Sainte Fleur
Religieuse hospitalière
en Quercy (+ 1347)
ou Flora.
Fille d'un seigneur d'Auvergne, elle entra très jeune à l'hospice que les chevaliers de Saint Jean de Jérusalem avaient à Beaulieu dans le Quercy. On y recevait les malades et les pèlerins. Sainte Fleur les soignait avec tendresse. Toute sa vie fut marquée par des extases mystiques qui duraient parfois toute une matinée en action de grâce de la messe.
Elle est devenue la patronne des Violette, des Pâquerette, des Hortense et des Pervenche, des Anne-Aymone... de toutes celles et de tous ceux qui ont une fleur comme nom et qui, comme sainte Fleur, doivent répandre le parfum de leur vertu.
- Sainte Fleur dépasse les frontières du village d'Issendolus, Eglise dans le Lot, diocèse de Cahors.
La fête de Sainte Fleur est la convergence de plusieurs communautés où on retrouve la paroisse d'Issendolus du secteur de Gramat-Rocamadour où vécut la Sainte, la paroisse de Maurs où elle est née, les Hospitaliers de St Jacques dont Sainte Fleur est la patronne marchent de Maurs à Issendolus pour l'honorer...
- Née vers 1300, elle devint religieuse dans un hôpital fondé par l’Ordre hospitalier de Saint Jean de Jérusalem. Assaillie de tentations contre la chasteté, elle trouva la paix dans la contemplation du bonheur des élus et dans son dévouement aux malades. Elle rendit son âme à Dieu en 1347. (moniales de l’abbaye Saint-Michel de Kergonan)
- Née à Maurs, Fleur ( ou Flore) entra dans l'ordre des moniales de Saint-Jean de Jérusalem. Elle mena, au monastère de Beaulieu, une vie très mortifiée, et le Seigneur la favorisa de grâces mystiques insignes. Elle mourut en 1347. Ses reliques sont vénérées dans l'église d'Issendolus.... vidéo diocèse de Saint-Flour
À Beaulieu au pays de Cahors, commémoraison de sainte Fleur, vierge de l'Ordre
de Saint-Jean de Jérusalem, qui soigna les malades pauvres dans un hospice et
communia, de cœur et de corps, à la passion du Christ. Elle mourut en 1347.
Martyrologe romain
SOURCE : https://nominis.cef.fr/contenus/saint/1963/Sainte-Fleur.html
5 octobre
Sainte Flore,
religieuse hospitalière de Saint-Jean
Biographie
Avant 1246, un seigneur
du Quercy, Guibert de Thémines, et sa femme Aigline, fondèrent un hospice pour
les pèlerins, sur la route de Figeac à Rocamadour, dans la paroisse de
Saint-Julien d’Issendolus. En 1259, ils le donnèrent aux Hospitaliers de
Saint-Jean qui le firent dépendre de leur grand prieuré de Saint-Gilles et en
confièrent la direction à des religieuses qui reçurent leur règle en 1298. Ce
fut une des rares maisons de femmes que compta l’ordre des Hospitaliers de
Saint-Jean ; elle prit le nom d’Hôpital de Madona Ayglina, en souvenir de
la fondatrice, et d’Hôpital d’Issendolus, du nom de la paroisse ; pour
faire vite, les gens du Quercy l’appelèrent parfois Saint-Dolus. Au début
du XIV° siècle, une religieuse, Flore, s’y fit remarquer par ses vertus et,
après sa mort, par ses miracles. Son confesseur écrivit sa vie ; le texte
latin original a disparu, mais une traduction gasconne dans le troisième quart
du XV° siècle nous reste : « Vida e miracles de S. Flor. »
A Maurs (Cantal), vivait
le seigneur Pons qui, de sa femme, Melhor, eut dix enfants, trois fils et sept
filles dont quatre devinrent religieuses à l’Hôpital d’Issendolus. Dès son
enfance, Fleur, élevée dans sa famille parmi un groupe de dix-neuf enfants,
frère, sœurs ou cousins, se fit remarquer par sa maturité précoce et par sa
piété, soutenue par celle de sa famille. A quatorze ans, elle demanda à entrer
au couvent et ses parents acquiescèrent : « Dieu l'attire à lui, nous
ne la lui refuserons pas. » Elle entra donc à l’Hôpital d’Issendolus et
se laissa docilement former aux observances de la règle. Bientôt, prise de
scrupules, elle commença à se lamenter : « Malheureuse ! Tu as
désiré quitter 1e monde pour faire pénitence et tu es venue dans un lieu de
délices. Que feras-tu si ici tu ne peux plaire au Seigneur ? »
Elle profita du passage
d'un religieux en grand renom de sainteté pour lui avouer qu'elle avait peur de
se damner si elle restait dans une maison si bien pourvue : le saint homme
la rassura en lui disant que cette abondance, nécessaire aux malades qui
n'étaient pas encore bien fermes dans l'amour de Dieu, serait pour elle
l'occasion de grands mérites, si elle savait refuser de satisfaire à tous ses
désirs par amour de Dieu.
