Bienheureux Paul Manna
Fondateur de l'Union Missionnaire Du
Clergé (+ 1952)
Martyrologe romain
SOURCE : https://nominis.cef.fr/contenus/saint/10414/Bienheureux-Paul-Manna.html
Bienheureux Paul Manna
Accueil MdI-Missionnaires de l’Immaculée Notre histoire Bienheureux Paul Manna
“Allez pour un appel divin, allez où l’obéissance vous
a affectées. Allez par amour de Jésus, pour les intérêts de Jésus et Jésus sera
toujours à votre côté, toujours dans votre cœur”
“Nous sommes Apôtres! Nous sommes Apôtres et nous
allons loin vers des horizons divins, travaillons généreusement, sans intérêt,
seulement pour les âmes, seulement pour l’Église, seulement pour le Ciel!”
Paul Manna né à Avellino en 1872, entra dans
l’Institut des Missions Étrangères en 1891. Il fut ordonné prêtre à Milan le 19
mai 1894.
Père Paolo Manna partant pour la Birmanie
En 1895, il partit pour la Birmanie, où il travailla à
trois reprises pendant une décennie jusqu’en 1907 quand, à cause
d’une grave maladie, il fut obligé de rentrer en patrie définitivement.
Depuis 1909, et pendant plus de quarante ans, il se
dédia avec toutes ses forces, à travers les écrits et les œuvres, à répandre
l’idée missionnaire parmi le peuple et le clergé. En 1916, il fonda
l’Union Missionnaire du Clergé, élevée par Pio XII à “Pontificia” en 1956.
En1909 il fut le Directeur de la revue missionnaire du PIME “Les Missions
Catholiques”, après il fonda “Propaganda Missionaria” et aussi “Italia
Missionaria” pour la jeunesse. Il a également écrit des œuvres de grande
passion évangélique et missionnaire, comme “Operarii autempauci”, Esci dalla
tua terra” (Sors de ta terre), “I Fratelli separati e noi” (Les frères séparés
et nous), “Osservazioni sul metodo moderno di evangelizzazione” (Observations
sur la moderne méthode de l’évangelisation), et “Virtù Apostoliche »
(Vertus apostoliques). Âme ardente et passionnée pour l’annonce du Règne, il
allumait partout où il passait, la flamme de l’engagement missionnaire.
“Une Congrégation missionnaire dans le sens plus
vaste et le plus haut de la parole”
La rencontre, d’abord avec Mère Dones sa
collaboratrice dans la diffusion de la presse missionnaire, et après avec
Joséphine Rodolfi, le poussa à soutenir, en particulier avec la réflexion, les
conseils et la prière, la réalisation du projet de la nouvelle fondation
des Missionnaires de l’Immaculée, qu’il proposa à l’Assemblée générale du
PIME en 1934.
De 1924 à 1934, il fut le Supérieur général du PIME et
en 1934 il devint le premier Supérieur régional de l’Italie méridionale à
Ducenta. Il mourut à Napoli le 5 septembre 1952.
Il fut déclaré Bienheureux par le Pape Jean-Paul II en
2001.
Le 14/10/2006, il fut proclamé inspirateur du Charisme
de la Congrégation des Missionnaires de l’Immaculée, lors du IX Chapitre
général.
“Toute l’Eglise pour tout le monde!”
SOURCE : https://www.mdipime.org/fr/mdi-missionnaires-de-immaculee/histoire/bienheureux-paul-manna/
Paolo étudia le latin à Naples et la philosophie à
l’Université Pontificale Grégorienne de Rome. En 1891, il entre au Séminaire
des Missions Etrangères de Milan. Ordonné prêtre au mois d’août 1895, il part
pour la Birmanie (l’actuel Myanmar), où il reste jusqu’en 1907, avec trois
retours dans son Pays en raison de sa tuberculose (maladie héréditaire). aolo Manna naît le 16 janvier 1872 à
Avellino (Campanie, Italie), de Vincenzo Manna et de Lorenza Ruggiero ; il est
le cinquième de six enfants. Deux oncles et son frère aînés étaient prêtres.
À 35 ans, il déclare qu’il est un missionnaire manqué.
En Birmanie, il était un missionnaire apprécié et demandé, y compris pour la
contribution qu’il avait apportée par son étude intitulée : « Les
Ghekku - une tribu Karyanne (Karens) de la Birmanie Orientale » qui
fut très utilisée par les revues anthropologiques, et traduite en anglais.
En 1909, il est nommé directeur de la revue « Le
Missioni Cattoliche », et il publie « Les Réflexions » sur la
vocation pour les Missions Étrangères, sous le titre « Operarii sunt
pauci ! » qui sont à l’origine de centaines de vocations missionnaires. Il
relance en Italie l’Œuvre de la Propagation de la Foi et celle de la Sainte
Enfance, et il encourage ou lance d’autres initiatives de coopération missionnaire.
En 1927-1929, il visite les Missions en Asie, et
rédige un texte intitulé: « Observations sur la méthode moderne
d’évangélisation », qu’il envoie à Propaganda Fide, comprenant des
propositions considérées comme révolutionnaires.
En 1950, il publie l’ouvrage intitulé « Nos Églises et la Propagation de l’Évangile » (deux éditions), où il déclare que les Évêques et leur clergé sont responsables de la diffusion de l’Évangile chez les non-chrétiens ; et que, en conséquence, les prêtres diocésains doivent prendre une part active à la Mission universelle. Cette proposition fut faite par Pie XII dans l’encyclique Fidei Donum, qui ouvre la voie à l’engagement missionnaire direct des diocèses et du clergé diocésain.
Le 15 septembre 1952, le Père Manna meurt à l’hôpital
de Naples. Le Procès diocésains d’information pour la Cause de Canonisation
commence à Naples en 1974.
Paolo Manna a été béatifié à Rome le 4
novembre 2001, avec sept autres Serviteurs de Dieu : Pavol Peter
Gojdič, Metod Dominik Trčka, Giovanni Antonio Farina, Bartolomeu Fernandes dos
Mártires, Luigi Tezza, Gaetana Sterni et María Pilar Izquierdo Albero, par
saint Jean-Paul II (>>> Homélie).
SOURCE : https://levangileauquotidien.org/FR/display-saint/2c0f6446-bd0e-4400-8f27-68f390daf0ca
PAOLO MANNA :
UN APÔTRE PASSIONNÉ DE L'ÉVANGILE
Paolo Manna naît à Avellino (Italie) le 16 janvier
1872. Fondateur de l'Union Missionnaire du Clergé, il fut un apôtre
inlassable et, par certains aspects, prophétique. Sa pensée et ses œuvres
constituèrent une contribution efficace pour la révision de la théologie
missionnaire et des méthodes d'évangélisation, ainsi que des institutions
missionnaires elles-mêmes.
Le siècle passé a vu de nombreux saints et bienheureux
élevés à la gloire des autels. Il s'agit d'hommes et de femmes qui, par leur
vie, ont témoigné de l'amour de Dieu et de son Église. La figure d'un humble
prêtre et missionnaire est venue se joindre à eux, celle de Paolo Manna,
proclamé bienheureux par Jean-Paul II le 4 novembre 2001.
