jeudi 14 janvier 2021

Bienheureux PEERKE (PETRUS, PIERRE, PETER) DONDERS, prêtre rédemptoriste et missionnaire

Petrus Donders bij de melaatsen in Batavia, door A.Windhausen (1924), Goirkese of Sint-Dionysiuskerk te Tilburg


Bienheureux Pierre Donders

Religieux rédemptoriste au Surinam (+ 1887)

Il fut l'apôtre et le soutien des esclaves, des Noirs et des Indiens.

"Sa charité ne le poussa pas seulement à offrir les bienfaits de la religion aux patients, mais il s'impliqua aussi personnellement jusqu'à ce qu'il fût capable de persuader les autorités de donner des services médicaux appropriés."

(site internet des Rédemptoristes de la Province de Sainte-Anne-de-Beaupré - Le bienheureux Pierre Donders - 1809-1887)

À Batavia en Surinam, l'an 1887, le bienheureux Pierre Donders, prêtre de la Congrégation du Très Saint Rédempteur, qui prit soin avec une charité infatigable des corps et des âmes des lépreux.

Martyrologe romain

SOURCE : https://nominis.cef.fr/contenus/saint/5193/Bienheureux-Pierre-Donders.html


BIENHEUREUX PIERRE DONDERS (1809-1887) Pierre Donders naît à Tilbourg en Hollande le 27 octobre 1809. Il était démuni et laborieux quand il commença à 22 ans, ses études théologiques. Il fut ordonné prêtre à 32 ans, pour la mission du Surinam ou Guyane hollandaise. Après 14 ans de travail pastoral auprès des esclaves de plantations, il se rendra dans la léproserie de Batavia. Quand les Rédemptoristes prennent la direction du Vicariat apostolique du Surinam, il devient Rédemptoriste, à 58 ans. De 1867 à 1883, il travaille auprès des lépreux.

Le témoignage de vie exemplaire de l’apôtre des lépreux s’inscrit également dans une sorte de tournant de l’orientation pastorale des Rédemptoristes qui s’ouvrent largement aux missions étrangères. C’est là que le Père Donders sera rejoint par l’esprit de saint Alphonse et qu’il donnera la plénitude de son dévouement et de son zèle pour le Christ Rédempteur.

À la fin de sa vie, il revient à Batavia en 1885, pour mourir auprès de ses chers lépreux

« Je ne saurais assez remercier le bon Dieu de m’avoir appelé à la congrégation du très saint Rédempteur. »

(Bienheureux Pierre Donders)

SOURCE : http://redemptoristes.ca/st-redemptoristes.html

Tilburg, statue of Petrus Donders made around 1926 by J.P. Maas en Zonen (Haarlem)


Bienheureux Pierre DONDERS

Nom: DONDERS

Prénom: Pierre (Petrus)

Nom de religion: Pierre (Petrus)

Pays: Hollande - Surinam

Naissance: 27.10.1805  à Tilburg

Mort: 14.01.1887  à Batavia

Etat: Prêtre - Rédemptoriste

Note: Apôtre des lépreux. A passé la plus grande partie de sa vie au Surinam où il annonça l'Evangile aux esclaves, aux Noirs et aux Indiens. Entré à un âge avancé dans la Congrégation de Très Saint Rédempteur.

Béatification: 23.05.1982  à Rome  par Jean Paul II

Canonisation:

Fête: 14 janvier

Réf. dans l’Osservatore Romano: 1982 n.20 - n.22

Réf. dans la Documentation Catholique: 1982 p.607

SOURCE : https://www.bibliotheque-monastique.ch/bibliotheque/bibliotheque/saints/hagiographie/fiches/f0227.htm

Jules Vits (1868-1935) Peerke Donders - Gemeentelijk Museum 


PIERRE DONDERS

Rédemptoriste, Bienheureux

(1809-1887)

Pierre Donders est né à Tilburg, en Hollande, le 27 octobre 1809, de Arnold Denis Donders et de Petronella van den Brekel. Comme la famille était pauvre, les deux fils ne purent bénéficier que d'une faible scolarité et furent contraints de supporter leur famille. Dès son jeune âge, cependant, Pierre avait exprimé le désir de devenir prêtre. Et voilà qu'avec l'aide du clergé de sa paroisse, à l'âge de vingt-deux ans, il fut capable d'entreprendre ses études au petit séminaire. Une fois complété le temps de sa formation, il fut ordonné prêtre le 5 juin 1841.

Pendant qu'il poursuivait ses études théologiques, il fut orienté par ses supérieurs vers les missions hollandaises de la colonie du Surinam. Il arriva à Paramaribo, la métropole de la colonie, le 16 septembre 1842 et se consacra immédiatement aux travaux apostoliques qui devaient l'occuper jusqu'à sa mort. Ses premières fonctions consistaient en des visites régulières dans les plantations, étalées le long des rivières de la colonie; il y prêchait et administrait les sacrements, surtout auprès des esclaves. Ses lettres font état de son indignation contre le traitement cruel qu'on faisait subir aux peuples africains, forcés de travailler dans les plantations.

En 1856, il fut envoyé à la léproserie de Batavia. Cet apostolat devait s'avérer, sauf en de brèves interruptions, le théâtre de ses travaux pour le reste de sa vie. Sa charité ne le poussa pas seulement à offrir les bienfaits de la religion aux patients, mais il s'impliqua aussi personnellement jusqu'à ce qu'il fût capable de persuader les autorités de donner des services médicaux appropriés. Grâce à toutes sortes d'industries, il réussit à améliorer les conditions des lépreux, en déployant son énergie à présenter leurs besoins à l'attention des autorités coloniales. Quand les Rédemptoristes arrivèrent, en 1866, pour prendre en charge la mission du Surinam, le père Donders et un de ses compagnons prêtre demandèrent à être admis dans la Congrégation.

