samedi 23 février 2019

Sainte GIUSEPPINA (GIUDITTA ADELAIDE) VANNINI (JOSÉPHINE), vierge religieuse et fondatrice de la Congrégation des Filles de Saint Camille


Sainte Joséphine Vannini

Fondatrice de la Congrégation des Filles de Saint-Camille (+ 1911)

Fondatrice avec le bienheureux Louis Tezza de l'Institut des Filles de Saint-Camille.

Elle naquit à Rome le 7 juillet 1859. Orpheline de père et de mère, elle fut éduquée par les Filles de la Charité jusqu'à l'âge de 21 ans. A Rome, au cours d'une retraite, elle connut le Père Louis Tezza - à cette époque Procurateur Général des Pères Camilliens - qui comprit ses rares qualités et l'invita à collaborer à la fondation de l'Institut qu'il projetait. Femme forte et d'une profonde vie intérieure, elle sut incarner la vocation évangélique et camillienne, qui la rendit capable de se donner totalement au prochain atteint par la maladie. Elle mourut le 23 février 1911 à Rome.

- canonisée le 13 octobre 2019


Dans son homélie, le Pape a commenté l’évangile du jour pour décrire les trois étapes du «chemin de la foi» : invoquer, marcher, remercier. Trois étapes parcourues par ces saints, par qui le Seigneur a fait briller Sa lumière «dans les obscurités du monde».



- au consistoire du 1er juillet, annonce de la canonisation le 13 octobre 2019 de John Henry Newman, Giuseppina Vannini, Maria Teresa Chiramel MankidiyanDulce Lopes Pontes et de Margarita Bays.

Mère Joséphine Vannini (1859-1911) béatifiée le 16 octobre 1994 à St Pierre de Rome par Jean-Paul II.
En février 1892, le père Louis Tezza transmet fidèlement le charisme camillien au monde féminin.

Il forme des femmes chez lesquelles peut vraiment s'incarner l'intuition de saint Camille: 'Nous désirons avec la grâce de Dieu, servir tous les malades avec cette affection qu'éprouve habituellement une mère aimante, quand elle assiste son unique petit enfant malade'.

Le père Tezza appellera ce nouvel institut: 'Les Filles de Saint Camille'.

Mère Joséphine Vannini avait, la première, reçu ce charisme de Saint Camille.

Avec simplicité, diligence, maîtrise de soi, elle pratiqua le précepte de la charité envers les malades et les pauvres, soucieuse de leur salut spirituel et corporel.

Elle a fondé avec le père Tezza, l'Institut des Filles de Saint Camille. Cette congrégation féminine compte environ mille religieuses présentes dans quatre continents.

À Rome, en 1911, la bienheureuse Joséphine (Judith-Adélaïde Vannini) qui fonda la Congrégation des Filles de Saint-Camille pour le service des malades.

Martyrologe romain

SOURCE : https://nominis.cef.fr/contenus/saint/10464/Sainte-Josephine-Vannini.html

Romaine, et réconfort des malades

La charité active de Joséphine Vannini

FÉVRIER 23, 2013 00:00ANITA BOURDINÉCRITURE SAINTE, THÉOLOGIE

Le martyrologe romain fait aujoud’hui mémoire bienheureuse Joséphine Vannini, vierge, de Rome (1859-1911), fille spirituelle de saint Vincent de Paul et amie des malades.

Judith Adélaïde Vannini est en effet née à Rome. Sa petite enfance a été marquée par la mort de son père puis de sa mère, entre 1863 et 1866. Elle vit alors douloureusement la séparation d’avec sa sœur Giulia et de son frère Augusto, qu’elle ne retrouvera qu’en 1880.

Elle est recueillie par le « Conservatoire Torlonia », et elle obtient un diplôme pour enseigner en classe maternelle. Elle apprend le français à l’école des Filles de la Charité de S. Vincent de Paul.

Désireuse de se consacrer à Dieu, elle demande à être reçue dans cette communauté comme postulante. Bientôt, elle doit renoncer en raison d’une santé chancelante.

Son directeur spirituel, le P. Louis Tezza, Procureur général des Camilliens, songeait alors à un institut féminin au service des malades, dans l’esprit de S. Camille de Lellis. C’est ainsi qu’avec ses encouragements et avec l’aide de sa tante, Anna Maria Papi, elle fonde la Congrégation des Filles de S. Camille.

Mère Joséphine -c’est désormais son nom- ouvre des maisons pour les pauvres et les malades en Italie, en France, en Belgique, et en Argentine et s’éteint le 23 février 1911 dans sa Rome natale.

FÉVRIER 23, 2013 00:00ÉCRITURE SAINTE, THÉOLOGIE

SOURCE : https://fr.zenit.org/articles/romaine-et-reconfort-des-malades/

JOSÉPHINE VANNINI

Fondatrice, Bienheureuse

1859-1911

Une adolescence qui la mûri

Elle naquit à Rome, le 7 juillet 1859, d’Angelo Vannini et d’Annunziata Papi. Ils l’appelèrent Judith, Adélaïde, Agate. Le jour suivant, elle fût baptisée à la paroisse de saint Andrea de Fratte. Le père de Judith était cuisinier et bien vite pour stabiliser sa profession, il voulut aller à Rome, via de Propagnade, 6, à Arricia au service d’un noble du lieu. Mais après peu de temps, atteint d’une occlusion intestinale, il mourut subitement. Commence ainsi le calvaire pour la famille Vannini. Après seulement trois années, la mère mourut aussi ; de fait les trois enfants Judith, Auguste et Julie se retrouvèrent orphelines. Par la grâce de Dieu, les trois enfants trouvèrent bien vite un arrangement : Auguste fut accueilli par l’oncle maternel, Joachim Papi ; Julie, par les sœurs de saint Joseph à Foro Traiano ; Judith, la future fondatrice, au pensionnat Torlonia de Rome, via Salita saint’Onofrio. Pour Judith Vannini, ces angoissantes adversités, furent au moins apaisées par l’affection sincère que lui montrait la tante Anne Marie, qui lui fut proche comme une seconde maman. Les Filles de la charité, étaient préposées au pensionnat Torlonia et on peut dire qu’elles surent comprendre et affiner cette âme déjà tellement éprouvée et, en bref, mûrie par la douleur de la perte de ses parents. La vie de Judith coulait dans le silence et dans l’intense formation de son âme. Le 19 mars 1873, elle fut admise à la première communion et à la confirmation ; elle avait treize ans. Du peu de témoignage de ces années, il résulte que Judith était imprégnée de bonté et de docilité, acquise dans le silence, dans la souffrance et dans la douleur. Mais le Seigneur veillait et souriait sur cette existence ignorée et humble et il la préparait dans le plus grand secret, à une autre vie, ouverte et active : la petite enfant inconnue à Rome d’alors, serait épanouie en un « Magnificat » que Rome même lui aurait chanté, le jour béni de sa béatification.

Le projet de Dieu

Cette première communion, reçue avec un amour indescriptible, fut aussi le germe d’une décision longtemps pensée et caressée : se donner définitivement à Dieu, consacrer toute sa pauvre vie à celui qui grandissait impérieusement dans son jeune cœur de femme, débordant du besoin d’aimer et d’être aimé. Elle avait choisi : le seul amour aurait été indivisé et tout pour lui. Elle ne savait ni le comment, ni le pourquoi, mais elle resterait ainsi. Elle avait obtenu le diplôme d’institutrice et, en devant quitter le pensionnat Torlonia, à l’âge de vingt ans, elle choisit d’entrer chez les Filles de la Charité. Le 2 mars 1883, elle entra au noviciat à Sienne. Mais pour des raisons de santé, donné sa gracilité, elle fut bien vite renvoyée. Elle retourna à Rome à son conservatoire : une autre épreuve, pour son expérience de souffrance. Grande fut la surprise, alors que, dans le silence, elle brodait pour gagner son pain, avec le visage baigné de larmes. Plus tard, elle fut de nouveau acceptée au noviciat et envoyée à la communauté de Montenero (Livourne) où elle resta jusqu’à 1886, puis à Bracciano jusqu’en 1888 et plus tard encore elle fut définitivement renvoyée. Autre désillusion, autre souffrance. Le Seigneur éprouvait et sondait la pureté de cet or jusque, en l’expérimentant au creuset de l’humiliation : les supérieurs « décidèrent » qu’elle n’avait pas de vocation et elle fut renvoyé dans le monde : elle avait vingt neuf ans. La bonne supérieure du conservatoire, apitoyée, lui trouva un logement près des sœurs du Sacrement rue Riari, 41. Quelles bonnes sœurs, vue la piété et la disponibilité de Judith, elles lui proposèrent ainsi de l’accepter volontiers parmi elles ; mais ce genre de vie ne convenait pas à son caractère et à sa spiritualité. Elle dut lutter ainsi contre son frère Auguste, qui tentait de la dissuader de se consacrer totalement, en lui proposant de se réunir avec lui et leur sœur, pour former une seule famille. A trente et un ans, Judith se confia encore à sa chère tante et marraine Anne Marie. Sa vie semblait une banqueroute, mais en réalité, le Seigneur la prédisposait à bien d’autres horizons, sans l’épargner du reste de sacrifices et de renoncements. Les fruits de ces deux années furent : la qualité éclatante de son caractère, le grand abandon en Dieu et la plus parfaite obéissance à son directeur spirituel.

