Icon of St Petka from Klisura Monastery,
Bulgaria
Икона на Света Петка от Клисурския манастир над Банкя
Sainte Parascève
(+ 1050)
Une des saintes les plus populaires en Roumanie et en
Bulgarie. Elle s'était enfuie de la Thrace, son pays, en désaccord avec ses
parents. Elle donnait aux pauvres les jolies robes que ses parents lui
achetaient, les échangeant contre les haillons des mendiants. Son père courut
après elle pendant dix ans. Il la retrouva enfin à Jérusalem, mais elle venait
de partir la veille. Elle retourna à Constantinople et gagna enfin Caricatia en
Turquie. Son père découvrit son refuge deux ans après. Elle venait de mourir et
déjà les pèlerins accouraient sur son tombeau.
SOURCE : https://nominis.cef.fr/contenus/saint/8588/Sainte-Parasceve.html
Црквата „Св. Петка“ во кумановско Живиње
St. Petka Church in Živinje, Macedonia
LA VIE DE SAINTE PARASCÈVE
La Bienheureuse et Pieuse sainte Parascève naquit dans
un village de la région de Thrace, nommé Epibata. Les parents de la sainte
étaient aisés et de condition noble. Plus noble encore était leur dévotion et
la droiture de leur vie. Ainsi, sainte Parascève naquit de parents chrétiens
orthodoxes, renaquit ensuite en Christ des fonts baptismaux et reçut de ses
parents les enseignements pour une vie agréable à Dieu.
Elle accompagnait souvent sa mère à l’église de Notre
Dame la Très Sainte Mère de Dieu et, une fois, lorsqu’elle avait dix ans, elle
entendit ces divines paroles : « Si quelqu’un veut venir à ma suite,
qu’il se renie lui-même et prenne sa croix, et qu’il Me suive ». Elle se
sentit transfigurée par ces paroles et, en sortant de l’église, elle échangea,
à l’insu de sa mère, ses beaux habits avec ceux d’un nécessiteux qu’elle
rencontra. De retour à la maison, ses parents, effrayés de la voir vêtue
des habits du pauvre homme auquel elle avait donné les siens, lui donnèrent une
correction. Mais elle continua à montrer la même générosité aux pauvres en leur
donnant ses habits à maintes et maintes reprises, malgré les disputes et les
punitions que ses parents lui infligeaient. Ces épreuves, qu’elle vivait dans
la maison de ses parents étaient le préambule d’une vie et d’une voie qui
dépassent la simple condition humaine. Le désir grandissant de suivre le Christ
la poussa à quitter la maison familiale pour aller à Constantinople où elle
écouta pieusement les enseignements des moines et des moniales. Suivant leurs
conseils, elle quitta la capitale pour se diriger vers l’Héraclée Pontique. Ses
pas furent guidés vers un couvent dédié à la Très Sainte Mère de Dieu où elle
vécut pendant cinq ans dans la prière l’humilité et en s’imposant de grandes
austérités. Elle obtint ainsi la paix de l’âme et la pureté du cœur.
Un des ses vœux les plus chers était de partir en
Terre Sainte et elle priait souvent le Seigneur et Sa Très Sainte Mère pour le
lui exaucer. Ses prières furent entendues et elle arriva à Jérusalem, ses pieds
foulant le même sol qu’avait foulé le Seigneur Jésus Christ notre Sauveur.
Après avoir vu Jérusalem, elle se retira dans un monastère de sœurs vivant en
ermites où elle continua sa vie ascétique. Les mots ne suffisent pas pour
décrire les austérités qu’elle entreprit et qui lui donnèrent la pureté d’âme
pour vaincre les tentations que le Malin lui envoyait ; elle ne buvait
qu’un peu d’eau de source, elle dormait sur natte, elle portait des haillons,
mais ses lèvres chantaient toujours louange, ses yeux étaient toujours remplis
de larmes et sa pensée s’élevait toujours vers les cieux.
Lorsqu’elle eut 25 ans, un ange lui dit en rêve de
quitter le monastère pour retourner dans sa patrie. Elle obéit et quitta le
désert le cœur lourd. Pour son retour dans le monde elle demanda réconfort en
priant devant l’icône de la Très Sainte Mère de Dieu dans l’église de
Vlacherna. Elle alla d’abord à Constantinople, puis à Epibata, la ville qui la
vit naître. Ici, deux ans durant elle nourrit son âme de prières incessantes,
puis elle la remit à Dieu. On l’enterra sans savoir qui elle était, mais le
Seigneur voulait la glorifier et révéla miraculeusement celle qui avait vécu si
agréablement à Ses yeux.