Les deux candidats firent leur noviciat sous la direction du Vicaire Apostolique, Monseigneur Johan Baptiste Winkels, et prononcèrent leurs vœux le 24 juin 1867. Le père Donders retourna immédiatement à Batavia. Grâce à l'assistance dont il disposait désormais auprès des lépreux, il put consacrer son temps au travail qu'il avait longtemps désiré entreprendre. Comme rédemptoriste, il pouvait désormais tourner son attention vers les Indiens du Surinam. Il poursuivit ce travail, qui avait été négligé auparavant faute de personnel, jusqu'à sa mort. Il se mit à apprendre les langues autochtones et instruisit les Indiens dans la foi chrétienne, jusqu'à ce que ses forces défaillantes l'obligent à confier à d'autres ce qu'il avait commencé.

En 1883, le Vicaire Apostolique, désirant le soulager des lourds fardeaux dont il était accablé depuis si longtemps, le transféra à Paramaribo et plus tard, à Coronie. Il retourna toutefois à Batavia en novembre 1885. Il reprit ses occupations antérieures jusqu'à ce que sa santé déclinante l'obligeât finalement à se mettre au lit, en décembre 1886. Il languit ainsi pendant deux semaines jusqu'à sa mort, le 14 janvier 1887. Comme sa renommée de sainteté se répandait au-delà du Surinam et jusque dans sa Hollande natale, sa cause fut introduite à Rome. Il fut béatifié par le pape Jean-Paul II le 23 mai 1982.

SOURCE : http://www.cssr.com/francais/saintsblessed/donders.shtml

SOURCE : http://nouvl.evangelisation.free.fr/pierre_donders.htm

Museum voor Naastenliefde, gerealiseerd in 2009, Peerke Donders Paviljoen, Tilburg


Bienheureux Pierre Donders

Prêtre Rédemptoriste

Pierre Donders naquit en 1809 à Tilburg (Pays-Bas) dans une modeste famille de tisserands.

Tout jeune, Pierre désirait déjà devenir Prêtre.

Sa famille ne pouvant assurer les frais de telles études, c'est le curé du village qui l'instruisit et, à l'âge de 22 ans, Pierre rejoignit le petit séminaire à l'étonnement de tous.

En 1839, il entra au grand séminaire de Haaren où il fera la rencontre de Mgr Grooff, vicaire apostolique du Surinam.

Pierre fut ordonné Prêtre en 1841 et, nommé missionnaire apostolique, il partit aussitôt au Surinam en Amérique du Sud.

Il s'occupa d'abord des esclaves des plantations. Peu après, Mgr Grooff l'emmena avec lui à la léproserie gouvernementale de Batavia, au milieu de la forêt. Pierre fut bouleversé par la vision de ces malades délaissés de tous :

« Une émotion profonde, m'étreignait le cœur à la vue de cette assemblée. Certains malades avaient perdu les doigts des pieds, d'autres ceux des mains ; d'autres encore avaient les jambes terriblement enflées.

Quelques-uns, atteints à la langue, ne pouvaient plus parler ; tous pouvaient à peine marcher ». À partir de 1856, cette léproserie sera le lieu de sa mission principale.

En 1866, les Rédemptoristes arrivèrent au Surinam afin de prendre en charge la mission, et Pierre Donders demanda à être admis dans la Congrégation.

Il continua à s'occuper avec un dévouement extrême des lépreux, aussi bien matériellement que religieusement, mais il partit aussi évangéliser les Indiens de la tribu des Caribes, population encore sauvage et cannibale.

Il apprit les langues indigènes et instruisit les autochtones dans la Foi Chrétienne. Il fut l'apôtre intrépide et infatigable des indiens et par-dessus tout des lépreux.

Pierre naquit au Ciel le 14 Janvier 1887. 

SOURCE : http://reflexionchretienne.e-monsite.com/pages/vie-des-saints/janvier/bienheureux-pierre-donders-religieux-redemptoriste-au-surinam-1809-1887-fete-le-14-janvier.html


Blessed Petrus Donders


Also known as

  • Peter Donders
  • Peerke Donders

Memorial

Profile

Son of Arnold Denis Donders and Petronella van den Brekel. Peter grew up poor, rarely getting to school, working at home and in a local factory with his brother Martin, and dreaming of becoming a priest. With the help of local priests and a wealthy patron, he enter the seminary at the College of Herlaar at age twenty-two, initially working as a servant while he studied. At age twenty-six her applied to the FranciscansJesuits and Redemptorists, but was turned down by each. Ordained on 5 June 1841 after nearly ten years of work.

Missionary to the Dutch colony in Surinam, Dutch Guiana, arriving in Paramaribo on 16 September 1842Evangelized and ministered to plantation slaves, constantly in touch with his superiors to complain of the terrible treatment of the workers. He baptized at least 1200 in his first couple of years, and worked among the sick during an epidemic in 1851. Transferred to the leper colony of Batavia in 1856. There he ministered to both the body and soul of the 600 or so patients. His constant harassment of the colonial authorities resulted in much better care for the patients.

When the Redemptorists arrived in Surinam in 1866 to take charge of the mission, Peter joined the Order, becoming a 57 year old novice in 1866, and making his final vows on 24 June 1867. He then returned to Batavia with a crew of Redemptorists ready to help the lepers. With the added help, Father Peter expanded his work, and began to evangelize the Indians in the region. He learned their languages and had made a good start on the work when his health failed. His superiors transferred him to easier assignments, but as the end approached, Peter returned to Batavia where he worked with the patients until his end.

Born

Died

Venerated

Beatified

Additional Information

Readings

We can say that he was an apostle of the poor. In fact, he was born into a poor family and had to lead the life of a worker before he could pursue his priestly vocation. He dedicated his whole priestly life of the poor. In addition, he is an invitation and an incentive for the renewal and reflourishing of the missionary thrust which in the last century and in this one has made an exceptional contribution to carrying out of the Church’s missionary duty. Joining the Congregation of the Most Holy Redeemer late in life, he practiced in an excellent way what Saint Alphonsus proposed as an ideal for his religious: imitate the virtues and examples of the Redeemer in preaching the divine word to the poor. – Pope John Paul II in the beatification homily for Blessed Peter

MLA Citation

  • “Blessed Petrus Donders“. CatholicSaints.Info. 17 August 2020. Web. 13 January 2021. <https://catholicsaints.info/blessed-petrus-donders/>

