vendredi 26 octobre 2012

Saint ÉVARISTE (EVARISTUS), Pape et martyr

Saint Évariste

Pape et martyr

(† 108)

Saint Évariste

Grec de naissance, saint Evariste était cependant d'origine juive. On ignore à quelle époque il embrassa la foi et comment il vint à Rome, mais on sait qu'étant devenu prêtre, il édifia grandement les fidèles par ses exemples, sa charité et ses instructions. Après le martyre du saint pape Anaclet, alors que la seconde persécution générale sévissait avec la plus grande fureur, saint Evariste fut élu pape d'une voix unanime.

Ce véritable Père de la chrétienté mit tous ses soins à pourvoir aux besoins de l'Église dans un temps où elle était persécutée par les païens et déchirée par les hérétiques des diverses sectes de Gnostiques qui infestaient alors le christianisme. Le souverain pontife veilla si bien à la garde de son troupeau que les fidèles de Rome conservèrent toujours la pureté de la foi et que le poison de l'hérésie ne put jamais gagner ni le coeur ni l'esprit des chrétiens romains. Évariste ne se reposait pas uniquement sur les prêtres de Rome pour distribuer la parole de Dieu, mais il prêchait souvent lui-même et visitait les différentes paroisses de la ville avec un zèle infatigable.

La persécution de Trajan, regardée comme la troisième dans l'histoire de l'Église, commença sous le pontificat du saint pape Evariste. Cet empereur impie éprouvait une aversion mortelle pour les chrétiens qu'il persécuta pendant les neuf dernières années de son règne. Pour venir plus facilement à bout du troupeau, ce tyran s'attaqua au pasteur suprême. Saisi et jeté en prison, saint Evariste fit éclater si fortement sa joie de souffrir pour Jésus-Christ que les magistrats en étaient interdits et stupéfaits. Cet admirable souverain pontife endura le martyre en même temps que l'illustre évêque d'Antioche, saint Ignace. L'héroïque et glorieuse confession de ces deux grands Saints, unit les Églises d'Orient et d'Occident dans une même profession de foi. Le corps de saint Evariste est enterré au Vatican, près du tombeau de saint Pierre.

Résumé O.D.M.

SOURCE : http://magnificat.ca/cal/fr/saints/saint_evariste.html


Pape de 97 à 105. Le Liber Pontificalis indique sa déposition au 27 octobre comme Martyr. Fête au XIIème siècle.

Leçon des Matines (avant 1960)

Troisième leçon. Évariste, Orée d’origine et fils d’un Juif, gouverna l’Église, lorsque Trajan était empereur. Il répartit entre les Prêtres les titres des églises de la ville de Rome, et régla que sept Diacres assisteraient l’Évêque, pendant qu’il remplirait le ministère de la prédication de l’Évangile. Il décréta encore, d’après la tradition apostolique, que tout mariage serait publiquement célébré et qu’on y joindrait la bénédiction du Prêtre. Évariste gouverna l’Église neuf ans et trois mois ; il ordonna, en quatre ordinations faites au mois de décembre, dix-sept Prêtres et deux Diacres et sacra quinze Évêques. Il reçut la couronne du martyre et fut enseveli au Vatican, près du tombeau du prince des Apôtres, le septième jour des calendes de novembre.

SOURCE : http://www.introibo.fr/26-10-St-Evariste-pape-et-martyr


SAINT EVARISTE, PAPE ET MARTYR.

Tandis que Jean le bien-aimé voyait enfin venir à lui le Seigneur et quittait pour le ciel son séjour d'Ephèse, Rome, sous Evariste, achevait d'arrêter les dispositions du long pèlerinage qui ne se terminera pour elle qu'au dernier des jours. La période bénie des temps apostoliques est définitivement close ; mais la Ville éternelle accroît sans fin son trésor de gloire. Le pontificat nouveau voit la vierge Domitille cimenter dans le sang des Flavii, par son martyre, les fondations de cette Jérusalem qui remplace la première, détruite par les siens. Puis c'est Ignace d'Antioche, apportant « à l'Eglise qui préside dans la charité (Ignat. Epist. ad Romanos)» le témoignage suprême ; froment du Christ, la dent des fauves du Colisée donne satisfaction à son désir et fait de lui un pain vraiment pur (Ibid.).

