Père Louis-Antoine
Ormières, prêtre français bientôt béatifié
(RV) Bientôt un nouveau Bienheureux français : le Pape François a autorisé ce vendredi 8 juillet la Congrégation des Causes des saints à promulguer un décret attribuant un miracle au père Louis-Antoine Ormières. Né à Quillan dans l’Aude en 1909, il fonda en 1939 la Congrégation des Sœurs de l’Ange, très engagées dans le champ éducatif. Leur objectif était de permettre aux enfants des campagnes d’être scolarisés, et de donner un accès aux soins aux malades qui n’en avaient pas les moyens.
C’est la guérison miraculeuse d’une des sœurs de la congrégation qui a été
reconnue par Rome et qui ouvre donc la voie à la béatification. Le
diocèse de Caracassonne, dont le père Ormières était issu,
souligne que sa vie durant, Louis-Antoine Ormières a parlé de
simplicité, du don de sa vie, de L’Évangile comme règle et comme guide de
vie. Une vie simple, pétrie de l'Évangile qui lui faisait dire
: « Mon principe a toujours été de faire le bien et laisser dire ». Le
père Ormières s’est éteint à Gijon en Espagne, à l’âge de
81 ans. Aujourd’hui, la Congrégation des Sœurs de l’Ange rassemble 480
religieuses, réparties dans 15 pays à travers le monde.
Le Pape a également autorisé la promulgation d’un décret reconnaissant le
martyre de l’Italien Josef Mayr Nusser. Originaire
du Tyrol du Sud, il est considéré comme un martyr du nazisme, mort à
34 ans en 1945 alors qu’il était mené vers le camp de concentration de Dachau,
pour avoir refusé de prêter le serment aux SS.
Sept missionnaires espagnols seront enfin déclarés eux aussi
bienheureux. Il s’agit du père
Antonio Arribas Hortigüela et de ses six compagnons
missionnaires du Sacré cœur de Jésus, tués en “haine de la foi“
le 29 septembre 1936, pendant la Guerre civile espagnole
(OB avec I-media)
Bienheureux Louis-Antoine
Ormières
Fondateur des Sœurs de
l'Ange Gardien (+ 1890)
Louis-Antoine Ormières, prêtre français, fondateur de la Congrégation des Sœurs de l'Ange Gardien (1809-1890).
Né le 14 Juillet 1809 à Quillan, Aude, Louis-Antoine-Rose Ormières Lacase est ordonné prêtre du diocèse de Carcassonne le 21 décembre 1833. Homme d'action, il s'intéresse à l'éducation des enfants qui manquent de culture et de formation chrétienne... Attentif aux plus défavorisés, car il était convaincu que, là où les pauvres sont, l'Eglise doit être.
Toujours prêt à répondre aux besoins des plus démunis, au service des autres, au risque de sa propre vie en période d'épidémie, il a vécu sa vocation comme un acte d'obéissance au Seigneur.
Il fonde la congrégation des sœurs de l'Ange Gardien en 1839 avec Mère Saint Pascal (Julienne Lavrilioux)
Il meurt le 16 janvier 1890 à Gijon en Espagne.
Aujourd’hui, la Congrégation des Sœurs de l’Ange rassemble 480 religieuses, réparties dans 15 pays à travers le monde.
Il a été déclaré vénérable le 8 mars 1997 par le pape Jean-Paul II.
- Décret du 8 juillet 2016 (en italien)
- Père Louis-Antoine Ormières, prêtre français bientôt béatifié
- Sœurs de l'Ange Gardien, maison mère à Montauban
- grandes figures audoises, diocèse de Carcassonne
béatifié le 22 avril 2017 à Oviedo en Espagne.
