mercredi 19 octobre 2016

Saint PTOLÉMÉE et saint LUCIUS, martyrs

Saints Ptolémée et Lucius

Martyrs à Rome (+ 160)

Nous connaissons leur vie par l'écrivain et apologiste saint Justin. Ptolémée avait converti une femme aux mœurs douteuses ce qui lui valut la dénonciation par un de ses amants déçus. Comme on le conduisait à la mort, un autre chrétien, Lucius, interpella le juge: «Comment sous le règne d'un empereur si pieux, peut-on punir un homme qui n'a rien fait de mal si ce n'est d'avoir reconnu sa qualité de chrétien?» Arrêté lui aussi, Lucius partagea le témoignage de la foi avec Ptolémée.

Commémoraison des saints martyrs Ptolémée, Lucius et un autre compagnon. Comme le rapporte saint Justin, chrétiens éprouvés de Rome, ils furent condamnés à mort, vers 160, sous Antonin le Pieux  par le préfet Lollus Urbicus, pour lui avoir reproché une vie dissolue ou une sentence injuste.

Martyrologe romain

SOURCE : http://nominis.cef.fr/contenus/saint/8634/Saints-Ptolemee-et-Lucius.html

LE MARTYRE DE SAINT PTOLÉMÉE ET DE SES COMPAGNONS. A ROME, L'AN 160


Saint Justin entame sa deuxième Apologie par le récit d'un petit drame domestique qui rentre dans notre sujet. Les personnages appartiennent tous à la bourgeoisie, et l'épisode n'en est que plus curieux par la lumière qu'il jette sur cette classe intermédiaire, moins connue de nous, car d'ordinaire les littérateurs contemporains préfèrent choisir des modèles d'un relief bien marqué, parmi les grands ou dans les basses couches de l'humus populaire. La tragédie bourgeoise rapportée par l'apologiste fait partie d'un écrit dont e l'authenticité a été mise en doute pour des raisons insuffisantes ».

Voyez Dom MARAN, Opp. Justini, Apol. II, 2, et OTTO, Corp. Apologet., vol. I. — EUSÈBE, Hist. eccl., IV, 17. — DODWEL, Dissert. Cyprian., XI, 33. — Il faut probablement (voy. les § 2 et 15 de l'Apologie) rapporter cet écrit au règne d'Antonin, ceci est d'accord avec le cursus honorum de Lollius Urbicus (NOEL DES VERGERS, Essai sur Marc-Aurèle, p. 54. AUBÉ, Saint Justin, p. 30-33, 68 et suiv. ; CAVEDONI, Cenni (1855 et 1858), Sentenza diffinitiva (1856) ; BORGHESI, Oeuvres, VIII, p. 585 et suiv., voyez aussi 503 et suiv.) — RENAN, Origines du Christianisme, t. VII, p. 486, note. — P. ALLARD, Hist. des Perséc., t. I, p. 318 et suiv. — HARNACK, Gesch. der altchr. Litt., I, n, 99 et suiv. — BARDENHEWER, Patrologie (éd. all.), p. 98, donne une bibliographie copieuse que l'on peut compléter avec KRUGER, Grundriss der Theolog. Wissensch., p. 65. — BATIFFOL, La littérature grecque, p. 95 et suiv., et les répertoires CHEVALIER et RICHARDSON. — LIGHTFOOT, Ignatius,I, p. 509, propose la date 155-160, en s'appuyant sur BORGHESI, t. VIII, mais dans le dernier volume des oeuvres complètes (1884), BORGHESI incline vers une date plus ancienne. — RAMSAY, The Church in the roman Empire, 152.

LE MARTYRE DE SAINT PTOLÉMÉE

Il y avait à Rome une femme qui avait vécu avec son mari dans une honteuse débauche. Mais elle reçut la doctrine du Christ et renonça à ses désordres ; elle devint modeste et entreprit de persuader à son mari de vivre d'une manière plus réglée. Elle lui parlait de la doctrine de Jésus-Christ, et lui montrait dans l'avenir les feux éternels réservés à ceux qui déshonorent leur corps par des souillures que la raison condamne. Mais cet homme, sourd aux sages conseils de sa femme, continuait à rechercher des plaisirs illégitimes.

