Bienheureux Rosario
Angelo Livatino
Martyr (+ 1990)
- le 9 mai 2021, le juge antimafia Rosario Livatino béatifié en Sicile (VaticanNews)
- décrets de la Congrégation pour les causes des saints, 21 décembre 2020, Vatican News.
- reconnaissance du martyre du Serviteur de Dieu Rosario Angelo Livatino, fidèle laïc; né le 3 octobre 1952 à Canicattì (Italie) et tué en haine de la Foi, sur la route de Canicattì à Agrigente (Italie), le 21 septembre 1990.
- "Ce jeune juge anti-mafia, très connu et très respecté en Italie, avait dédié sa vie à l'étude de la jurisprudence et à la connaissance approfondie du phénomène mafieux. Son engagement l'avait mis dans le collimateur de Cosa Nostra. Cet homme de foi était toujours attentif à la personne et à la dimension de la rédemption comme à celle du crime. Il était capable de condamner mais aussi de comprendre, donnant «à la loi une âme». Il sera donc prochainement béatifié, à la suite du père Pino Puglisi, lui aussi assassiné dans les années 1990 pour son engagement contre la mafia." Source: Un juge anti-mafia italien sera prochainement béatifié, Vatican News.
- Le 9 mai 1993, peu avant d’adresser aux 'hommes de la mafia' la mémorable et péremptoire invitation à la conversion dans la vallée des Temples*, à Agrigente, mon prédécesseur saint Jean-Paul II avait rencontré les parents d’un magistrat, Rosario Angelo Livatino, qui avait été tué le 21 septembre 1990, à l’âge de 38 ans, tandis qu’il se rendait à son travail au tribunal. A cette occasion, le Pape l’avait qualifié de 'martyr de la justice et indirectement de la foi'... Rosario Livatino est un exemple, non seulement pour les magistrats, mais pour tous ceux qui œuvrent dans le domaine du droit: pour la cohérence entre sa foi et son engagement dans le travail, et pour l’actualité de ses réflexions... (source: Aux membres du Centre d'études 'Rosario Livatino' le Pape François le 29 novembre 2019)
* Vif discours du Bienheureux Jean-Paul II contre la mafia, prononcé
spontanément à l'issue de la Messe célébrée à Agrigente le 9 Mai 1993 (vidéo)
SOURCE : https://nominis.cef.fr/contenus/saint/13485/Bienheureux-Rosario-Angelo-Livatino.html
Rosario Livatino (1952-1990)
Ce jeune magistrat, né à
Canicatti (Agrigente), est resté un inconnu jusqu’au 21 septembre 1990 jour où
il fut assassiné pendant le trajet qu’il faisait chaque jour, sans escorte,
pour se rendre au tribunal d’Agrigente, par quatre sicaires appartenant à
l'organisation mafieuse "Cosa Nostra". Il allait avoir trente huit
ans. Une vie caractérisée par une sérieuse préparation du point de vue juridique
et imprégnée d’une forte charge spirituelle. Livatino était un jeune magistrat
qui, avant d’émettre un jugement, se retirait à l’écart pour prier afin de ne
pas se tromper. Sa foi lui avait été transmise par ses parents. Après avoir été
un excellent lycéen, il suivit des études universitaires de Jurisprudence. Il
obtint son diplôme en Droit " Laurea " à Palerme avec les
félicitations du jury et fut ensuite l’un des premiers lauréats au concours de
magistrat. Il obtint également une seconde " laurea " en Sciences Politiques.
Convaincu qu’un juge devrait être "super partes", il ne voulut pas
s’unir à des associations et groupes politiques. Il était convaincu que la
vraie justice ne peut provenir que de Dieu. Il gardait toujours l’Evangile à
portée de la main. Son sens convaincu du devoir et l’amour pour le prochain le
conduisaient à travailler inlassablement : une année, le 15 août, il voulut se
rendre au Parquet d’Agrigente pour signer un ordre de libération et ainsi ne
pas retarder, même d’un jour, la libération d’un détenu. Il choisit de rester
célibataire parce que, présageant sa mort imminente, il ne voulait pas laisser
sur terre une veuve avec des enfants. Il subvenait aux besoins de nombreuses
personnes indigentes sans que personne ne le sache. Chaque jour avant de
commencer son travail, il se recueillait dans l’église de Saint-Joseph, à côté
du Tribunal. Sa qualité de chrétien authentique se manifeste en toute occasion
au cours de son existence brève mais significative : même en voyant une
personne de moralité douteuse qui avait été tuée et tandis qu’il assistait à
des commentaires quasiment de joie de la part des présents, il s’exprima ainsi
: " en présence d’un mort, un chrétien prie. Celui qui n’est pas chrétien
doit avoir la pudeur de rester en silence ". Comment la Mafia pouvait-elle
alors accepter son existence ? Il gênait parce qu’ils ne pouvaient pas le
manipuler et en conséquence ils décidèrent qu’il " devait " être
éliminé avant qu’il ne cause d’autres ennuis. On savait qu’il était dans une situation
à haut risque, c’est pourquoi on voulait lui donner une escorte, mais le juge
Livatino ne voulut pas l’accepter. Son choix fut dicté parce qu’il ne voulait
pas que des " pères de famille " puissent perdre la vie.
