Sainte Ingrid de Skänninge
Princesse suédoise (+ 1282)
À Skäninge en Suède, l'an 1282, la bienheureuse Ingrid. Devenue veuve, elle
donna ses biens pour la gloire de Dieu et, après un pèlerinage en Terre sainte,
prit l'habit des moniales de l'Ordre des Prêcheurs.
Martyrologe romain
SOURCE : https://nominis.cef.fr/contenus/saint/1782/Sainte-Ingrid-de-Skanninge.html
Sankta Ingrid av Skänninge, icône peinte par Djordje
Cavkor, site internet de la paroisse
de Linköping en Suède.
FÊTE LE 2 SEPTEMBRE
Ingrid, de la famille seigneuriale des Elofsdotter de
Skänninge en Suède, naît vers 1220 dans la province d’Östergötland (Götland
oriental). De noble famille (elle était petite-fille du roi Knut de Suède),
Ingrid reçut une éducation princière, hautement chrétienne.
Ses parents lui firent faire un riche mariage, alors
qu’elle était très jeune encore ; mais toute cette splendeur ne l’éblouit
pas. Elle continua de vivre dans le monde sans être du monde. Restée veuve très
vite, elle édifia sur ses terres de Skänninge, avec l’aide de généreux
bienfaiteurs (notamment son frère Jean Elofson, chevalier teutonique), le
premier monastère dominicain de Suède. Elle entreprit, avec d’autres
demoiselles, un pèlerinage à Jérusalem, Rome et St Jacques de Compostelle.
Revenue dans sa patrie, un unique désir la dominait : se consacrer pour
toujours à une vie de prière et de pénitence. Le démon chercha à ternir sa
renommée, allant même jusqu’à attenter contre sa vie, mais cela ne servit à
rien, car la pèlerine fut accueillie avec beaucoup de vénération et de
bienveillance lors de son retour.
Elle put enfin accomplir son plus ardent désir : elle
entra au monastère et prononça ses vœux le 15 août 1281 en présence du roi
Magnus Ladulas, avec l’aide et le soutien de Pietro de Dacia, provincial de
l’Ordre des frères prêcheurs, et l’autorisation de l’évêque de Linköping Elle
fut prieure jusqu’à sa mort, survenue le 2 septembre 1282, entourée d’une
réputation de grandes vertus chrétiennes.
La renommée de sa sainteté et l’accomplissement de
prodiges ont vite contribué à son culte parmi les peuples voisins. Elle fut
béatifiée en 1499. Ne parvenant pas à une canonisation formelle, l’église
locale procéda néanmoins, le 29 juillet 1507, à la translation solennelle des
reliques, avec l’autorisation du pape, en présence du roi et d’une immense
foule, ainsi que tous les évêques de Suède, et bien entendu tous les Dominicains
de la région. Jusqu’à la Renaissance, son culte fut très important en Suède. On
la représente en dominicaine avec la croix. Elle est fêtée le 9 octobre en
Suède.
SOURCE : http://dioceseobala.net/sainte-ingrid-de-skanninge/
Ingrid, de la noble famille Elofsdotter, naquit dans
première moitié du XIIIe siècle. Elle reçut une éducation princière,
hautement chrétienne. Âme de candides idéaux, elle vécut dès les premières
années de sa vie dans une ferveur de pitié qui ne se démentit jamais plus. Les
vertus les plus héroïques semblèrent tout à fait naturelles chez elle, et
lorsque très jeune encore elle fut obligée par ses parents à contracter un
riche mariage, toute cette splendeur ne l’éblouit nullement, et elle continua
de vivre dans le monde sans être du monde.
Restée veuve très vite, elle entreprît, avec d’autres
demoiselles, ses fidèles amies, un long pèlerinage en Terre Sainte, où son cœur
fut encore davantage brûlé par l’amour de Jésus, notre Sauveur. De Palestine il
s'embarqua ensuite vers Rome et de là elle prit la route de S. Jacques de
Compostelle.
Revenue dans sa patrie, un unique désir la
dominait : se consacrer pour toujours à une vie de prière et de pénitence.