Evariste, né en Grèce d'un père juif, fut Souverain Pontife au temps de l'empereur Trajan. Ce fut lui qui divisa entre les prêtres romains les titres des églises de la ville, et ordonna que les sept diacres assisteraient l'évêque quand il prêcherait.

Conformément à la tradition apostolique, il ordonna en outre que le mariage se célébrât publiquement et fût béni par le prêtre. Il gouverna l'Eglise neuf ans et trois mois ; en quatre Ordinations au mois de décembre, il ordonna dix-sept prêtres, deux diacres, quinze évêques. Couronné du martyre, on l'ensevelit près du Prince des Apôtres, au Vatican, le sept des calendes de novembre.

Vous êtes le premier des Pontifes à qui l'Eglise se trouva confiée, quand disparurent les derniers de ceux qui avaient vu le Seigneur. Le monde maintenant pouvait dire, sans aucune restriction : Si nous avons connu le Christ selon la chair, nous ne le connaissons plus désormais de cette sorte (II Cor. V, 16). L'exil devenait plus absolu pour l'Epouse ; et à cette heure, qui n'était pas sans périls ni angoisses, c'était vous que l'Epoux daignait charger de lui apprendre à poursuivre seule sa route de foi, d'espérance et d'amour. Vous sûtes justifier l'attente de l'Homme-Dieu. Reconnaissance spéciale vous est due de ce chef par la terre, ô Evariste, comme spéciale sans doute est aussi votre récompense. Veillez toujours sur Rome et sur l'Eglise. Enseignez-nous qu'il faut savoir jeûner ici-bas, se résigner à l'absence de l'Epoux (Matth. IX, 15) quand il se dérobe, et ne l'en servir pas moins, et ne l'en aimer pas moins de tout notre cœur, de toute notre âme, de toutes nos forces, de tout notre esprit (Luc, X, 27), tant que dure ce monde et qu'il lui plaît de nous y laisser.

Dom Guéranger. L'Année liturgique

SOURCE : http://www.abbaye-saint-benoit.ch/gueranger/anneliturgique/pentecote/pentecote05/058.htm


Saint Evariste

Pape (5 ème) de 97 à 105 et martyr ( 108)

Pape et martyr sous le règne de l'empereur Trajan. Juif originaire de Bethléem, il devint chrétien. Il organisa les paroisses de Rome et le service diaconal dans la ville de Rome. Il vivait à l'époque où saint Ignace d'Antioche vint à Rome consommer son martyre. 

À Rome, en 108, saint Évariste, pape, qui dirigea l’Église romaine, le quatrième après saint Pierre, sous l’empereur Trajan.

Martyrologe romain

SOURCE : http://nominis.cef.fr/contenus/saint/2081/Saint-Evariste.html

Bassorilievo in marmo su una colonna della navata sinistra della Basilica di San Pietro in Vaticano che ritrae s.Evaristo papa.


Saint Évariste, Pape et martyr.
Le successeur de Saint Anaclet sur le trône de Saint Pierre (83 - 96) fut élu pendant que la seconde persécution générale sévissait avec le plus de fureur.

Évariste, né en Grèce, d'un père Juif nommé Juda, de la cité de Bethléem, siégea treize ans, six mois et deux jours, sous les règnes de Domitien, de Nerva et de Trajan, depuis le consulat de Valens et Veter (96), jusqu'à celui de Gallus et Bradua (108).

Ce pontife partagea entre les Prêtres les titres de la ville de Rome. Il établit par une constitution sept diacres qui devaient assister l'Évêque et lui servir de témoins authentiques. En trois Ordinations célébrées au mois de décembre, il promut six Prêtres, deux diacres et cinq Évêques destinés à diverses Églises.
Ce fut aussi Saint Evariste qui interdit, sauf cas très exceptionnel, qu'un autel - a fortiori un maître-autel - fût fait de bois.

