jeudi 13 septembre 2012

Saint MAURILLE d'ANGERS (MAURILIUS), évêque et confesseur


Saint Maurille d'Angers

Évêque (+ 453)

Issu d'une riche famille milanaise, il eut la force de caractère de tout abandonner vers l'âge de vingt ans et de quitter sa famille, ses richesses et son pays pour se mettre sous la direction de saint Martin de Tours qui l'ordonna prêtre. Il gouverna pendant trente ans l'Église d'Angers.

- Les paroisses de Saint Maurille en Loire et Layon et de Saint Maurille en Evre et Loire - diocèse d'Angers - honorent sa mémoire.

Historique de l'église de Saint-Morillon, 33650, placée sous le patronage de Saint Maurille (document pdf).
A lire (catalogue de la Bibliothèque diocésaine de Reims):

- Maurille, évêque d'Angers - Dom François Chamard, Les vies des saints personnages de l'Anjou, tome premier, pp. 162-180, 1863. B VS ANJ CHA

Note sur le livre des miracles de S. Maurille, évêque d'Angers, par Harmer, dans Analecta Bollandiana, t. XVIII, 1899.

Vita S. Maurilii metrica auctore Petro, dans Analecta Bollandiana, t. XXIII, pp.233-246, 1904.

À Angers, en 453, saint Maurille, évêque. Né à Milan, il vint auprès de saint Martin de Tours, qui l'ordonna prêtre et le mit à la tête de l'église de Chalonnes; devenu ensuite évêque d'Angers, il s'efforça de faire reculer les superstitions des païens des campagnes.

Martyrologe romain

SOURCE : https://nominis.cef.fr/contenus/saint/1849/Saint-Maurille-d-Angers.html

Saint Maurille

Évêque d'Angers

(336-426)

Saint Maurille, né aux environs de Milan, fut attiré à Tours par les vertus de saint Martin, auprès duquel il exerça pendant plusieurs années les fonctions de chantre aux divins offices; puis, élevé à la prêtrise, il se dévoua au salut des âmes. Son zèle le conduisit près d'Angers, où, par ses prières, il fit descendre le feu du ciel sur un temple païen, et construisit ensuite à la place une église de Jésus-Christ. Il bâtit même à côté un monastère; bientôt vint se fixer alentour une population qui donna naissance à la ville de Chalonne.

A la mort de l'évêque d'Angers, Maurille lui succéda, par le choix de saint Martin lui-même. Au jour de sa consécration, une colombe descendit visiblement sur sa tête. Quelques années plus tard, un fait étrange arriva. Pendant la consécration de la Messe célébrée par le pontife, on apporta en toute hâte un enfant mourant, pour qu'il reçut la Confirmation; le Saint attendit la fin du Sacrifice, mais pendant ce temps l'enfant mourut, et Maurille en conçut un si grand chagrin, qu'il s'enfuit sans avertir personne et s'embarqua pour l'Angleterre, où il se gagea comme jardinier chez un riche seigneur.

Ses diocésains, dont la douleur était inconsolable, le firent si bien rechercher, qu'on découvrit sa retraite; mais il refusa de revenir au milieu de son troupeau, disant: "Je ne puis; car ayant perdu sur mer les clefs des reliques de ma cathédrale, que j'avais emportées par mégarde, j'ai fait serment de ne plus paraître à Angers avant de les avoir retrouvées. – Les voici, lui dirent les envoyés; pendant notre traversée, un poisson fut jeté sur le pont du navire par la vague, et dans son ventre on a trouvé ces clefs." Maurille obéit à la Volonté du Ciel. A son retour, il se fit conduire au tombeau de l'enfant, et, les yeux baignés de larmes, il demanda à Dieu de lui rendre la vie. Le petit ressuscité reçut, à cause de cette seconde naissance, le nom de René, et fut le successeur de Maurille sur le siège d'Angers.

Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950

SOURCE : http://magnificat.ca/cal/fr/saints/saint_maurille.html

Saint Maurille

(noir)

13 septembre

Maurille le jardinier

Retour ou
Calendrier septembre

Maurille naquit dans le Milanais, de parents très illustres.

Ils le mirent très vite sous la houlette de Saint Martin qui, venant de Hongrie, avait construit un monastère pour des jeunes gens.

Mais Martin fut contraint de quitter la ville, après avoir été fouetté à tous les carrefours, et d’abandonner son monastère. Il rejoignit Tours.

Saint Ambroise prit alors Maurille comme lecteur. Peu de temps après, son père mourut.

Maurille quitta alors sa mère et son pays et rejoignit Saint Martin à Tours où celui-ci avait été nommé évêque.

Martin l’ordonna prêtre et l’envoya à Angers pour y travailler au salut des âmes. Il y avait alors, non loin d’Angers un temple où se livrait un culte payen. Maurille pria Dieu de le détruire. Le feu vint alors du ciel et réduisit le temple en cendre. Maurille y construisit alors une église autour de laquelle vinrent se grouper des gens qui donnèrent naissance à la ville de Chalonnes.  Maurille y resta 12 ans.

