dimanche 23 octobre 2016

Saint SÉVERIN BOÈCE (SEVERINUS BOËTHIUS), philosophe et martyr


Miniatura con San Severino Boezio, tratta da un manoscritto del 1385

Boethius teaching his students (initial in a 1385 Italian manuscript of the Consolation of Philosophy), MS Hunter 374 (V.1.11), Glasgow University Library


Miniatura dal foglio 4 del primo volume dell'opera diSan Severino Boezio Consolatio philosophiae Nella lettera C la miniatura del Boezio professore, in basso la miniatura della sua prigionia a Pavia. Manoscritto miniato italiano 1385, (MS Hunter 374 V.1.11)

Saint Séverin Boèce

Philosophe et théologien romain, martyr (+ 524)

Philosophe et théologien romain, né dans une famille noble de Rome, Anicius Manlius Torquatus Severinus Boethius avait fait ses études à Athènes et Alexandrie. Nommé consul sous le roi Théodoric qui lui faisait confiance et lui donna le titre de Maître des Bureaux. Leurs relations se détériorèrent à cause de leurs religions, ce qui amena le martyre de Séverin. Il est l'auteur de nombreux ouvrages et traductions.

"San Pietro in Ciel d’Oro était l’église la plus importante de Pavie, même si elle était hors les murs; elle avait été construite sur les lieux du martyre de Séverin Boèce, tué en 525 par l’empereur Théodoric dont il avait été le conseiller. La dépouille de Boèce est conservée aujourd’hui encore dans la crypte de l’église". (sanctuaires lombards)

Commémoraison de saint Séverin Boèce, martyr en 524 ou 525. Célèbre par sa science et ses écrits, il fut détenu en prison, où il écrivit son traité “Sur la consolation de la philosophie” et servit Dieu avec droiture jusqu’à la mort que lui infligea le roi Théodoric, à Ticinum [Pavie] en Lombardie.

Martyrologe romain

SOURCE : http://nominis.cef.fr/contenus/saint/12303/Saint-Severin-Boece.html

San Severino Boezio

De institutione musica by Boethius, XIIth century, Cambridge University Library.



BENOÎT XVI

AUDIENCE GÉNÉRALE

Mercredi 12 mars 2008

Boèce et Cassiodore

Chers frères et sœurs,

Je voudrais parler aujourd'hui de deux auteurs ecclésiastiques, Boèce et Cassiodore, qui vécurent pendant les années les plus tourmentées de l'Occident chrétien et, en particulier, de la péninsule italienne. Odoacre, roi des Erules, une ethnie germanique, s'était rebellé, mettant un terme à l'empire romain d'Occident (476), mais avait dû rapidement succomber aux Ostrogoths de Théodoric, qui pendant plusieurs décennies s'assurèrent du contrôle de la péninsule italienne. Boèce, né à Rome vers 480 dans la noble famille des Anicii, entra encore jeune dans la vie publique, obtenant déjà la charge de sénateur à l'âge de vingt-cinq ans. Fidèle à la tradition de sa famille, il s'engagea dans la politique, convaincu qu'il était possible d'harmoniser les lignes directrices de la société romaine avec les valeurs des nouveaux peuples. Et à cette nouvelle époque de la rencontre des cultures, il considéra comme sa mission de réconcilier et de mettre ensemble ces deux cultures, la culture romaine classique et la culture naissante du peuple ostrogoth. Il fut très actif en politique, également sous Théodoric, qui les premiers temps l'estima beaucoup. Malgré cette activité publique, Boèce ne négligea pas ses études, se consacrant en particulier à l'approfondissement de thèmes d'ordre philosophique et religieux. Mais il écrivit également des manuels d'arithmétique, de géométrie, de musique, d'astronomie:  le tout avec l'intention de transmettre aux nouvelles générations, aux nouveaux temps, la grande culture gréco-romaine. Dans ce cadre, c'est-à-dire dans l'engagement pour promouvoir la rencontre des cultures, il utilisa les catégories de la philosophie grecque pour proposer la foi chrétienne, ici aussi à la recherche d'une synthèse entre le patrimoine hellénistique-romain et le message évangélique. C'est précisément pour cela que Boèce a été présenté comme le dernier représentant de la culture romaine antique et le premier des intellectuels du Moyen-âge.

Son œuvre certainement la plus célèbre est le De consolatione philosophiae, qu'il rédigea en prison pour donner un sens à sa détention injuste. En effet, il avait été accusé de complot contre le roi Théodoric pour avoir pris la défense d'un ami, le sénateur Albin, lors de son jugement. Mais cela était un prétexte:  en réalité Théodoric, arien et barbare, soupçonnait Boèce d'éprouver de la sympathie pour l'empereur byzantin Justinien. De fait, jugé et condamné à mort, il fut exécuté le 23 octobre 524, à 44 ans seulement. Précisément en raison de cette fin dramatique, il peut parler à partir de sa propre expérience à l'homme d'aujourd'hui également, et surtout aux très nombreuses personnes qui subissent le même sort à cause de l'injustice présente dans de nombreux domaines de la "justice humaine". Dans cette œuvre, alors qu'il est en prison il recherche le réconfort, il recherche la lumière, il recherche la sagesse. Et il dit avoir su distinguer, précisément dans cette situation, entre les biens apparents - en prison ceux-ci disparaissent - et les vrais biens, comme l'amitié authentique, qui même en prison ne disparaissent pas. Le bien le plus élevé est Dieu:  Boèce apprit - et il nous l'enseigne - à ne pas tomber dans le fatalisme, qui éteint l'espérance. Il nous enseigne que ce n'est pas le destin qui gouverne, mais la Providence et que celle-ci a un visage. On peut parler avec la Providence, car Dieu est la Providence. Ainsi, même en prison il lui reste la possibilité de la prière, du dialogue avec Celui qui nous sauve. Dans le même temps, même dans cette situation il conserve le sens de la beauté et de la culture et rappelle l'enseignement des grands philosophes antiques grecs et romains, comme Platon, Aristote - il avait commencé à traduire ces grecs en latin -, Cicéron, Sénèque, et également des poètes comme Tibulle et Virgile.

Selon Boèce, la philosophie, au sens de la recherche de la véritable sagesse, est le véritable remède de l'âme (lib. I). D'autre part, l'homme ne peut faire l'expérience du bonheur authentique que dans sa propre intériorité (lib. II). C'est pourquoi Boèce réussit à trouver un sens en pensant à sa tragédie personnelle à la lumière d'un texte sapientiel de l'Ancien Testament (Sg 7, 30-8,1), qu'il cite:  "Contre la sagesse le mal ne prévaut pas. Elle s'étend avec force d'un bout du monde à l'autre et elle gouverne l'univers pour son bien" (lib. III, 12:  PL 63, col. 780). La soi-disant prospérité des méchants se révèle donc mensongère (lib. IV), et la nature providentielle de la adversa fortuna est soulignée. Les difficultés de la vie révèlent non seulement combien celle-ci est éphémère et de brève durée, mais elles se démontrent même utiles pour déterminer et conserver les rapports authentiques entre les hommes. L'Adversa fortuna permet en effet de discerner les vrais amis des faux et elle fait comprendre que rien n'est plus précieux pour l'homme qu'une amitié véritable. Accepter de manière fataliste une situation de souffrance est absolument dangereux, ajoute le croyant Boèce, car "cela élimine à la racine la possibilité même de la prière et de l'espérance théologale qui se trouvent à la base de la relation de l'homme avec Dieu" (lib. V, 3:  PL 63, col. 842).

Le discours final du De consolatione philosophiae peut être considéré comme une synthèse de tout l'enseignement que Boèce s'adresse à lui-même et à tous ceux qui pourraient se trouver dans la même situation. Il écrit ainsi en prison:  "Combattez donc les vices, consacrez-vous à une vie vertueuse orientée par l'espérance qui pousse le cœur vers le haut, jusqu'à atteindre le ciel avec les prières nourries d'humilité. L'imposition que vous avez subie peut se transformer, si vous refusez de mentir, en l'immense avantage d'avoir toujours devant les yeux le juge suprême qui voit et qui sait comment sont vraiment les choses" (lib. V, 6:  PL 63, col. 862). Chaque détenu, quel que soit le motif pour lequel il est en prison, comprend combien cette condition humaine particulière est lourde, notamment lorsqu'elle est aggravée, comme cela arriva à Boèce, par le recours à la torture. Particulièrement absurde est aussi la condition de celui qui, encore comme Boèce - que la ville de Pavie reconnaît et célèbre dans la liturgie comme martyr de la foi -, est torturé à mort sans aucun autre motif que ses propres convictions idéales, politiques et religieuses. Boèce, symbole d'un nombre immense de détenus injustement emprisonnés de tous les temps et de toutes les latitudes, est de fait une porte d'entrée objective à la contemplation du mystérieux Crucifié du Golgotha.

Marc Aurèle Cassiodore, un calabrais né à Squillace vers 485, qui mourut à un âge avancé à Vivarium vers 580, fut un contemporain de Boèce. Lui aussi d'un niveau social élevé, il se consacra à la politique et à l'engagement culturel comme peu d'autres personnes dans l'Occident romain de son époque. Les seules personnes qui purent l'égaler dans son double intérêt furent peut-être Boèce, déjà mentionné, et le futur Pape de Rome, Grégoire le Grand (590-604). Conscient de la nécessité de ne pas laisser sombrer dans l'oubli tout le patrimoine humain et humaniste, accumulé au cours des siècles d'or de l'empire romain, Cassiodore collabora généreusement, et aux niveaux les plus élevés de la responsabilité politique, avec les peuples nouveaux qui avaient traversé les frontières de l'empire et qui s'étaient établis en Italie. Il fut lui aussi un modèle de rencontre culturelle, de dialogue, de réconciliation. Les événements historiques ne lui permirent pas de réaliser ses rêves politiques et culturels, qui visaient à créer une synthèse entre la tradition romano-chrétienne de l'Italie et la nouvelle culture des Goths. Ces mêmes événements le convainquirent cependant du caractère providentiel du mouvement monastique, qui s'affirmait dans les terres chrétiennes. Il décida de l'appuyer en lui consacrant toutes ses richesses matérielles et toutes ses forces spirituelles.

Il conçut l'idée de confier précisément aux moines la tâche de retrouver, conserver et transmettre à la postérité l'immense patrimoine culturel de l'antiquité, pour qu'il ne soit pas perdu. C'est pourquoi il fonda Vivarium, un monastère dans lequel tout était organisé de manière à ce que le travail intellectuel des moines soit estimé comme très précieux et indispensable. Il disposa que les moines qui n'avaient pas de formation intellectuelle ne devaient pas s'occuper seulement du travail matériel, de l'agriculture, mais également de transcrire des manuscrits et aider ainsi à transmettre la grande culture aux générations futures. Et cela sans aucun dommage pour l'engagement spirituel monastique et chrétien et pour l'activité caritative envers les pauvres. Dans son enseignement, publié dans plusieurs ouvrages, mais surtout dans le traité De anima et dans les Institutiones divinarum litterarum, la prière (cf. PL 69, col. 1108), nourrie par les saintes Ecritures et particulièrement par la lecture assidue des Psaumes (cf. PL 69, col. 1149), a toujours une position centrale comme nourriture nécessaire pour tous. Voilà, par exemple, la façon dont ce très docte calabrais introduit son Expositio in Psalterium:  "Ayant refusé et abandonné à Ravenne les sollicitations de la carrière politique, marquée par le goût écœurant des préoccupations mondaines, et ayant goûté le Psautier, un livre venu du ciel comme un authentique miel de l'âme, je me plongeai avec avidité, comme un assoiffé, dans la lecture incessante afin de me laisser imprégner entièrement de cette douceur salutaire, après en avoir eu assez des innombrables amertumes de la vie active" (PL 70, col. 10).

La recherche de Dieu, visant à sa contemplation - note Cassiodore -, reste l'objectif permanent de la vie monastique (cf. PL 69, col. 1107). Il ajoute cependant que, avec l'aide de la grâce divine (cf. PL 69, col. 1131.1142), on peut parvenir  à  une  meilleure  compréhension de la Parole révélée grâce à l'utilisation des conquêtes scientifiques et des instruments culturels "profanes", déjà possédés par les Grecs et les Romains (cf. PL 69, col. 1140). Cassiodore se consacra, quant à lui, aux études philosophiques, théologiques et exégétiques sans créativité particulière, mais attentif aux intuitions qu'il reconnaissait valables chez les autres. Il lisait en particulier avec respect et dévotion Jérôme et Augustin. De ce dernier, il disait:  "Chez Augustin il y a tellement de richesse qu'il me semble impossible de trouver quelque chose qu'il n'ait pas déjà abondamment traité" (cf. PL 70, col. 10). En citant Jérôme, en revanche, il exhortait les moines de Vivarium:  "Ce n'est pas seulement ceux qui luttent jusqu'à verser leur sang ou qui vivent dans la virginité qui remportent la palme de la victoire, mais également tous ceux qui, avec l'aide de Dieu, l'emportent  sur  les  vices  du  corps  et conservent la rectitude de la foi. Mais pour que vous puissiez, toujours avec l'aide de Dieu, vaincre plus facilement les sollicitations du monde et ses attraits, en restant dans celui-ci comme des pèlerins sans cesse en chemin, cherchez tout d'abord à vous garantir l'aide salutaire suggérée par le premier psaume qui recommande de méditer nuit et jour la loi du Seigneur. En effet, l'ennemi ne trouvera aucune brèche pour vous assaillir si toute votre attention est occupée par le Christ" (De Institutione Divinarum Scripturarum, 32:  PL 70, col. 1147D-1148A). C'est un avertissement que nous pouvons accueillir comme valable également pour nous. Nous vivons, en effet, nous aussi à une époque de rencontre des cultures, du danger de la violence qui détruit les cultures, et de l'engagement nécessaire de transmettre les grandes valeurs et d'enseigner aux nouvelles générations la voie de la réconciliation et de la paix. Nous trouvons cette voie en nous orientant vers le Dieu au visage humain, le Dieu  qui s'est révélé à nous dans le Christ.

* * *

Je salue les pèlerins francophones, en particulier les jeunes du collège de Vaugneray et les pèlerins de l’Île de la Réunion. Puissiez-vous mobiliser toutes les ressources de votre intelligence pour rechercher toujours la vraie sagesse, qui est le Christ. Avec ma Bénédiction apostolique.

© Copyright 2008 - Libreria Editrice Vaticana

SOURCE : http://w2.vatican.va/content/benedict-xvi/fr/audiences/2008/documents/hf_ben-xvi_aud_20080312.html

Cote : Besançon - BM - ms. 0434 f. 314 Sujet : Boèce et la Philosophie Auteur : Boethius Titre : Consolation de Philosophie Datation : 1372


Boèce 

(470/480-525) 

Martyr

De la consolation de la Philosophielire - télécharger

La consolation de la philosophie (trad. Jean-Yves Guillaumin), Belles-Lettres, 2002. 

Courts traités de théologie, Le Cerf, 1991.

Boèce (Anicius Manlius Torquatus Severinus Boetius, dit) philosophe latin, né vers 470 à Rome, mort en 525 à Pavie. Il fit ses études à Rome, puis à Athènes. A son retour, il fut élevé trois fois au consulat (en 487, 510 et 511) par Théodoric, roi des Wisigoths . Mais des ennemis trouvèrent le moyen  lui faire perdre la confiance de Théodoric. Des remontrances qu'il adressa à ce dernier, au sujet des exactions des receveurs des deniers publics, furent le prétexte de sa disgrâce. Un décret du sénat le déclara coupable de trahison; renfermé dans une prison, il fut mis à mort en 525. Ses biens, dont la confiscation avait été prononcée, furent rendus à sa veuve par la reine Amalasonte qui fit relever ses statues. Boèce fut l'écrivain et le philosophe le plus distingué de son temps. Il avait embrassé la doctrine d'Aristote, et commenté ses ouvrages; il avait aussi composé des traités de théologie et de mathématiques.

En librairie - Ouvrages de Boèce :

Boèce. Consolation de Philosophie

Traduit du latin par  J-Y. Guillaumin

La Consolation est un texte unique dans l’antiquité, un mélange de 39 proses et 39 poésies, où une figure allégorique, Philosophia, s’adresse à son élève (Boèce) et lui apporte la consolation de son enseignement (évidemment une présentation du monde de type néo-platonicien). Ce dialogue est l’oeuvre d’un haut personnage romain chrétien, sénateur et patrice, emprisonné et accusé de haute trahison, alors qu’il attendait la mort, vers 524 après J.-C.. Cette situation « d’urgence » et d’imminence de la mort (pensons à celle de Socrate), démenti par la belle sobriété du texte, est devenu un modèle pour la philosophie, dernier rempart de la beauté et de la méditation, symbole de résistance à l’oppression et de méditation sur la condition humaine.

La Consolation de Philosophie devait devenir l’un des ouvrages fondamentaux du Moyen Age, à côté de ceux de St Augustin, de St Benoît et de Bède le vénérable. C’est évidemment aussi un lointain modèle de la Divine Comédie de Dante. Boèce est un parfait représentant de la haute culture italienne de l’époque, déchirée entre sa fidélité à une tradition classique tenace (les satires grecques ou latines, la philosophie grecque, les consolations de Cicéron, Ovide ou Sénèque) et les réalités politiques de son temps, celui de l’Empereur Justinien (occupation par les Goths, la persécution des chrétiens, attrait d’un Orient encore brillant de sa vie culturelle).

Boèce, après des études approfondies, qui l’avaient mis en contact avec les sources grecques néoplatoniciennes, avait conçu un vaste projet d’acclimatation de la culture grecque en Occident par le moyen de traductions latines des grands textes philosophiques et scientifiques de l’Antiquité : c’est pourquoi il est révéré par tout le Moyen Age, qui lui doit sa connaissance des textes aristotéliciens et de leurs commentaires néo-platoniciens.

La présente traduction, inédite, est due à un spécialiste de Boèce ; elle tient compte des très nombreux travaux modernes (édition du texte latin chez Loeb en 1973).

BOÈCE

 La Fortune est plus bénéfique aux êtres humains quand elle est mauvaise que quand elle est bonne. L'une, en effet, quand elle se montre séduisante, est toujours en train de mentir avec son apparence de bonheur ; l'autre, au contraire, est toujours sincère quand elle révèle, par ses volte-face, son instabilité. L'une trompe, l'autre instruit ; l'une en faisant croire à un faux bonheur, ligote l'âme de ceux qui y trouvent leur jouissance, l'autre la libère en lui faisant prendre conscience de la précarité de la chance... La bonne Fortune use de ses charmes pour égarer les gens loin du bien véritable, tandis que la mauvaise les accroche au passage pour les ramener vers les véritables valeurs.

N'espère rien, n'aie peur de rien 

Et tu désarmeras ton adversaire. 

Quand on est agité par la crainte ou l'espoir, 

Faute d'être calme et de se contrôler 

On lâche son bouclier, on abandonne son poste 

Et on resserre le lien qui sert à nous traîner.

Qu'est-ce que la santé des âmes sinon la bonté ? Et leur maladie sinon la méchanceté ? 

Les sages n'éprouvent pas la moindre tentation de haine. Car qui pourrait haïr les bons, sinon des imbéciles ? Quant à haïr les méchants, ce serait déraisonnable. Si en effet, de même que l'asthénie est une maladie du corps, la méchanceté est une sorte de maladie de l'âme, étant donné qu'à nos yeux, les gens malades dans leur corps ne méritent absolument pas d'être haïs mais plutôt d'être pris en pitié, raison de plus de prendre en pitié plutôt que de les harceler, ceux dont l'âme est accablée par un mal plus pitoyable que n'importe quelle forme d'asthénie : la méchanceté.

Veux-tu retourner à autrui ce qu'il mérite ? 

Aime les bons et prends pitié des méchants.

Plus une chose s'éloigne de l'Intelligence suprême, plus les liens du destin l'enserrent, et une chose est d'autant moins dépendante du destin qu'elle se rapproche étroitement de ce pivot de l'univers. Si elle adhère fermement à l'Intelligence supérieure stable, elle échappe aussi à la nécessité du destin. 

Si tu veux, sous une lumière limpide discerner le vrai, 

Coupe au plus court : chasse les joies, chasse la peur, 

Défie-toi de l'espoir, éloigne la douleur. 

L'esprit est embrumé et bridé quand il est sous leur emprise
.
La sagesse consiste à évaluer la finalité de toutes choses et c'est précisément cette faculté de passer d'un extrême à l'autre qui ne rend pas redoutables les menaces de la Fortune, ni souhaitables, ses séductions.

Si on cherche profondément le vrai 

Et qu'on désire ne pas se fourvoyer, 

On doit réfléchir sur soi sa lumière intérieure, 

Concentrer les amples mouvements de sa pensée 

Et apprendre à son âme que ce qu'elle entreprend au-dehors, 

Elle le possède déjà, déposé secrètement en elle.

Tout homme heureux est un dieu. Bien qu'il n'y ait évidemment qu'un seul Dieu par nature, par participation, rien n'empêche qu'il n'y en ait autant qu'on veut.

O bienheureux genre humain 

Si votre cœur obéit à l'amour 

Auquel obéit le ciel.

Vous cherchez, je crois, à bannir le besoin par l'abondance. Or cela vous mène au résultat inverse. En effet, on a besoin de nombreuses aides pour protéger son mobilier précieux, quand on en a beaucoup, et il vrai que les besoins sont multiples quand on possède beaucoup, alors qu'ils sont très réduits quand on mesure sa richesse à ce que nécessite la nature et non à une ambition démesurée.

Si le besoin, éternelle bouche béante sans cesse à l'affût, trouve sa satisfaction dans les richesses, il subsiste nécessairement un autre besoin à satisfaire. Sans compter qu'il suffit d'un rien pour satisfaire la nature tandis que rien ne suffit à satisfaire la convoitise. Dans ces conditions, si les richesses, loin d'écarter le besoin, créent elles-mêmes leurs propres besoins, comment peut-on croire qu'elles offrent une garantie d'indépendance ?

Mais non ! Plus dévastateur que l'Etna, 

Brûle le dévorant désir de posséder ! 

Où se cache le bien qu'ils convoitent, 

Peu leur importe de l'ignorer : 

Au lieu de le chercher par-delà le ciel étoilé, 

Ils le cherchent, englués dans la terre... 

Comment les blâmer à la mesure de leur bêtise ? 

Qu'ils sollicitent richesse et honneurs ! 

Quand ils auront peiné pour acquérir les faux biens, 

Qu'ils apprennent alors à distinguer les vrais.

Accorde, Père, à mon esprit de rejoindre le lieu de ton règne, 

Accorde-lui de visiter la source du bien, de trouver la lumière 

Et de ne plus poser que sur Toi les regards de mon âme. 

Disloque les nuages et pesanteurs de la masse terrestre 

Et resplendis de tous tes feux ! Car Tu es la sérénité, 

Tu es le repos et la paix des justes : Te voir est leur fin, 

Toi l'origine, le conducteur, le guide, le chemin et l'arrivée tout à la fois.

Extraits de la Consolation de la Philosophie (Ed. Rivages - 1989).

BOÈCE (en latin, Anicius Manlius Torquatus Severinus Boetius)

Poète latin (Rome vers 480 - près de Pavie, 524) 

C'est essentiellement au travers de ses traductions que le Moyen Âge connut les œuvres de Platon et d'Aristote . Il fut l'un des fondateurs de la scolastique médiévale. 

Ministre de Théodoric, il tomba en disgrâce, fut emprisonné, supplicié et exécuté. 

Pendant sa captivité il composa vers 523 un dialogue philosophique, De Consolatione philosophae [De la consolation de la philosophie] qui exerça une profonde influence sur la pensée et la littérature médiévales et fut avec l'Histoire d'Alexandre et Navigatio Sancti Brendani un des trois textes importants circulant en Europe au Moyen Âge. 

Les cinq livres de la Consolation sont un dialogue alternant vers et prose, entre une femme qui personnifie la philosophie et l'auteur qui attend la mort. Il s'agit d'une méditation sur le hasard et la nécessité de l'existence humaine, la providence divine et la confiance que l'homme vertueux doit placer en elle. 

voir Bibliographie 

- Courts traités de théologie, présentation par Hélène Merle, Cerf, 1991, [154 pages] 

Consolation de la Philosophie, Préface de Marc Fumaroli, Traduit du latin par Colette Lazam, Rivages, [220 pages]

collaboration(s) :  Hélène Merle

Néoplatonicien, Boèce (480 ? -525) a essayé de répondre aux difficiles questions que posaient à la doctrine chrétienne les philosophes « païens ». Ces "Courts traités" ("Opuscula sacra") traitent de la trinité, de l’essence de Dieu, de la nature humaine et de la nature divine du Fils, etc. L’argumentation de Boèce a servi de « bréviaire » à nombre de grands auteurs du Moyen Âge comme Jean Scot, Anselme, Thomas d’Aquin, Raymond Lulle. 

langue originale : latin

www.JesusMarie.com

SOURCE : http://jesusmarie.free.fr/boece.html

Die sieben freien Künste. Arithmetik und Boethius. Anicius Manlius Torquatus Severinus Boethius.
Kolorierte Federzeichnung. Unibibliothek Salzburg, M III 36

The Seven liberal arts. Arithmetic and Boethius. Anicius Manlius Torquatus Severinus Boethius.

Artes Liberales. Arifmetica et Boethius. Так в самом изображении, правильнее: "Arithmetica".

Семь свободных искусств. Арифметика и Боэций. Аниций Манлий Торкват Северин Боэций.


Boèce

Boetius Anicius Mantius Severinus

480-524

Homme d’État, philosophe, mathématicien. En 485 il épouse la fille du consul Symmaque (préfet de Rome, prince du sénat, exécuté en 525). En 500 il est sénateur et patrice, en 510, nommé consul. Il est ministre de Théodoric, roi des Ostrogoths à Rome, en 522, maître des offices. Ses deux fils, encore adolescents sont nommés consuls. En 523 il est envoyé en exil et exécuté en 524, sur l’ordre de Théodoric.