Saint Évariste reçut la couronne du martyre. Il fut enseveli près du corps du bienheureux Pierre, au Vatican, le 6 des calendes de novembre (25 octobre 108). Le siège épiscopal demeura vacant dix-neuf jours.

Une épée et une crèche, tels sont les attributs de Saint Évariste dans l'art populaire. 
L'épée parce qu'il fut décapité, la crèche parce que, son père étant Juif de Bethléem, on a imaginé - et peut-être était-ce vrai - qu'il était né près de l'endroit où était né Notre Seigneur Jésus-Christ.
SOURCE : http://hodiemecum.hautetfort.com/archive/2007/10/25/26-octobre-saint-evariste-pape-et-martyr-1051.html

Cromolitografia in L. Tripepi, Ritratti e biografie dei romani pontefici: da S. Pietro a Leone 13, Roma, Vaglimigli Davide, 1879. Municipal Library of Trento


Saint Évariste (97-105)

Il naquit en Palestine et reçut son éducation en Grèce et à Antioche.

Vu le développement des communautés chrétiennes, il créa les paroisses.

Martyrisé en 105.

SOURCE : http://eglise.de.dieu.free.fr/liste_des_papes_01.htm

Grec de naissance, St Évariste était cependant d'origine juive. On ignore à quelle époque il embrassa la foi et comment il vint à Rome, mais on sait qu'étant devenu prêtre, il édifia grandement les fidèles par ses exemples, sa charité et ses instructions. Après le martyre du St pape Anaclet, alors que la seconde persécution générale sévissait avec la plus grande fureur, St Evariste fut élu pape d'une voix unanime. Ce véritable Père de la chrétienté mit tous ses soins à pourvoir aux besoins de l'Église dans un temps où elle était persécutée par les païens et déchirée par les hérétiques. Il veilla si bien à la garde de son troupeau que les fidèles de Rome conservèrent toujours la pureté de la foi et que le poison de l'hérésie ne put jamais gagner ni le coeur ni l'esprit des chrétiens romains. Évariste ne se reposait pas uniquement sur les prêtres de Rome pour distribuer la parole de Dieu, mais il prêchait souvent lui-même et visitait les différentes paroisses de la ville avec un zèle infatigable. La persécution de Trajan, la troisième dans l'histoire de l'Église, commença sous son pontificat. Saisi et jeté en prison, St Evariste fit éclater si fortement sa joie de souffrir pour Jésus-Christ que les magistrats en étaient interdits et stupéfaits. Il endura le martyre en même temps que l'illustre évêque d'Antioche, St Ignace. L'héroïque et glorieuse confession de ces deux grands Saints, unit les Églises d'Orient et d'Occident dans une même profession de foi.

SOURCE : http://www.religion-orthodoxe.com/article-saint-evariste-pape-de-rome-108-87341089.html

This illustration is from The Lives and Times of the Popes by Chevalier Artaud de Montor, New York: The Catholic Publication Society of America, 1911. It was originally published in 1842.

Pope Saint Evaristus


Also known as

  • Aristo
  • Aristus
  • Evarisus
  • Ewaryst

Memorial

Profile

Son of an Hellenic Jew from Bethlehem. Fifth pope, reigning for eight years, and about whom almost nothing is known. Traditionally considered a martyr, but there is no documentation of the event.

Papal Ascension

Died

Canonized


Pope St. Evaristus

Date of birth unknown; died about 107. In the Liberian Catalogue his name is given as Aristus. In papalcatalogues of the second century used by Irenaeus and Hippolytus, he appears as the fourth successor of St. Peter, immediately after St Clement. The same lists allow him eight years of reign, covering the end of the first and the beginning of the second century (from about 98 or 99 to about 106 or 107). The earliest historicalsources offer no authentic data about him. In his "Ecclesiastical History" Eusebius says merely that he succeededClement in the episcopate of the Roman Church which fact was already known from St. Irenæus. This order ofsuccession is undoubtedly correct. The "Liber Pontificalis" says that Evaristus came of a Hellenic family, and was the son of a Bethlehem Jew. It also attributes to him the allotment of definite churches as tituli to the Romanpresbyters, and the division of the city into seven diaconias or deaconries; in this statement, however, the "Liber Pontificalis" arbitrarily refers to the time of Evaristus a later institution of the Roman Church. More trustworthy is the assertion of the "Liber Pontificalis" that he was laid to rest in Vaticano, near the tomb of St. Peter. Themartyrdom of Evaristus, though traditional, is not historically proven. His feast occurs 26 Oct. The two decretalsascribed to him by Pseudo-Isidore are forged.

