vendredi 15 février 2013

Saint FAUSTIN et saint JOVITE, martyrs


Vincenzo Foppa Saint Faustin et saint Jovite aux pieds de Notre Dame. XVe.
Saint Faustin et saint Jovite

Martyrs

(† 122)

Saint Faustin et saint Jovite étaient frères et appartenaient à une famille distinguée de Lombardie. Dès leur jeunesse, ils furent remarquables par leur piété et par leur zèle, non moins que par leur amitié mutuelle: on ne vit jamais deux frères si unis de sentiments et d'inclinations.

Faustin était prêtre, et Jovite diacre, quand l'empereur Adrien raviva la persécution contre les chrétiens. Ils furent les premiers dénoncés, à cause de leur ardeur à prêcher Jésus-Christ, et conduits près de l'empereur, dans un temple du soleil, pour assister au sacrifice:

"Adorez le soleil, leur dit-il, si vous voulez continuer de vivre et d'être heureux.

-- Nous n'adorerons que le Dieu vivant qui a créé le soleil pour éclairer le monde."

La statue que leur montrait l'empereur était fort brillante et environnée de rayons d'or. Jovite, la fixant, s'écria:

"Oui, nous adorons le Dieu qui règne dans le Ciel et le Créateur du soleil. Pour toi, vaine statue, deviens à l'instant même toute noire, pour la confusion de ceux qui t'adorent."

A sa parole, la statue perdit son éclat et devint noire, comme l'avait demandé le saint martyr. L'empereur commanda de la nettoyer; mais à peine les prêtres païens y eurent-ils touchée, qu'elle tomba en cendres. Irrité, il ordonna alors de jeter les deux frères aux bêtes féroces.

A peine étaient-ils entrés dans l'amphithéâtre, que quatre lions, lâchés pour les dévorer, vinrent se coucher à leurs pieds, et qu'ensuite les ours et les léopards s'approchèrent d'eux avec la douceur des agneaux. Jetés dans un sombre cachot, ils y furent laissés sans nourriture. Les anges descendirent du Ciel, éclairèrent leurs ténèbres et leur rendirent la force et la joie pour de nouveaux combats.

On voulut faire brûler vifs les saints martyrs; les flammes les respectèrent. L'empereur, effrayé de tous ces prodiges, employa contre eux tous les raffinements de la cruauté; mais ils demeurèrent fermes dans leur foi, et leur courage, joint à leurs miracles, convertit un grand nombre d'infidèles.

On essaya de les faire périr en les jetant à la mer; les flots les portèrent doucement au rivage. Condamnés à mourir par le glaive, Faustin et Jovite se mirent à genoux, et c'est dans l'attitude de la prière qu'ils eurent la tête tranchée.

La foi se ravive, à la lecture des Actes héroïques des martyrs.

Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950

SOURCE : http://magnificat.ca/cal/fr/saints/saint_faustin_et_saint_jovite.html


Floriano Ferramola (1480–1528). Mariegola della confraternita dei santi Antonio abate, Faustino e Giovita, 
Museo diocesano, Brescia. AA. VV., "Nel lume del Rinascimento", catalogo della mostra, 
Edizioni Museo diocesano di Brescia, Brescia 1997

Saint Faustin

et son compagnon Jovite, martyrs près de Brescia (+122)

Deux frères martyrs qui font l'objet d'un culte très ancien à Brescia, Milan et Rome.

Le récit de leur 'passio' est tel que sont racontés ceux de bien d'autres martyrs.

Culte supprimé en 1969.

À Brescia en Lombardie, les saints martyrs Faustin et Jovite, qui, après de nombreux combats soutenus pour la foi du Christ, reçurent en vainqueurs la couronne du martyre.
Martyrologe romain

SOURCE : https://nominis.cef.fr/contenus/saint/643/Saint-Faustin.html



Santi Faustino e Giovita DuomoChiari, Piazza Zanardelli.