La place de Boèce, dans l’histoire du traité de théorie musicale, comme dans celle de la pensée philosophique est importante. Elle tient à des conjonctures liées à ses choix conceptuels, à la situation politique de Rome à son époque, et à l’utilisation que les intellectuels firent du personnage et de l’oeuvre.

Boèce est un grand dignitaire romain, ministre du roi Théodoric à Rome où se disputent alors trois pouvoirs. Celui du roi barbare Théodoric, celui de la papauté, protégé par le roi incroyant, et l’empereur de Byzance, Justin.

Boèce, aristocrate romain tient aux prérogatives de sa caste, menacées parles trois pouvoirs. Sa culture d'aristocrate romain comprend la connaissance du grec. Il traduit notamment Aristote et des écrits relatifs à la théorie musicale (Ptolémée, Nicomaque) en latin. En philosophie, il est proche de Martianus Capella. En politique, il croit que Rome décadente ne peut être relevée que par les peuples barbares de Gaule.

Théodoric suivra les conseils de Boèce, en se tournant vers la Gaule barbare, et en traitant avec les fils de Clovis lors du partage du royaume burgonde en 523. Malheureusement, ce partage se fit à son désavantage.

Sans doute Boèce se fit-il quelques ennemis alors qu’il était un Maître des Offices, semble-t-il intègre la légende selon laquelle Boèce aurait comploté contre Théodoric avec l’empereur de Byzance, est tardive et tend à effacer la responsabilité de l’Église.

Les trois pouvoirs qui se disputaient alors l’héritage de l’empire romain n’avaient rien à attendre de Boèce, ni sur le plan religieux, ni sur ceux de la philosophie et de la politique. Son Traité de la réincarnation est dédié à Jean, diacre de l’Église Romaine (pape en 523, au moment de la condamnation de Boèce et de sa réconciliation avec l’empereur de Byzance (Justin).

Glaréan, dans la préface à l’édition des oeuvres de Boèce (Bâle 1546), met en doute l’authenticité d’une partie de ces écrits, qui sont selon lui, peu chrétiens : Boèce ne parle que de la malice du siècle, l’instabilité de la fortune, le pouvoir des méchants en ce monde. Un auteur chrétien, et sur toutcelui qui a écrit les Traités de l’Incarnation et de la Trinité n'aurait manqué de nommer le Christ au moins une fois, et de chercher dans la foi la consolation.

Pourtant, Boèce est très vite considéré comme un penseur chrétien, et comme une autorité par les intellectuels. Il en est autrement de la hiérarchie religieuse. Ce sont les Jésuites en feront officiellement un martyre. L’Église reste prudente. Un culte local dédié à Boèce, en Italie, ne sera reconnu (par le pape Léon XIII) qu’en 1883.

Dans le fond, la pensée de Boèce était plus embarrassante pour l’Église romaine que pour Théodoric. On peut penser que son destin tragique est lié aux tractations de la réconciliation de l’empereur et du pape, alors que la vitalité des peuples barbares de Gaule s’affirmait.

Pour le traité de théorie musicale, l’oeuvre de Boèce est en quelque sorte un modèle scolaire qui se fait sentir jusqu’au XVIIe siècle, notamment pour ce qui concerne le calcul des intervalles et du monocorde, et l’harmonie des sphères. On associe souvent Boèce et Cassiodore, comme les deux premiers grands théoriciens de la musique du Moyen Âge.

Contemporains, tous deux consuls, tous deux ministres de Théodoric. Mais il convient en fait de les opposer. Cassiodore s’inscrit en plein dans la tradition catholique romaine, et ce sont les auteurs romains, notamment saint Augustin, qui fondent son oeuvre. Enfin, si l’on se réfère statistiquement aux manuscrits et éditions imprimées, Cassiodore n’atteint pas  la renommée de Boèce.

Écrits

Contre Euthychès et Nestorius

De hebdomadibus

De trinitate (De la trinité)

Utrum pater

De fide catholica (De la foi catholique)

La Consolation philosophique [traduction de Louis Judicis, 1881] ; [traduction Léon Colesse,1771, rééditée en 1835].

De Institutione Musica

Plan de l’Institutione musicale

Livre I (ms. 15. 22), I. De tribus generibus musicae–II. De uocibus ac musicae elementis – III. De speciebus inaequalitatis – IIII. Quae inaequalitatis species consonantiis aptentur – V. Cur multiplicitas et superparticularitas consonantiis deputentur. – VI. Quae proportiones quibus consonantiis musicis aptentur. – VII. Quid sit sonus. quid interuallum. quid concinentia. – VIII. Non omne iudicium dandum esse sensibus. sed amplius rationi esse credendum – IX. Que-madmodum Pytagoras proportiones consonantiarum inuestigauerit – X. Quibus modis uariae a Pythagora proportiones consonantiarum perpensae sint – XI. De diuisione uocum earumque explanatione – XII. Quod infinitatem uocum humana natura finierit – XIII. Quis modus sit audiendi – XIIII. De ordine theorematum idest speculationum – XV. De consonantiis et tono et semotonio – XVI. In quibus primis numeris semitonium constet – XVII. Diatessaron a diapente tono distare – XVIII. Diapason quinque tonis et duobus semitoniis iungi – XIX. De additione cordarum earumque nominibus – XX. De additione octauae corde – XXI. De generibus cantile-nae – XXII. De ordine cordarum. nominibusque earum in tribus generibus – XXIII. Quid sint inter uoces in singulis generibus proportiones – XXIIII. Quid sit sinaphe – XXV. Quid sit die-zeuxis – XXVI. De differentia toni inter mesen et paramesen – XXVII. Quibus nominibus ne-ruos appellauerit Albinus – XXVIII. Qui nerui quibus sideribus comparentur – XXIX. Quae sit natura consonantiarum – XXX. Vbi consonantiae reperiuntur – XXXI. Quemadmodum Plato dicat fieri consonantias – XXXII. Quid contra Platonem Nicomachus sentia – XXXIII. Quae consonantia quam merito praecedat – XXXIIII. Quo sint modo accipienda quae dicta sunt – XXXV. Quid sit musicus. — Livre II (ms. 15. 22), I. Quid Phytagoras philosophiam esse cons-tituerit – II. De differentiis quantitatis. et quae cui sit disciplinae deputata – III. De relatiuae quantitatis diffentiis – IIII. Cur multiplicitas caeteris antecellat – V. Quid sint quadrati numeri. deque his speculatio – VI. Omnem aequalitatem ex aequalitate procedere. eiusque demonstratio – VII. Regula quotlibet continuas proportiones. et supparticulares inueniniendi – VIII. De pro-portione numerorum qui ab aliis metiuntur – IX. Quae ex multiplicibus et superparticularibus multiplicitates fiant – X. Qui superparticulares quos multiplices effician – X. De arithmetica. geometrica. armonica medietate – XII. De continuis medietatibus et disiunctis – XIII. Cur ita appellatae sunt superius digestae medietates – XIIII. Quemadmodum ab aequalitate supradictae processerint medietates – XV. De armonica medietate. deque ea uberior speculatio – XVI. Quemadmodum inter duos terminos supradictae medietates uicissim locentur – XVII. De con-sonantiarum merito uel modo secundum Nicomachum – XVIII. De ordine consonantiarum sententia Eubolis et Hispasi – XIX. Sententia Nicomachi de quibus consonantiis apponantur – XX. Quid oporteat praemitti. ut diapason in multiplici genere demonstretur – XXI. Demonstra-tio per impossibile diapason in multiplici genere esse – XXII. Demonstratio diapente. diatessa-ron et tonum in superparticulari esse – XXIII. Demonstratio diapente. diatessaron in maximis superparticularibus esse – XXIIII. Diapente in sesqualtera. diatessaron in sesquitertia esse. to-num in sesquioctaua – XXV. Diapason ac diapente in tripla proportione esse. in quadrupla bis diapason – XXVI. Diatessaron ac diapason. non esse secundum Pitagoricos consonantias – XXVII. De semitonio. in quibus numeris minimis constet – XXVIII. Demonstrationes non esse CCXLIII ad CCLVI toni medietatem – XXIX. De maiore parte toni in numeris constet – XXX. Quibus proportionibus diapente ac diapason constent. et quoniam diapason VI tonis non cons-tent.  – Expliciunt capitula. Incipit liber secundus.  – LIVRE III (ms.15. 22) – [I. addition mar-ginale] ADVERSVS Aristoxenum demonstratio superparticularem proportionem diuidi in aequa non posse. atque ideo nec tonum. – [II. Manquant] – III. Aduersus Aristoxenem demonstratio-nes diatessaron consonantiam ex duobus tonis semitonioque non constare. nec diapason sex tonis – IIII. Diapason consonantiam sex tonis comate excedi. et quit sit minor numerus comatis – V. Quomodo Philolaus tonum diuidat – [VI. Addition marginale.] Sonum ex duobus semito-niis et comate distare – VII. Demonstratio tonum duobus semitoniis comate distare – VIII. De minoribus semitonii interuallis – IX. De toni partibus per consonantias sumendis – X. Regula semitonii sumendi – XI. Demonstratio Architae superparticularem proportionem in aequa diuidi non posse. eiusque repraehensio – XII. In qua proportione numerorum sit coma. et quoniam in ea quae maior est quam LXXV ad LXXIIII. minor quam LXXIIII ad LXXIII – XIII. Quod semitonium minus maius quidem sit. quam XX ad XIX. minus uero quam XIX minus quam decem et nouem semis. ad decem et octo semis – XIIII. Semitonium minus maius quidem esse tribus comatibus. minus uero quattuor. XV – Apotomen maiorem esse quam quattuor comata. minorem quam quinque tonum esse maiorem quam octo, minorem quam nouem – XVI. Supe-rius dictorum per numeros demonstratio.  – Livre IV (ms. 15. 22) – I. VOCVM differentias in quantitate consistere – II. Diuersae de interuallis speculationes – III. Musicarum per grecas ac latinas litteras notarum nuncupatio – IIII. Musicarum notarum per uoces conueniens dispositio in tribus generibus – V. Monochordi regularis partitio in genere diatonico – VI. Monochordi netarum hyperboleon per tria <spatium 7 litt.> genera partitio – VII. Ratio superius digestae descriptionis – VIII. Monochordi netarum diezeugmenon per tria genera partitio – IX. Mono-chordi meson per tria genera partitio – X. Monochordi hypaton per tria genera partitio et totius dispositio descriptionis – XI. Ratio superius dispositae descriptionis – XII De stantibus uocibus ac mobilibus – XIII De consonantiarum speciebus – XIIII. Dispositio notarum per singulos modos ac uoces in descriptione – XV. Descriptio continens modos. ordinem ac differentia – XVI. Ratio superius dispositae modorum descriptionis – XVII Quemadmodum indubitanter musicae consonantiae aure diiudicari possint.  – Livre V (Migne) – Caput I, De vi harmonicae et quae sint ejus instrumenta judicii et quoniam usque sensibus oporteat credi.  – Chapitre II, Quid sid harmonica regula, vel quam intentionem harmonici Pythagorici vel Aristoxenus, vel Ptole-maeus  – Chapitre III, In quo Aristoxenus vel Pythagorici vel Ptolemaeus gravitatem atque acu-mem constare posuerunt.  – Chapitre IV, De sonorum differentiis Ptolemaei sententia.  – Chapi-tre V, Quae voces enharmoniae sunt aptae.  – Chapitre VI, Quem numerum proportionum Pythagorici statuunt.  – Chapitre VII, Quod reprehendat Ptolemaeus Pythagoricos in numero propositionum.  – Chapitre VIII, Demonstratio secundum Ptolemaeum diapason et diatessaron consonantiae.  – Chapitre IX, Quae sit proprietas diapason consonantiae.  – Chapitre X, Quibus modis Ptolemaeus consonantias statuat.  – Chapitre XI, Quae sint aequisonae, vel quae conso-nae, vel quae hemmelis.  – Chapitre XII, Quemadmodum Aristoxenus intervallum consideret.  – Chapitre XIII, Descriptio octochordi, qua ostenditur diapason consonantiam minorem esse sex tonis.  – Chapitre XIV, Diatessaron consonantiam tetrachordo contineri.  – Chapitre XV, Quo-modo Aristoxenus vel tonum dividat, vel genera ejusque divisionis dispositio.  – Chapitre XVI, Quomodo Archytas tetrachorda dividat eorumque descriptio.  – Chapitre XVIII, Quemadmo-dum tetrachordum divisionem fieri dicat oportere.

Manuscrits ( De Institutione Musica)

IXe siècle

Ms. Lat. 7200, Paris, Bibliothèque nationale, origine de Fleury- sur-Loire, IXe siècle, f. 1-93

Ms. Lat. 13955, Paris, Bibliothèque nationale., originaire de Corbie, IXe, Xe et XIe siècles, f. 60-105v

Ms. 14523, München, Bayerische Staatsbibliothek, originaire de Freising, daté de 854-875 (f. 49-117), du Xe siècle (f. 1-48), du XIe siècle (f. 118-133), de 1279 (f. 134-159), f. 52v-117

Xe siècle

Ms. Cpv 55, Wien, Österreichische Nationalbibliothek, Xe siècle, f. 1r-92v, De Institutione Geometrica et Arithmetica, f. 93r-167r, De Institutione Musica

Ms. 531, Brugge, Stadsbibliotheek, Xe ou du XIe siècle, f. 1-51 (f. 18, gloses de Gerbert, Scholium ad Boethii Musicae Institutionis)

Ms. Class. 9, Bamberg, Staatsbibliothek, origine allemande, Xe siècle, f. 49-150

Ms. Varia 1, id., origine allemande, Xe siècle, f. 41v-42v

Ms. W 331, Köln, Stadtarchiv, origine à cologne, Xe-XIe siècles, f. 1v-89

Ms. Lat. 7297, Paris, Bibliothèque nationale, originaire de Fleury- sur-Loire, Xe siècle, f. 55-92

Ms. Lat. 8663, id., originaire de Fleury-sur-Loire, Xe-XIe siècles, f. 51v-57

Ms. Nouv. Acq. Lat. 1618, Paris, id., origine française, Xe-XIe siècles, f. 1-69

Ms. 260, Cambridge, Corpus Christi College. Provenant de la Christ Church de Canterbury, seconde moitié Xe siècle, f. 1-2v

Ms. Harley 3595, London, British Library, origine allemande, provenant de diverses collections, Xe siècle, f. 50-56v

Ms. Regulae Lat. 1283, Roma, Biblioteca Vaticana, X-XIe siècle pour cette partie, f. 111r

XIe siècle

Ms. 5444/6, Bruxelles, Bibliothèque Royale, originaire de l’abbaye bénédictine de St.-Pierre de Gembloux, XIe siècle, f. 41v-98, f. 58 & 63, Scholium ad Boethii Musicae Institutionis (I. II, c. 10 & 21)

Ms. 10114/6, id., origine liégeoise, XIe siècle, f. 2v-75

Ms. 1988, Darmstadt Hessische Landes-und Hochschulbibliothek, fin XIe (extraits) f. 169v-170v

Ms. 504, Karlsruhe, Badische Landesbibliothek, origine allemande (Bamberg, Michelsberg), XIe et XIIe siècles, f. 32rv

Ms. 14272, München, Bayerische Staatsbibliothek, origine allemande, originaire de St.-Emmeram de Regensburg et de Chartres, XIe siècle, f. 1v-62 (glosé par Bernard de Chartres)

Ms. 18478, id., originaire de Tegernsee, daté de v. 1050-1075, f. 61-115

Ms. 18914, id., originaire de Tegernsee, daté de v. 1050-1075, f. 33-38 (fragment du livre IV)

Ms. Gud. Lat. 2° (cat 4376), Wolfenbüttel, Herzog-August-Bibliothek, originaire de St.-Ulrich et Afra d’Augsburg, début XIe siècle, f. 1-50

Ms. Ripoll 42, Barcelona, Arxiu de la Corona d’Aragó, originaire de l’abbaye bénédictine S.-Maria de Ripoll, daté 1018-1046, f. 6v-38v & 42

Ms. 9088, Madrid, Biblioteca Nacional, origine italienne, XIe ou XIIe siècles, Arithmétique: f. 3v-39, Musica: f. 41-39

Ms. Lat. 7202, Paris, Bibliothèque nationale de France, origine italienne ou française, XIe siècle, f. 1-50r avec tonaire interpolé, f. 24-36

Ms. Latin 7361, id., origine normande, XIe-XIIe siècles f. 57-103

Ms. Lat 10275, id., XIe-XIIe siècles, f. 1v-77

Ms. Arundel 77, London, British Library, origine allemande, fin XIe siècle, f. 6v-62

Ms. Pal. Lat. 1342, Roma, Biblioteca Vaticana, XIe siècle, f. 1r

Ms. Reg. Lat. 1638, id., origine française, XIe- XIIe siècle, f. 1r

Ms. 364, Luxembourg, Bibliothèque nationale, XIe siècle, f. 119

XIIe siècle

Ms. Cpv 51, Wien, Österreichische Nationalbibliothek, XIIe siècle, f. 4r-34v

Ms. 18397, Bruxelles, Bibliothèque royale, XIIe siècle, f. 1v-46r, fragment de l’Arithmétique; f. 47r-59v, de Musica

Ms. Clm 13021, München, Bayerische Staatsbibliothek, originaire de St.-Georg de Prüfering, XIIe et XIIIe siècles, f. 97-150

Ms. 2, Alençon, Bibliothèque municipale, originaire de l’abbaye de St. Evroult, daté de v. 1113 au plus tard

Ms. 237, Avranches, Bibliothèque municipale, XIIe siècle, f. 1-76

Ms. 172, Cambrai, Bibliothèque municipale, origine française, XIIe siècle, f. 16 vab

Ms. Lat. 2627, Paris, Bibliothèque Nationale, origine française (Normandie), XIIe siècle, f. 84r

Ms. Lat. 5577, id., origine espagnole, XIIe siècle (Xe pour le f. 3)

Ms. 7203, id., originaire de Fleury-sur-Loire, première moitié XIIe siècle, f. 8-104 (f. 6-7v, Boethius vir eruditissimus)

Ms. Lat. 16201, id., origine française, fin XIIe siècle, f. 83-124v

Ms. R.15.22 (944), Cambridge, Trinity College, origine anglaise, (provenant de Christ Church, Canterbury), daté 1130-1160 ou 1175-1200 (?), f. 5-101v [livre I, 5r-27r; livre II, 27v-48v; livre III, 48v-65v] [édition TLM / Université d'Indiana : 5r-27r. ; 27v-48v ; 48v-65v ; 65v-91r ]

Ms. Lat. 19, Oxford, Magdalen College, XIIe siècle

Ms. VIII. D. 12, Napoli, Biblioteca nazionale, composé de trois liasses: I, f. 1-22v, fin XIIe siècle: II, f. 23-32r, XIVe siècle; III, 33r-59v, XVe siècle, f. 1r

Ms. Ashburnham 1051, Firenze, Biblioteca Medicea Laurenziana, XIIe-XIIIe siècles, f. 96r

Ms. 194, Leiden, Rijksuniversiteit Bibliotheek, origine liégeoise, XIIe siècle, f. 41-43, monocorde

Ms. f. 9 (Admont 491), Chicago (Il.), The Newberry Library, origine allemande ou autrichienne, XIIe siècle, f. 1-62v

Ms. Kane 50, Philadelphia (Pa.), University of Pennsylvania, Charles Patterson Van Pelt Library, origine anglaise, XIIe-XIIIe siècles, f. 1-50, Arithmétique

XIIIe siècle

Ms. Cpv 2269, Wien, Österreichische Nationalbibliothek, XIIIe siècle, f. 153r-172v

Ms. 528, Brugge, Stadsbibliotheek, origine flamande, XIIIe siècle et de la première moitié XIVe siècle (f. 54v-59), f. 47-51

Ms. 66, Erlangen, Universitätsbibliothek, XIIIe (f. 1-100v), XIVe (f. 102-109) et XVe siècles (f. 110-119), f. 35-84v

Ms. Clm 13021, München, Bayerische Staatsbibliothek, daté début XIIIe, f. 97-150

Ms. lat. 7185, Paris, Bibliothèque nationale, origine française, XIIIe siècle pour cette partie, f. 126-177r

Ms. 3, Saumur, Bibliothèque municipale, peut-être originaire de Fleury-sur-Loire, XIIIe siècle, f. 1-3 & 60, Arithmétique; f. 4-58, musica; f. 59-65, Boetius erudissimus

Ms. 43 (XXV), Novara, Biblioteca Capitolare, originaire de France, XIIIe siècle, f. 40-41r, Commentaire de La Consolation (Restat ostendere quomodo resolvatur)

XIVe siècle

Ms. Lat. 18514, Paris, Bibliothèque nationale, origine française, début XIVe siècle, f. 1-85

Ms. Harley 957, London, British Library, origine anglaise, début XIVe siècle, f. 1-2 & 32rv

Ms. Regulae lat. 1146, Roma, Biblioteca Vaticana, origine anglaise, XIVe siècle, f. 65v-66r

Ms. Regulae lat. 1315, id., XIVe siècle, f. 1r

XVe siècle

Ms. 10162/6, Bruxelles, Bibliothèque royale, XVe siècle

Ms. Clm 6006, München, Bayerische Staatsbibliothek, origine allemande, fin XVe siècle, f. 167-170 (extraits)

Ms. 98 th. 4°, Regensburg, Bischöfliche Zentralbibliothek, Proskesche- Musikbibliothek, origine allemande, daté 1457-1476, f. 364-368& 382-385

Ms. O.I.I.9, El Escorial, Real Biblioteca del Monasterio de San Lorenzo, origine espagnole, XVe et XVIe siècles, p. 85-86, De institutione I.2-V.19 en espagnol

Ms. Réserves 386, Z 461, Paris Bibliothèque nationale, XVe siècle

Ms. II I 406 (Magliab. XIX 19), Firenze, Biblioteca Nazionale, origine italienne, XVe siècle, f. 6r-30v

Ms. l.V. 30, Siena, Biblioteca comunale, origine italienne, XVe siècle, f. 144r-146r

Ms. G. IV. 31, Turino, Biblioteca nazionale, f. 41r

Ms. Typ. 10, Cambrige (Ma), Harvard Univeristy, The Houghton Library, origine italienne, XVe siècle, f. 1-61

Ms. Add. 22315, London, British Library, manuscrit d’origine italienne copié par Nicola Burzio, daté d’après 1473 (Musica, extraits), f. 65v

Ms. Oxford, Bodleian Library, Canonici Class. Lat. 273 (S.C. 19518), origine italienne, daté de v. 1400

Ms. 1861, Kraków, Biblioteka Jagiełłonska, origine supposée à Cracovie, daté de v. 1445, f. 8-90v

XVIe siècle

Ms. 4° Cod. Ms. 743, München, Universitätsbibliothek, origine autrichienne supposée, daté 1500, f. 99-102v & 126

Ms. S. XXVI. 1, Cesena, Biblioteca Malatestina, XVe siècle, f. 61v-132v

Premières éditions imprimés

Dès la fin du XVe, l’édition concernant Boèce est extrêmement abondante. La Bibliothèque nationale conserve : 46 éditions de 1476 à 1499, 59 éditions de 1500 à 1549, 13 éditions de 1550 à 1599, 18 éditions de 1600 à 1649, 9 éditions de 1650 à 1699, 4 éditions de 1700 à 1750.

Arithmetica Boetii. Augsburg, Erhard Ratdolt 1488 (44 exemplaires conservés)

Boetii Opera. Venezia, J. de Forlivo et Gregorium Fratres, Venise 1491-1492 [V. I, p. 174-205: De Musica] (99 exemplaires conservés) rééd. 1497-1499 (31 exemplaires conservés) ; Basel, H. Petrum 1546 [préface de Glaréan, p. 1063-1162: De musica. Copie pour l’édition à Paris Bibliothèque nationale] (18 exemplaires cponservés); rééd., Basel, H. Petri 1570 [p. 1371-1481: De musica] (31 exemplaires conservés.)

Éditions modernes

BERNHARD MICHAEL & BOWER CALVIN M. (*1938, édit.), Glossa maior in institutionem musicam Boethii (I-IV). Dans «Veröffentlichungen der Musikhistorischen Kommission» (9), Bayerische Akademie der Wissenschaften, München 1993 [lxxvi-358 p.]; (10) 1994 [x-302 p. ; (11) 1996, [x-403 p.]; (12), Glossa maior in institutionem musicam Boethii. Kommentar- und Registerband (en préparation). Cette collection comprend l’édition de 55 manuscrits du IXe au XIIe siècle

–,      Glossen zur Arithmetik des Boethius. Dans «Scire litteras, Festschrift Bernhard Bischoff zum 80. Geburtstag» Abhandlungen der Akademie München (n.F. 99), München 1988, p. 23-34

BOWER CALVIN M. (*1938), Boethius, The Principles of Music, an Introduction, Translation and Commentary (thèse). George Peabody College 1967 [518 p.]

–,      Traduction anglaise (Fundamentals of music), introduction et notes. Éd. par Claude V. Palisca, Music theory translation series, New Haven, Yale University Press 1989; London 1989

FRIEDLEIN GOTTFRIED, Anicii Manlii Torquati Severini Boetii de institutione arithmetica libri duo; De institutione musica libri quinque. Leipzig 1867 [ édition électronique TLM / Université d'Indiana 1-72 ; 72-173 ; 173-225 ; 225-267 ; 268-300 ; 300-349 ; 349-371 ]

GODWIN JOSCELYN, The Harmony of the Spheres. A Sourcebook of the Pythagorean Tradition in Music. Rochester 1993 [trad. anglaise des passages relatifs à l’harmonie des sphères, dans une optique ésotérique]

KRISCHER TILMAN, Boethius: De institutione arithmetica, lib. I, cap. 1; lib. II, cap. 54. Dans Fr. Zaminer (éd.), «Geschichte der Musiktheorie» (3), Darmstadt 1990, p. 203-217 [trad.]

MARZI GIOVANNI, An. M. T. Severini Boethii de institutione musica. Roma 1990 [éd. et trad. italienne]

MASI MICHAEL, Boethian Number Theory: A Translation of the De Institutione Arithmetica. Dans «Studies in Classical Antiquity» (6), Amsterdam 1983

MEYER CHRISTIAN, Traité de la musique de Boèce, introduction, traduction et notes. Brepols 2004.

