Beata Maria della
Passione de Chappotin de Neuville
Еле́на Ма́рия де Шаппоте́н (фр. Hélène Marie Philippine de Chappotin de Neuville, монашеское имя — Мария Страданий Господних) — блаженная Римско-Католической Церкви, монахиня, основательница женской монашеской конгрегации «Францисканки Миссионерки Марии».
Bienheureuse Marie de la
Passion
Fondatrice des
Franciscaines Missionnaires de Marie (+ 1904)
Hélène Marie Philippine de Chappotin de Neuville, en religion Marie de la Passion, naît le 21 mai 1839 à Nantes dans une noble famille chrétienne. Dès l'enfance, elle manifesta des dons naturels éminents et une foi profonde...
Elle est la fondatrice des Franciscaines Missionnaires de Marie.
Elle a été béatifiée par le pape Jean-Paul II le 20 octobre 2002 - (biographie sur le site du Vatican)
"Une vie toute entière associée à l'aventure missionnaire: Tout au long de sa vie, Marie de la Passion, mystique et réaliste, s'est passionnée pour la Mission universelle de l'Église, avec une disponibilité intuitive et créatrice. Sa vie et son œuvre semblent avoir une place à part dans le panorama missionnaire de la fin du XIXe siècle, et un sens prophétique pour aujourd'hui.
En fondant l'institut des Franciscaines Missionnaires de Marie, elle concrétise quelques grandes intuitions:
* II n'y a pas de frontières pour la mission... puisque l'amour de Dieu est sans limites. - L'Eucharistie célébrée et adorée est au cœur de la vie quotidienne des sœurs, comme source et force de leur vie missionnaire.
* Les femmes ont un rôle spécifique et irremplaçable à jouer dans l'activité apostolique de l'Église, et la Vierge Marie inspire leur disponibilité missionnaire.
* Travailler à plus de justice et de paix, s'engager aux côtés des plus petits, 'lépreux' et 'exclus' de notre temps, dans un esprit franciscain de fraternité, de respect et de service, c'est proclamer 'le Royaume de Dieu est tout proche'
* Les moyens de communication sont une chance à saisir pour annoncer la Bonne Nouvelle, et pour renforcer l'unité fraternelle entre les sœurs dispersées de par le monde."
(Hélène de Chappotin - Marie de la Passion - diocèse de Saint-Brieuc et Tréguier)
- fondatrice des Franciscaines Missionnaires de Marie
À San Remo en Ligurie, l'an 1904, la bienheureuse Marie de la Passion (Hélène
de Chappotin de Neuville), vierge. Née à Nantes et saisie au fond du cœur par
l'humilité et la simplicité de saint François d'Assise, elle fonda l'Institut
des Sœurs franciscaines missionnaires de Marie, avec le souci constant de la
condition féminine en terres de mission.
Martyrologe romain
SOURCE : https://nominis.cef.fr/contenus/saint/10076/Bienheureuse-Marie-de-la-Passion.html
Bienheureuse Marie de la
Passion CHAPPOTIN DE NEUVILLE
Nom: CHAPPOTIN DE
NEUVILLE
Prénom: Hélène-Marie
Nom de religion: Marie de
la Passion
Pays: France
Naissance:
21.05.1839 à Nantes
Mort: 15
11.1904 à Sanremo
Etat: Religieuse -
Fondatrice
Note: 1864 entre dans la
Société de Marie Réparatrice. Fait ses vœux en Inde et devient supérieure. 1876
doit se séparer de la Société avec 19 sœurs et fonde les Missionnaires de Marie
avec noviciat à Saint-Brieuc, puis ouvre une maison à Rome (1882). Les Franciscaines
Missionnaires de Marie sont présentes dans le monde entier.
Béatification:
20.10.2002 à Rome par Jean Paul II
Canonisation:
Fête: 15 novembre
Réf. dans l’Osservatore
Romano: 2002 n.43 p.1-3 - n.44 p.6
Réf. dans la
Documentation Catholique:
Notice brève
Hélène de Chappotin naît
en 1839 à Nantes (Bretagne). En 1860 elle entre chez les Clarisses et dit à ce
propos : “Je devins Fille de Saint François et n’ai jamais cessé de
l’être.” Mais sa santé l’oblige à quitter et à rentrer dans sa famille qui
d’ailleurs ne croit pas à sa vocation. Après quelques années, elle réussit à
entrer chez les Sœurs Réparatrices, à Toulouse, où elle prend le nom de Sœur
Marie de la Passion. Elle est envoyée en Inde où elle devient supérieure
locale, puis provinciale. Elle a une âme profondément missionnaire et avec 20
religieuses, elle désire former un groupement purement missionnaire. C’est la
naissance, avec la bénédiction de Pie IX, des “Missionnaires de Marie”. Elle a
la joie d’être admise avec ses Sœurs dans le Tiers-Ordre franciscain sous le
nom de “Franciscaines Missionnaires de Marie”. Elle retrouve ainsi sa vocation
franciscaine. Après avoir connu bien des épreuves, elle meurt en 1904, laissant
plus de 2'000 religieuses réparties sur 4 continents.
