Bienheureux Bernard
Lichtenberg
Prêtre et
martyr (+ 1943)
Alors que le régime nazi bafouait la dignité de Dieu et des hommes, il priait en public pour les Juifs, traités et detenus inhumainement. À cause ce cela, il fut arrêté et envoyé au camp de concentration de Dachau, mais, accablé de mauvais traitements, il mourut en cours de route, près de la forteresse de Hof en Allemagne.
"À la suite de la Kristallnacht, Bernard Lichtenberg, doyen de la Cathédrale de Berlin, éleva des prières publiques pour les juifs. Il devait mourir par la suite à Dachau et être proclamé bienheureux."
(source: 'Nous nous souvenons - Une réflexion sur la Shoah' message de Jean-Paul II au Cardinal Cassidi)
Béatifié le 23 juin 1996 à Berlin par Jean-Paul II.
Martyrologe romain
SOURCE : https://nominis.cef.fr/contenus/saint/10568/Bienheureux-Bernard-Lichtenberg.html
Bienheureux Bernard
Lichtenberg, Prêtre et Martyr du nazisme († 1943). Fête le 05 Novembre.
Bernhard Lichtenberg, né le 3 Décembre 1875 à Ohlau en Silésie prussienne, mort le 05 Novembre 1943 à Hof en Bavière, était un Prêtre Catholique, qui s’est opposé au régime nazi.
Il étudie la théologie Catholique de 1895 à 1898 à Innsbruck, puis à Breslau (Wroc?aw), où il est ordonné Prêtre en 1899.
De 1913 à 1930 il est curé de la paroisse du Sacré-Cœur à Berlin-Charlottenburg. Au cours de la première guerre mondiale, il est mobilisé dans un régiment de fantassins. Il reçoit une médaille de la Croix-Rouge.
Il est un moment élu au parlement de Charlottenburg sous l’étiquette du parti Catholique, le Zentrum.
En 1931, l’Évêque de Berlin l’appelle au chapitre de Cathédrale, puis, en 1938, le nomme prévôt de la Cathédrale.
http://www.abbaye-saint-benoit.ch/hagiographie/fiches/f0389.htm
Bienheureux Bernard
LICHTENBERG
Nom: LICHTENBERG
Prénom: Bernard (Bernhard)
Pays: Allemagne
Naissance: 1875
Mort: 05.11.1943 Lors de son transfert à Dachau
Etat: Prêtre
Note: Prévôt de la Cathédrale de Berlin
Béatification: 23.06.1996 à Berlin par Saint Jean Paul II
Canonisation:
Fête: 5 Novembre
Réf. dans l’Osservatore Romano: 1996 n.28 p.4-5,8-9
Réf. dans la Documentation Catholique: 1996 n.14 p.669-675
Notice.
Lorsque Hitler arrive au pouvoir, il règne au moyen d'une 'terreur systématique' et beaucoup cèdent soit par opportunisme, soit par peur.
De nombreux Catholiques demeurent fidèles à leur conscience et résistent,
notamment à propos des Juifs contre lesquels les nazis ont décidé 'la solution
finale'.
Ils s'engagent, seuls ou en groupe, souvent de façon cachée et parfois au prix de leur vie. Bernhard Lichtenberg est l'un d'entre eux.
Il est Prévôt de la Cathédrale de Berlin. En Novembre 1938, il assiste aux terribles anticipations des 'pogroms'.
Le soir même il monte en chaire à la Cathédrale Sainte-Edwige et proclame: "Dehors, la synagogue est en train de brûler, celle-là aussi est une maison de Dieu".
A partir de ce jour-là, chaque soir à l'occasion des Vêpres, il prie en public "pour les Chrétiens non-aryens persécutés, pour les Juifs".
Plus tard il étendra sa Prière aux "détenus des camps de concentration,
etc." Il est arrêté en Octobre 1941.
Lors de son interrogatoire, il déclare: "Mon seul Führer est Le Christ" et il dit les raisons de son opposition: suppression de l'heure de religion dans les écoles, laïcisation du mariage, euthanasie (cf 'suppression des bouches inutiles'), persécution des Juifs, etc.
Le 23 Octobre 1941, il est arrêté par les SS, emprisonné et torturé. En
Septembre 1943, il reçoit une visite en prison de son Évêque. Mgr Konrad von Preysing lui apporte un message
personnel du Pape Pie XII.
Il est déporté au camp de concentration de Dachau. Mais, malade du cœur, il meurt au cours de son transfert le 05 Novembre 1943, dans des conditions non élucidées.
Son corps est transporté le 16 Novembre à l’église Saint-Sébastien, qui n’est pas encore détruite, puis transféré en 1965 dans la crypte de la cathédrale Sainte-Edwige de Berlin.
Le 23 Juin 1996, Jean Paul II Béatifie Bernhard Lichtenberg en même temps que Karl Leisner, jeune Prêtre victime lui aussi du nazisme.
La cérémonie se déroule au stade olympique de Berlin, "en cet endroit même
où, 60 ans auparavant, le régime national-socialiste a voulu se servir des
cérémonies des jeux olympiques pour faire triompher son idéologie
inhumaine".
Le Pape souligne que le témoignage de ces deux Martyrs est toujours actuel. A notre époque, on est tenté de s'adapter au monde en renonçant à notre identité Chrétienne.
Au contraire, le Christianisme est un ferment indispensable à la civilisation car "là où la vérité de Dieu n'est pas respectée, la dignité de l'homme est également blessée".
A noter aussi que sans la claire attitude de leurs Évêques respectifs, leur
témoignage n'aurait guère été possible.
En Septembre 1943, Bernhard Lichteberg reçoit une dernière visite en prison de
son Évêque, Mgr Konrad von Preysing, lui apportant un message personnel de Pie
XII, ce qui le comble d'une joie extraordinaire.
http://www.abbaye-saint-benoit.ch/hagiographie/fiches/f0389.htm
Profile
Priest in
the diocese of Berlin, Germany.
He served in the Berlin Cathedral,
and was well known in civic circles. An out-spoken critic of the Nazis and
their anti-Semitism, Father Berhard
organized protests outside the concentration camps, led public prayers for
the Jews after the terrors of Krystallnacht, and filed formal complaints
against the racist policies of the party. For these works he was imprisoned for
two years. Upon his release he immediately resumed his ministry, both pastoral
and social. He was arrested again,
sentenced to the Dachau concentration camp, but died en
route. Martyr.
Born
3
December 1875 at
Ohlau, Germany
martyred on 5
November 1943 in
a cattle car at Hof, Germany while
en route to the Dachau concentration camp
2 July 1994 by Pope John
Paul II at the Olympic Stadium, Berlin, Germany
23 June 1996 by Pope John
Paul II at the Olympic Stadium, Berlin, Germany
Additional
Information
other
sites in english
images
video
webseiten
auf deutsch
Lebendiges virtuelles Museum Online
sitios
en español
Martirologio Romano, 2001 edición
fonti
in italiano
Dicastero delle Cause dei Santi
Martirologio Romano, 2005 edition
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i norsk
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w jezyku polskim
MLA
Citation
“Blessed Bernhard
Lichtenberg“. CatholicSaints.Info. 4 July 2023. Web. 5 November 2023. <https://catholicsaints.info/blessed-bernhard-lichtenberg/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/blessed-bernhard-lichtenberg/
23 June 1996
BL.
BERNHARD LICHTENBERG was born on 3 December 1875 in Ohlau, Germany, and
ordained a priest in Breslau (now Wroclaw, Poland) in 1899. A year later he
began his pastoral mission in Berlin, where he worked in various parishes until
being appointed parish priest in the district of Charlottenburg.
In 1931 the Bishop called
him to the Chapter of St Hedwig's Cathedral, where he was named parish priest
the following year and provost in 1938. Very active politically in the Centre
Party, he went to Goring in 1935 to protest the cruelties of the concentration
camps. From 1938 he became known for his evening prayers in the cathedral
(which was only a kilometre from Hitler's Reichskanzlei) for the wounded,
prisoners, soldiers fallen in battle (on both sides), Jews and the persecuted.
Bishop Konrad von Preysing later entrusted him with the pastoral care of
baptized Jews. He said prayers in public for the Jews in November 1939 on the
evening of the mass destruction of Jewish property which came to be known
as Krystallnacht. After watching his every step and making numerous
threats, the Gestapo finally arrested him on 22 May 1942. He was given a
two-year prison sentence for treason and "misuse of his official
position". Already seriously ill, the Gestapo considered his presence in
the city a threat and ordered him to be transferred to Dachau, but he never
arrived. Because of his extremely poor health he died in a cattle car on 5
November 1943 as the transport train passed Hof.
SOURCE : https://web.archive.org/web/20180929233226/https://www.ewtn.com/library/MARY/bios96.htm#lichtenberg
Blessed Bernhard Lichtenberg
Feast day: Nov 05
Blessed Bernhard
Lichtenberg was a martyr during the Second World War. Born in 1875, he
was ordained a priest for the Diocese of Berlin, Germany. He served in the
Cathedral of Berlin and was an outspoken critic of the Nazis and their
anti-Semitic campaign.
He organized protests
outside concentration camps, led public prayers for the Jews, and filed
complaints against the Nazi party. Bernhard was
eventually arrested for these actions and imprisoned for two years, but
this did not deter him.
After his release, he
resumed his actions and criticisms against the Nazis. He was arrested again and
sentenced to the Dachau concentration camp. He never arrived at the camp. He
was killed Nov. 5, 1943 on the way to Dachau at the age of 67.
He was beatified by Pope
John Paul II in 1996.
SOURCE : https://www.catholicnewsagency.com/saint/blessed-bernhard-lichtenberg-646
Blessed Bernard
Lichtenberg and Courage
“Our wholehearted
paternal sympathy goes out to those who must pay so dearly for their loyalty to
Christ and the Church; but directly the highest interests are at stake, with
the alternative of spiritual loss, there is but one alternative left, that of
heroism.“
Pius XI, Mit
Brennender Sorge
We Americans tend to be
an outspoken lot. We give voice to our opinions freely and many of us enjoy
raucous debate, as can be seen on most American blog sites, including this one.
We are fortunate to live in a free society where there is no penalty for expressing
ourselves. But what if we did not live in a free society? What if we lived in a
vicious dictatorship where dissent is a one way trip to a concentration camp
and then to an unmarked grave? How many of us would then have the courage to
speak out, especially if almost everyone else were keeping their heads down and
not saying anything? For many people throughout history this has not been a
game of “what if.”
Blessed Bernard
Lichtenberg
Born in Ohlau in the
province of Silesia in Germany on December 3, 1875, Bernard Lichtenberg studied
theology at the seminary in Innsbruck, Austria and was ordained a priest in
1899. He served as a priest in Berlin, becoming the parish priest of the
Sacred Heart parish in the Berlin suburb of Charlottenburg in 1913. Ever an
energetic priest, he laid the foundations for five parishes and a monastery in
Berlin. Somehow he also found the time to be active in the Catholic Centre
Party, and was for a time a member of the Berlin regional parliament after
World War I. He also carried out missionary and charitable works among the poor
of Berlin.
He was made a canon
of the Cathedral Chapter by the first Bishop of the newly created diocese
of Berlin, Christian Schreiber, in 1931. In 1932 he became pastor of
Saint Hedwig’s Cathedral in Berlin. He also attracted the ire of the
Nazis by his support of the pacifist Peace League of German Catholics, and was
denounced by Hitler’s propaganda chief Joseph Goebbels in
the Nazi paper Der Angriff.