MIGNE JACQUES-PAUL (1800-1875), Patrologiae cursus completus. Serie latina [221 v.]. Petit Montrouge 1844-1855; Turnhout 1966, (63 et 64) [repris de Glarean: De musica; livre I, p. 1167-1196; livre II, p. 1195-1224; livre III, p. 1225-1246] [édition TLM / Université d'Indiana 1167-1196 ; 1195-1224 ; 1223-1146 ; 1245-1286 ; 1285-1300 ]

PIZZANI UBALDO, [Bedae presbyteri] musica theorica sive scholia in Boethi de instititutione musica libros quinque. Dans «Romanobarbarica» (5) 1980, p. 299-361

PAUL OSCAR, Boethius: Fünf Bücher über Musik. Leipzig 1872; Hildesheim, Olms 1985 [trad.]

Autres écrits

BIELER LUDWIG, Anicii Manlii Boethii Philosophiae consolatio. Corpus Christianorum (94), Turnholti, Brepols 1957 [xxviii-124 p., trad., française: Consolation de la philosophie. Paris, Rivages 1989]

BRANDT S., Porphyre, Isagogen. Dans «Corpus Scriptorum Ecclesiasticorum Latinorum» (48), Vienne 1906

HOCHADEL MATTHIAS, Edition, Kommentar und Übersetzung der Boethius-Kommentare Oxford, Bodleian Library, Bodley 77, und Oxford, All Souls College XC (thèse). Freiburg [dir. Christian Berger]

MEISER KARL (CAROLUS, 1843-1912), Commentaries on Aristotele’s De interpretatione: Amicii Manilii Severinii Boethii commentarii in librum Peri Hermeneias. Teubner, Leipzig 1877-1880; New York, Garland 1987 [2 v., 22 cm]

OBERTELLO LUCA, De hypotheticis syllogismis. Paideia Editrice, Brescia 1969

STEWART HUGH FRASER (1863-1948) & RAND EDWARD KENNARD (1871-1945, trad.), Theological Tractates (Opuscula sacra). Loeb Classic Library, London 1918

STUMP ELEONORE, De differentiis topicis. Cornell University Press, Ithaca (N.Y.) 1978

Bibliographie

Études musicales

ATKINSON CHARLES M., On the Interpretation of Modi, quos abusive tonos dicimus. Dans P. J. Gallacher & H. Damico (éd.), «Hermeneutics and Medieval Culture», Albany 1989, p. 148

BARBERA C. ANDRÉ, Arithmetic and Geometric Divisions of the Tetrachord. Dans «Journal of Music Theory» (21, 2) 1977, p. 294-323

BELLERMANN FRIEDRICH, Die Tonleitern und Musiknoten der Griechen. Berlin 1847; Wiesbaden 1969

BERNHARD MICHAEL, Wortkonkordanz zu Anicius Manlius Severinus Boethius, De institutione musica. Dans «Veröffentlichungen der Musikhistorischen Kommission» (4), Bayerische Akademie der Wissenschaften, München 1979 [viii-814 p.,]

–,      Glosses on Boethius De institutione musica. Dans A. Barbera (éd.), «Music Theory and its Sources», Notre Dame Conferences in Medieval Studies (1), Notre Dame 1990, p. 136-149

–,      Ex gentium vocabulis sortiti. Zu den Namen der Kirchentonarten. Dans W. Pass & A. Rausch (éd.), «Mittelalterliche Musiktheorie in Zentraleuropa», Musica mediaevalis Europae occidentalis (4), Tutzing 1998, p. 7-19

–,      Boethius im mittelalterlichen Schulunterricht. Dans M. Kintzinger & S. Lorenz & M. Walter (éd.), «Schule und Schüler im Mittelalter», Beihefte zur Archiv für Kulturgeschichte (42) 1996, p. 11-27

–,      Überlieferung und Fortleben der antiken lateinischen Musiktheorie im Mittelalter. Dans Friedrich Zaminer (éd.), «Geschichte der Musiktheorie» (3), Darmstadt 1990, p. 1-35

BOFILL I SOLIGUER JOAN, La Problemàtica del tractat De institutione musica de Boeci. Dans «Aurea Saecula» (8), Barcelona 1993

BOWER CALVIN M. (*1938), Boethius and Nicomachus: An Essay Concerning the Sources of De institutione Musica. Dans «Vivarium» (16) 1978, p. 1-45

–,      Boethius’ De institutione musica. A Handlist of Manuscripts. Dans «Scriptorium» (42) 1988, p. 205-251

–,      Die Wechselwirkung von philosophia mathematica und musica in der karolingischen Rezeption der Institutio musica von Boethius. Dans F. Hentschel (éd.), «Musik und Geschichte der Philosophie und Naturwissenschaft im Mittelalter», Studien und Texte zur Geistesgeschiche des Mittelalters (62), Leiden 1998, p. 163-183

–,      The Modes of Boethius. Dans «Journal of Musicology» (3) 1984, p. 252-263

–,      The Role of Boethius’ De institutione musica in the Speculative Tradition of Western Musical Thought. Dans M. Masi (éd.), «Boethius and the Liberal Arts», Utah Studies in Litteratre and Linguistic (18), Bern 1981, p. 157-174

BRAGARD ROGER, Boethiana: Études sur le De institutione musica de Boèce. Dans «Hommage à Charles van den Borren», Anvers 1945, p. 84-139

–,      Les sources du De institutione musica de Boèce (thèse). Liège 1926

–,      L’harmonie des sphères selon Boèce. Dans «Speculum» (4) 1929, p. 206-213

BRAMBACH WILHELM, Die Musiklitteratur des Mittelalters bis zur Blüthe der Reichenauer Sängerschule. Dans «Mittheilungen aus der Grossherzoglichen Badischen Hof- und Landesbibliothek» Karlsruhe 1883, p. 2-4

BROWNE ALMA C., The a-p System of Letter Notation. Dans «Musica Disciplina» (35) 1981, p. 5-54

CALDWELL JOHN, The De Institutione Arithmetica and the De Institutione Musica. Dans M. Gibson (éd.), «Boethius. His Life, Thought and Influence», Oxford 1981, p. 135-154

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Citations (traduction Potiron)

Sur la musique : Avant tout, la musique est une science qui touche à la morale. Nous perce-vons les qualités du son et leurs différences, mais nous éprouvons du plaisir lorsqu’ils sont bien ordonnés, une sorte d’angoisse lorsqu’ils sont incohérents. L’âme du monde est intimement liée à la musique qui purifie ou corrompt les moeurs. Elle peut avoir une mauvaise influence sur les enfants. (Platon, la République). Elle a une influence sur les états violents, elle peut guérir les maladies graves. Les sens peuvent nous tromper. Il faut se fier à la raison. La perception doit être contrôlée par la raison. (Platon, la République VII, 530)

Le musicien: Il y a la raison qui conçoit et la main qui exécute. Il est plus important de savoir que de faire. Supériorité de l’esprit sur le corps. L’exécutant n’est qu’un serviteur. Combien plus belle est la science de la musique fondée sur la connaissance raisonnable que sur la réalisation matérielle. (Ch. 35)

Le son: C’est la consonance qui régit la conduite de la mélodie. La consonance suppose le son. Il n’y a pas de son sans impulsion ni percussion de l’air, sans mouvement qui la provoque. Le son est la percussion indivise de l’air qui parvient à nos oreilles. Les mouvements sont plus ou moins rapides, plus ou moins lents, plus ou moins fréquents, plus ou moins rares. La rapidité engendre l’aigu. La lenteur engendre le grave. Une corde tendue engendre l’aigu. Une corde détendue engendre le grave. Tendue, elle revient vite à son point de départ. Détendue, elle revient lentement à son point de départ. Mais il n’y a pas de continuité de grave à aigu. Le son est continu ou discontinu. Continu dans la conversation, la lecture, les discours, parce qu’il ne s’arrête pas à l’aigu ou au grave, parce qu’il glisse de l’un à l’autre sans qu’on puisse fixer de rap-port précis. Il est discontinu dans le chant ou chaque degré est suffisamment distingué.

Consonances: Quand deux sons, l’un plus aigu, l’autre plus grave sont entendus ensemble de façon agréable à l’oreille. (I, 8) La douzième (quinte redoublée) rapport triple, 3/1 - l’octave est la plus parfaite, 2/1 - la quinzième (double octave) bis diapason, 4/1 - la quinte (diapente) ses-quialtere, 3/2 - la quarte (diatessaron) sesquitierce, 4/3 - Au dessus de 4, il n’y a pas de conso-nance. La quarte redoublée de rapport superpartiel (8/3) n’est pas une consonance (avis contraire chez Ptolémée)

Dissonances : Son dur et désagréable, comme si chacun voulait se séparer de l’autre. Mais il faut prendre garde à sa perception et se fier à la raison et aux chiffres.

Les marteaux de Pythagore : Comme Gaudence et Nicomaque, Boèce reprend la légende relative à la découverte des consonances par Pythagore: C’est en écoutant un forgeron travailler que Pythagore s’interroge sur l’harmonie rendue par les marteaux frappant les enclumes: 2 son-nent l’octave 2 sonnent la quinte ou la quarte 1 est dissonant. Il fait peser les marteaux : Le plus lourd pèse 12 - Le plus léger pèse 6 - Le quatrième pèse 8 - Le cinquième pèse 9 - 12 et 6 son-nent l’octave - 12 et 8 ou 9 et 6 sonnent la quinte - 12 et 9 ou 8 et 6 sonnent la quarte - 9 et 8 sonnent le ton (Différence entre quinte et quarte). Ainsi se définit la proportion harmonique ou proportion dorée: 6, 8, 9, 12 ou 12, 9, 8, 6. Entré chez lui, Pythagore fixe deux cordes sembla-bles à un clou et y attache des poids différents. Il obtient les mêmes résultats numériques que dans la forge.

Les rapports intervalliques : Il y a cinq espèces d’inégalités : 1- Par multiplicité, l’un des ter-mes du rapport étant double triple, quadruple, 2/1, 3/1, 4/1 - 4/2, 6/2, 8/2. 2- Par superbipar-ticularité. Le chiffre le plus élevé de la proportion dépasse l’autre d’une unité, 3/2, 4/3, 9/8 - sesquialtere 3/2 (altere = 2) - sesquitierce 4/3 - sesquioctave 9/8 - 3- Superpartiens. un des deux termes est plus élevé que l’autre de 2 unités, 5/3, 6/4 - superbipartien: 3 unités: 7/4 - 4- Multi-plicité et superparticularité. Le nombre le plus grand contient 2 fois, 3 fois le plus petit et une certaine partie de ce dernier. Double sesquialtere 5/2 = (2 + 2 + [2(1/2)] - Double sesquitierce 7/3 = (3 + 3+ [3(1/3)] - 5- multiplex superpartiens. Double superpartien 8/3 (2 x 2 + 2) - Triple superpartien 11/3 (3 x 3 + 2)

La division de la musique : Boèce divise la musique en trois espèces : 1- La musique du monde (cosmique) - 2- La voix humaine - 3- La musique instrumentale. La musique ou harmo-nie cosmique se manifeste dans le ciel lui même, dans l’union des quatre éléments et dans la variété des saisons. Comme Aristote et Euclide, il postule que tout ce qui est en mouvement produit un son. « Comment, en effet, pourrait-il se faire que la machine si rapide du ciel puisse se mouvoir dans une course muette et silencieuse. Bien que le son ne parvienne pas à nos oreil-les, il serait impossible que des corps si grands, lorsqu’ils se meuvent si rapidement ne produi-sent d’aucune façon des sons. (De institutione musica, I, 2) Mais, comme Nicomaque, Boèce n’explique pas pourquoi on n’entend pas ces sons. Il ne connaissait pas celle d’Aristote (De Coelo II, 9) donnant l’explication des Pythagoriciens: On discerne un son que par son opposé, le silence. Un son continu n’est pas discernable, comme le forgeron qui finit de ne plus entendre les bruits auxquels il est habitué. Pour les anciens Grecs, les astres ont chacun leur son particu-lier en rapport avec les cordes de la lyre: Entre les cordes, à partir de l’hypate des moyennes jusqu’à la nète, et les astres, il existe une certaine analogie d’ordre et de distinction. En effet, l’hypate des moyennes est attribuée à Saturne; la parhypate est semblable au cercle de Jupiter. On rapproche de Mars la lichanos des moyennes. Le soleil obtient la mèse. Venus parée de la trite des conjointes. Mercure régit la paranète. La nète prend exemple sur le cercle de la lune. (Institutione musica, I, 27) (Différences avec Nicomaque de Gérase)

La musique vocale, celle de la nature humaine : Chacun descendant en lui-même comprend ce qu’elle est. Qu’est-ce donc que cette union entre notre corps et la vivacité spirituelle de notre raison, sinon une parfaite adaptation de l’un à l’autre, et pour ainsi dire, un ordre entre sons graves et sons aigus ramenés à la consonance. (de institutione II).

Les genres : Il y a trois genres. Diatonique, chromatique, enharmonique. Entre les sons fixes (quarte et octave), toutes les parhypates ou trites, lichanos ou paranètes sont mobiles. Cette mobilité détermine les genres: Diatonique : ton, ton, demi ton - Chromatique: demi ton majeur, demi ton mineur, deux ton – Enharmonique : Tierce majeure, deux pycnum, demi ton.

Jean-Marc Warszawski

novembre 1995-11 juin 2006

SOURCE : https://www.musicologie.org/Biographies/b/boece.htm

San Severino Boezio
 Boethius and Symmachus. There are different people with the name ‘Symmachus’, but this is probably Quintus Aurelius Memmius Symmachus, Roman politician and historian and Boethius’ relative.

Boëthius und Symmachus. Es gibt verschiedene Personen mit dem Namen ‚Symmachus‘, aber hier ist wahrscheinlich Quintus Aurelius Memmius Symmachus gemeint, römischer Politiker, Historiker und Schwiegervater des Boëthius.


Blessed Severinus Boethius

Also known as

Anicius Manlius Torquatus Severinus Boethius

Last of the Romans

Severino Boezio

Memorial

23 October

formerly 23 September

Profile

Descendant of a Roman consular family. His father was chosen as consul in 487, but died soon after, leaving Severinus an orphanEducated by a pious, aristocratic friend of the family, Quintus Aurelius Memmius Symmachus. Fluent in Greek, he probably studied in Athens, Greece or AlexandriaEgypt. Known for his education and intellect. Married Rusticana, the daughter of his mentor Symmachus. They had of two sons. Severinus served as Roman consul in 510; his sons were chosen as Roman co-consuls themselves in 522. Aide and confidant to King Theodoric. PhilosopherWriter.

Political rivals accused him of disloyalty to the throne, of plotting to restore the Republic, and of the sacrilege of astrology; he was imprisoned without trial. While in jail he reflected on the instability of a state whose government depended on a single man such as a king; these ideas were developed in his best-known work, De Consolatione Philosophiae (Consolations of Philosophy). Soon after, he was executed on order of King Theodoric. A tradition began soon after that he had really been imprisoned and killed for being an orthodox Catholic, and he was soon considered a martyr.

Born

475480 at RomeItaly as Anicius Manlius Torquatus Severinus Boethius

Died

524525 at PaviaItaly

relics in the cathedral in Pavia

Beatified

1883 by Pope XIII (cultus confirmed)

Additional Information

Catholic Encyclopedia

Saints of the Day, by Katherine Rabenstein

The Trinity is One God, Not Three Gods, by Saint Boethius

books

Our Sunday Visitor’s Encyclopedia of Saints

other sites in english

Consolations of Philosophy, by Saint Boethius

Theological Tractates, by Saint Boethius

Catholic Online

Christian Biographies, by James E Kiefer

Independent Catholic News

John Dillon

Lays of Boethius, by King Alfred the Great

New Liturgical Movement: Relics of Saint Boethius

Pope Benedict XVI, General Audience, 12 March 2008

Stanford Encyclopedia of Philosophy

Wikipedia

images

Santi e Beati

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audio

Theological Tractates – librivox audio book

sitios en español

Martirologio Romano2001 edición

fonti in italiano

Cathopedia

Centro studi “Io Sono”

Fiorella Magnano: Essere ed esistenza nell’opera di Severino Boezio

L’Enciclopedia Italia

Mario Scudo

Martirologio Romano2005 edition

Santi e Beati

Wikipedia

notitia in latin

Documenta Catholica Omnia

nettsteder i norsk

Den katolske kirke

Wikipedia

Readings

Father, enable our minds to rise to your ineffable dwelling place. Let us find the light and direct the eyes of our soul to you. Dispel the mists and the opaqueness of the earthly mass, and shine out with your splendor. You are the serene and tranquil abode of those who persevere in their goal of seeing you. You are at the same time the beginning, the vehicle, the guide, the way and the goal. Amen. – Saint Severinus Boethius, 5th-6th century writer and philosopher

MLA Citation

“Blessed Severinus Boethius“. CatholicSaints.Info. 23 April 2024. Web. 28 June 2024. <https://catholicsaints.info/blessed-severinus-boethius/>

SOURCE : https://catholicsaints.info/blessed-severinus-boethius/

Virgil Master (French, active about 1380 - 1420) – illuminator (French), Boethius Discusses Music with a Group of Men, Tempera colors, gold paint, gold leaf, and ink on parchment, circa 1405, 39 x 30.5, Getty Center


St. Severinus Boethius

Feastday: October 23

Death: 524

Roman philosopher, theologian, and statesman, one of the last notable philosophers in the classical Roman tradition. Known, in full as Anicius Manlius Torquatus Severinus Boethius, he was born to the ancient noble family of Rome, the Anicii, and studied at Athens and Alexandria, receiving a deep classical education. In 510, he was named a consul under the Ostrogothic king Theodoric and became his magister officiorurn (master of offices) in 520, a post which demonstrated Theodoric’s deep trust and respect for Boethius’ abilities. However, relations between them soon deteriorated, as Boethius was staunchly orthodox in his Christianity while Theodoric was a devoted Arian. When Boethius defended the ex-consul Albinus on charges of treason, Theodoric had him seized, condemned, and put to death. A brilliant philosopher and statesman, Roethius authored translations of Aristotle, the Isagoge by Porphyry, and a Commentary on the Topics of Cicero. He also authored treatises on the Holy Trinity (De Sancti Trinitate) and orthodox Christology, and a biography of the Christian monk and writer Cassiodorus (d. 580). His most famous work, De Consolatione Philosophiac (The Consolation of Philosophy), was written while he was in prison. In it, he proposed that the study of philosophy made attainable knowledge of virtue and God. He is considered a martyr for the Catholic faith and was canonized under the name St. Severinus.

SOURCE : https://www.catholic.org/saints/saint.php?saint_id=2527

Virgil Master (French, active about 1380 - 1420) – illuminator (French), Boethius Discusses Music with a Group of Men, Tempera colors, gold paint, gold leaf, and ink on parchment, circa 1405, 39 x 30.5, Getty Center


BENEDICT XVI

GENERAL AUDIENCE

Paul VI Audience Hall

Wednesday, 12 March 2008

Boethius and Cassiodorus


Dear Brothers and Sisters,

Today, I would like to talk about two ecclesiastical writers, Boethius and Cassiodorus, who lived in some of the most turbulent years in the Christian West and in the Italian peninsula in particular. Odoacer, King of the Rugians, a Germanic race, had rebelled, putting an end to the Western Roman Empire (476 A.D.), but it was not long before he was killed by Theodoric's Ostrogoths who had controlled the Italian Peninsula for some decades. Boethius, born in Rome in about 480 from the noble Anicius lineage, entered public life when he was still young and by age 25 was already a senator. Faithful to his family's tradition, he devoted himself to politics, convinced that it would be possible to temper the fundamental structure of Roman society with the values of the new peoples. And in this new time of cultural encounter he considered it his role to reconcile and bring together these two cultures, the classical Roman and the nascent Ostrogoth culture. Thus, he was also politically active under Theodoric, who at the outset held him in high esteem. In spite of this public activity, Boethius did not neglect his studies and dedicated himself in particular to acquiring a deep knowledge of philosophical and religious subjects. However, he also wrote manuals on arithmetic, geometry, music and astronomy, all with the intention of passing on the great Greco-Roman culture to the new generations, to the new times. In this context, in his commitment to fostering the encounter of cultures, he used the categories of Greek philosophy to present the Christian faith, here too seeking a synthesis between the Hellenistic-Roman heritage and the Gospel message. For this very reason Boethius was described as the last representative of ancient Roman culture and the first of the Medieval intellectuals.

His most famous work is undoubtedly De Consolatione Philosophiae, which he wrote in prison to help explain his unjust detention. In fact, he had been accused of plotting against King Theodoric for having taken the side of his friend Senator Albinus in a court case. But this was a pretext. Actually, Theodoric, an Arian and a barbarian, suspected that Boethius was sympathizing with the Byzantine Emperor Justinian. Boethius was tried and sentenced to death. He was executed on 23 October 524, when he was only 44 years old. It is precisely because of his tragic end that he can also speak from the heart of his own experience to contemporary man, and especially to the multitudes who suffer the same fate because of the injustice inherent in so much of "human justice". Through this work, De Consolatione Philosophiae, he sought consolation, enlightenment and wisdom in prison. And he said that precisely in this situation he knew how to distinguish between apparent goods, which disappear in prison, and true goods such as genuine friendship, which even in prison do not disappear. The loftiest good is God: Boethius - and he teaches us this - learned not to sink into a fatalism that extinguishes hope. He teaches us that it is not the event but Providence that governs and Providence has a face. It is possible to speak to Providence because Providence is God. Thus, even in prison, he was left with the possibility of prayer, of dialogue with the One who saves us. At the same time, even in this situation he retained his sense of the beauty of culture and remembered the teaching of the great ancient Greek and Roman philosophers such as Plato, Aristotle - he had begun to translate these Greeks into Latin - Cicero, Seneca, and also poets such as Tibullus and Virgil.

Boethius held that philosophy, in the sense of the quest for true wisdom, was the true medicine of the soul (Bk I). On the other hand, man can only experience authentic happiness within his own interiority (Bk II). Boethius thus succeeded in finding meaning by thinking of his own personal tragedy in the light of a sapiential text of the Old Testament (Wis 7: 30-8: 1) which he cites: "Against wisdom evil does not prevail. She reaches mightily from one end of the earth to the other, and she orders all things well" (Bk III, 12: PL 63, col. 780). The so-called prosperity of the wicked is therefore proven to be false (Bk IV), and the providential nature of adversa fortuna is highlighted. Life's difficulties not only reveal how transient and short-lived life is, but are even shown to serve for identifying and preserving authentic relations among human beings. Adversa fortuna, in fact, makes it possible to discern false friends from true and makes one realize that nothing is more precious to the human being than a true friendship. The fatalistic acceptance of a condition of suffering is nothing short of perilous, the believer Boethius added, because "it eliminates at its roots the very possibility of prayer and of theological hope, which form the basis of man's relationship with God" (Bk V, 3: PL 63, col. 842).

The final peroration of De Consolatione Philosophiae can be considered a synthesis of the entire teaching that Boethius addressed to himself and all who might find themselves in his same conditions. Thus, in prison he wrote: "So combat vices, dedicate yourselves to a virtuous life oriented by hope, which draws the heart upwards until it reaches Heaven with prayers nourished by humility. Should you refuse to lie, the imposition you have suffered can change into the enormous advantage of always having before your eyes the supreme Judge, who sees and knows how things truly are" (Bk V, 6: PL 63, col. 862). Every prisoner, regardless of the reason why he ended up in prison, senses how burdensome this particular human condition is, especially when it is brutalized, as it was for Boethius, by recourse to torture. Then particularly absurd is the condition of those like Boethius - whom the city of Pavia recognizes and celebrates in the liturgy as a martyr of the faith - who are tortured to death for no other reason than their own ideals and political and religious convictions. Boethius, the symbol of an immense number of people unjustly imprisoned in all ages and on all latitudes, is in fact an objective entrance way that gives access to contemplation of the mysterious Crucified One of Golgotha.

Marcus Aurelius Cassiodorus was a contemporary of Boethius, a Calabrian born in Scyllacium in about 485 A.D. and who died at a very advanced age in Vivarium in 580. Cassiodorus, a man with a privileged social status, likewise devoted himself to political life and cultural commitment as few others in the Roman West of his time. Perhaps the only men who could stand on an equal footing in this twofold interest were Boethius, whom we have mentioned, and Gregory the Great, the future Pope of Rome (590-604). Aware of the need to prevent all the human and humanist patrimony accumulated in the golden age of the Roman Empire from vanishing into oblivion, Cassiodorus collaborated generously, and with the highest degree of political responsibility, with the new peoples who had crossed the boundaries of the Empire and settled in Italy. He too was a model of cultural encounter, of dialogue, of reconciliation. Historical events did not permit him to make his political and cultural dreams come true; he wanted to create a synthesis between the Roman and Christian traditions of Italy and the new culture of the Goths. These same events, however, convinced him of the providentiality of the monastic movement that was putting down roots in Christian lands. He decided to support it and gave it all his material wealth and spiritual energy.

He conceived the idea of entrusting to the monks the task of recovering, preserving and transmitting to those to come the immense cultural patrimony of the ancients so that it would not be lost. For this reason he founded Vivarium, a coenobitic community in which everything was organized in such a way that the monk's intellectual work was esteemed as precious and indispensable. He arranged that even those monks who had no academic training must not be involved solely in physical labour and farming but also in transcribing manuscripts and thus helping to transmit the great culture to future generations. And this was by no means at the expense of monastic and Christian spiritual dedication or of charitable activity for the poor. In his teaching, expounded in various works but especially in the Treatise De Anima and in the Institutiones Divinarum Litterarum (cf. PL 69, col. 1108), prayer nourished by Sacred Scripture and particularly by assiduous recourse to the Psalms (cf. PL 69, col. 1149) always has a central place as the essential sustenance for all. Thus, for example, this most learned Calabrian introduced his Expositio in Psalterium: "Having rejected and abandoned in Ravenna the demands of a political career marked by the disgusting taste of worldly concerns, having enjoyed the Psalter, a book that came from Heaven, as true honey of the soul, I dived into it avidly, thirsting to examine it without a pause, to steep myself in that salutary sweetness, having had enough of the countless disappointments of active life" (PL 70, col. 10).

