Affresco nella Cattedrale di Angers
Saint Maurille d'Angers
Évêque (+ 453)
Issu d'une riche famille milanaise, il eut la force de caractère de tout abandonner vers l'âge de vingt ans et de quitter sa famille, ses richesses et son pays pour se mettre sous la direction de saint Martin de Tours qui l'ordonna prêtre. Il gouverna pendant trente ans l'Église d'Angers.
- Les paroisses de Saint Maurille en Loire et Layon et de Saint Maurille en Evre et Loire - diocèse d'Angers - honorent sa mémoire.
- Historique de l'église de
Saint-Morillon, 33650, placée sous le patronage de Saint Maurille (document
pdf).
A lire (catalogue de la Bibliothèque diocésaine de Reims):
- Maurille, évêque d'Angers - Dom François Chamard, Les vies des saints personnages de l'Anjou, tome premier, pp. 162-180, 1863. B VS ANJ CHA
Note sur le livre des miracles de S. Maurille, évêque d'Angers, par Harmer, dans Analecta Bollandiana, t. XVIII, 1899.
Vita S. Maurilii metrica auctore Petro, dans Analecta Bollandiana, t. XXIII, pp.233-246, 1904.
À Angers, en 453, saint Maurille, évêque. Né à Milan, il vint auprès de saint
Martin de Tours, qui l'ordonna prêtre et le mit à la tête de l'église de
Chalonnes; devenu ensuite évêque d'Angers, il s'efforça de faire reculer les
superstitions des païens des campagnes.
Martyrologe romain
SOURCE : https://nominis.cef.fr/contenus/saint/1849/Saint-Maurille-d-Angers.html
Saint Maurille
Évêque d'Angers
(336-426)
Saint Maurille, né aux
environs de Milan, fut attiré à Tours par les vertus de saint Martin, auprès
duquel il exerça pendant plusieurs années les fonctions de chantre aux divins
offices; puis, élevé à la prêtrise, il se dévoua au salut des âmes. Son zèle le
conduisit près d'Angers, où, par ses prières, il fit descendre le feu du ciel
sur un temple païen, et construisit ensuite à la place une église de
Jésus-Christ. Il bâtit même à côté un monastère; bientôt vint se fixer alentour
une population qui donna naissance à la ville de Chalonne.
A la mort de l'évêque
d'Angers, Maurille lui succéda, par le choix de saint Martin lui-même. Au jour
de sa consécration, une colombe descendit visiblement sur sa tête. Quelques
années plus tard, un fait étrange arriva. Pendant la consécration de la Messe célébrée
par le pontife, on apporta en toute hâte un enfant mourant, pour qu'il reçut la
Confirmation; le Saint attendit la fin du Sacrifice, mais pendant ce temps
l'enfant mourut, et Maurille en conçut un si grand chagrin, qu'il s'enfuit sans
avertir personne et s'embarqua pour l'Angleterre, où il se gagea comme
jardinier chez un riche seigneur.
Ses diocésains, dont la
douleur était inconsolable, le firent si bien rechercher, qu'on découvrit sa
retraite; mais il refusa de revenir au milieu de son troupeau, disant: "Je
ne puis; car ayant perdu sur mer les clefs des reliques de ma cathédrale, que
j'avais emportées par mégarde, j'ai fait serment de ne plus paraître à Angers
avant de les avoir retrouvées. – Les voici, lui dirent les envoyés; pendant notre
traversée, un poisson fut jeté sur le pont du navire par la vague, et dans son
ventre on a trouvé ces clefs." Maurille obéit à la Volonté du Ciel. A son
retour, il se fit conduire au tombeau de l'enfant, et, les yeux baignés de
larmes, il demanda à Dieu de lui rendre la vie. Le petit ressuscité reçut, à
cause de cette seconde naissance, le nom de René, et fut le successeur de
Maurille sur le siège d'Angers.
Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950
SOURCE : http://magnificat.ca/cal/fr/saints/saint_maurille.html
Saint Maurille
(noir)
13 septembre
Maurille le jardinier
Retour
ou
Calendrier
septembre
Maurille naquit dans le
Milanais, de parents très illustres.
Ils le mirent très vite
sous la houlette de Saint Martin qui, venant de Hongrie, avait construit un
monastère pour des jeunes gens.
Mais Martin fut contraint
de quitter la ville, après avoir été fouetté à tous les carrefours, et
d’abandonner son monastère. Il rejoignit Tours.
Saint Ambroise prit alors
Maurille comme lecteur. Peu de temps après, son père mourut.
Maurille quitta alors sa
mère et son pays et rejoignit Saint Martin à Tours où celui-ci avait été nommé
évêque.
Martin l’ordonna prêtre
et l’envoya à Angers pour y travailler au salut des âmes. Il y avait alors, non
loin d’Angers un temple où se livrait un culte payen. Maurille pria Dieu de le
détruire. Le feu vint alors du ciel et réduisit le temple en cendre. Maurille y
construisit alors une église autour de laquelle vinrent se grouper des gens qui
donnèrent naissance à la ville de Chalonnes. Maurille y resta 12
ans.
