dimanche 4 juin 2023

Saint FILIPPO SMALDONE, prêtre et fondateur de la Congrégation des Suore Salesiane dei Sacri Cuori

 

Filippo Smaldone (* 27. Juli 1848 in Neapel, Italien; † 4. Juni 1923 in Lecce, Italien), katholischer Priester, Gründer der „Salesianerinnen vom Heiligsten Herzen“. http://www.rosettagrams.com/smaldone2.jpg


Saint Philippe Smaldone

Fondateur des Salésiennes des Sacrés Coeurs (+ 1923)

Né le 27 juillet 1848 à Naples - ordonné prêtre le 27 mars 1871 - décédé le 4 juin 1923 à Lecce en Italie.
Il vécut de 1848 à 1923, période qui fut marquée par des années où les difficultés et les tensions, au sein de la société italienne et dans l'Église, étaient particulièrement importantes.

"Pendant environ une quarantaine d'années, le Père Filippo Smaldone poursuivit inlassablement et sans compter son œuvre caritative, sous de multiples formes, au soutien matériel et à l'éducation morale des sourds-muets, qui étaient chers à son cœur et envers lesquels il manifestait affection et attention, comme un père; il s'attachait aussi à introduire ses Sœurs Salésiennes des Cœurs Sacrés dans la perfection de la vie religieuse."

Filippo Smaldone (1848-1923) - Biographie

"Saint Filippo Smaldone, fils du sud de l'Italie, sut interpréter dans sa vie les plus belles vertus propres à sa terre. Prêtre au grand cœur, nourri d'une prière constante et de l'adoration eucharistique, il fut surtout un témoin et un serviteur de la charité, qu'il manifestait de manière éminente dans le service aux pauvres, en particulier aux sourds-muets, auxquels il se consacra entièrement. L’œuvre qu'il commença fut poursuivie grâce à la Congrégation des Sœurs salésiennes des Sacrés-Cœurs qu'il fonda, et qui est présente dans diverses parties de l'Italie et du monde. Saint Filippo Smaldone voyait chez les sourds-muets le reflet de l'image de Jésus, et il avait l'habitude de répéter que, comme on se prosterne devant le Très Saint Sacrement, il faut s'agenouiller devant un sourd-muet. Tirons de son exemple l'invitation à considérer toujours comme indissociables l'amour pour l'Eucharistie et l'amour pour le prochain. Plus encore la véritable capacité d'aimer nos frères ne peut nous venir que de la rencontre avec le Seigneur dans le sacrement de l'Eucharistie."

Homélie du Pape Benoît XVI

Il a été béatifié le 8 mai 1996 par Jean-Paul II et canonisé le 15 octobre 2006 par Benoît XVI.

À Lecce dans les Pouilles, en 1923, Philippe Smaldone, prêtre, qui se donna avec un zèle ardent au soin des sourds et des aveugles indigents, ainsi qu'à leur formation humaine et chrétienne, et fonda la Congrégation des Sœurs Salésiennes des Sacrés Cœurs.

Martyrologe romain

SOURCE : https://nominis.cef.fr/contenus/saint/11781/Saint-Philippe-Smaldone.html

FILIPPO SMALDONE (1848 – 1923) 

FILIPPO SMALDONE vécut de 1848 à 1923, période qui fut marquée par des années où les difficultés et les tensions, au sein de la société italienne et dans l’Église, étaient particulièrement importantes. Il est né à Naples le 17 juillet1848, année de la fameuse « insurrection de Naples ».

Alors qu’il n’avait que douze ans, il assista à la chute politique de la monarchie des Bourbons, auxquels sa famille était fortement liée; au moment de la conquête de Garibaldi, l’Eglise napolitaine vécut des moments dramatiques, spécialement avec l’exil de son archevêque, le Cardinal Sisto Riario Sforza.

Les temps n’étaient certainement pas favorables et ne promettaient rien de bon pour l’avenir, spécialement pour la jeunesse, qui subissait les changements difficiles d’une société fragile et sans cesse en mouvement sur les plans sociologique, politique et religieux. C’est précisément dans cette période de crise institutionnelle et sociale, que Filippo prit la décision irrévocable de se faire prêtre et de s’engager pour toujours au service de l’Église, envers laquelle se développaient de nombreuses oppositions et de multiples persécutions. Pendant qu’il était encore étudiant en philosophie, il voulut mettre son avenir ecclésiastique sous le signe du service charitable, se consacrant à l’assistance d’une partie importante de la population mise au ban de la société et souvent abandonnée en ces temps-là à Naples: les sourds-muets.

Il s’appliqua à exercer une intense activité caritative, dans laquelle il se distingua particulièrement, beaucoup plus que dans les études; de ce fait, ses résultats scolaires, qui conditionnaient l’accès aux Ordres Mineurs, étaient insuffisants; ceci entraîna son passage de l’archidiocèse de Naples à celui de Rossano Calabro, où l’archevêque, Monseigneur Pietro Cilento, l’accueillit à bras ouverts, considérant sa bonté e son grand esprit religieux. Malgré le changement canonique de diocèse — qui cependant dura peu, puisque, en 1876 avec la permission de son évêque, il fut de nouveau incardiné à Naples —, il demeura cependant dans la ville de Naples où il continua ses études ecclésiastiques sous la direction d’un des Maîtres du Collège des Théologiens, tout en poursuivant avec zèle son service auprès des sourds-muets. Il fut ordonné sous-diacre à Naples le 31 juillet 1870, par Monseigneur Pietro Cilento, qui l’appréciait énormément et voulut l’ordonner personnellement. Le 27 mars 1871, il fut ordonné diacre et, finalement, le 23 septembre 1871, avec la dispense d’âge canonique de quelques mois, car il n’avait pas atteint les 24 ans exigés pour le sacerdoce, il fut ordonné prêtre à Naples, avec une joie indicible au fond de son coeur plein de bonté et de douceur.

Dès son ordination sacerdotale, il commença un fervent ministère, à la fois comme catéchiste dans des groupes de prière du soir, qu’il avait fréquentés avec grand profit, encore enfant, comme collaborateur dévoué dans plusieurs paroisses, spécialement de la paroisse Sainte-Catherine in Foro Magno, ainsi que comme visiteur assidu et apprécié par les malades dans des cliniques, dans des hôpitaux et chez des particuliers. Par sa charité, il parvint au sommet de la générosité et de l’héroïsme au moment d’une grave peste qui frappa la ville de Naples; il tomba lui-même malade jusqu’à l’épuisement et il fut sur le point de perdre la vie; il fut cependant guéri par Notre-Dame de Pompéi, pour laquelle il eut toute sa vie une dévotion particulière.

Mais la plus grande charge pastorale de Don Filippo Smaldone était l’éducation des pauvres sourds-muets, auxquels il aurait voulu consacrer toute son énergie, avec des méthodes plus appropriées que celles qu’il voyait utiliser par d’autres éducateurs. Il souffrait beaucoup de constater que, malgré tous les efforts faits par beaucoup, l’éducation et la formation humaine et chrétienne de ces malheureux, considérés souvent comme des païens, ne portaient pas de fruits.

A une époque, peut-être pour donner à son engagement sacerdotal un sens plus concret et plus précis, il envisagea de partir comme missionnaire dans les missions étrangères. Mais son confesseur, qui l’avait suivi continuellement depuis son enfance, lui fit comprendre que sa « mission » était parmi les sourds-muets de Naples. Dès lors, il se consacra totalement à l’apostolat parmi les sourds-muets, qui lui étaient chers. Il quitta la maison paternelle et alla vivre pour toujours parmi un group de prêtres et de laïcs, qui avaient l’intention de constituer une Congrégation de Prêtres Salésiens, sans pourtant réussir à réaliser leur rêve. Au fil du temps, il acquit une grande compétence pédagogique auprès des sourds muets, et, petit à petit, il projeta de réaliser personnellement, si telle était la volonté du Seigneur, une institution durable, capable de se consacrer aux soins, à l’instruction et à l’assistance, humaine et chrétienne, de ceux qui sont atteints de surdité.

Le 25 mars 1885, il partit pour Lecce, afin d’ouvrir, avec Don Lorenzo Apicella, un Institut pour sourds-muets. Il y fit venir quelques « religieuses », que lui-même avait formées, et il jeta ainsi les bases de la Congrégation des Soeurs Salésiennes des Coeurs sacrés, qui, ayant reçu la bénédiction et les encouragements des évêques successifs de Lecce, Monseigneur Salvatore Luigi dei Conti Zola et Monseigneur Gennaro Trama, eut un développement rapide et important.