Saints Faustin et Jovite, martyrs

Leçon des Matines avant 1960

Troisième leçon. Faustin et Jovite, nés à Brescia, étaient frères et de noble origine. Pendant la persécution de Trajan, ils furent conduits, chargés de liens, dans plusieurs villes d’Italie, et eurent à y souffrir les plus cruels tourments, mais ils persévérèrent avec courage à confesser la foi chrétienne. Ils restèrent longtemps étroitement emprisonnés à Brescia, et ils y furent aussi exposés aux bêtes et jetés dans le feu, mais les flammes, comme les bêtes, les laissèrent sains et saufs. De Brescia on les mena enchaînés ensemble à Milan, où leur foi, éprouvée par les plus rigoureux tourments, brilla de plus en plus au milieu des souffrances, comme l’or devient plus éclatant par le feu. Envoyés ensuite à Rome, Faustin et Jovite y furent fortifiés par le Pape Évariste, et là encore cruellement torturés. Ayant été conduits à Naples, et de nouveau tourmentés de diverses manières en cette ville, on les jeta pieds et mains liés à la mer ; mais ils furent délivrés miraculeusement par les Anges. Leur constance au milieu de tant de supplices, et la vertu de leurs miracles convertirent un grand nombre de personnes à la foi du Christ. En dernier lieu, ramenés à Brescia au commencement de l’empire d’Adrien, ils eurent la tête tranchée et obtinrent ainsi la glorieuse couronne du martyre.


Giovanni Domenico Tiepolo (1727–1804). Martirio dei Santi Faustino e Giovita,1754, 


Dom Guéranger, l’Année Liturgique

Les deux frères martyrs que nous honorons aujourd’hui souffrirent au commencement du second siècle de l’ère chrétienne ; leur mémoire s’est cependant conservée avec honneur dans l’Église. La gloire des conquérants et des hommes d’État passe rapidement, et bientôt leurs noms décolorés s’effacent de la mémoire des peuples ; on interroge les savants pour savoir s’ils ont existé, à quelle époque, et quelles ont été leurs actions. Brescia, la capitale de la Cénomanie italienne, se souvient à peine de ceux qui l’ont régie ou illustrée au IIe siècle ; mais voici deux de ses citoyens dont le souvenir durera autant que le monde. L’univers entier proclame leur gloire et célèbre leur invincible courage. Glorifions-les en ces jours où leurs exemples nous parlent si éloquemment de la fidélité que le chrétien doit à Dieu.

Martyrs de Jésus-Christ, lorsque nous comparons nos épreuves aux vôtres, vos combats avec ceux que nous avons à soutenir, quelle reconnaissance ne devons-nous pas à Dieu qui a tant ménagé notre faiblesse ! Nous qui sommes si prompts à violer la loi du Seigneur, si lents à nous relever quand nous sommes tombés, si faibles dans la foi et dans la charité, comment eussions-nous supporté les tourments qu’il vous a fallu traverser pour arriver au repos éternel ? Cependant, nous sommes en marche vers le même terme où vous êtes déjà parvenus. Une couronne aussi nous attend, et il ne nous est pas libre d’y renoncer. Relevez notre courage, ô saints Martyrs ; armez-nous contre le monde et contre nos mauvais penchants, afin que non seulement notre bouche, mais nos œuvres et nos exemples confessent Jésus-Christ, et témoignent que nous sommes chrétiens.



Bhx Cardinal Schuster, Liber Sacramentorum

Le culte de ces martyrs était déjà très répandu à Brescia quand, au temps de Grégoire II, grâce au Brescian Petronax, restaurateur du Mont-Cassin, il pénétra dans la célèbre abbaye et dans ses nombreuses dépendances. A la fin du moyen âge, cette fête fut admise dans le Missel romain ; et en 1575, la colonie bresciane résidant à Rome érigea même en l’honneur de ses deux Patrons une église — présentement détruite — près de la via Giulia qui, à cette époque, en raison des grands édifices dus à Jules II, était devenue l’une des voies les mieux habitées de la Ville.

