che soffre nella carne, ma anche quello che sanguina nello spirito. Che io non abbia timore di cercare ed affermare sempre la Verità affinché ad essa il mio cuore totalmente si converta ed imitandoTi io diventi un santo medico». Con il passare dei mesi le pagine dei registri di Trivolzio si infittiscono di preghiere. Ogni giorno sono decine le intenzioni che vengono scritte e i quadernoni si completano in tempi rapidi. Su di essi ci scrivono persone di ogni genere e di ogni età. C'è la grafia tre­molante degli anziani ed il tratto sicuro dei giovani. C'è lo stile commosso delle mamme e il pensierino sempli­ce del bambino. La concretezza della vita del dottorino fa sì che le richieste riguardino proprio le cose più semplici e con­crete: l'esame universitario da sostenere, il lavoro da trovare, l'amico o il familiare da guarire. Al santo, inol­tre, si chiede spesso di farci capire qual’è la vocazione della nostra vita, a che cosa, cioè, Dio ci chiama.

5 gennaio 1995. San Riccardo, fra otto giorni dovrò sostenere il mio primo esame. Stammi vicmo.

19 febbraio 1995. San Riccardo, ti affido la mia vo­cazione, il mio desiderio di diventare medico, i miei amici, la mia famiglia, Marco e Gabriella in particolare.

19 febbraio 1995. Per Antonio, perché diventi un bravo bambino (preghiera scritta da un bambino).

26 febbraio 1995. Ti affido il rapporto con il moroso Ferdinando e ti affido la nostra verginità (una stu­dentessa di medicina).

26 febbraio 1995. San Riccardo, stammi vicino nella prossima operazione che dovrò fare. Grazie (Gennaro).

Spesso, tra le brevi e concise frasi di una preghiera, si inserisce la richiesta di ciò che agli occhi di molti può non apparire una grazia: la conversione, propria o di qualche carissimo amico. Per san Riccardo una fede sempre più viva era ciò che di più grande ci si potesse augurare. Ai suoi malati ripeteva spesso che la salute dell'anima era mille volte più importante del benessere fisico. Chi va in pellegrinaggio a Trivolzio ha ben fisso in testa questo pensiero del Pampuri. I giovani che ci vanno lo hanno altrettanto chiaro. Il più grande cam­biamento di una persona, quel cambiamento che più ci stupisce e per cui restiamo senza parole, è quello che riguarda il cuore. Senza una fede rinnovata, senza un cuore più desideroso di amare, qualsiasi guarigione fisi­ca o qualsiasi successo nella vita perdono velocemente il loro fascino e la loro bellezza. Non è una cosa imme­diata chiedere il miracolo della conversione. È più faci­le e spontaneo domandare che si realizzi un progetto preciso che abbiamo in mente. Nulla di male, per cari­tà, in tutto ciò. A pensarci bene, tuttavia, ciò che più desideriamo è che insieme al buon esito della nostra richiesta si unisca un cuore più forte e lieto di amare.

26 febbraio 1995. Prega per me, per la mia famiglia, per la conversione di Pietro B.

26 febbraio 1995. Per la conversione mia e di tutti gli uomini (Grazia).