Il se mit à faire des miracles. Après avoir passé une nuit en prière, il guérit un habitant de la Possonnière qui était perclus des deux mains. On lui amena aussi une femme aveugle qui était enchaînée et garrottée parce qu’elle était possédée par un démon responsable de son infirmité. Il la regarda d’un oeil et son regard était si fort que le démon fut contraint de sortir de la femme. Il fit le signe de la croix sur ses yeux et lui rendit la vue.

Par ses prières il obtint un enfant pour une femme d’Angers, qui était stérile et déjà d’un grand âge.

Il y avait encore, près de Chalonne, un temple nommé Prisciacus, dans lequel on rendait des cultes abominables. Il s’y rendit pour le détruire. Les démons lui dirent : “Pourquoi, Maurille, nous persécutez-vous avec tant de rigueur ? Nous ne saurons plus nous cacher dans ce pays. Vous nous cherchez partout et vous nous forcez à nous enfuir.”  Maurille les chassa et, après avoir fait un monceau de toutes les idoles, il y mit le feu. Sur les ruines, il bâtit le monastère de Saint Pierre de Chalonnes.

Un jour, il rencontra une troupe d’esclaves guidés par des marchands qui les emmenaient en Espagne où ils pourraient facilement les vendre. Un esclave se sauva du groupe et vint se jeter au pied de Maurille, le suppliant de le délivrer. Maurille négocia avec le marchand qui resta inflexible. Maurille fit alors une prière et le marchand fut saisi de fièvre et mourut dans l’instant.

Tous les autres captifs croyant qu’ils subiraient un châtiment pour ce qui s’était passé, supplièrent Maurille d’obtenir la grâce pour le marchand. Maurille se prosterna alors et ne se releva qu’au moment où le marchand ressuscita.

Celui-ci libéra alors les esclaves et fit de grands dons à Maurille.

Comme l’évêque d’Angers était mort, on alla chercher Maurille pour le remplacer. En entrant dans l’église d’Angers, une colombe arriva et se posa sur la tête de Maurille. Saint Martin lui imposa alors les mains.

Plus tard, l’enfant, qu’il avait réussi à obtenir à la femme stérile dont nous avons parlé, tomba malade gravement. Comme sa mère craignait qu’il ne mourut avant d’avoir obtenu le sacrement de confirmation, elle l’apporta dare-dare à l’église de Maurille. Mais comme celui-ci disait la messe il ne put être interrompu et l’enfant mourut pendant ce temps-là. Quand Maurille apprit ça, il résolut d’expier cette faute pendant longtemps.

Comme ça ne lui était pas facile de le faire sous le regard de son peuple d’Angers, il résolut de partir pour l’Angleterre afin d’y pratiquer les austérités nécessaires. Il sortit en cachette d’Angers et se rendit à un port de pêche pour y prendre un bateau.

Pendant qu’il attendait, il tagua son nom, sa qualité et la date de son passage sur une pierre.

Arrivé en pleine mer, il s’aperçut qu’il avait emmené avec lui les clefs des reliques de son église. Comme il les tenait dans ses mains en se demandant pourquoi il les avait emportées, le démon le troubla et les clefs tombèrent dans l’eau. Il fondit alors en larmes et se jura de ne jamais rentrer à Angers sans avoir retrouvé les clefs.

En Angleterre, il s’habilla pauvrement et se loua comme jardinier à un seigneur. Bien qu’il s’adonnait à bien des mortifications, cela ne l’empêchait pas de produire toutes sortes de légumes.

Pendant ce temps là, les angevins étaient attristés de ne plus voir leur évêque et surtout de ne pas savoir où il était passé.

Plusieurs dirent que s’ils ne le retrouvaient pas, Angers serait affligé de grands malheurs. Il choisirent donc 4 d’entre eux pour chercher Maurille. Ils parcourent l’Europe pendant 7 ans sans rien trouver. Il ne restait plus que l’Angleterre à fouiller. Comme ils attendaient un bateau, ils s’étaient assis sur la pierre taguée et virent l’inscription laissée par Maurille.

Ils s’embarquèrent donc avec joie. Arrivés en pleine mer, un gros poissons s’élança et vint tomber dans leur navire. Cela les étonna mais ils furent encore plus surpris, lorsqu’ils eurent ouvert le ventre du poissons, d’y trouver les clefs des reliques d’Angers. Il pensèrent alors que Maurille avait aussi été englouti par un poisson. Mais la nuit suivante ils eurent un songe qui leur ordonnait de poursuivre leur route.

Arrivés en Angleterre, ils furent poussés par l’esprit et allèrent directement chez le seigneur où était Maurille. Une fois dans la basse-cour, ils l’aperçurent en train de porter des légumes et se jetèrent à ses pieds en le conjurant de revenir avec eux à Angers.

Maurille leur révéla qu’il avait perdu les clefs des reliques et qu’il avait fait voeu de ne jamais y rentrer avant des les avoir retrouvées. Ils lui racontèrent alors ce qui leur était arrivé. Maurille y vit un signe et s’apprêta à les accompagner.

D’évêque devenu jardinier, il passa à jardinier redevenu évêque.

