vendredi 24 septembre 2021

Saint SILOUANE de l'ATHOS, moine

 

Saint Silouane

L'athonite (+ 1938)

Syméon Ivanovitch Antonov était un robuste charpentier d'un village de Russie centrale. D'une vigueur peu commune, il était affligé d'un caractère violent et querelleur. A 26 ans, tout change. Le paysan rustique et sensuel entend la voix de la Mère de Dieu qui l'appelle à revenir à lui-même. Il se met en route pour l'Athos. Celui qui est devenu frère Silouane connaît tout d'abord une grande joie: celle de qui a trouvé sa place sur terre. Mais cette euphorie des premiers jours ne dure pas. Silouane va connaître, au monastère, des tentations alternées d'orgueil et de désespoir: désespoir de constater que l'orgueil lui colle à la peau et qu'il ne peut s'en défaire. L'épreuve est si longue et si dure qu'il en arrive à se croire condamné, damné même. C'est alors que le Christ lui apparaît et lui dit: 'Tiens ton âme en enfer et ne désespère pas.' Silouane a compris que si bas qu'il puisse descendre, Jésus est là. Il vivra désormais dans la douceur et la prière continuelle, priant pour le monde entier et semant la paix autour de lui, jusqu'à sa mort.

A lire aussi:

- 'Le Saint Esprit unit tous les hommes, et c'est pourquoi les Saints nous sont proches. Lorsque nous les prions, alors, par le Saint Esprit, ils entendent nos prières et nos âmes sentent qu'ils prient pour nous.' Saint Silouane - vie de saint Silouane l'athonite, site internet de la paroisse orthodoxe française Notre Dame des affligés et sainte Geneviève.

- 'Faire de chaque moment une occasion de conversion' de Mgr Bernard-Nicolas Aubertin, archevêque métropolitain de Tours

- vidéo: Saint Silouane l'Athonite - modèle de la vie monastique, visite au Monastère Orthodoxe Saint Silouane à St-Mars-de-Locquenay.

A découvrir: la BD "Silouane, un moine du Mont-Athos", éditions Coccinelle.

Où es-Tu, ô ma lumière ? Je Te cherche avec des larmes. Tu as eu pitié de moi et Tu m'as montré ton visage. Maintenant mon âme a soif de Toi, mon Dieu ! Comme un enfant qui a perdu sa maman, elle pleure vers Toi jour et nuit et ne trouve pas la paix.

Saint Silouane - Écrits spirituels

SOURCE : https://nominis.cef.fr/contenus/saint/8333/Saint-Silouane.html

Silouane l’Athonite, un saint pour tous les chrétiens de la terre

Isabelle Cousturié - Publié le 23/09/18 - Mis à jour le 22/09/21

En ce 24 septembre, l’Église fête saint Silouane l’Athonite, une figure exceptionnelle de l'Église orthodoxe, dont le témoignage et l’expérience spirituelle restent d’actualité pour tous les chrétiens.

Saint Silouane est un authentique témoin de ce que veut dire entretenir une relation avec Dieu. Un saint reconnu au-delà des frontières de l’Église orthodoxe, universellement, en particulier dans l’Église catholique où il est vénéré comme « un saint sans frontières », pour reprendre l’expression du père Enzo Bianchi, prieur de la communauté de Bose en Italie. Pourtant, dès l’âge de 26 ans, Syméon Ivanovitch Antonov (son nom à cette époque-là) n’a jamais quitté le monastère Saint-Panteleimon du mont Athos, où il a vécu de 1892 à sa mort, le 24 septembre 1938. Et rien avant d’y entrer ne laissait présager qu’il serait un jour proclamé « docteur apostolique et prophétique de l’Église et du peuple chrétien » – selon les termes de l’acte de sa canonisation, le 26 novembre 1987 – et vénéré comme « le moine le plus authentique » du XXe siècle.

Violent et querelleur

Syméon Ivanovitch Antonov était un robuste charpentier d’un village de Russie centrale. D’une force physique peu commune, il était affligé d’un caractère violent et querelleur. Au point de se valoir des ennuis en frappant un jour un individu lors d’une altercation, malgré un tempérament plutôt doux et paisible. D’autant plus grand s’est fait alors son désir d’aller à la recherche de Dieu, comme il se le promettait depuis l’âge de 4 ans, et de vaincre ses « démons ». À 19 ans, il part faire son service militaire puis, convaincu qu’il n’y a pas lieu de parcourir le monde pour trouver Dieu, se rend au mont Athos, haut lieu du monachisme orthodoxe – où le monastère Saint-Panteleimon, avec ses quelque 2.000 moines, lui ouvre ses portes.

