
Bienheureux Pierre Vigne
Fondateur des religieuses
du saint-Sacrement (+1740)
Pierre Vigne, un pur Ardéchois, à lire sur le site du diocèse de Viviers:
« Le grand voyage » à Boucieu le Roi est plus qu'un chemin de croix. Il veut remplacer les pèlerinages à Jérusalem qui sont trop onéreux et difficiles à l'époque. Pierre Vigne a découvert ce site de Boucieu le Roi et y a trouvé des similitudes avec Jérusalem. Il a voulu en faire une catéchèse pour les gens de la région.
Le 30 novembre 1715, Pierre Vigne remet la croix et l'habit religieux à sept jeunes femmes rassemblées pour accompagner les pèlerins au long du « Voyage du Calvaire ». Elles ont décidé, depuis plusieurs mois, de mener ensemble une vie de prière et de charité.
- Congrégation du Saint Sacrement
Le Père Pierre Vigne a été béatifié par le Pape Jean Paul II le dimanche 3
octobre 2004 à Rome, place St Pierre. (biographie, image site
du Vatican)
Aujourd'hui...
l'ESPERANCE... plus forte que tout !
SOURCE : https://nominis.cef.fr/contenus/saint/10102/Bienheureux-Pierre-Vigne.html
PIERRE VIGNE (1670-1740)
Pierre Vigne naquit le 20
août 1670 à Privas (France), une petite ville encore profondément marquée par
les séquelles des guerres de religion du siècle précédent, entre catholiques et
protestants. Son père Pierre Vigne, honnête commerçant en textiles, et sa mère,
Françoise Gautier, firent baptiser leurs cinq enfants à la paroisse catholique
Saint-Thomas de Privas. Deux filles moururent en bas âge. Pierre et ses deux
aînés, Jean-François et Eléonore, vivaient avec leurs parents dans une relative
aisance.
A 11 ans Pierre fut
remarqué par le curé de la paroisse qui le fit signer comme témoin dans les
registres paroissiaux, les actes de baptême, de mariage ou de sépulture. Après
avoir reçu une éducation et une instruction de bon niveau, sa vie fut
soudainement transformée à la fin de l'adolescence par la prise de conscience
de la présence de Jésus Christ dans l'Eucharistie. Il entra, en 1690, au
séminaire sulpicien de Viviers. Ordonné prêtre, le 18 septembre 1694, à Bourg
Saint-Andéol, par l'Evêque de Viviers, il fut envoyé comme vicaire à
Saint-Agrève où il exerça, pendant six ans, son ministère sacerdotal, en bonne
entente avec son curé et en étant proche des paroissiens.
Toujours attentif à
discerner, à travers les événements, la volonté du Seigneur concernant sa vie,
il se sentit appelé ailleurs. Son désir d'être missionnaire parmi les personnes
de condition modeste le poussa à entrer, en 1700, chez les Lazaristes, à Lyon.
Il y reçut une solide formation à la pauvreté et aux "missions
populaires" et commença à parcourir villes et villages, avec des
confrères, pour évangéliser le peuple chrétien. En 1706, il quitta de son plein
gré les Lazaristes. Il avait plus que jamais la passion du salut des âmes, en
particulier des populations pauvres de la campagne. Après une brève période de
recherche, sa vocation se dessina clairement. Il devint "missionnaire
itinérant", appliquant sa propre méthode pastorale, mais en soumettant
toutefois son ministère à l'autorisation de ses supérieurs hiérarchiques.
Pendant plus de trente
ans, inlassablement, il sillonna, à pied ou à cheval, les chemins du Vivarais
et du Dauphiné, et même au-delà. Afin de faire connaître, aimer et servir Jésus
Christ, il affronta la fatigue des déplacements, les rigueurs du climat. Il
prêcha, visita les malades, catéchisa les enfants, administra les sacrements,
allant jusqu'à transporter sur son dos "son" confessionnal pour être
toujours prêt à offrir la miséricorde de Dieu. Il célébrait la Messe, exposait
le Saint Sacrement, apprenant aux fidèles à l'adorer. Marie "Beau
Tabernacle de Dieu parmi les hommes" tint aussi une place de choix dans sa
prière et son enseignement.
Au cours d'une de ses
missions, il arriva, en 1712, à Boucieu-le-Roi dont le site lui permit d'ériger
un chemin de Croix. Avec l'aide des paroissiens des environs, il construisit 30
stations qui, à travers le village et la campagne, apprenaient aux chrétiens à
suivre Jésus de la Cène à Pâques et à la Pentecôte.
Boucieu devient son lieu
de résidence entre deux missions. Il y réunit quelques femmes qu'il chargea
d'"accompagner les pèlerins" du chemin de Croix pour les aider à
méditer et prier.
C'est là qu'il fonda la
Congrégation des Soeurs du Saint-Sacrement. Le 30 novembre 1715, dans l'église
de Boucieu, il leur remit la croix et l'habit religieux, les invitant à se
succéder pour adorer Jésus présent dans l'Eucharistie et à vivre fraternellement
ensemble. Il leur confia la tâche d'enseigner aux jeunes. Soucieux d'instruire
les enfants pour leur permettre d'accéder à la foi et de vivre une vie
chrétienne, Pierre Vigne ouvrit des écoles et créa un "séminaire de
Régentes", comme l'on nommait alors les maîtresses d'école.
Une vie aussi intense
avait besoin d'être soutenue. Ainsi Pierre Vigne ne manqua jamais, lorsqu'il
allait à Lyon pour faire des achats, de se rendre chez ses anciens maîtres de
Saint-Sulpice afin de rencontrer son confesseur et son directeur spirituel.
Attiré par la spiritualité eucharistique des Prêtres du Saint-Sacrement fondés
par Monseigneur d'Authier de Sisgaud, il fut admis comme associé dans cette
société sacerdotale le 25 janvier 1724, à Valence, et bénéficia de leur aide spirituelle
et temporelle.
Tout en assurant
l'accompagnement de sa jeune Congrégation, Pierre Vigne continua ses missions
apostoliques et trouva la possibilité, pour prolonger les fruits de la mission,
d'écrire des livres: des règlements de vie, des ouvrages de spiritualité
et surtout les "méditations sur le plus beau livre qui est Jésus Christ
souffrant et mourant sur la Croix".
La vigueur de ce marcheur
de Dieu, l'intensité de son activité apostolique, ses longues heures
d'adoration, sa vie de pauvreté, témoignent par-dessus tout d'un amour
passionné pour Jésus Christ qui a aimé les siens jusqu'à la fin (cf. Jn 13, 1).
A 70 ans cependant, il
ressentit les effets de la fatigue. Au cours d'une mission à Rencurel, dans les
montagnes du Vercors, pris d'un malaise, il fut obligé d'interrompre sa
prédication. Malgré tous ses efforts pour célébrer encore l'Eucharistie et
exhorter les fidèles à l'amour de Jésus, il sentit que sa fin approchait et se
recueillit alors en prière. Un prêtre, puis deux Soeurs venues en hâte,
accompagnèrent ses derniers moments. Le 8 juillet 1740, il rejoignit Celui
qu'il avait tant aimé, adoré et servi. Son corps fut ramené à Boucieu où
il repose encore dans la petite église.
SOURCE : http://www.vatican.va/news_services/liturgy/saints/ns_lit_doc_20041003_vigne_fr.html
CHAPELLE PAPALE POUR LA
BÉATIFICATION DE CINQUE SERVITEURS DE DIEU
HOMÉLIE DU PAPE
JEAN-PAUL II
Dimanche 3 octobre 2004
1. "Verbum
Domini manet in aeternum - La Parole du Seigneur demeure pour l'éternité".
L'exclamation du Chant à l'Evangile nous ramène aux fondements mêmes de la foi.
Face au temps qui passe et aux bouleversements permanents de l'histoire, la
révélation que Dieu nous a offerte dans le Christ demeure immuable et ouvre sur
notre chemin terrestre un horizon d'éternité.
C'est l'expérience
particulière qu'ont vécue les cinq nouveaux bienheureux: Pierre
Vigne, Joseph-Marie
Cassant, Anna
Katharina Emmerick, Maria
Ludovica De Angelis, Charles
d'Autriche. Ils se sont laissés guider par la Parole de Dieu comme par un
phare lumineux et sûr, qui n'a jamais cessé d'illuminer leur chemin.
2. Contemplant le
Christ présent dans l'Eucharistie et la Passion salvifique, le Père Pierre
Vigne fut conduit à être un véritable disciple et un missionnaire fidèle à
l'Eglise. Que son exemple donne aux fidèles le désir de puiser dans l'amour de
l'Eucharistie et dans l'adoration du Saint-Sacrement l'audace pour la mission!
Demandons-lui de toucher le coeur de jeunes, pour qu'ils acceptent, s'ils sont
appelés par Dieu, de se consacrer totalement à Lui dans le sacerdoce ou la vie
religieuse. Que l'Eglise en France trouve dans le Père Vigne un modèle, pour
que se lèvent de nouveaux semeurs de l'Evangile.
3. Le Frère
Joseph-Marie a toujours mis sa confiance en Dieu, dans la contemplation du
mystère de la Passion et dans l'union avec le Christ présent dans
l'Eucharistie. Il s'imprégnait ainsi de l'amour de Dieu, s'abandonnant à
Lui, "le seul bonheur de la terre", et se détachant des biens du
monde dans le silence de la Trappe. Au milieu des épreuves, les yeux fixés sur
le Christ, il offrait ses souffrances pour le Seigneur et pour l'Eglise.
Puissent nos contemporains, notamment les contemplatifs et les malades,
découvrir à son exemple le mystère de la prière, qui élève le monde à Dieu et
qui donne la force dans les épreuves!
4. "Car ce
n'est pas un esprit de crainte que Dieu nous a donné, mais un Esprit de force,
d'amour et de maîtrise de soi" (2 Tm 1, 7). Ces paroles de
saint Paul nous invitent à collaborer en vue de l'édification du Royaume de
Dieu, dans la perspective de la foi. Elles s'appliquent bien à la vie de la
Bienheureuse Ludovica De Angelis, dont l'existence fut entièrement consacrée à
la gloire de Dieu et au service de ses semblables.
De sa figure se détachent
son coeur de mère, ses qualités de guide et le courage qui est le propre des
saints. Elle éprouva à l'égard des enfants malades un amour concret et
généreux, en faisant face à des sacrifices pour les réconforter; pour ses
collaborateurs à l'Hôpital de La Plata, elle fut un modèle de joie et de
responsabilité, en créant une atmosphère familiale; pour ses consoeurs, elle
fut un authentique exemple en tant que Fille de Notre-Dame de la Miséricorde.
En toute chose, elle fut soutenue par la prière, en faisant de sa vie un
dialogue permanent avec le Seigneur.
5. La Bienheureuse
Anna Katharina Emmerick, a crié "la passion douloureuse de Notre Seigneur
Jésus Christ" et elle l'a vécue dans son corps. C'est l'oeuvre de la
Providence divine si cette fille de pauvres paysans, qui avec tenacité
rechercha la proximité avec Dieu, est devenue la célèbre "Mystique du Land
de Münster". Sa pauvreté matérielle contraste avec une riche vie
intérieure. Outre sa patience pour supporter la faiblesse physique, nous sommes
également impressionnés par la force de caractère de la nouvelle bienheureuse
et sa fermeté dans la foi.
Elle tirait cette force
de la Très Sainte Eucharistie. Son exemple a ouvert le coeur de pauvres et de
riches, de personnes simples ou éduquées à la consécration pleine d'amour pour
Jésus Christ. Aujourd'hui encore, elle transmet à tous le message
salvifique: A travers les blessures du Christ, nous sommes sauvés (cf.
1 P 2, 24).
6. Le devoir décisif
du chrétien consiste à chercher en toute chose la volonté de Dieu, à la
reconnaître et à la suivre. L'homme d'Etat et le chrétien Charles
d'Autriche se fixa quotidiennement ce défi. Il était un ami de la paix. A
ses yeux, la guerre apparaissait comme "une chose horrible". Arrivé
au pouvoir dans la tourmente de la Première Guerre mondiale, il tenta de
promouvoir l'initiative de paix de mon prédécesseur Benoît XV.
