Tomás Ramírez Caba
1934-1980
Tomás Ramírez Caba naquit le 30 décembre 1934 à Chajul
(Quiché, Guatemala)
Père de famille chrétien, il était aussi sacristain de
la paroisse de Chajul, comme Domingo del Barrio Batz (v. 4 juin).
Il fut assassiné pour sa foi à Chajul, le 6 septembre
1980.
Tomás Ramírez Caba devrait être béatifié en 2021, avec
neuf autres Martyrs du Guatemala, et inscrit au Martyrologe le 6 septembre.
SOURCE : https://samuelephrem-eu.over-blog.com/2020/04/tomas-ramirez-caba.html
Guatemala: 10 martyrs de la défense des pauvres béatifiés
AVRIL 25, 2021 15:05ANITA BOURDINCAUSES DES SAINTS, PAPE FRANÇOIS
A l’appel du pape François, la Place Saint-Pierre a
applaudi la béatification, au Guatemala, vendredi 23 avril 2021, « de
trois prêtres et de sept laïcs de la Congrégation des Missionnaires
du Cœur sacré de Jésus« , martyrs pour avoir défendu les plus pauvres.
Après le Regina Caeli de ce dimanche 25 avril 2021, le
pape a salué cette béatification, demandant d’applaudir le nouveau bienheureux
et applaudissant lui-même depuis la fenêtre du bureau qui donne Place
Saint-Pierre.
Le pape François a évoqué la persécution
anti-catholique des années quatre-vingt au Guatemala, di fait de son option
pour les pauvres: « Vendredi dernier, à Santa Cruz del Quiché, au
Guatemala, José María Gran Cirera et neuf autres martyrs ont été béatifiés. Il
s’agissait de trois prêtres et de sept laïcs de la Congrégation des
Missionnaires du Sacré-Cœur de Jésus, tués entre 1980 et 1991, une période de
persécution contre l’Église catholique engagée dans la défense des
pauvres. »
« Animés par la foi en Christ, ils ont été des
témoins héroïques de la justice et de l’amour », a insisté le pape.
Le pape a insisté sur l’imitation de leur exemple
d’engagement: « Que leur exemple nous rende plus généreux et plus
courageux pour vivre l’Évangile. Et applaudissons les nouveaux bienheureux
! »
Voici leurs noms : le p. José María Gran Cirera, le p.
Faustino Villanueva, Missionnaire du Très Saint Cœur de Jésus; le p. Juan
Alonso, Missionnaire du Très Saint Cœur de Jésus; Domingo del Barrio Batz,
Tomás Ramírez Caba, Nicolás Tum, Reyes Us, Juan Barrera, Rosalío Benito, Miguel
Tiu.
La reconnaissance de leur martyre, en janvier 2020, a
ouvert la voie à leur béatification sans qu’il y ait besoin d’un miracle
ultérieur.
Le p. José Maria Gran Cirera est né à Canet de Mar
(Barcelone), en Espagne, le 27 avril 1945. Il est entré au noviciat des Pères
Missionnaires du Très Saint Cœur de Jésus dans sa ville natale en 1965. Il a
fait profession religieuse le 8 septembre 1966. Il a été ordonné prêtre à
Valladolid le 9 juin 1972.
Trois ans plus tard, il est arrivé comme missionnaire
pour travailler dans le diocèse de Quiché, au Guatemala. Il a travaillé dans
les paroisses de Santa Cruz, de Zacualpa et de San Gaspar Chajul.
Le père José María n’a pas caché sa joie d’être à
Chajul, une paroisse immense et difficile, à cause de sa géographie, de son
climat, de sa langue et de sa culture. Le travail pastoral dans cette région
l’a obligé à de longs voyages de façon à être présent dans chacune des
communautés et villages de sa paroisse. Le p. José María était connu à Chajul
comme un père plein d’énergies, gai, humble et très simple. Son service
pastoral s’est déroulé principalement dans les communautés les plus reculées.
Il était très conscient de l’instabilité politique qui
régnait dans cette région. À cette époque, il écrivait: « Il y a plus de
soldats qu’auparavant à Chajul, et en raison de certaines rumeurs qui courent
parmi les gens, nous préférons ne pas quitter la ville pendant plusieurs jours,
car avec tant de soldats les gens ne sont pas calmes et la présence du père …
leur donne toujours un peu de tranquillité d’esprit. »
Les prêtres et les catéchistes présents dans la région
recevaient de nombreuses menaces de la part des soldats. Le commandant
militaire de la ville accusait père José María de la situation instable et il
l’avait menacé.
En juin 1980, le père José María a entrepris une
visite missionnaire à Chel, un village assez éloigné au nord de la ville. Il
venait pour célébrer les sacrements. Il avait été averti du danger qu’il
courait, mais il n’avait pas voulu abandonner son activité pastorale ni changer
ses plans. À son retour, à Visiquichún, un village par lequel il devait passer,
il a de nouveau été averti du danger.
Malgré cela, le père José María a pris la décision de
retourner à Chajul pour célébrer, le lendemain, la fête du Saint-Sacrement. Il
a tenté en vain de dissuader son compagnon, le laïc Domingo del Barrio Batz, de
l’accompagner pour le reste du chemin, parce que sa vie était en danger et
qu’il avait une femme et des enfants à charge. Domingo a refusé de le laisser
partir seul.
À un certain moment, P. José María et Domingo se sont
agenouillés pour prier. Dans cette prière, ils ont puisé leur force pour continuer
leur chemin. Bientôt, ils sont tombés tous les deux, fauchés par un tir de
mitraillette dans leur dos.
C’était le 4 juin 1980, près du village Xe Ixoq Vitz,
à Chajul.
Avec Marina Droujinina
AVRIL 25, 2021 15:05CAUSES DES SAINTS, PAPE FRANÇOIS
Anita Bourdin
Journaliste française accréditée près le Saint-Siège
depuis 1995. Rédactrice en chef de fr.zenit.org. Elle a lancé le service
français Zenit en janvier 1999. Master en journalisme (Bruxelles). Maîtrise en
lettres classiques (Paris). Habilitation au doctorat en théologie biblique (Rome).
