jeudi 5 octobre 2023

Sainte FLEUR de BEAULIEU, vierge religieuse hospitalière de l'Ordre des moniales de Saint Jean de Jérusalem

 

Santa Flora di Beaulieu


Sainte Fleur

Religieuse hospitalière en Quercy (+ 1347)

ou Flora.

Fille d'un seigneur d'Auvergne, elle entra très jeune à l'hospice que les chevaliers de Saint Jean de Jérusalem avaient à Beaulieu dans le Quercy. On y recevait les malades et les pèlerins. Sainte Fleur les soignait avec tendresse. Toute sa vie fut marquée par des extases mystiques qui duraient parfois toute une matinée en action de grâce de la messe.

Elle est devenue la patronne des Violette, des Pâquerette, des Hortense et des Pervenche, des Anne-Aymone... de toutes celles et de tous ceux qui ont une fleur comme nom et qui, comme sainte Fleur, doivent répandre le parfum de leur vertu.

Sainte Fleur dépasse les frontières du village d'Issendolus, Eglise dans le Lot, diocèse de Cahors.

La fête de Sainte Fleur est la convergence de plusieurs communautés où on retrouve la paroisse d'Issendolus du secteur de Gramat-Rocamadour où vécut la Sainte, la paroisse de Maurs où elle est née, les Hospitaliers de St Jacques dont Sainte Fleur est la patronne marchent de Maurs à Issendolus pour l'honorer...

- Née vers 1300, elle devint religieuse dans un hôpital fondé par l’Ordre hospitalier de Saint Jean de Jérusalem. Assaillie de tentations contre la chasteté, elle trouva la paix dans la contemplation du bonheur des élus et dans son dévouement aux malades. Elle rendit son âme à Dieu en 1347. (moniales de l’abbaye Saint-Michel de Kergonan)

- Née à Maurs, Fleur ( ou Flore) entra dans l'ordre des moniales de Saint-Jean de Jérusalem. Elle mena, au monastère de Beaulieu, une vie très mortifiée, et le Seigneur la favorisa de grâces mystiques insignes. Elle mourut en 1347. Ses reliques sont vénérées dans l'église d'Issendolus.... vidéo diocèse de Saint-Flour

À Beaulieu au pays de Cahors, commémoraison de sainte Fleur, vierge de l'Ordre de Saint-Jean de Jérusalem, qui soigna les malades pauvres dans un hospice et communia, de cœur et de corps, à la passion du Christ. Elle mourut en 1347.

Martyrologe romain

SOURCE : https://nominis.cef.fr/contenus/saint/1963/Sainte-Fleur.html

5 octobre

Sainte Flore,

religieuse hospitalière de Saint-Jean

Biographie

Avant 1246, un seigneur du Quercy, Guibert de Thémines, et sa femme Aigline, fondèrent un hospice pour les pèlerins, sur la route de Figeac à Rocamadour, dans la paroisse de Saint-Julien d’Issendolus. En 1259, ils le donnèrent aux Hospitaliers de Saint-Jean qui le firent dépendre de leur grand prieuré de Saint-Gilles et en confièrent la direction à des religieuses qui reçurent leur règle en 1298. Ce fut une des rares maisons de femmes que compta l’ordre des Hospitaliers de Saint-Jean ; elle prit le nom d’Hôpital de Madona Ayglina, en souvenir de la fondatrice, et d’Hôpital d’Issendolus, du nom de la paroisse ; pour faire vite, les gens du Quercy l’appelèrent parfois Saint-Dolus. Au début du XIV° siècle, une religieuse, Flore, s’y fit remarquer par ses vertus et, après sa mort, par ses miracles. Son confesseur écrivit sa vie ; le texte latin original a disparu, mais une traduction gasconne dans le troisième quart du XV° siècle nous reste : « Vida e miracles de S. Flor. »

