Bienheureux Carlo Acutis
Laïc italien (+ 2006)
"un geek au paradis"
Né le 3 mai 1991 à Londres et mort à Monza le 12 octobre 2006.
- décret de vertus héroïques du 5 juillet 2018 (en italien)
- décret de reconnaissance de miracle du 21 février 2020 (en italien)
D'une grande piété et très engagé dans l'Église, Carlo Acutis est mort d'une
leucémie foudroyante alors qu'il n'avait que 15 ans, laissant un grand vide
dans la mémoire de tous ceux qui l'ont connu, ainsi qu'une profonde admiration,
pour ce que fut le court mais intense témoignage de sa vie authentiquement
chrétienne.
Carlo était très doué pour tout ce qui se rapportait au monde de l'informatique
si bien qu'autant ses amis que les adultes diplômés en informatique le
considéraient comme un génie.
En somme, ce jeune fidèle du diocèse de Milan était un mystère.
Avant de mourir, il fut capable d'offrir ses souffrances pour le Pape et pour l'Église.
- Carlo Acutis doit ouvrir la voie «à une nouvelle génération de saints», VaticanNews.
- Sa béatification a lieu à Assise, lieu de sa sépulture, le samedi 10 octobre 2020, dans la basilique papale de Saint-François.
- Le jeune italien Carlo Acutis et le père Rutilio Grande bientôt béatifiés, Vatican News
- Association des Amis de Carlo Acutis
- Biographie de Carlo Acutis - Serviteur de Dieu, 'jeunes témoins', site du Synode des Evêques - Les jeunes, la foi et le discernement vocationnel
Carlo Acutis repose désormais à Assise, au sanctuaire du Dépouillement (santuario della Spogliazione), où son corps a été transféré en avril dernier, après plusieurs jours de festivité auxquelles avaient assisté des milliers de personnes, signe du rayonnement de ce jeune italien. Carlo, né à Londres où a vécu sa famille pour des motifs professionnels, commence à consolider sa foi dès l’école élémentaire, suivie à Milan. Utilisateur averti et passionné d’internet, il en fait un moyen d’évangélisation comme en témoigne l’exposition virtuelle sur les miracles eucharistique qu’il réalise à 14 ans. «Être toujours uni à Jésus, tel est le but de ma vie», aime-t-il à dire. C’est pourquoi l’Eucharistie occupe une place centrale dans sa vie, elle est «son autoroute pour le Ciel». La prière du chapelet et son amour pour les autres ne lui font jamais défaut. «Tous naissent comme des originaux, mais beaucoup meurent comme des photocopies», explique-t-il aussi, vivant lui-même comme les autres jeunes de son âge, mais en amoureux du Christ, ce qui donne à son existence un relief particulier, y compris dans l’épreuve de la maladie. Frappé par une leucémie foudroyante, Carlo Acutis entre dans la Vie éternelle le 12 octobre 2006
- L’Eucharistie, une "autoroute pour le Ciel"
« Être toujours uni à Jésus, tel est le but de ma vie ».
Par ces quelques paroles, Carlo Acutis trace les grandes lignes de sa brève existence :
vivre avec Jésus, pour Jésus, en Jésus
Son Ém. le cardinal
Angelo Comastri
SOURCE : https://nominis.cef.fr/contenus/saint/13299/Bienheureux-Carlo-Acutis.html
Biographie de Carlo Acutis - Serviteur de Dieu
Carlo Acutis meurt très
jeune, à 15 ans, à cause d’une leucémie foudroyante, en laissant chez tous ceux
qui l’ont connu un sentiment de grand vide et une profonde admiration pour ce
que fut son témoignage d’une vie authentiquement chrétienne, brève mais intense.
Depuis qu’il a reçu la Première Communion, à l’âge de 7 ans, il n’a jamais
manqué le rendez-vous quotidien à la messe. Il cherchait toujours, avant ou
après la célébration eucharistique, à prier devant le Tabernacle pour adorer le
Seigneur réellement présent dans le Saint Sacrement. La Vierge était sa grande
confidente et il ne manquait jamais de l’honorer en récitant chaque jour le
chapelet. La modernité et l’actualité de Carlo se conjuguaient parfaitement
avec sa profonde vie eucharistique et avec sa dévotion mariale, qui ont
contribué à faire de lui ce garçon tout à fait spécial, au point d’être admiré
et aimé de tous.
Citons les paroles de
Carlo : « Notre objectif doit être l’infini, non pas le fini. L’Infini est
notre Patrie. Depuis toujours nous sommes attendus au Ciel ». La phrase
qu’il aimait dire : « Tous naissent comme des originaux, mais beaucoup
meurent comme des photocopies ». Pour s’orienter vers cet Objectif et ne
pas « mourir comme des photocopies », Carlo disait que notre Boussole
devait être la Parole de Dieu, à laquelle nous devons constamment nous
confronter. Mais, pour un Objectif aussi élevé, il faut des Moyens très
spéciaux : les sacrements et la prière. En particulier, Carlo mettait au
centre de sa vie le sacrement de l’Eucharistie qu’il appelait « mon
autoroute vers le Ciel ».
Carlo était très doué
pour tout ce qui se rapportait au monde de l’informatique si bien
qu’autant ses amis que les adultes diplômés en informatique le considéraient
comme un génie. Tous étaient stupéfaits de sa capacité à comprendre les secrets
que recèle l’informatique et qui ne sont normalement accessibles qu’à ceux qui
ont fait des études universitaires. Les intérêts de Carlo allaient de la
programmation des ordinateurs au montage des films en passant par la création
des sites internet, sans parler de la rédaction et de la mise en page, jusqu’à
faire du volontariat pour les plus nécessiteux, avec les enfants et avec les
personnes âgées.
En somme, ce jeune
fidèle du diocèse de Milan était un mystère. Avant de mourir, il fut capable
d’offrir ses souffrances pour le Pape et pour l’Église.
« Être toujours uni
à Jésus, voilà mon programme de vie ». Par ces quelques mots, Carlo
Acutis, ce garçon mort de leucémie, définit le trait distinctif de sa brève
existence : vivre avec Jésus, pour Jésus, en Jésus. (…) « Je suis content
de mourir car j’ai vécu ma vie sans négliger une seule minute en choses qui ne
plaisent pas à Dieu ». À nous aussi, Carlo demande la même chose : il nous
demande de raconter l’Évangile par notre vie, afin que chacun de nous puisse
être un phare qui éclaire le chemin des autres.
De la Préface du Cardinal Angelo Comastri
Un adolescent de notre
temps comme beaucoup d’autres, engagé à l’école, parmi ses amis, grand expert
d’ordinateurs. C’est sur tout cela que s’est greffée sa rencontre avec
Jésus-Christ.
Carlo Acutis devient un
témoin du Ressuscité, il se confie à la Vierge Marie, il vit la vie de la grâce
et raconte aux jeunes de son âge sa bouleversante expérience avec Dieu.
Il se nourrit chaque
jour de l’Eucharistie, participe avec ferveur à la messe et passe des heures
entières devant le Saint Sacrement. Son expérience et sa maturation chrétienne
témoignent de la véridicité des indications données par le Pape Benoît XVI dans
son Exhortation Apostolique Sacramentum Caritatis : « Le sacrifice de la
messe et l’adoration eucharistique corroborent, soutiennent, développent
l’amour pour Jésus et la disponibilité pour le service ecclésial ».
Carlo entretient
également une tendre dévotion envers la Vierge, récite fidèlement le chapelet
et, sentant qu’elle est une Mère aimante, il lui dédie ses bonnes actions comme
des sacrifices.
Ce garçon, égal à ses
camarades de classe, du point de vue sociologique, est un témoin authentique
que l’Évangile peut aussi être vécu intégralement par un adolescent.
Sa brève existence,
tendue vers l’objectif de la rencontre avec le Christ, fut comme une lumière
projetée non seulement sur le chemin de ceux qui l’ont croisé sur leur route,
mais aussi de tous ceux qui connaîtront son histoire. J’ai entièrement
confiance que cette première biographie de Carlo Acutis, rédigée par Nicola
Gori, avec sa grande capacité descriptive aidera les adolescents d’aujourd’hui,
si problématiques et tellement conditionnés par les mass media, à réfléchir sur
la signification de la vie et sur les valeurs évangéliques comme pleine
réalisation de celle-ci.
En considérant cet
adolescent comme un de leurs compagnons, qui s’est laissé séduire par l’amitié
pour le Christ et qui, précisément pour cela, a expérimenté une joie plus
vraie, nos jeunes seront mis au contact d’une expérience de vie qui n’a rien
ôté à la richesse des jeunes années de l’adolescence, mais les a mises
davantage encore en valeur.
Le témoignage évangélique
de notre Carlo n’est pas seulement une incitation pour les adolescents
d’aujourd’hui, mais il interpelle aussi les curés, les prêtres et les
éducateurs afin qu’ils se posent des questions sur la validité de la formation
dispensée aux jeunes de nos communautés paroissiale et sur la façon de rendre
cette formation déterminante et efficace.
De la Préface de S. Exc.
Mgr Michelangelo M. Tiribilli
Pour en savoir plus :
www.carloacutis.com
Les intuitions
spirituelles de Carlo Acutis
Publié le 3 mai
2022 par Sophie
Delhalle - Modifié le 8 août 2022 - 3 minutes
Il est né le 3 mai 1991.
Carlo Acutis restera éternellement jeune. Du haut de ses 15 ans, le jeune
patron des internautes avait pourtant de profondes inspirations spirituelles
qui continuent de toucher les cœurs.