Specialmente agli inizi, quando si è matricole e l'am­biente universitario ci appare un mondo molto più grande di noi, l'esame incute paura. È un fatto norma­le. Siamo esseri umani e abbiamo tutte le nostre debo­lezze e fragilità. Ci sono le pressioni dei genitori che fanno tanto affidamento sui nostri buoni risultati acca­demici. C'è la «tremarella» per doversi presentare al cospetto di un professore noto per la sinistra fama di bocciare qualsiasi studente gli capiti a tiro. Si finisce così per studiare tantissimo tempo, trascorrendo ore ed ore con il capo chino sui libri, ma più si avvicina il giorno fatidico e più cresce l'insicurezza. Si vorrebbe rimandare l'esame all'appello successivo, ricorrendo a una di quelle scuse che si è soliti fabbricare per non affrontare un impegno. A san Riccardo i giovani chiedono, senza alcuna ver­gogna o formalismo, di essere aiutati a vincere una simile paura. È sorprendente come cerchino in lui un amicizia che sia riflesso della compagnia di Cristo (una compagnia che era fatta anche di gesti semplici come il mangiare e il bere insieme ai suoi apostoli). La compagnia di un san­to, come la compagnia di un amico, è necessario che si faccia vedere in tutta la sua concretezza anche in un mo­mento così apparentemente banale - ma in realtà im­portante e delicato - come un esame universitario. A volte sono gli stessi genitori che chiedono a san Riccardo di intervenire in soccorso dei figli che devono affrontare lo spauracchio dell'esame. «L’esame di biochimica di Mary preoccupa in fami­glia. Pregheremo di più, ma oltre alle preghiere mie, chiedo a don Carlo Bordoni di pregare con me. "Ne parlerò a Riccardo, vedrai che l'aiuterà" e mi consegna un'immaginetta. Arrivata a casa consegno l'immaginet­ta a Mary e serena riferisco: "Vedrai, Riccardo ti darà una mano, forza!". I giorni trascorrono con una fiducia ed una serenità particolare. La domenica decido di recarmi a Trivolzio, voglio raccomandarmi anch'io a Riccardo e raccoman­darmi che sia lui ad accompagnarla all'esame. Mary è sempre stata una studentessa modello, ma al­l'Università non riesce ad esprimersi al meglio, i risultati abituali sono difficili da raggiungere e questo la destabi­lizza moltissimo. Due giorni prima dell'esame mi confida di essere tranquilla e serena del lavoro svolto. Le cose cambiano però il giorno precedente all'esame stesso: "Ho stranamente" dice "vuoti di memoria, mi sento troppo agitata, sto veramente male, mi sento la febbre ed ho lo stomaco completamente chiuso". Mary; dopo una notte tremenda, il mattino dell'esame non è in grado di alzarsi dal letto. "Avviserò qualcuno" dice "sento di non riuscire a presentarmi all'esame". Mary era disperata, l'angoscia era totale. "Le gambe non mi reggono e la testa è troppo bollente". La disperazione di Mary aumentava sempre più. Nessuno di quelli che dovevano essere inter­rogati quella mattina è telefonicamente raggiungibile: ormai stanno per finire gli esami. Mary invia un messaggio ad un'amica di corso (Ma­rianna) che avrebbe dovuto essere a lezione (quindi con il cellulare spento): "Lo leggerà tardi, ma almeno qualcuno è stato avvisato". Io mi ero rassegnata e siccome risolvo tutto riponendo la mia fiducia totale in Dio, mi sono giunte dal cuore queste parole: "Accetto, va bene così. Se tu vuoi, tu solo puoi", ed un grande distacco e pace inva­ deva il mio cuore. Improvvisamente squilla il telefono. Marianna che doveva essere a lezione, era in sede di esa­me, perché le lezioni erano state rinviate (Anche in que­sto ho visto un intervento di san Riccardo). Con lei, anche gli altri ragazzi incitavano Mary a sforzarsi e cercare di reagire, ma per mia figlia era impossibile stare in piedi. Marianna, spinta da un'inspiegabile forza di aiutare Mary, decide di provare a farle spostare l'esame; parla con i professori che, molto comprensivi, accettano. "Sarai l'ultima di domani pomeriggio, vedi di tirarti in piedi, mi raccomando!". "Mary, vedrai che Riccardo ti accompagnerà, tenta e prega!". Purtroppo il giorno dell'esame riusciva a fati­ca a tirarsi in piedi, lo stomaco era rimasto bloccato, la febbre era sparita (senza farmaci), ma la concentrazio­ne era scarsa. "Vai e spera che Riccardo non solo ti accompagni, ma che pure ti esamini!" le dico. Giunta in facoltà si sente molto meglio, viene interrogata per ultima. La professoressa, considerata molto esigente e temuta da molti, rima­ne calma, comprensiva, disponibile, inspiegabilmente buona. L’esame è superato brillantemente, per le condi­zioni di Mary si deve riconoscere un aiuto superiore, un miracolo. Grazie san Riccardo, non solo hai accompagnato Mary in facoltà, ma l'hai pure interrogata! Solo tu che conoscevi la situazione hai potuto gestirla con tanto amore e successo. Febbraio 2000. Una mamma». Il rapporto tra san Riccardo e gli studenti non termi­na qui. Gli universitari del Politecnico di Milano hanno avuto l'idea di dedicargli una delle loro aule studio e di portare all'interno dell'Ateneo la mostra che si era te­nuta al Meeting di Rimini del 1997. Uno dei ragazzi che ha fatto da guida ha scritto al santo questa simpatica lettera. Il tono è confidenziale, come se avesse davanti un amico: «San Riccardo, scrivo su una lettera perché ho paura che la gente legga quello che scrivo. Scusa se è col computer, ma è per fare più veloce. Dunque, la settimana scorsa ho spiegato la mostra su di te e ho imparato a conoscerti e mi pento di quando prima di prendevo in giro dicendo che "porti sfortuna" o "sei troppo occupato". Ti chiedo scusa ma non ti co­noscevo. Adesso so chi sei e ho deciso di affidarti tante cose. Tanto ho capito che a te si può chiedere tutto, an­zi, bisogna chiedere tutto. Prima di tutto vorrei affidarti il mio studio che va tan­to male e poi non ho proprio voglia di studiare! Vorrei capire chiaramente cosa devo fare nella vita. Dammi un segno ben visibile e se riesci in qualche modo fammi "venir voglia" di studiare o con le buone o... Vorrei avere la capacità di riconoscere tutti i segni che il Signore mi manda, un po' come facevi Tu E...». A Pavia, dove la stessa mostra è arrivata in Università nel giugno 1998 (grazie soprattutto agli sforzi dell'ente del turismo locale), c'è una studentessa che ha corona­toil proprio corso di studi con una tesi su san Riccardo. A Chiara Zaietta è stato il professore di Storia del Cri­stianesimo dell'Università di Pavia a proporre l'argo­mento: Riccardo Pampuri: la professione medica in pro­spettiva cristiana. Lei ha accettato di buon grado, essendo oltretutto molto devota del santo di Trivolzio. Alla mia domanda su che cosa le abbia insegnato la tesi su san Riccardo, Chiara non ha dubbi a rispondermi: «Sto imparando a fare le piccole cose quotidiane con grande amore, proprio come san Riccardo amava ripetere». La piccola grazia toccata a Mary è stata chiesta a Pampuri da una madre per una figlia un po' in difficol­tà con lo studio. Mòlto spesso accade il contrario. Sono i figli che giungono a Trivolzio a pregare per i genitori o sono essi stessi che accompagnano la mamma e il pa­pà sulla tomba di fra Riccardo. I giovani sentono Ric­cardo vicino a loro e desiderano che anche i loro geni­tori ritrovino una fede più robusta, magari attraverso qualcosa di sorprendente come un miracolo. Queste due testimonianze, pubblicate sul numero del maggio 1998 del bollettino parrocchiale «Amici di San Riccardo», sono la conferma più lampante di que­sto amore dei figli per i genitori: «Gentilissimo parroco, mi chiamo Andrea e vengo da Todi, in provincia di Perugia. Lo scorso 8 febbraio mio padre ha avuto un grave malore che lo stava prati­camente portando alla morte: anzi, secondo i dottori, era già andato. Ancora oggi non so se ho commesso un peccato di disperazione ma anch'io lo credevo ormai morto e in quel momento la cosa più importante per me era che mio padre andasse in paradiso. Così, insieme a mia nipote, ci siamo messi a cercare il cappellano dell'ospe­dale e, non avendolo trovato, abbiamo recitato l'Ange­lus a Maria. Quindi sono rientrato nella stanza dove si trovava mio padre: la situazione era sempre più grave poiché era ormai in arresto cardio-respiratorio prolun­gato. Mio fratello continuava ad aiutare i medici men­tre invece io ero bloccato. L'unico pensiero fisso che avevo era affidare l'anima di mio padre al Signore e così ho fatto, dopodiché, piangendo, ho implorato i medici di continuare a pro­vare. Quindi sono uscito e ho cominciato a pregare san Riccardo che avevo conosciuto qualche tempo fa grazie ai miei amici di Comunione e Liberazione e di cui ero diventato devoto. Dopo un po', da dietro la porta ho cominciato a sentire i gemiti di mio padre e, passati circa 15 minuti, un dottore ci è venuto incontro dicen­do: "Il primo miracolo è avvenuto!". Da allora, un passo alla volta, i "miracoli' si sono susseguiti ed ora mio padre sta tutto sommato bene. Questo è ciò che è successo: ho visto morire mio padre ma il Signore, per intercessione di san Riccardo, ha fatto il dono, a me e alla mia famiglia, di vederlo nasce­re di nuovo. Di questo sono assolutamente sicuro. Si è reso evi­dente così ed ho potuto sperimentare ciò che grazie ai miei amici avevo imparato, e cioè che la vita è dono. Oggi sono qui a Trivolzio per ringraziare san Riccardo, per testimoniare, se possibile, la grandezza e per pre­garlo. Prego san Riccardo perché tutti possano avere chia­ro l'amore gratuito di colui che ci fa. Affido a lei la mia preghiera. Andrea Trivolzio, 1° aprile 1998». Il secondo racconto è di una madre: «Reverendo Parroco don Angelo Beretta, desidero esprimere la mia testimonianza riguardo san Pampuri. Era il maggio 1996, mi trovavo in ospedale a Niguarda per un intervento all'anca e purtroppo ho avuto una se­ria complicazione emorragica. Mia figlia mi ha portato l'immagine del santo che allora io non conoscevo e che ho messo sul comodino. Qualcuno però mi ha suggeri­to di metterla sulla parte malata; cosa che io ho fatto con fiducia e rispetto. Durante la notte, mi sono sve­gliata e accanto al letto ho chiaramente visto la figura di un religioso con il saio nero con "collare ad anello" che mi osservava sorridendo con uno sguardo molto dolce. La gioia è stata grande. Ho chiuso gli occhi in raccoglimento e quando li ho riaperti questa bellissima visione o "sogno" era sparita. Da quel momento, inspiegabil­mente, l'emorragia è diminuita fino ad arrestarsi com­pletamente. Questa visione mi ha lasciata stupita e in­sieme serena non trovando nessun riferimento con il cappellano dell'ospedale e riguardando l'immagine del santo, ho chiaramente capito che san Pampuri mi si è rivelato. Ora gli sono devota e mi è di conforto ricor­dare questo fatto. Con stima e cordialità, Jolanda Milano, 7 gennaio 1998». A volte può bastare un piccolo gesto, una foto del santo regalata da un figlio affezionato alla mamma, per ritrovare una forza insperata nella vita. «Ho 57 anni, sono sposata e madre di tre figli. Da circa cinque anni ero affetta da esaurimento nervoso per cui non volevo più vivere, fare i lavori domestici. Tutto mi dava fastidio. Due mesi fa mio figlio Giovanni mi diede una foto di san Riccardo Pampuri dicendomi di pregarlo. Ho iniziato subito una novena. Ora sono feli­ce di vivere, ho tante amiche, insomma sono miracolo­samente guarita. Pregherò sempre san Riccardo. Gli sarò sempre grata e devota». Il racconto di Roberta è ancora più sorprendente. Sua madre non è stata solo guarita dal tumore che l'avrebbe lentamente condotta alla morte, ma ha ritrovato il dono della fede. Da quel giorno Roberta continua a doman­dare per lei e per la sua famiglia quello che considera il miracolo più grande e più bello: la continua e sincera conversione sua e della sua famiglia. «Qualche tempo fa diagnosticarono a mia madre una grave tumore osseo. Il giorno dopo la notizia, (16 settem­bre), alcuni amici mi hanno accompagnato nella chiesa ove giacciono le spoglie di san Riccardo Pampuri per chiedere la guarigione dalla malattia, ma soprattutto la conversione di mia madre, non credente. Nessuno di loro la conosceva direttamente e questo fatto l'ha molto colpita e commossa. Pochi giorni dopo, 20 settembre, si recò in ospedale per alcune lastre. L'esito risultò "inspiegabile", almeno secondo i medici: il male si era quasi totalmente rias­sorbito, non era più nemmeno necessaria la chemiote­rapia richiesta. Siamo tornati dal santo di Trivolzio; questa volta c'era anche mia mamma, per ringraziare. Il miracolo, però, non si è fermato solo alla sua guarigio­ne: ha ricominciato ad andare a messa e non può fare a meno di riconoscere che il Signore ha risposto alle pre­ghiere degli amici che ci sono stati vicini. San Pampuri ha operato anche su mio padre: il suo sguardo sulle co­se e sul mondo non è più come prima. Non è più pos­sibile prescindere dall'evidenza di quel che è accaduto. Adesso prego il Signore perché operi il miracolo più grande: la conversione mia e della mia famiglia e chie­do che ciò che ho intuito in quei giorni diventi coscien­za e strada per la mia vita, attraverso la compagnia degli amici del movimento in Università». Non appena mi sono accomodato nel salotto, Valen­tina tira fuori con orgoglio (l'orgoglio sano e genuino di una mamma innamorata del proprio bambino) una foto del suo Emanuele. È di una bellezza unica! Si vede Ema­nuele mentre cerca di allungare le sue manine, quasi a voler sfiorare i grattacieli che scorge fuori dalla finestra della sua stanza dell'ospedale Niguarda. I suoi occhiet­ti brillano di contentezza e luccicano della grande vo­glia di vivere dei bambini. Eppure, nel giorno in cui era stata scattata la foto, Emanuele non era un bimbo sano come tanti altri. Era in ospedale perché gli era stata riscontrata una perico­losa massa tumorale. Per mamma Valentina, all'epoca in attesa della secondogenita Lucia, e papà Francesco si trattava senza dubbio della prova più difficile cui il Si­gnore aveva fino ad allora sottoposto la loro fede. Emanuele ha solo 22 mesi quando, nel novembre 1995, cominciano le sue disavventure ospedaliere. Una prima ecografia e una successiva Tac rivelano la presen­za di una massa solida estesa nella cavità addominale. I medici, quasi certi di trovarsi di fronte ad una malattia tumorale, prospettano a Valentina e Francesco la possi­bilità di un immediato intervento, seguito da pesanti cure (ancora più dure da sopportare per un bambino così piccolo). Gli amici della giovane coppia e i monaci della Casci­nazza non si arrendono e cominciano a pregare. La loro fiducia nel Signore accresce anche quella di Valentina e Francesco. Tutti insieme decidono di affidare le sorti di Emanuele a san Riccardo. È un via vai di macchine e pel­legrini verso Trivolzio. Anche Valentina e Francesco, lasciando solo per qualche ora il piccolo in compagnia dei parenti, si precipitano sulla tomba del santo. Come in tanti altri casi di cui abbiamo sentito parlare, ciò che spinge a rivolgersi a san Riccardo è la cer­tezza di avere a che fare con un santo vicino ai nostri problemi. «San Riccardo Pampuri non era per noi un amuleto» mi confessa oggi mamma Valentina «ma un amico. Pregarlo per la vita di nostro figlio significava pregare un amico e non un estraneo». Dopo alcuni giorni il bambino migliora sensibilmente. Nei medici si fa strada l'ipotesi che il male fosse generato da una causa infettiva. Dalla successiva ecografia non risulta più esserci un nucleo calcificato. Primo piccolo miracolo! L'ecografia fatta immediatamente dopo rileva la scomparsa di ogni traccia del male. «Di questo» pro­segue Valentina «abbiamo reso grazie a Dio e a san Riccardo, divenuto per noi sostegno quotidiano». Del giorno dell'ultima ecografia Valentina ha ben impressi nella mente i salti di gioia di suo marito per i corridoi dell'ospedale. Per un attimo era tornato bam­bino anche lui. Da quel miracolo la loro vita ha assunto un fascino inatteso. Insieme al miracolo della guarigione di Ema­nuele si è aggiunto il miracolo di una fede più ardente e piena di speranza. La memoria di quanto accaduto loro è tenuta viva ogni giorno dallo sguardo vispo di Emanuele e dal son­no placido di Riccardo. Riccardo ha 9 mesi ed è il loro ultimo nato. L’hanno voluto chiamare così proprio per ringraziare san Riccardo del grande miracolo che aveva donato loro. Le grazie del Pampuri si propagano anche nella vicina Emilia Romagna. il signor Fausto Roncaglia è farmacista a Sorbolo (Parma). San Riccardo Pampuri - che lui oggi chiama "amico carissimo" - gli è stato presentato dall'amica Maria Teresa nel 1994. Quattro anni più tardi è stato testimone di un miracolo toccato ad una ragazza di 37 anni. «Ad una festa di compleanno a Bologna» mi racconta Fausto «una ragazza mi confidò che alla sorel­la, presente anch'essa alla serata, era stato diagnosticato, con certezza pressoché assoluta, da specialisti e medici diversi, un carcinoma alla mammella. Una situazione davvero tremenda, pensai, per una ragazza di 37 anni e per la sua famiglia. Ebbi allora l'ispirazione di prende­re dal portafoglio l'immagine di san Riccardo che porto sempre con me e di consegnarla alle due sorelle, consi­gliandole di pregare continuamente il santo. Dopo no­ve giorni (una novena di preghiera continua e intensa, nonostante le due sorelle, specialmente la malata, prima non fossero particolarmente religiose) la ragazza venne operata. Con grande stupore dei chirurghi non venne trovato nulla di canceroso. Successivi controlli e analisi confermarono che effettivamente tutto era perfetta­mente a posto». Dal parmense san Riccardo è arrivato con le sue gra­zie anche a Palermo. Fino al 1996 la signora Carmela non lo conosceva. A portarle alcune immaginette da Tri­volzio ci aveva pensato il genero. Dall'estate del 1987 Carmela accusava un lieve gonfiore sul collo. Nulla di grave, aveva pensato. Per nove lunghi anni non ci ave­va prestato troppa attenzione, fino a quando, nell'agosto del 1996, si era accorta che il gonfiore era notevol­mente aumentato e che, specie di notte, avvertiva dolori e incontrava difficoltà nel deglutire. Nonostante Car­mela fosse recalcitrante, i familiari la costrinsero a sot­toporsi ad accertamenti sanitari. Il medico di famiglia richiese tempestivamente un'ecografia e il risultato fu poco