After the Nazis came to
power in 1933, Father Lichtenberg attempted unsuccessfully to convince Cardinal
Bertram, the president of the German Bishop’s conference, to protest against
the Nazi boycott of Jewish businesses. In 1935 he protested to Herman Goering against
the treatment of the Jews. Goering denied everything and demanded that
Lichtenberg be taken into “protective custody” for spreading lies about the
German state.
Lichtenberg’s Conflict
with the Nazis
In 1937 Father
Lichtenberg helped to distribute clandestinely throughout Germany copies of the
blistering condemnation of the Nazis by Pius XI, Mit
Brennender Sorge. After Kristallnacht, a Nazi led pogrom throughout Germany
against the Jews, he said from the pulpit of Saint Hedwig’s: ‘we know what
happened yesterday. We do not know what tomorrow holds. However, we have
experienced what happened today. Outside, the synagogue burns. That is also a
house of God.’ From that time forward, Father Lichtenberg prayed publicly
during evening prayers, in the heart of Nazi Germany, for the Jews and
Christians of Jewish descent.
While doing this, Father
Lichtenberg was also taking other actions which ensured that he was a marked
man as far as the Nazis were concerned. He of course was an outspoken critic of
the Nazi program of murdering the mentally disabled and made yet another public
protest on the issue in August of 1941.
Inevitably he was
arrested by the Nazis in October of 1941. When the Gestapo searched this house
they found a draft of a sermon that he was going to deliver the next Sunday
denouncing a pamphlet written by Joseph Goebbels: ‘this pamphlet states
that every German who supports Jews with an ostensibly false sentimentality, be
it only through friendly obligingness, practises treason against his Volk.
Let us not be misled by this un-Christian way of thinking but follow the strict
command of Jesus Christ: “you shall love your neighbour as … yourself.”
Fidelity of Blessed
Lichtenberg
During his
interrogations, Father Lichtenberg steadfastly stated that he was opposed to
the treatment of the Jews by the Nazis because such treatment was opposed to
Christian charity. He said that he agreed with Bishop Galen who had denounced
the murdering of the mentally handicapped by the Nazis. He summed up his
position by stating that Nazism was completely incompatible with the teachings
and commands of the Catholic Church.
He was held for two years
and then shipped off to Dauchau, where the Nazis sent 2,579 Catholic priests.
Ill, he died in a cattle car enroute to Dauchau on November 5, 1943. His body
was taken to Berlin where 4000 people had the courage to appear at his funeral.
An onlooker observed, “I wonder if they know they are burying a saint?” He was
beatified by Pope John Paul II on June 23, 1996. Here is the
sermon of the Pope on that occasion. He began with this text which all
Catholics should live by although it takes courage to do so: “Do not
fear those who kill the body but cannot kill the soul” (Mt 10:28).
SOURCE : http://catholicstand.com/bernard-lichtenberg-courage/
Il
Beato Bernardo Lichtenberg in processione con
i paramenti sacri
Domprost
Bernhard Lichtenberg i en prosesjon på Kristi Legemsfest foran St.
Hedwigs-katedralen
Beato Bernardo
Lichtenberg Sacerdote e martire
Ohlau, Slesia, 3 dicembre
1875 - Hof, Baviera, 5 novembre 1943
È stato proclamato beato
da Giovanni Paolo II nel 1996 a Berlino. Nacque il 3 dicembre 1875 a Ohlau
nella Slesia (oggi Olawa in Polonia). Il 21 giugno 1899 fu ordinato prete e
Breslau. Nel 1900 fu trasferito a Berlino. Nel 1935, essendosi ammalato il
vicario capitolare, fu incaricato di reggere la diocesi di Berlino. Avendo
saputo della situazione dei campi di concentramento protestò contro tali abusi.
Condividendo le idee del vescovo di Münster, Clemente Agostino von Galen
(1878-1946), nel 1941 protestò contro l'eliminazione dei malati di mente: mandò
una lettera al capo dell'Ordine dei medici del Reich e al cancelliere del
Reich, Hitler. Si prodigò anche per la difesa dei «non ariani». Nell'ottobre
1941 preparò un comunicato da leggere dal pulpito contro la persecuzione degli
ebrei. Denunciato da due donne, però, venne arrestato dalla Gestapo il 23
ottobre 1941. Restò in carcere fino al 23 ottobre 1943. Ma il 28 ottobre, in
condizioni di salute pessime, fu mandato al campo di Dachau. Il viaggio gli
costò la vita: morì il 5 novembre. (Avvenire)
Martirologio
Romano: Nella cittadina di Hof in Germania, beato Bernardo Lichtenberg,
sacerdote e martire, che, dopo aver preso coscienza dei gravi atti che venivano
compiuti contro la dignità di Dio e degli uomini, fu arrestato per avere
pubblicamente pregato per gli Ebrei vessati in modo disumano e incarcerati e,
destinato al campo di prigionia di Dachau, morì durante il viaggio, provato dai
maltrattamenti, ma impavido in Cristo.
Bernardo Lichtenberg è stato proclamato beato da papa Giovanni Paolo II il 23 giugno 1996 a Berlino, nella sua Germania.
Fu una delle poche persone in Germania, che al tempo del nazismo, osò alzare la voce in difesa degli ultimi, contro l’eliminazione dei poveri malati di mente e contro la persecuzione degli ebrei, pagando con la sua vita questo atto coraggioso e cristiano.
Nacque il 3 dicembre 1875 a Ohlau nella Slesia (oggi Olawa in Polonia), primo di cinque figli. Crebbe nello spirito cristiano di cui era ricca la sua famiglia e ad Ohlau frequentò la Scuola Elementare, ricevendo la Prima Comunione il 12 aprile 1887; da ragazzo assisteva alla S. Messa ogni mattina insieme alla madre.
Dopo gli esami di maturità sempre ad Ohlau, il 12 marzo 1895 si trasferì a Innsbruck in Austria per intraprendere gli studi in teologia presso la locale Università e poi in quella di Breslau, al termine dei quali fu ordinato sacerdote il 21 giugno 1899 nel Duomo di Breslau.
Dopo una prima esperienza pastorale a Neisse, nel 1900 fu trasferito a Berlino, dove fino al 1913 svolse le funzioni di vice parroco e parroco in varie chiese della vasta diocesi; dal 1913 al 1931 fu parroco della parrocchia del Sacro Cuore a Charlottenburg che contava 35.000 cattolici, che però disponeva solo di una piccola chiesa della capienza di 400 fedeli.
Chiedendo aiuti e questuando, provvide alla costruzione di quattro chiese, ma soprattutto si distinse come parroco per la sua schietta e semplice pietà, per una vita di estrema povertà e per la carità illimitata verso i poveri e gli abbandonati.
Nell’ambiente berlinese, dove i cattolici erano una minoranza ed erano spesso scherniti, padre Bernardo Lichtenberg difese sempre con coraggio i diritti della Chiesa, spesso pagandone le conseguenze; nel 1931 il primo vescovo di Berlino lo nominò membro del Capitolo della Cattedrale e parroco del Duomo.
Uomo di forte carattere e intrepido difensore della Chiesa, dei diritti degli uomini, dei sacerdoti e religiosi, fu fin dall’inizio malvisto dai nazionalsocialisti.
Nel 1935 essendosi ammalato il Vicario Capitolare, fu incaricato di reggere la diocesi di Berlino; avendo saputo della situazione inumana dei campi di concentramento, chiese di avere un incontro con il Primo Ministro Hermann Göring e in sua assenza, consegnò una lettera di denuncia contro tali abusi; ciò destò l’ira e poi la vendetta della Gestapo.
Condividendo le idee dell’eroico vescovo di Münster, il Servo di Dio Clemente Agostino von Galen (1878-1946), protestò egli pure nel 1941 contro l’eliminazione dei malati di mente; mandò per questo una lettera al Capo dell’Ordine dei Medici del Reich, Conti e per conoscenza al Cancelliere del Reich, Hitler, ai competenti Ministeri e alla Gestapo, ne riportiamo qualche passo:
“La gente in pubblico non deve saperlo, ed i parenti non osano protestare pubblicamente, perché temono per la loro libertà e per la loro vita. Anche sulla mia anima di sacerdote grava il peso della connivenza con i crimini contro la legge sia morale che dello Stato. Io però, anche se sono un cittadino qualunque, protesto come uomo, cristiano, sacerdote e tedesco e chiedo ragione a Lei, Capo dell’Ordine dei Medici del Reich, dei crimini che vengono perpetrati per ordine suo o con la sua approvazione e che provocano la vendetta del Signore della vita e della morte sul popolo tedesco”.
Nel contempo si prodigò per alleviare le sofferenze degli ebrei perseguitati e dei cosiddetti ‘non ariani’; nel 1938 assunse la direzione dell’”Opera assistenziale presso l’Ordinariato Episcopale” preposto all’aiuto di queste persone, ne ospitò qualcuno anche nella sua casa.
Nell’ottobre 1941 venne diffuso un volantino anonimo ma di provenienza nazista, in cui si affermava che chiunque dimostrasse compassione per gli ebrei, commetteva un atto di alto tradimento verso la patria.
A questa minaccia, il prevosto della cattedrale, padre Bernardo Lichtenberg, volle rispondere con un comunicato di protesta, da leggere dal pulpito personalmente in tutte le Messe della domenica successiva, ma dopo una denuncia di due donne, la Gestapo effettuò una perquisizione trovando il foglio pronto per la protesta, quindi il 23 ottobre 1941 padre Bernardo fu arrestato.
Fu condotto prima nella prigione di Plotzensee e poi in quella di Moabit, accusato di due delitti: il primo quello di aver fatto degli affari di Stato, oggetto della sua predicazione davanti a numerosi fedeli (riferendosi alla preghiera per gli ebrei e i non ariani), il secondo di aver preparato un foglio contro il volantino di propaganda antisemita.
Seguirono vari interrogatori da parte della Gestapo; padre Lichtenberg già cagionevole di salute non resse alla durezza della prigionia e si ammalò gravemente, ma non gli fu dato il permesso di un ricovero in un luogo di cura.
Il 22 maggio 1942, fu condannato a due anni di prigione, egli con coraggio dichiarò che come sacerdote cattolico non poteva accettare la filosofia del nazismo e che per lui i Comandamenti di Dio, avevano più forza delle leggi dello Stato.
Trascorsa la detenzione, chiese di poter assistere nel ghetto di Litzmannstadt, gli ebrei battezzati, ma il 23 ottobre 1943 appena scarcerato dalla prigione Tegel di Berlino, fu trasferito nel campo di concentramento di Berlino - Wuhlheide e da lì il 28 ottobre inviato dalle SS al famigerato campo di Dachau, in uno stato di salute fisica così debilitata che senza opportune cure mediche e medicinali, il viaggio equivaleva ad una condanna a morte.
Infatti quando il 3 novembre, dopo sei giorni d’interminabile viaggio dentro un vagone, egli arrivò alla cittadina di Hof in Baviera, era già in stato di coma leggero; trasportato nella locale clinica, morì il 5 novembre 1943, edificando tutti con il suo comportamento sereno.
Fu sepolto il 16 novembre nel cimitero di St-Hedwig di Berlino; la fama del suo martirio si diffuse in tutta la diocesi; il 26 agosto 1965 i suoi resti furono traslati nella cripta della cattedrale.
Autore: Antonio Borrelli
SOURCE : https://www.santiebeati.it/dettaglio/92207
VISITA PASTORALE IN
GERMANIA (21-23 GIUGNO 1996)
OMELIA DI GIOVANNI PAOLO
II
Stadio Olimpico di
Berlino - Domenica, 23 giugno 1996
Cari fratelli e sorelle!