Il se mit à faire des
miracles. Après avoir passé une nuit en prière, il guérit un habitant de la Possonnière
qui était perclus des deux mains. On lui amena aussi une femme aveugle qui
était enchaînée et garrottée parce qu’elle était possédée par un démon
responsable de son infirmité. Il la regarda d’un oeil et son regard était si
fort que le démon fut contraint de sortir de la femme. Il fit le signe de la
croix sur ses yeux et lui rendit la vue.
Par ses prières il obtint
un enfant pour une femme d’Angers, qui était stérile et déjà d’un grand âge.
Il y avait encore, près de Chalonne, un temple nommé Prisciacus, dans lequel on rendait des cultes abominables. Il s’y rendit pour le détruire. Les démons lui dirent : “Pourquoi, Maurille, nous persécutez-vous avec tant de rigueur ? Nous ne saurons plus nous cacher dans ce pays. Vous nous cherchez partout et vous nous forcez à nous enfuir.” Maurille les chassa et, après avoir fait un monceau de toutes les idoles, il y mit le feu. Sur les ruines, il bâtit le monastère de Saint Pierre de Chalonnes.
Un jour, il rencontra une
troupe d’esclaves guidés par des marchands qui les emmenaient en Espagne où ils
pourraient facilement les vendre. Un esclave se sauva du groupe et vint se
jeter au pied de Maurille, le suppliant de le délivrer. Maurille négocia avec
le marchand qui resta inflexible. Maurille fit alors une prière et le marchand
fut saisi de fièvre et mourut dans l’instant.
Tous les autres captifs
croyant qu’ils subiraient un châtiment pour ce qui s’était passé, supplièrent
Maurille d’obtenir la grâce pour le marchand. Maurille se prosterna alors et ne
se releva qu’au moment où le marchand ressuscita.
Celui-ci libéra alors les
esclaves et fit de grands dons à Maurille.
Comme l’évêque d’Angers
était mort, on alla chercher Maurille pour le remplacer. En entrant dans
l’église d’Angers, une colombe arriva et se posa sur la tête de Maurille. Saint
Martin lui imposa alors les mains.
Plus tard, l’enfant,
qu’il avait réussi à obtenir à la femme stérile dont nous avons parlé, tomba
malade gravement. Comme sa mère craignait qu’il ne mourut avant d’avoir obtenu
le sacrement de confirmation, elle l’apporta dare-dare à l’église de Maurille.
Mais comme celui-ci disait la messe il ne put être interrompu et l’enfant
mourut pendant ce temps-là. Quand Maurille apprit ça, il résolut d’expier cette
faute pendant longtemps.
Comme ça ne lui était pas
facile de le faire sous le regard de son peuple d’Angers, il résolut de partir
pour l’Angleterre afin d’y pratiquer les austérités nécessaires. Il sortit en
cachette d’Angers et se rendit à un port de pêche pour y prendre un bateau.
Pendant qu’il attendait,
il tagua son nom, sa qualité et la date de son passage sur une pierre.
Arrivé en pleine mer, il
s’aperçut qu’il avait emmené avec lui les clefs des reliques de son église.
Comme il les tenait dans ses mains en se demandant pourquoi il les avait
emportées, le démon le troubla et les clefs tombèrent dans l’eau. Il fondit
alors en larmes et se jura de ne jamais rentrer à Angers sans avoir retrouvé
les clefs.
En Angleterre, il
s’habilla pauvrement et se loua comme jardinier à un seigneur. Bien qu’il
s’adonnait à bien des mortifications, cela ne l’empêchait pas de produire
toutes sortes de légumes.
Pendant ce temps là, les
angevins étaient attristés de ne plus voir leur évêque et surtout de ne pas
savoir où il était passé.
Plusieurs dirent que
s’ils ne le retrouvaient pas, Angers serait affligé de grands malheurs. Il
choisirent donc 4 d’entre eux pour chercher Maurille. Ils parcourent l’Europe
pendant 7 ans sans rien trouver. Il ne restait plus que l’Angleterre à
fouiller. Comme ils attendaient un bateau, ils s’étaient assis sur la pierre
taguée et virent l’inscription laissée par Maurille.
Ils s’embarquèrent donc
avec joie. Arrivés en pleine mer, un gros poissons s’élança et vint tomber dans
leur navire. Cela les étonna mais ils furent encore plus surpris, lorsqu’ils
eurent ouvert le ventre du poissons, d’y trouver les clefs des reliques
d’Angers. Il pensèrent alors que Maurille avait aussi été englouti par un
poisson. Mais la nuit suivante ils eurent un songe qui leur ordonnait de
poursuivre leur route.
Arrivés en Angleterre,
ils furent poussés par l’esprit et allèrent directement chez le seigneur où
était Maurille. Une fois dans la basse-cour, ils l’aperçurent en train de
porter des légumes et se jetèrent à ses pieds en le conjurant de revenir avec eux
à Angers.
Maurille leur révéla
qu’il avait perdu les clefs des reliques et qu’il avait fait voeu de ne jamais
y rentrer avant des les avoir retrouvées. Ils lui racontèrent alors ce qui leur
était arrivé. Maurille y vit un signe et s’apprêta à les accompagner.
D’évêque devenu
jardinier, il passa à jardinier redevenu évêque.