Nous ne pouvons pas comprendre ce nouveau bienheureux
sans partir de sa foi profonde et de sa sainteté de vie. Paolo Manna est un
passionné de Dieu et, surtout, il a vivement conscience que la rencontre avec
le Christ fait vraiment la différence dans la vie de tout homme. Alors pourquoi
ne pas ressentir le désir impérieux de le faire connaître à tous ? Tel est
le point de départ de son engagement et de ses nombreuses initiatives pour
diffuser un esprit missionnaire dans l'Église.
Sur la voie de la mission
Paolo Manna naît à Avellino (Italie) le 16 janvier
1872 au sein d'une famille modeste et religieuse. En 1887, il entre dans
la Società Cattolica Istruttiva de Rome, prémisse de la
congrégation religieuse des Pères Salvatoriens. Toutefois, dans cette Société
il ne se sent guère à son aise. En lisant des revues missionnaires, il est
fasciné par l'idée de devenir lui-même missionnaire et, après avoir eu entre
les mains un numéro de "Le Missioni Cattoliche"[1], il s'adresse au
directeur de cette revue pour demander des informations sur la façon de pouvoir
réaliser ce rêve qui s'affirme toujours davantage comme "sa" voie
définitive. On lui répond de Milan que, sans chercher plus ailleurs, il y a
précisément là un séminaire pour la formation de ces vocations.
En 1891, il entre au séminaire des Missions
Étrangères de Milan et, en 1894, il est ordonné prêtre.
L'année suivante, le 27 septembre 1895, il part
pour la mission de Toungoo, en Birmanie orientale, où il passe dix années parmi
les Ghekkú, une tribu carienne.
Paolo Manna aimait travailler en mission et il était
imprégné de l'ardeur de l'apostolat, proche ou lointain, présent et futur.
C'est pourquoi il souffrit énormément lorsqu'il se vit contraint à rentrer dans
son pays pour des raisons de santé. Ce retour en Italie, la déception,
l'incertitude, la répugnance physique de la "sédentarité", crainte et
répudiée, provoquent en lui le sentiment d'être "un missionnaire
raté". Il pense avec nostalgie à sa mission. Le 4 juin 1907, peu de temps
avant son retour définitif en Italie, il écrivait à son Supérieur :
"Voilà sans détours et en toute simplicité le pourquoi de ce retour. Cela
vous déplaira, cela déplaît à tous ici, mais plus qu'à tous les autres, c'est à
moi que cela déplaît le plus, moi qui vois l'avenir bien sombre, tant
d'espérances et tant de desseins de bonnes œuvres déçus. À 35 ans, je me vois
pratiquement inutile, comme un obstacle et un poids au séminaire, pour moi et
pour les autres...".
Un missionnaire raté
Or, son "échec" n'était autre que le dessein
de la Providence qui l'avait choisi pour être l'animateur de l'ensemble du
mouvement missionnaire dont il sera le héraut pendant quarante ans, secouant
les âmes et les consciences par sa parole et ses écrits.
En 1908, il se voit confier la tâche de diriger
"Le Missioni Cattoliche", qu'il mènera à bien pendant douze ans avec
un grand enthousiasme. Il écrit : "Ce périodique accomplit une
mission : la mission de rappeler aux catholiques leur devoir d'être des
apôtres de leur foi, la mission de faire connaître les progrès de la foi dans
le monde et les besoins de l'apostolat". Cette revue devient un creuset
qui produit continuellement des idées, des opuscules, des initiatives, des
livres, toujours dans le but de répandre l'idéal et la passion missionnaires.
La ferveur du Père Manna ne cessa de croître dans son entreprise de faire appel
au cœur de la jeunesse, en élargissant les horizons à toute l'activité
apostolique. C'était un homme plein d'idées et, surtout, rempli de fortes
convictions, désireux de communiquer les unes et les autres pour favoriser un
meilleur et plus large développement des missions.
Il avait bien présent à l'esprit la responsabilité de
l'Église : "Là-bas - se répétait-il à lui-même, en pensant à la
mission qu'il avait quittée - des millions et des millions d'âmes à sauver et
ici tant de prêtres qui... se promènent". C'est le motif qui le poussera à
présenter plusieurs initiatives.
En premier lieu, il propose d'ouvrir un séminaire dans
le Sud de l'Italie pour donner la possibilité à de nombreux jeunes de vivre la
vocation missionnaire, idée qui sera d'abord rejetée, avant d'être reprise par
le Pape lui-même. En outre, le Père Manna sollicite du Secrétaire de la
Congrégation de Propaganda Fide la rédaction d'une encyclique
missionnaire pour donner un élan au mouvement missionnaire, constatant
l'indifférence et l'ignorance générale des catholiques à l'égard de
l'évangélisation. L'acte solennel du Pape Benoît XV adviendra quelques années
plus tard, le 30 novembre 1919, et s'intitulera Maximum Illud.
Sa grande proposition fut toutefois la fondation de l'Union Missionnaire
du Clergé.
La fondation de l'Union Missionnaire du Clergé
Paolo Manna méditait ce projet depuis de longues
années. Dès 1908, lorsqu'il publia son opuscule Operarii autem
pauci !, un texte audacieux contre la respectabilité d'une Église encore
traditionnelle, il exprimait le désir de voir le clergé participer de manière
plus directe et plus continue à l'œuvre missionnaire.
L'idée de l'Union Missionnaire naît de son
tourment et de ses appels enflammés : "Pourquoi le monde
n'est-il pas encore entièrement chrétien ?". "Le monde
appartient à ceux qui le prennent et il nous revient de le gagner à
Jésus-Christ".
Le 31 octobre 1916, l'Union fut approuvée
officiellement par Benoît XV, avant d'être déclarée Œuvre Pontificale par Pie
XII, en 1956. Ainsi commença, pour le Père Manna, le travail de propagande,
afin de faire connaître cette œuvre et de l'ériger dans les différents
diocèses. Lentement, elle se diffusera dans le monde entier.
L'Union Missionnaire se proposait de
sensibiliser le clergé au problème des missions, afin qu'il fasse naître chez
les fidèles une plus vaste conscience missionnaire et provoque, en définitive,
une augmentation des vocations. L'Union poursuivait un but éminemment
spirituel et en même temps visait une formation authentique de la conscience
missionnaire passant par la connaissance des principaux problèmes missionnaires
de l'époque.
Pour mieux comprendre la figure du père Manna, il nous
semble important de remonter à sa formation et à son expérience provenant des
milieux de la coopération missionnaire, très vivante dans la seconde moitié du
XIXe siècle et, indirectement, à un modèle d'Église commun à une partie de
la littérature missionnaire de la même période. Sur cette base, la cause
principale de la crise missionnaire devait être attribuée "à un concept
non complet d'Église", qui la réduisait aux Évêques et au Pape. Le Père
Manna insistait sur la nécessité de surmonter cette conception pour voir dans
l'Église l'union de toute la communauté chrétienne avec ses pasteurs. Les
prêtres, les Évêques et le Pape avaient pour devoir de rendre tous les
chrétiens conscients de leur grave obligation d'annoncer l'Évangile par toute
la terre. Nous trouvons ici le fondement et la raison d'être de l'Union Missionnaire
du Clergé.
