dimanche 3 novembre 2024

Sainte ALPAIS de CUDOT, vierge et recluse

 

Sainte Alpais, in Hartmann Schedel, Chronique de Nuremberg, 1493.

Alpaidis, Holy Woman and Seer from Cudota


Sainte Alpais

Recluse à Cudot au pays de Sens (+ 1211)

Elle naquit près de Sens. Jeune bergère, elle fut atteinte de la lèpre à 20 ans. Si grande était la répulsion des gens de son village, qu'ils lui jetaient la nourriture, de loin, devant la tanière où elle avait été reléguée. Dans cette solitude, plutôt que de se lamenter de la volonté de Dieu, elle s'offrit.

Un véritable miracle la guérit complètement qu'elle attribua à la douceur de la Vierge Marie. Désormais, elle devient la conseillère que l'on consulte et sa vie n'est qu'un long parcours de révélations et de prodiges. Pendant des années, elle ne se nourrit que de l'Eucharistie.

Après sa mort, un prieuré fut construit sur sa tombe. Il n'en reste que l'église à Cudot. Elle fut canonisée par le pape Pie IX en 1874.

Quant à l'église, construction ordonnée par Guillaume de Champagne, elle a été érigée du vivant d'Alpais pour qu'elle puisse suivre la messe de son lit et pour accueillir les pèlerins illustres ou anonymes qui venaient la voir.

Pèlerinage le lundi de Pentecôte, au programme: marche, enseignement, adoration,  messe.

Sur le site du diocèse de Sens-Auxerre: "Sainte Alpais naquit au milieu du XIIe siècle à Cudot, dans une famille pauvre. Atteinte de la lèpre très jeune, sa famille l'isola dans une cabane où elle guérit miraculeusement. A partir de ce jour, elle ne prit plus comme seule nourriture que l'Eucharistie.

Une église fut construite à côté de la pièce où elle vivait et dont elle ne sortait pas, afin qu'elle puisse assister à la messe chaque jour. Les pèlerins, y compris des évêques, des pères abbés et même une reine, vinrent de très loin pour l'écouter rapporter ses visions et ses conseils.

Elle mourut le 3 novembre 1211."

Voir aussi 'Qui était Sainte Alpais, Patronne des Cosmonautes (1150 - 1211)'.

Brisée toute jeune par le travail, atteinte d'un mal repoussant, abandonnée par les siens, elle vécut recluse dans une cellule jusqu'à sa vieillesse, dans l'intimité du Christ et de sa Mère à Cudot au pays de Sens.

Martyrologe romain

SOURCE : https://nominis.cef.fr/contenus/saint/8859/Sainte-Alpais.html

Statue de Sainte Alpais.


Sainte Alpais

Sainte Alpais naquit au milieu du 12ème siècle à Cudot, dans une famille pauvre.

Atteinte de la lèpre très jeune, sa famille l’isola dans une cabane où elle guérit miraculeusement. A partir de ce jour, elle ne prit plus comme seule nourriture que l’Eucharistie.

Une église fut construite à côté de la pièce où elle vivait et dont elle ne sortait pas, afin qu’elle puisse assister à la messe chaque jour. Les pèlerins, y compris des évêques, des pères abbés et même une reine, vinrent de très loin pour l’écouter rapporter ses visions et ses conseils.

Elle mourut le 3 novembre 1211.

Pèlerinage chaque année le lundi de Pentecôte

SOURCE : https://www.yonne.catholique.fr/diocese/carte-didentite-du-diocese/histoire-du-diocese/personnages/sainte-alpais

Cellule de Sainte Alpais


Qui était

Sainte Alpais

Patronne des Cosmonautes

1150 - 1211

Alpais, la petite bergère lépreuse de Cudot, en Bourgogne, qui vécut au XIIème siècle a été canonisée en 1874 ; elle est devenue au XXIème siècle la sainte patronne des Cosmonautes.

Que savons-nous des saints, et comment le savons nous ?