Dès qu’il rentra à
Angers, il fut accueilli en héros. Il se rendit alors au tombeau de l’enfant
mort. Il se mit en prière, pleura et gémit beaucoup et longtemps. A force,
l’enfant ressuscita. Maurille le confirma sur le champ et lui donna le nom de
René. Il s’en occupa alors tellement bien qu’il en fit son
successeur sur le siège d’Angers.
Maurille fit encore bien
des miracles.
Un artisan qui
travaillait le dimanche se servait d’une cognée. Mais le manche de la cognée
demeura attaché à sa main de sorte qu’il ne pouvait s’en débarrasser. Cela dura
5 mois. Enfin, l’homme alla trouver Maurille et s’accusant de sa faute.
Maurille toucha alors la cognée et la situation redevint normale.
Un laboureur qui se
nommait Belgique commanda à ses serviteurs de travailler le dimanche. Ils
avaient à peine commencé que leur maître devint aveugle. Il souffrit ainsi
pendant trois ans de continuelles douleurs. Il apprit alors que Maurille devait
passer par le village. Il résolut alors de lui toucher sa robe afin d’être
guéri. Dès qu’il l’eut fait, il recouvra l’usage de ses yeux. Il ressuscita
encore quelques morts et guérit quelques lépreux.
Il jeûnait souvent. En
Carême il ne mangeait qu’une fois tous les trois jours. Il prenait un morceau
de pain d’orge dur et le trempait dans de l’eau tiède puis l’assaisonnait avec
un peu de sel. Pendant 40 jours il ne sortait pas et dormait sur la cendre.
Il supprima encore un
lieu où des paysans faisaient la fête chaque année et en chassa les démons. Ce
lieu prit le nom de Château de la Pierre.
Il mourut le 13 septembre
426 à l’âge de 90 ans.
SOURCE : https://carmina-carmina.com/carmina/Mytholosaints/maurille.htm
La vie de Saint Maurille,
d’après Dom François Chamard
Disciple de Saint Martin
et de Saint Ambroise
Maurille naquit à Milan,
vers l’an 336, dans une riche famille romaine. Élevé par sa mère dans la
crainte de Dieu, il devint pendant un temps disciple de Saint Martin. En effet,
celui-ci, après s’être établit pendant un temps à Poitiers près de Saint
Hilaire, était retourné dans son pays natal, l’Illyrie, pour y combattre
l’hérésie de l’arianisme. Chassé par les ariens, il s’était alors retiré dans
la solitude non loin de la ville de Milan. C’est là que pendant deux années, le
jeune Maurille suivit ses leçons et s’inspira de son exemple.
Vers 360, Martin repartit finalement pour Poitiers et fonde l’Abbaye de Ligugé.
Et c’est Ambroise, devenu évêque de Milan en 374, qui continua la formation de
Maurille. Après la mort de son père, Maurille quitta Milan pour la Gaule afin
de rejoindre Martin, devenu évêque de Tours en 371. L’évêque conféra à Maurille
les ordres sacrés et celui-ci exprima son désir d’aller évangéliser.
L’arrivée à « Calonna »
Envoyé par Martin,
Maurille descendit donc le cours de la Loire et arriva dans le pays des
Andegaves et s’installa à Calonna, un village colonisé par les romains au
confluent de la Loire et du Layon. Là était établit un collège druidique (sur
l’actuel Coteau Saint-Vincent) et un temple païen (sur le site de l’actuelle
église Notre-Dame).
Maurille s’établit donc
d’abord vraisemblablement entre l’Oppidium romain et le temple druidique, dans
le lieu de l’actuelle église Saint-Maurille (les Malpavés).
Selon le récit de Saint
Mainboeuf (évêque d’Angers au VIIème siècle), A force de
persévérance, de prédications réitérées, de mortifications surtout et de
prières, non seulement il produisit des fruits merveilleux de conversion ;
mais encore, nouvel Élie, il obtint du Seigneur que le feu du ciel descendit sur
ce temple païen et le réduisit en cendres. Il construisit sur les ruines du
temple une église autour de laquelle vint se grouper tout une population
fidèle.
L’établissement d’un
monastère permanent
Maurille y fixa sa
demeure habituelle et fonda même un monastère (du côté des Malpavés), sur
le modèle des établissements de Saint Martin, et en fit le centre de ses
prédications. On montre encore aux confins de la paroisse de Saint-Maurille de
Chalonnes et de celle de Chaudefonds, un rocher appelé la pierre
Saint-Maurille, du haut duquel le serviteur de Dieu annonçait la parole de Dieu
aux peuples avides de l’entendre. Et sur une route opposée, sur la voie qui
conduit à Montjean, une fontaine longtemps fréquentée comme miraculeuse,
rappelle également le souvenir du saint, qui, dit-on, la fit jaillir par une
vertu surnaturelle.