Décédé à l’âge de 15 ans
d’une leucémie foudroyante, en 2006, Carlo Acutis était un pratiquant
convaincu, nourri par l’eucharistie quotidienne, son « autoroute pour le
Ciel ». Premier ado du XXIe siècle à être béatifié, c’est aussi le premier
enfant à être béatifié alors que ses parents sont encore en vie. Certains
l’appellent le cyber-apôtre parce qu’il avait réalisé des expositions en ligne
sur des thématiques religieuses, dont l’une sur les miracles eucharistiques.
On le considère
aujourd’hui comme le patron des jeunes internautes. Le pape François le citait
déjà en exemple, alors qu’il n’était que vénérable, dans sa lettre aux
jeunes Christus vivit, publiée le 2 avril 2019. « Il est vrai
que le monde numérique peut t’exposer au risque du repli sur soi, de
l’isolement ou du plaisir vide, […] Mais n’oublie pas qu’il y a des jeunes
qui sont aussi créatifs, et parfois géniaux, dans cet environnement. C’est ce
que faisait le jeune vénérable Carlo Acutis. »
5 intuitions fortes du
Bienheureux Carlo Acutis
« Nous naissons tous
comme des originaux, mais beaucoup meurent comme des photocopies »
« Notre objectif
doit être l’infini, non pas le fini »
« Trouve Dieu et tu
trouveras le sens de ta vie »
« Seul celui qui
fait la volonté de Dieu sera vraiment libre »
« L’unique chose que nous devrions
vraiment craindre est le péché »
Carlo Acutis inspire un
ermite italien
Dans un ouvrage tout
récent, Alessandro Deho’, infirmier devenu prêtre en 2006 (année du décès de
Carlo!) confie un témoignage personnel, nourri par les intuitions spirituelles
du jeune bienheureux. Il n’a pas connu personnellement le jeune homme, et
pourtant, il est touché par la foi « entière » de l’adolescent. Il
partage donc quelques réflexions, élaborées à partir de ses intuitions, autour
de thèmes aussi fondamentaux que l’amour et la liberté. S’il fallait encore
citer une phrase du cyber-apôtre, probablement la plus représentative de son –
si bref – parcours de vie, ce serait : « La sanctification n’est pas un
processus d’addition mais de soustraction: moins de « moi » pour
laisser la place à Dieu ».
Alessandro Deho’, Carlo
Acutis, ses intuitions spirituelles, Salvator, 2022, 110 p., 14 euros
Sophie DELHALLE
A lire également sur la
personnalité et le rayonnement de Carlo Acutis :
Une
première statue de Carlo Acutis en Belgique
Le
bienheureux Carlo Acutis immortalisé dans un vitrail en Italie
SOURCE : https://www.cathobel.be/2022/05/intuitions-spirituelles-de-carlo-acutis/
Une foi ardente :
bienheureux Carlo Acutis
Par Sœur Aimée Nshobole
Maheshe, Carmélite missionnaire de Sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus
À Celui qui peut
réaliser, par la puissance qu’il met à l’œuvre en nous, infiniment plus que
nous ne pouvons demander ou même concevoir, gloire à lui dans l’Église et dans
le Christ Jésus pour toutes les générations dans les siècles des siècles. (Ep3,
20-21)
Comment ne pas rendre
grâce à Dieu qui nous aime tant. Oui, Seigneur, ’’c’est ta puissance qui
se déploie dans la faiblesse quand tu donnes à des êtres fragiles de te rendre
témoignage par le Christ, notre Seigneur’’. (Préface des saints martyrs)
Quoi de plus fragile que
l’homme, plus fragile encore quand il n’est encore qu’un enfant ou un
adolescent et pourtant notre Dieu dans sa Puissance nous prouve du jour au jour
combien est grand son amour pour nous. Dans toutes les générations, de tous les
âges, il suscite des disciples, des apôtres. Il se tient à la porte et frappe,
attendant la réponse, et il demeure avec tous ceux qui ouvrent leur cœur pour
accueillir son Amour et fait d’eux les témoins de cet Amour. Mais, hélas notre
cœur est lent à croire mais lui ne nous abandonne pas.
Aujourd’hui encore, il
vient au secours de notre faiblesse, de nos doutes, de nos résistances, de nos
incohérences, de nos dépendances… en nous donnant un modèle de vie en la
personne de son serviteur le bienheureux Carlo Acutis Surnommé le
« geek » de Dieu. Un jeune de 15 ans, né en 1991, décédé en 2006
et solennellement proclamé bienheureux le 10 octobre 2020, au cours
d’une messe célébrée dans la Basilique Saint-François d’Assise par
le cardinal Agostino Vallini en présence de ses parents et plus de 30
000 personnes.
Qui est
Carlo Acutis ?
Il est né
le 3 mai 1991 à Londres et fut baptisé le 18 mai. Il est issu d’une
famille italienne, catholique de tradition mais non pratiquante,
originaire de la Lombardie. En septembre 1991, la
famille Acutis retourne en Italie et s’installe
à Milan.
Très tôt Carlo manifeste
son goût pour la piété. Il cultive une vie intérieure intense que ses
parents ne soupçonnent pas. Sa mère témoigne :
A trois ans et demi, il
demandait à entrer dans les églises pour saluer Jésus. Dans les parcs de Milan,
il cueillait des fleurs pour les offrir à Marie. A 7 ans, il manifeste son
désir de recevoir la communion (au lieu de 10 ans). Nous l’avons laissé
libre. Cela nous paraissait beau et nous avons demandé une dérogation à
Mgr Pasquale Macchi, ancien secrétaire de Paul VI.
Ayant constaté la
maturité spirituelle du garçon, le prélat l’autorise à faire sa première
communion à 7 ans. La cérémonie a lieu au monastère des ambrosiennes
de Perego le 16 juin 1998.
Dès lors, et jusqu’à sa
mort, Carlo participe chaque jour à la messe. Il disait : « Si l’on
s’approche tous les jours de l’Eucharistie, on va tout droit au paradis. » Il
se passionne pour l’Eucharistie. Jésus devient le centre de sa vie. Il
cherchait toujours, avant ou après la célébration eucharistique, à prier devant
le Tabernacle pour adorer le Seigneur réellement présent dans le Saint
Sacrement. Il disait : « Sous le soleil, on finit par bronzer. Sous
le regard de Jésus Eucharistie, on devient saint ! ». Jésus présent dans
l’Eucharistie était son grand amour.
Cette relation
intime avec Jésus ne l’empêche pas d’avoir une existence normale,
comme n’importe quel jeune de son âge. Il aime les jeux vidéo et les Pokémon,
les chiens et les dauphins, la voile et le foot, les amis et les voyages. Sa
nature extravertie attire les gens. Comme bien des jeunes, il passe des heures
au téléphone avec ses amis. Cependant, développe une grande pureté de
cœur et d’intention dans ses paroles et ses gestes. Très engagé dans sa foi, il
donne dès 2002 ses premiers cours de catéchisme à sa paroisse.
En plus de sa dévotion
particulière pour l’Eucharistie, Carlo a aussi une grande dévotion pour la
Vierge Marie. Elle était sa confidente. Il l’a défini comme « l’unique
femme de sa vie ». Il ne manquait jamais de l’honorer en récitant chaque jour
le chapelet. Il aime notamment l’histoire des apparitions de Lourdes et
de Fatima. Carlo se passionne aussi pour la vie des saints, en
particulier François d’Assise, Antoine de Padoue, Dominique Savio et les
trois bergers de Fátima. En février 2006, il fait un dernier voyage à
Fatima.
L’œuvre la plus
importante qu’il créa fut son exposition des miracles eucharistiques. Deux ans
de recherche et de voyages, dans lesquels ses parents se sont aussi investis,
pour exposer 136 miracles eucharistiques reconnus par l’Église, avec photographies
et descriptions. Au départ simple site internet, son exposition a été
matérialisée et présentée sur les 5 continents
Cette foi ardente de
Carlo Acutis ne vient pas de ses parents qui vont rarement à la
messe, mais de l’action de l’Esprit Saint en lui. Il est tout naturellement
ouvert au sacré, au mystère, à la foi. Sa maman confie qu’au cours de sa
vie elle n’était allée à l’église qu’à trois occasions : première communion,
confirmation, mariage.
Carlo m’a sauvée. J’étais
une analphabète de la foi. Je me suis rapprochée de la foi grâce au père Ilio
Carrai, le « Padre Pio » de Bologne. Autrement je me serais sentie discréditée
dans mon autorité parentale !
Sa foi n’était pas,
non plus, fondée sur les « miracles » ou les « apparitions » : c’était une
foi mûre, à l’école de Marie, nourrie par la parole de Dieu, par la prière et
l’expérience du Christ vivant dans sa vie et de la communion des saints, par
l’amour de l’Eglise et du Successeur de Pierre. Il a puisé sa force et sa
joie en intériorisant ces pratiques très simples : la messe, l’adoration
eucharistique, le chapelet, le sacrement de la réconciliation. Il disait :
Demander pardon et se
réconcilier avec Dieu, c’est comme rallumer le feu de sa montgolfière et jeter
les pierres qui alourdissent sa nacelle.