Notice développée
Hélène de Chappotin naît
le 21 mai 1839 à Nantes, d'une famille chrétienne en vue. Dès l'enfance, elle
manifesta des dons naturels éminents et une foi profonde. En avril 1856, alors
qu'elle suit les exercices spirituels, elle fait une première expérience de
Dieu qui l'appelle à une vie de donation totale. La mort imprévue de sa mère en
retarde cependant la réalisation. En décembre 1860, avec le consentement de
l'évêque de Nantes, elle entre au monastère des Clarisses, nouvellement
implantés dans la ville, où l'attire l'idéal de simplicité et de pauvreté de
Saint François. "Je devins fille de Saint François, dit-elle, et n'ai pas
cessé de l'être." Le 23 janvier 1861, encore postulante, elle fait une
profonde expérience de Dieu qui l'invite à s'offrir en victime pour l'Église et
pour le Pape. Cette expérience marquera toute sa vie. Peu de temps après, elle
tombe gravement malade et doit quitter le monastère. Elle revient dans sa
famille qui ne croit pas à sa vocation, mais Dieu seul est "capable de
combler la soif de vérité qui l'habite" (Jean Paul II). Cédant à sa
passion de la lecture, elle met à profit le temps providentiel de calme qui lui
est donné pour dévorer les livres de la bibliothèque du château familial:
Écriture Sainte, Pères de l'Église, notamment Saint Augustin, auteurs
spirituels du 17e siècle. Elle accumule ainsi un riche patrimoine qui lui
servira grandement plus tard.
Quand son rétablissement
est complet, son confesseur l'oriente vers la Société de Marie Réparatrice.
Admise en mai 1864, elle reçoit, le 15 août de la même année, à Toulouse,
l'habit religieux avec le nom de Marie de la Passion. Toutefois elle garde au
cœur la nostalgie de sa première famille franciscaine, et la pensée de ses
sœurs Clarisses lui 'brise l'âme'.
En mars 1865, encore
novice, elle est envoyée en Inde dans le Vicariat apostolique du Maduré, confié
à la Compagnie de Jésus. C'est là qu'elle prononce ses vœux temporaires. Ses
dons et ses vertus la font désigner comme supérieure locale, puis, en juillet
1867, comme supérieure provinciale des trois couvents de Réparatrices. Elle a
28 ans! Sous sa direction les œuvres d'apostolat se développent, la paix –
troublée par des tensions antérieures – est rétablie, la ferveur et la
régularité refleurissent dans les communautés.
En 1874 elle fonde une
nouvelle maison à Ootacamund, dans le vicariat de Coimbatore. Cependant, au
Maduré, des divergences d'opinion se font jour au sujet de la Mission, au point
qu'en juin 1876 vingt religieuses, parmi lesquels Marie de la Passion, se voient
obligées de se séparer de la Société de Marie Réparatrice. Elle se réunissent à
Ootacamund. Et Marie de la Passion se rend à Rome pour régulariser la situation
des vingt sœurs séparées et obtient de Pie IX l'autorisation de fonder un
nouvel Institut, exclusivement destiné aux missions, sous le nom de
Missionnaires de Marie. Cette autorisation est donnée le 6 janvier 1877 en la
fête de l'Épiphanie, fête éminemment missionnaire. Marie de la Passion écrira
dans l'une de ses Méditations: "Réjouissons-nous que notre Institut
missionnaire soit né en cette fête de l'Épiphanie. Bénissons Saint François qui
au même jour nous a donné la promesse de nous abriter toujours sous son
manteau." Quelques jours après, le Pape, lors d'une audience, encourage la
fondatrice et lui impose les mains comme pour confirmer par ce geste la mission
qu'il vient de lui donner au nom de Dieu.
Un noviciat est ouvert à
Saint-Brieuc, en France; il accueille très vite de nombreuses vocations. A deux
reprises Marie de la Passion se rend à Rome pour résoudre les difficultés qui
menacent d'entraver la stabilité et la croissance du jeune Institut. C'est dans
cette ville qu'elle retrouve providentiellement son orientation franciscaine
initiale. En effet, le 4 octobre 1882, dans l'église d'Aracœli, elle est reçue
dans le Tiers Ordre de Saint François. Elle entre alors en relation avec le
Serviteur de Dieu, le Père Bernardin de Portogruaro, ministre général de
l'Ordre des Frères Mineurs, qui, par la suite, la soutiendra dans ses épreuves.
Les années 1882 à 1884 sont douloureuses. En mars 1883, Marie de la Passion est
destituée de sa fonction de Supérieure de l'Institut, à cause de fortes
oppositions. Mais le Ministre Général des Franciscains et l'évêque de
Saint-Brieuc plaident en sa faveur. A la suite de l'enquête ordonnée par Léon
XIII, son innocence est pleinement reconnue et elle est réélue au chapitre de
l'année suivante.
L'Institut des
Missionnaires de Marie, ou Franciscaines Missionnaires de Marie, commence alors
à se développer rapidement. Le zèle missionnaire de la fondatrice ne connaît
pas de limites pour répondre aux appels des pauvres et des abandonnés. La
promotion de la femme et la question sociale l'intéressent particulièrement.
Avec intelligence et discrétion, elle offre aux pionniers en ce domaine une
collaboration qu'ils apprécient grandement. Son intense activité puise son
dynamisme dans la contemplation des grands mystères de la foi. "Au cœur de
l'engagement missionnaire, dit le Pape, elle place l'oraison et l'Eucharistie, car
pour elle adoration et mission se fondent en une même démarche." Elle
ouvre à son Institut les horizons de la mission universelle qui s'accomplit
avec l'esprit évangélique de François d'Assise. Elle trouve le temps de rédiger
de nombreux écrits de formation, tandis que, par une fréquente correspondance,
elle suit ses sœurs missionnaires dispersées dans le monde, les invitant avec
insistance à une vie de sainteté. En 1900 l'Institut reçoit le sceau du martyre
avec 7 Sœurs victimes de la persécution des Boxers. Elles font partie du groupe
des 120 martyrs de Chine canonisés au cours du Grand Jubilé de l'an 2000. Ce
martyre est pour Marie de la Passion, en même temps qu'une grande douleur,
"la joie d'avoir maintenant 7 vraies Franciscaines Missionnaires de Marie"
reprenant à son compte l'action de grâce de son Père Saint François lorsqu'il
apprit le martyre des 5 premiers Frères Mineurs au Maroc.