Saint Maurille
thaumaturge (guérisseur)
Saint Mainboeuf rapporte
aussi, dans sa biographie de Saint Maurille, un certain nombre de miracle attribué
à l’évangélisateur de Chalonnes :
Ici un habitant du village de la Possonnière, nommé Saturnus, depuis longtemps
perclus de ses deux mains, est instantanément guéri par saint Maurille ,
aussitôt après lui avoir demandé cette grâce avec humilité . Là une femme, que
le démon avait rendue aveugle depuis plusieurs années, recouvre subitement la
vue au moment où elle est mise en présence du bienheureux. Tantôt c’est un
moine nommé Clément, qu’une eulogie, envoyée par le saint, délivre d’une fièvre
quarte qui le tourmentait depuis trois ans. Tantôt c’est un esclave traîné par
des marchands avides qui est rendu à la liberté à la suite d’un prodige opéré
par le bienheureux. Une autre fois, ce sont des mariniers de la Loire sauvés
d’un naufrage par sa prière. Un voleur veut s’emparer de la monture du saint
apôtre ; mais après avoir erré toute la nuit, il se voit, malgré lui,
ramené près de la maison qu’il croit avoir évitée. Le serviteur de Dieu, loin
de le punir, lui donne trois pièces d’or, pour l’engager à ne plus commettre de
larcins. Une femme nommée Amélie, appartenant à une famille sénatoriale,
recouvre la santé au moyen d’une onction faite avec de l’huile bénite par saint
Maurille.
Un nouvel évêque pour
Angers
Cependant le siège
épiscopal d’Angers vint à vaquer. Selon la discipline de l’Église en usage à
cette époque, le clergé et le peuple de la ville s’assemblèrent sous la
présidence des évêques de la province, dans le but d’élire un pontife. Mais
déjà l’ambition avait pénétré dans le sein du clergé et de la noblesse
d’Angers. La division se mit dans l’assemblée, et une scission déplorable
menaçait d’aboutir aux plus fâcheux résultats.
Saint Martin proposa donc Maurille comme candidat et on alla chercher le prêtre
à Chalonnes. Suivant les envoyés du clergé, au moment de pénétrer dans la
cathédrale, une colombe blanche surgit du ciel et vint se poser sur l’épaule de
Maurille. Tous alors acclamèrent Maurille et Saint Martin consacra son ancien
disciple comme évêque d’Angers.
Les miracles continuent
A partir de ce jour,
observe saint Maimbœuf, le don des miracles, que Maurille avait reçu du ciel,
prit un tel accroissement, qu’on le comparait aux Apôtres mêmes de Jésus-Christ
. Il chassait les démons par sa seule parole ; à sa prière les maladies se
dissipaient, les aveugles recouvraient la vue, les paralytiques marchaient, et
cent autres prodiges de ce genre s’opéraient par ses mains bénies.
Les jours et les nuits,
il priait pour son peuple. Simple de cœur, humble, modeste, prodigue envers les
pauvres, parcimonieux et sobre envers lui-même, il devint l’honneur de l’Église
d’Angers. Dans l’église de Saint-Pierre de cette ville, il rendit la vue à un
aveugle-né, qui, plein de reconnaissance, consacra le reste de ses jours au
service de cette même église.
Fondation de l’église de
Rochefort
A quelques lieues
d’Angers, était un village appelé Commonicus (vraisemblablement
Rochefort) où l’on pratiquait encore des cultes druidiques et des bacchanales.
Saint Maurille, navré de douleur de savoir cela, si près de sa ville
épiscopale, se rendit un jour sur cette colline avec les frères du monastère
qu’il avait bâti près de sa cathédrale : ils passèrent la nuit tout
entière en oraison. Au point du jour, une odeur fétide, sortit tout à coup du
bois, se répandit dans l’air, puis s’évanouit peu à peu dans le lointain.
Le saint comprit que Dieu
l’avait exaucé, et que satan avait enfin abandonné ce lieu de perdition. Le
peuple, joyeux, se précipita sur les les arbres réputés sacrés et les mit en
pièces, et, d’après le conseil de saint Maurille , construisit à la même place
une église , que l’évêque dédia à la sainte Vierge , Mère de Dieu . En mémoire
de cet événement, on changea le nom de la colline en celui de
Château-de-la-Pierre (castrum petrœ) qui devait devenir plus tard Rochefort.
C’est le 13 septembre
426, après avoir gouverné l’Église d’Angers pendant 30 ans, que Saint Maurille
rendit son âme à Dieu, à l’âge de 90 ans. Et c’est le 13 septembre qu’est
célébré chaque année la mémoire de Saint Maurille dans le diocèse d’Angers.
Saint Maurille et la
Vierge Marie
Le 8 septembre de l’an 430, Maurille vint visiter ses frères moines, installés
au Mont-Glonne (Saint-Florent-le-vieil). Alors qu’il priait au lieu-dit
« La Croix du Pichon », au confluent de l’Èvre et de la Loire, la
Vierge Marie, portant l’Enfant Jésus dans ses bras, est apparue à Maurille.
« Maurille, évêque d’Angers, était en ce lieu, quand il se vit tout à coup environné d’une lumière céleste. C’était la Très Sainte Vierge, tenant en ses bras son divin Enfant, qui daignait lui apparaître, dans un peuplier. Elle dit à son dévot serviteur que la volonté de Dieu et le bon plaisir de son divin Fils étaient qu’il établît en son diocèse une fête solennelle du jour de sa sainte naissance, le 8 de septembre. C’est en Anjou que cette fête a commencé à être célébrée… »
Cette apparition eut lieu un an avant le Concile d’Éphèse qui devait déclarer
Marie Theotocos, la Mère de Dieu. Et dès lors, on commença à célébrer la
Nativité de la Bienheureuse Vierge Marie, sous le vocable de Notre-Dame
l’Angevine. Un modeste oratoire est alors construit sur le lieu de
l’apparition, sur ce qui deviendra le sanctuaire du Marillais.