1. "Non abbiate
paura di quelli che uccidono il corpo, ma non hanno potere di uccidere
l’anima" (Mt 10, 28).
Le parole rivolte un
tempo da Cristo ai suoi discepoli in Terra Santa si estendono, superando i
secoli, a tutti i cristiani. Valgono per tutte le latitudini e le longitudini.
Hanno acquistato un significato particolare per quei discepoli di Cristo la cui
beatificazione celebriamo oggi a Berlino: Bernhard Lichtenberg e Karl
Leisner.
Questa celebrazione è
un’ora di grazia per la Chiesa di Berlino e di Münster. È un momento di grazia
per tutto il popolo tedesco. Nella grande espressione di ringraziamento della
Chiesa, l’Eucaristia, possiamo rivolgere in questa giornata un ulteriore
ringraziamento particolare. È il ringraziamento a Dio, che ha donato alla sua
Chiesa e al mondo due uomini che hanno recato testimonianza della
incondizionata sequela di Cristo per la vittoria della fede.
La storia ha posto
entrambi di fronte a una dura prova, ma essi non hanno avuto paura "di
quelli che uccidono il corpo". Il terribile sistema totalitario procurava,
con una generosità senza precedenti, la morte per coloro che non si sottomettevano
al sistema. In questo modo si cercava di dominare le anime. I nostri beati
però hanno attinto dalle parole di Cristo la certezza che quelli "non
hanno potere di uccidere l’anima". Partendo da qui si comprende la loro
vittoria. Essi hanno conseguito questa vittoria in quanto hanno testimoniato
Cristo dinnanzi agli uomini: "Chi dunque mi riconoscerà davanti agli
uomini, anch’io lo riconoscerò davanti al Padre mio che è nei cieli" ( Mt 10,
32 ).
La loro fortezza era il
Cristo confessato davanti agli uomini. Cristo rimase loro fedele anche dopo il
martirio. È il loro testimone davanti al Padre, e in questa testimonianza è
racchiuso il "giudizio della loro santità", il "giudizio"
che oggi viene ufficialmente proclamato dalla Chiesa nello stadio olimpionico
di Berlino. Oggi due beati martiri celebrano il loro trionfo, proprio nel luogo
in cui, 60 anni or sono, il regime nazionalsocialista volle la celebrazione dei
giochi olimpici al fine di far trionfare la sua disumana ideologia; nel luogo
in cui l’idealismo della gioventù venne profanato, e gli uomini incitati
all’odio e all’inimicizia, invece che alla pacifica convivenza.
Vi salutiamo, intrepidi
servitori di Cristo, del Re con la corona di spine. Possa questa città, che
fu testimone del combattimento di Bernhard Lichtenberg contro il
potere del male e testimone della prigionia, delle torture e della morte,
diventare oggi testimone della vostra esaltazione nella Chiesa del Dio
vivente.
2. Per comprendere le
condizioni in cui entrambi i nostri beati di oggi hanno combattuto il loro
combattimento spirituale, la liturgia si richiama al profeta Geremia:
"Sentivo le insinuazioni di molti: terrore all’intorno! Denunciatelo e lo
denunceremo" (Ger 20, 10). Queste parole furono scritte
duemilacinquecento anni fa, ma risuonano come se si riferissero al tempo
recente. Il sistema si serviva del metodo "terrore ovunque", per
trasformare uomini liberi in delatori.
Geremia è l’immagine di
Cristo e attraverso Cristo di tutti coloro che non si sono fatti sedurre (cf. Ger 20,
10 ); di tutti coloro che hanno avuto fiducia nella potenza di Dio e che
hanno conseguito la vittoria. "Ma il Signore è al mio fianco come un prode
valoroso, per questo i miei persecutori cadranno e non potranno prevalere"
(Ger 20, 11). Il Signore "ha liberato la vita del povero dalle mani
dei malfattori" ( Ger 20, 13 ).
Nel testo del profeta
Geremia troviamo un riferimento sufficientemente chiaro ai due beati
di oggi: Bernhard e Karl. Vissero nei tempi del terrore sistematico. Hanno
vinto con la loro fede e con la loro confessione.
Non il plauso del mondo,
ma la fedele testimonianza a Cristo Gesù è la prova di una sequela autentica di
Cristo. Il Signore non richiede ai propri discepoli una confessione di
compromesso al mondo, bensì una confessione di fede, che è pronta anche a
offrirsi in sacrificio. Bernhard Lichtenberg e Karl Leisner hanno dato questa
testimonianza non solo con parole, ma anche con la loro vita e con la loro
morte: in un mondo diventato disumano hanno testimoniato Cristo, che solo è
Via, Verità e Vita.
3. Cristo è la via.
Bernhard Lichtenberg e Karl Leisner hanno recato questa testimonianza in un
tempo in cui molti avevano abbandonato la retta via, e per opportunismo o per
paura si erano smarriti. Chi osserva la vita dei due martiri lo sa: il loro
martirio non è stato, nel loro itinerario esistenziale, un incidente della
sorte, ma l’ultima e ineluttabile conseguenza di una vita vissuta nella sequela
di Cristo.
Già nella prima
giovinezza si avviarono entrambi per la strada sulla quale li ha chiamati Dio,
la strada che Egli voleva percorrere con loro. "Cristo, tu mi hai
chiamato. Io dico, umile e deciso: "Sono qui, mandami"", scrive
Karl Leisner all’inizio dei suoi studi di Teologia. Presago, fin dagli inizi,
del carattere anticristiano dell’allora partito dominante, egli si sentì
chiamato a insegnare agli uomini, mediante il servizio sacerdotale tanto
desiderato, la via di Dio, senza concessioni di sorta a quella che si chiamava
"visione popolare del mondo". Ancor prima di essere fatto prigioniero
a Dachau, si fece apostolo di una profonda devozione mariana, alla quale fu
stimolato da padre Kentenich e dal movimento di Schönstatt.
Il coraggio della sua
fede e il suo entusiasmo per Cristo devono essere stimolo e modello soprattutto
per i giovani, che vivono in un ambiente caratterizzato da miscredenza e
indifferenza. Non sono solo i dittatori politici a limitare la libertà; c’è
bisogno uguale di forza e coraggio per contrapporsi al risucchio dello spirito
del tempo, che è orientato al consumo e al godimento egoistico della vita o,
all’occasione, getta sguardi compiacenti nei confronti dell’ostilità alla
Chiesa, o perfino dell’ateismo militante. Il servizio a favore degli uomini
richiese a Bernhard Lichtenberg tutto il suo impegno e tutta la sua
abnegazione. La sua fede incrollabile gliene diede la forza. "Egli era se
stesso, in ogni sua fibra, dietro ogni parola: predicava attraverso se
stesso... Aveva la fede che sposta le montagne", scrisse in seguito uno
dei suoi contemporanei.
Bernhard e Karl ci
incoraggiano a rimanere sulla via che si chiama Cristo. Non dobbiamo stancarci,
anche se talvolta questa via sembra oscura e richiede sacrificio. Guardiamoci
dai falsi profeti che ci vogliono indicare altre vie. Cristo è la via che porta
alla vita. Tutte le altre vie mostreranno o vie non rette o vie erronee.
4. Cristo è la Verità.
Bernhard Lichtenberg lo ha testimoniato fino al suo ultimo respiro. Contro la
menzogna dell’ideologia nazionalsocialista Lichtenberg dichiarò
coraggiosamente: "La mia guida è Cristo!". Ogni giorno, egli pregava
nella recita del Vespro "per i "cristiani non ariani",
gravemente oppressi; per gli ebrei perseguitati, per i prigionieri nei campi di
concentramento . . . ".
Che il nuovo beato fosse
stato un santo della preghiera di intercessione si desume non solo da questa
preghiera per gli ebrei e per i prigionieri dei campi di concentramento, ma
anche dalla sua preghiera per le vocazioni. Fu un instancabile promotore
dell’apostolato per le vocazioni al sacerdozio e religiose. La sua
beatificazione deve quindi essere un’esortazione a vivere la giornata mondiale
e le giornate di preghiera mensili per le vocazioni sacerdotali e religiose con
nuova dedizione e fiducia. Vorrei anche incoraggiarvi a farvi carico della
preoccupazione della Chiesa nelle comunità e soprattutto nella Pontificia Opera
per le Vocazioni secondo lo spirito di Bernhard Lichtenberg.
Bernhard Lichtenberg
riconobbe chiaramente che lì, dove la verità di Dio non viene più rispettata,
si lede anche la dignità dell’uomo. Dove domina la menzogna, domina sempre
l’agire falso e cattivo: "le azioni di un uomo sono le conseguenze dei
suoi principi. Se i principi sono sbagliati, anche le azioni non saranno giuste
.. . io combatto i principi sbagliati, dai quali derivano necessariamente
azioni sbagliate", scrive egli nel verbale della sua prima testimonianza
di fronte ai giudici nazisti. E chiamò anche chiaramente e precisamente per
nome alcuni di questi falsi principi: ". . . l’eliminazione dell’ora di
religione nelle scuole. La lotta contro la croce... la secolarizzazione del
matrimonio, l’uccisione intenzionale di vite considerate indegne di essere
vissute (eutanasia), la persecuzione degli ebrei...".
Sulla base dei suoi
chiari principi Bernhard Lichtenberg parlò e agì in maniera autonoma e
coraggiosa. Fu quasi sopraffatto dalla felicità e dalla gioia quando il suo
Vescovo Konrad von Preysing, durante la sua ultima visita in prigione, alla
fine del settembre 1943, gli portò un messaggio del mio predecessore Pio XII,
in cui gli venivano partecipati interiore vicinanza e paterno riconoscimento.
Chi non si limita a polemiche di poco conto sa molto bene cosa pensava Pio XII
del regime nazista e quanto ha fatto per aiutare le innumerevoli persone
perseguitate da quel regime.
Per Bernhard Lichtenberg
la coscienza era "il luogo, lo spazio santo nel quale Dio parla
all’uomo" (Enciclica Veritatis
splendor, 58). E la dignità della coscienza deriva per lui sempre dalla
verità (cf. Ivi, 63).
Cari fratelli e care
sorelle! L’esempio del beato Bernhard ci esorta ad essere "cooperatori
della verità" (cf. 3Gv 8 ). Non fatevi trarre in inganno,
se Dio e la fede cristiana vengono diffamati e scherniti anche ai nostri
giorni. Rimanete fedeli alla verità che è Cristo. Prendete coraggiosamente la
parola quando principi sbagliati conducono di nuovo ad azioni sbagliate, quando
la dignità degli uomini viene ferita o viene messo in discussione l’ordine
morale di Dio.
In questo contesto la
Seconda Lettera ai Romani ci mostra, in un certo senso, una dimensione più
profonda della verità, in cui si collocava la vita e la chiamata di entrambi i
beati. Si tratta delle radici del male stesso nella storia della
discendenza di Adamo ("a causa di un solo uomo il peccato è entrato nel
mondo e con il peccato la morte" [Rm 5, 12]).
"Ma il dono di
grazia non è come la caduta: se infatti per la caduta di uno solo morirono
tutti, molto di più la grazia di Dio e il dono concesso in grazia di
un solo uomo, Gesù Cristo, si sono riversati in abbondanza su tutti gli
uomini" ( Rm 5, 15 ).