Pour Sainte Alpais nous avons d'abord un témoin de pierre ! L'actuelle église de Cudot en effet a été construite du vivant d'Alpais autour de sa logette, transformée en cellule ! Cet édifice roman subsiste, restauré à la fin du XIXe siècle au moment de la canonisation ; on peut l'apercevoir de l'autoroute A6, entre la sortie de Courtenay et celle de Joigny, vers le sud. Cette église a été construite par l'Archevêque de Sens, Guillaume de Champagne. Il avait enquêté sur cette mystérieuse lépreuse : elle ne mangeait ni ne buvait, mais recevait l'Eucharistie une fois par semaine. Le plus ancien témoignage écrit nous est donné par un moine prémontré d'Auxerre, Robert Abolanz, dans sa chronique de Saint Marien : " L'an 1180 : il y a actuellement dans le Sénonais au village de Cudot une jeune fille connue et de grand renom. Rien d'étonnant à cette célébrité : chez elle resplendit une étonnante et admirable merveille ! A cette jeune fille il a été donné par faveur divine de vivre de vie corporelle sans avoir besoin d'aliment corporel ; et voici dix ans environ qu'elle est privilégiée d'une telle condition par la grâce de Dieu ". Fille de paysans, Alpais naît vers 1150-1155, à l'époque du roi Louis VII. Elle travaille aux champs avec ses frères après la mort de son père.

Mais la maladie fait décliner ses forces, elle garde les moutons. Puis on la découvre lépreuse. La voici reléguée dans une petite logette où ses proches viennent lui porter à manger. Un jour ses frères décident de ne plus lui donner à manger pour la laisser mourir, et en persuadent la mère. Alpais abandonnée de tous crie vers le Seigneur. Selon un moine du Prieuré cistercien des Echarlis, tout proche, cette prière fut faite le samedi saint 1169 : " Principe de toute pitié, source de toute bonté, pardonnez à une malheureuse, Compassion immense, regardez mon malheur… ne m'abandonnez pas à ceux qui demandent ma mort…ressuscitez la vie d'une pauvre abandonné demi-morte… " " Belle comme une gerbe des plus beaux lys ", Notre Dame apparaît à la lépreuse, elle la soulève de ses bras, la revêt de sa lumière et l'imprègne de son parfum. Le dimanche de Pâques ses frères et sa mère pris de remord, reviennent la visiter et lui donner à manger: ils sont d'abord saisis par ce parfum et découvrent avec stupéfaction que ses plaies ont disparues.

Elle demeure extrêmement maigre, avec le corps fané, mais son visage est redevenu frais, regard vif. Alpais cependant paralysée ; elle ne mange plus. Par la suite au cours de trois extases, elle recouvrera l'usage de son bras et de sa main droite. Durant les quarante années qu'elle vivra désormais, elle ne prit aucune nourriture, sauf la communion. Alpais a de fréquentes extases pendant lesquelles elle apparait comme en sommeil, presque morte. Mais quand elle se réveille, elle peut décrire ses visions. Les paysans des environs puis les moines viennent la visiter à Cudot. Une source jaillit, qui donne des guérisons ; elle existe encore près du village actuel. A une heure de marche se trouve un prieuré de Cisterciens, " les Echarlis ", et les moines qui fréquentent la recluse la font connaître dans leur ordre : des Abbés viennent par la suite en pèlerinage à Cudot et consultent Alpais. L'archevêque de Sens décide une enquête : il envoie des Dames qui surveilleront nuit et jour Alpais pendant un mois. Elles confirment la vérité du jeûne. Alors l'archevêque, ce Guillaume de Champagne, beau frère du roi Louis VII, vient lui-même faire visite à la pauvre jeune fille ; c'est alors qu'il décide de la construction d'une cellule à la place de la hutte, et de l'église attenante.

Les visions d'Alpais, une évangélisation

De nombreuses visions d'Alpais qui nous ont été rapportées, spécialement par le moine des Echarlis, et par Robert d'Auxerre. Elles constituent une évangélisation. Beaucoup de gens étaient attirés à Cudot par les merveilles qu'on disait de " la petite lépreuse de Dieu " (Jean Larcena). Ils répandaient ensuite le contenu de ces visions, exhortations et enseignements par oral, et quelques uns par écrit, grâce à quoi nous pouvons encore aujourd'hui les connaître. La Reine de France, mère de Philippe Auguste et bien d'autres grands s'étaient déplacés à Cudot pour entendre ces récits, demander des conseils. On imagine que la prédication d'Alpais se répandait dans le monde de son temps : fustigeant les vices de l'époque, notamment la cupidité et l'avarice, les défauts du clergé, corrigeant les moines… La petite malade percluse, couchée dans sa cellule au côté de l'Eglise d'un village perdu, était devenue une évangélisatrice dont les paroles portaient très loin, un héraut de Dieu. " Ces récits, simples comme des images d'Epinal, précis, colorés, frappaient l'esprit du populaire plus que des discours scolastiques " écrit Jean Larcena. Encore aujourd'hui on peut lire avec charme, et être stimulé dans l'espérance, par ses visions de l'enfer, du purgatoire et du paradis. Mais aussi, par les descriptions de l'union à Dieu, du don de l'Esprit Saint, des processions de saints et d'anges qui viennent nous chercher, elle nous convainc que la vie éternelle, ce n'est pas seulement pour après la mort : comme le dit Saint Jean, c'est maintenant, quand nous rencontrons Jésus. Alpais a montré et montre que dès maintenant l'on peut vivre avec Dieu. La sainte Patronne des Cosmonautes La lépreuse couchée de la cellule de Cudot a été adoptée par des cosmonautes comme sainte Patronne ? Pourquoi ? Parce-que dans ses extases parfois Alpais voyageait en divers lieux, parfois elle était élevée au dessus de la terre qu'elle voyait comme un boule, ou un œuf suspendu au milieu d'une mer d'azur, ou encore un globe au milieu d'une vallée de ténèbres. Les contemporains qui ont noté fidèlement ces aspects de ses visions y voyaient plus de fantaisie que nous, car ce n'était pas leur cosmologie. Mais ces visions du monde et de la terre réjouissent les cosmonautes d'aujourd'hui.