Usée par les fatigues des
incessants voyages et du labeur quotidien, Marie de la Passion, après une brève
maladie, meurt à Sanremo (Ligurie) le 15 novembre 1904, laissant plus de 2'000
religieuses et 86 maisons insérées en quatre continents. Aujourd'hui (en 2002)
elles sont 7'700 Sœurs dans 77 pays.
Marie de la Passion (1839-1904)
Hélène Marie Philippine
de Chappotin de Neuville, en religion Marie de la Passion, naît le 21 mai 1839
à Nantes, en France, d'une noble famille chrétienne. Dès l'enfance, elle
manifesta des dons naturels éminents et une foi profonde.
En avril 1856, alors
qu'elle suit les exercices spirituels, elle fait une première expérience de
Dieu qui l'appelle à une vie de donation totale. La mort imprévue de sa mère en
retarde cependant la réalisation. En décembre 1860, avec le consentement de
l'évêque de Nantes, elle entre au monastère des Clarisses où l'attire l'idéal
de simplicité et de pauvreté de Saint François.
Encore postulante, le 23
janvier 1861, elle fait une profonde expérience de Dieu qui l'invite à s'offrir
en victime pour l'Église et pour le Pape. Cette expérience marquera toute sa
vie. Peu de temps après, elle tombe gravement malade et doit quitter le
monastère. Quand son rétablissement est complet, son confesseur l'oriente vers
la Société de Marie Réparatrice. Admise en mai 1864, elle reçoit, le 15 août de
la même année, à Toulouse, l'habit religieux avec le nom de Marie de la
Passion.
En mars 1865, encore
novice, elle est envoyée en Inde dans le Vicariat apostolique du Maduré, confié
à la Compagnie de Jésus. Là les Réparatrices travaillent à la formation des
sÂœurs d'une congrégation autochtone, ainsi qu'à d'autres activités
apostoliques. C'est donc au Maduré que Marie de la Passion prononce ses vÂœux
temporaires le 3 mai 1866.
Ses dons et ses vertus la
font désigner comme supérieure locale, puis, en juillet 1867, comme supérieure
provinciale des trois couvents des Réparatrices. Sous sa direction les Âœuvres
d'apostolat se développent, la paix — troublée par des tensions antérieures —
est rétablie, la ferveur et la régularité refleurissent dans les communautés.
En 1874 elle fonde une
nouvelle maison à Ootacamund, dans le vicariat de Coimbatore, confié aux
Missions Etrangères de Paris. Cependant, au Maduré les dissensions s'aggravent
au point qu'en juin 1876 vingt religieuses, parmi lesquelles Marie de la
Passion, se voient obligées de se séparer de la Société de Marie Réparatrice.
Elles se réunissent à Ootacamund sous la juridiction du Vicaire apostolique de
Coimbatore, Mgr Joseph Bardou, M.E.P.
En novembre 1876, Marie
de la Passion se rend à Rome pour régulariser la situation des vingt sÂœurs
séparées et obtient de Pie IX, le 6 janvier 1877, l'autorisation de fonder un
nouvel Institut, spécifiquement destiné aux missions, sous le nom de
Missionnaires de Marie.
Suivant une suggestion de
Propaganda Fide, Marie de la Passion ouvre à Saint-Brieuc, en France, un
noviciat qui accueille très vite de nombreuses vocations. En avril 1880, puis
en juin 1882, la Servante de Dieu se rend à Rome pour résoudre les difficultés
qui menacent d'entraver la stabilité et la croissance du jeune Institut. Le
dernier voyage, en juin 1882, marque une étape importante dans sa vie: elle est
autorisée à ouvrir une maison à Rome et, par des circonstances providentielles,
retrouve l'orientation franciscaine que Dieu lui avait indiquée vingt-deux ans
plus tôt. En effet, le 4 octobre 1882, dans l'église d'AracÂœli, elle est reçue
dans le Tiers Ordre de Saint François. Elle entre alors en relation avec le
Serviteur de Dieu, Père Bernardin de Portogruaro, ministre général de l'Ordre
des Frères Mineurs, qui, par la suite, la soutiendra dans ses épreuves, avec
une paternelle sollicitude.
En mars 1883, Marie de la
Passion est destituée de sa fonction de Supérieure de l'Institut, à cause de
fortes oppositions. Mais, à la suite de l'enquête ordonnée par Léon XIII, son
innocence est pleinement reconnue et elle est réélue au chapitre de juillet
1884.
L'Institut des
Missionnaires de Marie commence alors à se développer rapidement: le 12 août
1885 est émis le Décret de louange et celui d'affiliation à l'Ordre des Frères
Mineurs; les constitutions sont approuvées ad experimentum le 17
juillet 1890 et définitivement le 11 mai 1896. Et, au-delà de tout obstacle et
de toute frontière, des missionnaires ne cessent d'être envoyées jusqu'aux
terres les plus lointaines et périlleuses.
Le zèle missionnaire de
la fondatrice ne connaît pas de limites pour répondre aux appels des pauvres et
des abandonnés. La promotion de la femme et la question sociale l'intéressent
particulièrement; avec intelligence et discrétion, elle offre aux pionniers en
ce domaine une collaboration qu'ils apprécient grandement.
Son intense activité
puise son dynamisme dans la contemplation des grands mystères de la foi. Tout,
pour Marie de la Passion, se ramène à l'Unité-Trinité de Dieu, Vérité-Amour,
qui se donne à nous à travers le mystère pascal du Christ. Unie à ces mystères,
elle vit sa vocation d'offrande dans une dimension ecclésiale et missionnaire.