Mais le démon, attisé d’une rage infernale, déclencha contre elle une terrible
trame, cherchant à ternir la renommée de la jeune femme auprès de ses
concitoyens, allant même jusqu’à attenter contre sa vie. Mais tout cela ne
servit à rien, car la sainte pèlerine, fut accueillie avec beaucoup de
vénération et de bienveillance, lors de son retour.
Aidée par de généreux bienfaiteurs, elle put édifier
un monastère à Skenninge sous la règle de saint Dominique et ainsi
accomplir son plus ardent désir : faire ses vœux et vivre dans la
contemplation des saints Mystères, avec un certain nombre d’autres femmes qui
aspiraient à la même vocation.
Cela arriva le 15 août 1281 en présence du Roi Magnus
Ladulas, avec l'aide et le soutien du dominicain Père Pietro de Dacia et
l'autorisation de l'Évêque de Linkoping et du Provincial.
Elle mourut le 2 septembre 1282, alors qu'elle était
Prieure de ce monastère.
La renommée de sa sainteté et l’accomplissant des
merveilleux prodiges, on vite contribué à son culte parmi les peuples voisins.
En 1414 l'Évêque de Linkoping, Canut Bosson, demanda
au Saint-Siège l'autorisation pour ouvrir le procès de canonisation, lequel
s’enlisa et fut même arrêté en 1448 ; il ne reprit qu’au début du siècle
suivant.
Ne parvenant pas à une canonisation formelle, l’église
locale procéda néanmoins, le 29 juillet 1507, à la translation solennelle des
reliques, avec l’autorisation du Pape Alexandre VI, en présence du Roi et d’une
immense foule, ainsi que tous les évêques de Suède et, bien entendu tous les
Dominicains de la région.
SOURCE : http://nouvl.evangelisation.free.fr/ingrid_elofsdotter.htm
Ingrid, de la famille seigneuriale des Elofsdotter de
Skänninge en Suède, naît vers 1220 dans la province d’Östergötland (Götland
oriental). De noble famille (elle était petite-fille du roi Knut de Suède),
Ingrid reçut une éducation princière, hautement chrétienne.
Ses parents lui firent faire un riche mariage, alors
qu'elle était très jeune encore ; mais toute cette splendeur ne l’éblouit
pas. Elle continua de vivre dans le monde sans être du monde. Restée veuve très
vite, elle édifia sur ses terres de Skänninge, avec l’aide de généreux
bienfaiteurs (notamment son frère Jean Elofson, chevalier teutonique), le
premier monastère dominicain de Suède. Elle entreprit, avec d’autres
demoiselles, un pèlerinage à Jérusalem, Rome et Saint-Jacques-de-Compostelle.
Revenue dans sa patrie, un unique désir la dominait : se consacrer pour
toujours à une vie de prière et de pénitence. Le démon chercha à ternir sa renommée,
allant même jusqu’à attenter contre sa vie, mais cela ne servit à rien, car la
pèlerine fut accueillie avec beaucoup de vénération et de bienveillance lors de
son retour.
Elle put enfin accomplir son plus ardent désir : elle
entra au monastère et prononça ses vœux le 15 août 1281 en présence du roi
Magnus Ladulas, avec l'aide et le soutien de Pietro de Dacia, provincial de
l'Ordre des frères prêcheurs, et l'autorisation de l'évêque de Linköping. Elle
fut prieure jusqu’à sa mort, survenue le 2 septembre 1282, entourée d'une
réputation de grande vertu chrétienne.
La renommée de sa sainteté et l’accomplissement de
prodiges ont vite contribué à son culte parmi les peuples voisins. Elle fut
béatifiée en 1499. Ne parvenant pas à une canonisation formelle, l’église
locale procéda néanmoins, le 29 juillet 1507, à la translation solennelle des
reliques, avec l’autorisation du pape, en présence du roi et d’une immense
foule, ainsi que tous les évêques de Suède, et bien entendu tous les
Dominicains de la région. Jusqu’à la Renaissance, son culte fut très important
en Suède. On la représente en dominicaine avec la croix. Elle est fêtée le 9
octobre en Suède.