Nei tempi in cui "il
peccato" dominava attraverso il sistema della violenza assoluta e della
crudeltà, questi due testimoni di Cristo, che dalla sua grazia hanno
attinto la forza per la vittoria, rivestono un significato particolare. Le
beatificazioni di oggi ne sono una dimostrazione. In essa trova
espressione la memoria della Chiesa: non dimenticare "le opere di
Dio" (Sal 77[78], 7). Con l’aiuto di Dio potremo dire alle
generazioni future, come Bernhard Lichtenberg e l’apostolo Paolo: ". . .
ad essi però non cedemmo . . . perché la verità del vangelo continuasse a
rimanere salda tra voi" (Gal 2, 5).
5. Cristo è la Vita:
questa era la convinzione per la quale Karl Leisner è vissuto e per la quale
infine è morto. Per tutta la vita ha cercato la vicinanza di Cristo nella
preghiera, nella lettura quotidiana della Scrittura e nella meditazione. Infine
ha trovato questa vicinanza in modo particolare nell’incontro eucaristico con
il Signore. Il sacrificio eucaristico, che Karl Leisner poté celebrare dopo la
sua ordinazione sacerdotale nel campo di concentramento di Dachau, non fu per
lui solo un incontro con il Signore e con la fonte della forza della sua vita.
Karl Leisner sapeva anche che chi vive con Cristo, entra con il Signore in una
comunanza di destini.
Karl Leisner e Bernhard
Lichtenberg non sono testimoni di morte, sono testimoni di vita: una vita che va
oltre la morte. Sono testimoni di Cristo, che è la Vita, e che è venuto perché
abbiamo la vita e l’abbiamo in abbondanza (cf. Gv 10, 10 ). In
una cultura della morte hanno entrambi recato testimonianza per la vita.
Come i due beati, siamo
tutti chiamati a recare testimonianza per la vita. Per questo tenetevi saldi
alla vita, che è Cristo. Opponetevi alla cultura dell’odio e della morte sotto
qualunque forma essa si presenti. E non stancatevi di impegnarvi a favore di
coloro la cui vita e la dignità vengono minacciate: i non nati, i malati
terminali, gli anziani e i numerosi bisognosi del nostro mondo. Con la loro
morte Bernhard Lichtenberg e Karl Leisner hanno reso visibile la vita che
Cristo è e che Cristo offre. La Chiesa terrà in onore loro e la loro testimonianza.
6. La testimonianza che
hanno recato entrambi i beati fu loro possibile, non da ultimo, grazie al
luminoso esempio dato loro dai rispettivi Vescovi: Konrad von Preysing a
Berlino e Clemens August von Galen a Münster. Proprio in un tempo e in un mondo
che spesso non può o non vuole più riconoscere il valore della fede cristiana e
con essa mette in discussione anche il fondamento della sua cultura, una tale
testimonianza è necessaria. Non si tratta solo della testimonianza della
parola, ma anche della testimonianza di una vita che ha il suo fondamento nella
parola di Dio, così come si è espresso Karl Sonnenschein, l’apostolo di
Berlino, nel 1927: "Davanti ai pagani della metropoli l’apologetica della
parola è infruttuosa... solo una cosa raggiunge questi uomini, che non
conoscono più il Cristianesimo dai racconti dei loro padri, dal Rosario della
madre, e dalle lezioni di religione del loro tempo scolastico: la bontà di
questa religione espressa dai suoi rappresentanti e da essi vissuta nel fisico,
nello spirito, nella sofferenza". Vescovi e laici hanno offerto con grande
fede questa testimonianza di Parola e di vita non solo in questa città divisa
per così tanto tempo in due parti, ma anche nel territorio della ex-RDT.
Ricordo con gratitudine i berlinesi, Vescovo Wilhelm Weskamm, Cardinale Julius
Döpfner, Cardinale Alfred Bengsch e infine ringrazio il Cardinale Joachim
Meisner che è tra noi. Oggi, desidero ringraziare di cuore anche i numerosi
laici, uomini e donne, bambini e giovani, che nei decenni di oppressione sono
rimasti fedeli alla fede cattolica e alle loro comunità.
7. Cari fratelli e
sorelle! Il nostro compito nel mondo postula da noi cristiani non di
assimilarvisi e di divenire comodi contemporanei rinunciando così alla nostra
identità. Essa richiede invece che rimaniamo cristiani, che difendiamo e
viviamo la nostra fede e offrendola come contributo essenziale alla società
umana. In questo compito non dobbiamo farci ostacolare da nessuno, neanche
dallo Stato. Nella tutela della reciproca libertà e indipendenza, in Germania
il rapporto tra Chiesa e Stato è improntato sulla cooperazione e non sulla
divisione. Il rapporto evolutosi nel corso della Storia obbliga lo Stato alla
difesa delle istituzioni, che garantiscono l’adempimento dei compiti
socialmente importanti, e vieta qualsiasi forma di ingerenza statale. In questo
contesto, si dovrà porre attenzione a che la piena applicazione della legge
fondamentale sia nello spirito che nella lettera, venga tenuta in conto anche
nei nuovi Länder. In considerazione di questa funzione di servizio dello Stato,
la libertà di religione va garantita, soprattutto nel campo educativo e
nell’educazione religiosa. È lo Stato a essere neutrale, non l’insegnamento di
religione!
8. Desidero in questo
momento esprimere la mia spirituale vicinanza all’Arcivescovo di Berlino,
Cardinale Georg Maximilian Sterzinsky, ai Cardinali qui presenti, al Vescovo di
Münster, in quanto Vescovo della terra di Karl Leisner, al Presidente della
Conferenza Episcopale Tedesca e ai Vescovi della Germania e dei Paesi vicini;
inoltre a tutti i sacerdoti, i diaconi e i religiosi. Saluto cordialmente il
Presidente della Repubblica Federale Tedesca, e la Presidente del Bundestag
tedesco, il Cancelliere federale, i ministri, il sindaco di Berlino con i
membri del Senato, i Presidenti del Consiglio dei Ministri dei Länder del
Brandeburgo, del Meclemburgo-Pomerania Anteriore, del Saarland e della
Turingia, come anche i rappresentanti dei Governi e dei parlamenti dei Länder,
degli altri organi costituzionali e i numerosi rappresentanti del Corpo
Diplomatico.
Saluto infine tutti voi,
innumerevoli fedeli, e vi ringrazio per essere venuti e aver celebrato insieme
a me. In particolare saluto i parenti dei nostri due nuovi beati, come anche
gli uomini e le donne appartenenti al gruppo degli ex-prigionieri del campo di
concentramento.
Soprattutto saluto i
numerosi giovani. La notte scorsa avete vegliato e pregato e siete venuti
questa mattina presto nello stadio con la croce dell’Anno Santo, che è diventata
il simbolo della Giornata Mondiale della Gioventù. Vi ringrazio dal profondo
del cuore per questa coraggiosa testimonianza della vostra fede! Come potrei,
in questo momento, dimenticare che nell’agosto del prossimo anno vorrei recarmi
a Parigi per un rinnovato incontro con la gioventù di tutto il mondo! Già da
oggi vi invito di cuore a questa grande festa. Venite e portate con voi molti
altri coetanei. Le Giornate Mondiali della Gioventù sono sempre, per tutti
coloro che vi partecipano, un momento di grazia straordinaria.
Saluto inoltre il gran
numero di miei compatrioti. La vostra presenza odierna a Berlino e la
celebrazione comune sono un segno eloquente della riconciliazione tra tedeschi
e polacchi, alla cui riuscita hanno dato un contributo essenziale i Vescovi e i
fedeli dei due Paesi. Sarei lieto di poter salutare di nuovo le numerose
sorelle e i numerosi fratelli della Germania nel maggio del prossimo anno, a
Breslavia, in occasione del Congresso mondiale dell’Eucaristia.
9. Vorrei infondere
coraggio a tutta la Chiesa della Germania, affinché rimanga fedele alla sua
missione e sempre volga lo sguardo all’esempio dei due martiri beati Bernhard
Lichtenberg e Karl Leisner. "Mater habebit curam", la Madre
celeste si prenderà cura! Con queste parole di gioiosa speranza di Karl Leisner
vi affido alla intercessione di Maria, che come prima cristiana ha detto sì
alla imperscrutabile volontà di Dio.
Di cuore benedico tutti
voi nell’amore di nostro Signore Gesù Cristo, cui siano rese grazia e gloria
nell’eternità.
Copyright © Dicastero per
la Comunicazione - Libreria Editrice Vaticana
Gedenktafel
für Bernhard Lichtenberg im ehemaligen KZ Esterwegen, der heutigen Gedenstätte
Esterwegen
† 1943 Bernhard
Lichtenberg
Bernhard Lichtenberg,
Hof, Duitsland; priester & slachtoffers van de nazi's; † 1943.
Feest 5 november (met
alle martelaren van
het bisdom Berlijn).
Hij werd op 3 december 1875 geboren in Olawa bij het toenmalige Breslau, dat tot het Duitse Rijk behoorde (thans de Poolse stad Wroclaw).
Hij was als proost verbonden aan de domkerk te Berlijn op het moment dat de nazi's in Duitsland aan de macht kwamen.
In weerwil van hun verbod, riep hij openlijk op tot gebed en daadwerkelijke steun aan niet-ariërs, joden en andere slachtoffers van het nazi-regime. Hij werd in 1941 gearresteerd en het jaar daarop tot 2 jaar gevangenisstraf veroordeeld. Hij schijnt een voorbeeldige medegevangene geweest te zijn. Tijdens zijn transport naar Dachau werd hij zo ziek dat hij in de Zuid-Duitse stad Hof in het ziekenhuis werd opgenomen. Daar overleed hij, 68 jaar oud.
Hij is op 23 juni 1996 tezamen met Karl Leisner († 1945; feest 12 augustus)
zalig verklaard.
[011; 103; 162p:47; 335p:237; 500; Dries van den Akker s.j./2000.09.30]
© A. van den Akker
s.j.
SOURCE : http://www.heiligen.net/heiligen/11/05/11-05-1943-bernhard.php
PREDIGT VON JOHANNES PAUL
II.
Olympiastadion Berlin -
Sonntag, 23. Juni 1996
Liebe Schwestern und
Brüder!
»Fürchtet euch nicht vor
denen, die den Leib töten, die Seele aber nicht töten können«, (Mt 10, 28)
1. Die einst von Christus
an seine Jünger im Heiligen Land gerichteten Worte beziehen sich auf alle
Christen über die Jahrhunderte hinweg. Sie gelten für alle geographischen
Längen und Breitengrade, Sie gewannen eine besondere Bedeutung für jene Jünger
Christi, deren Seligsprechung wir heute in Berlin feiern: Bernhard
Lichtenberg und Karl Leisner.
Diese Feier ist eine
Gnadenstunde für die Kirche von Berlin und von Münster. Und sie ist auch eine
Gnadenstunde für das ganze deutsche Volk. In der großen Danksagung der Kirche,
der Eucharistie, dürfen wir am heutigen Tag einen zusätzlichen und besonderen
Danke sagen. Es ist der Dank an Gott, der seiner Kirche und der Welt zwei
Menschen geschenkt hat, die in der bedingungslosen Nachfolge Jesu Christi
Zeugnis abgelegt haben für den Sieg des Glaubens.