incoraggiante. Carmela, tuttavia, si rifiutò di af­frontare qualsiasi tipo di terapia. E’ in quel momento che entra in gioco san Riccardo. «Una mattina» mi racconta la signora Carmela «mentre stavo spolverando un como­dino mi cadde per terra l'immagine di san Riccardo. La raccolsi e la baciai. Nel baciarla avvertii una strana sen­sazione. Limmagine emanava un delicato profumo». Il marito torna a casa e la moglie gli racconta l'accadu­to. L’uomo, sorprendente coincidenza, si era rivolto po­co prima al santo con queste parole: «Se sarà necessario un intervento chirurgico, devi essere tu ad operare». Trascorsa solo qualche ora da questi fatti, la signora Carmela, guardandosi allo specchio, nota che il gonfio­re si è del tutto riassorbito. «Sono profondamente cre­dente» mi dice «ma sono anche laureata in Farmacia. Prima di gridare al miracolo ho voluto perciò usare una certa cautela. Sono ritornata dal dottore e gli ho mo­strato il collo. Pensavo mi chiedesse a quali terapie mi fossi sottoposta. Invece, dopo avermi fatto un control­lo, mi chiese subito: "Chi hai pregato?". Gli risposi sen­za esitazione: "Ho pregato un tuo collega, san Riccardo Pampuri". Ora lo prego giornalmente ed ho constatato che la sua protezione è veramente efficace. L’ho fatto pregare anche da amici e conoscenti. I suoi interventi miracolosi si stanno estendendo. Alcune persone del mio palazzo, tra cui un ragazzo colpito da una grave forma di esaurimento nervoso e ora in ottime condizio­ni, hanno gia ricevuto piccole grazie da san Riccardo!». Per una coppia di genitori i figli sono il dono più grande che il Signore possa fare loro. La bellezza del­l'essere padre o madre di un bambino non ha eguali. La nascita di un figlio regala momenti indimenticabili e ammanta la vita di uno stupore senza paragoni. La vocazione di Erminio non era stata quella del matrimo­nio e di conseguenza di figli non ne aveva avuti. Tut­tavia, per i bambini aveva sempre avuto un amore tutto speciale. I nipoti Alessandro e Giovanni, ospiti presso la sua casa di Morimondo ogni estate, se lo ricordano bene. Erminio non era un giocherellone, ma gli piaceva spesso passare del tempo con i nipoti muovendo le pedine della dama o giocando a tira-mulino. Non era nemmeno una persona che bombardava i piccoli di parole e spiegazioni. Pampuri era invece un giovane dal linguaggio asciutto ed il suo affetto per i ragazzi traspa­riva dai suoi sguardi e da un sornso sempre aperto, segno di una disponibilità e di una bontà senza limiti. Il nipote Virginio vide lo zio morire quando aveva solo 5 anni. Di lui conserva un piccolo ma significativo ricor­do, sufficiente a fargli parlare di zio Erminio come di una persona meravigliosa. Una volta che fra Riccardo andò a trovano gli portò un bel cesto di ciliegie. La signora Gina di Torrino ricorda con la stessa gioia che Pampuri, con la sua consueta semplicità, lasciava spes­so nelle misere case dei suoi malati un po' di ciliegie per i più piccini. Per un bambino dell'epoca un cesto di ci­liegie saporite era il regalo più bello che si potesse rice­vere! In quegli anni ci si accontentava di poco, non es­sendo ancora state inventate le playstation o i Pokemon per cui i ragazzini di oggi vanno matti. È per questa sua tenera simpatia nei confronti dei bambini, viva testimonianza dell'amore di Cristo per i fanciulli, che tante coppie si recano da lui nella speran­za che il santo di Trivolzio possa arrivare là dove la scienza non arriva. Si tratta di coppie sterili, desiderose che il Signore doni loro la gioia del primo figlio o di una nuova nascita (ogni figlio è un dono, non solo il primo!). Sono persone estremamente consapevoli del fatto che la loro vita, cosi come quella del bambino che vorrebbe­ro far nascere, non è in mano loro (benché oggi si tenda a credere che l'uomo è padrone assoluto della vita e delle morte e che di esse possa disporre come meglio crede). Questi giovani sposi hanno bisogno di affidarsi, di deporre la loro domanda nelle mani di un santo par­ticolarmente vicino ai loro problemi. Sono molte le storie di bambini nati grazie alle preghie­re a san Riccardo. Nella stanza della chiesa parrocchia­le di Trivolzio adibita a museo di san Riccardo, balzano all'occhio alcuni fiocchi azzurri e rosa di ringraziamento. Anche nei registri delle intenzioni compaiono numerosi "grazie" per il figlio donato. Ad un santo amico non si chiede egoisticamente solamente ciò che si desidera. Si torna da lui anche per ringraziarlo, sapendo che ciò che è stato donato non era un atto dovuto ma un segno del misericordioso amore di Dio. A William e Marina, una coppia di Salò, Pampuri ha regalato dopo più di 6 anni di matrimonio un bambino. Non sembrava loro possibile doversi affidare ad un mi­racolo per avere un figlio. Eppure, tutto ciò è accaduto. Dalle loro parole emerge tutto lo stupore per qualcosa che gli è stato donato con assoluta gratuità: «Domenica 27 ottobre siamo stati da san Riccardo Pampuri per rin­graziano di aver pregato con noi e per noi affinché avvenisse un miracolo: il dono di un bambino. La no­stra storia inizia sei anni fa quando ci sposammo, incon­sapevoli che per noi avere un figlio potesse rappresen­tare un cammino di fede e di consapevolezza. Nel corso di questi anni ci sono state tre gravidanze tubariche con conseguente asportazione della tuba sinistra e lesione della destra. Decidemmo di approfondire il problema e ci rivolgemmo a una dottoressa dell'ospedale di Monza. Lei ci ascoltò e poi disse una cosa che ci sconvolse: la nostra unica possibilità concreta per avere un bambino era chiedere un miracolo. Uscendo dallo studio medico il primo pensiero fu: non si può affidare la propria vita a un miracolo! Così partimmo per Roma per un intervento esplorati­vo. L’esito fu che il rischio di un'altra gravidanza extra­uterina con consegnente asportazione dell'unica tuba rimasta, era molto alto. Tornammo a casa con il dolore nel cuore, avendo quasi accettato il fatto che un bambi­no nella nostra vita non sarebbe mai stato. Poi, un anno dopo, ci parlarono di san Riccardo e ci invitarono ad andare a Trivolzio per un pellegrinaggio. Davanti alla tomba del santo, mettendo nelle sue mani concreta­mente le nostre vite, così da accettare tutto il nostro destino. Anche la possibilità di non avere mai un bam­bino. San Riccardo ha pregato per noi, il miracolo è avvenuto, il nostro piccolino nascerà a fine anno». Quando ci sono di mezzo i bambini, san Riccardo non porta solo fiocchi azzurri e rosa per allietare la vita di giovani coppie. Le grazie toccano anche i piccoli già venuti alla luce da qualche tempo. Il miracolo di un bambino molto piccolo che scampa alla morte è grande come la gioia per una nuova vita inaspettatamente sbocciata. Nel maggio del 1996, a Pietro e Maria di Ce­sena, già papa e mamma di due ragazzi adolescenti, fra Riccardo ha salvato il terzo dei loro figli, il piccolo Stefano di due anni, da una morte imminente. Il mira­colo ancora una volta più imponente è che da tutta la tragica vicenda dell'incidente di Stefano la loro fede è uscita straordinariamente rinvigorita: «Il 2 maggio 1996, verso le 17.30, si sente lo stridio di una brusca frenata, una corsa in strada e nostro figlio Stefano, di due anni e mezzo, giace sull'asfalto a pochi decine di metri da casa. Sembra privo di vita. Dopo i primi soccorsi viene ricoverato all'ospedale di Forlì. Le condizioni di Ste­fano sono gravi. Un medico ci dice che è un miracolo che sia arrivato vivo, tuttavia alla prima Tac cerebrale non compaiono lesioni ed ematomi. Dopo 48 ore le sue condizioni peggiorano, risultano tante micro-lesioni e un aumento della massa cerebrale con conseguenti crisi impulsive epilettiche. In questo periodo le preghiere per Stefano si alzano da più parti della nostra comuni­tà parrocchiale, nei gruppi di preghiera della vicina Forli, nei due monasteri delle suore di clausura e delle suore Dorotee: i nostri figli maggiori, Matteo di 18 anni e Francesca di 14 anni, saltuariamente frequentano la Scuola di comunità di Gs. Noi avevamo sempre tenuto le distanze dagli amici del movimento. In questa occa­sione il Signore si è fatto incontro proprio tramite loro, con una vicinanza e un sostegno per i due ragazzi, ma anche per noi. il 4 maggio un amico del movimento ci parla di san Riccardo Pampuri, a noi sconosciuto. L’in­domani torna a Cesena e ci porta due numeri di «Tracce» dove si parla del santo dottore e un libro sulla sua vita. Affidiamo a san Riccardo le sorti di Stefano. Il 16 maggio viene dimesso dalla rianimazione e ricovera­to nel reparto di terapia semintensiva. Era del tutto assen­te, senza nessun contatto con il mondo. Sabato 18 mag­gio amici e insegnanti dei nostri due figli decidono di andare a pregare sulla tomba di san Riccardo. Il giorno dopo Stefano comincia ad avere palesi segni di ripresa e il lunedì inizia a parlare. Viene dimesso il 17 giugno con una semiparesi sinistra. Deve fare fisioterapia, ma per il resto sta bene. In tutti questi giorni vissuti con tanta angoscia abbiamo pregato con insistenza il Signo­re, ma con altrettanta insistenza abbiamo domandato al Signore l'aiuto per sopportare tanto dolore e che non facesse perdere la fede ai due figli più grandi, in questa dura prova. I miracoli sono avvenuti: Stefano è tornato a casa, i ragazzi si sono maggiormente avvicinati a Cri­sto e al movimento. Anche noi abbiamo trovato amici­zia nelle persone del movimento. Quella che all'inizio sembrava una tragedia si è rivelata alla fine un dono. Il dono che Dio ci ha fatto è ritrovare Cristo nel volto dei fratelli di questa splendida compagnia che ci ha fatto incontrare». Un episodio analogo è capitato pochi anni fa anche al nipotino di 4 mesi di Paola e Maurizio di Genova. Analogo ma non uguale, perché i santi non fanno i miracoli in serie. Ogni grazia non è dovuta, ma è una nuova occasione di stupirsi di fronte all'amore miseri­cordioso di Dio. il continuo ripetersi di miracoli da parte di san Ric­cardo non fa sfumare la meraviglia nei giovani e nella gente. Ci si potrebbe abituare, arrivando a considerarli routine e normalità. Si potrebbe abbandonare qualsiasi sentimento di meraviglia e commozione. Invece, un nuovo miracolo è pari allo stupore di un ragazzo che si sente dire ancora una volta dalla sua ragazza: «Ti amo». Non è una frase scontata e non lo è nemmeno dopo an­ni di fidanzamento. Quel ti amo nuovamente bisbigliato è il segno che il rapporto sta proseguendo in tutta la sua bellezza. Allo stesso modo, un nuovo miracolo di san Riccardo è la conferma che l'amore di Dio sulla nostra vita non cessa mai. Lo stupore per quanto accaduto al piccolo Simone fa prendere in mano carta e penna a Paola e Maurizio per scrivere a don Giussani. C'è da sottolineare che anche loro, prima del ricovero del nipote, non conoscevano san Riccardo. La lettera a monsignor Giussani esprime la gratitudine per avergli fatto conoscere una figura così vicina a noi: «Caro don Giussani, il 3 dicembre 1995 Si­mone, il nostro nipotino di quattro mesi, fu portato di corsa all'ospedale Gaslini. Venne diagnosticato un asces­so cerebrale o un tumore. Il giorno dopo il bambino peggiorò e fu trasferito in rianimazione. La sera stessa andammo a prendere i nostri figli a casa di amici, Mau­ro e Marina. Davanti alla mia disperazione Marina mi disse di affidare Simone a san Riccardo Pampuri - di cui io non conoscevo l'esistenza -' perché proprio tu ne avevi parlato in occasioni analoghe. E così abbiamo fatto. il 4 dicembre Simone fu sottoposto a risonanza magne­tica. Mentre pregavamo san Riccardo uscì il neurologo. Ci disse che la diagnosi era cambiata: si trattava di una encefalomielite acuta con cinque focali di cui uno molto grande, praticamente metà del cervellino di Simone. Era una diagnosi che dava un minimo di speranza an­che nei giorni che seguirono furono tremendi: Simone lottava tra la vita e la morte e noi eravamo sgomenti di fronte a tale dolore e incapaci di affrontarlo. Il neuro­chirurgo ci disse che era meglio se moriva, perché co­munque ne sarebbe uscito completamente decerebrato. Per "combinazione" alcune amiche dei Memores Do­mini avevano programmato un pellegrinaggio a Trivol­zio per il io dicembre. Decisi di andare con loro e affi­dai a san Riccardo la vita di Simone e le nostre perché riuscissimo comunque ad affrontare il disegno di Dio nella nostra vita. Portai a casa le immagini di Pampuri. Ne diedi una a mia sorella che la mise sotto il cuscino di Simone. Tutti i giorni recitavamo la preghiera di san Riccardo. Il 12 dicembre Simone uscì dalla rianimazione. Le sue condizioni lasciavano sgomenti: assente anche se sente e vede. Il 14 dicembre la Tac di controllo: la situa­zione è immutata. La lesione è profonda. 20 dicembre, risonanza magnetica: è sparito tutto. I medici erano esterrefatti e increduli. A turno, per ore, confrontarono i referti senza potersi dare una spiegazione. Qualche tempo dopo un'altra ricaduta, ma di lieve entità. Poi iniziò il cammino verso la guarigione. Ora Simone è a casa e sta bene. Dovrà fare ancora fisioterapia per recu­perare un lieve danno motorio. Questo è il miracolo per tutti, ma il miracolo più grande è questa compagnia a cui ci siamo affidati, questa tua paternità che ci guida, questi amici che con noi hanno sofferto, pregato e cre­duto che il Signore è compagno imprevedibile per la loro presenza discreta e affettuosa, senza la quale non avrebbe avuto alcun senso questa sofferenza». Negli ultimi anni c'è stato un gran proliferare di agenzie matrimoniali, di maghi e cartomanti solerti nel trovare l'anima gemella a giovani «lupi solitari» un po depressi. Sono molti coloro che ci credono e che si affi­dano agli oroscopi o a loschi personaggi che, limitandosi ad inserire dei dati in un computer, individuano in poche schermate la compagna o il compagno della vita. Pregare un santo per incontrare l'uomo o la donna della propria vita può apparire a molti qualcosa di simi­le: roba da creduloni, da amanti dell'astrologia e della magia bianca. E poi, potrebbe obiettare qualcun altro, soprattutto se credente, che bisogno c'è di scomodare un santo o un beato per qualcosa di così frivolo, quando c'è la guerra nel mondo e ci sono milioni di persone che muoiono di fame? Per noi giovani che ci rechiamo a Trivolzio, san Ric­cardo non è l'intermediario di una nuova e celeste agen­zia matrimoniale. Pregarlo per incontrare il fidanzato o la fidanzata, inoltre, non è qualcosa di poco conto. Vale lo stesso discorso dell'esame universitario. Provate a chiedere ad una matricola se il suo esame è una faccen­da di scarsa rilevanza. Se un santo ci è vicino nel tempo e nello spazio, e san Riccardo ha entrambe queste caratteristiche, non c'è nulla di scandaloso nel fargli una simile richiesta. La semplicità e la concretezza della sua vita terrena invo­gliano a pregarlo per chiedergli qualcosa di così sem­plice e concreto come l'incontro con l'uomo ola donna della vita. C'è forse qualcosa di scandaloso nell'inter­pellare un santo per farci incontrare una ragazza da amare, da amare veramente, da amare come riflesso dell'amore di Cristo? L'amore con cui si ama il fidanzato o la fidanzata do­vrebbe avere le stesse caratteristiche dell'amore verso i poveri oi bambini vittime della guerra. Come si potreb­bero amare questi ultimi senza un amore sincero per il ragazzo o la ragazza che ci stanno accanto? L'amore al Signore è totale. Dio ci chiede di amarlo in ogni circostanza e in ogni persona in cui ci imbattiamo. Chi va a Trivolzio pregando di incontrare la donna o l'uomo giusto, non ci va con la sola intenzione di por­tare a casa un buon partito. Le preghiere scritte sui gran­di registri lo confermano. il desiderio altrettanto grande è di amare il Signore con la stessa intensità e passione con cui si vorrebbe amare la ragazza o il ragazzo. In­somma, il desiderio più grande è di tornare a vivere e ad amare la vita, grazie anche all'incontro con la perso­na giusta, con una pienezza di cuore sorprendente. La Chiesa di Trivolzio ha portato bene ad Elisabetta. Certo, forse si è trattato di una grazia più piccola rispet­to ad altre, qualche cosa che i soliti benpensanti potreb­bero banalmente chiamare fato o destino. La verità èche i santi rivelano la presenza del Signore anche attra­verso ciò che siamo frettolosamente portati a conside­rare una coincidenza fortuita. Ci sono però ancora giovani che non si arrendono alla teoria delle coincidenze fortuite e ringraziano com­mossi Dio per il piccolo e inaspettato dono. Così ha fat­to Elisabetta con san Riccardo Pampuri. Il santo le ha propiziato l'incontro con il suo futuro marito e da quel giorno la sua vita ha assunto un colore diverso. Tutta la gioia di Elisabetta emerge con chiarezza da questo suo racconto: «Mi sono rivolta a san Riccardo quando desi­deravo capire chi potesse essere la persona che andava proprio bene per me! Desideravo infatti da tanto tempo che la mia vita prendesse una direzione precisa e mi sembrava che questa potesse essere il matrimonio. Ed allora dicevo: "Ma caro san Riccardo ci sarà pure da qualche parte questo qualcuno, questa persona fatta apposta per me! Ed io sono certa che sono fatta per questo qualcuno e lo aspetto; da qualche parte c'è, sono sicura che se dovessi incontrarlo lo riconoscerei. Ti pre­go, san Riccardo, fa che lo possa incontrare e ricono­scere!". Qualche tempo dopo mi capitò di partecipare ad una conferenza in un grande teatro. Tra le persone che dalla platea intervenivano con domande, mi colpirono le pa­role di uno fra i tanti. Io non riuscivo a vederlo bene, ma le sue parole mi colpirono il cuore e fui impressio­nata da quel modo semplice e baldanzoso, coraggioso e umile. Così, quasi senza accorgermi, quella persona di cui non sapevo nulla, mi si era fissata nella mente e mi riempiva di curiosità. Avrei voluto incontrare e fre­quentare quella persona per poterla imitare o per poter imparare quello spirito coraggioso e umile, quella bal­danza che avevo ammirato e che desideravo anche per me. Capitano, talvolta, questi incontri e spesso poi si perdono nella dimenticanza, come fossero cose banali e di poco valore. Io, infatti, capisco che spesso non so trattenere quegli avvenimenti o incontri che intuisco importanti, anzi vitali per me stessa: semplicemente li lascio perdere. È stato necessario che un santo, Ric­cardo Pampuri, guardasse al posto mio questo inizio di storia, questa intuizione che avevo avuto di un bene, e la valorizzasse affinché potesse crescere e costruire un grande avvenimento nella mia vita. Infatti, stranamen­te, per un lungo periodo, il ricordo dello stupore di quel piccolo incontro mi rimase nella mente e nel cuore: perché ricordavo quel particolare con un così grande affetto? Non so, sicuramente perché era stata una cosa veramente bella, ma era così lontana... Ed ecco accadere l'impossibile, l'imprevisto. Un sa­bato sera vado a messa a Trivolzio, da san Riccardo. Al termine, uscendo dal santuario, con la mente spensie­rata e leggera come mio solito, ecco che mi viene pre­sentata proprio quella persona. Non avrei mai creduto che quei pochi minuti nello scambio di un saluto e di una veloce stretta di mano sarebbero stati l'inizio di un grande avvenimento. Credo proprio che le intuizioni del nostro cuore e le particolari circostanze degli avve­nimenti (seppur apparentemente insignificanti) non siano mai casualità, ma ciò che lo spirito del Signore costruisce nella nostra vita. Ora sono sposata con quel­la persona, cioè Alessandro, e sono grata a san Riccardo che mi ha aiutata a vedere e riconoscere la presenza del Signore che costruisce la nostra storia e silenziosamen­te tiene per mano noi e tutte le cose. E così, poiché san Riccardo mi ha così tanto accompagnata ed aiutata, ho voluto, anzi, abbiamo proprio dovuto festeggiare con lui; ci siamo sposati proprio nella sua chiesa, giusto qualche mese fa». Anche chi è già sposato si rivolge al santo di Tri­volzio. Due giovani mariti, in difficoltà nel rapporto con le rispettive mogli, hanno preso carta e penna per scrivere a san Riccardo. È la lettera ad un amico, piena di fiducia e di speranza: «Oggi io e il mio amico, caro san Riccardo, siamo ve­nuti a trovarti. Può sembrare strano venire a trovarti, ma per noi è come se andassimo a trovare un qualsiasi amico. Quindi lo facciamo con tanta naturalezza e ci accorgiamo che venendo qui da te qualcosa accade. Certo, torniamo a casa ancora con i nostri affanni, con i nostri dubbi e dolori, ma con la tua presenza nel cuore. Ti preghiamo di abbracciare tutti i nostri amici e familiari, comprese le nostre mogli che hanno scelto un'altra strada. Ci affidiamo a te tutti quanti. Non dimenticarti di noi». La fama di san Riccardo ha varcato ben presto i con­fini italiani. Oltre ad estendersi in tutta Italia, la sua devozione ha superato le Alpi e il Mediterraneo. Il miracolo di Manolo Cifuentes non era destinato a rimanere un episodio isolato. Arrivano oggi in preghie­ra nella bassa pavese pellegrini anche di altri stati euro­pei e di altri continenti. La concretezza e la semplicità della sua vita, insieme al fatto che è un santo di questo secolo, rendono popolare la sua figura anche all'estero. La vicinanza di un santo ai nostri problemi non è una mera questione geografica. Padre Jerry, un prete di Rochester negli Stati Uniti, lo aveva capito benissimo. Nel gennaio del 1999, i risultati di alcuni esami clinici parlavano chiaro per lui: era stata riscontrata la presenza di cellule pre-cancerogene. Ecco, in una lettera a don Giussani, il suo racconto delle settimane successive: «Non ho detto niente a nessuno eccetto ai Memores e insieme abbiamo cominciato a pregare san Riccardo Pampuri. Quando sono venuto in Italia, dopo Pasqua, mi sono fermato con alcuni amici nella chiesa di san Ric­cardo a pregare. Dopo qualche settimana sono tornato in ospedale, la Mayo Clinic, per un altro controllo. I medi­ci presumevano che ormai il cancro fosse diventato mali­gno e si dovesse scegliere un trattamento adeguato. Men­tre ascoltavo i dottori avevo la totale sicurezza che il mio cancro non c'era più nel mio corpo. Non ne ho discusso con loro e ho accettato la loro richiesta di un'altra biop­sia. Prima dell'esame mi chiesero di far parte di una ri­cerca clinica e di fermarmi a parlare con la segretaria dopo l'intervento e prima dell'esito. Io ero così convinto che il cancro era sparito che non mi fermai dalla segre­taria. Il giorno dopo l'esame, il medico mi ha chiamato, dicendo che non capivano i risultati del test, perché tutto era tornato normale e non c'era più traccia di cel­lule tumorali. È una realtà difficile da comprendere e veramente la coscienza che ho è che Dio in questo mo­do sta "strappando via l'uomo vecchio", perché ho una stupita consapevolezza che questa è pura grazia e che il dono va al di là del fatto che non ho più il cancro. Nel rinnovamento della chiesa di St John, a due passi dalla Mayo Clinic, spero di creare una piccola cappella, met­tere la statua di san Riccardo e invitare la gente a chie­dere, attraverso la sua intercessione, la grazia guaritrice dell'amore di Dio». In Spagna aveva speso la sua vita san Giovanni di Dio, il santo in memoria della cui opera nacque l'ordi­ne dei Fatebenefratelli. Grazie a questi volenterosi reli­giosi ospedalieri, la figura di fra Riccardo Pampuri era conosciuta anche da alcuni abitanti della penisola iberi­ca (non certo, tuttavia, da grandi folle). La placchetta di metallo infilatasi, non si sa come, nell'armadietto del Ci­fuentes era probabilmente appartenuta a qualche devo­to spagnolo del Pampuri. A metà degli anni Novanta, grazie anche al movi­mento di Comunione e Liberazione, Riccardo Pampu­ri vede aumentare la schiera di persone spagnole che si rivolgono a lui. Una mamma spagnola ha ben impres­so nel cuore quanto accaduto a suo figlio e ad una sua amica. «Mi chiamo Teresa e appartengo al Movimento di Co­munione e Liberazione. Attraverso il nostro fondatore don Luigi Giussani ho conosciuto san Riccardo Pampuri e so che ha realizzato molti miracoli tra di noi. Due estati fa mio figlio in una vacanza ai Pirenei mi comunicò che alla sua fidanzata avevano diagnosticato una infermità poco comune, però di conseguenze ab­bastanza gravi. Era una malattia degenerativa, poteva colpire le ossa, il che avrebbe implicato una paralisi progressiva. Fu un esempio per tutti il suo atteggia­mento. Mi disse che il Signore desiderava qualcosa da loro anche se non capivano cosa, e che se Dio inviava loro questa croce desideravano abbracciarla insieme. Il suo gruppo di Fraternità, come il mio, inizio a recitare la novena a san Riccardo. Dopo alcuni mesi di incer­tezza, dato che le prove mediche confermavano la ma­lattia, in alcune analisi successive e davanti all'incredu­lità dei medici la malattia era sparita. Oggi sono sposati da un anno e aspettano il loro primo figlio. La gratitu­dine è così grande che sono stati in pellegrinaggio a Trivolzio, promettendo al santo che se il Signore aves­se concesso loro la grazia di avere figli, il primo si sa­rebbe chiamato Riccardo. Da poche ore mi hanno comunicato che al momen­to del parto potrebbe esserci un rischio per il bimbo. È doloroso pensare che possa essere così, però questo dolore serve per riconoscere una volta di più che sia­mo nelle mani di un altro più grande e che né la nostra vita né quella dei nostri figli ci appartengono. Da qui chiedo a tutti quelli che leggeranno questa lettera che si uniscano a noi nella preghiera a san Riccardo per­ché ancora una volta interceda davanti al Padre chie­dendo il miracolo. Una mia amica, anche lei della Fraternità, era sposa­ta da 6 anni senza avere figli. Un giorno mi disse che vo­leva iniziare una cura per tentare di rimanere incinta. Le dissi che mi sembrava stupendo, ma la invitai a chiedere prima l'aiuto di san Riccardo. Poco dopo mi comunicò la felice notizia: era incinta! E la cosa impres­sionante è che san Riccardo non le diede nemmeno il tempo di iniziare il trattamento. Una volta in più san Riccardo aveva ascoltato la sua richiesta. In Spagna siamo in molti a pregare san Riccardo. Dopo aver visto il miracolo tanto potente che ha realiz­zato tra di noi, la mia supplica e le mie orazioni sono diventate una novena permanente». Visitando l'Africa da turisti, con la macchina foto­grafica in mano e una inveterata abitudine a paragona­re tutto ai livelli di vita del mondo occidentale, c'è chi è portato a dire - come qualche politico nostrano - che forse Dio è malato. Miseria e povertà, guerre e carestie sembrerebbero a prima vista giustificare queste affer­mazioni. Ma chi in Africa ci è nato, ci vive e ci lavora sa bene che Dio c'è ed è anche in ottima forma. Dio non si è affatto dimenticato di un continente la­sciato dai più al suo destino. Anche i suoi santi, tra cui il nostro san Riccardo, hanno deciso di restare «con ar­mi e bagagli» nel mondo nero, testimoniando la vici­nanza carnale di Cristo alle gioie e ai dolori degli uomi­ni d'Africa. Rose Busingye è una Memores Domini di Kampala, la città capitale dell'Uganda. Da anni il suo paese è sconvolto da una cruenta guerra civile nella zona set­tentrionale. Oltre ai morti per i combattimenti, l'Ugan­da vede ogni anno morire migliaia di persone (anche giovanissime) a causa dall'AIDS. Rose non se ne è stata con le mani in mano. Gesù non ci chiede di restare fermi, in disparte. Ci sprona a seguirlo, a riconoscerlo nei ragazzini di strada e nei sie­ropositivi delle baracche di Kampala. Dalla fede cristiana di Rose è nata un'opera,il Meeting Point, che a Kampala assiste centinaia di per­sone affette da AIDS e aiuta tanti ragazzini orfani, strappati allo squallore dei riformatori della città, ad inserirsi con tutta la loro dignità umana nel mondo del lavoro. Servire i suoi ragazzi è per Rose, come lo era per madre Teresa e san Riccardo, servire Cristo. Rose ha fatto suo l'invito di don Giussani a pregare per san Riccardo Pampuri. Insieme alle sue amiche re­cita spesso qualche preghiera al santo di Trivolzio perché aiuti i suoi ragazzi. Prega baciando una medaglietta che le è stata donata da un amico italiano, Pieralberto. Le grazie di san Riccardo non hanno tardato a rag­giungere la lontana Uganda. Come poteva d'altronde, lui che tanto aveva desiderato diventare missionario e che tanto tempo e soldi aveva dedicato alle missioni della Chiesa sparse per il mondo, dimenticarsi dei suoi fratelli in Cristo africani? Tre giorni dopo che Rose ebbe baciato per la prima volta la medaglietta di san Riccardo, Kintu, uno dei ragazzini che aveva portato via dalla Reformation home (il riformatorio di Kampala), tornò a parlare. Dall'età di quattro anni, quando si era visto ammazzare ilpapà e la mamma sotto gli occhi, Kintu non era più stato in grado di biascicare mezza parola. Quell'urlo di dolore stroz­zato in gola sembrava avere spento definitivamente la sua voglia di parlare, di cantare, di raccontare con gioia le cose belle che capitano a un bambino. Alla Reforma­tion home dicevano che non c'era alcuna speranza che un giorno potesse tornare a farlo. Al Meeting Point l'uni­co linguaggio che Kintu parlava era quello delle mani, che la sola Noerina (un'amica di Rose) riusciva a com­prendere. Ci ha pensato san Riccardo a donare la voce al ragazzino. Kintu racconta così ciò che gli è accaduto: «Stavo dormendo, ed una forte luce mi ha svegliato. Mi sono alzato per spegnere la lampada. Ma non era la lampada, che luce fosse non so. Mi sono nascosto impaurito sotto le coperte, non ho più dormito. Il mat­tino sentivo un bruciore alla gola. Ho trovato il corag­gio di alzarmi per andare da Noerina. Ero pronto ad utilizzare come al solito le mani. E invece ho detto: "Good morning, mamy"». Noerina si è spaventata. Ha pensato subito al diavo­lo e ha fatto quattro segni di croce per allontanarlo. La voce di quanto accaduto a Kintu compie veloce­mente il giro della città. Accorrono numerosi giornali­sti e ne parlano tutti i quotidiani di Kampala. Le perso­ne che avevano conosciuto Kìntu da muto lo vedevano ora parlare e scoppiavano a piangere a dirotto. Lo stes­so Kintu piangeva di gioia riabbracciando i suoi vecchi compagni di riformatorio, ai quali poteva finalmente dire ciò che prima non gli era mai stato possibile. «Ha una voce chiara» afferma Rose «è come se aves­se sempre parlato. Sono certa che è stato tutto per in­tercessione di san Riccardo. Avevo consigliato Kintu di chiedere il regalo della voce a Gesù Bambino per Nata­le: glielo ha portato san Riccardo». La storia di Kintu non è l'unico fatto straordinario accaduto a Kampala per opera di Pampuri. Le grazie del santo di Trivolzio hanno beneficiato altri poveri. Maritendero, una signora spastica ammalata di malaria cerebrale, aveva ricevuto in dono l'immagine di san Riccardo Pampuri, del quale le era stata raccontata la storia da padre Alfonso Poppi. «Ha cercato di baciare quella figura» prosegue nel suo racconto Rose «stropic­ciandola con le sue mani e recitando la consacrazione a Maria. Ebbene, si è alzata! Quando l'abbiamo vista, guarita, in piedi, sono saltata in macchina con le altre ragazze e sono fuggita: troppo grande era ciò che era capitato!». Ci sono miracoli di san Riccardo che non capitano ai giovani ma che donano a coloro che li ricevono una sorta di nuova giovinezza. Giovinezza di cuore, di idea­li, dia more per la vita. Amos Bertozzi ha 72 anni e vive in un paesino del comasco, anche se il suo accento e la sua passione per i cibi genuini ed il buon vino tradiscono subito la sua ori­gine parmense. Nel 1999 ha subito due delicatissime operazioni per l'asportazione di un tumore maligno. Prima di entrare nella sua villa di Lurago Marinone mi aspetto di incontrare un signore affaticato e segnato dalla sofferenza, vecchio non solo anagraficamente ma anche di aspetto. Chi mi apre il cancello è invece un uomo pieno di vita, con un grande sorriso che gli illu­mina il volto. La chioma velatamente brizzolata e in ordine, insieme a due occhi azzurri accesi e penetranti lo fanno apparire poco più che un cinquantenne. La voce stentorea ed il passo deciso con cui mi accompa­gna in casa confermerebbero questa mia supposizione. Stento a credere che abbia già superato la settantina e che gli ultimi anni della sua esistenza lo abbiamo visto lottare con un male terribile. Il signor Ainos si accorge immediatamente del mio stupore. D'altronde, come potevo non essere meravi­gliato? Mentre continuavo a chiedermi come fosse pos­sibile che avesse una simile baldanza giovanile con tutto ciò che aveva passato, lui, quasi avendomi letto nel pen­siero, esclama: «E’ stato san Riccardo!». Da quel momento inizia a parlarmi della sua storia con un calore umano e una familiarità sorprendente. Sembra che mi conosca da tanto tempo, quando in real­tà ci siamo visti per la prima volta solo da qualche minu­to. Fino al principio del 1999 Amos Bertozzi non sapeva nemmeno chi fosse san Riccardo Pampuri. Con la fede e con i santi aveva sempre avuto un rapporto abbastanza tiepido. Cattolico sì, ma poco o per nulla praticante, come lo è un buon 60% degli italiani. Nella sua vita, inoltre, come mi confessa senza reticenze, non era mai stato uno stinco di santo. Certo, non era mai diventato un crimininale, ma i suoi peccati li aveva sempre commes­si, facendo spesso soffrire la moglie e i figli. Ci troviamo nel dicembre del 1998 quando i medici diagnosticano ad Amos un melanoma. Mai e poi mai avrebbe pensato che quell'ingrossamento all'altezza dello stomaco fosse il sintomo di qualcosa di estrema­mente grave. In effetti Amos non avvertiva particolari dolori. I suoi pensieri volarono subito verso la moglie, tragi­camente scomparsa per lo stesso male pochi anni pri­ma. Aveva sotto gli occhi il suo calvario di sofferenza e immaginava che la sua sorte sarebbe stata uguale. I medici sanno che non c'è tempo da perdere e così Amos Bertozzi subisce il primo intervento già nel gen­naio del 1999, all'ospedale Sant'Anna di Como. il tu­more che gli asportano è da guinness dei primati: circa 3 chili e mezzo di peso! I chirurghi restano esterrefatti e anch'io, nel vedere le foto della massa malata, riman­go senza parole. Al Bertozzi vengono applicati ben 300 punti di sutura, ma ciò che più sorprende è che non abbia provato alcun significativo dolore né prima né dopo l'intervento. Era come se il suo corpo non fosse mai stato intaccato dal melanoma. Nel giugno dello stesso anno i chirurghi gli asporta­no altri pezzi di massa tumorale. Anche questa volta Amos non soffre particolarmente. Da allora la sua vita torna a scorrere abbastanza nor­malmente. O meglio, con una normalità che ha le par­venze del miracoloso! Infatti, la verità è che Amos ac­quista una voglia di vivere che prima non aveva mai avuto e tutto questo, cosi lui dice, grazie ad un santo che fino ad alcuni mesi prima non aveva mai sentito nomi­nare. il medico santo di Trivolzio entra nella vita di Amos grazie ad un semplice fazzoletto. Uno dei giorni prece­denti la prima operazione, un'amica della figlia di Amos aveva portato il fazzoletto del malato nella chiesa di Trivolzio e lo aveva appoggiato su una reliquia. Amos venne a sapere di questa visita a Pampuri solo dopo l'intervento ed il suo stupore fu grandissimo. Il suo stu­pore era già enorme per il fatto che sia lui che i medici non riuscivano a comprendere come l'asportazione di un simile tumore non avesse lasciato alcun segno nel suo fisico. Quell'uomo che per i dottori sembrava av­viato alla morte, sprigionava ora energia da tutti i pori. Il fazzoletto lo aiutò a rispondere alla domanda che lo tormentava da giorni: come poteva essergli capitato tut­to ciò e chi lo aveva reso possibile? Amos dovette arrendersi ad un'evidenza: la sua completa guarigione e la sua straordinaria vitalità avevano qualcosa di miraco­loso e l'autore di questo miracolo non poteva che esse­re questo santo a lui sconosciuto. Non c'è mai stato un solo istante in cui abbia attri­buito tutto ciò al caso o ad una pura coincidenza. I fatti parlavano chiaro e la sua schietta sincerità lo invogliava a dar credito all'ipotesi del miracolo. Ora Amos Bertozzi è un frequentatore abituale del santuario di Trivolzio. Mi ha detto che spera di venirci fino al 2022 (dice che il contratto con san Riccardo sca­drà in quell'anno, quando egli avrà già superato i no­vant'anni). Ogni volta che vi si reca in preghiera gli sembra di ringiovanire di qualche anno. San Riccardo lo ha guarito nel corpo, come aveva sempre fatto con i suoi malati della condotta di Morimondo, e lo ha gua­rito