lundi 17 août 2020

Sainte CHIARA (CLAIRE) della CROCE (di MONTEFALCO), vierge religieuse de l'Ordre des Ermites de Saint-Augustin, abbesse et mystique

detail of a portrait of Saint Clare of Montefalco, 17th century, artist unknown; swiped off the Wikimedia Commons

Sainte Claire de Montefalco

Abbesse (+1308)

Abbesse de l'Ordre des Ermites de Saint Augustin.

Élevée très chrétiennement, elle fut très tôt désireuse de se donner à Dieu totalement. Très tôt, elle rejoignit sa sœur dans son couvent et elle ne le quitta plus, marquant ses journées par la prière et de nombreuses austérités. Comme leur communauté était pauvre, elle allait mendier dans les rues, restant parfois des heures sous la pluie, à attendre un geste de charité de la part des passants. Choisie pour être leur supérieure, elle exerça cette charge avec beaucoup d'humilité et une grande attention à la vocation spécifique de chacune des sœurs. Elle connut bien des tentations, mais aussi des moments de rencontres mystiques avec le Seigneur.

À Montefalco en Ombrie, l'an 1308, sainte Claire de la Croix, vierge, moniale de l'Ordre des Ermites de Saint-Augustin, qui fut abbesse du monastère de la Sainte-Croix, brûlant d'amour pour la passion du Christ.

Martyrologe romain

SOURCE : https://nominis.cef.fr/contenus/saint/1680/Sainte-Claire-de-Montefalco.html

Sainte Claire de Montefalco,

Abbesse

Claire naît à Montefalco, en Ombrie, en 1268 et à 4 ans elle manifeste déjà une profonde inclination à la prière et à la contemplation. Deuxième enfant de Damiano et Giacoma, elle n’a que 6 ans quand elle décide de suivre les traces de sa sœur Jeanne qui s’est retirée dans un hospice construit par son père sur un terrain familial pour vivre de prière et de pénitence. Claire s’immerge totalement dans le style de vie d’ermite où les oraisons, pénitences, sacrifices et mortifications deviennent pour elle le chemin pour se conformer à la Passion du Christ. Après l’entrée de Claire, le nombre de postulantes augmente rapidement et Jeanne, la supérieure de la petite maison, décide de donner vie à un autre hospice plus grand. Le papa lui apporte encore son soutien et en 1290 elle obtient de l’évêque de Spolète, Gérard Artesino, l’autorisation pour ériger l’hospice en monastère. Elle l’a fait appeler «Monastère de la Croix»; elle assigne ux religieuses l’Observance de la Règle de Saint Augustin. L’année suivante Jeanne meurt et Claire qui n’a que à vingt-trois ans est désignée à lui succéder.

Abbesse sage et défenderesse de la foi

Claire accepte à contrecœur la charge, s’en estimant indigne ; comme abbesse, elle donne un nouvel élan à la communauté religieuse : elle organise mieux la vie communautaire, impose à toutes les sœurs le travail manuel mais en laissant ample liberté à celles qui sont plus portées à la prière; elle prend soin de toutes les religieuses avec amour, elle les fait instruire, leur fait des corrections fraternelles et prête une attention aux besoins de chacune. On voit ainsi émerger une femme imprégnée de fermeté. Au portail du monastère affluent des pauvres et des besogneux, auxquels elle est toujours prête à donner quelque chose à manger ou à prodiguer un mot de réconfort ; et pour les hommes cultivés, prêtres et membres du haut clergé, elle devient une sage conseillère ; elle est capable de lire dans le cœur d’autrui et de prévoir les événements. Tout ceci malgré une dure épreuve d’aridité spirituelle qui l’accompagne pendant onze ans. Déjà, avant la mort de sa sœur, elle fait, en effet, l’expérience d’un état intérieur de désert et de silence de Dieu. Elle en souffrira jusqu’en 1299.

« J’ai Jésus à l’intérieur de mon cœur »

Au début de 1294, dans le jardin du monastère, lui apparaît le Christ, pèlerin et souffrant, avec la croix, qui s’adresse à elle en ces termes : «Je cherche un endroit propice où je puisse planter la Croix, et je trouve ici l’endroit adapté pour la planter ». C’est le cœur de Claire, qui, désormais répétera souvent : « J’ai Jésus à l’intérieur de mon cœur ». La tradition raconte que le Christ pèlerin lui aurait donné son bâton et l’ayant planté, il en serait né un arbre fleuri qui existe encore aujourd’hui. C’est le Mélia d’Azédarach, originaire de l’Himalaya ou «l’arbre de Sainte Claire », dont les grains ligneux, depuis des siècles, sont utilisés pour confectionner des chapelets. Au début de 1300 Claire tombe malade, et en juillet 1308 elle est contrainte au lit. Elle passe les journées absorbée dans la contemplation. Elle recommande à ses moniales d’être humbles, obéissantes, patientes, unies dans la charité, et se prépare à la rencontre avec Dieu. Le 17 août elle demande d’être portée dans l’église du monastère et c’est là qu’elle rend le dernier soupir. Elle avait 40 ans d’âge. Ses consœurs décident de conserver son corps et ainsi on lui enlève les viscères et avec grande surprise on découvre dans son cœur des signes de la Passion du Christ. Bérenger Donnadieu de Saint-Affrique, biographe de Claire, écrit : « il y avait … dans son cœur... sous forme de nerfs durs de chair, d’un côté, la croix, trois clous, l’ éponge et la canne ; et de l’autre côté la colonne, le fouet…et la couronne…Dans le sachet, trois petites pierres rondes, de même dimension, qui représentaient vraisemblablement la Trinité »

La renommée de sainteté de Claire se répand très vite et les miracles obtenus par son intercession sont documentés. Son corps est resté incorruptible et ses reliques sont encore aujourd’hui à Montefalco, dans la nouvelle église à côté du monastère augustinien. Des fresques splendides de la chapelle de la Sainte Croix en rappellent l’histoire, ainsi que l’ancienne petite église de la communauté religieuse où Claire a passé les derniers moments de sa vie terrestre.

SOURCE : https://www.vaticannews.va/fr/saint-du-jour/08/17/sainte-claire-de-montefalco-abbesse-.html

Sainte Claire de Montefalco

Abbesse de l'ordre de Saint Augustin

Chiara de Montefalco, seconde fille de Damiano et Iacopa, naît en 1268 à Montefalco dans la Province de Pérouse, centre Italie. Très jeune, elle manifesta un grand goût pour la prière et la vie pieuse. Elle s'infligeait des mortifications corporelles peu en rapport avec son âge.

Sa sœur aînée, Jeanne, était entrée dans une maison de recluses volontaires, Claire voulut la rejoindre, elle avait alors 7 ans.

Les recluses furent de plus en plus nombreuses, à tel point qu'il fallut agrandir les bâtiments. C'est alors que Claire partit mendier dans les rues afin d'assurer la subsistance de ses sœurs.

Une fois la maison agrandie, les recluses souhaitèrent qu'elle devienne un véritable couvent.

L'évêque, Gerardo Artesino, sur la sollicitation de Jeanne, par décret du 10 juin 1290, accepta et leur donna la règle de Saint Augustin. Jeanne en devint l'abbesse et le monastère prit de nom de Monastère de la Croix.

Le 22 novembre 1291, Jeanne mourut. Claire fut élue abbesse à sa place et le monastère devint florissant. Claire y mourut à son tour le 17 août 1308.

Claire de Montefalco bénéficia d'extases mystiques profondes, et de nombreuses visions. Sa renommée, ainsi que son don d'exégèse dépassaient les portes du monastère, de son vivant, elle était déjà considérée comme sainte.

Moins d'un an après la mort de Claire, l'évêque de Spolète ordonna l'ouverture du procès informatif sur la vie et les vertus de la religieuse, devant les nombreux témoignages de miracles obtenus par son intercession.

Le père Béranger de Saint-Affrique se déplaça à Avignon en 1316 pour y rencontrer le Pape Jean XXII. Le procès, bien que terminé le 6 septembre 1318 n'aboutit pas.

Le 14 août 1624, le Pape Urbain VIII (Maffeo Barberini, 1623-1644) accorda l'autorisation du culte en l'honneur de Claire, dont le nom fut inscrit, ultérieurement, par Clément X (Emilio Altieri, 1670-1676), le 19 avril 1673, au martyrologe romain.

Un nouveau procès canonique fut entamé en 1738, et ratifié par la Congrégation des Rites le 17 septembre 1743, puis un autre, terminé en 1851, toutefois, il fallut attendre le 8 décembre 1881 pour que le Pape Léon XIII (Vincenzo Gioacchino Pecci, 1878-1903) déclare sainte Claire de Montefalco, et fixe sa fête au 17 août.

Citations

·       « Si tu cherches la croix du Christ, prends mon cœur. Là tu trouveras le Sauveur souffrant ».

·       Sur son lit de mort :

« Soyez humbles, patientes, et unies en Charité. Soyez telles que Dieu soit honoré en vous et que l’œuvre qu’Il a commencée en vous, ne soit pas perdue ».