Correspondante à Rome de Radio Espérance.
SOURCE : https://fr.zenit.org/2021/04/25/guatemala-10-martyrs-de-la-defense-des-pauvres-beatifies/
AMÉRIQUE/GUATEMALA - Bénis soient les martyrs de
Quichè : "Animés par la foi en Christ, ils ont été des témoins héroïques
de la justice et de l'amour"
lundi, 26 avril 2021
Santa Cruz (Agence Fides) - " Vendredi dernier, à Santa Cruz del Quiché, au Guatemala, José María Gran Cirera et neuf autres martyrs ont été béatifiés. Il s'agit de trois prêtres de la Congrégation des Missionnaires du Sacré-Cœur de Jésus et de sept laïcs, tués entre 1980 et 1991, une période de persécution contre l'Église catholique engagée dans la défense des pauvres. Animés par la foi en Christ, ils ont été des témoins héroïques de la justice et de l'amour. Que leur exemple nous rende plus généreux et plus courageux pour vivre l'Évangile. Et un tonnerre d'applaudissements pour les nouveaux bénis !" C'est par ces mots, après le Regina Caeli d'hier, dimanche 25 avril, que le Saint-Père François a rappelé la béatification d'un groupe de martyrs de Quiché, au Guatemala (voir Fides 24/03/2021).
Les trois prêtres étaient des missionnaires du Sacré-Cœur de Jésus, tous nés en Espagne : le père José María Gran Cirera, le père Faustino Villanueva et le père Juan Alonso Fernández. Les sept laïcs sont Domingo del Barrio Batz, Juan Barrera Méndez (12 ans), Tomás Ramírez Caba, Nicolás Castro, Reyes Us Hernández, Rosalío Benito, Miguel Tiu Imul.
La célébration de la béatification a eu lieu le vendredi 23 avril en plein air, au Colegio el Rosario, avec la participation de représentants de toutes les paroisses et communautés du département de Quiché et d'autres régions du pays, conformément aux règles sanitaires de prévention du coronavirus. Elle a été présidée par Monseigneur Rosolino Bianchetti Boffelli, évêque du diocèse de Quiché, qui a remplacé le Cardinal Alvaro Ramazzini, délégué pontifical, qui n'a pu être présent pour des raisons de santé. Le Nonce Apostolique, Mgr Montecillo Padilla, a lu la lettre apostolique dans laquelle le Saint-Père François, accueillant la demande des évêques et des fidèles, et après avoir entendu l'avis de la Congrégation pour les Causes des Saints, a déclaré que les trois prêtres et les sept laïcs, "animés d'une foi profonde dans le Christ, unique Sauveur, qui ont été des témoins héroïques de son règne de justice, d'amour et de pardon, jusqu'à l'effusion de leur sang, sont désormais appelés bienheureux".
Selon les informations reçues par Fides, plusieurs évêques du Guatemala et d'autres pays ont concélébré la messe, ainsi que de nombreux prêtres venus spécialement pour l'occasion. À la fin du rite, il y a eu des danses et de la musique inspirées par le "Quichè ressuscité", illuminées par le témoignage des nouveaux martyrs. La célébration a été diffusée par divers médias dans toute l'Amérique centrale, aux États-Unis et également en Espagne, pays d'origine des trois prêtres missionnaires du Sacré-Cœur.
Monseigneur Rosolino Bianchetti Boffelli, évêque du
diocèse de Quiché, dans les hauts plateaux guatémaltèques à la frontière avec
le Mexique, missionnaire fidei donum d'origine italienne, a déclaré à Vatican
News : "Nos martyrs étaient vraiment des missionnaires en mouvement. Ils
allaient de maison en maison, gardant la foi vivante, priant avec leurs frères,
évangélisant, implorant le Dieu de la vie. C'étaient des hommes de grande foi,
de grande confiance en Dieu, mais en même temps de grand dévouement pour qu'il
y ait un changement, un Guatemala différent". (SL) (Agence Fides
26/04/2021)
SOURCE : http://www.fides.org/fr/news/69999
Profile
Married layman and father of
the diocese of Quiché, Guatemala.
He served as sacristan in
his parish. Martyr.
Born
30
December 1934 in
Chajul, Quiché, Guatemala
6
September 1980 in
Chajul, Quiché, Guatemala
23
January 2020 by Pope Francis (decree
of martyrdom)
beatification recognition
celebrated in Santa Cruz del Quiché, Guatemala
Additional Information
other sites in english
sitios en español
Conferencia Episcopal de Guatemala
Oficina de Pressa de La Santa Sede
sites en français
fonti in italiano
Congregazione delle Cause dei Santi
MLA Citation
“Blessed Tomás Ramírez Caba“. CatholicSaints.Info.
30 June 2021. Web. 6 September 2021.
<https://catholicsaints.info/blessed-tomas-ramirez-caba/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/blessed-tomas-ramirez-caba/
Ten martyrs of Quiché beatified in Guatemala
On Friday, three priests and seven lay people who were
killed for their faith in Guatemala become "blesseds". Bishop
Rosolino Bianchetti of Quiché recalls their example of courage and faith in an
interview with Vatican News, highlighting that it is a source of inspiration
for the people of Guatemala.
By Vatican News staff writer
The beatification Mass for ten martyrs of Quiché takes
place in the cathedral of Santa Cruz del Quiché, Guatemala, on Friday. It will
be presided over by Cardinal Álvaro Leonel Ramazzini.
Among those to be beatified are three priests of the
Missionaries of the Sacred Heart: Jose Maria Gran Cirera, Juan Alonso Fernandez
and Faustino Villanueva; and seven laymen: Rosalío Benito, Reyes Us, Domingo
del Barrio, Nicolás Castro, Tomás Ramírez, Miguel Tiú and 12-year-old Juan
Barrera Méndez. All ten of them were killed in “hatred of the faith” in
Guatemala between 1980 and 1991.