anche nell'anima. La sua fede è divenuta saldissima e il suo cuore è pieno di amore per il Signore e per il suo san Riccardo. Chi dovesse ascoltare oggi Amos Ber­tozzi capirebbe subito, dalla gioia con cui parla, che san Pampuri ha regalato alla sua vita un fascino inatteso da comunicare a tutto il mondo. A confrontare le due ecografie della signora C. M. è difficile credere che si tratti della stessa persona. Anche in questo caso sembra esserci l'intervento di san Riccar­do, a cui la donna è molto devota. La prima ecografia di C. M., una signora di 62 anni di un popoloso sobborgo di Milano, esordiva con le se­guenti parole: «L’esame evidenzia un aumento delle dimensioni del lobo tiroideo di destra, nel contesto del parenchima ghiandolare è apprezzabile una grossolana formazione di tipo cistico, rotondeggiante, di circa mm. 14-15 di diametro massimo... Nel lume cistico si osserva un 'immagine ecogena di circa mm. 4 di diametro massi­mo, di tipo simil-vegetante». Per appurare la dubbia origine della formazione ci­stica, a C. è suggerito di sottoporsi a un successivo esa­me approfondito (ago-aspirazione sotto guida ecografi­ca). Per svariati motivi burocratici la signora dovette ripetutamente rinviare l'esame. «Durante tutte le varie fasi della mia malattia» rac­conta la signora «non ho mai smesso di affidarmi a san Riccardo Pampuri, chiedendo un sostegno al mio mo­mento di difficoltà; una sera, prima di coricarmi, presi l'immagine di san Riccardo e, dopo averla accostata al collo, gli dissi: "San Riccardo, tu che sei stato medico, guariscimi!". Il mattino seguente notai immediatamen­te, non avvertendo più alcun dolore sul collo, che anche la ciste era scomparsa del tutto». Nonostante pensi ormai di essere guarita, C. decide ugualmente di sottoporsi all'esame. Il 27 settembre 2000 si reca in ospedale e dice subito ai medici di essere certa che, grazie all'intervento di san Riccardo, la ciste fosse sparita. Alla loro domanda su chi fosse questo miste­rioso santo, C. M. rispose che si trattava di un loro col­lega medico dei Fatebenefratelli e promise che avrebbe portato loro, appena possibile, un'immaginetta. «Effettivamente» aggiunge C. «non appena le imma­gini dell'ecografia si andavano formando, anch'essi fu­rono costretti a constatare l'assenza della ciste, così come riportato nell'esito dell'esame». La biopsia della tiroide segnala infatti che «nei confronti del precedente esame eseguito in data 17.1.2000 e portato in visione al con­trollo odierno non risulta più evidenziabile la grossola­na formazione di tipo cistico rotondeggiante (15 mm) situata in sede para-istmica destra al cui interno si evi­denziava piccola vegetazione endoluminale». La signora C. M. ha ricevuto la grazia della guarigio­ne. Insieme a ciò san Riccardo pare averla rinforzata nella fede. Le ultime frasi di C. lo ribadiscono: «Io sono assolutamente convinta che, come strumento nelle mani del Signore, san Riccardo mi abbia voluto guarire perché potessi portare la testimonianza là dove Egli aveva deciso che avrei dovuto portarla, in quell'ospedale in cui mai e poi mai avrei pensato di andare e conoscere le persone che poi conobbi. E’ ben più che alla mia guari­gione fisica, penso sempre che san Riccardo abbia volu­to rinsaldarmi nella fede». Come più grande è oggi la fede di suo figlio G., bancario milanese. «Ciò che è ac­caduto a mia madre mi fa essere più certo del bene di san Riccardo e del Signore alla mia vita». Silvia Gerevini ha 26 anni e una grandiosa voglia di vivere che i suoi occhi azzurri sprigionano in modo inconfondibile. Eppure, questa ragazza ha combattu­to una lunga battaglia contro la morte. Nel dicembre del 1997, per diversi giorni la sua vita è rimasta appe­sa ad un esile filo pronto a spezzarsi da un momento all'altro. Nel pomeriggio di quella domenica 14 dicembre Sil­via era al volante della sua automobile e stava ritornan­do a Bologna - città in cui studiava insieme ad alcune amiche e ad un amico. Aveva appena partecipato, a Ri­mini, agli esercizi spirituali degli universitari di Comu­nione e Liberazione. Silvia ricorda poco dell'incidente. Uno sguardo fuga­ce allo specchietto laterale ed ecco sopraggiungere una vettura ad alta velocità. L’autista compie un sorpasso azzardato e tocca l'auto di Silvia. L'impatto è violentis­simo. La macchina si capovolge e finisce la sua corsa in un campo circostante. È già un primo miracolo che non stessero arrivando automobili sulle altre corsie. Silvia non perde immediatamente conoscenza. Men­tre è incastrata nell'abitacolo riesce a scambiare alcune frasi con le compagne di viaggio. Le sembrava solo un brutto incubo, dal quale si sarebbe presto svegliata. La realtà era ben diversa ed ecco arrivare le ambulan­ze e l'elicottero per il trasporto all'ospedale di Faenza. Ai medici le condizioni di Silvia appaiono subito gravissi­me (gli altri componenti della macchina se la caveranno con fratture varie e contusioni). L’urto contro il volan­te ha provocato un trauma pneumo-toracico (la ragaz­za respira artificialmente) e alcune serie fratture alle vertebre. Qualora Silvia dovesse salvarsi, è assai proba­bile che rimanga paralizzata dalle braccia in giù. Nella notte tra martedì e mercoledì la situazione peg­giora drammaticamente. Le speranze che ce la possa fa­re si assottigliano di ora in ora. Nessuno si arrende al fatto che una giovane di 23 an­ni possa morire così precocemente. Amici e parenti co­minciano a pregare senza sosta. La preghiera è l'unica arma dì cui dispongono, ma hanno la fondata speranza che quest'arma sia molto efficace. Nella chiesa dì Sta­gno Lombardo (Cremona), paese in cui abita la sua famiglia, e nelle chiese delle città dove lei e i suoi fratelli erano iscritti all'Università si organizzano rosari e nove­ne. I compagni dì Università di suo fratello Roberto, studente d'ingegneria a Pavia, corrono immediatamen­te a Trivolzio. Hanno un santo sotto casa e vi si preci­pitano. Lo pregano anche in Università, fermandosi a recitare il rosario. Ricordo bene i minuti di preghiera durante l'orario di pranzo, tra le fotocopiatrici e la can­celleria della cooperativa universitaria CUSL. Anche gli amici bolognesi di Silvia sanno bene che non c e un attimo da perdere. E’ una questione di vita o di morte e quando ci sono di mezzo la vita e la morte capiscono che è proprio il caso di «scomodare» un san­to amico. Salgono così sulle loro macchine e si dirigono da Bologna verso il non certo vicinissimo paese di Tri­volzio. È un viaggio pieno di dolore ma anche di speranza, certi che il Signore e san Riccardo non possono volere il male della loro amica. A Trivolzio pregano e pregano tanto, chiedendo a san Riccardo Pampuri che Silvia si possa salvare. Nel loro pregare c'è una grande fiducia nella misericordia celeste ma c'è la soprattutto la richie­sta che un simile drammatico momento serva a rendere gloria al Signore. Questa preghiera scritta sul registro del santuario lo conferma chiaramente: «Ti prego, san Riccardo, affinché tu interceda presso il Signore nostro Padre per l'immediata guarigione della Silvia, certi della Sua misericordia e del Suo dise­gno positivo su ogni uomo. Fa' che io possa e che tutti noi fratelli in Cristo possiamo riabbracciarla al più pre­sto. Fa' che attraverso questa circostanza sia sempre più chiara ad ognuno di noi la vocazione a dar gloria a Te". Andrea (Bologna). il miracolo della guarigione si è compiuto e Andrea e i suoi amici hanno potuto presto riabbracciarla. Già sul finire di dicembre Silvia si poteva considerare fuori pericolo. Il successivo delicato intervento chirurgico è riuscito ottimamente e Silvia si è ripresa in tempi sor­prendentemente rapidi. Per la Pasqua successiva era già a Trivolzio per ringraziare il santo. Oltre al completo ristabilimento fisico, Silvia ha visto compiersi in lei e attorno a lei un autentico miracolo di fede. «Io non so dire» mi confessa con molta sincerità «se si sia trattato di un miracolo o meno. Non posso nemmeno affermare con scientifica precisione che sia stato san Riccardo. Senza dubbio, tuttavia, tutto ciò che è accaduto a me e attorno a me ha il sapore del miraco­lo. Questo sapore, questo sentore di miracolo, lo avver­to e lo intuisco. Guardando alla mia famiglia e ai miei amici. Guardando allo stupore con cui ora affronto la vita, uno stupore e una gioia che non avevo mai avuto prima». La fede di Silvia è oggi più salda, così come la fede dei suoi genitori e della sua famiglia. Basterebbe fissare per un attimo lo sguardo sul papà e sulla mamma, o sui fratelli, per avere questa splendida certezza. Più di ogni altra cosa, anche più della stessa comple­ta guarigione fisica, ciò che san Riccardo sembra aver donato a Silvia è una straordinaria capacità di affrontare la sofferenza. Non fingendo che non esista (come illuso­riamente fanno credere certe sette new age e una certa mentalità oggi molto diffusa, secondo le quali la miglior cura contro il male fisico è la dimenticanza). Pampuri si è fatto compagno, insieme alla famiglia e agli amici, del dolore di Silvia, aiutandola a non abbattersi e a tenere desta quella speranza e quella vitalità così tipiche della natura dei giovani. Silvia ha ottenuto un grande miracolo: è stata salvata da un terribile incidente stradale e può ora vivere una vita normalissima. Ma il miracolo più grande che ha ricevuto - sono sue parole - è un altro e ha poco a che vedere con la guarigione fisica. «Ho capito soprattutto - mi dice - che dentro il male c'è un bene più grande di quel male, un bene che alla fine emerge e vince. L’ho capito perché l'ho vissuto. L’ho capito perché ho visto tutto l'amore del Signore nei volti dei miei genitori, della mia famiglia e dei miei amici». L’idea di miracolo che abbiamo in mente coincide ab­bastanza spesso con un'immagine fissa e statica: un peri­colo incredibilmente scampato, una guarigione avvenuta nonostante i medici non avessero lasciato trapelare molte speranze, un esame universitario ben riuscito ancorché preparato in poco tempo e in condizioni problematiche. Il miracolo appare allora solo la realizzazione di qualcosa che nella sua eccezionalità sfida le leggi della natura. Al di fuori di questo schema è difficile, se non quasi im­possibile, che qualcuno si azzardi a chiamare un altro ti­po di avvenimento un miracolo. Eppure c'è qualcosa di angusto in un simile schema, qualcosa che corre il rischio di far corrispondere il mi­racolo a mere istruzioni per l'uso. Basta leggere la ricetta prescritta, dire qualche preghiera (magari un rosario) ed ecco giungere dal cielo il miracolo, che altro non è se non la nostra richiesta esaudita. Fermi un istante! Non voglio dire che tutto ciò non sia un miracolo. La resurrezione di Lazzaro e la guari­gione del cieco nato sono miracoli evidenti agli occhi di tutti. Allo stesso modo, i miracoli per i quali Pampuri è stato beatificato e successivamente canonizzato sono guarigioni scientificamente inspiegabili. Il miracolo è qualcosa di più. E vero che emerge pre­potentemente con le caratteristiche di un avvenimen­to straordinario (un tumore che scompare da un gior­no con l'altro, lo storpio che riprende a camminare), ma è altrettanto vero che il miracolo è qualcosa che non corrisponde semplicemente allo stereotipo della guarigione inaspettata. Le parole di monsignor Gius­sani sono in tal senso chiarificatrici: «Si può definire il miracolo come un avvenimento, quindi fatto speri­mentabile, attraverso cui Dio costringe l'uomo a bada­re a Lui, ai valori di cui vuole renderlo partecipe... E, cioè, un modo con cui Egli impone sensibilmente la sua Presenza. Da questo punto di vista tutte le cose sono miracolo: noi non ce ne accorgiamo perché vivia­mo come fuori dalla trama originale che ci costitui­sce. Quanto più un uomo è consapevole e vivido nella sua sensibilità del suo nesso con l'Altro che continua­mente lo crea, tanto più tutto tende a diventare mira-colo per lui. Il vangelo ci documenta in discretissimi cenni lo sguardo con cui Gesù guardava la natura: come mostrava ai discepoli i fiori del campo, gli uccel­li del cielo, l'albero di fico e le vigne della sua terra, la vista della città che amava. In lui la coscienza del nes­so tra l'oggetto del suo sguardo e il destino, il Padre, era di una trasparenza immediata. In lui ogni cosa sor­geva dal gesto creatore del Padre, ed era perciò mira­colo». «Vi sono poi momenti particolari» prosegue don Giussani «in cui Dio straordinariamente richiama il singolo ad attendere alla sua presenza, a togliersi dalla distrazione. E’ questo un miracolo in un senso più determinato: come un accento particolare degli avvenimenti che richiama inesorabilmente a Dio. Può essere un'improvvisa buona notizia, o un dolore im­previsto, a costituire un miracolo per il singolo: è un potente richiamo per l'individuo, mentre per gli altri è interpretabile come casualità!». Miracolo, quindi, come fatto quotidiano e di cui av­vertiamo il sapore nell'apparente banalità del sorriso di un amico o nel sentirci dire un'altra volta "ti amo" dalla persona a cui vogliamo bene. Sono tante le preghiere fatte a san Riccardo per riscoprire il fascino discreto delle piccole cose della vita, quelle piccole cose che ci permettono di sentire la compagnia dì Cristo in ogni istante. Miracolo, soprattutto, come avvenimento che richia­ma inesorabilmente a Dio, anche se si tratta di un dolo­re imprevisto. Può sembrare un controsenso parlare dì miracolo riferendoci ad una sofferenza. Può apparire altrettanto paradossale descrivere un miracolo quando la persona per cui si è intensamente pregato non ha ricevuto alcu­na guarigione e si è avviata lentamente verso la morte. Queste affermazioni sembrano sfidare il buon senso, fare a pugni con la mentalità comune. La maggior parte della gente storcerebbe il naso e sarebbe pronta a dire: «Ci vuole un bel coraggio a parlare di miracoli davanti ad un uomo che muore!». Eppure, se siamo sinceri con noi stessi (lo dico soprattutto ai giovani, che parlano spesso di sincerità), come potremmo non stupirci di fronte ad un uomo che va incontro alla morte con serenità, con lo sguardo sor­ridente di chi si accorge che quanto gli sta accadendo lo avvicina più profondamente a Dio? Come potrem­mo non parlare di miracolo nel vedere i familiari accet­tare il dolore di un proprio caro con letizia e gli amici stare accanto ad un loro amico con uno straordinario calore umano? Vogliamo forse dire che tutto ciò non è un miracolo, un miracolo di fede, uno spettacolo dì fede? Le storie di persone morte con il volto lieto sono tante e mai uguali tra loro. In un certo qual modo sono storie che richiamano a tutti la serenità che aveva con­traddistinto i mesi trascorsi in ospedale dal santo di Tri­volzio prima di morire. Non ci troviamo di fronte a eroi fuori dal comune, ma a uomini capaci, pregando il Signore e San Riccardo, di accettare il dolore e la sofferenza. Uomini che hanno vissuto gli ultimi giorni della loro vita con la coscienza che il vero eroismo, come aveva testimoniato Erminio in tutta la sua esistenza, consiste nel piccolo e semplice coraggio di vivere in tutto e per tutto il quotidiano. At­traverso il loro sacrificio Riccardo Pampuri ha compiu­to il miracolo di accrescere la loro fede e quella di fami­liari e amici. Marco Teggia si è spento a 51 anni, nel dicembre 2000, colpito da un incurabile tumore all'intestino. Morendo ha lasciato la moglie e quattro figli ancora giovani, e tanti, tantissimi amici che gli erano particolarmente af­fezionati. Il suo calvario era iniziato nella Pasqua precedente. Dopo la scoperta del tumore Marco è subito operato. Nei mesi che seguono le sue condizioni di salute sono alquanto mutevoli. A periodi di confortante ripresa, in cui riesce anche a tornare a svolgere la tanto amata professione medica, succedono momenti dove il dolore gli impedisce qualsiasi sforzo e lo svuota di ogni energia. Ciò che non diminuisce mai di intensità, che non si attenua anche negli attimi più dolorosi, è la sua incrol­labile fede nel Signore. «Che grande è la nostra storia, affascinante, io non la scambierei con nulla al mondo, non con la fama, i soldi e neppure con la salute, perché comunque bisogna morire» confessa poche ore prima di spirare. A parenti e amici aveva chiesto di pregare san Ric­cardo. Lui a san Riccardo chiedeva sì il miracolo della guarigione («non sarebbe umano non chiederlo»), ma chiedeva anche - racconta un carissimo amico - «il mira­colo per l'istante presente, di essere vero dentro l'istante. In fondo il miracolo che gli interessava di più era il mi­racolo nell'istante». Nei registri del santuario abbiamo trovato scritto: Per il mio amico Marco, perché con le tue intercessio­ni doni a lui la guarigione e a noi una fede semplice e capace di abbandonarsi totalmente al suo destino» (Carlo). Marco Teggia è morto con il viso sereno. Alcuni gior­ni prima della morte, ormai consapevole della sorte cui stava andando incontro, aveva chiesto ad un amico me­dico di chiamare per telefono il chirurgo che l'aveva ope­rato e di cui era amico dagli anni dell'Università: «Io lo ringrazio e gli. voglio molto bene e allora ho deciso di fare una cosa che lui non ha potuto fare per me, ma io posso fare per lui. Digli che io ho offerto la mia vita, tutta la mia vita per lui. Telefonagli subito, diglielo». Sempre prima di morire, Marco aveva voluto dire un'ultima cosa ai suoi figli. Era una cosa che il Signore gli aveva fatto capire con chiarezza nei mesi trascorsi in un lettino d'ospedale, cir­condato dall'affetto della moglie Manila e dei figli Giulia, Alessandro, Maddalena e Tommaso: «Io vi voglio bene, vi voglio troppo bene, non ve l'ho mai detto ma sappia­te che vi voglio bene per come siete». Chi dovesse incontrare oggi la famiglia Teggia ed i loro amici resterebbe stupito dalla grandezza e dalla solidità della loro fede. Se attraverso san Riccardo non è arrivata la guarigione di Marco, la fede semplice di cui chiedeva Carlo nella sua preghiera è piovuta in abbondanza. Mauro Ceroni è neurologo alla clinica del Mondino di Pavia. Il miracolo di fede a cui ha assistito nel 1995 ha qualcosa di stupefacente e rimarrà per sempre im­presso nel suo cuore. La signora Scotti ha una cinquantina d'anni ed è una delle infermiere del suo