SOURCE : https://levangileauquotidien.org/FR/display-saint/a6d5f8b7-03b2-46b6-83f2-eebe26987b3f

CLAIRE DE MONTEFALCO

Sainte et mystique

1268-1308

Claire, deuxième fille de Damien et de Jacqueline, naquit à Montefalco, dans la province de Perugia, en Italie, en 1268.

Dès sa prime enfance, elle fut attirée par l’Amour divin et à peine l’âgée de quatre ans elle démontra une très grande disposition pour l’exercice de la prière et passait déjà de longs moments en oraison, choisissant pour cela les endroits les plus retirés et solitaires de la maison familiale.

Elle fut très vite obnubilé par la Passion du Seigneur et la vue d’un crucifix devint pour elle un motif de continuelle mortification, allant jusqu’à infliger à son jeune corps des macérations douloureuses, à l’aide de silices, ce qui paraissait inouï pour un enfant de son âge.

Sa sœur aînée, Jeanne, était entrée dans une maison où l’on vivant la vie conventuelle. Claire, qui s’était consacrée entièrement à Dieu, voulut, elle aussi, y entrer, ce qui arriva en 1275 : elle n’était âgée que de sept ans.

O impénétrables desseins de Dieu !...

La sainteté de l’enfant et les insignes vertus de Jeanne attirèrent dans cette paisible maison un grand nombre de postulantes, à telle enseigne qu’il fallut bientôt agrandir.

Les travaux commencèrent en 1282 et se prolongèrent pendant huit longues années émaillées de difficultés de toutes sortes ; il fallut même que la jeune Claire aille faire l’aumône auprès des personnes aisées de la ville, ce qu’elle fit avec une grande dévotion, pleine d’humilité.

Les travaux terminés, en 1290, l’ensemble des recluses désira que cette maison devienne un vrai couvent, afin que la communauté puisse y entrer et suivre une règle. Jeanne en parla à son évêque, Dom Gérard Artesino, lequel, par un décret du 10 juin 1290 reconnu la communauté et lui donna la règle de saint Augustin, autorisant en même temps l’acceptation de novices. Le monastère, sur suggestion de Jeanne en qui devint l’abbesse, prit le nom de Monastère de la Croix.

Le 22 novembre 1291, Jeanne décéda. Claire, alors âgée d’à peine 23 ans, et malgré son refus initial, fut appelée à la remplacer. Dès lors l’essor fut encore plus fulgurant, car la jeune abbesse agissant avec une fermeté toute pleine de sollicitude, donnait à toutes, par ses actes et ses paroles, un exemple extraordinaire, ce qui eut pour résultat de pousser vers la perfection, donc vers Dieu toutes celles dont elle avait la charge.

Claire fut favorisée d’un grand nombre de dons surnaturels, comme les visions et les extases. La renommée de ces dons se répandit bientôt même à l’extérieur du couvent. Elle avait un outre le don de la science infuse et souvent il lui arriva d’expliquer à des théologiens, philosophes ou des littérateurs confirmés, certains passages ou certains mystères qu’ils essayent en vain d’approfondir.

Ce fut grâce à ces dons extraordinaires qu’une secte quiétiste — appelée « Esprit de liberté » — et qui sévissait alors en Umbrie, fut découverte et anéantie.

La renommée que suscitaient, de son vivant, ses excellentes et extraordinaires vertus ne se démenti pas après sa mort survenue le 17 août 1308 et dès lors tous la vénéraient comme une sainte.

La tradition raconte que Claire avait dit à ses sœurs religieuses qu’elle avait, gravée dans son cœur, la croix du Christ.

Pour le constater, après le décès, les religieuses lui prélevèrent le cœur et, purent constater qu’en effet, on pouvait y apercevoir, non seulement la croix de Jésus, mais aussi tous les instruments de la Passion : le fouet, la colonne, la couronne d’épines, trois clous, la lance et la canne avec l’éponge. En outre, dans la vésicule de la sainte elles y trouvèrent trois petits globes de même taille et poids, disposés en forme de triangle. Pesés un par un, tous avait le même poids ; pesés ensemble, le poids était le même que pour un seul, ce qui fit penser à la Sainte Trinité : trois personnes distinctes, mais un seul et même Dieu.

Dix mois seulement après le décès de Claire, l’évêque de Spolète, Dom Pierre Paul Trinci, ordonna, le 18 juin 1309, l’ouverture du procès informatif sur la vie et les vertus de celle-ci, car de toutes parts arrivaient, chaque jours, des témoignages de miracles obtenus par l’intercession de la sœur Augustine du monastère de Montefalco.

Plusieurs démarches furent diligentés auprès du Saint-Siège pour obtenir la canonisation de Claire.

L’enquête canonique avait été confiée au père Bérenger de Saint-Affrique qui, pour essayer de mener à terme la cause dont il avait la responsabilité, n’hésita pas à se déplacer à Avignon, en 1316, pour y rencontrer le pape Jean XXII, lequel envoya à Montefalco, afin de bien sen informer, le cardinal Napoléon Orsini.

Le procès fut terminé le 6 septembre 1318 et tout portait à croire à l’éminence de la canonisation, mais des causes externes, indépendantes de la volonté commune des deux parties, empêchèrent l’heureux aboutissement.

Ce ne fut que bien plus tard, le 14 août 1624, que le pape Urbain VIII accorda à la communauté de Montefalco et au diocèse de Spolète (le 28 septembre) l’autorisation du culte, avec Messe et une prière propre en l’honneur de Claire, dont le nom fut inscrit, sur ordre de Clément X, le 19 avril 1673, au Martyrologue Romain.

Plus tard encore, en 1736, le pape Clément XIII ordonna la reprise de la cause et l’année suivante, la Congrégation des Rites approuva le culte « ab immemorabili ».

Un nouveau procès canonique sur les vertus et miracles attribués à Claire de Montefalco fut diligenté en 1738 et ratifié par la Congrégation des Rites le 17 septembre 1743. Mais il faut croire que l’heure de Dieu n’était pas encore arrivée pour la glorification totale de son épouse, car ce ne fut qu’un siècle plus tard, suite à un nouveau procès commencé le 22 octobre 1850 et terminé l’année suivante, le 21 novembre 1851 — que la Congrégation des Rites approuva le 25 septembre 1852 —, qu’une loueur d’espoir éclaira quelques siècles de nuages…

Enfin, l’heure du triomphe arriva : le 8 décembre 1881 elle fut solennellement proclamée sainte par le pape Léon XIII et sa fête fixée au 17 août.

Remi de Rheims

SOURCE : http://voiemystique.free.fr/claire_de_montefalco.htm


Sainte Claire de Montefalco

Fête le 17 août

de l’ordre de Saint Augustin - (1268 - 1308)

Piété et innocence de Claire dès l’enfance. - Claire naquit à Montefalco, ville de l’Ombrie. Ses parents pieux et honorables se nommaient Damien et Jacqueline. A l’âge de quatre ans elle savait par cœur le Pater, l’Ave et plusieurs autres prières qu’elle récitait à genoux, les mains jointes et les yeux au ciel, avec une piété si sensible, que tous ceux qui la voyaient prier en étaient émus. Elle garda toute sa vie cette ardeur dans la prière.

Le diable irrité employa toutes ses ruses pour l’en détourner, cherchant tantôt à l’effrayer par d’horribles apparitions, tantôt à lui persuader par de subtiles raisons, que cette application à la prière était pleine de dangers.

Une fois, il lui apparut sous la figure d’une femme vénérable, au visage voilé, qui lui dit : « Prends garde, Claire, prends garde, si tu continues à écouter ta sœur et à tant prier, tu seras emportée, par une mort prématurée, comme ta sœur Théodorice. » Sa sœur aînée, nommée Jeanne, était religieuse et la formait aux exercices de piété. Elle ne se laissa pas prendre aux pièges du démon, et n’en fut que plus dévote.

Elle dormait fort peu la nuit ; quand elle était accablée de sommeil, elle se couchait sur une planche nue ; rarement elle usa de lit et de couverture.

Elle s’habitua au jeûne dès l’enfance, et évitait tout ce qui flatte les sens, au point qu’elle vivait de pain d’orge et d’eau ; rarement elle y ajoutait des fruits ou des herbes crues ; toute sa vie elle garda cette abstinence et les médecins s’étonnaient qu’elle put vivre de si peu.

Arrivée à l’adolescence, comprenant les dangers de la vie dans ce monde, elle demanda à sa sœur de l’admettre dans la communauté, ce qu’elle n’obtint qu’après de longues instances. Car Jeanne craignait que dans son âge encore peu avancé, elle ne put supporter une vie si austère. Mais elle subit vaillamment l’épreuve du noviciat, et, au bout d’un an, elle fut admise, du consentement de toutes les Sœurs, à la profession religieuse.

Ses trois vœux prononcés, elle mit plus d’ardeur encore à la prière et à la pratique des vertus monastiques, au point que ses forces physiques défaillaient.