Lire aussi :

Celui qui est devenu frère Silouane y connaît tout d’abord une grande joie : celle de qui a trouvé sa place sur terre. Mais cette euphorie des premiers jours ne dure pas. Silouane va connaître, au monastère, des tentations mêlées d’orgueil et de désespoir : désespoir de constater que l’orgueil lui colle à la peau et qu’il ne peut s’en défaire. L’épreuve est si longue et si dure qu’il en arrive à se croire condamné, damné même. C’est alors que le Christ lui apparaît et lui dit : « Tiens ton âme en enfer et ne désespère pas ». Silouane a compris : si bas qu’il puisse descendre, Jésus est là ! Il vivra désormais dans la douceur et la prière continuelle, priant pour le monde entier et semant la paix autour de lui, jusqu’à sa mort.

« Si la prière cessait, le monde périrait »

« Grâce aux moines, la prière ne cesse jamais sur la terre, et là est leur utilité pour le monde. Le monde tient grâce à la prière. Si la prière cessait, le monde périrait », disait saint Silouane. Le langage de l’Athonite est simple et puissant. Il sait de quoi il parle. Ce qu’il dit, il l’a vu et vécu dans son corps et son âme, à travers sa relation vivante avec Dieu. Il a fait l’expérience du doute, de l’orgueil et de la détresse morale ; du combat contre l’Ennemi et contre lui-même. Au mont Athos, il luttait contre ses mauvaises pensées, se repentant et priant sans relâche… Et à chaque fois qu’il priait, le Christ vivant lui apparaissait, rayonnant de lumière, de beauté et de joie. Mais cet état ne durait pas et la lutte contre les démons reprenait, impitoyable, jusqu’au jour où il est arrivé à une telle maturité spirituelle que son esprit a enfin trouvé le repos.

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Silouane priait pour tous les humains. Il priait ardemment, longuement, chaque jour, avec des larmes:

Je te prie, Seigneur, miséricordieux afin que tous les peuples de la terre te connaissent par ton Saint-Esprit.

Impact exceptionnel

Jusqu’à la fin de sa vie et malgré la maladie, l’Athonite avait l’habitude d’interrompre son sommeil pour prier aussi la nuit. La prière pour le monde entier et l’appel à ne jamais désespérer, en entretenant un dialogue intérieur avec Dieu, constituent deux points essentiels de son expérience et de son enseignement. Ses écrits, de grande actualité, sont lus autant par les catholiques, les protestants et les anglicans que par les orthodoxes. C’est à son très proche disciple et témoin, le père Sophrony, qui les a pieusement recueillis et en a montré toute la valeur théologique et spirituelle, que nous devons de connaître sa vie.

Que d’âmes sauvées à leur lecture, comme celle de ce détenu allemand condamné à perpétuité pour homicide, qui a découvert les écrits de saint Silouane en prison et qui, touché par la grâce et la miséricorde de Dieu, s’est agenouillé sur le béton de sa cellule et, pour la première fois de son existence, a adressé une prière à Dieu. Comme il le dit dans un livre publié en 1994, Gott hinter Gittern, qui signifie « Dieu derrières les barreaux », « derrière les barreaux et les murs de la prison, je suis devenu un homme libre ».

« D’un grand réalisme, l’enseignement de Silouane insiste sur la grâce et la miséricorde toujours à l’œuvre ; les épreuves quotidiennes, ressaisies dans la prière, deviennent un tremplin vers l’humilité et conduisent à l’Amour », estime Mgr Bernard-Nicolas Aubertin, archevêque métropolitain de Tours. Mgr Aubertin a découvert Silouane à l’abbaye de Lérins où, comme aux abbayes de Saint-Wandrille et de Tamié, ses enseignements touchent les cœurs à tel point que de nombreux moines se sont placés sous sa paternité spirituelle en adoptant son nom.