Jésus Eucharistie est pour elle «le grand missionnaire» et Marie, dans la
disponibilité de son «Ecce», trace la voie de la donation sans réserve à
l'Âœuvre de Dieu. Elle ouvre ainsi à son Institut les horizons de la mission
universelle qui s'accomplit avec l'esprit évangélique de François d'Assise dans
la simplicité, la pauvreté et la charité.
Elle a grand soin, non
seulement de l'organisation extérieure des Âœuvres, mais aussi et surtout de la
formation spirituelle de ses religieuses. Douée d'une extraordinaire capacité
de travail, elle trouve le temps de rédiger de nombreux écrits de formation,
tandis que, par une fréquente correspondance, elle suit ses missionnaires
dispersées dans le monde, les invitant avec insistance à une vie de sainteté.
En 1900, l'Institut reçoit le sceau du sang dans le martyre de sept
Franciscaines Missionnaires de Marie, béatifiées en 1946 et canonisées au cours
du Grand Jubilé de l'an 2000. Ce martyre est pour Marie de la Passion, en même
temps qu'une grande douleur une immense joie, une émotion intense d'être la
mère spirituelle de ces missionnaires qui ont su vivre l'idéal de leur vocation
jusqu'à l'effusion du sang.
Usée par les fatigues des
incessants voyages et du labeur quotidien, Marie de la Passion, après une brève
maladie, meurt à Sanremo le 15 novembre 1904, laissant plus de deux mille
religieuses et quatre-vingt six maisons insérées en quatre continents. Sa
dépouille mortelle repose dans un oratoire privé de la maison généralice de l'Institut
des Franciscaines Missionnaires de Marie à Rome.
En février 1918 s'ouvre à
Sanremo le Procès informatif pour la Cause de Béatification et Canonisation. En
1941 est promulgué le Décret sur les écrits et, dans les années suivantes, de
très nombreuses lettres postulatoires sont adressées au Saint-Siège de toutes
les parties du monde en faveur de la Cause de la Servante de Dieu. Après le
vote unanimement favorable des Consulteurs, le Décret pour l'In-troduction de
la Cause est publié, avec l'approbation de S. S. Jean- Paul II, le 19 janvier
1979.
Le 28 juin 1999, est
solennellement promulgué, par le Souverain Pontife Jean-Paul II, le Décret sur
l'héroïcité des vertus de Mère Marie de la Passion.
La guérison d'une
religieuse atteinte de «TBC pulmonaire et vertébrale, maladie de Pott», est
reconnue le 5 mars 2002 comme étant un miracle accordé par Dieu à
l'intercession de la Vénérable. Et le 23 avril 2002, en présence du Souverain
Pontife Jean-Paul II, est promulgué le Décret ouvrant la voie à la Béatification
de la Vénérable Servante de Dieu.
Mère Marie de la Passion
a été Béatifié, le 20 Octobre 2002, par Saint Jean Paul II
SOURCE : https://www.vatican.va/news_services/liturgy/saints/ns_lit_doc_20021020_marie-passion_fr.html
Une vie toute entière
associée à l’aventure Missionnaire.
Le 20 Octobre 2002, le
Pape Saint Jean Paul II Béatifie:
Hélène de Chappotin, Marie de la Passion, Fondatrice des Franciscaines Missionnaires de Marie
Les intuitions
Missionnaires de Marie de la Passion
Tout au long de sa vie,
Marie de la Passion, Mystique et réaliste, s’est passionnée pour la Mission
universelle de l’Église, avec une disponibilité intuitive et créatrice. Sa vie
et son œuvre semblent avoir une place à part dans le panorama Missionnaire de
la fin du XIXe siècle, et un sens prophétique pour aujourd’hui.
En fondant l’institut des
Franciscaines Missionnaires de Marie, elle concrétise quelques grandes
intuitions :
II n’y a pas de
frontières pour la Mission… puisque l’Amour de Dieu est sans limites. -
L’Eucharistie Célébrée et Adorée est au cœur de la vie quotidienne des Sœurs,
comme source et force de leur Vie Missionnaire.
Les femmes ont un rôle
spécifique et irremplaçable à jouer dans l’activité apostolique de l’Église, et
la Vierge Marie inspire leur disponibilité Missionnaire.
Travailler à plus de
justice et de paix, s’engager aux côtés des plus petits, « lépreux »
et « exclus » de notre temps, dans un esprit Franciscain de
fraternité, de respect et de service, c’est proclamer « le Royaume de Dieu
est tout proche »
Les moyens de
communication sont une chance à saisir pour annoncer la Bonne Nouvelle, et pour
renforcer l’unité fraternelle entre les Soeurs dispersées de par le monde.
Biographie
Hélène de Chappotin est née le 21 Mai 1839 à Nantes, au foyer de Charles de Chappotin et de Sophie Galbaud du Fort.
A 21 ans, attirée par St François d’Assise, elle entre chez les Clarisses de
Nantes où elle vit une expérience Mystique décisive. Mais sa santé précaire ne
lui permet pas d’y rester au-delà de quelques mois. Cette courte étape sera
cependant déterminante tout au long de sa vie spirituelle et Missionnaire.
En 1864, elle est admise chez les Sœurs de Marie Réparatrice.
Elle y prend l’habit religieux sous le nom de Marie de la Passion. Dès l’année suivante, elle est envoyée en Inde, au Maduré, où elle restera 11 années, assumant très vite la responsabilité des quatre Communautés de cette région.
En 1876, à la suite de graves difficultés vécues dans cette mission, elle vient à Rome chercher un éclairage pour elle et pour ses Sœurs restées en Inde.
En 1877, le pape Pie IX approuve le nouvel Institut fondé à travers épreuves et contradictions, pour le service de l’Église universelle.
Affilié au Tiers-Ordre franciscain, celui-ci prendra le nom de Franciscaines Missionnaires de Marie.
La rapidité de l’expansion à travers le monde est étonnante pour cette
époque. Elle ouvre un noviciat à Saint Brieuc.
