mardi 18 décembre 2012

Saint GATIEN de TOURS, évêque et confesseur


Saint Gatien. Etymologiae. Tours. XIIe siècle
Saint Gatien

Premier Évêque de Tours

(IIIe siècle)

Saint Gatien, premier évêque de Tours, fut envoyé dans les Gaules par le pape saint Fabien, en 250, avec six autres évêques. A son arrivée, le pays de Touraine était plongé dans le paganisme et l'on ne voyait partout que les images des faux dieux. Gatien commença par montrer à ces païens l'absurdité de leur culte et l'impuissance de leurs idoles, puis il en vint à leur découvrir les mystères de la puissance et de la bonté de Dieu et révéla à leurs yeux étonnés l'incomparable figure du Sauveur et celle de Sa sainte Mère.

Les conquêtes furent nombreuses; mais le démon ne laissa pas détruire son règne sans résistance; les miracles de Gatien ne suffirent pas à lui faire pardonner ses succès, et plus d'une fois les païens endurcis jurèrent sa mort. Traqué comme une bête fauve, l'apôtre se cachait en des grottes profondes et y célébrait les saints mystères: une de ses retraites est devenue plus tard la célèbre abbaye de Marmoutier. Gatien, songeant à l'avenir, forma une école où de jeunes clercs apprenaient, avec les leçons de la science, celles de la vertu; il les initiait au sacerdoce et en faisait ses auxiliaires; il les envoyait même au loin porter les lumières de l'Évangile. Huit églises furent élevées, par ses soins, sur la terre de Tournai.

Les travaux apostoliques de Gatien ne l'empêchaient pas de se livrer à de grandes austérités; il épuisait son corps par les jeûnes et par les veilles, et se préparait par le martyre quotidien et volontaire à la couronne de gloire. Comme tous les vrais disciples du Christ, il aimait éperdument les pauvres, et sa charité se plaisait à soulager leurs misères.

Il fit bâtir, dans un faubourg de la ville, un hôpital pour les malheureux. C'est dans cet asile que le Sauveur réservait à Son disciple une grâce extraordinaire. Il y avait cinquante ans que Gatien arrosait de ses sueurs le pays qu'il avait gagné à Dieu. Un jour, accablé de fatigue, il s'était retiré dans l'hôpital des pauvres et y prenait un peu de repos, quand Notre-Seigneur lui apparut et lui dit: "Ne crains rien, ta couronne est prête et les Saints attendent ton arrivée au Ciel." Et le Sauveur administra Lui-même à Son disciple la Sainte Communion en viatique. L'Église de Tours a de tout temps voué un culte enthousiaste à son premier prédicateur. La magnifique cathédrale est sous son vocable.

Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950



Saint Gatien. Missel à l'usage de Tours. XVe siècle

Saint Gatien de Tours

Évêque de Tours (IIIème s.)

Envoyé de Rome à Tours pour être son premier évêque selon une tradition qui le fait venir au premier siècle. En fait l'évangélisation commença à la fin du IIIe siècle. Tout d'abord traité avec méfiance et dureté par les habitants de la région, il les convertit peu à peu par sa douceur et sa persévérance. Il fut honoré comme un saint par son successeur, saint Lidoire (337-371). Saint Martin vint en pèlerinage sur le tombeau de saint Gatien.

- Le pilier situé au centre du grand portail de la cathédrale Saint-Gatien de Tours, porte la statue en bois d'un évêque. Peut-être Gatien, le premier évêque de Tours (IIIe-IVe siècle). (un Regard sur Tours)

Saint Gatien (251-304) évêque de Tours sur le site diocésain où il est le patron de la cathédrale.

À Tours, au début du IVe siècle, saint Gatien, premier évêque de la cité. Il fut, dit saint Grégoire de Tours, un des sept évêques qui vinrent de Rome en Gaule et il fut inhumé dans le cimetière des chrétiens du lieu.

Martyrologe romain

Tu as dissous les ténèbres et fait naître la lumière afin de créer toutes choses dans la lumière et de donner consistance à la matière instable en la façonnant en forme de monde. Tu as ici-bas introduit l’image de la splendeur d’en-haut, afin que par la lumière l’homme regarde la lumière et devienne tout entier lumière.

Saint Grégoire de Nazianze-Poème dogmatique



Saint Gatien. Heures à l'usage de Rome. Tours. XVIe siècle

Saint Gatien, premier évêque de Tours. Ier siècle.

" Huc ades monstris scelerum fugandis,

Praesul o nostro miseratus oras ;

Qui prior Christo nova templa condis

Et struis aras."