Dès le début, l'Empereur
Charles conçut sa charge comme un service saint à ses sujets. Sa principale
préoccupation était de suivre la vocation du chrétien à la sainteté
également dans son action politique. C'est pour cette raison que l'assistance
sociale avait une telle importance à ses yeux. Qu'il soit un exemple pour nous
tous, en particulier pour ceux qui ont aujourd'hui une responsabilité politique
en Europe!
7. Avec l'Eglise
tout entière, louons et rendons grâce au Seigneur pour les merveilles qu'il a
accomplies chez ces serviteurs bons et fidèles de l'Evangile. Que la Très
Sainte Vierge Marie, que nous évoquons en ce mois d'octobre de façon
particulière à travers la prière du Rosaire, nous aide à devenir à notre tour
de généreux et courageux apôtres de l'Evangile. Amen!
© Copyright 2004 -
Libreria Editrice Vaticana
Bienheureux Pierre Vigne
Prêtre et Fondateur de
la « Congrégation
du Saint Sacrement ».
Pierre Vigne, un pur
Ardéchois, né à Privas, le 20 Août 1670, dans une famille de commerçants.
Il est leur cinquième
enfant, mais seuls trois échapperont à la mortalité infantile, si fréquente à
cette époque.
L’enfance de Pierre Vigne
semble sans histoires et pourtant, selon une tradition ancienne, l’adolescent
aurait abandonné sa Foi Catholique.
Un jour, alors qu’il se
rendait à Genève, il aurait croisé un Prêtre portant le Saint Sacrement et
aurait refusé de le vénérer.
Son cheval se serait
alors cabré et l’aurait précipité à terre.
Ce fut pour Pierre une
expérience décisive : il se convertit aussitôt et changeant de route, il partit
pour le séminaire de Viviers.
Cette aventure est
peut-être en partie légendaire, mais elle rend parfaitement compte de ce qui
sera au cœur de la spiritualité de Pierre Vigne : sa dévotion Eucharistique.
Cette tradition,
transmise au fil des siècles, explique parfaitement l’itinéraire du Bienheureux
: saisi par Dieu, il lui consacre toute sa vie, à travers son Ministère de
Prêtre, son engagement Missionnaire et la Fondation de la « Congrégation
du Saint Sacrement ».
Ordonné Prêtre à
Bourg-Saint-Andéol, le 18 Septembre 1694, il est nommé vicaire à Saint-Agrève.
En 1700, il entre chez
les Lazaristes, l’Ordre fondé par Saint Vincent de Paul, où il prêche des
Missions, de Lyon à Béziers, pendant cinq années.
Il réintègre alors le
clergé diocésain et on le retrouve aux Ollières, à Saint-Fortunat, entre
autres.
On pense à lui pour la
cure de Privas, mais il n’ira jamais.
En effet, en 1712, il
arrive à Boucieu-le-Roi et il est séduit par le charme des lieux ; le vallon,
les collines, tout lui évoque Jérusalem.
Il décide d’y édifier un
grand Chemin de Croix.
Aujourd’hui encore, les
Ardéchois et les Drômois viennent en nombre, le Vendredi Saint, participer au
Chemin de Croix de Boucieu.
En 1713, une jeune fille
de Nozières vient demander à Pierre Vigne des conseils sur une éventuelle
vocation. D’autres la suivront bientôt….
Infatigable, Pierre Vigne
continue ses Missions dans les villages les plus écartés. Il est reconnu comme
un grand prédicateur de la Miséricorde de Dieu et il passe des heures à
Confesser, à diriger les fidèles, à les instruire.
Il n’oublie pas de
favoriser l’éducation des jeunes gens et il s’efforce de soulager les misères.
Sa charité est sans
limite : il donne tout ce qu’il possède, il court au-devant des malades, comme
en cette année 1722 où il va soigner les habitants de Rochepaule frappés par la
peste.
Il meurt le 8 Juillet
1740, au cours d’une Mission, à Rancurel, dans le Vercors. Une foule accompagne
son corps jusqu’à Boucieu où il est inhumé dans l’église paroissiale.
Le grand chemin de Croix
ou « le grand voyage »
« Le grand
voyage » à Boucieu le Roi, c’est plus qu’un chemin de Croix. Il veut
remplacer les pèlerinages à Jérusalem qui sont trop onéreux et difficiles à
l’époque.
Pierre VIGNE a découvert
ce site de Boucieu le Roi et y a trouvé des similitudes avec Jérusalem.
Il a voulu en faire une
catéchèse pour les gens de la région.
Avec eux, il a construit
en 9 mois 39 petites chapelles, tout au tour de l’église mais aussi à travers
la montagne.
Chaque construction est
un petit sanctuaire, bâti en pierre, recouvert d’une centaine de tuiles, et
fermé par une porte grillagée.
A l’origine, à
l’intérieur, des peintures retraçaient l’histoire du Christ et du début de
l’Église, depuis le dernier repas de Jésus avec ses amis, jusqu’à la Pentecôte.
Aujourd’hui ce sont des sculptures qui ont remplacé les peintures.
C’est un parcours
d’initiation Chrétienne, de Contemplation, de lien avec la nature, de
conversion et de marche avec Jésus et sa mère.
En 1713, une certaine
Marguerite de Nozières offre ses services au Père Vigne pour accompagner les
pèlerins sur ce parcours et l’expliquer. C’est ainsi que naîtra la Communauté
du Saint Sacrement.
Voir aussi : Le
Grand Voyage
De Boucieu à Burzet
Pierre VIGNE ne s’est pas
contenté de réaliser le grand chemin de Croix de Boucieu le Roi.
De mars à juin 1715, il
prêche une mission à Burzet et il en profite pour restaurer le chemin de Croix
qui existait déjà et qui comporte 32 stations.
Des liens se sont crées
entre Pierre Vigne et Burzet ; en effet des écrits témoignent de collectes
et de dons qu’il a fait à l’église de Burzet.
La Congrégation des Sœurs
du Saint Sacrement
Le 30 Novembre 1715,
Pierre Vigne remet la Croix et l’habit Religieux à sept jeunes femmes
rassemblées pour accompagner les pèlerins au long du « Voyage du
Calvaire ».
Elles ont décidé, depuis
plusieurs mois, de mener ensemble une vie de Prière et de Charité.
D’autres les rejoignent
bientôt.
Elles s’occupent aussi
d’instruire les enfants du village.
Les premières
« Sœurs du Saint Sacrement » prononcent leurs vœux le 8 Septembre
1722.
Dès lors la Congrégation
se développe jusqu’à déborder largement le Vivarais vers la Provence et le
Dauphiné.
La Révolution française
(1789) disperse les Sœurs, mais elles poursuivent clandestinement leurs œuvres
de Charité.
C’est à Romans, à partir
de 1804, que la Congrégation peut se réorganiser après la tourmente.
Les lois anti-cléricales
de 1901 en France, obligent les Sœurs à se retirer de 56 écoles et hôpitaux.
Cinq ans plus tard, il
faut quitter Romans. La Maison Mère est transférée à Valence, où elle est
restée depuis.
Actuellement, les 44
Communautés de la Congrégation sont implantées en Europe (France, Italie,
Angleterre, Irlande, Espagne), en Amérique Latine (Brésil), et depuis 2004 en
Afrique (Tanzanie).
Pierre Vigne a été
Béatifié le 03 octobre 2004, à Rome, avec quatre autres Serviteurs de
Dieu : Joseph-Marie
Cassant, Anna
Katharina Emmerick, Maria
Ludovica De Angelis, Charles
d'Autriche, par Saint Jean-Paul II.
Also
known as
Peter Vigne
Pietro Vigne
Profile
One of five children born
to Peter Vigne and Frances Gautier; his father was
a textile merchant.
Two of his sisters died in infancy.
Peter was better educated than
most of his peers, and was active in his parish church
as a boy.
Late in his teens he received a sudden, active awareness of the reality of
Jesus Christ in the Eucharist. The Church became
his entire life, and he entered the Sulpician Seminary in Viviers, France in 1690. Ordained on 18
September 1694 in
Bourg Saint Andeaol, diocese of Viviers.
Curate of
the Saint-Agreve church for six years. Joined the Vincentian missionaries in Lyon, France in 1700. Preacher and missioner.
He left the Vincentians in 1706,
and with the approval of his superiors, lived on the road as a travelling priest for
over 30 years. He preached,
celebrated Mass,
visited the sick, catechised children,
administered sacraments, even carried a portable confessional on his back in
order to bring the sacraments to even the most rural of the faithful. In 1712 he
came to Boucieu-le-Roi, France which
became his home base, and where he erected a 39 station Way of the Cross
running across the countryside. On 30 November 1715 he
founded the Congregation of the Sisters of the Blessed Sacrament composed
of local women dedicated
to prayer.
Pierre founded schools for children,
and a training academy for teachers.
Joined the Priests of the Blessed Sacrament on 25 January 1724 in
Valence. Wrote several
spiritual works.
Born
20 August 1670 in
Privas, France
8 July 1740 at
Rencurel, France of
natural causes after collapsing from exhaustion while preaching a mission
interred in
the parish church
in Boucieu-le-Roi, France
7 July 2003 by Pope John
Paul II (decree of heroic
virtues)
3 October 2004 by Pope John
Paul II
Additional
Information
other
sites in english
fonti
in italiano
Dicastero delle Cause dei Santi
Readings
By contemplating Christ
present in the Eucharist and in his salvific passion, Father Peter
Vigne was led to be an authentic disciple and faithful missionary of the Church.
May his example give the faithful the desire to draw audacity for the mission
from the love of the Eucharist and adoration of the Most Holy Sacrament! Let us
pray that he will touch the hearts of young people so that they will accept to
consecrate themselves totally to him in the priesthood or religious life, if
they are called by God. May the Church in France see
in Father Vigne a model so that new sowers of the Gospel will arise. – Pope John
Paul II, homily at the beatification of Blessed Pierre, 3 October 2004
MLA
Citation
“Blessed Pierre
Vigne“. CatholicSaints.Info. 7 July 2023. Web. 14 April 2025.
<https://catholicsaints.info/blessed-pierre-vigne/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/blessed-pierre-vigne/
BEATIFICATION OF FIVE
SERVANTS OF GOD
HOMILY OF JOHN PAUL II
Sunday, 3 October 2004
1. "Verbum
Domini manet in aeternum - The Word of the Lord will endure for ever". The
Gospel acclamation takes us back to the very roots of the faith. As we face the
passing of time and the continuous upheavals of history, the revelation that
God offered us in Christ endures for ever and opens horizons of eternity to us
on our earthly journey.
This is the unique
experience of the five new Blesseds: Peter
Vigne, Joseph-Marie
Cassant, Anne
Catherine Emmerick, Maria
Ludovica De Angelis and Charles
of Austria. They let the Word of God guide them as a bright and safe
beacon that never ceased to enlighten them on their way.
2. Contemplating Christ
present in the Eucharist and the saving Passion, Fr
Peter Vigne was led to be a true disciple and a faithful missionary of
the Church. May his example give the faithful the desire to draw daring for the
mission from the love of the Eucharist and from the adoration of the Blessed
Sacrament! Let us ask him to move the hearts of the young so that, if God calls
them, they are ready to dedicate themselves to him without reserve in the
priesthood or in the Religious life. May the Church in France find in Fr Vigne
an example to raise up new sowers of the Gospel!
3. Fr
Joseph-Marie always put his trust in God, in contemplation of the
mystery of the Passion and in communion with Christ present in the Eucharist.
Thus, he was imbued with
love for God and abandoned himself to him, "the only true happiness on
earth", detaching himself from worldly goods in the silence of the
Trappist monastery. In the midst of trials, his eyes fixed on Christ, he
offered up his sufferings for the Lord and for the Church.
May our contemporaries,
especially contemplatives and the sick, discover following his example the
mystery of prayer, which raises the world to God and gives strength in trial!
4. "God did not
give us a spirit of timidity but a spirit of power and love and
self-control" (II Tm 1: 7). St Paul's words invite us to collaborate
in building the Kingdom of God in the perspective of faith. They can be aptly
applied to the life of Bl.
Ludovica De Angelis, whose existence was totally dedicated to the
glory of God and the service of her peers.
She was a person with an
outstanding mother's heart, leadership qualities and the daring typical of
saints. She also showed concrete and generous love to sick children, making
sacrifices to bring them relief; with her co-workers in La Plata Hospital, she
was a model of cheerfulness and responsibility, creating a family atmosphere.