SOURCE : https://levangileauquotidien.org/FR/display-saint/e2274dad-27c1-473c-a4ef-fb96dba9ddcf
La bienheureuse Ingrid, de la famille
seigneuriale des Elofsdotter de Skänninge en Suède, naquit au XIIIe siècle dans
la province d'Ostrogothie (Gothland oriental) et reçut une éducation
soignée. Sa mère était apparentée au roi de Suède. Animée d'un fort idéal
chrétien, elle dut se marier selon la volonté de ses parents, mais devint veuve
peu de temps après. Elle entreprit un long pèlerinage en Terre Sainte, puis se
rendit à Rome et ensuite à Saint-Jacques de Compostelle.
De retour en Suède, elle fut soulevée par le désir de
se consacrer entièrement à Dieu. Malgré des calomnies, elle parvint avec l'aide
de bienfaiteurs et du dominicain Pierre de Dacie* (1230-1289) à réunir
d'autres jeunes femmes partageant son idéal et elle devint dominicaine. Ensuite
quelques années plus tard elle fonda un couvent selon la règle de saint
Dominique, grâce entre autres au soutien de son frère Jean Elofson, chevalier
teutonique, dont elle fut la première prieure. Celui-ci fut officiellement créé
le 15 août 1281 à Skänninge, une ville importante en rapports commerciaux
avec Lübeck, et consacré en présence du roi Magnus Ladulas, de l'évêque de
Linköping et du provincial de l'Ordre des frères prêcheurs. Un couvent
dominicain masculin se trouvait à proximité. Elle mourut le 2 septembre 1282,
entourée d'une réputation de grandes vertus chrétiennes.
En 1414, l'évêque de Linköping, Canut Bosson, demanda
au Saint-Siège l'autorisation d'ouvrir le procès en canonisation d'Ingrid de
Suède. La translation solennelle de ses reliques eut lieu le 29 juillet 1509 en
présence du roi, d'une grande foule et de tous les évêques de Suède. Quelques
années plus tard, le pays allait basculer dans le protestantisme luthérien,
mais son souvenir demeura toujours vivace parmi les populations locales.
Ses reliques reposent près de celles de sa
petite-nièce, sainte Brigitte, à Vadstena.
* Il est le premier auteur en langue suédoise.
SOURCE : http://ut-pupillam-oculi.over-blog.com/article-35577818.html
Ruins of St. Ingrid’s Cloister, Skänninge, Sweden, burial
place of Princess Margaret of Sweden (died 1288) and other convent residents,
as released by image creator Ristesson
Also known as
Ingrid Elofsdotter of Skänninge
Ingrid Elovsdotter
9 October on
some calendars
30 July (translation
of relics)
Profile
Born to the Swedish nobility,
Ingrid was well educated,
and was known from her youth as
a pious girl.
Given in an arranged marriage when
young, she was widowed soon
after. Pilgrim to
the Holy Lands, then to the Vatican, then to Santiago de Compostela in Spain.
Spiritual student of Father Petrus
de Dacia, a noted Dominican author and hagiographer.
Ingrid became the first Dominican nun in Sweden,
founded the first Dominican cloister in Sweden,
Saint Martin’s in Skänninge, dedicated on 15 August 1281,
and served as its prioress;
it was destroyed during the Reformation.
Born
13th
century in Skänninge, Sweden
1282 in
Skänninge, Sweden of
natural causes
miracles reported
at her tomb
relics solemnly
translated in 1507
relics destroyed
along with her convent during
the Reformation
popular devotion began almost immediately after
her death
many miracles reported
at her tomb, several investigations were conducted, but proved inconclusive,
and her Cause seems to have ended during the Reformation
Additional Information
books
Book of Saints, by the Monks of
Ramsgate
Our Sunday Visitor’s Encyclopedia of Saints
other sites in english
video
webseiten auf deutsch
sitios en español
Martirologio Romano, 2001 edición
sites en français
fonti in italiano
nettsteder i norsk
strony w jezyku polskim
webbplatser på svenska
MLA Citation
“Blessed Ingrid of Sweden“. CatholicSaints.Info.
4 January 2020. Web. 2 September 2021.
<https://catholicsaints.info/blessed-ingrid-of-sweden/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/blessed-ingrid-of-sweden/
Beata Ingrid Elofsdotter di Skanninge (di Svezia) Vedova,
monaca domenicana
† Skanninge, 2 settembre 1282
Martirologio Romano: A Skänninge in Svezia, beata
Ingrid Elofsdotter, che, rimasta vedova, consacrò tutti i suoi beni alla gloria
di Dio e dopo un pellegrinaggio in Terra Santa vestì l’abito delle monache
dell’Ordine dei Predicatori.