Le démon entreprit alors
de la tenter directement. Il lui rappela la parole de Dieu : « Croissez
et multipliez-vous. » Elle lui répondit : « Méchant démon. Ce
que tu dis est permis aux séculiers, mais aux religieux qui ont promis à Dieu
chasteté, non seulernent il leur est défendu de le faire, mais c'est une
abomination de seulement y songer. Et Dieu sans la permission duquel tu ne peux
rien faire te commande de cesser de me tenter. »
Le démon constant vite
que ses flatteries ne pouvaient rien contre la fermeté de cette fille, essaya
de l'intimider : « Sois certaine que si tu ne consens pas à la
délectation de la chair et à perdre la chasteté, je te troublerai tellement et
te mettrai si mal avec les autres que la grande douleur que tu en auras te fera
désespérer et que tu te damneras pour toujours. I1 te serait plus avantageux de
commettre le péché de la chair et de t'en purifier ensuite par un digne
repentir, car le désespoir est le plus grand péché ; c'est le péché contre
le Saint-Esprit, qui n'est pardonné ni en ce monde ni dans l’autre. »
Terrorisée, Flore fit le signe de la croix et s'enfuit en courant dans tout le
monastère, les yeux et les mains levés au ciel, priant le Seigneur, la Vierge
et les saints de lui obtenir miséricorde ; plus elle était troublée, plus
elle s'abandonnait à sa prière, courant dans le cloître en poussant des soupirs
et pleurant sans manifester aux autres la cause de ses souffrances. Aussi les
sœurs la traitaient de folle et d'insensée et la faisaient réprimander par les
religieux de passage : elle ne se récriait pas et répondait à peine, se
contentant de toujours pleurer devant Dieu comme la Madeleine.
Le Seigneur, qui seul le
pouvait, commença à la consoler. Jésus lui apparut sous la figure de l'ange qui
était peint dans le cloître devant le parloir, continuellement pendant trois
mois environ, et quand elle le vit tout meurtri, elle comprit ce qu'il avait
souffert pour les pécheurs. I1 lui sembla qu'elle portait en elle le Seigneur,
avec sa croix qui lui déchirait les entrailles, tandis que son côté souffrait
comme s'il eut été transpercé. Elle crachait le sang.
Souvent quand elle
s'agenouillait pour réciter le Veni Sancte Spiritus, elle restait comme
sourde et muette et se perdait en Dieu. Par humilité elle voulait garder ses
extases secrètes ; elle prétextait quelque maladie pour rester au lit et
goûter dans le calme les douceurs spirituelles, accompagnées de phénomènes
extraordinaires : un ange lui remit un glaive, symbole de sa puissance
contre le diable qu'elle pouvait chasser de son cœur et de celui des autres, et
en effet nul ne s'approchait d'elle sans se sentir soulagé. Le jour de la
Toussaint elle vit le bonheur des élus, et le jour de la fête de sainte Cécile
assista au triomphe de la sainte dans le ciel. Fréquemment elle eut la vision
du ciel : elle le vit un jour comme un grand arbre couvert de fleurs, au
haut duquel se tenait un aigle ; elle assista à la fête donnée dans le
ciel pendant qu'un certain Guillaume, pécheur trop fameux, se confessait à son
cousin Aymeric Fayzela, moine de Figeac. Son biographe ne craint pas de la
comparer à Moïse, car comme à lui il lui fut donné de voir Dieu. Elle vit même
la place qu'elle occuperait dans le ciel : loin d'en tirer vanité, elle
demanda à un maître en théologie s'il fallait ajouter foi à de telles visions,
sans préciser qu'elle les avait eues elle-même ; il le devina et lui
répondit qu'elles pouvaient être véritables, surtout si elles étaient
confirmées par d'autres ; trois jours plus tard, Fleur vit sa place plus
élevée encore à cause de son humilité.