As a Daughter of Our Lady of Mercy, she set an authentic example to the Sisters
in her community. She was sustained in all this by prayer and by making her
life a continuous communication with the Lord.
5. Bl. Anne
Catherine Emmerick told of "the sorrowful passion of our Lord
Jesus Christ" and lived it in her body. The fact that the daughter of poor
peasants who sought tenaciously to be close to God became the well-known
"Mystic of the Land of Münster" was a work of divine grace. Her
material poverty contrasted with her rich interior life. We are
equally impressed by the new Blessed's patience in putting up with physical
weakness and her strong character, as well as her unshakable faith.
She found this strength
in the Most Holy Eucharist. Her example opened the hearts of poor and rich
alike, of simple and cultured persons, whom she instructed in loving dedication
to Jesus Christ.
Still today, she passes
on to all the saving message: Through the wounds of Christ we have been saved (cf.
I Pt 2: 24).
6. The decisive task of
Christians consists in seeking, recognizing and following God's will in all
things. The Christian statesman, Charles
of Austria, confronted this challenge every day. To his eyes, war
appeared as "something appalling". Amid the tumult of the First World
War, he strove to promote the peace initiative of my Predecessor, Benedict XV.
From the beginning, the
Emperor Charles conceived of his office as a holy service to his people. His
chief concern was to follow the Christian vocation to holiness also in his
political actions. For this reason, his thoughts turned to social
assistance. May he be an example for all of us, especially for those who have
political responsibilities in Europe today!
7. Let us praise and
thank the Lord with the entire Church for the marvels he has worked through
these good and faithful servants of the Gospel. May Mary Most Holy, who in this
month of October we invoke in a special way with the prayer of the Rosary, help
us to become in turn generous and courageous apostles of the Gospel. Amen!
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PETER VIGNE (1670-1740)
Peter Vigne was born
August 20 1670 in Privas (France), a small town still feeling the effects of
the Wars of Religion from the previous century. His father, Peter Vigne, an
honest textile merchant, and his mother, Frances Gautier, married in the
Catholic Church, had their five children baptised in the Catholic parish of
Saint Thomas, Privas. Two daughters died in infancy. Peter and his two older
siblings, John-Francis and Eleonore, lived with their parents in relative
comfort.
When he was 11 years of
age, Peter was chosen by the Parish Priest to act as a witness, signing the
parish register for Baptisms, Marriages or Deaths.
After receiving a good
level of education and instruction, towards the end of his teenage years, his
life was suddenly transformed by a new awareness of the presence of Jesus
Christ in the Eucharist. This experience led him to centre his life on Jesus,
who offered himself on the Cross for love of us, and in the Eucharist, never
ceases to give himself to all men. In 1690, he entered the Sulpician Seminary
in Viviers. Ordained a priest September 18 1694 in Bourg Saint Andeol by the
Bishop of Viviers, he was sent as curate to Saint-Agreve where, for six years
he exercised his priestly ministry, in friendship with his Parish Priest and
beloved by his parishioners.
Always attentive to
discern in life's events what the Lord was asking of him, he felt called
elsewhere. With understandable hesitancy in the beginning and then with
increasing certitude, he pursued his spiritual itinerary along new paths. His
desire to work as a missionary among the poor was central to his decision to
join the Vincentians in Lyon, in 1700 There, he received a solid formation in
poverty and in conducting "popular missions" and with his fellow
priests began visiting towns and villages in the work of evangelisation. In
1706, he left the Vincentians of "his own free will". Now more than
ever he was passionate for the salvation of souls, especially for the poor
people living in the countryside. After a period of searching, his vocation
took shape with increasing clarity. He became an "itinerant
missionary" applying his own pastoral methods, whilst submitting his
ministry to the authorisation of his hierarchical superiors.
For more than thirty
years he tirelessly travelled on foot or on horseback the ways of Vivarais and
Dauphiné, and even further ahead. He faced the fatigue of being constantly on
the move, as well as severe weather conditions, in order to make Jesus known,
loved and served. He preached, visited the sick, catechised the children,
administered the sacraments, even going as far as carrying “his” confessional
on his back, ready at all times to celebrate and bestow the Mercy of God. He
celebrated Mass, exposed the Blessed Sacrament, and taught the faithful the prayer
of Adoration. Mary, "Beautiful Tabernacle of God among men" was also
given a place of honour in his prayer and his teaching.
In 1712, he came to
Boucieu-le-Roi, where the terrain favoured the erection of a Way of the Cross.
With the help of parishioners he constructed 39 stations throughout the village
and countryside, teaching the faithful to follow Jesus from the Upper Room to
Easter and Pentecost. Boucieu became his place of residence. There, he gathered
together a few women, charging them to "accompany the pilgrims" on
the Way of the Cross and help them to pray and meditate.
It was there that he
founded the Congregation of the Sisters of the Blessed Sacrament. On November
30th 1715, in the church at Boucieu, he gave them the cross and the religious
habit. He invited them to assure continuous adoration of Jesus present in the Eucharist
and to live together in fellowship. Anxious to give the youth access to
instruction, thus helping them grow in their faith and Christian values, Peter
Vigne opened schools and also established a "Training School" for
teachers.
Such a challenging and
busy lifestyle needed some support. For that reason, whenever Peter Vigne was
in Lyon on business, he never failed to call on his former seminary tutors, the
priests of Saint Sulpice, to meet his confessor and spiritual director. Drawn
by the eucharistic spirituality of the Priests of the Blessed Sacrament,
founded by Monsignor d'Authier de Sisgaud, he was accepted as an associate
member of this society of priests, January 25 1724, in Valence, and benefited
by their spiritual and temporal help.
Whilst continuing to
accompany his young Congregation, Peter Vigne persisted with his apostolic
works, and to make the fruits of his missions more available, he found time to
write books : rules to live by, works of spirituality, especially the one
entitled, "meditations on the most beautiful book, Jesus Christ suffering
and dying on the Cross".
The physical strength of
our pilgrim for God, the demands of his apostolic activities, the long hours he
spent in adoration and his life of poverty, bear witness not only to a fairly
robust physique, but above all to a passionate love of Jesus Christ who loved
his own to the end (cf. John 13:1).
At the age of 70, the
effects of exhaustion began to show. During a mission at Rencurel, in the
Vercors mountains, he was taken ill and had to interrupt his preaching. Despite
all his efforts to celebrate the Eucharist one more time and encourage the
faithful to love Jesus, feeling his end was near, he expressed once again his
missionary zeal, then withdrew in quiet prayer and reflection. A priest and two
Sisters came in haste to accompany him in his final moments. On July 8 1740, he
went to join the One he had so loved, adored and served. His body was taken
back to its final resting place in the little church in Boucieu where it
remains to this day.
SOURCE : http://www.vatican.va/news_services/liturgy/saints/ns_lit_doc_20041003_vigne_en.html
Blessed Pierre Vigne -
Priest, Founder
Blessed Pierre Vigne, Pray for us !
Saint of the Day : July
8
Born : 20 August 1670 in
Privas, France
Died : 8 July 1740 at
Rencurel, France of natural causes after collapsing from exhaustion while
preaching a mission. Interred in the parish church in Boucieu-le-Roi, France
Peter Vigne was born on
20 August 1670 in Privas, France, one of five children born to a textile
merchant, Peter Vigne, and to Frances Gautier. Two of his sisters died while
they were still infants.
True presence of Jesus
Well-instructed in the
faith and mature for his age, when he was only 11 years old he was chosen by
the parish priest to act as a witness, signing the parish register for
baptisms, marriages or deaths.
Towards the end of his
teenage years, Peter's life was suddenly transformed by a new awareness of the
presence of Jesus Christ in the Eucharist.
He received the grace to
understand deeply that Jesus gave his life completely for love of us in his
passion, death on the Cross and Resurrection, and continues to give himself to
us in the Eucharist.
From that moment, Jesus
Christ became the centre of his life and key to his faith, and he thus strongly
felt called to become a priest.
In 1690 he entered the
Sulpician Seminary in Viviers, and was ordained a priest on 18 September 1694
in Bourg Saint Andeol by the Bishop of Viviers. He was first sent as a curate
to Saint-Agrève, where for six years he exercised his priestly ministry with
great care and dedication.
Daily discernment and the
passing of time led Fr Vigne to understand that he was called to
"something more". His desire to work as a missionary among the poor
was thus central to his decision in 1700 to join the Vincentians in Lyons.
Popular missions and the
poor
Here he received a solid
formation in conducting "popular missions", and with his fellow
priests he began visiting towns and villages in the work of evangelization.
When he was 36, Fr Vigne
understood that God wanted him to leave the Congregation in order to dedicate
himself to helping the poor living in the countryside. He therefore became an
"itinerant missionary", applying his own pastoral methods while
submitting his ministry to the authorization of his hierarchical superiors.
For more than 30 years
the dedicated priest tirelessly travelled the French roads of Vivarais and
Dauphiné by foot or on horseback, regardless of the weather conditions. He preached,
visited the sick, taught catechism and administered the sacraments.
Fr Vigne taught the
faithful how to pray and spoke of the role of Mary, the "Beautiful
Tabernacle of God among men".
In 1712 he came to
Boucieu-le-Roi, where the terrain of the countryside favoured the erection of a
Way of the Cross. With the help of parishioners he constructed a Via Crucis
with 39 Stations throughout the village and countryside, teaching the faithful to
"follow Jesus".
Sisters of the Blessed
Sacrament
Boucieu-le-Roi became his
home, and here he gathered a small flock of faithful women to accompany the
pilgrims on the Way of the Cross and help them to pray and meditate.
On 30 November 1715, Fr
Vigne founded the Congregation of the Sisters of the Blessed Sacrament. He
clothed seven young women in the Religious habit and gave them the cross. They
previously had led the pilgrims and for months had felt called to share a life
of prayer and charity.
Their task, at the
priest's invitation, was to assure continuous adoration of Jesus in the Blessed
Sacrament.
And so it was that on 8
September 1722, the first "Sisters of the Blessed Sacrament"
professed their vows.
Fr Vigne was also eager
to help young people grow in their faith and Christian values, and thus opened
schools and even established a school for training teachers.
Whenever he was in Lyons
on business, Fr Vigne sought support and counsel from his former seminary tutors,
the priests of Saint Sulpice, and from his confessor and spiritual director.
Drawn by the Eucharistic spirituality of the "Priests of the Blessed
Sacrament", founded by Mons. d'Authier de Sisgaud, he was accepted as an
associate member of this society in 1724.
Giving without counting
the cost
While Fr Vigne continued
to accompany his young Congregation (who not only taught in the schools he
founded but also served the sick in hospitals), he also dedicated himself to
apostolic works and to writing books on spirituality.
When he was 70, the
effects of exhaustion became evident. While preaching at Rencurel in the
Vercors Mountains on 8 July 1740, Fr Vigne became seriously ill and died
shortly after.
His remains lie in his
beloved Boucieu.
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SOURCE : https://saintscatholic.blogspot.com/2014/03/bl-peter-vigne.html
Saint of the Day – 8 July – Blessed Peter Vigne (1670-1740)
Posted on July 8, 2019
Saint of the Day – 8 July
– Blessed Peter Vigne (1670-1740) Missionary Priest, Apostle of the Holy
Eucharist, of Charity, of Mary, Catechist, tireless missionary and teacher and
Founder of the Religious of the Blessed Sacrament – born Pierre Vigne on 20
August in Privas, France and died on 8 July 1740 aged 70, of natural causes.
Patronage – the Blessed Sacrament Sisters of Valence.
Peter Vigne was born 20
August 1670 in Privas (France), a small town still feeling the effects of the
Wars of Religion from the previous century. His father, Peter
Vigne, an honest textile merchant and his mother, Frances Gautier, married in
the Catholic Church, had their five children baptised in the Catholic parish of
Saint Thomas, Privas. Two daughters died in infancy.
Peter and his two older siblings, John-Francis and Eleonore, lived with
their parents in relative comfort.
When he was 11 years of
age, Peter was chosen by the Parish Priest to act as a witness, signing the
parish register for Baptisms, Marriages or Deaths.