Missionaries on the move
In an interview with Vatican News, Bishop Rosolino
Bianchetti Boffelli of Quiché diocese recalled the lives of the ten martyrs
against the backdrop of the history of the country.
“Our martyrs were truly missionaries on the move,”
Bishop Bianchetti affirmed. “They went from house to house, keeping the faith
alive, praying with their brothers, evangelizing, imploring the God of life.
They were men of great faith, of great trust in God, but at the same time of
great dedication to bring about a change, a different Guatemala.”
Between 1960 to 1996, Guatemala struggled through a
conflict between its military regime and various leftist groups, during which
time over 200,000 people were killed. Around the 1980’s the Church began to
undergo systematic persecution for its role in the defense of the dignity and
rights of the poor.
Following in the footsteps of Jesus
Bishop Bianchetti noted that the ten martyrs did not
hesitate to join the process of new evangelization which was being promoted by
Catholic Action as “a method, a way, a style of living the faith following
Jesus of Nazareth.” He added that in spite of the threats, they embraced their
cross and were persecuted and eventually killed by those who considered the
teachings of the Gospel a danger to the interests of the powerful.
“They were men of greater stature,” he said, adding
that with the Word of God and the Rosary in hand, they would go around
communities assisting those in need. The priests would act as guides for the
people, while the laypeople visited the sick, served in the church, and, after
finishing their jobs as farmers, would help the peasants recover lands that had
been unjustly stolen from them.
Significance of the beatification
Speaking on the significance of the beatification of
the martyrs for the Church in Guatemala, and in particular, the diocese of
Quiché, Bishop Bianchetti said that it is the “culmination of a long journey
that Jesus called these men to undertake.”
He also noted that for the people, the beatification
is a sign to be enthusiastic and to become more passionate in following Jesus,
while preserving the “torch of faith” left behind by the martyrs.
“I call them ‘contemplatives in action’ with that
faith they carried in their hearts, with that vision, or spirituality inherited
from their ancestors that combined a deep faith with a total trust, a limitless
dedication to Jesus in the service of their brothers,” he said.
Juan Barrera Méndez
Bishop Bianchetti went on to hail the example of Juan
Barrera Méndez, also known as “Juanito” who, though being only 12 years of age,
showed deep spiritual maturity as a catechist for children preparing to receive
their first communion, and even received the sacrament of Confirmation.
He recounted that according to the testimonies they
were given, Juan was passionate in following Jesus and even wanted to build a
church near his house so that his father, who was not a firm Christian, could
participate.
He added that Juanito was tortured the day he was
captured in an army raid in his community and they cut off the soles of his
feet. Then they made him walk along the riverbank. “He stood firm, testifying
with his life, with his blood. He was hung on a tree and shot.... Like ‘Jesus
crucified’ on a tree. And Juanito shines today. His testimony went ‘viral’,
here the boys call him the ‘Carlo Acutis of Guatemala’,” the Bishop said.
Peace, unity amid challenges
Bishop Bianchetti highlighted that the example of the
martyrs is a source of inspiration for the communities in Guatemala today as
they face the challenges of our time, including poverty, unemployment,
exploitation and forced migration.
“At this point in the third millennium, there are
still many communities without electricity, including some that are very close
to hydroelectric plants. There is also the suffering of our migrants, most of
whom leave for the United States and from there contribute to the construction
of societies, schools and the development of communities.”
The Bishop added that the beatification also serves as
a call to build a reconciled Guatemalan society with joint efforts from all.
“There is not a single testimony that says this one
took revenge for the death of the martyrs,” he said. “No one took revenge
because they killed his relative, his father or his friend, or because they
burned their own houses. No testimony of revenge. But there is a lot of
suffering and open wounds. That is why we must continue to make a journey to
heal these wounds with our eyes and hearts fixed on Jesus crucified and
risen…This is our task.”
Finally, in the face of the ongoing pandemic, Bishop
Bianchetti pointed out that the people of Guatemala are struggling to survive
with dignity in spite of the challenges. He also highlights that, “The Church
here in Quiché, humbly, but with much hope, is walking and wants to continue
building hand in hand with our martyrs, new heavens and new lands, with much
faith, with much hope and with much passion for the Kingdom of God.”
SOURCE : https://www.vaticannews.va/en/church/news/2021-04/beatification-ten-martyrs-quiche-guatemala.html
Blessed are the martyrs of El Quiche Guatemala.
Faith’s response to injustice.
Article from the Italian newspaper, Avvenire 23/04/2021.
Ten missionaries, priests, catechists, pastoral
workers and also a 12-year-old boy are raised to the altars. Their engagement
was against violence during the civil war.
It was a day in August 1995. The farmer was working in his field, as usual. The hoe inadvertently moved a stone, stuck in the dark earth. It was then that he noticed the strange object: a closed book in a plastic bag. With difficulty, on the thick black cover, he can still read the golden writing: “Holy Bible”. The photo of its ruined pages, on display at the Human Rights Office of the Archdiocese of Guatemala (Odha), is the most authentic memory of the civil war that bloodied the nation between 1960 and 1996.
Genocide took place in the highlands of Quiché: tens
of thousands of civilians were massacred. Women, men, children and old people;
the overwhelming majority poor and indigenous: a tragically “normal” situation
in a country where poverty has the colour and features of the Mayan
people. A people, however, deeply believing, capable – riding the wave of the
teachings of the Second Vatican Council, of the Latin American Bishops’
Conferences and of the work of evangelization carried out by Catholic Action –
of reconciling the Gospel and their daily commitment to the construction
of the Kingdom. Thus was born the prophecy which incited priests, bishops,
laity, catechists and pastoral workers to denounce the vicious system of
exclusion fostered in the blood by the small land elite and its
representatives in the military governments. It was enough to have a Bible in
the house to be tortured and killed. Violence has not extinguished faith. The
sacred books and symbols were buried, but people continued to read and pray
them, in secret.