The search for God, the aspiration to contemplate him, Cassiodorus notes, continues to be the permanent goal of monastic life (cf. PL 69, col. 1107). Nonetheless, he adds that with the help of divine grace (cf. PL 69, col. 1131, 1142), greater profit can be attained from the revealed Word with the use of scientific discoveries and the "profane" cultural means that were possessed in the past by the Greeks and Romans (cf. PL 69, col. 1140). Personally, Cassiodorus dedicated himself to philosophical, theological and exegetical studies without any special creativity, but was attentive to the insights he considered valid in others. He read Jerome and Augustine in particular with respect and devotion. Of the latter he said: "In Augustine there is such a great wealth of writings that it seems to me impossible to find anything that has not already been abundantly treated by him" (cf. PL 70, col. 10). Citing Jerome, on the other hand, he urged the monks of Vivarium: "It is not only those who fight to the point of bloodshed or who live in virginity who win the palm of victory but also all who, with God's help, triumph over physical vices and preserve their upright faith. But in order that you may always, with God's help, more easily overcome the world's pressures and enticements while remaining in it as pilgrims constantly journeying forward, seek first to guarantee for yourselves the salutary help suggested by the first Psalm which recommends meditation night and day on the law of the Lord. Indeed, the enemy will not find any gap through which to assault you if all your attention is taken up by Christ" (De Institutione Divinarum Scripturarum, 32: PL 70, col. 1147). This is a recommendation we can also accept as valid. In fact, we live in a time of intercultural encounter, of the danger of violence that destroys cultures, and of the necessary commitment to pass on important values and to teach the new generations the path of reconciliation and peace. We find this path by turning to the God with the human Face, the God who revealed himself to us in Christ.

To special groups

I am pleased to welcome the English-speaking pilgrims and visitors here today, including groups from England, Ireland, Japan, Australia, Scandinavia, and North America. I greet especially the many students and teachers who are present, including those from Saint Augustine’s College, Wiltshire, England. Upon all of you, and upon your families and loved ones at home, I invoke God’s blessings of joy and peace.

© Copyright 2008 - Libreria Editrice Vaticana

SOURCE : http://w2.vatican.va/content/benedict-xvi/en/audiences/2008/documents/hf_ben-xvi_aud_20080312.html


Master of the Flemish Boethius  (fl. from 1478 until 1492), Miniature représentant Boèce , de Consolatione Philosophiae, illumination on parchment, circa 1492, 51.5 x 38.5, Bibliothèque nationale de France


Severinus Boëthius M (RM)

Born at Rome c. 480; died at Pavia, 524; canonized by Pope Leo XIII in 1883.

"In other living creatures the ignorance of themselves is nature, but in men it is vice."

--Severinus Boëthius

Anicius Manlius Torquatus Severinus Boëthius was the scion of an illustrious and Christian Roman family. His father Flavius Manlius Boëthius, who was consul in 487, died and left Boëthius young orphan. He became the ward and then friend of the noble Aurelius Symmachus, whose daughter Rusticiana he eventually married.

By the age of 30, the man who is best known as Boëthius was renowned for his learning, and he is recognized as one of the makers of the Christian West. This is partly through his translation from the Greek of the works of Plato, Aristotle, Pythagoras 'the musician,' Euclid, Ptolemy the astronomer, but also his own contributions to theology, logic, music, mathematics, and even applied scientific engineering as in his designs for improved timepieces.

Under the Ostrogoth Emperor Theodoric in the West, Severinus Boëthius became a consul, and in due course his two sons were elevated into the consulship. But so high and influential a position in public and political life was not to be maintained. Suspicion, whether rightly or wrongly, that some of the Roman senators were conspiring with Justin, the Eastern emperor at Constantinople, the aged Theodoric charged an ex-consul named Albinus. Boëthius publicly defended him in court, and for this quite proper proceeding in Roman law, he was thrown into prison at Ticinum (Pavia). (Delaney says that Boëthius himself was charged with treason and sacrilege for allegedly using astronomy for impious purposes. Bentley states that he was accused of being a magician and of writing letters subversive of good order.)

During his 9-month imprisonment, he wrote his most famous work, The Consolation of Philosophy. Only his father-in-law Symmachus was brave enough to speak for him and, after torture, he was brutally beheaded.

Theodoric was an Arian, and this, combined with St. Severinus's stand for justice in public life, led to his acclaim as a martyr. His relics are enshrined in the church of St. Peter in Ciel d'Oro at Pavia. His feast is also kept at the church of Santa Maria in Portico, Rome.

His extant writings include the notable de sancta Trinitate, a treatise attacking the heresies of Eutyches and Nestorius, and three other theological works. He also wrote on arithmetics and music. He translated books by Aristotle and Porphyry, as well as writing commentaries on Aristotle and Cicero.

But his loved and revered Consolation of Philosophy (which has had many translators, including King Alfred the Great, Geoffrey Chaucer, and Queen Elizabeth I), remains his masterpiece. Its five books are filled with snatches of poetry.

He recounts how suffering has brought him to a premature old age. But that he takes comfort that God rules the world. He begins to learn the true nature of himself. Evil, philosophy tells him, can have no real existence, since the all-powerful God does not wish it. Vice never goes ultimately unpunished. Virtue in the end is rewarded. And true happiness can be found only in God Himself.

Fairly recent attempts to show that this could not have been composed by a 'practicing' Christian have proven ephemeral (Attwater, Bentley, Delaney, Encyclopedia).

SOURCE : http://www.saintpatrickdc.org/ss/1023.shtml

Master of the Lallemant Boethius  (fl. 1490–1510), Boèce au travail, miniature de frontispice d'un manuscrit de la Consolation de la philosophie, illumination on parchment, circa 1498, 20.5 x 14.5, Bibliothèque nationale de FranceBNF Lat6643 f1


Anicius Manlius Severinus Boethius

Roman statesman and philosopher, often styled "the last of the Romans", regarded by tradition as a Christian martyr, born at Rome in 480; died at Pavia in 524 or 525. Descended from a consular family, he was left an orphan at an early age and was educated by the pious and noble-minded Symmachus, whose daughter, Rusticana, he married. As early as 507 he was known as a learned man, and as such was entrusted by King Theodoric with several important missions. He enjoyed the confidence of the king, and as a patrician of Rome was looked up to by the representatives of the Roman nobility. When, however, his enemies accused him of disloyalty to the Ostrogothic king, alleging that he plotted to restore "Roman liberty", and added the accusation of "sacrilege" (the practice of astrology), neither his noble birth nor his great popularity availed him. He was cast into prison, condemned unheard, and executed by order of Theodoric. During his imprisonment, he reflected on the instability of the favour of princes and the inconstancy of the devotion of his friends. These reflections suggested to him the theme of his best-known philosophical work, the "De Consolatione Philosophiae".

Tradition began very early to represent Boethius as a martyr for the Christian Faith. It was believed that among the accusations brought against him was devotion to the Catholic cause, which at that time was championed by the Emperor Justin against the Arian Theodoric. In the eighth century this tradition had assumed definite shape, and in many places Boethius was honoured as a martyr, and his feast observed on the twenty-third of October. In recent times, critical scholarship has gone to the opposite extreme, and there have not been wanting critics who asserted that Boethius was not a Christian at all, or that, if he was, he abjured the Faith before his death. The foundation for this opinion is the fact that in the "Consolations of Philosophy" no mention is made of Christ or of the Christian religion. A saner view, which seems at the present time to be prevalent among scholars, is that Boethius was a Christian and remained a Christian to the end.

That he was a Christian is proved by his theological tracts, some of which, as we shall see, are undoubtedly genuine. That he remained a Christian is the obvious inference from the ascertained fact of his continued association with Symmachus; and if the "Consolations of Philosophy" bears no trace of Christian influence, the explanation is at hand in the fact that it is an entirely artificial exercise, a philosophical dialogue modelled on strictly pagan productions, a treatise in which, according to the ideas of method which prevailed at the time, Christian feeling and Christian thought had no proper place. Besides, even if we disregard certain allusions which some interpret in a Christian sense, there are passages in the treatise which seem plainly to hint that, after philosophy has poured out all her consolations for the benefit of the prisoner, there are more potent remedies (validiora remedia) to which he may have recourse. There can be no reasonable doubt, then, that Boethius died a Christian, though it is not easy to show from documentary sources that he died a martyr for the Catholic Faith. The absence of documentary evidence does not, however, prevent us from giving due value to the constant tradition on this point. The local cult of Boethius at Pavia was sanctioned when, in 1883, the Sacred Congregation of Rites confirmed the custom prevailing in that diocese of honouring St. Severinus Boethius, on the 23rd of October.

To the science of mathematics and the theory of music Boethius contributed the "De Institutione Arithmetic Libri II", "De Institutione Music Libri V", and "Geometria Euclidis a Boethio in Latinum translata". The last-mentioned work is found in various manuscripts of the eleventh and twelfth centuries. There is also found among the manuscripts a work "De Geometri", which, in its extant form, is considered to be a ninth- or tenth-century elaboration of a work of Boethius. How far the work is genuine, and to what extent interpolations have crept in, is a question of more than ordinary interest for the student of general history, for on the answer to this question depends the determination of the date of the first use of Arabic numerals in Western Europe. Boethius' philosophical works include:

translations from the Greek, e.g. of Aristotle's logical treatises (with commentaries) and of Porphyry's "Isagogue" (with commentaries);

commentaries on Porphyry's "Isagoge", translated by Marius Victorinus and on Cicero's "Topica";

original logical treatises, "De Categoricis Syllogismis", "Introductio ad Syllogismos Categoricos", "De Divisione" (of doubtful authenticity), and "De Differentiis Topicis".

These exercised very great influence on the development of medieval terminology, method, and doctrine, especially in logic. In fact, the schoolmen, down to the beginning of the twelfth century, depended entirely on Boethius for their knowledge of Aristotle's doctrines. They adopted his definitions and made them current in the schools; for instance, the definitions of "person", "eternity", etc.

The theological works of Boethius include "De Trinitate"; two short treatises (opuscula) addressed to John the Deacon (afterwards Pope John I); "Liber contra Eutychen et Nestorium"; and "De Fide Catholica" (generally regarded as spurious, although the only argument against its genuineness is the lack of manuscript authority). These were much studied in the early Middle Ages, as is testified by the number of glosses found in the manuscripts as far back as the ninth century (e.g. glosses by John Scotus Erigena and Remi of Auxerre). To the theologians of the Middle Ages generally they appealed as the genuine works of the Christian martyr, Boethius. In modern times, those who denied that Boethius was a Christian were, of course, obliged to reject the opuscula as spurious. However, the publication of the so-called "Anecdoton Holderi" (ed. by Usener, Leipzig, 1877) brought to light a new argument for their genuineness. For, as Cassiodorus ought certainly to have known which works of Boethius were genuine, when he wrote "[Boethius] scripsit librum de Sanct Trinitate et capita quaedam dogmatica et librum contra Nestorium", he settled the question as far as four of the treatises are concerned.

Boethius' best-known work is the "Consolations of Philosophy" written during his imprisonment — "by far the most interesting example of prison literature the world has ever seen." It is a dialogue between Philosophy and Boethius, in which the Queen of Sciences strives to console the fallen statesman. The main argument of the discourse is the transitoriness and unreality of all earthly greatness and the superior desirability of the things of the mind. There are evident traces of the influence of the Neo-Platonists, especially of Proclus, and little, if anything, that can be said to reflect Christian influences. The recourse to Stoicism, especially to the doctrines of Seneca, was inevitable, considering the nature of the theme. It does astonish the modern reader, although, strange to say, it did not surprise the medieval student, that Boethius, a Christian, and, as everyone in the Middle Ages believed, a Christian martyr, should have failed, in his moment of trial and mental stress to refer to the obvious Christian sources of consolation. Perhaps the medieval student of Boethius understood better than we do that a strictly formal dialogue on the consolation of philosophy should adhere rigorously to the realm of "natural truth" and leave out of consideration the lesson to be derived from the moral maxims of Christianity — "supernatural truth".

The work takes up many problems of metaphysics as well as of ethics. It treats of the Being and Nature of God, of providence and fate, of the origin of the universe, and of the freedom of the will. In medieval times, it became one of the most popular and influential philosophical books, a favourite study of statesmen, poets, and historians, as well as of philosophers and theologians. It was translated into Anglo-Saxon by King Alfred the Great, and into Old German by Notker Teutonicus; its influence may be traced in Beowulf and in Chaucer, in Anglo-Norman and Provençal popular poetry, in the first specimens of Italian verse, as well as in the "Divina Commedia". The important part which it played in Dante's mental struggle after the death of Beatrice is described in the "Convito", where, strange to say, it is referred to as "a book not known to many". Echoes of it and citations from it occur frequently in the "Divina Commedia". For instance, the lines which Tennyson paraphrases by "a sorrow's crown of sorrow" are themselves at least a haunting memory of Boethius' "In omni adversitate fortunae infelicissimum genus est infortunii fuisse felicem" (De Consol. Phil., II, Pros. IV). That the "De Consolatione" was a favourite study of the theologians as well as of the poets is evidenced by the numerous imitations under the title "De Consolatione Theologiae" which were widely read during the later Middle Ages.

Turner, William. "Anicius Manlius Severinus Boethius." The Catholic Encyclopedia. Vol. 2. New York: Robert Appleton Company, 1907. 23 Oct. 2016 <http://www.newadvent.org/cathen/02610b.htm>.

Transcription. This article was transcribed for New Advent by Kevin Cawley.

Ecclesiastical approbation. Nihil Obstat. 1907. Remy Lafort, S.T.D., Censor. Imprimatur. +John M. Farley, Archbishop of New York.

Copyright © 2023 by Kevin Knight. Dedicated to the Immaculate Heart of Mary.

SOURCE : https://www.google.ca/?gws_rd=ssl#q=saint+domice+amiens&start=10

Master of the Lallemant Boethius  (fl. 1490–1510), Boèce, illumination on parchment, circa 1498, 20.5 x 14.5, Bibliothèque nationale de France, Bnf Lat 6643 f.9 recto


Anicius Manlius Severinus Boethius was born in or near Rome around the year 480 A.D. Orphaned young, he was brought up in the household of one of the richest and most venerable aristocrats of the time, Symmachus. He married Symmachus's daughter and pursued a typical career for a senatorial scion of the time, alternating between ceremonial public office and private leisure.

In two ways, however, Boethius was unique. He was far and away the best educated Roman of his age: indeed, there had been no one like him for a century, and there would never be another (the senate, long since ceremoniously inane, disappeared forever by the end of the sixth century). He had a command of the Greek language adequate to make him a student, translator, and commentator of the Platonic philosophies of his age (to which we give the name Neoplatonism, to distinguish their opinions from the original doctrines of Plato himself). Boethius may in fact have studied in the Greek east, perhaps at Athens, perhaps at Alexandria, but we cannot be sure. At any rate, he undertook an ambitious project of translating and interpreting all the works of both Plato and Aristotle and then -- he opined -- demonstrating the essential agreement of the two. Only a few pieces of this large undertaking were completed before Boethius's life was cut short.

For the other unique facet of Boethius's character was that he took public affairs so seriously that he lost his life at the hands of an authoritarian monarch: such complete devotion to the public weal had long since faded from aristocratic fashion. Little is to be made of his term as consul in 510, or of his doting presence at the consular celebrations of 522 when his two sons held the office simultaneously. But in the early 520's, he served as magister officiorum in the half-Roman regime of the Ostrogothic king Theoderic. Theoderic had taken Italy at the behest of the emperors in Constantinople; but political and theological fashions had changed in the thirty years since Theoderic entered Italy. In the reign of the emperor Justin (519-527), the aging Theoderic fell out with Constantinople; somehow, in ways that remain hotly controversial, Boethius came to be suspected by his monarch of disloyal sympathies; the suspicion may indeed have been well-placed, but the sympathies may have been well-grounded. Sometime c. 525/26 Boethius was executed. His father-in-law Symmachus went to the block not long after. When Theoderic died in August 526, legend quickly but implausibly had it that he was haunted at the end by his crimes.

The Consolation of Philosophy is apparently the fruit of Boethius's spell of imprisonment awaiting trial and execution. Its literary genre, with a regular alternation of prose and verse sections, is called Menippean Satire, after Roman models of which fragments and analogues survive. The dialogue between two characters (one of whom we may call Boethius, but only on condition that we distinguish Boethius the character from Boethius the author, who surely manipulated his self-representation for literary and philosophical effect) is carefully structured according to the best classical models. Its language is classical in intent, but some of the qualities that would characterize medieval Latin are already discernible.

SOURCE : https://www.ccel.org/ccel/boethius

Master of the Lallemant Boethius  (fl. 1490–1510), Boèce, illumination on parchment, circa 1498, 20.5 x 14.5, Bibliothèque nationale de France, Bnf Lat 6643 f.24 recto


Boethius, Educator, Statesman, philosopher

22 October 524

Anicius Manlius Severinus Boethius (Boh-EE-tee-us) was born in about 475 and died in about 524. He appears on some calendars as Severinus, on 23 October. To avoid conflict with the feast of James of Jerusalem, I have moved him to the 22nd. Anicius is not his forename (like Marcus or Gaius or Publius), but his clan name. His forename (which I do not know) is frequently omitted, just as Gaius Julius Caesar is often called simply Julius Caesar. Gaius is his forename, or praenomen (chosen by his father), Julius is his nomen, the name of his clan (gens), and Caesar (his cognomen) is the name of his family within the clan. Other names are added for various reasons, or simply to reduce confusion with others having the same nomen and cognomen. Thus, in the name Publius Cornelius Scipio Africanus, the "Africanus" is an agnomen ("accomplishment name"), indicating that this is the General Who Conquered Africa.

Background

In 476 Odoacer, an Ostrogothic general, deposed the Emperor Romulus Augustus and took the throne for himself. (This date is traditionally given as the Fall of the Roman Empire.) In 493 Odoacer was replaced by Theodoric, another Ostrogoth, who was recognized as Emperor of the West by the Emperor at Byzantium (whose daughter then married Theodoric). The Goths at that time were Arians. (That is, they honored Jesus as the Incarnate Word, and honored the Word as the first creation of God, but not as co-eternal with the Father. The Watchtower Society, also called J---'s Witnesses, are the best-known Arian group today.) Theodoric did not seek to impose Arianism on his subjects, and kept the traditional forms of government, including many Romans along with Goths among his advisors. His reign was a time of peace and prosperity, his decisions were usually just, and his subjects had little to complain of.

Boethius As an Educator

Five centuries or so previously, Virgil had proclaimed that it was the appointed destiny of Rome to govern the world. In an age when the glories of Rome as a political power were long lost, Boethius believed that it was the proper task of Rome to educate the world, and he took upon himself the task of translating the wisdom of the Greeks into Latin, with suitable commentary, and making it available to the West. As his cousin wrote of him, he undertook to transmit "the geometry of Euclid, the misic of Pythagoras, the arithmetic of Nicomachus, the mechanics of Archimedes, the astronomy of Ptolemy, the theology of Plato, and the logic of Aristotle." In the Middle Ages, a scholar was expected to study the Seven Liberal Arts, beginning with the Trivium (grammar, rhetoric, and dialectic; or, language, oratory, and logic), and proceeding to the Quadrivium (arithmetic, music, geometry, and astronomy). Boethius first gave the Quadrivium its name, and he wrote a set of four introductory handbooks. He then undertook the task of translating the entire works of Aristotle and Plato into Latin, with notes and comments on each work, paying special attention to the issues on which the two are commonly supposed to disagree, and explaining that, properly understood, they are in agreement. It is not certain how much of this project was actually carried out, since not all his work has survived; but during the early Middle Ages, Plato and Aristotle were known in the West chiefly through the translations of Boethius. Although much of his work consists simply of paraphrasing his Greek sources, he does make some contributions of his own. He writes, for example, on hypothetical syllogisms, a topic not much considered by Aristotle or other earlier writers on logic.

Boethius As Theologian

To Boethius are attributed some theological writings, on the Trinity and on the doctrine (formulated in 451 at the Council of Chalcedon), that Christ has two Natures (human and divine) but one Person. These are historically significant for two reasons:

(A) Some of his remarks can be understood as inviting a reconciliation with the Bishop of Byzantium (see discussion below), and may therefore have contributed to his ultimate political downfall.

(B) Since some of the theological language in them is different from that of his philosophical works, some scholars have recently argued that it is a different Severinus who wrote them, and who appears on the Calendar on 23 October as a martyr who died for the orthodox faith as opposed to Arianism. For a disussion of this, see the Dictionary of Christian Biography, by Henry Wace and William Smith, originally published in four volumes, and now available in abridged form in a one-volume edition by Henry Wace and William Piercy (Hendrickson Pub., Peabody, Mass, 01961-3473, Ibsn 1-56563-057-2) retail $30 now on sale at some local Christian bookstores for $18. Buy it! (It covers only the first six centuries, and its accounts are a bit dry, but it still belongs on the shelf of every academically oriented, English-reading, non-impoverished Christian. If you are impoverished, nag your librarian to buy it.)

Boethius As Statesman

The family of Boethius (gens Anicia), was wealthy, old and illustrious, prominent since the latter days of the Republic, with two emperors and many consuls among its members. His cousin, Cassiodorus, was the Emperor's secretary. (His biography of Boethius has only lately been discovered.) At 30, Boethius was a senator. He was appointed by the Emperor to investigate a complaint about the coinage. At his recommendation the province of Campania, after a bad harvest, had its taxes remitted for a year. In 510 he was made sole consul for that year. An ecclesiastical quarrel of the time had political repercussions. For 35 years, from 485 to 519, the Bishops of Rome and Byzantium were out of communion with each other, as the result of their having backed different candidates for Bishop of Alexandria. (Acacius, Bishop of Byzantium, was never accused of the Monophysite heresy, but he had backed a candidate who had cordial relations with the Monophysites, on the grounds that only that candidate had a chance of healing the breach in Alexandria between Monophysites and orthodox Christians.)

In 519 the quarrel was patched up, and Theodoric became alarmed. Previously, his orthodox Christian subjects had no reason to prefer the Eastern Emperor to him, since they were religiously in communion with neither. But now they were in communion with the Emperor of the East, and might well give their primary political allegiance to him rather than to Thoedoric. His first response was to continue his policy of conciliation toward his Roman subjects. In 522 he appointed Boethius' two sons as joint counsuls for that year. Since they were both young, this was clearly a way of honoring their father, and Boethius later described the day of their inaugaration as the happiest day of his life. Boethius himself was made "magister officiorum," or head of all court and government offices. This put him in daily contact with Theodoric, who trusted him and valued his advice. However, it was the beginning of his downfall. The Emperor at Byzantium was becoming a threat. He made an alliance with the Vandals in Africa, who killed or drove out all the Goths in that country. The Franks, in alliance with the East, invaded Burgundy. The possibility that the Byzantines would invade Italy and overthrow the Gothic rulers became a real threat. In 523 the Bishop of Rome, sturdily loyal to Theodoric, died, and his successor was known to have pro-Byzantine leanings. The news of his election was conveyed to Byzantine in a letter by the senator Albinus which contained expressions of loyalty to the Empire that could be construed as treasonous. The letter was intercepted by the censors, and given to the attention of Boethius, who knew the senators involved, did not think that they intended treason, and let the matter drop. Enemies of Boethius informed Theodoric, and he reacted in anger, removing Boethius from office, and having him condemned to exile at Pavia, to confiscation of his goods, and finally to death. While in exile at Pavia, looking at the utter ruin of all his hopes, he wrote his great work, The Consolation of Philosophy, to which we now turn.

Boethius As Philosopher

If Boethius had been only a statesman and an educator, his name would still be remembered by historians with respect, but only by historians. What makes him immortal is the work written in the last years of his life. C.S. Lewis writes (The Discarded Image, p 75):

"De Consolatione Philosophiae was for centuries the most influential book ever written in Latin. It was translated into Old High German, Italian, Spanish, and Greek; into French by Jean de Meung; into English by Alfred, Chaucer, Elizabeth I, and others. Untill about two hundred years ago it would, I think, have been hard to find an educated man in any European country who did not love it." This may be a good time to mention that the book is available for $12 from Penguin Paperbacks, ISBN 0-14-044208-1. For the benefit of language buffs, I will mention that the Anglo-Saxon translation by King Alfred the Great and the Middle English translation by Chaucer are available in print (but not cheap), and that the Leob Classical Library has the work with Latin and (modern) English on facing pages.

I propose to discuss two themes from the book: (a) Fortune (covered chiefly in Book 2), and (b) Freedom and Omniscience (covered chiefly in Book 5).

The book opens with Boethius in exile, lamenting the loss of his freedom, his reputation, and his library. A woman appears to him, and he recognizes her as the Lady Philosophy. He demands to know why good and bad things happen to humans, seemingly at random and not according to merit. The lady's reply introduces the concept of Fortune.

Long before, Aristotle had noted that the motions of the heavenly bodies appear to follow exact laws, so that one can predict an eclipse years in advance. On the other hand, events here on earth are different. One cannot predict the weather. The most one can say is that it is usually hotter in July than in January (in the North Temperate Zone). In the lower regions, say below the orbit of the moon, it appears that a causal chain has a little slack in it, a little leeway, some noise introduced into the equations. This random factor we call Fortune.