A la mort de Marie de la Passion, le 15 Novembre 1904, les Franciscaines
Missionnaires de Marie sont déjà envoyées dans 24 pays de 4 continents.
Statue
représentant Hélène de Chappotin de
Neuville, Stella Maris College Quezon City
Blessed
Hélène-Marie-Philippine de Chappotin de Neuville
Also
known as
Marie of the Passion
Marie de la Passion de
Chappotin
Profile
The death of
two sisters and a cousin led Hélène to look for meaning in life, which led to
her discerning a call to religious life. Her mother died when
Hélène was 20 years old, and she put the religious life on hold to run her
family home and help raise her younger siblings. In December 1860,
having a great devotion to Saint Francis
of Assisi, she was finally able to follow the call and joined the Poor
Clares, but health problems forced
her to return home. When she recovered, her confessor directed her to the Society
of Marie Reparatrice which she joined in 1864,
making her profession in Toulouse, France on 15
August 1865,
taking the name Mary of the Passion. Missionary to India in
March 1865.
Provincial superior of three Reparatrice houses in July 1867.
In the mid-1870‘s,
she became embroiled in disputes among missionary houses
in India which
led to going to the Vatican to seek help settling the issue. On 6
January 1877 she
obtained permission from Pope Pius
IX to found the Franciscan Missionaries of Mary. Worked with
Servant of God Father Bernardin
de Portogruaro. Due to internal politics and dissension, she was removed from
her position as superior of the Order in March 1883;
an inquiry by Pope Leo
XIII cleared her of all allegations and she was re-elected to the
position of Superior in July 1884.
Today the Missionaries continue their good work with 2,000 sisters at
86 houses on four continents.
Born
21
May 1839 in
Nantes, Loire-Atlantique, France
15
November 1904 in San
Remo, Imperia, Italy of
natural causes
interred in
a private oratory at
the general house of the Franciscan Missionaries of Mary in Rome, Italy
28
June 1999 by Pope John
Paul II (decree of heroic
virtues)
20
October 2002 by Pope John
Paul II
her beatification miracle involving
the healing of a religious sister who suffered from “pulmonary and vertebral
TBC, Pott’s Disease”
Additional
Information
other
sites in english
Franciscan Missionaries of Mary
Franciscan
Missionaries of Mary, Australia
images
video
sitios
en español
Martirologio Romano, 2001 edición
sites
en français
fonti
in italiano
Dicastero delle Cause dei Santi
MLA
Citation
“Blessed
Hélène-Marie-Philippine de Chappotin de Neuville“. CatholicSaints.Info. 7
July 2023. Web. 15 November 2023.
<https://catholicsaints.info/blessed-helene-marie-philippine-de-chappotin-de-neuville/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/blessed-helene-marie-philippine-de-chappotin-de-neuville/
Mary of the Passion (1839-1904)
Foundress of the Franciscan Missionaries of Mary
Born on 21st May 1839 in
Nantes, France, into a noble Christian family, Hélène Marie Philippine de
Chappotin de Neuville, in religion Mary of the Passion, showed from childhood
eminent natural gifts and a deep faith.
In April 1856, during a
retreat, she first experienced a call from God to a life of total consecration.
The unforeseen death of her mother delayed its realisation. In December 1860,
with the consent of the Bishop of Nantes, she entered the Poor Clares whose
ideal of the simplicity and poverty of Saint Francis attracted her.
On 23rd January 1861,
while still a postulant, she had a profound experience of God who invited her
to offer herself as a victim for the Church and the Pope. This experience
marked her for life. A short time after, having become seriously ill, she had
to leave the monastery. When she was well again, her confessor directed her
towards the Society of Marie Reparatrice. She entered with them in 1864 and on
the following 15th August, in Toulouse, she received the religious habit with
the name of Mary of the Passion.
In March 1865, while
still a novice, she was sent to India, to the Apostolic Vicariate of Madurai,
confided to the Society of Jesus. The Reparatrice sisters there had the task of
formation of sisters of an autochthonous congregation as well as being involved
in other apostolic activities. It was there, that she pronounced her temporary
vows on 3rd May 1866.
Because of her gifts and
virtues, she was nominated local superior and then, in July 1867, she was named
provincial superior of the three convents of the Reparatrice. Under her
guidance, the works of the apostolate developed, peace which had been some-what
disturbed by tensions which were already existing in the mission, was
re-established and fervour and regularity flourished again in the communities.
In 1874, a new house was
founded in Ootacamund in the Vicariate of Coimbatore, confided to the Paris
Foreign Mission Society. However in Madurai the dissensions became exacerbated
to such an extent that, in 1876 some religious, among them Mary of the Passion,
were driven to leave the Society of Marie Reparatrice, reuniting, at Ootacamund
under the jurisdiction of the Vicar Apostolic of Coimbatore, Monsignor Joseph
Bardou MEP.
In November 1876, Mary of
the Passion went to Rome to regularize the situation of the twenty separated
sisters and, on 6th January 1877, obtained the authorization from Pius IX to
found a new Institute which was to be specifically missionary and was to be
called the Missionaries of Mary.
On the suggestion of the
Congregation of Propaganda Fide, Mary of the Passion opened a novitiate in
Saint-Brieuc in France, where very soon numerous vocations came along. In April
1880, and in June 1882, the Servant of God went to Rome to resolve the
difficulties which were threatening to hinder the stability and growth of the
young Institute. This latter journey, on June 1882, marked an important stage
in her life: in fact she was authorized to open a house in Rome and, through
providential circumstances, she rediscovered the Franciscan direction which God
had indicated to her twenty-two years previously. On 4th October 1882, in the
Church of the Aracoeli, she was received into the Third Order of Saint Francis
and thus began her relationship with the Servant of God, Fr. Bernardin de
Portogruaro, Minister General, who with paternal solicitude would support her
in her trials.