Kirsch, Johann Peter. "Pope St. Evaristus." The Catholic Encyclopedia. Vol. 5. New York: Robert Appleton Company, 1909.26 Oct. 2015 <http://www.newadvent.org/cathen/05646a.htm>.

Transcription. This article was transcribed for New Advent by Gerard Haffner.

Ecclesiastical approbation. Nihil Obstat. May 1, 1909. Remy Lafort, Censor. Imprimatur. +John M. Farley, Archbishop of New York.
Copyright © 2020 by Kevin Knight. Dedicated to the Immaculate Heart of Mary.


Evaristus, Pope M (RM)

Born in Bethlehem, Palestine; died c. 105-107. Evaristus was born like his Savior in Bethlehem. A Hellenic Jew, he was converted to Christianity and eventually reached Rome. There he accepted the dangerous office of pope, after the death of the fourth pope, Saint Clement, between the years 96- 100.

Evaristus contributed to the growing organization of the Church. He is credited with the establishment of cardinal priests. He divided Rome into seven parishes, then appointed seven deacons to serve the city, just as the early apostles did to serve the poor of Jerusalem.

Evaristus conferred holy orders three times in December, when ordinations traditionally took place for moral and mystical reasons (according to Amalarius). Others say that ordinations took place during Advent because the bishops had more free time give proper attention to this important function, and because holy orders were always conferred during the seasons of fasting and prayer.

There is no direct evidence that Evaristus died a martyr's death, though most martyrologies list him as such. It is not unbelievable, however, because virtually any prominent Christian in the early centuries of the Church was likely to be brutally put to death because of his beliefs (Benedictines, Bentley, Delaney, Encyclopedia, Husenbeth).




St. Evaristus, Pope and Martyr

See Eus. Hist. l. 3, c. 34; l. 4, c. 1. The first part of Anastasius’s Pontifical, ascribed to Damasus; Tillemont, t. 2, p. 231. Berti, Diss. Chronol. t. 2, &c.

A.D. 112

ST. EVARISTUS succeeded St. Anacletus in the see of Rome, in the reign of Trajan, governed the church nine years, and died in 112. He is honoured with the title of martyr in the Pontificals and in most Martyrologies. The institution of cardinal priests is by some ascribed to him, because he first divided Rome into several titles or parishes, according to the Pontifical, assigning a priest to each: he also appointed seven deacons to attend the bishop. He conferred holy orders thrice in the month of December, when that ceremony was most usually performed, for which Amalarius assigns moral and mystical reasons; Mabillon and Claude de Vert 1 give this, that at Lent and Whitsuntide the bishops were more taken up, but were more at liberty in Advent to give due attention to this important function; for holy orders were always conferred in seasons appointed for fasting and prayer. St. Evaristus was buried near St. Peter’s tomb, on the Vatican.

The disciples of the apostles, by assiduous meditation on heavenly things, were so swallowed up in the life to come, that they seemed no longer inhabitants of this world, but of heaven, where their thoughts and affections were placed, and whither they directed all their actions, even their necessary attention to temporal concerns. If the generality of Christians now-a-days esteem and set their hearts so much on earthly goods, and so easily lose sight of eternity in the course of their actions, they are no longer animated by the spirit of the primitive saints, and are become children of this world, slaves to its vanities, and to their own irregular passions. If we do not correct this disorder of our hearts, and conform our interior to the spirit of Christ, we cannot be entitled to his promises.

Note 1. Explic. des Cérém. Pref. p. 28. [back]

Rev. Alban Butler (1711–73).  Volume X: October. The Lives of the Saints.  1866.