Mais Dieu manifesta par plusieurs signes combien ses pures et ardentes prières lui étaient agréables. Un jour que les Sœurs l’observaient priant dans sa cellule, elles la virent ornées d’un collier des plus belles fleurs du monde, et le front ceint d’une couronne : c’étaient les anges qui la paraient ainsi. Une autre fois, la cellule où elle priait, apparut illuminée d’une lumière céleste. Elle entendait parfois les concerts des anges, et ses forces, épuisées par le jeûne et les veilles, lui étaient rendues par cette douce mélodie. Elle portait continuellement un cilice, et se disciplinait jusqu’au sang pendant la nuit. L’humilité lui était si chère, qu’elle se contentait du vêtement le plus grossier, et elle garda toute sa vie l’obéissance empressée qu’elle manifestait dans son enfance.

Mais parmi tant de vertus, la plus belle fut la chasteté qu’elle conservait avec un soin jaloux en elle et dans les vierges qui lui furent soumises.

Une fois, à l’âge de neuf ans, elle laissa en dormant son petit pied nu sortir du lit. Sa sœur Jeanne, qui le remarqua, la reprit et lui dit que cela n’était pas convenable à une vierge. La petite Claire en eût tant de chagrin, que depuis lors elle enveloppait étroitement ses jambes avant de s’endormir. Plus tard, elle ne permettait même pas aux religieuses de lui toucher la main. Elle recommandait à ses filles de ne jamais découvrir leur corps, même dans l’obscurité ; et elle observait cela si étroitement pour elle-même, que jamais elle ne voulut montrer au médecin, aucune partie de son corps sans un voile.

Elle disait aussi que les vierges ne doivent avoir de familiarité ni avec les hommes, ni avec les femmes mariées, car cette intégrité parfaite donne l’immortalité au corps, qui, embaumé par la fleur de la virginité, est préservé aussi de toute corruption.

Ses vertus en Religion. - Elle aimait aussi beaucoup le silence et détestait le bavardage, aussi ne lui arriva-t-il qu’une seule fois de tomber dans une faute sur ce point ; encore ce fut pour condescendre au désir de sa mère Jacqueline. Néanmoins, elle eût un tel regret de ce laisser aller, qu’elle pleura comme si elle eût commis un péché grave et s’imposa pour pénitence de réciter cent fois le Pater et l’Ave Maria les pieds nus dans la neige.

Elle avait un tel amour de la vérité, une telle candeur dans ses paroles et dans ses actes, une telle horreur de la duplicité du cœur ou des lèvres, que jamais on ne pût observer dans ses démarches, rien qui exprimât le contraire de la vérité.

A la mort de sa sœur Jeanne, elle fut élue abbesse et remplit cette charge avec tant de prudence, que jamais le diable ne pût réussir à la tromper, quelque ruse qu’il mit en œuvre. Comme il avait observé qu’elle était très assidue à contempler la Passion, il lui apparût un jour, sous la forme d’un Crucifix, avec un corps gracieux et replet, afin d’exciter en elle par cette vue, l’aiguillon de la chair. Mais la vierge reconnut le trait caché de l’ennemi et s’en moqua ; le démon furieux disparut. Elle avait tant de compassion pour les pauvres que, lorsqu’elle en voyait de mal vêtus, elle se dépouillait de ses propres habits pour les en revêtir. Toutes les fois qu’on faisait le pain au couvent, elle voulait qu’on fit douze pains de plus que nécessaire, pour les distribuer à douze pauvres, en l’honneur des douze apôtres.

Elle veillait sur les Sœurs malades avec la sollicitude d’une mère ; leur faisait donner tout ce qui pouvait adoucir leur mal, et les assistait de ses conseils, de ses soins, de ses prières avec une prudence et une charité merveilleuses.

Sa prudence était surtout admirable dans l’administration des filles dans la communauté. Elle ne s’arrêtait ni à la figure, ni aux bonnes façons, ni à la naissance, mais à ce seul point, savoir si elles désiraient vraiment et sincèrement servir Dieu, et recommandait de ne jamais admettre une personne pour un motif d’intérêt ou de parenté.

Sa réputation de prudence fut si grande, qu’on l’employa parfois aux affaires les plus délicates, telles que la réconciliation entre villes voisines irritées.

Dieu lui donna une telle intelligence des choses divines qu’elle osa combattre l’hérésie des Frérots dans des discussions où elle convainquit publiquement un de ces adeptes de mensonge et de fourberie.

Elle connaissait les pensées cachées et eut parfois le don de prophétie. Mais ce qui fut surtout admirable en elle, ce fut sa familiarité et ses relations intimes avec le Seigneur, au point qu’un jour où elle ne put approcher la sainte table avec la communauté, notre Seigneur Jésus-Christ lui-même vint lui apporter la communion.

Mais aussi, qu’elle exigence de la part de celui qui communiquait ainsi avec elle !

Elle eut un jour un léger mouvement d’impatience à l’égard d’une sœur qui lui assurait que, malgré ses efforts, elle ne trouvait aucune douceur dans la prière. Il n’en fallut pas plus pour qu’elle fut aussitôt privée elle-même de toute consolation ; et la nuit de l’âme où elle fut plongée ne dura pas une semaine, ni un mois, mais onze ans entiers !

On peut juger par là combien le Seigneur demande de perfection aux âmes qui veulent jouir de ses entretiens familiers.

Sa dévotion envers la passion. - Elle était singulièrement enflammée de dévotion, de reconnaissance et de compassion quand elle méditait sur la Passion du Sauveur, et désirait beaucoup voir au moins une fois, des yeux du corps, le Seigneur tel qu’il était au moment où il mourut pour nous sur la croix. Un jour qu’elle était dans cette pensée, une voix du ciel lui dit : « Claire, ma fille, que peut-il vous arriver de plus heureux que de participer à mes douleurs ? » Dès lors elle resta tellement absorbée dans la contemplation de la Passion, que même quand elle buvait de l’eau et mangeait du pain, il lui semblait qu’elle prenait du fiel et du vinaigre, tant le glaive de la compassion était profondément entré dans son cœur.

Et parce qu’elle repassait toujours en son cœur la vie du Seigneur, elle fut admise par son époux dans le cellier, c’est-à-dire qu’elle voyait tout cela comme présent à ses yeux. Elle entendait le concert des anges, voyait l’enfant Jésus dans la crèche, la pauvre étable de Bethléem, les trois Mages agenouillés pour adorer l’Enfant-Dieu.

D’autres fois le Seigneur lui montrait le terrible jugement dernier, les supplices réservés aux impies, l’honneur et la gloire qui attendent les fidèles. Elle entendit un jour ces paroles de la bouche du Seigneur :

« Viens, Claire, viens ; ta venue me sera agréable. - Seigneur, répondit-elle, je désire me dissoudre et m’unir à vous. - Il faut attendre encore un peu, ma fille, ton jour n’est pas venu, » reprit le Seigneur.

Une autre fois, le Seigneur lui apparut sous la figure d’un pèlerin, portant une croix sur ses épaules, il lui dit :

« Ma fille, en cherchant ce que je pourrais offrir de plus agréable à ton cœur, il m’a semblé que ma croix serait la chose qui lui convient le mieux. Reçois-la, embrasse-la, et donne-moi ton cœur afin que tu puisses mourir sur la croix. »

Ces paroles émurent si profondément le cœur de cette tendre vierge, enflammée de l’amour de Jésus-Christ, qu’il reçut à ce moment l’impression des insignes de la Passion.

Son heureux trépas ; merveilles de son cœur. - Elle connut dès lors l’heure de sa mort. Quand elle la sentit s’approcher, elle vit son ange gardien et le pria de daigner demander à la bienheureuse Vierge Marie de l’admettre en sa compagnie, parmi les âmes bienheureuses.

Elle vit aussi, au moment de sa mort, le démon, qu’elle mit en fuite par ces paroles : « Que me veux-tu, cruelle bête ? retire-toi de moi, maudit, et va au lieu de tes tourments. » Une Sœur qui entendit ces paroles, craignant que le démon n’eût puissance sur elle, lui plaça un crucifix devant les yeux : « Ma Sœur, lui dit Claire, si vous chercher le crucifix, vous le trouverez gravé dans mon cœur. »

Au dernier moment elle demanda les sacrements de l’Eglise, et les reçut avec une dévotion et un amour extrêmes. Elle donna aux Sœurs de salutaires avis et les bénit, s’écria à haute voix : « Seigneur, combien est grande la récompense que vous avez préparé à ceux qui vous servent !

« Mes Sœurs, conduisez-moi à mon époux, car je vois le ciel s’ouvrir, les Apôtres et les Vierges m’attendent : délivrée des liens du corps je vais m’envoler vers mon Dieu. » Et ce disant elle expira, et alla embrasser son époux, toute pure et toute belle, consumée du feu de l’amour divin ; car jamais, pendant sa vie d’ici-bas, elle n’avait souillé du péché mortel sa robe d’innocence revêtue au saint baptême.

Elle mourut en l’an de N.-S. 1308, le lendemain de l’Assomption, à l’âge de quarante ans. Son corps fut enseveli dans son monastère, où il repose encore aujourd’hui ; conservé tout entier, et souple comme s’il venait d’être déposé hier, il est blanc comme l’albâtre. Sa complète conservation a été constatée de nouveau sous le pontificat de Pie IX, d’heureuse mémoire.