Vers une nouvelle façon de penser la mission
En 1924, le Père Manna est élu Supérieur général de
son institut qui, en 1926, devient l'Institut Pontifical pour les Missions
Étrangères (PIME), résultant de l'union de deux séminaires
missionnaires : celui de Milan et celui de Rome. Dans ce rôle, il démontrera
son ample vision d'homme apostolique, toujours plus ouvert à de vastes
horizons. Durant la période où il fut Supérieur (1924-1934), Paolo Manna
écrivit des lettres aux missionnaires, lettres dans lesquelles il exprime toute
sa tension spirituelle. Il vise à provoquer une conversion radicale et
continuelle afin que le missionnaire devienne plus crédible et que son
message acquière plus d'efficacité. Il n'y va pas par quatre chemins pour dire
la vérité, mais sans jamais négliger la charité. Ses paroles deviennent
incisives précisément parce qu'elles émanent d'une âme qui brûle du problème
missionnaire.
En 1927, il entreprend un long voyage pour visiter ses
missionnaires d'Asie et des États-Unis. Son étude intitulée Osservazioni
sul metodo moderno di evangelizzazione (Observations sur la méthode
moderne d'évangélisation), dans laquelle il analyse les modalités de
l'évangélisation en Chine, met en évidence plusieurs aspects qui empêchent une
propagation efficace de la foi. Dans ce livre, il affirme ouvertement que la
première place dans la stratégie missionnaire ne revient plus aux prêtres
étrangers, mais au clergé local. La fondation de l'Église indigène doit être un
principe vital qui porte les jeunes Églises à être autonomes. "Sans
bouleverser sa conception générale des missions - écrit l'historien Giuseppe
Butturini - le Père Manna pressentait que la conversion de la Chine
ne passait pas tant par des éléments externes, mais par des éléments
internes ; c'est-à-dire qu'elle ne venait pas des aides européennes, ni
même de la multiplication des missionnaires, mais d'un clergé indigène nombreux
et doté d'une préparation adaptée aux diverses situations locales". Cette
intuition fondamentale fit naître en lui le désir d'écrire un livre
révolutionnaire sur la situation dans les missions chinoises et, plus
généralement, sur la stratégie missionnaire de l'Église.
Le Père Manna ne donna ce texte en 1929 qu'à
quelques cardinaux des Congrégations romaines qui lui conseillèrent la prudence
et la patience, car certaines propositions étaient trop radicales. Pendant une
trentaine d'années, le document fut conservé dans les archives, pour n'être
finalement publié en Italie qu'en 1977.
Après avoir achevé son mandat de Supérieur général de
son institut, au terme d'une décennie durant laquelle il l'avait mené à une
grande expansion, il sera nommé Secrétaire international de l'Union
Missionnaire du Clergé.
En 1950 il publie Le nostre Chiese e la
propagazione del Vangelo (Nos Églises et la propagation de l'Évangile). Dans
ce livre, il soutient que les Évêques et le clergé sont responsables de la diffusion
de l'Évangile parmi les non-chrétiens et donc que les prêtres diocésains
doivent prendre une part active à la mission universelle. Plus tard, ces idées
seront reprises par Pie XII dans l'encyclique Fidei donum, qui ouvre la
voie de l'engagement missionnaire direct aux diocèses et au clergé diocésain.
Paolo Manna passera ses dernières années comme
Supérieur régional de la Circonscription méridionale du PIME et mourra à
Naples, le 15 septembre 1952.
Durant sa vie, il a publié de nombreuses œuvres et
fondé plusieurs revues missionnaires pour provoquer en chaque catégorie de
personnes le désir de l'effort missionnaire.
La spiritualité de Paolo Manna dans l'évangélisation
d'aujourd'hui
Paolo Manna était un homme d'une largeur de vue qui
savait allier la réalité du temps présent et les nécessités de l'avenir,
nécessités visant toujours et seulement à faire connaître le Christ. C'était un
homme de prière, habité d'un amour passionné pour le Christ. Cet amour seul
portait sa pensée à élaborer sans cesse de nouveaux projets, toujours attentif
aux idées qui lui semblaient être un écho des préoccupations qu'il vivait et à
tous les problèmes concernant une présentation plus intelligente et plus
efficace de l'Évangile aux peuples non évangélisés.
Sa spiritualité est aujourd'hui plus que jamais
actuelle. Il insistait sans cesse sur la sainteté comme fondement de la
mission.
Les temps nouveaux exigent des missionnaires
convaincus et décidés. Nous retrouvons aussi l'actualité
du Père Paolo Manna dans tant d'autres positions qui semblent plus
que jamais valables, dans la mesure où elles répondent à des problèmes qui,
comme alors, entravent encore l'entrée de nombreux peuples dans l'Église.
Au début de ce siècle, il écrivait :
"Autrefois les missions étaient surtout une foi, aujourd'hui elles
deviennent une... science, d'où notamment la stérilité de nombreuses
prédications et conférences en rapport avec les vocations".
Le missionnaire ne part pas en mission poussé par une
théorie, mais poussé par une déclaration d'amour : "Comme le Père m'a
aimé, moi aussi je vous ai aimés. Demeurez en mon amour" (Jn 15,
9) ; "comme le Père m'a envoyé, moi aussi je vous envoie" (Jn 20,
21). Si nous ne partons pas de cette foi et de l'amour de Jésus-Christ, nos
missions aussi, comme l'affirmait le Père Manna, seront vides et ne
porteront pas de fruits.
[1] « Le
Missioni Cattoliche », la plus ancienne revue missionnaire italienne qui
s'appelle aujourd'hui « Mondo e Missione », commença à paraître en
1872. Elle naît et se développe pour servir les missions.
SOURCE : http://fr.missionerh.com/index.php?option=com_content&task=view&id=4344&Itemid=40
CHAPELLE PAPALE POUR LA BÉATIFICATION DE 8 SERVITEURS
DE DIEU
HOMÉLIE DU PAPE JEAN PAUL II
Dimanche 4 novembre 2001
© Copyright - Libreria Editrice Vaticana
Profile
Fifth of six children. Educated at Avellino and Naples in Italy. Studied philosophy at
the Gregorian University in Rome, Italy. Seminarian at
the Theology Seminary of the Institute for Foreign Missions at Milan, Italy. Ordained on 19 May 1894 at Milan.
Missionary to
Toungoo, Eastern Burma (modern Myanmar), setting sail on 27 September 1895.
Worked in Burma until 1907 when
his failing
health forced his return to Italy.
From there he spent the rest of his life encouraging clerical and lay missionaries through
his writing,
his work, his preaching.
Director of Le Missioni Cattoliche in 1909.
Started the publication of Propaganda Missionaria, a popular broadsheet
newspaper, in 1914.