En raison du nombre croissant de personnes à accueillir et à assister, l’Institut de Lecce, comprenant des branches féminines et masculines, eut de plus en plus de maisons, jusqu’à acquérir le célèbre ancien couvent des Déchaussées, qui devint la résidence définitive et la Maison Mère de l’Institut. En 1897, fut créé l’Institut de Bari.

La compassion du Père Smaldone n’avait pas de limite. Il ne savait pas dire non à la demande de nombreuses familles pauvres; aussi, commença-t-il à accueillir, en plus des sourds-muets, des filles aveugles, des petites files orphelines et abandonnées. Plus largement, il était attentif à toutes les nécessités humaines et morales de l’ensemble de la jeunesse. Il ouvrit, donc, plusieurs maisons, en y 26 adjoignant des écoles maternelles, des ateliers pour jeunes filles, des pensions pour étudiantes, dont une à Rome.

Pendant la vie du Père Smaldone, malgré les rudes épreuves dont elles eurent à souffrir, soit de l’extérieur soit à l’intérieur même de l’Institut, l’Oeuvre et la Congrégation connurent un développement discret, mais s’affermirent. A Lecce, le fondateur eut à mener une lutte acharnée contre l’administration communale très laïque et oppose à l’Église. Au sein de la Congrégation, il vécut avec amertume la délicate et complexe histoire de succession de la première Supérieure Générale, succession qui provoqua une longue Visite Apostolique. Ces deux événements révélèrent l’âme vertueuse du Père Smaldone, et il fut évident que sa fondation était voulue par Dieu, qui purifie par la souffrance les oeuvres nées en son nome et ses fils les plus chers.

Pendant environ une quarantaine d’années, le Père Filippo Smaldone poursuivit inlassablement et sans compter son oeuvre caritative, sous de multiples formes, au soutien matériel et à l’éducation morale des sourds-muets, qui étaient chers à son coeur et envers lesquels il manifestait affection et attention, comme un père ; il s’attachait aussi à introduire ses Soeurs Salésiennes des Coeurs Sacrés dans la perfection de la vie religieuse.

A Lecce, c’est d’abord dans la fonction de directeur de l’Institut et de fondateur des Soeurs Salésiennes, qu’il fut unanimement reconnu, puis ce fut aussi grâce à un ministère sacerdotal important et varié. Il fut un confesseur assidu et estimé de prêtres et de séminaristes, ainsi qu’un confesseur et un directeur spirituel de plusieurs communautés religieuses. Il fonda aussi la Ligue Eucharistique des Prêtres Adorateurs et des Dames Adoratrices; il fut encore Supérieur de la Congrégation des Missionnaires de Saint François de Sales pour les Missions populaires. Pour tout cela, il fut décoré de la Croix «Pro Ecclesia et Pontifice », compté parmi les chanoines de la Cathédrale de Lecce et décoré par les Autorités Civiles.

Il termina ses jours à Lecce, supportant, avec une sérénité admirable, un diabète associé à des complications cardiaques et circulatoires et à une sclérose qui se généralisait. Le 4 juin 1923 à 21 heures, après avoir reçu le soutien spirituel et la bénédiction de son archevêque, Monseigneur Trama, il mourut saintement à l’age de 75 ans, entouré de plusieurs prêtres, de soeurs et de sourds-muets.

Le 12 mai 1996, le Saint Père Jean Paul II à béatifié à Rome cet Apôtre de la charité.

SOURCE : https://www.vatican.va/news_services/liturgy/saints/ns_lit_doc_20061015_smaldone_fr.html

CHAPELLE PAPALE POUR LA CANONISATION DE 4 BIENHEUREUX

HOMÉLIE DU PAPE BENOÎT XVI

Place Saint-Pierre
Dimanche 15 octobre 2006

Chers frères et soeurs!

Quatre nouveaux saints sont aujourd'hui proposés à la vénération de l'Eglise universelle:  Rafael Guízar y ValenciaFilippo SmaldoneRosa Venerini et Théodore Guérin. Leurs noms seront rappelés pour toujours. Par opposition, on pense immédiatement au "jeune riche", dont parle l'Evangile qui vient d'être proclamé. Ce jeune est resté anonyme; s'il avait répondu de manière positive à l'invitation de Jésus, il serait devenu son disciple et les Evangélistes auraient probablement noté son nom. A partir de ce fait, on entrevoit immédiatement le thème de la Liturgie de la Parole de ce dimanche:  si l'homme place sa certitude dans les richesses de ce monde, il n'atteint pas le sens plénier de la vie et la joie véritable; si, en revanche, confiant dans la Parole de Dieu, il renonce à lui-même et à ses biens pour le Royaume des cieux, il perd apparemment beaucoup, mais en réalité il gagne tout. Le saint est précisément cet homme, cette femme qui, répondant avec joie et générosité à l'appel du Christ, laisse tout pour le suivre. Comme Pierre et les autres Apôtres, comme sainte Thérèse de Jésus que nous rappelons aujourd'hui, ainsi que d'innombrables autres amis de Dieu, les nouveaux saints ont eux aussi parcouru cet itinéraire évangélique exigeant mais plein de satisfaction, et ils ont déjà reçu "le centuple" dans la vie terrestre avec des épreuves et des persécutions, et puis la vie éternelle.

Jésus peut donc vraiment garantir une existence heureuse et la vie éternelle, mais par une voie différente de celle que le jeune riche imaginait:  non pas à travers une bonne oeuvre, ou l'accomplissement d'une prescription de la loi, mais bien dans le choix du Royaume de Dieu en tant que "perle précieuse" pour laquelle il vaut la peine de vendre tout ce que l'on possède (cf. Mt 13, 45-46). Le jeune riche ne réussit pas à accomplir ce pas. Bien qu'il ait été rejoint par le regard plein d'amour de Jésus (cf. Mc 10, 21), son coeur n'a pas réussi à se détacher des nombreux biens qu'il possédait. Voilà alors l'enseignement pour les disciples:  "Comme il sera difficile à ceux qui possèdent des richesses d'entrer dans le royaume de Dieu!" (Mc 10, 23). Les richesses terrestres occupent et préoccupent l'esprit et le coeur. Jésus ne dit pas qu'elles sont mauvaises, mais qu'elles s'éloignent de Dieu si elles ne sont pas, pour ainsi dire, "investies" pour le Royaume des cieux, c'est-à-dire dépensées pour venir en aide à ceux qui sont dans la pauvreté.

Comprendre cela est le fruit de cette sagesse dont parle la première Lecture. Celle-ci - nous a-t-il été dit - est plus précieuse que l'argent et que l'or, et même que la beauté, que la santé et que la lumière elle-même, "car son éclat ne connaît point de repos" (Sg 7, 10). Bien évidemment cette sagesse ne peut pas être réduite à la seule dimension intellectuelle. Elle est beaucoup plus; elle est "la Sagesse du coeur", comme l'appelle le Psaume 89. C'est un don qui vient d'en-haut (cf. Jc 3, 17), de Dieu, et on l'obtient par la prière (cf. Sg 7, 7). Celle-ci, en effet, n'est pas restée éloignée de l'homme, elle s'est faite proche de son coeur (Dt 30, 14), prenant forme dans la loi de la Première Alliance passée entre Dieu et Israël à travers Moïse. La sagesse de Dieu est contenue dans le Décalogue. C'est pourquoi Jésus affirme dans l'Evangile que pour "entrer dans la vie" il est nécessaire d'observer les commandements (cf. Mc 10, 19). Cela est nécessaire, mais pas suffisant! En effet, comme le dit saint Paul, le salut ne vient pas de la loi, mais de la Grâce. Et saint Jean rappelle que la loi a été donnée par Moïse, alors que la Grâce et la Vérité sont venues à travers Jésus Christ (cf. Jn 1, 17). Pour parvenir à la sagesse, il faut donc s'ouvrir dans la foi à la grâce du Christ, qui pose cependant une condition exigeante à celui qui s'adresse à Lui:  "Viens et suis-moi" (Mc 10, 21). Les saints ont eu l'humilité et le courage de répondre "oui", et ils ont renoncé à tout pour être ses amis. C'est ce qu'ont fait les quatre nouveaux saints, que nous vénérons particulièrement aujourd'hui. En eux nous retrouvons actualisée l'expérience de Pierre:  "Voilà que nous avons tout quitté pour te suivre" (Mc 10, 28). Leur unique trésor se trouve dans le ciel:  c'est Dieu.