Au niveau scolaire, Carlo
fréquente l’école des Marcellines de Milan puis l’Institut Léon XIII,
lycée tenu par les jésuites. Il est remarqué par ses professeurs pour ses bons
résultats et apprécié par ses camarades pour sa bonne humeur, sa générosité et
sa gentillesse envers tous. Un adolescent de notre temps comme beaucoup
d’autres, engagé à l’école, parmi ses amis. C’était aussi un informaticien
chevronné : il montait des films, créait des sites
internet (notamment pour sa paroisse et son lycée) et se mettait au
service des enfants, des personnes âgées et des plus pauvres pour qui ce monde
était moins accessible. C’est sur tout cela que s’est greffé sa rencontre
avec Jésus-Christ. Il disait :
Être toujours uni à
Jésus, voilà mon programme de vie. Mon secret, c’est d’avoir un contact
quotidien avec Jésus.
Dans l’aumônerie du
lycée, Carlo exerce une certaine influence par son exemple. Il leur
transmettait notamment l’importance qu’avait pour lui l’Eucharistie, son « autoroute pour
aller au ciel ». L’adolescent amoureux de Dieu et du monde
trouve sa joie dans l’adoration eucharistique.
Jésus est amour et plus
on se nourrit de lui, plus on augmente notre capacité à aimer.
S’adressant aux jeunes
dans son exhortation apostolique (Christus vivit 104-106), le pape
François le cite en modèle : (…) il a été capable d’utiliser les nouvelles
techniques de communication pour transmettre l’Evangile, pour communiquer
valeurs et beauté. Il n’est pas tombé dans le piège de la modernité
(…).
Voir en chaque rencontre
le visage du Christ
Enfant choyé, il est
apprécié de tous à la maison et à l’école. Souriant, proche des gens, surtout
les plus faibles, il brise la barrière des classes sociales. Il sert les
pauvres dans les soupes populaires et les clochards dans la rue sans les juger.
Il les servait aussi dans la maison des sœurs de Mère Teresa, et chez les
Capucins. Il occupe aussi son temps libre à visiter les personnes âgées et
économise son argent pour le donner aux plus nécessiteux, il leur offrait des
sacs de couchage. Il disait souvent :
Le bonheur c’est d’avoir
le regard tourné vers Dieu. La tristesse c’est d’avoir le regard tourné vers
soi-même.
Il témoigne de sa foi
auprès de ses amis et il défend ses convictions avec audace, comme le respect
de la vie du début à la fin. Son aspiration est d’être lui-même, libre, sans
succomber aux idées à la mode.
Nous sommes tous nés
comme des originaux, mais beaucoup d’entre nous meurent comme des photocopies.
Afin de ne
pas « mourir comme des photocopies », Carlo disait que notre boussole
devait être la Parole de Dieu, à laquelle nous devons constamment nous
conformer. Mais, pour atteindre un tel objectif, il faut des moyens
très spéciaux : les sacrements et la prière.
Il entretient aussi des
amitiés profondes avec des personnes d’autres religions, comme Rajesh, un
hindouiste employé par ses parents, qui, à son contact, en le voyant s’occuper
des nécessiteux demande le baptême et se convertit au
christianisme.
Bien qu’il ait été
jusqu’à là un adolescent en bonne santé, Carlo tombe malade début octobre
2006 de ce qui semblait n’être qu’une simple grippe. Puis il a ressenti une
forte fatigue et du sang est apparu dans ses urines. Mais après les analyses,
le diagnostic tombe, Carlo est condamné. Ce qu’on croyait être une grosse
grippe est en réalité une leucémie foudroyante. Face à ce verdict
terrible verdict : « leucémie myéloïde aiguë M3 ». Carlo réagit en
disant : « Dieu m’a donné un beau réveil. » Transféré dans un autre hôpital, la
clinique San Gerardo de Monza, il dit : « Je ne sortirai pas d’ici vivant. »
Carlo ne se plaint pas et répète souvent : « J’offre toutes les souffrances que
je dois subir au Seigneur, pour le pape et pour l’Église, et aller directement
au paradis. » Ses parents ne quittent pas la chambre, mais Carlo insiste pour
qu’ils se reposent et étonne le personnel médical par son souci des autres et
sa bonne humeur, alors qu’il est en phase terminale.
Il meurt au petit matin
du 12 octobre 2006, et est inhumé à Assise, comme il l’avait souhaité.
Carlo Acutis meurt très jeune, il n’a que 15 ans. Il laisse chez
tous ceux qui l’ont connu un sentiment de grand vide et une profonde admiration
pour ce que fut son témoignage d’une vie authentiquement chrétienne, brève mais
intense.
« Être toujours uni à
Jésus, voilà mon programme de vie »
Par ces quelques mots,
Carlo Acutis, ce garçon mort de leucémie, définit le trait distinctif de
sa brève existence : vivre avec Jésus, pour Jésus, en Jésus. (…)
Je suis content de mourir
car j’ai vécu ma vie sans négliger une seule minute en choses qui ne plaisent
pas à Dieu.
À nous aussi, Carlo
demande la même chose : il nous demande de raconter l’Évangile par notre
vie, afin que chacun de nous puisse être un phare qui éclaire le chemin des
autres. Pour lui, la sainteté signifie être avec Jésus, comme le bon
larron : « Aujourd’hui, avec moi, tu seras dans le Paradis » (Luc 23, 43).
S’unir à Jésus dans la foi et l’amour, voilà le programme de vie de
Carlo.
Si Carlo a porté beaucoup
de fruit, c’est parce qu’il est demeuré dans l’amour et l’amitié de Jésus. Il
est arrivé très jeune à une maturité spirituelle qui a bouleversé sa famille et
ses amis. Il a montré par sa vie ordinaire que la sainteté est possible et
qu’elle est à la portée de tous. C’est une question d’accueil et d’amour, non
de perfection et de performance. L’Église a besoin de saints au cœur pur,
comme Carlo, qui se savent pécheurs, mais ravis d’être pardonnés. « Le saint
est capable de vivre joyeux et avec le sens de l’humour. Sans perdre le
réalisme, il éclaire les autres avec un esprit positif et rempli d’espérance »,
écrivait le Saint-Père dans son exhortation sur l’appel à la sainteté dans le
monde d’aujourd’hui.
Béatifié !
En juillet 2018, une
enquête canonique débute sur le cas d’une guérison inexplicable attribuée à
l’intercession de Carlo Acutis. Il s’agit du cas d’un enfant brésilien,
atteint d’une déformation grave du pancréas. En 2010, après que ses proches ont
prié Carlo, le pancréas revint de lui-même à la normale, sans intervention
chirurgicale, qui aurait pu coûter la vie du jeune garçon. Les expertises
médicales ne concluant à aucune explication scientifique, le dossier est
présenté au Saint-Siège. Le 21 février 2020, le pape François reconnaît
authentique le miracle attribué à Carlo, et signe le décret de
sa béatification.
Oui, la sainteté n’attend
pas le nombre des années pour s’épanouir dans une âme. Carlo Acutis,
décédé le 12 octobre 2006 à l’âge de quinze ans, en est la preuve. Il a été
béatifié le 10 octobre 2020, en présence de ses parents, à la basilique San
Francesco à Assise, sa ville de cœur. Reconnu comme un petit génie de
l’informatique par ses proches, il est le premier « millenial » à être
inscrit à la liste des bienheureux. Sa fête liturgique est fixée le 12 octobre,
jour de sa naissance au ciel.
Aujourd’hui, il est très
agissant dans la communion de saints. Il aide beaucoup de personnes à se
rapprocher de Dieu et à se convertir au Christ. Il n’a pas fini de nous
étonner. Sa prière et sa vie sont des phares dans la nuit que
traverse notre monde.
SOURCE : https://www.opm-france.org/carlo-acutis/
Comment Carlo Acutis est
parvenu à s’imposer dans le quotidien des fidèles
Aline
Iaschine - publié le 02/05/23
Il inspire des BD, des
livres et des documentaires, de nombreux patronages portent son nom, ses
reliques sont vénérées dans des écoles et des églises, et bientôt une chapelle
lui sera même consacrée. En commémoration du jour de sa naissance, le 3 mai, retour
sur Carlo Acutis, un jeune bienheureux devenu un modèle pour la jeunesse.
Carlo Acutis (1991-2006) est un bienheureux qui est de
plus en plus proposé comme un modèle pour les jeunes… mais aussi les moins
jeunes ! Encore inconnu de la plupart des catholiques il y a quelques années,
sa notoriété s’est répandue à toute vitesse depuis le 10 octobre 2020, jour de sa béatification à Assise. En France, en quelques
années, les aumôneries, patronages et camps d’été portant son nom se sont
multipliés, en même temps que les bandes dessinées, les livres et les documentaires
faisant le récit de son histoire. La dévotion envers lui s’est également
développée grâce à son exposition sur les miracles eucharistiques, présentée
dans de nombreuses paroisses, et grâce à la vénération de ses
reliques. Cette dernière a été exposée dans le monde entier, dans 10.000
paroisses rien qu’aux États-Unis.
C’est un bienheureux qui
attire, certainement pour sa jeunesse, son visage joyeux et sa vie
contemporaine, mais aussi parce que le chemin de sainteté qu’il incarne semble
extrêmement accessible, soulignant que la sainteté est à la portée de tous.
Carlo est en effet un bienheureux qui a recherché la sainteté dans l’ordinaire
de sa vie et qui a trouvé le moyen d’y parvenir grâce à l’Eucharistie. À partir
de l’âge de 7 ans – le jour de sa première communion – Carlo Acutis est allé à
la messe tous les jours, trouvant même le temps d’aller à l’adoration et de
méditer la vie du Christ par le chapelet. Sa mère Antonia raconte : « Pour lui, fréquenter le tabernacle,
c’était présenter sa candidature pour la sainteté ».