La sainte âme de Claire en quittant son corps y laissa les marques évidentes de sa gloire. Et comme les Sœurs connaissaient sa tendre dévotion pour la Passion, qu’elles lui avaient entendu dire plusieurs fois avant sa mort qu’elle portait Jésus crucifié dans son cœur, elles furent saisies du désir de s’en assurer exactement avant de confier son corps à la terre. Elle décidèrent donc de faire l’autopsie et d’examiner les mystères de son corps. Elles constatèrent d’abord que son cœur était fort enflé et avait la grosseur de la tête d’un petit enfant. De plus la poche du fiel était complètement durcie. De l’avis des médecins, il est impossible à un homme de vivre en cet état.

On ouvre son cœur et on y trouve les instruments de la passion. - Une sœur divisa le cœur en deux parties, et sa main fut si heureusement conduite par Dieu dans cette opération, que pas un des instruments de la passion qui s’y trouvaient ne fut atteint. Les sœurs, profondément surprises et joyeuses, en rendirent à Dieu des actions de grâces.

Dans la partie de droite apparut l’image du Seigneur attaché à la croix, environ de la grosseur du pouce, et un peu plus long. Il avait les bras étendus, la tête inclinée à droite avançant un peu sur les épaules. Le flanc droit était livide, avec la plaie ouverte et sanglante. Autour des reins était un linge taché de sang. Il y avait encore dans cette partie du cœur : trois nerfs auxquels étaient attachés trois clous noirs durs et pointus, l’un des trois, notablement plus grand que les autres ; au-dessous des clous, un autre nerf couleur de fer, terminé en pointe dur : cette pointe était aiguë, pénétrait comme du fer, et représentait la lance avec laquelle Longin perça le flanc du Sauveur. Enfin, dans la même partie du cœur était encore une boule de nerfs plus petits, représentant l’éponge avec laquelle le fiel et le vinaigre furent présentés au Seigneur.

Dans la partie gauche, se trouvaient les fouets ; c’étaient cinq nerfs entrelacés avec beaucoup de nœuds, et réunis par un manche. Auprès du fouet se trouvait un nerf plus fort représentant la colonne de la flagellation, entouré de nerfs sanglants, figurants les cordes avec lesquelles le Seigneur y fut lié.

Au-dessous de la colonne la couronne d’épines, formée de nerfs entrelacés avec des épines dures et pointues.

Tous ces insignes, quoique formées de chair, étaient durs comme les instruments réels de la Passion du Sauveur.

Quand les religieuses eurent vu toutes ces merveilles, et les eurent considérées une à une avec respect et admiration, elles en informèrent en l’absence de l’évêque de Spolète, son vicaire Berenger, qui en fit un examen minutieux ; et put s’assurer de la réalité de ce qui vient d’être dit.

Il s’étonna surtout de ce que ces instruments, séparés du cœur avaient pris consistance et que la mollesse naturelle des tissus avait fait place à la dureté du bois ou de la pierre. Plusieurs de ces insignes furent mis entre les mains du Pape Jean XXIII, lorsqu’il fit l’examen de la vie de Claire pour la béatifier.

Les Sœurs recueillirent le sang qui coula du cœur lorsqu’il fut ouvert, et le mirent dans une ampoule de verre ; il répandit à ce moment une odeur suave. Il est demeuré coagulé jusqu'à ce jour, et lorsqu’une tempête grave menace l’Eglise, on le voit s’agiter et se mettre en ébullition, signe manifeste de la colère de Dieu.

Trois boules de même poids et de même forme sont trouvées dans son fiel. - Le fiel, durci comme on l’a dit, fut ouvert également et examiné par des médecins. On y trouva trois petites boules couleur de cendre et tachées de rouge, qui étaient toutes trois de même grosseur et de même poids, dures comme du silex, et placées en formes de triangle. Elles représentaient manifestement le mystère de la T. S. Trinité, car elles étaient absolument semblables en tout ; et, ce qui dépasse toute admiration, une seule était du même poids que les deux autres et même que les trois réunies. Si l’on en plaçait une des trois dans l’un des plateaux de la balance et les deux autres dans l’autre plateau, la balance restait en équilibre. Et si on en plaçait une des trois dans un des plateaux et dans l’autre une petite pierre ou n’importe quel objet d’un poids égal, et qu’on ajoutât les deux autres boules dans le plateau où il y en avait déjà une, la balance restait immobile comme dans la première opération.

C’était là un signe manifeste de la T. S. Trinité, une quant à l’essence, diverse quant aux personnes.

L’une de ses trois boules s’est brisée d’elle-même, au moment où la France, entamée par l’hérésie de Calvin, a causé de si grands maux dans l’Eglise.

Toutes ces merveilles montrent combien la bienheureuse Claire fut aimée de Dieu, car il édifia en sa chair, un temple où éclatent les mystères de l’Auguste Trinité et de la Passion du Sauveur.

Que par ses mérites et son intercession, Dieu nous accorde la grâce de contempler nous aussi, les souffrances du Sauveur ici-bas, afin que nous puissions jouir au ciel de la vue de la T. S. Trinité dans sa gloire. Amen.

SOURCE : http://viedessaints.free.fr/vds/claireDeMontefalco.html

Dans le transept droit de l’église Saint Augustin, on peut admirer la Sculpture de Sainte Claire de Montefalco exécutée par Silini (1755). La Sainte est représentée avec un lys, emblème de pureté absolue, et avec un cœur en feu, transpercé par un crucifix. Le cœur en feu est typique de l’iconographie augustinienne, puisqu’il se réfère à un épisode de la vie intérieure de Saint Augustin : “la parole de Dieu enflamma son cœur d’Amour Divin”.


Sainte Claire de Montefalco, le cœur qui portait la croix du Christ

Aliénor Goudet - Publié le 16/08/20

À 7 ans, Claire de Montefalco, sainte du XIIIe siècle, montre une dévotion si impressionnante envers le Christ et les pauvres qu’elle entre au "reclusorio di San Leonardo", communauté de sa sœur Giovanna dont elle deviendra l’abbesse en 1291. Découvrez-la, ici, recevant la plus grande grâce de Dieu au milieu d’une grande période d’aridité spirituelle.

Montefalco, 1294. Tout est calme au monastère de la Croix. La nuit est tombée depuis bien longtemps et toutes les sœurs dorment. C’est donc sur la pointe des pieds que Claire traverse le couloir des chambres pour ne pas troubler le sommeil bien mérité de ses filles.

Elle-même a passé sa journée dans les champs à aider les paysans en cette saison de moisson. Ses mains sales sont couvertes d’éraflures et elle peut sentir les ampoules de ses pieds se frotter au bois de ses sabots. Ses bras et ses épaules la font également souffrir. Malgré cela, elle a rempli son devoir de la journée en portant la charité à qui elle le pouvait. 

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Pourtant, c’est un sentiment amer qui lui serre le cœur. Elle n’a pas de doute qu’elle fait la volonté de Dieu par ses actes. Elle observe, comme toutes ses filles, la règle de saint Augustin. Mais depuis six longues années, elle n’arrive plus à prier. Lorsqu’elle s’agenouille devant le saint sacrement, son esprit divague vers des préoccupations terrestres. Tant bien que mal elle tente de se recentrer sur le Christ, mais rien n’y fait. C’est comme se promener dans le noir et chercher aveuglément son chemin dans le vide. Un désert dans lequel Dieu n’est pas. 

Rien que d’y penser lui fait redouter le temps consacré à la prière. L’idée que sa source de force, son lien intime et privilégié avec le Seigneur qu’elle entretient depuis qu’elle a 4 ans n’existe plus lui est insupportable. Tant qu’elle n’en dort presque plus. La voilà donc, comme presque toutes les nuits, à se rendre au jardin du monastère, espérant y trouver la fatigue. Le vent berce sa marche lente alors que Claire récite machinalement une prière apprise de sa sœur. Une prière sans saveur, à des lieux du Christ. Claire se sent trop vide, trop légère. Faudrait-il ne rien dire du tout dans ce cas ? 

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Cette idée lui traverse souvent l’esprit depuis six ans et comme à chaque fois, elle se reprend. Dieu reçoit toute prière avec amour et bienveillance, que ce soit un cantique ou un bénédicité. Qui est-elle pour le privé d’une seule miette de ce qui lui est dû ? Elle s’apprête à reprendre sa médiocre prière, lorsque quelque chose attire son regard. Une silhouette se tient sous l’un des chênes du jardin. Étrangement, sa présence n’effraie pas Claire mais une chose intrigue la mère supérieure. 

Il fait nuit noire et pourtant, elle la distingue très nettement. C’est un homme, grand et maigre. Il est pieds nus, porte une vieille bure miteuse et ses longs cheveux cachent son visage. Lentement, elle s’approche et dit en souriant :

– Bonsoir, monsieur. Comment puis-je vous servir ?  

L’homme ne répond pas mais s’avance de quelque pas, traînant quelque chose de lourd derrière lui. C’est alors que Claire remarque la forme familière du large morceau de bois sur les épaules de l’homme. Une croix. Comme par réflexe, ses yeux tombent alors sur les pieds nus et mains de celui-ci. Tous sont percés, et saignent. Une chaleur intense enflamme sa poitrine et elle relève la tête. Son cœur se met à battre à vive allure et son corps, à trembler comme une feuille. Elle connaît ce mendiant. Saint Martin l’a vue bien avant elle, et lui a offert la moitié de son manteau. 