Founded the Missionary Union of the Clergy in 1916,
created with the idea of spreading missionary zeal
throughout the faithful.
Founded Italia Missionaria for young people in 1919.
Founded Sacred Heart Seminary at Ducenta,
Caserta, Italy in
an effort to foster missionary vocations
in southern Italy.
Superior General of the Institute of Foreign
Missions of Milan in 1924 which
in 1926 was
joined by Pope Pius XI to
the Missionary Seminary of Rome to create the Pontifical
Institute for the Foreign Missions (P.I.M.E.). Worked from 1934 to 1936 for
help found the Misssionary Sisters of the Immaculate, an offshoot of
the P.I.M.I. Headed the International Secretariat for the
Missionary Union of the Clergy from 1937 to 1941.
Superior of the Italian Southern Province of P.I.M.E. in 1943. Publisher of
the family missionary magazine Venga
il tuo regno in 1943. Wrote in
support of missionaries,
developed techniques which have become standard today, and though he was tied
to a desk in southern Italy,
he worked as a missionary throughout
his life.
Born
16 January 1872 at
Avellino, Italy
15 September 1952 at Naples, Italy of
natural causes
buried at
the seminary in Ducenta, Italy
18 February 1989 by Pope John
Paul II (decree of heroic
virtues)
4 November 2001 by Pope John
Paul II
Additional Information
other sites in english
sitios en español
Martirologio Romano, 2001 edición
fonti in italiano
sites em português
Readings
All the Church for all the World! – Blessed Paolo
We missionaries often wonder why the work of the
conversion of the non-Christian world goes so slowly. We usually give various
reasons to explain this painful fact, and in truth the problem may be
considered from many angles, some of which do not concern our responsibility.
But for the part that does concern us, and it is the main part, the problem has
a very clear solution. To save the world, God in his infinite wisdom wanted to
have co-workers. God does his part well: do the people called to help him do
their part equally well? Let us work in such a way that the whole Church, all
Christian people, led by their bishops and clergy, truly feel the apostolic
duty that is incumbent upon them to promote the propagation of the faith with
every means. Let us work in such a way that that missionaries, the most direct
instruments for the conversion of souls, are saints, and non-Christians will
not be slow to be converted. The missionary problem has been, and still is
almost ignored by the Christian people. Those who were interested in the past
were always a minority, and it is extremely painful to see today too, although
some progress has been made, how the enormous question is far from being
understood and faced fully by clergy and people. It is extremely painful,
because Catholic peoples would have more than enough energies to promote the
work of evangelization more
worthily if priests taught, organised and above all inflamed them with a
greater spirit of faith and zeal… Missionaries, also from the human viewpoint,
have been excellent people…but neither brilliance nor prudence, nor courage
have made them great in our eyes and the eyes of God. They have been great,
they have saved many souls, they have founded Churches, mainly because they
were holy men, that is, spiritual men. This is the secret, the soul of their
zeal, their perseverance and their success; this is the solemn teaching they
have handed down to us and which I love to remind you of, so that our
missionaries of today and those of tomorrow may always build upon it the first
and essential reason for their own sanctification and the sanctification of the
souls that are, and will be entrusted to them. You, missionaries in active
service in the field, are particularly concerned with your part of cooperation.
Therefore I say to you: be holy missionaries by following the footsteps of
those great missionaries who went before you and, for the part that concerns
you, your apostolic duty will have been done to the full. The souls the Lord in
his merciful designs has entrusted to each one of you that you may lead them to
salvation, will be saved and at the end of your days you will be able to say
with the Divine Redeemer: “(Father) I kept those you had given me true to you
name. I have watched over them and not one is lost” (John 17:12).” – Blessed Paolo
MLA Citation
“Blessed Paolo Manna“. CatholicSaints.Info. 19
September 2017. Web. 15 September 2021.
<http://catholicsaints.info/blessed-paolo-manna/>
SOURCE : http://catholicsaints.info/blessed-paolo-manna/
Outlines of the biography of the
Blessed
Blessed Father Paolo
Manna was born in Avellino on January 16, 1872. After primary and
technical education in Avellino and in Naples he went to Rome for higher
studies. While studying philosophy at the Gregorian University he followed
the call of the Lord and entered the Theology Seminary of the Institute for
Foreign Missions in Milan. On May 19, 1894 he was ordained a priest in the
cathedral of Milan.
On September 27, 1895
departed for the mission of Toungoo in Eastern Burma. He worked there for
a total of ten years with two short repatriations until 1907, when his illness
forced him to come back to Italy for good.
Beginning in 1909,
through writing and a variety of other activities, he dedicated all his
energy for the next forty years to fostering missionary zeal among the clergy
and the faithful. In 1916 founded the Missionary Union of the Clergy
on which Pius XII bestowed the title of “Pontifical” in 1956. He
saw the Union as “a radical solution to the problem of involving
Catholics in the apostolate.” His assumption was that a mission-minded clergy
would make all Catholics missionaries. Today the Union has spread throughout
the world and the membership includes seminarians, religious and consecrated
laity.
By 1909 he became the
director of Le Missioni Cattoliche; and in 1914 he
launched Propaganda Missionaria – a popular broadsheet with a large
circulation; in 1919 he started Italia Missionaria for
young people.
In an effort to foster
the missionary vocations in Southern Italy, the Sacred Congregation for the
Propagation of the Faith asked Father Manna to establish a seminary for
foreign missions. He opened Sacred Heart Seminary at Ducenta in the
province of Caserta – a foundation he had long encouraged and promoted.
In 1924 was elected
Superior General of the Institute of Foreign Missions of Milan. In 1926 at
the instigation of Pope Pius XI the Institute united with the Missionary
Seminary of Rome to form the Pontifical Institute for the Foreign Missions
(P.I.M.E.).
The P.I.M.E. General
Assembly of 1934 gave him mandate to establish the Society of
the Missionary Sisters of the Immaculate. He played a primary role in
the foundation of this institute in 1936. From 1937 to 1941 Father Manna was in
charge of the International Secretariat for the Missionary Union of the
Clergy .
The Italian Southern
Province of P.I.M.E. was established in 1943 and Father Manna became its
first superior and launched the family missionary magazine Venga il tuo
regno.
Father Manna wrote quite
a number of well-known books and booklets. Several of them had a lasting
effect such as: Operarii autem pauci; I Fratelli separati e noi; Le
nostre Chiese e la propagazione del Vangelo; Virtù Apostoliche. He
envisioned innovative methods of missionary work that foresaw developments at
the Second Vatican Council. But Fr. MannaÂ’s greatest legacy is the
example he left behind: he was driven by an overwhelming passion for the
missions that sickness, suffering and setbacks could never diminish. Tragella,
his first biographer, called him “A burning soul”. Until his death his
motto was: “All the Church for all the World”!
Father Paolo Manna died
in Naples on September 15, 1952. His remains were laid to rest at Ducenta,
“his seminary”. On December 13, 1990 Pope John Paul II visited his
tomb.
His Beatification
Cause began in Naples in 1971 and concluded in Rome on April 24, 2001 with
a Papal Decree on a miracle attributed to the intercession of the Servant of
God.