A Maurs (Cantal), vivait le seigneur Pons qui, de sa femme, Melhor, eut dix enfants, trois fils et sept filles dont quatre devinrent religieuses à l’Hôpital d’Issendolus. Dès son enfance, Fleur, élevée dans sa famille parmi un groupe de dix-neuf enfants, frère, sœurs ou cousins, se fit remarquer par sa maturité précoce et par sa piété, soutenue par celle de sa famille. A quatorze ans, elle demanda à entrer au couvent et ses parents acquiescèrent : « Dieu l'attire à lui, nous ne la lui refuserons pas. » Elle entra donc à l’Hôpital d’Issendolus et se laissa docilement former aux observances de la règle. Bientôt, prise de scrupules, elle commença à se lamenter : « Malheureuse ! Tu as désiré quitter 1e monde pour faire pénitence et tu es venue dans un lieu de délices. Que feras-tu si ici tu ne peux plaire au Seigneur ? »

Elle profita du passage d'un religieux en grand renom de sainteté pour lui avouer qu'elle avait peur de se damner si elle restait dans une maison si bien pourvue : le saint homme la rassura en lui disant que cette abondance, nécessaire aux malades qui n'étaient pas encore bien fermes dans l'amour de Dieu, serait pour elle l'occasion de grands mérites, si elle savait refuser de satisfaire à tous ses désirs par amour de Dieu.

Le démon entreprit alors de la tenter directement. Il lui rappela la parole de Dieu : « Croissez et multipliez-vous. » Elle lui répondit : « Méchant démon. Ce que tu dis est permis aux séculiers, mais aux religieux qui ont promis à Dieu chasteté, non seulernent il leur est défendu de le faire, mais c'est une abomination de seulement y songer. Et Dieu sans la permission duquel tu ne peux rien faire te commande de cesser de me tenter. »

Le démon constant vite que ses flatteries ne pouvaient rien contre la fermeté de cette fille, essaya de l'intimider : « Sois certaine que si tu ne consens pas à la délectation de la chair et à perdre la chasteté, je te troublerai tellement et te mettrai si mal avec les autres que la grande douleur que tu en auras te fera désespérer et que tu te damneras pour toujours. I1 te serait plus avantageux de commettre le péché de la chair et de t'en purifier ensuite par un digne repentir, car le désespoir est le plus grand péché ; c'est le péché contre le Saint-Esprit, qui n'est pardonné ni en ce monde ni dans l’autre. » Terrorisée, Flore fit le signe de la croix et s'enfuit en courant dans tout le monastère, les yeux et les mains levés au ciel, priant le Seigneur, la Vierge et les saints de lui obtenir miséricorde ; plus elle était troublée, plus elle s'abandonnait à sa prière, courant dans le cloître en poussant des soupirs et pleurant sans manifester aux autres la cause de ses souffrances. Aussi les sœurs la traitaient de folle et d'insensée et la faisaient réprimander par les religieux de passage : elle ne se récriait pas et répondait à peine, se contentant de toujours pleurer devant Dieu comme la Madeleine.

Le Seigneur, qui seul le pouvait, commença à la consoler. Jésus lui apparut sous la figure de l'ange qui était peint dans le cloître devant le parloir, continuellement pendant trois mois environ, et quand elle le vit tout meurtri, elle comprit ce qu'il avait souffert pour les pécheurs. I1 lui sembla qu'elle portait en elle le Seigneur, avec sa croix qui lui déchirait les entrailles, tandis que son côté souffrait comme s'il eut été transpercé. Elle crachait le sang.

Souvent quand elle s'agenouillait pour réciter le Veni Sancte Spiritus, elle restait comme sourde et muette et se perdait en Dieu. Par humilité elle voulait garder ses extases secrètes ; elle prétextait quelque maladie pour rester au lit et goûter dans le calme les douceurs spirituelles, accompagnées de phénomènes extraordinaires : un ange lui remit un glaive, symbole de sa puissance contre le diable qu'elle pouvait chasser de son cœur et de celui des autres, et en effet nul ne s'approchait d'elle sans se sentir soulagé. Le jour de la Toussaint elle vit le bonheur des élus, et le jour de la fête de sainte Cécile assista au triomphe de la sainte dans le ciel. Fréquemment elle eut la vision du ciel : elle le vit un jour comme un grand arbre couvert de fleurs, au haut duquel se tenait un aigle ; elle assista à la fête donnée dans le ciel pendant qu'un certain Guillaume, pécheur trop fameux, se confessait à son cousin Aymeric Fayzela, moine de Figeac. Son biographe ne craint pas de la comparer à Moïse, car comme à lui il lui fut donné de voir Dieu. Elle vit même la place qu'elle occuperait dans le ciel : loin d'en tirer vanité, elle demanda à un maître en théologie s'il fallait ajouter foi à de telles visions, sans préciser qu'elle les avait eues elle-même ; il le devina et lui répondit qu'elles pouvaient être véritables, surtout si elles étaient confirmées par d'autres ; trois jours plus tard, Fleur vit sa place plus élevée encore à cause de son humilité.