reparto. «Sottile, magra» così la ricorda il dottor Ceroni «non un pozzo di bellezza, ma con un sorriso sempre pronto a venir fuori e soprattutto con una battuta prontissima, bruciante, realistica, accat­tivante. I malati ne erano conquistati; si sentivano presi dentro un rapporto reale, nel quale la malattia passava in secondo piano, era l'occasione di un incontro, di un rap­porto. Insomma una grande umanità, che è sempre la cosa di cui l'uomo bisognoso sente la necessità». Tra il neurologo, cattolico praticante, e l'infermiera, agnostica da 30 anni dopo la lunga educazione cattolica ricevuta, si instaura un rapporto di stima e amicizia reci­proca, facilitato da una comune passione per l'umano. Ceroni ama lanciarle benevole provocazioni in materia di fede e le ripete spesso che prega per la sua conversione. Quando all'infermiera viene diagnosticata una grave malattia ai polmoni, l'amicizia con il neurologo si intensi­fica. il dottor Ceroni si reca spesso in Clinica a trovarla e anche a casa. «Ad un certo punto» prosegue Ceroni nel suo racconto «non so come, non so per quale seguito di pensieri, anzi improvvisamente le dico: "So io il posto giusto dove andare!". "Dove?" mi chiede stupita, ma subito disponibile. "Da san Pampuri a Trivolzio". Non lo conosceva nemmeno, non ne aveva mai sentito parla­re ma mi dice: "Va bene, vengo! "». A Trivolzio la signo­ra recita alcuni Gloria (visto che non ricordava più bene il Padre Nostro) con l'amico neurologo e si ferma in silenzio davanti alla statua del santo. Uscendo dalla chiesa esclama: «Lei non sa che regalo mi ha fatto oggi! Adesso io sono in pace». Alla clinica si accorgono con immediato stupore del cambiamento occorso alla signora Scotti. il mattino suc­cessivo l'infermiera chiama il neurologo nella sua camera e, con la voce calma e pacata, gli confida nuovamente: «Ah, lei non sa che regalo mi ha fatto. A lei lo posso dire. Non posso dirlo a tutti perché se no mi prendono per matta. Adesso io sono felice come non lo sono mai stata negli ultimi trent'anni della mia vita. Con quello che ho! Al mattino mi sveglio, guardo l'immagine di san Riccar­do e gli dico: "Vedi, tu sei mio figlio e il mio medico. Se vuoi che io venga dove stai tu, e io non so dove tu stai, io vengo: se vuoi che io resti qui a servire i miei, io resto qui". E quando gli ho detto questo io posso affrontare qualunque cosa nella giornata: posso fare la chemiotera­pia, ma nulla può togliermi la pace dal cuore». Le condizioni dell'ammalata peggiorano lentamente, ma la sua fede ritrovata non sembra vacillare. Le perso­ne che la visitano in ospedale escono dalla stanza senza parole. Anche il dottor Ceroni continua ad andarla a trovare spesso. L'accoglienza che gli faceva, con un sor­riso vero e luminoso incastonato sul viso, con un piccolo e spontaneo bacio, gli faceva venire voglia di entrare nella sua stanza tutti i giorni. La sofferenza della signora non dura ancora molto tempo. La situazione diventa disperata. Il giorno prima di morire, il dottor Ceroni riesce a vederla per l'ultima volta. La ricorda con un sorriso gioioso, mentre gli di­ceva: «Ho fame». Quando si presenta l'indomani in clinica, la signora Scotti è spirata. «Fino alla fine» conclude la sua testimo­nianza il neurologo «è rimasta serena, abbandonata con fiducia, dentro le circostanze che le sono state date, al suo san Riccardo e al Signore così gioiosamente ritrovato». Graziella è una giovane mamma di tre splendide figlie, devotissima di san Riccardo Pampuri. Le sue bambine ed il marito Gianni sono tutto ciò che si può chiedere al Signore nella vita. Una famiglia lieta, serena, contenta. Nel 1997 la sua esistenza è drammaticamente scossa dalla notizia di avere la leucemia. Per oltre un anno Graziella lotta contro il terribile male e si sottopone al trapianto di midollo. Dopo l'intervento pensa che la malattia sia ormai vinta. «Mi sento una raccomandata dì san Riccardo; sta andando tutto molto bene», scrive nel suo diario. Graziella combatte strenuamente contro la malattia. Chiede ripetutamente il miracolo della guarigione e non vuole, non osa pensare che le sue figlie possano crescere senza la sua presenza. Per Graziella non c'è stato nulla da fare. Il male ha avuto il sopravvento ed è morta lasciando da soli il ma­rito Gianni e le tre giovani figlie: Gioia, Giuditta e Re­becca. Per il funerale non ha voluto fiori e ha esplicita­mente chiesto che tutte le offerte fossero indirizzate alle opere di san Riccardo e alla costruzione delle sale di ac­coglienza per i pellegrini. Non appena queste verranno ultimate il parroco di Trivolzio assicura che le sarà de­dicata una stanza. Mi direte voi che cosa c’è di miracoloso in tutto ciò, nella vita prematuramente spezzata di una giovane ma­dre, nel dolore di tre piccole orfane e di un marito. Don Angelo Beretta spiega commosso che i miracoli più grandi di san Riccardo sono quelli che non si vedo­no, quelli che sembra che lui non faccia. «Il miracolo più grande» aggiunge «è quello di chi, per intercessione di san Riccardo, riesce ad accettare, anche senza capire, la volontà di Dio, sa dire di sì al piano dì Dio». Le toccanti parole del diario di Graziella rendono ve­re, carnalmente vere, parole che potrebbero altrimenti apparire astratte giustificazioni teologiche. Leggendole non si può non gridare al miracolo di fede: «E’ Pasqua di Resurrezione. A quattro mesi dal trapianto c'è il sole... "Io credo che Cristo risorto che ha vinto la morte ha già risuscitato e continua a redimere la mia malata umanità". Mi hanno portato la Santa Comunione pasquale, sono felice a casa con i miei, il cortisone mi fa stare molto in forza ed ho voglia di fare e di lavorare, perché il fisico mi sostiene. Mi sembra impossibile tutto quanto è capi­tato dopo il 27 marzo. "Cristo è risorto, è mio amico Trasfusione piastrine. Signore ti sto offrendo tutta la mia fatica dell'accet­tazione del tempo che non è mio, ti posso offrire solo questo tempo che è già Tuo. Il tempo delle piastrine che non scendono mai e mi deprimo, dopo tutti i buchi che mi hanno fatto per trovarmi la vena. Scapperei da questo letto, ma mi chiedi di stare in questo disegno che non capisco e ti offro la fatica di stare dove non vorrei e di accettare i tempi che sono Tuoi.» Dalla mamma di Michela, una ragazza epilettica, ci giunge un'altra testimonianza toccante. La sua lettera a san Riccardo, che nelle intenzioni iniziali doveva conte­nere tutta la sua tristezza e la sua sfiducia, si rivela un attestato di grande fede nel Signore. «Caro san Riccardo, sono la mamma di Michela, la bambina handicappata con l'epilessia grave che ormai tu ben conosci. Michela ha 14 anni a novembre e tu sai che in tutti questi anni lei ha sempre avuto innumere­voli crisi che nei primi 7 anni la portavano in ospedale, se non in rianimazione. [...] Le esperienze di sofferenza che ci accompagnavano ogni giorno erano attenuate da tanti giorni che il Signore ci concedeva: persone stu­pende che compativano nel suo giusto la nostra realtà, che ci aiutavano e ci tenevano su di morale, tanta sere­nità tra me e mio marito (un ottimista ad oltranza), vicini di casa allegri e solidali, i nonni di Michela sempre pronti all'aiuto e alla consolazione, una casa stupenda, un buon posto di lavoro e.. la Michi che cresceva e di­ventava ogni giorno più bella. Quanto orgoglio quando ce lo dicevano e ce lo dicono oggi!!! Aggiungo anche la felicità estrema che si vive quando si passano le crisi a grappolo" e quindi ci si aspettano dei giorni più tran­quilli...Quanti giorni ci ha concesso il Signore!!! Eppure quante volte l'ho deluso e mi sono arrabbia­ta e allontanata da Lui... Quante ingratitudini per ac­corgermi poi che ci ha sempre accompagnato in ogni momento. San Riccardo, se il Signore mi ha concesso di com­prendere tutto questo, ringrazialo tu per noi! Questa lettera doveva essere tutta diversa: più triste, più sfiduciata nel suo contenuto, invece mi è uscito tut­t'altro.. .Che la tua intercessione presso il Signore Dio ci ottenga più salute per la Michi e più fede nel vivere il nostro compito di genitori. Che la tua amicizia sia un seme fruttuoso che ci avvicini sempre di più al modo di vivere che Gesù ci ha indicato e che tu hai vissuto. Caro san Riccardo, tu che sei stato medico ed hai po­tuto star vicino a chi soffre accompagna la nostra bam­bina ogni giorno... Non dimentico quello che hai fatto lunedì 19 mag­gio: il piccolo intervento odontoiatrico è andato benis­simo! L’anestesia è stata fatta dalla dottoressa Dilani dell'ospedale di Carate: che il Signore la ricompensi! Ora ti saluto; dì al Signore di scusarmi se in questo pe­riodo mi sono lasciata andare». Un abbraccio la mamma di Michela. Un mese prima dì morire Emanuela Mazzola era venuta a Trivolzio a festeggiare il suo ventunesimo com­pleanno. Le piaceva moltissimo recitare la preghiera di san Riccardo per i giovani. Il 30 marzo 1998 è decedu­ta in un incidente stradale. Un frontale a poche centi­naia di metri da casa. Mamma Carla ha raccolto le lettere e la storia di Ema­nuela in un libro che ha il significato del nome della fi­glia: «Dio è con noi». Ogni anno si reca a Trivolzio per celebrare una messa in memoria di Emanuela. Anche a Emanuela, come a mamma Graziella, sarà intitolata una sala della cascina ristrutturata. Come si sono sentite accompagnate nel loro dramma Carla e la sua famiglia dal Signore e da san Riccardo? «Ci è stato chiesto il sacrificio di Emanuela, una fi­glia amatissima, una sorella carissima. Abbiamo avuto in cambio tantissimi figli, figlie, fratelli e sorelle. Ci sia­mo sentiti sorretti, consolati, portati in braccio. Siamo immensamente grati a tutti e ad ognuno per le modalità con cui hanno saputo rendere evidente per noi l'amore di Dio». Rossana era ai primi mesi di gravidanza quando le fu scoperto il tumore. Con gli amici di Buccinasco era cor­sa a Trivolzio e sul registro dei pellegrini si può ancora oggi leggere la sua accorata preghiera. C'è da restare stupiti davanti alla semplicità con cui Rossana, madre già di una splendida bambina di 7 anni, offre la sua sof­ferenza a Dio: «San Riccardo, aiutami a trovare nella fede e per tua intercessione la forza per superare la pro­va a cui sono stata chiamata, perché la guarigione che io chiedo sia prima di tutto dell'anima, affinché diventi fonte e testimonianza della grazia di Dio. Con tutto il cuore ti affido il figlio che ho in grembo e la Francesca e tutte le persone che mi sono vicine. Illuminami per­ché possa nel poco o tanto che mi resterà da vivere essere sempre e solo costruttiva». Sempre e solo costruttiva. Che spettacolo di fede! Le parole di don Beretta risuonano ancora. Chi va a Trivol­zio chiede più di ogni altra cosa la forza a san Riccardo di accettare e affrontare la sofferenza, offrendo tutto a Cristo. La gravidanza di Rossana procede di pari passo con l'avanzata del male. Ai medici chiede di non sommini­strare farmaci che possano danneggiare la vita che porta in grembo, anche a costo di mettere ulteriormen­te a repentaglio la propria vita. Sa bene che quel figlio se lo potrà coccolare poco, ma sa altrettanto bene che il sacrificio della sua vita non sarà vano. E’ certa che san Riccardo donerà la speranza di vivere alla sua creatura, la gioia di correre, giocare e saltare come tutti i bambi­ni della sua età. Prima di morire tra le braccia, Rossana chiede a mamma Maria Grazia di prendersi cura del suo piccoletto. «Quando me lo ha chiesto ho avuto paura. Non per il sacrificio che avrebbe comportato per la vita di tutti i giorni, per le pappe, i biberon, i pannolini, le veglie notturne, i pianti. Ho avuto paura perché mi sen­tivo inadeguata ad assolvere un compito così grande, più grande della mia stessa immaginazione. Ma lei mi ripeteva di fidarmi, anzi, di affidarmi a Dio che non mi avrebbe lasciata sola. E dì chiedere a san Riccardo la forza che non mi sentivo dentro, proprio come aveva fatto lei». Il bambino nasce. E‘ una sfida alle certezze della medi­cina. Pesa appena 620 grammi e sono pochi i medici che se la sentono di scommettere sul suo futuro. Quando esce dal ventre della madre, Rossana pare emettere un ultimo flebile sorriso: la sua creatura, il suo Riccardo (co­sì l'ha voluto chiamare, in memoria del santo di Trivol­zio) è vivo. A mamma Maria Grazia sembra quasi dire: «Hai visto, ce l'abbiamo fatta. Ora tocca a te!». Per allevare Riccardo Maria Grazia prende un anno di aspettativa dal lavoro. Non è facile indossare nuova­mente a 59 anni i panni dì una mamma, ma la signora Maria Grazia cerca di farlo nel miglior modo possibile. Ama il piccolo Riccardo come se fosse suo figlio, ma non vuole farsi chiamare mamma: «Farmi chiamare mamma? Sarebbe come se rubassi qualcosa a Rossana, invece vivo assieme a lei ogni giorno della vita di Ric­cardo. Perdere una figlia di 38 anni è roba da diventar matti, se non ci fosse stato questo bambino non so co­me avrei fatto a tirare avanti. Lui mi costringe a «starci", ad aderire alla vita, che non può essere fatta di ricordi ma chiede ogni giorno di dire sì. Quando lo vedo cam­minare e sorridere, capisco che Rossana ha fatto la cosa giusta, e che lui continua a rendere presente Rossana. E non passa sera, anche quando crollo dalla fatica, che prima di chiudere gli occhi non reciti la preghiera a san Riccardo scritta sull'immaginetta che lei mi lasciò prima di andare in Paradiso». La mostra su san Riccardo Pampuri esposta nei padi­glioni del Meeting di Rimini 1997 aveva per titolo: «Era necessario che l'eroico diventasse quotidiano e il quoti­diano diventasse eroico». Non poteva esserci una scel­ta più azzeccata. Tutta la vita di san Riccardo era stata una testimonianza di eroicità del quotidiano. Abbiamo ritrovato la stessa semplice eroicità in tanta gente che a lui si è affidata. La storia di Giorgio, un ragazzo di 22 anni di Trevi (Pg), studente di statistica all'Università di Perugia, la­scia il segno anche ai più restii a credere che si possa par­lare di eroicità del quotidiano. Giorgio è morto lo scorso novembre, stroncato da un tumore maligno alla colonna vertebrale. «Mi ha col­pito» confessa la sorella «la semplicità e la forza con cui ha affrontato tutto ciò che gli è capitato». «Era un ragazzo bravo e buono» aggiunge papà Claudio «che amava la vita. Negli ultimi giorni della malattia, mentre era in ospedale, sono stato sorpreso dall'affetto con cui i suoi amici andavano a trovano. Non pensavo avesse così tanti amici che gli volevano bene. Entravano nella sua stanzetta tutti composti, in silenzio. Tutto ciò mi ha commosso». Con quegli amici di Comunione e Liberazione Gior­gio era stato in vacanza in montagna, a Livigno, l'estate precedente. Ha scritto una bellissima lettera per rac­contare la sua esperienza. Parla di una passeggiata lunga ed estenuante, dei suoi dolori per la fame e per la stan­chezza. Finché non si è aggrappato, in tutti i sensi, ad Alessio, un amico della facoltà di Geologia, tanto appassionato ai suoi studi da fermarsi ai lati del sentie­ro per spaccare le pietre col martelletto e analizzarle. E con Alessio, dopo 5 ore di cammino, Giorgio è arriva­to alla meta. Leggiamo, senza ulteriori commenti, stu­piti e commossi di fronte a questa posizione umana, l'ultima parte della sua lettera: «Quella passeggiata èstata l'analogia per eccellenza della mia vita. Da un certo punto in poi la passeggiata è diventata tragica, ma sono riuscito ad arrivare in cima aggrappandomi alla passione che Alessio aveva sulle pietre, 5ul suo studio, sulla realtà. E così anche la mia vita, da un certo punto in poi, è diventata tragica: da quando l'anno scorso ho scoperto di avere un tumore maligno alla colonna ver­tebrale. Ora ho capito che per arrivare in cima devo aggrapparmi a quegli stessi sguardi, sguardi nei cui occhi brilla la luce di un incontro con Cristo avvenuto attraverso un altro incontro: quello con Don Giussani e con il movimento. L’unico modo non solo di sopravvi­vere ma di vivere è seguire queste persone. Ora so che il suo amore è grande, che Lui m'amerà per sempre, che mi seguirà in ogni strada, e il Signore sarà luce ai miei occhi: il Signore mi assicurerà che fati­ca e dolore non sono senza una speranza e per questo io lo seguirò. [...] Qualche mese fa siamo stati a Trivolzio a chiedere il miracolo a san Riccardo. Ho capito che san Riccardo (o chi per lui) il miracolo l'ha fatto tre anni fa quando ho incontrato il movimento. Quando ero in ginocchio davanti a san Riccardo gli ho chiesto di darmi la fede e il cuore per vivere da eroe perché "chi ha il cuore buo­no non ha più paura dì niente, è felice d'ogni cosa e vuole amare solamente. E allora la strada diventa bella ovunque essa porti"». San Riccardo lo ha ascoltato. Giorgio è morto con una fede e un cuore da eroe. Le giornate a Trivolzio scorrono senza particolari sus­sulti. Per molti abitanti del posto san Riccardo è come se non ci fosse. Non è così per il maestro Mozzati, un arzil­lo signore di 78 anni. Mi confessa, trattenendo a stento le lacrime, che gli si apre il cuore ogni volta che vede la chie­sa gremita di tanti giovani. Vuole molto bene a questi ragazzi, così come era affezionatissimo ai suoi studenti. Quando ancora insegnava era solito regalare per Natale ai suoi allievi una piccola reliquia del Pampuri. Verso sera entro al bar dell'oratorio e incontro Mat­teo, un giovanotto di 20 anni, geometra. Chissà cosa pensa di tutta questa gente e di tutti questi ragazzi della sua età che lasciano le loro macchine nel parcheggio del santuario, dopo aver percorso anche centinaia di chilo­metri, ed entrano in chiesa per inginocchiarsi davanti all'urna di san Riccardo. «Sono tutti matti!» esclama. Matti? Forse un po' lo sono. Ma intanto i miracoli del santo di Trivolzio si sus­seguono. Ammalati gravi guariscono. Bambini che non sembrava potessero nascere, nascono. Tanti, tantissimi riacquistano la fede. Anche a Cuba, da dove è arrivata la toccante testimonianza di un papà e del figlioletto di undici anni. Fatti che accadono senza clamori, senza titoli sulle prime pagine. Anche la vita di san Riccardo non aveva avuto titoli sulle prime pagine. Una vita che è stata uno spettacolo di fede, come uno spettacolo di fede è quanto accade ogni giorno nella quiete di questo piccolo borgo della bassa.