SOURCE : https://www.vatican.va/news_services/liturgy/documents/ns_lit_doc_20011104_beat-manna_en.html
BEATIFICATION OF EIGHT SERVANTS OF GOD
HOMILY OF JOHN PAUL II
Sunday 4 November 2001
2. "Indeed, the Son of Man came to seek and
to save what was lost" (Lk 19,10): Bishop Pavel Peter
Gojdic and Redemptorist Father Methodius Dominic Trcka, today
proclaimed Blessed, profoundly shared the saving mission proclaimed by Christ
in the passage of the Gospel of Luke. Joined together in the generous and
courageous service of the Greek Catholic Church in Slovakia, they passed
through the same sufferings on account of their fidelity to the Gospel and to
the Successor of Peter and now they share the same crown of glory.
Strengthened by the spiritual experience of the Order
of St Basil the Great, Pavel Peter Gojdic, first as Bishop in the
Eparchy of Presov and then as Apostolic Administrator of Mukacev, constantly
sought to realize the pastoral programme he set for himself: "With
the help of God I want to be the father of orphans, the help of the poor, and
the consoler of the afflicted". Known to the people as "the man with
a heart of gold", he became known to the representatives of the government
of the time as a real "thorn in the side". After the Communist regime
made the Greek Catholic Church illegal, he was arrested and imprisoned. Thus
for him began a long calvary of suffering, mistreatment and humiliation which
brought about his death on account of his fidelity to Christ and his love for
the Church and the Pope.
Methodius Dominic Trcka also passed his life in the service of the Gospel and of the salvation of his brothers and sisters, even to the supreme sacrifice of his life. As superior of the Redemptorist community in Stropkov, in Eastern Slovakia, he carried out a fervent missionary activity in the three Eparchies of Presov, Uzhorod and Krizevci. With the arrival of the Communist regime, he was deported to a concentration camp with his Redemptorist colleagues. With the support of prayer he faced with courage and determination the suffering and humiliation he had to bear on account of the Gospel. His calvary ended in the prison of Leopoldov where he died worn out by suffering and sickness, forgiving his persecutors.
3. Bishop Giovanni Antonio Farina presents
the glorious image of the Pastor of the People of God after the model of
Christ. His long pastoral ministry, first in the Diocese of Treviso and then in
the Diocese of Vicenza, can be summed up as a vast apostolic activity totally
dedicated to the doctrinal and spiritual formation of the clergy and the
faithful. Looking back at his work performed for the glory of God, for the
formation of young people, as a witness of charity for the poorest and most
abandoned, we are reminded of the words of the Apostle Paul in the second
reading: everything must be done so that in everything "the
name of the Lord Jesus might be glorified" (2 Thes 1,12). The witness
of the new Blessed continues to bear great fruit today, above all, in the
religious family he founded, the Sisters Teachers of St Dorothy, Daughters
of the Sacred Hearts, who have their own saint in the person of Maria
Bertilla Boscardin, canonized by Pope John XXIII my venerable Predecessor.
In Father Paolo Manna we perceive a special reflection of the glory of God. He spent his entire life promoting the missions. In every page of his writings there stands out the person of Jesus, centre of his life and reason for the missions. In one of his letters to the missionaries, he stated: "In fact the missionary is nothing if he does not put on the person of Jesus Christ.... Only the missionary who copies Jesus Christ faithfully in himself can reproduce his image in the souls of others" (Letter 6). Indeed, there are no missions without holiness, as the Encyclical Redemptoris Missio pointed out: "The missionary spirituality of the Church consists in the movement towards holiness. One must stir up a new zeal for holiness among missionaries and in the whole Christian community" (n. 90).
4. "May our God make you worthy of his call
and fulfill by his power every honest intention and work of faith" (2
Thes 1,11).
The reflection of the Apostle Paul on the faith which
needs to be translated into resolutions and works of good, helps us to
understand better the spiritual portrait of the Blessed Luigi
Tezza, glorious example of a life totally dedicated to the exercise of
charity and mercy towards those who suffer in body and spirit. For them he
founded the Institute of the Daughters of St Camillus, whom he taught
to practice an absolute confidence in the Lord. "The will of God! Behold
my only guide", he exclaimed, "the only goal of my desires, for which
I wish to sacrifice everything". In his confident abandonment to the will
of God, he took as his model the Blessed Virgin Mary, tenderly loved and
contemplated particularly in the moment of the "fiat" and
in her silent presence at the foot of the Cross.
Blessed Gaetana Sterni, who learned that the will of God is always love, dedicated herself with untiring charity to the excluded and the suffering. She always treated her brothers and sisters with the kindness and love of the one who serves Christ in the poor. She urged her spiritual daughters, the Sisters of the Divine Will, "to be disposed and content to put up with privations, fatigue, and any sacrifice to help your neighbour in need in all that the Lord might want of them". The witness of evangelical charity that Blessed Sterni left us reminds each believer of the need to seek the will of God in confident abandonment to Him and in generous service to one's brothers and sisters.
5. Blessed Bartholomew of the Martyrs, Archbishop of Braga, with great vigilance and apostolic zeal, gave himself to safeguarding and renewing the Church in her living stones, without looking down upon the provisional structures that are the inert stones. He paid special attention to the living stones who had little or nothing to live on. He took from his own pocket to give to them. To those who criticized him for cutting such a poor figure with the little that remained, he replied: "You will not see me ever so foolish as to spend with the leisure class what I can use to keep many poor alive". Since religious ignorance was the greatest form of poverty, the Archbishop did everything possible to remedy it, beginning with the moral reform and cultural formation of the clergy "because it is evident that if your zeal corresponded to your office...the flock of Christ would not stray so far away from the road to heaven". By his wisdom, his example and his apostolic zeal, he moved and made burn with zeal the souls of the Fathers of the Council of Trent so that they would proceed to the necessary reform of the Church, which he was inspired to bring about with persevering and undaunted courage.
6."I will extol you, O my God and
King" (Ps 144[145],1). The exclamation of the responsorial psalm
reflects the life of Mother María Pilar Izquierdo, foundress of
the Missionary Work of Jesus and Mary: praise God and in
everything accomplish His will. One can sum up her short life: she died
when she was 39 years old, noting that she wanted to praise God by offering him
her love and her sacrifice. Her life bore the mark of constant, and not just
physical, suffering while she was busy doing all for the love of Him who first
loved us and suffered for our salvation. The love for God, for the Cross of
Jesus, for her neighbour in need were the great concerns of the life of the new
Blessed. She was aware of the need to catechize with the Gospel the outlying
districts [of Madrid] and to give to eat to the hungry, in order to become more
conformed to Christ through the works of mercy. Her fundamental inspiration is
today wherever the Missionary Work of Jesus is present,
performing the works of mercy in accord with her spirit. May the example of her
life of self-denial and generosity renew in us a deep commitment to the service
of the needy so that the present world may become the witness of the renewing
force of the Gospel of Christ.