" Heureuse terre de Tours !

Gatien s'est laissé toucher par tes malheurs ;

Ses pieds ont foulés ton sol, et l'erreur s'est abîmée dans l'ombre,

Tandis que le Dieu de vérité s'est vu bâtir des temples et dresser des autels."

Propre de Tours.


Saint Gatien, disciple des Apôtres et premier évêque de Tours, fut envoyé dans cette ville dans le même temps que saint Trophime à Arles, saint Martial à Limoges, saint Saturnin (Sernin) à Toulouse, saint Paul à Narbonne, saint Austremoine en Auvergne et saint Denis à Paris. Le monde était encore plongé dans les ténèbres de l'idolâtrie, car il y avait peu de temps que Notre Seigneur Jésus-Christ était monté au ciel.

Gatien trouva les habitants de sa ville adonnés à toutes sortes de superstitions : aux divinités de la patrie ils avaient ajouté les dieux de la puissante Rome, dont ils subissaient l'empire. Il n'eut pas plutôt reconnu la profondeur des ténèbres où ces pauvres idolâtres se trouvaient plongés, qu'il chercha les moyens efficaces de les en retirer.

Il commença par des leçons évangéliques très familières dans lesquelles il leur fit clairement comprendre la vanité des idoles, l'impossibilité de la pluralité des dieux, la fausseté du culte superstitieux qu'ils rendaient aux diviniés qu'on les obligeaient d'adorer ; et, après avoir ainsi dissipé les erreurs du paganisme, détruit toutes les vaines cérémonies du pays et anéanti dans les esprits toutes les fausses idées qu'ils avaient conçues touchant les dieux de l'empire, il leur présenta les lumières de la foi évangélique, leur anonça le vrai Dieu, et leur en prouva l'unité et la vérité.

Il les fit ensuite descendre dans la connaissance des trois personnes de la Trinité ; il leur fit comprendre la nécessité du mystère de l'Incarnation et la venue de Jésus-Christ sur la terre ; il leur parla du second avènement du Sauveur comme juge, qui viendrait un jour récompenser le mérite de ceux qui auraient bien fait pendant leur vie, et condamner à des peines éternelles ceux qui auraient mal fait.

Il les accoutumait aussi en même temps au culte du vrai Dieu, substituant sagement des pratiques et exercices évangéliques aux cérémonies superstitieuses auxquelles ils étaient attachés.

Il serait difficile d'expliquer ici en combien de manière les plus opiniâtres du pays s'opposèrent aux desseins de notre zélé missionnaire, soit en interrompant ses instructions, soit en le dénonçant aux magistrats, ou en le maltraitant et en le menaçant de le faire mourir ; aussi ce prudent Apôtre, suivant le conseil de Notre Seigneur Jésus-Christ, allait-il se cacher dans une grotte creusée de ses propres mains dans les rochers qui bordent la rive septentrionale de la Loire et où s'éleva plus tard l'illustre abbaye de Marmoutier.

Entouré de broussailles et de ronces, ce lieu était difficile d'accès, et l'Apôtre put facilement s'y soustraire à la haine des païens et y réunir ses premiers et rares néophytes. Aujourd'hui encore, le pélerin peut visiter cette grotte qui fut le berceau du Christianisme en Touraine.

Saint Gatien avait dédié un petit oratoire à la Vierge Marie ; l'histoire de sa vie nous assure même que, dans les temps des retraites qu'il était contraint de faire dans les cavernes et les forêts éloignées, il ne laissait pas d'être suivi d'un grand nombre de ses disciples et de retourner même et de retourner en certains jours dans les villes et dans les bourgades soutenir la foi des nouveaux Chrétiens, leur répéter les vérités qu'il leur avait annoncées et les confirmer dans leur croyance.

A la puissance de la parole divine, Gatien ajoutait celle des miracles, et ce furent principalement les opérations extraordinaires qu'il faisait qui étonnait et arrêtait ceux qui contribuaient le plus à la persécution qu'on exercait contre les nouveaux fidèles. En effet, il n'y avait point de maladie à laquelle il n'apportât quelque guérison, ni de démon dont il ne se rendît maître et qu'il ne chassât par les exorcisme ; le seul signe de la croix était le moyen le plus ordinaire et le plus puissant dont il se servait en ces occasions ; ce domaine souverain, que saint Gatien exerçait avec tant de facilité sur les puissances de l'enfer, contraignait les plus incrédules à confesser que le religion de celui qui avait une si grande autorité était la véritable qu'il fallait suivre.