Pour en savoir plus : Jean Larcena, Sainte Alpais de Cudot, La lépreuse de Dieu. Éditions Siloé, Nantes 2004

Copyright © AVM 1997-2007

SOURCE : http://www.1000questions.net/fr/Qui-sont/Sainte_Alpais.html

Église Notre-Dame-de-l'Assomption de Cudot,  département français de l'YonneFrance1. Elle est dédiée à l'Assomption et dépend de l'archidiocèse de Sens-Auxerre.



Bourgogne-Franche-Comté, Yonne (89)

Cudot, Église Notre-Dame et Sainte-Alpais

Édifice

Eglise composée d’une nef se terminant par un chevet plat. Au sud un bas-côté élargis la nef tandis qu’un clocher est accolé au nord du choeur. Une sacristie est située dans l’angle nord-est du clocher et du choeur.

Le couvrement de la nef est assuré par une voûte en brique et plâtre. Une charpente lambrissée et hourdée de plâtre la surmonte.

L’église est construite à partir de 1170 pour servir de chapelle à sainte Alpais.

Elle est ensuite modifiée et agrandie aux XIIe et XVe siècles,  puis à nouveau fortement remaniée dans le 3ème quart du XIXe.

Alpais naît vers 1150. Atteinte de la lèpre et mise à l’écart du village, elle se rétablit en 1169. Cette guérison miraculeuse d’une maladie incurable à l’époque provoque la naissance d’une admiration et d’une dévotion générale. Par la suite, touchée par une paralysie presque complète, ne se nourrissant que de l’hostie jusqu’à sa mort en 1211, Alpais est « favorisée » de visions et d’extases. De nombreux pèlerins et curieux affluent attirés par le prodige.

En 1171, l’Archevêque de Sens, Guillaume aux blanches mains, après une sérieuse enquête, décida de faire construire l’église actuelle ; la logette où vivait Alpais y fut incluse (emplacement exact de la base du clocher actuel) pour que de son lit, elle puisse voir la célébration de la messe.

Avec l’abondance des pèlerins, la population locale vient s’installer à proximité de la nouvelle chapelle. Ainsi se crée au tout début du XIIIème siècle notre bourg actuel.

De grands personnages venaient visiter Alpais dont la reine Adèle, mère de Philippe Auguste en 1180 et 1200.

Dans les siècles suivants, la réputation et le culte d’Alpais se répandirent dans toute l’Europe et on venait nombreux prier sur sa tombe : Henri IV s’y rendit en 1603.

Parmi ses visions, elle décrit l’univers : « qui a la forme circulaire et sphérique ; le soleil plus grand que la terre ; la terre ressemble à un œuf suspendu dans l’espace entouré d’une ceinture d’eau de tout cotés ». Elle est considérée par les astronautes de la NASA comme leur sainte patronne.

SOURCE : https://www.sauvegardeartfrancais.fr/projets/cudot-eglise-notre-dame-et-sainte-alpais/


Reliquaire de sainte Alpais, 


Vie de sainte Alpais

Depuis le 13ème  siècle Sainte Alpais, est vénérée par les chrétiens à l'époque où se construisait l'abbaye de Pontigny, vers l'an 1150, Alpais naquit à Cudot ; son père était laboureur et, toute jeune, Alpais aidait aux travaux des champs et gardait le troupeau. Elle se distinguait des autres enfants par     une grande piété. Encore adolescente elle fut atteinte d'une maladie provoquant sur tout le     corps des écoulements de pus à l'odeur si nauséabonde qu'on dut la mettre à l'écart du village comme une lépreuse. Puis la paralysie la gagna et elle fut immobilisée sur sa couche. Après une année d'épreuve elle fut guérie  le jour de Pâques 1169 à la suite, dit un de ses biographes, d'une apparition de la Vierge Marie. Mais il lui resta une paralysie presque complète  et rejetait tout aliment ou boisson.