Un jongleur vint lui
rendre visite et lui dit : « Je crois que si Notre Seigneur
Jésus-Christ avait eu deux mères, vous auriez été l'une d'elles. » Elle ne
répondit pas et, quand son confesseur le lui reprocha, elle déclara :
« Je savais bien qu'il était venu à moi par dévotion. Si je lui avais
répondu durement, cela l'aurait fâché ; si je lui avais répondu doucement,
il aurait pu croire que ses louanges me plaisaient, ce qui aurait été nuisible
à moi et à lui. J'ai préféré me taire. »
Elle avait une grande
influence sur ceux qui l'approchaient et manifesta sa sainteté par des
miracles, surtout au moment de la peste. Elle était remarquable en tout et son
confesseur pensait qu'elle n'avait jamais péché mortellement. I1 donne sur ses
dévotions préférées quelques indications précieuses pour connaître la piété de
cette époque. Elle avait un grand amour pour le sacrement de pénitence ;
se confessant chaque jour, elle étonnait ses confesseurs par la précision de
ses accusations ; elle les honorait tous, les aimait et priait le Seigneur
de leur accorder une part de la grâce qu'il lui donnait par leur ministère. Chaque
jour elle assistait à la messe, mais suivant la coutume ne communiait qu’aux
dimanches et aux fêtes, ce qui ne l'empêchait pas d'entrer chaque jour, au
moment de la communion du prêtre, dans une extase qui durait souvent jusqu'à
vêpres, et elle se serait fort bien dispensée de manger si elle n'avait eu à
céder au désir des sœurs ; un jour, un ange lui apporta le tiers de
l'hostie qui servait au sacrifice de la messe dans une église éloignée de trois
lieues, au grand étonnement du prêtre qui ne retrouva la paix que lorsqu’elle
lui eut raconté le prodige. Nous avons déjà parlé de sa dévotion à la Passion
du Christ, qu'elle méditait souvent en récitant l'ordre de la Croix de
saint Bonaventure, sans doute l'officium de Passione Domini, et dont elle
souffrait dans son propre corps.
Son amour de l'office
divin et de la prière lui permit de passer deux ou trois ans sans dormir. Elle
contemplait avec prédilection le mystère de l'annonciation. Elle avait une
dévotion spéciale à la Vierge Marie, à saint Jean-Baptiste, patron de son
ordre, à saint Pierre, premier vicaire du Christ, et à saint François le
stigmatisé. Enfin, et c'est ainsi que se termine sa Vie, son grand désir
du ciel lui faisait aimer et souhaiter la mort.
Fleur mourut en 1347,
probablement le cinq octobre. Son corps fut levé de terre par l’abbé de Figeac
le 11 juin 1360 et déjà les miracles étaient nombreux. Ses reliques furent
brûlées pendant la Révolution.
SOURCE : http://missel.free.fr/Sanctoral/10/05.php
SAINTE FLEUR OU FLORE
Date : 05/10
Epoque : 1300-1347
Pays : France
On pourrait reprendre aujourd'hui le Cantique des créatures de saint François d'Assise, dont c'était la fête hier, pour souhaiter bonne fête à toutes celles, de plus en plus nombreuses, qui portent de doux noms fleuris : Violette, Violaine, Pervenche, Hortense, Jasmine…et encore Capucine, Anémone, Valériane…et aussi Myrtille, Bluette…vous continuerez la litanie.
