mardi 11 octobre 2016

Saint JEAN XXIII, Pape



HOMÉLIE DU PAPE FRANÇOIS

Place Saint-Pierre

IIe Dimanche après Pâques (ou de la Divine Miséricorde), 27 avril 2014


Au centre de ce dimanche qui conclut l’Octave de Pâques, et que saint Jean Paul II a voulu dédier à la Divine Miséricorde, il y a les plaies glorieuses de Jésus ressuscité.

Il les montre dès la première fois qu’il apparaît aux Apôtres, le soir même du jour qui suit le sabbat, le jour de la résurrection. Mais ce soir là, nous l’avons entendu, Thomas n’est pas là ; et quand les autres lui disent qu’ils ont vu le Seigneur, il répond que s’il ne voyait pas et ne touchait pas les blessures, il ne croirait pas. Huit jours après, Jésus apparut de nouveau au Cénacle, parmi les disciples, Thomas aussi était là ; il s’adresse à lui et l’invite à toucher ses plaies. Et alors cet homme sincère, cet homme habitué à vérifier en personne, s’agenouille devant Jésus et lui dit « Mon Seigneur et mon Dieu » (Jn 20,28).

Les plaies de Jésus sont un scandale pour la foi, mais elles sont aussi la vérification de la foi. C’est pourquoi dans le corps du Christ ressuscité les plaies ne disparaissent pas, elles demeurent, parce qu’elles sont le signe permanent de l’amour de Dieu pour nous, et elles sont indispensables pour croire en Dieu. Non pour croire que Dieu existe, mais pour croire que Dieu est amour, miséricorde, fidélité. Saint Pierre, reprenant Isaïe, écrit aux chrétiens : « Par ses plaies vous avez été guéris » (1P 2,24 ; Cf. Is 53,5).

Saint Jean XXIII et saint Jean Paul II ont eu le courage de regarder les plaies de Jésus, de toucher ses mains blessées et son côté transpercé. Ils n’ont pas eu honte de la chair du Christ, ils ne se sont pas scandalisés de lui, de sa croix ; ils n’ont pas eu honte de la chair du frère (Cf. Is 58,7), parce qu’en toute personne souffrante ils voyaient Jésus. Ils ont été deux hommes courageux, remplis de la liberté et du courage (parresia) du Saint Esprit, et ils ont rendu témoignage à l’Église et au monde de la bonté de Dieu, de sa miséricorde.

Il ont été des prêtres, des évêques, des papes du XXème siècle. Ils en ont connu les tragédies, mais n’en ont pas été écrasés. En eux, Dieu était plus fort ; plus forte était la foi en Jésus Christ rédempteur de l’homme et Seigneur de l’histoire ; plus forte était en eux la miséricorde de Dieu manifestée par les cinq plaies ; plus forte était la proximité maternelle de Marie.

En ces deux hommes, contemplatifs des plaies du Christ et témoins de sa miséricorde, demeurait une « vivante espérance », avec une « joie indicible et glorieuse» (1P 1,3.8). L’espérance et la joie que le Christ ressuscité donne à ses disciples, et dont rien ni personne ne peut les priver. L’espérance et la joie pascales, passées à travers le creuset du dépouillement, du fait de se vider de tout, de la proximité avec les pécheurs jusqu’à l’extrême, jusqu’à l’écœurement pour l’amertume de ce calice. Ce sont l’espérance et la joie que les deux saints Papes ont reçues en don du Seigneur ressuscité, qui à leur tour les ont données au peuple de Dieu, recevant en retour une éternelle reconnaissance.

Cette espérance et cette joie se respiraient dans la première communauté des croyants, à Jérusalem, dont parlent les Actes des Apôtres (Cf. 2, 42-47), que nous avons entendus en seconde lecture. C’est une communauté dans laquelle se vit l’essentiel de l’Évangile, c'est-à-dire l’amour, la miséricorde, dans la simplicité et la fraternité.

C’est l’image de l’Église que le Concile Vatican II a eu devant lui. Jean XXIII et Jean Paul II ont collaboré avec le Saint Esprit pour restaurer et actualiser l’Église selon sa physionomie d’origine, la physionomie que lui ont donnée les saints au cours des siècles. N’oublions pas que ce sont, justement, les saints qui vont de l’avant et font grandir l’Église. Dans la convocation du Concile, saint Jean XXIII a montré une délicate docilité à l’Esprit Saint, il s’est laissé conduire et a été pour l’Église un pasteur, un guide-guidé, guidé par l’Esprit. Cela a été le grand service qu’il a rendu à l’Église. C’est pourquoi j’aime penser à lui comme le Pape de la docilité à l’Esprit Saint.

Dans ce service du Peuple de Dieu, saint Jean Paul II a été le Pape de la famille. Lui-même a dit un jour qu’il aurait voulu qu’on se souvienne de lui comme du Pape de la famille. Cela me plaît de le souligner alors que nous vivons un chemin synodal sur la famille et avec les familles, un chemin que, du Ciel, certainement, il accompagne et soutient.

Que ces deux nouveaux saints Pasteurs du Peuple de Dieu intercèdent pour l’Église, afin que, durant ces deux années de chemin synodal, elle soit docile au Saint Esprit dans son service pastoral de la famille. Qu’ils nous apprennent à ne pas nous scandaliser des plaies du Christ, et à entrer dans le mystère de la miséricorde divine qui toujours espère, toujours pardonne, parce qu’elle aime toujours.

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SOURCE : http://w2.vatican.va/content/francesco/fr/homilies/2014/documents/papa-francesco_20140427_omelia-canonizzazioni.html


Saint Jean XXIII

Pape (261e) de 1958 à 1963

Surnom affectueux : « Le Bon Pape »

« Au vu de la dimension extraordinaire avec laquelle ces Souverains Pontifes ont offert au clergé et aux fidèles un modèle singulier de vertu et ont promu la vie dans le Christ, tenant compte des innombrables requêtes partout dans le monde, le Saint-Père François, faisant siens les désirs unanimes du peuple de Dieu, a disposé que les célébrations de saint Jean XXIII, Pape, et de saint Jean-Paul II, Pape, soient inscrites dans le Calendrier Romain général, la première le 11, la deuxième le 22 octobre, avec le degré de mémoire facultative. […] »

De la Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements, 29 mai 2014, solennité de l’Ascension du Seigneur.

Jean XXIII (au siècle : Angelo Giuseppe Roncalli) est né le 25 novembre 1881, à Sotto il Monte près de Bergame, dans une famille nombreuse de milieu modeste. Il entre au séminaire à l'âge de douze ans. Il y suit le cursus ecclésiastique classique.

En 1904, il est ordonné prêtre. Peu après, il est nommé secrétaire de Mgr Giacomo Radini Tedeschi, nouvel évêque de Bergame, et reste à son service jusqu'à la mort de ce dernier en 1914. Pendant cette période, il s'occupe aussi de l'enseignement auprès du séminaire de Bergame.

En 1915, il est incorporé dans le service des santés des armées, avant de devenir aumônier militaire. Après la guerre, il devient directeur spirituel du séminaire de Bergame.

En 1921, il entre dans la Curie romaine, dans la Congrégation pour la propagation de la foi (plus connue sous le nom de Propaganda Fide).

En 1925, Pie XI (Ambrogio Damiano Achille Ratti, 1922-1939) le promut évêque et l'envoie en Bulgarie, terre orthodoxe, en tant que visiteur, puis délégué apostolique. Il occupe ensuite le même poste à Istanbul entre 1935 et 1944, ce qui lui permet de sauver, pendant l'occupation, des victimes du nazisme.

En 1945, il succède comme nonce apostolique de Paris à Mgr Valeri, compromis avec le régime de Vichy. Il règle avec succès le problème des autres évêques compromis avec le régime de Vichy, dont le gouvernement français demandait la substitution. Pie XII (Eugenio Pacelli, 1939-1958) devra accepter seulement les démissions de trois prélats : les évêques de Mende, Aix-en-Provence et Arras.

En 1953, sa carrière diplomatique s'achève, et il retourne à sa première vocation pastorale : il est nommé patriarche de Venise, puis cardinal.

Le 9 octobre 1958 le pape Pie XII vient de mourir. Le cardinal Angelo Roncalli, patriarche de Venise, âgé et malade, se rend à la Cité du Vatican pour participer au conclave qui élira un nouveau pontife. À mesure que le conclave se déroule Roncalli revoit très clairement des images de son passé, comme lorsque, jeune prêtre, il soutenait des ouvriers en grève ; ou bien cette fois où, délégué apostolique en Turquie, il a négocié secrètement avec un ambassadeur nazi afin de sauver des juifs arrivant dans les trains bondés; ou encore en France, devant un de Gaulle autoritaire, qu'il a convaincu de ne pas expulser plusieurs évêques contestés.

Au douzième tour du scrutin, le 28 octobre 1958, Angelo Giuseppe Roncalli est élu pape et prend le nom de Jean XXIII : il est couronné le 4 novembre. On s'attendait à ce qu'il soit un pape de transition sans grand éclat. Mais il surprend le monde entier en convoquant, le 25 janvier 1959, le Concile Vatican II. Cette démarche audacieuse vers une importante modernisation de l'église vise à assurer que cette institution, l'une des plus vielle au monde, continuera de s'épanouir jusqu'à la fin du 20e siècle et bien au-delà. Il se préoccupe aussi du conflit entre les États-Unis et l'Union soviétique, qui devient de plus en plus pressant.

Le 11 octobre 1962, le concile, couramment désigné depuis lors sous le nom de « Vatican II », est ouvert. Jean XXIII y prononce un important >>> Discours. À la fin de la journée d’ouverture du Concile, était organisée une procession aux flambeaux entre le château Saint-Ange et la place Saint-Pierre. Le pape Jean XXIII, attiré par la prière de la foule, était apparu à sa fenêtre, improvisant une allocution connue aujourd’hui comme le >>> Discours à la lune. Le passage qui a fait éclater les applaudissements est celui de la larme d’un enfant : « En rentrant chez vous, vous trouverez vos enfants. Donnez une caresse à vos enfants, et dites-leur : c’est la caresse du pape. Vous trouverez peut-être quelque larme à essuyer. Ayez une bonne parole pour celui qui souffre : Le pape est avec nous, spécialement aux heures de tristesse et d’amertume ».

Vers la fin de 1962, un cancer de l’estomac est diagnostiqué. Jean XXIII s’efforce cependant de permettre au concile de continuer son travail. Le 11 avril 1963, il promulgue une encyclique qui est perçue comme étant son testament spirituel : >>> Pacem in Terris. Au-delà du monde catholique elle est adressée à tous les hommes de bonne volonté, fait l’apologie de la démocratie, affirme que la guerre ne peut être un instrument de justice et préconise que ce soit désormais la « loi morale » qui régisse la relation entre les états, prônant la solidarité, la justice et la liberté. Le 11 mai il reçoit le prix Balzan pour son engagement en faveur de la paix : c’est là sa dernière apparition publique.

Le 28 mai 1963 il est victime d'une hémorragie. À ce moment Radio Vatican transmet chaque jour l'état de santé du Pape en indiquant sa température et son pouls défaillants. Jean XXIII, entre lucidité et inconscience, continue toutefois de tenir son rôle jusqu'aux derniers moments. À l'issu d'une longue agonie il meurt le 3 juin 1963, jour de la fête de la Pentecôte. Il voulait être un prêtre ordinaire, mais il a changé la face du monde à jamais.

Jean XXIII (Angelo Giuseppe Roncalli) a été béatifié le 3 septembre 2000 par saint Jean-Paul II.

Le  27 avril 2014 sa Sainteté le pape Francesco a proclamé saints ses prédécesseurs Jean XXIII et Jean-Paul II. Un moment de joie et de prière pour les 800.000 et plus fidèles qui du monde entier ont conflué dans la place Saint-Pierre, mais aussi le début d'un voyage éternel dans la gloire de l'Église catholique.

Pour un approfondissement :

Sources principales : paroissejeanxxiii.org/; wikipédia.org (« Rév. x gpm »).

SOURCE : http://levangileauquotidien.org/main.php?language=FR&module=saintfeast&id=4489&fd=0

Saint Jean XXIII

Pape (261 ème) de 1958 à 1963 (+ 1963)

Ioannes PP. XXIII - Angelo Giuseppe Roncalli pape du 28.X.1958 au 3.VI.1963

Béatifié le 3 septembre 2000, canonisé le 27 avril 2014 en même temps que Jean-Paul II.

'Jean XXIII a été le Pape de la docilité à l’Esprit Saint!' (le pape François) - texte complet de l'homélie.

'Le Pape Jean a laissé dans le souvenir de tous l'image d'un visage souriant et de deux bras ouverts pour embrasser le monde entier.' (Jean-Paul II)

'Il convoqua le Concile Vatican II qui marqua le début de la rénovation de l'Église, la réforme de ses structures et la révision de sa liturgie. Puissent ces réformes porter des fruits pour nous tous et l'Église du troisième millénaire' (Benoît XVI)

Audience de Jean-Paul II aux pèlerins réunis pour la béatification de 5 serviteurs de Dieu.

À Rome, près de saint Pierre, en 1963, Jean XXIII, pape. D’une humanité singulière, il mit tout en œuvre pour répandre en abondance la charité chrétienne, rechercher l’union fraternelle des peuples et, dans son souci principal de l’efficacité pastorale de l’Église du Christ dans le monde entier, il convoqua le second Concile œcuménique du Vatican.

Martyrologe romain

'Nous ne sommes pas sur terre dans le but de monter la garde sur les tombes des apôtres, des saints et des héros, mais pour marcher sur leurs traces.'

Jean XXIII

SOURCE : http://nominis.cef.fr/contenus/saint/1265/Saint-Jean-XXIII.html

Sa Sainteté Jean XXIII

Jean XXIII est né à Sotto il Monte, province de Bergame, le 25 novembre 1881, fils ainé de Marianna Mazzola et de Giovanni Battista Roncalli. Le soir même le nouveau-né fut baptisé par le curé don Francesco Rebuzzini, recevant le nom d'Angelo Giuseppe. On lui donna comme parrain, son grand-oncle Zaverio Roncalli, homme très pieux, qui, resté célibataire, assumera l’éducation religieuse de ces nombreux petits- neveux. Le futur Jean XXIII conserva un souvenir ému et reconnaissant pour les soins et les sollicitudes de ce vieux patriarche.

Manifestant depuis l'enfance une inclinaison sérieuse à la vie ecclésiastique, à la fin de l’école élémentaire, il se prépare à l'entrée au séminaire diocésain ; pour cela il suit des leçons d’italien et de latin de quelques prêtres et fréquente le collège prestigieux de Celana. Le 7 novembre 1892 il fait son entrée au séminaire de Bergame. Après un début difficile due à une préparation insuffisante, il ne tarde pas à se distinguer dans ses études et dans sa formation spirituelle, à tel point qu’à 14 ans il est admis à la tonsure. Ayant terminé en juillet 1900 sa deuxième année de théologie, il est envoyé à Rome au séminaire de l'Apollinaire, avec une bourse d'étude. Malgré un intermède d’un an de service militaire, la formation au séminaire reste très fructueuse.

Le 13 juillet 1904, très jeune à vingt-deux ans et demi, il obtient le doctorat en théologie. Le 10 août 1904, il est ordonné prêtre; il célèbre sa première Messe dans la Basilique Saint Pierre pendant laquelle il renouvelle son don total au Christ et sa fidélité à l'Église. Après un bref séjour dans son pays natal, il commence en octobre à Rome des études de droit canonique, interrompues en février 1905, par sa nomination comme secrétaire du nouvel Évêque de Bergame, Monseigneur Giacomo Radini Tedeschi. Ce furent dix ans d'engagement intense auprès d’un Évêque influent, très dynamique et riche d'initiatives qui contribuèrent à faire du diocèse bergamasque un modèle pour l'Église italienne. 

En plus de sa charge de secrétaire, il a d’autres engagements. Dès 1906 il enseigne au séminaire l’histoire ecclésiastique, la patrologie et apologétique et en 1910 un cours supplémentaire de théologie fondamentale. Il assume ces charges jusqu'en 1914. Ses cours lui permettent d’approfondir l'histoire locale par la publication des Actes de la Visite Apostolique de s. Carlo à Bergame (1575), qu’il travaillera jusqu’à la veille de son élection au Pontificat. Il fut aussi directeur du magazine diocésain "La Vie Diocésaine" et à partir de 1910 assistant de l'union des Femmes Catholiques. La disparition prématurée de Mons. Radini en 1914 met fin à une expérience pastorale exceptionnelle ; même si il y eu des moments difficiles, comme lorsqu’il est accusé injustement de modernisme, le futur Jean XXIII gardera toujours en mémoire son expérience pastorale dans l'accomplissement des fonctions auxquelles il sera appelé. Pendant la guerre il est nommé chapelain avec le grade de sergent auprès des blessés hospitalisés dans les hôpitaux militaires de Bergame ; il se comportera en héros. En juillet 1918 il accepte, avec générosité, de rendre service aux soldats atteints de tuberculose, sachant qu’il risque sa vie à cause de la contagion.

En décembre 1920 le Pape lui demande de venir présider le dicastère de la Propagation de la Foi au Vatican, alors qu’il venait de prendre la responsabilité de la Maison des étudiants en même temps que sa charge de directeur spirituel au séminaire. Après maintes hésitations, il finit par accepter cette fonction qui se révèle délicate dans les relations avec les organisations missionnaires existantes. Il commence un long voyage à l'étranger pour convaincre les différentes institutions de soutien aux missions à venir à Rome et il ira dans les diocèses italiens pour récolter des fonds et expliquer les buts de l'œuvre qu’il préside.