Ce fut donc alors que la persécution se ralentit, que les conversions furent plus fréquentes, que le culte des idoles fut négligé, que les cérémonies païennes furent méprisées et les autels abandonnés ou démolis.



Robert Malnoury. Saint Martin, par révélation, inventa le corps de saint Gatien.
Chapelle Saint-Michel. Couvent des Ursulines
Notre-Dame-de-l'Assomption. Tours. XVIIe siècle

L'estime et l'autorité que le saint prélat s'était acquises prévalurent enfin tellement dans l'esprit du plus grand nombre des hommes, que l'on eut la liberté d'ériger des autels chrétiens et de petits oratoires où ceux qui avaient embrassé la foi pouvaient se réunir.

On construisit dans les bourgades alentour, comme dans la ville de Tours, des lieux convenables qu'on appelait de petites églises, pour s'exercer dans les fonctions de la vraie religion : on en compte jusqu'au nombre de huit.

Il faut ajouter que saint Gatien, à la vilgilance duquel rien n'échappait, eut la prévoyance de faire construire un cimetierre hors de la ville, dans lequel on avait soin de faire enterrer ceux des fidèles qui étaient décédés, d'autant plus que les édits des empereurs défendaient alors aux Chrétiens de donner la sépulture à leurs morts dans l'enceinte de la ville.

Enfin, notre saint prélat ayant rempli glorieusement tous les devoirs de sa mission, étant dans un âge fort avancé, accablé du poids des travaux évangéliques, ayant pourvu à toutes les nécessités pressantes des églises qu'il avait établies, et n'ayant plus que le désir pour le ciel, il sentit avec bonheur approcher le moment du repos et l'heure de la récompense.

Un jour que le saint Apôtre était étendu sur sa couche ; un sommeil léger venait de s'emparer de lui, lorsque Notre Seigneur Jésus-Christ lui apparaissant, l'éveilla et lui présenta lui-même so corps, comme un viatique, pour le fortifier à cet instant suprême où il allait quitter la vie. La maladie suivit de près cette divine visite, et elle fit de si rapides progrès que sept jours après, le quinzième des calendes de janvier, saint Gatien rejoignit le Ciel.

On représente saint Gatien :

1. célébrant la messe dans une grotte ;

2. assemblant des fidèles dans un souterrain à cause de la persécution ;

3. en groupe avec les premiers apôtres des Gaules.

Saint Gatien est spécialement invoqué pour retrouver promptement les choses perdues ou dérobées.

On trouvera des éléments sur la vie de saint Gatien dans divers ouvrages de Mgr Jean-Joseph Gaume dont L'évangélisation du Globe (voir sur le site de la bibliothèque Saint-Libère : http://www.liberius.net).

SOURCE : http://archives-lepost.huffingtonpost.fr/article/2008/12/18/1360824_18-decembre-saint-gatien-premier-eveque-de-tours-ier-siecle.html



Saint Gatien guérissant un malade
Église Saint-Léonard. Saint-Léonard. Pas-de-Calais. XIXe siècle

SAINT GATIEN

Premier Évêque de Tours

(IIIe siècle)

Une ancienne et respectable tradition de l'Église de Tours, d'accord avec l'illustre historien des Francs, saint Grégoire de Tours, nous apprend que SAINT GATIEN, son premier évêque, a été envoyé dans les Gaules par le pape saint Fabien, en 250, avec six autres évêques.

A son arrivée, le pays de Touraine était plongé dans le paganisme et l'on ne voyait partout que les images des faux dieux. Gatien commença par montrer à ces païens l'absurdité de leur culte et l'impuissance de leurs idoles, puis il en vint à leur découvrir les mystères de la puissance et de la bonté de DIEU et révéla à leurs yeux étonnés l'incomparable figure du Sauveur et celle de sa sainte Mère.

Les conquêtes furent nombreuses; mais le démon ne laissa pas détruire son règne sans résistance ; les miracles de Gatien ne suffirent pas à lui faire pardonner ses succès, et plus d'une fois les païens endurcis jurèrent sa mort.

Traqué comme une bête fauve, l'apôtre se cachait en des grottes profondes et y célébrait les saints mystères ; une de ses retraites est devenue plus tard la célèbre abbaye de Marmoutier. Gatien, songeant à l'avenir, forma une école où de jeunes clercs apprenaient, avec les leçons de la science, celles de la vertu; il les préparait au sacerdoce et en faisait ses auxiliaires ; il les envoyait même au loin porter les lumières de l'Évangile.