Leur sainte patronne est sainte Fleur ou Flore. Elle naquit à Maure dans le Cantal vers 1300. Elle fut élevée dans une maisonnée nombreuse de 19 enfants, frères, sœurs et cousins ! Devenue religieuse hospitalière, elle se dévouera toute sa vie aux soins des malades, des voyageurs et des pèlerins. On peut dire qu'elle fut une des premières femmes religieuses vivant dans un Ordre Hospitalier. C'était à Beaulieu dans le Quercy, dans l'hospice crée par les chevaliers de Saint-Jean de Jérusalem.
La vie de sœur Flore n'était pas un "chemin de roses". Si elle avait la grâce de nombreuses extases, elle était fréquemment assaillie de terribles tentations contre la pureté et contre sa vocation. La persévérance dans son travail courageux à l'hospice, ainsi que l'espérance du bonheur des élus au Ciel, contribuaient toujours à lui donner la paix. La vie et le dévouement de sainte Flore nous sont connus grâce à un texte écrit dans le dialecte populaire du Quercy.
En ce 5 octobre, on peut relier sainte Flore et sainte Foy, spécialement honorée à Conques dans l'Aveyron. Sainte Foy (on peut écrire avec un "i" ou un "y") fut une jeune martyre chrétienne, très populaire au Moyen Âge. Elle vivait probablement à Agen, aux origines du christianisme en cette région. Ses reliques furent transférées à Conques au IXe siècle. La splendide église abbatiale de cette localité devint le centre d'un important pèlerinage convergeant vers la statue d'or dite "Majesté de sainte Foy". Le culte de sainte Foy se répandra spécialement en Alsace et en Normandie.
On rencontre également une sainte Flore le 25 novembre, qui fut martyre
en Andalousie sous la domination arabe ; sainte Florence est célébrée le 1er
décembre.
SOURCE : https://www.lejourduseigneur.com/saint/sainte-fleur-ou-flore
Sainte Fleur (+1347)
Fêté le 05 octobre
Fleur ou Flor ou Flora,
était la fille d’un seigneur d’Auvergne. Elle entra très jeune à l’hospice que
les chevaliers de Saint Jean de Jérusalem avaient à Beaulieu dans le Quercy. On
y recevait les malades et les pèlerins. Sainte Fleur les soignait avec
tendresse. Toute sa vie fut marquée par des extases mystiques qui duraient
parfois toute une matinée en action de grâce de la messe. Elle est
devenue la patronne des Violette, des Pâquerette, des Hortense et des
Pervenche, des Anne-Aymone et de toutes celles qui ont une fleur comme nom et
qui, comme sainte Fleur, doivent répandre le parfum de leur vertu.
Si je réponds durement à
ce poète, il se fâchera. Si je lui réponds doucement, il peut s’imaginer que
les louanges me plaisent. Ce qui nous nuirait à tous deux. Je préfère me taire.
(Sainte Flore, importunée
par un jongleur)
SOURCE : https://eglise.catholique.fr/saint-du-jour/05/10/sainte-fleur/
Also
known as
Flora of the Hosptiallers
of Saint John
Profile
Know as a pious youth,
her parents tried to arrange a marriage for
her, but Flora resisted, and eventually entered a convent near Auvergne, France.
In 1324 she
entered the Priory of Beaulieu of the Hospitallers of Saint John
of Jerusalem. Had the gifts of levitation, stigmata,
and prophesy. She was ridiculed mercilessly by other sisters because of these
gifts, and suffered bouts of depression.
Born
1347 of
natural causes
Additional
Information
books
Our Sunday Visitor’s Encyclopedia of Saints
other
sites in english
video
sitios
en español
Martirologio Romano, 2001 edición
sites
en français
Abbé
Christian-Philippe Chanut
fonti
in italiano
MLA
Citation
“Blessed Flora of
Beaulieu“. CatholicSaints.Info. 5 October 2022. Web. 5 October 2023.
<https://catholicsaints.info/blessed-flora-of-beaulieu/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/blessed-flora-of-beaulieu/
The Feast of Saint Fleur of Beaulieu
06/12/2021
June 12th: Saint Fleur of Beaulieu
Virgin of the Order of Saint John of Jerusalem and of
Rhodes and of Malta
Memorial
Saint Fleur (Flora) was born about 1300 at Maurs in
France. At the age of thirteen, she took the veil in the convent of the Sisters
of St. John of Jerusalem at Beaulieu, in the diocese of Cahors (France), where
she devoted herself to tending the poor and the sick in the hospital attached
to the convent. She sublimated distractions and temptations in the love of God
and in mystical experiences. She had a special devotion to Christ Crucified, to
Our Lady of the Annunciation, and to Saint John the Baptist, the patron of the
Order of Saint John. She died in 1347 and her relics are still in the church at
Issendolus in the Diocese of Cahors.