After receiving a good
level of education and instruction, towards the end of his teenage years, his
life was suddenly transformed by a new awareness of the presence of Jesus
Christ in the Eucharist. This experience led him to centre his life
on Jesus, who offered Himself on the Cross for love of us and in the Eucharist,
never ceases to give Himself to all men. In 1690, he entered the
Sulpician Seminary in Viviers. Ordained a priest on 18 September
1694 in Bourg Saint Andeol by the Bishop of Viviers, he was sent as curate to
Saint-Agreve where, for six years he exercised his priestly ministry, in
friendship with his Parish Priest and beloved by his parishioners.
Always attentive to
discern in life’s events what the Lord was asking of him, he felt called
elsewhere. With understandable hesitancy in the beginning and then
with increasing certitude, he pursued his spiritual itinerary along new
paths. His desire to work as a missionary among the poor was
central to his decision to join the Vincentians in Lyon, in 1700.
There, he received a solid formation in poverty and in conducting
“popular missions” and with his fellow priests began visiting towns and
villages in the work of evangelisation. In 1706, he left the Vincentians
of “his own free will”. Now more than ever he was passionate for
the salvation of souls, especially for the poor people living in the
countryside. After a period of searching, his vocation took shape
with increasing clarity. He became an “itinerant missionary” applying
his own pastoral methods, whilst submitting his ministry to the authorisation
of his hierarchical superiors.
For more than thirty
years he tirelessly travelled on foot or on horseback the ways of Vivarais and
Dauphiné and even further ahead. He faced the fatigue of being
constantly on the move, as well as severe weather conditions, in order to make
Jesus known, loved and served. He preached, visited the sick,
catechised the children, administered the sacraments, even going as far as carrying
“his” confessional on his back, ready at all times to celebrate and bestow the
Mercy of God. He celebrated Mass, exposed the Blessed Sacrament and
taught the faithful the prayer of Adoration. Mary, “Beautiful
Tabernacle of God among men” was also given a place ofhonour in his prayer
and his teaching.
In 1712, he came to
Boucieu-le-Roi, where the terrain favoured the erection of a Way of the
Cross. With the help of parishioners he constructed 39 stations
throughout the village and countryside, teaching the faithful to follow Jesus
from the Upper Room to Easter and Pentecost. Boucieu became his
place of residence. There, he gathered together a few women,
charging them to “accompany the pilgrims” on the Way of the Cross and
help them to pray and meditate.
It was there that he
founded the Congregation of the Sisters of the Blessed Sacrament. On 30
November 1715, in the church at Boucieu, he gave them the cross and the
religious habit. He invited them to assure continuous adoration of
Jesus present in the Eucharist and to live together in fellowship.
Anxious to give the youth access to instruction, thus helping them grow
in their faith and Christian values, Peter Vigne opened schools and also
established a “Training School” for teachers.
Such a challenging and
busy lifestyle needed some support. For that reason, whenever Peter
Vigne was in Lyon on business, he never failed to call on his former seminary
tutors, the priests of Saint Sulpice, to meet his confessor and spiritual
director. Drawn by the Eucharistic spirituality of the Priests of
the Blessed Sacrament, founded by Monsignor d’Authier de Sisgaud, he was
accepted as an associate member of this society of priests, on 25 January 1724,
inValence and benefited by their spiritual and temporal help.
Whilst continuing to
accompany his young Congregation, Peter Vigne persisted with his apostolic
works and to make the fruits of his missions more available, he found time to
write books – rules to live by, works of spirituality, especially the one
entitled, “Meditations on the Most Beautiful Book, Jesus Christ Suffering
and Dying on the Cross”.
The physical strength of
our pilgrim for God, the demands of his apostolic activities, the long hours he
spent in adoration and his life of poverty, bear witness not only to a fairly
robust physique but above all to a passionate love of Jesus Christ who loved
His own to the end (cf. John 13:1).
At the age of 70, the
effects of exhaustion began to show. During a mission at Rencurel,
in the Vercors mountains, he was taken ill and had to interrupt his
preaching. Despite all his efforts to celebrate the Eucharist one
more time and encourage the faithful to love Jesus, feeling his end was near,
he expressed once again his missionary zeal, then withdrew in quiet prayer and
reflection. A priest and two Sisters came in haste to accompany him
in his final moments. On 8 July 1740, he went to join the One he
had so loved, adored and served. His body was taken back to its
final resting place in the little church in Boucieu where it remains to this
day…Vatican.va
St Pope John Paul II
declared that he lived a life of heroic virtue and proclaimed him to be
Venerable on 7 July 2003. That same pope beatified him after the recognition of
a miracle on 3 October 2004.
Author: AnaStpaul
Passionate Catholic.
Being Catholic is a way of life - a love affair both with God and Father, our
Lord Jesus Christ, the Holy Spirit, our most Blessed and Beloved Virgin Mother
Mary and the Church. "Religion must be like the air we breathe..."-
St John Bosco With the Saints, we "serve the Lord with one consent and
serve the Lord with one pure language, not indeed to draw them forth from their
secure dwelling-places, not superstitiously to honour them, or wilfully to rely
on the, ... but silently to contemplate them for edification, thereby
encouraging our faith, enlivening our patience..." Blessed John Henry
Newman Prayer is what the world needs combined with the example of our lives
which testify to the Light of Christ. This site will mainly concentrate on
Daily Prayers, Novenas and the Memorials and Feast Days of our friends in
Heaven, the Saints who went before us and the great blessings the Church provides
in our Catholic Monthly Devotions. "For the saints are sent to us by God
as so many sermons. We do not use them, it is they who move us and lead us, to
where we had not expected to go.” Charles Cardinal Journet (1891-1975) This is
a papal fidelity site. Loyal and Obedient to the Current Pope and to the
Magisterium United With Him.
SOURCE : https://anastpaul.com/2019/07/08/saint-of-the-day-8-july-saint-peter-vigne-1670-1740/
Beato Pierre (Pietro)
Vigne Sacerdote, fondatore
Privas (Francia), 20
agosto 1670 - Rencurel, 8 luglio 1740
Nato il 20 agosto 1670 a
Privas (Francia) ordinato sacerdote nel 1694 diventa un "missionario
itinerante" tra la povera gente. Per più di trenta anni questo
"camminatore di Dio" solca a piedi e a cavallo, le strade per far
conoscere, amare e servire Gesù Cristo.
I paradossi della vita,
padre Pierre (Pietro) Vigne, destinato ad essere un pastore della Riforma
Protestante, che notoriamente non dà nessun culto ai santi e beati, è diventato
lui stesso un beato presso Dio, con la cerimonia di beatificazione officiata il
3 ottobre 2004, da papa Giovanni Paolo II.
Pierre Vigne nacque a
Privas (Francia) il 20 agosto 1670 nel Vivarais, allora denominato “piccola
repubblica ugonotta”. La sua famiglia era di fede calvinista o ugonotta, come
venivano chiamati in Francia i protestanti dell’epoca; ma i suoi genitori lo
fecero comunque battezzare nella chiesa parrocchiale di S. Tommaso di Privas.
Bisogna chiarire che gli
ugonotti furono in varie riprese combattuti dalle autorità civili e religiose,
scatenando verso di loro le cosiddette “guerre di religione” (1562-1598),
vedasi la famigerata ‘notte di san Bartolomeo; nel 1598 ci fu l’editto di Nantes
con il quale ottennero la libertà di culto, poi revocato con l’editto di
Fontainebleau (1685), in seguito al quale centinaia di migliaia di essi
ripararono all’estero.
In questo periodo
tribolato, molte famiglie e fedeli calvinisti, che non potevano andare in
esilio, ritennero utile sfuggire alle restrizioni regie, che dal 1660
cominciarono a colpire gli ugonotti, fingendo di convertirsi al cattolicesimo,
per questo il piccolo Pierre venne battezzato.
Dopo una adolescenza
ufficialmente cattolica, verso i 16 anni Pierre Vigne venne riassorbito nella
fede della sua famiglia, infatti nel 1686 egli prese a cavalcare alla volta di
Ginevra in Svizzera, per iniziare gli studi per diventare ministro della
Riforma Protestante.
E sulla strada per
Ginevra avvenne l’episodio determinante per il futuro della sua vita; incontrò
un sacerdote cattolico che portava il Viatico ad un malato, per ben tre volte
il cavaliere Vigne fu invitato a fermarsi e per tre volte egli rifiutò, allora
come per il celebre miracolo della mula con s. Antonio di Padova, anche il suo
cavallo si piegò sotto di lui, costringendo il riluttante padrone ad adorare la
presenza reale di Gesù nell’Eucaristia.
Vivamente colpito
dall’evento, Pierre Vigne cambiò destinazione e dopo un po’ di tempo entrò nel
seminario di Viviers per diventare sacerdote cattolico.
Il 18 settembre 1694 fu
ordinato presbitero dal vescovo di Viviers, mons. Antonio de la Garde de
Chambonas; pur essendo ormai sacerdote, il ventiquattrenne Pierre è ancora alla
ricerca di una sua vocazione definitiva, per questo dopo un periodo come
viceparroco nella sua regione, fa un’esperienza di vita religiosa presso i
padri Lazzaristi (fondati da s. Vincenzo de’ Paoli nel 1625) e dopo aver
pronunciato i primi voti nel 1702, partecipò con i confratelli
all’evangelizzazione del Vivarais, poi della Savoia e del Sud della Francia da
Lione a Tolosa.
Dopo qualche anno diventò
sempre più evidente la differenza fra il metodo di gruppo dei Lazzaristi e
l’aspirazione sua di toccare il cuore e lo spirito dell’uomo, facendogli
scoprire la tenerezza di Dio.
Il 20 maggio 1706
lacerato dal suo dramma interiore, egli lasciò la Congregazione; dopo 18 anni
nel 1724 si aggregò alla Società dei Sacerdoti del SS. Sacramento, fondata nel
1634 da mons. d’Authier de Sisgaud, anch’essa dedita alle Missioni come i
Lazzaristi, ma che gli lasciava però piena libertà nell’organizzazione delle
missioni.
Per quaranta anni predicò
più di 200 missioni, attraversando a piedi, a cavallo, a dorso di mulo, tutta
la regione del Vivarais, il Delfinato, la Savoia, l’Hérault, portando spesso il
confessionale smontato sulle spalle, andando di villaggio in villaggio, evitando
le grandi città.
Per la sua opera
apostolica venne richiesto da parroci e vescovi ed apprezzato anche a Roma;
spesso in alcuni luoghi ripeteva le sue missioni, che duravano da uno a quattro
mesi; il fine era triplice: predicare per istruire i cristiani nella dottrina
della Chiesa e nella fede, catechizzare i bambini e confessare.
Dopo la costruzione di
alcuni Calvari, costruì a Baucieu-le-Roy il grande Calvario composto da 39
stazioni rappresentanti la Passione, Morte e Resurrezione di Cristo; la fama di
questa celebre Via Crucis richiamava un gran numero di pellegrini da tutte le
regioni vicine e fra questi una pia giovane Margherita di Nozières, seguita poi
da altre sei compagne, le quali costituirono il primo gruppo della
Congregazione del SS. Sacramento.
Il 30 novembre 1715 padre
Vigne consegnò loro una croce d’ottone, benedicendo i loro abiti e le consacrò
al culto dell’Eucaristia, alla devozione del Calvario e all’educazione delle
giovanette.
Croce ed Eucaristia sono
i due poli convergenti della spiritualità di padre Pierre Vigne, che si
inserisce così nella grande corrente spirituale dell’epoca, riprendendo dalla
tradizione e trasmettendo alla sue figlie le preghiere eucaristiche,
acclamazioni, corona del SS. Sacramento.
E mentre era impegnato in
una missione nel villaggio di Rencurel, lo colse la morte l’8 luglio 1740,
aveva 70 anni; il suo corpo fu traslato con onoranze trionfali fino alla
parrocchia di Boucieu-le-Roy, dove aveva eretto il grande Calvario.
La Congregazione del SS.
Sacramento in circa 290 anni, ha superato grandi difficoltà come la Rivoluzione
Francese e l’anticlericalismo dell’inizio del XX secolo; nel 1869 ebbe
l’approvazione della S. Sede e oggi è presente oltre che in Francia, Italia,
Inghilterra, Irlanda, Spagna, soprattutto in Brasile con molte Case.
Autore: Antonio
Borrelli
«Io preferisco le opere
alle parole; non si serve promettendo, ma facendo».