Un jongleur vint lui rendre visite et lui dit : « Je crois que si Notre Seigneur Jésus-Christ avait eu deux mères, vous auriez été l'une d'elles. » Elle ne répondit pas et, quand son confesseur le lui reprocha, elle déclara : « Je savais bien qu'il était venu à moi par dévotion. Si je lui avais répondu durement, cela l'aurait fâché ; si je lui avais répondu doucement, il aurait pu croire que ses louanges me plaisaient, ce qui aurait été nuisible à moi et à lui. J'ai préféré me taire. »

Elle avait une grande influence sur ceux qui l'approchaient et manifesta sa sainteté par des miracles, surtout au moment de la peste. Elle était remarquable en tout et son confesseur pensait qu'elle n'avait jamais péché mortellement. I1 donne sur ses dévotions préférées quelques indications précieuses pour connaître la piété de cette époque. Elle avait un grand amour pour le sacrement de pénitence ; se confessant chaque jour, elle étonnait ses confesseurs par la précision de ses accusations ; elle les honorait tous, les aimait et priait le Seigneur de leur accorder une part de la grâce qu'il lui donnait par leur ministère. Chaque jour elle assistait à la messe, mais suivant la coutume ne communiait qu’aux dimanches et aux fêtes, ce qui ne l'empêchait pas d'entrer chaque jour, au moment de la communion du prêtre, dans une extase qui durait souvent jusqu'à vêpres, et elle se serait fort bien dispensée de manger si elle n'avait eu à céder au désir des sœurs ; un jour, un ange lui apporta le tiers de l'hostie qui servait au sacrifice de la messe dans une église éloignée de trois lieues, au grand étonnement du prêtre qui ne retrouva la paix que lorsqu’elle lui eut raconté le prodige. Nous avons déjà parlé de sa dévotion à la Passion du Christ, qu'elle méditait souvent en récitant l'ordre de la Croix de saint Bonaventure, sans doute l'officium de Passione Domini, et dont elle souffrait dans son propre corps.

Son amour de l'office divin et de la prière lui permit de passer deux ou trois ans sans dormir. Elle contemplait avec prédilection le mystère de l'annonciation. Elle avait une dévotion spéciale à la Vierge Marie, à saint Jean-Baptiste, patron de son ordre, à saint Pierre, premier vicaire du Christ, et à saint François le stigmatisé. Enfin, et c'est ainsi que se termine sa Vie, son grand désir du ciel lui faisait aimer et souhaiter la mort.

Fleur mourut en 1347, probablement le cinq octobre. Son corps fut levé de terre par l’abbé de Figeac le 11 juin 1360 et déjà les miracles étaient nombreux. Ses reliques furent brûlées pendant la Révolution.

SOURCE : http://missel.free.fr/Sanctoral/10/05.php

SAINTE FLEUR OU FLORE

Date : 05/10

Epoque : 1300-1347

Pays : France

On pourrait reprendre aujourd'hui le Cantique des créatures de saint François d'Assise, dont c'était la fête hier, pour souhaiter bonne fête à toutes celles, de plus en plus nombreuses, qui portent de doux noms fleuris : Violette, Violaine, Pervenche, Hortense, Jasmine…et encore Capucine, Anémone, Valériane…et aussi Myrtille, Bluette…vous continuerez la litanie.

 Leur sainte patronne est sainte Fleur ou Flore. Elle naquit à Maure dans le Cantal vers 1300. Elle fut élevée dans une maisonnée nombreuse de 19 enfants, frères, sœurs et cousins ! Devenue religieuse hospitalière, elle se dévouera toute sa vie aux soins des malades, des voyageurs et des pèlerins. On peut dire qu'elle fut une des premières femmes religieuses vivant dans un Ordre Hospitalier. C'était à Beaulieu dans le Quercy, dans l'hospice crée par les chevaliers de Saint-Jean de Jérusalem.