Un certain temps après, un homme qui avait gaspillé sa
vie en assouvissant des plaisirs passagers, mourut et fut enterré à côté de la
Sainte. Mais, ne pouvant pas sentir l’odeur du péché qui dégageait de cet
homme, elle se montra en rêve à deux chrétiens leur demandant de l’en éloigner.
Alors, le peuple chrétien, comprenant qu’un trésor céleste gisait enterré non
loin d’eux, se mirent à creuser. Au fur et à mesure qu’ils creusaient,
l’air s’embaumait de célestes senteurs. Ils découvrirent son corps intact.
S’émerveillant du miracle qui leur avait été donné de voir, ils se mirent à
chanter à la gloire de Dieu et l’emmenèrent dans l’église des Saints-Apôtres.
Les mots sont faibles et insuffisants pour décrire
tous les miracles qu’elle a faits par la grâce de Dieu. Des estropiés, des
sourds, des mutilés et toutes sortes de malades furent guéris après avoir
touché la châsse avec ses saintes reliques. Par la grâce de Jésus Christ, notre
Seigneur qui l’a glorifiée, elle octroie ses bienfaits à tout le peuple des
fidèles qui demandent avec foi, humilité et sincérité un remède à leurs
douleurs.
Les saintes reliques de la bienheureuse sainte
Parascève furent gardées environ deux cents ans dans l’église des
Saints-Apôtres d’Épibata accomplissant beaucoup de miracles, mais, à cause des
événements qui furent source de beaucoup de tourments et de chagrins dans les
pays balkaniques, elles furent déplacées à plusieurs reprises. D’après ce que
nous racontent les saints Euthyme et Raphael, saint Mélèce d’Athènes, et saint
Dosithée, le patriarche de Jérusalem, elles furent d’abord emmenées d’Epibata à
Târnovo, l’ancienne capitale des tsars bulgares, puis à Belgrade et ensuite à
Constantinople.
Par la bienveillance du Seigneur, les reliques de la
sainte furent ensuite déplacées de Constantinople à Iassy en Roumanie. En 1641,
le Patriarcat de Constantinople se trouvant face à de grandes difficultés
financières accepta l’aide de Vasile Lupu, le pieux prince régnant de la
Moldavie et lui donna en échange la châsse avec les reliques de la sainte
« afin qu’elle sanctifie et qu’elle bénisse ce pays (la Moldavie) ».
Les reliques furent transportées par bateau jusqu’à Galati, puis à Iassy, où
elles furent accueillies par le prince régnant en personne, par les
métropolites et les archevêques de l’époque et par tout le peuple réuni. Elles
furent déposées dans l’église du Monastère les Trois Saints Hiérarques où
elles y restèrent jusqu’en 1884 où on entreprit à rénover l’église. La
châsse fut donc déplacée dans une chapelle en attendant d’être remise à sa
place à la fin des travaux. Le 26 décembre, à la fin des vêpres, un cierge
resté allumé provoqua un incendie. La châsse fut consumée par le feu, mais les
saintes reliques restèrent intactes. Voilà un autre miracle de la sainte !
Ce miracle fut consigné dans les procès verbaux établis par les autorités
de la ville de Iassy : le préfet Léon Negruzzi et le procureur général de
l’époque. Les reliques de la sainte, récupérées des débris calcinés, on été
placées dans la Cathédrale Métropolitaine de Iassy, où elles se trouvent encore
aujourd’hui accomplissant miracle après miracle pour les fidèles qui courent
demander l’intercession de la sainte.
La fête de la bienheureuse Parascève est célébrée le
14 octobre. Une multitude de croyants vont en pèlerinage à Iassy pour demander
l’aide de la sainte ou pour la remercier pour les bienfaits qu’elle leur
octroie par la grâce de Dieu. Notre paroisse de Paris (crypte de
Saint-Sulpice), dont la bienheureuse sainte est la patronne avec sa sœur en
Christ, la bienheureuse sainte Geneviève de Paris, célèbre sa fête avec
beaucoup de piété et de joie à la fois. Nous nous rassemblons tous, prier
ensemble et partager des moments bénis pendant la traditionnelle agape préparée
par tous les membres qui souhaitent s’y impliquer et pendant les spectacles à caractère
spirituel qui se suivent (chorale des adultes, chorale des enfants, projections
de film etc.) Nous profitons pleinement et nous rendons grâce au Seigneur et à
la Bienheureuse sainte pour le bonheur d’être chrétiens.