La rencontre avec le Père camillien Louis Tezza

Cet abandon à Dieu, se confier totalement à lui, comme un bébé dans les bras de sa mère, vraiment lorsque toutes les routes pour sa totale consécration lui semblaient fermées, porta son inévitable fruit. En décembre 1891, les sœurs de notre Dame du Cénacle, résidentes à Rome, rue de la Stampéria, 78, offraient annuellement un cours d’exercices spirituels aux dames et demoiselles de langue française. Le prédicateur officiel, étant absent à l’improviste, les sœurs se retournèrent vers le Père camillien Louis Tezza qui engagea un bon grade. Le directeur spirituel de Judith lui donna cette information et la jeune fille, pratique de la langue, sans retard s’associa au groupe. A la fin de la retraite, Judith se présenta au confessionnal du Père Louis Tezza pour lui exprimer toute sa peine. Elle raconta sa vie, son histoire, ses insuccès vocationnels, et à la fois, elle manifestait ardemment la proposition de se consacrer, sans savoir discerner dans quelle congrégation. Le père l’écouta attentivement, et certainement inspiré de Dieu, il lui confia son projet de fonder une congrégation féminine, selon l’esprit de saint Camille de Lellis. S’était-elle sentie concerner pour collaborer avec lui dans cette œuvre qui commençait ? Judith écouta attentivement, prit le temps, pria et à la fin s’abandonna à l’inspiration de l'Ésprit, en se mettant à sa disposition pour ce projet. Père Louis Tezza, avait déjà contacté deux autres jeunes : Victoire Panetta et Thérèse Eliseo ; Avec Judith elles furent les trois premières postulantes de la nouvelle congrégation.

Naissance de la Congrégation

Bien vite le Père Louis Tezza, découvre en Judith la qualité de la fondatrice. Sure d’elle, femme de prière et de sacrifice, obéissante et docile aux conseils ; il ne lui fut pas difficile de la choisir comme fondatrice de la nouvelle œuvre. Les trois jeunes sur le conseil du Père, trouvèrent logement au 141 rue Merulana, proche de l’hôpital saint Jean de Latran : c’était le 15 janvier 1892. Le deux février de la même année, fête de la Présentation du Seigneur et mémoire de la conversion de saint Camille, le Supérieur Général des Camilliens, assisté du Père Tezza, remet aux trois postulantes le scapulaire des tertiaires camilliens, orné de la croix rouge. La célébration se passa à la Madeleine, maison généralice des camilliens, exactement dans la chambre-infirmerie, transformée en chapelle, où mourut saint Camille de Lellis. C’est le jour de la naissance de la congrégation des Filles de saint-Camille qui a comme fondateur le Père camillien Louis Tezza et la Mère Vannini. Le 19 mars Judith endossa l’habit religieux et prit le nom de sœur Marie Joséphine.

Développement et croissance

Bien vite la maison de la rue Merulana devint trop étroite, pour les vocations qui en peu de temps accouraient. Ainsi, les Filles de saint Camille, le 6 avril 1892, prirent une habitation plus vaste au 15 rue Giusti. Fin 1892, elles étaient déjà quatorze. Après une année, le 19 mars 1893, fête de saint Joseph, Joséphine Vannini prononce en privé les quatre vœux de pauvreté, de chasteté, d’obéissance et du service des malades même au péril de la vie. Le 8 décembre 1895, elle se consacre par les vœux perpétuels et elle est élue supérieure du nouvel institut ; charge dans laquelle elle restera jusqu’à la mort. En avril 1900, le Père Tezza est envoyé au Pérou comme visiteur de la maison camillienne de Lima. Il ne retournera plus en Europe. Ce fut un grand sacrifice pour lui qui se remit totalement à l’obéissance, et sa droiture morale et spirituelle lui avait suggéré de le demander vraiment comme offert pour le développement de la nouvelle famille camillienne féminine : Père Louis Tezza n’était pas attaché aux personnes, mais uniquement à Dieu, avec le zèle de porter les âmes à Dieu. Voilà comment il s’exprime succinctement et admirablement dans une lettre envoyée à la Mère Joséphine Vannini : « Mille fois j’ai dit au Seigneur : Dételez-moi vraiment de ces chères filles même pour toujours, pourvu qu’elles soient les vôtres, uniquement les vôtres ». Toute la stature de sa sainteté n’émerge pas impérieusement. Une source à laquelle puisa aussi Judith Vannini ; ses écrits et ses « pensées » révèlent l’épaisseur authentique et solide d’une telle sainteté. Les relations entre les deux cofondateurs et spécialement du Père Tezza avec beaucoup de ses filles, s’établirent seulement par la correspondance épistolaire. Après le départ du P. Louis Tezza, le plus grand poids de la nouvelle Congrégation, tomba inévitablement sur elle, qui, expérimentée aux douleurs et aux souffrances, affronta la situation avec courage et détermination. La Congrégation des Filles de Saint Camille, se développa en peu de temps en nouvelles fondations et en nombre de religieuses. Du vivant de la Mère, furent ouvertes des maisons en Italie, en France, en Belgique, et en Amérique, à Buenos Aires.

Une sainte mort

En 1909 la fondatrice atteignait l’âge de cinquante ans. Exactement cette année, environ deux ans avant sa mot, le Seigneur lui accordait la joie désirée depuis longtemps : l’approbation ecclésiale de l’Institut. Le cardinal vicaire, Pierre Respighi, par décret du 21 juin 1909, élevait le pieux conservatoire en congrégation de droit diocésain et en approuvait les constitutions. En attendant, Mère Joséphine Vannini, fragile depuis la jeunesse, n’était jamais de bonne santé. Les souffrances de l’adolescence, les désillusions vocationnelles de sa jeunesse, le poids de la fondation, l’inquiétude et l’amour même pour ses filles, l’avaient consumée. Son cœur était fatigué et ne battait plus régulièrement. De retour d’une visite à la communauté de la haute Italie, elle rentra épuisée et elle fut obligée par la grande faiblesse à se mettre au lit. Toutes furent conscientes que la Mère était arrivée à un stade tel qu’elle ne pouvait plus accomplir ses fonctions de directrice. Elle le comprit et elle se soumit facilement aux affectueux soins que ses filles lui prodiguaient. Elle mit en pratique facilement ce que deux années avant elle avait écrit en Argentine à sœur Véronique Pini, une des premières filles de saint Camille et que je rapporte comme « pensée » : « Prie pour moi, qui en ai toujours grand besoin, surtout pour bien pouvoir accomplir ma pesante charge et afin qu’elle en soit rapidement libérée, pour penser seulement à mon âme (56/126). « Comme il advint en chaque bonne âme – écrit d’elle un prêtre – en cette ultime infirmité resplendira plus que jamais les vertus qui l’avaient accompagnée dans toute sa vie religieuse. La piété envers Dieu, la patience dans ses douleurs, l’affection pour ses sœurs, la docilité aux confesseurs, la hâte pour les autres, la mortification pour soi-même, la gratitude pour chaque petit service, l’humilité des sentiments, l’esprit de foi et d’amour de Dieu, étaient choses qui pouvaient s’animer en elle, je dirais presque continuellement ». Proche de la fin, elle répétait aux prêtres qui l’assistaient, des action d’amour et de foi en Dieu et en la Vierge. La veille de sa mort, elle voulut voir ses filles, elle leur donna des consignes, elle les bénit. Elle mourut sereinement dans la maison du 7 rue Giuta à Rome, la nuit du 23 février 1911 à cinquante deux ans.

Une existence donnée

Toute la vie de Mère Vannini a été une existence donnée. C’est ce qui est plus, donné en une transparente sérénité malgré les épreuves et les souffrances. La volonté de Dieu comprise, après le colloque avec le Père Tezza, elle n’hésita plus : elle se lança généreusement dans l’œuvre que le Seigneur lui avait préparé, une œuvre d’elle – comme celle de Camille – mais de Dieu même. La preuve, l’expansion de la Congrégation des Filles de saint Camille, qui après la mort de la fondatrice ont réalisé des fondations en Allemagne, en Pologne, au Portugal, en Espagne, au Brésil, en Colombie, au Pérou, au Bénin, au Burkina Faso, en Inde, aux Philippines, en Hongrie. Une existence sanctifiée par le « oui » à la divine volonté. Elle a su tirer profit de l’abandon et de la confiance à Dieu une force insoupçonnée, pour conduire maternellement, mais fermement à la porte du ciel sa congrégation. Amoureuse de son divin époux, elle suit les filles une par une, elle les exhorte, quelquefois elle les réprimande, toujours pour qu’elles soient fidèles à l’Époux, elle les incite et les éperonne à la sainteté. L’amour de la Congrégation, elle le montre avec la parole et l’exemple. Elle recommande, elle prie, elle insiste, elle écrit pour que soit toujours maintenu le but de l’Institut, selon l’esprit et l’exemple de saint Camille de Lelis. Les malades sont pour elle, ses « maîtres et Seigneurs » et elle conseille et entraîne les filles en les lançant dans le monde avec cette spiritualité hautement évangélique. A l’école de saint Camille, elle assimila et comprit ce que veut dire se mettre en face du malade dans le monde de la souffrance. Mère Vannini se fait vraie mère, comme si chaque malade était l’unique fils malade, en enseignant avec une théologie pratique et immédiate, que « la souffrance est vaincue surtout par l’amour ».

Béatifiée, le 16 octobre 1994

Père Carlo Colafranceschi, Religieux Camillien

http://famille.camillienne.free.fr/

SOURCE : http://alexandrina.balasar.free.fr/josephine_vannini.htm

Giuditta Vannini

1859-1911

Giuditta naquit le 7 août 1859 à Rome, de Angelo Vannini et Annunziata Papi.

La famille comptait trois enfants, Giulia, Giuditta et Augusto, mais cette famille fut durement éprouvée par la mort prématurée du papa (1863), qui travaillait à Ariccia au service d’un noble propriétaire, et de la maman (1865), qui s’était remariée.

Les deux petites sœurs furent alors placées dans deux instituts différents, tandis qu’Augusto fut accueilli par son oncle maternel.

Giuditta se trouvait donc chez les Filles de la Charité de saint Vincent de Paul, originaires de France, dans leur maison Torlonia de Rome, où on apprenait l’italien, le français, le chant, l’économie domestique, la broderie, outre toutes les matières de l’école primaire. En été, on partait dans la maison Torlonia de Castelgandolfo.