SOURCE : https://fr.aleteia.org/2018/09/23/silouane-lathonite-un-saint-pour-tous-les-chretiens-de-la-terre/

Saint Silouane de l’Athos (1866-1938)

Faire de chaque moment une occasion de conversion

Ce moine orthodoxe, au parcours jalonné d’étapes de conversion successives, enraciné dans la prière et la miséricorde, a été canonisé par le Patriarcat de Constantinople en 1987.

En prenant Nicolas comme nom religieux, j’assumais mes racines lorraines. Mais déjà, je sentais qu’en me mettant sous la protection particulière d’un saint populaire qui fait le pont entre l’Orient et l’Occident, je m’appuyais sur deux traditions spirituelles. C’est à l’abbaye de Lérins que j’ai découvert Silouane, moine orthodoxe du monastère russe du Mont Athos, au tempérament tourmenté et au parcours chaotique. À travers lui, j’ai pris conscience de la proximité entre ma recherche contemplative et une tradition orientale qui fait la part belle à la prière, au pardon et à la miséricorde. Son enseignement, enraciné dans l’expérience d’une vie marquée par des étapes de conversion successives, inspiré par la mystique des récits du Pèlerin russe, a eu au cours des cinquante dernières années un impact exceptionnel. Pour preuve, le petit livre du Père Lassus a été maintes fois réédité et les écrits du père Sophrony consacrés à Silouane, son maître, connaissent un succès qui ne faiblit pas. D’un grand réalisme, l’enseignement de Silouane insiste sur la grâce et la miséricorde toujours à l’œuvre ; les épreuves quotidiennes, ressaisies dans la prière, deviennent un tremplin vers l’humilité et conduisent à l’Amour. Saint Silouane a permis à de nombreux contemplatifs de retrouver le cœur de la vocation monastique et de redécouvrir ainsi un lien très profond entre l’orthodoxie et la tradition catholique.

Proche dans le temps, puisqu’il est mort en 1938, Silouane m’a permis de saisir la parenté entre les différentes expériences monastiques. Une quête de Dieu qui s’enracine si profondément dans la prière fait tomber les barrières. En 1991, avec un petit groupe de moines, nous avons répondu à l’invitation de jeunes évêques orthodoxes roumains qui avaient fréquenté nos monastères durant leurs années d’études à l’Institut Saint-Serge, à Paris. Les liens fraternels se sont renforcés, ils perdurent encore. À Minsk et à Moscou, en 1996, en « pèlerinage » avec un groupe d’abbesses et d’abbés européens, parmi lesquels dom Robert Le Gall, aujourd’hui évêque de Mende, le dialogue avec les représentants de l’orthodoxie a été facilité par notre familiarité avec le cœur de la spiritualité orthodoxe. Silouane nous ramène au centre de toute vocation chrétienne : vivre en Dieu, en faisant de chaque moment de l’existence une occasion de conversion.

Mgr Bernard-Nicolas Aubertin

Archevêque métropolitain émérite de Tours

SOURCE : https://eglise.catholique.fr/approfondir-sa-foi/temoigner/figures-de-saintete/372422-saint-silouane-de-lathos-1866-1938/

APERÇU DE LA VIE DE SAINT SILOUANE

Né en Russie en 1866, d'origine paysanne, le starets Silouane arrive au monastère russe de Saint-Pantéléïmon au Mont Athos en 1892. Ardent ascète, il reçoit la grâce de la prière perpétuelle et celle de voir le Christ. Une parole de salut lui est donnée pour lui-même et pour notre temps : « Tiens ton esprit enfer et ne désespère pas ». Après de longues années d'épreuves spirituelles, il acquiert une grande humilité et l'hésychia, c'est-à-dire la paix intérieure. Il prie et pleure pour le monde entier comme pour lui-même et il vit au plus haut degré l'amour des ennemis. Homme à la ressemblance de Dieu, le starets Silouane est, pour le moine et écrivain catholique Thomas Merton, "le moine le plus authentique du XXe siècle". Décédé en 1938, le saint starets a été canonisé par le Patriarcat de Constantinople en 1987. Sa mémoire est célébré le 24 septembre.

Une biographie spirituelle du saint starets est présentée à la page Un saint actuel et universel.

SYNAXAIRE

Le vingt-quatre du mois de septembre, nous faisons mémoire
 de notre père saint et théophore, Silouane l’Athonite.