– Je cherche un endroit propice où planter ma croix, lui dit le Christ blessé.  

À ces mots, Claire tombe à genoux devant lui, et étend les mains pour présenter sa poitrine. 

– Seigneur, s’il en est digne, je t’offre mon cœur. 

Un doux sourire se dessine sur le visage du Seigneur et au même moment, une vive douleur frappe Claire dans tout le corps. Comme si on lui perçait les mains et les pieds, qu’on la déchirait de coups de fouet, qu’on lui poignardait le côté et qu’on lui enfonçait des épines dans la tête d’un seul coup. La douleur est telle que l’abbesse sombre avant même de s’écrouler au sol, un goût piquant de vinaigre sur la langue. 

– Ma mère, ma mère, appelle-t-on !

Le soleil est déjà levé lorsque Claire rouvre les yeux, secouée par quelques une de ses filles, inquiètes. Et alors qu’elle se redresse, un poids lourd dans sa poitrine se fait sentir. Le souvenir de la veille lui revient et des larmes jaillissent de ses yeux. Quelle grâce d’avoir partagé ne serait-ce qu’un instant la douleur de Jésus.   

– Que vous arrive-t-il, ma mère ? demande sœur Francesca. Êtes-vous souffrante ?– Non, mes filles. J’ai simplement Jésus à l’intérieur de mon cœur.  

À la mort de Claire, en 1308, on retrouve imprimé sur son organe cardiaque les instruments de la Passion du Christ. Elle est canonisée en 1881 par le pape Léon XIII. En plus d’être grande mystique, Claire de Montefalco est un exemple de persévérance dans la foi, malgré l’aridité spirituelle.

« Soyez humbles, patientes, et unies dans la charité. Soyez telles que Dieu soit honoré en vous et que l’œuvre qu’il a commencé en vous, ne soit pas perdue. »

SOURCE : https://fr.aleteia.org/2020/08/16/sainte-claire-de-montefalco-le-coeur-qui-portait-la-croix-du-christ/?utm_campaign=NL_fr&utm_content=NL_fr&utm_medium=mail&utm_source=daily_newsletter


Saint Clare of Montefalco

Also known as

Clare of the Cross

Memorial

17 August

18 August on some calendars

Profile

Claimed by both the Franciscans and Augustinians. Pious from childhood, and devoted to Christ’s Passion and the Cross. Franciscan tertiary. Joined with her blood sisters and some friends to form a new Franciscan house, Holy Cross Convent in MontefalcoItaly, with Clare’s sister Joan as its first abbess. Reluctant abbess of the community at Santa Croce in 1255 following the death of her sister; the house eventually adapted the Rule of Saint Augustine. Upon her death, a cross was found emblazoned on the flesh above her heart.

Born

c.1268 at Montefalcodiocese of SpoletoItaly

Died

18 August 1308 at Montefalcodiocese of SpoletoItaly

body incorrupt

Beatified

13 April 1737 by Pope Clement XII

Canonized

8 December 1881 at Pope Leo XIII

Patronage

MontefalcoItaly

Representation

scales

Additional Information

Book of Saints, by the Monks of Ramsgate

Catholic Encyclopedia

History of the Canonization of Blessed Clare of Montefalco, by Rev. William H Keligan

Lives of the Saints, by Father Alban Butler

Lives of the Saints, by Father Francis Xavier Weninger

New Catholic Dictionary

Pictorial Lives of the Saints

Life of Saint Clare of Montefalco, by Father Lawrence Tardy

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MLA Citation

“Saint Clare of Montefalco“. CatholicSaints.Info. 9 March 2021. Web. 17 August 2021. <https://catholicsaints.info/saint-clare-of-montefalco/>

SOURCE : https://catholicsaints.info/saint-clare-of-montefalco/

St. Clare of Montefalco

Born at Montefalco about 1268; died there, 18 August, 1308. Much dispute has existed as to whether St. Clare of Montefalco was a Franciscan or an Augustinian; and while Wadding, with Franciscan biographers of the saint, contends that she was a member of the Third Order of St. Francis, Augustinian writers, whom the Bollandists seem to favour, hold that she belonged to their order. It seems, however, more probable to say that St. Clare, when she was still a very young girl, embraced the rule of the Third Order of St. Francis (secular), together with her older sister and a number of other pious young maidens, who wore the habit of the Third Order of St. Francis and followed that particular mode of life in community which their piety and fervour suggested. When later, however, they became desirous of entering the religous state in its strict sense, and of professing the three vows of religion, they petitioned the Bishop of Spoleto for an approved rule of life; and, the Third Order of St. Francis (regular) not being then in existence as an approved religious institute, the bishop imposed upon them in 1290 the rule of the Third Order (Regular) of St. Augustine. From her very childhood, St. Clare gave evidence of the exalted sanctity to which she was one day to attain, and which made her the recipient of so many signal favours from God. Upon the death of her older sister in 1295, Clare was chosen to succeed her in the office of abbess of the community at Santa Croce; but it was only in obedience to the command of the Bishop of Spoleto that she could be prevailed upon to accept this new dignity. Kind and indulgent towards others, she treated herself with the most unrelenting severity, multiplying her fasts, vigils, and other austerities to such an extent that at one time her life was even feared for. To these acts of penance she added the practice of the most profound humility and the most perfect charity, while the suffering of her Redeemer formed the continual subject of her meditation.

Shortly after the death of St. Clare, inquiry into her virtues and the miracles wrought through her intercession was instituted, preparatory to her canonization. It was not, however, until several centuries later that she was canonized by Pope Leo XIII in 1881.

Donovan, Stephen. "St. Clare of Montefalco." The Catholic Encyclopedia. Vol. 4. New York: Robert Appleton Company, 1908. 17 Aug. 2020 <http://www.newadvent.org/cathen/04006a.htm>.

Transcription. This article was transcribed for New Advent by Kristen M. Zebro. Dedicated to Uncle George and Aunt Mary Sahul.

Ecclesiastical approbation. Nihil Obstat. Remy Lafort, Censor. Imprimatur. +John M. Farley, Archbishop of New York.

Copyright © 2020 by Kevin Knight. Dedicated to the Immaculate Heart of Mary.

SOURCE : https://www.newadvent.org/cathen/04006a.htm


Butler’s Lives of the Saints – Saint Clare of Monte Falco, Virgin

Article

She was born at Monte Falco, near Spoletto, in Italy, about the year 1275. She was from her childhood an admirable model of devotion and penance. Having embraced the rule of Saint Austin, she was chosen abbess yet very young; in which charge her charity, her example, and her words, inspired all who had the happiness to enjoy her conversation with an ardent desire of the most sublime perfection. Her profound recollection was the effect of the constant union of her soul with God. If she spoke any word which seemed superfluous, she condemned herself to the task of reciting one hundred Our Fathers. The passion of Christ was the favourite object of her devotion. She died on the 18th of August, 1308; the process for her canonization was ordered by Pope John XXII.; but interrupted by his death. Urban VIII published the bull of her beatification and she is named in the Roman Martyrology.

MLA Citation

Father Alban Butler. “Saint Clare of Monte Falco, Virgin”. Lives of the Fathers, Martyrs, and Principal Saints1866. CatholicSaints.Info. 17 August 2016. Web. 17 August 2020. <https://catholicsaints.info/butlers-lives-of-the-saints-saint-clare-of-monte-falco-virgin/>

SOURCE : https://catholicsaints.info/butlers-lives-of-the-saints-saint-clare-of-monte-falco-virgin/

Fresque sur une colonne de l'église Sainte-Marie couronnée à Milan. 