Sur l’île de Béhuard, entre Angers et Chalonnes, existait au temps de Saint Maurille un petit oratoire, construit sur le rocher, et dédié à une divinité païenne des eaux et du fleuves. Saint Maurille christianisa ce lieu et le dédia à Vierge Marie.
De nos jours, le sanctuaire de Béhuard, le petit oratoire du temps de Saint
Maurille a été considérablement agrandit, notamment grâce à la dévotion que
Louis XI portait à Notre-Dame de Béhuard. Le sanctuaire lui doit sa
configuration actuelle.
SOURCE : https://stmaurilleenloireetlayon.diocese49.org/vie-de-saint-maurille/
Église Saint-Maurille, Vouziers (Ardennes, France)
Also
known as
Maurilio
Profile
Spiritual student
of Saint Ambrose
of Milan and Saint Martin
of Tours in France. Missionary. Bishop of Angers, France c.407.
Born
c.430
bishop with
a fish,
a key,
and a spade
Additional
Information
Book
of Saints, by the Monks of
Ramsgate
Lives
of the Saints, by Father Alban
Butler
Lives
of the Saints, by Father Francis
Xavier Weninger
books
Our Sunday Visitor’s Encyclopedia of Saints
Saints
and Their Attributes, by Helen Roeder
other
sites in english
sitios
en español
Martirologio Romano, 2001 edición
fonti
in italiano
MLA
Citation
‘Saint Maurilius of
Angers‘. CatholicSaints.Info. 23 December 2023. Web. [php] echo date(‘j F
Y’);[/php]. <https://catholicsaints.info/saint-maurilius-of-angers/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/saint-maurilius-of-angers/
Article
(Saint) Bishop (September
13) (5th
century) A native of Milan, where he studied under Saint Ambrose and the
future Saint Martin of Tours. He followed the latter into Gaul, and in due
course was raised to the Bishopric of Angers (A.D. 407). The story is related
of him that, fearing the responsibilities of a Pastor of souls, he fled to
England, and there found employment as a gardener; but that, recognised at
last, his clergy insisted on his return to his Diocese. He died A.D. 453. All
the ancient Martyrologies make mention of him and of the miracles he wrought.
The people of Anjou were devoted to him, both alive and dead.
MLA
Citation
Monks of Ramsgate.
“Maurilius”. Book of Saints, 1921. CatholicSaints.Info.
8 December 2014. Web. [php] echo date(‘j F Y’);[/php].
<https://catholicsaints.info/book-of-saints-maurilius/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/book-of-saints-maurilius/
St. Maurilius
Feastday: September 13
Patron: of Angers
Birth: 336
Death: 426
St. Maurilius was born in
336 to a profoundly Christian family near Milan. During his lifetime, he became
known for his role in the early history of the church of France and the
Christianization of Gaul.
As a young man, Maurilius
was drawn to his faith. He studied closely under St. Martin of Tours who, at
the time, had a monastery in Milan. After the Arians drove St. Martin away from
Milan, Maurilius felt he had lost his teacher.
Maurilius soon found
himself as cantor for St. Ambrose, the bishop of Milan. However, after Maurilius'
father passed away, he left Milan to rejoin St. Martin in Tours. While there,
Maurilius was ordained a priest by the Apostle of Gaul.
Maurilius was dedicated
fervently to the salvation of souls. During his mission, he was led to a pagan
temple near Angers. Maurilius, with his prayers, brought fire down from heaven
to destroy the site. Afterwards, he had a church and a monastery built in that
location. Many souls traveled to pray with Maurilius in the new monastery.
During this time, Maurilius converted many pagans by preaching to them and
performing miracles on the sick, the blind and the possessed.
Following the bishop of
Angers' death, St. Martin of Tours chose Maurilius to succeed him. It is said
that on the day of Maurilius' consecration, a white dove flew into the church
and rested upon his head.
Maurilius was a great
leader and brought many people to the church with his prayerful devotion. His
virtues shone even more brightly. He fasted often, and on Lent he rarely left
his home. He said, "Lent is a time of solitude, during which we ought to
contemplate the passion and death of Christ."
However, a few years
after he became bishop, he experienced a great tragedy that nearly caused him
to lose his faith.
During one Mass, an ill
and dying boy was brought to the church to receive the holy sacrament of
Confirmation. Maurilius, not knowing the full seriousness of the request,
waited until the end of Mass to see the child. While he waited, the boy died.
Maurilius was stricken with great grief and fled Angers without advising
anyone. He traveled to England and became a gardener for a nobleman. He was
determined to do penance for his sin with the hard labors of gardening during
the winter and the summer.
His people at Angers was
left confused and inconsolable. They searched near and far for their bishop
until they finally found him. He refused to return to Angers, though, for he
had lost the keys to the cathedral during his journey on the sea and would not
return until he found them.
The messengers, however, had
the keys there with them. A fish was cast onto their ship by a wave and in the
belly of the fish were the lost keys. They persuaded Maurilius into seeing this
as definitive proof that God wanted his return.