Ingride, della nobile famiglia Elofsdotter, nata verso la metà del XIII° secolo, ricevette una nobile educazione, squisitamente cristiana. Anima di candidi ideali, visse fin dai primi anni in un fervore di pietà che non venne mai meno. Le virtù più eroiche parvero connaturali in lei, e quando giovanissima fu obbligata dai genitori a contrarre ricchissime nozze, tutto quello splendore mondano non l’abbagliò, continuando a vivere nel mondo senza essere del mondo. Rimasta presto vedova intraprese, con un devoto seguito di damigelle, un lungo pellegrinaggio in Terra Santa, dove il suo cuore si accese ancor più di tenero amore per il Salvatore Gesù. Dalla Palestina si recò poi a Roma e quindi a S. Giacomo di Compostella. Ritornata in Patria, un unico desiderio la dominava: consacrarsi per sempre a una vita di preghiera e di penitenza. Ma il demonio, acceso di rabbia infernale, le macchinò una terribile trama, cercando di oscurarne la fama presso i concittadini e d’insidiarne la stessa sua vita. Ma tutto andò a vuoto e la santa pellegrina, accolta con festosa venerazione, poté prestò compire i suoi voti e, aiutata da generosi benefattori, edificare un Monastero sotto la Regola di San Domenico, dove insieme a un bel numero di vergini si dedicò tutta alla contemplazione e alle sante austerità. Ciò avvenne il 15 agosto 1281 alla presenza del Re Magnus Ladulas, con l’aiuto e il sostegno del Domenicano Padre Pietro di Dacia e l’autorizzazione del Vescovo di Linkoping e del Provinciale. Morì il 2 settembre 1882, mentre era Priora di quel Monastero, in tanta fama di santità e compiendo meravigliosi prodigi, tanto che presto il suo culto si estese ai vicini popoli. Nel 1414 il Vescovo di Linkoping, Canuto Bosson, chiese alla Santa Sede l’autorizzazione per aprire il processo di Canonizzazione. Arenatosi nel 1448, il processo riprese agli inizi del secolo seguente. Pur non arrivando ad una formale canonizzazione, questi però portò alla solenne traslazione delle sue reliquie il 29 luglio 1507, per autorità di Papa Alessandro VI, presenti il Re, una gran folla, tutti i Vescovi della Svezia e ovviamente i Frati Predicatori di quella zona.
Autore: Franco Mariani
SOURCE : http://www.santiebeati.it/dettaglio/90798
Ingrid Elovsdotter
Name bedeutet: schön durch den (germanischen) Stammesgott
Ingwio (althochdt.)
Ingrid, Tochter einer der wichtigsten Adelsfamilien
des Landes, heiratete in jungen Jahren. Nach dem Tod ihres Mannes gründete sie
zusammen mit ihren Geschwistern auf ihrem Besitz in Skänninge das
erste Dominikanerinnenkloster
in Schweden. Nach einer Wallfahrt zu
den sieben
Pilgerkirchen in Rom und nach Jerusalem trat
sie selbst in ihr Kloster ein und war ab 1281 dessen erste Priorin.
Ingrid wurde im Mittelalter in Schweden sehr verehrt.
Am 30. Juli 1507 wurden ihre Reliquien in Skänninge in
einen Schrein gelegt.
Kanonisation: Auf dem Konstanzer
Konzil wurde 1418 Ingrids Seligsprechung beantragt, die dann 1499 erfolgte.
Die Heiligsprechung wird weiter betrieben.
SOURCE : https://www.heiligenlexikon.de/BiographienI/Ingrid_Elovsdotter.htm
Den hellige Ingrid Elovsdotter av Skänninge
(~1220-1282)
Minnedag: 9.
oktober
Den hellige Ingrid Elovsdotter ble født rundt 1220
(1235?) i Skänninge i Östergötland i Sverige. Hennes far Elov (Elof) var en
østgøtisk ridder som vi ikke vet mye mer om enn at han med sin hustru ble
gravlagt i Alvastra kloster. Elovs hustru var søster av erkebiskop Folke
Johansson Ängel. Fra sin barndom var Ingrid svært from og «levde i bønn, bot og
gode gjerninger», som det heter i søknaden om hennes helligkåring. Hun var
gift, men vi kjenner ikke mannens navn. Etter hans død brukte hun hele sin
formue på å grunnlegge et kloster på sin eiendom i Skänninge sammen med sine
søsken – det første dominikanerinneklosteret i Sverige.