SOURCE : https://catholicsaints.info/blessed-petrus-donders/

Bidprentje Petrus Donders in zijn sterfjaar 1887, Regionaal Archief Tilburg


Peter Donders

Missionary among the lepers, b. at Tilburg in Holland, 27 Oct., 1807; d. 14 Jan., 1887. He desired from his early childhood to be a priest, but he had to begin life as a worker in a factory. He afterwards became a servant in a college where he learned a little and made great progress in virtue. Later a benefactor enabled him to pursue his theological studies in the College of Herlaar. A chance reading of the "Annals of the Propagation of the Faith" determined his vocation for foreign missions. He was accepted in 1839 for Dutch Guiana as a missionary, ordained priest the following year, and in 1842 arrived at Paramaribo to begin his long apostolic career. He laboured with success among the blacks in the plantations, and by 1850 had instructed and baptized 1200. In the epidemic of 1851 his labours were superhuman, till, like his fellow-priests, he too became a victim. Before he was convalescent he not only resumed his work among the blacks, but extended it to the Indians of Saramaca. In 1855 he took up his residence in Batavia where for nearly thirty-two years he ministered to 600 lepers. He left them only to visit the blacks and Indians. In 1865 the whole colony was confided to the Redemptorist Fathers by the Holy See and the King of Holland. Father Donders at once asked to be of their number and was received in Paramaribo, in 1867, by Monsignor Swinkels, the first Redemptorist vicar Apostolic. After this he went back to his charge. He studied music to cheer his afflicted children, and though given an assistant he laboured to the end. The process for his beatification has been placed before the Congregation of Sacred Rites.

Magnier, John. "Peter Donders." The Catholic Encyclopedia. Vol. 5. New York: Robert Appleton Company, 1909. 13 Jan. 2021 <http://www.newadvent.org/cathen/05129b.htm>.

Transcription. This article was transcribed for New Advent by Gerald M. Knight.

Ecclesiastical approbation. Nihil Obstat. May 1, 1909. Remy Lafort, Censor. Imprimatur. +John M. Farley, Archbishop of New York.

Copyright © 2020 by Kevin Knight. Dedicated to the Immaculate Heart of Mary.

SOURCE : https://www.newadvent.org/cathen/05129b.htm


Peerke Dondersmonument door A.C.J.Lücker (1933) in het Peerke Donders Paviljoen in Tilburg Noord


The Holiness of the Church in the Nineteenth Century – Peter Donders


Dutch Guiana, with its tropic heats, its fever-laden air, its mosquito plague, and its varied and unsympathetic population has little attraction for civilized men. We must, therefore, the more admire the fortitude of the missionary who without any consideration of earthly reward but for love of the souls of this ill-sorted people alone voluntarily chose this inhospitable land as his adopted country. It needed the strength and courage of a saint to cultivate this vineyard for forty-five years with such unflagging zeal, such never-halting energy and constant cheerfulness as did the Dutch Redemptorist Peter Donders. The Church will reward him by numbering him in the ranks of the blessed.

Peter Donders, born 27 October 1809, at Tilburg in North Brabant, was obliged to spend his boyhood in privation and self-denial. From his very early years his heart was drawn toward the priesthood. But three considerable obstacles stood in the way; viz., his parents were very poor, he had poor health, and possessed but little talent. So much the greater, therefore, were Peter’s piety, his purity of morals, and his confidence in God. To help his parents he learned the weaver’s trade. When he was twenty-two he was received into the boys’ seminary at Saint Michiels-Gastel as a servant, with permission to avail himself of whatever instruction he could get. It was no small humiliation for a student who was so much older than his fellows to be almost last in everything; but his strong will and his confidence in prayer won him the victory over all difficulties. Twice he asked admission into a religious body and was each time refused. After six years he was admitted into the priests’ seminary.

Some years after his ordination to the priesthood his desire to work as a missionary in foreign lands was gratified. On 2 September 1842, he landed at Paramaribo, capital of Dutch Guiana, which mission was then in the care of Dutch secular priests. Great patience and self-sacrifice was required to protect the 4000 Catholics scattered throughout the colony from the dangers which threatened their faith and morals in consequence of their heathen environment and the enervating climate. Donders paid special attention to the young, rightly foreseeing that it is easier to protect them from vice than to reclaim them when once in its power. When yellow fever raged at Paramaribo in 1851, he won the admiration of the whole colony by his heroism, in caring for both the spiritual and the corporal welfare of the sick, nearly falling a victim of his vocation.

Batavia, a remote place in the colony, had been set apart by the government for the residence of lepers. In 1856 Donders undertook the pastoral care of this difficult post, and persevered here for thirty years, shirking no sacrifice to be all things to his poor flock and to win all to Christ. When the mission of Dutch Guiana was adopted by the Redemptorists in 1865, Donders asked to be received into the Congregation. What was denied to the young petitioner thirty years before was gladly granted to the deserving and saintly missionary. After a year of noviceship at Paramaribo he took up again his post at Batavia.

“There was never a prince, perhaps,” we read in a sketch of his life, “who, crowned with fame and splendid success, entered his capital in triumph after his victories and found so great an overflow of joy and happiness as did Donders when, surrounded by his beloved lepers, he again directed his steps to his poor little church.”

He went forth to his work with renewed courage and energy. At last, seventy-seven years of age, he laid down his arms to receive, on 6 January 1887, the reward of his holy and mortified life.

– this text is taken from The Holiness of the Church in the Nineteenth Century: Saintly Men and Women of Our Own Times, by Father Constantine Kempf, SJ; translated from the German by Father Francis Breymann, SJ; Impimatur by + Cardinal John Farley, Archbishop of New York, 25 September 1916

SOURCE : https://catholicsaints.info/the-holiness-of-the-church-in-the-nineteenth-century-peter-donders/


Blessed Peter Donders: Prophet of Justice and Liberation

9 Jan, 2019  in Latest News  tagged Peter Donders Redemptorist redemptorists Solidarity Suriname vocation by admin

January 1, 2019

During this month of January, we celebrate the feast of Blessed Peter Donders on the 14th. Peter Donders was proclaimed Blessed by John Paul II on May 23, 1982.  As we can imagine, there are a lot of technical elements in the process of canonization.  Besides the approved miracles, one important element in the process of canonization is that of popular devotion to the person.  I believe that this agenda of promoting popular devotion is one that all of us as the Redemptorist family should undertake, not only to promote one of our own but also because of the valuable contribution and inspiration that Peter Donders´ life offers to society and to the Church.