Saint Fleur, for 33 of your 47 years on earth, you
served the sick and the poor as a sister of the Order of Saint John of
Jerusalem. Pray for the Order and its members, who serve the sick and the poor.
Collect
Almighty and merciful God, who wished blessed Fleur to
love and live as a virgin in the Order of Saint John of Jerusalem, grant that,
following her example, we also may love you more and more. We ask this
through our Lord Jesus Christ your Son, who lives and reigns with you and the
Holy Spirit, one God, for ever and ever.
Amen.
This information was provided by Fra’ James-Michael
von Stroebel. Click
here to view the complete Calendar of Liturgical Celebrations Proper
to the Order.
SOURCE : https://orderofmaltaamerican.org/2021/06/12/feast-saint-fleur-beaulieu/
Saint Fleur / Flora of
Beaulieu
Virgin of the Order of Malta
Memorial: 12 June
Fleur, or Flora, was born
about 1300 at Maurs in the diocese of Saint-Flour (France) and took the veil as
a girl of thirteen in the monastery of the Sisters of St. John of Jerusalem at
Beaulieu, in the diocese of Cahors (France), where she devoted herself to
tending the poor and the sick in the hospital attached to the monastery.
Attractions and temptations she sublimated in the love of God and even in
mystical experiences. She had a special devotion to Christ Crucified, Our Lady
of the Annunciation and St. John the Baptist. She died in 1347 and her relics
are still in the church at Issendolus, in the diocese of Cahors.
Prayer:
Almighty and merciful
God, who wished blessed Fleur to love and live as a virgin in the Order of St.
John of Jerusalem, grant that, following her example, we also may love you more
and more. We ask this through our Lord Jesus Christ your Son, who lives and
reigns with you and the Holy Spirit, one God, for ever and ever. Amen.
(From: The Missal with
readings of the Order of St. John of Jerusalem of Rhodes, & of Malta,
London 1997)
The last jewel in that
glorious crown, and the most charming of all, is indeed that Saint Fleur the
details of whose life we do not know. But we do possess the essentials of that
life: she died at the age of 37 or 38, in 1299; she was one of the 38 professed
cloistered nuns of the Hospital of Beaulieu, in Quercy, in the diocese of
Cahors, which depended on the Priory of Saint Giles in Provence.
Like many saints, Saint
Fleur was subject to the suspicions of her mother superior who could not admit
or imagine the eminent virtue of her inferior and tried to catch her at fault.
Saint Fleur was greatly addicted to giving alms to the poor, and the abbess
thought that the young nun was taking food needed by the community to distribute
it among the indigent. One day, the abbess followed the young sister and forced
her to show what she was carrying in the folds of her cloak. The suspicious
woman had the pleasure of admiring the superb purple-red flowers that the Lord
had substituted for the charitable offerings of the saint, who from that time
on has borne the name of her miracle.
She leas buried in the
church of Beaulieu, where she had sung in the choir with her companions,
according to the rule of Frà William of Vallareto. She worked numerous miracles
in that city.
Her feast day is
celebrated on June 11.
At the Hospital of
Beaulieu, this prayer used to be recited from time immemorial:
"O God Who hast
deigned to take into heaven Thy blessed virgin, Saint Fleur, we ask Thee, by
her merits and prayers, to pardon us our sins, to defend us in our perils, to
deliver us from all our enemies, visible and invisible and to make us think
often of heavenly things. Through Our Lord Jesus Christ. Amen".
Is there a more fragrant
close to this enumeration of saints than this delightful figure of a virgin
surrounded by roses? She predicted another virgin who showered the earth with
the miraculous petals of her immortal crown. It depends on us alone to receive
her grace by invoking her as our ancestors did, and constraining her
affectionately to forego her heavenly rest for a moment to help her brothers
and sisters of the Order of Saint John of Jerusalem, who love her and pray to
her, who wish to imitate her virtues and hope with all their hearts to walk in
her footsteps in the flagrance of her eternal roses.