Giuditta reçut la Confirmation et la Première communion en 1873. A partir de ce moment, son idée fixe fut de se consacrer à Dieu, même si son frère Augusto pensait gentiment la faire venir dans la famille pour la sortir de la solitude.

En 1883, Giuditta entra chez les Filles de la Charité à Sienne comme postulante, et reçut l’habit. Mais sa mauvaise santé motiva sa sortie de l’Institut ; en plus, elle était mal «notée» : Elle  n’a rien d’une sainte, elle a mauvais esprit et n’est pas sincère du tout. Mais on lui reconnaît tout de même des qualités : Une piété solide, appuyée sur une forte volonté.

Elle fut recueillie chez les Sœurs Sacramentines à Rome, où son comportement fut exemplaire, sans jamais un mot de plainte ; une nouvelle expérience chez les Filles de la Charité, à Portici, fut à son tour négative. Cette situation fit grandir en Giuditta la vocation à comprendre et servir ceux qui souffrent.

De retour à Rome, la rencontre avec le père Luigi Tezza, des Camiliens, l’aida à concrétiser son idéal. Le bon Père comprit que, ne trouvant aucune congrégation à son goût, Giuditta n’avait plus qu’à en fonder une. Il lui proposa de fonder une communauté féminine dans l’orbite des Pères Camiliens, pour s’occuper spécifiquement des malades.

Giuditta sentit en elle une grande paix à cette idée des Filles de Saint Camille. Avec deux autres compagnes, elles furent les trois premières postulantes en janvier 1892, vêtirent l’habit des tertiaires camiliennes avec la croix rouge et Giuditta prit le nom de Maria Giuseppina.

La nouvelle famille comptait déjà une quinzaine de religieuses dans l’année.

En 1893, Giuditta-Giuseppina fit sa profession religieuse, avec le vœu camilien de service aux malades même au péril de la vie, et fut nommée supérieure. Une maison s’ouvrait aussi à Cremona tandis qu’on imprimait les Règles et les Constitutions.

En 1894, l’Œuvre prend le nom officiel de Pio Conservatorio.

Sans y avoir jamais pensé et sans l’avoir voulu, Giuseppina se retrouvait supérieure, et fut confirmée dans cette position en 1908.

En 1909, le Pio Conservatorio, déjà bien connu et florissant, devenait une congrégation de droit diocésain, comptant cent-vingt-quatre membres dans seize maisons en Italie, en France, en Belgique, en Argentine.

En août 1910, Giuseppina devait s’embarquer à Gênes pour aller visiter les maisons d’Amérique, quand elle ressentit une profonde fatigue qui l’obligea à retourner à Rome. Le repos s’imposait, mais le mal mystérieux empirait.

Giuditta-Giuseppina mourut le 23 février 1911.

Son corps repose dans l’église des Filles de Saint Camille à Grottaferrata.

Giuditta-Maria Giuseppina Vannini a été béatifiée en 1994, canonisée en 2019.

SOURCE : https://samuelephrem-eu.over-blog.com/article-giuditta-vannini-115218376.html


Saint Giuditta Adelaide Agata Vannini

Also known as

Giuseppina Vannini

Josephine Vannini

Memorial

23 February

Profile

Orphaned as a small child. Raised in the Torlonia Conservatory on Via Sant’ Onofrio, under the guidance of the Daughters of Charity of Saint Vincent de Paul. Entered the Daughters’ novitiate in SienaItaly, but was forced to leave due to poor health.

On retreat in 1891 she met Blessed Louis Tezza, procurator general of the Camillians. He had been thinking of founding a women‘s community for the care of the sick. He invited Josephine to help establish the new community, she prayed over it, and decided “yes.” In 1892 she and two companions received the scapular of Camillian tertiaries, and a year later professed private vows, adding service to the sick, even at risk of their lives. They took their perpetual vows in 1895, and Josephine was elected Superior General. Blessed Louis was sent to LimaPeru in 1900, responsibility for the new congregation rested with Mother Vannini, and under her leadership the congregation spread to FranceBelgium and Argentina.

Born

7 July 1859 at RomeItaly

Died

23 February 1911 in RomeItaly of natural causes

Venerated

7 March 1992 by Pope John Paul II (decree of heroic virtues)

Beatified

16 October 1994 by Pope John Paul II

Canonized

13 October 2019 by Pope Francis at Saint Peter’s BasilicaRomeItaly

Additional Information

books

Book of Saints, by the Monks of Ramsgate

Our Sunday Visitor’s Encyclopedia of Saints

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Kamillus

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Martirologio Romano2001 edición

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MLA Citation

“Saint Giuditta Adelaide Agata Vannini“. CatholicSaints.Info. 11 January 2020. Web. 23 February 2021. <https://catholicsaints.info/saint-giuditta-adelaide-agata-vannini/>

SOURCE : https://catholicsaints.info/saint-giuditta-adelaide-agata-vannini/

BL. JOSEPHINE VANNINI was born in Rome, Italy, on 7 July 1859 and lost her parents as a small child. She was raised in the Torlonia Conservatory on Via Sant'Onofrio, under the guidance of the Daughters of Charity of St Vincent de Paul. She entered the Daughters' novitiate in Siena, but was forced to leave because of poor health. While on retreat in 1891 she met Fr Luigi Tezza, procurator general of the Camillians. For some time he had been thinking of founding a women's community, which would be consecrated to God for the care of the sick. Moved by divine grace, he invited her to join him in establishing the new community. She thought about it, prayed and sought advice; then in characteristic fashion she gave him a decisive "yes".

In 1892, the Servant of God and two companions received the scapular of Camillian tertiaries. One year later they professed private vows, adding a fourth vow of service to the sick, even at the risk of their own lives. They made their perpetual profession as Daughters of St Camillus in 1895 and Josephine was elected Superior General.

In 1900 Fr Tezza was sent to Lima, and so responsibility for the new congregation rested in the hands of Mother Vannini. The congregation continued to grow and spread to France, Belgium and Argentina. On the night of 23 February 1911, Josephine Vannini went serenely to meet the Lord she had served in the poor and sick.

SOURCE : http://www.ewtn.com/library/MARY/bios94.htm#vannini

St. Josephine Vannini

Josephine Vannini, foundress of the Congregation of the Daughters of Saint Camillus, was born in Rome, Italy, on 7 July 1859. She was baptized Giuditta Adelaide Agata the following day in the Church of Sant’Andrea delle Fratte. An orphan by the age of seven, Giuditta found a home with the Daughters of Charity. Attracted by the voice of God, which she experienced on the day of her First Communion, she desired to consecrate her life to him but was unable to enter the convent due to poor health.

A providential meeting with Camillian Father Luigi Tezza (now Blessed) opened the way for Giuditta to abandon herself totally to the Lord. On 17 December 1891, she confided to the retreat master her distress at her vocational failure. Father Tezza suggested that she found a religious institute dedicated to the service of the sick. After two days of prayer, Giuditta agreed, adding that she was capable of nothing but wanting to abandon herself with filial confidence to Divine Providence.

On 2 February 1892, in the chapel and chambers where Saint Camillus had died, the Congregation of the Daughters of Saint Camillus was born. Giuditta received the name Sister Josephine and three years later, on 8 December 1895, she professed her perpetual vows and was elected Superior General of the new institute.

Mother Josephine Vannini died in Rome on 23 February 1911, and was proclaimed Blessed on 16 October 1994 by Saint John Paul II. The holy life of Josephine Vannini teaches us, even now, through the institute she founded, to bear witness in a simple and concrete way to the Lord’s love and compassion for the poor, the sick and the suffering, in the certitude that “as you did it to one of the least of these my brethren, you did it to me” (Mt 25:40).

L'Osservatore Romano

18 Octobere 2019, page 3

SOURCE : https://www.ewtn.com/catholicism/saints/josephine-vannini-13889

SAINT OF THE DAY

Saint of the Day – 23 February – Saint Josephine/Giuseppina Vannini (1859-1911)

Posted on February 23, 2020

Saint of the Day – 23 February – Saint Josephine/Giuseppina Vannini (1859-1911) “A woman of prayer and sacrifice” – Religious Sister and Founder together with Blessed Louis (Luigi) Tezza MI (Camillian) (1 November 1841 – 26 September 1923), of the religious congregation known as the Daughters of Saint Camillus, of which Order she is the Patron.   Born as Giuditta Vannini on 7 July 1859 at Rome and died on 23 February 1911 (aged 51) in Rome of natural causes.

Giuditta Vannini was born on 7 July 1859 in Rome as the second of three children to the cook Angelo Vannini and Annunziata Papi, her two siblings were Giulia and Augusto. Her Baptism was celebrated on 8 July and she was given the Baptismal names “Giuditta Adelaide Agata.”   The children were orphaned after her father died on 18 August 1863 when she was four and her mother, when she was seven (her mother remarried on 11 May 1865 but died on 6 November 1866).   She was separated from her siblings when she was sent to the Torlonia orphanage at Via Sant’Onofrio in Rome under the guidance of the Vincentian Sisters until 1883.   Her brother was sent to live with their maternal uncle while her sister was sent to the Sisters of Saint Joseph.   Both her First Communion and Confirmation were celebrated on 19 March 1873.   Vannini obtained a diploma as a kindergarten teacher but settled instead on the religious life.

Vannini entered the Vincentian Sisters on 3 March 1883 to become a professed religious and commenced her novitiate period in Siena but she was forced to leave due to ill health in 1887. Vannini had returned to Rome to recuperate and then in 1888 decided to resume her religious formation. But after she returned to Siena her health was deemed unsuitable for the rigours of the order.