As I read the volume of Redemptorist Spirituality (# 9, in Spanish) on Peter Donders, it struck me that a dimension that we can use, and also alluded to by the coordinator of this volume, Father, now Bishop, Noel Londoño, C.Ss.R., is the Christian call from baptism to be prophets in the midst of human realities.

Over the course of the decades and centuries after the European contact, Latin America underwent sweeping cultural and political changes that would lead to the independence movements of the 19th century and the social upheavals of the 20th century.

Peter Donders was born in 1809, the beginning of the 19th century.  He arrived as a missionary to the Dutch colony of Suriname in 1842 and brought with him the current political, social, moral and ecclesial thought of the times in Europe, in which justice and liberation were certainly central themes.

Popularly, we usually limit our references to Peter Donders as an apostle to lepers, which is justified seeing that he labored for 28 years, with some interruptions, in the place, Batavia, created specifically to receive the lepers in the region.  He died among the lepers on January 14, 1887.

But Peter Donders was also in contact with diverse human groups of persons exploited and enslaved, among them about 40,000 slaves concentrated in 400 colonial establishments.  In his efforts of evangelization, he was frequently confronted with resistance on the part of the “Christian” colonizers who resisted his entering the plantations, even to administer the sacraments.  In a matter of fact, before his death (1887), in 1863 slavery in Suriname was abolished.

Peter Donders also dedicated himself to the evangelization of the indigenous populations which were markedly affected by alcohol and other sicknesses, for example, smallpox, imported by the Europeans.  These peoples were the Araucas, Warros and Guarní tribes.  As with other evangelizers, Peter Donders encountered innumerable difficulties with the Caribs, also known as the “southern red skins.”  It is interesting that the Apostolic Vicar in his visit to Suriname during the time of Peter Donders commented that at that time the majority of the indigenous population of Suriname were Catholics due to the tireless and pioneer work of Peter Donders, the “Apostle of the Indigenous People.”

What these historical missionary and ministerial facts point out is the importance of human liberation and justice in the work of evangelization.  Peter Donders was often the spokesperson for the Redemptorist community in favor of all those who were being exploited, enslaved and marginalized.  These included, besides the abandoned and marginalized lepers, the native Indians, and the slaves.

It seems to me that a strong promotional focus for devotion and recognition of Peter Donders is to place him among the figures in the historical movements of justice and liberation in Latin America, that is, as a pioneer alongside the list of prophetic canonized figures that culminate in the 20th century with Bishop Oscar Arnulfo Romero (canonized on October 15th, 2018).

An example of Peter Donders’ prophetic voice is his letters, which the coordinator of the volume of Redemptorist Spirituality dedicated to Donders, indicates can be placed among the anthologies of the prophetic testimonies of the Church in Latin America.  In his letters, Peter Donders reflects the following traditional prophetic elements: a prophetic vision of the reality of Suriname, the denouncement of those responsible, prophetic reaction to these injustices, the hope of liberation and the impossibility of an authentic evangelization without this previous liberation.

To cite just one example of this is a letter written in 1846 in defense of the slaves.  After mentioning if there were at least as much care in Suriname for the oppressed and exploited as in Europe for domestic animals, things would be a lot better, Peter Donders writes, and I quote:

“Woe! Woe to Suriname on the great day of judgment! Woe! Woe! Yes, a thousand times woe! of the Europeans, of the owners of the slaves in the plantations, of the administrators, of the directors and the guards (of all those who rule over the slaves)!!! Woe to those who become rich from the sweat and blood of the poor slaves, who have no more defenders than God!”

These were strong words in his day as they would be for today.

May Peter Donders be our inspiration so that we be filled with his prophetic spirit and break the barriers of fear and anxiety that keep us from living the prophetic dimension to which our charism calls us as followers of the Redeemer.

Manuel Rodríguez Delgado, C.Ss.R.

(Source (08/01/2019): http://www.cssr.news/2019/01/image-of-blessed-peter-donders/)

SOURCE : https://www.africaredemptorists.com/news/blessed-peter-donders-prophet-of-justice-and-liberation/

Kapel en tentoonstellingsruimte te Batavia, gerealiseerd in 2001, Batavia, Suriname


Happy Feast Day to Blessed Peter Donders, Dutch Redemptorist

January 14, 2020 Father Charles Wehrley Blessed Peter DondersNewsNorth American ConferenceRedemptorist SaintsRedemptorists Worldwide

Today Redemptorists around the world celebrate the Feast of Blessed Peter Donders, C.Ss.R.

Blessed Petrus Norbert Donders (October 27,1809–January 14, 1887) was a Dutch Roman Catholic priest and a professed member from the Redemptorists. He served in the missions in Suriname where he tended to the native inhabitants and the lepers; he worked in both Paramaribo and Batavia where he died.

Donders’ poverty during his youth saw him unable to begin his studies for the priesthood. Later generous benefactors helped to enable him to complete his studies. Right after ordination he was sent to Suriname to tend to the natives there and he was never to return to his native land.

Donders was beatified in mid-1982 in Saint Peter’s Square by Pope John Paull II. The miracle that led to that was the cure of a Dutch child from bone cancer back in 1929.

Donders was born in Tilburg in the Netherlands on October 27, 1809 as the eldest of two children to Arnold Denis and Petronella van den Brekel Donders; he had a younger brother named Martin. In Tilburger he was known as Peerke Donders; he taught catechism to his fellow children during his spare time.

He desired from childhood to become a priest but could not afford to attend school for very long. He worked in the warehouse with his little brother Martin. He afterwards became a servant among seminarians at their institute known as the Beekvliet in Saint Michiels Gestel where he was given some education.

In 1831, he was deemed unfit for military service. In 1833, he applied to join the Redemptorists but was denied; he met the same results from the Jesuits and Franciscans. Later a benefactor enabled him to pursue his theological studies at the College of Haaren which he entered on  October 4, 1837.