En espagnol:
- Hermanas del Angel de la Guarda
« Nous avons la douce
confiance que vous vous montrerez dignes d’un si beau nom. Comme par le passé,
fidèles imitatrices de ces esprits célestes, vous ne chercherez dans votre
dévouement que la gloire de Dieu »
Père Ormières et Mère
Saint Pascal circulaire 28-12-1852
SOURCE : https://nominis.cef.fr/contenus/saint/13124/Venerable-Louis-Antoine-Ormieres.html
Le P. Louis-Antoine
Ormières futur bienheureux français
Sébastien Maillard ,
le 08/07/2016 à 16h15
Le pape François a
autorisé ce 8 juillet la béatification prochaine d’un laïc tyrolien ayant
refusé de prêter serment à Hitler au nom de sa foi, Josef Mayr Nusser, ainsi
que celle du père Louis-Antoine Ormières, investi dans l’éducation des jeunes.
Le pape a autorisé ce
vendredi 8 juillet la Congrégation des causes des saints (l’un des
dicastères de la Curie romaine) à promulguer le décret attestant du miracle
attribué à l’intercession du père Louis-Antoine Ormières (1809-1890). Ce prêtre
français, né dans l’Aude, a fondé la congrégation religieuse des Sœurs de l’Ange
Gardien au service des jeunes et des soins aux malades. Le miracle, qui lui est
reconnu, concerne une sœur de sa congrégation, atteinte d’un cancer.
Le futur bienheureux est
décrit comme animé d’un grand élan missionnaire, porté très tôt par le souci de
l’éducation des enfants et des jeunes. « Mon principe a toujours été de
faire le bien et laisser dire », cite en son souvenir le diocèse de
Carcassonne et Narbonne, dans un communiqué se félicitant de cette prochaine
béatification. Celle-ci s’ajoute aux canonisations
de deux Français par ailleurs prévues le 16 octobre prochain.
Martyrs de la guerre
civile espagnole
Parmi les autres décrets
autorisés par le pape François ce 8 juillet figure également celui pour un
martyr natif de en 1910 de Bolzen, dans la région italienne dite du Sud-Tirol,
Josef Mayr Nusser, qui fut un martyr du nazisme. Marié et père de famille, ce
catholique fervent fut enrôlé de force chez les SS. Refusant de jurer fidélité
à Hitler, il fut envoyé à 34 ans au camp de concentration de Dachau,
voyage durant lequel il mourut.
Les futures
béatifications comprennent aussi d’autres martyrs : sept missionnaires
espagnols du Sacré Cœur de Jésus, dont le religieux Antonio Arribas Hortigüela.
Ils furent tués pendant la guerre civile espagnole, le 29 septembre 1936,
du seul fait d’être religieux.
Six autres prêtres, laïcs
ou religieux ont été déclarés par ailleurs vénérables, étape qui précède la
béatification, laquelle précède la canonisation.
Espagne: bienheureux
Louis Antoine Ormières, un exemple pour le monde de l’éducation
Hommage du pape François
au Regina Coeli
23 AVRIL 2017ANNE KURIANANGÉLUS
ET REGINA CAELI, PAPE
FRANÇOIS, SAINTS,
BIENHEUREUX
Au lendemain de la
béatification du père Louis Antoine Ormières (1809-1890), à Oviedo, en Espagne,
le 22 avril 2017, le pape François a salué sa mémoire, comme exemple pour le
monde de l’éducation.
« Il dépensé ses
nombreuses qualités humaines et spirituelles au service de l’éducation, et pour
cela fonda la Congrégation des Sœurs de l’Ange Gardien », a rappelé le
pape lors du Regina Coeli du 23 avril, place Saint-Pierre. Et de
souhaiter : « Que son exemple et son intercession aident en
particulier ceux qui travaillent dans les écoles et dans le domaine
éducatif ».
Né le 14 juillet 1809 dans
une petite ville des Pyrénées françaises, Quillan, dans une famille
profondément chrétienne, il entra au séminaire de Carcassonne à seize ans, et à
vingt-quatre ans, en 1833, il fut ordonné prêtre.