It was sometime later that she would meet Luigi Tezza (in a confessional when she sought his advice) on 17 December 1891 at the end of a spiritual retreat she was attending.   Bl Tezza desired the establishment of an all-female religious congregation dedicated to caring for the sick and dying and asked if Vannini would be interested in joining him.    Giudetta accepted Tezza’s offer after discerning and reflecting on her vocation and the two began to form a group to serve as the basis for their congregation. The decisive moment came on 19 March 1892 when she and two companions received the scapular and the religious habit of the Camillian tertiaries and on 19 March 1893 professed her private vows as “Giuseppina”.   Her perpetual religious profession was made sometime later on 8 December 1895, after she had established, with Tezza, the Daughters of Saint Camillus.   She was made it’s Superior General.   Her profession was made in private since her initial application for ecclesiastical approval of the order had been rejected.

Bl Luigi Tezza

She and Tezza faced difficulties, when Pope Leo XIII decided not to allow for the opening of new religious congregations added to the unjust slander directed at Tezza which led to the Cardinal Vicar of Rome Pietro Respighi sending him to Lima in Peru in 1900 to exercise his pastoral mission there – he is now called “The Apostle of Lima” so great was his work there.   This new development prompted the leadership of the order to fall to Vannini alone but she would maintain correspondence with Tezza until her death.   The congregation received formal approval on 21 June 1909 as an order of Diocesan right.

In 1910 she visited the order’s Italian houses and those in France before suffering from a fatal heart disease.  Giuseppina died during the evening on 23 February 1911 in her bed in Rome.   Her remains were interred in Rome but later relocated to the order’s Motherhouse in Grottaferrata.   The congregation received the decree of praise on 25 February 1922 from Pope Pius XI and received Papal approval from Pius XI a decade later on 17 June 1931.

The plan of the co-Founder Fr Tezza, was to set up a female Congregation with the same charism of his Order which “expresses itself and is realised in the spiritual and corporal works of mercy towards the sick,” practised with a vow “even at the risk of one’s own life” as the fourth vow of the Congregation.   The healing activity of Jesus for the sick occupies a very large and essential part in the Gospel and it becomes a great sign of the salvific mission of Jesus, the Messiah.    Their mission is inseparably united with the Redemptive mission of Christ.

“Cure the sick, save the souls” is the motto of the Congregation.   In response to this special charism the order recognises the Crucified Christ in the sick and in the person who suffers.   “In this presence of Christ among the sick and in us, who serve in His name they find the basis of our spirituality.”

Therefore, the main legacy the St Josephine left her sisters, was the pure and simple physical and spiritual care of the sick, exercised at home as in hospitals, leprosariums and nursing homes, both in European rehabilitation centres and in mission countries.

In late 2005 there were 823 religious in a total of 97 houses in places in Europe such as Poland and Portugal.   The congregation also operates in Latin America in countries such as Argentina and Mexico and in Africa in Benin and Burkina Faso.

Her Beatification process opened in the 1950s though its formal introduction came in the late 1970s at which point she became titled as a Servant of God, she became titled as Venerable in 1992 upon papal confirmation of her heroic virtue.   St Pope John Paul II presided over Vannini’s Beatification on 16 October 1994.   Pope Francis confirmed her canonisation in mid-2019 and Canonised her as a Saint in Saint Peter’s Square on 13 October 2019, together with St John Henry Newman, amongst others.

Blessed Luigi’s Story here:   https://anastpaul.com/2018/09/26/saint-of-the-day-26-september-blessed-louis-tezza-m-i-1841-1923-the-apostle-of-lima/

Author: AnaStpaul

Passionate Catholic. Being Catholic is a way of life - a love affair both with God and Father, our Lord Jesus Christ, the Holy Spirit, our most Blessed and Beloved Virgin Mother Mary and the Church. "Religion must be like the air we breathe..."- St John Bosco With the Saints, we "serve the Lord with one consent and serve the Lord with one pure language, not indeed to draw them forth from their secure dwelling-places, not superstitiously to honour them, or wilfully to rely on the, ... but silently to contemplate them for edification, thereby encouraging our faith, enlivening our patience..." Blessed John Henry Newman Prayer is what the world needs combined with the example of our lives which testify to the Light of Christ. This site will mainly concentrate on Daily Prayers, Novenas and the Memorials and Feast Days of our friends in Heaven, the Saints who went before us and the great blessings the Church provides in our Catholic Monthly Devotions. "For the saints are sent to us by God as so many sermons. We do not use them, it is they who move us and lead us, to where we had not expected to go.” Charles Cardinal Journet (1891-1975) This site adheres to the Catholic Church and all her teachings but rejects the Second Vatican Council as heretical and, therefore, all that followed it.VIEW ALL POSTS

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Beata Giuseppina Vannini Fondatrice

23 febbraio

Roma, 7 luglio 1859 - 23 febbraio 1911

Fondatrice delle Figlie di San Camillo. Fiduciosa dell'aiuto divino, in appena 19 anni di lavoro, Gioseppina Vannini riuscì a diffondere il provvidenziale Istituto in Italia, in Francia, in Belgio e nel Sudamerica. Oggi le Figlie di S. Camillo operano in quattro continenti: Europa, Asia, Africa, America. Sentendo avvicinarsi il momento della sua dipartita, ripeteva alle figlie: “Fatevi coraggio! Anzitutto è Dio che manda avanti le cose e non io. E poi dal paradiso potrò fare voi di più di quello che non faccio stando in questo mondo. Quando io non sarò più, credete pure che si farà meglio di quanto non si faccia adesso”. Ricca di meriti e circondata di grande fama di santità, la Madre entrò nella vita eterna il 23 febbraio 1911.

La causa di canonizzazione fu avviata presso il tribunale del Vicariato di Roma nel 1955. Adempiuto quanto stabilito dalle Leggi Canoniche, il 7 marzo 1992 è stato dichiarato che la Giuseppina Vannini esercitò in grado eroico le virtù teologali, cardinali ed annesse. Il 16 ottobre 1994 Giovanni Paolo II la proclamò "beata".

Il giorno 23 febbraio 2011, le suore Figlie di San Camillo, hanno celebrato solennemente il primo centenario della morte della loro fondatrice.

Martirologio Romano: A Roma, beata Giuseppina (Giuditta Adelaide) Vannini, vergine, fondatrice della Congregazione delle Figlie di San Camillo per l’assistenza ai malati. 

Giuseppina Vannini nasce a Roma il 7 luglio 1859 da Angelo e Annunziata Papi e viene battezzata con il nome di Giuditta. È preceduta da una sorella, Giulia, e seguita da un fratello, Augusto.

Il Signore solitamente prepara e matura le anime attraverso la via della croce. A 4 anni Giuditta perde il papà e tre anni dopo anche la mamma. I tre fratelli orfani vengono separati: Augusto è accolto da uno zio materno, Giulia è affidata alle Suore di San Giuseppe e Giuditta di 7 anni è accolta nel Conservatorio Torlonia in Roma, ove le Figlie della Carità la educano alla fede cristiana e la preparano alla vita.

Giuditta cresce buona, pia, docile e riflessiva. Ottiene il diploma di maestra d’asilo e a 21 anni chiede di entrare nel noviziato delle Figlie della Carità a Siena. Ma poco dopo ritorna a Roma per motivi di salute e per un periodo di prova. L’anno seguente torna a Siena, ma poi viene definitivamente dimessa dall’IStituto perché ritenuta inadatta.

Sente profondamente la chiamata verso la vita religiosa; ma in quale istituto? Ella soffre e prega. Ha 32 anni, quando partecipa a un corso di esercizi spirituali nella casa delle Suore di Nostra Signora del Cenacolo a Roma. L’ultimo giorno del ritiro, il 17 dicembre 1891, Giuditta si presenta al predicatore, il camilliano P. Luigi Tezza per chiederne un consiglio. Il padre, pochi mesi prima, aveva avuto l’incarico in qualità di Procuratore generale di ripristinare le Terziarie Camilliane e in quel momento ha un’ispirazione: affidare a lei la realizzazione di tate progetto.

Giuditta risponde: "Padre, lasciatemi riflettere; vi darò una risposta". Due giorni dopo si presenta al Padre: "Eccomi a sua disposizione per il suo progetto. Non sono capace di nulla io. Confido però in Dio".

P. Tezza scopre ben presto in lei la tempra della fondatrice, sicura di sé, donna di preghiera e di sacrificio. Informa i superiori dell’Ordine camilliano e ottiene l’autorizzazione del Cardinale Vicario di Roma a procedere in questa iniziativa.

Giuditta con altre due giovani, preparate da P. Tezza, formano la prima comunità. Il 2 febbraio 1892, ricorrenza della conversione di San Camillo, nella stanza-santuario ove è morto il Santo, mediante l’imposizione dello scapolare con la croce rossa, nasce la nuova famiglia camilliana. Il 19 marzo seguente, P. Tezza veste dell’abito religioso, contrassegnato dalla croce rossa, Giuditta, che prende il nome di suor Giuseppina e viene nominata superiora.

Con la consulenza del Tezza vengono formulate le Regole dell’incipiente Istituto religioso, specificandone la finalità: per l’assistenza delle malate anche a domicilio.

Pure in mezzo a grandi povertà, cresce il loro numero. Alla fine del 1892 sono già quattordici, nel1893 è aperta una nuova comunità a Cremona e nel 1894 a Mesagne nelle Puglie; seguiranno altre case altrove.

Ma occorre ottenere l’approvazione definitiva dell’autorità ecclesiastica. Purtroppo il Papa Leone XIII aveva deciso proprio in quegli anni di non permettere fondazioni di nuove comunità a Roma. Perciò alla richiesta di P. Tezza, rinnovata per due volte, fu risposto a nome del Papa: "non expedit". (non conviene, non si approva). Anzi fu imposto al gruppo delle religiose di allontanarsi da Roma. Sembra che debba svanire ogni prospettiva, ma per l’ammirazione dell’attività di assistenza delle sorelle, anche da parte della stampa, e per l’appoggio del Cardinale Vicario si ottiene l’erezione in "Pia Associazione" dipendente dal cardinale e così l’opera può continuare.