7. At the beginning of this Eucharist, we heard again from the Book of Wisdom the great message of the eternal and unconditional love of God for every human being: "You love everything you created and you despise nothing of what you have made" (Wis 11,24). The new Blesseds are the sign of the primary love of God. By their example and their powerful intercession they announce the salvation that God offers to humanity in Christ. Let us learn from their witness so that we may serve God in a "praiseworthy way", walking without obstacles toward the promised goods (cf. collect, 31st Sunday). Amen!
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Beato Paolo Manna Sacerdote del PIME
Avellino, 16 gennaio 1872 - Napoli, 15 settembre 1952
Paolo Manna nacque ad Avellino il 16 gennaio 1872. Nel
settembre 1891 entrò nel Seminario dell’Istituto Missioni Estere a Milano come
studente di Teologia. Fu ordinato sacerdote il 19 maggio 1894 nel Duomo di
Milano. Destinato alla missione di Toungoo in Birmania (oggi Myanmar), dovette
essere rimpatriato nel 1907 per motivi di salute. Da allora si dedicò
interamente alla diffusione dell’ideale missionario, con la parola e con gli
scritti, tra cui spicca il volume «Operarii autem pauci». Nel 1916 fondò
l’Unione Missionaria del Clero. Nel 1924 divenne superiore generale dell’Istituto
Missioni Estere di Milano: sotto il suo governo, due anni più tardi, l’istituto
si unì al Seminario Missionario di Roma, diventando il Pontificio Istituto
Missioni Estere (PIME). Nel 1943 divenne superiore della provincia dell’Italia
Meridionale del suo Istituto e si trasferì a Ducenta, presso il Seminario del
Sacro Cuore, che lui stesso aveva istituito. Morì a Napoli il 15 settembre
1952. È stato beatificato da san Giovanni Paolo II il 4 novembre 2001. I suoi
resti mortali sono venerati nel Seminario del Sacro Cuore a Ducenta, oggi
centro di animazione missionaria. Il Martirologio Romano lo ricorda il 15
settembre, mentre il Pontificio Istituto Missioni Estere celebra la sua memoria
liturgica il 16 gennaio, giorno anniversario della sua nascita.
Martirologio Romano: A Napoli, beato Paolo Manna,
sacerdote del Pontificio Istituto per le Missioni Estere, che, lasciato il
ministero di missionario in Birmania a causa della sua malferma salute, si
adoperò molto per l’opera di evangelizzazione, dedicandosi con grande zelo alla
predicazione della parola di Dio e alla promozione dell’unità dei cristiani.
Il 27 settembre 1895 partì per la Missione di Toungoo nella Birmania Orientale. Vi lavorò a tre riprese per un decennio, fino a che nel 1907 per grave malattia rimpatriò definitivamente.
Dal 1909 in poi, per oltre quarant'anni, si dedicò con
tutte le sue forze, con gli scritti e con le opere, a diffondere l'idea
missionaria tra il popolo ed il clero. Per "risolvere nel modo più
radicale possibile il problema della cooperazione dei cattolici
all'apostolato", nel 1916 fondò l'Unione Missionaria del Clero, elevata da
Pio XII a "Pontificia" nel 1956. Il suo principio era che un
clero missionario avrebbe animato missionariamente tutto il popolo cristiano.
Oggi L’Unione Missionaria del Clero è diffusa in tutto il mondo cattolico ed
accoglie nelle sue file anche seminaristi, religiosi, religiose e laici
consacrati.
Direttore di " Le Missioni Cattoliche" nel 1909, nel 1914 fondò "Propaganda Missionaria", foglio popolare a larghissima diffusione, e nel 1919 anche "Italia Missionaria" per la gioventù.
Su incarico della S.C. de Propaganda Fide, per un maggiore sviluppo missionario del Sud d'Italia, il Padre Manna aprì a Ducenta (Caserta ) il Seminario Meridionale "S.Cuore" per le Missioni Estere, progetto da tanto tempo da lui caldeggiato.
Fonte : Santa Sede
Note: La celebrazione della sua festa è stata
posta dal Martyrologium Romanum al 15 settembre, mentre il PIME lo ricorda il
16 gennaio.
SOURCE : http://www.santiebeati.it/Detailed/90333.html
Il Beato Padre Paolo
Manna nacque ad Avellino il 16 gennaio 1872. Dopo gli studi elementari e
tecnici ad Avellino e a Napoli proseguì i suoi studi a Roma. Mentre frequentava
l'Università Gregoriana per la Filosofia, seguendo la chiamata del Signore, nel
settembre 1891 entrò nel Seminario dell'Istituto Missioni Estere a Milano per i
corsi teologici. Il 19 maggio 1894 ricevette l'ordinazione sacerdotale nel
Duomo di Milano.
Il 27 settembre 1895
partì per la Missione di Toungoo nella Birmania Orientale. Vi lavorò a tre
riprese per un decennio, fino a che nel 1907 per grave malattia rimpatriò
definitivamente.
Dal 1909 in poi, per
oltre quarant'anni, si dedicò con tutte le sue forze, con gli scritti e con le
opere, a diffondere l'idea missionaria tra il popolo ed il clero. Per
"risolvere nel modo più radicale possibile il problema della
cooperazione dei cattolici all'apostolato", nel 1916 fondò l'Unione
Missionaria del Clero, elevata da Pio XII a "Pontificia" nel
1956. Il suo principio era che un clero missionario avrebbe animato missionariamente
tutto il popolo cristiano. Oggi L’Unione Missionaria del Clero è diffusa in
tutto il mondo cattolico ed accoglie nelle sue file anche seminaristi,
religiosi, religiose e laici consacrati.
Direttore di " Le
Missioni Cattoliche" nel 1909, nel 1914 fondò "Propaganda Missionaria",
foglio popolare a larghissima diffusione, e nel 1919 anche "Italia
Missionaria" per la gioventù.
Su incarico della S.C. de
Propaganda Fide, per un maggiore sviluppo missionario del Sud d'Italia, il
Padre Manna aprì a Ducenta (Caserta ) il Seminario Meridionale
"S.Cuore" per le Missioni Estere, progetto da tanto tempo da lui
caldeggiato.
Nel 1924 venne eletto
Superiore Generale dell'Istituto Missioni Estere di Milano, che nel 1926, per
l'unione col Seminario Missionario di Roma, per volontà di Pio XI diventò il
Pontificio Istituto Missioni Estere( P.I.M.E.).
Su mandato dell'Assemblea
Generale del P.I.M.E. (1934),nel 1936 ebbe parte di primo piano alla fondazione
delle Missionarie dell' Immacolata.
Dal 1937 al 1941 diresse
il Segretariato Internazionale dell'Unione Missionaria del Clero.
Eretta nel 1943 la
Provincia P.I.M.E dell’Italia Meridionale, Padre Manna ne divenne primo
Superiore, trasferendosi così a Ducenta, ove fondò pure "Venga il tuo
regno", periodico missionario per le famiglie.