A chance reading of the “Annals of the Propagation of the Faith” – a journal of reports from various missions – established his interest in the foreign missions. In 1839, impressed with Donders’ zeal and passion, Bishop Jacobus Grooff accepted him for the then Dutch Suriname (now the Republic of Suriname).

Donders was ordained to the priesthood on June 5, 1841. On August 1, 1842 he traveled to Paramaribo to begin his long apostolic career and he arrived there on September 16, 1842. He labored with success among the African blacks in the plantations and by 1850 had instructed and baptized 1200 people. His letters express his indignation at the harsh treatment of the African peoples forced to work on the plantations.

He extended his work to the Indians at Saramacca and in 1851 tended to the sick during an epidemic. In 1856 he took up his residence in Batavia where for almost three decades he tended to 600 lepers until he was able to persuade the authorities to provide adequate nursing services.

In 1865, the colony was assigned to the Redemptorists by the Holy See. Donders asked to join their order and was received at Paramaribo in 1866 by Monsignor Johannes Baptist Swinkels, the first Redemptorist vicar Apostolic. He was vested in the habit on November 1, 1886, and made his final vows on June 24, 1867. Following this he returned to his charges and studied music to cheer the afflicted children.

He had been given an assistant but labored through all his work until his death from nephritis on January 14, 1887. His superiors noted his frail constitution and moved him to easier assignments, though Donders moved back to Batavia when he sensed his end was near to be with his patients.

He was buried in Batavia but was relocated on July 28, 1900 to Saint Peter and Paul Cathedral at Paramaribo which was consecrated in 1885 before his death. His remains were reinterred in the same cathedral in a new location on January 17, 1921. Donders’ birth house in Tilburg was reconstructed in 1930 on the old foundations and a well is also there.

Let us pray:

O God, that in the blessed Peter Donders, priest, you have admirably manifested your love towards the marginalized of this world, grant us too, through his example and his intercession, to serve you in the most abandoned people through works of love and mercy. We ask this through Our Lord Jesus Christ, your divine son, who lives and reigns with You, in the unity of the Holy Spirit, forever and ever. Amen.

(Information courtesy of Wikipedia)

About Father Charles Wehrley  664 Articles

Fr. Charlie Wehrley, C.Ss.R. is Communications Director for the Redemptorist Conference of North America. He has previously been a Retreat Director at the Redemptorist Renewal Center in Tucson, AZ; an Assistant Press Secretary to the Mayor of Louisville, Kentucky; and Press and Public Information Officer for the Kentucky Court of Justice (AOC).

SOURCE : https://www.redemptorists.com/happy-feast-day-to-blessed-peter-donders-dutch-redemptorist/

Tomb of Peerke Donders in the Saint Peter and Paul Cathedral in Paramaribo. Surinam

St Petrus en Pauluskathedraal, Paramaribo, Suriname. Graf van Peerke Donders.


Beato Pietro Donders Sacerdote redentorista

14 gennaio

Tilburg, Olanda, 27 ottobre 1809 - Batavia, Guyana Olandese, 14 gennaio 1887

Figlio di un tessitore di lana, a 32 anni venne ordinato sacerdote. Nel 1842 lasciò l’Olanda per raggiungere la Guyana olandese o Surinam, per lavorare poi tutta la vita nell’attività apostolica a favore degli ultimi, compresi i lebbrosi. Nel 1865 il Vicariato Apostolico della Guyana Olandese fu affidato alla Congregazione dei Redentoristi e padre Donders chiese di venirne ammesso e il 27 giugno 1867 emise i voti perpetui, ritornando poi tra i suoi amati lebbrosi con cui già lavorava instancabilmente dal 1856. La sua vita interiore era intessuta dalla preghiera e dalla penitenza, interrompeva spesso il sonno notturno per dedicare un’ora alla preghiera in ginocchio davanti al tabernacolo; dormiva su un asse di legno e usava la “disciplina” almeno una volta al giorno. La sua meravigliosa carità verso il prossimo gli procurò già in vita la fama di santità. Dopo quasi 45 anni vissuti sotto il sole tropicale, morì a Batavia nella colonia dei lebbrosi il 14 gennaio 1887; la sua tomba si trova attualmente nella cattedrale di Paramaribo. È stato beatificato da San Giovanni Paolo II il 23 maggio 1982.

Martirologio Romano: A Batavia nel Suriname, beato Pietro Donders, sacerdote della Congregazione del Santissimo Redentore, che con carità instancabile si prese cura dei corpi e delle anime dei lebbrosi.

L'uomo non può vivere senza amore. L'amore è la forza fondamentale che anima tutte le altre energie. Per questo Dio, suo Creatore, gli propone una vita d'amore. «La ragione più alta della dignità dell'uomo consiste nella sua vocazione alla comunione con Dio. Fin dal suo nascere l'uomo è invitato al dialogo con Dio: non esiste, infatti, se non perchè, creato per amore da Dio, da lui sempre per amore è conservato, nè vive pienamente secondo verità se non lo riconosce liberamente e se non si affida al suo Creatore» (Concilio Ecum. Vaticano II, Gaudium et spes, 19, 1).

Laudato Sii!

Ma da che cosa si riconosce l'amore? Sant'Ignazio di Loyola fa notare che «l'amore sta nel reciproco scambio dei beni. Da un lato, la persona che ama dà e trasmette a quella che è amata ciò che ha, o parte di ciò che ha, o quel che può dare e trasmettere; dall'altro, la persona che è amata agisce nello stesso modo nei riguardi di quella che la ama. Se una ha cognizioni, le comunica a quella che non ne ha; lo stesso vale per gli onori e le ricchezze, e viceversa» (Esercizi Spirituali, 231).

Dio, eterna beatitudine, vita immortale, luce senza tramonto, vuol trasmettere agli uomini la gloria della propria vita beata. Questo disegno divino si manifesta nell'opera della creazione e dell'elevazione alla grazia, ma soprattutto in quella della Redenzione, dopo la caduta dell'uomo.

Già le magnificenze del creato ci manifestano l'amore di Dio e, con San Francesco d'Assisi, ci invitano alla lode:

«Laudato si, mi Signore, cum tucte le tue creature, spetialmente messor lo frate sole, lo quale jorna, et illumini per lui; et ellu è bellu e radiante cum grande splendore; de Te, Altissimo, porta significatione...