Sant' Evaristo Papa e martire


Betlemme, primo secolo dopo Cristo - Roma, anno 105

(Papa dal 97 al 105).

Mentre del suo predecessore Clemente conosciamo la celebre lettera ai cristiani di Corinto, di Evaristo nulla è giunto. Tutto ciò che si sa è nel Liber Pontificalis e negli scritti di Ireneo ed Eusebio: sembra sia stato un greco di Antiochia nato a Betlemme e divenuto il quarto o forse il quinto successore di Pietro intorno all’anno 100. Governò per 9 anni. Leggendarie sono considerate la notizie che sia morto martire, che sia sepolto presso San Pietro e che abbia suddiviso Roma in 25 parrocchie e istituito 7 diaconi per assisterlo nella liturgia, come testimoni della sua ortodossia e come «stenografi» delle sue prediche. I resoconti, in ogni caso, non ci sono giunti. (Avvenire)
Etimologia: Evaristo = colui che è gradito

Emblema: Palma

Martirologio Romano: A Roma, sant’Evaristo, papa, che resse la Chiesa di Roma per quarto dopo il beato Pietro, sotto l’imperatore Traiano.

E’ nato a Betlemme. Come capo della Chiesa di Roma, ha ordinato sette diaconi, incaricandoli tra l’altro di ascoltare e trascrivere le sue prediche al popolo: erano i suoi “stenografi”. Ma di quelle prediche non conosciamo neppure una parola. 

Le scarse informazioni giunte a noi su papa Evaristo sono contenute nel Liber pontificalis, che è una raccolta cronologica di biografie di papi del VI secolo. Di Evaristo dice soltanto che ha ordinato quei diaconi e consacrato diciassette preti e quindici vescovi.

Siamo dunque di fronte a un “papa senza voce”. Non conosciamo di lui neppure una parola, mentre del suo predecessore Clemente I ci è giunto un documento importantissimo: la lettera famosa agli agitati cristiani di Corinto, con l’affermazione solenne dell’autorità che al vescovo di Roma compete. Ma questa autorità di Clemente comincia a risultare fastidiosa per i vertici dell’impero.
E nell’anno 97, sotto l’imperatore Nerva, egli viene arrestato e condotto poi in esilio nel Chersoneso Taurico (Crimea). Ha quindi dovuto lasciare ad altri il governo della Chiesa, e la sua scelta è caduta su Evaristo. Il quale dev’essere perciò una figura di punta nella comunità cristiana di Roma; un uomo nel quale papa Clemente deve avere la massima fiducia. 

Questo è ben più che probabile, secondo logica: però, come si è già detto, nessun documento ci parla di Evaristo e ci dice chi era e che cosa faceva prima della chiamata a quella responsabilità. E poi, oltre a quelle nomine di vescovi, preti e diaconi, della sua opera come papa non si sa nulla. Una tradizione assai antica afferma che Evaristo sarebbe morto martire sotto l’imperatore Traiano, e che poi avrebbero seppellito il suo corpo vicino alla tomba dell’apostolo Pietro. Ma di questo non esistono conferme attendibili.

Ci si è pure domandati se Evaristo debba essere considerato vero papa (ossia non “vice”, “luogotenente”) dall’anno 97, quando Clemente va in esilio; oppure solo dal 101, anno in cui Clemente muore martire in Crimea, secondo Eusebio di Cesarea (IV secolo) nella sua Storia Ecclesiastica. Per Eusebio è chiaro: Clemente, dopo nove anni di pontificato (88-97) "trasmise il sacro ministero a Evaristo". Nessuna delega, insomma. Investitura piena. E anche ai tempi nostri l’Annuario pontificio indica Evaristo come papa a pieno titolo già nel 97.