SOURCE : https://mail.sagesse-orthodoxe.fr/jaimerais-savoir/culture/education/la-vie-de-sainte-parasceve/
Mozaika z postacią św. Paraskiewy, katedra prawosławna
w Jassach
SAINTE PARASCÈVE LA JEUNE, FÊTÉE LE 14 OCTOBRE
L’amour des pauvres –
Sainte Parascève naquit dans un village de la région
de Thrace, nommé Epibata. Ses parents étaient de condition aisée et menaient
une vie chrétienne exemplaire. Sainte Parascève naquit une deuxième fois en
Christ dans les fonts baptismaux pour être élevée par ses parents dans une vie
agréable à Dieu. Elle accompagnait souvent sa mère à l’église de la Mère de
Dieu. Un jour, lorsqu’elle avait dix ans, elle entendit ces divines
paroles : « Si quelqu’un veut venir à ma suite, qu’il renonce à soi,
qu’il prenne sa croix, et qu’il me suive ». Elle se sentit transfigurée
par ces paroles et, en sortant de l’église, elle échangea, à l’insu de sa mère,
ses beaux habits pour ceux d’un nécessiteux qu’elle rencontra. Une fois à la maison,
ses parents, effrayés de la voir vêtue des habits du pauvre homme auquel elle
avait donné les siens, lui donnèrent une correction. Mais elle continua à
montrer la même générosité à l’égard des pauvres, leur donnant ses habits à
mainte reprise, malgré les remontrances de ses parents. Les épreuves qu’elle
connaissait dans la maison de ses parents étaient le préambule d’une vie et
d’une voie qui dépassent la simple condition humaine.
Constantinople et Jérusalem
Le désir grandissant de suivre le Christ la poussa à
quitter la maison familiale pour aller à Constantinople où elle écouta
attentivement les enseignements des moines et des moniales. Sur leur conseil,
elle quitta la capitale pour se diriger vers l’Héraclée Pontique. Ses pas
furent guidés vers un couvent dédié à la très sainte Mère de Dieu où elle vécut
pendant cinq ans dans la prière et l’humilité, et une grande austérité. Elle
connut alors la paix de l’âme et la pureté du cœur.
Un de ses vœux les plus chers était de partir en Terre
Sainte et elle priait souvent le Seigneur et sa très sainte Mère de l’exaucer.
Ses prières furent entendues : elle arriva à Jérusalem, ses pieds foulant
le même sol qu’avait foulé le Seigneur Jésus Christ notre Sauveur. Après avoir
vu Jérusalem, elle se retira dans un monastère de sœurs vivant en ermites où
elle continua sa vie ascétique. Elle vivait dans une grande austérité et dans
la pureté de l’âme, victorieuse des tentations du Malin : elle ne buvait
qu’un peu d’eau de source, elle dormait sur une natte, elle portait des haillons,
ses lèvres chantaient toujours des louanges, ses yeux étaient toujours remplis
de larmes et sa pensée s’élevait sans cesse vers les cieux.
L’invention de ses reliques
Lorsqu’elle eut vingt-cinq ans, un ange lui dit en
rêve de quitter le monastère pour retourner dans sa patrie. Elle obéit et, le
cœur lourd, quitta le désert. Pour son retour dans le monde elle demanda
réconfort en priant devant l’icône de la très sainte Mère de Dieu dans l’église
des Blachernes. De Constantinople, elle se rendit à Epibata, la ville qui
l’avait vue naître. Pendant deux ans elle y nourrit son âme de prières
incessantes, puis elle s’endormit en Dieu. On l’enterra sans savoir qui elle
était, mais le Seigneur voulait la glorifier et révéla miraculeusement celle
qui avait vécu de façon si agréable à ses yeux. Peu de temps après son repos,
un homme qui avait gaspillé sa vie en assouvissant des plaisirs passagers,
mourut et fut enterré à côté d’elle. Celle-ci se montra en rêve à deux
chrétiens et leur demanda de l’en éloigner. Alors, le peuple chrétien,
comprenant qu’un trésor céleste gisait enterré non loin d’eux, se mit à creuser
le sol. Au fur et à mesure qu’on creusait, l’air s’embaumait de célestes
senteurs. On découvrit son corps intact. Les hommes s’émerveillèrent du miracle
qui leur avait été donné de voir, et se mirent à chanter la gloire de
Dieu : ils portèrent sainte Parascève dans l’église des Saints-Apôtres.