Dès qu’il rentra à Angers, il fut accueilli en héros. Il se rendit alors au tombeau de l’enfant mort. Il se mit en prière, pleura et gémit beaucoup et longtemps. A force, l’enfant ressuscita. Maurille le confirma sur le champ et lui donna le nom de René.  Il s’en occupa alors tellement bien qu’il en fit son successeur sur le siège d’Angers.

Maurille fit encore bien des miracles.

Un artisan qui travaillait le dimanche se servait d’une cognée. Mais le manche de la cognée demeura attaché à sa main de sorte qu’il ne pouvait s’en débarrasser. Cela dura 5 mois. Enfin, l’homme alla trouver Maurille et s’accusant de sa faute. Maurille toucha alors la cognée et la situation redevint normale.

Un laboureur qui se nommait Belgique commanda à ses serviteurs de travailler le dimanche. Ils avaient à peine commencé que leur maître devint aveugle. Il souffrit ainsi pendant trois ans de continuelles douleurs. Il apprit alors que Maurille devait passer par le village. Il résolut alors de lui toucher sa robe afin d’être guéri. Dès qu’il l’eut fait, il recouvra l’usage de ses yeux. Il ressuscita encore quelques morts et guérit quelques lépreux.

Il jeûnait souvent. En Carême il ne mangeait qu’une fois tous les trois jours. Il prenait un morceau de pain d’orge dur et le trempait dans de l’eau tiède puis l’assaisonnait avec un peu de sel. Pendant 40 jours il ne sortait pas et dormait sur la cendre.

Il supprima encore un lieu où des paysans faisaient la fête chaque année et en chassa les démons. Ce lieu prit le nom de Château de la Pierre. 

Il mourut le 13 septembre 426 à l’âge de 90 ans.

SOURCE : https://carmina-carmina.com/carmina/Mytholosaints/maurille.htm

La vie de Saint Maurille, d’après Dom François Chamard

Disciple de Saint Martin et de Saint Ambroise

Maurille naquit à Milan, vers l’an 336, dans une riche famille romaine. Élevé par sa mère dans la crainte de Dieu, il devint pendant un temps disciple de Saint Martin. En effet, celui-ci, après s’être établit pendant un temps à Poitiers près de Saint Hilaire, était retourné dans son pays natal, l’Illyrie, pour y combattre l’hérésie de l’arianisme. Chassé par les ariens, il s’était alors retiré dans la solitude non loin de la ville de Milan. C’est là que pendant deux années, le jeune Maurille suivit ses leçons et s’inspira de son exemple.

Vers 360, Martin repartit finalement pour Poitiers et fonde l’Abbaye de Ligugé. Et c’est Ambroise, devenu évêque de Milan en 374, qui continua la formation de Maurille. Après la mort de son père, Maurille quitta Milan pour la Gaule afin de rejoindre Martin, devenu évêque de Tours en 371. L’évêque conféra à Maurille les ordres sacrés et celui-ci exprima son désir d’aller évangéliser.

L’arrivée à « Calonna »

Envoyé par Martin, Maurille descendit donc le cours de la Loire et arriva dans le pays des Andegaves et s’installa à Calonna, un village colonisé par les romains au confluent de la Loire et du Layon. Là était établit un collège druidique (sur l’actuel Coteau Saint-Vincent) et un temple païen (sur le site de l’actuelle église Notre-Dame).

Maurille s’établit donc d’abord vraisemblablement entre l’Oppidium romain et le temple druidique, dans le lieu de l’actuelle église Saint-Maurille (les Malpavés). 

Selon le récit de Saint Mainboeuf (évêque d’Angers au VIIème siècle), A force de persévérance, de prédications réitérées, de mortifications surtout et de prières, non seulement il produisit des fruits merveilleux de conversion ; mais encore, nouvel Élie, il obtint du Seigneur que le feu du ciel descendit sur ce temple païen et le réduisit en cendres. Il construisit sur les ruines du temple une église autour de laquelle vint se grouper tout une population fidèle. 

L’établissement d’un monastère permanent

Maurille y fixa sa demeure habituelle et fonda même un monastère (du côté des Malpavés), sur le modèle des établissements de Saint Martin, et en fit le centre de ses prédications. On montre encore aux confins de la paroisse de Saint-Maurille de Chalonnes et de celle de Chaudefonds, un rocher appelé la pierre Saint-Maurille, du haut duquel le serviteur de Dieu annonçait la parole de Dieu aux peuples avides de l’entendre. Et sur une route opposée, sur la voie qui conduit à Montjean, une fontaine longtemps fréquentée comme miraculeuse, rappelle également le souvenir du saint, qui, dit-on, la fit jaillir par une vertu surnaturelle.