P. Manna ha avuto
una grande attività di scrittore e pubblicista con opuscoli e libri, che hanno
lasciato una traccia duratura, come " Operarii autem pauci",
" I Fratelli separati e noi" , " Le nostre Chiese e la
propagazione del Vangelo", e " Virtù Apostoliche ". Formulò
anche proposte innovative circa i metodi missionari, precorrendo il Vaticano
II. Ma soprattutto rimane di lui l'esempio d'una vita interamente animata da
una totale passione missionaria, che nessuna prova o malattia potè mai
diminuire. Giustamente fu definito dal Tragella, suo primo biografo,
"Un'anima di fuoco". Il suo motto sino alla fine fu: "Tutta la
Chiesa per tutto il mondo!".
Padre Paolo Manna morì a
Napoli il 15 settembre 1952. Le sue spoglie riposano a Ducenta, nel “suo
Seminario” che il 13 dicembre 1990 venne visitato da Papa Giovanni Paolo
II.
Iniziate a Napoli nel
1971 le pratiche per la Causa di Beatificazione, si sono concluse a Roma il 24
aprile 2001 col decreto papale sul miracolo attribuito al Servo di Dio.
SOURCE : https://www.vatican.va/news_services/liturgy/saints/ns_lit_doc_20011104_beat-manna_it.html
CAPPELLA PAPALE PER LA BEATIFICAZIONE DI 8 SERVI DI
DIO
OMELIA DEL SANTO PADRE
Domenica, 4 novembre 2001
1. "Tutte le cose ... son tue, Signore, amante
della vita" (Sap 11, 26). Le parole del Libro della Sapienza invitano
a riflettere sul grande messaggio di santità che ci viene proposto da questa
solenne Celebrazione Eucaristica, nella quale sono stati proclamati otto nuovi
Beati: Pavol
Peter Gojdič, Metod
Dominik Trčka, Giovanni
Antonio Farina, Bartolomeu
Fernandes dos Mártires, Luigi
Tezza, Paolo
Manna, Gaetana
Sterni, María
Pilar Izquierdo Albero.
Con la loro esistenza totalmente spesa per la gloria
di Dio e per il bene dei fratelli, essi continuano ad essere nella Chiesa e per
il mondo segno eloquente dell'amore di Dio, sorgente prima e fine ultimo di
tutti i viventi.
2. "Syn človeka prišiel hada a zachráni, čo
sa stratilo" (Lk 19, 10): spasiteské poslanie, zvestované Kristom
v dnešnom čítaní z evanjelia poda Lukáša, hlboko poznačilo dnes
blahorečených, biskupa Pavla
Petra Gojdiča a redemptoristu Metoda
Dominika Trčku. Obaja, v obetavej a hrdinskej slube gréckokatolíckej
cirkvi na Slovensku, prešli tými istými trápeniami v dôsledku svojej
vernosti evanjeliu a Petrovmu námestníkovi, a teraz im spoluprináleí
koruna slávy.
Posilnený asketickým spôsobom ivota v Ráde
svätého Bazila Vekého, Pavol
Peter Gojdič, spočiatku ako biskup prešovskej eparchie, a neskôr, ako
apoštolský administrátor Mukačeva, usiloval sa neúnavne o realizáciu
pastoračného programu, ktorý si vytýčil: "s pomocou Boou chcem by otcom
sirôt, oporou chudobných a utešiteom trpiacich". uďmi všeobecne
povaovaný za človeka "zlatého srdca", predstaviteom vtedajšej vlády
sa stal skutočným "tom v oku". Po tom, čo komunistický reim
postavil gréckokatolícku cirkev mimo zákona, bol zatknutý a uväznený. Tak
začalo preho obdobie kalvárie, utrpenia, zlého zaobchádzania a poniovania,
a po smr vo viere Kristovi a v láske k cirkvi a pápeovi.
Aj Metod
Dominik Trčka vloil celý svoj ivot do sluby evanjeliu a spáse
blínych, a po obetu vlastného ivota. Ako predstavený Komunity redemptoristov
v Stropkove, na Východnom Slovensku, vyvíjal horlivú misionársku činnos
v eparchiách prešovskej, uhorodskej a krievci. S nástupom
komunizmu, spolu s ostatnými spolubratmi redemptoristami, bol odvezený do
koncentračného tábora. Tam, posilnený modlitbou, s odhodlanosou
a silou znášal tresty a poniovania pre evanjelium. Jeho trápenie
skončilo vo väznici v Leopoldove kde, po tom čo odpustil svojim
väzenským stránikom, podahol vyčerpaniu a chorobám.
["Il Figlio dell'uomo, infatti, è venuto a
cercare e a salvare ciò che era perduto" (Lc 19, 10): la missione
salvifica, proclamata da Cristo nell'odierno brano evangelico di Luca, è stata
profondamente condivisa dal Vescovo Pavol
Peter Gojdič e dal redentorista Metod
Dominik Trčka, oggi proclamati Beati. Uniti nel generoso e coraggioso
servizio alla Chiesa greco-cattolica in Slovacchia, sono passati attraverso le
stesse sofferenze a causa della fedeltà al Vangelo ed al Successore di Pietro e
condividono ora la medesima corona di gloria. Corroborato dall'esperienza
ascetica nell'Ordine di San Basilio Magno, Pavol Peter Gojdič, dapprima come
Vescovo nell'Eparchia di Prešov e, in seguito, come Amministratore apostolico
di Mukačev, cercò costantemente di realizzare il programma pastorale che si era
proposto: "Con l'aiuto di Dio voglio diventare un padre degli orfani,
aiuto dei poveri e consolatore degli afflitti". Noto alla gente come
"uomo dal cuore d'oro", per i rappresentanti del governo del tempo
egli era diventato una vera e propria "spina nel fianco". Dopo che il
regime comunista ebbe messo fuori legge la Chiesa greco-cattolica, egli fu
arrestato e internato. Cominciò così per lui un lungo calvario di sofferenze,
maltrattamenti e umiliazioni, che lo portò alla morte per la sua fedeltà a
Cristo e per il suo amore verso la Chiesa e verso il Papa.
Anche Metod Dominik Trčka pose tutta la sua esistenza
a servizio della causa del Vangelo e della salvezza dei fratelli, giungendo
fino al supremo sacrificio della vita. Come Superiore della Comunità
redentorista di Stropkov, nella Slovacchia orientale, svolse una fervente
attività missionaria nelle tre Eparchie di Prešov, Uhorod e Krievci. Con
l'avvento del regime comunista, egli, come gli altri confratelli redentoristi,
fu portato in campo di concentramento. Qui, sempre sostenuto dalla preghiera,
affrontò con forza e determinazione le pene e le umiliazioni impostegli a causa
del Vangelo. Il suo calvario terminò nella prigione di Leopoldov, dove, a
motivo degli stenti e delle malattie, si spense dopo aver perdonato i propri
aguzzini.]