Un’altra prova sopravviene. L’amabilità di P. Tezza verso le religiose, che chiama "le mie figlie", è oggetto di interpretazioni maligne da parte di alcune persone, che spargono sul Padre alcune insinuazioni definite da madre Giuseppina "ciarle e vere calunnie".

Interviene il Cardinale Vicario e senza appurare la verità toglie al loro padre spirituale Ia facoltà di confessare e gli proibisce di incontrane le suore.

P. Tezza non vuole difendersi e accetta in silenzio le disposizioni offrendo il sacrificio della separazione per il bene e lo sviluppo dell’Istituto. Il distacco viene completato quando il Padre, nell’anno 1900, è incaricato dal suo superiore generale di recarsi in Perù in qualità di visitatore della comunità di Lima. Accetta l’obbedienza e parte per l’America Latina. Da lì non tornerà più in Italia.

Manterrà la relazione con la fondatrice e con l’Istituto solo con la corrispondenza epistolare e morirà a Lima a 82 anni, il 26 settembre 1923, venerato come un santo.

L’allontanamento di P. Tezza costituisce un dramma per la fondatrice, che deve addossarsi da sola il peso del nascente Istituto. Ma non si perde d’animo; ha ricevuto da lui quanto occorre per proseguire. Dotata di mirabile fortezza e fiduciosa nell’aiuto del Signore, riesce a diffondere l’Istituto in varie parti d’Italia e in Argentina.

Nonostante una salute debole, spesso travagliata da languori e da emicranie, la Madre non si risparmia, visita ogni anno le case, si prodiga per le Figlie e le accompagna con amabilità e con vigore.

Il 21 giugno 1909, dopo tante resistenze, riesce ad ottenere il Decreto di erezione dell’istituto in Congregazione religiosa sotto il titolo di "Figlie di S. Camillo".

Net 1910, dopo l’ultima visita a tutte le case in Italia e in Francia, è colpita da una grave malattia di cuore. Passa gli ultimi mesi sofferente nel corpo e per un certo periodo anche nello spirito per timori e ansietà sulle sorti dell’Istituto.

Così, purificata ulteriormente dal dolore, il 23 febbraio 1911 rende serenamente l’anima a Dio. Lascia un Istituto con sedici case religiose in Europa e America e con 156 religiose professe.

Il 16 ottobre 1994 Giovanni Paolo II la proclamò "beata".

La sua eredità

Le Figlie di San Camillo, contrassegnate dalla rossa croce camilliana, sono sparse in quattro continenti.

Continuano il carisma della Fondatrice negli ospedali, case di cura, centri di riabilitazione in Europa e in terra di missione, anche presso malati a domicilio e nei lebbrosari, memori dell’ammonimento della Beata Vannini: "Abbiate cura dei poveri infermi con lo stesso amore, come suole un’amorevole madre curare il suo unico figlio infermo".

L’esempio e il mandato di Gesù

"Entrato Gesù nella casa di Pietro, vide Ia suocera di lui che giaceva a letto con la febbre. Le toccò la mano e la febbre scomparve; poi essa si alzò e si mise a servirlo.

Venuta la sera, gli portarono molti indemoniati ed egli scacciò gli spiriti con la sua parola e guarì tutti i malati, perché si adempisse ciò che era stato detto per mezzo del profeta Isaia: 

Egli ha preso le nostre infermità e si e addossato le nostre malattie" (Mt 8,14-17).

"Quando entrerete in una città e vi accoglieranno, mangiate quello che vi sarà messo dinanzi, curate i malati che vi si trovano e dite loro: è vicino a voi il regno di Dio" (Lc 10,8-9).

SOURCE : http://www.santiebeati.it/dettaglio/90319

Santa Giuseppina (Giuditta Adelaide) Vannini Vergine, fondatrice

23 febbraio

Roma, 7 luglio 1859 - 23 febbraio 1911

Giuditta Adelaide Agata Vannini nasce a Roma il 7 luglio 1859. Tra i quattro e i sette anni rimane orfana di entrambi i genitori: per questa ragione viene ospitata, fino ai ventuno anni, nel Conservatorio Torlonia, un orfanotrofio retto dalle Figlie della Carità di San Vincenzo De Paoli. Domanda di essere ammessa tra di loro: le viene concesso, ma nel 1888 è dimessa definitivamente, anche per ragioni di salute. Il 17 dicembre 1891, al termine di un ritiro spirituale, si confessa dal predicatore, padre Luigi Tezza, dell’Ordine dei Ministri degli Infermi (beatificato il 4 novembre 2001), e gli racconta le sue vicissitudini. Il sacerdote da tempo sta meditando su come fondare un istituto religioso femminile basato sul carisma di san Camillo de Lellis, fondatore del suo Ordine. Chiede quindi a Giuditta di collaborare con lui: dopo due giorni, lei accetta. Il 2 febbraio 1892, con due compagne, riceve lo scapolare carmelitano con la croce rossa di San Camillo, mentre il 19 marzo seguente veste l’abito religioso, cambiando nome in suor Maria Giuseppina. Nei successivi diciannove anni, col sostegno di padre Tezza, prima personale, poi epistolare, segue l’espansione dell’istituto in Italia, Francia, Belgio e nell’America del Sud. Muore a Roma il 23 febbraio 1911. È stata beatificata dal Papa san Giovanni Paolo II il 16 ottobre 1994; la sua memoria liturgica cade proprio il 16 ottobre. Il 13 ottobre 2019 è stata canonizzata da papa Francesco. I resti mortali della fondatrice delle Figlie di San Camillo sono venerati nella cappella della casa generalizia, a Grottaferrata, in via Anagnina 18.

Martirologio Romano: A Roma, beata Giuseppina (Giuditta Adelaide) Vannini, vergine, fondatrice della Congregazione delle Figlie di San Camillo per l’assistenza ai malati.

Orfana dall’infanzia

Giuditta Adelaide Agata Vannini nasce a Roma il 7 luglio 1859 da Angelo e Annunziata Papi e viene battezzata il giorno seguente, nella chiesa di Sant’Andrea delle Fratte. È preceduta da una sorella, Giulia, e seguita da un fratello, Augusto.

A quattro anni Giuditta perde il papà e tre anni dopo anche la mamma. I tre fratelli orfani vengono separati: Augusto è accolto da uno zio materno, Giulia è affidata alle Suore di San Giuseppe.

Giuditta, che ha sette anni, è accolta nel Conservatorio Torlonia in Roma, un orfanotrofio dove le Figlie della Carità di San Vincenzo De Paoli la educano alla fede cristiana e la preparano alla vita. Cresce buona, pia, docile e riflessiva. Il 19 marzo 1873 riceve la Cresima e la Prima Comunione.

In prova dalle Figlie della Carità

Ottiene il diploma di maestra d’asilo e a ventuno anni chiede di entrare nel noviziato delle Figlie della Carità a Siena. Ma poco dopo ritorna a Roma per motivi di salute e per un periodo di prova. L’anno seguente torna a Siena, ma poi viene definitivamente dimessa dall’istituto perché ritenuta inadatta.

Sente profondamente la chiamata verso la vita religiosa, ma non sa in quale istituto. Ha trentadue anni, quando partecipa a un corso di esercizi spirituali nella casa delle Suore di Nostra Signora del Cenacolo a Roma.

L’incontro con padre Luigi Tezza

L’ultimo giorno del ritiro, il 17 dicembre 1891, Giuditta si presenta al predicatore, il camilliano padre Luigi Tezza, per chiedere un consiglio. Il religioso, pochi mesi prima, aveva avuto l’incarico in qualità di Procuratore generale di ripristinare le Terziarie Camilliane, ma i tentativi non avevano avuto esito.

L’incontro con Giuditta fa sorgere in lui un’spirazione: affidare a lei la realizzazione di tale progetto. Giuditta risponde: «Padre, lasciatemi riflettere; vi darò una risposta». Due giorni dopo si presenta: «Eccomi a sua disposizione per il suo progetto. Non sono capace di nulla io. Confido però in Dio».

L’inizio di una nuova famiglia religiosa

Padre Tezza scopre ben presto in lei la tempra della fondatrice, sicura di sé, donna di preghiera e di sacrificio. Informa i superiori dell’Ordine camilliano e ottiene l’autorizzazione del Cardinale Vicario di Roma a procedere in questa iniziativa.

Giuditta inizia a fare vita comune con Vittorina Panetta ed Emanuela Eliseo, preparate da padre Tezza. Il 2 febbraio 1892, ricorrenza della conversione di San Camillo, nella stanza-santuario dove è morto il Santo, le tre donne ricevono lo scapolare con la croce rossa: è l’atto di nascita di una nuova famiglia religiosa innestata sul tronco camilliano.

Il 19 marzo seguente, padre Tezza veste dell’abito religioso, contrassegnato dalla croce rossa, Giuditta, che prende il nome di suor Maria Giuseppina (per brevità, solo Giuseppina) e viene nominata superiora. Con la consulenza del sacerdote camilliano vengono formulate le Regole e precisato il fine del nuovo istituto: l’assistenza dei malati anche a domicilio e a rischio della vita.

L’espansione e le prime prove

Pure in mezzo a grandi povertà, cresce il loro numero. Alla fine del 1892 sono già quattordici, nel 1893 è aperta una nuova comunità a Cremona e nel 1894 a Mesagne, in provincia di Brindisi. Occorre però ottenere l’approvazione definitiva dell’autorità ecclesiastica.

Purtroppo il Papa, Leone XIII, aveva deciso proprio in quegli anni di non permettere fondazioni di nuove comunità a Roma. Perciò alla richiesta di padre Tezza, rinnovata per due volte, fu risposto a nome del Papa: “non expedit”. (non conviene, non si approva). Anzi, viene imposto al gruppo delle religiose di allontanarsi da Roma.