Les miracles de la sainte
Les mots ne suffisent pas pour décrire tous les
miracles que sainte Parascève a accomplis par la grâce de Dieu. Des estropiés,
des sourds, des mutilés et toutes sortes de malades furent guéris après avoir
touché la châsse de ses saintes reliques. Par la grâce de notre Seigneur Jésus
Christ qui l’a glorifiée, elle octroie ses bienfaits à tout le peuple des
fidèles qui demandent avec foi, humilité et sincérité un remède à leurs
douleurs. Les saintes reliques de la bienheureuse Parascève furent gardées
environ deux cents ans dans l’église des Saints-Apôtres d’Épibata et
accomplirent beaucoup de miracles. Mais, en raison d’événements très éprouvants
dans les pays balkaniques, elles furent déplacées à plusieurs reprises.
Le transfert de la châsse
D’après le témoignage des saints Euthyme et Raphael,
de saint Mélèce d’Athènes, et de saint Dosithée, patriarche de Jérusalem, elles
furent d’abord transférées d’Epibata à Târnovo, l’ancienne capitale des tsars
bulgares, puis à Belgrade et ensuite à Constantinople. Par la bienveillance du
Seigneur, les reliques de la sainte furent ensuite déplacées de Constantinople
à Iassy en Roumanie. En effet, en 1641, le patriarcat de Constantinople, qui se
trouvait face à de grandes difficultés financières, accepta l’aide de Vasile Lupu,
Prince de Moldavie, et lui donna en échange la châsse contenant les reliques de
la sainte « afin qu’elle sanctifie et qu’elle bénisse ce pays (la
Moldavie) ».
Sainte Parascève de Iassy
Les reliques furent transportées par bateau jusqu’à
Galati, puis à Iassy, où elles furent accueillies par le prince régnant en
personne, par les métropolites et les archevêques de l’époque et par tout le
peuple réuni. Elles furent déposées dans l’église du monastère des
Trois-saints-Hiérarques où elles restèrent jusqu’en 1884, quand on entreprit de
rénover l’église. La châsse fut donc déplacée dans une chapelle en attendant
d’être remise à sa place à la fin des travaux. Le 26 décembre, à la fin des
vêpres, un cierge resté allumé provoqua un incendie. La châsse fut consumée par
le feu, mais les saintes reliques restèrent intactes. Encore un miracle de la
sainte ! L’évènement fut consigné dans les procès-verbaux établis par les
autorités de la ville de Iassy : le préfet Léon Negruzzi et le procureur
général de l’époque.
Les reliques de la sainte, retrouvées dans les débris
calcinés, furent placées dans la Cathédrale Métropolitaine de Iassy, où elles
se trouvent encore aujourd’hui et accomplissent miracle sur miracle pour les
fidèles qui courent demander l’intercession de la sainte. La fête de la
bienheureuse Parascève est célébrée le 14 octobre. Une multitude de croyants se
rend près d’elle en pèlerinage pour demander son aide ou pour la remercier.
Also known as
Petca Parasceva the New of Bulgaria
Parasceva
Paraskeva the Younger
Paraskeva Pyatnitsa
Profile
Born to wealthy, noble, pious landowners. During
services at age ten, at the Church of the Holy Theotokos, she heard the
words, Whosoever will come after Me, let him deny himself and take up his
cross, and follow me. They had a profound effect on the girl,
and became the subject of her meditations.
Petca started dressing poor people
in her expensive clothes; this led to her patronage of
people involved in spinner,
sewing, etc. Her parents objected, finding the girl‘s
charity more than they could understand or support, and tried to get her to
stop. To follow her calling, Petca left her parents, her wealth, and status,
and ran away to Constantinople.
There she spent her time in prayer, meditating on the words of Christ and
the relics of
the saints.
Her parents travelled from
city to city, unsuccessfully searching for the girl.
To elude them she travelled to
Chalcedon, then lived for five years at the church of the Most Holy Theotokos
in Heraclea Pontica near the Black Sea. She spent her days and nights in prayer,
living a severely austere life. She received visions of
the Virgin
Mary during her prayers.
In one of the visions,
she received the message that she should go to Jerusalem.
After some time in the city, she joined a covent in
the Jordanian desert. A few years later, she returned to Constantinople,
then at age 25 moved the village of Katikratia where she lived her remaining
two years at the church of the Holy Apostles.