« Maintenant, ô Silouane, tu vois face à face le Christ
qui t’apparut quand tu vivais sur la terre. »

Silouane, citoyen de la Jérusalem céleste, fut l’enfant de parents pieux, originaires de Russie et vivant à Chovsk, village du diocèse de Tambov. Il naquit en l’an 1868 depuis la naissance selon la chair de Dieu le Verbe, et c’est la glorieuse Mère de Dieu et toujours Vierge Marie qui l’appela au repentir dès sa jeunesse. En effet, dans sa vingt-septième année, il renonça au monde et, ayant reçu en viatique la bénédiction de saint Jean de Cronstadt, il s’en alla en Grèce, à la célèbre Montagne de l’Athos ; là, il s’attela au joug monastique dans le monastère du saint mégalomartyr et médecin Pantéléïmon.

Il s’y consacra à Dieu de toute son âme. Peu après, la Très-sainte Mère de Dieu le gratifia de la prière perpétuelle. Ensuite il fut jugé digne d’une ineffable théophanie notre Seigneur Jésus-Christ lui apparut en gloire dans la chapelle du saint prophète Élie, près du moulin du monastère. Mais, comme la première grâce s’était retirée, le bienheureux fut plongé dans un grand deuil et livré, avec la permission de Dieu, aux tentations des ennemis spirituels, quinze années durant. Il continua cependant de marcher sur les traces du Christ et « offrit prières et supplications avec grand cri et larmes à celui qui pouvait le sauver de la mort » (He 5,7). Enseigné par Dieu, il entendit d’En-haut la voix du Seigneur lui disant : « Tiens ton esprit en enfer et ne désespère pas. »

Tenant ce précepte comme règle infaillible, il suivit la voie d’Antoine, de Macaire, de Sisoès, de Pimène et des autres illustres Pères du désert, dont il égala la mesure et les charismes : il devint lui-même un docteur apostolique et prophétique aussi bien de son vivant qu’après sa mort.

Il laissa en effet des écrits pleins de grâce et d’Esprit Saint qui furent publiés par son disciple le Père Sophrony, fondateur et archimandrite du monastère orthodoxe en Grande-Bretagne. Son disciple a exposé exactement et en détail aussi bien la vie que l’enseignement de Silouane dans la première partie du livre qu’il lui a consacré. Ce livre décrit au lecteur en quoi cet athlète du Seigneur fut grand : devenu comme mort pour le monde par l’observance exacte des commandements, il eut le Christ vivant en lui, selon la parole de Paul (Ga 2,20), et il fut lui-même pour les autres un livre divinement inspiré et écrit par l’Esprit Saint.

Tout cela est rendu crédible par ceux — et ils sont nombreux — qui grâce à lui sont parvenus et parviennent encore à la connaissance de la vérité, venant de toutes les nations qui sont sous le ciel. Car cet homme merveilleux était doux et humble de coeur, intercesseur fervent auprès de Dieu pour le salut de tous les hommes, héraut inégalable de l’amour des ennemis cet amour prouve de la façon la plus sûre la présence véritable de l’Esprit divin.

Le bienheureux Silouane passa de la mort à la vie, rassasié de jours vécus en Dieu, le vingt-quatre du mois de septembre de l’an mil neuf cent trente-huit du règne de notre Seigneur Jésus Christ. À lui la gloire et la puissance pour les siècles des siècles.

Amen.

APERÇU DE LA VIE DE L'ARCHIMANDRITE SOPHRONY

Né à Moscou en 1896, le futur Père Sophrony étudie les beaux-arts et quitte l'Union soviétique en 1921 pour se rendre en France. Il expose aux salons d'Automne et des Tuileries, puis il s'inscrit à l'Institut de théologie orthodoxe Saint-Serge à Paris. Cherchant la vie monastique, il devient moine au monastère Saint-Pantéléimon au Mont Athos en 1925. Dès 1930 il est en étroit contact avec le starets Silouane. À la mort du saint starets en 1938, le père Sophrony devient ermite et, entre 1942 et 1947, père spirituel de plusieurs monastères athonites. En 1947 il se rend à Paris pour publier la vie et les écrits du starets Silouane (Starets Silouane, dont la version russe parut en 1952 à Paris et la traduction française en 1973). Empêché de retourner au Mont Athos, le père Sophrony reste en France. En 1959, il se rend en Angleterre pour fonder une communauté monastique, le monastère Saint-Jean-Baptiste, dont il sera le père spirituel jusqu'à son décès en 1993.