 La vie de sœur Flore n'était pas un "chemin de roses". Si elle avait la grâce de nombreuses extases, elle était fréquemment assaillie de terribles tentations contre la pureté et contre sa vocation. La persévérance dans son travail courageux à l'hospice, ainsi que l'espérance du bonheur des élus au Ciel, contribuaient toujours à lui donner la paix. La vie et le dévouement de sainte Flore nous sont connus grâce à un texte écrit dans le dialecte populaire du Quercy.

 En ce 5 octobre, on peut relier sainte Flore et sainte Foy, spécialement honorée à Conques dans l'Aveyron. Sainte Foy (on peut écrire avec un "i" ou un "y") fut une jeune martyre chrétienne, très populaire au Moyen Âge. Elle vivait probablement à Agen, aux origines du christianisme en cette région. Ses reliques furent transférées à Conques au IXe siècle. La splendide église abbatiale de cette localité devint le centre d'un important pèlerinage convergeant vers la statue d'or dite "Majesté de sainte Foy". Le culte de sainte Foy se répandra spécialement en Alsace et en Normandie.

 On rencontre également une sainte Flore le 25 novembre, qui fut martyre en Andalousie sous la domination arabe ; sainte Florence est célébrée le 1er décembre.

SOURCE : https://www.lejourduseigneur.com/saint/sainte-fleur-ou-flore

Sainte Fleur (+1347)

Fêté le 05 octobre

Fleur ou Flor ou Flora, était la fille d’un seigneur d’Auvergne. Elle entra très jeune à l’hospice que les chevaliers de Saint Jean de Jérusalem avaient à Beaulieu dans le Quercy. On y recevait les malades et les pèlerins. Sainte Fleur les soignait avec tendresse. Toute sa vie fut marquée par des extases mystiques qui duraient parfois toute une matinée en action de grâce de la messe. Elle est devenue la patronne des Violette, des Pâquerette, des Hortense et des Pervenche, des Anne-Aymone et de toutes celles qui ont une fleur comme nom et qui, comme sainte Fleur, doivent répandre le parfum de leur vertu.

Si je réponds durement à ce poète, il se fâchera. Si je lui réponds doucement, il peut s’imaginer que les louanges me plaisent. Ce qui nous nuirait à tous deux. Je préfère me taire.

(Sainte Flore, importunée par un jongleur)

SOURCE : https://eglise.catholique.fr/saint-du-jour/05/10/sainte-fleur/

Blessed Flora of Beaulieu

Also known as

Flora of the Hosptiallers of Saint John

Memorial

5 October

Profile

Know as a pious youth, her parents tried to arrange a marriage for her, but Flora resisted, and eventually entered a convent near AuvergneFrance. In 1324 she entered the Priory of Beaulieu of the Hospitallers of Saint John of Jerusalem. Had the gifts of levitationstigmata, and prophesy. She was ridiculed mercilessly by other sisters because of these gifts, and suffered bouts of depression.

Born

1309 at AuvergneFrance

Died

1347 of natural causes

Additional Information

books

Our Sunday Visitor’s Encyclopedia of Saints

other sites in english

Catholic Online

video

YouTube PlayList

sitios en español

Martirologio Romano2001 edición

sites en français

Abbé Christian-Philippe Chanut

fonti in italiano

Cathopedia

Santi e Beati

MLA Citation

“Blessed Flora of Beaulieu“. CatholicSaints.Info. 5 October 2022. Web. 5 October 2023. <https://catholicsaints.info/blessed-flora-of-beaulieu/>

SOURCE : https://catholicsaints.info/blessed-flora-of-beaulieu/

The Feast of Saint Fleur of Beaulieu

06/12/2021 

June 12th: Saint Fleur of Beaulieu

Virgin of the Order of Saint John of Jerusalem and of Rhodes and of Malta

Memorial

Saint Fleur (Flora) was born about 1300 at Maurs in France. At the age of thirteen, she took the veil in the convent of the Sisters of St. John of Jerusalem at Beaulieu, in the diocese of Cahors (France), where she devoted herself to tending the poor and the sick in the hospital attached to the convent. She sublimated distractions and temptations in the love of God and in mystical experiences. She had a special devotion to Christ Crucified, to Our Lady of the Annunciation, and to Saint John the Baptist, the patron of the Order of Saint John. She died in 1347 and her relics are still in the church at Issendolus in the Diocese of Cahors.