Il fonda en décembre 1839
la congrégation des Sœurs de l’Ange Gardien, en ouvrant une école à
Quillan : les consacrées avaient pour vocation de « se faire petit avec
les petits ». À partir de 1883, il passa les dernières années de sa vie en
Espagne où il mourut le 16 janvier 1890.
« Le nouveau
bienheureux était un homme entreprenant, un éducateur né, avec une personnalité
riche de vertus chrétiennes, comme la foi, l’espérance, la charité, et de
qualités humaines comme la bonté, la gratitude, la sérénité, l’amitié », a
souligné le cardinal Angelo Amato, préfet de la Congrégation pour les causes
des saints, au cours de la célébration de béatification.
« En lui, a ajouté
le cardinal dans son homélie rapportée par Radio Vatican, la miséricorde
de Dieu se faisait affection envers les petits, les faibles, les pauvres, les
innocents » : « Il était si généreux dans l’assistance des
malades que l’évêque l’appela vrai martyr de la charité. Il invitait ses filles
spirituelles à l’imiter dans l’aide aux malheureux. Il disait : ‘Mes filles,
vous devez mettre des ailes et avoir du courage’ ».
Devant quelque 2.500
fidèles de 11 nations participant à la cérémonie, le cardinal Amato a aussi
salué les Sœurs de l’Ange Gardien, aujourd’hui présentes en Europe (Espagne,
Allemagne, Italie), Asie (Japon), Afrique (Mali, Côte d’Ivoire) et Amérique
(Venezuela, Colombie, Equateur, Etats-Unis, Mexique, Nicaragua,
Salvador) : « Leur mission est d’être de vrais anges gardiens du
prochain qui a besoin de direction et de réconfort, avec une attitude de simplicité,
de foi humble et confiante en Dieu, de générosité dans le service, de
disponibilité à l’annonce du règne de Dieu par le témoignage cohérent de
l’Evangile ».
Louis-Antoine Ormières
1809-1890
Louis-Antoine-Rose Ormières Lacase naquit un 14 juillet - date fatidique en France - de l’an 1809, à Quillan (Aude).
Au lendemain de la Révolution française, les parents avaient conservé la foi et l’enseignèrent à leurs nombreux enfants ; ils leur donnèrent l’exemple de l’accueil des pauvres chez eux à leur table et de la visite des malades.
Louis-Antoine étudia au séminaire de Carcassone et fut ordonné prêtre en 1833.
Constatant les dons qu’il avait, on le nomma d’emblée professeur au séminaire. Mais les livres n’étaient pas sa préférence : il voulait écrire dans le cœur des populations ; il ouvrit des patronages, organisa des missions populaires, et d’abord à Quillan-même, dans cette campagne où la majeure partie des enfants n’allait pas à l’école.
Avec l’accord de l’évêque, il invita des congrégations religieuses à s’installer dans le diocèse, mais finalement il fonda lui-même les Sœurs de l’Ange Gardien, pour venir en aide à la jeunesse et aux malades. Il sera puissamment épaulé dans cette œuvre par Julienne Lavrilioux (Mère Saint-Pascal). Napoléon III reconnaître l’Œuvre en 1852. Des maisons s’ouvriront dans le sud de la France, en Espagne, en Equateur.
L’installation en Espagne a son caractère anecdotique. Quatre Religieuses partaient pour l’Afrique, mais le bateau chavira et elles restèrent à Cadix. L’Œuvre se développa beaucoup en Espagne, et c’est à Oviedo que Louis-Antoine s’installera.
Louis-Antoine ne fit pas que fonder : il participa aux travaux de son Œuvre ; durant des épidémies (1838, 1845), il n’hésita pas à s’exposer presque dangereusement pour assister des malades.
Il confia : Mon principe a toujours été de faire le bien et de laisser dire.
Louis-Antoine mourut à Gijón (Asturies, Espagne), le 16 janvier 1890.