De tidligste opplysningene om Ingrid Elovsdotter får
vi gjennom den gotlandske dominikaneren Peter av Dacia (1235-88), som kalles
Sveriges første forfatter og som kanskje er mest kjent for sin biografi om den
salige Kristina
Bruso av Stommeln (1242-1312) (Vita Christinae Stumbelensis).
Våren 1271 kom han tilbake til Sverige fra sine studier i Köln og Paris for å
bli lektor i dominikanerbrødrenes kloster i Skänninge. I et brev til Kristina av
Stommeln datert oktober 1277 forteller Peter at han i Skänninge har seks
åndelige døtre som vil grunnlegge et kvinnelig dominikanerkloster der. I et
senere brev forteller han at to av disse allerede bar dominikanernonnenes drakt
i påvente av klostergrunnleggelsen. Han nevner ikke deres navn, men fra andre
kilder vet vi at det var søstrene Ingrid og Kristina Elovsdøtre. De hadde
trolig båret drakten siden rundt 1270.
I begynnelsen av 1280 bekreftet kong Magnus Ladulås (1275-90)
i et brev den donasjonen av jordegods som de to brødrene Johan og Andreas
Elovssønner hadde gjort til et kloster som skulle grunnlegges på deres søster
Ingrids initiativ ved St. Martins kirke i Skänninge. Johan Elovsson var
sverdridder i Den tyske Orden. For sin klostergrunnleggelses skyld reiste
Ingrid flere ganger til Roma, der hun til slutt fikk med seg hjem brev fra pave
Martin IV (1281-85) hvor han stadfestet hennes grunnleggelse. Ifølge en langt
senere kilde førte andre valfarter Ingrid til Jerusalem og til den
hellige Jakobs
grav i Compostela i Spania.
I august 1281, etter Ingrids søster Kristinas død, var
klosteret endelig ferdig, og det ble offisielt grunnlagt den 15. august. Den
22. august 1281 skrev Ingrids bror Johan til Kristina av Stommeln og ba henne
komme til Skänninge og inngå i dominikanerinneklosteret for å fylle plassen
etter søsteren Kristina. Allerede i 1277 hadde Peter av Dacia bedt Kristina av
Stommeln om å flytte nordover til Skänninge, men begge anmodningene var like
forgjeves. For at søstrene i Skänninge kunne bli fulltallige, sendte den
skandinaviske dominikanerprovinsialen Augustin fire nonner fra klosteret i
Roskilde til Sverige. En av disse var en viss Mechthild av fornem byrd – hun
skulle også senere æres som helgen. Ingrid fikk mye hjelp fra biskop Henrik av
Linköping ved grunnleggelsen av klosteret. Kong Magnus Ladulås bidro kraftig
til å fremme grunnleggelsen, hvor hans bror Valdemars datter Margareta trådte
inn. Ingrid ble den første priorinnen i klosteret i Skänninge.
I klosteret levde Ingrid i et svermerisk og nærmest
ekstatisk fromhetsmiljø. Det fortelles at en 72-årig søster ikke hadde ligget
ned på nesten fem år og at hun hadde redusert sin føde til et absolutt minimum.
En annen av søstrene skal ha falt i ekstase hver fredag, og det ble sagt at hun
til og med mottok stigmata (Kristi sårmerker). Ingrid selv avsto fra
kulinariske retter og var ofte i ekstase.
Ingrid fikk ha embetet som priorinne i bare ett år,
for hun døde i hellighets ry den 2. september 1282 i Skänninge. Opplysningen om
hennes dødsår er imidlertid usikker. Hennes helgenry vokste seg stadig sterkere
i løpet av 1300-tallet. Man begynte å be om hennes forbønner, og pilegrimer
valfartet til hennes grav for å få hjelp i sykdom og annen nød. Det skjedde
mirakler på hennes forbønn, noe som førte til en folkelig kult for henne. Kong
Erik av Pommern (1412-42), konge av Sverige, Danmark og Norge, gjorde sammen
med hele det svenske episkopatet og noen norske prelater et framstøt overfor
motpave Johannes [XXIII] (1410-15) og konsilet i Konstanz (1414-17) om
helligkåring av Ingrid samt de hellige Brynolf av Skara og Nils Hermansson av
Linköping. Biskop Knut Bosson og domkapitlet i Linköping la ved en biografi om
Ingrid i brevet til konsilet, men denne biografien er temmelig intetsigende.