Laudato si, mi Signore, per sora luna e le stelle; in celu l'ai formate clarite et pretiose et belle!

Laudato si, mi Signore, per frate vento et per aere et nubilo...

Laudato si, mi Signore, per sor' acqua, la quale è multo utile, et humele, et pretiosa et casta...

Laudato si, mi Signore, per frate focu, per lo quale ennallumini la nocte, et ello è bellu, et jucundo, et robustoso et forte!

Laudato si, mi Signore, per sora nostra matre Terra, la quale ne sustenta e governa, e produce diversi fructi, con coloriti fiori et herba...

Laudate et benedicete mi Signore, e rengratiate, e serviteli cum grande humilitate!»

Amo il Padre

Per conquistarci pienamente il cuore, non è bastato all'amore di un Dio immetterci nel possesso delle meraviglie dell'universo, Egli è giunto al dono totale di Se stesso. Infatti, il Padre celeste ci ha dato il suo proprio Figlio: In questo si è manifestato l'amore di Dio per noi: Dio ha mandato il suo unigenito Figlio nel mondo perchè noi avessimo la vita per lui (1 Giov. 4, 9). Dio ha tanto amato il mondo da dare il suo unigenito Figlio, perchè chiunque crede in lui non muoia, ma abbia la vita eterna (Giov. 3, 16). Dandoci suo Figlio, ci dà tutti i beni possibili: la sua grazia, il suo amore e il paradiso. Ma è andato oltre: ha permesso che suo Figlio morisse sulla croce per i nostri peccati: In questo sta l'amore: non siamo stati noi ad amare Dio, ma è lui che ha amato noi ed ha mandato suo Figlio come vittima di espiazione per i nostri peccati (1 Giov. 4, 10). Dio dimostra il suo amore verso di noi, perchè, mentre eravamo ancora peccatori, Cristo è morto per noi (Rom. 5, 8).

Dal canto suo, il Figlio asseconda perfettamente le intenzioni del Padre. Dal primo istante della sua Incarnazione, abbraccia il di lui disegno d'amore redentore: Ecco, io vengo... per fare, o Dio, la tua volontà (ved. Eb. 10, 5-10). Il sacrificio di Gesù per i peccati di tutto il mondo è l'espressione della sua comunione d'amore con il Padre: Il Padre mi ama perchè io offro la mia vita (Giov. 10, 17). Bisogna che il mondo sappia che amo il Padre, e che faccio quello che il Padre mi ha comandato (Giov. 14, 31). Con la sua obbedienza fino alla morte, Gesù ha compiuto la profezia di Isaia sul «Servo sofferente» che offre la sua vita in espiazione (ved. Is. 53, 10-12). È l'amore sino alla fine (Giov. 13, 1), che conferisce valore di redenzione e di riparazione, di espiazione e di soddisfazione al sacrificio di Cristo (ved. Catechismo della Chiesa Cattolica, CCC, 609).

L'amore produce l'amore

L'amore di Cristo ci spinge (2 Cor. 5, 14). L'amore manifestato da Gesù sofferente, ci induce a ricambiare l'amore con l'amore, ed a realizzare, come meglio possiamo, il reciproco scambio dei beni di cui parla Sant'Ignazio. Gesù ci ha tracciato la via, perchè ne seguiamo le orme (1 Pietro 2, 21). «Vuole, infatti, associare al suo sacrificio redentore quelli stessi che ne sono i primi beneficiari. Ciò si compie in maniera eminente per sua Madre, associata più intimamente di qualsiasi altro al mistero della sua sofferenza redentrice» (CCC, 618). «Dobbiamo sviluppare continuamente in noi e, infine, completare gli stati ed i misteri di Gesù, e pregarlo sovente che li porti Lui stesso a compimento in noi e in tutta la sua Chiesa... Perchè il Figlio di Dio desidera una certa partecipazione e come un'estensione e continuazione in noi e in tutta la sua Chiesa dei suoi misteri, mediante le grazie che vuol comunicarci e gli effetti che intende operare in noi attraverso i suoi misteri» (San Giovanni Eudes, CCC, 521). Del pari, tutti i santi sono stati chiamati a completare nella loro carne ciò che manca ai patimenti di Cristo, a favore del suo corpo che è la Chiesa (Col. 1, 24).

Il 23 maggio 1982, il Papa innalzava all'onore degli altari cinque beati, fra cui Padre Pietro Donders. «In questi uomini ed in queste donne, abbiamo visto un vero riflesso dell'amore che costituisce l'incomparabile ricchezza di Dio all'interno della vita trinitaria, che si è manifestata attraverso il dono del Figlio unigenito per la salvezza del mondo, particolarmente attraverso il sacrificio redentore... Con l'esempio della sua vita, Padre Donders ha mostrato come l'annuncio della Buona Novella della Redenzione e della liberazione dal peccato debbano trovare appoggio e conferma in una autentica vita evangelica, una vita d'amore concreto nei riguardi del prossimo, e soprattutto nei riguardi dei più umili fratelli di Cristo» (Omelia del 23 maggio 1982).

Uno scolaro di ventidue anni

Pietro Donders nasce il 27 ottobre 1809. La sua famiglia abita in una catapecchia di legno nella periferia di Tilburg, nei Paesi Bassi. Pietro, dopo aver compluto gli studi elementari, aiuta il padre, che esercita il mestiere di tessitore, ma, fin dalla più tenera infanzia, si sente attirato dal sacerdozio. Ha sette anni, quando sua madre lascia la terra per l'aldilà. Quando il sacerdote viene ad assisterla, Pietro si impadronisce del libro liturgico: «Un giorno, dice, ne avrò uno così». Scriverà più tardi: «Non ringrazierò mai abbastanza il buon Dio per avermi preservato dai numerosi pericoli che avrebbero potuto compromettere la mia salvezza, e per avermi orientato verso Maria, sua Madre. Dopo Dio, devo attribuire a lei la mia vocazione». Ma dovrà lavorare come tessitore ancora per parecchi anni.