Legend says that many years later an old sinner was
buried near her grave. Petca appeared in a dream to a local monk, showed him
the place of her burial, and demanded,
Take that stinky corpse away from me. I am light and sun,
and I cannot bear to have near me darkness and stench.
The monk obtained
some local help, and began to dig at the place he had seen in his dream. When
they found the remains of the Saint, they found her body incorrupt and emitting
a spiritual fragrance. They were then interred in the church where she had
spent her last years on earth.
Born
in the village of Thrace, north shore of the Sea of
Marmara
at Katikratia of natural causes
relics enshrined at
the church of the Holy Apostles at Katikratia
relics transferred
to Constantinople when Belgrade fell
to Muslim Turks
relics taken
to the monastery of
the Three Hierarchs, Jassy, Romania in 1641
her chapel became
a place of pilgimage and
site of healing miracles
since 1888 her relics have
been at the Serbian Orthodox
Catedrala Mitropolitana in Iasi, Romania
Additional Information
books
Book of Saints, by the Monks of
Ramsgate
Our Sunday Visitor’s Encyclopedia of Saints
other sites in english
MLA Citation
“Saint Petca Parasceva“. CatholicSaints.Info. 20
October 2019. Web. 13 October 2021. <http://catholicsaints.info/saint-petca-parasceva/>
SOURCE : http://catholicsaints.info/saint-petca-parasceva/
St. Petca-Parasceva
October 14
Saint
Petca Parasceva the New of Bulgaria, a truly great and famous saint among
women, was born in a village of Thrace (on the north shore of the Sea of
Marmara). Her parents were wealthy landowners of the nobility, whose rank in
society was equalled by their devotion tothe Church. After baptizing their
daughter, the parents taught her every virtue and conduct after God's laws.
When the
girl was ten years of age she went with her mother into the Church of the Holy
Theotokos where she heard these words from the Gospel: "Whosoever will
come after Me, let him deny himself and take up his cross, and follow Me."
The words became imprinted on her heart, and she was inspired to make a habit of
dressing poor people in her expensive clothes. Although her parents were
Christian, they were aggravated by such behavior; perhaps they found their
daughter's generosity extreme and beyond their comprehension. They tried to
discourage her practice and went so far as to use threats and even beat her.
Then, still quite young, Petca left everything-- parents, relatives,
servants--and went to Constantinople where her soul delighted in the spiritual
treasures of the capital: its beautiful churches, precious relics of numerous
saints, and the prayers and blessings of the hermits.
From there
she journeyed to Chalcedon and then to Heraclea Pontica on the Black Sea. Her
parents went from place to place, from city to city in search of her, but they
were unable to locate her and returned home alone in great sorrow. Meanwhile,
the Saint lived at the church of the Most Holy Theotokos in Heraclea Pontica
and rejoiced spiritually, prostrating herself to the ground and wetting it with
her tears.
There she remained
for five years, practicing every kind of virtue: prayers, vigils, all-night
standings, prolonged fasting, sighs, tears and lying on the naked ground. And
who could tell the purity of her heart? Or who could imagine the humility of
her character and mind? In her prayers she would often see the Mother of God to
aid her in making the journey to Jerusalem, for she desired to behold the
sacred sites, and leaving the temple, she departed for the Holy City.
After delighting herself
in the sanctity of the holy places where the most pure feet of the Lord had
stepped, she flew from there like a bird and came to the Jordanian desert where
she found a convent which she joined. And how many valiant spiritual deeds she
performed there, by which she completely defeated the devil who fought against
her using all sorts of strategies and temptations.
While in the convent the
Blessed One had very little spring water for drink, a mat for a bed, and a very
poor cassock. Her tears flowed continuously while in her heart there bloomed
the love for God and her fellowmen. The crown of her virtues was humility. She
remained in this convent for several years.
At the age of 25 she
left the desert and, after considerable journeying, during which she again
visited Constantinople, she settled in a village called Katikratia. There she
stayed for two years at the church of the Holy Apostles. And here the Blessed
One gave up her holy soul into the arms of the angels and made a final
journey--to her eternal home.
Many years passed. A Christian
who spent his whole life in vice died and was buried near the grave of the
Saint. She appeared in a dream to a God-loving monk and said to him: "Take
that stinky corpse away from me. I am light and sun, and I cannot bear to have
near me darkness and stench." She repeated this three times, strictly
instructing the monk and pointing out to him the place with her finger. When
the monk got up, he told his dream to the Christians nearby, and they started
digging at the place indicated by the Saint. When they approached the remains
of the Saint, they discovered that they were filled with a spiritual fragrance.