Depuis un demi-siècle, l’Œuvre s’est installée en Amérique latine, en Amérique du Nord, puis en Afrique et en Asie.
Le miracle constaté pour la béatification de Louis-Antoine Ormières, fut la guérison d’un cancer maxillo-facial d’une des Religieuses de l’Ange-Gardien.
La béatification de ce prêtre français a été proclamée à Oviedo en 2017.
Le bienheureux Louis-Antoine Ormières sera commémoré le 16 janvier dans le
Martyrologe Romain.
SOURCE : http://www.samuelephrem.eu/2017/12/louis-antoine-ormieres.html
Père Louis-Antoine
Ormières, la béatification d’un « ange gardien » de la jeunesse
Marie Malzac ,
le 21/04/2017 à 14h35
Le fondateur de la
Congrégation des sœurs de l’Ange Gardien, un Français mort dans la région
espagnole des Asturies à la fin du XIXe siècle, béatifié dimanche
22 avril en Espagne, a consacré sa vie à l’éducation de la jeunesse.
« Mon principe a
toujours été de faire le bien et laisser dire ». C’est ce que
répétait le Père Louis-Antoine Ormières (1809-1890), prêtre français reconnu
pour son travail éducatif qui sera béatifié dimanche 22 avril en Espagne
par le cardinal Angelo Amato, préfet de la Congrégation pour les causes des
saints.
Le prêtre mourut dans les
Asturies, à Gijón, où se trouve encore aujourd’hui une école importante de la
congrégation des Sœurs de l’Ange Gardien, qu’il a fondée. Sa béatification sera
célébrée dans la plus grande ville voisine, Oviedo, diocèse dans lequel sa
cause avait été ouverte en 1954.
Né à Quillan (Aude) dans
une famille nombreuse, simple (son père a été barbier et petit commerçant) et
profondément chrétienne, Louis-Antoine Ormières grandit donc dans la foi, dans
le contexte d’une France en phase de déchristianisation, une vingtaine d’années
après la Révolution. La table familiale était ouverte aux pauvres et il rendait
régulièrement visite aux malades aux côtés de sa mère, indique le site du
diocèse de Carcassonne et de Narbonne.
Des appels successifs
Désireux de devenir
prêtre, il entre dès 14 ans au petit séminaire de Carcassonne.
« Puis, à l’âge de 18 ans, il sent l’appel à devenir
éducateur », indique
dans une interview sur Radio Présence diffusée mardi 18 avril
sœur Marie du Carmel, de la Congrégation des sœurs de l’Ange Gardien. Ordonné
en 1933, il demanda à son évêque de le dispenser du travail en paroisse afin de
pouvoir se consacrer à l’éducation.
Remarqué très tôt par ses
supérieurs pour ses qualités de pédagogue, alors qu’il enseignait lui-même aux
pensionnaires du petit séminaire, le Père Louis-Antoine Ormières est sensible à
la situation du monde rural, où la plupart des enfants ne vont pas à l’école.
C’est à Quillan même
qu’il commence à travailler dans ce domaine, collaborant avec des enseignants
pour favoriser l’éducation des plus jeunes. Sa mission se développe et le
prêtre commence à faire appel à des congrégations pour l’aider.
Parmi elles, se trouvent
les sœurs de Saint-Gildas. L’une d’elles, Sœur Saint-Pascal descendit à
l’époque de Bretagne en diligence pour prêter main-forte dans le Midi à l’œuvre
éducative du Père Ormières. Ensemble, ils vont ouvrir une première école en
1839.
C’est de là que naîtra,
en 1852, la Congrégation des sœurs de l’Ange Gardien, « pour que les
religieuses soient vraiment des anges gardiens pour les enfants qui leur
étaient confiés », rappelle Sœur Marie du Carmel.