     A partir de ce moment commence pour Alpais une vie hors du commun : ne pouvant  plus ni manger ni boire, elle vécut uniquement de l'hostie eucharistique et cela pendant 40 ans, jusqu'à la fin de sa vie en 1211. Ce prodige est attesté par des témoins dignes de foi : un moine de l'abbaye cistercienne des Echarlis, proche de Cudot qui lui rendait visite fréquemment et qui a écrit une "Vie d'Alpais"; un chanoine prémontré de l'abbaye st Marien d'Auxerre; Robert Abolant auteur d'une célèbre chronique, qui est allé la voir en 1180 et en parle avec émerveillement. C'est que, outre sa vie mystérieusement nourrie de l'Eucharistie, Alpais est favorisée de visions et d'extases.  Constamment visitée par des pèlerins ou des curieux que le prodige attire, elle reste modeste donnant des avis sages et prudents, assistant spirituellement ceux qui lui demandent conseil. L'archevêque de Sens, Guillaume aux blanches mains, après une sérieuse enquête, fut convaincu de sa sainteté et fit construire l'église Notre Dame à l'intention des pèlerins qui venaient à Cudot ; la logette où vivait Alpais y fut incluse et de son lit elle pouvait voir le prêtre célébrant à l'autel.

    De grands personnages venaient la visiter, la reine Adèle de Champagne , mère de Philippe Auguste vint la voir par deux fois en 1180 et 1200. Dans les siècles suivants la réputation et le culte d'Alpais se répandirent dans toute l'Europe et on venait nombreux prier sur sa tombe. Son pèlerinage ne s'est jamais arrêté et aujourd'hui encore, Alpais , modèle de foi , est vénérée par les chrétiens du diocèse Sens-Auxerre et aussi par  des pèlerins venant  des quatre coins de la France voir même de l'étranger. Elle est vénérée par les astronautes de la NASA  qui la considèrent comme leur sainte patronne grâce à ses visions de l’univers  « dans son ensemble qui a la forme circulaire et sphérique – le soleil plus grand que la terre- la terre ressemble à un œuf suspendu dans l’espace entourée d’une ceinture d’eau de tous cotés ».

SOURCE : https://saintealpais.blogspot.com/p/blog-page_18.html

Reliquaire de sainte Alpais, église Notre-Dame-de-l'Assomption de Cudot


Sainte Alpais, patronne des cosmonautes

Sainte Alpais naquit au milieu du XIIème siècle à Triguères, dans le Gâtinais,  et partit à la mort de son père s'installer avec sa famille vingt kilomètres plus loin à Cudot, non loin de Joigny, dans le canton de Saint-Julien-du-Sault (aujourd'hui département de l'Yonne).

Elle passa toute sa vie dans ce petit village. Elle gardait les moutons de ses parents, lorsqu'elle tomba malade. On crut qu'il s'agissait de la lèpre ; aussi fut-elle aussitôt isolée, comme les lépreux de l'époque, dans une petite logette de pierre, que l'on fit construire et où elle vécut dans la prière.

Un jour, ses frères décidèrent de ne plus lui apporter à manger, las d'avoir à nourrir une invalide et surtout avares de leurs biens...Ils persuadèrent leur propre mère de ne plus l'alimenter !

Combien de malades aujourd'hui ou de personnes âgées abandonnées de leur famille dans nos sociétés riches sont ainsi isolées, et surtout isolées spirituellement et affectivement (ce qui va souvent de pair).

A l'heure où l'on discute d'euthanasier les vieillards, n'est-il pas bon de se rappeler cette modeste sainte que le bienheureux Pie IX canonisa en 1874 ?

Le Samedi Saint 1169, la jeune fille pria " le principe de toute pitié, la source de toute bonté " pour ne pas être abandonnée. Elle s'unit ainsi à l'agonie du Seigneur, selon ce qu'écrivit un témoin de l'époque, moine cistercien. 

Le miracle eut lieu en effet. Elle eut une apparition de la Vierge dans une vision de fleurs. Elle retrouva l'usage de son bras droit qu' elle avait perdu. Ses trois plaies cicatrisèrent...Pris de remords ses frères et sa mère constatèrent la guérison. S'agissait-il d' une dermatose miraculeusement guérie ? 