Saint Maurille thaumaturge (guérisseur)

Saint Mainboeuf rapporte aussi, dans sa biographie de Saint Maurille, un certain nombre de miracle attribué à l’évangélisateur de Chalonnes :

Ici un habitant du village de la Possonnière, nommé Saturnus, depuis longtemps perclus de ses deux mains, est instantanément guéri par saint Maurille , aussitôt après lui avoir demandé cette grâce avec humilité . Là une femme, que le démon avait rendue aveugle depuis plusieurs années, recouvre subitement la vue au moment où elle est mise en présence du bienheureux. Tantôt c’est un moine nommé Clément, qu’une eulogie, envoyée par le saint, délivre d’une fièvre quarte qui le tourmentait depuis trois ans. Tantôt c’est un esclave traîné par des marchands avides qui est rendu à la liberté à la suite d’un prodige opéré par le bienheureux. Une autre fois, ce sont des mariniers de la Loire sauvés d’un naufrage par sa prière. Un voleur veut s’emparer de la monture du saint apôtre ; mais après avoir erré toute la nuit, il se voit, malgré lui, ramené près de la maison qu’il croit avoir évitée. Le serviteur de Dieu, loin de le punir, lui donne trois pièces d’or, pour l’engager à ne plus commettre de larcins. Une femme nommée Amélie, appartenant à une famille sénatoriale, recouvre la santé au moyen d’une onction faite avec de l’huile bénite par saint Maurille. 

Un nouvel évêque pour Angers

Cependant le siège épiscopal d’Angers vint à vaquer. Selon la discipline de l’Église en usage à cette époque, le clergé et le peuple de la ville s’assemblèrent sous la présidence des évêques de la province, dans le but d’élire un pontife. Mais déjà l’ambition avait pénétré dans le sein du clergé et de la noblesse d’Angers. La division se mit dans l’assemblée, et une scission déplorable menaçait d’aboutir aux plus fâcheux résultats. 

Saint Martin proposa donc Maurille comme candidat et on alla chercher le prêtre à Chalonnes. Suivant les envoyés du clergé, au moment de pénétrer dans la cathédrale, une colombe blanche surgit du ciel et vint se poser sur l’épaule de Maurille. Tous alors acclamèrent Maurille et Saint Martin consacra son ancien disciple comme évêque d’Angers.

Les miracles continuent

A partir de ce jour, observe saint Maimbœuf, le don des miracles, que Maurille avait reçu du ciel, prit un tel accroissement, qu’on le comparait aux Apôtres mêmes de Jésus-Christ . Il chassait les démons par sa seule parole ; à sa prière les maladies se dissipaient, les aveugles recouvraient la vue, les paralytiques marchaient, et cent autres prodiges de ce genre s’opéraient par ses mains bénies.

Les jours et les nuits, il priait pour son peuple. Simple de cœur, humble, modeste, prodigue envers les pauvres, parcimonieux et sobre envers lui-même, il devint l’honneur de l’Église d’Angers. Dans l’église de Saint-Pierre de cette ville, il rendit la vue à un aveugle-né, qui, plein de reconnaissance, consacra le reste de ses jours au service de cette même église. 

Fondation de l’église de Rochefort

A quelques lieues d’Angers, était un village appelé Commonicus (vraisemblablement Rochefort) où l’on pratiquait encore des cultes druidiques et des bacchanales. Saint Maurille, navré de douleur de savoir cela, si près de sa ville épiscopale, se rendit un jour sur cette colline avec les frères du monastère qu’il avait bâti près de sa cathédrale : ils passèrent la nuit tout entière en oraison. Au point du jour, une odeur fétide, sortit tout à coup du bois, se répandit dans l’air, puis s’évanouit peu à peu dans le lointain. 

Le saint comprit que Dieu l’avait exaucé, et que satan avait enfin abandonné ce lieu de perdition. Le peuple, joyeux, se précipita sur les les arbres réputés sacrés et les mit en pièces, et, d’après le conseil de saint Maurille , construisit à la même place une église , que l’évêque dédia à la sainte Vierge , Mère de Dieu . En mémoire de cet événement, on changea le nom de la colline en celui de Château-de-la-Pierre (castrum petrœ) qui devait devenir plus tard Rochefort. 

C’est le 13 septembre 426, après avoir gouverné l’Église d’Angers pendant 30 ans, que Saint Maurille rendit son âme à Dieu, à l’âge de 90 ans. Et c’est le 13 septembre qu’est célébré chaque année la mémoire de Saint Maurille dans le diocèse d’Angers.

Saint Maurille et la Vierge Marie

Le 8 septembre de l’an 430, Maurille vint visiter ses frères moines, installés au Mont-Glonne (Saint-Florent-le-vieil). Alors qu’il priait au lieu-dit « La Croix du Pichon », au confluent de l’Èvre et de la Loire, la Vierge Marie, portant l’Enfant Jésus dans ses bras, est apparue à Maurille.

« Maurille, évêque d’Angers, était en ce lieu, quand il se vit tout à coup environné d’une lumière céleste. C’était la Très Sainte Vierge, tenant en ses bras son divin Enfant, qui daignait lui apparaître, dans un peuplier. Elle dit à son dévot serviteur que la volonté de Dieu et le bon plaisir de son divin Fils étaient qu’il établît en son diocèse une fête solennelle du jour de sa sainte naissance, le 8 de septembre. C’est en Anjou que cette fête a commencé à être célébrée… » 

Cette apparition eut lieu un an avant le Concile d’Éphèse qui devait déclarer Marie Theotocos, la Mère de Dieu. Et dès lors, on commença à célébrer la Nativité de la Bienheureuse Vierge Marie, sous le vocable de Notre-Dame l’Angevine. Un modeste oratoire est alors construit sur le lieu de l’apparition, sur ce qui deviendra le sanctuaire du Marillais.