Un giorno, scrive al suo parroco per chiedergli di aiutarlo a cominciare a studiare il latino. Il prete è molto imbarazzato: respingere il giovane, costituirebbe un errore; ma non costituirebbe un'imprudenza mandarlo in un seminario? Il giovane ha già 22 anni, e non è che fosse brillante alle elementari... Dopo molte difficoltà, eccolo però seduto sui banchi della scuola, sottoposto ai lazzi dei giovani alunni. Un po' alla volta, riesce a riscuotere la simpatia di tutti i professori, alunni e impiegati. Nel 1839, entra al seminario maggiore di Haaren, con l'intenzione di farsi missionario. Lì, incontra Monsignor Giacomo Grooff, vicario apostolico del Suriname (Guyana Olandese). Il prelato espone agli alunni di teologia le necessità spirituali del suo vicariato. I seminaristi lo ascoltano con interesse, ma uno solo, Pietro Donders, manifesta l'intenzione di seguirlo. Monsignor Grooff lo accetta. Pietro, ordinato prete il 5 giugno 1841, e nominato ufficialmente «missionario apostolico» il 14 aprile 1842, raggiunge immediatamente il posto assegnatogli, con l'anima traboccante di gioia.

Il Suriname, territorio equatoriale del Nord dell'America Meridionale, è quattro volte più vasto dell'Olanda. A quell'epoca, non conta che 140.000 abitanti, di cui 20.000 risiedono a Paramaribo, la capitale. Un'immensa foresta, popolata di animali selvaggi, ricopre quasi tutto il paese. La popolazione è quanto mai cosmopolita: indigeni, creoli, africani, cinesi, arabi, inglesi, tedeschi, francesi e olandesi.

È a partire da Paramaribo che, durante i primi quattordici anni, si eserciterà l'apostolato di Pietro Donders. Fin dal 7 ottobre 1842, Monsignor Grooff lo conduce con sè al lebbrosario governamentale di Batavia, in mezzo ad una foresta di palme. Ci arrivano in battello la sera dell'8. Dopo aver benedetto i lebbrosi, il vicario apostolico si reca nella chiesa di legno, dove si canta il 'Padrenostro'.

Emozione profonda

Racconta P. Donders: «Un'emozione profonda mi stringeva il cuore alla vista di tale assemblea. Certi malati avevano perso le dita dei piedi, altri quelle delle mani; altri ancora avevano le gambe terribilmente gonfie. Alcuni, colpiti alla lingua, non potevano più parlare; tutti non camminavano che a fatica». E conclude: «La loro malattia non è una disgrazia. Quanto è buono Dio con loro, e quanto è paterna la sua Provvidenza! Poichè, per la maggior parte di essi, la malattia è l'unico mezzo di salvezza». Infatti, «molto spesso, la malattia provoca una ricerca di Dio, un ritorno a Lui» (CCC, 1501).
Monsignor Grooff ed il suo accompagnatore rimangono al lebbrosario fino al 20 ottobre. Il giovane missionario battezza tre bimbi e due vecchi. Fa anche fare la prima comunione a tre donne anziane e ad una ragazzina di 11 anni, destinata ad una morte precoce. Unisce in matrimono due malati quasi privi delle dita delle mani. Ma, soprattutto, i missionari riconfortano quegli infelici che, al momento della partenza, vanno ad accompagnarli piangendo al battello.

Sul fiume, Monsignor Grooff indica al suo accompagnatore un altro campo d'azione: le piantagioni di caffè, di cotone e di canna da zucchero, dove durano fatica gli schiavi. Esistono circa 400 stabilimenti di questo tipo, in cui 40.000 Africani sono costretti a lavorare senza posa, sotto la sferza dei guardiani. Solo la morte li libererà. Non è facile avvicinarli, perchè i proprietari diffidano dei missionari cattolici, nemici dichiarati della loro immoralità e della loro vergognosa speculazione. Padre Donders deve affrontare i terribili guardiani. Ma, se lo si respinge, si allontana sorridendo e formulando voti di prosperità. Poi, non appena possibile, dopo aver pregato a lungo, torna una volta, due volte, più volte, cercando di rabbonire quegli esseri dal cuore di pietra. È così che riesce a conciliarsi un guardiano che gli permette di agire. Nello stesso modo, si fa ammettere in tre, poi cinque, poi trentadue di quei bagni penali, dove diffonde fra gli schiavi l'istruzione religiosa. Il numero di battezzati passa da 1145 nel 1851 a 3000 nel 1866. La preghiera, l'instancabile pazienza e la semplicità del missionario hanno provocato quel balzo in avanti.

Malgrado i viaggi apostolici nell'entroterra, P. Donders è trattenuto per una buona parte dell'anno a Paramaribo, dove si occupa dei circa 2000 cattolici della capitale. Con la sua carità, è diventato il padre di tutti; distribuisce ai poveri tutto quello che ha. Quando non ha più nulla, si serve di stratagemmi per far aprire la borsa al suo vescovo: «Ma, caro mio, gli dice questi un giorno, lei non fa che dare, dare! Come farà quando io sarò morto? – Oh! Dio non muore mai», gli risponde.

Un giorno, gli rimane solo più l'orologio per soccorrere una famiglia nel bisogno. Va dunque a trovare un rigattiere e glielo vende. Commosso, il rigattiere vuol restituirgli l'oggetto; ma P. Donders non è in casa ed egli lo consegna quindi al vescovo. All'ora del pasto, questi annuncia ai commensali: «Amici miei, mi è stato regalato un orologio. Sorteggiamolo, e vediamo chi sarà il fortunato vincitore». Evidentemente, l'orologio tocca a P. Donders, che ringrazia con un sorriso.

Nel 1843, in occasione di un'epidemia di colera, P. Donders si sacrifica al di là delle proprie forze, ma non è colpito dal male. Sette anni dopo, è la volta della febbre gialla, peggiore del colera. Lì, P. Donders è stroncato dalla malattia e passa quattro settimane fra la vita e la morte, prima di ristabilirsi.

«Chi di voi andrebbe volentieri a Batavia, dove il governo fa ammassare i lebbrosi?» chiede un giorno il vescovo ai suoi missionari. – «Io, Monsignore», risponde subito P. Donders.