Autore:
Domenico Agasso

EVARISTO, santo

di Francesco Scorza Barcellona - Enciclopedia dei Papi (2000)

Evaristo, santo

Successore diretto di Clemente I nelle liste episcopali romane attestate da Ireneo di Lione e da Eusebio di Cesarea, e in quante ad esse si conformano; di Anacleto nelle liste che pongono quest'ultimo, identico o distinto da Cleto, dopo Clemente. Secondo Eusebio di Cesarea il suo episcopato va dal 99 (Historia ecclesiastica III, 34; cfr. Chronicon, ad a. 99) al 108, ma per un totale di otto o nove anni (otto in Historia ecclesiastica IV, 1; nove in Chronicon, ad a. 108) inferiore quindi a quello della cronologia adottata. Il Catalogo Liberiano pone il suo episcopato, sotto il nome abbreviato di Aristus, dal 96 al 108, per un totale di tredici anni, sette mesi e due giorni. Queste due date, che di fatto abbracciano un periodo di tredici anni, sono riprese dal Liber pontificalis, nr. 6, in cui però si afferma che E. sarebbe rimasto sulla cattedra episcopale per nove anni, dieci mesi e due giorni. Il Liber pontificalis aggiunge una serie di dati non controllabili, e, come al solito per i primi vescovi di Roma, verosimilmente privi di ogni fondamento storico. E. sarebbe stato greco di nascita ("natione Graecus"), figlio di un giudeo di nome Giuda, di Betlemme. Sarebbe morto martire, avrebbe assegnato i tituli romani a presbiteri, avrebbe ordinato sette diaconi "qui custodirent episcopum praedicantem, propter stilum veritatis". In tre ordinazioni avrebbe consacrato diciassette presbiteri, due diaconi, quindici vescovi. La sua sepoltura presso s. Pietro, nel cimitero vaticano, sarebbe avvenuta il 27 ottobre, e la sua morte sarebbe stata seguita da diciannove giorni di sede vacante. Nella prima redazione del Liber pontificalis, quale è stata ricostruita da L. Duchesne sulla base dei compendi feliciano e cononiano, si aggiungeva dopo la qualifica di "natione Graecus" quella di "Antiochenus", che mal si spiega con la provenienza del padre.

L'attribuzione di presbiteri ai tituli si può ricollegare alla notizia su Cleto che avrebbe ordinato venticinque presbiteri probabilmente in relazione all'esistenza di venticinque tituli romani con funzioni parrocchiali, situazione verosimile agli inizi del sec. VI. Meno chiare, a prima vista, sono le motivazioni addotte per l'ordinazione dei sette diaconi: come ha dimostrato L. Duchesne, è probabile che nel passo citato "praedicare" indichi la recita del prefazio della messa e del canone, e che la ragione di custodire il vescovo in questa funzione liturgica fosse quella di garantire l'esattezza e l'ortodossia del formulario impiegato. Ciò si evince principalmente dal canone 12 (13 nelle precedenti edizioni) della raccolta attribuita a un presunto concilio di duecentosettantacinque vescovi tenutosi sotto papa Silvestro, in realtà uno degli apocrifi composti all'epoca di papa Simmaco nelle controversie sorte a seguito dello scisma laurenziano: secondo il più recente editore degli apocrifi simmachiani, E. Wirbelauer, gli atti di questo concilio costituiscono un documento di parte laurenziana. Il canone in questione, ripreso nella notizia del Liber pontificalis su E., prescrive che i sette diaconi "sint custodes episcopo consecranti propter stilum veritatis et catholicam rationem et senectutis oraculum, ne in praedicatione aut Patrem pro Filio aut Spiritum Sanctum pro Patre praedicemus".

Il titolo di martire attribuito a E. non sembra riposare su alcuna tradizione agiografica. Il suo nome compare nel Martyrologium Hieronymianum in una lista di vescovi di Roma alla data del 23 dicembre. La sua commemorazione è fissata nel Martyrologium di Adone alla data del 27 ottobre; nel Martyrologium Romanum essa fu posta al 26 ottobre, ma è stata espunta dal Calendarium Romanum del 1969 per il fatto che si ignora la data della morte di E., e perché non risulta che sia stato effettivamente martire. Tra le decretali pseudoisidoriane figurano quattro epistole attribuite a Evaristo.FONTI E BIBLIOGRAFIA

Ireneo di Lione, Adversus haereses III, 3, 3, a cura di A. Rousseau-L. Doutreleau, Paris 1974 (Sources Chrétiennes, 211), pp. 36-8.