Konsilet ønsket at sakene skulle undersøkes videre, så de ga den 27. april 1416
tillatelse til at helgenprosessene ble åpnet.
En undersøkelse av Ingrids sak ble holdt i Linköping
sommeren 1417, og noen fragmenter av protokollen fra vitneavhørene er bevart.
En kvinne vitnet om at hun med Ingrids hjelp hadde blitt befridd fra sykdommer
i øynene og beina. Noen borgere i Skänninge fortalte om hvordan Ingrid hadde
reddet noen sjøfarende ut av en tett tåke og hjulpet dem å komme i havn.
Gjennom Ingrids inngripen hadde også en blind jente fått synet tilbake, og en
død gutt som ble dratt opp av en brønn, fikk livet tilbake.
Men til tross for de mange undrene som skjedde på
hennes forbønn, stoppet saken opp, trolig på grunn av pengemangel. Men på
begjæring av riksforstander Sten Sture (1470-97 og 1501-03) ba hans utsending i
Roma, Hemming Gadd, den beryktede Borgia-paven Alexander VI (1492-1503) om at
skrinleggingen av de fire svenske beati (de tre nevnte pluss den
hellige Hemming
av Åbo) kunne gjennomføres. Denne anmodningen ble gjentatt i 1499, trolig
fordi ingenting var skjedd, og da ga paven den 16. mars 1499 sin tillatelse til
en translatio, det vil si at deres relikvier ble flyttet til et verdigere
rom der de skulle vises tilbørlig aktelse inntil paven hadde rukket å foreta
helligkåringene. Men noen helligkåring synes ikke å ha skjedd.
Den 29. juli 1507 ble Ingrids relikvier høytidelig
skrinlagt i Skänninge av biskop Ingemar av Växjö og biskop Vincent av Skara
(som skulle bli halshogd noen år senere ved Stockholms blodbad), med
riksforstander Svante Sture til stede. Dette tilsvarer en saligkåring, mens den
etterfølgende formelle helligkåringen ble forpurret av reformasjonen. Det ble
også skrevet en messe og et officium. Hun ble høyt æret i Sverige frem til sent
i middelalderen Under reformasjonen ble hennes kloster og hennes relikvier
ødelagt. På 1500-tallet fortelles Ingrids historie av Olaus Magnus i hans Historia
de gentibus septentrionalibus. Også Johannes Vastovius, hoffkapellan for kong
Sigismund (1592-99), gjenforteller Ingrids historie i sin helgenkrønike Vitis
aquilonia («Det nordiske vintreet»), som ble trykt i 1623.
Ingrids minnedag ble feiret den 9. oktober i Uppsala
stift. Dette oppgis av den tyske forskeren Grotefend i hans store arbeid om
middelalderens kalendere, Zeitrechnung des deutschen Mittelalters, men det
er usikkert hvor han har hentet denne opplysningen fra – ingen liturgiske bøker
fra svens middelalder gir noen veiledning. Men i den nåværende borgerlige
svenske almanakken følges Grotefend og angir 9. oktober som Ingrids dag.
Dødsdagen 2. september nevnes også, og kilden Heiligenlexikon nevner
også en fest for skrinleggingen den 30. juli, sikkert fordi 29. juli var
opptatt av den hellige Olav, en av
kirkeårets største høytider.
I kunsten avbildes Ingrid i dominikanerinnedrakt med
et kors. Hennes bror Johans datter Kristina var gift med lagmannen i Uppland,
Birger Pedersson av Finsta-ætten i hans første ekteskap. Man har derfor antatt
at Ingrid var et eksempel og en viktig inspirasjonskilde for Birgers datter i
hans andre ekteskap: Den hellige Birgitta.
SOURCE : https://www.katolsk.no/biografier/historisk/ingskann