Sembra che debba svanire ogni prospettiva, ma per l’ammirazione dell’attività di assistenza delle sorelle, anche da parte della stampa, e per l’appoggio del cardinal Lucido Maria Parocchi, vicario di Sua Santità per la città di Roma, si ottiene l’erezione in “Pia Associazione”.

L’allontanamento di padre Tezza

Un’altra prova sopravviene. L’amabilità di padre Tezza verso le religiose, che chiama «le mie figlie», è oggetto di interpretazioni maligne da parte di alcune persone, che spargono sul Padre alcune insinuazioni definite da madre Giuseppina «ciarle e vere calunnie».

Interviene il cardinale vicario: toglie al loro padre spirituale la facoltà di confessare e gli proibisce di incontrane le suore. Padre Tezza non vuole difendersi e accetta in silenzio le disposizioni offrendo il sacrificio della separazione per il bene e lo sviluppo dell’istituto.

Il distacco viene completato quando il camilliano, nel 1900, è incaricato dal suo superiore generale di recarsi in Perù in qualità di visitatore della comunità di Lima. Accetta l’obbedienza e parte per l’America Latina.

Da lì non tornerà più in Italia. Manterrà la relazione con la fondatrice e con l’istituto solo con la corrispondenza epistolare e morirà a Lima a 82 anni, il 26 settembre 1923. È stato beatificato il 4 novembre 2001.

Madre Giuseppina all’opera

L’allontanamento di padre Tezza costituisce un dramma per madre Giuseppina, che deve addossarsi da sola il peso del nascente istituto. Ma non si perde d’animo: ha ricevuto da lui quanto occorre per proseguire. Dotata di mirabile fortezza e fiduciosa nell’aiuto del Signore, riesce a diffondere l’istituto in varie parti d’Italia, Francia, Belgio e in Argentina.

Nonostante una salute debole, spesso travagliata da languori e da emicranie, la fondatrice non si risparmia: visita ogni anno le case, si prodiga per le suore e le accompagna con amabilità e con vigore. Il 21 giugno 1909, dopo tante resistenze, riesce ad ottenere il decreto di approvazione diocesana sotto il titolo di Figlie di San Camillo.

La morte

Nel 1910, dopo l’ultima visita a tutte le case in Italia e in Francia, è colpita da una grave malattia di cuore. Passa gli ultimi mesi sofferente nel corpo e, per un certo periodo, anche nello spirito, a causa di timori e ansietà sulle sorti dell’istituto.

Sentendo avvicinarsi il momento della sua dipartita, ripete alle figlie: «Fatevi coraggio! Anzitutto è Dio che manda avanti le cose e non io. E poi dal paradiso potrò fare voi di più di quello che non faccio stando in questo mondo. Quando io non sarò più, credete pure che si farà meglio di quanto non si faccia adesso»

Purificata ulteriormente dal dolore, il 23 febbraio 1911 madre Giuseppina rende serenamente l’anima a Dio. Lascia sedici case religiose in Europa e America e centocinquantasei religiose professe.

I suoi funerali vengono celebrati il giorno seguente; al termine, la sua salma viene sepolta nel cimitero del Verano a Roma. Nel 1932 i resti mortali vengono riesumati e traslati nella chiesa della casa madre delle Figlie di San Camillo, in via Labico 29.

La causa di beatificazione fino al decreto sulle virtù eroiche

La causa di beatificazione di madre Giuseppina viene avviata presso il tribunale del Vicariato di Roma l’8 giugno 1955. Il processo informativo si conclude il 20 dicembre 1956. Il 22 marzo 1961 viene emesso il decreto sugli scritti. Il 28 aprile 1976 i resti vengono nuovamente traslati e deposti nella cappella della nuova casa generalizia delle suore, in via Anagnina 18 a Grottaferrata.

Il decreto sull’introduzione della causa, come prevedeva la legislazione dell’epoca, porta la data del 25 dicembre 1977. È stato seguito, il 23 febbraio 1979, dal decreto sull’assenza di culto. Il processo informativo e quello apostolico sono stati convalidati il 5 luglio 1985.

Secondo le nuove normative in materia di cause di beatificazione e canonizzazione, viene predisposta la “Positio super virtutibus”, consegnata nel 1988. In seguito alla discussione da parte dei Consultori Teologi, il 26 ottobre 1991, e da parte dei cardinali e dei vescovi membri della Congregazione delle Cause dei Santi, il 7 gennaio 1992, il 7 marzo 1992 il Papa san Giovanni Paolo II ha autorizzato la promulgazione del decreto con cui madre Giuseppina Vannini veniva dichiarata Venerabile.

Il miracolo per la beatificazione

Come possibile miracolo per ottenere la sua beatificazione è stato esaminato, presso il Tribunale Ecclesiastico della diocesi di Buenos Aires, il caso di Olga Nuñez. Affetta da un melanoma che aveva intaccato anche il cervello, rimase gradualmente paralizzata.

Davanti all’inefficacia delle cure mediche, le Figlie di San Camillo che lavoravano nell’ospedale in cui la donna era stata ricoverata posarono su di lei una reliquia di madre Giuseppina e iniziarono una novena per chiedere la sua intercessione. A partire da quel momento, l’ammalata cominciò a migliorare, fino a essere dichiarata perfettamente guarita.

Il decreto di convalida dell’inchiesta diocesana sull’asserito miracolo è datato 20 dicembre 1985. Il 16 marzo 1993 la Consulta Medica ha concluso che il fatto era inspiegabile secondo le conoscenze scientifiche del momento. Il 4 giugno seguente, i Consultori Teologi hanno espresso parere favorevole circa il nesso tra l’asserita guarigione e l’intercessione di madre Giuseppina. Anche i cardinali e i vescovi della Congregazione delle Cause dei Santi hanno confermato, il 5 ottobre 1993, quell’opinione positiva.

La beatificazione

Il 23 dicembre 1993, infine, san Giovanni Paolo II ha autorizzato la promulgazione del decreto con cui la guarigione di Olga Nuñez era miracolosa e ottenuta per intercessione della fondatrice delle Figlie di San Camillo.

Lo stesso Pontefice l’ha beatificata il 16 ottobre 1994 a Roma, in piazza San Pietro, nella stessa celebrazione in cui sono stati elevati agli onori degli altari altri cinque candidati. La memoria liturgica di madre Giuseppina è stata fissata al 16 ottobre, giorno anniversario della beatificazione.

Il miracolo per la canonizzazione

Il secondo miracolo esaminato per la canonizzazione è avvenuto nella città di Sinop, in Brasile. Le Figlie di San Camillo, presenti lì dal 1981, nel 2004 erano finalmente riuscite a ottenere, grazie alla carità dei cittadini, la costruzione di una casa di riposo per anziani, che avrebbe portato il nome di madre Giuseppina.

Il 19 agosto 2007 un operaio, Arno Celson Klauck, stava lavorando a un vano ascensore all’interno dell’edificio in costruzione. Mentre posizionava delle assi di legno per chiudere il vano, cadde al suo interno, da un’altezza di oltre dieci metri, corrispondenti ai tre piani del fabbricato. Nella caduta gli venne spontaneo invocare madre Giuseppina, esclamando: «Madre mia, aiutami!».

Il figlio dell’operaio e un collega accorsero e lo tirarono fuori illeso, a parte alcune escoriazioni. Anche i medici del pronto soccorso dell’ospedale di Sinop non trovarono alcun danno né al cervello né agli altri organi. Qualche tempo dopo, Arno ebbe dolori alla schiena. Successivi esami hanno riscontrato che non erano dovuti alle conseguenze della caduta.

Il riconoscimento del secondo miracolo e la canonizzazione

L’inchiesta diocesana sull’asserito miracolo si è svolta dal 1° al 4 dicembre 2015. Gli atti relativi sono stati consegnati il 15 dicembre 2015 presso la Congregazione delle Cause dei Santi e, il 27 maggio 2016, hanno ottenuto il decreto di convalida.

Il 27 settembre 2019 la Consulta Medica ha riconosciuto l’inspiegabilità tecnica del caso di scampato pericolo, mentre il 19 febbraio 2019 i Consultori Teologi hanno espresso parere favorevole circa la natura miracolosa dell’evento. I cardinali e i vescovi della Congregazione delle Cause dei Santi, il 7 maggio 2019, hanno confermato il nesso tra l’accaduto e l’intercessione di madre Giuseppina Vannini.

Il 13 maggio 2019, ricevendo in udienza il cardinal Giovanni Angelo Becciu, Prefetto della Congregazione delle Cause dei Santi, papa Francesco ha autorizzato la promulgazione del decreto con cui quello avvenuto ad Arno Celson Klauck era riconosciuto come miracolo ottenuto per intercessione della fondatrice delle Figlie di San Camillo. Lo stesso Pontefice l’ha canonizzata il 13 ottobre 2019, insieme ad altri quattro Beati, in piazza San Pietro a Roma.

Le Figlie di San Camillo oggi

Le Figlie di San Camillo hanno ottenuto il pontificio decreto di lode il 25 febbraio 1922 e, il 17 giugno 1931, l’approvazione definitiva da parte della Santa Sede. Oggi sono circa ottocento suore professe e sono presenti in ventidue Paesi di quattro continenti.