In March 1883, due to
latent opposition, Mary of the Passion was deposed from her office of Superior
of the Institute. However, after an inquiry ordered by Leo XIII, her innocence
was fully acknowledged and at the Chapter of July 1884 she was re-elected.
The Institute of the
Missionaries of Mary then began to develop rapidly. On 12th August 1885 the
Laudatory Decree, and that of affiliation to the Order of Friars Minor were
issued. The Constitutions were approved ad experimentum on 17th July
1890 and definitively on 11th May 1896. Missionaries were sent regularly to the
most perilous and distant places overcoming all obstacles and boundaries.
The zeal of the Foundress
knew no bounds in responding to the calls of the poor and the abandoned. She
was particularly interested in the promotion of women and the social question:
with intelligence and discretion she offered collaboration to the pioneers who
were working in these spheres, which they appreciated very much.
Her intense activity drew
its dynamism from contemplation of the great mysteries of faith. For Mary of
the Passion, all led back to the Unity-Trinity of God Truth-Love, who
communicates Himself to us through the paschal mystery of Christ. It was in
union with these mysteries that, in an ecclesial and missionary dimension, she
lived her vocation of offering. Jesus in the Eucharist was for her, "the
great missionary" and Mary, in the disponibility of her «Ecce», traced out
for her the path of unconditional donation to the work of God. Thus she opened
her Institute to the horizons of universal mission, accomplished in Francis of
Assisi's evangelical spirit of simplicity, poverty and charity .
She took great care, not
only of the external organization of the works, but above all of the spiritual
formation of the religious. Gifted with an extraordinary capacity for work, she
found time to compose numerous writings on formation, whilst by frequent
correspondence she followed her missionaries dispersed throughout the world,
relentlessly calling them to a life of holiness. In 1900 her Institute received
the seal of blood through the martyrdom of seven Franciscan Missionaries of
Mary, who were beatified in 1946 and canonised during the Great Jubilee of the
year 2000. To be the spiritual mother of these missionaries who had known how
to live to the shedding of their blood, the ideal proposed by her, was for Mary
of the Passion, both a great sorrow, a great joy and a time of great emotion.
Worn out by the fatigue
of incessant journeys and daily labour, Mary of the Passion, after a brief
illness, died peacefully in San Remo on 15th November 1904, leaving more than
2,000 religious and eighty-six houses scattered about the four continents. Her mortal
remains repose in a private oratory of the General House of the Institute of
the Franciscan Missionaries of Mary in Rome.
In February 1918, in San
Remo, the Informative Process was opened for the Cause of Beatification and
Canonization. In 1941, the Decree on the writings was promulgated and, during
the following years, numerous postulatory letters were addressed to the Holy
See from all parts of the world in favour of the Cause of the Servant of God.
After the Consultors had voted unanimously in its favour, the Decree for the
Introduction of the Cause was published on 19th January 1979, with the
approbation of His Holiness John Paul II. On 28th June 1999 the Sovereign
Pontiff John Paul II solemnly promulgated the Decree on the heroicity of the
virtues of Mother Mary of the Passion
On 5th March 2002, the
healing of a religious, suffering from "pulmonary and vertebral TBC,
Pott's Disease", was recognized as a miracle granted by God through the
intercession of the Venerable Mary of the Passion. On 23rd April 2002, in the
presence of the Sovereign Pontiff John Paul II, the Decree opening the path for
the Beatification of the Venerable Servant of God was promulgated.
SOURCE : https://www.vatican.va/news_services/liturgy/saints/ns_lit_doc_20021020_marie-passion_en.html
Plaque
commémorative sur la maison natale d'Hélène de Chappotin de
Neuville, rue Clemenceau à Nantes
Beata Maria della
Passione (Elena Maria De Chappotin de Neuville) Religiosa, fondatrice
21 maggio 1839 - Sanremo,
15 novembre 1904
Fondatrice dell'Istituto
delle Suore Francescane Missionarie di Maria (+ 1904). Inviata a Madurè
(India). Il suo istituto si occupa soprattutto di migliorare la condizione
della donna nei paesi di missione. Alla sua morte l'istituto contava 9 mila
religiose, 86 missionari e 7 suore martiri in Cina (1900).
Martirologio
Romano: A Sanremo in Liguria, beata Maria della Passione (Elena) di
Chappotin de Neuville, vergine, che, rapita nell’intimo dalla semplicità di san
Francesco, istituì le Suore Francescane Missionarie di Maria e prestò sempre
grande cura alla difesa della condizione della donna nelle terre di missione.
Maria della Passione, al secolo Hèléne de Chappotin, fondatrice delle Francescane Missionarie di Maria, nasce il 21 maggio 1839 da una famiglia di antiche origini lorenesi e bretoni.
Ha un carattere volitivo, turbolento e una forza trascinatrice che con il passare del tempo si ammorbidisce. La attirano i grandi ideali e i successivi lutti familiari la fanno maturare. Nel 1860 entra fra le Clarisse di Nantes e inizia il suo cammino nella spiritualità francescana. Si ammala e deve lasciare il monastero. Iniziano anni di prova e di maturazione che la faranno decidere di entrare nella Società di Maria Riparatrice e riceve il nome da religiosa, Maria della Passione.