“They buried the Bible, put flowers and candles in
it,” says Fernando Bermúdez, a missionary for thirty years in Guatemala with
his wife, theologian and author of digital religious affairs. In the evening,
the community met there to remember certain passages, thus resuscitating
the Word. Witnesses to the end. Like the Spanish priests, the Missionaries of
the Sacred Heart José María Gran Cirera and Juan Alonso Fernández and Faustino
Villanueva, the sacristan Tomás Ramírez Caba, the catechists Rosalío Benito
Ixchop, Reyes Us Hernández, Domingo Del Barrio Batz, Nicolás Castro,
Miguel Tiu Imul and Juan Barrera Méndez, just 12 years old. All murdered in
hatred of the faith between 1980 and 1991, as recognized by the decree which
Pope Francis authorized for promulgation on January 24. And as such, they
will be beatified today at the Rosary Institute of Santa Cruz de El Quiché. The
Mass will be presided over by Cardinal Álvaro Leonel Ramazzini Imeri, Bishop of
Huehuetenango.
The city is decorated with flowers and murals for this
great celebration that not even the pandemic can erase. “It is a recognition of
the faith of the people of God who go on pilgrimage to Quiché. There, the
Church was persecuted, paradoxically, by “co-religionists”. “The soldiers
and paramilitaries who massacred civilians and tortured priests and catechists
professed to be Catholics. To justify themselves, they accused the victims of
being subversive and communist. Nothing is further from the truth. Their
non-violent defence of the dignity of the oppressed was rooted in the
Gospel “, explains Nery Rodenas, director of Odha. It was precisely this latter
office – created by Juan Gerardi, longtime bishop of Quiché and also a victim
of death squads – that exposed the “official lie” of the “Nunca Más”
(Never Again) report. A meticulous work of reconstructing the historical memory
by collecting testimonies on the ground: 6,000 arrived from Quiché alone. “I
accompanied the future blessed Nicolás Castro and Reyes Us. One day, they asked
me to help them hide consecrated hosts in a container with corn husks. It was
the only sure way to take them to their villages, a day’s walk away. They knew
they risked horrific death if found. But they told me that neither they nor
their communities could renounce the Body of Christ”, Bermúdez remembers.
“They killed Nicolás on the night of September 29, 1980: a commando broke into
his house and tried to kidnap him. He resisted and they hit him with three
bullets in front of his wife, mother and children. He was 35. Less than
two months later, it was Reyes’ turn.” “The example of these martyrs”,
concludes Rodenas, “prompts us to work with an even greater impetus for the
truth and justice of the Kingdom, for which they lived. And for which they
died.”
You can follow the live broadcast this Friday at
10:00 p.m. Guatemala time / 17:00 p. m. (Irish time).
Stella Maris TV channel
https://www.youtube.com/…/UCxTVDWTpUuf6h0wr6Mo…/featured
Archdiocesan Television
https://www.youtube.com/…/UCaX9JrFxj84pLq3lbAp…/featured
https://canalcatolico.tv/ click
on live TV.
SOURCE : https://www.mscmissions.ie/news-media/the-beatification-of-el-quiche/
AMERICA/GUATEMALA - Beatification of the Martyrs of
Quichè: "Inspired by faith in Christ, heroic witnesses of justice and
peace"
Monday, 26 April 2021
Santa Cruz (Agenzia Fides) - "This past Friday, in Santa Cruz de Quiché in Guatemala, José Maria Gran Cirera and nine martyr companions were beatified: three priests and seven lay people belonging to the Congregation of the Missionaries of the Sacred Heart of Jesus, committed to defending the poor, who were killed between 1980 and 1991, the time during which the Catholic Church was being persecuted. With lively faith in Christ, they were heroic witnesses of justice and love. May their example make us more generous and courageous in living the Gospel. Let’s give a round of applause for the new Blesseds". With these words after yesterday's Regina Caeli, Sunday April, 25, the Holy Father Francis recalled the beatification of a group of martyrs from Quiché, Guatemala (see Fides, 24/3/2021). The three priests were Missionaries of the Sacred Heart of Jesus, all born in Spain: Father José María Gran Cirera, Father Faustino Villanueva Villanueva and Father Juan Alonso Fernández. The 7 lay people are Domingo del Barrio Batz, Juan Barrera Méndez (12 years old), Tomás Ramírez Caba, Nicolás Castro, Reyes Us Hernández, Rosalío Benito, Miguel Tiu Imul. The celebration of the Beatification took place on Friday April 23, on the premises of the Colegio el Rosario, in the presence of representatives from all the parishes and parishes of the Quichè department and other parts of the country. It was presided over by Monsignor Rosolino Bianchetti Boffelli, Bishop of the diocese of Quiché, who replaced Cardinal Alvaro Ramazzini, Pontifical Delegate, who was unable to be present for health reasons. The Apostolic Nuncio in Guatemala, Archbishop Montecillo Padilla, read the letter in which Pope Francis affirmed that the three priests and the seven lay people "who, deeply believed in Christ, the only Savior, are heroic witnesses of his kingdom of justice, love and forgiveness until the bloodshed, were to be called from now on Blessed".
Several bishops from all over Guatemala and other countries as well as numerous priests concelebrated at the service. The celebration was broadcast by various media throughout Central America, the United States and also in Spain, the country of origin of the three missionary priests of the Sacred Heart.