Saint Fleur, for 33 of your 47 years on earth, you served the sick and the poor as a sister of the Order of Saint John of Jerusalem. Pray for the Order and its members, who serve the sick and the poor.

Collect

Almighty and merciful God, who wished blessed Fleur to love and live as a virgin in the Order of Saint John of Jerusalem, grant that, following her example, we also may love you more and more. We ask this through our Lord Jesus Christ your Son, who lives and reigns with you and the Holy Spirit, one God, for ever and ever.

Amen.

This information was provided by Fra’ James-Michael von Stroebel. Click here to view the complete Calendar of Liturgical Celebrations Proper to the Order.

SOURCE : https://orderofmaltaamerican.org/2021/06/12/feast-saint-fleur-beaulieu/

Saint Fleur / Flora of Beaulieu

Virgin of the Order of Malta

Memorial: 12 June

Fleur, or Flora, was born about 1300 at Maurs in the diocese of Saint-Flour (France) and took the veil as a girl of thirteen in the monastery of the Sisters of St. John of Jerusalem at Beaulieu, in the diocese of Cahors (France), where she devoted herself to tending the poor and the sick in the hospital attached  to the monastery. Attractions and temptations she sublimated in the love of God and even in mystical experiences. She had a special devotion to Christ Crucified, Our Lady of the Annunciation and St. John the Baptist. She died in 1347 and her relics are still in the church at Issendolus, in the diocese of Cahors.

Prayer:

Almighty and merciful God, who wished blessed Fleur to love and live as a virgin in the Order of St. John of Jerusalem, grant that, following her example, we also may love you more and more. We ask this through our Lord Jesus Christ your Son, who lives and reigns with you and the Holy Spirit, one God, for ever and ever. Amen.

(From: The Missal with readings of the Order of St. John of Jerusalem of Rhodes, & of Malta, London 1997)

The last jewel in that glorious crown, and the most charming of all, is indeed that Saint Fleur the details of whose life we do not know. But we do possess the essentials of that life: she died at the age of 37 or 38, in 1299; she was one of the 38 professed cloistered nuns of the Hospital of Beaulieu, in Quercy, in the diocese of Cahors, which depended on the Priory of Saint Giles in Provence.

Like many saints, Saint Fleur was subject to the suspicions of her mother superior who could not admit or imagine the eminent virtue of her inferior and tried to catch her at fault. Saint Fleur was greatly addicted to giving alms to the poor, and the abbess thought that the young nun was taking food needed by the community to distribute it among the indigent. One day, the abbess followed the young sister and forced her to show what she was carrying in the folds of her cloak. The suspicious woman had the pleasure of admiring the superb purple-red flowers that the Lord had substituted for the charitable offerings of the saint, who from that time on has borne the name of her miracle.

She leas buried in the church of Beaulieu, where she had sung in the choir with her companions, according to the rule of Frà William of Vallareto. She worked numerous miracles in that city.

Her feast day is celebrated on June 11.

At the Hospital of Beaulieu, this prayer used to be recited from time immemorial:

"O God Who hast deigned to take into heaven Thy blessed virgin, Saint Fleur, we ask Thee, by her merits and prayers, to pardon us our sins, to defend us in our perils, to deliver us from all our enemies, visible and invisible and to make us think often of heavenly things. Through Our Lord Jesus Christ. Amen".

Is there a more fragrant close to this enumeration of saints than this delightful figure of a virgin surrounded by roses? She predicted another virgin who showered the earth with the miraculous petals of her immortal crown. It depends on us alone to receive her grace by invoking her as our ancestors did, and constraining her affectionately to forego her heavenly rest for a moment to help her brothers and sisters of the Order of Saint John of Jerusalem, who love her and pray to her, who wish to imitate her virtues and hope with all their hearts to walk in her footsteps in the flagrance of her eternal roses.