En 1925 nommé Visiteur Apostolique en Bulgarie il commence la période diplomatique au service du Saint Siège jusqu’en 1952. Nommé Évêque le 19 mars 1925, il part pour la Bulgarie avec le devoir de pourvoir aux graves besoins de la petite communauté catholique. Le séjour initialement prévu pour un temps limité se transforme en un séjour de 10 ans pendant lequel Mgr Roncalli pose les bases d'une Délégation Apostolique dont il est nommé le premier représentant en 1931. Non sans difficulté il réussit à réorganiser l'Église catholique, à instaurer des relations amicales avec le Gouvernement et la Maison Royale bulgare, malgré l'incident du mariage orthodoxe du roi Boris avec la princesse Giovanna de Savoie, et à créer les premiers contacts œcuméniques avec l'Église Orthodoxe bulgare. Le 27 novembre 1934 il est nommé Délégué Apostolique en Turquie et en Grèce, pays sans relations diplomatiques avec le Vatican.

Contrairement à la Grèce, où l'action de Roncalli n'obtient pas de résultat notable, les relations avec le gouvernement turc s’améliorent car le délégué du Vatican se montre compréhensif devant les mesures inspirées par la politique de laïcisation de ce gouvernement. Avec tact et habilité il organise quelques rencontres officielles avec le Patriarche de Constantinople, les premières après des siècles de séparation avec l'Église Catholique.

Pendant la Second Guerre Mondiale sa position neutre va lui permettre d’aider efficacement des milliers de juifs sauvés de l'extermination, ainsi que la population grecque, épuisée par la faim.

Par décision personnelle de Pie XII il est nommé à la prestigieuse Nonciature de Paris, qu’il rejoint le 30 décembre 1944. Une situation particulièrement compliquée l'attend : le gouvernement provisoire demandant la destitution d’une trentaine d’Évêques accusés de collaborationnisme avec le gouvernement de Vichy. Le calme et l'adresse du nouveau Nonce réussirent à limiter à trois le nombre d’Évêques destitués. A travers ses qualités humaines il acquiert l'estime du milieu Parisien diplomatique et politique, où il noue des rapports d'amitié avec certains membres importants du gouvernement français. Il se révèle aussi bon diplomate que pasteur dans ses visites des diocèses en France, Algérie comprise. L'Église française trouve en Monseigneur Roncalli un observateur attentif et prudent.

Toujours dans le respect d'obéissance, il accepte sa nomination au siège de Venise le 5 mars 1953 , après avoir étè crée cardinal au dernier Consistoire de Pie XII. Son épiscopat se caractérise par son engagement scrupuleux à respecter ses devoirs d'Évêque, entre autre par la visite pastorale et la célébration du Synode diocésain. L'histoire religieuse de Venise lui suggère de nouvelles initiatives pastorales comme celle de rapprocher les fidèles à l’ Écriture Sacrée , comme en son temps l’avait fait le proto-patriarche s. Lorenzo Giustiniani solennellement commémoré au cours de 1956.

L'élection, le 28 octobre 1958, du Cardinal Roncalli, à soixante dix sept ans, comme Successeur de Pie XII fut reçue par beaucoup comme un Pontificat de transition. Mais dés le début Jean XXIII révèle un style qui mit en avant sa personnalité humaine et sacerdotale mûrie à travers ses expériences. Au-delà de son souci à gérer le fonctionnement de la curie, il se préoccupe de donner une empreinte pastorale à son ministère, en tant qu’ Évêque de Rome. Convaincu que l'intérêt direct du diocèse constitue une partie essentielle du Ministère Pontifical, il multiplie les contacts avec les fidèles à travers les visites aux paroisses, aux hôpitaux et aux prisons. À travers la convocation du Synode diocésain il veut assurer le fonctionnement régulier des institutions diocésaines par le renforcement du Vicariat et la normalisation de la vie paroissiale.

La plus grande contribution de Jean XXIII est sans aucun doute le concile Vatican II dont l'annonce fut donnée dans la basilique de saint Paul le 25 avril 1959. Il s'agissait d'une décision personnelle, prise par le Pape après des consultations privées avec quelques amis intimes et le Secrétaire d'État, Cardinal Tardini. Les buts évoqués dans le discours d’ouverture du 11 octobre 1962 étaient originaux : il ne s'agissait pas de définir de nouvelles vérités, mais de réexposer la doctrine traditionnelle de manière plus adaptée à la sensibilité moderne. Dans la perspective d'une mise à jour de toute la vie de l'Église, Giovanni XXIII invite à privilégier la miséricorde et le dialogue avec le monde plutôt que la condamnation et l'opposition en une conscience renouvelée de la mission ecclésiale qui enlace tous les hommes.

Dans cette ouverture universelle les différentes confessions chrétiennes ne pouvant pas être exclues, sont invitées aussi à participer au Concile pour commencer un chemin de rapprochement. Au cours de la première phase on put constater que Giovanni XXIII voulait un Concile vraiment délibérant dont il respecta les décisions après que toutes les voix eussent pu s'exprimer et de se mesurer.

Au printemps de 1963 il fut décoré du Prix "Balzan" pour la paix en témoignage de son engagement au service de la paix par la publication des encycliques Mater et Magistra (1961) et Pacem en terris (1963), et de son intervention décisive à l'occasion de la crise grave du Cuba à l’automne 1962. 

L’anxiété témoignée autour du Pape mourant et la douleur profonde du monde à la nouvelle de sa disparition le soir du 3 juin 1963 montre combien il fut admiré et respecté.

Source : www.vatican.va


Saint Jean XXIII

Le bon pape Jean

Il fut élu pape à l'âge de 77 ans. En 1959 il déclara "Je veux ouvrir largement les portes de l'Église, afin que nous puissions voir ce qui se passe à l'extérieur, et que le monde puisse voir ce qui se passe à l'intérieur de l'Église" Le Concile Vatican II était lancé.
Angélo Guiseppe Roncalli fut le 261ème pape de l’Eglise catholique Romaine.
Il règne sous le nom de Jean XXIII du 28 octobre 1958 au 3 juin 1963. Il naît le 25 novembre 1881 à Sotto-il-Monte, non loin de Bergame, troisième enfant d’une pauvre famille paysanne qui en compte10. Il entre au petit séminaire à l’âge de 12 ans. En 1900 il se rend à Rome pour terminer ses études de théologie. Il est ordonné prêtre le 10 août 1904.
De retour à Bergam, en plus de ses activités d’aumônier de jeunes, il enseigne l’histoire, l'apologétique et la patristique au séminaire de Bergame. Il accompagne spirituellement de nombreux séminaristes et devient le secrétaire particulier de son évêque Mgr Radini Tedeschi.Après la Première Guerre mondiale, à laquelle il participe comme infirmier militaire, il fonde une maison d’étudiants et anime l’Action Catholique et les "œuvres missionnaires".
Profondément marqué par la personnalité de saint Charles Borromée ; il se charge de l’édition d’une partie de l’œuvre immense de l’ancien évêque de Milan grande figure du Concile de Trente. Ce travail le met en contact avec Mgr Achille Ratti, préfet de la bibliothèque ambrosienne de Milan, et futur Pie XI.
En 1921, la congrégation pour la propagation de la foi lui demande de réorganiser les œuvres de coopération missionnaire en Italie. Ordonné évêque à Rome le 19 mars 1925, il est envoyé à Sofia, en Bulgarie comme visiteur apostolique puis comme délégué apostolique. En 1934 il est envoyé à Istanbul comme délégué apostolique en Turquie et en Grèce. A la fin de l’année 1944 il est nommé nonce apostolique en France. En 1953 il est créé cardinal et est nommé patriarche de Venise. Cinq an plus tard, le 28 octobre 1958, à 77 ans, il est élu pape. Celui qui fut considéré comme un « Pape de transition » surprend tout le monde en annonçant 3 mois après son élection, la convocation d’un nouveau concile.
Vatican II s’ouvre le 11 octobre 1962 avec pour mission « l’aggiornamento de l’Eglise ». Il ne verra pas la fin du Concile, il meurt le 3 juin 1963. Le 3 septembre 2000, le bienheureux Jean Paul II béatifie le « bon pape Jean »
Sébastien Antoni


Statue Papst Johannes XXIII. am Johannes-Stift in Aachen, Trautnerstraße


Prière de Saint Jean XXIII (1881-1963), initiateur du Concile Vatican II

 Esprit Saint, notre conseiller,

achève en nous l’œuvre commencée par Jésus.

Rends intense et continuelle la prière que nous faisons

au nom du monde entier.

 

Accélère en chacun de nous l’avènement

d’une profonde vie intérieure.

Donne l’élan à notre effort pour atteindre tous les hommes

et tous les peuples, tous rachetés par le Sang du Christ,

tous associés à son héritage.

 

Étouffe en nous la suffisance naturelle et élève-nous

jusqu’au niveau de l’humilité,

de la vraie crainte de Dieu, du courage généreux.

 

Que nulle attache terrestre ne nous empêche de faire

honneur à notre vocation,

Que nul intérêt ne puisse ; par lâcheté de notre part,

étouffer les exigences de la justice.

Que les calculs ne réduisent pas aux étroitesses

de nos égoïsmes les espaces immenses de la charité.

Que tout soit grand en nous :

La recherche et le culte de la vérité, la promptitude

au sacrifice, jusqu’à la Croix et jusqu’à la mort.


Que ton Esprit d’amour se répande sur l’Église, sur les

institutions, sur chacun de nous et sur tous les peuples.

SOURCE : http://reflexionchretienne.e-monsite.com/pages/vie-des-saints/octobre/bienheureux-jean-xxiii-pape-259-eme-1881-1963-fete-le-11-octobre.html

Les 10 bons mots du pape le plus drôle de l’histoire

La rédaction d'Aleteia - Publié le 23/11/17

Qui a dit que les papes n’avaient pas le sens de l’humour ? La répartie et la jovialité du pape saint Jean XXIII restent une marque de son pontificat. Aleteia vous propose un florilège de ses bons mots.

Angelo Guiseppe Roncalli, le pape saint Jean XXIII, est né en Italie en 1881 et a été ordonné prêtre en 1904 à 23 ans. Pendant la Deuxième Guerre mondiale, alors délégué apostolique en Turquie, il permet le sauvetage d’un grand nombre de juifs recherchés par le pouvoir nazi, en leur accordant un « visa de transit » de la délégation apostolique.

En 1958, après la mort du pape Pie XII, il est élu au trône de Saint-Pierre et grâce à son charisme, sa bonne humeur et sa générosité légendaire, il n’aura fallu que peu de temps pour qu’il soit appelé « le bon pape ». De par sa volonté de faire dialoguer la mission de l’Église d’annoncer l’Évangile avec toutes les réalités humaines, il convoque le concile Vatican II pour réfléchir à la manière dont la pastorale de l’Église peut répondre aux nouveaux défis d’un monde en mutation.

Saint Jean XXIII a rejoint le Père le 3 juillet 1963, a été béatifié par saint Jean Paul II au cours du Jubilé de l’an 2000 et a été canonisé par le pape François en avril 2014. Sa fête est célébrée le 11 octobre.

1. Les tailleurs

Immédiatement après son élection, saint Jean XXIII se retire, comme le veut la tradition, pour revêtir la soutane blanche de l’évêque de Rome. Problème, aucune des trois soutanes préparées à l’avance ne sont à sa taille. Alors que tout le monde semble embarrassé, le tout nouveau pape répond en souriant :

« Visiblement les tailleurs ne me voulaient pas comme pape ! ».

2. L’autre pape

Alors qu’il recevait un évêque italien un peu plus longuement que prévu, le secrétaire du pape rentre dans la salle d’audience pour lui rappeler qu’une longue liste de personnes attendent pour être reçues. Saint Jean XXIII lance alors à l’évêque :

« Parfois je me demande si le pape c’est lui ou bien moi ».

3. Les employés du Vatican

Répondant à une personne qui lui demandait combien de personnes travaillent au Vatican, saint Jean XXIII répond naturellement :

« Pas plus de la moitié ! ».

4. La supérieure du Saint-Esprit

Un jour, le « bon pape » sort seul du Vatican pour aller rendre une visite discrète à un ami prêtre qui séjournait à l’hôpital du Saint-Esprit. Quand il s’annonce à la porte, la mère supérieure toute émue lui dit :

« Saint-Père, je suis la supérieure du Saint-Esprit ».

Et Jean XXIII de répondre :

« Mais quelle carrière fabuleuse vous avez fait ma sœur ! Je n’ai réussi pour ma part qu’à devenir le vicaire du Christ ! ».

5. Je dois en parler au pape

Saint Jean XXIII avouait à ses collaborateurs :

« Parfois, je me réveille la nuit, et je commence à penser à de graves problèmes. Je me dis alors que je dois en parler au pape. Je me réveille alors complètement, et me rappelle que le pape, c’est moi ! »

Il répétait souvent d’ailleurs :

«  Tout le monde peut devenir pape, la preuve c’est que je le suis ! »

6. Saint-Jean-hors-les-murs

Saint Jean XXIII est le premier pape du XXe siècle à quitter parfois discrètement les murs du Vatican pour rendre visite aux personnes nécessiteuses. Les Romains, avec leur sens de l’humour légendaire, l’appelaient alors Saint-Jean-hors-les-murs, en référence à la célèbre basilique de Saint-Paul-hors-les-murs.

7. Jean-Baptiste

À l’occasion de la réception d’un sénateur nord-américain, ce dernier se présente en évoquant sa religion :

« Saint-Père, je suis baptiste ».

Avec son éternel humour, le pape répondit :

« Moi, c’est Jean. Nous sommes donc complémentaires ! ».

8. Les saintes Écritures

Alors qu’il reçoit le rabbin de Rome, le pape souhaite raccompagner son invité jusqu’à la sortie de la salle des audiences. Le rabbin cède alors le passage au pape, mais saint Jean XXIII, cédant à son tour le passage au rabbin, déclare d’un ton solennel :

« L’Ancien Testament d’abord ! ».

9. Les sœurs de saint Joseph

Un groupe de religieuses se présente un jour au Pape et lui indiquent qu’elles sont les sœurs de Saint-Joseph. Le bon Pape réplique du tac au tac :

« Mais que vous êtes bien conservées ! ».

10. Pour conclure

Saint Jean XXIII avait l’habitude de conclure ses rencontres avec les pèlerins avec cette petite phrase sur le fait qu’il était tout le temps à l’intérieur du Vatican :

« Revenez, revenez, nous sommes, hélas, toujours là ! ».

SOURCE : https://fr.aleteia.org/2017/11/23/les-10-bons-mots-du-pape-le-plus-drole-de-lhistoire/?utm_campaign=NL_fr&utm_content=NL_fr&utm_medium=mail&utm_source=daily_newsletter

Pope Saint John XXIII

Also known as

Angelo Giuseppe Roncalli

Memorial

11 October (based on the opening of Vatican II)

formerly 3 June

Profile

Born to an Italian peasant family. Educated at Bergamo and the Pontifical Roman Seminary. Ordained on 10 August 1904Secretary to the bishop of BergamoItaly from 1904 to 1914, during which he wrote the basis for his five-volume biography of Saint Charles Borromeo. Served in World War I in the medical corps, and as a chaplain. Worked in RomeItaly after the war, and reorganized the Society for the Propagation of the Faith. Titular archbishop of Areopolis on 3 March 1925. Vatican diplomatic representative to Bulgaria on 16 October 1931, then to Turkey and Greece on 12 January 1935Titular archbishop of Mesembria on 30 November 1934Papal nuncio to France on 23 December 1944 where he mediated between conservative and socially radical clergy. Created cardinal on 12 January 1953, and patriarch of VeniceItaly on 15 January 1953. Elected 261st pope on 28 October 1958.

As pope he stressed his own pastoral duties as well as those of other bishops and clergy. Promoted social reforms for workerspoor peopleorphans, and the outcast. He advanced cooperation with other faiths and traditions including Protestant, Greek Orthodox, Church of England, and even Shinto. In April 1959 he forbade Catholics to vote for parties supporting Communism. His encyclical, Mater et Magistra of 14 July 1961 advocated social reform, assistance to underdeveloped countries, a living wage for all workers, and support for socialist measures that promised real benefit to society.

He nearly doubled the number of cardinals, making the college the largest in history. On 25 January 1959, he announced his intent to call a council to consider ways to renew the Church in the modern world, promote diversity within the unity of the Church, and consider reforms promoted by ecumenical and liturgical movements. Convening the council, known as Vatican II, on 11 October 1962, was the high point of his reign.

His heartiness, his overflowing love for humanity individually and collectively, and his freshness of approach to ecclesiastical affairs made John one of the best-loved popes of modern times.

Born

25 November 1881 at Sotto il Monte, diocese of BergamoItaly as Angelo Giuseppe Roncalli

Papal Ascension

elected 28 October 1958

installed on 4 November 1958

Died

7:50pm on 3 June 1963 at RomeItaly of stomach cancer

buried in Saint Peter’s basilica, Vatican City

Venerated

20 December 1999 by Pope John Paul II (decree of heroic virtue)

Beatified

3 September 2000 by Pope John Paul II at Saint Peter’s Square, Rome

Canonized

on 5 July 2013Pope Francis approved the promulgation of a decree of canonization

27 April 2014 by Pope Francis

Patronage

papal delegates

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Canonized by….