La jeune fille décida de poursuivre sa vie de recluse, malgré sa guérison. Elle avait trouvé la quiétude pour être toute à son Seigneur. Elle ne se nourrissait, comme tant d' autres visionnaires de l'Église, que du pain de l' Eucharistie...Et passa plus de soixante ans quasiment alitée dans son reclusoir...

Au fur et à mesure des années, on accourut pour demander à la sainte fille de prier pour telle ou telle intention. Elle a de fréquentes extases, lors de ses visions. Les Cisterciens du Prieuré des Echarlis, établis non loin, la font connaître dans leur Ordre et retranscrivent ses visions.

On vient en pèlerinage. L'archevêque de Sens, beau-frère du roi Louis VII le Gros, la fait surveiller. Le roi demeurait souvent en sa bonne ville de Villeneuve-le-Roi tout proche, à quelques lieues. La reine Adélaïde, soeur de l archevêque, vint la consulter

L'archevêque de Sens, Guillaume de Champagne, qui était un grand bâtisseur, fit donc construire un prieuré (disparu aujourd'hui) et une église dédiée à Notre-Dame avec une cellule attenante où pouvait se tenir la recluse pour vivre et suivre les cérémonies liturgiques. L'archevêque attendait de voir quel profit tirer pour l'Église et pour le royaume de ces événements.

La région, limite du Gâtinais et de la Bourgogne royale, appelée aussi autrefois Champagne bourguignonne (à ne pas confondre avec le coeur de la Bourgogne, plus au Sud) était domaine royal. 

Des édits royaux avaient fait venir de nombreux colons et paysans libres pour construire de nouveaux villages et peupler la Ville Neuve qui reliait Sens. Il fallait repeupler ce  " pays " qui se situait à la lisière du duché de Bourgogne. Le duché de Bourgogne plus au sud, était immense et riche et appartenait au cousin du roi. Celui-ci bien que vassal et capétien lui-même, se considérait comme plus glorieux que son royal suzerain. L'autre moitié de la Bourgogne (vers la Saône) faisait partie du Saint-Empire. La Bourgogne ne sera rattachée au royaume de France qu' en 1477.

Ainsi, en cette période de reconstruction de villes et d'églises (les travaux de la cathédrale de Sens avaient été commencés une quarantaine d' années auparavant), l' Ordre de Citeaux eut-il sa part, non seulement pour ses abbayes, mais aussi pour réformer les temps. L'Ordre était récent, la seconde Croisade venait de se terminer, aussi était-il nécessaire pour les Cisterciens de se procurer un avantage de la situation que la Providence venait de créer.

Lorsque l'église fut construite, le règne de Philippe -Auguste commençait et allait s'opposer à Henri II d' Angleterre et Richard Coeur de Lion qu'il allait accompagner pour la troisième croisade.

L'ancienne bergère de Cudot a des liens avec la bergère du pays de Bigorre, huit siècles plus tard...  Mais sainte Bernadette dans son patois natal nous a transmis les paroles de Notre-Dame, alors que l'Église était menacée déjà depuis plusieurs générations par les théories révolutionnaires et que la pouvoir civil était réticent envers les apparitions, puis hostile (après 1870).

A l'époque de sainte Alpais, la civilisation chrétienne au contraire était dans la fleur de son épanouissement occidental ; le royaume de France allait entrer dans l'ère du Gothique et se couvrir de cathédrales. Aussi les saints de cette époque avaient-ils reçu le don du Seigneur de fustiger les moeurs décadentes de certains, et de mobiliser les énergies de  tous vers l'idéal !  Combien partirent pour la Terre Sainte; combien d'abbayes et d'églises virent-elles le jour ! 

Alors qu'au temps de Lourdes, il fallait mettre en garde et protéger les Chrétiens des erreurs du siècle; ensuite on pouvait les mobiliser pour la défense de l'Église. Ce fut l'époque du formidable élan missionnaire du XIXème siècle qui se poursuivit jusqu'à l'aube de la seconde guerre mondiale.

Au XIIème siècle, on pouvait partir libérer le Tombeau du Christ de ceux qui en barraient le libre accès, sans avoir en plus à défendre la liberté de sa Foi dans son pays.

Pour le peuple, il y eut certes des " prophètes " et des illuminés qui venaient l'aiguillonner ; mais il y eut aussi des saints, et parmi eux notre modeste sainte Alpais. Elle avait reçu des dons d'espérance particuliers.