SOURCE : http://www.peintre-icones.fr/PAGES/CALENDRIER/Septembre/21.html
Le juge antimafia Rosario
Livatino béatifié en Sicile
Ce 9 mai a eu lieu en la
cathédrale d'Agrigente (Sicile) la béatification de Rosario Livatino, assassiné
le 21 septembre 1990. Ce magistrat italien, particulièrement impliqué dans la
lutte contre la mafia, avait été qualifié par Jean-Paul II de «martyr de la
justice et indirectement de la foi». Le Pape François a salué son témoignage à
la fin du Regina Cæli de ce dimanche.
Alessandro Di Bussolo -
Cité du Vatican / Article mis à jour le 9 mai 2021 à 15h25
Le premier magistrat
béatifié de l'histoire de l'Église était un homme amoureux de Dieu, de ses
parents et de la justice, qui recherchait la normalité du bien et avait fait le
vœu de «marcher toujours sous le regard du Seigneur». Rosario Angelo Livatino,
béatifié ce dimanche 9 mai en la cathédrale Saint-Gerland d'Agrigente, au cours
d'un rite qui s'est ouvert à 10 heures, présidé par le cardinal Marcello
Semeraro, préfet de la Congrégation pour la cause des saints, a été tué, "en
haine de la foi", par quatre tueurs de la "stidda", la bande
rebelle d'Agrigente, le 21 septembre 1990.
La relique: une chemise
bleue tachée de sang du juge
Sa chemise bleue perforée
par les balles et trempée de sang constitue à présent une relique, vénérée par
le cardinal Semeraro, tandis que le chœur diocésain chantait l'hymne "Sub Tutela
Dei", composé pour la béatification. La lettre apostolique par laquelle le
Pape François a inscrit Rosario Livatino au tableau des bienheureux et indiqué
la date de sa mémoire liturgique a également été lue au cours de la cérémonie.
Ses derniers mots:
«Petits, que vous ai-je fait?»
Le postulateur Mgr
Vincenzo Bertolone, archevêque de Catanzaro-Squillace, a repris les derniers
mots du juge martyr, «Petits, que vous ai-je fait?», racontés par le tueur
repenti Gaetano Puzzangaro, qui a également témoigné lors du procès de
béatification. Un écho au cri prononcé moins de trois ans après l'assassinat de
Livatino par saint Jean-Paul II, un 9 mai également, à la fin de l'homélie de
la messe dans la Vallée des Temples, après une rencontre en privé avec les
parents de Rosario. «Tu ne tueras pas! L'homme, toute agglomération humaine,
toute mafia, ne peut changer et fouler aux pieds ce droit très saint de Dieu!», avait-il
scandé, «Convertissez-vous! Le jugement de Dieu viendra une fois!»
Le message des évêques
siciliens
En Sicile, les paroles
des évêques résonnent également dans le message écrit à l'occasion de la
béatification, qui définit Livatino comme «l'un des nôtres, qui a grandi dans
une famille très commune de la nôtre et dans une de nos villes, où il a respiré
le parfum de la dignité et où il a appris le sens du devoir, la valeur de
l'honnêteté et l'audace de la responsabilité».
«Malheureusement, regrettent
les évêques siciliens, nous devons reconnaître que, au-delà de quelques
initiatives louables, plus ou moins circonscrites, nos Églises ne sont pas
encore à la hauteur de cet héritage». Au cours de ces trente années, les
manières d'agir n'ont pas encore suffisamment changé. S'il semble que le temps
de la grande clameur avec laquelle la mafia agissait dans les rues et sur les
places de nos villes soit révolu, il est certain qu'elle a trouvé d'autres
formes - moins voyantes et pour cette raison encore plus dangereuses - pour
s'infiltrer dans les différentes sphères de la coexistence humaine, continuant
à déstabiliser l'équilibre social. «Face à tout cela, nous ne pouvons plus nous
taire, nous devons élever la voix et joindre l'acte à la parole: non pas seuls
mais ensemble, non pas avec des initiatives ponctuelles mais avec des actions
systématiques. Ce n'est qu'ainsi que le sang des martyrs n'aura pas été versé
en vain et qu'il pourra féconder notre histoire, en en faisant, pour tous et
pour toujours, une histoire de salut», ont poursuivi les évêques.