Ancora novizia si imbarca a Marsiglia per giungere nel Maduré, in India. A 28 anni è Superiora provinciale delle tre case che la congregazione ha aperto nel subcontinente. Questo incarico, esercitato per nove anni, le darà una vasta esperienza della vita e dei problemi missionari. Nel 1874 il suo campo missionario si allarga ulteriormente attraverso la fondazione di una nuova casa a Ootacamund, nelle montagne del Nilgiris. Nel 1876 una serie di circostanze dolorose e contraddittorie la portano a lasciare la congregazione di Maria Riparatrice insieme a una ventina di religiose del Maduré. Questa rottura sarà il punto di partenza della sua opera nella Chiesa. Verso la fine dello stesso anno, con due sue compagne, parte alla volta di Roma per sottoporre a Papa Pio IX il desiderio di continuare ad essere religiose, fondando la congregazione delle Missionarie di Maria. Il 6 gennaio 1877, Pio IX fa sapere che autorizza la fondazione e le invita a cercare un noviziato in Francia. Nel 1882 ha luogo la fondazione della casa di Roma e la redazione delle prime costituzioni. Dopo un altro doloroso periodo di difficoltà, in cui la sua opera è nuovamente messa in discussione, tanto da essere sospesa dall'incarico di superiora generale, viene reintegrata e l'Istituto è autorizzato a svilupparsi nella famiglia francescana. Risalgono a quest'epoca di contrasti alcuni dei suoi testi spirituali e mistici più belli.
Sotto la sua guida, circa tremila religiose sono da lei inviate in 86
fondazioni, sparse in quattro continenti, che la vedono presente su tutti i
fronti: apostolico, sociale, ecclesiale, spirituale. Maria della Passione muore
a Sanremo il 15 novembre 1904.
Le suore Francescane Missionarie di Maria
Al di là di ogni frontiera, le suore di Maria della Passione si distinguono,
fin dagli inizi, per la loro internazionalità. Attente alla cultura del Paese
in cui intendono radicarsi, si mettono con la massima discrezione al servizio
dei poveri, degli ultimi e dei perseguitati. Ad ogni latitudine si adattano alla
lingua e agli usi del posto, adottandone anche l'abito: il sari in India, il
pagne in Africa. Questa internazionalità delle comunità vuole riflettere
l'universalità della Chiesa. Non c'è popolo che non possa capire il carisma
delle suore, le quali hanno nell'Eucaristia il loro centro e la loro ragione
d'essere. Tutto infatti, parte dalla contemplazione di Cristo incarnato che
continua a essere presente nella Chiesa.
Maria della Passione è stata definita “maestra di spiritualità missionaria”: ha lasciato alle suore una quantità di scritti: legislativi, meditativi, liturgici, preghiere e meditazioni. Donna profondamente radicata nella fede, maturata dalle difficoltà della vita pratica, comprende il mistero di Dio e vuole entrarvi attraverso il dono totale di sé e il sacrificio.
Oggi le Francescane Missionarie di Maria sono più di settemila, di 74
nazionalità e distribuite in 76 Paesi. L'incontro fra il Vangelo e le diverse
culture è la loro sfida, “al servizio del dialogo” e con i “lontani”. La
minorità francescana dà l'impronta umile ed essenziale al loro stile di vita di
cui colpisce l'approccio caloroso e immediato. Come Francesco desiderano
condividere la bellezza della creazione nell'annuncio profetico del Vangelo con
ogni fratello e sorella che sul loro cammino ha bisogno di istruzione, cure,
consigli. Con l'inserimento in ambiti di altre religioni e di diverse
confessioni cristiane, le sorelle vivono l'amore universale come segno di
comunione tra i popoli.
SOURCE : https://www.santiebeati.it/dettaglio/91157
Maria della Passione (1839-1904)
Hélène Marie Philippine de Chappotin de Neuville
Hélène Marie Philippine
de Chappotin de Neuville, in religione Maria della Passione, nasce il 21 maggio
1839 a Nantes, in Francia, da nobile e cristiana famiglia. Fin dall'infanzia
manifesta eminenti doti naturali e fede profonda.
Nell'aprile 1856, durante
un corso di esercizi spirituali, ha una prima esperienza di Dio che la chiama
ad una vita di totale consacrazione. La morte improvvisa della madre ne ritarda
la realizzazione. Nel dicembre 1860, con il consenso del Vescovo di Nantes,
entra nelle Clarisse, attratta dall'ideale di semplicità e di povertà di S.
Francesco.
Ancora postulante, il 23
gennaio 1861, fa una profonda esperienza di Dio che la invita ad offrirsi
vittima per la Chiesa e il Papa. Questa esperienza segnerà tutta la sua vita.
Caduta gravemente malata, qualche tempo dopo deve lasciare il monastero.
Ristabilitasi, è indirizzata dal suo confessore verso la Società di Maria
Riparatrice: ammessa nel maggio 1864, riceve l'abito con il nome di Maria della
Passione a Tolosa il 15 agosto seguente.
Nel marzo 1865, ancora
novizia, è inviata in India, nel Vicariato Apostolico del Maduré, affidato alla
Compagnia di Gesù, dove le Riparatrici hanno per compito primario la formazione
delle religiose di una congregazione autoctona, insieme ad altre attività
apostoliche. Là emette i suoi voti temporanei il 3 maggio 1866.
Le sue doti e le sue
virtù la fanno designare come superiora locale e in seguito, nel luglio 1867,
come provinciale dei tre conventi delle Riparatrici. Sotto la sua direzione le
opere di apostolato si sviluppano, la pace, alquanto turbata dalle tensioni già
esistenti nella missione, è ristabilita, il fervore e la regolarità
rifioriscono nelle comunità.
Nel 1874, fonda una nuova
casa ad Ootacamund nel Vicariato di Coimbatore, affidato alle Missioni Estere
di Parigi. Ma nel Maduré i dissensi si aggravano a tal punto che, nel 1876,
venti religiose, fra cui Maria della Passione, si vedono costrette a separarsi
dalla Società di Maria Riparatrice, riunendosi ad Ootacamund sotto la
giurisdizione del Vicario Apostolico di Coimbatore, Mons. Giuseppe Bardou.