Un modèle pour les jeunes
Pour ces raisons, et bien
d’autres raisons encore, le jeune bienheureux a été proposé comme modèle aux
jeunes, d’abord par le pape François dans son exhortation apostolique Christus Vivit, publiée le 9 avril 2019, puis par des
écoles et des paroisses du monde entier. Les Légionnaires du Christ ont par
exemple fondé dans le XVIearrondissement de Paris, en 2020, un patronage
portant son nom pour les enfants de 6 à 11 ans. Là, de nombreuses activités et
moments spirituels sont proposés sous la protection du jeune informaticien. Les
aumôneries de certaines paroisses le prennent comme protecteur, comme
l’aumônerie de Notre-Dame de la Bonne Nouvelle à Perpignan, ou les maisonnées
Carlo Acutis à Nîmes, ou encore l’école Dupanloup de
Boulogne-Billancourt.
« Ces dernières années,
c’est certainement le saint qui a le plus touché les jeunes », affirme
Pascale de La Verande, adjointe en pastorale de Dupanloup. Dans cet
établissement privé des Hauts-de-Seine, Carlo Acutis a été choisi comme saint
de l’année pour les élèves du primaire et du collège. « Nous leur avons
expliqué que c’était un jeune comme eux, habillé comme eux, qui faisait tous
les jours des actions toutes simples, tournées vers Dieu », a-t-elle
expliqué à Aleteia. Des photos du jeune bienheureux sont affichées à plusieurs
endroits de l’école et son histoire a interpellé de très nombreux élèves, comme
Augustin, 4 ans qui a expliqué à sa maman que Carlo Acutis était son
« meilleur ami », ou encore Constance 5 ans, qui depuis qu’elle a
découvert la vie du jeune italien, essaye de réciter le chapelet, comme lui à
son âge.
Des livres, des BD, des
documentaires
Les documentaires
retraçant sa vie ne manquent pas non plus, comme celui
réalisé par le Chemin Neuf, ni les livres, dont en particulier celui de sa
mère Antonia Salzano, Le secret de mon fils, Carlo Acutis. Les livres pour
enfants qui le proposent comme un modèle de sainteté sont de plus en plus
nombreux, comme la bande dessinée Carlo Acutis, En route vers le Ciel publiée
en mars 2023.
« Quand l’éditeur
m’a proposé de faire le scénario de cette BD, je me suis senti particulièrement
appelé, parce qu’en 2005 et en 2006 – les deux dernières années de la vie de
Carlo – j’habitais en Italie, à Milan, à quelques rues de chez lui », a
confié Paul de Vulpillières, auteur et scénariste de cette bande dessinée.
« Je me suis plongée dans l’histoire de Carlo Acutis et j’ai été saisi par
la grande simplicité de sa vie. Son message est de dire que si on va communier
autant que possible, on deviendra de plus en plus saints… donc, il n’y a plus
qu’à le faire ». C’est ainsi que le scénariste Paul de Vulpillières et la
dessinatrice Émilie Droulers ont raconté la vie du jeune bienheureux, en 46
planches, en rendant de manière fidèle sa vie, à la fois simple et exemplaire,
et l’ambiance de Milan : l’école, le lycée ou encore l’église où Carlo
Acutis allait tous les jours à la messe.
Les reliques de Carlo
Acutis
Ces derniers mois,
plusieurs lycées et paroisses ont pu accueillir une relique de Carlo Acutis,
répandant ainsi la dévotion envers le jeune cyber-apôtre. Ce fut le cas, par
exemple, du lycée de Saint-Bonnet de la Galaure (Drôme), ou
encore de la paroisse sainte Cécile à Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine), et
dans la même ville, du lycée Notre-Dame de Boulogne. De nombreux jeunes
adolescents ont exprimé leur attachement au jeune geek à ces occasions, comme
Hyppolite, 15 ans : « C’est un jeune qui aurait pu être dans la cour de
récréation avec nous. C’était un lycéen comme les autres, un geek passionné d’informatique,
il jouait au foot avec ses copains. Et malgré le fait qu’il était jeune, qu’il
voulait profiter de la vie, il est arrivé à mettre Jésus au
centre de sa vie. Il nous montre vraiment que la sainteté est accessible à
tous ».
Une nouvelle chapelle
bientôt consacrée à Carlo Acutis
Le diocèse de Cahors va
prochainement consacrer une chapelle au jeune bienheureux. « C’est un
saint qui est absolument actuel. C’est le premier missionnaire du continent
numérique. On s’est dit qu’on pouvait consacrer toute une chapelle à la vénération
de ce saint, ici à Rocamadour », a confié à Aleteia le père Florent
Millet, recteur du sanctuaire. L’idée est née après que des jeunes du diocèse
de Cahors ont reçu une relique du jeune bienheureux des mains de la mère de
Carlo à Assise. « On voudrait installer cette relique dans cette
chapelle », reprend le père Florent, en précisant qu’il s’agirait d’une
pièce déjà existante – actuellement la salle de la maquette – qui deviendrait
ainsi la 9e chapelle du sanctuaire. « Tout est à créer. On va
sûrement y mettre une statue ou un tableau de Carlo Acutis, un autel, créer un
reliquaire. » Un projet qui pourrait voir le jour « d’ici un ou deux
ans » et qui sollicitera la contribution de jeunes qui souhaiteraient
apporter leur aide et leurs talents artistiques. De belles initiatives qui ne
manqueront certainement pas d’en susciter d’autres et de faire croître ainsi la
dévotion au jeune geek dans le cœur d’innombrables jeunes en France et dans le
monde entier.
Découvrez aussi les
citations inspirantes de Carlo Acutis :
Démarrer le diaporama
Lire aussi :Cette phrase que Carlo Acutis a reçue de son ange gardien
Lire aussi :[REPORTAGE] « Carlo Acutis aurait pu être dans la cour de
récréation avec nous »
Carlo Acutis, un saint
devenu universel
Aline
Iaschine - publié le 11/10/23
La dévotion au
bienheureux Carlo Acutis (1991-2006) ne cesse de se développer partout dans le
monde. Un intérêt pour le jeune bienheureux qui ne fait que croître grâce aussi
aux nombreuses paroisses où il est possible de vénérer ses reliques.
Carlo Acutis était
un jeune de notre époque, intéressé par Internet, les jeux vidéo, le sport et,
surtout, l’Eucharistie. C’est un jeune qui a su mettre le Christ à la première
place et le transmettre aux autres par ses vertus. Proclamé « serviteur de
Dieu » seulement quelques années après sa mort, en 2012, puis
« vénérable » en 2018, il a ensuite été présenté par le pape François
comme un modèle pour la jeunesse dans son exhortation apostolique Christus Vivit. Enfin en 2020, Carlo Acutis a été
béatifié.
Ces dernières années, le
« phénomène Acutis » n’a fait que croître de manière exponentielle.
Des écoles, des paroisses et des sanctuaires se sont intéressés à sa vie et
l’ont proposé comme modèle de sainteté à suivre. Nombre d’entre eux ont même pu
recevoir une relique du bienheureux et la proposer à la vénération des fidèles,
faisant ainsi croître encore davantage la dévotion envers le jeune Italien.
Des reliques dans le
monde entier
Contactée par Aleteia,
la mère de Carlo Acutis, Antonia Salzano, a confié
qu’aujourd’hui, les reliques de son fils sont présentes dans presque tous les
pays : « En Inde, au Japon, aux Philippines, en Malaisie, en Afrique, à
Singapour, au Cambodge, en Chine, en Australie, aux États-Unis, au Brésil, dans
presque tous les États d’Amérique du Sud et presque dans toute l’Europe ».
Une relique de Carlo Acutis est présente même dans la cité du Vatican puisque
le pape François lui-même a une relique de premier degré, a confirmé Antonia
Salzano à Aleteia.
Lire aussi :[REPORTAGE] « Carlo Acutis aurait pu être dans la cour de
récréation avec nous »
« Les reliques sont
utiles car les saints qui ont de nombreux mérites au Ciel peuvent intercéder
afin que le Seigneur puisse accorder des miracles », avait expliqué en
2022 la mère de Carlo dans une interview à Aleteia. « Lorsque des personnes
entrent en contact avec ces reliques, ou que celles-ci sont exposées ou portées
en procession, il y a des guérisons, des libérations. Depuis les premiers siècles
du christianisme, l’Église a toujours vénéré les reliques des saints. Nous
poursuivons donc cette tradition de l’Église », avait-elle affirmé.
Un miracle en 2013
Pendant la vénération des
reliques de Carlo Acutis, les croyants déclarent obtenir aussi de nombreuses
grâces par son intercession, et des miracles se sont déjà produits. Parmi eux,
le miracle officiellement reconnu par le Saint-Siège qui a servi à proclamer la
béatification de Carlo Acutis.
Ce miracle, c’est la guérison de Matheus, un petit garçon brésilien de 4 ans,
qui souffrait d’une malformation du pancréas et qui ne pouvait plus se nourrir
correctement. Le 12 octobre 2013, une relique de Carlo Acutis a été exposée
dans sa paroisse São Sebastião, à Campo Grande, au Brésil. Après une
procession, Matheus a embrassé la relique et a demandé à haute voix sa
guérison. À la fin de la célébration, Matheus était guéri. Une guérison
inexplicable qui a été confirmée par les médecins quelques jours plus tard.
Aujourd’hui, la paroisse de São Sebastião conserve la relique du
bienheureux dans la chapelle de Notre-Dame d’Aparecida.