(From: Ducaud-Bourget, Msgr. François: The Spiritual Heritage of The Sovereign Military Order of Malta, Vatican 1958)

SOURCE : http://smom.org.za/saints/flora.htm

Santa Flora di Beaulieu Vergine

5 ottobre

† 1347

Ancora giovane, entrò come religiosa nell'Ospedale di Beaulieu in Francia. Si distinse nella carità verso i poveri e gli infermi.

Martirologio Romano: A Beaulieu nel territorio di Cahors in Francia, commemorazione di santa Flora, vergine dell’Ordine di San Giovanni di Gerusalemme, che curò nell’ospedale gli ammalati poveri e condivise nel corpo e nell’anima la passione di Cristo.

Nacque a Maurs (Cantal) verso il 1300; i suoi genitori, Pons e Melhor, ebbero tre figli e sette figlie, di cui quattro si dovevano fare religiose a Beaulieu. Flora non contava che quattordici anni quando entrò presso le religiose dell’ospedale di Beaulieu, fondato per i pellegrini verso il 1240 da Guiberto de Thémines e da sua moglie Aigline sulla strada da Figeac a Rocamadour, presso St-Julien d’Issendolus (Lot), dove dal 1298 si seguiva la regola degli Ospitalieri di s. Giovanni di Gerusalemme.

Nel suo convento Flora fu sottoposta a grandi prove interiori. Ella, che aveva lasciato il mondo per fare penitenza, temeva di dannarsi restando in questa casa dove non le mancava niente. Ma un religioso la rassicurò dicendole che questa abbondanza sarebbe stata per lei un’occasione di grandi meriti se per amor di Dio si fosse astenuta dal superfluo. Subì anche molte tentazioni contro la castità – il demonio le ricordava le parole di Dio: “Crescete e moltiplicatevi” – e ne fu così turbata da essere considerata folle dalle sue consorelle.

Tante difficoltà furono ricompensate da favori mistici; per tre mesi il Signore le apparve sotto la fugura di un angelo che era dipinto sotto il chiostro del convento e le fece comprendere che le sofferenze che sopportava l’associavano alla sua passione. In una festa d’Ognissanti, mentre si cantava “Vidi turbam magnam” ebbe la visione dei santi in Paradiso.

Si confessava e assisteva alla Messa ogni giorno, ma, secondo l’uso del tempo, non si comunicava che la domenica e nei giorni di festa. Meditava diligentemente la pasione di Cristo, aiutandosi con l’Ordine della Croce di s. Bonaventura, cioè, probabilmente, l’Officium de Passione Domini composto da questo santo. Mostrava una devozione particolare per la Vergine Maria nel mistero dell’Annunciazione, per s. Giovanni Battista patrono del suo Ordine, per s. Pietro e s. Francesco.

Flora morì nel 1347. Numerosi miracoli ebbero luogo sulla tomba, ciò che indusse l’abate di Figeac a procedere all’elevazione del corpo l’11 giugno 1360. Un secolo più tardi un autore anonimo compose una raccolta di centonove racconti di prodigi o miracoli attribuiti alla sua intercessione; questi miracoli, che avvennero nell’Alvernia, nel Limosino, nel Rouergue, nel Périgord, nella Guascogna e a Montpellier, attestano l’estensione del suo culto. Tuttavia solo nel sec. XVIII la festa di Flora, fissata al 5 ottobre, entrò nel Proprio della diocesi di Cahors. Nell’Ovest della Francia è invocata durante i temporali insieme con s. Barbara e s. Chiara.

La Vita di s. Flora fu scritta il latino dal suo confessore; il testo si è perduto, ma se ne è conservata una traduzione nel dialetto di Quercy fatta alla fine del sec. XV dall’autore anonimo che redasse la raccolta dei suoi miracoli.

Autore: Philippe Rouillard

SOURCE : https://www.santiebeati.it/dettaglio/92198

Voir aussi : http://stefleurmaurs.over-blog.com/

https://www.patrimoine-issendolus.fr/diaporama-ste-fleur.php