Her relies, whole and incorrupt, were lifted out and reverently transferred
into the divine church of the Holy Apostles with much incense and chanting of
psalms.
It is difficult to
describe how many miracles the wonderful God performed and continues to perform
through these relics; they heal the lame, the dumb, the paralyzed, invalids and
anyone who is suffering from any kind of deadly disease.
At first her
holy and miraculous relics were in Belgrade, as long as it was under Serbian
rule. But after the infidels [Turks] took Belgrade, the relics were transferred
to Constantinople, from where they were transferred to Yassyin Moldavia
[Romania] in the following way:
In 1641 , during
the time of Patriarch Parthenius the Old of Constantinople (1639-1644 and of
the Moldavian Prince Vasily Voevod, the Patriarchate of Constantinople found
itself in great financial need. The Patriarch arranged with Prince Basil to
give him the relics of St. Petca in return for a sum of money. He lowered the
holy relics over the fortified wall of Phanar and they were secretly
transported to Jassy. There they were placed in the monastery of the Three
Hierarchs where they are tothisday, and where they work a multitude of miracles
to the glory of God and to the honor of His Saint.
[1]. St. Nicodemos the
Naziafire omits the time when the relics were transferred from Kalikratia to
the capital of Tirnovsky in BuIgaria, where they lay for 155 years before they
were transferred to Serbia.
[2] Phanar
is a district in Constantinople where the Patriarchate is located.
(Prom a translation by Boris Svrakov of Zhtia na
Bulgarski Svetsi by Bishop Parthenii, Synodal Publications, Sofia, 1979
SOURCE : https://web.archive.org/web/20010111061900/http://www.roca.org/oa/53-54/53k.htm
Saint Paraskeva
Pyatnitsa
Saint Paraskeva is a mystery. There are at least three
saints named Paraskeva (or Paraskevi) in the Catholic Church; and though they
have distinct feast days and devotions, oftentimes, these Paraskeva meld
together in our minds as Mother Friday, patroness of marriage, home, and
spinning. The primary Paraskevas are often viewed as a collective. With shared
icons, devotions, and feasts, they weave in and out of the church year, often
neglected in the west.
Long ago and far away, in the sacramental imaginations
of Eastern European Christians: both Catholic and Orthodox; one Paraskeva
loomed especially large in devotional life. Her name means “Friday” in Greek
and represents her devotion to the anticipation of Joy during seasons of
sorrow. Named by Christian parents for the day of Christ’s Passion, Paraskeva
was martyred during the persecution of Diocletian.
That is really all we know about Paraskeva Pyatnitsa,
Paraskeva-Friday but her legend and cult were never limited by lack of
information. Indeed, it’s always problematic to limit a saint to the mere facts
of their lives and deaths. The rich, often unfounded devotions that spring up
around saints present a fantastic introduction to the nature and heavenly
interests of these holy people. Paraskeva, Virgin-martyr quickly became, in the
hearts of her devotees, Mother Friday.
Mother Friday, the Woman’s Saint
Just as Therese, the cloistered Little Flower is
pouring her heavenly help down upon missionaries; Paraskeva, the virgin martyr
pursues her maternity throughout eternity. Patroness of marriages, fertility,
weaving, spinning, sewing, eye health and as a last resort in extreme
circumstances, Paraskeva acts as a matriarch, dispensing wisdom, help, healing,
and occasionally correction.
Named for the day on which is Blood of Christ dripped
down to heal the earth, Paraskeva’s patronage is deeply rooted in the earth and
the nourishment of the fields. Her feast day, October 28th places her in
the harvest season; when we pile the fruits of the land up in preparation for
winter.
But Mother Friday’s feast day wasn’t the only day of
devotion to her. Traditionally, the cult of Paraskeva spread throughout the
year. There were twelve specific Fridays, entrusted particularly to Paraskeva.
They took place on the Friday prior to major feasts. On the Paraskeva Fridays,
everyone fasted and abstained’ from spinning, cleaning the house, and doing
laundry.
The Friday devotions were particularly popular among
women in desperate situations: women who longed for a spouse or a child became
particularly devoted to Mother Friday and often kept “the Paraskeva Fast” every
Friday in her honor.
Particular Devotions for Particular Needs
The instructions for honoring the 12 Fridays of
Paraskeva Pyatnitsa have never been recorded. They lived in the hearts and
traditions of a rural and marginally literate population. Those of us who have
been fortunate enough to be introduced to St. Paraskeva have been blessed by
continuing these devotions.