Un saint vénéré en France
Les reliques de Carlo
Acutis sont également présentes dans les lieux les plus significatifs de sa
vie, comme dans la paroisse Our Lady of Dolours de Londres, où il a
été baptisé en mai 1991 ; dans sa paroisse à Milan, Santa Maria Segreta,
où il se rendait chaque jour pour prier et assister à la Sainte Messe, et au
Sanctuaire de la Spogliazione à Assise, la ville franciscaine où il
avait l’habitude de passer des vacances en famille et où il a été béatifié en
2020, qui conserve désormais son corps.
De nombreuses reliques se
trouvent également en France, pays que Carlo Acutis affectionnait
particulièrement et où il se rendait souvent en pèlerinage et en vacances. En
France, il y a principalement des reliques de premier degré, comme des cheveux,
ou de second degré, comme des petits morceaux de vêtements lui ayant appartenu.
Aujourd’hui, ces reliques
se trouvent au lycée Notre Dame de Boulogne, à la Paroisse
Sainte-Cécile à Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine), à la Basilique
Notre-Dame du Roncier à Josselin (Morbihan), au lycée Notre-Dame de Galaure (Drôme), à la
cathédrale de Clermont-Ferrand. Il y en a une également dans le diocèse de
Cahors qui sera prochainement installée au sanctuaire de Rocamadour. La vénération de ces
reliques, non seulement en France mais partout dans le monde, ne cesse de
susciter l’intérêt de nombreux croyants et contribue particulièrement à faire
croître la dévotion au jeune influenceur de Dieu.
Dix citations inspirantes
de Carlo Acutis :
Démarrer le diaporama
Lire aussi :Carlo Acutis, le saint préféré des Brésiliens ?
Lire aussi :L’émouvante conversion de Rajesh après sa rencontre avec Carlo
Acutis
SOURCE : https://fr.aleteia.org/2023/10/11/carlo-acutis-un-saint-devenu-universel/
Carlo Acutis doit ouvrir
la voie «à une nouvelle génération de saints»
13-10-2020
INTERNATIONAL
Un jeune bien enraciné
dans le 21e siècle, avec une foi profonde qui l’a conduit vers la sainteté:
l’italien Carlo Acutis est béatifié à Assise ce 10 octobre. Le père Will
Conquer, qui lui a consacré un livre, revient sur la figure de ce “millenial”
dont la pureté de cœur interpelle.
Source
Depuis huit siècles, la cité ombrienne d’Assise est liée au nom de saint François….
Et depuis 2006, à celui d’un futur bienheureux, dont le lumineux tombeau se
trouve en l’église Santa Maria Maggiore: Carlo Acutis. Ce jeune italien mort à
quinze ans d’une leucémie foudroyante sera béatifié samedi 10 octobre
après-midi depuis l’église supérieure de la basilique Saint François, par le
cardinal Agostino Vallini, légat pontifical pour les basiliques d'Assise.
«Être toujours uni à Jésus, voilà mon programme de vie», résumait Carlo, ou en
encore, quelques jours avant sa mort dans une clinique de Monza: «Je suis
content de mourir car j’ai vécu ma vie sans négliger une seule minute en choses
qui ne plaisent pas à Dieu». De fait, toute son existence en témoigne:
Eucharistie quotidienne - son «autoroute vers le Ciel» -, prière du chapelet, confession
hebdomadaire… une foi intense qui se conjugue harmonieusement et joyeusement
avec l’amour du prochain. Carlo est un jeune tourné vers les autres, généreux,
en particulier avec les pauvres qu’il rencontre dans les rues de Milan, et ne
manque pas une occasion d’évangéliser. Il est également passionné
d’informatique, au point de monter une exposition sur les miracles
eucharistiques, présentée aujourd’hui sur les cinq continents. Certains le
voient même comme un futur saint patron d’Internet.
Carlo a donc grandi comme
un témoin rayonnant de l’Évangile; mais à première vue, il est un adolescent
parmi d’autres. Alors qu’est-ce qui distingue ce «saint de la porte d’à-côté»,
pour reprendre une expression du Pape François? La réponse de Will Conquer, prêtre
de l’archidiocèse de Monaco en mission au Cambodge depuis un an. Il est auteur
de "Carlo Acutis, un geek au paradis", paru aux éditions Première
Partie.
J’ai envie de dire: la simplicité, et pas la banalité. Certains qui ont lu la
vie de Carlo ont fini presque déçus, et pourtant, c’est justement ce qui doit
nous interpeller. Carlo, c’est celui qui va nous aider à aimer saint Jean.
Carlo, c’est un saint Jean l’évangéliste du 21e siècle. Il vient nous parler et
nous aider à nous mettre à l’écoute du Cœur de Jésus dans le monde
d’aujourd’hui, pas en cherchant des choses extraordinaires, mais en acceptant,
dans l’ordinaire de notre monde, de voir la Grâce extraordinaire de Dieu en
action. Ce n’est pas non plus l’homme de lieux communs, et de phrases toutes faites,
par lesquelles on pourrait se dire: «C’est facile d’être saint, il faut juste
faire deux-trois phrases bien faites». Non, c’est une voix très personnelle,
mais dans la simplicité du quotidien. Il ne faut pas rêver d’une sainteté qui
soit pour les grandes heures de gloire et pour les grands évènements, mais dans
la «quotidienneté», la “quotidianità”, un mot qu’utilisent beaucoup les
Italiens, un mot que je détestais quand j’habitais en Italie, mais plus
j’avance dans ma vie missionnaire, plus je me rends compte à quel point c’est
cela qui va nous sanctifier. Le quotidien de la vie des saints.
Dans ce quotidien,
qu’est-ce qui formait le pilier de la vie de foi de Carlo?
C’est l’amitié avec
Jésus. Cette amitié, ce n’est pas juste pour la première communion ou pour la
confirmation. Ce qui est fou, c’est que cette amitié est communicative. Ce
n’est pas un couple à deux, où l’on se replie l’un sur l’autre, c’est une
amitié explosive qui va se partager avec le monde. Pour moi, Carlo c’est l’ami
de Jésus, et c’est lui qui va nous faire entrer dans cette amitié, qui va les
partager avec les gardiens d’immeuble, avec les copains à l’école, avec tout le
monde… personne ne l’arrête, avec ses parents, avec ses cousins, avec sa
cousine, avec ses grands-parents… C’est une amitié très communicative, et je
crois que c’est vraiment cela, l’amitié avec Jésus, qui fait son quotidien.
Et quelle est la vertu
principale de Carlo Acutis?
C’est une vertu qu’on a
totalement perdue: la pureté de cœur et d’intention. Ce qui est fascinant, plus
je vois Carlo, c’est la transparence de cet enfant. On a besoin de retrouver
cela. Déjà, la pureté d’intention par rapport à Dieu. À la béatitude “Heureux
les cœurs purs, car ils verront Dieu” (Mt 5,8), j’ai envie d’ajouter «et ils
nous Le feront voir». Les cœurs purs voient Dieu, mais ils nous le font voir
aussi, car ils rayonnent par transparence. Carlo c’est cela, accepter la
volonté de Dieu.
Numéro deux, la pureté
d’intention dans ce qu’il fait. Il fait des projets, mais ce n’est pas pour sa
gloire. Il fait les choses pour la gloire de Dieu et le salut du monde.
Enfin, et c’est le plus
important, car c’est vraiment le plus grave dans le monde aujourd’hui, et de ce
point de vue-là, Carlo est vraiment un modèle pour nous, car dans un monde qui s’est
fourvoyé, il vient nous rappeler que la pureté est possible: la pureté par
rapport à Internet, par rapport aux attitudes et aux gestes déplacés, et par
rapport aux relations amoureuses. Par exemple, quand il va à la piscine et
qu’il voit ses copains commencer à siffler les filles qui sont en maillot de
bain ou avoir des gestes déplacés, alors il va reprendre les gens. C’est une
pureté engagée, qui va redresser le monde dans ses torts. Et ça, c’est
important, parce qu’aujourd’hui, on ne peut plus être complaisant: il faut se
rendre compte que c’est un fléau qui est en train de s’abattre sur l’humanité
par internet, et Carlo va être un prophète de la pureté. Aujourd’hui, dans les
groupes de jeunes – et je vois cela en tant qu’aumônier -, c’est affligeant de
voir la décadence des mœurs et surtout la banalisation. Carlo a besoin de dire
cela à la jeunesse aujourd’hui, on ne peut pas seulement leur dire: «être
saint, c’est être gentil avec ton voisin, et aller à la messe une fois de temps
en temps». Non, ce n’est pas que cela. C’est bien évidemment l’amitié avec
Jésus en «number one», mais il faut comprendre que c’est dans une conversion de
la vie. On est appelés à une vraie conversion morale dans le monde
d’aujourd’hui. Et la sainteté, c’est aussi une pureté: il est urgent, vraiment,
de comprendre cela.
Comment cette pureté
s’est-elle développée dans la vie de Carlo?
Pour Carlo, ça a été un
vrai combat, mais un combat paisible, car vécu dans l’éducation, une éducation
progressive à la vie morale qui vient aussi des parents. Des parents qui
accompagnent les enfants, qui les aident à grandir, qui les forment, qui les
structurent. L’éducation de Carlo va lui permettre de grandir dans la vie
chrétienne. Ce qui est intéressant, c’est qu’il ne cesse de grandir. Quand il
meurt, il meurt très jeune, mais on voit quelqu’un qui était en train de
grandir dans la foi. Et sa foi grandit avec son corps, avec son intelligence,
et c’est beau de voir cela. L’amitié [avec Jésus] grandit de jour en jour,
comme grandit le Corps du Christ, à mesure qu’il reçoit l’Eucharistie de
jour en jour.