Le Saint-Père poursuivait en espagnol: 

L'Evangile que nous venons d'écouter nous aide à comprendre la figure de saint Rafael Guízar y Valencia, Evêque de Veracruz dans la chère nation mexicaine, comme un exemple de ceux qui ont tout quitté pour "suivre Jésus". Ce saint fut fidèle à la parole divine, "vivante et énergique", qui pénètre au plus profond de l'esprit (cf. He 4, 12). Imitant le Christ pauvre, il abandonna tous ses biens et n'accepta jamais de dons de la part des puissants, ou bien il les redistribuait immédiatement. C'est pourquoi il reçut "cent fois plus" et put ainsi aider les pauvres, même face aux "persécutions" sans trêve (cf. Mc 10, 30). Sa charité vécue à un degré héroïque lui valut d'être appelé l'"Evêque des pauvres". Dans son ministère sacerdotal, puis épiscopal, il fut un inlassable prédicateur de missions populaires, la manière alors la plus adaptée pour évangéliser les populations, en utilisant son Catéchisme de la doctrine chrétienne. La formation des prêtres étant l'une de ses priorités, il rouvrit le séminaire, qu'il considérait comme "la prunelle de ses yeux"; à ce propos, il avait l'habitude de s'exclamer:  "A un évêque peut manquer la mitre, la crosse et même la cathédrale, mais il ne peut jamais ne pas avoir de séminaire, car du séminaire dépend l'avenir de son diocèse". Avec ce profond sentiment de paternité sacerdotale, il affronta de nouvelles persécutions et l'exil, mais en garantissant toujours la préparation des étudiants. Que l'exemple de saint Rafael Guízar y Valencia soit un appel pour les frères évêques et les prêtres à considérer comme fondamentale dans les programmes pastoraux, en plus de l'esprit de pauvreté et de l'évangélisation, la promotion des vocations sacerdotales et religieuses, et leur formation selon le coeur du Christ.

Le Pape reprenait en italien: 

Saint Filippo Smaldone, fils du sud de l'Italie, sut interpréter dans sa vie les plus belles vertus propres à sa terre. Prêtre au grand coeur, nourri d'une prière constante et de l'adoration eucharistique, il fut surtout un témoin et un serviteur de la charité, qu'il manifestait de manière éminente dans le service aux pauvres, en particulier aux sourds-muets, auxquels il se consacra entièrement. L'oeuvre qu'il commença fut poursuivie grâce à la Congrégation des Soeurs salésiennes des Sacrés-Coeurs qu'il fonda, et qui est présente dans diverses parties de l'Italie et du monde. Saint Filippo Smaldone voyait chez les sourds-muets le reflet de l'image de Jésus, et il avait l'habitude de répéter que, comme on se prosterne devant le Très Saint Sacrement, il faut s'agenouiller devant un sourd-muet. Tirons de son exemple l'invitation à considérer toujours comme indissociables l'amour pour l'Eucharistie et l'amour pour le prochain. Plus encore la véritable capacité d'aimer nos frères ne peut nous venir que de la rencontre avec le Seigneur dans le sacrement de l'Eucharistie.

Sainte Rosa Venerini est un autre exemple de fidèle disciple du Christ, prête à tout abandonner pour accomplir la volonté de Dieu. Elle aimait répéter:  "Je suis tellement plongée dans la volonté divine, qu'il ne m'importe ni de la mort, ni de la vie:  je veux vivre aussi longtemps qu'il le veut, et je veux le servir autant qu'il lui plaît et rien de plus" (Biographie Andreucci, p. 515). De là, de son abandon à Dieu, naissait l'activité clairvoyante qu'elle accomplissait avec courage en faveur de l'élévation spirituelle et de l'authentique émancipation des jeunes femmes de son temps. Sainte Rosa ne se contentait pas de fournir aux jeunes filles une instruction adaptée, mais elle se souciait de leur assurer une formation complète, avec de solides références à l'enseignement doctrinal de l'Eglise. Son style propre d'apostolat continue à caractériser aujourd'hui encore la vie de la Congrégation des "Maîtresses Pies Venerini", qu'elle fonda. Combien le service qu'elles accomplissent dans le domaine de l'école, et en particulier de la formation de la femme, est encore actuel et important pour la société d'aujourd'hui!

Le Pape poursuivait en anglais: 

"Va, ce que tu as vends-le et donne-le aux pauvres... puis, viens, suis-moi" (Mc 10, 21). Tout au long de l'histoire de l'Eglise, ces mots ont inspiré d'innombrables chrétiens à suivre le Christ dans une vie de pauvreté radicale, en s'en remettant à la Divine Providence. Parmi ces généreux disciples du Christ, il y eut une jeune Française, qui répondit sans réserve à l'appel du divin Maître. Mère Théodore Guérin entra dans la Congrégation des Soeurs de la Providence en 1823, et elle se dévoua à l'æuvre de l'enseignement dans les écoles. Puis, en 1839, ses Supérieures lui demandèrent de se rendre aux Etats-Unis, pour diriger une nouvelle communauté dans l'Indiana. Après leur long voyage sur terre et sur mer, le groupe  des six soeurs arriva à Saint-Mary-of-the-Woods. Là elle trouvèrent une simple chapelle de rondins au coeur de la forêt. Elle s'agenouillèrent devant le Très Saint Sacrement et rendirent grâce, en demandant à Dieu de les guider dans leur nouvelle fondation. Avec une grande confiance dans la Divine Providence, Mère Théodore surmonta de nombreuses difficultés et persévéra dans l'oeuvre que le Seigneur l'avait appelée à accomplir. Au moment de sa mort en 1856, les soeurs dirigeaient des écoles et des orphelinats dans tout l'Etat de l'Indiana. Selon ses propres mots, "Que de bien a été accompli par les Soeurs de Saint-Mary-of-the-Woods! Que de bien encore elles seront en mesure d'accomplir si elles demeurent fidèles à leur sainte vocation!".

Le Saint-Père s'exprimait alors en français: 

Mère Théodore Guérin est une belle figure spirituelle et un modèle de vie chrétienne. Elle fut toujours disponible pour les missions que l'Eglise lui demandait, elle trouvait la force et l'audace pour les mettre en oeuvre dans l'Eucharistie, dans la prière et dans une infinie confiance en la divine Providence. Sa force intérieure la poussait à une attention particulière envers les pauvres, et tout spécialement les enfants.

Le Pape concluait son homélie en italien: 

Chers frères et soeurs, nous rendons grâce au Seigneur pour le don de la sainteté, qui brille aujourd'hui dans l'Eglise avec une beauté particulière. Jésus nous invite nous aussi, comme ces saints, à le suivre pour obtenir en héritage la vie éternelle. Que leur témoignage exemplaire illumine et encourage spécialement les jeunes, afin qu'ils  se  laissent conquérir par le Christ, par son regard plein d'amour. Que Marie, Reine des Saints, suscite dans le peuple chrétien des hommes et des femmes comme saint Rafael Guízar y Valencia, saint Filippo Smaldone, sainte Rosa Venerini et sainte Théodore Guérin, prêts à tout abandonner pour le Royaume de Dieu; disposés à faire leur, la logique du don et du service, la seule qui sauve le monde. Amen!

© Copyright 2006 - Libreria Editrice Vaticana 

Copyright © Dicastero per la Comunicazione - Libreria Editrice Vaticana

SOURCE : https://www.vatican.va/content/benedict-xvi/fr/homilies/2006/documents/hf_ben-xvi_hom_20061015_canonizzazioni.html

Statua di San Filippo Smaldone nel Duomo di Lecce


Saint Filippo Smaldone

Memorial

4 June

Profile

While in seminary he worked extensively with deafmutes in NaplesItalyOrdained in 1871. While working with plague victims, he contracted the disease himself, but was miraculously cured through the intervention of Our Lady of Pompei. At one point, depressed over the frustration of his mute students, he asked to give up his teaching, and to work in the foreign missions; his spiritual advisor convinced him to stay, and Filippo threw himself into the work. In March 1885, with the help of Father Lorenzo Apicelia and several nuns he had trained, he founded a school for deafmutes in LecceItaly; it became the motherhouse of the Congregation of the Salesian Sisters of the Sacred Hearts. Father Filippo soon expanded the work of his schools to include blindorphaned, or abandoned children. Served as confessor and spiritual director to priestsseminarians, and several religious communities. Founded the Eucharistic League of Priest Adorers and Eucharistic League of Women Adorers. Superior of the Congregation of the Missionaries of Saint Francis de Sales. Canon of the Lecce cathedral. Recognized and commended by civil authorities.