Le Pape François salue
l'intégrité du magistrat
À l'issue du Regina Cæli de ce 9 mai, le Souverain Pontife a évoqué
la béatification de Rosario Angelo Livatino, «martyr de la justice et de
la foi. Au service de la communauté, en tant que juge intègre, qui ne s'est
jamais laissé corrompre, il s'est efforcé de juger non pas pour condamner mais
pour racheter. Son travail l'a toujours placé "sous la protection de
Dieu"; c'est pourquoi il est devenu un témoin de l'Évangile jusqu'à sa
mort héroïque», a souligné le Pape. «Que son exemple soit pour tous,
et notamment pour les magistrats, un encouragement à être de loyaux défenseurs
de la légalité et de la liberté. Applaudissons le nouveau bienheureux!», a-t-il
proposé depuis le Palais apostolique.
Laïcs
Rosario Livatino : un
modèle d’engagement qualifié des laïcs dans la vie publique
Béatifié à Agrigente le
jeune juge assassiné par la mafia à l’âge de 37 ans
Le 9 mai 2021 a été
béatifié Rosario Livatino, un Magistrat italien que le pape François a qualifié
de “martyr de la justice et de la foi”. Le bienheureux Rosario naît en 1952 à
Canicattì, en Sicile. Après ses études à la Faculté de droit de l’Université de
Palerme, il est admis au concours de la magistrature et il occupera diverses
fonctions jusqu’au moment où il est promu juge adjoint du Tribunal d’Agrigente
en 1989.
La rectitude du
bienheureux Rosario est particulièrement évidente dans son travail à la Cour.
Malgré les pressions exercées par la mafia locale et d’autres groupes criminels
organisés sur divers représentants de l’État et, en particulier, les menaces de
mort qui lui sont faites, le bienheureux Rosario lutte sans relâche contre la
corruption et collectionne de nombreuses victoires contre ces groupes : leurs
biens sont confisqués et plusieurs de leurs affiliés sont arrêtés. Ceux qui
l’ont connu témoignent de la courageuse intégrité et du dévouement à la justice
qui l’ont constamment guidé dans son travail jusqu’au jour où, en 1990, il est
assassiné par des groupes criminels organisés à l’âge de 37 ans.
Mme Linda Ghisoni,
Sous-Secrétaire du Dicastère pour les Laïcs, la Famille et la Vie, commente la
béatification du juge Livatino : “Il était haï parce qu’il était juste, parce
qu’il exerçait sa profession avec douceur et fermeté à la fois. Le jeune
magistrat vivait en chrétien non seulement lorsqu’il franchissait les portes de
l’église, mais aussi lorsqu’il franchissait celles du Tribunal : la sienne
était une vie unifiée, vécue sous le signe de la “protection de Dieu”, comme il
l’écrivait souvent sur certains de se effets personnels. Un martyr silencieux
contemporain, qui a vécu son travail comme un lieu où il pouvait être un témoin
de Jésus-Christ et de l’Évangile. En Rosario Livatino, nous avons un modèle qui
nous inspire pour un engagement qualifié des laïcs dans la vie publique.”
Le bienheureux Rosario
est pour nous aujourd’hui un exemple héroïque de la manière dont les chrétiens
sont appelés à vivre et à témoigner de leur foi au cœur du monde. À une époque
où le mal de la Mafia était ignoré par peur ou par intérêt, Rosario Livatino a
refusé de se plier à l’indifférence ou l’égoïsme. Il n’a pas hésité, même pas
au prix de sa vie, à prendre parti pour défendre la vérité et protéger les
victimes du crime organisé.
Le bienheureux Rosario
représente ainsi un exemple de cette sainteté ordinaire dont parle le pape
François dans Gaudete et Exultate, et que nous pouvons retrouver chez “nos voisins,
ceux qui, vivant parmi nous, reflètent la présence de Dieu” (GE 7). Nous sommes
tous appelés à être saints dans nos familles, parmi nos amis et sur le lieu de
travail “en vivant notre vie avec amour et en rendant témoignage dans tout ce
que nous faisons, où que nous soyons”. (GE 17).
Vidéo de la
béatification de Rosario Livatino [IT]
Discours du Pape François aux membres du Centre d’Études
“Rosario Livatino (29 novembre 2019)
12 mai 2021
SOURCE : http://www.laityfamilylife.va/content/laityfamilylife/fr/news/2021/rosario-livatino-beato.html
Blessed Rosario
Angelo Livatino
Also
known as
the boy judge
Il giudice ragazzino
29
October (archdiocese of Agrigento, Italy based
on the anniversary of his Confirmation)
Profile
The son of Vincenzo
Livatino and Rosalia Corbo, Rosario was an execellent student all
his life, always getting top marks, and graduating with honors from the law school of
the University of Palermo on 9 July 1975.
After working in several legal civil
service positions, on 29 September 1979 he
became Deputy Public Prosecutor in Agrigento,
concentrating on fighting organized crime. On 21 August 1989 he
was elevated to the bench, serving as a judge in
the court of Agrigento.
While a personally pious man, Rosario never wanted to join any clubs or
associations, Church or
secular, and never married. Murdered in
a Mafia ambush. Martyr.