Sur l’île de Béhuard, entre Angers et Chalonnes, existait au temps de Saint Maurille un petit oratoire, construit sur le rocher, et dédié à une divinité païenne des eaux et du fleuves. Saint Maurille christianisa ce lieu et le dédia à Vierge Marie.

De nos jours, le sanctuaire de Béhuard, le petit oratoire du temps de Saint Maurille a été considérablement agrandit, notamment grâce à la dévotion que Louis XI portait à Notre-Dame de Béhuard. Le sanctuaire lui doit sa configuration actuelle.

Sanctuaire de Béhuard

SOURCE : https://stmaurilleenloireetlayon.diocese49.org/vie-de-saint-maurille/

San Maurilio di Angers

Église Saint-Maurille, Vouziers (Ardennes, France)


Saint Maurilius of Angers

Also known as

Maurilio

Memorial

13 September

Profile

Spiritual student of Saint Ambrose of Milan and Saint Martin of Tours in FranceMissionaryBishop of AngersFrance c.407.

Born

MilanItaly

Died

c.430

Canonized

Pre-Congregation

Patronage

fishermen

gardeners

AngersFrance

Representation

bishop with a fish, a key, and a spade

Additional Information

Book of Saints, by the Monks of Ramsgate

Lives of the Saints, by Father Alban Butler

Lives of the Saints, by Father Francis Xavier Weninger

books

Our Sunday Visitor’s Encyclopedia of Saints

Saints and Their Attributes, by Helen Roeder

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Santi e Beati

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MLA Citation

‘Saint Maurilius of Angers‘. CatholicSaints.Info. 23 December 2023. Web. [php] echo date(‘j F Y’);[/php]. <https://catholicsaints.info/saint-maurilius-of-angers/>

SOURCE : https://catholicsaints.info/saint-maurilius-of-angers/

Book of Saints – Maurilius

Article

(SaintBishop (September 13) (5th century) A native of Milan, where he studied under Saint Ambrose and the future Saint Martin of Tours. He followed the latter into Gaul, and in due course was raised to the Bishopric of Angers (A.D. 407). The story is related of him that, fearing the responsibilities of a Pastor of souls, he fled to England, and there found employment as a gardener; but that, recognised at last, his clergy insisted on his return to his Diocese. He died A.D. 453. All the ancient Martyrologies make mention of him and of the miracles he wrought. The people of Anjou were devoted to him, both alive and dead.

MLA Citation

Monks of Ramsgate. “Maurilius”. Book of Saints1921. CatholicSaints.Info. 8 December 2014. Web. [php] echo date(‘j F Y’);[/php]. <https://catholicsaints.info/book-of-saints-maurilius/>

SOURCE : https://catholicsaints.info/book-of-saints-maurilius/

St. Maurilius

Feastday: September 13

Patron: of Angers

Birth: 336

Death: 426

St. Maurilius was born in 336 to a profoundly Christian family near Milan. During his lifetime, he became known for his role in the early history of the church of France and the Christianization of Gaul.

As a young man, Maurilius was drawn to his faith. He studied closely under St. Martin of Tours who, at the time, had a monastery in Milan. After the Arians drove St. Martin away from Milan, Maurilius felt he had lost his teacher.

Maurilius soon found himself as cantor for St. Ambrose, the bishop of Milan. However, after Maurilius' father passed away, he left Milan to rejoin St. Martin in Tours. While there, Maurilius was ordained a priest by the Apostle of Gaul.

Maurilius was dedicated fervently to the salvation of souls. During his mission, he was led to a pagan temple near Angers. Maurilius, with his prayers, brought fire down from heaven to destroy the site. Afterwards, he had a church and a monastery built in that location. Many souls traveled to pray with Maurilius in the new monastery. During this time, Maurilius converted many pagans by preaching to them and performing miracles on the sick, the blind and the possessed.

Following the bishop of Angers' death, St. Martin of Tours chose Maurilius to succeed him. It is said that on the day of Maurilius' consecration, a white dove flew into the church and rested upon his head.

Maurilius was a great leader and brought many people to the church with his prayerful devotion. His virtues shone even more brightly. He fasted often, and on Lent he rarely left his home. He said, "Lent is a time of solitude, during which we ought to contemplate the passion and death of Christ."

However, a few years after he became bishop, he experienced a great tragedy that nearly caused him to lose his faith.

During one Mass, an ill and dying boy was brought to the church to receive the holy sacrament of Confirmation. Maurilius, not knowing the full seriousness of the request, waited until the end of Mass to see the child. While he waited, the boy died. Maurilius was stricken with great grief and fled Angers without advising anyone. He traveled to England and became a gardener for a nobleman. He was determined to do penance for his sin with the hard labors of gardening during the winter and the summer.

His people at Angers was left confused and inconsolable. They searched near and far for their bishop until they finally found him. He refused to return to Angers, though, for he had lost the keys to the cathedral during his journey on the sea and would not return until he found them.

The messengers, however, had the keys there with them. A fish was cast onto their ship by a wave and in the belly of the fish were the lost keys. They persuaded Maurilius into seeing this as definitive proof that God wanted his return.