Ventotto anni fra i lebbrosi

Parte; Vi rimarrà per 28 anni: è un posto in cui nessuno prima di lui ha potuto resistere per più di due anni. «Questo sacerdote ha fatto per i lebbrosi quel che nessun altro al mondo avrebbe potuto fare», testimonierà un soldato di stanza nel Suriname. «Un giorno che gli chiedevo di permettermi di dare un'occhiata nelle baracche. – Oh! no, giovanotto, rispose il Padre, lei non potrebbe sopportare un orrore simile!» Per l'eterna salvezza dei lebbrosi, P. Donders sormontò quotidianamente, e durante più di un terzo della sua esistenza, quello spettacolo insopportabile.

Di tanto in tanto, battelli sbarcano nel lebbrosario nuovi lebbrosi che urlano di disperazione vedendo il luogo da cui non potranno mai uscire. Ma, improvvisamente, si placano, quando appare il viso livido e scarno di P. Donders. Molta bontà negli occhi; sulle labbra, il sorriso; dalla bocca fluiscono incoraggiamenti. Conduce i nuovi arrivati nelle loro capanne e porta loro dolci e rinfreschi. Li invita a rallegrarsi, perchè, dice loro, «ormai siamo amici», e lo dimostra loro.

Istruisce i suoi lebbrosi nella religione, li aiuta a pregare, li cura, imboccando quelli che non hanno più mani. Eppure, rifiuta di assistere agli interventi chirurgici, perchè non riesce a sopportare la vista del sangue. Si capisce quindi meglio l'eroismo di cui fa prova nel sormontare per tanti anni una sensibilità messa ogni giorno a dura prova.

Nel 1873, il governatore della colonia vuol sottrarre al pericolo del contagio i figli dei lebbrosi. Quando si cerca di strapparli con la forza ai genitori, nel lebbrosario scoppia una sommossa. Il Padre chiede allora ai soldati di ritirarsi, poi si rivolge alla folla: «Se amate i vostri figli, non lasciateli morire di lebbra!» Allora, le madri si separano dai piccoli. Solo un cinese fugge col suo bambino, deciso ad ucciderlo piuttosto che separarsene. P. Donders lo raggiunge e lo convince.

Nel 1867, a 57 anni, dopo sei mesi di noviziato, fa professione religiosa nella Congregazione dei Redentoristi: eventi imprevisti ve l'hanno condotto, ma non nasconde la gioia di essere ammesso alla vita religiosa. Oltre all'apostolato presso i lebbrosi, si consacra allora alla conversione della tribù dei Caribi, selvaggi e cannibali. Bisogna già andarli a raggiungere nelle foreste o nelle paludi, poi avvicinarli con dolcezza. Ascoltano senza difficoltà quando si parla loro del cielo, dell'inferno, dell'eterna salvezza e di Gesù Redentore. Ma quando il missionario espone la morale cristiana, diventano sordi, abituati come sono alla poligamia ed ai vizi. Nemici irriducibili, gli stregoni dichiarano agli indiani: «Se lasciate battezzare i vostri figli, essi morranno». Perciò gli indigeni nascondono la prole, quando vedono arrivare un missionario. Eppure, P. Donders riesce a convertire parecchi stregoni, il cui esempio è ben presto seguito da altri, a tal punto che un testimone potrà dire: «In questa regione, quasi tutti gli indiani hanno abbracciato la fede».

Somiglianza perfetta

Per perfezionare la somiglianza di P. Donders con Gesù, respinto e disprezzato da coloro che veniva a salvare, la Provvidenza permette che il missionario venga allontanato, nel gennaio del 1883, dal suo campo d'apostolato. Alcuni lebbrosi, capeggiati da un certo Giuseppe cui P. Donders ha rimproverato la sua condotta scandalosa, vanno a trovare il vescovo. Chiedono con insistenza che il missionario sia mandato via, col pretesto che è troppo vecchio. Il vescovo accetta. Ma nel novembre del 1885, P. Donders è rimandato a Batavia, per far fronte ad urgenti necessità. È lì che finirà la vita, in mezzo ai lebbrosi che lo accolgono in ginocchio.

Nel dicembre del 1886, è colpito da una grave nefrite. Nella notte dal 5 al 6 gennaio 1887, chiede gli ultimi sacramenti, che gli sono somministrati da un Padre Redentorista lebbroso. Il 12 gennaio, il malato dice al medico: «Ancora un po' di pazienza! Morirò venerdì, verso le tre pomeridiane!» È una profezia: spira il venerdì 14 gennaio alle tre e mezzo pomeridiane. Tutti i lebbrosi lo piangono, anche quelli che, qualche anno prima, avevano voluto allontanarlo da Batavia.

Nessuno ha amore plù grande di colui che sacrifica la propria vita per i suoi amici (Giov. 15, 13). Come il Redentore, P. Donders ha dato la vita per i suoi fratelli. Che possiamo, seguendo il suo esempio, leggere nella Passione di Cristo la manifestazione più clamorosa dell'Amore di Dio per noi: «O incommensurabile amore di carità, per riscattare lo schiavo, dai il Figlio» (Liturgia della Vigilia di Pasqua). Chiediamo allo Spirito d'Amore di scendere dal Cuore di Gesù crocifisso fin nell'intimo dei nostri cuori. Capiremo allora queste parole di Santa Teresa di Gesù Bambino: «Vivere d'amore, sulla terra, non significa installare la propria tenda sulla cima del Monte Tabor, significa salire il Calvario con Gesù, significa guardare la Croce come un tesoro». San Benedetto esorta i suoi monaci nello stesso senso, nel Prologo della Regola: «Partecipiamo con la pazienza alle sofferenze di Cristo, per meritare di partecipare al suo regno».

Autore: Dom Antoine Marie osb

Fonte : Lettera mensile dell'abbazia Saint-Joseph, F. 21150 Flavigny- Francia - www.clairval.com

SOURCE : http://www.santiebeati.it/Detailed/91264.html

Voir aussi : http://www.archivioradiovaticana.va/storico/2010/10/29/ami_de_dieu__le_p%C3%A8re_pierre_donders/fr1-434918

https://web.archive.org/web/20170211082128/https://redemptorists.net/news-detail.cfm?id=760

https://www.marypages.com/petrus-donders.html