Born
3 October 1952 in Canicattì, Agrigento, Italy
21
September 1990 in
an ambush on the road between Canicattì and Agrigento, Italy
21
December 2020 by Pope Francis (decree
of martyrdom)
beatification celebrated
in the Cathedral of San Gerlando, Agrigento, Italy,
presided by Cardinal Marcello
Semeraro
Additional
Information
other
sites in english
IMDB:
Il giudice ragazzino
video
fonti
in italiano
Associazione Amici
del Giudice Rosario Livatino
Congregazione delle Cause dei Santi
Oficina de Prensa de La Santa Sede
MLA
Citation
“Blessed Rosario Angelo
Livatino“. CatholicSaints.Info. 25 February 2023. Web. 29 October 2023.
<https://catholicsaints.info/blessed-rosario-livatino/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/blessed-rosario-livatino/
Rosario Livatino beatified in Sicily, honored as ‘martyr of justice and faith’
Rome Newsroom, May 9,
2021 / 05:40 am
Blessed Rosario Livatino,
a Catholic judge brutally killed by the mafia in 1990, was beatified Sunday in
the Cathedral of Agrigento, Sicily.
Pope Francis commended
the beatification of the young judge, calling him a “martyr of justice and
faith” at the end of his Regina Caeli address on May 9.
“In his service to the
community as an upright judge, he never allowed himself to be corrupted. He strove
to judge, not to condemn, but to redeem,” Pope Francis said from the window of
the Apostolic Palace.
“He always placed his
work ‘under the protection of God;’ for this he became a witness of the Gospel
until his heroic death. May his example be for everyone, especially
magistrates, an incentive to be loyal defenders of the law and liberty,” he
said.
Cardinal Marcello
Semeraro, the prefect for the Vatican Congregation for the Causes of Saints,
offered the beatification Mass in the Cathedral of Agrigento on the morning of
May 9.
“Livatino is a witness of
the justice of the Kingdom of God. While Livatino is a hero of the State and of
the law, he is also a martyr of Christ,” Semeraro said in his homily.
A relic of Livatino, a
shirt stained with his dried blood from the day of his murder, was venerated at
the Mass in a transparent reliquary.
Cardinal Semeraro read
out the beatification declaration from the pope: “We grant Venerable Rosario
Livatino, lay person and martyr who was a credible witness of the Gospel in the
service of justice, can henceforth be called blessed.” His feast day will be
Oct. 29.
Livatino worked as a
prosecutor in Sicily dealing with the criminal activity of the mafia throughout
the 1980s. He confronted what Italians later called the “Tangentopoli,” the
corrupt system of mafia bribes and kickbacks given for public works contracts.
At the age of 37, he
served as a judge at the Court of Agrigento.
He was driving unescorted
toward the Agrigento courthouse when another car hit his vehicle, sending him
off the road. He ran from the crashed vehicle into a field, but was shot in the
back and then killed with more gunshots.
Today a plaque on the
highway marks the spot where Livatino was killed. It reads: “Martyr of
justice.” On Dec. 21, Pope Francis elevated this title when he recognized
the judge as a martyr killed “in hatred of the faith.”
His legal legacy lives on
through the work of the Rosario
Livatino Study Center, which is dedicated to issues of life, the family,
and religious freedom.
After a controversy erupted
earlier this year over the translation of Livatino’s relics from his hometown
to the Cathedral of Agrigento, it was announced Feb. 19 that the martyred
judge’s body would remain in the town of Canicattì, about 25 miles northeast of
Agrigento.
Livatino is buried in the
chapel of the Canicattì cemetery, a town of about 35,000 people and his
birthplace.
Pope Francis wrote
a preface to
a book about Rosario Livatino published in March in which he reflected on the
lessons of Rosario Livatino’s life and death.
The pope recalled that
the judge was shot dead by young men paid by two Sicilian organized crime
groups, the Stidda and Cosa Nostra.
He said that Livatino’s
last words were: “Picciotti [young mafiosi], what did I do to you?”
Pope Francis said: “To
Rosario Angelo Livatino, today also through his beatification, we give thanks
for the example he leaves us, for having fought every day the good fight of
faith with humility, meekness and mercy."
Livatino did everything
“always and only in the name of Christ, without ever abandoning faith and
justice, even in the imminent risk of death,” he said. “This is the seed that
was planted, this is the fruit that will come.”
Courtney Mares is a Rome
Correspondent for Catholic News Agency. A graduate of Harvard University, she
has reported from news bureaus on three continents and was awarded the Gardner
Fellowship for her work with North Korean refugees.
Pope calls Blessed
Rosario Livatino a 'martyr of justice'
Pope Francis holds up the
heroic example of Blessed Rosario Livatino, an Italian judge murdered by the
mafia, and urged judges to learn from his efforts to promote redemption through
justice.