In an interview with Vatican News, Bishop Rosolino
Bianchetti Boffelli of Quiché, a Fidei Donum missionary of Italian origin whose
diocese is in the Guatemalan highlands on the border with Mexico, emphasized in
an interview with Vatican News: "Our martyrs were truly missionaries on
the move. They went from house to house, keeping the faith alive, praying with
their brothers, evangelizing, imploring the God of life. They were men of great
faith, of great trust in God, but at the same time of great dedication to bring
about a change, a different Guatemala". (SL) (Agenzia Fides, 26/4/2021)
Beato Tommaso Ramírez Caba Laico sposato,
martire
>>>
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Chajul, Guatemala, 30 dicembre 1934 – 6 settembre 1980
Tomás Ramírez Caba nacque a Chajul, in Guatemala, il
30 dicembre 1934. Uomo buono, sorridente, amabile, semplice e rispettoso, era
il sacrestano maggiore della parrocchia di San Gaspare a Chajul. Dopo l’assassinio
di padre José María Gran Cirera, Missionario dei Sacri Cuori, avvenuto a Chajul
il 4 giugno 1980, fu più evidente la persecuzione in atto contro la Chiesa,
specie contro coloro che avevano incarichi particolari. Anche Tomás fu più
volte minacciato, ma ogni volta ribadiva a sua moglie Rosa di non voler
abbandonare la cura per la sua chiesa, neanche a rischio della vita. Il 6
settembre 1980, mentre pregava proprio nella chiesa di San Gaspare, venne
prelevato a forza da alcuni guerriglieri e, una volta portato fuori, ucciso a
colpi d’arma da fuoco; aveva quarantacinque anni. Incluso nella causa di
beatificazione che comprendeva tre Missionari del Sacro Cuore (tra i quali il
già citato padre José María Gran Cirera) e altri sei laici della diocesi di Quiché,
è stato con loro beatificato il 23 aprile 2021, sotto il pontificato di papa
Francesco. I resti mortali di Tomás, di padre José María e dell’altro
sacrestano, Domingo del Barrio Batz, sono venerati nella chiesa di San Gaspare
a Chajul.
Tomás Ramírez Caba nacque a Chajul il 30 dicembre 1934. I suoi genitori erano Tomás Ramírez e María Caba. Era il sacrestano maggiore della parrocchia di San Gaspare a Chajul, situata nel territorio di quella che, dal 1967, fu la diocesi di Quiché.
Uomo buono, sorridente, amabile, semplice e rispettoso di tutti, aiutava i compaesani per quanto gli fosse possibile, senza trascurare il suo impegno per l’ordine in chiesa.
Dopo l’assassinio di padre José María Gran Cirera, Missionario dei Sacri Cuori, avvenuto a Chajul il 4 giugno 1980, fu più evidente la persecuzione in atto contro la Chiesa, specie contro coloro che, laici o sacerdoti che fossero, avevano incarichi particolari. Nonostante le minacce e le segnalazioni alle autorità, i fedeli cercarono di vivere come sempre.
Neppure Tomás prestava ascolto alle imposizioni da parte degli uomini dell’Esercito, che più volte gl’intimavano di non farsi più vedere in chiesa. Puntualmente lui riferiva le loro parole a Rosa, sua moglie, con profondo dispiacere, aggiungendo però che non avrebbe mai smesso di badare alla chiesa, nemmeno a costo della vita.
Il 6 settembre 1980, alcuni guerriglieri entrarono a Chajul per infastidire il distaccamento militare. Irruppero nella chiesa, dove Tomás si trovava a pregare, lo sollevarono e lo spinsero a calci fuori dalla chiesa, quindi gli spararono all’altezza del petto; l’uomo, quarantacinquenne, cadde morto all’istante. Dopo l’accaduto, i guerriglieri raggiunsero la sua casa e, con modi prepotenti, terrorizzarono tutta la sua famiglia.
La fama di martirio e di santità di Tomás portò a includerlo nella causa di beatificazione e canonizzazione che comprendeva tre sacerdoti Missionari del Sacro Cuore (incluso il già citato padre José María Gran Cirera) e altri sei laici della diocesi di Quiché, molti dei quali erano membri dell’Azione Cattolica Rurale.
Il processo diocesano si svolse dal 21 luglio 2007 al 22 marzo 2013; il nulla osta fu rilasciato dalla Santa Sede il 4 settembre 2007. La convalida giuridica degli atti del processo arrivò il 17 ottobre 2014, mentre la “Positio super martyrio” fu consegnata nel 2018.
Il 23 gennaio 2020, ricevendo in udienza il cardinal Giovanni Angelo Becciu, Prefetto della Congregazione delle Cause dei Santi, papa Francesco autorizzò la promulgazione del decreto con cui veniva riconosciuto il martirio di Tomás Ramírez Caba e compagni, aprendo la via alla sua beatificazione.
La celebrazione si è svolta nella cattedrale della
Santa Croce a Santa Cruz del Quiché, il 23 aprile 2021, presieduta dal cardinal
Álvaro Leonel Ramazzini Imeri, vescovo della diocesi di Huehuetenango, come
delegato del Santo Padre.
Autore: Emilia Flocchini
SOURCE : http://www.santiebeati.it/dettaglio/99136
Beati Martiri di Quiché 3 sacerdoti e 7
laici
† Guatemala, 1980-1991
Tre sacerdoti Missionari del Sacro Cuore, di
nazionalità spagnola, e sette laici, nativi della regione di El Quiché in
Guatemala, furono uccisi in prevalenza nel 1980, in un periodo di violenza
contro la popolazione più povera e di pesante contrasto all’azione della Chiesa
e delle comunità cristiane. Sono i padri José María Gran Cirera, Faustino
Villanueva Villanueva e Juan Alonso Fernandes, che nel loro servizio furono
affiancati da Domingo del Barrio Batz, sacrestano; Tomás Ramírez Caba, sposato,
sacrestano; Nicolás Castro, catechista e ministro straordinario della
Comunione; Reyes Us Hernández, sposato, impegnato nelle attività pastorali;
Juan Barrera Méndez, dodicenne; Rosalío Benito, catechista e operatore
pastorale; Miguel Tiu Imul, sposato, direttore dell’Azione Cattolica e
catechista. La loro beatificazione è stata celebrata il 23 aprile 2021, sotto
il pontificato di papa Francesco.