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writings

Aeterna Dei Sapientia – Commemorating the Fifteenth Centennial of the Death of Pope Saint Leo the Great, by Pope John XIII, 11 November 1961

Counsels for Seminarians, by Pope John XXIII, 28 January 1960

Grata Recordatio – On the Rosary, by Pope Saint John XIII, 26 September 1959

Last Will and Testament of Pope Saint John XXIII, 29 June 1954

Mater et Magistra – On Christianity and Social Progress, by Pope John XIII, 15 May 1961

Meditation for the Feast of the Guardian Angels – Pope John XXIII – 2 October 1959

Meditation for the Feast Saint Francis of Assisi, by Pope Saint John XXIII

Pacem in Terris – Peace on Earth, by Pope John XXIII, 11 April 1963

Sacerdotii Nostri Primordia – On Saint John Vianney, by Pope John XIII, 1 August 1959

Sanguis Christi – On Promoting Devotion to the Most Precious Blood of Our Lord Jesus Christ, by Pope John XXIII, 30 June 1960

The Art Of Spiritual Direction, by Pope John XXIII, 9 September 1962

The Way of Peace, by Pope John XXIII, 10 September 1961

Veterum Sapientia – On the Promotion of the Study of Latin, by Pope John XXIII, 22 February 1962

Readings

Everyone remembers the image of Pope John’s smiling face and two outstretched arms embracing the whole world. How many people were won over by his simplicity of heart, combined with a broad experience of people and things! The breath of newness he brought certainly did not concern doctrine, but rather the way to explain it; his style of speaking and acting was new, as was his friendly approach to ordinary people and to the powerful of the world. It was in this spirit that he called the Second Vatican Ecumenical Council, thereby turning a new page in the Church’s history Christians heard themselves called to proclaim the Gospel with renewed courage and greater attentiveness to the “signs” of the times. The Council was a truly prophetic insight of this elderly Pontiff who, even amid many difficulties, opened a season of hope for Christians and for humanity. In the last moments of his earthly life, he entrusted his testament to the Church: “What counts the most in life is blessed Jesus Christ, his holy Church, his Gospel, truth and goodness”. – Pope John Paul II

MLA Citation

“Pope Saint John XXIII“. CatholicSaints.Info. 14 November 2020. Web. 4 June 2021. <https://catholicsaints.info/pope-saint-john-xxiii/>

SOURCE : https://catholicsaints.info/pope-saint-john-xxiii/

Matita su carta Autore: Luigi Oldani


POPE JOHN XXIII

Bl. Pope John XXIII was born Angelo Giuseppe Roncalli at Sotto il Monte, Italy, in the Diocese of Bergamo on 25 November 1881. He was the fourth in a family of 14. The family worked as sharecroppers. It was a patriarchal family in the sense that the families of two brothers lived together, headed by his great-uncle Zaverio, who had never married and whose wisdom guided the work and other business of the family. Zaverio was Angelo's godfather, and to him he always attributed his first and most fundamental religious education. The religious atmosphere of his family and the fervent life of the parish, under the guidance of Fr Francesco Rebuzzini, provided him with training in the Christian life.

He entered the Bergamo seminary in 1892. Here he began the practice of making spiritual notes, which he continued in one form or another until his death, and which have been gathered together in the Journal a Soul. Here he also began the deeply cherished practice of regular spiritual direction. In 1896 he was admitted to the Secular Franciscan Order by the spiritual director of the Bergamo seminary, Fr Luigi Isacchi; he made a profession of its Rule of life on 23 May 1897.

From 1901 to 1905 he was a student at the Pontifical Roman Seminary. On 10 August 1904 he was ordained a priest in the church of Santa Maria in Monte Santo in Rome's Piazza del Popolo. In 1905 he was appointed secretary to the new Bishop of Bergamo, Giacomo Maria Radini Tedeschi. He accompanied the Bishop in his pastoral visitations and collaborated with him in his many initiatives: a Synod, management of the diocesan bulletin, pilgrimages, social works. In the seminary he taught history, patrology and apologetics. He was an elegant, profound, effective and sought-after preacher.

These were the years of his deepening spiritual encounter with two saints who were outstanding pastors: St Charles Borromeo and St Francis de Sales. They were years, too, of deep pastoral involvement and apprenticeship, as he spent every day beside "his" Bishop, Radini Tedeschi. When the Bishop died in 1914, Fr Angelo continued to teach in the seminary and to minister in various pastoral areas.

When Italy went to war in 1915 he was drafted as a sergeant in the medical corps and became a chaplain to wounded soldiers. When the war ended, he opened a "Student House" for the spiritual needs of young people.

In 1919 he was made spiritual director of the seminary, but in 1921 he was called to the service of the Holy See. Benedict XV brought him to Rome to be the Italian president of the Society for the Propagation of the Faith. In 1925 Pius XI named him Apostolic Visitator in Bulgaria, raising him to the episcopate with the titular Diocese of Areopolis. For his Episcopal motto he chose Oboedientia et Pax, which became his guiding motto for the rest of his life.

On 19 March 1925 he was ordained Bishop and left for Bulgaria. He was granted the title Apostolic Delegate and remained in Bulgaria until 1935, visiting Catholic communities and establishing relationships of respect and esteem with the other Christian communities. In the aftermath of the 1928 earthquake his solicitude was everywhere present. He endured in silence the misunderstandings and other difficulties of a ministry on the fringes of society, and thus refined his sense of trust and abandonment to Jesus crucified.

In 1935 he was named Apostolic Delegate in Turkey and Greece. The Catholic Church was present in many ways in the young Turkish republic. His ministry among the Catholics was intense, and his respectful approach and dialogue with the worlds of Orthodoxy and Islam became a feature of his tenure. When the Second World War broke out he was in Greece. He tried to get news from the prisoners of war to their families and assisted many Jews to escape by issuing "transit visas" from the Apostolic Delegation. In December 1944 Pius XII appointed him Nuncio in France.

During the last months of the war and the beginning of peace he aided prisoners of war and helped to normalize the ecclesiastical organization of France. He visited the great shrines of France and participated in popular feasts and in important religious celebrations. He was an attentive, prudent and positive observer of the new pastoral initiatives of the Bishops and clergy of France. His approach was always characterized by a striving for Gospel simplicity, even amid the most complex diplomatic questions. The sincere piety of his interior life found expression each day in prolonged periods of prayer and meditation. In 1953 he was created a Cardinal and sent to Venice as Patriarch. He was filled with joy at the prospect of ending his days in the direct care of souls, as he had always desired since becoming a priest. He was a wise and enterprising pastor, following the model pastors he had always venerated and walking in the footsteps of St Laurence Giustiniani, first Patriarch of Venice. As he advanced in years his trust in the Lord grew in the midst of energetic, enterprising and joyful pastoral labours.

At the death of Pius XII he was elected Pope on 28 October 1958, taking the name John XXIII. His pontificate, which lasted less than five years, presented him to the entire world as an authentic image of the Good Shepherd. Meek and gentle, enterprising and courageous, simple and active, he carried out the Christian duties of the corporal and spiritual works of mercy: visiting the imprisoned and the sick, welcoming those of every nation and faith, bestowing on all his exquisite fatherly care. His social magisterium in the Encyclicals Pacem in terris and Mater et Magistra was deeply appreciated.

He convoked the Roman Synod, established the Commission for the Revision of the Code of Canon Law and summoned the Second Vatican Council. He was present as Bishop in his Diocese of Rome through his visitation of the parishes, especially those in the new suburbs. The faithful saw in him a reflection of the goodness of God and called him "the good Pope". He was sustained by a profound spirit of prayer. He launched an extensive renewal of the Church, while radiating the peace of one who always trusted in the Lord. Pope John XXIII died on the evening of 3 June 1963, in a spirit of profound trust in Jesus and of longing for his embrace.



From L'Osservatore Romano, Weekly Edition in English 6 September 2000


POPE JOHN XXIII

1958-1963

When on October 20, 1958 the cardinals, assembled in conclave, elected Angelo Roncalli as pope many regarded him, because of his age and ambiguous reputation, as a transitional pope, little realizing that the pontificate of this man of 76 years would mark a turning point in history and initiate a new age for the Church. He took the name of John in honor of the precursor and the beloved disciple—but also because it was the name of a long line of popes whose pontificates had been short.

Angelo Giuseppe Roncalli, the third of thirteen children, was born on November 25, 1881 at Sotto il Monte (Bergamo) of a family of sharecroppers. He attended elementary school in the town, was tutored by a priest of Carvico, and at the age of twelve entered the seminary at Bergamo. A scholarship from the Cerasoli Foundation (1901) enabled him to go on to the Apollinaris in Rome where he studied under (among others) Umberto Benigni, the Church historian. He interrupted his studies for service in the Italian Army but returned to the seminary, completed his work for a doctorate in theology, and was ordained in 1904. Continuing his studies in canon law he was appointed secretary to the new bishop of Bergamo, Giacomo Radini-Tedeschi. Angelo served this social-minded prelate for nine years, acquiring first-hand experience and a broad understanding of the problems of the working class. He also taught apologetics, church history, and patrology.

With the entry of Italy into World War I in 1915 he was recalled to military service as a chaplain. On leaving the service in 1918 he was appointed spiritual director of the seminary, but found time to open a hostel for students in Bergamo. It was at this time also that he began the research for a multi-volume work on the episcopal visitation of Bergamo by St. Charles Borromeo, the last volume of which was published after his elevation as pope.

In 1921 he was called to Rome to reorganize the Society for the Propagation of the Faith. Nominated titular archbishop of Areopolis and apostolic visitator to Bulgaria (1925), he immediately concerned himself with the problems of the Eastern Churches. Transferred in 1934 to Turkey and Greece as apostolic delegate, he set up an office in Istanbul for locating prisoners of war. In 1944 he was appointed nuncio to Paris to assist in the Church's post-war efforts in France, and became the first permanent observer of the Holy See at UNESCO, addressing its sixth and seventh general assemblies in 1951 and 1952. In 1953 he became cardinal-patriarch of Venice, and expected to spend his last years there in pastoral work. He was correcting proofs of the synodal Acts of his first diocesan Synod (1958) when he was called to Rome to participate in the conclave that elected him pope.

In his first public address Pope John expressed his concern for reunion with separated Christians and for world peace. In his coronation address he asserted "vigorously and sincerely" that it was his intention to be a pastoral pope since "all other human gifts and accomplishments—learning, practical experience, diplomatic finesse—can broaden and enrich pastoral work but they cannot replace it." One of his first acts was to annul the regulation of Sixtus IV limiting the membership of the College of Cardinals to 70; within the next four years he enlarged it to 87 with the largest international representation in history. Less than three months after his election he announced that he would hold a diocesan synod for Rome, convoke an ecumenical council for the universal Church, and revise the Code of Canon Law. The synod, the first in the history of Rome, was held in 1960; Vatican Council II was convoked in 1962; and the Pontifical Commission for the Revision of the Code was appointed in 1963.

His progressive encyclical, Mater et Magistra, was issued in 1961 to commemorate the anniversary of Leo XIII's Rerum novarum. Pacem in terris, advocating human freedom and dignity as the basis for world order and peace, came out in 1963. He elevated the Pontifical Commission for Cinema, Radio, and Television to curial status, approved a new code of rubrics for the Breviary and Missal, made notable advances in ecumenical relations by creating a new Secretariat for Promoting Christian Unity and by appointing the first representative to the Assembly of the World Council of Churches held in New Delhi (1961). In 1960 he consecrated fourteen bishops for Asia, Africa, and Oceania. The International Balzan Foundation awarded him its Peace Prize in 1962.

Since his death on June 3, 1963, much has been written and spoken about the warmth and holiness of the beloved Pope John. Perhaps the testimony of the world was best expressed by a newspaper drawing of the earth shrouded in mourning with the simple caption, "A Death in the Family."

© Copyright - Libreria Editrice Vaticana

SOURCE : http://w2.vatican.va/content/john-xxiii/en/biography/documents/hf_j-xxiii_bio_16071997_biography.html



BEATIFICATION OF PIUS IX, JOHN XXIII, TOMMASO REGGIO, 
WILLIAM CHAMINADE AND COLUMBA MARMION  


HOMILY OF HIS HOLINESS JOHN PAUL II

Sunday, 3 September 2000

1. In the context of the Jubilee Year, it is with deep joy that I have declared blessed two Popes, Pius IX and John XXIII, and three other servants of the Gospel in the ministry and the consecrated life: Archbishop Tommaso Reggio of Genoa, the diocesan priest William Joseph Chaminade and the Benedictine monk Columba Marmion.

Five different personalities, each with his own features and his own mission, all linked by a longing for holiness. It is precisely their holiness that we recognize today: holiness that is a profound and transforming relationship with God, built up and lived in the daily effort to fulfil his will. Holiness lives in history and no saint has escaped the limits and conditioning which are part of our human nature. In beatifying one of her sons, the Church does not celebrate the specific historical decisions he may have made, but rather points to him as someone to be imitated and venerated because of his virtues, in praise of the divine grace which shines resplendently in him.

I extend my respectful greetings to the official delegations of Italy, France, Ireland, Belgium, Turkey and Bulgaria which have come here for this solemn occasion. I also greet the relatives of the new blesseds, together with the Cardinals, Bishops, civil and religious dignitaries who have wished to take part in our celebration. Lastly, I greet you all, dear brothers and sisters who have come in large numbers to pay homage to the servants of God whom the Church today is enrolling among the blessed.

2. Listening to the words of the Gospel acclamation: "Lord, lead me on a straight road", our thoughts naturally turn to the human and religious life of Pope Pius IX, Giovanni Maria Mastai Ferretti. Amid the turbulent events of his time, he was an example of unconditional fidelity to the immutable deposit of revealed truths. Faithful to the duties of his ministry in every circumstance, he always knew how to give absolute primacy to God and to spiritual values. His lengthy pontificate was not at all easy and he had much to suffer in fulfilling his mission of service to the Gospel. He was much loved, but also hated and slandered.

However, it was precisely in these conflicts that the light of his virtues shone most brightly: these prolonged sufferings tempered his trust in divine Providence, whose sovereign lordship over human events he never doubted. This was the source of Pius IX's deep serenity, even amid the misunderstandings and attacks of so many hostile people. He liked to say to those close to him: "In human affairs we must be content to do the best we can and then abandon ourselves to Providence, which will heal our human faults and shortcomings".

Sustained by this deep conviction, he called the First Vatican Ecumenical Council, which clarified with magisterial authority certain questions disputed at the time, and confirmed the harmony of faith and reason. During his moments of trial Pius IX found support in Mary, to whom he was very devoted. In proclaiming the dogma of the Immaculate Conception, he reminded everyone that in the storms of human life the light of Christ shines brightly in the Blessed Virgin and is more powerful than sin and death.

3. "You are good and forgiving" (Entrance Antiphon). Today we contemplate in the glory of the Lord another Pontiff, John XXIII, the Pope who impressed the world with the friendliness of his manner which radiated the remarkable goodness of his soul. By divine design their beatification links these two Popes who lived in very different historical contexts but, beyond appearances, share many human and spiritual similarities. Pope John's deep veneration for Pius IX, to whose beatification he looked forward, is well known. During a spiritual retreat in 1959, he wrote in his diary: "I always think of Pius IX of holy and glorious memory, and by imitating him in his sacrifices, I would like to be worthy to celebrate his canonization" (Journal of a Soul, Ed. San Paolo, 2000, p. 560).

Everyone remembers the image of Pope John's smiling face and two outstretched arms embracing the whole world. How many people were won over by his simplicity of heart, combined with a broad experience of people and things! The breath of newness he brought certainly did not concern doctrine, but rather the way to explain it; his style of speaking and acting was new, as was his friendly approach to ordinary people and to the powerful of the world. It was in this spirit that he called the Second Vatican Ecumenical Council, thereby turning a new page in the Church's history: Christians heard themselves called to proclaim the Gospel with renewed courage and greater attentiveness to the "signs" of the times. The Council was a truly prophetic insight of this elderly Pontiff who, even amid many difficulties, opened a season of hope for Christians and for humanity.

In the last moments of his earthly life, he entrusted his testament to the Church: "What counts the most in life is blessed Jesus Christ, his holy Church, his Gospel, truth and goodness". We too wish to receive this testament, as we glorify God for having given him to us as a Pastor.

4. "Be doers of the word, and not hearers only" (Jas 1: 22). These words of the Apostle James make us think of the life and apostolate of Tommaso Reggio, a priest and journalist who later became Bishop of Ventimiglia and finally Archbishop of Genoa. He was a man of faith and culture, and as a Pastor he knew how to be an attentive guide to the faithful in every circumstance. Sensitive to the many sufferings and the poverty of his people, he took responsibility for providing prompt help in all situations of need. Precisely with this in mind, he founded the religious family of the Sisters of St Martha, entrusting to them the task of assisting the Pastors of the Church especially in the areas of charity and education.

His message can be summed up in two words: truth and charity. Truth, first of all, which means attentive listening to God's word and courageous zeal in defending and spreading the teachings of the Gospel. Then charity, which spurs people to love God and, for love of him, to embrace everyone since they are brothers and sisters in Christ. If there was a preference in Tommaso Reggio's choices, it was for those who found themselves in hardship and suffering. This is why he is presented today as a model for Bishops, priest and lay people, as well as for those who belong to his spiritual family.