La messe est celle du Commun des martyrs, Salus autem.

L’antienne pour l’introït est tirée du psaume 36 : « Le salut des justes est dans le Seigneur qui les protège durant l’épreuve. » II les protège, observe toutefois saint Augustin, dans l’ordre de leur fin dernière, car, pour ce qui est du corps, s’il n’a pas épargné celui de son Fils Unique, il n’a pas davantage entendu assurer la vie et la prospérité matérielle à ses saints. Ne vous promettez donc pas, concluait le Docteur d’Hippone prêchant à son peuple, ce que l’Évangile non plus ne vous promet pas.

La collecte est la suivante : « O Dieu qui réjouissez ce jour par là solennité de vos martyrs Faustin et Jovite ; accordez-nous, tandis que nous vénérons leurs mérites, d’imiter leurs exemples. » : Tel est l’esprit de l’Église en célébrant les fêtes des saints. Sans ce but moral de la réforme de nos habitudes, les solennités religieuses sont à peu près vaines, elles qui furent instituées par les saints Pères précisément pour inciter les fidèles à suivre l’exemple de ceux dont ils louent les vertus.

Le répons est tiré du psaume 33. Dans l’épreuve, les martyrs sentirent toute la faiblesse de leur fragile nature. Ils invoquèrent donc le secours de la grâce et le Seigneur les exauça. Il les exauça mais rie les dispensa pas de l’épreuve qui fortifie la vertu. Il les rendit supérieurs à la tentation, et, avec la divine grâce, ils triomphèrent de la faiblesse de leur nature, des menaces des tyrans, des tourments, de la mort même. Le Seigneur était à leurs côtés pour les soutenir ; II les mit à l’abri parce que ceux-ci, se défiant humblement d’eux-mêmes, se confièrent à Lui.

Le verset alléluiatique est tiré de l’hymne célèbre de l’évêque Nicétas de Remesiana, le Te Deum : « Seigneur, la blanche armée des Martyrs vous glorifie. ». Ils sont vêtus de blanc, parce que, en raison de leur mort pour la Foi, ils ont lavé leurs robes dans le Sang de l’Agneau.

Dans la rédaction du Missel romain antérieure à la dernière correction, la lecture évangélique était tirée de saint Matthieu (24, 3-13). Jésus y annonce aux Apôtres les signes précurseurs de la fin du monde dont un symbole prophétique devait être la destruction de Jérusalem par les Romains. En ces derniers temps, le démon fera l’effort suprême contre le royaume du Christ ; et quand s’aggravera la lutte qui préludera au triomphe final de Jésus, les martyrs, en affrontant nombreux la mort pour la foi, fourniront encore au monde l’argument apologétique de la divinité de la religion chrétienne. Cet argument sera repoussé, mais il ne manquera pas pour cela d’avoir toute sa valeur, toute l’éloquence d’un sang melius loquentem quam Abel ; car, dans les desseins de Dieu, il doit être le dernier essai tenté pour convertir les incrédules et les soustraire à la perdition. Tout cela est contenu dans le simple mot martyr, qui veut précisément dire le témoin du Christ et de l’Évangile, grâce au sang versé.

Dans la récente correction du Missel, à la péricope de saint Matthieu a été substituée celle de saint Luc (XII, 1-8). Jésus encourage ses martyrs, et pour qu’ils ne soient pas vaincus par la peur des tourments, il veut qu’ils aient plutôt la crainte de Dieu, lequel peut condamner à l’enfer le corps et l’âme.

La divine Providence veille sur ses saints et les garde ; aussi les impies ne pourront-ils sans sa permission arracher un de leurs cheveux. Ils ne pourront faire aux saints ni plus ni moins que ce que Dieu leur permettra. Être dans la main de Dieu, du Dieu bon, du Dieu sage, du Dieu tout-puissant : quelle paix une telle pensée doit répandre dans l’âme !