By Devin Watkins
Pope Francis recalled the
life and martyrdom of Rosario Angelo Livatino, who was beatified on the Italian
island of Sicily on Sunday.
Speaking after the Regina
Coeli prayer on Sunday, the Pope said the Sicilian magistrate was “a martyr of
justice and faith.”
“In his service to the
common good, as an exemplary judge who never succumbed to corruption, he sought
to judge not to condemn but to redeem,” said the Pope. “His work placed him
firmly under the protection of God. For this reason, he became a witness to the
Gospel even unto a heroic death.”
Pope Francis urged
everyone, especially magistrates, to look to Blessed Rosario Livatino’s example
and to learn from him how to be “faithful defenders of the rule of law and of
freedom.”
Killed for his faith,
justice
Blessed Rosario was an
Italian judge who was killed in 1990 by hired gunmen under orders from the
heads of the Sicilian organized crime groups Stidda and Cosa
Nostra.
His beatification took
place in the Cathedral of Agrigento, and was presided over by Cardinal Marcello
Semeraro, Prefect of the Congregation for the Causes of Saints.
Killed for his faith,
justice
Blessed Rosario was an
Italian judge who was killed in 1990 by hired gunmen under orders from the
heads of the Sicilian organized crime groups Stidda and Cosa
Nostra.
His beatification took
place in the Cathedral of Agrigento, and was presided over by Cardinal Marcello
Semeraro, Prefect of the Congregation for the Causes of Saints.
Excommunication for the
mafia
On the same day as his
beatification, the Dicastery for the Promotion of Integral Human Development
announced it has set up a “working group” dedicated to “excommunications of
mafia members.”
A press
release (in Italian) noted that Blessed Rosario Livatino is the first
judge to be beatified in the history of the Church, saying he “courageously
carried out his profession as a form of lay mission.”
The working group will
seek to study the theme of excommunication of mafia members, work with Bishops
around the world, and promote various initiatives in this field.
The team is made up of
Vittorio V. Alberti, Rosy Bindi, Luigi Ciotti, Marcello Cozzi, Raffaele
Grimaldi, Michele Pennisi, Giuseppe Pignatone, and Ioan Alexandru Pop.
Further information can
be found by writing to: nocorruption@humandevelopment.va or info@humandevelopment.va
Beato Rosario Angelo
Livatino Laico, martire
Canicattì, 3 ottobre 1952
– tra Canicattì e Agrigento, 21 settembre 1990
Rosario Angelo Livatino
nasce a Canicattì, in provincia e diocesi di Agrigento, il 3 ottobre 1952,
unico figlio di Vincenzo, funzionario dell’esattoria comunale di Canicattì, e
di Rosalia Corbo. Negli anni del liceo studia intensamente, inoltre s’impegna nell’Azione
Cattolica. Si laurea in giurisprudenza a Palermo nel 1975. A ventisei anni,
nell’estate del 1978, fa il suo ingresso in Magistratura. Dopo il tirocinio
presso il Tribunale di Caltanissetta, il 29 settembre 1979 entra alla Procura
della Repubblica di Agrigento come Pubblico Ministero. Per la profonda
conoscenza che ha del fenomeno mafioso e la capacità di ricreare trame, di
stabilire importanti nessi all’interno della complessa macchina investigativa,
gli vengono affidate delle inchieste molto delicate. E lui, infaticabile e
determinato, firma sentenze su sentenze: è entrato ormai nel mirino di Cosa
Nostra. Il 21 settembre 1990 mentre sta percorrendo, come fa tutti i giorni, la
statale 640 per recarsi al lavoro presso il Tribunale di Agrigento, viene
raggiunto da un commando di quattro sicari e barbaramente trucidato. L’Italia
scopre nel suo sacrificio l’eroismo di un giovane servitore dello Stato che
aveva vissuto tutta la propria vita alla luce del Vangelo. La sua
beatificazione è stata celebrata nella cattedrale di San Gerlando ad Agrigento,
il 9 maggio 2021, sotto il pontificato di papa Francesco. I suoi resti mortali
sono venerati presso la cappella della sua famiglia, nel cimitero di Canicattì,
mentre la sua memoria liturgica cade il 29 ottobre, giorno anniversario della
sua Cresima.
«Ragazzino» fu il termine con cui Francesco Cossiga, Presidente della Repubblica, definì quel tipo di magistrato che, a suo dire, non poteva seguire indagini impegnative come quelle contro la mafia e il traffico di droga, per la giovane età e inesperienza. Non voleva assolutamente essere un complimento, tanto che poi dovette smentire di averlo detto riferendosi al giudice Rosario Livatino.
Di «piccolo giudice» parlò invece la professoressa Ida Abate, che a lui insegnò greco e latino, ma si riferiva, più che alla statura fisica, comunque minuta, alla “piccolezza” secondo il Vangelo: la sua statura morale, per lei, era infatti fuori discussione.