Sa femme résolut donc de se séparer de lui, mais soucieuse de l'autorité de son père et de ses parents, qui lui conseillaient de prendre patience, dans l'espoir qu'il se produirait quelque changement chez son mari, elle y consentit avec répugnance. Mais enfin, ayant appris que, dans un voyage qu'il avait fait à Alexandrie, il s'était jeté dans des désordres encore plus révoltants, elle craignit que si elle demeurait plus longtemps avec lui, elle ne se rendît complice de ses crimes ; elle lui envoya des lettres de divorce et s'éloigna du domicile conjugal, Alors cet homme, qui aurait dû se réjouir de voir sa femme, qui avait renoncé aux excès d'autrefois, s'efforcer de l'en retirer lui-même, au lieu de respecter l'action en divorce, il l'accusa d'être chrétienne. Elle eut d'abord recours à la justice de l'empereur ; elle lui présenta une requête, sollicitant la liquidation de ses affaires domestiques et promettant de répondre ensuite à l'accusation qu'on avait intentée contre elle ; ce qui lui fut accordé. Son mari, ne pouvant plus rien contre elle, tourna sa haine contre un nommé Ptolémée, qui avait donné à cette femme les premiers enseignements de notre religion. Il obtint, d'un centurion de ses amis, de s'en saisir et de ne l'interroger que sur un seul chef, savoir s'il est chrétien. Ptolémée, homme loyal et dont l'âme candide ne pouvait souffrir le moindre déguisement, répondit sans hésiter qu'il était chrétien. Là-dessus le centurion le traita avec une extrême dureté et le retint longtemps dans une obscure prison. Enfin, Ptolémée comparut devant le préfet Urbicius, qui ne lui demanda que cette seule chose, s'il était chrétien. Lui, qui était persuadé que la doctrine de Jésus-Christ est une source féconde de toute sorte de biens, répondit pour la seconde fois qu'il était chrétien. Au reste, quiconque désavoue la religion chrétienne ne le peut faire que par deux motifs : ou parce qu'il la croit indigne de lui, ou parce que ses moeurs le rendent indigne d'elle. Or, ni l'un ni l'autre de ces motifs ne peut agir sur un véritable chrétien.

Comme on conduisait Ptolémée au supplice, Lucius, qui était chrétien comme lui, fut touché d'un jugement si inique; il alla aussitôt trouver Urbicius : « Quelle est donc cette justice, lui dit-il en l'abordant, qui te fait condamner un homme à perdre la vie, parce qu'il porte un nom qui t'est odieux ? Quoi ! sans être ni adultère, ni homicide, ni ravisseur du bien d'autrui, ni coupable d'aucun crime! Un pareil jugement est indigne de l'empereur, du philosophe fils de César et du Sénat.

— Tu m'as bien l'air d'être un chrétien toi aussi, dit le préfet.

— Oui, dit Lucius.

Le préfet l'envoya au supplice. « Je rends grâces de ce qu'on m'ôte au plus méchant de tous les maîtres, pour rue donner au meilleur de tous les Pères et au Roi du ciel. » Un troisième chrétien étant survenu partagea la mort des deux premiers.

LES MARTYRS. Recueil de pièces authentiques sur les martyrs depuis les origines du Christianisme jusqu'au XXe siècle, traduites et publiées Par le R. P. Dom H. LECLERCQ, Moine bénédictin de Saint-Michel de Farnborough, TOME I Les Temps Néroniens et Le Deuxième Siècle. Précédé d'une introduction. Quatrième édition. Imprimi potest. Fr. Ferdinandus CabroL, Prior Sancti Michaelis Farnborough. Die 4 Maii 1903. Imprimatur. Turonibus, die 18 Octobris 1920. P. Bataille, vic. gén. ANIMULAE NECTAREAE EORGINAE FRANCISCAE STUART

Saint Ptolemy of Rome

Memorial

19 October

Profile

Arrested and martyred in the persecutions of Antoninus Pius for the crime of teaching a woman about Christianity. His story was written by Saint Justin Martyr.

Died

c.160 in RomeItaly

Canonized

Pre-Congregation

Additional Information

Book of Saints, by the Monks of Ramsgate

Lives of the Saints, by Father Alban Butler

books

Our Sunday Visitor’s Encyclopedia of Saints

sitios en español

Martirologio Romano2001 edición

fonti in italiano

Martirologio Romano2005 edition

MLA Citation

“Saint Ptolemy of Rome“. CatholicSaints.Info. 2 June 2018. Web. 27 February 2021. <https://catholicsaints.info/saint-ptolemy-of-rome/>

SOURCE : https://catholicsaints.info/saint-ptolemy-of-rome/


Ptolomaeus (Ptolemy) and Lucius MM (RM)

Died c. 165. The Roman Ptolomaeus was sentenced for teaching the catechism and converting a woman who had previously engaged in unspecified sexual sins with her husband. Her husband wanted to continue their indulgence; therefore, the woman requested a divorce. Consistent with Saint Paul's admonition, her friends persuaded her to remain with her husband in the hope of bringing him to faith. Word came from Alexandria that his behavior was worsening, so she finally issued a declaration of dissolution. Her husband filed a complaint against her for leaving him without his consent and reported that she was a Christian. He also persuaded a centurion to ask Ptolomaeus whether he was a Christian. The honest man, upon answering that he was, was put in chains and imprisoned for a long time until he was taken before Urbicius. He again confessed that he was a Christian because he was "fully aware of the benefits he enjoyed because of Christ's doctrine." When Urbicius ordered him to be executed, the Christian bystander, Lucius, protested that Ptolomaeus had not been convicted of adultery, fornication, murder, clothes-stealing, or any crime. "Your sentence, Urbicius, does not befit the Emperor Pius nor his philosopher son [Marcus Aurelius] nor the holy senate." Urbicius answered, "I think you too are one of them." Lucius responded, "Indeed I am." Thereupon, he too was executed. Their passion under Antoninus Pius is recounted by Saint Justin Martyr, their contemporary (Benedictines, Encyclopedia, Farmer). 