Une biographie spirituelle de l'Archimandrite Sophrony est présentée à la page  L'Archimandrite Sophrony - Moine pour le monde.

Les PAGES SAINT SILOUANE L'ATHONITE ET ARCHIMANDRITE SOPHRONY sont le fruit d'une collaboration entre l'Association Saint-Silouane l'Athonite et les PAGES ORTHODOXES LA TRANSFIGURATION. Nous vous offrons un portrait spirituel du saint starets, préparé par Maxime Egger, Secrétaire de l'Association Saint-Silouane et plusieurs écrits de saint Silouane, dont des extraits des écrits de saint Silouane qui figurent au livre de l'archimandite Sophrony sur le Starets Silouane : les Lamentations d'Adamle Repentirsur l'amour de Dieul'amour des ennemisNotre joie et notre espérance (sur la Mère de Dieu) et les Pères confesseurs ; ainsi que quelques autres textes de saint Silouane qui ne figurent pas au livre de l'Archimandrite Sophrony : lettres adressées à Nadejda Soboleva en 1937 et 1938, des annotations en marge d'un catalogue de plantes potagères et de fleurs, et des entretiens avec les enfants (ce dernier texte figure dans l'édition russe du livre mais pas dans la version française). Nous présentations aussi les Offices de Saint Silouane. L'essai de Christian Portier porte sur les convergences spirituelles entre Thérèse de Lisieux et Silouane de l'Athos, deux grands saints qui sont près de nous. À la page La prière de saint Silouane, on retrouvra un texte du saint starets sur la prière et deux témoignages de l'intensité de la prière d'intercession de saint Silouane, l'un par l'archimandrite Sophrony, l'autre par Mgr Antoine Bloom.

Une biographie spirituelle de l'Archimandrite Sophrony est présentée par Maxine Egger dans L'Archimandrite Sophrony - Moine pour le monde. Nous offrons aussi deux textes de méditations et de réflexions du Père Sophrony, l'un sur la Prière de Jésus, l'autre sur la Paternité spirituelle.

Nous présentons également des informations sur l'Association Saint Silouane l'Athonite, et sur la revue Buisson Ardent, Cahiers Saint-Silouane-L'Athonite. Des adresses et liens web de descriptions, témoignages et images sont présentés à la page Lieux associés à saint Silouane l'Athonite et à l'Archimandrite Sophrony, préparée avec des informations recueillies par l'Association russe de Saint Silouane.

POUR ALLER PLUS LOIN :

Le livre incontournable sur saint Silouane est celui de son disciple et biographe, l'Archimandrite Sophrony :

Archimandrite Sophrony, Starets Silouane, Moine du Mont Athos : Vie - Doctrine - Écrits, Éditions Présence, 1973 et 1995. Contient la vie de saint Silouane et une présentation de son enseignement par l'Archimandrite Sophrony, ainsi que la quasi-totalité des écrits du saint starets.

Voir également :

Divo Barsotti, Silouane - Écrits spirituels, Bellefontaine (SO 5), 1976/1994. Biographie et extraits des écrits de saint Silouane.

Maxime Egger, Prier 15 jours avec SILOUANE, Nouvelle Cité, 2002. Textes de saint Silouane et réflexions.

Les autres publications en français de l'Archimandrite Sophrony sont les suivantes :

Voir Dieu tel qu'il est, Labor et Fides, 1984 ; Cerf/Le Sel de la terre, 2004 (version intégrale). 310 p.

Sa vie est la mienne, Cerf, 1981. 186 p.

La félicité de connaître la voie : Des principes en Orthodoxie, Labor et Fides, 1988.

De vie et d'esprit, Cerf/Le Sel de la terre, 1992/1993/1995. 62 p.

La prière, expérience de l'éternité, Cerf/Le Sel de la terre, 1998/2004. 188 p.

Voir également la revue Buisson ArdentCahiers de Saint Silouane l'Athonite de l'Association Saint Silouane l'Athonite pour des documents, des études et des  bibliographies de Saint Silouane et de l'Archimandrite Sophrony.