Photographie de Giovanni Dall'Orto


Weninger’s Lives of the Saints – Saint Clare of Monte-Falco, Virgin

Article

Saint Clare of Monte-Falco is so called from the name of her birthplace, to distinguish her from the other Saint Clare who was a native of Assisi. She was born in the thirteenth century and having been early instructed in piety by her parents, is an example of the fruits of a Christian education. She had hardly attained her fourth year, when she would pass whole hours on her knees before a crucifix. When only six years old, she desired to leave the world and join her sister Joan, who lived a very devout life in a convent. Even at that early period, her conduct was more to be admired than imitated. She wore a knotted rope around the waist, scourged herself to blood, and lived only on bread, water and undressed roots. Her rest at night was upon the bare ground or upon straw. She passed many hours of the night and the day in prayer, which she performed either standing, kneeling or lying prostrate on the ground. Her modesty of manner was almost without parallel; she cultivated this most assiduously, regarding it as the only means of preserving her chastity inviolate. How highly she esteemed virginal purity can be judged by her earnest assurances that she would rather suffer the torments of hell than commit the least sin against purity. She, therefore, always kept her eyes cast upon the ground when conversing with her nearest relatives, even with her own brother. When, one day, he asked her the reason of this, she replied: “In conversation, one needs the tongue, not the eyes.” She was always as ready to work as to pray, and the harder the labor she performed, the more it pleased her; for, all she aimed at was to crucify her body. After the death of her sister, she was chosen superior; and although she endeavored by tears and entreaties to evade the honor, she was obliged to submit. She then accepted her offer with great trust in God, and led those under her charge more by example than by words to the exact observance of the rule of Saint Augustine, which had been recommended to her sister by the Bishop of Spoleto. Although she herself was very strict in fasting, she exacted nothing from those under her direction, which was not in the rules. She evinced a motherly solicitude for them. If one of the sisters was sick, she hardly ever left her side, and endeavored to show her every possible kindness. Much that might be told of this gentle superior, of her love to God and man, especially to her enemies, of her patience and humility, of her zeal to promote the honor of the Almighty, and prevent every transgression against His law, we have to pass in silence. But of her great love for her crucified Saviour we must say a few words. The subject of her meditations was generally the sufferings and death of Christ, and she spoke of nothing more frequently, and scarcely ever without shedding tears. The sight of the image of her crucified Lord would put her in ecstacy. She would pass whole hours before it, and her mind was almost always occupied with the sufferings of our Saviour. “Can it be possible to think of anything else, when we have looked at Christ on the Cross?” said she one day. There was hardly a picture to be seen in the convent that did not represent the sufferings of Jesus. This was her wish, in order that she and all the others might be continually reminded of Him. She prayed to Him, one day, most fervently to let her feel some of the pains He suffered. Her request was granted. He appeared to her laden with the cross. The pains she endured at that moment, were so intense that she could not have lived another instant, if He, who had given them to her, had not turned death from her by a miracle. The Almighty caused a miracle to be wrought upon her in compensation for this extraordinary devotion to the sufferings and death of Christ. After her death, the instruments of the Passion, the cross, the three nails, the crown of thorns, were found deeply impressed on her heart. The Almighty who thus glorified his handmaid after her death, had favored her with many visions during her life. In one or them Christ announced her approaching death. Clare prepared for it most carefully. Christ again appeared to her and absolved her from all her sins and assured her of her eternal salvation; upon which she, in an ecstacy of joy, exclaimed: “O my Jesus! how great is the reward Thou deignest to give those who serve Thee.” Many blessed spirits accompanied our Saviour, to whom she said: “Take me away, take me away!” After this, she lay quiet, as if she were dead; out suddenly opening her eyes, she s&id: “Sister, I am going now to Christ, who calls me, I commend you and myself to Him.” With these words, she ended her angelic life on earth, and began a much happier one in Heaven. The holy body still remains incorrupt, and the miraculous heart is yet to be seen.

Practical Considerations

Saint Clare had, besides many virtues, an especial devotion to the bitter passion and death of Christ, and made them the subject of frequent meditation. You are not worthy to partake of the fruits of Christ’s passion, if you do not, with sincere devotion, often remember it and humbly thanking Him, strive with all the powers of your soul, to love Him who died for love of you. Repent of the coldness of your heart hitherto, and worship Him in future with fervent zeal. “If you desire to progress from one virtue to another, from one grace to another,” says Saint Bonaventure, “daily contemplate the sufferings and death of Jesus Christ” “Jesus Christ should be always in your heart, and the image of the crucified Saviour should never be out of your thoughts,” says Saint Bernard.

MLA Citation

Father Francis Xavier Weninger, DD, SJ. “Saint Clare of Monte-Falco, Virgin”. Lives of the Saints1876. CatholicSaints.Info. 9 April 2018. Web. 17 August 2020. <https://catholicsaints.info/weningers-lives-of-the-saints-saint-clare-of-monte-falco-virgin/>

SOURCE : https://catholicsaints.info/weningers-lives-of-the-saints-saint-clare-of-monte-falco-virgin/

Claire de Montefalco, Rita de Cascia, Thomas de VilleneuveJean de Saint-Facond et Augustin d'Hippone.


Pictorial Lives of the Saints – Saint Clare of Montefalco

Article

Saint Clare was born in 1268, in the little Italian town from which she takes her name. Her parents were thoroughly pious people, in moderate circumstances, to whom were born two daughters, Johanna, who was the elder, and the subject of our sketch.

While still a child, Johanna, with the consent of her parents, withdrew to a secluded spot known as Saint Leonards, where, with other maidens of her own age and disposition, she gave herself up to prayer and the service of God, although not bound by any rule. From her very infancy Clare wished to join her sister, and at the tender age of six she actually persuaded her parents to give their consent, and was received into the community.

The community grew so rapidly that Saint Leonards was soon too small. Accordingly, it was decided to remove to the summit of Saint Catherine’s Hill, over which a cross of light followed by a procession of prayerful women had been once seen in a vision by Johanna. Believing this to be a sign from God indicating their new home, the pious women, after many obstacles, built an humble monastery on the spot. Up to this time the community supported itself partly by its own labor and partly by the assistance received from its friends; but now they began to feel the want of means of subsistence, and finally it was decided that some of the Sisters should be sent out to beg. The repulses, mortifications, and fatigue attendant upon such work attracted Clare, and she begged her sister to assign the task to her. Having received the necessary permission, she started out with Sister Marina for a companion. From house to house she went, but always remained at the door, so that of all the families which she visited none could say that she ever entered the house.

As she walked along, her mind was ever intent on heavenly things, and she would often stand for a time as though absorbed in ecstasy. Fearing some accident might happen to her while in this state, Blessed Johanna forbade her to go out again.

Believing that it would be in every way a benefit, the community decided to erect their establishment into a convent; and having referred the matter to the bishop of their diocese, he agreed with them, and gave them the rule of Saint Augustine. They called their house the Convent of the Holy Cross, and elected Johanna as their Abbess. She was not to remain long at their head, for in a year from the time of her election she passed away to enjoy the reward which her labors had earned for her.

Although only twenty-three years of age, Clare was chosen Abbess in her sister’s place. The wisdom of their choice was at once apparent, for her exemplary life became a living rule, encouraging and correcting all and making perseverance easy. She was attentive to the bodily needs of her community, so that no anxiety on that score might interfere with their spirit of prayer. Poverty, the constant recollection of God’s majesty, devotion to the Passion of Our Lord, love of one’s neighbor, and bountiful almsgiving were among the practices she endeavored to develop in her nuns both by her teaching and example.

From her tenderest years she had been accustomed to meditate with rapt attention on the scenes in the Passion of Our Saviour. She had reached the age of thirty-three, when one day she felt more than an ordinary attraction for this holy exercise; she felt her heart inflamed with the most intense feelings of love and compassion, and her soul wholly absorbed in the contemplation of those mysteries. Suddenly a flood of light deluged the room, and she saw standing before her Our Saviour Himself, bearing His Cross. Turning towards her, He said that He wished to plant that very Cross in her heart; and on the instant not only was the Cross implanted there, but all the mysteries of the Passion were impressed upon and depicted in the cavity of that same heart, where they remained and still remain to this day. When our Saint died, her body was opened and her heart divided, and there, formed by flesh and veins, were found the image of Our Crucified Saviour, with the pillar, the crown of thorns, the three nails, the lance, and the reed with the sponge. By God’s dispensation, Clare’s reputation for sanctity increased. From far and near the people came to see her, and to beg her prayers. The sick and dying were carried to her, and healed at her touch, and the gift of prophecy was granted her. Many learned men, theologians and philosophers, propounded to her the most abstruse questions, to which they received wonderful and correct answers. On more than one occasion she was led into disputes with heretics, and invariably sent them from her overwhelmed with confusion.

Shortly after Our Lord made for Himself a temple in Clare’s heart, she formed the resolution of building for Him a church in place of the old one of Saint Catherine, which the poverty of the community had obliged them to use up to that time. Relying on God’s help and the kindness of friends and benefactors, Clare set about the work, and in less than a year, to the surprise of every one, the whole church was completed. It seemed as though our Saint could never tear herself away from this church. There she spent many hours of the day and a great part of the night; thither she caused herself to be borne by her religious when she was sick; there she wished to breathe her last sigh, and thence wing her flight to heaven. August of the year 1308 was now approaching, and with it the day of our Saint’s life was drawing to a close. Our Lord had told her, years before, when the end would come. For nearly two years before her death she was confined to her bed, leaving it only at rare intervals. When the morning of the Feast of the Assumption came, the Saint sent for her confessor and made her last sacramental confession. She then begged that the holy Viaticum might be brought to her, being certain, as she herself predicted and as really happened, that she would never receive it again in this life. After receiving the Blessed Sacrament, she asked to be left alone, so that no earthly object might rob her of a glance or a thought, and that she might give free vent to the current of her affections. Towards evening she caused the religious to be assembled around her, and, after a few short words of love and advice, gave them all her blessing. She afterwards received Extreme Unction with sentiments becoming a saint, amid the tears of her spiritual daughters. During the whole of the following day, her time was spent in communion with God, and her face assumed such an appearance of health that many supposed she was growing better. But it was not to be, and in the forenoon of the 17th of August, 1308, those about her saw descending swiftly from on high a brilliant light which irradiated her countenance. This light shortly after took the form of a globe and disappeared, and with it departed the pure soul of Clare to enter into the haven of everlasting happiness.