L’antienne pour l’offrande des oblations par le peuple est tirée du Livre de la Sagesse (III, 1-3) : « La vie des justes est dans les mains de Dieu, en sorte que la mort la plus cruelle ne peut leur porter préjudice. Les insensés les ont bien vus extérieurement en proie aux supplices, mais dans leur cœur ils jouissaient au contraire d’une paix inaltérable. »

Selon le texte du Missel avant la dernière correction, dans la collecte sur les offrandes qui prélude à l’anaphore consécratoire, on priait aujourd’hui le Seigneur de s’apaiser à la vue des dons à lui offerts par le peuple fidèle, lequel, grâce à la puissante intercession des saints Martyrs, a aussi confiance d’en obtenir le salut contre tous les périls.

Selon le texte récent, la prière est ainsi changée : Acceptez, Seigneur, nos supplications à l’occasion de la fête de vos saints ; et faites que moins nous pouvons avoir confiance en nous-mêmes, plus nous assistent les mérites de ceux qui vous furent agréables. — II n’y a plus aucune allusion à la présentation des offrandes. Cette collecte est belle, mais ce n’est pas une Secrète.

Le verset pour la communion du peuple (celle-ci étant considérée comme le complément du saint sacrifice, les malades seuls, communiant en viatique, pouvaient jadis la recevoir en dehors de la messe) est tiré de l’Évangile selon saint Matthieu (X, 27) : « Ce que je vous dis dans les ténèbres, répétez-le en plein midi, et ce que je vous dis à l’oreille, publiez-le sur les terrasses des maisons. » Jésus veut ici encourager l’Église à confesser intrépidement la foi chrétienne en ne cachant rien au monde entier de ce qu’il lui enseigna jadis dans un coin ignoré de la Judée et de la Galilée.




Dom Pius Parsch, le Guide dans l’année liturgique

Amour fidèle du Christ.

Saint Faustin et Saint Jove. — Jour de mort : (d’après le martyrologe) 15 février vers 120. Tombeau : à Brescia (Italie Supérieure). Leur vie : Les deux frères, Faustin et Jove, étaient originaires de Brescia où ils prêchèrent la foi pendant la persécution de Trajan, avec un grand courage. Quand l’évêque Apollons qui, dans ces temps troublés, s’était caché, l’apprit, il ordonna le premier, prêtre et le second, diacre. Peu de temps après, ils furent jetés en prison et, sous l’empereur Hadrien, qui à ce moment se trouvait à Brescia, soumis à de nombreux tourments et finalement décapités (vers 120). Le bréviaire raconte qu’ils souffrirent également à Milan, à Rome et à Naples. Leurs reliques sont vénérées à Brescia.