He returned to Angers and
visited the tomb of the boy who passed away. With tears in his eyes, he begged
God to restore the boy's young life. According to St. Gregory of Tours, the boy
became resurrected and was given the name Renatus, which means "born again"
in French. Maurilius carefully instructed the boy in the Christian life, and
Renatus later became the successor to Maurilius as Bishop of Angers.
During his 90th year of
life, God prepared Maurilius for his departure on earth. Before his hour of
death, Maurilius spoke, "Ponder well, that your souls are bought at a
great price: the precious blood of Jesus Christ." Following a short
illness, Maurilius passed away in 426.
During his funeral,
numerous miracles took place, including two people who were born blind having
their sight restored and a paralyzed man regaining use of his limbs after
kissing the coffin. His remains now live at the Cathedral of Angers.
St. Maurilius is commonly
depicted as a bishop with a fish holding a key or a gardening spade. He is the
patron saint of Angers and is often invoked by fishermen and gardeners. His
feast day is celebrated on September 13.
SOURCE : https://www.catholic.org/saints/saint.php?saint_id=4991
September 13
St. Maurilius, Bishop of
Angers, Confessor
IN the fifth
century, leaving a large estate and a tender mother at Milan, in order to serve
God in holy retirement, he addressed himself to St. Martin of Tours, by whom he
was directed in the narrow path of Christian perfection. He founded a monastery
on a hill called Prisciac, near the village Calon on the Loire, four miles from
Angers, to which he often retired, even after he was made bishop, and where,
after his death, his body rested, and was held in great veneration till it was
translated from this church, which bore his name, into that of St. Martin, by
Neising, bishop of Angers, about the year 970. It is there exposed in a rich
shrine, and has been honoured with many miracles. His life was written by St.
Magnobodus, bishop of Angers, about two hundred years after his death, and by
others. That which bears the name of St. Gregory of Tours does not seem to be
his work. See the Bollandists, p. 64, who prefer his life by Magnobodus.
Rev. Alban Butler
(1711–73). Volume IX: September. The Lives of the Saints. 1866.
Weninger’s
Lives of the Saints – Saint Maurilius, Bishop of Angers
Article
The native place of Saint
Maurilius was Milan, and his teacher was Saint Martin, who had founded a
monastery near that city, wherein he lived. After this holy man had been
banished from Milan by the Arians, and had become Bishop of Tours, Maurilius
went to him to be instructed in virtue and wisdom. When he had made sufficient
progress, Saint Martin ordained him priest. after which Maurilius repaired to
Angers to preach the Gospel, as at that time, a great number of the inhabitants
were pagans. While on this way thither, he saw the temple of an idol, standing
near the river. Pitying the blindness of the people, he besought God to destroy
this temple; when, behold, fire falls from heaven, the temple is overthrown,
the idol burned to ashes! Maurilius, having had all the rubbish carried away,
assisted by some pious Christians, built a church upon the same spot, together
with a monastery in which he took up his abode with a number of devout men,
whom he governed as Abbot. During this time he converted an almost countless
number of pagans, as well in the city as out of it, by zealous preaching and
the miracles he performed on the sick, the possessed and the blind.
Meanwhile the Bishop of
Angers died, and Saint Martin, who went thither to choose a successor, took
Maurilius with him. The clergy and people were assembled, and the election was
about to begin, when suddenly a white dove was seen which, after having
fluttered through the church for some time, at length descended upon the
shoulder of Saint Maurilius. All looked upon this event as a sign that God had
chosen this holy man as Bishop, and hence they unanimously declared that they
desired no other. He was therefore consecrated bishop by Saint Martin, to the
inexpressible comfort of the people, although he himself shed many tears at
being obliged to accept the dignity.
As Bishop, his virtues
shone still more brightly; for he had more opportunities to practise them in
the world than in the convent and his exalted station imparted to them an
additional lustre. He fasted with great rigor, and on three days of the week he
partook only of bread and salt. He never tasted wine, and during Lent, seldom
left his residence; “for,” said he, “Lent is a time of solitude, during which
we ought to contemplate the passion and death of Christ.” He was unwearied in
instructing his flock and in converting the heathen.
One day, while he was
standing before the Altar to perform the holy sacrifice, a woman requested him
to administer to her sick son the holy sacrament of Confirmation. Maurilius,
not thinking that the lad was in danger, continued Mass, but before he had
finished it, the child was dead. The holy man was exceedingly grieved at this
accident, and as if having committed great sin, he sentenced himself to a
severe penance. He secretly left the city, and hastened over hill and dale,
until having arrived at the sea, he went on board of a ship which was setting
sail for England. During the voyage, the keys of the holy relics which he had
taken with him, fell into the sea, and he solemnly declared that he would not
return to his diocese, until he should again possess them, which, as he
believed, would never happen. At length he arrived in England, where, without
making himself known, he took service with a nobleman as gardener. It was his
intention to do penance for his sin by the hard labors of this occupation
during winter and summer. The inhabitants of Angers were meanwhile greatly
dismayed at the disappearance of their highly esteemed bishop, and sent several
persons in search of him. Seven whole years had elapsed, when, by divine
revelation they found him. Their good angel guided them in such a manner, that
they found their holy bishop coming from his garden with a load of vegetables
for his master. They immediately recognized him, and besought him, with tears
in their eyes, to return to his see, and watch over the spiritual welfare of
his flock. Saint Maurilius, who thought that they had long since elected
another bishop, was greatly disturbed on beholding them. He could not deny his
identity, but endeavored to evade their wishes by making different pretexts,
and finally declared that he could not return under any circumstances, as he
had solemnly vowed that he would not see Angers again until, the keys were
found which had fallen out of his hand into the sea. “If this is the only
obstacle to your return, we are able to remove it,” said the delegates; “for on
the voyage, we caught a fish, in whose stomach we found the keys.” Showing them
to him, they persuaded him to regard the finding of them as an unmistakable
proof that God desired his return. Maurilius made no further resistance, but
taking leave of the gentleman whom he had served, he returned to his see. It
must also be stated that, shortly before the arrival of the delegates, while
Saint Maurilius was weeping bitterly over his sins, an angel had appeared to
him and given him the assurance of their entire remission, which filled his
heart with inexpressible joy. It would be difficult to describe the rejoicings
of the inhabitants of the entire diocese on the return of their holy bishop.