El Quiché, una povera zona di montagna
El Quiché è un dipartimento montuoso del Guatemala,
quasi ai confini col Messico. Intorno al 1871, all’epoca delle riforme
liberali, i terreni di difficile coltivazione vennero lasciati alla popolazione
indigena, ma esistevano anche grandi campi, perlopiù sulla costa del Pacifico.
Gli abitanti, per guadagnarsi da vivere, andavano a
svolgere il raccolto in questi terreni; molto spesso andavano intere famiglie,
donne e bambini compresi. Ammassati su camion insieme al bestiame e passando
dal clima rigido delle montagne a quello caldo della costa, contraevano
malattie come il paludismo: ai proprietari, infatti, interessava solo avere
braccia per i lavori agricoli.
La religiosità del popolo
Il popolo del Quiché ha sempre avuto una religiosità
molto radicata, nella quale il cristianesimo assumeva colorazioni derivate
dall’originaria religione maya. Erano molto attive le confraternite, mentre i
lavoratori facevano di tutto per tornare a casa per la festa del Santo patrono
del proprio villaggio.
Ugualmente importanti erano i riti della Settimana
Santa, nei quali i fedeli identificavano le proprie sofferenze con quelle di
Gesù. Erano poi solennizzate le feste della semina e del raccolto, come pure i
pellegrinaggi in tempo di Quaresima.
L’Azione Cattolica Rurale
La presenza dei sacerdoti era molto scarsa e comunque
non stabile: tre o quattro sacerdoti cercavano di visitare le singole comunità
almeno una volta l’anno, trattenendosi più a lungo in quelle maggiormente
popolose.
A partire dal 1944, però, prese piede l’Azione
Cattolica Rurale, da poco fondata da parte di monsignor Rafael González
Estrada. I catechisti laici venuti dal vicino dipartimento di Totonicapán, di
lingua K’iche’, s’interessarono della formazione dei fedeli, favorendo sia le
occasioni di preghiera, sia l’impegno nei doveri quotidiani.
Molti non sapevano neppure leggere o scrivere, per cui
seguivano apposite lezioni, insieme alle catechesi. In questo modo, compresero
che l’uomo e la donna sono creati a immagine di Dio e che a Lui, non agli
uomini, si doveva obbedire: era un messaggio che appariva in evidente contrasto
con quanto, ogni giorno, si trovavano ad affrontare.
L’arrivo dei Missionari del Sacro Cuore
Nel 1955 vennero inviati in Guatemala alcuni
Missionari del Sacro Cuore, dipendenti dalla Provincia spagnola della loro
congregazione. Grazie al loro sostegno, l’Azione Cattolica Rurale prese nuova
forza: vennero favorite iniziative pastorali e di promozione umana, come anche
l’impianto di cooperative per scampare allo sfruttamento da parte dei ricchi.
Inizialmente, le istituzioni statali andarono
d’accordo con quelle ecclesiali. Quando però il popolo arrivò a prendere
coscienza della propria condizione tramite l’operato di sacerdoti e catechisti,
i grandi proprietari terrieri iniziarono a prendere posizione contro la Chiesa,
anche in forma violenta.
La fondazione della diocesi di Quiché e il terremoto
del 1976
Per quanto riguarda l’aspetto amministrativo
ecclesiale, El Quiché era situato nel territorio della diocesi di
Quetzaltenango, ma successivamente passò a quello di Sololá. La diocesi di
Quiché (in spagnolo, “diocesis de Quiché”, senza l’articolo) venne creata il 27
aprile 1967: il 30 agosto dello stesso anno prese possesso il primo vescovo,
monsignor Humberto Lara Mejía. Alla sua morte e dopo non poche difficoltà,
venne eletto suo successore monsignor Juan José Gerardi Conedera, vescovo di
Verapaz, che entrò ufficialmente in diocesi l’8 dicembre 1974.
Il 4 febbraio 1976, alle tre del mattino ora locale,
un terremoto di magnitudo 7.5 devastò il Guatemala, con danni di vario tipo a
seconda delle località. La popolazione si diede immediatamente alla
ricostruzione, ma necessitava di aiuti a livello internazionale. In breve, il
terremoto fece venire allo scoperto le ingiustizie sociali non solo nella
società e nella Chiesa guatemalteche, ma anche al di fuori del Paese.
Il tempo della violenza
L’opposizione si fece ancora più violenta dopo che la
Conferenza Episcopale del Guatemala pubblicò la Lettera pastorale «Uniti nella
speranza». La seconda Conferenza generale dell’episcopato latinoamericano,
inaugurata dal Papa san Paolo VI a Medellín il 24 agosto 1968, diede infatti un
impulso ancora più forte a una linea pastorale che difendesse i più oppressi.
In effetti, proprio in quel periodo, specie nella zona
di Ixil, a nord del Quiché, erano sempre più frequenti i casi di squadre che
arrivavano in piena notte, a fari accesi, per prelevare dalle case gli uomini
sotto gli occhi dei familiari e per picchiare donne e bambini.
Si verificarono anche le prime uccisioni di sacerdoti.
Il 4 febbraio 1976, a San Juan Cotzal, perse la vita in un incidente aereo, ma
in circostanze sospette, padre William Woods, dei Missionari di Maryknoll,
attivo a Ixcán, nel nord del Quiché, a sostegno delle cooperative indigene.
Dopo di lui, il 30 giugno 1978, venne assassinato padre Eufemio Hermógenes
López Coarchita, a San José Pínula, nel territorio dell’arcidiocesi di
Guatemala.
Destarono scalpore in tutto il Paese e nel mondo le
immagini, trasmesse in diretta televisiva, dell’assalto all’ambasciata di
Spagna a Città di Guatemala, avvenuto il 31 gennaio 1980. Morirono trentanove
persone, in maggioranza contadini e catechisti del Quiché, che avevano occupato
l’edificio per denunciare i misfatti compiuti durante la guerra civile.