A LIRE : Le
P. Louis-Antoine Ormières futur bienheureux français
Un essor international
Grâce à l’esprit
missionnaire du Père Louis-Antoine Ormières, celle-ci va s’étendre, mais pas
forcément là où le fondateur l’aurait pensé. En 1864, il envoie ainsi quatre
religieuses en Afrique, mais leur bateau chavire avant d’arriver à destination.
« Bloquées » en Espagne, elles y sont finalement restées. La première
communauté s’ouvre dans la ville andalouse de Cadix.
Du temps des fondateurs,
la congrégation a vécu entre la France et l’Espagne. Ce dernier pays a donné
beaucoup de vocations et fortement contribué à son essor. À partir des années
1950, elle s’ouvre en Amérique latine, puis en Amérique du Nord, en Afrique et
en Asie. Aujourd’hui, la congrégation, dont la maison mère se trouve à
Montauban, compte 450 sœurs de 13 nationalités, présentes dans une quinzaine de
pays.
C’est la guérison
miraculeuse d’une des sœurs espagnoles de l’Ange Gardien, atteinte d’un cancer
maxillo-facial, qui
a été reconnue par Rome par un décret pontifical datant du 8 juillet 2016,
ouvrant la voie à la béatification du Père Ormières.
Marie Malzac
Blessed
Louis-Antoine-Rose Ormières Lacase
Profile
Priest in
the diocese of Carcassonne, France. Founder
of the Congregation of the Guardian Angel Sisters.
Born
14
July 1809 in
Quillan, Aude, France
16
January 1890 in
Gijon, Asturias, Spain of
natural causes
8
March 1997 by Pope John
Paul II (decree of heroic virtues)
the beatification miracle involved
the cure from
maxillofacial cancer of
one of the Spanish sisters of the Guardian Angel
the beatification recognition
was celebrated in Oviedo, Spain by Cardinal Angelo
Amato
Additional
Information
other
sites in english
Congregation of the Guardian Angel
Sisters
fonti
in italiano
Congregazione delle Cause dei Santi
MLA
Citation
“Blessed
Louis-Antoine-Rose Ormières Lacase“. CatholicSaints.Info. 11 March 2022.
Web. 5 November 2022. <https://catholicsaints.info/blessed-louis-antoine-rose-ormieres-lacase/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/blessed-louis-antoine-rose-ormieres-lacase/
19th century French
priest beatified in Spain: Louis Antoine Ormières
(Vatican Radio) The
19th century French priest Louis Antoine Ormières was beatified in the Spanish
town of Oviedo on Saturday by Cardinal Angelo Amato, Prefect of the
Congregation for the Causes of the Saints.
Founder of the Sisters of
the Guardian Angel and 87 schools in France and Spain, Fr. Ormières (1809-1890)
dedicated his life to providing education for young people.
“My principle has always
been to do good and allow others to speak” was Blessed Ormières’ oft repeated
phrase.
In an interview with
Vatican Radio’s Giada Aquilino, Cardinal Angelo Amato called the new Blessed
“an enterprising man and a born educator with a personality rich in Christian
virtues, like faith, hope, and charity, and in human qualities, like goodness,
gratitude, serenity, and friendship.”
As examples of Blessed
Louis Antoine Ormières’ charity, Cardinal Amato said he “once defended a man
unjustly accused of theft, offered hospitality to exiles from Spain, pleaded
with well-off people to help a young man who had to take care of his family at the
death of his father, and helped out a single mother of two young boys.”
“He was so generous in
helping the sick that his bishop called him a martyr of charity,” Cardinal
Amato said.
The miracle attributed to
Fr. Ormières, which paved the way for his beatification, was of one of the
Spanish sisters of the Guardian Angel who was suffering from a maxillofacial
cancer.
Pope Francis recognized
the miracle in a decree on 8 July 2016.