Die Geschichte stellte
beide auf eine harte Probe, aber sie fürchteten sich nicht »vor denen, die den
Leib töten«. Das furchtbare totalitäre System gestattete mit einer
Großzügigkeit sondergleichen den Tod für die, die sich dem System nicht
unterwarfen. Auf diese Weise versuchte man, die Seelen zu beherrschen. Unsere
Seligen jedoch schöpften aus den Worten Christi die Gewißheit, daß jene
»die Seele nicht töten können«. Von hier aus ist ihr Sieg zu verstehen. Sie
haben diesen Sieg errungen, indem sie Christus vor den Menschen bekannten: »Wer
sich vor den Menschen zu mir bekennt, zu dem werde auch ich mich vor meinem
Vater im Himmel bekennen« (Mt 10, 32).
Der vor den Menschen
bekannte Christus war ihre Stärke. Christus blieb ihnen auch nach dem
Märtyrertod treu. Er ist ihr Zeuge vor dem Vater, und in diesem Zeugnis
ist das »Urteil ihrer Heiligkeit« enthalten - das »Urteil«, das heute im
Olympiastadion von Berlin von der Kirche öffentlich bekannt gemacht wird. Genau
an dem Ort, wo das nationalsozialistische Regime vor 60 Jahren die Feier der
olympischen Spiele zu einem Triumph für seine menschenverachtende Ideologie
nutzen wollte, an dem Ort, wo der Idealismus der Jugend mißbraucht und Menschen
statt zum friedlichen Miteinander zu Haß und Feindschaft angestachelt wurden,
triumphieren heute zwei selige Märtyrer.
Wir grüßen euch,
unerschrockene Diener Christi, des Königs mit der Dornenkrone. Möge diese
Stadt, die Zeugin des Kampfes Bernhard Lichtenbergs gegen die Macht
des Bösen und Zeugin des Gefängnisses, der Folter und des Todes wurde,
heute Zeugin eurer Erhöhung in der Kirche des lebendigen Gottes werden.
2. Um die Umstände zu verstehen,
unter denen unsere beiden Seligen von heute ihren geistlichen Kampf gekämpft
haben, greift die Liturgie auf den Propheten Jeremia zurück: »Hörte
ich doch das Flüstern der Vielen: Grauen ringsum! Zeigt ihn an! Wir wollen ihn
anzeigen« (Jer 20, 10). Diese Worte wurden vor zweitausendfünfhundert
Jahren geschrieben - aber sie klingen, als würden sie sich auf die jüngste Zeit
beziehen. Das System bediente sich der Methode »Terror alter Orten«, um freie
Menschen in Denunzianten zu verwandeln.
Jeremia ist die Gestalt
Christi und durch Christus die Gestalt aller, die sich nicht betören
ließen (ebd.); aller, die auf die Macht Gottes vertrauten und so den Sieg
davongetragen haben. »Der Herr steht mir bei wie ein gewaltiger Held. Darum
straucheln meine Verfolger und kommen nicht auf« (Jer 20, 11). Der Herr
»rettet das Leben des Armen aus der Hand der Übeltäter« (Jer 20, 13).
Im Text des Propheten
Jeremia finden wir einen hinreichend klaren Bezug auf die zwei
Seligen von heute: Bernhard und Karl. Sie lebten in Zeiten des systematischen
Terrors. Durch ihren Glauben und durch ihr Bekenntnis haben sie gesiegt.
Nicht der Beifall der
Welt, sondern das treue Bekenntnis zu Jesus Christus ist der Ausweis einer
echten Nachfolge Christi, Der Herr verlangt von seinen Jüngern kein
Allerweltsbekenntnis, sondern ein Glaubensbekenntnis, das bereit ist, auch
Opfer zu bringen. Dieses Bekenntnis haben Bernhard Lichtenberg und Karl Leisner
abgelegt, nicht nur mit Worten, sondern mit ihrem Leben und ihrem Sterben. Sie
haben sich in einer unmenschlich gewordenen Welt zu Christus bekannt, der
allein der Weg, die Wahrheit und das Leben ist.
3. Christus ist der Weg,
Bernhard Lichtenberg und Karl Leisner haben dies in einer Zeit bezeugt, in der
viele den rechten Weg verlassen hatten. und aus Opportunismus oder Angst in die
Irre gegangen sind. Wer den Weg der beiden Märtyrer betrachte, weiß Ihr
Martyrium war kein zufälliges Mißgeschick auf ihren Lebensweg, sondern die
letzte und zwangsläufige Konsequenz. eines Lebens, das in der Nachfolge Christi
gelebt wurde.
Schon in früher Jugend
haben sich beide auf den Weg gemacht, auf den Gott sie gerufen hat und den er
mit ihnen gehen wollte. »Christus, du hast mich gerufen. Ich spreche bescheiden
und bestimmt: "Hier bin ich, sende mich"«, schreibt Karl Leisner zu
Beginn seines Theologiestudiums. Er, der frühzeitig den antichristlichen
Charakter der damals herrschenden Partei erkannt hatte, fühlte sich berufen,
durch den angestrebten Dienst als Priester den Menschen den Weg Gottes zu
lehren und keine Zugeständnisse an die sogenannte »völkische Weltanschauung« zu
machen. Noch bevor er in Dachau gefangen war, entwickelte er bereits eine tiefe
Marienverehrung, zu der er von Pater Kentenich und der Schönstattbewegung
angeregt worden war.
Sein Glaubensmut und seine
Begeisterung für Christus sollen vor allem den jungen Menschen, die in einem
weithin von Unglauben und Gleichgültigkeit geprägten Umfeld leben, Anstoß und
Vorbild sein. Denn nicht nur politische Diktatoren schränken die Freiheit ein;
es braucht ebenso Mut und Kraft, sich gegen den Sog des Zeitgeistes zu
behaupten, der sich an Konsum und egoistischem Lebensgenuß orientiert oder
gelegentlich mit Kirchenfeindschaft, ja sogar mit militantem Atheismus
liebäugelt. Der Dienst an den Menschen verlangte von Bernhard Lichtenberg
seinen ganzen Einsatz und seine ganze Hingabe. Sein unerschütterlicher Glaube
gab ihm dazu die Kraft. »Er stand mit jeder seiner Faser hinter jedem Wort: er
predigte durch sich selbst ... Er hatte den Glauben, der Berge versetzt«, schreibt
einer seiner Zeit genossen später übet ihn.
Bernhard und Karl
ermuntern uns, auf dem Weg zu bleiben, der Christus heißt. Wir dürfen nicht
müde werden, auch wenn dieser Weg manches Mal dunkel erscheint und Opfer
verlangt. Hüten wir uns vor den falschen Propheten, die uns andere Wege weisen
wollen. Christus ist der Weg, der ins Leben führt. Alle anderen Wege werden
sich als Umwege oder Irrwege erweisen.
4. Christus ist die
Wahrheit. Dafür hat Bernhard Lichtenberg his zum letzten Atemzug Zeugnis
abgelegt. Gegen die Lüge der nationalsozialistischen Ideologie bekannte
Lichtenberg darum mutig: »Mein Führer ist Christus!«. Jeden Tag betete er in
den Fürbitten des Abendgebetes »für die schwerbedrängten "nichtarischen
Christen", für die verfolgten Juden, für die Gefangenen in den
Konzentrationslagern...«.
Daß der neue Selige ein
Heiliger des fürbittenden Gebetes war, zeigt sich nicht nur in diesem Gebet für
die Juden und die Häftlinge in den Konzentrationslagern, es zeigt sich ebenso
in seinem Gebet für die geistlichen Berufe. Er war ein unermüdlicher Förderer
des Apostolats für Priesterberufe. Seine Seligsprechung soll deswegen ein Anruf
sein, den Welttag und die monatlichen Gebetstage für geistliche Berufe mit
neuer Hingabe und Zuversicht zu begehen, Ich möchte Euch auch ermutigen, in den
Gemeinden und besonders im Päpstlichen Werk für geistliche Berufe im Sinn
Bernhard Lichtenbergs die Sorge der Kirche mitzutragen.
Bernhard Lichtenberg
erkannte klar, daß dort, wo die Wahrheit Gottes nicht mehr geachtet wird, auch die
Würde des Menschen verletzt wird. Wo die Lüge herrscht, regiert auch immer das
falsche und böse Handeln: »Die Taten eines Menschen sind die Konsequenzen
seiner Grundsätze. Sind die Grundsätze falsch, werden Taten nicht richtig sein
... Ich bekämpfe falsche Grundsätze, aus welchen falsche Ta ten entstehen
müssen«, schreibt er im Protokoll seiner ersten Vorführung vor den
Nazirichtern, Und er nannte auch einige dieser falschen Grundsätze klar und
deutlich beim Namen: »... die Beseitigung des Religionsunterrichtes an den
Schulen. Kampf gegen das Kreuz ... Verweltlichung der Ehe, absichtliche Tötung
angeblich lebensunwerten Lebens (Euthanasie), Judenverfolgung ... «.
Auf der Basis seiner
klaren Grundsätze sprach und agierte Bernhard Lichtenberg eigenständig und
unerschrocken. Dennoch war er von Glück und Freude fast überwältigt, als ihm
sein Bischof Konrad von Preysing beim letzten Besuch im Gefängnis eine
Botschaft meines Vorgängers Pius XII. überbrachte, in der ihm dessen innigstes
Mitgefühl und väterliche Anerkennung bezeugt wurde. Wer sich nicht auf billige
Polemik beschränkt, weiß sehr wohl, was Pius XII. über das Nazi-Regime dachte
und wieviel er unternommen hat, um unzähligen Menschen, die von jenem Regime
verfolgt wurden, zu helfen.
Für Bernhard Lichtenberg
war das Gewissen »der Ort ... der heilige Raum, in dem Gott zum Menschen
spricht ...« (Enzyklika Veritatis
splendor, 58). Und die Würde des Gewissens beruhte für ihn immer auf der
Wahrheit (ebd. 63).
Liebe Schwestern und
Brüder! Das Beispiel des seligen Bernhard ruft uns auf, »Mitarbeiter für die
Wahrheit« (vgl. 3 Joh 8) zu werden. Laßt Euch nicht
beirren, wenn Gott und der christliche Glaube auch in unseren Tagen schlecht
gemacht oder verspottet werden. Bleibt der Wahrheit treu, die Christus ist.
Meldet euch mutig zu Wort, wenn falsche Grundsätze wieder zu falschen Taten
führen, wenn die Würde des Menschen verletzt oder die sittliche Ordnung Gottes
in Frage gestellt wird.
In diesem Zusammenhang
zeigt uns die zweite Lesung an die Römer in gewissem Sinne eine tiefere
Dimension der Wirklichkeit, in die das Leben und die Berufung der beiden
Seligen eingebettet war. Es handelt sich um die Wurzeln des Bösen selbst
in der Geschichte der Abstammung von Adam (»durch einen einzigen Menschen
kam die Sünde in die Welt und durch die Sünde der Tod« [Röm 5, 12]).
»Doch anders als mit der
Übertretung verhält es sich mit der Gnade; sind durch die Übertretung des einen
die vielen dem Tod anheim gefallen, so ist erst recht die Gnade Gottes und
die Gabe, die durch die Gnadentat des einen Menschen Jesus Christus bewirkt
worden ist, den vielen reichlich zuteil geworden« (Röm 5, 15).
Zu Zeiten, als sich »die
Sünde« durch das System absolut walt Tätigkeit und Grausamkeit als Herrin
aufspielte, gewinnen diese den Zeugen Christi, die aus seiner Gnade die
Kraft zum Sieg schöpfen, eine besondere Bedeutung. Die heutige Seligsprechung
ist Beweis dafür. In ihr drückt sich »die Erinnerung« der Kirche aus: »die
Taten Gottes nicht vergessen« (Ps 77[78], 7). Mit Gottes Hilfe werden
wir dann wie Bernhard Lichtenberg und wie der Apostel Paulus vor den kommenden
Generationen sagen können: »... wir haben ihnen nicht nachgegeben, damit euch
die Wahrheit des Evangeliums erhalten bleibe« (Gal 2, 5).