 Un saint actuel et universel par Maxime Egger

 Saint Silouane l'Athonite : Les lamentations d'Adam

 Saint Silouane l'Athonite : Du repentir

 Saint Silouane l'Athonite : L'amour des ennemis

 Saint Silouane l'Athonite : Notre joie et notre espérance

 Saint Silouane l'Athonite : Des pères confesseurs

 Saint Silouane l'Athonite : Lettres adressées à Nadejda Soboleva

 Saint Silouane l'Athonite : Annotations en marge d'un catalogue de plantes potagères et de fleurs

Thérèse de Lisieux, Silouane de l'Athos : L'amour au coeur du monde et de l'Église par Christian Portier

La prière de saint Silouane (Saint Silouane, archimandrite Sophrony et Mgr Antoine Bloom)

L'Archimandrite Sophrony - Moine pour le monde par Maxime Egger

La paternité spirituelle : Notes d'un père spirituel athonite par l'Archimandrite Sophrony

Caractère universel de la prière de Jésus par l'Archimandrite Sophrony

De la prière dite avec douleur par l'Archimandrite SophronyAssociation Saint Silouane l'Athonite

Index de la Revue Buisson Ardent

Lieux associés à saint Silouane l'Athonite et à l'Archimandrite Sophrony

SOURCE : http://www.pagesorthodoxes.net/saints/silouane/silouane-introduction.htm

Protopresbyter Vasileios Kalliakmanis, Professor of the Theological School, A.U.Th.

Saint Silouan and the Quest for God

24 September 2021

a) The boundless love of the Triune Trinity for the whole of humankind is always revealed, even if it’s doubted and not easy to see. The Fathers teach that God’s creative, providential and cohesive energy radiates throughout the whole world and all creation. And His sanctifying and deifying energy is poured out bountifully in the Church through the sacraments.

b) These days, despite the upsurge in social evil and increased alienation, new saints have been recognized, charismatic Elders have emerged and there’s an opportunity for re-evangelization and for revival of God’s gifts. Many saints were canonized in the Orthodox Church in the 20th century and, through their example and writings, they contributed to the renaissance of ecclesiastical life. Among these was Saint Silouan the Athonite, a Russian by birth.

c) He was an outstanding personality who devoted himself entirely to the empirical quest for God. When he was four years old, doubt about God’s existence was planted in his heart by an itinerant book-salesman whom the saint’s father had welcomed into his home. According to his biographer, Elder Sophrony, at that moment he thought to himself: ‘When I grow up I’ll travel all over the world in search of God.

d) At the age of nineteen, while he was employed in a workshop as a carpenter, he received the answer he’d been looking for. The workshop cook, who had just returned from a pilgrimage to the grave of the recluse, Ioan Sezenovskij, told his fellow-workers about the miracles Ioan had performed. Some of the workers confirmed what the cook had told them. Symeon (as he then was) thought: ‘If this man’s a saint, then God is with us and I don’t need to travel the world in search of Him’.

e) At this thought, his heart burned with the love of God. His joy at the rediscovery of his faith was very great, because he’d doubted for fifteen years. He was impressed by the lives of the saints but still lived a secular life. In the end, his restless soul took him to Athos where he devoted himself intensely to the ascetic life and prayer of the heart. He wrestled with temptations, but after being visited by divine Grace and experiencing the uncreated light, he proved to be the victor. He experienced the pain of the withdrawal of grace, but also the sweetness of divine visitation.

f) When Saint Silouan asked God to show him the path to humility, he received the answer: ‘Keep your mind in hell and don’t despair’. His obedience in the monastery of Saint Panteleimon was that of steward. He was in charge of some two hundred workers. He wearied of this and withdrew into solitude, but when he returned, it brought him to unceasing prayer for all the ordinary people of God, the whole of humanity, ‘all Adam’.

g) Prayer ‘for the whole world’ and love for one’s enemies were the central tenets of his teaching. At the same time, he wrote: ‘By nature we’re as frail as wild flowers. Everybody loves them, but they trample them underfoot. Sometimes we’re being honoured, sometimes we’re dishonoured. But those who love God thank Him for all their sorrows and remain calm in both honour and in wretchedness’. The spiritual radiance of Saint Silouan is reflected in the writings of Elder Sophrony, which constitute an important legacy for the Church.