Elle mourut en 1211, quinze ans avant saint François d' Assise qui avait l'âge d'être son fils. Une autre époque s'ouvrait déjà. 

Elle fut guérie par Notre-Dame. Elle parlait d' union personnelle à Jésus. Ces deux traits la relient aux miracles quotidiens, spirituels et physiques qui ont lieu à Lourdes.

Un pèlerinage a lieu le premier dimanche de juin tous les ans en l'église Notre-Dame de Cudot, où se trouvent les reliques de sainte Alpais. Autrefois jusque vers 1960 une belle procession allait de Triguères à Cudot en juillet.

Lien : http://catholique-sens-auxerre.cef.fr/spip1.9/Sainte-Alpais.html

Lire l'ouvrage de Jean Lacera " Sainte Alpais " Editions Siloé, Nantes 2004. Il explique pourquoi les visions cosmologiques de la recluse l'ont fait choisir comme patronne des cosmonautes (ou astronautes comme l' on veut) à notre époque moderne ! 

Je pense qu' elle pourrait être aussi invoquée pour les malades abandonnés de leur famille. 

PS : Alpais est une variante du prénom franc Alpaide.

SOURCE : https://ut-pupillam-oculi.over-blog.com/article-13537351.html

L'archevêque Guillaume aux Blanches Mains rend visite à sainte Alpais, vitrail dans l'église de Cudot


Blessed Alphais of Cudot

Also known as

Alpais

Alpaida

Alpaide

Alpaidis

Memorial

3 November

Profile

Born to a poor peasant family. Bed-ridden with leprosy while still very young; in later life she first lost the use of her arms and legs, then lost the limbs themselves. Became known for holiness and penance. Had the gift of inedia, subsisting solely on Holy Communion. A church was built next door to her hovel with a special window between the structures so she could attend Mass. Counselor to Queen Adela of France. Legend says that near the time of her death, she was cured of her disease by the intervention of Our Lady.

Born

at Cudot, diocese of SensFrance

Died

1211

Beatified

1874 by Pope Blessed Pius IX (cultus confirmed)

Patronage

against sickness

disabled people

handicapped people

physically challenged people

sick people

Additional Information

books

Our Sunday Visitor’s Encyclopedia of Saints

other sites in english

Wikipedia

sitios en español

Martirologio Romano2001 edición

fonti in italiano

Santi e Beati

Readings

[The soul is] simple, invisible, incorporeal, not divided into parts like the body, present as a whole in whatever she does. The soul is not in a particular place. As God is everywhere, so the soul is everywhere in the body, more powerfully in heart and brain, as one says that God is in a special way in heaven. – Saint Alphais

MLA Citation

“Blessed Alphais of Cudot“. CatholicSaints.Info. 29 April 2022. Web. 3 November 2024. <https://catholicsaints.info/blessed-alphais-of-cudot/>

SOURCE : https://catholicsaints.info/blessed-alphais-of-cudot/

Blessed Alpais of Cudot V (AC)

Born in Cudot (diocese of Sens), France; died 1211; cultus confirmed by Pius IX in 1874. Alpais was born into a peasant family, she helped her parents in the fields until, still very young she became bedridden with leprosy. For a long time her only food was the Eucharist. Her patience and gentleness made a great impression on her contemporaries (Benedictines).

SOURCE : https://web.archive.org/web/20091127165840/http://www.saintpatrickdc.org/ss/1103.shtml#alpa

Source de Sainte Alpais.


SAINT ALPAIS OF CUDOT 

English Version

Saint Alpais is celebrated on 3rd November. A pilgrimage is organized every year on Trinity Monday (Day of the Holy Spirit).

1211-2011: 800th anniversary of the death of St Alpais.

From the XIIIth century, St Alpais has been venerated by Christians. Around 1150, at the time when the abbey of Pontigny was being built, St Alpais was born in Cudot; her father was a ploughman, and from a very early age Alpais helped in the fields and looked after the flock. She was different from the other children through her fervent piety. When she was still a teenager, she contracted an illness which caused her whole body to exude pus from which came such a fowl stench that she had to be put out from the village as a leper. Then she became paralyzed and could not move from her couch. After a year of trials, she was cured on Easter Sunday 1169 following, as one of her biographers writes, an appearance of the Virgin Mary. But she was left almost totally paralyzed and could swallow no food or drink. From that moment, a life out of the ordinary began for Alpais: she could not eat nor drink, so she lived on the Eucharist alone, and this for forty years, until the end of her life in 1211. This amazing fact is attested by trustworthy witnesses: a monk from the Cistercian abbey of Les Echarlis, near Cudot, who often visited her and wrote a “Life of Alpais”; a premonstrian canon from the abbey of St Marien of Auxerre; Robert Abolant, author of a famous chronicle, who went to see Alpais in 1180 and speaks of her with amazement. Not only was her life mysteriously sustained by the Eucharist, but also she was favoured with visions and moments of ecstasy.