He returned to Angers and visited the tomb of the boy who passed away. With tears in his eyes, he begged God to restore the boy's young life. According to St. Gregory of Tours, the boy became resurrected and was given the name Renatus, which means "born again" in French. Maurilius carefully instructed the boy in the Christian life, and Renatus later became the successor to Maurilius as Bishop of Angers.

During his 90th year of life, God prepared Maurilius for his departure on earth. Before his hour of death, Maurilius spoke, "Ponder well, that your souls are bought at a great price: the precious blood of Jesus Christ." Following a short illness, Maurilius passed away in 426.

During his funeral, numerous miracles took place, including two people who were born blind having their sight restored and a paralyzed man regaining use of his limbs after kissing the coffin. His remains now live at the Cathedral of Angers.

St. Maurilius is commonly depicted as a bishop with a fish holding a key or a gardening spade. He is the patron saint of Angers and is often invoked by fishermen and gardeners. His feast day is celebrated on September 13.

SOURCE : https://www.catholic.org/saints/saint.php?saint_id=4991

September 13

St. Maurilius, Bishop of Angers, Confessor

IN the fifth century, leaving a large estate and a tender mother at Milan, in order to serve God in holy retirement, he addressed himself to St. Martin of Tours, by whom he was directed in the narrow path of Christian perfection. He founded a monastery on a hill called Prisciac, near the village Calon on the Loire, four miles from Angers, to which he often retired, even after he was made bishop, and where, after his death, his body rested, and was held in great veneration till it was translated from this church, which bore his name, into that of St. Martin, by Neising, bishop of Angers, about the year 970. It is there exposed in a rich shrine, and has been honoured with many miracles. His life was written by St. Magnobodus, bishop of Angers, about two hundred years after his death, and by others. That which bears the name of St. Gregory of Tours does not seem to be his work. See the Bollandists, p. 64, who prefer his life by Magnobodus.

Rev. Alban Butler (1711–73). Volume IX: September. The Lives of the Saints. 1866.

SOURCE : https://www.bartleby.com/lit-hub/lives-of-the-saints/volume-ix-september/st-maurilius-bishop-of-angers-confessor

Weninger’s Lives of the Saints – Saint Maurilius, Bishop of Angers

Article

The native place of Saint Maurilius was Milan, and his teacher was Saint Martin, who had founded a monastery near that city, wherein he lived. After this holy man had been banished from Milan by the Arians, and had become Bishop of Tours, Maurilius went to him to be instructed in virtue and wisdom. When he had made sufficient progress, Saint Martin ordained him priest. after which Maurilius repaired to Angers to preach the Gospel, as at that time, a great number of the inhabitants were pagans. While on this way thither, he saw the temple of an idol, standing near the river. Pitying the blindness of the people, he besought God to destroy this temple; when, behold, fire falls from heaven, the temple is overthrown, the idol burned to ashes! Maurilius, having had all the rubbish carried away, assisted by some pious Christians, built a church upon the same spot, together with a monastery in which he took up his abode with a number of devout men, whom he governed as Abbot. During this time he converted an almost countless number of pagans, as well in the city as out of it, by zealous preaching and the miracles he performed on the sick, the possessed and the blind.

Meanwhile the Bishop of Angers died, and Saint Martin, who went thither to choose a successor, took Maurilius with him. The clergy and people were assembled, and the election was about to begin, when suddenly a white dove was seen which, after having fluttered through the church for some time, at length descended upon the shoulder of Saint Maurilius. All looked upon this event as a sign that God had chosen this holy man as Bishop, and hence they unanimously declared that they desired no other. He was therefore consecrated bishop by Saint Martin, to the inexpressible comfort of the people, although he himself shed many tears at being obliged to accept the dignity.

As Bishop, his virtues shone still more brightly; for he had more opportunities to practise them in the world than in the convent and his exalted station imparted to them an additional lustre. He fasted with great rigor, and on three days of the week he partook only of bread and salt. He never tasted wine, and during Lent, seldom left his residence; “for,” said he, “Lent is a time of solitude, during which we ought to contemplate the passion and death of Christ.” He was unwearied in instructing his flock and in converting the heathen.