Butler’s Lives of the Saints – Saints Ptolemy, Lucius, and a Third Companion, Martyrs

Article

Ptolemy, a zealous Christian at Rome, had converted a married woman to the faith, whose brutish husband treated her on that account in the most barbarous manner, and never ceased to blaspheme God, the Creator of all things. She making use of the liberty which both the Roman law and the gospel gave her in that case, proceeded to a legal separation. The husband, in revenge, accused Ptolemy of being a Christian. The martyr lay a long time in a stinking dungeon, and being at length brought to his trial before Urbicius, prefect of Rome, boldly confessed his faith in Christ, and, without more ado, was condemned by the judge to lose his head. Lucius, a Christian, who was present, said to the prefect: “Where is the justice to punish a person who has not been convicted of any crime?”

Urbicius said: “I presume you are also a Christian?”

“I have that happiness,” replied Lucius.

Urbicius, whose heart was hardened in injustice, passed sentence also on him. A third who declared himself to have the same faith, and whose name is not known, was beheaded with them. They received their crowns in 166, in the reign of Marcus Aurelius. The saints looked on the goods and evils of this world with indifference, and went with joy to martyrdom, because they regarded this life only as a preparation for a better, and considered that they were immense gainers by death, which puts us in secure possession of eternal happiness.

MLA Citation

Father Alban Butler. “Saints Ptolemy, Lucius, and a Third Companion, Martyrs”. Lives of the Fathers, Martyrs, and Principal Saints1866. CatholicSaints.Info. 19 October 2013. Web. 27 February 2021. <https://catholicsaints.info/butlers-lives-of-the-saints-saints-ptolemy-lucius-and-a-third-companion-martyrs/>

SOURCE : https://catholicsaints.info/butlers-lives-of-the-saints-saints-ptolemy-lucius-and-a-third-companion-martyrs/

Santi Tolomeo e Lucio Martiri

19 ottobre

Sec. II

Emblema: Palma

Martirologio Romano: A Roma, commemorazione dei santi Tolomeo, Lucio e un altro compagno, che, come riferisce san Giustino, riconosciuti come cristiani per aver biasimato la licenziosità dei costumi e l’ingiustizia delle sentenze, furono condannati sotto l’imperatore Antonino Pio dal prefetto Lollo Urbico.

Furono tre, veramente, i Martiri che in uno stesso giorno, a Roma, verso l'anno 160, ebbero la testa mozzata per la loro fede, sotto il " Pio " Imperatore Antonino, o forse il suo successore il saggio Marc'Aurelio. Del terzo, però, non ci è stato tramandato il nome. Di Tolomeo, di Lucio e del terzo compagno innominato, ci parla uno scrittore del tempo li filosofo Giustino, anch'egli Martire dopo pochi anni.

Anche il Martire Tolomeo aveva qualcosa del filosofo, per il suo amore per la verità, la sua chiarezza non soltanto spirituale, ma anche intellettuale.

Era stato arrestato dal Prefetto di Roma, dietro denunzia di un marito vizioso e furioso, la cui moglie si era convertita al Cristianesimo. Il Martirologio Romano, calcando forse un po' troppo la mano, dice che l'accusa era partita da un libertino, dopo che una donna impudica, una volta convertita, si era convinta a vivere in castità.

Fatto sta che Tolomeo venne arrestato, imprigionato e finalmente interrogato da un Centurione. L'interrogatorio era assai semplice, consistendo in fondo in una sola domanda: quella di essere o meno cristiano.

Per il filosofo Tolomeo, c'erano soltanto due possibili risposte a questa domanda, ambedue semplicissime: sì, oppure no. Qualsiasi altra aggiunta, complicazione, spiegazione, sarebbe stata sterile e colpevole compromesso con la viltà. Perciò rispose brevemente e chiaramente sì.

Dopo una seconda reclusione, più dura, l'imputato venne sottoposto a un nuovo interrogatorio. Questa volta davanti al Prefetto, ma con la domanda sostanzialmente identica. E identica fu la risposta del cristiano Tolomeo.