Born

27 July 1848 in NaplesItaly

Died

4 June 1923 in LecceItaly from a combination of diabetes and a heart condition

Venerated

11 July 1995 by Pope John Paul II

Beatified

8 May 1996 by Pope John Paul II

Canonized

15 October 2006 by Pope Benedict XVI

Additional Information

books

Our Sunday Visitor’s Encyclopedia of Saints

other sites in english

Catholic Online

Hagiography Circle

L’Osservatore Romano

Wikipedia

sitios en español

Martirologio Romano2001 edición

fonti in italiano

Cathopedia

Salesiane dei Sacri Cuori

Santi e Beati

Vatican

Wikipedia

Readings

Saint Filippo Smaldone, son of South Italy, knew how to instill in his life the higher virtues characteristic of his land. A priest with a great heart nourished continuously on prayer and Eucharistic adoration, he was above all a witness and servant of charity, which he manifested in an eminent way through service to the poor, in particular to deaf-mutes, to whom he dedicated himself entirely. The work that he began developed thanks to the Congregation of the Salesian Sisters of the Sacred Hearts founded by him and which spread to various parts of Italy and the world. Saint Filippo Smaldone saw the image of God reflected in deaf-mutes, and he used to repeat that, just as we prostrate before the Blessed Sacrament, so we should kneel before a deaf-mute. From his example we welcome the invitation to consider the ever indivisible love for the Eucharist and love for one’s neighbor. But the true capacity to love the brethren can come only from meeting with the Lord in the Sacrament of the Eucharist. – Pope Benedict XVI, from the canonization homily of Saint Filippo

MLA Citation

“Saint Filippo Smaldone“. CatholicSaints.Info. 11 August 2022. Web. 4 June 2023. <https://catholicsaints.info/saint-filippo-smaldone/>

SOURCE : https://catholicsaints.info/saint-filippo-smaldone/

EUCHARISTIC CONCELEBRATION
FOR THE CANONIZATION OF FOUR NEW SAINTS

HOMILY OF HIS HOLINESS BENEDICT XVI

St Peter's Square
Sunday, 15 October 2006

Dear Brothers and Sisters,

Four new Saints are proposed today for the veneration of the universal Church: Rafael Guízar y ValenciaFilippo SmaldoneRose Venerini and Théodore Guérin. Their names will be remembered for ever.

In contrast to this immediately comes the thought of the "rich young man" of whom the Gospel, just proclaimed, speaks. This youth has remained anonymous; if he had responded positively to the invitation of Jesus, he would have become his disciple and probably the Evangelist would have recorded his name.

From this fact one can immediately glimpse the theme of this Sunday's Liturgy of the Word: if man puts his trust in the riches of this world, he will not reach the full sense of life and of true joy.
If instead, trusting the Word of God, he renounces himself and his goods for the Kingdom of Heaven, apparently losing much, he in reality gains all.

The Saint is exactly that man, that woman, who, responding with joy and generosity to Christ's call, leaves everything to follow him. Like Peter and the other Apostles, as St Teresa of Jesus today reminds us as well as countless other friends of God, the new Saints have also run this demanding yet fulfilling Gospel itinerary and have already received "a hundred fold" in this life, together with trials and persecutions, and then eternal life.

Jesus, therefore, can truly guarantee a happy existence and eternal life, but by a route different from what the rich young man imagines: that is, not through a good work, a legal tribute, but rather in the choice of the Kingdom of God as the "precious pearl" for which it is worth selling all that one possesses (cf. Mt 13: 45-46).

The rich youth is not able to take this step. Notwithstanding that he has been the object of the loving gaze of Jesus (cf. Mk 10: 21), his heart is not able to detach itself from the many goods that he possessed.

Thus comes the teaching for the disciples: "How hard it is for those who have riches to enter the Kingdom of God!" (Mk 10: 23).

Earthly riches occupy and preoccupy the mind and the heart. Jesus does not say they are bad, but that they distance one from God if they are not, so to speak, "invested" for the Kingdom of Heaven, spent, that is, to come to the help of those who are poor.

Understanding this is the fruit of that wisdom of which the First Reading speaks. As we were told, she is more precious than silver or gold, and more beautiful, healthy and full of light, "because her radiance never ceases" (Wis 7: 10).

Obviously, this wisdom cannot be reduced merely to an intellectual dimension. It is much more; it is "the Wisdom of the heart", as it is called in Psalm 89. It is a gift from on high (cf. Jas 3: 17), from God, and is obtained by prayer (cf. Wis 7: 7).

In fact, it has not remained distant from man; it has come close to his heart (cf. Dt 30: 14), taking form in the law of the First Covenant between God and Israel through Moses.

The Wisdom of God is contained in the Decalogue. This is why Jesus affirms in the Gospel that to "enter into life" it is necessary to observe the commandments (cf. Mk 10: 19). It is necessary, but not sufficient!

In fact, as St Paul says, salvation does not come from the law, but from Grace. And St John recalls that the law was given by Moses, while Grace and Truth come by means of Jesus Christ (cf. Jn 1: 17).

To reach salvation one must therefore be open in faith to the grace of Christ, who, however, when addressed, places a demanding condition: "Come, follow me" (Mk 10: 21).

The Saints have had the humility and the courage to respond "yes", and they have renounced all to be his friends.

The four new Saints who we particularly venerate today have done likewise. In them we find the experience of Peter actualized: "Lo, we have left everything and followed you" (Mk 10: 28). Their only treasure is in heaven: it is God.

The Gospel that we have heard helps us to understand the figure of St Rafael Guízar y Valencia, Bishop of Vera Cruz in the beloved Mexican Nation, as an example of one who has left all to "follow Jesus".

This Saint was faithful to the divine Word, "living and active", that penetrates the depth of the spirit (cf. Heb 4: 12). Imitating the poor Christ, he renounced his goods and never accepted the gifts of the powerful, or rather, he gave them back immediately. This is why he received "a hundred fold" and could thus help the poor, even amid endless "persecutions" (cf. Mk 10: 30).

His charity, lived to a heroic degree, earned him the name, "Bishop of the poor". In his priestly and later episcopal ministry, he was an untiring preacher of popular missions, the most appropriate way at the time to evangelize people, using his own "Catechism of Christian Doctrine".

Since the formation of priests was one of his priorities, he reopened the seminary, which he considered "the apple of his eye", and therefore he would often say: "A Bishop can do without the mitre, the crosier and even without the cathedral, but he cannot do without the seminary, since the future of his Diocese depends on it".

With this profound sense of priestly paternity he faced new persecutions and exiles, but he always guaranteed the formation of the students.

The example of St Rafael Guízar y Valencia is a call to his brother Bishops and priests to consider as fundamental in pastoral programmes, beyond the spirit of poverty and evangelization, the promotion of priestly and religious vocations, and their formation according to the heart of Jesus!

St Filippo Smaldone, son of South Italy, knew how to instil in his life the higher virtues characteristic of his land.

A priest with a great heart nourished continuously on prayer and Eucharistic adoration, he was above all a witness and servant of charity, which he manifested in an eminent way through service to the poor, in particular to deaf-mutes, to whom he dedicated himself entirely.

The work that he began developed thanks to the Congregation of the Salesian Sisters of the Sacred Hearts founded by him and which spread to various parts of Italy and the world.

St Filippo Smaldone saw the image of God reflected in deaf-mutes, and he used to repeat that, just as we prostrate before the Blessed Sacrament, so we should kneel before a deaf-mute.

From his example we welcome the invitation to consider the ever indivisible love for the Eucharist and love for one's neighbour. But the true capacity to love the brethren can come only from meeting with the Lord in the Sacrament of the Eucharist.

St Rose Venerini is another example of a faithful disciple of Christ, ready to give up all in order to do the will of God. She loved to say: "I find myself so bound to the divine will that neither death nor life is important: I want to live as he wishes and I want to serve him as he likes, and nothing more" (Biografia Andreucci, p. 515).

From here, from this surrender to God, sprang the long-admired work that she courageously developed in favour of the spiritual elevation and authentic emancipation of the young women of her time.

St Rose did not content herself with providing the girls an adequate education, but she was concerned with assuring their complete formation, with sound references to the Church's doctrinal teaching.

Her own apostolic style continues to characterize the life of the Congregation of the Religious Teachers Venerini which she founded. And how timely and important for today's society is this service, which puts them in the field of education and especially of the formation of women.

"Go, sell everything you own, and give the money to the poor... then come, follow me". These words have inspired countless Christians throughout the history of the Church to follow Christ in a life of radical poverty, trusting in Divine Providence.

Among these generous disciples of Christ was a young Frenchwoman, who responded unreservedly to the call of the divine Teacher. Mother Théodore Guérin entered the Congregation of the Sisters of Providence in 1823, and she devoted herself to the work of teaching in schools. Then, in 1839, she was asked by her Superiors to travel to the United States to become the head of a new community in Indiana.

After their long journey over land and sea, the group of six Sisters arrived at Saint Mary-of-the-Woods. There they found a simple log-cabin chapel in the heart of the forest. They knelt down before the Blessed Sacrament and gave thanks, asking God's guidance upon the new foundation.