MLA Citation

John Dawson Gilmary Shea. “Saint Clare of Montefalco”. Pictorial Lives of the Saints1922. CatholicSaints.Info. 14 December 2018. Web. 17 August 2020. <https://catholicsaints.info/pictorial-lives-of-the-saints-saint-clare-of-montefalco/>

SOURCE : https://catholicsaints.info/pictorial-lives-of-the-saints-saint-clare-of-montefalco/

Santa Clara de Montefalco Parish Church (Pasay City) Founded 1864 in 2360 P. Burgos Street on the 150th Anniversary August 18, 2013 Decree, Sesquicentennial Marker August 17, 2014 150th Founding Anniversary Clare of Montefalco Roman Catholic Archdiocese of Manila


Saint Clare of Montefalco

Century: 13th and 14th Century

 Patronage: Montefalco

Feast Day: August 17th

Saint Clare of Montefalco was born in 1268.  Clare was born into a well-to-do family, the daughter of Damiano and Iacopa Vengente.  Her father built a hermitage within the town where Clare’s older sister Joan and her friend Andreola, lived as Franciscan tertiaries as part of the Secular Third Order of St. Francis.  

In 1274, when Clare was six years old, the Bishop of Spoleto permitted Joan to receive more sisters, and at that time, Clare joined the Third Order of St. Francis (Secular), moving into the hermitage and adopting the Franciscan habit.  By 1278 the community had grown too large, and they had to build a larger hermitage farther from town. In 1290 Clare and her sister Joan desired a more strict monastic life, so the Bishop established a monastery according to the Rule of St. Augustine.  Clare and Joan made her vows of poverty, chastity, and obedience and they became Augustinian Nuns.  Joan was elected as the first Abbess, and their small hermitage was dedicated as a monastery.  A year later, on November 22, 1291, Joan died and Clare, out of obedience to the Bishop, was elected Abbess.       

In 1294 during the celebration of the Epiphany, Clare fell into ecstasy and remained in that state for several weeks.  Unable to eat, the Nuns sustained Clare’s life by feeding her sugar  water.  During this time, Clare reported having a vision in which she saw herself being judged in front of God. Clare also reported having a vision of Jesus dressed as a poor traveller.  She described His countenance as being overwhelmed by the weight of the cross, and His body as showing signs of fatigue.  Clare knelt in front of Him, and trying to stop Him asked, “My Lord, where are you going”?  Jesus answered her, “I have looked all over the world for a strong place where to plant this Cross firmly, and I have not found any”.  After she reached the cross, making known her desire to help Him carry it, He said to her, “Clare, I have found a place for My cross here.  I have finally found someone to whom I can trust mine cross”, and He implanted it in her heart.  The intense pain that she felt in all her being, upon receiving the cross in her heart, remained with her.  The rest of her years were spent in pain and suffering, and yet she continued to joyfully serve her fellow Nuns as their Abbess.  

In 1303, Clare built a church in Montefalco, which served as a Chapel for the Nuns and a church for the town.  It was blessed by the Bishop of Spoleto, and was dedicated to the Holy Cross.  Clare served as the Abbess, teacher, mother and spiritual directress of her Nuns.  Clare’s reputation for holiness and wisdom attracted visitors to the Monastery of the Holy Cross, but she continued to still govern the monastery with care.   Clare served as Abbess for sixteen years, and in August 1308, she become so ill, that she was bedridden.  She asked to receive Extreme Unction, and on the next day, sent for her brother to come to the monastery.  Clare made her last confession on August 17th, and died in the convent on August 18th.  

Immediately following Clare’s death her heart was removed from her body, and upon inspection it was repoted that symbols of Christ’s passion, a crucifix and scourge were found within her heart.  The Bishop immediately rushed there to see it, assuming the Sisters implanted the symbols there.  A commission of physicians, jurists, and theologians investigated, and “ruled out the possibility of fabrication or artifice”.  The Bishop appologized and ruled out trickery. 

The crucifix reportedly found within Clare’s heart is about the size of a thumb.  Christ’s head leans slightly towards the right arm of the crucifix, and his body is white, except for the “tiny aperture in the right side which is a livid reddish color”.  The scourge and crown of thorns are apparently formed by whitish nerve fibers, and the three nails are formed of a dark fibrous tissue.  

The body of St. Clare remains incorrupt today, although the skin of her hands has darkened somewhat, over time.  St. Clare’s heart is displayed yet today, in veneration at the Church of Saint Clare in Montefalco where her body, dressed in her Augustinian habit, rests under the high altar.  While her canonization process was initiated in 1328, it was not until April 13, 1737, that Clare was beatified by Pope Clement XII.  On the feast of the Immaculate Conception, Pope Leo XIII canonized Clare as St. Clare of Montefalco at St. Peter’s Basilica in Rome.  She is recognized as an Augustinian Nun, rather than a Franciscan.   

Practical Take Away

St. Clare took up the religious life at the age of six.  She knew from a very early age that she was to serve the Church and others.  She started as a Third Order Franciscan, but eventually took vows as an Augustinian Nun.  She served the Sisters by being their Abbess, and had a profound vision of Jesus.  She remained in ecstasy for several weeks, and accepted the cross that Jesus planted in her heart.  Upon death, there was a crucifix and a scourge actually implanted in her heart.  Her heart was removed upon her death, and is venerated today in the Church in Montefalco, where these symbols that Jesus implanted there, can still be seen.  Her body, more than 700 years later, is on display under the high altar, and is incorrupt to this day.  St. Clare shows us that faith can be obtained to such a deep level, miraculous things can happen; and that faith can be of benefit to others.  She showed us how to serve the Church well, and asks us all to do the same in whatever state of life we are in.  Don’t forget to ask her to intercede for us, when we need help to serve others.  

SOURCE : http://www.newmanconnection.com/faith/saint/saint-clare-of-montefalco

Saint Clare of Montefalco

(Santa Chiara da Montefalco, Saint Clare of the Cross)

Like so many other towns in Umbria, Montefalco is a small city set on a hill. It overlooks the valley of Spoleto, and some distance to the north Assisi is visible. Here Clare Damiani was born about 1268; and as a little girl of six she was placed in the convent of Saint Illuminata, where her sister Jane was superior.

From the beginning little Clare observed the rule of the Third Order of St Francis and added severe penances, keeping strict silence, taking only bread and water, and sleeping on the ground. About eight years later, Clare and the other sisters moved to a new convent, that of Santa Croce, which had been built for them on a nearby hill. During these years all of them followed the rule of the Third Order; but in 1290 the bishop of Spoleto substituted the rule of St Augustine.

After the death of her sister in 1298, Clare, who distinguished herself by her spirit of prayer and penance and was then about thirty years old, was chosen superior. Not only did she carry out her duties as a religious and a superior in an exemplary manner, but she exerted an extraordinary influence also on the outside world. She confuted heretics, converted sinners, reconciled families which were at odds with one another, made peace between neighboring warring towns, drove out devils, foretold future events, healed the sick, and raised the dead. During the latter part of her life, she also received the gifts of ecstasy and supernatural knowledge.

It is related that our Lord, carrying His Cross, appeared to Saint Clare of Montefalco and said: “I have been searching for a long time, daughter, to find a firm and solid place on which to plant My Cross, and I have not found one more suitable than your heart. You must receive it and allow it to take root.”

Clare herself once told a sister in her convent: “If you seek the Cross of Christ, take my heart. There you will find the suffering Lord.”

When Saint Clare of Montefalco's heart was opened after her death, the Cross and other instruments of the Passion were found within, formed solidly in fibrous tissue. As an example, the crucifix was found to be about the size of a person's thumb. The corpus is white and clearly formed as if sculpted, except for the tiny wound of the lance, which is bright red. A white tissue covers the loins of the corpus. For this reason she is also called Saint Clare of the Cross.

There were also three pellets found in the gall of St Clare. About the size of hazel nuts, they were found to be symbols of the Holy Trinity for the following reason - any single one of them weighed exactly the same as the other two, and any one of them equalled the weight of two or all three of them together. These pellets can still be seen.

Commending her sisters to her Franciscan brother, Father Francis Damiani, Saint Clare of Montefalco died at the age of forty on August 17, 1308, and was buried in the chapel of Santa Croce Convent. Later a church was built next to it and dedicated to her. Here her body, which has been preserved incorrupt in a most unusual manner, can still be seen; in fact, it seems to be that of a living person who is asleep. The miracle of liquefaction and ebullition of her blood has also taken place. The cult which had been paid to her as Blessed from the time of her death was approved in 1624; and in 1881 Pope Leo XIII canonized her.

from The Franciscan Book of Saints, edited by Marion Habig, OFM

SOURCE : https://www.roman-catholic-saints.com/saint-clare-of-montefalco.html

Saint Clare of the Cross of Montefalco

Virgin

There are saints to be imitated and saints to be admired," says an old and wise proverb. For many reasons the saint whose memory we celebrate today would probably fall into the second category, for she was endowed with extraordinary gifts of grace and practiced radical forms of penance that are the cause of amazement to many. She was also a person, however, filled with great love who could not be content to live by half measures or compromise.