Like the unfailing prayer to St. Joseph, the Memorare,
and St. Jude’s Novena, the 12 Fridays of Paraskeva are often a last resort for
the suffering faithful. As we wait in joyful hope for our longing to come to
fruition, we can reach out to the saints who love to nurture us.
Mother Friday is rarely called up to help her children
these days, but when we invite her into our struggles, she steps in quickly at
takes control. Truly the matriarch, Paraskeva is quick to share her wisdom with
her children.
A Saint for the Single Life
If you’re praying and searching for a spouse,
Paraskeva – patroness of marriages appears like an old-world matchmaker. Ask
her for awareness and the readiness to step into a relationship when the right
one comes along.
The Domestic Saint
Guiding spinning, weaving, sewing, and cleaning,
Paraskeva is an ideal ally. No one knows how or why she stepped into the
domestic sphere so readily, but her patronage is such a joy. She, “whose name
embodies preparedness” is a homemaker’s closest friend. I entrust all my
housekeeping to Paraskeva, and she continually helps me.
Pursuing Motherhood
It may seem strange that an ancient virgin martyr is
so helpful to women hoping to conceive, but then, so many of our other
“maternity” saints are in a similar position. St. Gerard, St. Anthony of Padua,
and St. Casilda of Toledo are other saints who have stepped into the role
despite not having been parents in life.
The Saint of Eye Troubles
One of Paraskeva’s chief areas of care is for the eyes
of her children. This may be why she’s such a patron of sewing and spinning:
domestic tasks that depend so much on eyesight. Paraskeva of Rome is often
shown with the eyes of her executioner, which she healed despite his
persecutions. St. Paraskeva’s oil, blessed before the relics of the saint, is
often used to heal and bless sickly eyes.
Rejoicing with good cheer, you entered the Bridal
Chamber above, O Sacred Martyr,
and fell at the feet of Christ, which you embraced
fervently, O all-precious Paraskeva.
He placed a crown upon your head and you cried out: Alleluia.
Feasting with Mother Friday
October 28th is the feast of Paraskeva Pyatnitsa.
On her feast day, we rejoice with her over her martyrdom and thank her for her
intercession. The Friday before her feast day, we observe the Paraskeva fast
and avoid tidying up the house, sewing, or laundry.
My daughter is named for Paraskeva, and on her name
day, we fling ourselves into celebrations. Bonfires, cakes, prayers, and
liturgy. Mother Friday is an ideal patron for children, it’s one reason there
are so many Saints with her name. Paraskeva the New, Paraskeva the Fool for
Christ, and other holy women look to Saint Friday as their patron and
inspiration.
Unlike sweet Therese and the Ever-Gentle Mother of
God, Mother Friday can be stern. Folklore is full of tales of her punishing
those who neglect their devotions. Like Padre Pio or St. Jerome, Paraskeva is
sternly loving.
We need that sort of strength today. The gentle saints
and the severe ones. It’s good for our beloved saints to stand in as abbots and
abbesses in our lives, and St. Paraskeva fills that role perfectly. She whose
name embodies preparedness prepares us to enter the Bridal Chamber and fall at
the feet of Christ. Holy Martyr, Paraskeva Pyatnista – pray for us who pray to
you!
You whose name embodies preparedness, O Holy
Paraskeva, you worshipped with the readiness of your Name. For an
abode you obtained faith, which is your namesake. Pour forth healing and
intercede for our souls, O Holy Paraskeva.
SOURCE : https://catholicstand.com/saint-paraskeva-pyatnitsa/
Santa Parasceve la Giovane Eremita
Epibatai (Costantinopoli), secolo X
Parasceve è una santa dell'Oriente cristiano.
Originaria di Epibatai, nei pressi di Costantinopoli, visse e morì nel X
secolo. Nobili di famgilia, lei e il fratello Eutimio rimasero orfani e
decisero di abbracciare la vita religiosa. Dopo un periodo in monastero
Parasceve si sentì chiamata alla vita eremitica nel deserto dove visse in tutta
la sua durezza l'ideale ascetico. Ma un giorno ebbe una visione: un angelo le
chiese di ritornare tra la gente dove era nata. Così, dopo un pellegrinaggio a
Costantinopoli, tornò a Epibatai dove continuò a vivere da penitente. Morì
quasi sconosciuta. Ma alcuni anni più tardi la si riscoprì per via di un
miracolo: durante una pestilenza, mentre scavavno la fossa a un cadavere, un
gruppo di uomini si imbatté nel corpo di Parasceve che emanava un misterioso
profumo. Fu l'inizio di una fama di santità che si diffuse soprattutto fra i
popoli slavi dei Balcani, che la venerano col nome di Petka. (Avvenire)
Emblema: Palma
Parasceve nacque ad Epibatai, centro marittimo, distante un giorno di cammino da Costantinopoli; visse e morì molto probabilmente nel secolo X.