Tale seconda confessione di fede equivaleva a una condanna. E a questo punto entrò in scena Lucio, cristiano anch'egIi, meno filosofo forse di Tolomeo, ma in compenso uomo di vivo buonsenso.

Presente al processo egli non seppe trattenersi dal rivolgersi al Prefetto, esclamando: " Che bella ragione! Quest'uomo non è né adultero, né ubriacone, né assassino, né brigante, né ladro; non ha fatto insomma nulla di male: ha soltanto riconosciuto la sua qualità di cristiano. E tu lo punisci? ".

" Mi sembri cristiano anche tu! ", esclamò per tutta risposta il Prefetto di Roma. " Certo! ", rispose Lucio. E anch'egli, venne associato alla condanna capitale.

In cammino verso il luogo dei supplizio, incontrarono il terzo compagno, di cui non ci è giunto il nome, come non conosciamo il motivo dei suo gesto. Forse era un cristiano di antica fede, che professandosi tale unì la sua sorte a quella gloriosa di Tolomeo e di Lucio.

O forse fu soltanto un contestatore, un uomo che sfidò la morte, in compagnia dei due Martiri cristiani, un po' per la fede, e un po' per protesta contro la società, e le sue ingiustizie.

Fonte : Archivio Parocchia

SOURCE : http://www.santiebeati.it/dettaglio/90487

SANTI TOLOMEO E LUCIO

Il martirio dei santi Tolomeo e Lucio, avvenuto dopo un processo svoltosi a Roma intorno al 162 d.C., si lega alla storia di una donna. L'episodio è raccontato da un altro santo, Giustino, destinato anch'esso al martirio dopo qualche tempo.

Una coppia di sposi vive la propria sessualità senza alcuna morale, ma ad un certo punto la moglie conosce e si innamora degli insegnamenti cristiani. Da quel momento, non solo la donna vuole vivere in modo più puro, ma cerca anche di convincere il marito a cambiar vita. Vedendo che i suoi tentativi non avevano successo, e anzi il marito voleva costringerla a "...trar piacere dai rapporti coniugali contro le leggi di natura e contro la giustizia..." la donna, deciso che sarebbe stato troppo immorale vivere accanto ad un simile peccatore, chiese di potersi separare da lui. I parenti però intervennero, esortandola ad aspettare ancora un pò nella speranza che il marito potesse cambiare vita. Lei così fece, però, dopo poco venne a sapere di altri comportamenti immorali del coniuge, e così gli diede il "libello del ripudio".

Il marito non la prese affatto bene, e denunciò di cristianesimo prima la donna e poi il suo maestro spirituale, Tolomeo. Tolomeo venne arrestato dopo che un centurione era andato da lui e gli aveva chiesto se era cristiano; stessa domanda gli venne rivolta dal prefetto Ubrico. Ammessa di nuovo la fede, Tolomeo viene incarcerato e torturato.

Quando Ubrico ordinò che Tolomeo fosse giustiziato, un uomo che assisteva (Lucio) intervenne gridando: "Per quale motivo hai condannato a morte quest'uomo, non colpevole di adulterio, né di fornicazione, né di assassinio, né di furto, né di rapina, né di qualsiasi altro delitto, ma solo di essersi confessato cristiano? Il tuo modo di giudicare, o Urbico, è indegno dell' imperatore Antonino Pio, indegno del figlio di Cesare, amico della saggezza, indegno, infine, del santo senato!". Allora Ubrico si rivolse a Lucio, dicendo: "Mi sembra che anche tu sia cristiano". Dopo l'ammissione di Lucio, anche un altro intervenne dichiarandosi cristiano e tutti furono condannati a morte.

[ Testo del Gruppo Santi di Via Pienza ]

Lucio, santo, martire a Roma verso il 160. Suoi unici resti nell’Urbe si credevano, nel XVIII secolo, a S. Maria in Via. Di Tolomeo non si conoscono reliquie a Roma.

M.R.: 19 ottobre - A Roma il natale dei santi Martiri Tolomeo e Lucio, sotto Marco Antonino. Il primo (come scrive Giustino Martire), avendo convertito alla fede di Cristo una donna disonesta, e avendola persuasa ad osservare la castità, accusato da un impuro uomo del Prefetto Urbicio, fu lungamente straziato collo squallore del carcere, e da ultimo facendo pubblica testimonianza della dottrina di Cristo, fu fatto condurre alla morte; Lucio poi, disapprovando la sentenza di Urbicio e francamente confessandosi Cristiano, ricevette la stessa sentenza. A loro si aggiunse anche un terzo, che fu pure condannato al medesimo supplizio.

[ Tratto dall'opera «Reliquie Insigni e "Corpi Santi" a Roma» di Giovanni Sicari ]

SOURCE : http://www.enrosadira.it/santi/t/tolomeo-lucio.htm