In later astronomical writings, we find that to each planet of the Ptolemaic system there is assigned an angel who carries the planet around in its orbit. The earth is assumed not to move, but it too has an angel who provides a turning motion. It is Fortune with her Wheel. She stirs the natural condition, and in particular the human condition, as a cook stirs a stew. Left to itself, a stew would separate, with some ingredients collecting on the bottom and others rising to the top. But a good cook stirs them together, so that nothing remains permanently on the bottom where it would scorch or on the top where it would stay raw. The Wheel of Fortune is commonly portrayed as something like a ferris wheel, lifting persons on one side and lowering them on the other. A common theme for poems and plays is the life of a man who starts out with nothing and is raised by Fortune to wealth and power. He is proud and seemingly happy. But the Wheel of Fortune continues to turn, and the man who had been raised high finds things going against him, until he loses everything and is back where he started. Does this mean that everyone will predictably have a brief time at the top? Was Andy Warhol right in saying that everyone will be famous for fifteen minutes? Not exactly. The moral is that you don't know what will happen next. By and large, you can make a fairly confident guess that the man who is poor today will be poor next year, and that the rich man will still be rich. But there is always the possibility of sudden largesse or sudden disaster. In bad times, we must not despair, and in good times we must not gloat or be smug. In particular, we must beware of supposing that if our neighbor has broken his leg, he must have done something bad to deserve it, or that if an earthquake or a volcano destroys a city and kills all the inhabitants, that this was a very wicked city. The Holy Scriptures warn us against interpreting the misfortunes of others as judgements on their sins (see Luke 13:1-5, John 9:1-3, and the entire Book of Job, especially Job 42:7).

In modern times, the concept of Fortune has become the concept of quantum indeterminacy. The majority opnion among contemporary physicists is that there is a fundamental uncertainty in the behavior of microscopic particles, and thus (though less conspicuously) in the behavior of all matter. This notion some persons find profoundly disturbing. Einstein famously said, "Der HErr GOtt wuerfelt nicht!" (that is, "The Lord God does not roll dice!"). Shroedinger said, "I don't like it and I regret having had anything to do with it." Similarly, many Christians have objected that, if some things happen by chance, then God is not omnipotent, is not the Sovereign Lord of the Universe.

On the other hand, we have those find their Christian faith confirmed by quantum indeterminacy. They accuse their opponents of making the same sort of mistake as Pantheists. A pantheist typically says, "If God is indeed supremely great, then there can be nothing else beside Him. He does not share existence with anything else." To this the theist replies that God is indeed supremely existent, that He does not merely exist--He is able to confer existence upon other things, and this is greater than merely having existence oneself. Similarly,God is not only the First Cause. He is able to confer the status of cause upon other things. This is indeed part of His ability to create. We see this in persons. What man, deeply in love with a woman, and rejoicing in the knowlege that she returns his love, would not be deeply disappointed to have his wealthy father say to him: "I'm so glad you like her. I paid Bill Gates twenty million dollars to build her and program her especially for you. She is guaranteed always to go along with anything you suggest." ?

Similarly, what point would there be in God's creating a set of wind-up toys that were programmed to sing His praises day and night? How would they differ from a CD record that did the same thing?

The same consideration applies, some Christians have argued, to inanimate matter. I introduce this point with the objection of some atheists to the notion of God as the Creator and Designer of the Universe. They say: "You point to a watch and tell me that a watchmaker designed it. Fine. Then you point to the Universe, or to some marvelously intricate organ in an animal or plant and tell me that God designed it. But that makes no sense, particularly if, as you say, God is omnipotent. Designing something Means figuring out the means to achieve a desired end. And the whole concept of means and ends presupposes some external constraint. If God, being omnipotent, can simply will that the bee shall have an eye that works, then the thing is done. It is only the architect who works within the constraints of having to build a house out of materials with a given density and given structural strength (tensile, compressive, and shear), who has problems to overcome, and hence is a designer."

To this some Christians, at any rate, reply that God is indeed a designer, that He has made the physical world so that it has "a mind of its own," so to speak, and so that its behavior is not simply confined to doing what He wills it to do. And yet He is Sovereign, and it does do what He wills, in that he created it to behave spontaneously, and it is His will that it should act in ways that are not simply dictated by His will. I refer the interested reader to the writings of John C. Polkinghorne, Fellow of the Royal Society, quantum physicist, priest (Anglican), head of Queen's College, Cambridge. Among his books dealing explicitly with Christian themes are the following, mostly available in paperback:

Beyond Science
Faith of a Physicist (also published as Science and Christian Belief)
One World *
Science and Creation * @
Science and Providence * @
Quarks, Chaos, and Christianity
Reason and Reality
Searching for Truth
Serious Talk
The Way the World Is

* part of a trilogy

@ listed in British Books in Print, but not Usa.

I also mention two books by William Grosvenor Pollard, quantum physicist and Anglican priest:

Chance and Providence
Physicist and Christian.

Neither is in the current Books in Print, but the British version lists Transcencence and Providence, which may be a re-issue of the first book, or perhaps of both books bound together.

I turn now to the second theme, that of Omniscience and Freedom.

Philosophy has told Boethius that God is all-knowing, that He transcends time, and sees all things and all events, past, present, and future, in one timeless act of awareness. Boethius objects that if God knows today what Jones will do tomorrow, then Jones has no choice in the matter. Providence replies that the nature of knowledge depends not on the thing known but on the knowing faculty. When Jesus knows that Peter will deny Him, He does not observe Peter's present condition and apply causal principles to extrapolate to Peter's future act. He sees Peter's act directly. I will add (since a reader has raised the point), that the situation is not changed if Jesus makes this prediction the evening before, and so John knows in the evening that Peter will deny in the morning. If the prediction were an extrapolation from Peter's present condition, then someone might argue that the present condition is the cause of Peter's denial, and that therefore he has no choice. But to argue thus from a prediction based on a direct vision of Peter's act presupposes that John's knowledge that Peter will deny is somehow the cause of Peter's denial, which is most unlikely, or that Peter's knowledge that Peter will deny is the cause of Peter's denial, which is not exactly obvious. (If I were arguing against Boethius here, I would say that someone who believes that he will fall off a ledge is likely to fall off as a result. But Peter apparently did not believe, or remember, the prediction.)

Reading this summary is no substitute for reading Boethius. His work is seminal. It forms the basis for a lengthy passage in Chaucer's Troilus And Criseyde. It underlies all discussions of freedom since his day. Read it. If you are short of cash or of book-shelf space, remember that that is why God made libraries and the Inter-Library Loan system.

PRAYER (traditional language):

O God, who by thy Holy Spirit dost give to some the word of Wisdom, to others the word of knowledge, and to others the word of faith: We praise thy Name for the gifts of grace manifested in thy servant Boethius, and we pray that thy Church may never be destitute of such gifts; through Jesus Christ our Lord, who with thee and the same Spirit liveth and reigneth, one God, for ever and ever.

PRAYER (contemporary language):

O God, who by your Holy Spirit give to some the word of Wisdom, to others the word of knowledge, and to others the word of faith: We praise your Name for the gifts of grace manifested in your servant Boethius, and we pray that your Church may never be destitute of such gifts; through Jesus Christ our Lord, who with you and the Holy Spirit lives and reigns, one God, for ever and ever.

Biographical sketches of memorable Christians of the past

Chronological order

Calendar order

Alphabetical order

SOURCE : https://web.archive.org/web/20190427122131/http://www.justus.anglican.org/resources/bio/274.html

Master of the Lallemant Boethius  (fl. 1490–1510), Boèce, illumination on parchment, circa 1498, 20.5 x 14.5, Bibliothèque nationale de France,  Bnf Lat 6643 f.140 recto


The Trinity is One God Not Three Gods, by Saint Anicius Manlius Severinus Boethius

Note on the Text

In preparing the text of the Consolatio I have used the apparatus in Peiper’s edition (Teubner, 1871), since his reports, as I know in the case of the Tegernseensis, are generally accurate and complete; I have depended also on my own collations or excerpts from various of the important manuscripts, nearly all of which I have at least examined, and I have also followed, not always but usually, the opinions of Engelbrecht in his admirable article, Die Consolatio Philosophiae des Boethius in the Sitzungsberichte of the Vienna Academy, cxliv. (1902) 1–60. The present text, then, has been constructed from only part of the material with which an editor should reckon, though the reader may at least assume that every reading in the text has, unless otherwise stated, the authority of some manuscript of the ninth or tenth century; in certain orthographical details, evidence from the text of the Opuscula Sacra has been used without special mention of this fact. We look to August Engelbrecht for the first critical edition of the Consolatio at, we hope, no distant date.

The text of the Opuscula Sacra is based on my own collations of all the important manuscripts of these works. An edition with complete apparatus criticis will be ready before long for the Vienna corpis Scriptorum Ecclesiasticorum Latinorum. The history of the text of the Opuscula Sacra, as I shall attempt to show elsewhere, is intimately connected with that of the Consolatio.

– E. K. R.

Introduction

Anicius Manlius Severinus Boethius, of the famous Praenestine family of the Anicii, was born about 480 A.D. in Rome. His father was an ex-consul; he himself was consul under Theodoric the Ostrogoth in 510, and his two sons, children of a great granddaughter of the renowned Q. Aurelius Symmachus, were joint consuls in 522. His public career was splendid and honourable, as befitted a man of his race, attainments, and character. But he fell under the displeasure of Theodoric, and was charged with conspiring to deliver Rome from his rule, and with corresponding treasonably to this end with Justin, Emperor of the East. He was thrown into prison at Pavia, where he wrote the Consolation of Philosophy, and he was as brutally put to death in 524. His brief and busy life was marked by great literary achievement. His learning was vast, his industry untiring, his object unattainable – nothing less than the transmission to his countrymen of all the works of Plato and Aristotle, and the reconciliation of their apparently divergent views. To form the idea was a silent judgment on the learning of his day; to realize it was more than one man could accomplish; but Boethius accomplished much. He translated the E of Porphyry, and the whole of Aristotle’s Organon. He wrote a double commentary on the E, and commentaries on the Categories and the De Interpretatione of Aristotle, and on the Topica of Cicero. He also composed original treatises on the categorical and hypothetical syllogism, on Division and on Topical Differences. He adapted the arithmetic of Nicomachus, and his textbook on music, founded on various Greek authorities, was in use at Oxford and Cambridge until modern times. His five theological Tractates are here, together with the Consolation of Philosophy to speak for themselves.

Boethius was the last of the Roman philosophers and the first of the scholastic theologians. The present volume serves to prove the truth of both these assertions.

The Consolation of Philosophy is indeed, as Gibbon called it, “a golden volume, not unworthy of the leisure of Plato or of Tully.” To belittle its originality and sincerity, as is sometimes done, with view to saving the Christianity of the writer, is to misunderstand his mind and his method. The Consolatio is not, as has been maintained, a mere patchwork of translations from Aristotle and the Neoplatonists. Rather it is the supreme essay of one who throughout his life had found his highest solace in the dry light of reason. His chief source of refreshment, in the dungeon to which his beloved library had not accompanied him, was a memory well stocked with the poetry and thought of former days. The development of the argument is anything but Neoplatonic; it is all his own.

And if the Consolation of Philosophy admits Boethius to the company of Cicero or even of Plato, the theological Tractates mark him as the forerunner of Saint Thomas. It was the habit of a former generation to regard Boethius as an eclectic, the transmitter of a distorted Aristotelianism, a pagan, or at best a luke-warm Christian, who at the end cast off the faith which he had worn in times of peace, and wrapped himself in the philosophic cloak which properly belonged to him. The authenticity of the Tractates was freely denied. We know better now. The discovery by Alfred Holder, and the illuminating discussion by Hermann Usener, of a fragment of Cassiodorus are sufficient confirmation of the manuscript tradition, apart from the work of scholars who have sought to justify that tradition from internal evidence. In that fragment Cassiodorus definitely ascribes to his friend Boethius “a book on the Trinity, some dogmatic chapters, and a book against Nestorius.” Boethius was without doubt a Christian, a Doctor and perhaps a martyr. Nor is it necessary to think that, when in prison, he put away his faith. If it is asked why the Consolation of Philosophy contains no conscious or direct reference to the doctrines which are traced in the Tractates with so sure a hand, and is, at most, not out of harmony with Christianity, the answer is simple. In the Consolation he is writing philosophy; in the Tractates he is writing theology. He observes what Pascal calls the orders of things. Philosophy belongs to one order, theology to another. They have different objects. The object of philosophy is to understand and explain the nature of the world around us; the object of theology is to understand and explain doctrines delivered by divine revelation. The scholastics recognized the distinction, and the corresponding difference in the function of Faith and Reason. Their final aim was to co-ordinate the two but this was not possible before the thirteenth century. Meanwhile Boethius helps to prepare the way. In the Consolation he gives Reason her range and suffers her, unaided, to vindicate the ways of Providence. In the Tractates Reason is called in to give to the claims of Faith the support which it does not really lack. Reason, however, has still a right to be heard. The distinction between fides and ratio is proclaimed in the first two Tractates . In the second especially it is drawn with a clearness worthy of Saint Thomas himself; and there is, of course the implication that the higher authority resides with fides. But the treatment is philosophical and extremely bold. Boethius comes back to the question of the substantiality of the divine Persons which he has discussed in Tr. I. from a fresh point of view. Once more he decides that the Persons are predicated relatively; even Trinity, he concludes, is not predicated substantially of deity. Does this square with catholic doctrine? It is possible to hear a note of challenge in his words to John the Deacon, fidem si poterit rationemque coniunge. Philosophy states the problem in unequivocal terms. Theology is required to say whether they commend themselves.

One object of the scholastics, anterior to the final con-ordination of the two sciences, was to harmonize and codify all the answers to all the questions that philosophy raises. The ambition of Bonethius was not so soaring, but it was sufficiently bold. He set out, first to translate, and then to reconcile, Plato and Aristotle; to go behind all the other systems, even the latest and the most in vogue, back to the two great masters, and to show that they have the truth, and are in substantial accord. So Saint Thomas himself, if he cannot reconcile the teaching of Plato and Aristotle, at least desires to correct the one by the other, to discover what truth is common to both, and to show its correspondence with Christian doctrine. It is reasonable to conjecture that Boethius, if he had lived, might have attempted something of the kind. Were he alive today, he might feel more in tune with the best of the pagans than with most contemporary philosophic thought.

In yet one more respect Boethius belongs to the company of the schoolmen. He not only put into circulation many precious philosophical notions, served as channel through which various works of Aristotle passed into the schools, and handed down to them a definite Aristotelian method for approaching the problem of faith; he also supplied material for that classification of the various sciences which is an essential accompaniment of every philosophical movement, and of which the Middle Ages felt the value. The uniform distribution into natural sciences, mathematics and theology which he recommends may be traced in the work of various teachers up to the thirteenth century, when it is finally accepted and defended by Saint Thomas in his commentary on the De Trinitate.

A seventeenth-century translation of the consolatio Philosophiae is here presented with such alterations as are demanded by a better text, and the requirements of modern scholarship. There was, indeed not much to do, for the rendering is most exact. This in a translation of that date is not a little remarkable. We look for fine English and poetry in an Elizabethan; but we do not often get from him such loyalty to the original as is here displayed. Of the author “I. T.” nothing is known. He may have been John Thorie, a Fleming born in London in 1568, and a B.A. of Christ Church, 1586. Thorie “was a person well skilled in certain tongues, and a noted poet of his times ” (Wood, Athenae Oxon ed. Bliss, i. 624), but his known translations are apparently all from the Spanish.

Our translator dedicates his “Five books on Philosophical Comfort” to the Dowager Countes of Dorset, widow of Thomas Sackville, who was part author of A Mirror for Magistrates and Gorboduc and who, we learn from I. T.’s preface, meditated similar work. I. T. does not unduly flatter h patroness, and he tells her plainly that she will not understand the philosophy of the book, though the theological and practical parts may be within her scope.

The Opuscucla Sacra have never before, to our knowledge, been translated. In reading and rendering them we have been greatly helped by two mediaeval commentaries: one by John the Scot (edited by E. K. Rand in Traube’s Quellen und Untersuchungen, vol. i. Pt. 2, Munich, 1906); the other by Gilbert de la Porree (printed in Migne, P.L. lxiv. We also desire to record our indebtedness in many points of scholarship and philosophy to Mr. E. Thomas of Emmanuel College.

H.F.V.
E.K.R.

I have long pondered this problem with such mind as I have and all the light that God has lent me. Now, having set it forth in logical order and cast it into literary form, I venture to submit it to your judgment, for which I care as much as for the results of my own research. You will readily understand what I feel whenever I try to write down what I think if you consider the difficulty of the topic and the fact that I discuss it only with the few – I may say with no one but yourself. It is indeed no desire for fame or empty popular applause that prompts my pen; if there be any external reward, we may not look for more warmth in the Verdict than the subject itself arouses. For, a part from yourself, wherever I turn my eyes, they fall on either the apathy of the dullard or the jealousy of the shrewd, and a man who casts his thoughts before the common herd – I will not say to consider but to trample under foot, would seem to bring discredit on the study of divinity. So I purposely use brevity and wrap up the ideas I draw from the deep questionings of philosophy in new and unaccustomed words which speak only to you and to myself, that is, if you deign to look at them. The rest of the world I simply disregard: they cannot understand, and therefore do not deserve to read. We should not of course press our inquiry further than man’s wit and reason are allowed to climb the height of heavenly knowledge. In all the liberal arts some limit is set beyond which reason may not reach. Medicine, for instance, does not always bring health to the sick, though the doctor will not be to blame if he has left nothing undone which he ought to do. So with the other arts. In the present case the very difficulty of the quest claims a lenient judgment. You must however examine whether the seeds sown in my mind by Saint Augustine’s writings have borne fruit. And now let us begin our inquiry.

I

There are many who claim as theirs the dignity of the Christian religion; but that form of faith is valid and only valid which, both on account of the universal character of the rules and doctrines affirming its authority, and because the worship in which they are expressed has spread throughout the world, is called catholic or universal. The belief of this religion concerning the Unity of the Trinity is as follows: the Father is God, the Son is God, the Holy Spirit is God. Therefore Father, Son, and Holy Spirit are one God, not three Gods. The cause of this union is absence of difference: difference cannot be avoided by those who add to or take from the Unity, as for instance the Arians, who, by graduating the Trinity according to merit, break it up and convert it to Plurality. For the essence of plurality is otherness; apart from otherness plurality is unintelligible. In fact, the difference between three or more things lies in genus or species or number. Difference is the necessary correlative of sameness. Sameness is predicated in three ways: By genus; e.g. a man and a horse, because of their common genus, animal. By species; e.g. Cato and Cicero, because of their common species, man. By number; e.g. Tully and Cicero, because they are one and the same man. Similarly, difference is expressed by genus, species, and number. Now numerical difference is caused by variety of accidents; three men differ neither by genus nor species but by their accidents, for if we mentally remove from them all other accidents, still each one occupies a different place which cannot possibly be regarded as the same for each, since two bodies cannot occupy the same place, and place is an accident. Wherefore it is because men are plural by their accidents that they are plural in number.

II

We will now begin a careful consideration of each several point, as far as they can be grasped and understood; for it has been wisely said, in my opinion, that it is a scholar’s duty to study the real nature of anything before he formulates his belief about it.

Speculative Science may he divided into three kinds: Physics, Mathematics, and Theology. Physics deals with motion and is not abstract or separable (i.e. ); for it is concerned with the forms of bodies together with their constituent matter, which forms cannot be separated in reality from their bodies. As the bodies are in motion – the earth, for instance, tending downwards, and fire tending upwards, form takes on the movement of the particular thing to which it is annexed.

Mathematics does not deal with motion and is not abstract, for it investigates forms of bodies apart from matter, and therefore apart from movement, which forms, however, being connected with matter cannot be really separated from bodies.

Theology does not deal with motion and is abstract and separable, for time Divine Substance is without either matter or motion. In Physics, then, we are bound to use scientific, in Mathematics, systematical, in Theology, intellectual concepts; and in Theology we will not let ourselves be diverted to play with imaginations, but will simply apprehend that Form which is pure form and no image, which is very Being and the source of Being For everything owes its being to Form. Thus a statue is not a statue on account of the brass which is its matter, but on account of the form whereby the likeness of a living thing is impressed upon it: the brass itself is not brass because of the earth which is its matter, but because of its form. Likewise earth is not earth by reason of unqualified matter, but by reason of dryness and weight, which are forms. So nothing is said to be because it has matter, but because it has a distinctive form. But the Divine Substance is Form without matter, and is therefore One, and is its own essence. But other things are not simply their own essences, for each thing has its being from the things of which it is composed, that is, from its parts. It is This and That, i.e. it is the totality of its parts in conjunction; it is not This or That taken apart. Earthly man, for instance, since he consists of soul and body, is soul and body, not soul or body, separately; therefore he is not his own essence. That on the other hand which does not consist of This and That, but only of This, is really its own essence, and is altogether beautiful and stable because it is not grounded in any alien element. Wherefore that is truly One in which is no number, in which nothing is present except its own essence. Nor can it become the substrate of anything, for it is pure Form, and pure Forms cannot be substrates. For if humanity, like other forms, is a substrate for accidents, it does not receive accidents through the fact that it exists, but through the fact that matter is subjected to it. Humanity appears indeed to appropriate the accident which in reality belongs to the matter underlying the conception Humanity. But Form which, is without matter cannot be a substrate, and cannot have its essence in matter, else it would not be form but a reflexion. For from those forms which are outside matter come the forms which are in matter and produce bodies. We misname the entities that reside in bodies when we call them forms; they are mere images; they only resemble those forms which are not incorporate in matter. In Him, then, is no difference, no plurality arising out of difference, no multiplicity arising out of accidents, and accordingly no number.

III

Now God differs from God in no respect for there cannot lie divine essences distinguished either by accidents or by substantial differences belonging to a substrate. But where there is no difference, there is no sort of plurality and accordingly no number; here, therefore, is unity alone. For whereas we say God thrice when we name the Father, Son, and Holy Spirit, these three unities do not produce a plurality of number in their own essences, if we think of what we count instead of what we count with. For in the case of abstract number a repetition of single items does produce plurality; but in the case of concrete number the repetition and plural use of single items does not by any means produce numerical difference in the objects counted. There are as a fact two kinds of number. There is the number with which we count (abstract) and the number inherent in the things counted (concrete). “One” is a thing – the thing counted. Unity is that by which oneness is denoted. Again ” two “belongs to the class of things as men or stones; but not so duality; duality is merely that whereby two men or two stones are denoted; and so on. Therefore a repetition of unities produces plurality when it is a question of abstract, but not when it is a question of concrete things, as, for example, if I say of one and the same thing, “one sword, one brand, one blade.” It is easy to see that each of these names denotes a sword; I am not numbering unities but simply repeating one thing, and in saying “sword, brand, blade,” I reiterate the one thing and do not enumerate several different things any more than I produce three suns instead of merely mentioning one thing thrice when I say “Sun, Sun, Sun.”

So then if God be predicated thrice of Father, Sun, and Holy Spirit, the threefold predication does not result in plural number. The risk of that, as has been said, attends only on those who distinguish Them according to merit. But Catholic Christians, allowing no difference of merit in God, assuming Him to be Pure Form and believing Him to he nothing else than His own essence, rightly regard the statement “the Father is God, the Son is God the Holy Spirit is God, and this Trinity is one God,” not as an enumeration of different things but as a reiteration of one and the same thing, like the statement, “blade and brand are one sword” or “sun, sun, and sun are one sun.” Let this be enough for the present to establish my meaning and to show that not every repetition of units produces number and plurality. Still in saying “Father, Son, and Holy Spirit,” we are not using Synonymous terms. “Brand and blade ” are the same and identical, but “Father, Son, and Holy Spirit” though the same, are not identical. This point deserves a moment’s consideration. When they ask, “Is the Father the same s the Son ?” Catholics answer “No.” “Is the One the same as the Other?” The answer is in the negative. There is not, therefore, complete indifference between Them; and so number does come in – number which we explained was the result of diversity of substrates. We will briefly debate this point when, we have done examining how particular predicates can be applied to God.

IV

There are in all ten categories which can be universally predicated of things, namely, Substance, Quality, Quantity, Relation, Place, Time, Condition, Situation, Activity, Passivity. Their meaning is determined by the contingent subject; for some of them denote real substantive attributes of created things, others belong to the class of accidental attributes. But when these categories are applied to God they change their meaning entirely. Relation, for instance, cannot be predicated at all of God; for substance in Him is not really substantial but super-substantial. So with quality and the other possible attributes, of which we must add examples for the sake of clearness.

When we say God, we seem to denote a substance; but it is a substance that is supersubstantial. When we say of Him, “He is just,” we mention a quality, not an accidental quality – rather a substantial and, in fact, a supersubstantial quality. For God is not one thing because He is, and another thing because He is just; with Him to be just and to be God are one and the same. So when we say, “He is great or the greatest, we seem to predicate quantity, but it is a quantity similar to this substance which we have declared to be supersubstantial; for with Him to be great and to be God are all one. Again, concerning His Form, we have already shown that He is Form, and truly One without Plurality. The categories we have mentioned are such that they give to the thing to which they are applied the character which they express; in created things they express divided being, in God, conjoined and united being – in the following manner. When we name a substance, as man or God, it seems as though that of which the predication is made were itself substance, as man or God is substance. But there is a difference: since man is not simply and entirely man, and therefore is not substance after all. For what man is he owes to other things which are not man. But God is simply and entirely God, for He is nothing else than what He is, and therefore is, through simple existence, God. Again we apply just, a quality, as though it were that of which it is predicated; that is, if we say “a just man or just God,” we assert that man or God is just. But there is a difference, for man is one thing, and a just man is another thing. But God is justice itself. So a man or God is said to be great, and it would appear that man is substantially great or that God is substantially great. But man is merely great; God is greatness.

The remaining categories are not predicable of God nor yet of created things. For place is predicated of man or of God – a man is in the market-place; God is everywhere – but in neither case is the predicate identical with the object of predication. To say “A man is in the market” is quite a different thing from saying “he is white or long,” or, so to speak, encompassed and determined by some property which enables him to be described in terms of his substance; this predicate of place simply declares how far his substance is given a particular setting amid other things.