Eusebio di Cesarea, Historia ecclesiastica III, 34; IV, 1, a cura di E. Schwartz, Leipzig 1903 (Die Griechischen Christlichen Schriftsteller. Eusebius Werke, II, 1), pp. 274, 300.

Id., Chronicon, ad aa. 99, 108, a cura di R. Helm, Berlin 1956 (Die Griechischen Christlichen Schriftsteller. Eusebius Werke, VII), pp. 193, 195.

Le Liber pontificalis, a cura di L. Duchesne, I, Paris 1886, pp. CXXXVII-CXLI, 54-5, 126; Catalogo Liberiano, ibid., pp. 2-3.

H. Delehaye, Commentarius perpetuus in Martyrologium Hieronymianum [...], in Acta Sanctorum Novembris [...], II, pars posterior, Bruxellis 1931, pp. 662-63.  

Martyrologium Romanum [...] scholiis historicis instructum, in Propylaeum ad Acta Sanctorum Decembris, ivi 1940, p. 468.

J. Dubois-G. Renaud, Le Martyrologe d'Adon. Ses deux familles. Ses trois recensions. Texte et commentaire, Paris 1984, pp. 366-67. Calendarium Romanum ex decreto sacrosancti oecumenici concilii Vaticani II instauratum auctoritate Pauli PP. VI promulgatum, In Civitate Vaticana 1969, p. 143.

Fonti agiografiche:

cfr. Bibliotheca Hagiographica Latina [...], I, Bruxellis 1898-99, p. 419.

ibid., Novum Supplementum, a cura di H. Fros, ivi 1986, p. 319.

Decretali attribuite a E.:

cfr. P. Hinschius, Decretales pseudo-Isidorianae et Capitula Angilramni [...], Lipsiae 1863, pp. 87-94.

Studi:

Ecclesiastica Historia [...] per aliquot studiosos et pios viros in urbe Magdeburgica, Centuria II, Caput X, Basileae 1562, coll. 109-10.

C. BaronioAnnales ecclesiastici, II, Romae 1590, pp. 49, 67-8.

[L.-S.] Lenain de Tillemont, Mémoires pour servir à l'histoire ecclésiastique des six premiers siècles, t. II, Venise 1732, pp. 212-14, 584.

Acta Sanctorum [...], Octobris, XI, Bruxellis 1864, pp. 799-804.

Ch. Poisnel, Un concile apocryphe du pape saint Silvestre, "Mélanges d'Archéologie et d'Histoire. École Française de Rome", 6, 1886, pp. 1-13.

E. Wirbelauer, Zwei Päpste in Rom. Der Konflikt zwischen Laurentius und Symmachus (498-514), München 1993, pp. 96-9, 330.

A Dictionary of Christian Biography, II, London 1880, s.v., p.426.

Catholicisme, IV, Paris 1949, s.v., col. 772; E.C., V, s.v., col. 893.

Vies des Saints et des Bienheureux, X, Paris 1952, s.v., pp. 886-87.

Iconographie de l'art chrétien, III, 1, ivi 1958, s.v., p. 480.

I. Daniele, Evaristo, in B.S., V, coll. 372-73.

B. Botte, Évariste, in D.H.G.E., XVI, col. 111.

New Catholic Encyclopaedia, V, Washington 1967, s.v., p. 655.

Lexikon der christlichen Ikonographie, VI, Rom 1974, s.v., coll. 207-08.

Biographisch-bibliographisches Kirchenlexikon, I, Hamm 1975, s.v., col. 1547.

Lexikon für Theologie und Kirche, III, Freiburg 1995³, s.v., col. 1067.

Il grande libro dei Santi. Dizionario enciclopedico, I, Cinisello Balsamo 1998, s.v., pp. 645-46.

SOURCE : https://www.treccani.it/enciclopedia/santo-evaristo_(Enciclopedia-dei-Papi)