With great trust in Divine Providence, Mother Théodore overcame many challenges and persevered in the work that the Lord had called her to do. By the time of her death in 1856, the Sisters were running schools and orphanages throughout the State of Indiana.

In her own words, "How much good has been accomplished by the Sisters of Saint Mary-of-the-Woods! How much more good they will be able to do if they remain faithful to their holy vocation!".


Mother Théodore Guérin is a beautiful spiritual figure and a model of the Christian life. She was always open for the missions the Church entrusted to her, and she found the strength and the boldness to put them [the missions] into practice in the Eucharist, in prayer and in an infinite trust in Divine Providence. Her inner strength moved her to address particular attention to the poor, and above all to children.

Dear brothers and sisters, we give thanks to the Lord for the gift of holiness that today shines forth in the Church with singular beauty.

Jesus also invites us, like these Saints, to follow him in order to have an inheritance in eternal life. May their exemplary witness illuminate and encourage especially young people, so that they may allow themselves to be won over by Christ, by his glance full of love.

May Mary, Queen of the Saints, raise up among the Christian people, men and women like St Rafael Guízar y ValenciaSt Filippo SmaldoneSt Rose Venerini and St Théodore Guérin, ready to abandon all for the Kingdom of God; disposed to make their own the logic of gift and service, the only one that saves the world. Amen.

© Copyright 2006 - Libreria Editrice Vaticana

Copyright © Dicastero per la Comunicazione - Libreria Editrice Vaticana

SOURCE : https://www.vatican.va/content/benedict-xvi/en/homilies/2006/documents/hf_ben-xvi_hom_20061015_canonizzazioni.html

FILIPPO SMALDONE (1848 – 1923) 

Filippo Smaldone was born in Naples on 27 July 1848, at a time of political and social turmoil in Italy as well as for the Church. Notwithstanding the social, political and religious unrest that surrounded him, he decided to dedicate himself to the service of the Church and become a priest.

While he was still a philosophy and theology student, he became involved in helping the many marginalized people and deaf-mutes in Naples, who at the time were without appropriate forms of assistance.

His dedication to the apostolate did not leave him much time to study, and it was with difficulty that he passed the examination for Minor Orders.

After a period of time in what is today known as the Archdiocese of Rossano-Cariati, where he could concentrate on his studies, he returned to the Archdiocese of Naples in 1876. There he continued to study and to work with deaf-mutes, and was ordained a priest on 23 September 1871.

Fr Smaldone dedicated himself to the priestly ministry through evening catechism classes and visiting the hospitalized and homebound sick. During a plague epidemic he too caught the contageon, but he was miraculously cured through intercession to Our Lady of Pompeii, for whom he cherished a special, lifelong devotion.

In addition to his parish ministry he continued his pioneer work in the education of deaf-mutes; however, he met many obstacles during his work and became discouraged, at one point wanting to change ministries and head for the foreign missions.

But it was his wise confessor who convinced him that his true mission was in Naples among the people who needed him most. Thus, he gave himself without reserve to this apostolate and made it the principle object of his mission.

Armed with the great experience he had acquired through the years, Fr Smaldone went to Lecce, Italy, on 25 March 1885, where he founded an institute for deaf-mutes with Fr Lorenzo Apicella and a group of Sisters he had specially trained. This was the basis for the Congregation of the Salesian Sisters of the Sacred Hearts, which rapidly took root and flourished.

After founding the Lecce institute, which became the Motherhouse of the Congregation he founded, in 1897 Fr Smaldone opened other institutes in Rome and Bari, Italy.

Due to the great need, Fr Smaldone soon expanded his work to include blind children, orphans and the abandoned in his institutes.

Signs of the great work he accomplished for love of God and neighbour were both external and internal trials. In fact, one of his favourite sayings was: "The Lord sends us trials and tribulations to settle our debt to him".

From without he had to defend himself against the anti-Church municipal council; from within, he had to deal with the departure of the first superior of the new Congregation he founded, which provoked a long apostolic visit on the part of the Holy See.

The crucible of trials thus tried this holy man of God and found him and his works worthy. He continued to strive, with fatherly affection, to educate his deaf-mute students and to give the Salesian Sisters a complete religious formation.

Fr Smaldone also served as confessor and spiritual director to priests, seminarians and various religious communities. He founded the Eucharistic League of Priest Adorers and Women Adorers, and was superior of the Congregation of the Missionaries of St Francis de Sales.

He was appointed a canon of Lecce Cathedral and at one point was awarded a commendation by the civil Authorities.

Fr Filippo Smaldone died of a serious diabetic condition with heart complications on 4 June 1923 at the age of 75; he was in Lecce and surrounded by the affection of the Sisters and many of the needy whom he had served throughout his life.

Pope John Paul II declared him Blessed on 12 May 1996.

SOURCE : https://www.vatican.va/news_services/liturgy/saints/ns_lit_doc_20061015_smaldone_en.html

San Filippo Smaldone

Nel Martirologio Romano4 giugno, n. 9:« A Lecce, beato Filippo Smaldone, sacerdote, che si dedicò con ardente impegno alla cura dei sordi e dei ciechi bisognosi e alla loro formazione umana e cristiana, fondando la Congregazione delle Suore Salesiane dei Sacri Cuori. » (Santo di venerazione particolare o locale) https://it.cathopedia.org/wiki/San_Filippo_Smaldone


San Filippo Smaldone Sacerdote

4 giugno

Napoli, 27 luglio 1848 - Lecce, 4 giugno 1923

Il beato Filippo Smaldone è stato un apostolo dei sordomuti per i quali aprì un istituto a Lecce nel 1885. Era nato a Napoli 37 anni prima e aveva vissuto le difficoltà dell'apostolato nel periodo di costruzione della nazione italiana. Già da studente di teologia si era dedicato ai sordomuti partenopei. Poi era stato trasferito a Rossano Calabro. Tornò poi a Napoli dove fu ordinato prete nel 1871. Visitava gli ammalti in ospedale, e durante un'epidemia si ammalò anche lui, ma fu guarito per intercessione della Madonna di Pompei. Andato a Lecce, fondò la Congregazione delle Suore Salesiane dei Sacri Cuori. L'opera si espanse anche a Bari e a Roma. Oltre ad aiutare le persone colpite nella voce e nell'udito per ciò che riguardava i loro bisogni materiali e spirituali, don Smaldone fu consigliere e confessore di molti sacerdoti e seminaristi. Morì a Lecce il 4 giugno del 1923 ed è beato dal 1996. (Avvenire)

Martirologio Romano: A Lecce, beato Filippo Smaldone, sacerdote, che si dedicò con ardente impegno alla cura dei sordi e dei ciechi bisognosi e alla loro formazione umana e cristiana, fondando la Congregazione delle Suore Salesiane dei Sacri Cuori.

L’arco di vita di Filippo Smaldone, che si stende dal 1848 al 1923, fu contrassegnato da decenni particolarmente densi di tensioni e contrasti nei vari campi e settori della vita della società italiana, specialmente nella sua patria d’origine, e della stessa Chiesa. Nacque a Napoli il 27 luglio del 1848, l’anno dei famosi «moti di Napoli». Quando egli era ragazzo di dodici anni, la monarchia borbonica, alla quale era fortemente attaccata la sua famiglia, conobbe il suo rovesciamento politico, e la Chiesa, con la conquista di Garibaldi, conobbe momenti drammatici con l’esilio del suo Cardinale Arcivescovo Sisto Riario Sforza. Non erano tempi certamente favorevoli e ben promettenti per il futuro, specialmente per la gioventù, che subiva il forte travaglio del nuovo corso socio-politico-religioso. Ebbene, fu in quella fase di crisi istituzionale e sociale che Filippo prese la decisione irrevocabile di ascendere al sacerdozio e di legarsi per sempre al servizio della Chiesa, che vedeva osteggiata e perseguitata. E, mentre era ancora studente di filosofia e di teologia, volle già dare un’impronta di servizio caritatevole alla sua carriera ecclesiastica dedicandosi all’assistenza di una categoria di soggetti emarginati, che erano particolarmente numerosi e fin troppo abbandonati in quei tempi a Napoli: i sordi.
In questa sua intensa attività benefica si applicò e si distinse molto più che negli studi, per cui ebbe scarso successo in alcuni esami premessi alla ricezione degli ordini Minori; ciò provocò il suo passaggio dalla arcidiocesi di Napoli a quella di Rossano Calabro, il cui Arcivescovo Mons. Pietro Cilento lo accolse generosamente in considerazione della sua bontà e del suo ottimo spirito ecclesiastico. Nonostante il cambio canonico di diocesi, - che peraltro durò solo pochi anni, perché in seguito, nel 1876, fu reincardinato a Napoli - con licenza del suo nuovo Arcivescovo, restò a Napoli, dove proseguì gli studi ecclesiastici sotto la guida di uno dei Maestri del celebre Almo Collegio dei Teologi, mentre proseguiva con immutata dedizione la sua opera di assistenza ai sordi. Mons. Pietro Cilento, che lo stimava, volle ordinarlo personalmente a Napoli suddiacono il 31 luglio 1870. Il 27 marzo 1871 fu ordinato diacono e finalmente, il 23 settembre 1871, con dispensa di alcuni mesi dall’età canonica dei 24 anni richiesti, fu ordinato sacerdote a Napoli con indicibile gaudio del suo animo buono e mite.