Rosario Angelo Livatino arriva da Canicattì, che per alcuni equivale un po’ alla “fine del mondo” (italiano) o, perlomeno, ad un posto imprecisato e geograficamente confuso. Nasce il 3 ottobre 1952 e viene battezzato il 7 dicembre dello stesso anno, nella chiesa madre della cittadina, dedicata a san Pancrazio, primo vescovo di Taormina e martire. Si rivela subito eccezionale per intelligenza e applicazione negli studi, che gli consentono, a neppure 23 anni, di laurearsi con lode in giurisprudenza e subito dopo in scienze politiche.
Entra in magistratura, il sogno della sua vita e come sostituto Procuratore al tribunale di Agrigento, si occupa delle più delicate indagini antimafia oltreché di criminalità comune, mettendo le mani nella “tangentopoli siciliana” e inevitabilmente approdando alla mafia agrigentina. Presta poi servizio presso il Tribunale di Agrigento quale giudice a latere della speciale sezione misure di prevenzione e molto probabilmente è proprio questo delicato incarico a decretare la sua fine.
Inflessibile, coerente, assolutamente ininfluenzabile, non aderisce a club od associazioni, non rilascia dichiarazioni e rarissimi sono i suoi interventi pubblici. Tutto concentrato sul suo lavoro, se lo porta anche a casa, per studiare le cause su quella sua scrivania, dove spiccano un crocifisso e un Vangelo, che, da come troveranno evidenziato e con annotazioni a margine, deve essere molto consultato.
«La giustizia è necessaria, ma non sufficiente, e può e deve essere superata dalla legge della carità», scrive ed è facile capire da dove abbia preso spunto, così come non è difficile immaginare da dove abbia attinto che «il sommo atto di giustizia è necessariamente sommo atto di amore se è giustizia vera, e viceversa se è amore autentico».
La giornata del giudice Livatino, oltreché nutrita di Vangelo, è intessuta di preghiera: inizia sempre con una sosta nella chiesa di San Giuseppe ad Agrigento, davanti al Tabernacolo; è una chiesetta fuori mano, in cui può pregare in incognito. Anche per la Messa domenicale sceglie una chiesa dove può passare inosservato, perché la sua non è una fede esibita, ma concreta. Riceve la Cresima da adulto, il 29 ottobre 1988: segue il catechismo insieme ai ragazzi delle medie, senza per questo farsi problemi né dare sfoggio di cultura.
«Il giudice deve offrire di se stesso l’immagine di una persona seria, equilibrata, responsabile. L’immagine di un uomo capace di condannare, ma anche di capire», scrive, ed è esattamente quanto cerca di fare per «dare alla legge un’anima», nel continuo sforzo di essere giusto nel condannare ma attento a non confondere la persona con il reato, scegliendo sempre secondo giustizia, anche se, come scrive, «scegliere è una delle cose più difficili che l'uomo sia chiamato a fare… (Ma) è proprio in questo scegliere per decidere, decidere per ordinare, che il magistrato credente può trovare un rapporto con Dio: un rapporto diretto, perché il rendere giustizia è realizzazione di sé, è preghiera, è dedizione di sé a Dio».
È sua la scelta, malgrado gli inviti bonari a “lasciar perdere”, di far parte del collegio chiamato a decidere sulla confisca dei beni a quattro presunti mafiosi agrigentini, potenti ed “intoccabili” capifamiglia di Canicattì e così gli tendono un agguato il 21 settembre 1990, sulla superstrada che normalmente percorre, sempre senza scorta, per andare in ufficio: lo rincorrono per la scarpata lungo la quale si da alla fuga, uccidendolo con sei colpi mortali e quello di lupara finale, come per lasciare la firma con la loro arma preferita. Grazie ad una testimonianza oculare, in pochissimo tempo, mandanti ed esecutori vengono identificati, arrestati e condannati all’ergastolo.
Morte di mafia, quella del giudice Livatino, ma non casuale, piuttosto logica conseguenza di un impegno per la legalità, che porta san Giovanni Paolo II a definire lui e gli altri uccisi dalla mafia «martiri della giustizia e indirettamente della fede».
Il Papa, proprio dall’incontro con i suoi genitori, prende l’ispirazione per la sua celebre condanna biblica della mafia nella Valle dei Templi di Agrigento, assolutamente non prevista ma stimolata dall’esempio di Rosario, al quale è attribuita una frase particolarmente profonda: «Al termine della vita non vi sarà chiesto se siete stati credenti ma se siete stati credibili».
Sulla sua “credibilità” di magistrato e di cristiano ha indagato la Chiesa: la
diocesi di Agrigento ha seguito la prima fase della causa di beatificazione e
canonizzazione dal 21 settembre 2011 al 3 agosto 2017: tale inchiesta diocesana
è stata però volta a indagare vita, virtù e fama di santità del Servo di Dio.