Il tempo del martirio
L’episcopato guatemalteco, che nella terza Conferenza
generale dell’episcopato latinoamericano, svolta a Puebla nel 1979, aveva
confermato la scelta di difendere i poveri, nella loro dignità e nei loro
diritti fondamentali, condannò l’azione contro l’ambasciata.
Padre José María Gran Cirera, dei Missionari dei Sacri
Cuori, fu convocato al distaccamento militare, con l’accusa di aver fornito ai
vescovi false informazioni. Replicò rimarcando che l’assalto era stato
trasmesso in televisione.
Poco dopo, il 4 giugno 1980, nel villaggio di Xe Ixoq
Vitz del comune di Chajul, padre José María venne assassinato. Con lui c’era
Domingo del Barrio Batz, sacrestano e membro dell’Azione Cattolica Rurale.
Vennero entrambi colpiti alle spalle: nella borsa del missionario furono
inseriti volantini, per confermare le sue presunte azioni sovversive.
Il 10 luglio 1980 fu il turno di padre Faustino
Villanueva y Villanueva, anche lui Missionario dei Sacri Cuori, a Joyabaj.
Aveva partecipato attivamente alla ricostruzione dopo il terremoto e nel
1978-1979 era andato temporaneamente in Nicaragua. Il 22 luglio (ma fonti
locali posticipano l’accaduto allo stesso giorno del 1982) vennero massacrate
quarantotto persone: tra di esse, Rosalío Benito Ixchop, anche lui socio
dell’Azione Cattolica Rurale.
Sempre nel 1980 (secondo fonti locali il 18 gennaio,
poco prima dell’assalto all’ambasciata) era morto Juan Barrera Méndez, a
Segundo Centro de la Vega. Era un ragazzo di dodici anni, impegnato nell’Azione
Cattolica Rurale.
Ancora martiri
Monsignor Gerardi, a metà del luglio 1980, fu avvisato
dai catechisti di San Antonio Ilotenango che stava per essere compiuto un
attentato contro di lui. Insieme ai pochi operatori pastorali rimasti, decise
di lasciare temporaneamente la diocesi. Durante un passaggio a Roma per un
incontro tra vescovi, il Papa san Giovanni Paolo II gli chiese di tornare a
Quiché: lo fece, ma il 20 novembre 1980 gli fu proibito di rientrare in patria.
I catechisti dell’Azione Cattolica Rurale continuarono
il proprio operato, anche in assenza dei sacerdoti. Il 6 settembre 1980 morì
Tomás Ramírez Caba, sacrestano di Chajul, nel tentativo di difendere la chiesa
del luogo dalle pretese dei militari. Il 29 settembre successivo si verificò
poi l’uccisione di Nicolás Tum Castro Quiatan, ministro straordinario
dell’Eucaristia, che abitualmente portava dalle chiese di Coban, nel vicino
dipartimento di Alta Verapaz. Il 21 novembre perse la vita Reyes Us Hernández,
impegnato nella parrocchia di Macalajau, il suo villaggio natale.
Un altro martire tra i Missionari del Sacro Cuore
Quanto ai Missionari del Sacro Cuore, avevano deciso
di ritirarsi dopo l’uccisione dei confratelli. Tre di essi però vollero
rientrare, insieme a padre Axel, sacerdote diocesano. A loro si unì il
confratello padre Juan Alonso Fernandes, che aveva già prestato servizio nel
Quiché e vi era tornato dopo un periodo trascorso in Indonesia.
Il 19 gennaio ebbero una riunione con monsignor Víctor
Hugo Martínez, vescovo di Quetzaltenango e amministratore apostolico, in
assenza di monsignor Gerardi, di Quiché. verso la sera del 13 febbraio, venne
convocato al distaccamento militare, il cui comandante fu molto aggressivo con
lui. Il 15 era atteso a cena a Sacapulas da padre Axel e da monsignor Martínez,
ma non arrivò all’ora fissata.
Il 16 entrambi partirono alla sua ricerca, ma
trovarono solo la sua motocicletta. Alle sei e mezza di sera vennero a sapere
che alcuni pompieri volontari avevano preso il suo cadavere e l’avevano portato
a Santa Cruz del Quiché: su di lui c’erano evidenti segni di torture.
L’ultimo martire
Nel marzo 1983, san Giovanni Paolo II visitò il
Guatemala, paragonando la situazione a quella dei primi cristiani. Fu poi
nominato un nuovo amministratore apostolico, per garantire una sorta di
continuità. Le violenze, però, non erano ancora terminate: il 31 ottobre 1991
fu ucciso Miguel Tiu Imul, direttore dell’Azione Cattolica e catechista.
Quanto a monsignor Gerardi, fu assassinato il 26
aprile 1998 da membri dello Stato Maggiore presidenziale. Due giorni prima
aveva pubblicato «Guatemala, mai più», un rapporto in cui aveva riportato i
crimini commessi contro gli indigeni e i civili disarmati. Il 29 dicembre 1996,
intanto, erano stati firmati gli accordi di pace.
La beatificazione
La fama di santità e di martirio di questi sacerdoti e
fedeli laici venne alimentata da canti, drammatizzazioni, poesie e celebrazioni
dedicate a loro. Col tempo divenne sempre più chiaro che il clima in cui
avevano operato era caratterizzato da una persecuzione sistematica e prolungata,
indirizzata ad annullare la dignità umana dei poveri del Quiché. Non appena la
situazione politica si fu pacificata, divenne possibile raccogliere
testimonianze e informazioni su di loro, così da avviare la causa di
beatificazione e canonizzazione come gruppo.
Il processo diocesano si svolse dal 21 luglio 2007 al
22 marzo 2013; il nulla osta fu rilasciato dalla Santa Sede il 4 settembre
2007. La convalida giuridica degli atti del processo arrivò il 17 ottobre 2014,
mentre la “Positio super martyrio” fu consegnata nel 2018.