5. The beatification during the Jubilee Year of William Joseph Chaminade, founder of the Marianists, reminds the faithful that it is their task to find ever new ways of bearing witness to the faith, especially in order to reach those who are far from the Church and who do not have the usual means of knowing Christ. William Joseph Chaminade invites each Christian to be rooted in his Baptism, which conforms him to the Lord Jesus and communicates the Holy Spirit to him.

Fr Chaminade's love for Christ, in keeping with the French school of spirituality, spurred him to pursue his tireless work by founding spiritual families in a troubled period of France's religious history. His filial attachment to Mary maintained his inner peace on all occasions, helping him to do Christ's will. His concern for human, moral and religious education calls the entire Church to renew her attention to young people, who need both teachers and witnesses in order to turn to the Lord and take their part in the Church's mission.

6. Today the Benedictine Order rejoices at the beatification of one of its most distinguished sons, Dom Columba Marmion, a monk and Abbot of Maredsous. Dom Marmion left us an authentic treasure of spiritual teaching for the Church of our time. In his writings he teaches a simple yet demanding way of holiness for all the faithful, whom God has destined in love to be his adopted children through Jesus Christ (cf. Eph 1: 5). Jesus Christ, our Redeemer and the source of all grace, is the centre of our spiritual life, our model of holiness.

Before entering the Benedictine Order, Columba Marmion spent some years in the pastoral care of souls as a priest of his native Archdiocese of Dublin. Throughout his life Bl. Columba was an outstanding spiritual director, having particular care for the interior life of priests and religious. To a young man preparing for ordination he once wrote: "The best of all preparations for the priesthood is to live each day with love, wherever obedience and Providence place us" (Letter, 27 December 1915). May a widespread rediscovery of the spiritual writings of Bl. Columba Marmion help priests, religious and laity to grow in union with Christ and bear faithful witness to him through ardent love of God and generous service of their brothers and sisters.

7. Let us confidently ask the new blesseds, Pius IX, John XXIII, Tommaso Reggio, William Joseph Chaminade and Columba Marmion, to help us live in ever greater conformity to the Spirit of Christ. May their love of God and neighbour illumine our steps at this dawn of the third millennium!




Pope St. John XXIII (1881-1963)

The man who would go on to become one of the most beloved Catholic leaders of modern times was born into a large peasant family on November 25, 1881, in the village of Sotto Il Monte, in Bergamo, and was named Angelo Giuseppe Roncalli. After his seminary studies, he was ordained a priest in 1904, and was sent to pursue further studies in canon law., and he later served as a professor of Church history at the local seminary. During the First World War, he served as a stretcher-bearer, a role that brought him face-to-face with the brutal reality of modern war and its victims.

In 1925, Angelo Roncalli began his career in Church diplomacy; he would serve, in turn, as the papal nuncio to Bulgaria, (1925-35) Turkey and Greece (1935-44) and France (1944-58). During the Second World War, he distinguished himself by his consistent, effective efforts to defend and save many of the victims of the Nazis, especially Jews who were threatened by death. Many historians say that, as a Vatican diplomat, he provided numerous immigration certificates (and, some say. false baptismal papers) which enabled thousands of Jews to escape to safety. In more than one case, his efforts succeeded in the liberation of Jews who had already been deported to concentration camps. Sometimes, Roncalli’s efforts involved sympathetic Nazi officials, such as the German Ambassador to Turkey, Franz von Papen; Roncalli would later write that von Papen’s actions had allowed Roncalli to try to save the lives of 24,000 Jews. In 1944, Isaac Herzog, the Chief Rabbi of Jerusalem, wrote to Roncalli:

I want to express my deepest gratitude for the energetic steps that you have taken and will undertake to save our unfortunate people, innocent victims of unheard of horrors from a cruel power which totally ignores the principles of religion that are the basis of humanity. You follow in the tradition, so profoundly humanitarian, of the Holy See, and you follow the noble feelings of your own heart. The people of Israel will never forget the help brought to its unfortunate brothers and sisters by the Holy See and its highest representatives at this the saddest moment of our history. (Letter dated February 28,1944)
In December of 1944, shortly after the Allied liberation of France, Pope Pius XII named Archbishop Roncalli as its new nuncio. Eight years later, in November 1952, he was informed that he had been named a cardinal by the Pope, and had been nominated as the new Patriarch of Venice, a role he assumed in 1953. After the death of Pius XII in October 1958, he took part in the conclave which elected him Pope on October 28; many assumed that, as an old man, his papacy would be short and uneventful. However, his choice of papal name—John XXIII—was surprising to many, since the previous Pope John had been a 15th-century antipope, and subsequent popes had shied away from the name, as if it were tainted. However, it was perhaps an early indication of other surprises that his papacy might hold.

In January 1959, Pope John surprised the Catholic Church, and the world, with the announcement that he intended to call an ecumenical council of the world’s Catholic bishops, to begin in 1962. It was intended to foster a new dialogue between the Church and the world, and to promote aggiornamento (“updating”) where necessary. One of the key areas where John XXIII sought to renew Catholicism was in its attitude toward Judaism. Early on in his papacy, he ordered the adjective “perfidious” (“faithless,” sometimes interpreted as “treacherous”) removed from the solemn Good Friday “Prayer for the Conversion of the Jews,” and, when a cardinal accidentally reinserted it during the 1960 Holy Week services at the Vatican, the Pope asked him to repeat it, in the corrected version.

In June 1960, Pope John received the French Jewish historian Jules Isaac in an audience at the Vatican and, in response to Isaac’s plea that the upcoming Council discuss a re-thinking of Catholic attitudes towards Jews, he promised action, and commissioned Cardinal Augustin Bea to form a team of scholars who could begin to draft a document on Judaism for Vatican II. That document, after considerable debate and re-working, would eventually become Nostra Aetate, the Council’s landmark 1965 declaration on non-Christian religions. Sadly, John would not survive long enough to see the end of the Council; he died of cancer on June 3, 1963, and was widely mourned in the Jewish world. In September 2000, Pope John Paul II declared him Blessed, and he was canonized as a saint by Pope Francis in April 2014. Yad Vashem (the International Holocaust Memorial in Jerusalem) is currently considering the possibility of naming John XXIII as one of the Righteous Among the Nations, for his wartime efforts to save Jews.

Suggestions for further reading and study:

Hebblethwaite, Peter and Margaret Hebblethwaite. John XXIII: Pope of the Century, 2000.

Cahill, Thomas. Pope John XXIII: A Life, 2008.

“Why Pope John XXIII is a Saint” (Father Robert Barron): http://youtu.be/CUd4ifViFBU

“Pope John XXIII: A Reflection” (Salt & Light Television): http://youtu.be/wXcGdiv9-2M

“Key Points in the Life of the ‘Good Pope’” (Rome Reports); http://youtu.be/unI8gWi1W10




Monument à Jean XXIII à Porto Viro, Rovigo, Italie


San Giovanni XXIII (Angelo Giuseppe Roncalli) Papa

11 ottobre (3 giugno) - Memoria Facoltativa

Sotto il Monte, Bergamo, 25 novembre 1881 - Roma, 3 giugno 1963

(Papa dal 04/11/1958 al 03/06/1963).

Angelo Roncalli nacque a Sotto il Monte, piccolo borgo del bergamasco, il 25 novembre 1881, figlio di poveri mezzadri. Divenuto prete, rimase per quindici anni a Bergamo, come segretario del vescovo e insegnante al seminario. Allo scoppio della prima guerra mondiale fu chiamato alle armi come cappellano militare. Inviato in Bulgaria e in Turchia come visitatore apostolico, nel 1944 è Nunzio a Parigi, per divenire poi nel 1953 Patriarca di Venezia. Il 28 ottobre 1958 salì al soglio pontificio, come successore di Pio XII, assumendo il nome di Papa Giovanni XXIII. Avviò il Concilio Vaticano II, un evento epocale nella storia della Chiesa. Morì il 3 giugno 1963. Un breve ma intenso pontificato, durato poco meno di cinque anni, in cui egli riuscì a farsi amare dal mondo intero. È stato beatificato il 3 settembre del 2000 e canonizzato il 27 aprile 2014.

Martirologio Romano: A Roma, beato Giovanni XXIII, papa: uomo dotato di straordinaria umanità, con la sua vita, le sue opere e il suo sommo zelo pastorale cercò di effondere su tutti l’abbondanza della carità cristiana e di promuovere la fraterna unione tra i popoli; particolarmente attento all’efficacia della missione della Chiesa di Cristo in tutto il mondo, convocò il Concilio Ecumenico Vaticano II.

Nell’aria c’era già l’odore dell’estate, ma il giorno era triste. Quel 3 giugno 1963 una luce si spegneva nel mondo: il “Papa buono” era morto. Calde lacrime solcavano il viso delle tante persone che appresero in quei momenti la notizia della sua scomparsa. Nel suo breve ma intenso pontificato, durato poco meno di cinque anni, Papa Giovanni era riuscito a farsi amare dal mondo intero, che adesso ne piangeva la perdita.

Ma già subito dopo la sua morte incominciava il fervore della devozione popolare, che doveva avvolgere la sua figura di una precoce quanto indiscussa aureola di santità, e prendeva avvio il processo di beatificazione: un lavoro ciclopico, durato ben 34 anni, con l’avvicendarsi di diversi Postulatori e montagne di documenti da vagliare prima di pronunciarsi sulla sua eroicità. (…)Il 12 ottobre 1958 Angelo Roncalli era partito alla volta di Roma per partecipare insieme agli altri cardinali al conclave, ma non immaginava assolutamente di essere eletto Papa. Il suo desiderio era sempre stato quello di essere un pastore di anime, modesto e semplice come un parroco di campagna. 

Era nato a Sotto il Monte, piccolo borgo del bergamasco, il 25 novembre 1881, figlio di poveri mezzadri che lo battezzarono il giorno stesso della sua nascita nella locale Chiesa di S. Maria; la stessa dove, divenuto prete, avrebbe celebrato la sua prima Messa, il 15 agosto 1905, festa dell’Assunzione.

Angelino era molto intelligente e terminò le scuole in un lampo, tanto che in seminario era il più giovane della sua classe. A 19 anni aveva completato i corsi, ma per la legge ecclesiastica non poteva essere ordinato sacerdote prima dei 24 anni, così fu mandato a Roma per laurearsi alla Gregoriana. 

Divenuto prete, rimase per quindici anni a Bergamo, come segretario del vescovo e insegnante al seminario. Allo scoppio della prima guerra mondiale fu chiamato alle armi come cappellano militare. Nel 1921 Roncalli è a Roma e, successivamente, viene inviato in Bulgaria e in Turchia come visitatore apostolico: iniziava così la sua carriera diplomatica. Nominato Nunzio a Parigi nel 1944, diventa Patriarca di Venezia nel 1953.

Un’esistenza piuttosto appartata, senza fatti eclatanti, fino all’elezione al soglio di Pietro. Aveva allora 77 anni ed aveva già fatto testamento. Intendeva essere sepolto a Venezia e si era fatto costruire la tomba, nella cripta di S. Marco. Era naturale che ritenesse ormai imminente il suo commiato dal mondo. L’anno prima, 1957, aveva scritto infatti nel suo diario: “O Signore, siamo a sera. Anni settantasei in corso. Grande dono del Padre celeste la vita. Tre quarti dei miei contemporanei sono passati all’altra riva. Dunque anch’io mi debbo tener preparato al grande momento…”. Ma le vie del Signore sono sovente imprevedibili. Il 28 ottobre 1958 l’allora cardinale e patriarca di Venezia salì al soglio pontificio, come successore di Pio XII, e molti ne restarono sorpresi. Un vecchio avrebbe dovuto reggere la Chiesa? I giornali presto ci ricamarono su perché veniva da una famiglia di contadini. “Il papa contadino”, cominciarono a chiamarlo. Ma Roncalli aveva ben chiara la propria missione da compiere. 

“Vocabor Johannes…”. Mi chiamerò Giovanni, esordì appena eletto. Era il primo punto fermo del suo pontificato. Un nome che era già tutto un programma. E non si smentì. 

Nel 1959, un anno soltanto dopo la sua elezione, “tremando un poco di commozione, ma insieme con umile risolutezza di proposito”, come disse ai cardinali riuniti, annunciò il Concilio Vaticano II. Un evento epocale, destinato a cambiare il volto della Chiesa, a segnare un netto spartiacque nella storia della cristianità. 

(…) Fu il leit-motiv della sua vita e del suo pontificato. Dopo la S. Messa, nulla era per lui più importante del Rosario. Ogni giorno lo recitava per intero, meditando su ogni mistero. “Sono entusiasta – egli diceva - di questa devozione, soprattutto quando è capita ed appresa bene. Il vero Rosario è il cosiddetto Rosario meditato. Questo supplisce a molte altre forme di vita spirituale. È meditazione, supplicazione, canto ed insieme incantesimo delle anime. Quanta dolcezza e quanta forza in questa preghiera!”.

Mons. Loris Capovilla, suo segretario e fedele custode di memorie, ha detto che Papa Giovanni “durante tutta la sua esistenza si comportò con Maria di Nazareth come un figlio con la madre, uno di quei figli che un tempo davano del lei o del voi alla propria genitrice, manifestando amore dilatato dalla venerazione e rispetto alimentato dall’entusiasmo”.

Una venerazione tenera e forte, delicata e incrollabile, in cui possiamo vedere racchiuso il segreto della sua santità. 

Durante il suo pontificato fu pubblicato su “L’Osservatore Romano” un suo “Piccolo saggio di devoti pensieri distribuiti per ogni decina del Rosario, con riferimento alla triplice accentuazione: mistero, riflessione ed intenzione”: in una scrittura limpida e chiara c’è il succo delle riflessioni che egli veniva maturando nella personale preghiera del S. Rosario. “Nell’atto che ripetiamo le Avemarie, quanto è bello contemplare il campo che germina, la messe che s’innalza…”, diceva con efficace metafora presa da quel mondo contadino a lui così familiare. “Ciascuno avverte nei singoli misteri l’opportuno e buon insegnamento per sé, in ordine alla propria santificazione e alle condizioni in cui vive”. 

Papa Giovanni auspicava che il Rosario venisse recitato ogni sera in casa, nelle famiglie riunite, in ogni luogo della terra. Ma quanti oggi si radunano per fare questo? Il vento gelido della secolarizzazione ha finito per spazzare via questa antica consuetudine. Le case assomigliano oggi a isole di solitudine e incomunicabilità e se ci si riunisce è per celebrare i rituali del “caminetto” televisivo che mescola con la stessa indifferenza massacri etnici e telequiz, futilità e orrori.

(…)Il suo paese natale da oltre un trentennio è meta incessante di pellegrinaggi. Lo si era immaginato come un papa di transizione, che sarebbe passato in fretta, presto dimenticato, ma non è stato così. Per un disegno provvidenziale di Dio la giovinezza della Chiesa si è realizzata attraverso l’opera di un vecchio. Fu veramente un dono inatteso del Cielo. 

Attento ai segni dei tempi, Papa Giovanni promosse l’ecumenismo e la pace. Uomo del dialogo e della viva carità, fece sentire a tutti gli uomini, anche ai non cattolici e ai lontani, l’amicizia di Dio. La sua spiritualità, delicata e robusta al tempo stesso, aveva, come abbiamo visto, le sue radici in Maria. A Lei sempre si rivolgeva, in Lei confidava. Non si staccava mai da Lei, né mai si macerava nel dubbio: la sua fede era limpida e sorgiva, riposava in Maria, attraverso il Rosario. 

Anche il miracolo, la guarigione “clinicamente inspiegabile” di una suora malata di cancro, grazie a cui è ora elevato alla gloria degli altari, si è realizzato nel segno di Maria. Suor Caterina Capitani, delle Figlie della Carità, era affetta da un tumore allo stomaco che l’aveva ridotta in fin di vita. Papa Giovanni era morto da soli tre anni e la suorina con le consorelle l’aveva pregato a lungo, con grande insistenza e fiducia. Quel giorno, era il 25 maggio 1966, il “Papa buono” le apparve e le disse di non temere, perché sarebbe stata guarita, aggiungendo: “Me l’avete strappato dal cuore questo miracolo”. 
Prima di scomparire però le fece una grande raccomandazione: di pregare sempre il rosario. Era il suo chiodo fisso durante la vita, era il segreto della sua santità nell’alba eterna che non conosce tramonto.

Il Martirologium Romanum pone la data di culto al 3 giugno, mentre le diocesi di Bergamo e di Milano celebrano la sua memoria l'11 ottobre, anniversario dell'apertura del Concilio Vaticano II avvenuta nel 1962.

La festa liturgica è iscritta nel Calendario Romano generale all'11 ottobre, con il grado di memoria facoltativa.