SOURCE : http://en.radiovaticana.va/news/2017/04/22/19th_century_french_priest_beatified_in_spain/1307254
Beato Luigi Antonio
Ormières Sacerdote e fondatore
Quillan, Francia, 4
luglio 1809 – Gijón, Spagna, 16 gennaio 1890
Louis-Antoine-Rose
Ormières nacque il 14 luglio 1809 a Quillan, nel dipartimento francese
dell’Aude, e fu ordinato sacerdote della diocesi di Carcassonne il 21 dicembre
1833. I suoi superiori notarono che era particolarmente incline all’educazione,
quindi lo nominarono professore nel Seminario maggiore mentre ancora studiava
per diventare sacerdote. Padre Ormières, tuttavia, si rese conto della carenza
educativa e religiosa presente nei bambini della campagna, dovuta anche alla
situazione politica seguita alla rivoluzione francese. Per fondare una scuola,
chiese aiuto alla congregazione delle Suore dell’Istruzione Cristiana di
Saint-Gildard, che inviò tre religiose, con a capo suor San Pasquale (al secolo
Julienne-Marie Lavrillouz). Quel gruppo costituì in seguito la base per una
congregazione autonoma, le Suore del Santo Angelo Custode, le quali, come i
messaggeri celesti, dovevano essere capaci di umanizzare la Storia, accorrendo
al grido dei più poveri. Padre Ormières si stabilì poi in Spagna e vi morì,
precisamente a Gijón, il 16 gennaio 1890. È stato beatificato a Oviedo il 22
aprile 2017. La sua memoria liturgica è stata fissata al giorno esatto della
sua nascita al Cielo, il 16 gennaio. I suoi resti mortali sono venerati a
Montauban, nella Casa madre delle Suore del Santo Angelo Custode.
Primi anni
Louis-Antoine-Rose
Ormières nacque il 14 luglio 1809 a Quillan, piccolo villaggio di montagna nel dipartimento
francese dell’Aude; fu battezzato poche ore dopo la nascita. Nella sua
famiglia, profondamente cristiana, risaltavano soprattutto la fiducia in Dio e
la stima per la vita consacrata.
Louis-Antoine da bambino
era vivace e amante degli scherzi, ma spesso, sul suo viso, traspariva una
certa inquietudine. Erano gli anni immediatamente successivi alla rivoluzione
francese; lui stesso era venuto alla luce a vent’anni esatti dalla presa della
Bastiglia.
Chiamato al sacerdozio e
all’educazione
Studiò nella scuola del
suo paese, poi a Limoux. In seguito, entrò nel Seminario diocesano di
Carcassonne, ma continuò a guardarsi attorno. Nella sua mente e nel suo cuore
iniziò a farsi strada un pensiero che vedeva attuarsi nell’organizzazione, da
parte di vari elementi della Chiesa, di scuole per bambini e bambine specie nei
piccoli paesi rurali: «I bambini e i giovani potrebbero tirare fuori il meglio
da loro stessi, se qualcuno glielo insegnerà».
Per questo motivo,
conseguì a Montpellier il diploma di abilitazione per la scuola primaria. Nel
1828 passò al Seminario maggiore di Carcassonne, dove i suoi superiori
riconobbero il suo talento nel campo educativo e gli diedero un posto da
docente.
Ordinazione e prima idea
di fondazione
Venne poi il giorno
dell’ordinazione sacerdotale, avvenuta il 21 dicembre 1833 a Carcassonne; aveva
24 anni. Fu nominato prima coadiutore, poi parroco di Quillan, il suo paese
natale, nonché cappellano di un convento.
Intanto, padre Ormières
non aveva dimenticato la sua intuizione. Il suo obiettivo era anzitutto cercare
la volontà di Dio e restare a Lui fedele. Gli parve sempre più chiaro, quindi,
che doveva venire incontro ai bisogni dei bambini, aprendo per loro delle
scuole nel suo paese natale, Quillan. Inoltre, in seguito ad alcune epidemie,
comprese di doversi dedicare anche ai malati, curandoli di persona.