It is otherwise, of course, with God. “He is everywhere” does not mean that He is in every place, for He cannot be in any place at all – but that every place is present to Him for Him to occupy, although He Himself can be received by no place, and therefore He cannot anywhere be in a place, since He is everywhere but in no place. It is the same with the category of time, as, “A man came yesterday; God is ever.” Here again the predicate of “coming yesterday” denotes not something substantial, but something happening in terms of time. But the expression “God is ever” denotes a single Present, summing up His continual presence in all the past, in all the present – however that term be used – and in all the future. Philosophers say that “ever” may be applied to the life of the heavens and other immortal bodies. But as applied to God it has a different meaning. He is ever, because “ever” is with Him a term of present time, and there is this great difference between “now,” which is our present, and the divine present. Our present connotes changing time and sempiternity; God’s present, unmoved, and immoveable, connotes eternity. Add semper to eternity and you get the constant, incessant and thereby perpetual course of our present time, that is to say, sempiternity.

It is just the same with the categories of condition and activity. For example, we say “A man runs, clothed,” “God rules, possessing all things.” Here again nothing substantial is asserted of either subject; in fact all the categories we have hitherto named arise from what lies outside substance, and all of them, so to speak, refer to something other than substance. The difference between the categories is easily seen by an example. Thus, the terms “man” and “God” refer to the substance in virtue of which the subject is – man or God. The term “just ” refers to the quality in virtue of which the subject is something, viz. just; the term “great” to the quantity in virtue of which He is something, viz, great. No other category save substance, quality, and quantity refer to the substance of the subject. If I say of one “he is in the market” or “everywhere,” I am applying the category of place, which is not a category of the substance, like “just” in virtue of justice. So if I say, “he runs, He rules, he is now, He is ever,” I make reference to activity or time – if indeed God’s “ever” can be described as time – but not to a category of substance, like “great” in virtue of greatness.

Finally, we must not look for the categories of situation and passivity in God, for they simply are not to be found in Him.

Have I now made clear the difference between the categories? Some denote the reality of a thing; others its accidental circumstances; the former declare that a thing is something; the latter say nothing about its being anything, but simply attach to it, so to speak, something external. Those categories which describe a thing in terms of its substance may be called substantial categories; when they apply to things as subjects they are called accidents. In reference to God, who is not a subject at all, it is only possible to employ the category of substance.

V

Let us now consider the category of relation, to which all the foregoing remarks have been preliminary; for qualities which obviously arise from the association of another term do not appear to predicate anything concerning the substance of a subject. For instance, master and slave are relative terms; let us see whether either of them are predicates of substance. If you suppress the term slave, you simultaneously suppress the term master. On the other hand, though you suppress the term whiteness, you do not suppress some white thing, though, of course, if the particular whiteness inhere as an accident in the thing, the thing disappears as soon as you suppress the accidental quality whiteness. But in the case of master, if you suppress the term slave, the term master disappears. But slave is not an accidental quality of master, as whiteness is of a white thing; it denotes the power which the master has over the slave. Now since the power goes when the slave is removed, it is plain that power is no accident to the substance of master, but is an adventitious augmentation arising from the possession of slaves.

It cannot therefore be affirmed that a category of relation increases, decreases, or alters in any way the substance of the thing to which it is applied. The category of relation, then, has nothing to do with the substance of the subject; it simply denotes a condition of relativity, and that not necessarily to something else, but sometimes to the subject itself. For suppose a man standing. If I go up to him on my right and stand beside him, he will be left, in relation to me, not because he is left in himself, but because I have come up to him on my right. Again, if I come up to him on my left, he becomes right in relation to me, not because he is right in himself, as he may be white or long, but because he is right in virtue of my approach. What he is depends entirely on me, and not in the least on the essence of his being.

Accordingly those predicates which do not denote the essential property of a thing cannot alter, change or disturb its nature in any way. Wherefore if Father and Son are predicates of relation, and, as we have said, have no other difference but that of relation, and if relation is not asserted of its subject as though it were time subject itself and its substantial quality, it will effect no real difference in its subject, but, in a phrase which aims at interpreting what we can hardly understand, a difference of persons. For it is a canon of absolute truth that distinctions in incorporeal things are established by differences and not by spatial separation. It cannot be said that God became Father by the addition to His substance of some accident; for he never began to be Father, since the begetting of the Son belongs to His very substance; however, time predicate father, as such, is relative. And if we bear in mind all the propositions made God in the previous discussion, we shall admit that God the Son proceeded from God the Father, and the Holy Ghost from both, and that They cannot possibly be spatially different, since They are incorporeal. But since the Father is God, the Son is God, and the Holy Spirit is God, and since there are in God no points of difference distinguishing Him from God, He differs from none of the Others. But where there are no differences there is no plurality; where is no plurality there is Unity. Again, nothing but God can be begotten of God, and lastly, in concrete enumerations the repetition of units does not produce plurality. Thus the Unity of the Three is suitably established.

VI

But since no relation can be affirmed of one subject alone, inasmuch as a predicate wanting relation is a predicate of substance, the manifoldness of the category of relation, Trinity is secured through the category of relation, and the Unity is maintained through the fact that there is no difference of substance, or operation, or generally of any substantial predicate. So then, the divine substance preserves the Unity, the divine relations bring about the Trinity. Hence only terms belonging to relation may be applied singly to Each. For the Father is not the same as the Son, nor is either of Them the same as the Holy Spirit. Yet Father, Son, and Holy Spirit are each the same God, the same in justice, in goodness, in greatness, and in everything that can he predicated of substance. One must not forget that predicates of relativity do not always involve relation to something other than the subject, as slave involves master, where the two terms are different. For equals are equal, like are like, identicals are identical, each with other, and the relation of Father to Son, and of both to Holy Spirit is a relation of identicals. A relation of this kind is not to be found in created things, but that is because of the difference which we know attaches to transient objects. We must not in speaking of God let imagination lead us astray; we must let the Faculty of pure Knowledge lift us up and teach us to know all things as far as they may be known.

I have now finished the investigation which I proposed. The exactness of my reasoning awaits the standard of your judgment; your authority will pronounce whether I have seen a straight path to the goal. If, God helping me, I have furnished some support in argument to an article which stands by itself on the firm foundation of Faith, I shall render joyous praise for the finished work to Him from whom the invitation comes. But if human nature has failed to reach beyond its limits, whatever is lost through my infirmity must be made good by my intention.

SOURCE : https://catholicsaints.info/the-trinity-is-one-god-not-three-gods-by-saint-anicius-manlius-severinus-boethius/

San Severino Boezio

Justus van Gent  (fl. 1460–1480), Pedro Berruguete  (1450–1504), Fl Boetio (Flavio Boezio) - Studiolo di Federico da Montefeltro, circa 1472-1476, 97 x 63, Galleria Nazionale delle Marche, Urbino


San Severino Manlio Boezio Filosofo e martire

23 ottobre

Sec. VI

Anicio Manlio Torquato Severino Boezio per tutti rappresenta spesso solo un paragrafo del manuale di storia della filosofia. Dagli studiosi è visto come il filosofo che sintetizzò il pensiero classico e la cultura cristiana, lasciando l'unica eredità filosofica di rilievo della seconda metà del primo millennio. Boezio nasce a Roma, attorno al 475 da un patrizio della gens Anicia che fu console sotto Odoacre. È senatore a 25 anni e console unico nel 510. Sposa Rusticiana divenendo genero dell'imperatore Simmaco e cognato delle sante Proba e Galla; ebbe due figli che diventeranno consoli nel 522. Collaborò con Teodorico contribuendo a diffondere fra i Goti il pensiero romano e la fede cristiana. La sua integrità lo oppose però a Teodorico stesso che lo condannò ingiustamente. Esiliato a Pavia, fu chiuso da Eusebio, prefetto di quella città, nel battistero della vecchia cattedrale in Agro Calventiano e lì ucciso nel 524. L'opera più famosa di Boezio è quella da lui scritta in carcere nel 523-524: il «De consolatione philosophiae», scritto ben conosciuto, oltre che da Dante, anche dai letterati e dagli umanisti rinascimentali. (Avvenire)

Etimologia: Manlio significa “Mattino” dal latino Mànius e veniva imposto a quei bambini che

Emblema: Palma

Martirologio Romano: A Pavia, commemorazione di san Severino Boezio, martire, che, illustre per la sua cultura e i suoi scritti, mentre era rinchiuso in carcere scrisse un trattato sulla consolazione della filosofia e servì con integrità Dio fino alla morte inflittagli dal re Teodorico.

È cosa ovvia affermare che "tutti gli uomini desiderano sapere" (Aristotele) e che l'oggetto di questa incessante ricerca è la verità: sul mondo (Cosmologia), su Dio (Teologia) su se stessi (Antropologia). Se ogni uomo può essere considerato cercatore della verità, alcuni personaggi della storia assurgono anche a martiri per la verità. Tra questi ricordiamo Severino Boezio. Dante lo chiamava "anima santa" e lo considerava la cerniera tra la cultura romana e la nascente Scolastica. Fu un filosofo dallo straordinario influsso per molti secoli.

La persona è…

Severino Boezio è nato a Roma nel 480 in una famiglia aristocratica. A trent'anni era già un uomo famoso. Si sposò ed ebbe due figli.

Nel 497 l'Italia veniva invasa dagli Ostrogoti di Teodorico. Questi riusciva in un primo tempo a creare un certo equilibrio tra il suo popolo e i Romani. Boezio era tra i Romani colti del tempo che speravano in una progressiva romanizzazione dei "barbari" Goti. Con questa motivazione culturale e civile, cominciò a tradurre i classici (Aristotele, Platone, Porfirio… ecc.), traduzioni che gli diedero una grande notorietà nel Medio Evo. Scrisse inoltre trattati di logica, matematica, musica e teologia. Lo scritto però più rilevante che lo farà famoso sarà il De Consolatione Philosophiae, scritto da condannato a morte. Ma cos'era capitato?

Nel 522 due figli di Boezio erano stati nominati consoli. Qualche tempo dopo però, dovette scontrarsi con alcuni funzionari corrotti: questi per vendetta lo accusarono, ingiustamente, di tradimento. L'imperatore Teodorico (ariano e anticattolico), senza neppure ascoltarlo, lo condannò. Morirà in esilio a Pavia nel 526. Severino moriva ma la sua opera rimase nei secoli. Per esempio: la sua famosa definizione di persona. Eccola: la persona è "una sostanza individuale di natura razionale". In essa si mette in rilievo sia la sostanzialità e l'individualità della persona e quindi il suo essere-in-sé, sia la sua autonomia e razionalità. "La 'persona' vi appare come l'essere di frontiera, che tiene insieme i due mondi, e perciò come la categoria che può essere applicata agli uomini, agli angeli e a Dio, senza escludere una solidarietà col piano degli esseri di altra natura, pur mantenendo la sua irriducibile singolarità" (B. Forte).

Consolato… da Signora Filosofia

L'occasione per scrivere "La Consolazione della Filosofia" fu la sua condanna a morte. Boezio riprende un genere letterario diffuso nell'antichità e cioè ricorrere a un po' di "consolazione filosofica" per affrontare le difficoltà esistenziali. Due 'Signore' lo consolano: Filosofia e Fortuna. Sarà specialmente la prima, nelle sembianze di una maestosa dama, a interrogare, a far ragionare, a consolare il prigioniero. A Boezio che si lamenta per l'esilio ingiusto che subisce Signora Filosofia risponde: "Condannato all'esilio? Nessuno può dirsi in esilio quando è con se stesso. Non mi impressiona l'aspetto del luogo in cui ti trovo, ma lo stato del tuo spirito". Ed un rimprovero: "Invece di misurare quello che hai perduto, perché non consideri quello che ti è rimasto? Perché non confronti la tua vita con quella degli altri?... La ricchezza, le cariche, la fama... sono poi i veri beni?".

Ma che cos'è la felicità?

Ancora Filosofia: "... Ma che cos'è la felicità?". Boezio: "Io direi che la felicità consiste in un bene, posseduto il quale, non se ne desiderano altri". Ma lei gli rinfaccia che non è una definizione completa: mancano certezza e durata. Poi Filosofia dà la definizione: "La Felicità consiste nell'avere tutte queste cose e altre insieme a queste, senza la possibilità di perderle con la certezza di poterle sempre aumentare, se lo si desidera. Ma se questo è vero, la felicità non si può trovare che nell'Infinito, cioè nel Bene sommo, cioè in Dio, per usare un termine d'uso abituale tra noi". E i cattivi? Ecco la risposta originale: "I cattivi dovrebbero essere portati in tribunale non da accusatori sdegnati ma da amici carissimi, proprio come si fa per il malato con il medico". Ultima domanda. Che cos'è la vita dell'uomo? È Filosofia (meglio è Boezio stesso!) che risponde: "La vita è un combattimento e non un gioire tra le delizie o un marcire tra i piaceri. Bisogna dunque che ogni uomo si faccia la propria fortuna…" cioè costruisca se stesso nell'impegno quotidiano. Un ultimo consiglio sulla libertà: "L'uomo è libero quanto più si mantiene legato al piano provvidenziale di Dio ed è tanto meno libero quanto più si lega al corpo e alle sue passioni". Che sia valido ancora oggi?

Autore: Mario Scudu sdb

Mattia Preti (1613-1699). Boèce et la Philosophie, huile sur toile, circa 1680 - 185,4 x 254, La Valette, Palais magistral ou Palais du Grand Maître


Boezio, nato a Roma nel 480 circa dalla nobile stirpe degli Anicii, entrò ancor giovane nella vita pubblica, raggiungendo già a venticinque anni la carica di senatore. Fedele alla tradizione della sua famiglia, si impegnò in politica convinto che si potessero temperare insieme le linee portanti della società romana con i valori dei popoli nuovi. E in questo nuovo tempo dell'incontro delle culture considerò come sua propria missione quella di riconciliare e di mettere insieme queste due culture, la classica romana con la nascente del popolo ostrogoto. Fu così attivo in politica anche sotto Teodorico, che nei primi tempi lo stimava molto. Nonostante questa attività pubblica, Boezio non trascurò gli studi, dedicandosi in particolare all’approfondimento di temi di ordine filosofico-religioso. Ma scrisse anche manuali di aritmetica, di geometria, di musica, di astronomia: tutto con l'intenzione di trasmettere alle nuove generazioni, ai nuovi tempi, la grande cultura greco-romana. In questo ambito, cioè nell’impegno di promuovere l'incontro delle culture, utilizzò le categorie della filosofia greca per proporre la fede cristiana, anche qui in ricerca di una sintesi fra il patrimonio ellenistico-romano e il messaggio evangelico. Proprio per questo, Boezio è stato qualificato come l’ultimo rappresentante della cultura romana antica e il primo degli intellettuali medievali.

La sua opera certamente più nota è il De consolatione philosophiae, che egli compose in carcere per dare un senso alla sua ingiusta detenzione. Era stato infatti accusato di complotto contro il re Teodorico per aver assunto la difesa in giudizio di un amico, il senatore Albino. Ma questo era un pretesto: in realtà Teodorico, ariano e barbaro, sospettava che Boezio avesse simpatie per l’imperatore bizantino Giustiniano. Di fatto, processato e condannato a morte, fu giustiziato il 23 ottobre del 524, a soli 44 anni. Proprio per questa sua drammatica fine, egli può parlare dall’interno della propria esperienza anche all’uomo contemporaneo e soprattutto alle tantissime persone che subiscono la sua stessa sorte a causa dell’ingiustizia presente in tanta parte della ‘giustizia umana’. In quest’opera, nel carcere cerca la consolazione, cerca la luce, cerca la saggezza. E dice di aver saputo distinguere, proprio in questa situazione, tra i beni apparenti – nel carcere essi scompaiono – e i beni veri, come come l’autentica amicizia che anche nel carcere non scompaiono. Il bene più alto è Dio: Boezio imparò – e lo insegna a noi – a non cadere nel fatalismo, che spegne la speranza. Egli ci insegna che non governa il fato, governa la Provvidenza ed essa ha un volto. Con la Provvidenza si può parlare, perché la Provvidenza è Dio. Così, anche nel carcere gli rimane la possibilità della preghiera, del dialogo con Colui che ci salva. Nello stesso tempo, anche in questa situazione egli conserva il senso della bellezza della cultura e richiama l’insegnamento dei grandi filosofi antichi greci e romani come Platone, Aristotile – aveva cominciato a tradurre questi greci in latino - Cicerone, Seneca, ed anche poeti come Tibullo e Virgilio.

La filosofia, nel senso della ricerca della vera saggezza, è secondo Boezio la vera medicina dell’anima (lib. I). D’altra parte, l’uomo può sperimentare l’autentica felicità unicamente nella propria interiorità (lib. II). Per questo, Boezio riesce a trovare un senso nel pensare alla propria tragedia personale alla luce di un testo sapienziale dell’Antico Testamento (Sap 7,30-8,1) che egli cita: “Contro la sapienza la malvagità non può prevalere. Essa si estende da un confine all’altro con forza e governa con bontà eccellente ogni cosa” (Lib. III, 12: PL 63, col. 780). La cosiddetta prosperità dei malvagi, pertanto, si rivela menzognera (lib. IV), e si evidenzia la natura provvidenziale dell’adversa fortuna. Le difficoltà della vita non soltanto rivelano quanto quest’ultima sia effimera e di breve durata, ma si dimostrano perfino utili per individuare e mantenere gli autentici rapporti fra gli uomini. L’adversa fortuna permette infatti di discernere i falsi amici dai veri e fa capire che nulla è più prezioso per l’uomo di un’amicizia vera. Accettare fatalisticamente una condizione di sofferenza è assolutamente pericoloso, aggiunge il credente Boezio, perché “elimina alla radice la possibilità stessa della preghiera e della speranza teologale che stanno alla base del rapporto dell’uomo con Dio” (Lib. V, 3: PL 63, col. 842).

La perorazione finale del De consolatione philosophiae può essere considerata una sintesi dell’intero insegnamento che Boezio rivolge a se stesso e a tutti coloro che si dovessero trovare nelle sue stesse condizioni. Scrive così in carcere: “Combattete dunque i vizi, dedicatevi ad una vita virtuosa orientata dalla speranza che spinge in alto il cuore fino a raggiungere il cielo con le preghiere nutrite di umiltà. L’imposizione che avete subìto può tramutarsi, qualora rifiutiate di mentire, nell’enorme vantaggio di avere sempre davanti agli occhi il giudice supremo che vede e sa come stanno veramente le cose” (Lib. V, 6: PL 63, col. 862). Ogni detenuto, per qualunque motivo sia finito in carcere, intuisce quanto sia pesante questa particolare condizione umana, soprattutto quando essa è abbrutita, come accadde a Boezio, dal ricorso alla tortura. Particolarmente assurda è poi la condizione di chi, ancora come Boezio che la città di Pavia riconosce e celebra nella liturgia come martire della fede, viene torturato a morte senza alcun altro motivo che non sia quello delle proprie convinzioni ideali, politiche e religiose. Boezio, simbolo di un numero immenso di detenuti ingiustamente di tutti i tempi e di tutte le latitudini, è di fatto oggettiva porta di ingresso alla contemplazione del misterioso Crocifisso del Golgota.

Autore: Papa Benedetto XVI (Udienza Generale 12.03.2008)

Jean Victor Schnetz  (1787–1870), Les adieux du consul Boetius à sa famille / Addio del Console Boezio alla sua famiglia / Farewell of Consul Boetius to his family, 1826, 310 x 260, Musée des Augustins,  Toulouse


Manlio è parte integrante del lungo nome del grande filosofo e poeta, cancelliere del re ostrogoto Teodorico: Anicio Manlio Torquato Severino Boezio. Nato a Roma circa il 475 da un patrizio della gens Anicia che fu console sotto Odoacre, è uno dei più grandi rappresentanti della cultura greco-romana nell’età dei regni barbarici, congiungendo nella sua opera, l’eredità del classicismo pagano con gli ideali e il pensiero cristiani, dando un profondo contributo alla formazione della filosofia medioevale. 

Fu senatore a 25 anni, console unico nel 510. Sposò Rusticiana divenendo genero dell’imperatore Simmaco e cognato delle sante Proba e Galla; ebbe due figli Simmaco e Boezio che diventeranno consoli nel 522. 

Collaborò con Teodorico contribuendo a diffondere fra i Goti l’humanitas romana e cristiana. 

L’integrità della sua coscienza lo costrinse ad opporsi ad ingiustizie perpetrate alla corte di Teodorico, difendendo anche il senatore Albino, accusato ingiustamente di tramare contro il re d’accordo con l’imperatore d’Oriente Giustino. 

A Verona la difesa dell’accusato lo rese inviso a Teodorico, ormai disposto a vendette sanguinose. Fu accusato a sua volta sulla base di calunnie prezzolate, pertanto fu condannato senza appello dal re, il quale chiese la ratifica della pena ad un senato pauroso e servile. Esiliato a Pavia, fu racchiuso da Eusebio prefetto di quella città, nel battistero della vecchia cattedrale in Agro Calventiano e lì ucciso nel 524. 

Dopo la morte di Teodorico avvenuta il 30 agosto 526, il corpo di Boezio fu sepolto a Pavia nella chiesa di s. Pietro in Ciel d’Oro. 

Benché non riportato nel ‘Martirologio Romano’, ebbe culto a Pavia almeno dal sec. XIII, la sua festa fu celebrata il 23 ottobre data supposta della sua morte. La dignità di martire e la sua santità furono celebrate anche da Dante nella Divina Commedia (Paradiso, X, versetto 124 e segg.); anche Giosué Carducci nel poetare sulla fine di Teodorico nel Vulcano di Lipari, scorge in cima al monte brillare un’ampia fronte: “sanguinosa in un sorriso / di martirio e di splendor: / di Boezio è il santo viso, / del romano senator”. 

L’opera più famosa di Boezio è quella da lui scritta in carcere nel 523-524: il De consolatione philosophiae in 5 libri che raccolgono la ‘Summa’ delle sue esperienze culturali e umane. Nelle miniature che ornano i 

Codici delle sue opere, il santo è raffigurato seduto in cattedra o sdraiato in atto di scrivere con a lato assistito e ‘consolato’ dalla Filosofia, donna bella che reca ricamate nelle sue vesti le lettere greche simbolo della filosofia pratica e teoretica, unita fra loro da una scala.

Autore: Antonio Borrelli

SOURCE : http://www.santiebeati.it/Detailed/90400.html

San Severino Boezio
Minatures of Boethius imprisoned, detail of image cropped by uploader Boethius, On the Consolation of Philosophy Italy, 1385 MS Hunter 374 (V.1.11), folio 4r Manuscript by Gregorius of Genoa and the scribe "Brother Amadeus" Source URL: http://special.li


SAN SEVERINO BOEZIO: FILOSOFO E MARTIRE (480-526):

DOVE TROVEREMO LA FELICITA'?

Giovanni Paolo II nella sua Lettera Enciclica Fides et Ratio (1998) ha scritto:

“Ogni uomo è in certo qual modo un filosofo e possiede proprie concezioni filosofiche con le quali orienta la sua vita. In un modo o in un altro, egli si forma una visione globale e una risposta sul senso della propria esistenza: in tal luce interpreta la propria vicenda personale e regola il suo comportamento” (n. 30).

È una cosa ovvia affermare che “tutti gli uomini desiderano sapere” (Aristotele) e che l’oggetto di questa loro incessante ricerca è la verità: la verità sul mondo (Cosmologia), la verità su Dio (Teologia) e da ultimo la verità su se stessi (Antropologia). Ricerca della verità come assoluto, come qualcosa che si ponga a fondamento di ogni cosa fatta e pensata.

Se ogni uomo può essere considerato cercatore di senso e di verità, alcuni personaggi della storia assurgono anche a martiri della verità, di questo assoluto che avevano trovato nella loro ricerca, contemplato e tramandato per noi. Ricordiamo il grande Socrate nel mondo pre cristiano, San Giustino filosofo cristiano e martire e un suo collega, di alcuni secoli dopo: San Severino Boezio. Martiri per la verità e per amore della verità.
Ancora Giovanni Paolo II:

“Il martire, in effetti, è il più genuino testimone della verità sull’esistenza. Egli sa di avere trovato nell’incontro con Gesù Cristo la verità sulla sua vita e niente e nessuno potrà mai strappargli questa certezza. Né la sofferenza né la morte violenta lo potranno fare recedere dall’adesione alla verità che ha scoperto nell’incontro con Cristo.

Ecco perché fino ad oggi la testimonianza del martire affascina, genera consenso, trova ascolto e viene seguita. Questa è la ragione per cui ci si fida della loro parola: si scopre in essi l’evidenza di un amore che non ha bisogno di lunghe argomentazioni per essere convincente...” (n. 32).

Proprio per questo suo amore alla verità e a Cristo fino al martirio che la vita e gli scritti di San Severino Boezio possono dirci e darci qualcosa di importante anche a distanza di tanti secoli.
Per la verità qualcuno ha messo in dubbio il suo essere martire per la fede cattolica (A. Butler) argomentando che Boezio fu fatto uccidere da Teodorico (che però era seguace dell’eresia ariana) semplicemente per ragion di stato cioè per ragioni politiche, di potere insomma. Altri studiosi (come L. Obertello) affermano che “proprio in quanto cattolico, egli fu colpito dall’ira del sovrano, desideroso di castigare in maniera esemplare e atterrire i cattolici latini...”.

A suffragare la tesi di Boezio martire (e quindi santo) ricordiamo anche, e non è decisamente poco, la testimonianza del sommo poeta, Dante. Questi nel Canto X del Paradiso parla di lui come di “anima santa” e come “da martiro e da essilio venne a questa pace” in quel di Cieldauro (Pavia) dove in effetti Boezio morì. Il Poeta lo considerava come un uomo straordinario, una vera cerniera tra la cultura romana e la nascente Scolastica, un filosofo che aveva esercitato uno straordinario influsso su tutta la civiltà medievale (specialmente con l’opera La Consolazione della Filosofia). Dichiarava inoltre che erano stati proprio i suoi scritti a spingerlo alla studio della filosofia.

La persona è...

Anicio Manlio Torquato Severino Boezio nacque a Roma nel 480 da una delle famiglie romane aristocratiche più influenti della Città, di cui il padre fu anche console nel 487. All’età di trent’anni era già un uomo famoso per la cultura filosofica che possedeva. Sposò Rusticana, figlia di Quinto Simmaco, un grande romano del tempo, suo amico e tutore legale da quando era diventato orfano.