Con l’inizio della fase romana è stato nominato un nuovo postulatore nella
persona di monsignor Vincenzo Bertolone, arcivescovo di Catanzaro-Squillace,
che aveva già contribuito, nella stessa veste, a far dimostrare il martirio in
odio alla fede di don Giuseppe Puglisi, portando alla sua beatificazione.
Il 16 ottobre 2019 la Congregazione delle Cause dei Santi ha scritto al nuovo postulatore per richiedere l’istruzione di un’inchiesta suppletiva “super martyrio”, per completare il lavoro della commissione storica e ascoltare i circa venti nuovi testimoni, ma anche per riascoltare quelli già escussi, facendo riferimento esplicito alle circostanze della morte. È quindi stata realizzata la “Positio super martyrio”, presentata nel 2020.
Il 21 dicembre 2020, ricevendo in udienza il cardinal Marcello Semeraro, Prefetto della Congregazione delle Cause dei Santi, papa Francesco ha autorizzato la promulgazione del decreto con cui veniva riconosciuto il martirio di Rosario Livatino. La sua beatificazione è stata celebrata il 9 maggio 2021 nella cattedrale di San Gerlando ad Agrigento, nella Messa presieduta dal cardinal Semeraro come delegato del Santo Padre.
Le spoglie del giudice riposano presso il cimitero di Canicattì, nella tomba di
famiglia. La sua memoria liturgica, invece, cade il 29 ottobre, giorno
anniversario della sua Cresima.
Autore: Gianpiero Pettiti ed Emilia Flocchini
Agrigente
(Sicile, Italie) - Escalier et façade de la cathédrale
Agrigento
(Sicily, Italy) - Stairs and façade of the cathedral
Il 21 settembre 1990, memoria di S. Matteo apostolo, è una giornata calda ma non afosa, tipica del mite autunno siciliano. Sono le otto, il giudice Rosario Livatino riordina alacremente i fascicoli processuali. Gesti preparatori, gli stessi di ogni mattina. Mancano appena due settimane al suo trentottesimo compleanno.
Alle 8.30 sta percorrendo, come fa tutti i giorni, la statale 640 per recarsi al lavoro presso il Tribunale di Agrigento. Sullo scorrimento veloce Agrigento-Caltanissetta viene raggiunto da un commando e barbaramente trucidato.
Un’ondata di commozione in quei giorni percorse allora il nostro Paese, nell’apprendere la sua storia dalle pagine dei giornali. L’Italia avrebbe scoperto nel sacrificio del “giudice ragazzino” l’eroismo di un giovane servitore dello Stato che aveva vissuto tutta la propria vita alla luce del Vangelo.
Nato a Canicattì (Agrigento) il 3 ottobre 1952, figlio unico di Vincenzo e Rosalia (il padre è avvocato, figlio a sua volta di avvocati), il piccolo Rosario è un bambino mite, silenzioso, dolcissimo, dai grandi occhi scuri e vellutati. I suoi giochi preferiti: macchinine e soldatini; e poi c’è a riempirgli assai presto le giornate la passione precoce per la lettura. Un’infanzia serena, la sua, vissuta nella semplicità e nel decoro di una famiglia borghese, appartata e schiva, che lo segue con attenzione e tenero affetto.
Negli anni del liceo Livatino è il ragazzo che scendeva di rado a fare ricreazione per restare in classe ad aiutare qualche compagno in difficoltà. Aperto ai bisogni degli altri, ma riservato su di sé, studia intensamente, inoltre s’impegna nell’Azione Cattolica.
(…)Per il liceale affascinato da Dio arriva infine il giorno fatidico della scelta: che cosa farà da grande? E non ha alcun dubbio: farà il giudice.
Nel ‘78, a ventisei anni, può coronare il suo sogno. Sulla propria agenda quel giorno scrive con la penna rossa, in bella evidenza: «Ho prestato giuramento; da oggi sono in Magistratura». E poi, a matita, vi aggiunge: «Che Iddio mi accompagni e mi aiuti a rispettare il giuramento e a comportarmi nel modo che l’educazione, che i miei genitori mi hanno impartito, esige».
Livatino avverte infatti in maniera molto forte il problema della giustizia e lo assume ben presto come una vera missione. Il dramma del giudicare un altro essere umano, di dover decidere della sua sorte, non è cosa da poco per chi senta profondo in sé il tarlo della coscienza unito a un sincero senso di carità.
Sono valori che riecheggiano pure nella «Christifideles Laici» (1988), sulla vocazione e missione dei laici nella Chiesa e nel mondo, laddove si può anche leggere che «la carità che ama e serve la persona non può mai essere disgiunta dalla giustizia» (§ 42).
Ma come si fa, noi ci chiediamo, ad esercitare il diritto in Sicilia? Qui lo Stato è da sempre percepito – e sempre lo sarà – come “straniero”. La verità, si dice, ha sette teste. Come afferrarla? E come riuscire a farla trionfare nell’isola dai mille volti, l’isola “plurale” secondo la bella e calzante definizione di Gesualdo Bufalino?