5. Christus ist das
Leben: Das war die Überzeugung, für die Karl Leisner gelebt hat und für die er
schließlich starb. Er hat sein Leben lang die Nähe Christi gesucht im Gebet, in
der täglichen Schriftlesung und in der Meditation. Und er hat diese Nähe
schließlich in besonderer Weise gefunden in der eucharistischen Begegnung mit
dem Herrn, Das eucharistische Opfer, das Karl Leisner nach seiner Priesterweihe
im Konzentrationslager Dachau dann doch noch als Priester feiern durfte, war
für ihn aber nicht nur Begegnung mit dem Herrn und Kraftquelle für sein Leben.
Karl Leisner wußte auch: Wer mit Christus lebt, tritt ein in die
Schicksalsgemeinschaft mit dem Herrn. Karl Leisner und Bernhard Lichtenberg
sind nicht Zeugen des Todes, sie sind Zeugen des Lebens: eines Lebens, das über
den Tod hinausgeht. Sie sind Zeugen für Christus, der das Leben ist, und der
gekommen ist, damit wir das Leben haben und es in Fülle haben (vgl. Joh 10,
10). In einer Kultur des Todes haben beide Zeugnis abgelegt für das Leben.
Wie die beiden Seligen
sind wir alle dazu berufen, für das Leben Zeugnis zu geben. Darum haltet fest
am Leben, das Christus ist. Widersteht der Kultur des Hasses und des Todes,
unter welchem Gewand sie auch immer auftritt. Und werdet nicht müde, Euch
gerade für die einzusetzen, deren Leben und Lebenswürde bedroht ist: die
Ungeborenen, die Schwerstkranken, die Alten und die vielen Notleidenden unserer
Weit. In ihrem Sterben haben Bernhard Lichtenberg und Karl Leisner das Leben
sichtbar gemacht, das Christus ist und das Christus gibt. Die Kirche wird sie
und ihr Zeugnis für immer in Ehren halten.
6. Das Zeugnis, das die
beiden Seligen abgelegt haben, war ihnen nicht zuletzt möglich durch das
leuchtende Beispiel, das ihnen ihre eigenen Bischöfe gegeben haben: Konrad von
Preysing in Berlin und Clemens August von Galen in Münster. Gerade in einer
Zeit und Umwelt, die den Wert des christlichen Glaubens oftmals nicht mehr
erkennen kann oder will und damit auch die Grundlage ihrer Kultur in Frage
stellt, ist ein solches Zeugnis nötig. Dabei geht es nicht nur um das Zeugnis
des Wortes, sondern eben um das Zeugnis eines Lebens, das in Gottes Wort seinen
Grund hat, so wie es Karl Sonnenschein, der Berliner Großstadtapostel, bereits
1927 formuliert hat: »Vor den heidnischen Menschen der Großstadt ist Apologetik
des Wortes fruchtlos ... Nur eines reicht an diese Menschen heran, die das
Christentum auch nicht mehr aus den Erzählungen ihrer Väter kennen, auch nicht
mehr vom Rosenkranz ihrer Mutter, auch nicht aus dem Religionsunterricht der
eigenen Schulzeit ...: Die am eigenen Leibe, an eigener Seele, an eigener Not
erlebte Güte dieser Religion in ihren Vertretern«. Dieses Zeugnis des Wortes
und des Lebens haben nicht nur in dieser so lange Zeit zweigeteilten Stadt,
sondern auch in dem Gebiet der ehemaligen DDR Bischöfe und Laien in großer
Treue gegeben. In Dankbarkeit nenne ich die Berliner Bischöfe Wilhelm Weskamm,
Julius Kardinal Döpfner, Alfred Kardinal Bengsch und schließlich - unter uns
weilend - Joachim Kardinal Meisner. Ich sage ebenso an diesem Tag einen
herzlichen Dank den vielen Laien, Frauen und Männern, ja auch Kindern und
Jugendlichen, die über Jahrzehnte in der Unterdrückung dem katholischen Glauben
und ihren Gemeinden treu geblieben sind.
7. Liebe Schwestern und
Brüder! Unser Weltauftrag verlangt von uns Christen nicht, daß wir zu
angepaßten und bequemen Zeitgenossen werden und dafür unsere Identität
preisgeben. Er verlangt vielmehr, daß wir Christen bleiben, daß wir unseren
Glauben bewahren und leben und als wesentlichen Anteil in die menschliche
Gesellschaft einbringen. Darum dürfen wir wir an diesem Auftrag durch niemanden
gehindert werden, auch nicht durch den Staat. Bei Wahrung gegenseitiger
Freiheit und Unabhängigkeit ist das Verhältnis zwischen Kirche und Staat in
Deutschland auf Kooperation hin angelegt und nicht auf Trennung. Die
geschichtlich gewachsene Beziehung verpflichtet den Staat zum Schutz der
Institutionen, die gesellschaftlich wichtige Aufgaben wahrnehmen, und verbietet
jegliche Form von staatlichem Eingriff. In diesem Zusammenhang ist darauf zu
achten, daß der vollen Durchsetzung des Grundgesetzes sowohl dem Geist als auch
dem Buchstaben nach auch in den neuen Bundesländern Rechnung getragen wird.
Unter Berücksichtigung der Dienstfunktion des Staates ist die Religionsfreiheit
zu gewährleisten, vor allem im erzieherischen Bereich und in der religiösen
Erziehung. Neutral ist der Staat und nicht der Religionsunterricht!
8. Meine besondere
Verbundenheit bekunde ich in dieser Stunde dem Erzbischof von Berlin, Georg
Maximilian Kardinal Sterzinsky, sowie den anwesenden Kardinälen, dem Bischof
von Münster als Heimatbischof von Karl Leisner, dem Herrn Vorsitzenden der
Deutschen Bischofskonferenz und den Bischöfen aus Deutschland und den
Nachbarländern, allen Priestern, Diakonen und Ordensleuten. Sehr herzlich
begrüße ich den Herrn Präsidenten der Bundesrepublik Deutschland, die Frau
Präsidentin des Deutschen Bundestages, den Herrn Bundeskanzler, die Minister
der Bundesregierung, den Herrn Regierenden Bürgermeister von Berlin mit
Mitgliedern des Senats, die Ministerpräsidenten der Bundesländer Brandenburg,
Mecklenburg-Vorpommern, Saarland und des Freistaates Thüringen sowie
Repräsentanten der Landesregierungen und Landesparlamente, der übrigen
Verfassungsorgane und die zahlreichen Vertreter des Diplomatischen Corps.
Schließlich grüße ich
Euch alle, die zahllosen Gläubigen, und danke für Euer Kommen und für die
Mitfeier. Besonders begrüße ich die Angehörigen unserer zwei neuen Seligen, wie
auch die Gruppe ehemaliger Häftlinge der Konzentrationslager, Frauen und
Männer.
Vor allem grüße ich auch
die große Zahl von Jugendlichen. Ihr habt die vergangene Nacht gewacht und
gebetet und seid heute früh mit dem Kreuz des Heiligen Jahres, das zum Symbol
der Weltjugendtreffen wurde, ins Stadion gezogen. Ich danke Euch von Herzen für
dieses mutige Bekenntnis Eures Glaubens! Wie könnte ich in diesem Augenblick
vergessen, daß ich mich im August nächsten Jahres zu einer erneuten Begegnung
mit der Jugend der Welt nach Paris begeben möchte. Schon heute lade ich Euch
alle herzlich zu diesem großen Fest ein. Kommt selbst und bringt viele Eurer
Altersgenossen mit. Die Weltjugendtreffen sind für alle, die sich einfinden,
immer eine Stunde außergewöhnlicher Gnade.
Ferner begrüße ich die
große Zahl meiner Landsleute. Eure heutige Anwesenheit in Berlin und die
gemeinsame Feier ist ein beredtes Zeichen der Aussöhnung zwischen Deutschen und
Polen, zu deren Gelingen die Bischöfe und Gläubigen in beiden Ländern wesentlich
beigetragen haben. Es würde mich freuen, zahlreiche Schwestern und Brüder aus
Deutschland im Mai nächsten Jahres in Breslau anläßlich des eucharistischen
Weltkongresses wieder begrüßen zu können.
9. Der ganzen Kirche in
Deutschland möchte ich Mut machen, unserer christlichen Sendung treu zu bleiben
und stets auf das Vorbild der beiden seligen Märtyrer Bernhard Lichtenberg und
Karl Leisner zu blicken, »Mater habebit curam« die himmlische Mutter wird
sorgen! Mit diesem hoffnungsfrohen Wort Karl Leisners empfehle ich Euch der
Fürsprache Mariens, die als erste Christin ihr Jawort zum unbegreiflichen
Willen Gottes gesagt hat.
Von Herzen segne ich Euch
alle in der Liebe unseres Herrn Jesus Christus, denn Dank sei und die Ehre in
Ewigkeit.
Copyright © Dicastero per
la Comunicazione - Libreria Editrice Vaticana
Gedenktafel
für Bernhard Lichtenberg an dem von ihm errichteten Pfarrhaus in
Berlin-Karlshorst, Gundelfinger Straße 36.
Memorial
tablet for Bernhard Lichtenberg at the rectory built by him in
Berlin-Karlshorst, Gundelfinger Straße 36.
Памятная
доска в честь Бернхарда Лихтенберга, находящаяся на стене построенного им
пасторского дома в Берлине-Карлсхорсте, Гундельфингер Штрассе 36.
Bernhard Lichtenberg
Gedenktag katholisch: 5. November
nicht gebotener Gedenktag in den Erzbistümern Bamberg, Berlin und
München-Freising
Name bedeutet: der
Bärenstarke (althochdt.)
Priester, Märtyrer
* 3. Dezember 1875 in Ohlau, heute Oława in Polen
† 5. November 1943 in Hof in
Bayern
Bernhard Lichtenberg,
ältester Sohn einer katholischen Kaufmannsfamilie, studierte an der Theologischen
Fakultät in Innsbruck und in Breslau / Wrocław Theologie
und wurde 1899 zum Priester geweiht. 1900 wurde er Pfarrer an der Kirche
St. Mauritius in Berlin-Lichtenberg, ab 1913 an der Herz-Jesu-Kirche in
Berlin-Charlottenburg.
Ab 1920 oder 1921 war
Lichtenberg Abgeordneter der Zentrumspartei in der
Stadtverordneten-Versammlung, wo er er sich mit Joseph Goebbels manches
Rededuell geliefert haben soll. 1926 wurde er zum Päpstlichen Geheimkämmerer
ernannt, 1932 zum Dompfarrer an der St.-Hedwigs-Kathedrale in
Berlin. Als Mitglied des Vorstands des Friedensbundes Deutscher
Katholiken predigte er nach der Machtübernahme der Nationalsozialisten
öffentlich gegen den Faschismus; schon 1933 durchsuchte die Geheime
Staatspolizei seine Wohnung. 1935 überreichte er der Kanzlei des
preußischen Ministerpräsidenten Hermann Göring eine Anklageschrift zu den
Morden im KZ Esterwegen.
1938 wurde Lichtenberg
Dompropst für Berlin.