SOURCE : https://pemptousia.com/2021/09/saint-silouan-and-the-quest-for-god/

On Prayer

by Saint Silouan

He who loves the Lord is ever mindful of Him, and the thought of God begets prayer. If you are forgetful of the Lord, you will not pray, and without prayer the soul will not dwell in the love of God, for the grace of the Holy Spirit comes through prayer. Prayer preserves a man from sin, for the prayerful mind stays intent on God, and in humbleness of spirit stands before the Face of the Lord, Whom the soul of him who prays knoweth.

But the novice naturally needs a guide, for until the advent of the grace of the Holy Spirit the soul Is Involved in fierce struggle against her foes, and is unable to disentangle herself if the enemy offer her his delights. Only the man with experience of the grace of the Holy Spirit can understand this. He who has savored the Holy Spirit recognizes the taste of grace.

The man who sets out without guidance to engage in prayer (imagining in his arrogance that he can learn to pray from books), and will not go to a spiritual director, is already half beguiled. But the Lord succors the man who is humble, and if there be no experienced guide and he turns to any confessor he finds, the Lord will watch over him for his humility.

Think in this wise: the Holy Spirit dwells in your confessor, and he will tell you what is right. But if you say to yourself that your confessor lives a careless life, how can the Holy Spirit dwell in him, you will suffer mightily for such thoughts, and the Lord will bring you low, and you are sure to fall into delusion.

Prayer comes with praying, as the Scriptures say; but prayer which is only a habit, prayer without contrition for our sins, is not pleasing to the Lord.

Let me interrupt for a while my talk concerning prayer.

My soul yearns after the Lord, and I seek Him ardently, and my soul suffers thought of no other matter.
My soul yearns after the living Lord, and my spirit strains towards Him, my Heavenly Father, my kin. The Lord made us His kin by the Holy Spirit. The Lord is dear to the heart - He is our joy and gladness, and our firm hope.

O gracious Lord, mercifully seek out Thy creation, and shew Thyself to Thy people in the Holy Spirit, as Thou shewest Thyself to Thy servants.

Rejoice every afflicted soul, 0 Lord, by the coming of Thy Holy Spirit. Let all who pray to Thee know the Holy Spirit.

O all ye people, let us humble ourselves for the sake of the Lord and the Kingdom of Heaven. Let us humble ourselves and the Lord will give us to know the power of the Jesus Prayer. Let us humble ourselves and the Spirit of God Himself will instruct the soul.

O man, learn the humility of Christ and the Lord will give you to taste of the sweetness of prayer. And if you would pray purely, be humble and temperate, confess yourself throughly, and prayer will feel at home in you. Be obedient, submit with a good conscience to those in authority. Be content with all things, and your mind will be cleansed of vain thoughts. Remember that the Lord sees you, and be fearful lest anywise you offend your brother. Neither dispraise nor grieve him, even by a glance, an expression on your face, and the Holy Spirit will love you and Himself be your help in all things.

The Holy Spirit is very much like a dear mother. A mother loves her child and has pity on it; and the Holy Spirit likewise has pity on us, forgives and heals us, enlightens and rejoices us. And the Holy Spirit is to be known through humble prayer.

The man who loves his enemies soon comes to know the Lord in the Holy Spirit, but of the man who does not love his enemies I have no wish to write. Yet he is to be pitied, for he is a torment to himself and to others, and will not know the Lord.

The soul that loves the Lord cannot help praying, for she is drawn to Him by the grace she has come to know in prayer.

We are given churches to pray in, and in church the holy offices are performed according to books. But we cannot take a church away with us, and books are not always to hand, but interior prayer is always and everywhere possible. The Divine Office is celebrated in church, and the Spirit of God dwells therein, but the soul is the finest of God's churches, and the man who prays in his heart has the whole world for a church. However, this is not for everyone.

Many use their lips to pray, and like to read prayers from books; and this is good and the Lord accepts their prayers and is merciful to them. But if a man prays to the Lord while thinking of other things, the Lord hearkens not to his prayer.

The prayer of the man who prays from habit is always the same, but the prayer of him who prays fervently knows many vicissitudes; now he is engaged in struggle with the enemy, now with himself and his passions, now with other people; and in all this he has need of fortitude.