The Saint, however, first went to the place where the above-mentioned lad had
been buried seven years before. Having said his prayers with the utmost
confidence in the power of God, he awakened the child from death, as is
testified by Saint Gregory of Tours and others. Those present had never so
clearly comprehended how pious and holy a man God had bestowed upon them in
their bishop, as at the moment of that startling event. Maurilius gave the lad
the name of Renatus, which means “born again,” and instructed him so carefully
in all that pertains to a Christian life, that he afterwards became the
successor of his holy teacher. The remainder of his life the Saint passed in
his habitual austerity, and in great zeal for the salvation of souls. When he
had reached his ninetieth year, God revealed to him the hour of his departure.
Preparing himself with the greatest solicitude, he ordered his grave to be dug,
and after a short illness, gave up his soul to his Creator. At his funeral,
besides other miracles which took place, two persons who had been blind from
birth received their sight, and a man who had been paralyzed thirty-one years,
regained the use of his limbs, on kissing the coffin in which the relics of the
Saint reposed. Well worth considering are the words which the holy man spoke
shortly before his death to those around him: “Ponder well,” said he, “that
your souls are bought at a great price: the precious blood of Jesus Christ.”
Practical Considerations
• Saint Maurilius hired
himself as gardener to a nobleman, in order to atone for his sin. Sin must not
only be repented of and confessed, but also expiated, as I have already told
you. This expiation can be made by performing our work in the spirit of
penance; by bearing patiently the cares and labors of our respective stations,
by enduring heat and cold, sickness, poverty, persecution or wrong, and by
offering all this to the Almighty as an atonement for our sins. This means
should be employed by all those sinners who are either unable or unwilling to
follow the example of so many holy penitents in the use of corporal
austerities. As we cannot avoid labors, sufferings and hardships, let us labor
and suffer patiently, and thus offer to God some atonement for our iniquities.
The Council of Trent declares it a special proof of God’s love, that we are
permitted to atone, through the merits. of Jesus Christ, for our sins, by
bearing patiently the temporal evils that Providence lays upon us. Recognize
and duly esteem this love, and act in accordance with my instructions.
• Consider the last words
of Saint Maurilius. “Ponder well,” said he, “that your souls are bought at a
great price: the precious blood of Jesus Christ.” This is a truth which ought
to be impressed upon your heart. “For you are bought,” says Saint Paul, “with a
great price.” (1st Corinthians 6) Saint Peter says: “Knowing that you were not
redeemed by corruptible things, as gold or silver, but with the precious blood
of Christ, as of a lamb un- spotted and undt filed. (1st Peter 1) Christ has
bought our souls with His blood. Hence, how priceless must they be in the sight
of Gcd, and how great should be our erre to secure their salvation! Our horror
of sin ought indeed to be great, as, by our iniquities, we dcprhc Christ of the
soul so dearly ransomed, and sell it to the spirit of hell, according to the
words of Isaias: “Behold, you are sold for your iniquities.” (Isaiah 1) Wlat
was the price you received? The pleasure of a moment, as is said by Saint
Augustine. How dreadful a wickedness! Christ Jesus ransomed the souls of men
with His precious blood, of which one drop is of more value than all the
treasures of the world; and man sells his soul again to his most bitter enemy
for a momentary pleasure, a short temporal advantage! How great a
responsibility, how great a punishment must follow such astonishing wickedness!
If you are guilty of such enormity, repent of it with bitter tears, and take
your priceless soul forcibly from Satan by doing penance, and in future think
more of the inestimable price with which it was bought by Christ; otherwise the
blood of the Saviour will cry for vengeance against you on the Judgment-day.
“Let us guard with great solicitude,” writes Eusebius of Emesa, “what Christ
bought with His precious blood. He who defiles his soul, ransomed by the
sufferings of Christ, is not guilty of less than the blood of the Saviour.”
Saint Bernard says on the same subject: “If we neglect the soul, which Christ
esteemed more precious than His own blood, we draw down upon ourselves not only
eternal condemnation, but we shall also be most severely punished; as we, so to
say, have trodden under our feet the blood of the Lamb.”