One day, while he was standing before the Altar to perform the holy sacrifice, a woman requested him to administer to her sick son the holy sacrament of Confirmation. Maurilius, not thinking that the lad was in danger, continued Mass, but before he had finished it, the child was dead. The holy man was exceedingly grieved at this accident, and as if having committed great sin, he sentenced himself to a severe penance. He secretly left the city, and hastened over hill and dale, until having arrived at the sea, he went on board of a ship which was setting sail for England. During the voyage, the keys of the holy relics which he had taken with him, fell into the sea, and he solemnly declared that he would not return to his diocese, until he should again possess them, which, as he believed, would never happen. At length he arrived in England, where, without making himself known, he took service with a nobleman as gardener. It was his intention to do penance for his sin by the hard labors of this occupation during winter and summer. The inhabitants of Angers were meanwhile greatly dismayed at the disappearance of their highly esteemed bishop, and sent several persons in search of him. Seven whole years had elapsed, when, by divine revelation they found him. Their good angel guided them in such a manner, that they found their holy bishop coming from his garden with a load of vegetables for his master. They immediately recognized him, and besought him, with tears in their eyes, to return to his see, and watch over the spiritual welfare of his flock. Saint Maurilius, who thought that they had long since elected another bishop, was greatly disturbed on beholding them. He could not deny his identity, but endeavored to evade their wishes by making different pretexts, and finally declared that he could not return under any circumstances, as he had solemnly vowed that he would not see Angers again until, the keys were found which had fallen out of his hand into the sea. “If this is the only obstacle to your return, we are able to remove it,” said the delegates; “for on the voyage, we caught a fish, in whose stomach we found the keys.” Showing them to him, they persuaded him to regard the finding of them as an unmistakable proof that God desired his return. Maurilius made no further resistance, but taking leave of the gentleman whom he had served, he returned to his see. It must also be stated that, shortly before the arrival of the delegates, while Saint Maurilius was weeping bitterly over his sins, an angel had appeared to him and given him the assurance of their entire remission, which filled his heart with inexpressible joy. It would be difficult to describe the rejoicings of the inhabitants of the entire diocese on the return of their holy bishop. The Saint, however, first went to the place where the above-mentioned lad had been buried seven years before. Having said his prayers with the utmost confidence in the power of God, he awakened the child from death, as is testified by Saint Gregory of Tours and others. Those present had never so clearly comprehended how pious and holy a man God had bestowed upon them in their bishop, as at the moment of that startling event. Maurilius gave the lad the name of Renatus, which means “born again,” and instructed him so carefully in all that pertains to a Christian life, that he afterwards became the successor of his holy teacher. The remainder of his life the Saint passed in his habitual austerity, and in great zeal for the salvation of souls. When he had reached his ninetieth year, God revealed to him the hour of his departure. Preparing himself with the greatest solicitude, he ordered his grave to be dug, and after a short illness, gave up his soul to his Creator. At his funeral, besides other miracles which took place, two persons who had been blind from birth received their sight, and a man who had been paralyzed thirty-one years, regained the use of his limbs, on kissing the coffin in which the relics of the Saint reposed. Well worth considering are the words which the holy man spoke shortly before his death to those around him: “Ponder well,” said he, “that your souls are bought at a great price: the precious blood of Jesus Christ.”

Practical Considerations

• Saint Maurilius hired himself as gardener to a nobleman, in order to atone for his sin. Sin must not only be repented of and confessed, but also expiated, as I have already told you. This expiation can be made by performing our work in the spirit of penance; by bearing patiently the cares and labors of our respective stations, by enduring heat and cold, sickness, poverty, persecution or wrong, and by offering all this to the Almighty as an atonement for our sins. This means should be employed by all those sinners who are either unable or unwilling to follow the example of so many holy penitents in the use of corporal austerities. As we cannot avoid labors, sufferings and hardships, let us labor and suffer patiently, and thus offer to God some atonement for our iniquities. The Council of Trent declares it a special proof of God’s love, that we are permitted to atone, through the merits. of Jesus Christ, for our sins, by bearing patiently the temporal evils that Providence lays upon us. Recognize and duly esteem this love, and act in accordance with my instructions.

• Consider the last words of Saint Maurilius. “Ponder well,” said he, “that your souls are bought at a great price: the precious blood of Jesus Christ.” This is a truth which ought to be impressed upon your heart. “For you are bought,” says Saint Paul, “with a great price.” (1st Corinthians 6) Saint Peter says: “Knowing that you were not redeemed by corruptible things, as gold or silver, but with the precious blood of Christ, as of a lamb un- spotted and undt filed. (1st Peter 1) Christ has bought our souls with His blood. Hence, how priceless must they be in the sight of Gcd, and how great should be our erre to secure their salvation! Our horror of sin ought indeed to be great, as, by our iniquities, we dcprhc Christ of the soul so dearly ransomed, and sell it to the spirit of hell, according to the words of Isaias: “Behold, you are sold for your iniquities.” (Isaiah 1) Wlat was the price you received? The pleasure of a moment, as is said by Saint Augustine. How dreadful a wickedness! Christ Jesus ransomed the souls of men with His precious blood, of which one drop is of more value than all the treasures of the world; and man sells his soul again to his most bitter enemy for a momentary pleasure, a short temporal advantage! How great a responsibility, how great a punishment must follow such astonishing wickedness! If you are guilty of such enormity, repent of it with bitter tears, and take your priceless soul forcibly from Satan by doing penance, and in future think more of the inestimable price with which it was bought by Christ; otherwise the blood of the Saviour will cry for vengeance against you on the Judgment-day. “Let us guard with great solicitude,” writes Eusebius of Emesa, “what Christ bought with His precious blood. He who defiles his soul, ransomed by the sufferings of Christ, is not guilty of less than the blood of the Saviour.” Saint Bernard says on the same subject: “If we neglect the soul, which Christ esteemed more precious than His own blood, we draw down upon ourselves not only eternal condemnation, but we shall also be most severely punished; as we, so to say, have trodden under our feet the blood of the Lamb.”
MLA Citation