3. La luminosa immagine di Pastore del Popolo di Dio,
modellata sull'esempio di Cristo, ci viene oggi proposta anche dal
Vescovo Giovanni
Antonio Farina, il cui lungo ministero pastorale, prima nella Comunità
cristiana di Treviso e poi in quella di Vicenza, fu caratterizzato da una vasta
attività apostolica, costantemente orientata alla formazione dottrinale e
spirituale del clero e dei fedeli. Guardando alla sua opera, dedicata alla
ricerca della gloria di Dio, alla formazione della gioventù, alla testimonianza
di carità verso i più poveri ed abbandonati, ritornano alla mente le parole
dell'apostolo Paolo, ascoltate nella seconda Lettura: tutto deve essere
compiuto affinché sia "glorificato il nome del Signore nostro Gesù" (2Ts 1,
12). La testimonianza del nuovo Beato continua ancora oggi a produrre
abbondanti frutti, in particolare attraverso la Famiglia religiosa da lui
fondata, le Suore Maestre di Santa Dorotea Figlie dei Sacri Cuori, tra le quali
brilla la santità di Maria Bertilla Boscardin, canonizzata dal mio venerato Predecessore
Papa Giovanni XXIII.
Anche nel Padre Paolo
Manna, noi scorgiamo uno speciale riflesso della gloria di Dio. Egli spese
l'intera esistenza per la causa missionaria. In tutte le pagine dei suoi
scritti emerge viva la persona di Gesù, centro della vita e ragion d'essere
della missione. In una delle sue Lettere ai missionari egli afferma: "Il
missionario di fatto non è niente se non impersona Gesù Cristo... Solo il
missionario che copia fedelmente Gesù Cristo in se stesso... può riprodurne
l'immagine nelle anime degli altri" (Lettera 6). In realtà, non c'è
missione senza santità, come ho ribadito nell'Enciclica Redemptoris missio:
"La spiritualità missionaria della Chiesa è un cammino verso la santità.
Occorre suscitare un nuovo ardore di santità fra i missionari e in tutta la
comunità cristiana" (n. 90).
4. "Il nostro Dio vi renda degni della sua
chiamata e porti a compimento, con la sua potenza, ogni vostra volontà di bene
e l'opera della vostra fede" (2Ts 1,11).
Questa riflessione dell'apostolo Paolo sulla fede, che
chiede di tradursi in propositi ed opere di bene, ci aiuta a meglio comprendere
il ritratto spirituale del beato Luigi
Tezza, fulgido esempio di un'esistenza interamente votata all'esercizio
della carità e della misericordia verso quanti soffrono nel corpo e nello
spirito. Per essi fondò l'Istituto delle Figlie di San Camillo, alle quali
insegnò a praticare un'assoluta fiducia nel Signore. "La volontà di Dio!
Ecco l'unica mia guida, egli esclamava, l'unico scopo dei miei sospiri, a cui
tutto voglio sacrificare". In questo abbandono fiducioso alla volontà di
Dio, ebbe a modello la Vergine Maria, teneramente amata e contemplata
particolarmente nel momento del "fiat" e nella presenza silenziosa ai
piedi della Croce.
Anche la beata Gaetana
Sterni, avendo capito che la volontà di Dio è sempre amore, si dedicò con
infaticabile carità agli esclusi e ai sofferenti. Trattò questi suoi fratelli
sempre con la dolcezza e l'amore di chi, nei poveri, serve il Signore stesso.
Al medesimo ideale esortava le sue Figlie spirituali, le Suore della Divina
Volontà, invitandole, come scriveva nelle Regole, ad "essere disposte e
contente di sostenere privazioni, fatiche e qualunque sacrificio pur di giovare
al prossimo bisognoso in tutto ciò che il Signore potesse volere da loro".
La testimonianza di carità evangelica offerta dalla Beata Sterni richiama
ciascun credente alla ricerca della volontà di Dio, nell'abbandono fiducioso in
Lui e nel generoso servizio ai fratelli.
5. Il beato Bartolomeu
dos Mártires, Arcivescovo di Braga, si dedicò, con somma vigilanza e zelo
apostolico, alla salvaguardia e al rinnovamento della Chiesa nelle sue pietre
vive, senza disprezzare le strutture provvisorie che sono le pietre morte. Di
quelle pietre vive privilegiò quelle che avevano poco o nulla per vivere. Tolse
a sé per dare ai poveri. Criticato per la povera figura che faceva con quel
poco che gli restava, rispose: "Non mi vedrete mai tanto dissennato
da spendere, con gli oziosi, quello con cui posso far vivere molti
poveri". Essendo l'ignoranza religiosa la più grande delle povertà,
l'Arcivescovo fece tutto il possibile per porle rimedio, a cominciare con la
riforma morale e l'elevazione culturale del clero, "perché è evidente -
scriveva - che, se il vostro zelo corrispondesse all'ufficio, il gregge di
Cristo non andrebbe tanto fuori dal cammino del Cielo". Con il suo sapere,
il suo esempio e la sua audacia apostolica, commosse e fece ardere gli animi
dei Padri Conciliari di Trento di modo che si procedesse alla necessaria
riforma della Chiesa, che poi si impegnò a realizzare con coraggio perseverante
e invitto.
6. "O Dio, mio re, voglio esaltarti" (Sal 144,
1). Questa esclamazione del Salmo responsoriale riflette tutta l'esistenza
di Madre
María Pilar Izquierdo, fondatrice dell'Opera Missionaria di Gesù e
Maria: Lodare Dio e compiere in tutto la sua volontà. La sua breve vita,
di soli 39 anni, si può riassumere affermando che volle lodare Dio, offrendogli
il suo amore e il suo sacrificio. La sua vita fu segnata da una continua
sofferenza, e non solo fisicamente, e fece tutto per amore di Colui che ci amò
per primo e soffrì per la salvezza di tutti. L'amore verso Dio, la croce di
Gesù e il prossimo bisognoso di aiuto materiale, fu la grande preoccupazione
della nuova Beata. Fu consapevole della necessità di catechizzare con il
Vangelo nei suburbi e di dare da mangiare agli affamati, per configurarsi a Cristo
mediante le opere di misericordia. La sua ispirazione principale continua ad
essere viva ancora oggi laddove è presente l'Opera Missionaria di Gesù e Maria,
che svolge il proprio lavoro conformemente al suo spirito. Che il suo esempio
di vita abnegata e generosa aiuti a impegnarsi sempre più nel servizio ai
bisognosi affinché il mondo attuale sia testimone della forza rinnovatrice del
Vangelo di Cristo!
7. All'inizio di questa Eucaristia abbiamo riascoltato
dal Libro della Sapienza il grande messaggio dell'eterno e incondizionato amore
di Dio verso ogni creatura: "Tu ami tutte le cose esistenti e nulla
disprezzi di quanto hai creato" (Sap 11, 24). Di questo fondamentale
amore di Dio sono segno eloquente i nuovi Beati. Con il loro esempio e la loro
potente intercessione proclamano, infatti, l'annuncio della salvezza offerta da
Dio a tutti gli uomini in Cristo. Raccogliamone la testimonianza, servendo a
nostra volta Dio "in modo lodevole e degno", così da camminare senza
ostacoli verso i beni promessi (cfr Colletta). Amen!
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Voir aussi : http://newsaints.faithweb.com/year/1952.htm#Manna