 Clare was born in Montefalco, Italy, in 1268, the second daughter of Damiano and Iacopo Vengente. From a very early age she lived an eremitical life with her older sister Giovanna and another young woman in a small dwelling which Damiano had built for them. Clare was a lively and intelligent young girl, but equally prayerful and penitential. The small community of hermits grew, and in 1290 was established as a formal convent of nuns under the Rule of Saint Augustine. Upon the death of Giovanna, Clare at 23 years of age was elected abbess, and became mother, teacher and spiritual director of the convent. A young woman of deep spiritual perception, though with almost no formal education, she was much sought after for advice and counsel from people of all walks of life, and from within the walls of the cloister became a director of many souls. She was deeply devoted to the Passion of Christ and was known to experience periods of ecstasy as she contemplated the mystery of the Cross. For many years she received no consolation in her interior life except that of her own fidelity to prayer and acts of penance. During her final illness she repeated to her sisters that she bore the cross of Christ in her heart. After her death, this was verified when the nuns examined her heart and found in it symbols of the passion of the Lord, formed from cardial muscle. Clare died on August 17, 1308 at the age of 40 and was canonized by Leo XIII in 1881.

 The life of Clare of the Cross is a striking reminder that holiness is the work of grace and not of human effort. Nonetheless, cooperation with the work of God is indispensable for spiritual growth, "for He who made us without our willing it, will not save us without our willing it."  

SOURCE : https://www.augustinian.org/saints-1/august-17

Santa Chiara della Croce (di Montefalco) Vergine

17 agosto

Montefalco, Perugia, 1268 - Montefalco, 17 agosto 1308

Santa Chiara nacque a Montefalco (Perugia) nel 1268. A sei anni entrò nel reclusorio dove la sorella Giovanna viveva con alcune compagne in grande austerità di vita. Nel 1290 il reclusorio venne costituito in monastero con la Regola di sant’Agostino. Morta la sorella Giovanna il 22 novembre 1291, Chiara della Croce venne eletta superiora del monastero, ufficio che svolse fino alla morte avvenuta il 17 agosto 1308. Arricchita dei doni spirituali della scienza infusa e del discernimento, difese con passione l’ortodossia della fede contro insidiose deviazioni ereticali. Fu consigliera spirituale di persone anche influenti della chiesa e della società del tempo. La sua spiritualità si incentrò sulla meditazione della passione di Cristo e sulla devozione alla Croce. Dopo la sua morte le consorelle, premurose di conservare il suo corpo, le aprirono il cuore e vi trovarono impressi i segni della Passione. Il suo corpo è venerato nel santuario di Montefalco e custodito dalle monache agostiniane.

Etimologia: Chiara = trasparente, illustre, dal latino

Martirologio Romano: A Montefalco in Umbria, santa Chiara della Croce, vergine dell’Ordine degli Eremiti di Sant’Agostino, che resse il monastero di Santa Croce e fu ardente di amore per la passione di Cristo.

Seconda figlia di Damiano e di Giacoma, Chiara nacque a Montefalco, in provincia di Perugia, nel 1268. Presa d'amor divino, fin dall'età di quattro anni mostrò una così forte inclinazione all'esercizio della preghiera da trascorrere intere ore immersa nell'orazione, ritirata nei luoghi più riposti della casa paterna. Sin da allora ella ebbe anche una profonda devozione per la Passione di Nostro Signore e ia sola vista di un Crocifisso era per lei come un monito di continua mortificazione, a cui si abbandonava volentieri infliggendo al corpo innocente le più dure macerazioni con dolorosi cilici, tanto che sembrava quasi incredibile che una bimba di sei anni potesse avere non già il pensiero, ma la forza di sopportarne il tormento.

Consacratasi interamente a Dio, Chiara volle seguire l'esempio della sorella Giovanna, chiedendo di entrare nel locale reclusorio, dove fu accolta nel 1275. La santità della piccola e le elette virtù di Giovanna fecero accorrere nel reclusorio di Montefalco sempre nuove aspiranti, per cui ben presto si dovette intraprendere la costruzione di uno più grande che, cominciata nel 1282, si protrasse per otto anni tra opposizioni, contrasti e difficoltà di varia natura. A causa delle ristrettezze finanziarie, per qualche tempo durante i lavori Chiara fu incaricata anche di andare alla questua. Nel 1290, allorchè il nuovo reclusorio fu terminato, si pensò che sarebbe stato più opportuno fosse eretto un monastero, affinché la comunità potesse entrare a far parte di qualche religione approvata. Giovanna ne interessò il vescovo Gerardo Artesino che, con decreto del 10 giugno 1290, riconobbe la nuova famiglia religiosa, dando ad essa la regola di s. Agostino e autorizzando in pari tempo l'accettazione di novizie. Il novello monastero fu chiamato "della Croce", su proposta della stessa Giovanna, che ne venne subito eletta badessa.

Alla morte della sorella (22 novembre 1291), Chiara fu chiamata immediatamente a succederle nella carica, contro la sua volontà e nonostante la giovane età. Durante il suo governo, che esercitò sempre con illuminata fermezza, seppe tenere sempre vivo nella comunità, con la parola e con l'esempio, un gran desiderio di perfezione. Ebbe da Dio singolari grazie mistiche, come visioni ed estasi, e doni soprannaturali che profuse dentro e fuori il monastero, venendo,- inoltre, favorita dal Signore col dono della scienza infusa, per cui poté offrire dotte soluzioni alle più ardue questioni propostele da teologi, filosofi e letterati. Alla sua pronta azione, si deve poi la scoperta e l'eliminazione, tra la fine del 1306 e gli inizi del 1307, di una setta eretica chiamata dello "Spirito di libertà", che andava diffondendo per tutta l'Umbria errori quietistici.

Tanta era la fama di sé e delle sue virtù suscitata in vita da Chiara che subito dopo la morte, avvenuta nel suo monastero della Croce in Montefalco il 17 agosto 1308, fu venerata come santa.

Una tradizione leggendaria, fondata su una accesa pietà e su una ingenua nozione dell'anatomia, riferisce che nel cuore di Chiara, di eccezionali dimensioni, si credette di scorgere i simboli della Passione: il Crocifisso, il flagello, la colonna, la corona di spine, i tre chiodi e la lancia, la canna con la spugna. Inoltre nella cistifellea della santa si sarebbero riconosciuti tre globi di uguali dimensioni, peso e colore, disposti in forma di triangolo, come un simbolo della S.ma Trinità.

Erano trascorsi solo dieci mesi dalla morte di Chiara, quando il vescovo di Spoleto, Pietro Paolo Trinci, ordinò il 18 giugno 1309 di iniziare il processo informativo sulla sua vita e sulle virtù; poiché, però, avvenivano sempre nuovi miracoli e aumentava la devozione per la pia suora di Montefalco, molti fecero viva istanza presso la S. Sede per la canonizzazione di Chiara; procuratore della causa fu Berengario di S. Africano, che a tal fine si recò nel 1316 ad Avignone da Giovanni XXII, il quale deputò il cardinale Napoleone Orsini, legato a Perugia, a informarsi e riferire. Il nuovo processo, cominciato il 6 settembre 1318 e dal quale sarebbe dipesa certamente la canonizzazione di Chiara, per cause del tutto esterne non poté tuttavia aver seguito. Fu solo nel 1624 che Urbano VIII concesse, dapprima all'Ordine (14 agosto), poi alla diocesi di Spoleto (28 settembre), di recitare l'Ufficio e la Messa con preghiera propria in onore di Chiara, il cui nome Clemente X fece inserire, il 19 aprile 1673, nel Martirologio Romano. Nel 1736, Clemente XII ordinò la ripresa della causa e l'anno seguente la S. Congregazione dei Riti approvò il culto ab-immemorabili; nel 1738, fu istruito il nuovo processo apostolico sulle virtù e i miracoli, ratificato dalla S. Congregazione dei Riti il 17 settembre 1743. In tal modo si poteva procedere all'approvazione delle virtù eroiche, che si ebbe, tuttavia, solo un secolo più tardi, dopo un ulteriore processo apostolico, incominciato il 22 ottobre 1850, conclusosi il 21 novembre 1851 e approvato dalla S. Congregazione dei Riti il 25 settembre 1852; solo l'8 dicembre 1881, però, la beata Chiara da Montefalco fu solennemente canonizzata da Leone XIII.

Il 17 agosto si commemora la santa, mentre il 30 ottobre si celebra la festa "Impressio Crucifixi in corde s. Clarae".

Autore: Nicolo' Del Re

SOURCE : http://www.santiebeati.it/dettaglio/66350

Retablo cerámico con Clara de Montefalco, en el vestíbulo del Museo de Bellas Artes. Plaza del Museo. Sevilla. Procedente de la fachada de la Iglesia del Convento de Nuestra Señora del Pópulo de Agustinos Descalzos. Sevilla.


History of the Canonization of Blessed Clare of Montefalco , by Rev. William H Keligan

Life of Saint Clare of Montefalco, by Father Lawrence Tardy

Voir aussi : https://www.midwestaugustinians.org/st-clare-of-montefalco/

https://reginamag.com/saint-clare-of-montefalco/