Per avere degli aiuti, si
rivolse ad alcune congregazioni religiose della Bretagna. Quando si rivolse a
padre Gabriel Deshayes, fondatore delle Suore dell’Istruzione Cristiana di
Saint-Gildas, ottenne inizialmente una risposta negativa, ma alla fine ottenne
l’aiuto sperato.
Nascita delle Suore del
Santo Angelo Custode
Così, il 3 dicembre 1839,
giunsero a Quillan tre suore, tra le quali suor San Pasquale, al secolo
Julienne-Marie Lavrillouz, che divenne il braccio destro di padre Ormières. Nel
1843, la scuola di Quillan ottenne il riconoscimento civile, come dipendente
dalla congregazione di Saint-Gildas.
Col tempo, però, si rese
autonoma: col decreto dell’imperatore Napoleone III del 12 dicembre 1852,
infatti, venne ufficializzata la nascita della nuova congregazione. Il nome,
scelto da padre Louis e da suor San Pasquale, era quello di Suore del Santo
Angelo Custode.
Come gli angeli della cui
azione parlano le Sacre Scritture, dovevano essere pronte a compiere la volontà
di Dio, sempre in atteggiamento di servizio e disponibili all’annuncio del
Regno di Dio. Il loro fine principale, secondo un’espressione del fondatore,
condivisa dalla sua fedele collaboratrice, doveva essere quello di «formare
veri discepoli di Cristo».
Nella lettera circolare
del 28 dicembre 1852, entrambi esortarono le prime suore con questi termini:
«Noi abbiamo la dolce fiducia che vi mostrerete degne di un nome così bello.
Come nel passato, fedeli imitatrici di questi spiriti celesti, non cercherete
nella vostra dedizione nient’altro che la gloria di Dio».
L’espansione della
congregazione
Il decreto imperiale
concedeva alla congregazione non solo l’autonomia dalla Casa madre, ma anche la
possibilità di aprirsi alla missione “ad gentes”. Il 4 dicembre 1861, dunque,
le Suore del Santo Angelo Custode iniziarono la loro opera in Ecuador. Due anni
dopo, accompagnarono nel Dahomey (nell’attuale Benin) i missionari del
Seminario di Lione.
Poco dopo, le leggi
anti-congregazioniste promulgate in Francia costrinsero il fondatore e le altre
suore a emigrare in Spagna, dove già avevano delle scuole dal 1864. Accolte
come «le suore francesi», ripresero la loro missione educativa e di cura ai
malati, che aveva portato l’apertura di altre scuole a Portel, Montlaur. St.
Paul de Fenoullet e Pons.
Il 6 giugno 1867 arrivò
il riconoscimento diocesano ad opera di monsignor Donney, vescovo di
Montauban. Il 16 luglio dello stesso anno, padre Ormières fu ricevuto dal
Beato papa Pio IX in udienza privata: fu incoraggiato e benedetto per l’opera
della sua congregazione.
Lo spirito di padre
Ormières
Padre Ormières non era un
erudito né un teorico: Del resto, amava spesso ripetere: «Il mio principio è
sempre stato fare il bene e lasciar parlare». Per dedicarsi interamente alla
sua fondazione, dovette lasciare gli altri incarichi, curando la formazione delle
suore e il loro compito educativo.
Aveva pensato anche a un
ramo maschile della congregazione, i Fratelli del Santo Angelo Custode, che
aveva iniziato a organizzare nel 1853 e avviò nel 1859. Tuttavia, non furono
molti gli aderenti, che si unirono poi ai Frati Minori.
Le prove e la morte
Non mancarono le prove
per la congregazione: nel 1884 il collegio di Gijón, una delle fondazioni
preferite di padre Ormières in Spagna, fu distrutto in un incendio. In
compenso, nel 1886 fu inaugurato il noviziato di Monte Tabor, a Oviedo: nella
sola Spagna, le suore contavano all’epoca 140 membri in 10 case.