Il 23 gennaio 2020, ricevendo in udienza il cardinal
Giovanni Angelo Becciu, Prefetto della Congregazione delle Cause dei Santi,
papa Francesco autorizzò la promulgazione del decreto con cui veniva
riconosciuto il martirio di padre José María Gran Cirera e compagni, aprendo la
via alla loro beatificazione.
La celebrazione si è svolta nella cattedrale della
Santa Croce a Santa Cruz del Quiché, il 23 aprile 2021, presieduta dal cardinal
Álvaro Leonel Ramazzini Imeri, vescovo della diocesi di Huehuetenango, come
delegato del Santo Padre.
L’elenco
Nell’elenco qui sotto sono indicati i nomi e i profili
dei singoli martiri, in ordine cronologico per data di morte. Per le date
anagrafiche si fa riferimento a quanto indicato sul sito della Congregazione
delle Cause dei Santi, anche se le fonti locali indicano date diverse per
alcuni.
98329 - José
María Gran Cirera, sacerdote professo dei Missionari del Sacro Cuore, 35 anni
99133 Domingo
del Barrio Batz, laico sposato della diocesi di Quiché, 29 anni
† Chajul, 4 giugno 1980
99134 Faustino
Villanueva y Villanueva, sacerdote professo dei Missionari del Sacro Cuore, 49
anni
† Joyabaj, 10 luglio 1980
99135 Rosalío
Benito Ixchop, laico della diocesi di Quiché, 68 anni
† La Puerta, 22 luglio 1980 (secondo fonti locali, 22
luglio 1982)
99136 Tomás
Ramírez Caba, laico sposato della diocesi di Quiché, 45 anni
† Chajul, 6 settembre 1980
99137 Nicolás
Tum Castro Quiatan, laico della diocesi di Quiché, 35 anni
† Los Platanos, 29 settembre 1980
99138 Reyes
Us Hernández, laico sposato della diocesi di Quiché, 45 anni
† Macalajau, 21 novembre 1980
99139 Juan
Barrera Méndez, fanciullo della diocesi di Quiché, 12 anni circa
† Segundo Centro de la Vega, 1980 (secondo fonti
locali, 18 gennaio)
99140 Juan
Alonso Fernandes, sacerdote professo dei Missionari del Sacro Cuore, 47 anni
† La Barranca, 15 febbraio 1981
99141 Miguel
Tiu Imul, laico sposato della diocesi di Quiché, 50 anni
† Cantón La Montaña, 31 ottobre 1991
Autore: Emilia Flocchini
SOURCE : http://www.santiebeati.it/dettaglio/98383
Los beatos de Quiché
Por: Édgar Gutiérrez Publicado 03-05-21
Nos testifican y dignifican.
Juan Barrera Méndez, un chico de apenas 12 años fue
torturado por el Ejército el 18 de enero de 1980. “Le removieron la planta de
los pies y lo obligaron a caminar con esas heridas, lo colgaron en un árbol y
después lo fusilaron.” Era originario de Zacualpa, donde servía como
catequista. Ahora es beato proclamado por el Vaticano, junto con otros seis
laicos catequistas y tres sacerdotes. Fueron víctimas de lo que la Iglesia
católica califica como “odio a la fe”.
Tengo referencias cercanas sobre el rigor de los
procesos de beatificación, que además tienen implicaciones judiciales para la
Iglesia. Para corroborar los más recónditos pasajes de la vida de los futuros
beatos, el Vaticano acude a expertos en prosopografía, sociología histórica y
antropología, algunos son ateos, agnósticos o creyentes no católicos. En el
caso de los beatos de Quiché el camino consumió más 18 años.
De las diez víctimas del Ejército en el contexto del
conflicto armado, solo tres tienen expedientes de investigación abiertos -sin
prosperar- en el Ministerio Público. Son los sacerdotes Misioneros del Sagrado
Corazón de Jesús, José María Gran, Faustino Villanueva y Juan Alonso Fernández,
españoles. Los casos de los siete catequistas y servidores comunitarios
(salubristas): Domingo del Barrio Batz (originario de Chajul), el propio niño
Juan Barrera Méndez, Miguel Tiul (Sacapulas), Nicolás Castro (Chicamán), Reyes
Us Herández (Uspantán), Rosalío Benito (Chinique) y Tomás Ramírez Cabá (Chajul)
están, sin embargo, documentados o nombrados en varios informes públicos
(Remhi, la CEH y otros).
Al asomarse a estas ventanas dolorosas y trágicas de
la historia reciente, me queda la sensación de que a pesar de la vorágine de
nuestros tiempos, de los escándalos atroces de corrupción, las obscenidades y el
abuso de autoridad que nacen y mueren cada día desde todos los poderes del
Estado, porque otros hechos aún más desvergonzados los disminuyen, estos actos
supremos -notablemente contrastantes- de dignidad nos impiden claudicar. Son
estos siete campesinos anónimos elevados ahora universalmente como vidas
ejemplares, quienes nos testifican y dignifican ante esta inmensa y abrumadora
podredumbre.
Dice el obispo de Quiché, Rosolino Bianchett (casi 40
años sirviendo en la zona), en la magnífica entrevista de Cindy Espina (‘elPeriódico’ 2/5/21),
que lo más desesperanzador no es la ausencia de justicia penal, sino el
silencio de los perpetradores. Ni siquiera decir “nos equivocamos”. En otros
países a los combatientes de guerras verdaderas les llaman héroes veteranos.
¿Qué acto heroico encierra acabar con la población civil no combatiente? Como
me dijo un director de Operaciones del Ejército, cuando trabajé el Remhi: “Nos
reportaban desde Chixoy… más de cien bajas al enemigo… cero bajas en nuestras
filas. Habían masacrado niños, mujeres y ancianos inermes.” Son demasiadas las
injusticias clavadas en el corazón de nuestros pueblos.
SOURCE : https://elperiodico.com.gt/opinion/opiniones-de-hoy/2021/05/03/los-beatos-de-quiche/
Voir aussi : http://newsaints.faithweb.com/martyrs/Guatemala.htm