Chez Carlo, la vertu
n’est pas quelque chose d’inné, il est conscient des combats, il est
intransigeant, mais il sait que la victoire est assurée, donc il grandit
paisiblement dans la vie de sainteté. C’est ce que j’ai envie de dire aux gens:
ne pensez pas que demain, il y a la canonisation de Carlo, alors on va tous
devenir saints. Non. Mais on va essayer de suivre le chemin qu’il a pris, et
avancer paisiblement, nous aussi, vers la sainteté.
Que penser de cette
béatification qui a lieu quatorze ans seulement après la mort de Carlo? Quel
message en retenir?
Tout le monde, toute
l’Église, tous les chrétiens, attendent des nouveaux modèles. Tout le monde
l’attend, et c’est la raison de l’engouement. Aujourd’hui, la sainteté de
l’enfance est coincée dans le modèle de la sainteté de Fatima, qui est
magnifique, mais qui nous semble très loin, alors que c’était seulement il y a
cent ans. Les dernières figures d’enfants saints, c’est vraiment celles-ci, les
enfants de Fatima. Le monde a donc besoin de nouveaux modèles de sainteté.
Pourquoi lui? Je ne sais pas. Ce qui me frappe, c’est que c’est la première fois que l’on a un enfant dont les parents sont vivants et qui va être béatifié – la première fois dans l’histoire du monde-, c’est la première fois qu’un “millenial” va être béatifié, la première fois que quelqu’un qui avait une adresse mail va être canonisé. Ce qui est intéressant, c’est que la mère de Carlo parle très peu de lui. Ce dont elle parle, à chaque fois qu’on lui pose une question sur Carlo, c’est de la jeunesse d’aujourd’hui. Ce qui compte pour elle, ce n’est pas d’avoir un nouveau saint, c’est d’avoir une nouvelle génération de saints. Ce qu’elle veut, ce n’est pas promouvoir une cause, mais promouvoir chacune de nos causes, et que par Carlo, on puisse se rendre compte que chacun d’entre nous, de la jeunesse d’aujourd’hui, est lui aussi appelé à devenir saint. Le premier du troisième millénaire s’appelle Carlo: qu’il ouvre un boulevard à une nouvelle génération de saints, et que l’on puisse nous-même faire avancer notre propre cause avec cette béatification. Notre cause n’est pas désespérée, et c’est notre vocation à la sainteté.
Citations inspirantes de
Carlo Acutis
Alors que nous fêtons les
deux ans de sa béatification, découvrez ou RE découvrez les citations
inspirantes prononcées par Carlo Acutis.
« Notre objectif doit
être l’infini, non pas le fini. L’Infini est notre Patrie. Depuis toujours nous
sommes attendus au Ciel »
« Notre Boussole devait
être la Parole de Dieu, à laquelle nous devons constamment nous confronter. »
« L’Eucharistie, c’est
l’autoroute du Ciel … Plus nous communierons, plus nous deviendrons semblables
à Jésus et déjà sur cette terre nous aurons un avant-goût du Paradis … Si l’on
approche de l’Eucharistie tous les jours, on va droit au Paradis… Quand nous
nous mettons devant le soleil, nous bronzons. Lorsque nous nous mettons devant
Jésus-Eucharistie, nous devenons des saints »
La phrase qu’il aimait
dire : « Tous naissent comme des originaux, mais beaucoup meurent comme des
photocopies ».
« Si les hommes savaient
ce qu’est l’Eternité, ils feraient tout leur possible pour changer de vie … La
conversion n’est autre que le regard porté du bas vers le Haut, un simple
mouvement des yeux suffit ».
« Être toujours uni à
Jésus, tel est le but de ma vie … Trouve Dieu, et tu trouveras le sens de ta
vie… Tout passe… Ce qui nous rendra vraiment beaux aux yeux de Dieu, ce sera la
façon dont nous l’aurons aimé et nous aurons aimé nos frères ».
« La vie est un don car,
tant que nous sommes de ce monde, nous pouvons augmenter notre degré de
charité. Plus celui-ci sera élevé, plus nous jouirons de la Béatitude éternelle
en Dieu ».
« Être toujours uni à
Jésus, voilà mon programme de vie »
« Le vrai disciple de
Jésus Christ est celui qui, en chaque chose, cherche à l’imiter et à faire la
volonté de Dieu ».
« Si vraiment les âmes
courent le risque de se damner, comme en effet de nombreux saints en donnent le
témoignage et même les apparitions de Fatima l’ont confirmées, je me demande le
motif pour lequel aujourd’hui on ne parle presque jamais de l’enfer, parce que
c’est une chose tellement terrible et effrayante, que j’en ai peu au seul fait
d’y penser ». A table, en famille, il disait à ses parents : « Mais, vous vous
rendez compte ce que veut dire être en enfer pour toujours ?… pour l’toute l’Éternité,
pour toujours, pour toujours… » Carlo ne trouvait de consolation qu’en priant
son chapelet. « L’unique chose que nous devons vraiment craindre est le péché »
« La sainteté, disait
Carlo à ses amis, n’est pas une collection de vertus … La sainteté est cheminer
en présence de Dieu et être toujours parfaits, et vivre rencontrant avec
Jésus-Christ … Les hommes se préoccupent tant de la beauté de leur corps et nom
de la beauté de leur âme «
« Le plus petit défaut
nous tient ancré à la terre comme les petits ballons qui restent maintenus vers
le bas grâce au fils que nous avons dans la main. » Et aussi : « La
montgolfière , pour s’envoler vers les hauteurs, a besoin de se délester de ses
poids, tout comme l’âme, pour s’élever vers le Ciel, a besoin d’enlever même
les plus petits poids que sont les péchés véniels… Faites comme moi et vous en
verrez les résultats »
« La beauté physique fane
tout de suite. Le temps l’emporte inexorablement. Il n’en reste rien. Alors que
la beauté spirituelle ne fane pas mais dure pour l’Éternité ».
« L’Eucharistie, c’est
l’autoroute du Ciel … Plus nous communierons, plus nous deviendrons semblables
à Jésus et déjà sur cette terre nous aurons un avant-goût du Paradis … Si l’on
approche de l’Eucharistie tous les jours, on va droit au Paradis… Quand nous
nous mettons devant le soleil, nous bronzons. Lorsque nous nous mettons devant
Jésus-Eucharistie, nous devenons des saints »
Nous devons combattre
pour nous convertir. « Les vices, sont comme des poids qui empêchent notre âme
de s’élever spirituellement ». (Cf Éphésiens 6,12). « Notre moi est comme un
mur, si nous ne l’abattons pas, nous empêchons Dieu d’entrer en nous et de nous
inonder de sa Grâce.».
« la sanctification n’est
pas un processus d’addition, mais de soustraction : moins de « moi » pour
laisser la place à Dieu ». Ou encore : « Pas « moi », mais Dieu ». Car, «
chaque acte de désobéissance est un acte d’orgueil ».
« Depuis la naissance
notre destin terrestre est écrit : nous sommes tous appelés à monter sur le
Golgotha pour y prendre notre croix ».
« La tristesse c’est le
regard tourné vers soi-même, le bonheur c’est le regard tourné vers Dieu …
L’unique chose que nous devons vraiment craindre est le péché … Sans Lui je ne
peux rien faire ».
« J’offre toutes les
souffrances que je dois supporter au Seigneur, pour le Pape et pour l’Église,
pour aller directement au Ciel en évitant le Purgatoire …
« Je meurs serein parce
que j’ai vécu ma vie sans en gaspiller même une minute par des choses qui ne
plaisent pas à Dieu ».
« Le vrai disciple de
Jésus-Christ est celui qui, en chaque chose, cherche à l’imiter et à faire la
volonté de Dieu … Seul celui qui fait la volonté de Dieu sera vraiment libre …
Qu’apporte à l’homme de remporter mille batailles si par la suite il est
incapable de triompher de lui-même ».
« Une vie est vraiment
belle seulement si on parvient à aimer Dieu au-dessus de toute chose et son
prochain comme nous-mêmes »
« Critiquer l’Église
revient à nous critiquer nous-mêmes ! L’Église est celle qui dispense des
trésors pour notre salut ».