Come alle origini, seguendo il carisma di san Camillo vissuto dai loro fondatori, si dedicano all’assistenza sia sul piano professionale, sia su quello spirituale, in ospedali, lebbrosari, case di riposo e case di cura. Gestiscono anche scuole per infermiere. Soprattutto, continuano a professare, in aggiunta ai tre voti religiosi e in pieno stile camilliano, quello di non lasciare mai i malati, neanche quelli infettivi

Autore: Emilia Flocchini

SOURCE : http://www.santiebeati.it/dettaglio/90319

Festa della Beata Madre Giuseppina Vannini. Breve biografia.

ottobre 16, 2013

Giuditta Vannini - Madre Giuseppina  

Nascita e primi anni di vita

Giuditta Adelaide Agata Vannini seconda di tre figli, nasce in Roma il 7 luglio 1859, dai coniugi Angelo e Annunziata Papi. Fu battezzata il giorno dopo nella Chiesa di Sant’Andrea delle Fratte. Il papà morì quando lei aveva appena quattro anni, (18 agosto 1863) e la mamma rimasta vedova, fra stenti e avversità, sopravvisse al marito solo tre anni. I tre figli orfani furono fra loro separati, e per sempre.

Giuditta è accolta tra le orfanelle del Conservatorio Torlonia in Roma, dove prestano il loro servizio le Suore Figlie della Carità di San Vincenzo de’ Paoli. Rimane qui fino all’età di ventuno anni,

Giuditta trova lavoro a Portici (Napoli) come maestra d’asilo, ma neanche qui si sente serena e decide di ritornare a Roma per  andare ad abitare dalla zia materna, sua madrina di battesimo. In quest’anno, 1891, fa l’incontro decisivo per la sua vita: conosce infatti il Padre Luigi Tezza che, intende fondare una Congregazione dedita al servizio degli infermi, trasmettere il carisma di San Camillo al femminile.

La scelta vocazionale:

Il giorno che lo Spirito Santo sceglie per dare inizio alla nuova opera nella Chiesa e destinato a cambiare la vita di due anime in cerca entrambe della volontà di Dio, corrisponde al 17 dicembre 1891.

Nel mese di dicembre 1891 le religiose del Cenacolo residenti in Roma, offrirono nella propria casa alle signore della colonia francese un corso di esercizi predicato nella loro lingua. Venuto a mancare inaspettatamente il predicatore proveniente dalla Francia, le religiose chiesero al Padre Tezza di sostituirlo.

Tra le esercitanti vi era Giuditta Vannini, desiderosa di conoscere meglio la volontà di Dio a suo riguardo. Il 17 dicembre 1891, avvicinandosi il termine degli esercizi, la Madre Giuseppina si presentò al confessionale del predicatore, gli parlò della sua vocazione alla vita religiosa. Lei era decisa a consacrarsi a Dio ma non sapeva come realizzare tale vocazione. Il Padre Tezza le propose alcuni Istituti, offrendosi anche di agevolargliene l’ammissione; ma per ognuno trovava difficoltà.

Allora il Padre le disse: «Avreste dunque, figlia mia, l’intenzione di fondarne una a vostro gusto? Avete per caso la vocazione a farvi fondatrice?»

Essa rispose con un sorriso negativo. Il Padre però crede avere in quel momento come un lume dall’alto, e una voce interna sembrava dirgli: «Non sarebbe questa giovane, l’anima scelta da Dio per dar principio all’opera ch’egli ti ha affidato?».

Al termine degli esercizi, la Madre Vannini tornò dal Padre Tezza: da quel momento si metteva interamente a sua disposizione per il progetto di cui le aveva parlato. Lui non mancò di rappresentarle le numerose difficoltà che certamente avrebbero incontrato per venire a termine di questo progetto. Egli non le diede a sperare «rose ma molte e molte spine», soprattutto per la mancanza di risorse e d’appoggi umani. «Tutto ciò però non parve sgomentare» la Vannini; al contrario si mostrò coraggiosa ed energica perché si mettesse subito mano all’opera con intero e filiale abbandono alla Divina Provvidenza.

La volontà di Dio si manifestò così chiaramente e nella Chiesa nacque la Congregazione Figlie di San Camillo, che offrirà ad essa frutti di santità.

Il suo messaggio oggi

“Fare bene ogni cosa, anche la più piccola, la più umiliante, perché Dio ci vede! Unico scopo della nostra vita sia quello di piacere e dare gloria a Dio!”

“Cercare d’essere “una vera mamma” con dolcezza, fermezza e bontà. Non inquietarsi con i difetti del prossimo, ma dimostrare loro che l’agire in quel modo non è secondo il Cuore di Gesù".

La Madre Giuseppina si distinse nella carità verso il prossimo, amava sinceramente tutti, con tenerezza squisitamente materna, li seguiva di continuo, individualmente in tutte le loro necessità sia fisiche che morali e spirituali. Diceva: “La carità deve essere universale, abbracciare tutto il mondo, fondamentale è aiutare i nostri prossimi a ben morire, pregando sempre per i poveri agonizzanti, senza mai dimenticare di essere prima caritatevoli con i propri cari, e poi adottare una carità più squisita con i più bisognosi e difficili vedendo sempre negli Infermi l’immagine di “Gesù sofferente”. Diceva ancora, che quello che si fa agli infermi è a Gesù medesimo che si fa, quindi deve essere fatto con amore, delicatezza, con tutto il cuore e ancor di più vi si deve mettere      l’impronta inconfondibile dell’amor di Dio. 

La Madre ci ha trasmesso la maternità innata di ogni donna, insieme al carisma della misericordia dato da San Camillo di come assistere agli infermi con un cuore di madre dedito completamente al suo unico figlio infermo, insegnando con una teologia pratica e immediata che “la sofferenza è vinta soltanto dall’amore”.

Un’esistenza santificata dal “sì” alla divina volontà. Lei ha saputo trarre dall’abbandono e dalla fiducia in Dio una forza insospettata, per condurre maternamente ma fortemente al porto sicuro la sua Congregazione.

Innamorata del suo divino Sposo, segue le sue figlie una per una le esorta, talvolta le ammonisce, sempre perché siano fedeli allo Sposo, le incita e le sprona alla santità.

L’amore alla Congregazione lo dimostra con la parola e l’esempio. Raccomanda, prega, insiste, scrive, perché sia sempre mantenuto il fine dell’istituto, secondo lo spirito e l’esempio di San Camillo de Lellis.

I malati sono per lei i suoi “Padroni e Signori!” e propone e trascina le figlie lanciandole nel mondo con questa spiritualità altamente evangelica. Alla scuola di San Camillo, ha assimilato e compreso cosa significhi persi di fronte al malato nel mondo della sofferenza.

Questa è la nostra missione nel mondo d’oggi, essere vicino a chi soffre, accogliere, consolare, curare non soltanto le malattie fisiche, ma accompagnare quelli che soffrono la solitudine, l’indifferenza; ascoltare il loro “silenzio” il loro cuore, che cercano una mano che lo sollevi e dare segni di speranza e carità.

Morì serenamente nella casa di Via Giusti 7 a Roma, la notte del 23 febbraio 1911 a cinquantadue anni di età.

SOURCE : http://concuoredimadre.blogspot.com/2013/10/festa-della-beata-madre-giuseppina.html

NewsVannini

Con cuore di Madre – In ricordo della Beata Giuseppina Vannini

Scritto da Ufficio Comunicazione / 16/10/2014

“Fermezza e bontà”, ecco cosa desiderava Madre Vannini dalle sue figlie spirituali. La fermezza di chi è convinto del valore e del bene di quanto si sta facendo, o si sta per fare, e allo stesso tempo la bontà che non esaspera ma sa trovare in ogni cosa il giusto equilibrio.

Madre Vannini ha imparato questo alle sue proprie spese, cominciando e ricominciando, affrontando le difficoltà con coraggio e grande spirito di sacrificio, nella consapevolezza che per ogni cosa ci vuole impegno e costanza. Non è mai venuta meno nella ricerca assidua e perseverante della Volontà di Dio su di lei, finché il cielo si è aperto!

La Vannini è nata Roma il 7 luglio 1859, e il giorno dopo è stata battezzata nella vicina Chiesa di Sant’Andrea delle Fratte con il nome di Giuditta Adelaide Agata. Giuditta era stata preceduta da una sorella, Giulia e seguita da un fratellino, Augusto. Tutto sembrava andare bene in quella famiglia, quando nel 1863 muore il papà Angelo lasciando sola la madre con i tre piccoli. Nel 1866 muore anche la mamma e i bambini, rimasti soli, vengono separati: Giulia, che aveva 9 anni, è stata affidata ad un collegio di Suore Giuseppine, Giuditta di 7 anni, inviata al conservatorio-orfanatrofio Torlonia, e Augusto di 4 anni, accolto presso lo zio materno Gioacchino.

Giuditta cresce buona e giudiziosa e ben presto si distingue per la sua pietà, partecipa all’Eucaristia quotidiana ed è molto fedele in tutto. Con il passar del tempo si va maturando nel suo cuore la vocazione religiosa; anche lei desidera essere una figlia della Carità e, all’età di 21 anni, chiede di essere ammessa in noviziato. La sua gioia però dura poco, perché dopo appena 5 settimane, viene rimandata per motivi di salute, una seconda volta ammessa e in seguito dimessa definitivamente.

A 32 anni si trova sola e senza aver realizzato il desiderio più profondo del suo cuore: consacrarsi tutta a Dio. Si abbandona tuttavia alla Sua volontà, certa che egli non le avrebbe messo in cuore tale inclinazione senza darle i mezzi per realizzarla.