Nel 497 l’Italia veniva invasa e conquistata dagli Ostrogoti di Teodorico. Questi riusciva in un primo tempo a creare un certo equilibrio tra il suo popolo, i Romani e i Bizantini. Boezio era tra i Romani colti del tempo che speravano in una progressiva romanizzazione dei “barbari” Goti, cosa che avrebbe fatto sopravvivere la “romana libertas” di fronte alle prepotenze di Bisanzio, la seconda Roma. Anche con questa motivazione culturale e civile, Boezio cominciò a tradurre in un latino facile molte opere classiche greche (altrimenti incomprensibili ai più). Queste traduzioni ed i commentari gli diedero una grande notorietà nel Medio Evo, in tutta Europa. Tradusse Aristotele, Platone, Pitagora, Tolomeo, Euclide e Archimede, ed il neoplatonico Porfirio. Scrisse inoltre trattati di logica, matematica e musica, senza trascurare il campo religioso.

A lui ormai si attribuisce con sicurezza il De Sancta Trinitate. Lo scritto però più rilevante che gli darà fama attraverso i secoli è il De Consolatione Philosophiae, scritto in carcere, da condannato a morte. Cos’era capitato?

Nel 522 due figli di Boezio erano stati nominati consoli. La sua fortuna era arrivata al massimo. Teodorico lo stimava profondamente, ed egli ricambiava questa stima. Qualche tempo dopo però, per certi suoi obblighi, dovette scontrarsi con alcuni funzionari pubblici dalla condotta non eccessivamente onesta. Un certo Cipriano lo accusò ingiustamente adducendo prove false di tradimento. Teodorico, senza neppure ascoltarlo, lo condannò a morte. Così egli morì in esilio a Pavia nel 426. Boezio perdeva la vita per ordine di Teodorico, non soltanto per motivi personali ma anche a causa di ben precisi contrasti politici e religiosi che sconquassavano l’Impero.

Non è infrequente a distanza di secoli trovare il suo nome citato in campo antropologico e cristologico, per la famosa definizione di persona. Questa:

“Rationalis naturae individua substantia” e cioè la persona è “una sostanza individuale di natura razionale”. Questa definizione che mette in rilievo sia la sostanzialità e l’individualità della persona e quindi il suo essere-in-sé e la sua autonomia, sia la sua razionalità. In forza di quest’ultima essa è capace di elevarsi fino alla coscienza di sé e alla libera determinazione di se stessa (libero arbitrio).

“La definizione di Boezio si muove così sulla logica dell’equilibrio fra le spinte diverse che vorrebbero risolvere da una parte il molteplice nell’Uno, dall’altra l’Uno nel molteplice. La “persona” vi appare come l’essere di frontiera, che tiene insieme i due mondi, e perciò come la categoria che può essere applicata agli uomini, agli angeli e a Dio, senza escludere una solidarietà col piano degli esseri di altra natura, pur mantenendo la sua irriducibile singolarità” (Bruno Forte).

La definizione boeziana sarà ripresa sostanzialmente dal grande teologo del Medio Evo, Tommaso d’Aquino che definirà la persona come “l’essere che sussiste per se stesso nella natura intellettuale" mettendo così in risalto l’aspetto della sussistenza spirituale, del suo essere spirito incarnato in un corpo, che esiste in-sé e per-sé, che significa che l’uomo è così autocoscienza e fine a se stesso, non può essere strumento di nessuno e questo comporta una dignità” (dignitatem importat).

La felicità è...

L’occasione per scrivere La Consolazione della Filosofia fu il suo imprigionamento e la sua condanna a morte. Boezio riprende un genere letterario notevolmente diffuso nell’antichità, e cioè “la consolazione filosofica” che invita chi si trovava in situazione difficile ad andare oltre i propri problemi e tormenti.

Sono due i personaggi fantastici che lo consolano in carcere: Filosofia e Fortuna. Sarà specialmente la prima, che gli si presenta nelle sembianze fantastiche di una bella e maestosa dama, a interrogare, a far ragionare e a consolare il prigioniero suo discepolo. A Boezio che si lamenta di essere stato condannato all’esilio per aver difeso l’innocenza dei senatori e per le falsità dette contro di lui, Filosofia risponde:

“Condannato all’esilio? Nessuno può dirsi in esilio quando è con se stesso. Non mi impressiona l’aspetto del luogo in cui ti trovo, ma lo stato del tuo spirito”.

E quando si lamenta perché la fortuna lo ha abbandonato, dimenticando quello che aveva ottenuto, Filosofia gli dice rimproverandolo:

“Invece di misurare quello che hai perduto, perché non consideri quello che ti è rimasto? Perché non confronti la tua vita con quella degli altri?... Voglio farti riflettere sul fatto che i veri beni sono fuori del controllo di Fortuna. La ricchezza, le cariche, la fama... sono poi i veri beni?... Se la Fortuna c’è (cosa che andrebbe discussa), serve più agli uomini la fortuna avversa che quella felice, perché la sfortuna fa ragionare mentre la felicità illude”.

Poi è Filosofia ad interrogarlo: “... Ma che cos’è la felicità?”. Il prigioniero risponde:

“Io direi che la felicità consiste in un bene, posseduto il quale, non se ne desiderano altri”. Ma Filosofia gli rinfaccia il fatto che anche quando aveva tutto (fama, ricchezze, onori, piaceri) non era tranquillo e felice, senza preoccupazioni e paure. Boezio confessa che ha ragione. “Eri dunque infelice perché ti mancava qualcosa: la certezza che il tuo stato sarebbe durato per sempre. Dunque ricchezza, fama, potere... non danno una felicità completa o almeno non danno una felicità continua”.

Poi Filosofia dà la definizione:

“La Felicità consiste nell’avere tutte queste cose e altre insieme a queste, senza la possibilità di perderle con la certezza di poterle sempre aumentare, se lo si desidera. Ma se questo è vero, la felicità non si può trovare che nell’Infinito, cioè nel Bene sommo, cioè in Dio, per usare un termine d’uso abituale tra noi”.

Ancora Filosofia:

“Se il possesso di Dio fa diventare felici, ogni uomo felice è un po’ come Dio. Esiste un Dio solo per natura, ma possiamo dire che esistono molti dèi per una certa qual partecipazione, perché ogni uomo felice è un po’ un dio...

Non ci può essere felicità stabile per l’uomo che non sia «unificato», «intero», cioè per l’uomo che non tende tutto al Sommo Bene... Dio ha posto all’interno di ogni cosa una forza che abbiamo chiamato «natura» e che spinge tutti inconsciamente verso di Lui. Bisogna dunque volerla soffocare per non raggiungerlo. Non è questo che ha sempre sostenuto il tuo Platone?... Tutte le cose dunque cercando la loro felicità cercano per ciò stesso Dio...”.

Ma nel mondo non ci sono anche i cattivi che danno dolore e creano difficoltà ai buoni e ai giusti? Filosofia risponde al problema: “Io sostengo dunque (e non ti sembri un paradosso) che i cattivi «non esistono» come uomini, soltanto «vivono» da uomini...”. E aggiunge:

“I delinquenti dovrebbero essere portati in tribunale non da accusatori sdegnati ma da amici carissimi, proprio come si fa per il malato con il medico”.

Ora è Filosofia a porre una domanda al discepolo:

“Gli uomini non sono capaci di vedere a fondo le cose. Pensano che tutto sia confuso... Esaminiamo il problema del presunto trionfo dei cattivi: chi tra gli uomini può vantarsi di saper infallibilmente distinguere i buoni dai cattivi?... L’uomo non riesce a scorgere nell’intimo dell’anima altrui”.

E più avanti interviene parlando dell’operato di Dio, che a qualcuno sembra ingiusto:

“Dio può essere benissimo paragonato ad un medico dell’animo umano che fissa ad ogni uomo i rimedi che sono necessari a lui singolarmente... Dio prova tutti perché ognuno possa capire e sperimentare se stesso... essendo Dio onnipotente ed infinito... mentre l’uomo è finito e limitato, quest’ultimo non può capire tutto il suo procedere e perciò dobbiamo accontentarci di accettare che Dio crea e governa razionalmente la natura e dirige tutte le cose al bene...”.

Un’ultima domanda. Che cos’è la vita dell’uomo? È Filosofia che risponde, ma ricordiamoci che è Boezio stesso che parla della propria esperienza e della propria visione antropologica.

“La vita è un combattimento e non un gioire tra le delizie o un marcire tra i piaceri. Bisogna dunque che ogni uomo si faccia la sua fortuna: e questo è possibile, se per fortuna si intende quello a cui io accennavo, cioè il risultato giornaliero dell’adattamento e della pazienza dell’uomo di fronte allo svolgersi inevitabile del Destino e cioè di fronte al concreto incarnarsi nella storia della Provvidenza di Dio”.

E un consiglio di Boezio all’uomo moderno tanto geloso della propria libertà a tutti i costi anche fuori dalle regole poste dalla natura e da Dio. “L’uomo è libero quanto più si mantiene legato al piano provvidenziale di Dio ed è tanto meno libero quanto più si lega al corpo o alle sue passioni”. Un pensiero che arriva da 1500 anni fa. Non credete che sia valido ancora oggi?

                                                                                                MARIO SCUDU sdb ***

  *** Questo e altri 120 santi e sante e beati sono presenti nel volume di :

             MARIO SCUDU, Anche Dio ha i suoi campioni, Editrice Elledici, Torino

PENSIERI SULLA FELICITA'

“La felicità è una merce meravigliosa: più se ne distribuisce, più se ne ha”.

                                     B. Pascal, filosofo e matematico

“La felicità non è di questo mondo. Le ricchezze possono rendere l’uno più fortunato dell’altro, ma non può farlo più felice”.
                                      Euripide, scrittore greco classico

“Felice è colui che ha potuto conoscere le cause delle cose”.
                                     Virgilio, Georgiche II, 489

“La sola cosa che possa rendere e mantenere felici è non stupirsi di nulla”.
                                     Orazio, Epistolae I, 1-2

RIVISTA MARIA AUSILIATRICE 2005-9

SOURCE : https://web.archive.org/web/20170713161950/http://www.donbosco-torino.it/ita/Kairos/Santo_del_mese/09-Ottobre/San_Severino_Boezio.html

San Severino Boezio
Tomba del filosofo Severino Boezio nella cripta della chiesa di San Pietro in Ciel d'Oro a Pavia /

The tomb of philosopher Severinus Boetius in the crypt of the church of San Pietro in Pavia


BOEZIO

(Della Filosofia Cosolante)

Abitare insieme questo tempo "presente" non è facile. Da soli, siamo già in troppi. Ognuno ha esteso le proprie acque territoriali ben oltre ogni ragionevole limite: l'ego d'ognuno è in conflitto col resto del mondo. I pensieri, gli sguardi, le voci, i gesti, persino i silenzi, sono violenti. C'è violenza nella musica, nell'arte in genere, nella scienza. C'è violenza persino nella religione. Come può un uomo occidentale d'oggi con-vivere, se non è in grado di vivere? Siamo ridotti ad una sola dimensione. Siamo piatti, vuoti. Qual mai tipo di albero ha prodotto un simile orribile frutto?  Chi può aver diseducato a tal punto? Che fine ha fatto la ragione?  E l'anima, lo Spirito? Quando è cominciato tutto questo, e come, dove finirà? Eppure la terra ci offre sempre la solita danza scandita dal metronomo del tempo e dello spazio; il cielo si dona sempre con le solite stelle che vengono e vanno. "Dio è morto" hanno detto, ed ecco che l' Uni-verso che tutto abbracciava si è decomposto sotto i colpi di tale menzogna. Fantasmi dappertutto, cadaveri puzzolenti, ombre del nulla. L'Occidente è divenuto accidente, pura casualità. L' Io Sono di Mosé, l' Io di Cartesio,Fichte, Schelling si è congelato sotto le sferzate dei venti freddi del Nulla. Siamo malati, ecco perché imperversa il male. Non è questo qualcosa di astratto che spinge alla malattia: esso è il nostro puzzo, che come lo sguardo del Basilisco, annienta qualunque cosa sfiori. Ci stiamo appestando a vicenda, ed i "medici" che dovrebbero debellare tale peste, spargono virus coltivati ai fornelli fasulli.

Nessuna Filosofia ci viene in soccorso. I filosofi (?) si sono arresi ai sensi. Non più pensatori apritori di piste, ma "commercianti di carni" che portano i branchi al macello. Non più matematici del pensiero astratto, non più idee, non più radici nel cielo. L'uomo era lì radicato, nell'algebra infinita della mente. Ma la mente non c'è più: l'hanno ridotta a cervello, a chimica. La farfalla  ha perso le vele: l'anima è ferita a morte, le hanno spezzato le ali. Psiche è la schiava del corpo e non guarda più in alto. Striscia e mastica polvere. Noi tutti, idioti in marcia, ci siamo scordati di Noi. Chi siamo? Bestie, forse? Ma come è possibile non essere più? L'uomo, perdendo il suo cielo, s'è già decomposto per sempre. La parte animale di sé, la terra, s'è perso il diamante che le dava senso, luce, grazia, Vita. L'uomo s'è perso la Vita. Ci siamo svitati,  e devitalizzandoci ci siamo ridotti a degli svitati. Siamo matti per libera scelta e ce ne vantiamo. E nessuna Filosofia ci viene a consolare. Eppure, possiamo essere accusati di tradimento giustamente, non come lo fu ingiustamente Anicio Manlio Torquato Severino Boezio. Abbiamo tradito il nostro re, la nostra ragione, il nostro spirito. E la nostra animalità, la nostra bestialità ci ripaga subito con la morte: una macchina senza benzina è statica, non vibra, non canta, è muta. Una carrozza senza cocchiere va dove vuole il cavallo, l'animale. In essa non solo non esiste più il Padrone, ma nemmeno il cocchiere, il buon senso.

La nostra psiche è prigioniera della follia collettiva, la prigione più triste che ci sia. La forma ha scacciato la Vita perché credendo d'averla creata ha pensato d'averne il potere. E la Vita Universa che abbraccia ogni cosa sorride di tale assurdo pensiero. "Osserva" le pere cadere dall'albero suo, aspettando paziente il prossimo Marzo. Altre foglie, altri frutti che ignorando di essere portatori di semi, canteranno chi la propria buccia, chi la propria polpa. E andranno al mercato a far bella mostra di sé. Nessuno che sappia marcire per essere albero, Vita. E la vita continua, Boezio caro. La nostra condizione di veri traditori non ci fa desiderare un ritorno a casa: nessun invito a Filosofia è diramato. La Sapienza dunque se ne sta a guardare questo teatro di matti.

Rendiamoci conto dei danni che il nostro assurdo nichilismo ha prodotto, e se siamo atei accogliamo l'invito geniale del Papa Benedetto XVI: viviamo come se Dio esistesse. Prima o dopo Filosofia verrà a farci visita, ma non per mostrarci chissà quali grandi verità preconfezionate, ma per farci toccare con mano la nostra menzogna collettiva, per consegnarci scalpello e martello con cui riscolpire noi stessi, per scrostare via il superfluo, e per finalmente indicarci ancora una volta la via semplice della Natura. Quest'età post-metafisica, paradossalmente non ci ha staccati dal cielo per consegnarci alla terra, ma ci ha allontanati anche dalla Natura e dalle sue sagge leggi. Sì, anche i sensi sono naturali, anche la nostra animalità lo è, e tutto questo va rispettato tanto quanto basta. Ma non si può stazionare sui sensi, perché ogni abuso degenera in vizio. Usiamoli i nostri sensi, ma giustamente. L'occhio, l'orecchio ecc. vanno posati sia fuori che dentro. Andare dentro è metafisica, ma nessuno vuole più abbandonare la piazza. Ognuno ha il suo posto nell'orchestra, il suo bravo strumento e la sua parte di note da eseguire,  ma segue il suo tempo: non si suona al ritmo naturale. Risultato: totale disarmonia.

Breve cenno biografico.

     Boezio nacque a Roma nel 480 circa. Nell'anno 525  vene accusato di tradimento e imprigionato a Pavia. L'anno dopo fu giustiziato. Durante gli ultimi mesi di prigionia scrisse la sua opera più famosa: Consolatio Philosophiae che gli dette la fama. Ma Boezio è importante anche perché fino al dodicesimo secolo fu la principale fonte per la conoscenza di Platone e di Aristotele.  Di solito s'usa dire di lui che fu l'ultimo dei romani ed il precursore della scolastica. Egli, essendo stato condannato dal "barbaro" Teodorico, spesso venne considerato un perseguitato cristiano e quindi un martire. Tra i suoi propositi vi era quello di voler tradurre tutte le opere di Aristotele e di Platone e di commentarle, ma tale programma non poté essere portato a termine. Per chi ha letto le opere di Platone, i cinque libri della Consolatio non regalano nulla di nuovo dal punto di vista filosofico, ma dal punto di vista spirituale essi costituiscono una sorta di testamento, oltre che una apologia discreta della natura divina dell'uomo. Dante  pone Boezio nel Paradiso della sua Commedia (canto X). Tutti sono concordi nel ritenerlo cristiano, anche se in questa sua opera Cristo non viene mai nominato. D'altro canto, essendo stato egli neoplatonico, ed essendo stata la filosofia Platonica considerata "prefazione del Vangelo", fu cristiano quantomeno per vocazione.

"Vissuto in un'epoca di decadimento politico e letterario…la sua figura austera, dignitosa, rettilinea spicca sullo sfondo grigio dell'epoca" (M. Galdi - citato da Ovidio Dallera in La consolazione della filosofia -  Bur, pag. 53 - ed. 1977).  Nella sua Consolatio,  austerità e dignità trasudano da ogni parola. Forse la sua cristianità è da ricercare proprio in questo suo contegno:  non odia i suoi nemici; non dimostra alcuna paura; sopporta le sofferenze fisiche e mentali senza mai lamentarsi; trova rifugio e consolazione nella stessa Sapienza che è il Cristo. Ma soprattutto egli è morto come uno dei tanti martiri cristiani: "Gli legarono attorno alla fronte un capestro e glielo strinsero a lungo, fino a fargli scoppiare gli occhi, poi, dopo averlo torturato, lo finirono a colpi di bastone"  (Op. cit. pag. 58). Avremmo voluto non riportare questo brano, ma lo abbiamo fatto per indicare il vero "luogo" in cui cercare la cristianità di Boezio: nella sua tragica e cristianamente eroica fine.

"Mentre io nel silenzio andavo rimuginando tra me e me queste riflessioni -  la Consolatio si apre con un lamento in versi - ,  e annotavo, scrivendo,  il mio lacrimevole lamento, mi sembrò che sopra il mio capo fosse apparsa una donna di aspetto venerando, dagli occhi sfolgoranti e penetranti oltre la comune capacità  degli uomini".  La Filosofia in persona si presenta al condannato carcerato Boezio. Essa sta sopra il suo capo, come a voler significare, una volta per tutte, che per filosofare occorre andare oltre la mente normale, la consueta razionalità. Bisogna arrampicarsi fino alla soglia dell' Intuizione, laddove è possibile accogliere i pensieri più alti e più puri. Ma sopra il mio capo  sta a significare anche la non soggettività di essa. Non esiste una filosofia personale: essa non può che essere impersonale, una "donna" che, per la sua grandezza ed altezza ("Quando levava la testa ancor più in alto, penetrava nel cielo stesso") non può essere contenuta entro i limiti dell'individuo. Fin da questi primi passi l'opera boeziana mostra i suoi connotati platonici: la Filosofia chiama "sgualdrinelle da teatro" le muse che stanno attorno al letto del malato (Boezio) e gli stillano "dolci veleni", che anziché guarire i mali, li aggravano. Bisogna abbandonare la caverna delle illusioni e delle ombre e salire al mondo delle idee per cercare la vera felicità, il bene, la Verità. Le muse sono "sterili  spine del sentimento" che soffocano la ragione: perché Filosofia possa guarire, loro devono scomparire: "Andatevene". Finalmente soli, la Filosofia, come una madre può sedersi sulla sponda del "lettuccio" e cominciare la cura, dopo avere asciugato, con un lembo della veste, le lacrime del sofferente. E qui offriamo un altro "luogo" ove cercare tracce di cristianità: non è la Madonna, Madre di Gesù, Consolatrix afflictorum, Virgo praedicanda, Janua caeli,  Speculum justitiae, Sedes sapientiae, Causa nostrae laetitiae,  Salus infirmorum, Mater boni consilii, Regina Martyrum, Regina pacis?  Non sono tutti questi attributi attribuibili anche alla Filosofia boeziana che consola, che predica, che causa letizia, che dà salute, che dà buoni consigli, che dona pace, ecc?

Il nostro pensatore riconosce la Filosofia solo nel momento in cui rivolge gli occhi a lei e ne fissa lo sguardo: "riconobbi la mia nutrice, nella cui casa mi ero intrattenuto fino alla giovinezza: la Filosofia" (Id. pag. 79). Ovviamente, cacciate via le Muse, dopo esser salito dal mondo dei sentimenti a quello mentale e, oltre, al mondo dell'intuizione, è il Boezio in quanto sostanza spirituale a riconoscere la nutrice: quel corpo precocemente invecchiato a causa dei patimenti e delle sofferenze è tornato ad essere tempio dello Spirito: un corpo "morto" è tornato alla Vita.

Ma quella luminosa apparizione lì in quella angusta cella sta a sottolineare anche come in prigione è stata messa anche la filosofia e non solo il filosofo. Ma la "donna" gli dice subito che  non è nuova a questi inconvenienti: "Pensi tu che questa sia davvero la prima volta che la sapienza corrre gravi pericoli ad opera di una società corrotta?"  (id. pag. 81). No, non era la prima volta, né sarebbe stata l'ultima. Lo testimoniano questi nostri tristi tempi. Tristi perché la corruzione è sovrana, ma soprattutto perché nessun vero filosofo sconta in galera le colpe della sua onestà intellettuale, le colpe della sua dirittura morale. Le prigioni sono stracolme di povericristi colpevoli di aver voluto adeguarsi agli standards di vita proposti da falsi filosofi predicatori di facili felicità, di beni fasulli e di verità a buon mercato. La delinquenza è figlia delle opere di tali cialtroni apripista. Questi falsi alpini hanno trascinato in cordate virtuali schiere di allocchi che credevano di scalare chissà quali montagne, e che invece sguazzavano in pantani puzzolenti ricoperti da cime di carta confezionate dalle chiacchiere vuote di tali sapientoni. No, non era la prima volta che la Sapienza correva pericoli, e non sarà questa l'ultima. Il cattivo ha un solo modo per emergere: prima calunniare e poi imprigionare il buono. E ciò vale sia per questi filosofastri che per ognuno di noi: la nostra parte bestiale, animale, terrestre (il "cattivo"), non vede l'ora di incatenare la nostra parte umana, spirituale, celeste (il "buono")

Ma torniamo a Boezio. In un passo del libro primo della Consolatio sembra volerci ricordare che non solo tale opera è il suo testamento spirituale, ma anche testamento ordinario con cui vuole dare in legato a tutti noi la sua innocenza, la sua onestà, la sua bontà, la sua rettitudine di uomo e amministratore della cosa pubblica. Ma per meglio seguire tutte le fasi del processo che ha decretato la sua condanna, ci ricorda (lo dice a Filosofia) che:"Perché la vera storia di questo fatto non rischi di restar nascosta ai posteri, ne ho fissato la testimonianza anche con la mia penna (id. 95). Boezio si riferisce a qualche resoconto da lui stilato, ma che purtroppo non è giunto fino a noi.

Il primo libro sta per finire. Dopo un' ultima considerazione da "ammalato" ("E' mostruoso che, sotto lo sguardo di Dio, ogni scellerato  possa mettere a segno contro l'innocente tutto ciò che gli viene in mente" - op. cit. pag. 97), Boezio viene sottoposto alle prime "cure" da parte della Filosofia attraverso il dialogo platonico: Filosofia interroga, Boezio risponde, la verità si manifesta attraverso botta e risposta. Ad un Boezio che ammette come il mondo sia governato da Dio e non dal caso, ma che reputa potenti gli stolti, Filosofia, concludendo il primo libro, ricorda che: "La natura delle menti è tale  che, ogni qual volta abbiamo abbandonato la verità, si rivestono di false opinioni, dalle quali si sprigiona la nebbia delle passioni che confonde la retta visione delle cose" (id. pag. 113)   nebbia che lei tenterà di rimuovere in lui.