Despite a constant flow of pilgrims and those simply attracted by these unusual phenomena, she remained humble, giving wise and prudent counsels, and helping spiritually those who asked her advice. The Archbishop of Sens, William of the white hands, after a serious enquiry, was convinced of her holiness, and had the church of Notre Dame built for the pilgrims who visited Cudot: the cell where Alpais lived was incorporated into the building and from her bed she could see the priest celebrating at the altar. Eminent figures came to visit her: the Queen, Adèle de Champagne, the mother of Philippe August, came to see her twice, in 1180 and 1200. In the following centuries, the reputation and the veneration of Alpais spread throughout Europe and many were those who came to pray at her grave. Her veneration has never ceased and continues to this day.

Alpais, a model of faith, is venerated by the Christians of the Sens-Auxerre diocese and by pilgrims coming from every corner of France and abroad. She is venerated by the astronauts of NASA who took her as their patron saint because of her visions of the universe “as a whole having a circular, spherical shape – the sun bigger than the earth – the earth resembling an egg suspended in space and surrounded by a belt of water all around.”

SOURCE : https://saintealpais.blogspot.com/p/blog-page_17.html

Sainte Alpais, tableau, XIXe siècle, église de l'Assomption de Cudot


Beata Alpaide di Cudot Vergine

Festa: 3 novembre

Cudot, Francia, 1155/1157 – 3 novembre 1211

Martirologio Romano: A Cudot nel territorio di Sens in Francia, beata Alpáide, vergine, che, crudelmente percossa e abbandonata dai suoi genitori da bambina, visse poi reclusa in una piccola cella fino ad avanzata vecchiaia.

Nacque fra il 1155 e il 1157 nel villaggio di Cudot (nella diocesi di Sens) in Francia, dove morì il 3 novembre 1211. I suoi genitori erano poveri e vivevano delle rendite di un piccolo podere che coltivavano direttamente; poiché Alpaide era la primogenita, appena le forze glielo permisero, fu costretta ad aiutare il padre Bernardo nel suo duro lavoro. Doveva fra l'altro portare sulle gracili spalle il fimo e lo sterco nei campi e nell'orto, pungolare i buoi mentre tiravano l'aratro, condurre le vacche e le pecore al pascolo. In queste fatiche, che talvolta si prolungavano anche la notte, resse fino ai dodici anni; poi non ce la fece più e dovette mettersi a letto, un letto aspro, fatto di un saccone di paglia, senza cuscino e senza lenzuoli, preda di una grave malattia.

Di che genere fosse la malattia non è facile dire. Un documento ci informa che la fanciulla «in precedenza era stata punita con un flagello molto severo e prolungato, tanto che, a causa della guarigione che sgorgava da tutto il suo corpo, sarebbe stata un terrore anche per la sua stessa gente» ; un altro documento ci dice che il Signore, per darle prova del suo amore, «gli toccò la bocca e la carne e la colpì con una piaga violenta, tanto che dalla pianta dei piedi alla sommità del capo non fu guarito» ; un altro ancora ci fa sapere che, essendosi putrefatte le carni, «riempiva di tanto orrore chi lo vedeva ed emetteva da lui tanto fetore, che perfino sua madre ne rimase disgustata». Si trattava forse della lebbra, come credono alcuni? Il fatto è che i familiari «essendo così impazienti con lui, la abbandonarono in una casa vile, e visitandola ogni giorno, le portarono il cibo più povero, tappandosi il naso per la puzza, dalla porta». I fratelli, che pur le volevano bene, non solo rifiutarono di avvicinarla, ma non intendevano più somministrarle il cibo, affinché morisse di inedia; anche la misera madre (il padre era oramai morto) supplicava di continuo il Signore perché ponesse termine con la morte ai tormenti della figlia, «e poiché era povero e non aveva altro da offrirgli, a volte gli lanciava da lontano il pane d'orzo, come quello di un cane, per il fetore intollerabile», che quella quasi mai riusciva ad afferrare con le mani paralizzate e tanto meno a portare alla bocca.