Appena sacerdote, iniziò un fervido ministero sacerdotale come assiduo catechista nelle cappelle serotine, che da fanciullo aveva frequentato con profitto, come collaboratore zelante in varie parrocchie, specialmente in quella di Santa Caterina in Foro Magno, come visitatore assiduo e ricercato di ammalati in cliniche, in ospedali e in case private. La sua carità raggiunse l’acme della generosità e dell’eroismo in occasione di una forte pestilenza a Napoli, dalla quale restò anche lui colpito e portato in fin di vita, e dalla quale fu guarito dalla Madonna di Pompei, che divenne la sua devozione prediletta per tutta la vita. Ma la cura pastorale privilegiata di Don Filippo Smaldone era quella per i poveri sordi, ai quali avrebbe voluto dedicare le sue energie con criteri più idonei e convenienti, diversi da quelli che vedeva applicati dagli addetti a quel settore educativo. Gli causava, infatti, grande pena che, per quanti sforzi e tentativi si facessero, l’educazione e la formazione umano-cristiana di quegli sventurati, equiparati ai pagani, di fatto, rimanevano per lo più frustrate.

Ad un certo punto, forse per dare una espressione più diretta e concreta al suo sacerdozio, pensò di partire missionario nelle missioni estere. Ma il suo confessore, che l’aveva guidato costantemente fin dall’infanzia, gli fece conoscere che la sua «missione» era fra i sordomuti di Napoli. Da allora si tuffò interamente in questo tipo di apostolato. Lasciò la casa paterna e andò a vivere stabilmente con un gruppo di sacerdoti e laici, che intendevano istituire una Congregazione di Preti Salesiani senza peraltro venirne mai a capo. Col tempo acquistò una grande competenza pedagogica nel settore e gradatamente andò progettando di realizzare lui stesso, se così al Signore fosse piaciuto, una istituzione stabile e idonea per la cura, l’istruzione e l’assistenza umana e cristiana dei sordi. Il 25 marzo 1885 partì per Lecce per aprire, insieme con Don Lorenzo Apicella, un istituto per sordi. Vi condusse alcune «suore», che egli era andato formando in precedenza, e gettò così le basi della Congregazione delle Suore Salesiane dei Sacri Cuori, che, benedetta e largamente sostenuta dai Vescovi di Lecce, Mons. Salvatore Luigi dei Conti di Zola e Mons. Gennaro Trama, ebbe una rapida e solida espansione. All’istituto di Lecce, con sezioni femminile e maschile, che ebbe sedi sempre più ampie per il crescente numero degli assistiti fino all’acquisto del celebre ex-convento delle Scalze, che divenne la sede definitiva e Casa Madre, fece seguito nel 1897 quello di Bari.

Poiché il cuore compassionevole del sacerdote Smaldone non sapeva dire di no alle richieste di tante famiglie povere, ad un certo punto cominciò ad ospitare, oltre le sorde, anche le fanciulle cieche e le bambine orfane ed abbandonate. Né dimenticava i bisogni umani e morali della gioventù in genere. Aprì, infatti, diverse case con annesse scuole materne, con laboratori femminili, con pensioni per studentesse, tra le quali una anche in Roma. Durante la sua vita, l’Opera e la Congregazione, nonostante le dure prove, cui andò soggetta sia dall’esterno sia dall’interno medesimo, conobbero un discreto allargamento e consolidamento. A Lecce dovette sostenere una furibonda lotta da parte di una Amministrazione Comunale laica e avversa alla Chiesa. All’interno poi conobbe l’amarezza di una delicata e complessa vicenda di secessione da parte della prima Superiora Generale, che provocò una lunga Visita Apostolica. Fu soprattutto in questi due gravi frangenti che rifulsero le virtù esimie dello Smaldone, ed apparve che la sua fondazione era voluta da Dio, il quale purifica con la sofferenza i suoi figli migliori e le opere nate nel suo nome. Per circa un quarantennio Don Filippo Smaldone fu sempre sulla breccia senza tirarsi mai indietro, prodigandosi in tutti i modi per sostenere materialmente ed educare moralmente i suoi cari sordi, verso i quali aveva affetto e cure di padre, e per formare alla vita religiosa perfetta le sue Suore Salesiane dei Sacri Cuori.

A Lecce, oltre alla universale benemerenza come direttore dell’Istituto e fondatore delle Suore Salesiane, ebbe anche quella di un intenso, molteplice ministero sacerdotale. Fu assiduo e stimato confessore di sacerdoti e seminaristi, confessore e direttore spirituale di diverse comunità religiose, fu fondatore della Lega Eucaristica dei Sacerdoti Adoratori e delle Dame Adoratrici, fu Superiore della Congregazione dei Missionari di San Francesco di Sales per le missioni popolari. Non per nulla fu decorato della Croce pro Ecclesia et Pontifice, annoverato tra i canonici della cattedrale di Lecce, decorato da una Commenda dalle Autorità civili. Finì i suoi giorni a Lecce, sopportando con ammirata serenità, una diuturna malattia diabetica complicata da disturbi cardiocircolatori e da generale sclerosi. Si spense santamente alle ore ventuno del 4 giugno 1923, dopo aver ricevuto tutti i conforti religiosi e la benedizione dell’Arcivescovo Trama, attorniato da diversi sacerdoti, dalle sue Suore e dai sordi, all’età di 75 anni. È stato beatificato da Giovanni Paolo II il 12 maggio 1996.

E stato canonizzato dal papa Benedetto XVI il 15 ottobre 2006, a Roma in Piazza san Pietro.

Fonte : www.korazym.org

SOURCE : https://www.santiebeati.it/dettaglio/91325

CAPPELLA PAPALE PER LA CANONIZZAZIONE DI 4 BEATI

OMELIA DI SUA SANTITÀ BENEDETTO XVI

Piazza San Pietro
Domenica, 15 ottobre 2006

Cari fratelli e sorelle!

Quattro nuovi Santi vengono oggi proposti alla venerazione della Chiesa universale: Rafael Guízar y ValenciaFilippo SmaldoneRosa Venerini e Théodore Guérin. I loro nomi saranno ricordati per sempre. Per contrasto, viene subito da pensare al "giovane ricco", di cui parla il Vangelo appena proclamato. Questo giovane è rimasto anonimo; se avesse risposto positivamente all'invito di Gesù, sarebbe diventato suo discepolo e probabilmente gli Evangelisti avrebbero registrato il suo nome. Da questo fatto si intravede subito il tema della Liturgia della Parola di questa domenica: se l'uomo ripone la sua sicurezza nelle ricchezze di questo mondo non raggiunge il senso pieno della vita e la vera gioia; se invece, fidandosi della parola di Dio, rinuncia a se stesso e ai suoi beni per il Regno dei cieli, apparentemente perde molto, in realtà guadagna tutto. Il Santo è proprio quell'uomo, quella donna che, rispondendo con gioia e generosità alla chiamata di Cristo, lascia ogni cosa per seguirlo. Come Pietro e gli altri Apostoli, come Santa Teresa di Gesù che oggi ricordiamo, e innumerevoli altri amici di Dio, anche i nuovi Santi hanno percorso questo esigente, ma appagante itinerario evangelico ed hanno ricevuto "il centuplo" già nella vita terrena insieme con prove e persecuzioni, e poi la vita eterna.

Gesù, dunque, può veramente garantire un'esistenza felice e la vita eterna, ma per una via diversa da quella che immaginava il giovane ricco: non cioè mediante un'opera buona, una prestazione legale, bensì nella scelta del Regno di Dio quale "perla preziosa" per la quale vale la pena di vendere tutto ciò che si possiede (cfr Mt 13, 45-46). Il giovane ricco non riesce a fare questo passo. Malgrado sia stato raggiunto dallo sguardo pieno d'amore di Gesù (cfr Mc 10, 21), il suo cuore non è riuscito a distaccarsi dai molti beni che possedeva. Ecco allora l'insegnamento per i discepoli: "Quanto difficilmente coloro che hanno ricchezze entreranno nel regno di Dio!" (Mc 10, 23). Le ricchezze terrene occupano e preoccupano la mente e il cuore. Gesù non dice che sono cattive, ma che allontanano da Dio se non vengono, per così dire, "investite" per il Regno dei cieli, spese cioè per venire in aiuto di chi è nella povertà.