La messe. — C’est la troisième du commun des martyrs (Salus autem). Nous pouvons caractériser cette messe à peu près ainsi : Le Christ apparaît au Saint-Sacrifice entouré de la « blanche armée des martyrs » et c’est la réalisation anticipée de son avènement au dernier jour (Ép. et Év.). Introït chante la vie des martyrs (l’image est plus claire, si on lit le psaume en entier) : Les méchants étaient puissants et heureux, ils opprimèrent les bons, les torturèrent et les conduisirent à la mort, mais Dieu fut leur salut, il ne les abandonna pas dans le temps du besoin. A l’Épître, les martyrs nous adressent la parole. Ils nous parlent des (c jours anciens » où les premiers chrétiens, « après leur illumination (le Baptême) avaient à soutenir de durs combats. » Ils gémirent dans les prisons, ils supportèrent avec joie la perte de leurs biens..., maintenant ils se tournent vers nous et nous demandent : « voulez-vous être nos compagnons ? » Il faut que vous aussi vous ayez de la patience, ce n’est qu’ainsi que vous pouvez accomplir la volonté de Dieu. Car il n’y a plus guère longtemps à attendre, le Seigneur « viendra bientôt et il ne tardera pas » (maintenant, dans le Saint-Sacrifice, il anticipe sa venue). Le Graduel est un écho de l’Épître : les martyrs ont crié dans leur besoin et Dieu les a exaucés, il agira de même avec nous, car « Dieu est tout près de ceux dont le cœur est troublé, et ceux dont l’esprit est humilié, il les sauve. » A l’Évangile, le Seigneur apparaît dans la splendeur de ses martyrs (All.) et il nous inspire l’esprit du martyre. Ce que le Seigneur nous révèle dans le silence des saints mystères, nous devons le prêcher dans le monde. En le faisant, nous ne devons pas craindre les hommes qui ne peuvent que tuer le corPs. En dehors de la crainte de la mort éternelle, nous ne devons avoir aucune crainte. Il faut nous rappeler, pour cela, que nous sommes dans la main de Dieu, et que pas un cheveu ne tombera de notre tête sans sa permission. Confessons le Christ sur la terre, afin qu’au jour de son avènement il nous confesse « devant les anges de son Père ». Ainsi les deux lectures veulent nous inspirer l’esprit du martyre ; dans la première, les martyrs nous parlent ; dans la seconde, c’est le Christ ; l’une et l’autre nous montrent, comme terme ultime, le dernier avènement du Christ. A l’Offertoire, nous voyons encore le martyre sous son aspect glorieux : « Les âmes des justes sont dans la main de Dieu... aux yeux des insensés, ils ont paru mourir, mais, en vérité, ils sont dans la paix », c’est-à-dire dans la gloire bienheureuse. La Communion nous rappelle l’obscurité des Catacombes d’où sortaient les martyrs. Ce que le Seigneur leur disait là, dans le silence nocturne de la messe, ils l’ont annoncé et confessé devant le monde. Telle est aussi notre tâche. Le matin, à la messe, le Christ vient silencieusement à nous, et pour ainsi dire dans l’obscurité ; il nous parle à l’oreille. Nous devons ensuite retourner dans le monde ennemi et être les témoins du Christ. — Quel est le secret de la force des martyrs ? C’est leur fidèle amour du Christ. Que le Corps du Christ et l’exemple des saints nous donnent cet amour et cette fidélité.

SOURCE : http://www.introibo.fr/15-02-Sts-Faustin-et-Jovite


Arca sepolcrale dei Santi Faustino e Giovita

Saint Faustinus


Profile

Born to the nobility in 2nd century Italy, the older brother of Saint JovinusPriest. Zealous preacher in BresciaMilanRome, and NaplesTortured and martyred in the persecutions of Emperor Hadrian.

While their cultus is ancient and widespread, recent scholarship indicates that the story of Jovinus and Faustinus was a pious fiction mistaken for a biography.

Born

SOURCE : https://catholicsaints.info/saint-faustinus/



La Chiesa dei Santi Faustino e Giovita, Castelponzone

Saint Jovita


Profile

Born to the nobility in 2nd century Italy, the younger brother of Saint FaustinusDeacon. Zealous preacher in BresciaMilanRome, and NaplesTortured and martyred in the persecutions of Emperor Hadrian.

While their cultus is ancient and widespread, recent scholarship indicates that the story of Jovinus and Faustinus was a pious fiction mistaken for a biography.

Born

SOURCE : https://catholicsaints.info/saint-jovita/



Chiesa SS. Faustino e Giovita, Bienno, Val Camonica



Faustinus and Jovita MM (RM)


Died in Brescia, Lombardy, Italy, c. 121. Two brothers belonging to the nobility of Lombardy, and zealous preachers of Christianity- -in contrast with the bishop of Brescia, who hid during the persecution of Emperor Hadrian. Not much else can be stated authoritatively about them, except that they were beheaded. Their legend relates that Julian, a heathen lord, apprehended them; and the emperor himself passing through Brescia, commanded their execution when neither threats nor torments could shake their constancy. They are the chief patrons of Brescia, where their relics are enshrined and a very ancient church bears their names (Benedictines, Encyclopedia, Husenbeth).