MLA Citation
Father Francis Xavier
Weninger, DD, SJ. “Saint Maurilius, Bishop of Angers”. Lives
of the Saints, 1876. CatholicSaints.Info.
5 May 2018. Web. [php] echo date(‘j F Y’);[/php].
<https://catholicsaints.info/weningers-lives-of-the-saints-saint-maurilius-bishop-of-angers/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/weningers-lives-of-the-saints-saint-maurilius-bishop-of-angers/
Act of Reparation
O Jesus, my Saviour
and Redeemer, Son of the living God, behold we kneel before Thee and offer Thee
our reparation; we would make amends for all the blasphemies uttered against Thy
holy Name, for all the injuries done to Thee in the Blessed Sacrament, for all
the irreverence shown toward Thine immaculate Virgin Mother, for all the
calumnies and slanders spoken against Thy spouse, the Holy Catholic and Roman
Church. O Jesus, who hast said: "If you ask the Father anything in My
name, He will give it you", we pray and beseech Thee for all our brethren
who are in danger of sin; sheld them from every temptation to fall away from
the true faith; save those who are even now standing on the brink of the abyss;
to all of them give light and knowledge of the truth, courage and strength for
the conflict with evil, perseverance in faith and active charity! For this do
we pray, most merciful Jesus, in Thy Name, unto God the Father, with whom Thou
livest and reignest in the unity of the Holy Ghost world without end. Amen.
(Indulgence of 3 years once a day)
http://catholicharboroffaithandmorals.com/
SOURCE : https://catholicharboroffaithandmorals.com/St.%20Maurilius.html
Saint Maurille église Sacré-Cœur de Cholet, Maine-et-Loire, France
San Maurilio di
Angers Vescovo
Festa: 13 settembre
Milano, seconda metà IV
secolo - Angers (Francia) 13 settembre 453
Etimologia: Maurilio
(come Mauro) = nativo della Mauritania oppure bruno di carnagione come
Emblema: Bastone
pastorale
Martirologio
Romano: Ad Angers nella Gallia lugdunense, nell’odierna Francia, san
Maurilio, vescovo, che, nato a Milano, si recò da san Martino di Tours, dal
quale fu ordinato sacerdote e posto a capo della chiesa di Chalonnes-sur-Loire;
divenuto poi vescovo, si adoperò per sconfiggere le superstizioni pagane nelle
campagne.
Il vescovo dissodatore e giardiniere, che lavora di zappa. Così appare raffigurato, in arazzi francesi del XV secolo, san Maurilio di Angers, venerato anche come patrono dei giardinieri e dei pescatori. Ci è giunta di lui una biografia scritta verso il 620, e poi ampliata nel X secolo, ma purtroppo di scarsa attendibilità, anche per evidenti errori in alcune date che lo riguardano. (Per esempio, vi si dice che fu consacrato vescovo dal grande Martino di Tours nell’anno 423, mentre è noto che Martino morì nel 397).
Il Maurilio autentico risulta nato a Milano nella seconda metà del IV secolo. Più tardi lo troviamo in Francia, dove è stato attirato dalla fama del vescovo più illustre del tempo, appunto Martino di Tours. Questa è l’epoca in cui tutto il territorio della vecchia Gallia conosce ancora ben poco il Vangelo. E’ vero che già ci sono vescovi famosi in molte città, ma all’epoca il cristianesimo è innanzitutto fenomeno cittadino, mentre le campagne sono cristianizzate solo in piccola parte.
Perciò Maurilio, appena ordinato sacerdote viene mandato nelle campagne ad annunciare il Vangelo. La scelta è molto ampia, e lui decide di operare nel territorio dell’attuale Châlons-sur-Marne. Qui gradualmente attira l’attenzione con la sua vita di preghiera, col suo comportamento di amico sempre pronto all’aiuto: stile apostolico, insomma. Su queste prime basi gli è poi possibile intraprendere un’attività continua di predicatore.
E certamente deve avere successo, perché nell’anno 423 arriva da Angers una delegazione di cristiani che vogliono Maurilio come loro vescovo. E lui allora raggiunge questa città, riceve la consacrazione episcopale e dà inizio al suo ministero, che durerà una trentina d’anni. Si parla anche di miracoli avvenuti nella zona per sua intercessione, ma non ci sono riscontri persuasivi a questi racconti. Il riscontro vero, invece, è la persistenza tenace del ricordo e della venerazione per lui, attraverso il succedersi delle generazioni.
Il fatto che san Maurilio venga presentato anche in veste di zappatore si collega a una narrazione leggendaria, secondo la quale egli si sarebbe “autopunito”, trasformandosi in giardiniere del re d’Inghilterra, per aver tardato a battezzare un bambino, che morì (e che poi sarebbe stato richiamato in vita). Ma questo soggiorno in terra inglese non è testimoniato da fonti sicure.
Il vescovo Maurilio muore ad Angers e viene seppellito in una chiesa originariamente dedicata alla Vergine Maria, e che da quel momento si intitola al suo nome. Nel 1239 i resti sono collocati in una nuova urna, ma poi andranno dispersi nel 1791, quando la chiesa verrà demolita. Se ne ritrovarono solo piccole parti, ora custodite nella cattedrale di Angers, di cui il santo è patrono.
Autore: Domenico Agasso