« L’amour que la Sainte
Vierge a pour nous tous, me fait beaucoup espérer … Qui plus que la Vierge
Marie peut nous enseigner à entrer toujours plus dans l’intimité avec les trois
Personnes de la Sainte Trinité ; étant la Mère de jésus, notre Dieu et notre
Rédempteur, et l’Épouse de l’Esprit Saint ? Surement Dieu ne lui refusera
jamais rien, étant la créature qu’il aime plus que toutes les autres »
« Après la Sainte
Eucharistie, le Saint Rosaire est l’arme la plus puissante pour combattre le
Diable … Le Rosaire est le plus court chemin pour monter au Ciel … La
conversion, n’est autre que le regard porté du bas vers le Haut, un simple
mouvement des yeux suffit »
« Je suis content de
mourir car j’ai vécu ma vie sans négliger une seule minute en choses qui ne
plaisent pas à Dieu »
SOURCE : https://notredamedeboulogne.fr/10-citations-inspirantes-de-carlo-acutis/
Carlo Acutis - Ses
intuitions spirituelles
Carlo Acutis est mort à l’âge de 15 ans en 2006. Saint de la jeunesse, il a été récemment béatifié. Sa vie, empreinte de simplicité et de radicalité évangéliques, jouit d’un fort rayonnement, bien au-delà de la péninsule italienne. Quelques jours avant sa mort, il confiait : « Je suis content de mourir car j’ai vécu ma vie sans négliger une seule minute en choses qui ne plaisent pas à Dieu. » Cette année, le jeune adolescent aurait eu 30 ans. Qu’aurait-il dit à ses contemporains, aux jeunes qui le suivent et, surtout, à ceux qui ne l’ont pas encore découvert, s’il était resté parmi nous ? C’est la question posée par le prêtre italien Alessandro Deho. Son objectif n’est pas tant de proposer au lecteur un exercice de reconstruction sur ce qu’aurait pu devenir le jeune bienheureux italien, que de plonger, tout au long d’un dialogue méditatif, dans la profondeur de l’expérience spirituelle de Carlo Acutis. « Seuls ceux qui aiment sont vraiment libres. Carlo n’en a pas seulement eu l’intuition, mais dans la brièveté de sa vie, avec le radicalisme que seuls les enfants peuvent avoir, il en a témoigné. Paradoxalement libre même dans les jours de sa maladie, rivé à l’Éternel. » Guidé par le jeune Carlo, par ses écrits, par son témoignage évangélique, l’auteur explore différents domaines tels que l’amour, la liberté, le péché qui marquent notre humanité, et qui peuvent trouver une lumière nouvelle dans l’exemple de ce saint qui a répondu avec générosité au commandement de l’Amour : « Ce qui nous rendra vraiment beaux aux yeux de Dieu sera seulement la manière dont nous l’avons aimé ainsi que nos frères et sœurs. »
SOURCE : https://fr.novalis.ca/products/carlo-acutis-ses-intuitions-spirituelles
Covent Garden, Corpus Christi Catholic Church, Blessed Carlo Acutis shrine
Profile
Teenaged layman in
the archdiocese of Milan, Italy known
for creating a series of websites devoted to Church-related
supernatural events (see links below). As a regular teenaged boy,
he liked comics, computer programming, video editing, and related matters. He
was known at his school for
defending other kids, especially those with disabilities, from bullies.
Born
3 May 1991 in
Barking and Dagenham, London, England
12 October 2006 in Monza, Milan, Italy of leukemia
buried in
the Cimitero di Assisi, Assisi,
Provincia di Perugia, Umbria, Italy
re-interred on
5-6 April 2019 at
the Shrine of the Spogliazione, church of
Santa Maria Maggiore, in Assisi
5 July 2018 by Pope Francis (decree
of heroic
virtues)
10 October 2020 by Pope Francis
beatification recognition
celebrated at the Basilica of Saint Francis in Assisi, Italy with Cardinal Agostino
Vallini as chief celebrant
the beatification miracle involved
the 2013 healing of
a child in Brazil who
was healed of
a pancreatic disorder
Additional
Information
other
sites in english
Catholic News Agency
A Patron of Computer Programmers
Millennial and Gen Z Catholic Love Carlo Acutis
Too Early to Declare Incorrupt
Ask Blessed Carlo for a Greater Love for the Eucharist
web
sites BY Blessed Carlo Acutis
Apparitions of
Angels and Demons
images
audio
Busted Halo Podcast: A New Saint for Out Times?
videos
fonti
in italiano
Congregazione delle Cause dei Santi
MLA
Citation
“Blessed Carlo
Acutis“. CatholicSaints.Info. 24 May 2022. Web. 10 October 2022.
<https://catholicsaints.info/blessed-carlo-acutis/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/blessed-carlo-acutis/
“Computer geek” takes one
more step toward sainthood
Philip
Kosloski - published on 12/03/16
Carlo Acutis, who died at
15 years old, cataloged all of the Eucharistic miracles in the world. "We
have always been expected in heaven."
On Thursday, November 24,
2016, Cardinal Angelo Scola closed the diocesesan phase in the canonization
process for Carlo Acutis, an Italian boy who died October 12, 2006, at age 15,
of leukemia. He was a well-loved teenager who devoted himself to prayer and
daily Mass as well as computer programming, film editing, website creation,
editing and layout of comics.
According to the website
for his canonization process, “Carlo was gifted at anything related to computers
so that his friends, and the adults with computer engineering degrees,
considered him a genius. Everyone was amazed by his ability to understand the
computer secrets that are normally accessible only to those who have
completed university.”
Who says you can’t be a saint?
One of his most
significant computer ventures was cataloguing all the Eucharistic miracles of
the world. He started the project when he was 11 years old and wrote at the time, “The more Eucharist we receive, the more
we will become like Jesus, so that on this earth we will have a foretaste of
Heaven.” He then asked his parents to start taking him to all the places of the
Eucharistic miracles, and two and half years later the project was completed.
Acutis researched over
“136 Eucharistic miracles that occurred over the centuries in different
countries around the world, and have been acknowledged by the Church” and
collected them into a virtual museum. Besides creating
a website to house this virtual museum, he helped create panel
presentations that have traveled around the world.
According to the introductory panel, “In the United States alone, thanks to
assistance from the Knights of Columbus, The Cardinal Newman
Society and The Real Presence Association and Education, with the
support of Cardinal Edmond Burke[*], it has been hosted in thousands of
parishes and more than 100 universities.” The panels have traveled to all five
continents and have inspired many by their amazing photographs and beautiful
stories.
Acutis once said, “To
always be close to Jesus, that’s my life plan.” In his brief life on earth he
achieved that goal and remained close to Jesus in whatever he did, whether it
was praying in front of the Blessed Sacrament for hours, creating websites, or
going to school like every other teenager.
You don’t have to be a good student to be holy
His mother said about him, “His immense generosity made him
interested in everyone: the foreigners, the handicapped, children, beggars. To
be close to Carlo was to be close to a fountain of fresh water… [he] understood
the true value of life as a gift from God, as an effort, an answer to give to
the Lord Jesus day by day in simplicity.” She further pointed out, “I should
stress that he was a normal boy who was joyful, serene, sincere, and helpful
and loved having company, he liked having friends.”
He remains an
inspiration, especially to teenagers who aren’t sure whether they could be
both holy and “normal” and individually unique. “All people are born as
originals,” he said, “but many die as photocopies.” To die as an “original,”
Carlo maintained, was to be guided by Christ, and to look at Him constantly.
While he may have led a
devout prayer life — he went to Mass everyday — Carlo was very much
interested in being a teenager in the 21st century. While his interests were
very broad, he also found to time volunteer for work with children and the
elderly for, as he said, “Our aim has to be the infinite and not the finite.
The Infinite is our homeland. We have always been expected in Heaven.”
The next stage in the
canonization process is to send all the biographical works accumulated to Rome
to be reviewed by the Congregation for the Causes of the Saints. If approved,
the cause for Carlo Acutis will proceed and the Holy Father can declare him to
be “venerable.”
[*The introductory panel
quoted here credits “Cardinal Edmond Burke.” It should read Cardinal
Raymond L. Burke. – Ed]
SOURCE : https://aleteia.org/2016/12/03/computer-geek-takes-one-more-step-toward-sainthood/
Il
corpo del beato Carlo Acutis, nel santuario della Spogliazione ad Assisi.
Hrob
a vznášející se kenotaf Carla Acutis v kostele Santa Maria Maggiore v
Assisi
Blessed
Carlo Acutis' grave and kenotaph in the Santa Maria Maggiore Church in Assisi
Beato Carlo Acutis Adolescente
Londra, Inghilterra, 3
maggio 1991 - Monza, Monza e Brianza, 12 ottobre 2006
Figlio primogenito di
Andrea Acutis e Antonia Salzano, Carlo nacque a Londra, dove i genitori si
trovavano per motivi di lavoro del padre, il 3 maggio 1991. Trascorse
l’infanzia a Milano, circondato dall’affetto dei suoi cari e imparando da
subito ad amare il Signore, tanto da essere ammesso alla Prima Comunione ad
appena sette anni. Frequentatore assiduo della parrocchia di Santa Maria
Segreta a Milano, allievo delle Suore Marcelline alle elementari e alle medie,
poi dei padri Gesuiti al liceo, s’impegnò a vivere l’amicizia con Gesù e
l’amore filiale alla Vergine Maria, ma fu anche attento ai problemi delle
persone che gli stavano accanto, anche usando da esperto, seppur autodidatta,
le nuove tecnologie. Colpito da una forma di leucemia fulminante, la visse come
prova da offrire per il Papa e per la Chiesa. Lasciò questo mondo il 12 ottobre
2006, nell’ospedale San Gerardo di Monza, a quindici anni compiuti. Il 5 luglio
2018 papa Francesco ha autorizzato la promulgazione del decreto che dichiarava
Venerabile Carlo, i cui resti mortali riposano dal 6 aprile 2019 ad Assisi,
nella chiesa di Santa Maria Maggiore – Santuario della Spogliazione. Nel
medesimo anno il Pontefice ha citato Carlo nell'Esortazione apostolica
post-sinodale "Christus vivit". Il 21 febbraio 2020, ha autorizzato
la promulgazione del decreto relativo a un miracolo attribuito
all’intercessione di Carlo, che è stato solennemente beatificato ad Assisi il
10 ottobre seguente.