Huit églises furent élevées, par les soins du courageux pontife, sur la terre de Touraine. Les travaux apostoliques de Gatien ne l'empêchaient pas de se livrer à de grandes austérités; il épuisait son corps par les jeûnes et par les veilles et se préparait par le martyre quotidien et volontaire à la couronne de gloire. Comme tous les vrais disciples du CHRIST, il aimait éperdument les pauvres, et sa charité se plaisait à soulager leurs misères. Il fit bâtir, dans un faubourg de la ville, un hôpital pour les malheureux.

C'est dans cet asile de la charité que le SAUVEUR réservait à son disciple une grâce extraordinaire. Il y avait cinquante ans que Gatien arrosait de ses sueurs le pays qu'il avait gagné à DIEU.

Un jour, accablé de fatigue, il s'était retiré dans l'hôpital des pauvres et y prenait un peu de repos, quand NOTRE-SEIGNEUR lui apparut et lui dit : « Ne crains rien, ta couronne est prête, et les saints attendent ton arrivée au ciel. »

Et le SAUVEUR administra lui-même à son disciple la sainte Communion en viatique. Sept jours après, il rendait à DIEU son âme riche en œuvres et en mérites, le 18 décembre de l'an 116. L'Église de Tours a de tout temps voué un culte enthousiaste à son premier prédicateur.

Pratique: Ne vous contentez pas de croire à l'Évangile, conformez-y votre vie, inspirez- vous constamment de ses maximes.

SOURCE : http://je-n-oeucume-guere.blogspot.ca/2010/12/18-decembre-saint-gatien-premier-eveque.html

Saint Gatian
Saint Gatian, a disciple of the Apostles and the first bishop of Tours, was sent to that city at the same time as Saint Denys to Paris, Saint Trophimus to Arles, Saint Martial to Limoges, Saint Saturninus to Toulouse, Saint Sergius Paulus to Narbonne, and Saint Austremoine into Auvergne. The Gauls in that region were addicted to the worship of their ancient idols, to which they had added the divinities of Rome. He found them enslaved to their various superstitions, and began to teach them the vanity of idols and the impossibility of a plurality of gods. After dispersing the false ideas and fears they had conceived concerning the gods of the empire, he presented to them the faith of the Gospel and the true God. He showed them the necessity of the Redemption and spoke of the Second Coming of the Saviour as Judge, when He will reward the virtue of those who have done good, and exile evildoers to a lamentable eternity.

The Saint was often interrupted in his instructions by harassers, and when denounced to the magistrates, was mistreated and threatened with death; but no contradictions or sufferings were able to discourage or daunt this apostle. By his perseverance he gained several to Christ. He left the city, however, and established a sort of headquarters in a rude grotto surrounded by thorn bushes. There he celebrated the divine mysteries. His splendid virtues, until then unknown to this untaught populace, won many to recognition of the truth of the religion he taught. He traveled in the area, accompanied by his faithful disciples, to preach and to exercise mercy. There were, it seems, no illnesses which he did not cure, nor demons which he did not drive away with the sign of the Cross. The pagan altars began to be abandoned, and it was permitted to establish small oratories where the faithful could assemble. The people learned to sing the praises of the true God, and clerics were formed to officiate. Saint Gatian established outside the city, a cemetery for the burial of Christians.

The holy bishop Gatian died at an advanced age, having seen Our Lord Jesus Christ come to him during his last illness to awake him from sleep and give him Holy Communion in Viaticum; he died seven days later. The Cathedral of Tours still possesses a few fragments of his relics, which Saint Martin had placed in that principal church, but which wars and persecutions scattered and destroyed in large part.


SOURCE : http://ucatholic.com/saints/gatian/

Saint Gatian

First Bishop of Tours

(† First Century)

Saint Gatian, a disciple of the Apostles and the first bishop of Tours, was sent to that city at the same time as Saint Denys to Paris, Saint Trophimus to Arles, Saint Martial to Limoges, Saint Saturninus to Toulouse, Saint Sergius Paulus to Narbonne, and Saint Austremoine into Auvergne. The Gauls in that region were addicted to the worship of their ancient idols, to which they had added the divinities of Rome. He found them enslaved to their various superstitions, and began to teach them the vanity of idols and the impossibility of a plurality of gods. After dispersing the false ideas and fears they had conceived concerning the gods of the empire, he presented to them the faith of the Gospel and the true God. He showed them the necessity of the Redemption and spoke of the Second Coming of the Saviour as Judge, when He will reward the virtue of those who have done good, and exile evildoers to a lamentable eternity.