Sarebbe dovuto essere un
pastore protestante, quindi non devoto ai santi. Invece Pierre Vigne diventa
sacerdote cattolico e beato. Nato nel 1670 a Privas (Francia), i suoi genitori,
di religione protestante, sono agiati commercianti di tessuti. Quelli vissuti
da Pierre sono anni sconvolti da conflitti di religione tra cattolici e
protestanti. Chi può prende la via dell’esilio, gli altri fingono di essere
cattolici, come i genitori di Pierre che lo fanno battezzare. Nel 1686 il
ragazzo si reca a cavallo a Ginevra, in Svizzera, per studiare e diventare
pastore protestante. Durante il viaggio incontra un sacerdote cattolico che porta
l’ostia consacrata a un malato. Il parroco gli chiede di compiere un atto
reverenziale davanti all’Eucaristia. Al diniego del ragazzo, ecco avvenire il
prodigio: il cavallo si rifiuta di avanzare e piega le zampe anteriori
costringendo Pierre a genuflettersi. Il giovane, stupefatto, intuisce che Gesù
è veramente presente nell’ostia consacrata. Il suo destino cambia: nel 1694
viene ordinato sacerdote e si aggrega ai Padri Lazzaristi. Si occupa con
fervore di divulgare il Vangelo nel Sud della Francia.
Pierre intende camminare
e ancora camminare per divulgare la Parola del Signore, tanto da essere
denominato “Camminatore di Dio”. E lo fa per quarant’anni. Si carica sulle
spalle il confessionale e si ferma nei villaggi per insegnare il catechismo ai
bambini, visitare i malati, diffondere il Cattolicesimo e il culto per l’ostia
consacrata. A Boucieu-le-Roy, aiutato dai parrocchiani, costruisce il Grande
Calvario, una Via Crucis (dal latino “Via della Croce”) con 39 stazioni, che
rappresenta la vita di Gesù, dall’ultima cena alla sua crocifissione e
resurrezione. La notorietà delle stazioni richiama anche alcune ragazze che si
occupano di accompagnare i pellegrini della Via Crucis. Con loro, nel 1715,
Pierre fonda la Congregazione delle Sorelle del Santissimo Sacramento che si
occupano dell’istruzione cristiana della gioventù. Nel 1740, a Rencurel,
durante una delle sue missioni, il “Camminatore di Dio” muore e viene sepolto a
Boucieu-le-Roy, vicino alla sua Via Crucis, oggi meta di pellegrinaggio. La
congregazione da lui fondata è attualmente presente in Brasile, Francia,
Italia, Inghilterra, Irlanda e Spagna.
Autore: Mariella
Lentini
SOURCE : http://www.santiebeati.it/dettaglio/92090
CAPPELLA PAPALE PER LA
BEATIFICAZIONE DI CINQUE SERVI DI DIO
OMELIA DI GIOVANNI PAOLO
II
Domenica, 3 ottobre 2004
1. "Verbum Domini manet in aeternum - La Parola del Signore
rimane in eterno". L'esclamazione del Canto al Vangelo ci
riporta ai fondamenti stessi della fede. Di fronte al trascorrere del tempo e
ai continui rivolgimenti della storia, la rivelazione che Dio ci ha offerto in
Cristo rimane stabile per sempre ed apre sul nostro cammino terreno un
orizzonte di eternità.
E’ quanto hanno sperimentato in modo singolare i cinque nuovi Beati: Pierre
Vigne, Joseph-Marie
Cassant, Anna
Katharina Emmerick, Maria
Ludovica De Angelis, Carlo
d'Austria. Essi si sono lasciati guidare dalla Parola di Dio come da un
faro luminoso e sicuro, che non ha mai cessato di illuminare il loro cammino.
2. Contemplant le Christ présent dans l’Eucharistie et la Passion salvifique, le
Père Pierre Vigne fut conduit à être un véritable disciple et un
missionnaire fidèle à l’Église. Que son exemple donne aux fidèles le désir de
puiser dans l’amour de l’Eucharistie et dans l’adoration du Saint-Sacrement
l’audace pour la mission ! Demandons-lui de toucher le cœur de jeunes,
pour qu’ils acceptent, s’ils sont appelés par Dieu, de se consacrer
totalement à Lui dans le sacerdoce ou la vie religieuse. Que l’Église en France
trouve dans le Père Vigne un modèle, pour que se lèvent de nouveaux semeurs de
l’Évangile.
3. Le Frère Joseph-Marie a toujours mis sa confiance en Dieu, dans la
contemplation du mystère de la Passion et dans l’union avec le Christ présent
dans l’Eucharistie. Il s’imprégnait ainsi de l’amour de Dieu, s’abandonnant à
Lui, "le seul bonheur de la terre", et se détachant des biens du
monde dans le silence de la Trappe. Au milieu des épreuves, les yeux fixés sur
le Christ, il offrait ses souffrances pour le Seigneur et pour l’Église.
Puissent nos contemporains, notamment les contemplatifs et les malades,
découvrir à son exemple le mystère de la prière, qui élève le monde à Dieu et
qui donne la force dans les épreuves !
Traduzione italiana della parte pronunciata in lingua francese:
2. Contemplando Cristo presente nell'Eucaristia e nella Passione
salvifica, Padre Pierre Vigne giunse ad essere un vero discepolo e un
missionario fedele alla Chiesa. Che il suo esempio infonda nei fedeli il
desiderio di attingere dall'amore per l'Eucaristia e dall'adorazione del
Santissimo Sacramento l'audacia per la missione! Chiediamogli di toccare il
cuore dei giovani, affinché accettino, se sono chiamati da Dio, di consacrarsi
completamente a Lui nel sacerdozio o nella vita religiosa. Che la Chiesa in
Francia trovi in Padre Vigne un modello, perché nascano nuovi seminatori del
Vangelo!
3. Frate Joseph-Marie ha sempre riposto la sua fiducia in Dio, nella
contemplazione del mistero della Passione e nell'unione con Cristo presente
nell'Eucaristia. Si permeava così dell'amore di Dio, abbandonandosi a Lui,
"la sola felicità della terra", e distaccandosi dai beni del mondo
nel silenzio del convento trappista. Nelle prove, lo sguardo fisso a Cristo,
offriva le sue sofferenze per il Signore e per la Chiesa. Possano i nostri
contemporanei, soprattutto i contemplativi e i malati, scoprire seguendo il suo
esempio il mistero della preghiera, che eleva il mondo a Dio e che dà forza
nelle prove!
4. "Dios no nos ha dado un espíritu cobarde, sino un espíritu de energía,
amor y buen juicio" (2Tm 1,7). Estas palabras de San Pablo nos
invitan a colaborar en la construcción del Reino de Dios, desde la perspectiva
de la fe. Bien se pueden aplicar a la vida de la Beata Ludovica de Angelis,
cuya existencia estuvo consagrada totalmente a la gloria de Dios y al servicio
de sus semejantes.
En su figura destacan un corazón de madre, sus cualidades de líder y la audacia
propia de los santos. Con los niños enfermos tuvo un amor concreto y generoso,
afrontando sacrificios para aliviarlos; con sus colaboradores en el Hospital de
La Plata fue modelo de alegría y responsabilidad, creando un ambiente de
familia; para sus Hermanas de comunidad, fue un auténtico ejemplo como Hija de
Nuestra Señora de la Misericordia. En todo estuvo sostenida por la oración,
haciendo de su vida una comunicación continua con el Señor.
Traduzione italiana della parte pronunciata in lingua spagnola:
4. "Dio infatti non ci ha dato uno Spirito di timidezza, ma di forza, di
amore e di saggezza" (2 Tm 1, 7). Queste parole di San Paolo ci
invitano a collaborare nell'edificazione del Regno di Dio, nella prospettiva
della fede. Si possono applicare bene alla vita della Beata Ludovica De
Angelis, la cui esistenza fu completamente dedita alla gloria di Dio e al
servizio dei suoi simili.
Nella sua figura spiccano un cuore di madre, le sue qualità di guida e
l'audacia propria dei santi. Per i bambini malati provò un amore concreto e
generoso, affrontando sacrifici per consolarli; per i suoi collaboratori
nell'Ospedale di La Plata fu modello di gioia e di responsabilità, creando un
ambiente familiare; per le sue consorelle fu un autentico esempio come Figlia
di Nostra Signora della Misericordia. In tutto fu sostenuta dalla preghiera,
facendo della sua vita una comunicazione continua con il Signore.
5. Die selige Anna Katharina Emmerick, hat „das bittere Leiden unseres
Herrn Jesu Christi" geschaut und an ihrem Leib erfahren. Daß aus der
Tochter armer Bauern, die beharrlich Gottes Nähe suchte, die bekannte
„Mystikerin des Münsterlandes" wurde, ist ein Werk der göttlichen Gnade.
Ihrer materiellen Armut steht ein reiches inneres Leben gegenüber.
Wie die Geduld im Ertragen ihrer körperlichen Schwäche beeindruckt uns
die charakterliche Stärke der neuen Seligen und ihre Festigkeit
im Glauben.
Die Kraft dazu bezog sie aus der heiligsten Eucharistie. So hat ihr Beispiel
die Herzen Armer und Reicher, einfacher und gebildeter Menschen für die
liebende Ganzhingabe an Jesus Christus erschlossen. Noch heute vermittelt sie
allen die erlösende Botschaft: Durch Christi Wunden sind wir geheilt (vgl. 1
Petr 2, 24).
6. Die entscheidende Aufgabe des Christen besteht darin, in allem Gottes Willen
zu suchen, zu erkennen und danach zu handeln. Dieser täglichen Herausforderung
stellte sich der Staatsmann und Christ Karl aus dem Hause Österreich. Er
war ein Freund des Friedens. In seinen Augen war der Krieg „etwas
Entsetzliches". Mitten in den Stürmen des Ersten Weltkriegs an die
Regierung gelangt, versuchte er die Friedensinitiative meines Vorgängers
Benedikt XV. aufzugreifen.
Von Anfang an verstand Kaiser Karl sein Herrscheramt als heiligen Dienst an
seinen Völkern. Sein ernstes Bestreben war es, der Berufung des Christen
zur Heiligkeit auch in seinem politischen Handeln zu folgen. Dabei war ihm der
Gedanke der sozialen Liebe wichtig. Sei er uns allen ein Vorbild, besonders
denen, die heute in Europa politische Verantwortung tragen!
Traduzione italiana della parte pronunciata in lingua tedesca:
5. La Beata Anna Katharina Emmerick, ha gridato "la dolorosa
passione di nostro Signore Gesù Cristo" e l'ha vissuta sul suo corpo. È
opera della grazia divina il fatto che la figlia di poveri contadini, che con
tenacia ricercò la vicinanza di Dio, sia divenuta la nota "Mistica del
Land di Münster". La sua povertà materiale si contrappone a una ricca
vita interiore. Così come la pazienza nel sopportare la debolezza fisica ci
impressiona anche la forza caratteriale della nuova Beata e la
sua stabilità nella fede.
Ella traeva questa forza dalla santissima Eucaristia. Il suo esempio ha
dischiuso i cuori di poveri e di ricchi, di persone semplici ed istruite alla
dedizione amorosa a Gesù Cristo.
Ancora oggi trasmette a tutti il messaggio salvifico: Attraverso le ferite
di Cristo siamo salvati (cfr1 Pt 2, 24).
6. Il compito decisivo del cristiano consiste nel cercare in tutto la volontà
di Dio, riconoscerla e seguirla. L'uomo di Stato e cristiano Carlo d'Austria si
pose quotidianamente questa sfida. Ai suoi occhi la guerra appariva come
"qualcosa di orribile". Nei tumulti della Prima Guerra Mondiale cercò
di promuovere l'iniziativa di pace del mio predecessore Benedetto XV.
Fin dall'inizio, l'Imperatore Carlo concepì la sua carica come servizio santo
ai suoi popoli. La sua principale preoccupazione era di seguire la
vocazione del cristiano alla santità anche nella sua azione politica. Per
questo, il suo pensiero andava all'assistenza sociale. Sia un esempio per noi
tutti, soprattutto per quelli che oggi hanno in Europa la
responsabilità politica!