Autore: Maria Di Lorenzo


Papa Giovanni XXIII Busto in bronzo opera di Franco Murer collocato alla Scuola Grande di San Rocco a Venezia 


Giovanni XXIII (papa)

Bibliografia

(al secolo Angelo Giuseppe Roncalli). Papa, santo (Sotto il Monte 1881-Roma 1963). Ordinato sacerdote (1903) e licenziato in teologia a Roma nel 1904, ritornò a Bergamo, dove fino al 1914 fu segretario del vescovo Giacomo Radini Tedeschi, insegnando contemporaneamente in seminario storia della Chiesa e apologetica non senza sospetti e denunzie da parte degli antimodernisti. Dopo la prima guerra mondiale, cui partecipò come cappellano militare, ebbe incarichi a Roma. Fu poi delegato apostolico in Bulgaria, in Turchia e in Grecia, dove rimase fino al 1944. Finita la guerra, fu nunzio apostolico a Parigi presso il governo della IV Repubblica. Qui ebbe modo di osservare i fermenti della Chiesa di Francia, dove si attuavano ardite esperienze pastorali (tra cui quella dei preti operai). Creato cardinale nel 1953 e nominato patriarca di Venezia, nel conclave tenuto nell'ottobre-novembre del 1958 venne eletto papa. Già nel suo primo discorso delineò il programma del suo pontificato ponendo in primo piano la direttiva pastorale e distanziandosi così da Pio XII. Nel governo della Chiesa ripristinò il posto di segretario di Stato, vacante dal 1944; provvide ad ampie nomine cardinalizie, andando oltre il numero di 70 stabilito da Sisto V, per assicurare adeguata rappresentanza anche alle nuove chiese d'Asia e d'Africa. In occasione delle celebrazioni ufficiali del centenario dell'Unità d'Italia (1961) parlò senza recriminazioni della fine del potere temporale, sottolineando la funzione religiosa e morale del papato. Di fronte alle tensioni politiche del mondo Giovanni XXIII intensificò la sua azione di pace ammonendo tutti in fondamentali encicliche: Ad Petri cathedram del 29 giugno 1959, Pacem in terris dell'aprile 1963 (suo testamento), mentre di fronte alle tensioni sociali e ai problemi della nuova economia, in occasione del 70º anniversario della Rerum novarum ne richiamò, con gli adattamenti necessari, principi e spirito (Mater et Magistra, 15 maggio 1961). In codesto spirito riallacciò relazioni coi Paesi comunisti, ricevette personalità di regimi antireligiosi (tra cui il genero di Chruščëv), abolì le rappresentanze dei governi polacco e lituano in esilio presso la Santa Sede (1959). Con questi atti papa Roncalli si distanziò da una concezione della Chiesa quale fortilizio staccato dal mondo, astenendosi dal pronunziare sul mondo contemporaneo i consueti giudizi di condanna, giacché vedeva in esso il maturare di una nuova realtà di rapporti umani in linea con le nuove mete spirituali e sociali della Chiesa. In questa prospettiva papa Roncalli preannunziò fin dal 1959, assieme alla riforma del codice di diritto canonico e al sinodo romano, un nuovo Concilio (Vaticano II) che convocò (bolla Humanae salutis, 25 dicembre 1961) dopo adeguati lavori preparatori e vaste consultazioni. Nell'allocuzione di apertura (11 ottobre 1962) ne fissò gli scopi, tra i quali quello di cercare un nuovo linguaggio con cui presentare a tutti gli uomini il messaggio cristiano; e questo con particolare apertura ecumenica alle Chiese cristiane. Egli poté guidarne soltanto due sessioni, poiché morì nel giugno dell'anno successivo. Il 3 settembre 2000, dopo la promulgazione da parte di Giovanni Paolo II dei decreti che ne riconoscevano “l'eroicità delle virtù”, veniva portato a compimento il processo di beatificazione di Giovanni XXIII, avviato, nel novembre 1965, dal suo successore Paolo VI. Il 24 aprile del 2014 avveniva la canonizzazione di Giovanni XXIII.

BIBLIOGRAFIA

D. Agasso, Il papa delle grandi speranze, Milano, 1967; L. Capovilla, Papa Giovanni, segno dei tempi, Roma, 1967; V. Gorresio, La nuova missione, Milano, 1968; P. Hebbiethwaite, Giovanni XXIII il papa del Concilio, Milano, 1989.

SOURCE : https://www.sapere.it/enciclopedia/Giovanni+XXIII+(papa).html

Relief and plaque of Pope John XXIII at Piazzetta dei Leoncini in Venice.


Giovanni XXIII

Dizionario di Storia (2010)

Giovanni XXIII Papa (Sotto il Monte, Bergamo, 1881-Roma 1963). Angelo Giuseppe Roncalli fu eletto papa il 28 ott. 1958, succedendo a Pio XII. Sacerdote (1904), a Bergamo fu segretario (1905) del vescovo G. Radini Tedeschi e professore al seminario. Durante la Prima guerra mondiale fu richiamato in servizio come sergente di sanità e poi svolse ministero come cappellano militare. Chiamato a Roma (1921) alla Congregazione di Propaganda fide da Benedetto XV con l’incarico di presiedere la riorganizzazione dell’opera per la propagazione della fede in Italia, fu quindi (1925) arcivescovo titolare di Areopoli, poi visitatore apostolico e (dal 1932) delegato apostolico in Bulgaria. Trasferito nel 1934 alla chiesa titolare arcivescovile di Mesembria, nel 1935 fu nominato amministratore e delegato apostolico in Turchia e in Grecia; poi nel 1944 fu inviato a Parigi come nunzio apostolico. Nel 1953 fu nominato cardinale e patriarca di Venezia. Eletto papa, nella sua omelia del giorno dell’incoronazione (4 nov. 1958) si proponeva di essere anzitutto pastore, e in questa prospettiva si collocano gli atti più significativi del suo pontificato: la convocazione di un concilio ecumenico e l’inizio della revisione del codice di diritto canonico. Particolare rilievo assunse nella storia della Chiesa la convocazione e l’apertura (11 ott. 1962) del Concilio vaticano II, dopo la sospensione del Concilio vaticano I nel 1870, intesa non solo a «rimettere in valore e in splendore la sostanza del pensare e del vivere umano e cristiano» (discorso del 14 nov. 1960 ai membri delle pontificie commissioni e segretariati per il Concilio), venendo incontro alle nuove esigenze organizzative e pastorali della Chiesa con il previsto «aggiornamento», ma altresì come «un invito alle comunità separate per la ricerca dell’unità». L’attuazione del Concilio, indetto il 25 dic. 1961 con la bolla Humanae salutis, contrassegnò gli ultimi due anni e mezzo del pontificato giovanneo. G. visitò tutte le commissioni preparatorie per stimolarne l’attività, più volte aggiunse a esse nuovi membri per accelerarne i lavori, prese minuziosamente visione di tutti i documenti elaborati da esse, aprì e concluse con appropriate allocuzioni le sette adunanze plenarie della commissione centrale, nei suoi discorsi ai fedeli non si stancò di tenere viva l’attesa del Concilio e l’interesse per la sua preparazione e, in seguito, per il suo svolgimento. Nell’imminenza dell’apertura tali sollecitudini culminarono in uno speciale ritiro spirituale praticato dal Santo Padre, nella solenne processione penitenziale da S. Maria Maggiore al Laterano, nelle visite pontificie a diverse chiese, e soprattutto nel pellegrinaggio a Loreto e ad Assisi (4 ott. 1962). Il Concilio venne aperto con la partecipazione di oltre 2500 vescovi, alla presenza di 86 missioni straordinarie e di 46 osservatori delegati non cattolici, fra cui 12 ortodossi. Nonostante i primi attacchi del male, il papa seguì molto da vicino i lavori delle 36 congregazioni generali di quel primo periodo, da lui solennemente concluso l’8 dic. 1962. Nei mesi successivi, dopo aver istituita la commissione di coordinamento, non venne meno nel suo fattivo interessamento. Notevoli furono le aspirazioni e l’azione di G. per l’unità della Chiesa e per dare impulso al dialogo ecumenico. Il Segretariato per l’unità dei cristiani, da lui creato (1960), venne incluso fra gli organismi conciliari; vennero invitati osservatori non cattolici al Concilio; ogni iniziativa unionistica fu incoraggiata; non mancarono segni di stima verso i fratelli separati e verso le Chiese ortodosse; all’incontro con il primate anglicano lord Fisher seguirono numerose udienze a esponenti autorevoli di comunità ecclesiali non cattoliche e anche a gruppi di non cristiani. Con la creazione di nuovi cardinali, G. oltrepassò il numero tradizionale dei componenti il collegio cardinalizio, fissato da Sisto V (1586) a 70. Altra significativa espressione del suo impegno fu l’interesse che egli pose nella cura della diocesi di cui, come papa, era vescovo: oltre alla celebrazione di un sinodo, numerose furono le sue visite di carattere liturgico e pastorale a istituzioni e parrocchie romane. Quanto all’organizzazione ecclesiastica, il papa seppe avvalersi dei dicasteri che lo coadiuvavano nel governo generale, e innanzitutto della Segreteria di Stato, cui tornò a preporre un cardinale segretario di Stato, carica rimasta vacante dal 1944; precisi richiami fece all’attività apostolica dell’Azione cattolica, invitata a proseguire il suo lavoro secondo le direttive dell’episcopato dei singoli Paesi. Oltre ai messaggi e discorsi, si ricordano le sue encicliche: Ad Petri cathedram, sulla verità, l’unità e la pace (29 giugno 1959); Sacerdotii nostri primordia (1° ag. 1959), per il primo centenario della morte del Santo curato d’Ars; Grata recordatio (26 sett. 1959), per la recita del rosario secondo le intenzioni speciali suggerite dal momento; Princeps pastorum (28 nov. 1959), sull’attività missionaria; risonanza mondiale anche al di là degli ambienti cattolici ebbero la Mater et magistra (15 maggio 1961), sui recenti sviluppi della questione sociale alla luce della dottrina cristiana, e la Pacem in terris (10 apr. 1963), indirizzata anche «a tutti gli uomini di buona volontà», sul tema della pace e della necessaria collaborazione anche tra uomini di fedi diverse. Dopo la morte è stato pubblicato, insieme ad altri brevi scritti, il suo diario spirituale (Il giornale dell’anima e altri scritti di pietà, 1964). Della sua attività di erudito e storico della Chiesa si ricordano: Gli Atti della visita apostolica di s. Carlo Borromeo a Bergamo, 1575 (1936-58); inoltre Il cardinale C. Baronio (1908); La Misericordia Maggiore (1912); In memoriam di mons. Giacomo M. Radini Tedeschi vescovo di Bergamo (1916); Gli inizi del Seminario di Bergamo (1939). Il 3 sett. 2000 G. è stato beatificato da Giovanni Paolo II.

SOURCE : https://www.treccani.it/enciclopedia/giovanni-xxiii_(Dizionario-di-Storia)/

GIOVANNI XXIII, papa

di Francesco Traniello - Dizionario Biografico degli Italiani - Volume 55 (2001)

GIOVANNI XXIII, papa. – Angelo Giuseppe Roncalli nacque a Sotto il Monte (Bergamo) il 25 nov. 1881, quartogenito di Giovanni Battista e di Marianna Mazzola, che ebbero dopo di lui altri nove figli, in una famiglia mezzadrile a struttura patriarcale di modeste risorse economiche, composta, alla sua nascita, da una trentina di persone.

Alla famiglia di origine il Roncalli restò sempre legatissimo, soccorrendola come poteva con limitati aiuti finanziari, intrattenendo con diversi suoi membri una continua e affettuosa corrispondenza e ritornando nel suo seno per i brevi periodi che gli furono concessi dalle circostanze.

Con l'aiuto anche economico del parroco F. Rebuzzini - alla cui morte, avvenuta nel 1898, ebbe in ricordo il libretto dell'Imitazione di Cristo, fonte centrale della sua spiritualità - nel 1892 il Roncalli entrò nel corso ginnasiale del seminario di Bergamo, durante l'episcopato di G.C. Guindani, e vestì l'abito clericale nel 1895, anno d'inizio delle sue "note spirituali" intitolate più tardi, nel 1902, Il giornale dell'anima (prima ed. a cura di L.F. Capovilla, Roma 1964; ed. critica a cura di A. Melloni, Bologna 1987). Nel 1900 fu inviato, con una borsa di studio, a continuare gli studi teologici presso il pontificio seminario romano dell'Apollinare, interrotti tra il 1901 e il 1902 per il servizio di leva a Bergamo.

Al seminario romano ebbe come maestri, tra gli altri, U. Benigni e C. Salotti, e come compagno, per un breve periodo, E. Buonaiuti.

Fu ordinato sacerdote il 10 ag. 1904 nella chiesa di S. Maria in Monte Santo; dal 1902 la sua direzione spirituale era stata assunta dal padre redentorista F. Pitocchi, che gli consentì di affrontare con serenità d'animo i primi fermenti modernistici, definiti più tardi, con implicito riferimento autobiografico, "una tentazione per tutti".

Il Roncalli non era rimasto insensibile ai problemi posti dalle nuove tendenze critiche, pur non intendendo "azzardare proposizioni, anche di un apice difformi dal retto sentire della Chiesa" (Giornale dell'anima, 9-18 dic. 19o3, 1987, p. 311), in uno spirito di completa obbedienza.

Il 13 luglio 1904 si laureò in teologia, iscrivendosi subito dopo ai corsi di diritto dell'Apollinare; ma prima di concluderli, nel 1905, fu richiamato a Bergamo, in qualità di segretario del nuovo vescovo G. Radini Tedeschi.

Iniziò da allora un periodo della sua esistenza, protrattosi per nove anni, in cui la vicinanza alla persona e la diretta partecipazione all'attività di Radini Tedeschi - figura di rilievo nazionale e internazionale del movimento cattolico, rinnovatore, sul modello borromaico, della Chiesa di Bergamo, propugnatore di riforme liturgiche e di un aggiornamento della cultura dei seminari - si ripercossero profondamente sul profilo umano e religioso del Roncalli.

Divenuto collaboratore del giornale L'Eco di Bergamo e del settimanale della diocesi La Vita diocesana, docente di storia ecclesiastica presso il seminario locale dal 1906 al 1914 e, per periodi più brevi, di patrologia, di apologetica e di teologia fondamentale, il Roncalli ebbe modo di scoprire e coltivare il suo interesse per la storia della Chiesa.

In particolare si dedicò, con la collaborazione di don P. Forno, allo studio dell'inedita visita pastorale di Carlo Borromeo del 1575, pubblicata molto più tardi (Gli atti della visita apostolica di s. Carlo Borromeo a Bergamo, I-V, Firenze 1936-57) e con altri lavori sulle istituzioni di beneficenza e sul seminario di Bergamo. Il 4 dic. 1907, all'indomani della promulgazione della Pascendi, tenne, per incarico del vescovo, la celebrazione del terzo centenario di Cesare Baronio, in cui non esitò ad accennare all'importanza degli studi positivi e all'opportuna armonizzazione dell'irrinunciabile tomismo "colle nuove esigenze dei tempi e coi postulati della scienza contemporanea" (Il cardinale C. Baronio, Roma 1961, p. 43; già edito in La Scuola cattolica, XXVI [1908], pp. 1-29); approvò poi incondizionatamente i "provvedimenti pontifici intesi a salvaguardare specialmente il clero dall'infezione degli errori moderni (cosiddetti modernistici), che in modo subdolo e affascinante tentano di demolire i fondamenti della dottrina cattolica", ringraziando il Signore di averlo "mantenuto illeso in mezzo a tanto ribollire ed agitarsi di cervelli e di lingue" (Giornale dell'anima, 2-8 ott. 1910, 1987, p. 385); ma espresse al suo vescovo dissenso dall'esasperazione dei toni polemici, degli attacchi personali e delle denunce, che non mancarono di riguardarlo direttamente. Nel 1912, anno in cui entrò come "esterno" nella congregazione diocesana dei preti del S. Cuore, ebbe parte di rilievo nella redazione della lettera collettiva dei vescovi lombardi, che ne avevano affidato la stesura al Radini Tedeschi, per il XVI centenario dell'editto di Milano. Alla morte del suo vescovo, il 22 ag. 1914, il Roncalli ne scrisse una biografia (Mons. G.M. Radini Tedeschi, vescovo di Bergamo, Bergamo 1916, poi Roma 1963).

Chiamato alle armi nel maggio 1915, prestò servizio nella sanità in veste di sottufficiale e, dal 28 marzo 1916, come cappellano militare, ma non fu mai sul fronte di guerra. Non sembra, comunque, che l'esperienza bellica, durante la quale interruppe anche le sue annotazioni spirituali, lasciasse nel Roncalli tracce profonde, a differenza di quanto accadde per altri cappellani.

In una lettera scritta dopo Caporetto al fratello Giuseppe, a sua volta chiamato alle armi, manifestava i propri sentimenti patriottici frammisti a una vena antiliberale, annotando che "molti soldati purtroppo a sentir parlare di patria scrollano le spalle, ridono, oppure bestemmiano e maledicono. Noi no. Noi facciamo il nostro dovere guardando in alto. Gli uomini che ci hanno governato e ci governano non meritano i nostri sacrifici, ma la patria oggi in pericolo li merita tutti. Gli uomini passano e la patria resta" (Lettere alla famiglia, a cura di E. Roncalli - M. Roncalli, Milano 1988, p. 51).