Il 16 gennaio 1890,
mentre si trovava a Gijón, padre Ormières morì, compianto dalle suore e dai
bambini che educavano.
Il processo di
beatificazione
La causa di
beatificazione di padre Ormières iniziò il 25 marzo 1954 nella diocesi di
Oviedo; la fase diocesana si concluse il 10 settembre 1955. Il decreto sugli
scritti fu emesso il 12 luglio 1973, mentre quello di convalida dell’inchiesta
diocesana risale al 16 giugno 1989.
La sua “Positio super
virtutibus”, consegnata nel 1990, fu esaminata il 21 maggio 1991 dai consultori
storici della Congregazione delle Cause dei Santi. Seguirono la riunione dei
consultori teologi, l’11 giugno 1996, e quella dei cardinali e vescovi membri
della Congregazione, il 7 gennaio 1997. Infine, l’8 marzo 1997, il Papa san
Giovanni Paolo II autorizzava la promulgazione del decreto con cui il fondatore
delle Suore del Santo Angelo Custode veniva dichiarato Venerabile.
Il miracolo e la
beatificazione
L’indagine su un asserito
miracolo fu convalidata dalla Congregazione delle Cause dei Santi l’8 novembre
1996. Tuttavia, la commissione medica, l’8 aprile 1999, diede parere
negativo circa il riconoscimento del fatto prodigioso.
Venne quindi esaminato un
secondo caso: nel 2001, suor Celina Sánchez del Río, Suora del Santo Angelo
Custode, era stata colpita da un carcinoma maxillo-facciale. Si affidò subito
all’intercessione del suo fondatore, insieme alle altre consorelle, e guarì.
L’inchiesta diocesana
sull’asserito miracolo venne quindi aperta il 12 settembre 2012, chiusa il 2
ottobre 2013 e convalidata il 21 febbraio 2014. La commissione medica delle
Cause dei Santi, il 14 gennaio 2016, si pronunciò stavolta favorevolmente circa
la componente scientifica dell’accaduto. Seguirono i giudizi positivi anche dei
consultori teologi, il 22 marzo 2016, e dei cardinali e vescovi, il 5 luglio
dello stesso anno, che confermavano l’intercessione del Venerabile
Louis-Antoine Ormières.
Infine, l’8 luglio 2016,
ricevendo in udienza il cardinal Angelo Amato, Prefetto della Congregazione
delle Cause dei Santi, papa Francesco ha autorizzato la promulgazione del
decreto con cui la guarigione di suor Celina poteva essere dichiarata completa,
inspiegabile, duratura e avvenuta per intercessione del suo fondatore.
La beatificazione di
padre Ormières si è svolta il 22 aprile 2017 nella cattedrale di Oviedo, col
rito presieduto dal cardinal Amato come inviato del Santo Padre. La sua memoria
liturgica è stata fissata al 16 gennaio, il giorno esatto della sua nascita al
Cielo.
Le Suore del Santo Angelo
Custode oggi
Le Suore del Santo Angelo
Custode hanno ricevuto il Decreto di Lode dalla Santa Sede il 10 maggio 1895 e
l’approvazione pontificia definitiva il 27 agosto 1902. Le loro costituzioni
hanno ricevuto la prima approvazione temporanea il 18 dicembre 1934 e quella
definitiva l’11 maggio 1942.
Attualmente contano circa
500 membri in 90 case su quattro continenti. La Casa generalizia, dal 1922, è a
Madrid, mentre la Casa madre è a Montauban; nello stesso luogo sono venerate le
spoglie del fondatore. Come agli inizi, si dedicano all’istruzione e alla
formazione di bambini e ragazzi, oltre che alla cura a domicilio dei malati.
Alla loro missione di
«umanizzatrici della Storia», come si definiscono, si è affiancata la Famiglia
Laicale dell’Angelo Custode, che condivide la loro spiritualità nella vita
ordinaria.
Autore: Emilia
Flocchini