È con questa difficile realtà che il giovane magistrato, fresco di laurea e di entusiasmo, dovrà fare i propri conti molto presto.
Il 29 settembre 1979 Livatino entra alla Procura della Repubblica di Agrigento come Pubblico Ministero. Dopo l’iniziale apprendistato, le prime inchieste importanti. È abile, intelligente, professionale; comincia a diventare un punto di riferimento per i colleghi della Procura.
Da Canicattì tutte le mattine raggiunge la sede del Tribunale, ad Agrigento, una manciata di chilometri percorsi con la sua utilitaria. Prima di entrare in ufficio, la visita puntuale alla chiesa di S. Giuseppe, vicino al Palazzo di Giustizia, dove si ferma a pregare; quindi, il lavoro indefesso al Tribunale fino a sera inoltrata.
Nell’aula delle udienze aveva voluto un crocefisso, come richiamo di carità e rettitudine. Un crocefisso teneva inoltre anche sul suo tavolo, insieme a una copia del Vangelo, tutto annotato: segno che doveva frequentarlo piuttosto spesso, almeno quanto i codici, strumenti quotidiani del suo lavoro.
(…)Il suo sincero senso del dovere messo al servizio della giustizia ne fa una specie di missionario: il “missionario” del diritto. Per la profonda conoscenza che ha del fenomeno mafioso e la capacità di ricreare trame, di stabilire importanti nessi all’interno della complessa macchina investigativa, gli vengono affidate delle inchieste molto delicate. E lui, infaticabile e determinato, firma sentenze su sentenze: è entrato ormai nel mirino di Cosa Nostra.
Domanda che gli venga affidata una difficile inchiesta di mafia perché è l’unico tra i sostituti procuratori di Agrigento a non avere famiglia: con fiducia totale si affida nelle mani di Dio («Sub Tutela Dei», annota nella sua agenda).
Ma Rosario non era un eroe: faceva semplicemente il suo dovere. E lo faceva coniugando le ragioni della giustizia con quelle di una incrollabile e profondissima fede cristiana.
«Impegnato nell’Azione Cattolica, assiduo all’eucaristia domenicale, discepolo del crocifisso», sintetizzò nell’omelia delle esequie mons. Carmelo Ferraro, fotografandolo con pochi rapidi tratti. Uomo di legge, uomo di Cristo.
(…) Da quando Rosario non c’è più, lei non ha smesso un solo giorno di girare l’Italia in lungo e in largo, recandosi nelle scuole, ma anche in televisione, dovunque insomma la chiamassero per parlare del “suo” giudice. È la professoressa Ida Abate, che fu sua insegnante di latino e greco al liceo classico.
Sull’allievo scomparso ha speso fiumi di parole, ha scritto molte lettere e testimonianze. È stata poi incaricata dal Vescovo di Agrigento, monsignor Ferraro, di raccogliere le voci, i racconti, le dichiarazioni di quanti conobbero in vita Rosario, così da poter dare inizio a quel lungo e complesso iter che lo ha successivamente portato sugli altari.
Ottenuto il nulla osta da parte della Santa Sede l’11 maggio 2011, la diocesi di Agrigento ha quindi dato inizio alla sua causa di beatificazione e canonizzazione. Il processo diocesano è stato aperto a il 21 settembre 2011 e si è concluso il 3 ottobre 2018, per la verifica dell’eroicità delle virtù. Si è poi resa necessaria, nel 2019, un’inchiesta suppletiva, per verificarne il martirio in odio alla fede.
Il 21 dicembre 2020 papa Francesco ha autorizzato la promulgazione del decreto sul suo martirio, mentre la beatificazione si è svolta il 9 maggio 2021 nella cattedrale di Agrigento. Il 29 ottobre, giorno anniversario della sua Cresima, è la data stabilita per la sua memoria liturgica.
(…) Di Rosario molte cose si sono conosciute solo dopo la sua morte. Della sua carità, del suo amore per gli ultimi, per i poveri. Il custode dell’obitorio ricordava allora con le lacrime agli occhi tutte le volte che lo aveva visto pregare accanto al cadavere di individui di cui egli ben conosceva la fedina penale, pregiudicati in cui si era imbattuto svolgendo il suo lavoro di sostituto procuratore al Tribunale di Agrigento, e ai quali aveva pure applicato la legge, ma che non per questo cessavano di essere suoi fratelli in Cristo nella sventura.
«Uno dei martiri della giustizia e indirettamente della fede», ha detto di lui Giovanni Paolo II il 9 maggio del 1993, ricevendo in udienza privata i genitori e la professoressa Abate, durante la sua visita pastorale in Sicilia.
La lezione morale che ci trasmette è quella di un testimone radicale della Giustizia, che in essa credeva profondamente, come progetto di fede e come esercizio di carità.
Autore: Maria Di Lorenzo