Chiamato nel dopoguerra dal vescovo L. Marelli, succeduto al Radini Tedeschi, a presiedere la Casa dello studente fondata dalla diocesi di Bergamo, e alla direzione spirituale del seminario vescovile, posto di fronte all'eventualità di ricevere un'onorificenza ufficiale per i meriti acquisiti durante il conflitto, se ne schermì per il timore di essere identificato come un liberale. Al principio del 1921, superati laceranti dubbi, accettò di abbandonare Bergamo per assumere la carica di presidente del consiglio romano della Pia Opera per la propagazione della fede, destinata a occuparsi delle missioni, alle dipendenze della congregazione di Propaganda Fide. Il ritorno a Roma, in contatto con l'apparato di governo della S. Sede e con lo stesso pontefice Benedetto XV, che il 7 maggio 1921 lo nominò prelato domestico, impresse un nuovo corso alla sua esistenza. Già nel 1921, in ragione della nuova carica, intraprese un lungo viaggio in Francia, Belgio e Germania, con lo scopo di assicurare un miglior coordinamento romano delle attività locali a favore delle missioni, e avviò una serie di visite nelle diocesi italiane per promuoverne l'impegno missionario. L'Opera divenne "il respiro della sua anima e della sua vita". Scarsamente coinvolto dalle vicende politiche del dopoguerra, adottò al riguardo un atteggiamento di distacco, pur asserendo, in una lettera ai familiari del 24 febbr. 1924, di restare "fedele al Partito popolare" e, in altra missiva del 4 aprile, di non sentirsela di votare per i fascisti "in coscienza di cristiano e di sacerdote."

E proseguiva: "Padroni tutti di pensarla come credono. Vedremo in fine chi ha ragione; voi fate come vi pare. Il mio avviso sarebbe questo: dare il voto alla lista popolare, se c'è libertà di votazione. Se invece c'è pericolo di noie, stare a casa propria e lasciare che il mondo vada come vuole. Di una cosa state sicuri, cioè che la salute d'Italia non può venire neanche da Mussolini per quanto sia un uomo d'ingegno. I suoi fini sono forse buoni e retti, ma i mezzi sono iniqui e contrari alla legge del Vangelo" (Lettere alla famiglia, pp. 68 ss.).

Designato alla carica di visitatore apostolico in Bulgaria, fu ordinato vescovo il 17 marzo 1925, ponendosi sotto il patronato di s. Giuseppe, nonché di "san Francesco Saverio, san Carlo, san Francesco di Sales, i protettori di Roma e di Bergamo, il beato Gregorio Barbarigo" e assumendo come motto quello del Baronio (ma con i due termini invertiti) "Oboedientia et pax".

Improntò la sua missione a rapporti di amicizia e di collaborazione con la Chiesa ortodossa autocefala bulgara, e all'opera di soccorso ai profughi bulgari provenienti dalla Tracia e dalla Macedonia, acquisite dalla Grecia; adottò grande cautela, in accordo con la S. Sede, di fronte alle numerose richieste avanzate da seminaristi ortodossi di completare gli studi in istituti cattolici, e si adoperò per la realizzazione del controverso progetto di fondazione di un seminario cattolico in Bulgaria - sostenuto dai fautori dell'"unionismo" in contrasto con la linea della latinizzazione delle Chiese orientali - che poté inaugurare soltanto nel 1934.

Nel 1929 salutò con esultanza la firma dei Patti lateranensi, scrivendone alle sorelle: "Tutto ciò che la massoneria cioè il diavolo, aveva fatto in 60 e più anni contro la Chiesa e contro il Papa in Italia, tutto è stato rovesciato […]. Non mancheranno altre pene. Ma intanto bisogna avere il coraggio della lealtà e riconoscere che ciò che è avvenuto ha del prodigio e può portare un bene incalcolabile all'Italia nostra e a tutto il mondo. Ora chi aveva un po' studiato e non andava in chiesa, e non era praticante in nome del patriottismo, ha perduto ogni scusa" (ibid., p. 113).

Coinvolto in delicate vicende diplomatiche, per esempio in occasione del matrimonio di re Boris con la cattolica Giovanna di Savoia, incorrendo anche in frizioni con la legazione francese da lui giudicata esasperatamente nazionalista, il Roncalli vide ritardare oltre le attese, sino al settembre 1931, l'elevazione della sede di Sofia a delegazione apostolica e la propria conseguente promozione a delegato: il che confermò una sua intima impressione di essere stato emarginato dalla S. Sede e acuì il suo senso di solitudine.

Nominato da Pio XI delegato apostolico a Istanbul alla fine del 1934, s'insediò con il titolo di arcivescovo di Mesembria nel gennaio 1935, in un momento di grandi tensioni tra il governo laicizzatore di Kemal Atatürk e tutte le comunità religiose, a loro volta divise da vecchi e nuovi antagonismi.

Costretto dalle leggi locali all'abito civile e avviato da parte sua l'apprendimento della lingua turca, che incominciò a usare anche nella lettura del Vangelo e nella benedizione conclusiva della messa - sebbene la comunità cattolica locale di rito latino, di cui era ordinario, fosse plurinazionale e prevalentemente francofona -, approfondì la conoscenza della tradizione patristica d'Oriente, delle Chiese ortodosse e del mondo islamico. A più riprese, non senza incontrare difficoltà e ostilità, visitò la Grecia, alla quale si estendeva la sua funzione di delegato. Nell'Epifania del 1939 accennò, in una predica, prendendo spunto dalle reliquie dei magi conservate nel duomo di Colonia, alle persecuzioni razziali.

Allo scoppio della guerra, che nel marzo 1940 il Roncalli prevedeva catastrofica per tutte le parti belligeranti, la sede di Istanbul, in ragione della neutralità turca, divenne un nodo centrale della diplomazia e dello spionaggio internazionali.

Il Roncalli, attenendosi a un tradizionale paradigma ecclesiastico, scorse "nel terrore e nell'orrore che ci avvolgono, le terribili sanzioni che la legge divina riceve anche sulla terra" (Giornale dell'anima, 25-31 ott. 1942, 1987, p. 593), appellandosi, come rimedio, "ai principii base dell'ordine sociale cristiano"; indicò nel laicismo e nel nazionalismo "i due grandi malanni che attossicano oggi il mondo", caratteristico il primo "degli uomini di governo e dei laici", il secondo condiviso anche dagli ecclesiastici (ma con la convinzione che "gli italiani, specialmente i sacerdoti secolari, ne fossero meno contaminati"), assegnando a se stesso, come rappresentante della Chiesa "madre delle nazioni, di tutte le nazioni", il dovere di tenersi al riparo da tale contagio.

Sul piano diplomatico adottò effettivamente una regola di equidistanza tra i rappresentanti degli Stati in conflitto, ma attivò, anche a fini umanitari, rapporti molto cordiali con le autorità militari italiane in Grecia dopo l'occupazione italo-germanica del paese. Nel 1939-40 aveva contato sulla non belligeranza italiana, attribuendone il merito a Mussolini, e salutandola come la ricompensa divina per la stipula della conciliazione; poi, fino all'inizio del 1943, aveva creduto nel "felice esito" del conflitto per l'Italia, accennando nei suoi dispacci a valutazioni azzardate sull'andamento della guerra in Nordafrica e in Russia (e destando per questo commenti non benevoli del segretario degli Affari ecclesiastici straordinari, D. Tardini). Alla notizia della caduta del regime fascista, ne scrisse ai familiari con tono di prudenza, giudicando favorevolmente l'evento come un passaggio avvenuto senza scosse "da una costituzione politica all'altra" (Lettere alla famiglia, p. 219).

Allacciò una relazione di fiduciosa amicizia con l'ambasciatore del Reich in Turchia, F. von Papen, stimato dal Roncalli in quanto fervente cattolico, e con il collaboratore di questo K. von Lersner, ritenendoli entrambi desiderosi di pace e occulti oppositori del regime nazista, in quanto eredi della vecchia Germania; pur con qualche cautela, accreditò nella sua corrispondenza diplomatica gli inviti e le calcolate sollecitazioni provenienti da quella fonte per l'assunzione da parte della S. Sede di un ruolo attivo di pacificazione, nel quadro di un disegno, tanto ambiguo quanto pretenzioso, coltivato da Papen, in senso prevalentemente antisovietico.

Il principale campo di attività del Roncalli in epoca bellica fu, peraltro, quello umanitario, per il quale poté avvalersi delle sue buone relazioni con quasi tutte le parti in lotta contribuendo, direttamente o indirettamente, alla salvezza di molti ebrei nei territori dell'Europa balcanica occupati dai Tedeschi o alleati dei Tedeschi.

Affrontò con particolare determinazione il problema dei profughi in fuga, tenendo contatti con la Jewish Agency, provvedendo allo scambio di informazioni e cercando di favorire il passaggio e l'asilo degli israeliti, "parenti e […] concittadini di Gesù", in territori neutrali senza tralasciare d'investire della questione la segreteria di Stato, che informò altresì circa "episodi raccapriccianti nel trattamento verso gli ebrei". Al momento della rottura delle relazioni tra Turchia e Germania (agosto 1944), il Roncalli rivolse le sue cure anche ai numerosi cittadini tedeschi deportati e internati dal governo turco.

Nel dicembre 1944 fu raggiunto improvvisamente dalla notizia della sua designazione, avvenuta per diretta volontà di Pio XII, alla nunziatura apostolica di Parigi, donde il predecessore, V. Valeri, in quanto accreditato presso il governo di Vichy, era stato allontanato dal generale Ch. de Gaulle che richiedeva anche un'ampia epurazione nelle file dell'episcopato francese accusato di collaborazionismo. Il Roncalli si sottopose a un tour de force aereo per giungere prima della fine del '44 nella capitale francese, passando per Ankara, Il Cairo, Bengasi, Roma, dove fu ricevuto dal papa ed ebbe in consegna il testo dell'indirizzo di auguri che doveva pronunciare il primo giorno del nuovo anno come decano del corpo diplomatico.

Sbalzato di colpo e inaspettatamente, quand'era "incamminato decisamente verso la vecchiaia", in una delle più importanti sedi diplomatiche pontificie, proiettato dall'Oriente nel cuore dell'Occidente, in un ambiente fortemente secolarizzato e in un momento decisivo della guerra, portò anzitutto a buon fine la questione insorta a proposito dei membri dell'episcopato sgraditi al governo francese, sulla base di volontarie dimissioni di tre di loro e della contemporanea nomina di nuovi vescovi da parte della S. Sede.

Si immerse, con letture, colloqui e frequenti viaggi per il paese, che suscitarono malumori nelle sfere governative e alla segreteria di Stato, nella realtà multiforme e dinamica del cattolicesimo francese incontrando di persona alcuni dei suoi esponenti più significativi, come padre L.-J. Lebret, l'abate G. Michonneau e il filosofo J. Maritain, sul punto di diventare ambasciatore presso la S. Sede. Concentrò la sua vita spirituale, alimentata da ritiri in comunità conventuali come Solesmes, sulla meditazione "del messale, del breviario, della Bibbia", dell'Imitazione di Cristo e delle Méditations sur l'Évangile di J.-B. Bossuet, con il proposito di coltivare, sull'esempio di s. Francesco di Sales, l'esercizio "dell'amabilità con tutti, della indulgenza, del garbo e della pazienza", della simplicitas evangelica contrapposta alla furbizia e alla "cosiddetta destrezza diplomatica", inclusa quella della diplomazia vaticana. Nel manifestare sincera ammirazione per la nobilissima Gallorum gens e apprezzamento di "questi valorosi e cari cattolici di Francia", avvertiva tuttavia come dovere di coscienza "di non coprire, per puro complimento o per tema di recare dispiacere, la constatazione di quelle che sono pure le deficienze e lo stato vero della primogenita della Chiesa circa la pratica religiosa, il disagio per la questione scolastica insoluta, l'insufficienza del clero, la diffusione del laicismo e del comunismo" (Giornale dell'anima, 8-13 dic. 1947, 1987, pp. 610 s.). Dalla documentazione disponibile non sembra che il nunzio Roncalli cogliesse appieno le implicazioni della Mission de Paris e dell'esperimento dei preti operai francesi, cui tuttavia, almeno agli inizi, manifestò incoraggiamento: non ebbe comunque parte significativa negli sviluppi successivi della vicenda. Nelle ricorrenti udienze pontificie espresse, in linea generale, un atteggiamento di cauta fiducia verso i fermenti espressi dal cattolicesimo francese.

Interpellato dal sostituto della segreteria di Stato G.B. Montini, nel novembre 1952, circa la propria disponibilità al trasferimento nella sede patriarcale di Venezia, il Roncalli rispose positivamente, citando il proprio motto episcopale. Creato cardinale nel concistoro del 12 genn. 1953 - la berretta gli fu imposta dal presidente della Repubblica francese il 15 gennaio - fece l'ingresso a Venezia il 15 marzo dello stesso anno, dopo una sosta a Roma per il prescritto giuramento nelle mani del presidente italiano L. Einaudi. A 72 anni, il Roncalli iniziava il suo primo autentico ministero pastorale, proponendosi di seguire le orme di Pio X, suo predecessore, del cardinale A. Ferrari e di Radini Tedeschi.

Nei cinque anni di servizio patriarcale ebbe modo di manifestare non solo le proprie doti personali, ma gli aspetti distintivi, non consueti nel panorama italiano e maturati in mezzo secolo di meditazioni, della propria concezione della Chiesa, dei suoi rapporti con la storia e con il mondo presente, giudicato senza preclusioni apocalittiche o preconcette avversioni. Sebbene all'epoca pochi mostrassero di accorgersene, le innovazioni introdotte dal Roncalli nel governo della diocesi andarono oltre i tratti di bonomia propri della sua indole. Si trattò principalmente di uno stile pastorale, che nella cornice delle tradizioni e prescrizioni tridentine, assumeva come regola quella d'agire "con affetto, con rispetto, in forma paterna", come disse nell'inaugurare, il 28 febbr. 1954, la visita della diocesi; e come confermò nella lettera pastorale per la Quaresima del 1955 Per un rinnovamento pastorale: ove esprimeva ottimismo verso il presente e confidenza nell'efficacia della fede anche "innanzi allo spettro del trionfo del marxismo ateo e materialista" (Scritti e discorsi 1953-1958, I-IV, Roma 1959-62, II, pp. 28-42). Nel discorso dedicato all'Eucarestia fondamento di solidarietà e di pace sociale, pronunciato al congresso eucaristico di Torino il 1° sett. 1953, il Roncalli aveva ripreso l'esortazione agostiniana "interficite errores, diligite errantes". In occasione delle celebrazioni del centenario di s. Lorenzo Giustiniani, nel 1956, pubblicò una pastorale di ampiezza inconsueta, incentrata sul tema del ritorno alla Bibbia e del suo insegnamento al popolo: tema già affrontato nella lettera all'Azione cattolica diocesana dell'agosto 1955, dove si parlava di un ritorno della Chiesa alle "note caratteristiche della Chiesa primitiva e cioè: studio e conoscenza del Cristo e del Vangelo, esposizione catechistica e non polemica delle verità rivelate" (ibid., II, p. 165). In occasione del sinodo diocesano, tenuto nel novembre 1957 a compimento della visita pastorale, una speciale attenzione volle fosse dedicata all'insegnamento della religione e alla pratica liturgica. Nell'omelia per l'Ascensione del 1958, il Roncalli sintetizzò la propria concezione della Chiesa non "ordinata a procurare il benessere terreno, e a dare le esatte indicazioni circa gli ordinamenti umani", e nemmeno essenzialmente destinata "a reprimere eresie, a battezzare neonati, e a impedire che gli uomini si perdano eternamente", ma "istituita perché si avveri il voto contenuto nella prima pagina del Vangelo di san Giovanni "a quanti l'hanno accolto ha dato il potere di diventare figli di Dio"" (ibid., III, pp. 251 s.).

Nei confronti della situazione politica locale, movimentata dalle aperture della sinistra democratico-cristiana capeggiata da W. Dorigo verso il partito socialista, che portarono nel 1956 alla costituzione di una giunta amministrativa di centrosinistra, il Roncalli intervenne per moderare le reazioni ostili dell'episcopato triveneto (e del S. Uffizio), ma prese netta posizione contro l'apertura a sinistra "ad ogni costo": già in precedenza aveva condannato i contrasti in seno all'Azione cattolica locale, stigmatizzando le posizioni più innovatrici della federazione universitaria cattolica. Nel gennaio 1957, rifacendosi all'immagine delle cinque piaghe del Crocifisso, le faceva corrispondere al liberalismo, al marxismo, al democratismo, alla massoneria e al laicismo. Ma poco dopo inviò al congresso nazionale dei socialisti, riunito a Venezia, un messaggio che fece molto scalpore e suscitò interpretazioni strumentali, tanto da indurlo a una successiva precisazione.

Partito il 12 ott. 1958 per il conclave convocato in seguito alla morte di Pio XII, vi entrò il 25 ottobre e ne uscì il 28 dello stesso mese eletto papa, dopo undici scrutini. Assunse il nome di Giovanni XXIII, con l'intento di riferirsi ai due Giovanni, il Battista e l'Evangelista, "qui propinquiores fuerunt, et sunt, Christo Domino, universi mundi Redemptori divino et ecclesiae Fundatori" (e dando implicitamente per accertata la discussa illegittimità di quel Giovanni XXIII elevato al soglio pontificio nel 1410, nel pieno dello scisma d'Occidente).

L'elezione, avvenuta in un momento critico per la Chiesa cattolica (che, al termine del drammatico pontificato di papa Pacelli, era attraversata da molteplici fermenti teologici e disciplinari duramente contrastati dagli ambienti curiali e dagli episcopati più tradizionalisti) e per l'ordine internazionale (sul quale pesavano i tragici eventi del 1956, che avevano fatto seguito al XX congresso del Partito comunista dell'Unione Sovietica e alle prime avvisaglie di distensione), colse di sorpresa G., ormai convinto di finire i suoi giorni a Venezia. In ragione dell'età dell'eletto, che aveva compiuto i 77 anni, del suo profilo pastorale, di non agevole definizione secondo gli schemi correnti, e della sua variegata carriera ecclesiastica, la scelta del conclave, su cui aleggiò il nome di un grande assente, l'arcivescovo di Milano G.B. Montini non insignito della porpora cardinalizia, venne universalmente interpretata sotto il segno della mediazione tra le diverse tendenze cardinalizie e della transitorietà. Viceversa si rivelò un pontificato di eccezionale rilievo storico, per quanto interpretato in modi diversi e contrastanti.