Saints Faustinus and Jovita are depicted as two knightly brothers holding the palms of martyrs. At times: (1) Faustinus may be alone, richly dressed and on horseback; (2) an angel may be shown saving them from drowning; (3) they are pictured together with Bishop Saint Faustinus of Brescia (Roeder).


Grazio Cossali (1563–1629). Apparizione dei santi Faustino e Giovita in difesa di Brescia, 1603, 
Chiesa dei santi Faustino e Giovita, Brescia


Sts. Faustinus and Jovita

Martyrs, members of a noble family of Brescia; the elder brother, Faustinus, being a priest, the younger, a deacon. For their fearless preaching of the Gospel, they were arraigned before the Emperor Hadrian, who, first at Brescia, later at Rome and Naples, subjected them to frightful torments, after which they were beheaded at Bescia in the year 120, according to the Bollandists, though Allard (Histoire des Persécutions pendant les Deux Premiers Siècles, Paris, 1885) places the date as early as 118. The many "Acts" of these saints are chiefly of a legendary character. Fedele Savio, S.J. the most recent writer on the subject, calls in question nearly every fact related of them except their existence and martyrdom, which are too well attested by their inclusion in so many of the early martyrologies and their extraordinary cult in their native city, of which from time immemorial they have been the chief patrons. Rome, Bologna and Verona share with Brescia the possession of their relics. Their feast is celebrated on 15 February, the traditional date of their martyrdom.

Murphy, John F.X. "Sts. Faustinus and Jovita." The Catholic Encyclopedia. Vol. 6. New York: Robert Appleton Company,1909. 15 Feb. 2016 <http://www.newadvent.org/cathen/06019a.htm>.

Transcription. This article was transcribed for New Advent by Joseph P. Thomas.

Ecclesiastical approbation. Nihil Obstat. September 1, 1909. Remy Lafort, Censor. Imprimatur. +John M. Farley, Archbishop of New York.


Église Santi Faustino e Giovita, ouSan Faustino Maggiore, Brescia


Santi Faustino e Giovita Martiri


Sec. II

La loro vita viene ricostruita, con l'aggiunta di diversi elementi leggendari, dalla «Legenda maior». Di storico vi è l'esistenza dei due giovani cavalieri, convertiti al cristianesimo, tra i primi evangelizzatori del Bresciano e morti martiri tra il 120 e il 134 al tempo dell'imperatore Adriano. La tradizione arricchisce di particolari il loro martirio. La loro conversione viene attribuita al vescovo Apollonio, lo stesso che poi ordina Faustino presbitero e Giovita diacono. Il loro successo nella predicazione, però, li espone all'odio dei maggiorenti di Brescia che invitano il governatore della Rezia Italico a eliminare i due col pretesto del mantenimento dell'ordine pubblico. La morte di Traiano, promotore della persecuzione, ritarda però i piani del governatore, che approfittando della visita del nuovo imperatore Adriano a Milano denuncia i due predicatori come nemici della religione pagana. Diversi eventi miracolosi li risparmiano dalla morte e spingono numerosi pagani - tra cui anche la moglie di Italico, Afra - a convertirsi. Portati a Milano, Roma e Napoli verranno decapitati infine a Brescia.

Patronato: Brescia

Etimologia: Faustino = (come Fausto) propizio, favorevole, dal latino; Giovita = giovane vit

Emblema: Palma

Martirologio Romano: A Brescia, santi Faustino e Giovíta, martiri, che, dopo molte lotte sostenute per la fede di Cristo, ricevettero la vittoriosa corona del martirio.

La "Leggenda maior" ci racconta che entrambi erano figli di una nobile famiglia pagana di Brescia. Entrarono presto nell'ordine equestre e divennero cavalieri. Attratti dal Cristianesimo, dopo lunghi colloqui con il vescovo sant'Apollonio, chiedono e ottengono il battesimo.