Comprendere questo è frutto di quella sapienza di cui parla la prima Lettura. Essa - ci è stato detto - è più preziosa dell'argento e dell'oro, anzi della bellezza, della salute e della stessa luce, "perché non tramonta lo splendore che ne promana" (Sap 7, 10). Ovviamente, questa sapienza non è riducibile alla sola dimensione intellettuale. È molto di più; è "la Sapienza del cuore", come la chiama il Salmo 89. È un dono che viene dall'alto (cfr Gc 3, 17), da Dio, e si ottiene con la preghiera (cfr Sap 7, 7). Essa infatti non è rimasta lontana dall'uomo, si è fatta vicina al suo cuore (cfr Dt 30, 14), prendendo forma nella legge della Prima Alleanza stretta tra Dio e Israele mediante Mosè. Nel Decalogo è contenuta la Sapienza di Dio. Per questo Gesù afferma nel Vangelo che per "entrare nella vita" è necessario osservare i comandamenti (cfr Mc 10, 19). È necessario, ma non sufficiente! Infatti, come dice San Paolo, la salvezza non viene dalla legge, ma dalla Grazia. E San Giovanni ricorda che la legge l'ha data Mosè, mentre la Grazia e la Verità sono venute per mezzo di Gesù Cristo (cfr Gv 1, 17). Per giungere alla salvezza bisogna dunque aprirsi nella fede alla grazia di Cristo, il quale però a chi gli si rivolge pone una condizione esigente: "Vieni e seguimi" (Mc 10, 21). I Santi hanno avuto l'umiltà e il coraggio di rispondergli "sì", e hanno rinunciato a tutto per essere suoi amici. Così hanno fatto i quattro nuovi Santi, che oggi particolarmente veneriamo. In essi ritroviamo attualizzata l'esperienza di Pietro: "Ecco, noi abbiamo lasciato tutto e ti abbiamo seguito" (Mc 10, 28). Il loro unico tesoro è in cielo: è Dio.

Il Vangelo che abbiamo ascoltato ci aiuta a comprendere la figura di San Rafael Guízar y Valencia, Vescovo di Veracruz nell'amata nazione messicana, come un esempio di colui che ha lasciato tutto per "seguire Gesù". Questo Santo fu fedele alla parola divina, "viva ed efficace", che penetra nel più profondo dello spirito (cfr Eb 4, 12). Imitando Cristo povero rinunciò ai suoi beni e non accettò mai i doni dei potenti, oppure li ridonava subito. Per questo ricevette "cento volte tanto" e poté così aiutare i poveri, anche nelle "persecuzioni" senza tregua (cfr Mc 10, 30). La sua carità vissuta in grado eroico fece sì che lo chiamassero il "Vescovo dei poveri". Nel suo ministero sacerdotale e poi episcopale, fu un instancabile predicatore di missioni popolari, il modo più adeguato a quel tempo per evangelizzare le genti, usando il suo Catechismo della dottrina cristiana. Essendo la formazione dei sacerdoti una delle sue priorità, riaprì il seminario, che considerava "la pupilla dei suoi occhi" e per questo era solito dire: "A un Vescovo possono mancare la mitra, il pastorale e persino la cattedrale, ma non può mancargli il seminario, poiché dal seminario dipende il futuro della sua Diocesi". Con questo profondo senso di paternità sacerdotale affrontò nuove persecuzioni ed esilî, ma garantendo sempre la preparazione degli studenti. Che l'esempio di San Rafael Guízar y Valencia sia una chiamata per i fratelli Vescovi e sacerdoti a considerare come fondamentale nei programmi pastorali, oltre allo spirito di povertà e dell'evangelizzazione, la promozione delle vocazioni sacerdotali e religiose, e la loro formazione secondo il cuore di Gesù!

San Filippo Smaldone, figlio del Meridione d'Italia, seppe trasfondere nella sua vita le migliori virtù proprie della sua terra. Sacerdote dal cuore grande, nutrito di costante preghiera e di adorazione eucaristica, fu soprattutto testimone e servo della carità, che manifestava in modo eminente nel servizio ai poveri, in particolare ai sordomuti, ai quali dedicò tutto se stesso. L'opera che egli iniziò prosegue grazie alla Congregazione delle Suore Salesiane dei Sacri Cuori da lui fondata, e che è diffusa in diverse parti d'Italia e del mondo. Nei sordomuti San Filippo Smaldone vedeva riflessa l'immagine di Gesù, ed era solito ripetere che, come ci si prostra davanti al Santissimo Sacramento, così bisogna inginocchiarsi dinanzi ad un sordomuto. Raccogliamo dal suo esempio l'invito a considerare sempre indissolubili l'amore per l'Eucaristia e l'amore per il prossimo. Anzi, la vera capacità di amare i fratelli ci può venire solo dall'incontro col Signore nel sacramento dell'Eucaristia.

Santa Rosa Venerini è un altro esempio di fedele discepola di Cristo, pronta ad abbandonare tutto per compiere la volontà di Dio. Amava ripetere: "Io mi trovo tanto inchiodata nella divina volontà, che non m'importa né morte, né vita: voglio vivere quanto egli vuole, e voglio servirlo quanto a lui piace e niente più" (Biografia Andreucci, p. 515). Da qui, dal suo abbandono in Dio, scaturiva la lungimirante attività che svolgeva con coraggio a favore dell'elevazione spirituale e dell'autentica emancipazione delle giovani donne del suo tempo. Santa Rosa non si accontentava di fornire alle ragazze un'adeguata istruzione, ma si preoccupava di assicurare loro una formazione completa, con saldi riferimenti all'insegnamento dottrinale della Chiesa. Il suo stesso stile apostolico continua a caratterizzare ancor oggi la vita della Congregazione delle Maestre Pie Venerini, da lei fondata. E quanto attuale ed importante è anche per l'odierna società il servizio che esse svolgono nel campo della scuola e specialmente della formazione della donna!

"Andate e vendete tutto ciò che avete e offrite il ricavato ai poveri... poi venite, seguitemi". Nel corso della storia della Chiesa queste parole hanno ispirato innumerevoli cristiani a seguire Cristo in una vita di povertà radicale, confidando nella Divina Misericordia. Fra questi generosi discepoli di Cristo c'è stata una donna francese che senza riserve ha risposto alla chiamata del divino Maestro. Madre Théodore Guérin entrò nella Congregazione delle Suore della Provvidenza nel 1823 e si dedicò all'opera di insegnamento nelle scuole. Poi, nel 1839, i suoi Superiori le chiesero di recarsi negli Stati Uniti per dirigere una comunità nell'Indiana. Dopo un lungo viaggio per terra e per mare, le sei suore arrivarono a St. Mary-of-the-Woods. In mezzo alla foresta trovarono un'umile cappella di legno. Si inginocchiarono di fronte al Santissimo Sacramento e resero grazie, chiedendo a Dio di guidarle nella nuova fondazione. Con grande fiducia nella Divina Provvidenza, Madre Théodore superò molte sfide e perseverò nell'opera che il Signore l'aveva chiamata a compiere. Quando morì, nel 1856, le suore gestivano scuole e orfanotrofi in tutto lo Stato dell'Indiana. Come ella stessa affermò: "Quanto bene è stato fatto dalle Suore di Saint Mary-of-the-Wood! Quanto bene ulteriore potranno fare se resteranno fedeli alla loro santa vocazione!".

Madre Théodore Guérin è una bella figura spirituale e un modello di vita cristiana. Fu sempre disponibile per le missioni che la Chiesa le affidava, e trovava la forza e l'audacia per metterle in pratica nell'Eucaristia, nella preghiera e in un'infinita fiducia nella Divina Provvidenza. La sua forza interiore la portava a rivolgere un'attenzione particolare ai poveri, e soprattutto ai bambini.

Cari fratelli e sorelle, rendiamo grazie al Signore per il dono della santità, che quest'oggi rifulge nella Chiesa con singolare bellezza. Gesù invita anche noi, come questi Santi, a seguirlo per avere in eredità la vita eterna. La loro esemplare testimonianza illumini e incoraggi specialmente i giovani, perché si lascino conquistare da Cristo, dal suo sguardo pieno d'amore. Maria, Regina dei Santi, susciti nel popolo cristiano uomini e donne come San Rafael Guízar y ValenciaSan Filippo SmaldoneSanta Rosa Venerini e Santa Théodore Guérin, pronti ad abbandonare tutto per il Regno di Dio; disposti a far propria la logica del dono e del servizio, l'unica che salva il mondo. Amen!