G. enunciò sin dal discorso dell'incoronazione, il 4 novembre, lo spirito che intendeva imprimere al suo nuovo servizio, contraddicendo "chi aspetta nel pontefice l'uomo di Stato, il diplomatico, lo scienziato, l'organizzatore della vita collettiva, ovvero colui il quale abbia l'animo aperto a tutte le norme di progresso della vita moderna, senza alcuna eccezione", e richiamando invece come primo suo compito quello del "pastore di tutto il gregge" modellato sull'"immagine del buon Gesù" (Discorsi, messaggi, colloqui, I-VI, Città del Vaticano 1960-67; I, pp. 10-14). Con l'intento di far risaltare la radice episcopale della potestà pontificia, dette rilievo alla cerimonia del proprio insediamento quale vescovo di Roma, nella basilica di S. Giovanni in Laterano, il 23 novembre, e incominciò a dedicare visite alla diocesi, privilegiando i luoghi di sofferenza, ospedali o carceri.

Nello stesso tempo G. avviò una normalizzazione degli organi centrali del governo ecclesiastico, dopo l'immobilismo e la paralisi dell'ultimo scorcio del pontificato pacelliano: il 17 nov. 1958 nominò segretario di Stato, carica rimasta vacante dalla morte del cardinale L. Maglione nel 1944, D. Tardini, uno dei più stretti collaboratori di Pio XII; il 15 dicembre provvide alla creazione di 23 nuovi cardinali, tra i quali, oltre allo stesso Tardini, G.B. Montini, G. Urbani, C. Confalonieri, A. Cicognani, l'austriaco F. König, il tedesco J. Döpfner.

In seguito G. creò, a varie riprese, altri 22 cardinali, producendo un notevole ricambio e una ragguardevole estensione e internazionalizzazione del S. Collegio. Impose infine ai cardinali di Curia l'obbligo di ricoprire un solo incarico.

Ma la decisione più significativa, che doveva conferire un senso inatteso al suo pontificato, riconducibile alla sua personale iniziativa e da lui stesso rivendicata come atto preminente della propria giurisdizione, fu quella di convocare un concilio ecumenico della Chiesa. Ne dette l'annuncio il 25 genn. 1959, nella basilica di S. Paolo fuori le Mura, ai cardinali ivi riuniti a conclusione di una settimana di preghiere per l'unità dei cristiani, esprimendo anche l'intenzione di convocare un sinodo diocesano e di provvedere successivamente alla riforma del codice di diritto canonico. Sebbene le reazioni del Collegio cardinalizio a quel disegno risultassero alquanto fredde e preoccupate, a differenza di quelle prevalenti nell'opinione pubblica, G. procedette sulla sua strada con determinazione.

Costituì il 16 maggio una commissione antepreparatoria composta da esponenti di Curia e presieduta da Tardini, con il compito di realizzare una consultazione dell'intero episcopato cattolico; e introdusse, il 14 luglio, una cesura nei confronti dell'incompiuto concilio Vaticano I, con lo stabilire che il futuro concilio si sarebbe denominato Vaticano II, smentendo l'opinione di chi riteneva ormai superata al vertice della Chiesa ogni dinamica conciliare. In altra occasione definì il progettato concilio una "novella Pentecoste", rimarcandone il significato di evento soprannaturale e rinnovatore affidato all'azione misteriosa dello Spirito.

Il 5 giugno 1960 pubblicò un motu proprio per la preparazione materiale del concilio; il 14 novembre insediò le nove commissioni preparatorie, istituite il 4 giugno e presiedute dai vertici delle congregazioni pontificie, delineando come compito precipuo del concilio quello "di rimettere in valore e splendore la sostanza del pensare e del vivere umano e cristiano di cui la Chiesa è depositaria e maestra nei secoli" (Discorsi…, III, p. 18). Con analoga decisione procedette alla convocazione del sinodo romano, che si svolse dal 24 al 31 genn. 1960, nella cattedrale di S. Giovanni.

Era il primo sinodo locale dell'età moderna, ma i suoi atti, approvati il 28 giugno dello stesso anno, non presentarono aspetti di rilievo, se non come segno di un'auspicata rivitalizzazione della dimensione diocesana.

In margine alla preparazione del concilio, ma in diretta connessione con lo spirito e le finalità che intendeva imprimergli, G. sviluppò un'intensa iniziativa di natura ecumenica e interreligiosa, intervenendo altresì in molte occasioni sul tema della pace, uno degli argomenti dominanti della sua prima enciclica Ad Petri cathedram, del 29 giugno 1958.

Intrecciò relazioni con il patriarca ortodosso di Costantinopoli, Atenagora, e ricevette la visita del primate anglicano G.F. Fisher (2 dic. 1960). Affidò al gesuita tedesco A. Bea, appena elevato alla porpora ed esponente di spicco della linea di rinnovamento dell'esegesi biblica cattolica - sottoposta nel triennio 1959-62 a virulenti attacchi da parte degli ambienti tradizionalisti -, la costituzione e la presidenza di un organismo interamente nuovo, indipendente dagli apparati di Curia e incaricato delle relazioni con le Chiese e denominazioni non cattoliche, il segretariato per l'Unità dei cristiani. Volle, infine, che fossero espunte le espressioni offensive per gli israeliti presenti nella liturgia cattolica della settimana santa e nelle rubriche del breviario e del messale.

Un altro aspetto della fase preparatoria del concilio, e di grande risalto istituzionale e simbolico, fu la spinta impressa dal pontificato di G. allo sviluppo autonomo delle Chiese extraeuropee, in conformità e indiretto sostegno al processo di rapida, e spesso drammatica, decolonizzazione, che stava specialmente interessando il continente africano.

Tra il 1959 e il 1961 G. dette vita alle Chiese autoctone, rette da episcopati indigeni, del Congo, del Burundi, del Vietnam, della Corea e dell'Indonesia, provvedendo personalmente alla consacrazione di vescovi locali e approvando l'istituzione di nuove diocesi, che alla fine del pontificato furono circa 300, nella quasi totalità situate in aree non europee.

Ma l'attenzione di G. al cosiddetto Terzo Mondo si spingeva oltre il campo strettamente ecclesiastico e trovò una sua autorevole verifica magisteriale e dottrinale il 15 maggio 1961, in occasione del 70° anniversario dell'enciclica Rerum novarum, con la pubblicazione dell'enciclica Mater et magistra.

Collocandosi sul tronco tradizionale del magistero sociale della Chiesa, con richiami all'insegnamento di Leone XIII, di Pio XI e di Pio XII, la Mater et magistra affrontava tuttavia i "nuovi e più importanti problemi del momento" e conteneva spunti ed enunciazioni impegnative, come quelle concernenti il doveroso collegamento del salario all'apporto dei lavoratori alla produzione nazionale e l'opportuna assunzione, da parte delle "classi lavoratrici" e delle loro rappresentanze, di più ampie responsabilità nelle imprese e, più in generale, sul piano politico. Ma il testo dell'enciclica presentava il suo punto più originale quando individuava nel sottosviluppo e nei suoi rapporti con il mondo industrializzato "il problema dell'epoca moderna". La proclamazione dei rischi neocolonialistici, il senso della pari dignità di tutti i popoli, l'idea dell'interdipendenza come connotato della storia mondiale, la denuncia dello scandalo della corsa agli armamenti e dello scarto tra le "forze gigantesche messe a disposizione dalla tecnica" e il loro utilizzo per fini disumani, qualificavano l'enciclica come un documento aderente alle più scottanti questioni planetarie, concepito, cioè, alla luce di una lettura dei "segni dei tempi", su cui si sarebbe incardinato l'ulteriore magistero di G. e, per sua volontà, lo spirito del concilio. Tali elementi giustificavano l'accoglienza positiva tributata all'enciclica da molti settori dell'opinione pubblica, e che contribuirono ad accreditare l'immagine di G. come di un papa molto sensibile ai problemi del mondo contemporaneo.

Sebbene potesse risultare sin troppo agevole attribuire agli atti e al magistero di G. un significato o almeno un rilievo politico, egli era per parte sua vigile nella distinzione delle sfere e delle responsabilità, e convinto che la propria opera dovesse collocarsi oltre la cura degli "affari terreni" e la sua parola avere come unica guida il Vangelo, che si leva "al di sopra di tutte le opinioni e i partiti che agitano e travagliano la società e l'umanità intera".

La citazione era tratta da una "pagina inattesa" di una raccolta di scritti spirituali e ascetici di A. Rosmini, in cui G. si era imbattuto nell'agosto 1961, in ritiro spirituale a Castel Gandolfo, e che aveva interamente riprodotto nel Giornale dell'anima, con marginali correzioni e aggiunte, e dunque facendola propria: "Il compito sublime, santo e divino, del Papa per tutta la Chiesa e dei vescovi per la diocesi di ciascuno, è predicare il Vangelo, condurre gli uomini alla salute eterna, con la cautela di adoperarsi perché nessun altro affare terreno impedisca, o intralci, o disturbi questo primo ministero. L'intralcio può sorgere soprattutto dalle opinioni umane in materia politica, che si dividono e si contrariano in vario sentire e pensare" (Giornale dell'anima, 10-13 ag. 1961, p. 714).

L'11 apr. 1961, rivolgendosi al presidente del consiglio A. Fanfani, alla guida di un governo che poteva contare sulla benevola astensione del Partito socialista italiano e che appariva propedeutico a una fase politica di centrosinistra fermamente osteggiata dalla maggioranza dall'episcopato italiano e da prestigiosi esponenti di Curia, G. aveva rilevato che "la singolare condizione della Chiesa cattolica e dello Stato Italiano […] suppone una distinzione ed un tal quale riserbo di rapporti, pur fatti di garbo e di rispetto" (Discorsi…, III, p. 205); analoghi concetti avrebbe enunciato ricevendo, l'anno successivo, in Vaticano, il presidente della Repubblica, A. Segni. Questo stesso stile di riserbo nei confronti di "contese interne di carattere politico-sociale tra i suoi figlioli che rispetta ed ama in eguale misura di comprensione", G. si sarebbe poi imposto in occasione delle controversie suscitate dai provvedimenti del primo governo di centrosinistra, nonostante le sollecitazioni che gli furono rivolte a influire sulla scena politica italiana.

Insediata il 12 giugno 1961 la commissione centrale preparatoria del concilio presieduta dallo stesso pontefice - che si astenne tuttavia dall'intervenire in maniera significativa sui testi degli "schemi" presentati dalle singole commissioni - ne fissò l'indizione per l'anno successivo, con la costituzione apostolica Humanae salutis del Natale 1961.

Vi risuonava un'aperta riprovazione per le "anime sfiduciate che non vedono altro che tenebre gravare sulla faccia della terra" e un vibrante richiamo agli "indizi non pochi che fanno bene sperare sulle sorti della chiesa e dell'umanità", e alla "raccomandazione di Gesù di saper distinguere i segni dei tempi (Matteo, 16, 3)" (Discorsi…, IV, pp. 867-876).

Stabilita definitivamente, con il motu proprio del 2 febbr. 1962, l'apertura del concilio per l'11 ottobre, festa della Divina Maternità di Maria, G. ne ribadì in molteplici circostanze le prerogative di effettiva collegialità, di reale universalità e di libera responsabilità; e ne approvò in agosto il regolamento.

Esso prevedeva tra l'altro l'uso esclusivo del latino come lingua del concilio, sulla falsariga della lettera apostolica del 22 febbr. 1962, Veterum sapientia, che per il suo rigore tradizionalista nella delicata e controversa materia linguistica suscitò qualche sorpresa.

Dopo aver ottenuto, mediante trattative riservate condotte in prevalenza dal nunzio apostolico in Turchia - e precedute da un inusuale scambio di auguri con il leader sovietico N.S. Chruščëv nel novembre 1961 - il nulla osta del governo di Mosca alla partecipazione all'assise sinodale di vescovi cattolici dell'area comunista, G. rivolse, a un mese dall'apertura del concilio, un radiomessaggio al mondo, nel quale tornava ad affrontare, in un'ampia prospettiva cristologica, il tema dei rapporti tra la missione della Chiesa e i problemi dell'umanità, con speciale riguardo all'unità dei cristiani e alla questione della pace; e indicava, come natura costitutiva della Chiesa, il suo essere "la Chiesa di tutti, e particolarmente la Chiesa dei poveri" con riferimento esplicito al mondo sottosviluppato.

In uno stato di salute già gravemente compromesso da un tumore, G. intraprese, alla vigilia del concilio, una peregrinazione apostolica, densa di richiami simbolici e dottrinali, al santuario di Loreto e alla tomba di s. Francesco ad Assisi, accompagnato e accolto da grandi manifestazioni popolari di affetto. Era il primo viaggio di un papa fuori dalle mura romane dopo la caduta del potere temporale. Quindi, l'11 ottobre, alla presenza di circa duemila vescovi e di una cinquantina di "osservatori" appartenenti a Chiese ortodosse e protestanti, raccolti nella navata centrale della basilica di S. Pietro - e di fronte a un apparato di diffusione radio-televisiva che contribuì a rendere sin dall'esordio il concilio Vaticano II un evento mondiale di straordinaria risonanza - proclamò aperta l'assise conciliare con l'allocuzione programmatica Gaudet Mater Ecclesiae.

Si trattò di un discorso denso di spunti, di indicazioni e di propositi, nel quale vennero a concentrarsi, in una sintesi efficace, i motivi ispiratori del pontificato giovanneo, e gli obiettivi preminenti che il papa attribuiva al concilio. L'allocuzione si sviluppava lungo due principali assi. Da un lato, con allusione agli ambienti ostili o critici nei riguardi del concilio, esprimeva totale dissenso per i "profeti di sventura, che annunziano eventi sempre infausti, quasi che incombesse la fine del mondo", e "nei tempi moderni non vedono che prevaricazione e rovina […] e si comportano come se nulla abbiano da imparare dalla storia, che è maestra di vita", mentre nel presente momento storico, in cui "la società degli uomini sembra entrare in un nuovo ordine di cose", s'impone più che mai il saper riconoscere gli arcani disegni della Provvidenza, che "tutto dispongono per il maggior bene della Chiesa". Dall'altro lato, l'allocuzione indicava come compito primario del concilio "non la discussione di questo o quel tema della dottrina fondamentale della Chiesa", ma un magistero "a carattere preminentemente pastorale", consistente nella formazione delle coscienze improntata a una più ampia e più profonda conoscenza della "certa ed immutabile dottrina", investigata ed esposta "nel modo richiesto dal nostro tempo". Al concilio G. indicava come metodo non la via delle condanne e degli ultimatum, bensì "la medicina della misericordia", e la distinzione tra "il deposito stesso della fede, vale a dire le verità contenute nella nostra veneranda dottrina" e "il modo in cui esse vengono enunciate", rispettandone il senso originario. L'allocuzione si concludeva con un richiamo all'unità rivolto ai cattolici, ai "cristiani separati dalla Sede Apostolica" e a "coloro che seguono forme religiose ancora non cristiane": un richiamo che, nell'originale stesura giovannea, conteneva vibrazioni ecumeniche più marcate di quelle presenti nel testo poi effettivamente pronunciato.

A conclusione della memorabile giornata, rivolgendosi alla folla radunata in piazza S. Pietro e ai milioni di tele e radioascoltatori che avevano seguito lo svolgersi delle cerimonie e dei riti conciliari, G. pronunciò, improvvisandolo, un discorso ai "figliuoli di Roma", ma rivolto in realtà agli uomini, alle donne e ai bambini di tutto il mondo, rimasto celebre per la sua straordinaria carica emotiva (e pure interessante come testimonianza indiretta della convinzione del pontefice che il concilio potesse concludersi in tempi relativamente brevi).

Le sette settimane di durata della prima sessione del concilio non portarono tuttavia all'approvazione di alcun documento, ma furono decisive per la definizione di una metodologia di lavoro collegiale e per la messa in discussione degli "schemi" preparatori, considerati dalla maggioranza dell'assemblea come inadeguati alle finalità del concilio: ciò vanificò sin dall'inizio il disegno accarezzato da taluni settori ecclesiastici di attribuire al concilio un compito meramente sanzionatorio.

Per entrambi questi aspetti ebbe un peso determinante la scelta di G. di interferire in misura marginale sullo svolgimento dei lavori sinodali, "per lasciare ai Padri la libertà di discussione e la possibilità di trovare la giusta via da sé", limitandosi a intervenire sulle procedure e sull'articolazione degli organi conciliari: per esempio equiparando il segretariato per l'Unità dei cristiani alle commissioni del concilio; o disincagliando l'assemblea sinodale da una delicata situazione determinata dal voto della maggioranza dei padri contrario allo schema De fontibus revelationis, presentato dalla commissione dottrinale presieduta dal cardinale A. Ottaviani; o a proposito della creazione di una commissione di coordinamento, composta da membri del S. Collegio e dell'episcopato e destinata, tra l'altro, a garantire la continuità del concilio durante la sospensione dei lavori decretata l'8 dic. 1962, e in vista di una seconda sessione prevista per il settembre 1963.