Nach der Reichspogromnacht 1938 betete er jeden Abend öffentlich in der
Berliner St.-Hedwigs-Kathedrale für die verfolgten Juden. Im Auftrag des
Berliner Bischofs übernahm er die Leitung des Hilfswerks beim
Bischöflichen Ordinariat, das nichtarischen Christen unterstützte und Juden
beim Auswandern oder Untertauchen half. 1941 protestierte er beim
Reichsärzteführer gegen die Maßnahmen zur Vernichtung unwerten Lebens, dem
Euthanasie-Programm; daraufhin wurde er verhaftet, dann wegen Vergehens gegen
das Heimtückegesetz sowie Kanzelmissbrauch zu zwei Jahren Haft
verurteilt.
Der schon länger herz-
und nierenkranke Lichtenberg verbüßte seine Haft im Gefängnis in
Berlin-Tegel; unmittelbar nach seiner Entlassung wurde der inzwischen todkranke
wieder verhaftet; er sollte ins Konzentrationslager Dachau überführt
werden. Auf dem Weg musste er in Hof ins damalige Krankenhaus gebracht
werden, wo er völlig entkräftet starb.
Lichtenberg wurde auf dem St.-Hedwig-Friedhof
I in Berlin bestattet. Mit der Einleitung des Seligsprechungsprozesses
1965 wurden seine Gebeine in
die Krypta der Berliner St.-Hedwigs-Kathedrale übertragen.
2004 nahm die israelische Gedenkstätte Yad Vashem in Jerusalem Lichtenberg
unter die Gerechten unter den Völkern auf. Das Erzbistum Berlin
strebt auch seine Heiligsprechung an. Im Zuge der Renovierung der
St.-Hedwigs-Kathedrale soll daneben ein nach Lichtenberg benannte4s
Gemeindehaus entstehen.
Kanonisation: Bernhard
Lichtenberg wurde am 23. Juni 1996 beim Besuch von Papst Johannes
Paul II. in Berlin im Olympiastadion seliggesprochen.
Worte des Seligen
Die besten Zeugnisse für Lichtenbergs Gesinnung liefern die Vernehmungsprotokolle der Gestapo:
Lichtenberg: Ich kann als katholischer Priester nicht von vornherein zu jeder Verfügung und Maßnahme, die von der Regierung getroffen wird, Ja und Amen sagen. Wenn sich die Tendenz derartiger Regierungsverfügungen und Maßnahmen gegen die geoffenbarte Lehre des Christentums und damit gegen mein priesterliches Gewissen richtet, werde ich meinem Gewissen folgen und alle Konsequenzen mit in Kauf nehmen, die sich daraus für mich persönlich ergeben. Ich bekämpfe falsche Grundsätze, aus welchen falsche Taten entstehen müssen, man denke an Beseitigung des Religionsunterrichts aus den Schulen, Kampf gegen das Kreuz, Beseitigung der Sakramente, Verweltlichung der Ehe, absichtliche Tötung angeblich lebensunwerten Lebens (Euthanasie), Judenverfolgung usw.
Frage: Vertreten Sie diesen Standpunkt auch von der Kanzel herab?
Antwort: Ja.
Frage: Danach geben Sie zu, dass Sie staatliche Maßnahmen nicht billigen?
Antwort: Die aus den eben genannten Grundsätzen fließenden Maßnahmen billige ich nicht.
Frage: Es dürfte auch Ihnen klar sein, dass durch die soeben geschilderten Ansichten, die von Ihnen auch öffentlich vertreten werden, eine Beunruhigung der Volksgemeinschaft eintreten kann?
Antwort: Diese Beunruhigung kann nur verhindert werden, indem man falsche Maßnahmen unterlässt.
Frage: Damit stellen Sie die Rechte der Kirche vor die des Staates.
Antwort: Christus der Herr hat das Recht: zu lehren, Sakramente zu spenden und sittliche Gebote zu geben, nicht dem Staat übertragen, sondern der Kirche.
Frage: Und wie stehen Sie zum Führer?
Antwort: Ich habe nur einen Führer, Jesus Christus.
Zu den Maßnahmen des Staates gegen die Juden … nimmt Lichtenberg wie folgt
Stellung: Diese Maßnahmen muss er als katholischer Priester ablehnen, weil sie
unchristlich sind und er diese auf Grund des Gebotes: Du sollst deinen
Nächsten lieben wie dich selbst mit seinem priesterlichen Gewissen nicht
vereinbaren kann. Auf Grund dessen hatte er vor, folgende Vermeldung von der
Kanzel zu verlesen: In Berliner Häusern wird ein anonymes Hetzblatt gegen
die Juden verbreitet. Darin wird behauptet, dass jeder Deutsche, der aus
angeblich falscher Sentimentalität die Juden irgendwie unterstützt, und sei es
auch durch freundliches Entgegenkommen Verrat an seinem Volk übt. Lasst euch
durch diese unchristliche Gesinnung nicht beirren, sondern handelt vielmehr
nach dem strengen Gebot Jesu Christi: Du sollst deinen Nächsten lieben wie
dich selbst!
Ich erkenne auch im Juden meinen Nächsten, der eine unsterbliche, nach dem Bild
und Gleichnis Gottes geschaffene Seele besitzt. Da ich aber diese
Regierungsverfügung [Juden zu deportieren] nicht hindern kann, war ich entschlossen,
deportierte Juden und Judenchristen in die Verbannung zu begleiten, um ihnen
dort als Seelsorger zu dienen.
Quelle: Dieter Hanky: Bernhard Lichtenberg - Priester - Bekenner - Martyrer - … ein Priester ohne Furcht und Tadel …. Verlagsgesellschaft Benno - Bernward - Morus, Hildesheim 1994
Gotthard Klein: Seliger Bernhard Lichtenberg. Schnell & Steiner, Regensburg
1997
Zitate von Bernhard
Lichtenberg:
Zu Hitlers Aussagen in Mein Kampf bemerkte er vor der Gestapo:
Die Taten eines Menschen sind die Konsequenzen seiner Grundsätze. Sind die
Grundsätze falsch, so werden die Taten nicht richtig sein.
Anlässlich der Pogromnacht vom 9. November 1938 formuliert er in seinem
Abendgebet:
Was gestern war, wissen wir, was morgen ist, wissen wir nicht, aber was heute
geschehen ist, haben wir erlebt: draußen brennt der Tempel - das ist auch ein
Gotteshaus.
Graf von Preysing, Bischof von Berlin,
der zu ihm sagte, er könne freigelassen werden, wenn er sich bis Kriegsende
dazu verpflichte, nicht mehr gegen den nationalsozialistischen Staat zu
predigen, antwortet er:
Was kann einem denn Besseres passieren, als für den heiligen katholischen
Glauben zu sterben! ich bin bereit, heute noch, ja diese Stunde noch, für ihn
zu sterben!
Eine Religiosität, die keine Opfer bringt, ist keinen Pfennig wert.
Quelle: Dieter Hanky: Bernhard Lichtenberg - Priester - Bekenner - Martyrer - … ein Priester ohne Furcht und Tadel …. Verlagsgesellschaft Benno - Bernward - Morus, Hildesheim 1994
Gotthard Klein: Seliger Bernhard Lichtenberg. Schnell & Steiner, Regensburg
1997
zusammengestellt von Abt em. Dr. Emmeram Kränkl OSB,
Benediktinerabtei Schäftlarn,
für die Katholische
SonntagsZeitung
Martyrologium
Romanum Flori-Legium
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Autor: Joachim
Schäfer - zuletzt aktualisiert am 30.09.2023
Quellen:
• Lexikon für Theologie und Kirche, begr. von Michael Buchberger. Hrsg. von Walter Kasper, 3., völlig neu bearb. Aufl. Bd. 2. Herder, Freiburg im Breisgau 1994
• Martin Persch. In: Friedrich-Wilhelm Bautz †, Traugott Bautz † (Hg.):
Biographisch-Bibliographisches Kirchenlexikon, Bd. V, Herzberg 1993
korrekt zitieren: Joachim Schäfer: Artikel Bernhard Lichtenberg, aus dem Ökumenischen Heiligenlexikon - https://www.heiligenlexikon.de/BiographienB/Bernhard_Lichtenberg.html, abgerufen am 5. 11. 2023
Die Deutsche Nationalbibliothek verzeichnet das Ökumenische
Heiligenlexikon in der Deutschen Nationalbibliografie; detaillierte
bibliografische Daten sind im Internet über http://d-nb.info/1175439177 und http://d-nb.info/969828497 abrufbar.
SOURCE : https://www.heiligenlexikon.de/BiographienB/Bernhard_Lichtenberg.html
Bernhard Lichtenberg
1875-1943
Theologe
1875
3. Dezember: Bernhard
Lichtenberg wird als zweiter Sohn des Kaufmanns August Lichtenberg in Ohlau
(heute: Olawa, Polen) geboren.
1895-1898
Studium der katholischen
Theologie in Innsbruck und Breslau (heute: Wroclaw/Polen).
1899
Lichtenberg erhält im Dom
zu Breslau die Priesterweihe.
1900-1913
Seelsorgerische Tätigkeit
als Kaplan, Kuratus und schließlich als Pfarrer in Berlin.
1913-1930
Pfarrer der
Herz-Jesu-Gemeinde in Berlin-Charlottenburg.
1913-1920
Lichtenberg gehört für
die Zentrumspartei dem
Charlottenburger Stadtparlament an.
1914-1918
Im Ersten Weltkrieg Tätigkeit
als Militärpfarrer beim Gardegrenadierregiment 3 in Charlottenburg. Er erhält
die Verdienstmedaille des Roten Kreuzes.
ab 1919
Mitglied des
"Friedensbunds Deutscher Katholiken". Die Organisation schließt sich
später der "Arbeitsgemeinschaft der Konfessionen für den Frieden" an.
1920-1930
Mitglied des Weddinger
Bezirksparlaments von Berlin.
1926
Lichtenberg reist zum
Eucharistischen Kongress nach Chicago (USA).
1929
In einem Schreiben an
Reichspräsident Paul
von Hindenburg protestiert er gegen die antikirchliche Agitation des
"Tannenbergbunds" unter Erich von Ludendorff.
1930/31
Als Domkapitular berät
Lichtenberg den Bischof in der Leitung des neu gegründeten Domkapitels St.
Hedwig in Berlin.
1931
Juni: Lichtenberg ruft
zum Besuch des Anti-Kriegsfilms "Im
Westen nichts Neues" nach dem Roman von Erich Maria
Remarque auf. Das von Joseph Goebbels gegründete
Blatt "Der Angriff" lanciert daraufhin eine Hetzkampagne gegen den
Pfarrer.
ab 1932
Er wird als Dompfarrer an
die Berliner St. Hedwigskirche berufen.
1933
Die Geheime
Staatspolizei (Gestapo) durchsucht erstmals seine Wohnung.
1935
Ein Mitglied der Sozialdemokratischen
Partei Deutschlands (SPD) unterrichtet Lichtenberg über die Zustände
im Konzentrationslager (KZ)
Esterwegen. Daraufhin überreicht der Dompfarrer in der Kanzlei Hermann Görings eine
Beschwerdeschrift gegen den Terror in den Konzentrationlagern.
ab 1938
Lichtenberg nimmt das Amt
des Dompropstes wahr.
Nach dem Novemberpogrom betet
er öffentlich für verfolgte Juden.
Als Leiter des "Hilfswerks beim Bischöflichen Ordinariat" unterstützt
er gemeinsam mit dem Berliner Bischof Konrad Graf von Preysing (1880-1950)
jüdische Bürger finanziell und nimmt einige von ihnen in seine Wohnung auf.