(From: Ducaud-Bourget,
Msgr. François: The Spiritual Heritage of The Sovereign Military Order of
Malta, Vatican 1958)
SOURCE : http://smom.org.za/saints/flora.htm
Santa Flora di
Beaulieu Vergine
† 1347
Ancora giovane, entrò
come religiosa nell'Ospedale di Beaulieu in Francia. Si distinse nella carità
verso i poveri e gli infermi.
Martirologio
Romano: A Beaulieu nel territorio di Cahors in Francia, commemorazione di
santa Flora, vergine dell’Ordine di San Giovanni di Gerusalemme, che curò
nell’ospedale gli ammalati poveri e condivise nel corpo e nell’anima la
passione di Cristo.
Nacque a Maurs (Cantal) verso il 1300; i suoi genitori, Pons e Melhor, ebbero tre figli e sette figlie, di cui quattro si dovevano fare religiose a Beaulieu. Flora non contava che quattordici anni quando entrò presso le religiose dell’ospedale di Beaulieu, fondato per i pellegrini verso il 1240 da Guiberto de Thémines e da sua moglie Aigline sulla strada da Figeac a Rocamadour, presso St-Julien d’Issendolus (Lot), dove dal 1298 si seguiva la regola degli Ospitalieri di s. Giovanni di Gerusalemme.
Nel suo convento Flora fu sottoposta a grandi prove interiori. Ella, che aveva lasciato il mondo per fare penitenza, temeva di dannarsi restando in questa casa dove non le mancava niente. Ma un religioso la rassicurò dicendole che questa abbondanza sarebbe stata per lei un’occasione di grandi meriti se per amor di Dio si fosse astenuta dal superfluo. Subì anche molte tentazioni contro la castità – il demonio le ricordava le parole di Dio: “Crescete e moltiplicatevi” – e ne fu così turbata da essere considerata folle dalle sue consorelle.
Tante difficoltà furono ricompensate da favori mistici; per tre mesi il Signore le apparve sotto la fugura di un angelo che era dipinto sotto il chiostro del convento e le fece comprendere che le sofferenze che sopportava l’associavano alla sua passione. In una festa d’Ognissanti, mentre si cantava “Vidi turbam magnam” ebbe la visione dei santi in Paradiso.
Si confessava e assisteva alla Messa ogni giorno, ma, secondo l’uso del tempo, non si comunicava che la domenica e nei giorni di festa. Meditava diligentemente la pasione di Cristo, aiutandosi con l’Ordine della Croce di s. Bonaventura, cioè, probabilmente, l’Officium de Passione Domini composto da questo santo. Mostrava una devozione particolare per la Vergine Maria nel mistero dell’Annunciazione, per s. Giovanni Battista patrono del suo Ordine, per s. Pietro e s. Francesco.
Flora morì nel 1347. Numerosi miracoli ebbero luogo sulla tomba, ciò che indusse l’abate di Figeac a procedere all’elevazione del corpo l’11 giugno 1360. Un secolo più tardi un autore anonimo compose una raccolta di centonove racconti di prodigi o miracoli attribuiti alla sua intercessione; questi miracoli, che avvennero nell’Alvernia, nel Limosino, nel Rouergue, nel Périgord, nella Guascogna e a Montpellier, attestano l’estensione del suo culto. Tuttavia solo nel sec. XVIII la festa di Flora, fissata al 5 ottobre, entrò nel Proprio della diocesi di Cahors. Nell’Ovest della Francia è invocata durante i temporali insieme con s. Barbara e s. Chiara.
La Vita di s. Flora fu scritta il latino dal suo confessore; il testo si è perduto, ma se ne è conservata una traduzione nel dialetto di Quercy fatta alla fine del sec. XV dall’autore anonimo che redasse la raccolta dei suoi miracoli.
Autore: Philippe Rouillard
SOURCE : https://www.santiebeati.it/dettaglio/92198
Voir aussi : http://stefleurmaurs.over-blog.com/
https://www.patrimoine-issendolus.fr/diaporama-ste-fleur.php