Si dedicano subito all'evangelizzazione delle terre bresciane e per il loro zelo il vescovo Apollonio nomina Faustino presbitero e Giovita diacono. Il successo della loro predicazione li rende invisi ai maggiorenti di Brescia che approfittando della persecuzione voluta da Traiano (la terza) invitano il governatore della Rezia Italico ed eliminare i due col pretesto del mantenimento dell'ordine pubblico. La morte di Traiano ritarda però i piani del governatore, che approfittando però della visita del nuovo imperatore Adriano a Milano denuncia i due predicatori come nemici della religione pagana. L'imperatore preoccupato da l'autorizzazione a Italico per la loro persecuzione. Questi dapprima minacciandoli di decapitazione chiede ai due giovani di abiurare e di sacrificare agli dei, ma i due si rifiutano e per questo vengono carcerati. Nel frattempo l'imperatore Adriano conduce una campagna militare nelle Gallie e rientrando in Italia si ferma a Brescia, Italico lo coinvolge direttamente nella questione ed è l'imperatore stesso a chiedere ai giovani il sacrificio al dio sole. I giovani non solo si rifiutano ma danneggiano la statua del dio. L'imperatore ordina allora che siano dati in pasto alle belve del circo, ma le bestie si accovacciano mansuete ai piedi dei giovani e Faustino approfitta dell'occasione per chiedere la conversione degli spettatori dello spettacolo circense e molti proclameranno la loro fede al Cristo, tra questi Afra, la moglie del governatore Italico, che conoscerà ella stessa il martirio e la santità. La conversione del ministro del palazzo imperiale nonché comandante della corte pretoria, Calocero, irrita ancor più l'imperatore che ordina che i giovani siano scorticati vivi e messi al rogo, ma le fiamme non lambiscono nemmeno le vesti dei giovani, che vengono condotti in carcere a Milano, perché le conversioni a Brescia continuano ad aumentare. A Milano sono nuovamente torturati e subiscono il supplizio dell'eculeo, ma anche in questa prigionia succedono eventi miracolosi, come l'uscita dal carcere dei due per incontrare e battezzare san Secondo.


Trasferiti a Roma vengono portati al Colosseo dove nuovamente le belve si ammansiscono ai loro piedi. Inviati a Napoli per nave, durante il viaggio sedano una tempesta. A Napoli sono nuovamente torturati e abbandonati in mare su una barchetta, ma gli angeli li riportano a riva. L'imperatore ordina allora il loro rientro a Brescia dove il nuovo prefetto eseguirà la sentenza di decapitazione il 15 febbraio poco fuori di porta Matolfa. Saranno sepolti nel vicino cimitero di San Latino dove il vescovo san Faustino (ecco un altro santo con nome Faustino) costruirà la chiesa di San Faustino ad sanguinem, poi Sant'Afra e oggi Sant'Angela Merici. Alcune reliquie sono oggi conservate nella basilica dedicata ai due martiri. I due martiri sono raffigurati spesso in veste militare romana con la spada in un pugno e la palma del martirio nell'altra, in altre raffigurazioni sono in vesti religiose, Faustino da presbitero, Giovita da diacono.


Di storico vi è l'esistenza dei due giovani cavalieri, convertitosi al cristianesimo, tra i primi evangelizzatori delle terre bresciane e morti martiri tra il 120 e il 134 al tempo di Adriano, che molto probabilmente non li conobbe mai e che da quanto risulta non ordinò mai direttamente una persecuzione, ma semplicemente non intervenne mai per impedire quelle che nascevano nei vari angoli dell'impero. Il loro culto si diffuse verso l'VIII secolo, periodo in cui fu scritta la leggenda, prima a Brescia e poi per mezzo dei longobardi in tutta la penisola ed in particolare a Viterbo. Il loro patronato su Brescia fu confermato anche a causa di una visione dei due santi che combattevano a fianco dei bresciani contro i milanesi nello scontro decisivo che fece togliere l'assedio alla città, il 13 dicembre 1438.