Nel novembre 1876, Maria
della Passione si reca a Roma per regolarizzare la situazione delle venti suore
separate, ottenendo dal Papa Pio IX, il 6 gennaio 1877, l'autorizzazione di
fondare un nuovo Istituto specificatamente missionario, sotto il nome di
Missionarie di Maria.
Dietro suggerimento della
Congregazione di Propaganda Fide, Maria della Passione apre a Saint-Brieuc, in
Francia, un noviziato, dove ben presto giungono numerose vocazioni. Nell'aprile
1880 e successivamente nel giugno 1882, la Serva di Dio si reca a Roma per
risolvere le difficoltà che minacciano di ostacolare la stabilità e la crescita
del giovane Istituto. L'ultimo viaggio, nel giugno 1882, segna una tappa
importante nella sua vita: infatti è autorizzata a fondare una casa in Roma e,
condotta da circostanze provvidenziali, ritrova l'orientamento francescano indicatole
da Dio ventidue anni prima. Il 4 ottobre 1882, nella chiesa di Santa Maria in
Aracoeli, è ricevuta nel Terz'Ordine di San Francesco ed entra in relazione con
il Servo di Dio Padre Bernardino da Portogruaro, ministro generale, che con
paterna sollecitudine la sosterrà poi nelle prove.
Nel marzo 1883 Maria
della Passione è destituita dall'ufficio di Superiora dell'Istituto a causa di
forti opposizioni. Ma in seguito all'inchiesta ordinata a questo proposito da
Leone XIII, è riconosciuta pienamente innocente e rieletta nel capitolo del
luglio 1884.
L'Istituto inizia allora
il suo rapido sviluppo: il 12 agosto 1885 viene emesso il Decreto di lode e
quello di affiliazione all'Ordine dei Frati Minori; le costituzioni sono
approvate ad experimentum il 17 luglio 1890 e definitivamente l'11 maggio 1896.
E l'invio di missionarie, anche nei posti più lontani e pericolosi, è senza
soste, al di là di ogni ostacolo e di ogni frontiera.
Lo zelo missionario della
fondatrice non conosce limiti per rispondere agli appelli dei poveri e degli
abbandonati. Anche la promozione della donna e la questione sociale la
interessano particolarmente: con intelligenza e discrezione offre ai pionieri
che lavorano in questo campo una collaborazione, da essi molto apprezzata.
La sua intensa attività
attinge il suo dinamismo nella contemplazione dei grandi misteri della fede.
Tutto per Maria della Passione rimanda all'Unità-Trinità di Dio Verità-Amore,
che si comunica a noi attraverso il mistero pasquale di Cristo. Nell'unione a
questi misteri vive la sua vocazione di offerta in una dimensione ecclesiale e
missionaria. Gesù nell'Eucaristia è per lei «il grande missionario» e Maria,
nella disponibilità dell'«Ecce», traccia la via della donazione senza riserva
all'opera di Dio. Così apre al suo Istituto gli orizzonti della missione
universale, compiuta nello spirito evangelico di semplicità, povertà e carità
di Francesco d'Assisi.
Ha grande cura, non solo
dell'organizzazione esteriore delle opere, ma soprattutto della formazione
spirituale delle religiose. Dotata di una straordinaria capacità di lavoro,
trova il tempo di redigere numerosi scritti di formazione, mentre con una
frequente corrispondenza segue le sue missionarie sparse nel mondo, invitandole
con insistenza a una vita di santità. Nel 1900, l'Istituto riceve il sigillo
del sangue nel martirio in Cina di sette Francescane Missionarie di Maria,
beatificate nel 1946 e canonizzate nell'anno del Grande Giubileo 2000. Questo è
per Maria della Passione, insieme ad un grande dolore, una grande gioia e
commozione per essere la madre spirituale di queste missionarie, che hanno
saputo vivere fino all'effusione del sangue l'ideale da lei proposto.
Affranta dalle fatiche
degli incessanti viaggi e del diuturno lavoro, Maria della Passione muore serenamente,
dopo una breve malattia, a San Remo, il 15 novembre 1904, lasciando più di
duemila religiose e ottantasei case sparse in quattro continenti. La sua salma
riposa in un oratorio privato della casa generalizia dell'Istituto a Roma.
Nel febbraio 1918 si apre
a San Remo il Processo informativo per la Causa di Beatificazione e
Canonizzazione. Nel 1941 viene pubblicato il Decreto sugli scritti e negli anni
seguenti numerosissime lettere postulatorie giungono da tutte le parti del
mondo alla Santa Sede in favore della Causa della Serva di Dio. Dopo il voto
unanimemente favorevole dei Consultori, il Decreto per l'Introduzione della
Causa viene pubblicato, con l'approvazione di Sua Santità Giovanni Paolo II, il
19 gennaio 1979.
Il 28 giugno 1999 viene
solennemente promulgato dal Sommo Pontefice Giovanni Paolo II il Decreto
sull'eroicità delle virtù di Madre Maria della Passione.
Il 5 marzo 2002, viene
riconosciuto nella guarigione di una religiosa affetta da «TBC
polmonare-vertebrale; Morbo di Pott», un miracolo concesso da Dio per
l'intercessione della Venerabile. Il 23 aprile 2002, in presenza del Sommo
Pontefice Giovanni Paolo II, viene promulgato il Decreto che apre la via alla
Beatificazione della Venerabile Serva di Dio.
SOURCE : https://www.vatican.va/news_services/liturgy/saints/ns_lit_doc_20021020_marie-passion_it.html
Voir aussi : http://www.fmm.org.au/history.aspx
https://www.causesanti.va/it/santi-e-beati/marie-de-la-passion.html
https://www.fmmphilippines.org/blessed-mary-of-the-passion-helene-de-chappotin/