Ask counsel of the experienced, if such you find, and humbly entreat the Lord, and the Lord will give you understanding because of your humility.

If our prayer is pleasing to the Lord, then the Spirit of God bears witness in our soul. The Spirit of God is pleasant and tranquil. But in the past I did not know whether or no the Lord had heard my prayer, nor how it is possible to tell.

Sorrow and danger have brought many people to prayer.

A soldier came to see me in the storehouse. He was on his way to Salonika. My soul took a liking to him, and I said to him:

'Pray to the Lord that there be less affliction in the world.'

And he replied, 'I know how to pray. I learnt in the war, when I was fighting. I prayed hard to the Lord to let me live. Bullets showered down, shells burst, and few of us were left alive; but I was in many a battle and the Lord preserved me.' As he spoke he showed me how he prayed and by the attitude of his body it was plain how he had been utterly rapt in God.

Many people like to read good books, and this is right, but it is best of all to pray; while he who reads newspapers or bad books condemns his soul to go hungry - hungry because the food of the soul and her true satisfaction lie in God. In God are life, joy, gladness, and the Lord loves us ineffably, and this love is made known by the Holy Spirit.

If you are minded to pray in your heart and are not able, repeat the words of your prayer with your lips and keep your mind on the words you are saying, as St. John Climacus explains. In time the Lord will give you interior prayer without distraction, and you will pray with ease. Some there are who have injured their hearts in their efforts to force their minds into their hearts to pray, so much so that afterwards they were unable to pronounce the words of their prayer with their lips either. But do not forget the pattern of spiritual life: God bestows His gifts on the simple, lowly and obedient soul. The man who is obedient and temperate in all things - in food, in speech, in movement - receives the gift of prayer from the Lord Himself, and prayer continues without difficulty in his heart.

Unceasing prayer is born of love, while fault-finding, idle talk and self-indulgence are the death of prayer. The man who loves God is able to keep his mind on Him day and night since no form of activity interferes with loving God. The Apostles loved the Lord, and the world did not hinder them - though they were not forgetful of the world and prayed for it, and preached. True, Arsenius the Great was bidden to 'shun people' but in the desert, too, the Spirit of God teaches us to pray for people and for all the world.

Everyone in this world has his task to perform, be he king or patriarch, cook, blacksmith or teacher, but the Lord Whose love extends to everyone of us will give greater reward to the man whose love for God is greater. The Lord gave us the commandment to love God with all our hearts, with all our minds, with all our souls. But without prayer how can one love? The mind and heart of man, therefore, must always be free to pray.

When we love someone, we like to think about that person, talk about him, be with him. Now the soul loves the Lord, as her Father and Creator, and stands before Him in awe and love; in awe because He is the Lord; in love because the soul knows Him for her Father - He is all mercy, and His grace sweeter than aught else.

And experience has shown me that the grace of God makes prayer easy. The Lord loves us and in His mercy grants us to converse with Him in prayer, and to repent and give thanks.

I lack the power to describe how greatly the Lord loves us. This love is made known in the Holy Spirit, and the soul when she prays knows the Holy Spirit.

Some there are who say that prayer beguiles. This is not so. A man is beguiled by listening to his own self, not by prayer. All the Saints lived in prayer, and they call others to prayer. Prayer is the best of all activities for the soul. Prayer is the path to God. Through prayer we obtain humility, patience and every good gift. The man who speaks against prayer has manifestly never tasted of the goodness of the Lord, and how greatly He loves us. No evil ever comes from God. All the Saints prayed without ceasing: they filled every moment with prayer.

When the soul loses humility, she loses grace and love for God at the same time, and ardent prayer is extinguished. But when the soul stills her passion and grows humble, the Lord gives her His grace, and the n she prays for her enemies as for herself, and sheds scalding tears for the whole world.

From Saint Silouan the Athonite by Archimandrite Sophrony, pp 292-297

SOURCE : https://orthodoxprayer.org/Articles_files/Silouan-On%20Prayer.html

Voir aussi : Silouans Song · Estonian National Symphony Orchestra, · Paavo Järvi, Arvo Pärt: Summa ℗ 2002 Erato/Warner Classics, Warner Music UK Ltd : https://www.youtube.com/watch?v=MsR_lH0IHu0