SOURCE : https://web.archive.org/web/20160304214347/http://www.preghiereagesuemaria.it/libri/san%20riccardo%20pampuri.htm

Chiesa parrocchiale di San Riccardo Pampuri a Peschiera Borromeo (località Zeloforamagno).

Peschiera Borromero, interno della chiesa di San Riccardo Pampuri.


Den hellige Richard Pampuri (1897-1930)

Minnedag: 1. mai

Den hellige Richard (it: Riccardo) ble født som Herminius Filip Pampuri (it: Erminio Filippo) den 2. august 1897 i Trivolzio ved Pavia i Italia. Han var den tiende av elleve barn av Innocente Pampuri og Angela Campari og ble døpt dagen etter fødselen. Faren var krovert og vinhandler Hans mor døde av tuberkulose da han var tre år gammel, og han ble overlatt til morfaren og morens søstre i Torinno ved Trivolzio for oppdragelse. Hans far ble drept i en trafikkulykke i Milano da gutten var ti år gammel.

Han gikk på grunnskolen i to nabolandsbyer, og deretter gikk han på middelskolen i Milano. Han avsluttet skolegangen som kostelev på gymnaset St. Augustin i Pavia. Selv om han ønsket å bli misjonsprest, var en av dem som hadde mest innflytelse på ham, hans onkel Carlo, landsbyens lege. Da hans helse viste seg for svak for det harde arbeidet som misjonær, begynte han som 18-åring i 1915 på medisinstudiet på Universitetet i Pavia. Under Første verdenskrig avtjente han verneplikten som sersjant fra 1915 til 1920. Han tok seg av de sårede ved fronten i et feltlasarett ved Isonzo, og skadene og lidelsene gjorde et stort inntrykk på ham. I 1920 gjenopptok han studiene, og han tok sin eksamen med summa cum laude den 6. juli 1921 som den beste i sin klasse. Etter tre års praksis hos sin onkel og en kort tid som midlertidig assistent i praksisen i Vernate ble han kommunelege i Morimondo i Po-dalen, et fattig område ved Milano.

Kort tid etter gikk han inn i fransiskanernes tredjeorden og tok navnet broder Antonius. Han virket videre som lege, tok seg ofte dag og natt av syke og ga bort størstedelen av sin egen eiendom for å hjelpe trengende syke. Hans hengivenhet til pasientene gikk hånd i hånd med hans iver for troen. I menigheten der han bodde, sto han bak han veksten til en ung gruppe av Katolsk Aksjon, og han ga dem navnet Pius X-gruppen etter den senere hellige pave. De var tilgjengelige dag og natt for de lidende fattige, som de ga medisinsk hjelp, mat og klær. Han grunnla et musikkapell for å interessere menneskene for gudstjenesten. Modig gikk han mot Mussolinis fascisme.