Appartenenti a nobile famiglia, lei e il fratello Eutimio, rimasero presto orfani e decisero ambedue di abbracciare la vita religiosa; Eutimio per le sue virtù, fu fatto vescovo di Madito e Parasceve, dopo un certo numero di anni trascorsi in un monastero, si ritirò come eremita in una zona desertica, emulando la santa vita delle antiche monache-eremite d’Egitto e della Siria: lunghe preghiere, veglie notturne e frequenti digiuni.
Mangiava qualcosa solo il sabato e la domenica e dormiva sulla nuda terra; ebbe una notte la visione di un angelo, il quale esortandola a perseverare nel suo sforzo di vita penitente, le raccomandò comunque di ritornare nel suo luogo natio.
Parasceve allora lasciò l’eremo e si recò a Costantinopoli e da pellegrina visitò i santuari, mettendosi sotto la protezione della Vergine nella chiesa di Blacherne; poi si ritirò ad Epibatai, dove continuò nelle pratiche di penitenza, mortificazione e preghiera, per il resto della sua vita; quando morì fu sepolta da gente che nemmeno la conosceva e il suo ricordo si spense.
Ma in epoca successiva, un miracolo riportò a fiorire il suo ricordo; nelle vicinanze di Epibatai, viveva uno stilita, un giorno alcuni marinai, gettarono ai piedi della sua colonna, il corpo di un loro compagno morto di peste. Il cadavere andò in putrefazione, emanando un lezzo così forte, che lo stilita pregò che qualcuno venisse a dargli sepoltura, alcuni uomini scavando la fossa, trovarono un corpo sotterrato che emanava un profumo così delicato da superare il puzzo del cadavere dell’appestato.
Un certo Giorgio facente parte del gruppo dei seppellitori, la notte ebbe un sogno, in cui gli veniva chiesto di deporre il corpo ritrovato in una bara, rivelandogli anche il nome di Parasceve, nata e cresciuta ad Epibatai.
Essa diventò la patrona della cittadina, anche perché in un altro sogno, avuto da una vicina di Giorgio, nella stessa notte, prometteva che avrebbe aiutato tutti coloro che con fede, sarebbero ricorsi a lei.
Le reliquie furono portate nella chiesa dei Ss. Apostoli, dove avvennero molti miracoli; esse superarono la sottrazione di numerose reliquie da Costantinopoli, da parte dei conquistatori Franchi, che nel 1204 le portavano in Occidente.
Ma nel 1230-31 il corpo di santa Parasceve fu ceduto dall’imperatore latino di Costantinopoli al re conquistatore bulgaro Giovanni II Asen (1218-1241) che lo trasportò a Turnovo in Bulgaria, dove accolto con solennità dal patriarca Basilio, fu deposto nella basilica del palazzo imperiale.
Quando nel 1393 i Turchi s’impadronirono di Turnovo, allora capitale della Bulgaria, le reliquie furono trasferite a Belgrado, dove rimasero fino al 1521, quando la città venne conquistata da Solimano il Magnifico. Saputo della grande venerazione che i cristiani portavano a quelle reliquie, il sultano le inviò a Costantinopoli, dove il patriarca le fece deporre nella chiesa della Pammacaristos.
Ma anche qui non durò a lungo il riposo delle reliquie, quando nel 1586 Murad III tolse ai cristiani il santuario, esse con altre reliquie furono portate nella chiesa di S. Demetrio Kanabu e poi a S. Giorgio del Phanar nel 1612 e finalmente nel 1641 giunsero a Jasi in Moldavia, dove si trovano tuttora.
Dopo la traslazione a Turnovo la santa con il nome di
Petka o Petnica ebbe grande popolarità tra il popolo bulgaro e ben presto
divenne Patrona nazionale; del resto ella ha avuto sempre un culto particolare
presso i popoli slavi balcanici, anche perché si credeva che i suoi genitori
fossero slavi.
La sua festa ricorre il 13 ottobre.
Autore: Antonio Borrelli