Dopo averne ascoltato le lamentazioni, nel secondo libro la Filosofia esorta Boezio ad accettare le vicissitudini della fortuna, e ciò fa servendosi della retorica. Ogni parola da lei pronunciata profuma di saggezza, ed è questo che noi vogliamo sottolineare.  Per esempio: "La saggezza misura le cose dal loro esito finale…" (Op. cit. pag. 123). La frase continua parlando della fortuna, però a noi basta questo brano per fare delle riflessioni di carattere generale. Il buon senso ci dice che questa frase è vera perché nel corso della nostra vita abbiamo osservato i frutti di tanti "alberi", di tante cose, e quando gli esiti di esse sono stati negativi abbiamo valutato negativa la cosa che li produceva. Osserviamo attentamente i frutti che la filosofia ha prodotto nel secolo scorso e che continua a produrre in questo appena cominciato. Due catastrofi (due guerre mondiali) con milioni di morti; stermini di massa; società le cui fondamenta poggiano sulla materialità; anarchia; violenza; scontri di religione; odio; una miriade di guerre che vedono impegnate i popoli più poveri; secolarizzazione; assenza di valori; edonismo sfrenato, ecc. Sì, il progresso ha allungato la vita, ha aumentato gli agi. La scienza ci sbalordisce giorno dopo giorno con le sue scoperte sia nel micro che nel macro. Ma se il prezzo da pagare deve essere quello, grazie tante. Non vogliamo ripetere sempre le stesse cose sui danni prodotti dal nichilismo. Ma vogliamo dire a questi rispettabilissimi nichilisti: ve lo siete mai chiesto a cosa avrebbero portato le vostre annichilenti proposizioni? Avete mai pensato di predisporre il vaccino giusto per combattere la "peste" che avete creato? Avete mai osservato i frutti del vostro "rigoglioso" albero? Non credete che vi sia qualcosa di marcio nelle vostre discutibili teorie?  Beh, se è vero che i filosofi hanno da sempre dato il la ai politici e che questi a loro volta hanno educato la società di conseguenza attraverso le leggi, ci dev'essere del "marcio in Danimarca". La filosofia è proprio piombata in un nuovo medioevo. Lo testimonia la decadenza cui stiamo andando incontro precipitevolissimevolmente. Oggi la Tecnica ha preso il posto della Filosofia ed i malati li cura con pillole variamente colorate.  Nessun contadino che si rispetti lascerebbe in vita una pianta irrimediabilmente avvermata o, peggio ancora, secca. Le parole sono incisioni, signori filosofi (?) solcano le menti e nello stesso tempo seminano. Se i semi sono di mal'erba, nessun frutto ne nascerà. Il filosofo deve guarire, non uccidere. Voi filosofi siete medici, non ciarlatani. Ma non v'accorgete che siete "malati" di nullismo? Vi fa sentire proprio così potenti avere scritto e detto in tutte le salse che "Dio è morto?" Perché non invocate la Filosofia, perché v'hanno detto che, come Babbo Natale, non esiste? La Saggezza non può che essere buona, giusta, vera. Ritenete davvero d'aver prodotto pensieri buoni, giusti e veri?  Che bisogno c'è di distruggere per poi dire "vedete come il nulla avanza"?  Le frecce scoccate non tornano indietro, purtroppo. Ma che bisogno avete di scagliarne ancora?  Possibile che sul Nulla ci sia tanto da dire? Non è leggermente paradossale? Il vostro oro è parlare e parlare e parlare. Ha proprio ragione la Filosofia quando canta a Boezio: "…Quand'anche un dio realizzasse benevolmente le loro brame,  prodigando oro in quantità e colmasse la loro avidità di splendidi onori, le cose già ottenute sembran nulla, ma l'insaziabile bramosia, mentre ingoia le cose ottenute, nuovamente spalanca le fauci ingorde…" (id. pag. 129).   Non siete ancora paghi di quanto avete costruito sul…Nulla?

Ma la cosa vale anche per noi, perché la vostra ingordigia alimenta la nostra  per il Tutto.

Poiché Boezio continua a lagnarsi della sua disperata condizione, Filosofia, dopo avergli rammentato che non tutto è perduto (i suoi parenti e collaterali sono ancora in vita) gli ricorda che "tanto più una persona è felice tanto più esigente si fa la sua sensibilità e che se non trova ogni cosa pronta al suo cenno, non essendo abituata ad alcuna forma di contrarietà,  si avvilisce anche di fronte alla minima di esse"  (id. pag. 139).  Non è forse vero che tante persone, partendo da tale avvilimento, diventano persino violente, ed in preda all'ira si scagliano contro qualunque cosa o persona ostacoli la realizzazione dei loro desideri?  La cultura dell'ego ha messo da parte il noi e con esso ogni forma di corretta socialità.  Quindi, branchi guidati da falsi capo-branco, e singole "bestie" guidati non più dal sano istinto animale (visto che la ragione non esiste più), ma non si sa bene da cosa.  La felicità - dice a Boezio la Filosofia -non potrà mai scaturire dal possesso delle cose mortali. Essa va cercata dentro anziché fuori, ma prima occorre esser padroni di se stessi. La felicità prodotta dalla fortuna perirà con la morte del corpo. "…Chi moltissimo ha di moltissimo ha bisogno, mentre han bisogno di pochissimo  coloro che commisurano la propria disponibilità in rapporto alle esigenze della natura e non agli eccessi dell'ambizione" (id. pag. 149). Ma quanti di noi tengono conto di tale principio?  Non è forse la nostra ambizione a muoverci continuamente, ad incalzarci, a spronarci?  E l'ego si gonfia.   Filosofia, poco dopo, cantando, elogia l'età primitiva: "Ben fortunata l'età primitiva…non corrotta dal lusso ozioso… Oh, potessero ora i tempi nostri far ritorno agli antichi costumi! Ma più violenta delle fiamme dell'Etna riarde sconvolgente la smania di possedere" (pag. 153). E questa smania è più forte nei bricconi, nei corrotti.  A ben vedere, osserva la Filosofia, non rende affatto buoni "coloro ai quali si associa". Il tempo tutto travolge, fortune, gloria, fama.  L'anima  dev'essere svincolata dal carcere terreno per poter salire al cielo libera da miseri pesi.  Concetto questo interamente di Platone che considerava il corpo una prigione dell'anima.  "Per gli uomini è più vantaggiosa la sorte avversa, che non la prospera" dice ad un certo punto la Filosofia (pag. 171), cosa questa che non può non far pensare al cristianesimo ed alla sofferenza che ammaestra: "La prima inganna, l'altra ammaestra".   La Filosofia conclude questo secondo libro esaltando l'amore che tutto unisce: terra, mare, cielo, esseri, popoli, matrimoni, amici.

Quindi apre il terzo con l'elogio della sofferenza, e con l'invito a Boezio di scrollarsi di dosso i finti valori e di perseguire quelli veri, chè la felicità viene da quelli.

Noi come cristiani preferiamo al Cristo in croce, Quello risorto, ma non possiamo sottovalutare la forza d'ammaestramento che la sofferenza ha. Essa, prima infuoca il vile metallo ch'è l'uomo grezzo, poi lo martella e lo tempera fino a farlo splendere e fortificare. Però l'uomo cerca i piaceri perché crede che la felicità deriva da essi; cerca il potere per sentirsi forte. Ma la felicità non la danno i piaceri, né il potere: "Chi vorrà essere potente, domini i suoi istinti sfrenati e non sottometta al turpe giogo il collo vinto dalle passioni" (id. pag. 207). Pure Lao-Tze nel suo Tao-Te-Ching parla dell' uomo veramente forte negli stessi termini: "Colui che conosce gli altri è sapiente;  colui che conosce se stesso è illuminato. Colui che vince un altro è potente; colui che vince se stesso è forte" (Tao-Te-Ching; ediz. Mondadori,  cap. 33, pag). E' molto difficile vincere se stessi, perché la nostra natura più pesante è potente, ma non dimentichiamo che la nostra natura più leggera, quella celeste, è fortissima ed invincibile, perché ha un'arma a due tagli, di cui uno è la Fede e l'altro è la Volontà.  Dio è il sommo bene e la felicità coincide con esso. Quindi, la contemplazione di Dio è la perfetta felicità. "Ogni persona felice   è dunque un dio…per partecipazione" (id. pag. 235). Allora, il fine di tutti gli esseri non può essere che il bene. E siccome esso ce l'abbiamo dentro, non si tratta d'altro che di ricordarlo (altra teoria platonica). La Filosofia conclude questo III libro riproponendo il mito di Orfeo. La perdita di Euridice da parte sua per essersi voltato, dice, sta ad ammonire tutti coloro che, aspiranti alla luce, si fanno vincere dalle suggestioni del mondo inferiore e guardano l'ingresso del tartaro prima di esserne fuori.

Il quarto libro comincia con una fondamentale domanda di Boezio alla Filosofia: come può il male accadere in un mondo che sta sotto il governo di Dio? Ma lasciamo parlare lo stesso Boezio, riportando il condimento della stessa domanda, perché le sue parole sembrano fotografare il nostro tempo: "Ma a questo si aggiunge un'altra circostanza ancor più grave; infatti mentre a dettar legge e prosperare  è l'iniquità, la virtù non solo resta senza ricompensa, ma viene, per di più, gettata sotto i piedi e calpestata dai ribaldi, e sconta le pene che toccherebbero ai delitti" (Id. pag. 267). Chi si stacca dalla sua vera natura - risponde la Filosofia - perde l'essere, per cui i cattivi non esistono. Lei ovviamente articola molto il suo discorso, ma il succo è questo: i cattivi non sono. Anche loro inconsciamente aspirano al bene, ma non possono mai raggiungerlo perché le turpitudini "non conducono alla felicità". A questo punto salta agli occhi - secondo la Filosofia - come la ricompensa dei giusti è la loro bontà che altri non è che felicità. Nessuna malvagità potrà mai portar via tale ricompensa. Certo è molto interessante il pensiero secondo cui "tutto ciò che si stacca dal bene cessa di essere": accogliendolo ci potremmo sbarazzare del nichilismo in un battito di ciglia, ma aldilà della battuta, davvero se osserviamo il nichilista con la nostra parte peggiore, esso esiste, se lo osserviamo con la nostra parte migliore, esso non é. Secondo la Filosofia, "chi ha cessato di essere uomo…si trasforma in bestia". E solo chi non ha ancora conosciuto la propria bestia, chi è ancora "felicemente" addormentato", può non condividere quest'affermazione. La porta della bestialità è il vizio. Tutti prima o poi abbiamo varcato quella soglia. Pochi hanno imparato da quell'esperienza.  Ma per tornare ai buoni e ai cattivi, secondo la Filosofia bisogna amare i primi ed aver compassione dei secondi. Dopo Essa passa a parlare della Provvidenza, del fato e del libero arbitrio: "sta nelle vostre mani la possibilità di costruirvi la sorte quale la preferite". Infine conclude questo penultimo libro, prima citando le fatiche di Ercole, il quale alla fine ottenne il Cielo, e poi esortando tutti noi così: "Se superate la terra vi è premio il cielo" (Op. cit. pag. 337).

Siamo così giunti al quinto e ultimo libro. Esso comincia con ua domanda di Boezio: esiste il caso?  La Filosofia risponde subito che non esiste e che la parola che lo indica è assolutamente vuota. "Il caso è un evento imprevedibile prodotto da cause" concatenate. E Boezio allora: ma in questa successione di cause c'è spazio per la libertà umana, o no? In tutti gli esseri ragionevoli - risponde Filosofia - v'è la libertà di decisione, di volere o non volere, anche se tale libertà non è per tutti uguale. Se si contempla il Divino, vi è più libertà; quando si sguazza nel terreno, vi è meno libertà. E', infine, estremamente schiavo chi è dedito al vizio. Tali anime schiavizzate "ribadiscono la servitù che si sono tirata addosso e si ritrovano, in certo qual modo, prigioniere della loro libertà"  (Id. pag. 347. La sottolineatura è nostra). Ma se Dio  conosce anticipatamente tutto ciò che deve accadere, la nostra libertà di scelta che senso ha? Incalza Boezio, sottolinenado di non condividere il pensiero di coloro che sostengono come "non è fatale che accadano quelle cose che sono previste, ma è fatale che siano previste quelle cose che devono succedere" (Id. pag. 351). Ed ancora:"Allo stesso modo che, quando so che una cosa è, risulta logico che quella cosa sia, così, quando conosco che una cosa avverrà, è fatale che quella cosa avvenga" (id.pag. 353). La Filosofia alla fine risponde che per Dio tutto è presente, per cui non si tratta di prescienza di cose future ma di conoscenza del presente, quindi "non previdenza, ma provvidenza". "Perciò rimane intatta, per i mortali, la libertà di decisione…

Contrastate, dunque, i vizi, coltivate le virtù, innalzate a giuste speranze gli animi, indirizzate al cielo umili preghiere. Se non volete sottrarvi alle vostre responsabilità, non potete ignorare la profonda esigenza di onestà che è riposta in voi, poiché le vostre azioni si compiono sotto gli occhi di un giudice che vede ogni cosa"(id. pag. 389). Con queste parole Boezio chiude La Consolazione della Filosofia.  

Pure noi chiudiamo questo breve saggio e rimaniamo in attesa di una cortese visita della Filosofia, perché ci sentiamo prigionieri della nostra terrestrità e, soprattutto, frastornati da cotanto nullismo.

Grazie, Nat.

SOURCE : http://www.taozen.it/saggi/boezio.htm


San Severino Boezio
Korzhev Ivan. Severin Boethius. Коржев И. Северин Боэций, 2011


Den hellige Boëthius filosofen (~475-524)

Minnedag: 23. september

Den hellige Boëthius er også kjent som Severin Boëthius, og hans fulle navn var Anicius Manlius Torquatus Severinus Boëthius. Navnet Boëthius har fire stavelser, ved at o og e uttales hver for seg. Bokstaven e i navnet har derfor tradisjonelt vært skrevet med dieresis (tødler), som viser at begge vokalene i en diftong uttales hver for seg. Dette har imidlertid mer eller mindre forsvunnet på grunn av begrensningene på skrivemaskiner og computere.

Boëthius ble født rundt 475/480 i Roma i Italia. Han kom fra den betydningsfulle kristne patrisierfamilien Anicii eller gens Anicia, som hadde gått over til kristendommen på 300-tallet og som den hellige Hieronymus (ca 342-420) hadde bare godt å si om. Keiser Olybrius (472) var medlem av denne familien. Boëthius' far Flavius Narses (Marius) Manlius Boëthius hadde embetet som konsul i 487 under Flavius Odovaker (Odoaker), de germanske herulernes konge og general, som i september 476 avsatte den siste vestlige keiseren, Romulus Augustulus (475-76), og overtok makten i Italia som konge, Rex Italiae (476-89; d. 493).

Konsulatet var for Boëthius' far høydepunktet på en strålende karriere som hadde inneholdt flere høye statlige embeter, som prefekt for byen Roma (praefectus urbi) og pretorianerprefekt (praefectus praetorio). Tradisjonen forteller at Flavius som proconsularis hadde vært prefekt i Egypt, og på en reise dit ble han fulgt av sin unge sønn, noe som var bra for guttens greskkunnskaper. Om Boëthius' mor finnes det ingen overleveringer.

Kort etter reisen til Egypt døde Flavius Manlius Boëthius (noe nøyaktig år kjennes ikke, bortsett fra at det var etter 487) og etterlot den unge Boëthius foreldreløs. Den fortsatt svært unge gutten ble overlatt til den romerske adelsfamilien Symmachi, hvor hans verge og senere venn ble senatoren Quintus Aurelius Memmius Symmachus. Et berømt medlem av denne slekten var hans grandonkel Quintus Aurelius Symmachus, en lærd og dyktig taler og leder for en gruppe senatorer, som bare rundt hundre år tidligere hadde forsøkt å gjenopplive seiersgudinnens kult i Roma.

Quintus Aurelius Symmachus skrev en anmodning til den unge keiser Valentinian II (375-92) om å gjenetablere seiersalteret i senatsbygningen, og han tilskrev det gamle Romas seire og blomstring til dyrkelsen ved dette alteret med statuen av den romerske seiersgudinnen. Anmodningen var et fordekt angrep på kristendommen, så den hellige biskop Ambrosius av Milano skrev et svar, hvor han gjorde narr av antydningen om at det som var oppnådd av militær verdi, skyldtes innvollene av ofrede kveg, og han manet romerne til å forandre seg med en forandret verden. Han appellerte til Symmachus og hans venner til å lære om naturens mysterier av Gud som skapte den. Begge dokumentene, både Symmachus' og Ambrosius', ble lest opp for keiseren i rådet. Valentinian sa at hans far verken hadde fjernet seiersalteret eller satt det tilbake, og han ville derfor fortsette denne tradisjonen ved ikke å gjøre noen ting. Bevegelsen for å få seiersgudinnen tilbake mislyktes derfor, ikke fordi den var for gammel, men fordi keiseren fremstilte den som en ikke rettferdiggjort nyvinning.

Quintus Aurelius Memmius Symmachus hadde vært konsul i 485 under Odovaker. Han overtok nå formynderskapet for den begavede Boëthius. Også familien Symmachi hadde som mange andre adelsfamilier gått over til kristendommen i løpet av 300-tallet, så Boëthius fikk uten tvil en solid kristen oppdragelse. Han hadde alltid bare beundrende ord å si om sin lærer, og han dediserte den teologiske traktaten De Trinitate til ham.

Boëthius fikk en grundig klassisk utdannelse og studerte trolig i Aten og i Alexandria, selv om dette ikke er bevist. Forskere på 1800-tallet, som fortsatt trodde at verket De disciplina scholarium var autentisk, men som i dag er anerkjent som pseudo-boethiansk, sier at Boëthius i tiårsalderen dro til Aten,1 hvor han i atten år studerte matematikk og filosofi.2 Da han kom tilbake, skal han ha giftet seg med dikterinnen Helpis, som fødte ham de to sønnene Patricius og Hypatius. Denne oppfatningen er imidlertid for lengst forlatt av forskerne og blitt avslørt som et fantasiprodukt fra middelaldersk hagiografi. Kommentatoren i Patrologia Latina skriver at Boëthius først giftet seg med Helpis, og at han etter dennes død tok Rusticiana, en av de tre døtrene av sin velynder Symmachus, til hustru.3 Dette skjedde en gang like før eller like etter år 500. Hun fødte ham to sønner, Flavius Symmachus og Flavius Boëthius.

Boëthius skulle bli en betydelig statsmann og kristen filosof under den gotiske kong Theoderik den Store av Italia (471-526), og han hadde så tidlig som i 507, før han var tretti år gammel, ry for å være svært lærd. Hans slektning Ennodius, som etter eget utsagn bare var noen år eldre enn Boëthius (f. 473/74) bemerker beundrende at Boëthius allerede underviste i en alder da andre fortsatt studerte.4 Etter tidlig å ha avsluttet cursus studiorum, gikk han løs på cursus honorum med raskt påfølgende skritt, som skulle føre ham til de høyeste statlige embeter.

Men først viet han seg filosofien og viste tidlig en sann begeistring for «de frie kunster», artes liberales, og spesielt for de matematiske fag (aritmetikk, musikk, geometri og astronomi), som Boëthius ga betegnelsen Quadrivium, et begrep som gjennom hele middelalderen skulle skape skole. Boëthius' første lærebok, De institutione arithmetica, var dedisert til Symmachus. Ellers var begynnelsen på hans virksomhet som forfatter preget av oversettelser. Boëthius begynte å oversette Platon (theologus) og Aristoteles (logicus) til latin, og han gjorde også latinske oversettelser av Pythagoras (musicus), Ptolemaios (astronomus), Nikomakos (arithmeticus), Euklid (geometricus) og Arkimedes (mechanicus) tilgjengelige, og generasjoner av vitenskapsmenn i den tidlige middelalder kjente disse forfatterne bare gjennom Boëthius.

Men han skrev også teologiske verker, blant annet om inkarnasjonen og en avhandling som angrep Eutykios og Nestorius. Hans mest betydelige verk var om treenigheten, De Sancta Trinitate. Han var en venn av den hellige pave Johannes I (523-26) og dediserte tre teologiske verker til ham. I tillegg skrev han om aritmetikk, matematikk, logikk og musikk. Dante refererer til ham i «Paradiset», og han ble av mange sett på som en større filosof enn kristen. Han er blitt kalt «den siste av de romerske filosofene og den første av de skolastiske teologene».

Boëthius gikk inn i politikken, etter eget utsagn som svar på Platons maksime: «Stater ville bli lykkelige enten hvis filosofer styrte dem eller hvis deres herskere tilfeldigvis ble filosofer». I år 510 ble Boëthius gjort til enekonsul («consul sine collega») av den italienske ostrogotiske («østgotiske») kongen Theoderik den Store av Italia (471-526). I 522 utnevnte kong Theoderik Boëthius' to sønner til konsuler, selv om de var langt under minstealderen på 35 år, noe som viser hvilken høy aktelse Boëthius nøt i kongehoffet i Ravenna.

Høydepunktet i Boëthius' politiske karriere kom da han i 522 ble utnevnt til leder for kongens statsforvaltning som hans magister officiorum, den mektigste mannen i riket. De eneste sikre årstallene i Boëthius' biografi er bare konsulatsåret 510 og embetstiltredelsen som magister officiorum i 522. Alle andre årstall baseres på hypoteser fra de få kildene som finnes. Boëthius gikk i forbønn hos kongen for å hindre en rekvirering med tvang av korn i Sør-Italia, og han var stort sett en human og praktisk tjenestemann. Men den arianske kongen ble mer og mer mistenksom med årene, og Boëthius' fall kan skyldes deres ulike syn på forholdet mellom den østlige og vestlige delen av keiserriket. Kongen ønsket i praksis uavhengighet fra Konstantinopel, mens Boëthius og hans krets fremholdt idealet av et forent keiserdømme og den gamle kulturen. Da Theoderik mistenkte et politisk komplott fra østkeiseren Justinos I (518-27), arresterte han senatoren og ekskonsulen Albinus. Boëthius forsvarte ham i retten med stor dyktighet, men for dette ble han selv anklaget for forræderi av den sykelig mistenksomme kongen. Han ble også anklaget for å være en trollmann ved å bruke astronomi til ugudelige formål og for å skrive brev av samfunnsnedbrytende art. Bare hans svigerfar Symmachus var modig nok til å forsvare ham, noe som førte til at også han ble anklaget for forræderi.

Boëthius fikk ikke selv anledning til å forsvare seg, for han ble kastet i fengsel i Ticinum (Pavia). , hvor han skrev sitt mest berømte verk De consolatione philosophiae eller Philosophiae consolatio, «Filosofiens trøst» i fem bind, som ble et av de mest utbredte bøkene i middelalderen og oversatt til mange språk. Blant oversetterne til angelsaksisk/engelsk er den hellige kong Alfred den Store, Geoffrey Chaucer og dronning Elisabeth I, 1200-tallspoeten Jean de Meun oversatte verket til fransk og munken Notker Labeo til tysk. Verket er fylt av bruddstykker av poesi og er formet som en dialog mellom forfatteren og filosofien. Den inneholder hans selvforsvar mot de urettferdige anklagene, og han forteller utførlig om hvordan lidelse har eldet ham før tiden, men han finner trøst i at Gud styrer verden. Han begynner å lære å kjenne sin egen sanne natur. Filosofien forteller ham at det onde ikke kan ha noen virkelig eksistens, siden den allmektige Gud ikke ønsker det. Laster går aldri hen helt ustraffet, og dyder vil til slutt bli belønnet. Og sann lykke kan bare finnes i Gud selv. «For andre levende skapninger er uvitenhet om seg selv natur, men for mennesker er det en last.» Fordi verket ikke inneholder noe som kan kalles spesifikt kristent, har det blitt brukt for å bevise at Boëthius ikke lenger var kristen da han ble henrettet. Dagens vitenskapsmenn avviser denne teorien.

Dødsdommene over Boëthius, Symmachus og Albinus ble ratifisert av senatet, trolig mot dets vilje. Etter ni måneder i fengsel i Pavia ble Boëthius henrettet der, trolig etter å ha blitt torturert. Tradisjonen sier at han ble halshogd den 23. oktober 524. Symmachus og Albinus ble også henrettet. Da Theoderik døde i 536, var det den allmenne oppfatningen at han hadde fått betale for sine forbrytelser.

Fordi Boëthius ble drept av en ariansk konge og fordi han falt som offer for grov urettferdighet, ble han betraktet som martyr, selv om henrettelsen ser ut til å ha vært en rent politisk handling. To hundre år senere ble hans relikvier skrinlagt i kirken San Pietro i Ciel d'Oro i Pavia, og der hviler de fortsatt. Noen antyder at hans kult skyldes en sammenblanding med den hellige Severin av Noricum (ca 406-82).

Hans første biografi ble skrevet av den kristne munken og forfatteren Cassiodorus (d. 580). Til rekonstruksjonen av hans biografi har vi noen senantikke kilder, først og fremst de selvbiografiske elementene i hans hovedverk Philosophiae consolatio; Cassiodorus' vitnemål i hans brevsamling (Variae I,10 og 45; II,40) og Anecdoton Holderi eller Ordo Generis Cassiodororum, som ble oppdaget i Karlsruhe i 1860; Ennodius' brevsamling (Epistulae VII,13; VIII,1, 31 og 37); en kronikk fra 500-tallet under navnet Anonymus Valesianus (II); samt historieverket De bello Gothico («Om Goterkrigen») av Procopius av Caesarea.

Boëthius' kult går tilbake minst til 800-tallet, men ble populær først på 1200-tallet. Han ble formelt helligkåret den 20. desember i 1883 ved at hans kult «fra uminnelige tider» (ab immemorabili) ble stadfestet av pave Leo XIII (1878-1903). Hans minnedag er 23. september. Den feires særlig i Pavia, hvor han er gravlagt og æres som martyr, og i noen kirker i Roma, særlig i Santa Maria in Portico.

1Jacques-Paul Migne (ed.), Patrologia Latina (PL), 64,1231D

2PL 64,1232B

3PL 63,672C

4Paraenesis didascalia, PL 63,254B

Kilder: Attwater/John, Attwater/Cumming, Farmer, Bentley, Butler (X), Benedictines, Delaney, Bunson, Index99, KIR, CE, CSO, Patron Saints SQPN, Bautz, Encyclopædia Britannica, en.wikipedia.org, history.mcs.st-andrews.ac.uk - Kompilasjon og oversettelse: p. Per Einar Odden - Opprettet: 2005-07-16 22:39 - Sist oppdatert: 2009-02-17 23:02

SOURCE : http://www.katolsk.no/biografier/historisk/boethius

This illustration is from a manuscript of BoethiusThe Consolation of Philosophy, from around 1230. The incipit can be clearly read: Carmina qui quondam studio florente peregi, Flebilis heu maestos cogor inire modos. (I, who once wrote songs with keen delight, am now by sorrow driven to take up melancholy measures.) A personification of Philosophy is shown holding a book. Leading up to the book is a ladder whose steps are the seven Liberal Arts: Grammatica, Dialectica, Rhetorica, Arithmetica, Geometria, Musica, and Astronomia. The original is held by Universitätsbibliothek Leipzig: De consolatione philosophiae, MS 1253, f.3r, c.1230.


English-language translations of De consolatione philosophiae include:

Boecius De Consolatione Philosophie tr. Geoffrey Chaucer, 1478. (external scan) or IA

The Consolation of Philosophy tr. Henry Rosher James, 1897.

The Consolations of Boethius tr. Walter John Sedgefield, 1900, based on the Old English translation attributed to Alfred the Great

The Lays of Boethius tr. Walter John Sedgefield, 1900, based on the Old English verse adaptation of Alfred's Old English translation