Men han bestemte seg for å knytte sin fromhet og sin medisinske gjerning nærmere sammen. Først søkte han opptak hos jesuittene, men de avviste ham på grunn av hans dårlige helse. Den 6. juni 1927 søkte han opptak i den hellige Johannes av Guds Hospitalorden, som gjerne kalles Barmhjertige Brødre eller Fate bene Fratelli (FBF), men som har det offisielle navnet Ordo Hospitalarius S. Ioannis de Deo - OH [OSJdD]. Den 22. juni trådte han inn i ordenen i Milano som legbror og kalte seg nå broder Richard (Fra Riccardo). Til sin søster sa han: «Jeg må følge Guds kall og bli en hellig». Den 24. oktober 1928 avla han løftene i ordenens novisiat i Brescia.

I sin nye orden fortsatte han arbeidet som lege, og han ble i Brescia for å arbeide i ordenens sykehus St. Ursula. Alle kom gjerne til den beskjedne og alltid hjelpsomme doktoren, og hans ry for hellighet spredte seg. Mødre brakte ham de nyfødte barna sine for at «den lille doktoren» (dottorino) ganske enkelt skulle berøre dem og velsigne dem. I månedene før sin død ledet han en tannambulanse i Brescia og var ansvarlig for all tannpleie i ordenens organisasjon i byen.

Men han hadde dårlige lunger fra tiden ved fronten under Første verdenskrig etter at han var blitt rammet av tuberkulose, og hans helse forverret seg raskt. Han fikk en lungebetennelse som utviklet seg til pleuritt (brysthinnebetennelse). Han ble tatt med tilbake til Milano for behandling, men døde der på sin ordens sykehus den 1. mai 1930, ennå ikke 33 år gammel. En enorm menneskemengde viste ham den siste ære. Hans legeme ble fraktet til fødebyen Trivolzio og ble gravlagt på kirkegården der. Hans gravskrift lyder: «I verden og i klosteret var han av engleaktig renhet, av hengiven fromhet og apostolisk handlekraft». Senere ble hans legeme flyttet inn i baptisteriet i sognekirken, hvor han siden har vært æret i et kapell viet til ham i hjembyen.

Mirakler skjedde ved hans grav, og det ble sett som en fortsettelse og komplettering av hans legearbeid i live. Undersøkelsesprosessen ble innledet i 1949. Hans heroiske dyder ble erklært i 1978, miraklene ble godkjent og han ble saligkåret den 4. oktober 1981 av pave Johannes Paul II. Etter saligkåringen i 1981 mottok paven tre av Richards mednoviser: Cesare Gnocchi, Paolin Baiguerra og Natale Paolini.

Den 5. januar 1982 skjedde det en mirakuløs helbredelse på Richards forbønn i Alcadozo i Albacete i Spania. Dette ble anerkjent som et mirakel av helligkåringskongregasjonen, og han ble helligkåret den 1. november 1989 av pave Johannes Paul II i Peterskirken i Roma. Hans minnedag er dødsdagen 1. mai.

Kilder: Attwater/Cumming, Butler, Butler (V), Schauber/Schindler, Holböck (1), Holböck (3), Index99, KIR, Patron Saints SQPN, Bautz, Heiligenlexikon, vatican.va, stthomasirondequoit.com, hospitallers.org - Kompilasjon og oversettelse: p. Per Einar Odden - Sist oppdatert: 2003-06-12 00:38

SOURCE : http://www.katolsk.no/biografier/historisk/rpampuri

Richard Pampuri

italienischer Name: Riccardo

Taufname: Erminio Filippo

 Gedenktag katholisch: 1. Mai

gebotener Gedenktag bei den Barmherzigen Brüdern
nicht gebotener Gedenktag im Erzbistum Mailand

gebotener Gedenktag im Bistum Brescia: 16. Mai

 Name bedeutet: der reiche Starke (althochdt.)

Arzt, Ordensmann

* 2. August 1897 in Trivolzio bei Pavia in Italien

† 1. Mai 1930 in Mailand in Italien

Erminio Filippo Pampuri, Sohn eines Gastwirtes und Weinhändlers, verlor früh seine Mutter und wuchs bei seinen Großeltern und unter dem Einfluss seines Onkels auf, der Landarzt war. Er studierte Medizin in Pavia und war aktiv in der nach Severinus Boethius benannten katholischen Studentenverbindung sowie im caritativen Vinzenzverein. Während des Studiums wurde er im Ersten Weltkrieg an die Front eingezogen und wirkte in einem Feldlazarett. Zum Abschluss seines Studiums promovierte er 1921 und trat als Bruder Antonius in den Dritten Orden der Franziskaner ein. Als Landarzt in Morimondo kümmerte er sich besonders um mittellose Kranke, sammelte für sie auch Kleider und Lebensmittel und gab auch einen Großteil seines Besitzes für seine Patienten. Bei Kaufleuten warb er um finanzielle Unterstützung für eine kleine Kirchenzeitung, diente als Küster in der Kirche und gründete eine Musikkapelle, um die Menschen für den Gottesdienst zu interessieren. Nun wollte er ganz in einen Orden eintreten, aber die Jesuiten lehnten ihn wegen schlechter Gesundheit ab.

1927 trat Erminio Filippo als Bruder Richard in Brescia den Barmherzigen Brüdern des Johannes von Gott bei, war dann als Arzt im ordenseigenen Krankenhaus tätig und kümmerte sich um das körperliche Wohl seiner Patienten ebenso wie um das seelische; im Kloster versorgte er zudem die zahnärztliche Ambulanz.

Nach einer Tuberkuloseerkrankung starb er im Krankenhaus der Barmherzige Brüder in Mailand. Eine unübersehbarere Menschenmenge nahm am Trauerzug teil. Richard Pampuris Grabinschrift lautet: Er war von engelgleicher Reinheit, von hingebender Frömmigkeit und apostolischer Tatkraft.

 Kanonisation: Richard Pampuri wurde am 4. Oktober 1981 von Papst Johannes Paul II. selig- und am 1. November 1989, also an Allerheiligen, vom selben Papst heiliggesprochen.

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Autor: Joachim Schäfer - zuletzt aktualisiert am 22.01.2022

Quellen:

• Vera Schauber, Hanns Michael Schindler: Heilige und Patrone im Jahreslauf. Pattloch, München 2001

• Ferdinand Holböck: Die neuen Heiligen der katholischen Kirche, Band 1. Christiana, Stein am Rhein 1991

• Lexikon für Theologie und Kirche, begr. von Michael Buchberger. Hrsg. von Walter Kasper, 3., völlig neu bearb. Aufl. Bd. 8. Herder, Freiburg im Breisgau 1999

• Ekkart Sauser. In: Friedrich-Wilhelm Bautz †, Traugott Bautz (Hg.): Biographisch-Bibliographisches Kirchenlexikon, Bd. XVI, Herzberg 1999

korrekt zitieren: Joachim Schäfer: Artikel Richard Pampuri, aus dem Ökumenischen Heiligenlexikon - https://www.heiligenlexikon.de/BiographienR/Richard_Pampuri.htm, abgerufen am 2. 5. 2022

Die Deutsche Nationalbibliothek verzeichnet das Ökumenische Heiligenlexikon in der Deutschen Nationalbibliografie; detaillierte bibliografische Daten sind im Internet über http://d-nb.info/1175439177 und http://d-nb.info/969828497 abrufbar.

SOURCE : https://www.heiligenlexikon.de/BiographienR/Richard_Pampuri.htm

Ricardo Pampuri, O.H. (1897-1930) 

HERMINIO FELIPE PAMPURI en religión Fr. Ricardo, décimo de once hijos, nació el 2 de agosto de 1897 en Trivolzio (Pavia) de Inocencio y de Angela Campari, y fue bautizado el día siguiente.

Huérfano de madre a los tres años, fue acogido y educado en casa de los tíos maternos en Torrino, a las afueras de Trivolzio. En 1907 murió en Milán también su padre.

Completó su Escuela Elemental entre dos pueblos cercanos y los estudios medios en Milán, siendo alumno interno en el Colegio de San Agustín de Pavía. Después de los Estudios del Liceo, se inscribió en la facultad de medicina de la Universidad de Pavía.

Durante la primera guerra mundial, hizo el servicio militar en los años 1915-1920, prestando servicios sanitarios en zona de guerra primero como sargento y después como oficial aspirante de médico.

Se graduó en medicina y cirurgía con el máximo de puntuación el 6 de julio de 1921 en la mencionada Universidad.

Después de un peritaje junto a su tío médico y una breve suplencia en la plaza médica de Vernate, fue nombrado médico rural de Morimondo (Milán). En 1922 hizo laudablemente un curso de perfeccionamiento en el Instituto Obstétrico-ginecológico de Milán, y en 1923 el curso de habilitación para oficial sanitario en la Universidad de Pavía.

Muy pronto comenzó a abrir la mente y el corazón a los ideales cristianos de la santidad y del apostolado, y ya de niño hubiera querido seguir la vida sacerdotal y misionera, pero fue siempre disuadido por lo delicado de su salud.

Desde la adolescencia fue siempre y en todas partes ejemplo claro de cristiano que, aún viviendo en medio del mundo, profesó abiertamente y con coherencia el mensaje evangélico y practicó con generosa dedicación las obras de misericordia. Amaba la oración y permanecía constantemente en íntima unión con Dios, aún durante su actividad externa.

Asiduo a la Mesa Eucarística, permanecía largos ratos delante del sagrario en profunda adoración.

Muy devoto de la Santísima Virgen María, la honraba con el rezo del Santo Rosario, aún más de una vez al día.

Fue socio activo y celoso del Círculo Universitario Severino Boecio de Pavía, miembro de las Conferencias de San Vicente de Paúl, y terciario franciscano.

Perteneció a la Acción Católica desde niño; cuando llegó a Morimondo, fue para el párroco un eficiente colaborador: cofundador del Círculo de la Juventud de Acción Católica, siendo su primer presidente, y organizador de una banda de música. Tanto el primero como la segunda los puso bajo la protección de San Pío X. También actuó como secretario de la Comisión Misionera de la parroquia. Organizaba tandas de Ejercicios Espirituales en la " Villa del Sagrado Corazón" de los Padres Jesuítas de Triuggio, para los jóvenes del Círculo y para los trabajadores del campo y obreros, cubriendo frecuentemente los gastos, y hasta invitaba también a colegas suyos y amigos.

En el ejercicio de su profesión, además de ser muy estudioso y competente, trabajaba con admirable solicitud, generosidad y caridad.

Visitaba a los enfermos sin excusarse jamás, ni de día ni de noche, en cualquier lugar del territorio médico rural que le correspondía, aunque fuese lugar poco accesible. Siendo sus enfermos en gran parte pobres, les proporcionaba las medicinas, dinero, alimentos, vestidos, ropa y se extendía su caridad hasta a los trabajadores y necesitados, tanto de Morimondo y sus alquerías, como de otros pueblos y localidades.

Por eso, cuando, después de casi seis años, dejó la Plaza médica rural para hacerse religioso, el sentimiento por haber perdido su "doctorcito santo" fue vivísimo y general, hasta hacerse eco en la prensa local.

El Dr. Pampuri abrazó la vida religiosa hospitalaria en la Orden de San Juan de Dios (Fatebenefratelli) para poder así conseguir más expeditamente la perfección evangélica y al mismo tiempo continuar el ejercicio de la profesión médica para el alivio del prójimo sufriente. Habiendo entrado en la Orden en Milán el 22 de junio de 1927, después del año de Noviciado cumplido en Brescia, emitió los votos religiosos el 24 de octubre de 1928.

Nombrado director del Gabinete de Odontología del Hospital de los Hermanos de San Juan de Dios de Brescia, frecuentado preferentemente por gente pobre y por obreros, Fr. Ricardo se prodigó incansablemente a su alivio con admirable caridad, ganándose la estima y la veneración de toda la población.

Durante su vida religiosa, Fr. Ricardo, igual que en el mundo, fue para todos modelo de perfección y de caridad: para los Hermanos, para los médicos, para los enfermos, para el personal paramédico y auxiliar, y para tantos cuantos le trataban. Ante todos aparecía en concepto de santidad.

Acto seguido de habérsele agravado la pleuritis contraída durante el servicio militar, degenerada en broncopulmonitis específica, el 18 de abril de 1930 fue trasladado de Brescia a Milán, donde murió santamente el 1 de mayo a los 33 años de edad "dejando el recuerdo de un médico que supo transformar la propia profesión en misión de caridad, y de un religioso que reprodujo en sí mismo la figura del verdadero hijo de San Juan de Dios" (Decreto de la heroicidad de sus virtudes, 12 junio 1978).

Después de su muerte, la fama de santidad que se percibía durante su vida, se difundió ampliamente en Italia primero, y después por Europa y en los otros continentes. Muchos fieles obtenían de Dios por su intercesión gracias señaladas, hasta milagrosas.

Aprobados los dos milagros presentados, fue beatificado por Su Santidad Juan Pablo II el 4 de octubre de 1981.

Posteriormente, reconocida como milagrosa la curación ocurrida el 5 de enero de 1982 en Alcadozo (Albacete, España) en favor del niño de 10 años Manuel Cifuentes Rodenas por intercesión del Beato Ricardo Pampuri, fue aprobado el milagro. En la festividad de Todos los Santos, 1 de noviembre de 1989, es solemnemente canonizado.

"La vida breve, pero intensa, de Fr. Ricardo Pampuri es un acicate para todo el pueblo de Dios, pero especialmente para los jóvenes, los médicos, los religiosos.

A los jóvenes contemporáneos dirige él la invitación a vivir gozosamente y con coraje la fe cristiana: en continua escucha de la Palabra de Dios, en coherencia generosa con las exigencias del mensaje de Cristo en la donación a los hermanos.

A los médicos, sus colegas, les dirige la llamada para que desarrollen con entrega su delicado arte médico, desarrollado con los ideales cristianos, humanos y profesionales, para que sea una auténtica misión de servicio social, de caridad fraterna, de verdadera promoción humana.

A los religiosos y a las religiosas, pero especialmente a aquellos y a aquellas que, humilde y ocultamente, viven su consagración entre las salas de los hospitales y en las Casas de Cura, Fr. Ricardo recomienda mantener el espíritu primigenio del propio Instituto, en el amor de Dios y de los hermanos necesitados " (Homilía 4 octubre 1981).

El cuerpo de San Ricardo Pampuri se conserva y es venerado en la Iglesia parroquial de Trivolzio (Pavía) y su fiesta se celebra el 1 de mayo.

 SOURCE : https://www.vatican.va/news_services/liturgy/saints/ns_lit_doc_19891101_pampuri_sp.html