7. Insieme con la Chiesa intera, lodiamo e ringraziamo il Signore per le
meraviglie che ha compiuto in questi servi buoni e fedeli del Vangelo. Maria
Santissima, che in questo mese di ottobre invochiamo in modo particolare con la
preghiera del Rosario, ci aiuti a diventare a nostra volta generosi e
coraggiosi apostoli del Vangelo. Amen!
© Copyright 2004 -
Libreria Editrice Vaticana
PIETRO VIGNE (1670-1740)
Pietro Vigne è nato il 20
agosto 1670 a Privas (Francia), una cittadina ancora segnata dalle conseguenze
delle guerre di religione del secolo precedente, tra cattolici e protestanti.
Suo padre, Pietro Vigne, commerciante di tessuti, e sua madre, Francesca
Gautier sposati nella Chiesa cattolica, hanno fatto battezzare i loro figli
nella parrocchia cattolica Saint Thomas di Privas. Pietro, il più giovane, Gian
Francesco ed Eleonora, vivono con i genitori in un relativo benessere.
A 11 anni, Pietro viene
notato dal curato della parrocchia che gli fa firmare, in qualità di
testimonio, nei registri parrocchiali gli atti di battesimo, matrimonio o
sepoltura.
Dopo aver ricevuto
un'educazione e un'istruzione di alto livello, alla fine dell'adolescenza viene
improvvisamente trasformato quando prende coscienza della presenza di Gesù
Cristo nell'Eucaristia. Un'esperienza che lo orienta definitivamente verso Gesù
che dona la sua vita sulla Croce per amor nostro e che, attraverso
l'Eucaristia, non cessa di donarsi a tutti gli uomini. Nel 1690 entra nel
Seminario sulpiziano di Viviers. Ordinato sacerdote il 18 settembre 1694 a
Bourg Saint Andéol dal Vescovo di Viviers, viene inviato come vicario a
Saint-Agrève dove esercita il suo ministero sacerdotale in perfetta amicizia
con il suo parroco e facendosi prossimo dei suoi parrocchiani.
Sempre attento a
discernere, attraverso gli eventi, la volontà di Dio nella sua vita, si sente
chiamato altrove. Il suo itinerario spirituale segue, all'inizio una via
alquanto esitante, poi sempre più decisa. Il desiderio di diventare missionario
tra la povera gente, lo spinge ad entrare, nel 1700 tra i Lazzaristi, a Lione.
Vi riceve una solida formazione alla povertà e alle missioni popolari e insieme
ai confratelli, comincia a percorrere città e villaggi per evangelizzare il
popolo cristiano. Nel 1706 abbandona «di sua volontà» i Lazzaristi. È sempre
più appassionato per la salvezza delle anime, soprattutto della povera gente di
campagna. Dopo un periodo di ricerca la sua vocazione si delinea chiaramente: diviene
«missionario itinerante» applicando il suo personale metodo pastorale ma
sottomettendo sempre il suo ministero all'autorizzazione dei suoi superiori.
Per più di trenta anni,
egli solca a piedi e a cavallo, le strade del Vivarais e del Dauphiné e anche
oltre. Per far conoscere, amare e servire Gesù Cristo, affronta la fatica dei
viaggi, i rigori del clima. Predica, visita i malati, catechizza i fanciulli,
amministra i sacramenti fino a trasportare sul dorso il «suo» confessionale per
essere sempre pronto ad offrire la misericordia di Dio. Celebra la Messa,
espone il Santissimo Sacramento ed insegna ad adorare l'Eucaristia. Maria, «Bel
Tabernacolo di Dio fra gli uomini», occupa anche un posto privilegiato nella
sua preghiera e nel suo insegnamento.
Nel 1712, egli arriva un
giorno a Boucieu-le-Roi, il cui sito gli permette di erigere una Via Crucis.
Aiutato dai parrocchiani dei dintorni, egli costruisce 39 Stazioni che,
attraverso il villaggio e la campagna, insegnano ai cristiani a seguire Gesù
dall'ultima Cena, a Pasqua e a Pentecoste.
Boucieu diventa la sua
residenza. Ivi riunisce alcune donne alle quali affida il compito di
«accompagnare i pellegrini» della Via Crucis per aiutarli a meditare e a
pregare.
Ed è in questo luogo che
fonda la Congregazione delle Suore del Santissimo Sacramento. Il 30 novembre
1715, nella chiesa di Boucieu, egli consegna loro la Croce e l'abito religioso.
Egli invita la sue figlie ad alternarsi nell'adorazione di Gesù presente
nell'Eucaristia e a vivere fraternamente insieme. Preoccupato di istruire la
gioventù per permettere loro di accedere alla fede ed adottare comportamenti di
vita cristiani, egli apre delle Scuole e crea un «Seminario di Reggenti», come
venivano chiamate allora le Maestre di Scuola.
Una vita tanto intensa ha
bisogno di trovare qualcuno che la sostenga. Così Pietro Vigne, tutte le volte
che si reca a Lione per fare acquisti, non manca mai di andare a vedere i suoi
antichi Maestri di San Sulpizio, per incontrare il suo confessore e il suo
direttore spirituale. Attratto dalla spiritualità eucaristica dei Preti del
Santissimo Sacramento fondati da Monsignor d'Authier de Sisgaud, viene ammesso
come aggregato in questa Società Sacerdotale il 25 gennaio 1724 a Valence,
beneficiando del loro aiuto spirituale e temporale.
Pur dedicandosi alla
formazione della sua giovane Congregazione, Pietro Vigne prosegue le sue corse
apostoliche, e per prolungare i frutti della sua missione, trova la possibilità
di scrivere libri: Regolamenti di vita, opere di spiritualità e soprattutto le
«Meditazioni sul più Bel Libro, che è Gesù Cristo che soffre e muore in Croce».
Il vigore di questo
«camminatore di Dio», l'intensità della sua attività apostolica, le ore di
adorazione, la sua povertà, testimoniano non solo una robusta costituzione
fisica, ma ben al di sopra di ciò, il suo amore appassionato di Gesù Cristo che
ha amato i suoi fino alla fine (cf. Gv 13, 1). Tuttavia a 70 anni
egli risente la fatica. Nel corso di una missione a Rencurel, nelle montagne
del Vercors sorpreso da un malessere, è costretto ad interrompere la predica.
Malgrado tutti i suoi sforzi per celebrare ancora l'Eucaristia ed esortare i
fedeli all'amore di Gesù, sente avvicinarsi la fine; esprime ancora una volta
il suo immenso ardore missionario poi si raccoglie in preghiera. Un sacerdote,
e poi due suore giunte in gran fretta, accompagnano i suoi ultimi istanti di
vita. L'8 luglio 1740, egli raggiunge colui che ha tanto amato, adorato e
servito. Il suo corpo viene ricondotto a Boucieu dove riposa ancora nella
piccola chiesa.
SOURCE : http://www.vatican.va/news_services/liturgy/saints/ns_lit_doc_20041003_vigne_it.html
Pierre Vigne
(1670-1740)
Beatificazione:
- 03 ottobre 2004
- Papa Giovanni Paolo II
Ricorrenza:
- 8 luglio
Sacerdote, fondatore della Congregazione delle Suore
del SS. Sacramento
Dopo aver amato i suoi che erano nel mondo, li amò
sino alla fine (Gv 13, 1)
Pierre Vigne è nato il 20 agosto 1670 a Privas
(Francia), una cittadina ancora segnata dalle conseguenze delle guerre di
religione del secolo precedente, tra cattolici e protestanti. Suo padre, Pietro
Vigne, commerciante di tessuti, e sua madre, Francesca Gautier sposati nella
Chiesa cattolica, hanno fatto battezzare i loro figli nella parrocchia
cattolica Saint Thomas di Privas. Pietro, il più giovane, Gian Francesco ed
Eleonora, vivono con i genitori in un relativo benessere.
A 11 anni, Pietro viene notato dal curato della
parrocchia che gli fa firmare, in qualità di testimonio, nei registri
parrocchiali gli atti di battesimo, matrimonio o sepoltura.
Dopo aver ricevuto un'educazione e un'istruzione di
alto livello, alla fine dell'adolescenza viene improvvisamente trasformato
quando prende coscienza della presenza di Gesù Cristo nell'Eucaristia.
Un'esperienza che lo orienta definitivamente verso Gesù che dona la sua vita
sulla Croce per amor nostro e che, attraverso l'Eucaristia, non cessa di
donarsi a tutti gli uomini. Nel 1690 entra nel Seminario sulpiziano di Viviers.
Ordinato sacerdote il 18 settembre 1694 a Bourg Saint Andéol dal Vescovo di
Viviers, viene inviato come vicario a Saint-Agrève dove esercita il suo
ministero sacerdotale in perfetta amicizia con il suo parroco e facendosi
prossimo dei suoi parrocchiani.
Sempre attento a discernere, attraverso gli eventi, la
volontà di Dio nella sua vita, si sente chiamato altrove. Il suo itinerario
spirituale segue, all'inizio una via alquanto esitante, poi sempre più decisa.
Il desiderio di diventare missionario tra la povera gente, lo spinge ad
entrare, nel 1700 tra i Lazzaristi, a Lione. Vi riceve una solida formazione
alla povertà e alle missioni popolari e insieme ai confratelli, comincia a
percorrere città e villaggi per evangelizzare il popolo cristiano. Nel 1706
abbandona «di sua volontà» i Lazzaristi. È sempre più appassionato per la
salvezza delle anime, soprattutto della povera gente di campagna. Dopo un
periodo di ricerca la sua vocazione si delinea chiaramente: diviene
«missionario itinerante» applicando il suo personale metodo pastorale ma
sottomettendo sempre il suo ministero all'autorizzazione dei suoi superiori.
Per più di trenta anni, egli solca a piedi e a
cavallo, le strade del Vivarais e del Dauphiné e anche oltre. Per far
conoscere, amare e servire Gesù Cristo, affronta la fatica dei viaggi, i rigori
del clima. Predica, visita i malati, catechizza i fanciulli, amministra i
sacramenti fino a trasportare sul dorso il «suo» confessionale per essere
sempre pronto ad offrire la misericordia di Dio. Celebra la Messa, espone il
Santissimo Sacramento ed insegna ad adorare l'Eucaristia. Maria, «Bel
Tabernacolo di Dio fra gli uomini», occupa anche un posto privilegiato nella
sua preghiera e nel suo insegnamento.
Nel 1712, egli arriva un giorno a Boucieu-le-Roi, il
cui sito gli permette di erigere una Via Crucis. Aiutato dai parrocchiani dei
dintorni, egli costruisce 39 Stazioni che, attraverso il villaggio e la
campagna, insegnano ai cristiani a seguire Gesù dall'ultima Cena, a Pasqua e a
Pentecoste.
Boucieu diventa la sua residenza. Ivi riunisce alcune
donne alle quali affida il compito di «accompagnare i pellegrini» della Via
Crucis per aiutarli a meditare e a pregare.
Ed è in questo luogo che fonda la Congregazione delle
Suore del Santissimo Sacramento. Il 30 novembre 1715, nella chiesa di Boucieu,
egli consegna loro la Croce e l'abito religioso. Egli invita la sue figlie ad
alternarsi nell'adorazione di Gesù presente nell'Eucaristia e a vivere
fraternamente insieme. Preoccupato di istruire la gioventù per permettere loro
di accedere alla fede ed adottare comportamenti di vita cristiani, egli apre delle
Scuole e crea un «Seminario di Reggenti», come venivano chiamate allora le
Maestre di Scuola.
Una vita tanto intensa ha bisogno di trovare qualcuno
che la sostenga. Così Pietro Vigne, tutte le volte che si reca a Lione per fare
acquisti, non manca mai di andare a vedere i suoi antichi Maestri di San
Sulpizio, per incontrare il suo confessore e il suo direttore spirituale.
Attratto dalla spiritualità eucaristica dei Preti del Santissimo Sacramento
fondati da Monsignor d'Authier de Sisgaud, viene ammesso come aggregato in
questa Società Sacerdotale il 25 gennaio 1724 a Valence, beneficiando del loro
aiuto spirituale e temporale.
Pur dedicandosi alla formazione della sua giovane
Congregazione, Pietro Vigne prosegue le sue corse apostoliche, e per prolungare
i frutti della sua missione, trova la possibilità di scrivere libri:
Regolamenti di vita, opere di spiritualità e soprattutto le «Meditazioni sul
più Bel Libro, che è Gesù Cristo che soffre e muore in Croce».