Father Francis Xavier Weninger, DD, SJ. “Saint Maurilius, Bishop of Angers”. Lives of the Saints1876. CatholicSaints.Info. 5 May 2018. Web. [php] echo date(‘j F Y’);[/php]. <https://catholicsaints.info/weningers-lives-of-the-saints-saint-maurilius-bishop-of-angers/>

SOURCE : https://catholicsaints.info/weningers-lives-of-the-saints-saint-maurilius-bishop-of-angers/

Act of Reparation

O Jesus, my Saviour and Redeemer, Son of the living God, behold we kneel before Thee and offer Thee our reparation; we would make amends for all the blasphemies uttered against Thy holy Name, for all the injuries done to Thee in the Blessed Sacrament, for all the irreverence shown toward Thine immaculate Virgin Mother, for all the calumnies and slanders spoken against Thy spouse, the Holy Catholic and Roman Church. O Jesus, who hast said: "If you ask the Father anything in My name, He will give it you", we pray and beseech Thee for all our brethren who are in danger of sin; sheld them from every temptation to fall away from the true faith; save those who are even now standing on the brink of the abyss; to all of them give light and knowledge of the truth, courage and strength for the conflict with evil, perseverance in faith and active charity! For this do we pray, most merciful Jesus, in Thy Name, unto God the Father, with whom Thou livest and reignest in the unity of the Holy Ghost world without end. Amen.

(Indulgence of 3 years once a day)

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SOURCE : https://catholicharboroffaithandmorals.com/St.%20Maurilius.html

San Maurilio di Angers

Saint Maurille église Sacré-Cœur de Cholet, Maine-et-Loire, France


San Maurilio di Angers Vescovo

Festa: 13 settembre

Milano, seconda metà IV secolo - Angers (Francia) 13 settembre 453

Etimologia: Maurilio (come Mauro) = nativo della Mauritania oppure bruno di carnagione come

Emblema: Bastone pastorale

Martirologio Romano: Ad Angers nella Gallia lugdunense, nell’odierna Francia, san Maurilio, vescovo, che, nato a Milano, si recò da san Martino di Tours, dal quale fu ordinato sacerdote e posto a capo della chiesa di Chalonnes-sur-Loire; divenuto poi vescovo, si adoperò per sconfiggere le superstizioni pagane nelle campagne.

Il vescovo dissodatore e giardiniere, che lavora di zappa. Così appare raffigurato, in arazzi francesi del XV secolo, san Maurilio di Angers, venerato anche come patrono dei giardinieri e dei pescatori. Ci è giunta di lui una biografia scritta verso il 620, e poi ampliata nel X secolo, ma purtroppo di scarsa attendibilità, anche per evidenti errori in alcune date che lo riguardano. (Per esempio, vi si dice che fu consacrato vescovo dal grande Martino di Tours nell’anno 423, mentre è noto che Martino morì nel 397).

Il Maurilio autentico risulta nato a Milano nella seconda metà del IV secolo. Più tardi lo troviamo in Francia, dove è stato attirato dalla fama del vescovo più illustre del tempo, appunto Martino di Tours. Questa è l’epoca in cui tutto il territorio della vecchia Gallia conosce ancora ben poco il Vangelo. E’ vero che già ci sono vescovi famosi in molte città, ma all’epoca il cristianesimo è innanzitutto fenomeno cittadino, mentre le campagne sono cristianizzate solo in piccola parte.

Perciò Maurilio, appena ordinato sacerdote viene mandato nelle campagne ad annunciare il Vangelo. La scelta è molto ampia, e lui decide di operare nel territorio dell’attuale Châlons-sur-Marne. Qui gradualmente attira l’attenzione con la sua vita di preghiera, col suo comportamento di amico sempre pronto all’aiuto: stile apostolico, insomma. Su queste prime basi gli è poi possibile intraprendere un’attività continua di predicatore.

E certamente deve avere successo, perché nell’anno 423 arriva da Angers una delegazione di cristiani che vogliono Maurilio come loro vescovo. E lui allora raggiunge questa città, riceve la consacrazione episcopale e dà inizio al suo ministero, che durerà una trentina d’anni. Si parla anche di miracoli avvenuti nella zona per sua intercessione, ma non ci sono riscontri persuasivi a questi racconti. Il riscontro vero, invece, è la persistenza tenace del ricordo e della venerazione per lui, attraverso il succedersi delle generazioni.

Il fatto che san Maurilio venga presentato anche in veste di zappatore si collega a una narrazione leggendaria, secondo la quale egli si sarebbe “autopunito”, trasformandosi in giardiniere del re d’Inghilterra, per aver tardato a battezzare un bambino, che morì (e che poi sarebbe stato richiamato in vita). Ma questo soggiorno in terra inglese non è testimoniato da fonti sicure.

Il vescovo Maurilio muore ad Angers e viene seppellito in una chiesa originariamente dedicata alla Vergine Maria, e che da quel momento si intitola al suo nome. Nel 1239 i resti sono collocati in una nuova urna, ma poi andranno dispersi nel 1791, quando la chiesa verrà demolita. Se ne ritrovarono solo piccole parti, ora custodite nella cattedrale di Angers, di cui il santo è patrono.

Autore: Domenico Agasso

SOURCE : https://www.santiebeati.it/dettaglio/70100