The Saint was often interrupted in his instructions by harassers, and when denounced to the magistrates, was mistreated and threatened with death; but no contradictions or sufferings were able to discourage or daunt this apostle. By his perseverance he gained several to Christ. He left the city, however, and established a sort of headquarters in a rude grotto surrounded by thorn bushes. There he celebrated the divine mysteries. His splendid virtues, until then unknown to this untaught populace, won many to recognition of the truth of the religion he taught. He traveled in the area, accompanied by his faithful disciples, to preach and to exercise mercy. There were, it seems, no illnesses which he did not cure, nor demons which he did not drive away with the sign of the Cross. The pagan altars began to be abandoned, and it was permitted to establish small oratories where the faithful could assemble. The people learned to sing the praises of the true God, and clerics were formed to officiate. Saint Gatian established outside the city, a cemetery for the burial of Christians.

The holy bishop Gatian died at an advanced age, having seen Our Lord Jesus Christ come to him during his last illness to awake him from sleep and give him Holy Communion in Viaticum; he died seven days later. The Cathedral of Tours still possesses a few fragments of his relics, which Saint Martin had placed in that principal church, but which wars and persecutions scattered and destroyed in large part.

Les Petits Bollandistes: Vies des Saints, by Msgr. Paul Guérin (Bloud et Barral: Paris, 1882), Vol. 14

SOURCE : http://magnificat.ca/cal/en/saints/saint_gatian.html

December 18

St. Gatian, First Bishop of Tours, Confessor

ST. GATIAN came from Rome with St. Dionysius of Paris, about the middle of the third century, and preached the faith principally at Tours in Gaul, where he fixed his episcopal see. The Gauls in that part were extremely addicted to the worship of their idols. But no contradictions or sufferings were able to discourage or daunt this true apostle; and by perseverance he gained several to Christ. He assembled his little flock in grots and caves, and there celebrated the divine mysteries. For he was obliged often to lie hid in lurking holes a long time together in order to escape a cruel death, with which the heathens frequently threatened him, and which he was always ready to receive with joy if he had fallen into their hands. Having continued his labours with unwearied zeal amidst frequent sufferings and dangers for near the space of fifty years, he died in peace, and was honoured with miracles. See St. Gregory of Tours, l. 1, c. 30; the Roman Martyrology, and Gallia Christiana.

Rev. Alban Butler (1711–73).  Volume XII: December. The Lives of the Saints.  1866.


San Graziano (Gaziano) di Tours Vescovo


Etimologia: Graziano = riconoscente, caro, dal latino

Emblema: Bastone pastorale

Martirologio Romano: A Tours nella Gallia lugdunense, ora in Francia, san Gaziano, primo vescovo, che si dice sia stato trasferito da Roma a questa città e sia stato sepolto nel cimitero cristiano del luogo.

GAZIANO (lat. Catianus, Gatianus, Gratianus; fr. Cassien, Gatien, Gratien), santo. 

Gregorio di Tours (m. 594), nell'Historia Francorum, racconta che nell'anno 250 furono inviati da Roma sette vescovi per evangelizzare la Gallia. Fra questi sette missionari figura Turonicis Catianus episcopas. D'altra parte, nel capitolo De Turonicis episcopis con cui termina l'Historia, Gregorio dà il catalogo cronologico dei vescovi di Tours: in testa figura Gaziano con un episcopato di cinquant'anni, dopo il quale la sede sarebbe rimasta vacante trentasette anni. Il successore di Gaziano sarebbe stato Litorius che governò la diocesi per trentatre anni; e il terzo vescovo fu s. Martino, l'ordinazione del quale si colloca nel 371 o 372.

Che cosa si può ritenere di tutto ciò? Gregorio ha raccolto dalla tradizione orale i nomi dei sette vescovi—ivi compreso quello di Gaziano—cosí come la data del loró invio in Gallia. Se si può ritenere il nome di Gaziano, la precisione cronologica è assai piú dubbia. La durata dei due primi episcopati e quella della vacanza sono state evidentemente calcolate per accordare la data della missione e quella dell'ordinazione di s. Martino. E' assai probabile che Gregorio abbia anticipato indebitamente le origini della Chiesa di Tours.

Gaziano dovrebbe porsi alla fine del sec. III o all'inizio del IV. In compenso i dettagli dati dallo stesso Gregorio sulla sepoltura di Gaziano: "in ipsius vici cimiterio, qui erat christianorum" ha tutte le apparenze di essere esatto. Vi era dunque un cimitero nel suburbio di Tours.

La cattedrale di Tours, primitivamente consacrata a s.Maurizio, è attualmente dedicata a s. Gaziano; ecco perchè è chiamata comunemente dal popolo La Gatianne. La festa di s. Gaziano è fissata al 18 dicembre.

Autore:
Henri Platelle