Il vigore di questo «camminatore di Dio», l'intensità
della sua attività apostolica, le ore di adorazione, la sua povertà,
testimoniano non solo una robusta costituzione fisica, ma ben al di sopra di
ciò, il suo amore appassionato di Gesù Cristo che ha amato i suoi fino alla
fine (cf. Gv 13, 1). Tuttavia a 70 anni egli risente la fatica. Nel
corso di una missione a Rencurel, nelle montagne del Vercors sorpreso da un
malessere, è costretto ad interrompere la predica. Malgrado tutti i suoi sforzi
per celebrare ancora l'Eucaristia ed esortare i fedeli all'amore di Gesù, sente
avvicinarsi la fine; esprime ancora una volta il suo immenso ardore missionario
poi si raccoglie in preghiera. Un sacerdote, e poi due suore giunte in gran
fretta, accompagnano i suoi ultimi istanti di vita.
L'8 luglio 1740, egli raggiunge colui che ha tanto
amato, adorato e servito. Il suo corpo viene ricondotto a Boucieu dove riposa
ancora nella piccola chiesa.
SOURCE : https://www.causesanti.va/it/santi-e-beati/pierre-vigne.html
EUCHARISTIEFEIER MIT
SELIGSPRECHUNGEN AUF DEM PETERSPLATZ
PREDIGT VON JOHANNES PAUL
II.
Sonntag, 3.
Oktober 2004
1. »Verbum Domini manet
in aeternum – Das Wort des Herrn bleibt in Ewigkeit.« Dieser Ruf vor dem
Evangelium führt uns zu den Grundlagen des Glaubens. Angesichts des Laufes der
Zeit und der ständigen Umwälzungen der Geschichte bleibt die Offenbarung, die
Gott uns in Jesus Christus geschenkt hat, für immer unveränderlich und eröffnet
auf unserem irdischen Weg einen Ausblick auf die Ewigkeit.
Dies haben die fünf neuen
Seligen auf einzigartige Weise erfahren: Pierre
Vigne, Joseph-Marie
Cassant, Anna
Katharina Emmerick, Maria
Ludovica De Angelis, Karl
von Österreich. Sie haben sich vom Wort Gottes wie von einer hellen und
sicheren Leuchte führen lassen, die nie aufgehört hat ihren Weg zu erhellen.
[Nach diesen Worten auf italienisch fuhr der Heilige Vater auf französisch
fort:]
2. Durch die Betrachtung
des in der Eucharistie gegenwärtigen Christus und seines heilbringenden Leidens
wurde Pater Pierre Vigne dazu bewegt, ein wahrer Jünger und ein der Kirche
treuer Missionar zu sein. Sein Vorbild möge in den Gläubigen den Wunsch wecken,
aus der Liebe zur Eucharistie und aus der Anbetung des Allerheiligsten
Sakramentes den Mut zur Mission zu schöpfen! Bitten wir Ihn, die Herzen der
jungen Menschen zu berühren, damit sie sich Ihm – wenn sie von Gott gerufen
werden – im Priestertum oder Ordensstand vollkommen weihen. Die Kirche in
Frankreich möge in Pater Vigne ein Vorbild finden, damit uns neue Sämänner des
Evangeliums geschenkt werden.
3. Bruder Joseph-Marie
hat sein Vertrauen stets auf Gott gesetzt, in der Betrachtung des Geheimnisses der
Passion und in Einheit mit Christus, der in der Eucharistie gegenwärtig ist. So
hat er sich von der Liebe Gottes erfüllen lassen, indem er sich Ihm, dem »einzigen
Glück auf Erden«, hingab und in der Stille des Klosters »La Trappe« den Gütern
der Welt entsagte. Inmitten der Prüfungen richtete er seinen Blick auf Christus
und opferte seine Leiden dem Herrn und der Kirche auf. Mögen die Menschen von
heute, besonders die kontemplativen Ordensleute und die Kranken, nach seinem
Beispiel das Geheimnis des Gebets entdecken, das die Welt zu Gott erhebt und in
den Prüfungen Kraft verleiht! [Der Papst sagte daraufhin auf spanisch:]
4. »Denn Gott hat uns
nicht einen Geist der Verzagtheit gegeben, sondern den Geist der Kraft, der
Liebe und der Besonnenheit« (2 Tim 1,7). Diese Worte des hl. Paulus
laden uns ein, im Lichte des Glaubens am Aufbau des Reiches Gottes mitzuwirken.
Sie treffen auch gut auf das Leben der sel. Ludovica De Angelis zu, deren
Dasein ganz der Ehre Gottes und dem Dienst an den Nächsten gewidmet war.
In ihrer Persönlichkeit
treten ihr mütterliches Herz, ihre Führungsqualitäten und die den Heiligen
eigene Kühnheit hervor. Für die kranken Kinder empfand sie eine konkrete,
großherzige Liebe und nahm Opfer auf sich, um sie zu trösten; für ihre
Mitarbeiter im Krankenhaus von La Plata war sie ein Vorbild durch ihre Freude
und ihren Verantwortungssinn, durch die sie eine familiäre Atmosphäre schuf;
für ihre Mitschwestern war sie ein echtes Vorbild als Tochter Unserer Lieben
Frau von der Barmherzigkeit. In allem wurde sie getragen vom Gebet, das ihr
Leben zu einem ständigen Dialog mit dem Herrn werden ließ. [Auf deutsch sagte
der Papst:]
5. Die selige Anna
Katharina Emmerick, hat „das bittere Leiden unseres Herrn Jesu Christi"
geschaut und an ihrem Leib erfahren. Daß aus der Tochter armer Bauern, die
beharrlich Gottes Nähe suchte, die bekannte „Mystikerin des Münsterlandes"
wurde, ist ein Werk der göttlichen Gnade. Ihrer materiellen Armut steht
ein reiches inneres Leben gegenüber. Wie die Geduld im Ertragen ihrer
körperlichen Schwäche beeindruckt uns die charakterliche Stärke der
neuen Seligen und ihre Festigkeit im Glauben.
Die Kraft dazu bezog sie
aus der heiligsten Eucharistie. So hat ihr Beispiel die Herzen Armer und
Reicher, einfacher und gebildeter Menschen für die liebende Ganzhingabe an
Jesus Christus erschlossen. Noch heute vermittelt sie allen die erlösende
Botschaft: Durch Christi Wunden sind wir geheilt (vgl. 1 Petr 2,
24).
6. Die entscheidende
Aufgabe des Christen besteht darin, in allem Gottes Willen zu suchen, zu
erkennen und danach zu handeln. Dieser täglichen Herausforderung stellte sich
der Staatsmann und Christ Karl aus dem Hause Österreich. Er war ein Freund
des Friedens. In seinen Augen war der Krieg „etwas Entsetzliches". Mitten
in den Stürmen des Ersten Weltkriegs an die Regierung gelangt, versuchte er die
Friedensinitiative meines Vorgängers Benedikt XV. aufzugreifen.
Von Anfang an verstand
Kaiser Karl sein Herrscheramt als heiligen Dienst an seinen Völkern. Sein
ernstes Bestreben war es, der Berufung des Christen zur Heiligkeit auch in
seinem politischen Handeln zu folgen. Dabei war ihm der Gedanke der sozialen
Liebe wichtig. Sei er uns allen ein Vorbild, besonders denen, die heute in
Europa politische Verantwortung tragen!
7. Zusammen mit der
ganzen Kirche sagen wir dem Herrn Lob und Dank für die Wunder, die er in diesen
guten und treuen Dienern des Evangeliums vollbracht hat. Die allerseligste
Jungfrau Maria, die wir im Monat Oktober besonders durch das Gebet des
Rosenkranzes anrufen, möge uns helfen, unsererseits zu großherzigen und mutigen
Aposteln des Evangeliums zu werden. Amen!
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MISA DE BEATIFICACIÓN DE
CINCO SIERVOS DE DIOS
1. "Verbum Domini manet in aeternum", "La palabra del Señor permanece eternamente". La exclamación del Aleluya nos remite a los fundamentos mismos de nuestra fe. Ante el devenir del tiempo y los continuos cambios de la historia, la revelación que Dios nos ha ofrecido en Cristo permanece estable para siempre y abre sobre nuestro camino terreno un horizonte de eternidad.
Es lo que experimentaron de modo singular los cinco nuevos beatos: Pierre
Vigne, Joseph-Marie
Cassant, Anna
Katharina Emmerick, María
Ludovica De Angelis y Carlos
de Austria. Se dejaron guiar por la palabra de Dios como por un faro
luminoso y seguro, que jamás dejó de iluminar su camino.
2. Contemplando a
Cristo presente en la Eucaristía y la pasión salvífica, el padre Pierre
Vigne se convirtió en un verdadero discípulo y un misionero fiel a la
Iglesia. Que su ejemplo infunda en los fieles el deseo de obtener del amor a la
Eucaristía y de la adoración al santísimo Sacramento la audacia para la misión.
Pidámosle que toque el corazón de los jóvenes para que, si son llamados por
Dios, acepten consagrarse totalmente a él en el sacerdocio o en la vida
religiosa. Que la Iglesia en Francia encuentre en el padre Vigne un
modelo, para que surjan de nuevo sembradores del Evangelio.
3. El monje Joseph-Marie puso
siempre su confianza en Dios, en la contemplación del misterio de la Pasión y
en la unión con Cristo presente en la Eucaristía. Así se impregnaba del amor de
Dios, abandonándose a él, "la única felicidad de la tierra", y
desapegándose de los bienes del mundo en el silencio de la trapa. En medio de
las pruebas, con la mirada fija en Cristo, ofrecía sus sufrimientos al Señor
por la Iglesia. Ojalá que nuestros contemporáneos, en especial los
contemplativos y los enfermos, siguiendo su ejemplo, descubran el misterio
de la oración, que eleva el mundo a Dios y da fuerza en las pruebas.
4. "Dios no nos
ha dado un espíritu cobarde, sino un espíritu de energía, amor y buen
juicio" (2 Tm 1, 7). Estas palabras de san Pablo nos invitan a
colaborar en la construcción del reino de Dios, desde la perspectiva de la fe.
Bien se pueden aplicar a la vida de la beata Ludovica de Angelis, cuya
existencia estuvo consagrada totalmente a la gloria de Dios y al servicio de
sus semejantes.
En su figura destacan un
corazón de madre, sus cualidades de líder y la audacia propia de los santos.
Con los niños enfermos tuvo un amor concreto y generoso, afrontando sacrificios
para aliviarlos; con sus colaboradores en el hospital de La Plata fue modelo de
alegría y responsabilidad, creando un ambiente de familia; para sus hermanas de
comunidad fue un auténtico ejemplo como Hija de Nuestra Señora de la
Misericordia. En todo estuvo sostenida por la oración, haciendo de su vida una
comunicación continua con el Señor.
5. La beata Anna
Katharina Emmerick contempló "la dolorosa pasión de nuestro Señor
Jesucristo" y la experimentó en su cuerpo. El hecho de que la hija de
pobres campesinos, que buscó con empeño la cercanía de Dios, se convirtiera en
la conocida "mística de Münster" es obra de la gracia divina. En
medio de su pobreza material poseía una profunda vida interior. Como nos
impresiona su paciencia para soportar la debilidad corporal, así también nos
impresiona la fuerza de carácter de la nueva beata y su solidez
en la fe.
Para ello sacaba la
fuerza de la santísima Eucaristía. Su ejemplo abrió los corazones de pobres y
ricos, de personas sencillas e instruidas, con vistas a una entrega amorosa a
Jesucristo. Aún hoy transmite a todos el mensaje salvífico: Con las
llagas de Cristo hemos sido curados (cf. 1 P 2, 24).
6. La tarea
fundamental del cristiano consiste en buscar en todo la voluntad de Dios,
descubrirla y cumplirla. Carlos de Austria, jefe de Estado y
cristiano, afrontó diariamente este desafío. Era amigo de la paz. A
sus ojos la guerra era "algo horrible". Asumió el gobierno en medio
de la tormenta de la primera guerra mundial, y se esforzó por promover las
iniciativas de paz de mi predecesor Benedicto XV.