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SOURCE : https://www.vatican.va/content/benedict-xvi/it/homilies/2006/documents/hf_ben-xvi_hom_20061015_canonizzazioni.html

FILIPPO SMALDONE (1848 – 1923) 

L’arco di vita di FILIPPO SMALDONE, che si stende dal 1848 al 1923, fu contrassegnato da decenni particolarmente densi di tensioni e contrasti nei vari campi e settori della vita della società italiana, specialmente nella sua patria d’origine, e della stessa Chiesa. Nacque a Napoli il 27 luglio del 1848, l’anno dei famosi «moti di Napoli ». Quando egli era ragazzo di dodici anni, la monarchia borbonica, alla quale era fortemente attaccata la sua famiglia, conobbe il suo rovesciamento politico, e la Chiesa, con la conquista di Garibaldi, conobbe momenti drammatici con l’esilio del suo Cardinale Arcivescovo Sisto Riario Sforza.

Non erano tempi certamente favorevoli e ben promettenti per il futuro, specialmente per la gioventù, che subiva il forte travaglio del nuovo corso socio-politico-religioso. Ebbene, fu in quella fase di crisi istituzionale e sociale che Filippo prese la decisione irrevocabile di ascendere al sacerdozio e di legarsi per sempre al servizio della Chiesa, che vedeva osteggiata e perseguitata.

E, mentre era ancora studente di filosofia e di teologia, volle già dare un’impronta di servizio caritatevole alla sua carriera ecclesiastica dedicandosi all’assistenza di una categoria di soggetti emarginati, che erano particolarmente numerosi e fin troppo abbandonati in quei tempi a Napoli: i sordi.

In questa sua intensa attività benefica si applicò e si distinse molto più che negli studi, per cui ebbe scarso successo in alcuni esami premessi alla ricezione degli ordini Minori; ciò provocò il suo assaggio dalla arcidiocesi di Napoli a quella di Rossano Calabro, il cui Arcivescovo Mons. Pietro Cilento lo accolse generosamente in considerazione della sua bontà e del suo ottimo spirito ecclesiastico.

Nonostante il cambio canonico di diocesi, — che peraltro durò solo pochi anni, perché in seguito, nel 1876, fu reincardinato a Napoli — con licenza del suo nuovo Arcivescovo, restò a Napoli, dove proseguì gli studi ecclesiastici sotto la guida di uno dei Maestri del celebre Almo Collegio dei Teologi, mentre proseguiva con immutata dedizione la sua opera di assistenza ai sordi. Mons. Pietro Cilento, che lo stimava, volle ordinarlo personalmente a Napoli suddiacono il 31 luglio 1870. Il 27 marzo 1871 fu ordinato diacono e finalmente, il 23 settembre 1871, con dispensa di alcuni mesi dallÂ’età canonica dei 24 anni richiesti, fu ordinato sacerdote a Napoli con indicibile gaudio del suo animo buono e mite.

Appena sacerdote, iniziò un fervido ministero sacerdotale come assiduo catechista nelle cappelle serotine, che da fanciullo aveva frequentato con profitto, come collaboratore zelante in varie parrocchie, specialmente in quella di Santa Caterina in Foro Magno, come visitatore assiduo e ricercato di ammalati in cliniche, in ospedali e in case private. La sua carità raggiunse l’acme della generosità e dell’eroismo in occasione di una forte pestilenza a Napoli, dalla quale restò anche lui colpito e portato in fin di vita, e dalla quale fu guarito dalla Madonna di Pompei, che divenne la sua devozione prediletta per tutta la vita.

Ma la cura pastorale privilegiata di Don Filippo Smaldone era quella per i poveri sordi, ai quali avrebbe voluto dedicare le sue energie con criteri più idonei e convenienti, diversi da quelli che vedeva applicati dagli addetti a quel settore educativo. Gli causava, infatti, grande pena che, per quanti sforzi e tentativi si facessero, l’educazione e la formazione umano-cristiana di quegli sventurati, equiparati ai pagani, di fatto, rimanevano per lo più frustrate.

Ad un certo punto, forse per dare una espressione più diretta e concreta al suo sacerdozio, pensò di partire missionario nelle missioni estere. Ma il suo confessore, che l’aveva guidato costantemente fin dallÂ’infanzia, gli fece conoscere che la sua «missione » era fra i sordomuti di Napoli. Da allora si tuffò interamente in questo tipo di apostolato. Lasciò la casa paterna e andò a vivere stabilmente con un gruppo di sacerdoti e laici, che intendevano istituire una Congregazione di Preti Salesiani senza peraltro venirne mai a capo. Col tempo acquistò una grande competenza pedagogica nel settore e gradatamente andò progettando di realizzare lui stesso, se così al Signore fosse piaciuto, una istituzione stabile e idonea per la cura, l’istruzione e l’assistenza umana e cristiana dei sordi.

Il 25 marzo 1885 partì per Lecce per aprire, insieme con Don Lorenzo Apicella, un istituto per sordi. Vi condusse alcune « suore », che egli era andato formando in precedenza, e gettò così le basi della Congregazione delle Suore Salesiane dei Sacri Cuori, che, benedetta e largamente sostenuta dai Vescovi di Lecce, Mons. Salvatore Luigi dei Conti di Zola e Mons. Gennaro Trama, ebbe una rapida e solida espansione.

All’istituto di Lecce, con sezioni femminile e maschile, che ebbe sedi sempre più ampie per il crescente numero degli assistiti fino all’acquisto del celebre ex-convento delle Scalze, che divenne la sede definitiva e Casa Madre, fece seguito nel 1897 quello di Bari.

Poiché il cuore compassionevole del sacerdote Smaldone non sapeva dire di no alle richieste di tante famiglie povere, ad un certo punto cominciò ad ospitare, oltre le sorde, anche le fanciulle cieche e le bambine orfane ed abbandonate. Né dimenticava i bisogni umani e morali della gioventù in genere. Aprì, infatti, diverse case con annesse scuole materne, con laboratori femminili, con  pensioni per studentesse, tra le quali una anche in Roma.

Durante la sua vita, l’Opera e la Congregazione, nonostante le dure prove, cui andò soggetta sia dall’esterno sia dall’interno medesimo, conobbero un discreto allargamento e consolidamento. A Lecce dovette sostenere una furibonda lotta da parte di una Amministrazione Comunale laica e avversa alla Chiesa. All’interno poi conobbe l’amarezza di una delicata e complessa vicenda di secessione da parte della prima Superiora Generale, che provocò una lunga Visita Apostolica. Fu soprattutto in questi due gravi frangenti che rifulsero le virtù esimie dello Smaldone, ed apparve che la sua fondazione era voluta da Dio, il quale purifica con la sofferenza i suoi figli migliori e le opere nate nel suo nome.

Per circa un quarantennio Don Filippo Smaldone fu sempre sulla breccia senza tirarsi mai indietro, prodigandosi in tutti i modi per sostenere materialmente ed educare moralmente i suoi cari sordi, verso i quali aveva affetto e cure di padre, e per formare alla vita religiosa perfetta le sue Suore Salesiane dei Sacri Cuori.

A Lecce, oltre alla universale benemerenza come direttore dell’Istituto e fondatore delle Suore Salesiane, ebbe anche quella di un intenso, molteplice ministero sacerdotale. Fu assiduo e stimato confessore di sacerdoti e seminaristi, confessore e direttore spirituale di diverse comunità religiose, fu fondatore della Lega Eucaristica dei Sacerdoti Adoratori e delle Dame Adoratrici, fu Superiore della Congregazione dei Missionari di San Francesco di Sales per le missioni popolari. Non per nulla fu decorato della Croce pro Ecclesia et Pontifice, annoverato tra i canonici della cattedrale di Lecce, decorato da una Commenda dalle Autorità civili.

Finì i suoi giorni a Lecce, sopportando con ammirata serenità, una diuturna malattia diabetica complicata da disturbi cardiocircolatori e da generale sclerosi. Si spense santamente alle ore ventuno del 4 giugno 1923, dopo aver ricevuto tutti i conforti religiosi e la benedizione dell’Arcivescovo Trama, attorniato da diversi sacerdoti, dalle sue Suore e dai sordi, all’età di 75 anni.

È stato beatificato da Giovanni Paolo II il 12 maggio 1996.

SOURCE : https://www.vatican.va/news_services/liturgy/saints/ns_lit_doc_20061015_smaldone_it.html

Cosmo Francesco Ruppi, Arcivescovo Metropolita di Lecce, « Filippo Smaldone, il santo della Carità » : https://www.salesianesacricuori.it/sites/default/files/biografia_smaldone.pdf

Voir aussi : https://www.vesuviolive.it/ultime-notizie/393601-festa-san-filippo-smaldone-colera-pompei/