In coincidenza con l'evento conciliare si stagliò più nitidamente il ruolo di G. sulla scena internazionale. L'apertura del concilio avvenne nel pieno della gravissima crisi tra Stati Uniti e Unione Sovietica, nota come crisi di Cuba, che aveva fatto aleggiare sul mondo la minaccia di un conflitto atomico. In quell'occasione G. mise in gioco tutta la propria influenza sulle due parti, il presidente americano di religione cattolica J.F. Kennedy, e il premier sovietico Chruščëv, e sull'opinione pubblica mondiale, per favorire una soluzione pacifica e consensuale della crisi; e salutò con esultanza il superamento del massimo punto di tensione con il radiomessaggio del 25 ottobre rivolto anche a "tutti gli artefici della pace, a tutti coloro che di cuore sincero lavorano per l'autentico bene degli uomini". Da quell'episodio prese le mosse una più intensa attività pontificia di relazioni con l'Est europeo volta ad attenuare il persistente stato di oppressione in cui giacevano le comunità cattoliche del mondo comunista, e sfociata all'inizio del 1963 nella liberazione del metropolita ucraino J. Slipyj. Il 7 marzo G. ricevette in udienza particolare A.I. Adžubej, direttore del giornale di Mosca Izvestija e genero di Chruščëv, con la moglie Rada.

Il fatto suscitò enorme sensazione, dissensi nella stessa segreteria di Stato, e pesanti attacchi personali al pontefice; questi, alieno da cedimenti o confusioni ideologiche, ma, convinto assertore del dialogo come metodo, ne restò amareggiato, definendo quegli attacchi, in un appunto personale, "giochi innominabili". Poco prima G. era stato insignito del premio della Fondazione Balzan per la pace.

Il 9 aprile licenziò il testo dell'enciclica Pacem in terris, pubblicata l'11 successivo, indirizzata all'episcopato, al clero e ai fedeli di tutto il mondo, "nonché a tutti gli uomini di buona volontà", documento cardine del suo pontificato.

Nella Pacem in terris il discorso di G. si sviluppava su tre piani interconnessi: i rapporti tra i cittadini e le autorità politiche, i rapporti tra le comunità politiche, e i rapporti dei cittadini e delle comunità nazionali con la comunità mondiale. Il nocciolo dell'enciclica era l'affermazione di un ordine giusto voluto da Dio, incentrato sulla dignità dell'uomo, e gradualmente riflesso nella storia dall'evoluzione delle istituzioni umane. La struttura del testo ricordava quella di una dichiarazione dei diritti, ma di portata e dimensione sovranazionale. Definiti i diritti fondamentali della persona, da quelli elementari (il cibo, il vestiario, l'abitazione, il riposo, le cure mediche) fino ai "diritti a contenuto politico", e i corrispondenti doveri, il documento delineava un sistema di rapporti tra le comunità politiche basato sulla loro uguaglianza "per dignità di natura", sul loro diritto a un'esistenza indipendente, sulla tutela delle minoranze, sull'accoglienza dei profughi politici, sulla solidarietà e sulla reciproca fiducia come unica possibile alternativa alla corsa agli armamenti, convenzionali e nucleari. Ne discendeva il profilo di un ordine giuridico e politico mondiale corrispondente al "bene comune universale", e necessitante di adeguati "poteri pubblici", istituiti consensualmente e finalizzati al riconoscimento, al rispetto, alla tutela e alla promozione dei diritti della persona, fatto salvo il principio di sussidiarietà.

Motivo di fondo dell'enciclica era il riferimento ad aspetti salienti del mondo contemporaneo, mediante un continuo richiamo ai "segni dei tempi". Venivano evocati, come segni dei tempi, l'ascesa economico-sociale delle classi lavoratrici, l'ingresso della donna nella vita pubblica, l'emancipazione politica dei popoli ex coloniali, la coscienza dei diritti civili e politici espressa negli ordinamenti costituzionali, la diffusa "persuasione che le eventuali controversie tra i popoli non dovessero essere risolte con il ricorso alle armi, ma invece attraverso il negoziato", e, infine, l'opera delle Nazioni Unite: la cui Dichiarazione universale dei diritti dell'uomo era additata come una tappa importante "nel cammino verso l'organizzazione giuridico-politica della comunità mondiale".

Nell'ultima parte dell'enciclica, dedicata ai "richiami pastorali", si rifletteva più distintamente lo stile personale del pontefice. Richiamati i doveri dei fedeli a "partecipare attivamente alla vita pubblica", a elevare la propria competenza scientifica, tecnica e professionale, a rispettare, operando nel temporale, le leggi e i metodi propri di tale sfera in una sintesi vitale di "elementi scientifico-tecnico-professionali e di valori spirituali", il documento sollecitava i credenti a perlustrare un vasto campo di intese e di incontri "tanto con i cristiani separati da questa Sede Apostolica", quanto con i non credenti "nei quali è presente la luce della ragione ed è pure presente ed operante l'onestà naturale". Come regola metodica di tale atteggiamento dialogante e cooperante l'enciclica indicava - in un passo destinato a richiamare l'attenzione degli esegeti e a sollevare acute controversie, in quanto vi si lesse una specifica allusione al comunismo - il principio di non identificazione tra "false dottrine filosofiche sulla natura, l'origine e il destino dell'uomo" e "i movimenti storici a finalità economiche, sociali, culturali e politiche" da quelle generati, in ragione della intrinseca diversità tra la staticità delle dottrine e la natura dinamica dei movimenti soggetti all'influsso delle mutevoli condizioni storiche; e senza escludere che quei movimenti potessero contenere "elementi positivi e meritevoli di approvazione", se conformi ai dettati della retta ragione e alle giuste aspirazioni della persona umana. Sul piano operativo, il documento riconosceva la possibilità che un "avvicinamento o un incontro di ordine pratico", ritenuto nel passato inammissibile, potesse divenire opportuno e fecondo, nel rispetto della norma della prudenza e della responsabilità di "coloro che vivono ed operano nei settori specifici della convivenza, in cui quei problemi si pongono"; fatto salvo il dovere-diritto della Chiesa di intervenire autoritativamente anche nella sfera temporale quando si trattasse di giudicare dell'applicazione dei principî di natura etica e religiosa in relazione a casi concreti.

Sebbene radicata nel precedente magistero pontificio, specialmente in quello di Pio XII, a cui erano riservate nell'enciclica oltre trenta citazioni o richiami, la Pacem in terris presentava potenti tratti evolutivi sul piano pastorale, della mentalità, dei paradigmi culturali e spirituali che la percorrevano. Essa fu avvertita come il segno di un mutamento attinente, in special modo e con conseguenze imprevedibili, alla prassi ecclesiastica, promosso e fatto proprio dal vertice papale; e come una fuoriuscita dai rigidi steccati dell'età della "guerra fredda" in nome di un ordine mondiale incardinato sulle ragioni della pace e della convivenza cooperante, anziché sulla contrapposizione tra potenze e ideologie irreparabilmente ostili. In questo senso la Pacem in terris diede voce all'anelito di un'umanità gravata dal terrore dell'olocausto nucleare, interpretandone i sentimenti profondi. Ma non mancò chi vi scorse un ingenuo cedimento alle arti subdolamente aggressive del comunismo.

Nei due mesi seguenti alla pubblicazione dell'enciclica, che videro tra l'altro una visita del papa al Quirinale (11 maggio), le condizioni di G. si aggravarono rapidamente, mentre un'ondata di consenso e di affettuosa partecipazione alle sofferenze del pontefice spingeva con sempre maggior frequenza masse di credenti e non credenti a riunirsi spontaneamente in piazza S. Pietro, a condividere le ultime ore della sua esistenza terrena, a offrire testimonianza silenziosa della straordinaria popolarità attinta da quell'uomo morente, quasi sconosciuto ai più all'atto della sua elezione, durante i quattro anni e mezzo del suo pontificato.

G. morì nella Città del Vaticano il 3 giugno 1963, giorno di Pentecoste per il calendario liturgico della Chiesa cattolica. Fu beatificato il 3 sett. 2000.

Gli autografi originali, editi e inediti, del Roncalli, poi G., si trovano sparsi in numerosi archivi, tra cui i principali sono: gli Archivi del seminario e della curia vescovile di Bergamo, l'Archivio segreto Vaticano e l'Archivio corrente della segreteria di Stato, l'Archivio della curia patriarcale di Venezia e l'Archivio storico del Vicariato di Roma, l'Archivio Roncalli presso L.F. Capovilla a Sotto il Monte e la Postulazione generale dei frati minori a Roma. Quasi tutta questa documentazione è disponibile in copia microfilmata presso l'Istituto per la scienze religiose di Bologna, dove è possibile consultare anche una Cronotassi degli scritti di A.G. Roncalli - G. XXIII. Incipitario e regesto, Bologna 1993, che consta di 9612 titoli, e una concordanza verbale computerizzata di tutti gli scritti italiani editi o comunque accessibili.

Le opere edite, oltre a quelle già citate nel testo, comprendono: La Misericordia Maggiore di Bergamo e le altre istituzioni di beneficenza amministrate dalla Congregazione di Carità, Bergamo 1912; Gli inizi del seminario di Bergamo e s. Carlo Borromeo, ibid. 1939; La propagazione della fede nel mondo, Roma 1958; Appunti per la storia, in I preti del S. Cuore di Bergamo nel 50° della fondazione, Bergamo 1959, pp. 1-22; Scritti e discorsi (1953-1958), I-IV, Roma 1959-62; Encicliche e discorsi, I-V, ibid. 1960-63; Souvenirs d'un nonce. Cahier de France (1944-1953), ibid. 1963; Pensieri dal Diario, Vicenza 1963; Memorie e appunti 1919, in Humanitas, XXVIII (1973), pp. 419-473; La Sacra Scrittura e s. Lorenzo Giustiniani, introd. di A. Melloni - F. Della Salda, Reggio Emilia 1989; Questo è il mistero della mia vita, a cura di L.F. Capovilla, I-III, Bergamo 1990; La predicazione a Istanbul. Omelie, discorsi e note pastorali (1935-1944), a cura di A. Melloni, Firenze 1993.

Piuttosto cospicuo l'epistolario: Lettere ai familiari 1901-1962, a cura di L.F. Capovilla, I-II, Roma 1968; Lettere dall'Oriente, a cura di C. Valenziano, Brescia 1969; Lettere ai vescovi di Bergamo 1931-1961, Bergamo 1973; Lettere 1958-1963, a cura di L.F. Capovilla, Roma 1978; La sapienza del cuore. Giovanni XXIII. Corrispondenza con mons. G.B. Filippucci, a cura di M. Marchiandi Pacchiola, Pinerolo 1981; Giovanni e Paolo due papi. Saggio di corrispondenza (1925-1962), a cura di L.F. Capovilla, Roma 1982; Il Pastore. Corrispondenza dal 1911 al 1963 con i preti del Sacro Cuore di Bergamo, a cura di G. Busetti, Padova 1982; Ottima e reverenda madre. Lettere di papa G. alle suore, a cura di G. Busetti, Bologna 1990; Lettere familiari, a cura di G. Farnedi, Casale Monferrato 1993; Fiducia e obbedienza. Lettere ai rettori del seminario romano 1901-1959, a cura di C. Badalà, Cinisello Balsamo 1997.

Scritti e atti di G. si trovano nei seguenti giornali e periodici: L'Eco di Bergamo e La Vita diocesana (Bergamo), I-IV (1909-14); Vita catholica (Istanbul, settimanale), 1935; Boll. diocesano del patriarcato di Venezia, XLIV-XLIX (1953-58); Boll. del clero romano, XXXIX-XL (1958-59); Rivista diocesana di Roma, I-IV (1960-63).

Fonti e Bibl.: Tra il 1964 e il 1983 il segretario di G., mons. L.F. Capovilla, ha curato la pubblicazione di una serie di volumetti commemorativi contenenti memorie e documenti inediti relativi a tutti i periodi della vita del pontefice. Oltre agli Acta Apostolicae Sedis dal 1958 al 1963, contengono fonti roncalliane: Vicariatus apostolicus Costantinopolitanus, Additiones et variationes in kalendario Ecclesiae universali pro anno d.ni 1936 de mandatu e.mi Roncalli, Istanbul 1935; Actes et documents du St-Siège relatifs à la deuxième guerre mondiale, I-XI, Città del Vaticano 1965-81; B. Bertoli, La questione romana negli scritti di papa G., Brescia 1970; V.U. Righi, Papa G. XXIII sulle rive del Bosforo, Padova 1971; G. Battaglia, Il papa buono nei miei ricordi di discepolo, di collega, di amico, Faenza 1973; L. Algisi, PapaG. XXIII, Torino 1981; F. Della Salda, Obbedienza e pace. Il vescovo A.G. Roncalli tra Sofia e Roma (1925-1934), Genova 1989; G. XXIII nel ricordo del segretario L.F. Capovilla. Intervista di M. Roncalli con documenti inediti, Cinisello Balsamo 1994.

L'approfondimento critico della figura e dell'opera di G. ha conosciuto fin dall'inizio, ma soprattutto negli ultimi anni, un rapido sviluppo e tende a intrecciarsi con le vicende del concilio Vaticano II: A. Lazzarini, G. XXIII - A.G. Roncalli, Roma 1958; F. Olgiati, L'alba serena di un pontificato: G. XXIII, Milano 1958; L. Bedeschi, Il papa che piace a tutti, G. XXIII, Torino 1959; S. Beltrami, L'opera della propagazione della fede in Italia, Roma 1961; R. Aubert, Jean XXIII. Un "pape de transition" qui marquera dans l'histoire, in Revue nouvelle, XXXVIII (1963), pp. 3-33; J.-Y. Calvez, Église et société économique. L'enseignement social de Jean XXIII, Paris 1963; G. XXIII in alcuni scritti di G. De Luca, a cura di L.F. Capovilla, Brescia 1963; N. Fabretti, G. XXIII e il Concilio, Vicenza 1963; R. Rouquette, Le mystère Roncalli, in Études, 1963, n. 318, pp. 4-18; X. Rynne, La révolution de Jean XXIII, Paris 1963; E. Balducci, Papa G., Firenze 1964; E venne un uomo chiamato Giovanni. Papa G. XXIII, a cura di L. Covatta - G. Rocchi, Milano 1964; A. Hatch, Giovanni XXIII. Un uomo chiamato G., Milano 1964; M. de Kerdreux, Papa G. e s. Teresa, Torino 1964; D. Cugini, Papa G. nei suoi primi passi a Sotto il Monte, Bergamo 1965; R. Guariglia, Ricordi 1922-1946, Napoli 1965; G. Lercaro, G. XXIII. Linee per una ricerca storica, con un'appendice di G. De Rosa, A. Roncalli e Radini Tedeschi, Roma 1965; L. Chaigne, Ritratto di G. XXIII, Modena 1966; Beatificationis et canonizationis servi Dei Ioannis XXIII papae… articuli, seu positiones ad processum informativum construendum, Città del Vaticano 1967; D. Aimé-Azam, L'extraordinaire ambassadeur, Paris 1967; C. Falconi, I papi del ventesimo secolo, Milano 1967; J. Gritti, Jean XXIII dans l'opinion publique. Son image à travers la presse et les sondages d'opinion publique, Paris 1967; A. Martini, La fame in Grecia nel 1941 nella testimonianza dei documenti inediti vaticani, in La Civiltà cattolica, CXVIII (1967), 1, pp. 213-227; A. Samorè, Ricordo di papa G. XXIII, Roma 1967; M. Trevor, Pope John, New York 1967; F.M. Willam, Vom jungen Angelo Roncalli (1903-1907) zum Papst Johannes XXIII (1958-1963), Innsbruck 1967; G. Conetti, Monsignor Roncalli, later pope John XXIII and Turkish neutrality in the first period of the second world war (september 1939 - june 1941), in The Turkish Yearbook, IX (1968), pp. 225-248; E.E.Y. Hales, La rivoluzione di papa G., Milano 1968; F. Traniello, Tradizione rosminiana e spiritualità cattolica, in Id.Cultura cattolica e vita religiosa tra '800 e '900, Brescia 1992; J. Neuvecelle, G. XXIII. Una vita, Milano 1970; Pro e contro papa G., a cura di R. Mezzanotte, Milano 1972; O. Niccoli, G. XXIII e Paolo VI di fronte al diritto canonico e alla sua riforma, in Legge e Vangelo, Brescia 1972, pp. 249-264; S. 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Melloni, La causa Roncalli: origini di un processo canonico, in Cristianesimo nella storia, XVIII (1997), pp. 607-636; M. Benigni, Papa G. XXIII chierico e sacerdote a Bergamo, 1892-1921, Milano 1998; G. Alberigo, Papa G., Bologna 2000.

SOURCE : https://www.treccani.it/enciclopedia/papa-giovanni-xxiii_(Dizionario-Biografico)

Interior of the Cathedral of St. John the Evangelist (Milwaukee)


Discours à la lune du Bon pape Jean XXIII : https://www.youtube.com/watch?v=p5ZikW3oWas

Hannah ARENDT. « ANGELO GIUSEPPE RONCALLI. Un chrétien sur le siège de saint Pierre de 1958 à 1963 », Vies politiques : http://palimpsestes.fr/textes_philo/arendt/roncalli.pdf

Kościół św. Marcina i pomnik papieża Jana XXIII we Wrocławiu

St. Martin's Church and Ioannes XXIII monument in Wrocław