Desde el principio, el
emperador Carlos concibió su cargo de soberano como un servicio santo a su
pueblo. Su principal aspiración fue seguir la vocación del cristiano a la
santidad también en su actividad política. Por eso, para él era importante la
asistencia social. Que sea un modelo para todos nosotros, particularmente para
aquellos que hoy tienen la responsabilidad política en Europa.
7. Juntamente con
toda la Iglesia, alabamos y damos gracias al Señor por las maravillas que realizó
en estos siervos buenos y fieles del Evangelio. María santísima, a quien
durante este mes de octubre invocamos de modo particular con la oración del
rosario, nos ayude a convertirnos también nosotros en apóstoles generosos y
valientes del Evangelio. Amén.
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HOMILIA DO PAPA
JOÃO PAULO II
Domingo, 3 de Outubro de
2004
1. "Verbum
Domini manet in aeternum A Palavra do Senhor permanece para sempre". A
exclamação da Aclamação ao Evangelho leva-nos até aos próprios
fundamentos da fé. Diante do tempo que passa e das contínuas transformações da
história, a revelação que Deus nos ofereceu em Cristo permanece estável para
sempre e, ao longo do nosso caminho terrestre, abre um horizonte de eternidade.
Foi o que experimentaram
de maneira singular os cinco novos Beatos: Pedro Vigne, José Maria Cassant, Ana
Catarina Emmerick, Maria Ludovica De Angelis e Carlos da Áustria. Eles
deixaram-se orientar pela Palavra de Deus como por um farol luminoso e seguro,
que jamais cessou de iluminar o seu caminho.
2. Contemplando Cristo
presente na Eucaristia e na Paixão salvífica, o Padre Pedro Vigne foi levado a
tornar-se um discípulo autêntico e um missionário fiel à Igreja. Que o seu
exemplo incuta nos fiéis o desejo de haurir do amor pela Eucaristia e da
adoração do Santíssimo Sacramento a audácia pela missão! Peçamos-lhe que
sensibilize o coração dos jovens, para que eles aceitem, se forem chamados por
Deus, consagrar-se totalmente a Ele no sacerdócio ou na vida religiosa. Que a
Igreja na França encontre no Padre Pedro um modelo, para que sejam suscitados
novos semeadores do Evangelho.
3. O Padre José Maria
depositou sempre a sua confiança em Deus, na contemplação do mistério da Paixão
e na união com Cristo presente na Eucaristia. Assim, ele impregnava-se do amor
de Deus, abandonando-se a Ele, "a única felicidade da
terra", e desapegando-se dos bens do mundo, no silêncio da Trapa. No
meio das provações, com o olhar fixo em Cristo, oferecia os seus sofrimentos
pelo Senhor e pela Igreja. Possam os nossos contemporâneos, especialmente os
contemplativos e os doentes, descobrir no seu exemplo o mistério da oração, que
eleva o mundo a Deus e que revigora nos momentos de prova!
4. "Deus não
nos concedeu um espírito de timidez, mas de fortaleza, de amor e de bom
senso" (2 Tm 1, 7). Estas palavras de São Paulo convidam-nos a
colaborar na edificação do Reino de Deus, a partir da perspectiva da fé. E elas
podem ser perfeitamente aplicadas à vida da Beata Ludovica De Angelis, cuja
existência foi consagrada inteiramente à glória de Deus e ao serviço dos seus
semelhantes.
Na sua figura sobressaem
um coração de mãe, as suas qualidades de líder e a audácia própria dos santos.
Ela tinha um amor concreto e generoso pelas crianças enfermas, e enfrentava
sacrifícios para as consolar; juntamente com os seus colaboradores, no Hospital
de La Plata, constituiu um modelo de alegria e de responsabilidade, criando um
ambiente de família; para as suas Irmãs de comunidade, foi um exemplo autêntico,
como Filha de Nossa Senhora da Misericórdia. Em tudo ela foi sustentada pela
oração, e chegou a fazer da sua vida uma comunicação contínua com o Senhor.
5. A Beata Ana
Catarina Emmerick gritou "a dolorosa Paixão de nosso Senhor Jesus
Cristo" e viveu-a no seu próprio corpo. É uma obra da graça divina, o
facto de que a filha de pobres camponeses, que buscou com tenacidade a proximidade
de Deus, se tenha tornado a conhecida "Mística da região de
Monastério". A sua pobreza material contrapõe-se a uma rica vida
interior. Ficamos impressionados quer com a sua paciência em suportar a
debilidade física, quer com a força da índole da nova Beata e com a
sua estabilidade na fé.
Ela hauria esta força da
Santíssima Eucaristia. O seu exemplo abria os corações dos pobres e dos ricos,
das pessoas simples e instruídas, à dedicação amorosa a Jesus Cristo.
Ainda hoje ela continua a transmitir a todos a mensagem da salvação: todos nós
fomos curados pelas chagas de Cristo (cf. 1 Pd 2, 24).
6. A tarefa decisiva do
cristão consiste em buscar, reconhecer e seguir a vontade de Deus em
tudo. O homem de Estado e cristão Carlos da Áustria enfrentava este
desafio quotidianamente. Aos seus olhos, a guerra manifestava-se como
"algo horrível". Durante os tumultos da primeira guerra mundial, ele
procurou promover a iniciativa de paz do meu predecessor Bento XV.
Desde o início, o
Imperador Carlos concebeu o cargo que ocupava como um serviço sagrado aos seus
povos. A sua principal preocupação consistia em seguir a vocação do
cristão à santidade também na sua acção política. Por este motivo, o seu
pensamento estava orientado para a assistência social. Que ele constitua um
exemplo para todos nós, sobretudo para aqueles que hoje ocupam lugares de
responsabilidade política na Europa.
7. Juntamente com a
Igreja inteira, louvemos e demos graças ao Senhor pelas maravilhas que Ele
realizou nestes servos bons e fiéis do Evangelho. Maria Santíssima, que durante
este mês de Outubro nós invocamos de modo particular com a recitação do
Rosário, nos ajude a tornar-nos, por nossa vez, apóstolos generosos e corajosos
do Evangelho.
Amém!
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PIERRE VIGNE (1670-1740)
Pierre Vigne nasceu em 20
de agosto de 1670 em Privas (França), uma pequena cidade ainda muito marcada
pelas seqüelas de guerras de religião do século precedente, entre católicos e
protestantes. Seu pai, Pierre Vigne, honesto comerciante de têxteis, e sua mãe,
Françoise Gautier, casados na Igreja católica, batizaram seus cinco filhos na
paróquia católica Saint Thomas de Privas. Duas meninas morreram cedo. Pierre e
seus dois irmãos mais velhos, Jean François e Eleonore, vivem com seus pais em
uma relativa abundância.
Aos onze anos, Pierre é
observado pelo padre da paróquia que o faz assinar como testemunha, nos
registros paroquiais, as atas de batismo, casamento ou sepultura.
Após haver recebido uma
educação e uma instrução de bom nível, no fim da adolescência, sua vida é
repentinamente transformada pela tomada de consciência da presença de Jesus
Cristo na Eucaristia. Esta experiência o orienta definitivamente para Jesus que
entrega sua vida na cruz, por amor a nós, e que, pela Eucaristia, não cessa de
se dar a todos os homens. Ele entra no seminário sulpiciano de Viviers em 1690.
Ordenado sacerdote, no dia 18 de setembro de 1694 em Bourg Saint Andéol, pelo
Bispo de Viviers, é enviado, como vigário, a Saint-Agrève, onde exerce, durante
seis anos seu ministério sacerdotal, em amizade com seu pároco e em proximidade
com seus paroquianos.
Sempre atento em
discernir, através dos acontecimentos, a vontade do Senhor sobre sua vida,
sente-se chamado a outro lugar. Seu itinerário espiritual segue um caminho
aparentemente um pouco hesitante no início, depois, cada vez mais seguro. Seu
desejo de ser missionário no meio do povo simples o impulsiona a entrar, em
1700 nos Lazaristas em Lyon. Recebe uma sólida formação à pobreza e para as
«missões populares» e começa a percorrer cidades e aldeias com os confrades,
para evangelizar o povo cristão. Em 1706, ele deixa «em plena liberdade», os
Lazaristas. Mais do que nunca, ele sente paixão pela salvação das almas,
sobretudo das pessoas simples do campo. Após um breve período de busca, sua
vocação se delineia claramente. Torna-se «missionário itinerante» aplicando seu
próprio método pastoral, submetendo, todavia, seu ministério à autorização de
seus superiores hierárquicos.
Durante mais de trinta
anos, incansavelmente, ele percorre, a pé ou a cavalo, os caminhos do Vivarais
e do Dauphiné e bem mais longe. Para tornar Jesus Cristo conhecido, amado e
servido, ele enfrenta a fadiga dos deslocamentos, os rigores do clima. Prega,
visita os doentes, catequiza as crianças, administra os sacramentos, chegando
até transportar em suas costas «seu» confessionário para estar sempre pronto a
oferecer a misericórdia de Deus. Celebra a Missa, expõe o SS. Sacramento,
ensina os fiéis a adorá-lo. Maria «Belo Tabernáculo de Deus entre os homens»
tem também um lugar de predileção em sua oração e em seu ensinamento.
Ao longo de uma de suas
missões, ele chega, em 1712 em Boucieu le Roi cuja paisagem lhe permite erigir
uma Via-Sacra. Com a ajuda dos paroquianos das vizinhanças, ele constrói 39
estações, que através da aldeia e do campo, ensinam aos cristãos seguirem Jesus
da Ceia à Páscoa e a Pentecostes.
Boucieu se torna sua
residência entre as missões. Ele aí reúne algumas mulheres e as encarrega de
«acompanhar os peregrinos» da Via-Sacra para ajudá-los a meditar e rezar.
É aí que ele funda a
Congregação das Irmãs do SS. Sacramento. No dia 30 de novembro de 1715, na
Igreja de Boucieu, ele lhes dá a cruz e o hábito religioso. Convida-as a se
sucederem para adorar Jesus presente na Eucaristia e a viverem juntas
fraternalmente. Confia-lhes a tarefa de ensinar a juventude. Preocupado em
instruir as crianças, para permitir-lhes aceder à fé e adotar os comportamentos
cristãos, Pierre Vigne abre escolas e cria um «seminário de Regentes» como se
chamavam então, as mestras de classe.
Uma vida assim intensa
tem necessidade de alguns suportes. Também Pierre Vigne não deixa nunca, quando
vai a Lyon fazer compras, de ir à casa de seus antigos mestres de São Sulpício
a fim de encontrar seu confessor e seu diretor espiritual. Atraído pela
espiritualidade eucarística dos Padres do SS. Sacramento, fundados por Mgr.
d'Authier de Sisgaud, é admitido como associado nesta sociedade sacerdotal em
25 de janeiro de 1724, em Valence e se beneficia de sua ajuda espiritual e
temporal.
Assegurando o
acompanhamento de sua jovem Congregação, Pierre Vigne continua suas viagens
apostólicas e encontra a possibilidade de prolongar os frutos da missão, de
escrever livros: regulamentos de vida, obras de espiritualidade e, sobretudo,
«as meditações sobre o mais belo livro que é Jesus Cristo sofrendo e morrendo
na Cruz».
O vigor deste caminheiro
de Deus, a intensidade de sua atividade apostólica, suas longas horas de
adoração, sua vida de pobreza, testemunham não somente uma robusta constituição
física, mas acima de tudo, um amor apaixonado por Jesus Cristo que amou os seus
até o fim (cf. Jn, 13, 1).
Aos 70 anos entretanto,
ele ressente os efeitos da fadiga. Durante uma missão em Rencurel nas montanhas
do Vercors, acometido por um mal-estar, é obrigado a interromper sua pregação.
Apesar de todos os seus esforços para celebrar ainda a Eucaristia e exortar os
fieis ao amor de Jesus, ele sente seu fim se aproximar, exprime ainda seu
imenso ardor missionário, depois se recolhe na oração. Um padre, depois duas
Irmãs vindas sem demora, acompanham seus últimos momentos. No dia 8 de julho de
1740, ele vai ao encontro Daquele que ele tanto amou, adorou e serviu. Seu
corpo é transportado para Boucieu onde ainda repousa na Igrejinha.
SOURCE : https://www.vatican.va/news_services/liturgy/saints/ns_lit_doc_20041003_vigne_po.html
Voir aussi : https://pierrevigne.org/