Alpaide sopportò tutto con grande pazienza e senza lamentarsi. Era circa un anno che si era ammalata, quando la vigilia di Pasqua, probabilmente del 1170, mentre paragonava sé, immersa in tanta squallida solitudine, ai suoi coetanei che, vestiti a festa, andavano gioiosamente in chiesa, le apparve d'improvviso la Madonna in mezzo a una gran luce e a un soavissimo profumo, «e stendendo la santa mano destra, trattiene ogni membro, e in breve tutte le piaghe guariscono e tutto il fetore se ne va». Fu liberata dalle piaghe e dal fetore, ma rimase in uno stato di impotenza quasi totale, costretta a tenere sempre il letto in posizione supina, senza vigore nel corpo insensibile e morto, bisognosa di aiuto persino per rigirarsi. Di sano aveva solo il petto, il capo, la mano e il braccio destro; tuttavia, «nel suo viso si vede così bella e corpulenta come se stesse godendo di un'abbondanza di prelibatezze». La Madonna le aveva detto che sarebbe vissuta nel corpo senza bisogno di cibo corporale. Così fu, finché visse non mangiò e non bevve mai nulla, fatta eccezione della Comunione che riceveva la domenica.

La fama del suo miracoloso digiuno giunse ben presto alle orecchie dell'arcivescovo di Sens, Guglielmo, zio del re Filippo, il quale, dopo aver appurato il fatto con un'inchiesta, ordinò la costruzione di una chiesa attigua alla camera della vergine per permetterle di assistere ai divini uffici dal suo letto attraverso una finestra che guardava l'altare. La rettorìa della chiesa fu affidata a un gruppo di canonici regolari con a capo un priore.

Dal giorno dell'apparizione Alpaide cominciò a operare miracoli; ebbe visioni meravigliose superiori alla umana facondia; fruì di estasi specialmente nelle solennità del Signore e della Vergine; vedeva in spirito le cose lontane, prevedeva le future; era insignita del dono della circospezione nelle parole e della sapienza nei consigli; e come si diffuse la fama di questi prodigi cominciarono i pellegrinaggi alla sua casa. Arcivescovi e vescovi, abati ed altri prelati, semplici sacerdoti, nobili e plebei andarono da lei per raccomandarsi alle sue preghiere, per vederla, per ascoltarla. La regina di Francia Adele, sposa di Luigi VII, nel 1180 destinò alla chiesa di Gudot una rendita annua di un moggio di frumento per amore di Alpaide, rendita che nel 1184 fu confermata in perpetuo da Filippo Augusto con un diploma. Altre donazioni furono fatte in seguito.

Alla sua morte il corpo della beata fu deposto nel coro della chiesa e il popolo la venerò subito come una santa. Nel 1894 esso si trovava ancora nello stesso luogo, davanti all'altare maggiore. Il 26 febbraio 1874, in seguito a regolare processo istruito a Sens per ordine dell'arcivescovo, la S. Congregazione dei Riti ne approvò il culto immemorabile e il 28 novembre dello stesso anno concesse che se ne celebrasse la festività con rito doppio minore nelle diocesi di Sens e di Orléans, e con rito doppio di seconda classe nelle chiese di Cudot e di Triguières nella diocesi di Orléans, dove qualcuno a torto la riteneva nata. Sempre verso la fine del sec. XIX (non disponiamo di informazioni più recenti) la devozione verso la b. Alpaide era ancor più viva a Gudot e nei dintorni, dove si organizzavano pellegrinaggi alla sua tomba. Nei pressi del paese fluiva una fonte chiamata di s. Alpaide perché, secondo la leggenda, era stata fatta scaturire da lei un giorno che, già deforme per la sua infermità, trovandosi in un prato col gregge, aveva domandato da bere, ma invano, a una persona. Il popolo ne beve l'acqua, se ne bagna le piaghe, la porta a casa per devozione.

Autore: Pietro Burchi

SOURCE : https://www.santiebeati.it/dettaglio/76075

Église Notre-Dame-de-l'Assomption de Cudot : plaque exposant la vie de sainte Alpais


Vie de la bienheureuse Alpais, vierge de Cudot, au Diocèse de Sens, 1150 à 1211 :

 http://echo.auxerre.free.fr/dossier_telechargement/1893_Alpais-Cudot.pdf

Henri Omont. « Vie latine de sainte Alpais de Cudot. [note critique] », Bibliothèque de l'École des chartes  Année 1881  42  pp. 253-254 : https://www.persee.fr/doc/bec_0373-6237_1881_num_42_1_462343

Voir aussi : Deux bénitiers - Sainte Alpais délivre une prisonnière et le Miracle de la muette : https://pop.culture.gouv.fr/notice/palissy/PM89005076