1941
28. August: Er
protestiert in einem Brief an Reichsgesundheitsführer Leonardo Conti
(1900-1945) gegen das "Euthanasieprogramm".
Die Ermordung von Insassen der Heil- und Pflegeanstalten wird wenig später
nicht zuletzt aufgrund kirchlicher Proteste, an denen auch Bischof Clemens
August Graf von Galen maßgeblich beteiligt ist, gestoppt.
23. Oktober: Aufgrund der Denunziation zweier Frauen wird Lichtenberg von
Angehörigen der Schutzstaffel (SS)
verhaftet. Im Laufe des dreizehnstündigen Verhörs bietet er an, als Seelsorger
jüdische Verfolgte auf dem Weg der Deportation in das Ghetto Lodz zu begleiten.
1942
22. Mai: Lichtenberg wird
wegen Kanzelmissbrauchs und Vergehen gegen das Heimtückegesetz zu zwei Jahren
Gefängnis verurteilt.
1942/43
Haftstrafe im Berliner
Zuchthaus Tegel und im Durchgangslager Berlin-Wuhlheide. Lichtenberg ist schwer
herz- und nierenkrank.
1943
5. November: Bernhard
Lichtenberg stirbt während der Deportation in das Konzentrationslager Dachau in
der Nähe von Hof unter nicht geklärten Umständen.
1965
Seine sterblichen
Überreste werden in der Krypta der Berliner St.-Hedwigs-Kathedrale bestattet.
Susanne Eckelmann
© Deutsches Historisches
Museum, Berlin
14. September 2014
SOURCE : https://www.dhm.de/lemo/biografie/bernhard-lichtenberg
Den salige Bernhard
Lichtenberg (1875-1943)
Minnedag: 5.
november
Den salige Bernhard
Lichtenberg ble født den 3. desember 1875 i Ohlau i Schlesien i det østlige
Tyskland (nå Olawa i Polen). Han kom fra en middelklassefamilie og var den
andre av fire sønner av kolonialhandleren August Lichtenberg. Småbyen Ohlau var
nesten helt protestantisk, men Bernhard ble forbilledlig oppdratt i den
katolske tro. Han vokste i den kristne ånd som familien var så rik på, og i
Ohlau gikk han på grunnskolen. Han mottok sin første kommunion den 12. april
1887, og helt fra guttedagene gikk han til messe hver morgen sammen med moren.
Etter sin eksamen artium
til påske den 12. mars 1895 studerte Bernhard i et semester filosofi i
Innsbruck i Østerrike og deretter filosofi og teologi i Breslau (nå Wroclaw i
Polen). Han ble presteviet den 21. juni 1899 i domkirken i Breslau av kardinal
Georg Kopp av Breslau, 24 år gammel. Etter først å ha vært kapellan i kirken
St. Jakob i Neisse, begynte han sin i 1900 sin pastorale tjeneste i
Friedrichsberg ved den raskt voksende tyske hovedstaden Berlin. Han begynte i
sognet St. Mauritius og arbeidet som kapellan og sogneprest i ulike menigheter
i det enorme bispedømmet, inntil han i 1913 ble utnevnt til sogneprest av Jesu
Hjerte i bydelen Charlottenburg, et sogn med 36.000 katolikker og bare én kirke
med plass til 400 troende. I løpet av sin tid der (1913-31) delte han sognet i
fem kapellandistrikter med hver sin kirke. Han sto også bak grunnleggelsen av
et kloster.
Under Første verdenskrig
var Bernhard Lichtenberg militærprest i gardegrenaderregiment nr 3 i Charlottenburg.
Han fikk Røde Kors' fortjenstmedalje. I Berlin, hvor katolikkene var en
minoritet og ofte ble hånet, forsvarte p. Bernhard Lichtenberg alltid modig
Kirkens rettigheter, noe han ofte måtte ta konsekvensene av. Han var en typisk
tysk konservativ av sin generasjon, med strengt syn på moral og lydighet, en
sterk tilhenger av hierarkiet og lydighet til paven. Han var svært aktiv
politisk i det katolske Sentrumspartiet, og en periode fra 1920 til 1930 satt
han i det regionale parlamentet i Charlottenburg i Berlin. Samtidig var han en
lidenskapelig tilhenger av rettferdighet og aktiv nestekjærlighet, og han
støttet i 1931 den pasifistiske «Fredsligaen av tyske katolikker» (Friedensbundes
Deutscher Katholiken). For disse og andre aksjoner ble han utsatt for en
hetskampanje i naziavisen Der Angriff, hvor redaktøren da var Josef
Goebbels. I 1926 ble han utnevnt til pavelig kammerherre (monsignore). Samme år
reiste han til Den eukaristiske kongress i Chicago i USA.
I 1930 ble bispedømmet
Berlin opprettet, og kirken St. Hedwig ble katedral og bispesete. I 1931
utnevnte byens første biskop, dr. Christian Schreiber, Bernhard til medlem av
domkapitlet i katedralen som domkannik, og i 1932 ble han utnevnt til
sogneprest (dompfarrer) av St. Hedwig. Da Hitler kom til makten i
1933, prøvde Bernhard forgjeves å overtale kardinal Bertram, den fungerende
formannen for den tyske bispekonferansen, å protestere mot boikotten mot
jødiske butikker. I 1933 undersøkte det tyske hemmelige politi Gestapo for
første gang hans bolig.
I 1935 fikk Bernhard vite
av en tysk sosialdemokrat om tilstanden i konsentrasjonsleiren Esterwegen. Han
oppsøkte da Hermann Göring for å protestere mot grusomhetene i
konsentrasjonsleirene. Göring nektet alt og krevde at han skulle tas i
forvaring for å ha spredt løgner om den tyske staten. Konkordatet som ble
undertegnet mellom Tyskland og Den hellige Stol i 1935, fikk den virkning at katolikkene
ble fratatt en effektiv organisasjon i Det tredje rike, og motstanden ble en
sak for enkeltpersoner.
I 1938 ble Bernhard
utnevnt til domprost i Berlin, og året etter utnevnte paven ham til Apostolisk
protonotar (den høyeste monsignore-graden). Han hjalp til med å distribuere
hemmelige kopier av pave Pius XIs (1922-39) encyklika Mit brennender Sorge,
som var forbudt i Tyskland. Biskop Konrad von Preysing (1880-1950) av Berlin
(1935-50) ga senere Bernhard ansvaret for den pastorale omsorgen for døpte jøder (Hilfswerks
beim Bischöflichen Ordinariat). I den egenskap reddet han mange jøder, og
gjennom hans engasjement kunne utallige forfulgte komme seg til utlandet.
Etter masseødeleggelsen
av jødenes eiendom som er kjent som Die Kristallnacht (Krystallnatten)
den 10. november 1938, talte Bernhard samme kveld til sin menighet og sa at et
tempel var satt i brann – «Og det er også et Guds hus» – og ba om bønner for
jødene. Fra 1938 ble han kjent for at han under aftenbønnene i katedralen, som
lå bare en kilometer fra Hitlers Reichskanzlei, ba for jødene, andre
forfulgte og de som satt i fengsler og konsentrasjonsleirer, for de sårede og
for falne soldater på begge sider. Han delte ideene til biskopen av Münster,
den salige Klemens
Augustin von Galen (1878-1946), og den 28. august 1941 protesterte han
skriftlig mot nazistenes eutanasiprogram til lederen for legeforeningen og til
rikskansleren Adolf Hitler.
Gestapo fulgte alle
Lichtenbergs skritt og truet ham flere ganger. I oktober 1941 ble det spredt et
anonymt innlegg av nazistisk opprinnelse, hvor det ble hevdet at alle som viste
medfølelse med jødene, begikk høyforræderi mot fedrelandet. Domprost
Lichtenberg ønsket å svare på denne trusselen med en offisiell protest, som han
personlig ville lese opp fra prekestolen i messen den påfølgende søndagen. Men
etter at han ble angitt av to kvinner, gjennomførte Gestapo en ransaking og
fant de ferdige arkene med protesten. Derfor ble Lichtenberg arrestert den 23.
oktober 1941.
Han ble ført til
fengslene i Plotzensee og Moabit og anklaget for to forbrytelser: å ha bedt for
jødene i stedet for arierne og at han hadde forberedt et manuskript mot det
antisemittiske innlegget. Deretter fulgte Gestapos avhør av ham. Hans helse var
allerede delikat, og det harde fengselslivet gjorde ham alvorlig syk, men han
fikk ikke tillatelse til å bli overflyttet til et sunnere sted.
Den 22. mai 1942 ble han
dømt til to års fengsel for forræderi og «misbruk av sin stilling». Til å
begynne med måtte han sone i tukthuset Tegel i Berlin og deretter i
gjennomgangsleiren Wuhlheide i Berlin. Hans ønske var å få bli prest i den
jødiske gettoen Litzmannstadt i Lódz når han slapp ut, og dette formidlet han
til biskop Konrad von Preysing, som besøkte ham fire ganger i fengselet.
Lichtenberg var på det tidspunkt allerede alvorlig syk med hjerte- og
nyrelidelser, men Gestapo anså hans nærvær i Berlin som en trussel og ga derfor
ordre om at han skulle overføres til konsentrasjonsleiren Dachau i Bayern, som
hadde en spesiell avdeling for fengslede katolske geistlige. Sitt siste brev
fra Tegel underskrev han Der Gefangene im Herrn («Den fangne i
Herren»).
Den 23. oktober 1943 ble
han hentet i Tegel og overført til konsentrasjonsleiren Wuhlheide i Berlin, og
den 28. oktober ble han satt på toget til Dachau. Men han kom aldri dit. Han
var dødssyk og veide bare 66 pund (30 kg), så uten medisinsk hjelp var
togreisen i praksis en dødsdom. Etter seks dager på toget var han allerede i
lett koma, så da toget den 3. oktober passerte Hof i Bayern, ble han brakt til
byens sykehus. Der døde han to dager senere, den 5. november 1943, 68 år
gammel. Hans legeme ble brakt til Berlin for begravelse. I begravelsen på
kirkegården ved St. Hedwig den 16. november fulgte en menneskemengde på 4.000
kisten, til tross for konstante luftangrep.
Bernhard Lichtenbergs
saligkåringsprosess ble innledet i april 1965, og den 26. august 1965 ble hans
legeme overført til krypten i katedralen St. Hedwig. Vatikanet anerkjente den
2. juli 1994 hans død som et martyrium in odium fidei – «av hat til
troen», og han fikk dermed tittelen Venerabilis, «Ærverdig». Han ble
saligkåret den 23. juni 1996 av pave Johannes Paul II (1978-2005) i Berlin
sammen med en annen martyr for naziregimet, den salige Karl Leisner.
Hans minnedag er dødsdagen 5. november. Saligkåringen skjedde på
Olympiastadion, som Hitler bygde til OL i 1936. Den 7. Juli 2004 ble Bernhard
Lichtenberg tildelt ærestittelen «Rettferdig blant folkene» av det israelske
holocaustsenteret Yad Vashem.
Kilder: Butler
(XI), Schauber/Schindler, Holböck (4), Index99, Patron Saints SQPN, Bautz,
Heiligenlexikon, santiebeati.it, Abbaye Saint-Benoît, EWTN/OR, stthomasirondequoit.com,
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Opprettet: 2005-07-03 15:25 - Sist oppdatert: 2008-12-26 22:32
SOURCE : http://www.katolsk.no/biografier/historisk/blichten