E così la giovane Giuditta viene invitata a partecipare ad un corso di esercizi spirituali guidati da un sacerdote camilliano chiamato Luigi Tezza, che lei però credeva fosse un gesuita. Prima della conclusione degli esercizi spirituali Giuditta si avvicina al confessionale ed espone al Confessore la sua situazione per avere dei consigli. Padre Tezza le fa l’elenco di alcuni Istituti religiosi ma Giuditta non si sentiva attratta verso nessuno. Infine il Tezza le domanda se non avesse la vocazione di farsi fondatrice dal momento che non c’erano comunità adatte per lei. La Vannini sorride negativamente, ma in quel momento il Tezza crede di avere un’ispirazione dall’alto, perché anche lui stava in ricerca di una persona con cui collaborare nella fondazione di un nuovo Istituto Religioso. Egli aveva già tutti i permessi e anche il progetto era pronto ma mancava chi aderisse al suo piano. Presenta a Giuditta il suo progetto, ma lei, nella sua prudenza, chiede un tempo per pensare e in seguite gli avrebbe dato una risposta definitiva. Difatti corre dal suo direttore spirituale e della sua amica e confidente, Suor Vincenza Cioli, i quali la conoscono bene e sanno che ne ha le qualità, e entrambi, incoraggiano la Vannini ad accettare.

Senza più dubbi, ma come uno che ha trovato quel tesoro che aveva cercato per una vita, la Vannini non corre ma vola dal Tezza e manifesta la sua totale e incondizionata disponibilità a collabora con lui. Nemmeno gli eventuali ostacoli e penose difficoltà enumerati dal

Tezza in questa nuova impresa, distolsero la Vannini dalla sua ormai presa decisione!

E così prende avvio una meravigliosa avventura, viva e dinamica fino ad oggi, la fondazione della Congregazione delle Figlie di San Camillo. L’opera di P. Luigi Tezza è stata fondamentale e insostituibile nella trasmissione del carisma di San Camillo alla nuova comunità: assistere gli infermi vedendo in essi la persona di Cristo!

Il 2 febbraio 1892, nella stanza cappella dove è morto San Camillo, la Vannini con altre due giovani ricevono, dalle mani del Superiore generale dei Camilliani, lo scapolare e la croce rossa, e il 19 marzo di quello stesso anno, P. Tezza veste dell’abito religioso, contrassegnato dalla croce rossa, Giuditta, che prende il nome di suor Maria Giuseppina.

Pure in mezzo a grandi povertà, il primo nucleo aumenta e alla fine del 1892 sono già quattordici, nel1893 è aperta una nuova comunità a Cremona e nel 1894 a Mesagne nelle Puglie; seguiranno altre case altrove. Le difficoltà non mancheranno ma con la grazia di Dio e la benedizione dei poveri che assistono, la piccola famiglia prosegue sicura la sua missione.

A causa di infondate calunnie, il P. Tezza viene allontanato dalle figlie e Madre Vannini rimane sola alla guida della nascente comunità. Nonostante una salute debole, spesso travagliata da languori e da emicranie, la Madre non si risparmia, visita ogni anno le case, si prodiga per le Figlie e le accompagna con amabilità e con vigore.

Nel 1910, dopo l’ultima visita a tutte le case in Italia e in Francia, è colpita da una grave malattia di cuore. Passa gli ultimi mesi sofferente nel corpo e per un certo periodo anche nello spirito per timori e ansietà sulle sorti dell’Istituto.

Così, purificata ulteriormente dal dolore, il 23 febbraio 1911 rende serenamente l’anima a Dio. Il 16 ottobre 1994 San Giovanni Paolo II la proclama “beata”.

La nota caratteristica della spiritualità della Vannini è stata la semplicità! Amava ripetere: “La vera devozione non consiste in molte preghiere e devozioni particolari, né in parolone di basso sentimento di sé. No, cerchiamo la santità nella semplicità”. La rettitudine nell’operare, la gentilezza nel tratto, la bontà con tutti, fare bene ogni cosa, essere presenti a sé stesse e non operare mai a casaccio. Voleva che le sue figlie fossero fedeli allo Sposo divino e conservassero intatto il vero spirito dell’Istituto, secondo gli insegnamenti di San Camillo.

Per lei, come per Camillo, i malati erano “la pupila e il cuore di Dio”, la ragione della sua vita e della sua opera e spronava le figlie a fare altrettanto.

La vita della Vannini è stata segnata dalla sofferenza, ma tale sofferenza è diventata feconda e ha generato vita, è diventata dono; Madre Vannini ha aperto il suo cuore per accogliere le sofferenze dei poveri di ogni genere e ancora oggi continua a pregare presso Dio per tutti noi che imploriamola sua fedele e potente intercessione!

Suor Bernadete, Postulatrice Figlie di San Camillo

Vedi anche: http://www.figliedisancamillo.org/ita/chi/vannini.asp

RASSEGNA STAMPA

In copertina le Figlie di San Camillo della Germania. Foto scattata durante la festa della Fondatrice dello scorso anno. Al centro, con l’immagine della Beata Vannini, la Provinciale della Germania: Sr. Gabriella.

SOURCE : https://www.camilliani.org/con-cuore-di-madre-in-ricordo-della-beata-giuseppina-vannini/

Den hellige Josefina Vannini (1859-1911)

Minnedag: 16. oktober

Den hellige Josefina (it: Giuseppina) ble født som Judith Adelheid Vannini (it: Giuditta Adelaide) den 7. august 1859 i Roma i Italia. Hun ble døpt dagen etter i kirken Sant'Andrea delle Fratte. Hun var den andre av tre barn av Angelo Vannini og Annunziata Papi; hennes søster het Giulia og hennes bror Augusto. Den 18. august 1863 døde faren, og den 6. november 1866 også moren, så lille Judith var foreldreløs i en alder av syv år. Broren Augusto flyttet til onkelen Gioacchino Papi, mens søstrene Julia og Judith ble sendt til forskjellige institusjoner. Judith kom til det romerske barnehjemmet i Via Sant'Onofrio som ble kalt Conservatorio Torlonia og ble drevet av vincentianerinnene (Barmhjertige døtre av St. Vincent av Paul).

Judith ble på barnehjemmet til den 3. mars 1883, da hun trådte inn i novisiatet til denne kongregasjonen i Siena. Men på grunn av svak helse måtte hun tre ut etter noen få uker. Hun anstrengte seg da for å følge de barmhjertige søstrenes regel utenfor klostermurene. Den 6. mai 1884 begynte hun på novisiatet for andre gang. Men den 25. juni 1888 måtte hun igjen forlate moderhuset i Siena av helsemessige grunner, denne gangen for godt. Alle var enige om at Judith, som alltid var sykelig, ikke var bestemt for ordensstanden.

Under en retrett i huset til «Søstrene av Vår Frue av Coenaculum» i 1891 møtte hun den salige p. Aloisius Tezza (it: Luigi) (saligkåret 2001), generalprokurator for ordenen kamillianerne (Ordo Clericorum Regularium Ministrantium Infirmis – MI) i Roma. Da hadde han allerede i en tid tenkt på om han skulle grunnlegge en søsterkongregasjon som i den hellige Camillus av Lellis' (1550-1614) ånd skulle arbeide for syke og døende. Han inviterte henne til å samarbeide med ham om å etablere den nye kommuniteten. Hun ba om betenkningstid, noe hun fikk. Hun ba og søkte andres råd, og til slutt samtykket hun.

Den 15. januar 1892 slo hun seg ned i en bolig nær Lateranbasilikaen sammen med to ledsagere. Den 2. februar 1892 mottok de tre kvinnene skapularet med det røde korset som kamillianertertiarer, og dette regnes som kongregasjonens grunnleggelsesdato. Ett år senere avla de private løfter, med et fjerde løfte om tjeneste for de syke, selv når deres egne liv sto i fare. Den 19. mars 1892 mottok de ordensdraktene og sine ordensnavn, og Judith tok navnet Maria Josefina (Giuseppina). De avla i 1895 sine evige løfter som «Den hellige Camillus' døtre» (Congregatio Filiarum Sancti Camilli – FSC). Josefina ble valgt til kongregasjonens generalsuperior.

Aloisius Tezza forble den åndelige lederen av fellesskapet til 1898, da han ble sendt til Frankrike. I 1900 ble han sendt til Lima i Peru, og fra da av lå hele ansvaret for den nye kongregasjonen i Moder Vanninis hender. Han døde den 36. september 1923. Til tross for sin dårlige helse og hyppige sykdommer ledet Josefina kongregasjonen og skaffet den anseelse. Kongregasjonen fortsatte å vokse og spredte seg først til andre byer i Italia, og deretter til Frankrike, Belgia, Tyskland, Polen, Spania, Argentina, Colombia, Brasil, India og Afrika.

Den 21. juni 1909 ble reglene og konstitusjonene for fellesskapet godkjent av Romas kardinalvikar Pietro Respighi, og instituttet ble opphøyd til en kongregasjon. Men snart var det slutt på generalsuperiorens fysiske styrke. Etter flere måneders lidelser døde Josefina om kvelden den 23. februar 1911 i Roma. Da fantes det allerede 126 kamillianerdøtre som bodde i ti hus i Italia og seks utenlands. I dag har kongregasjonen med hovedsete i Grottaferrata utenfor Roma rundt 600 søstre i Italia, Tyskland, Polen, Ungarn; Georgia, Spania, Portugal, Argentina, Brasil, Colombia, Peru, India, Filippinene, Burkina Faso, Elfenbenskysten og Benin.

Den 15.desember 1977 ble hennes saligkåringsprosess åpnet. Den 7. mars 1992 ble hennes «heroiske dyder» anerkjent og hun fikk tittelen Venerabilis («Ærverdig»). Den 23. desember 1993 undertegnet pave Johannes Paul II (1978-2005) dekretet fra Helligkåringskongregasjonen som godkjente et mirakel på hennes forbønn. Hun ble saligkåret av paven den 16. oktober 1994 på Petersplassen i Roma under bispesynoden for ordenslivet. Hennes minnedag er 16. oktober, men dødsdagen 23. februar nevnes også.

Hun ble helligkåret søndag den 13. oktober 2019 på Petersplassen av pave Frans sammen med fire andre.

SOURCE : https://www.katolsk.no/biografier/historisk/jvannini

Voir aussi : https://slmedia.org/fr/blogue/tout-sur-la-bienheureuse-giuseppina-josephine-vannini