Forse un giorno, neppur troppo lontano, avremo un santo, regolarmente canonizzato, come patrono di internet e protettore di tutti i cybernauti. Già comunque adesso abbiamo un valido intercessore in Carlo Acutis, un ragazzo di 15 anni, “patito” di internet come i suoi coetanei, ma a differenza di tanti di loro, convinto che debba diventare “veicolo di evangelizzazione e di catechesi”.
Sul web è ancora presente (www.miracolieucaristici.org), la mostra virtuale progettata e realizzata da lui a 14 anni, che sta facendo il giro del mondo e che testimonia come davvero per Carlo l’Eucaristia è stata la sua “autostrada per il cielo”. Già, perché Carlo continua ad essere un mistero: con i suoi 15 anni limpidi e solari, con la sua voglia di vivere e la sua prorompente allegria, ma soprattutto con la sua fede che scomoda ed interpella quella di noi adulti.
Nasce il 3 maggio 1991 a Londra, dove i suoi genitori si trovano per esigenze di lavoro. Cresce a Milano, come tutti gli altri, differenziandosi solo per una particolare inclinazione per le pratiche religiose che a 12 anni lo porta alla messa ed alla comunione quotidiana. E non è tutto: di pari passo con l’adolescenza arriva anche il rosario quotidiano e l’adorazione eucaristica, convinto com’è che quando “ci si mette di fronte al sole ci si abbronza... ma quando ci si mette dinnanzi a Gesù Eucaristia si diventa santi”.
Già, la santità: è il suo chiodo fisso, il suo obiettivo, la molla che lo fa stare in modo “diverso” sui banchi di scuola, in pizzeria con gli amici o in piazzetta per la partita di pallone. Non è geloso del suo “kit per diventare santi”, che regala generosamente a tutti e che, molto semplicemente, contiene: un desidero grande di santità, Messa, Comunione e Rosario quotidiano, una razione giornaliera di Bibbia, un po’ di adorazione eucaristica, la confessione settimanale, la disponibilità a rinunciare a qualcosa per gli altri.
Per lui, che così tanto desidera la santità, è normale cercare amici in cielo; così nel suo sito internet c’è la sezione “scopri quanti amici ho in cielo”, dove compaiono i santi “giovani”, quelli che hanno raggiunto la santità in fretta.
Anche lui è convinto di non invecchiare; “Morirò giovane”, ripete, ma intanto riempie la sua giornata di vorticosa attività: con i ragazzi del catechismo, con i poveri alla mensa Caritas, con i bambini dell’oratorio.
Tra un impegno e l’altro trova ancora il tempo per suonare il sassofono, giocare a pallone, progettare programmi al computer, divertirsi con i videogiochi, guardare gli adorati film polizieschi, girare filmini con i suoi cani e gatti. Oltre a studiare, naturalmente, perché frequenta con profitto (pur senza essere il primo della classe) il liceo milanese “Leone XIII”.
Dagli amici è amato, per la ventata di allegria che sa portare nella compagnia, anche se lui non cerca lo sballo come gli altri, sempre misurato e padrone dei suoi sentimenti e dei suoi slanci. Così, anche chi lo avversa e lo deride, finisce per subirne il fascino e per lasciarsi attrarre da lui.
Poi, improvvisa come un fulmine a ciel sereno, arriva la leucemia, quella acuta che non lascia scampo, e che lui accoglie con un sorriso, offrendo la sua vita per il Papa e per la Chiesa. Cerca la guarigione perché ama la vita, ma sorride alla morte come all’incontro con l’Amato e perché sa che oltre ad essa non c’è il nulla.
Muore il 12 ottobre 2006 e lo seppelliscono nella nuda terra ad Assisi, la città di san Francesco, che più di altre ha amato e nella quale tornava così volentieri per ritemprare lo spirito. Proprio nel cimitero cittadino di Assisi viene sepolto, ma nel gennaio 2019 i suoi resti mortali sono stati riesumati, per essere traslati, il 6 aprile dello stesso anno, nella chiesa di Santa Maria Maggiore – Santuario della Spogliazione, nella stessa città.
«Tutti nasciamo come degli originali, ma molti muoiono come fotocopie», amava dire, citando il filosofo inglese Edward Young. Un destino a cui egli evidentemente è sfuggito se, appena trascorsi i cinque anni previsti dalle norme canoniche, la diocesi di Milano, nel cui territorio si trova Monza, ha dato inizio alle fasi preliminari della sua causa di beatificazione e canonizzazione.
Il 15 febbraio 2013 la Conferenza Episcopale Lombarda ha dato il proprio assenso all'inizio della sua causa, seguito, il 13 maggio 2013 dal nulla osta da parte della Santa Sede.
concesse il nulla osta per l’avvio della sua causa di beatificazione, è stato aperto il processo diocesano. La prima sessione si svolse il 12 ottobre 2013, l’ultima il 24 novembre 2016.
Il 5 luglio 2018 papa Francesco autorizzò la promulgazione del decreto con cui Carlo veniva dichiarato Venerabile. Intanto, in Italia e all’estero, sono cresciute sempre più la fama e la stima per questo ragazzo che ha cercato la santità in modo straordinario, pur nell’ordinarietà della sua vita.
Il 14 novembre 2019 la Consulta Medica della Congregazione delle Cause dei Santi espresse parere positivo circa un presunto miracolo, avvenuto nel 2013. Si trattava della guarigione di un bambino brasiliano affetto da importanti disturbi all’apparato digerente, con rara anomalia anatomica congenita del pancreas. I genitori del bambino e l’intera comunità parrocchiale cui appartenevano si unirono nella preghiera, chiedendo espressamente l’intercessione di Carlo.
Il 21 febbraio 2020, ricevendo in udienza il cardinal Giovanni Angelo Becciu, Prefetto della Congregazione delle Cause dei Santi, papa Francesco autorizzò la promulgazione del decreto con cui la guarigione era ritenuta miracolosa e ottenuta per intercessione di Carlo.
La sua beatificazione si svolse il 10 ottobre 2020, nella Basilica Superiore di
San Francesco ad Assisi. La celebrazione è stata presieduta dal cardinal
Agostino Vallini, Legato Pontificio per le Basiliche di San Francesco e di
Santa Maria degli Angeli, come rappresentante del Papa. La memoria liturgica
del Beato Carlo venne fissata al 12 ottobre, giorno esatto della sua nascita al
Cielo.
Autore: Gianpiero Pettiti
ed Emilia Flocchini
Il 3 maggio 1991, a Londra, dove i suoi illustri genitori, Andrea e Antonia, si trovano in quel momento per motivi di lavoro, nasce Carlo Acutis. Nel settembre dello stesso anno, rientrano tutti e tre a Milano, la loro città.
Molto presto, Carlo si rivela un bambino di straordinaria intelligenza, quindi
di una geniale capacità di utilizzare i computer e i programmi informatici. È
affettuoso, vuole molto bene ai suoi genitori, trascorre del tempo con i nonni.
Frequenta le scuole elementari e medie presso le Suore Marcelline di Milano,
poi passa al Liceo Classico Leone XIII retto dai Padri Gesuiti. Ama il mare, i
viaggi, le conversazioni, fa amicizia con i domestici di casa, è aperto a tutti
e a tutti rivolge saluto e parola. Ha un temperamento solare, senza alcuna
difficoltà a parlare con i nobili o con i mendicanti che incontra per strada.
Nessuno è mai escluso dal suo cuore davvero buono.
Tutto per Gesù
Ma che cosa distingue Carlo da tanti suoi coetanei? Nel corso della sua
esistenza, molto presto ha scoperto una Persona singolare: Gesù Cristo, e di
Lui, crescendo, si innamora perdutamente. Fin, da piccolo, l’incontro con Gesù
sconvolge la sua vita. Carlo trova in Lui l’Amico, il Maestro, il Salvatore, la
Ragione stessa della sua esistenza. Senza Gesù nel suo vivere quotidiano, non
si comprende nulla della sua vita, in tutto simile a quella dei suoi amici, ma
che custodisce in sé questo invincibile Segreto.
Cresce in un ambiente profondamente cristiano, in cui la fede è vissuta e
testimoniata con le opere, ma è lui che sceglie liberamente di seguire Gesù con
grande entusiasmo. In un mondo basato sull’effimero e sulla volgarità,
testimonia Gesù e il suo Vangelo, che i più hanno smarrito o dimenticato, che
molti combattono. Non ha paura di presentarsi come un’eccezione al mondo
(ebbene, lo sia!) e di andare contro-corrente, contro la mentalità imperante
oggi.
Sa che per seguire Gesù, occorrono una grande umiltà e un gran sacrificio. I
suoi modelli sono i Pastorelli di Fatima, Giacinta e Francesco Marto, S.
Domenico Savio e S. Luigi Gonzaga, e poi S. Tarcisio martire per l’Eucaristia.
Carlo, con continua coerenza e non in modo passeggero, si inserisce in questo
stuolo di piccoli che con la loro esistenza narrano la gloria di Gesù. Si
impegna fino al sacrificio per vivere continuamente nell’amicizia e nella
grazia con Gesù. Trova, assai presto per la sua vita, due colonne fondamentali:
l’Eucaristia e la Madonna.
L’Ostia lo trasforma
La sua vita è interamente eucaristica: non solo ama e adora profondamente il Corpo e il Sangue di Gesù, ma ne accoglie in sé l’aspetto oblativo e sacrificale. Già innanzi la sua 1a Comunione, ricevuta a soli 7 anni nel monastero delle Romite di S. Ambrogio ad Nemus, di Perego, poi sempre di più, alimenta una grande devozione al SS. Sacramento dell’altare, in cui sa e crede che Gesù è realmente presente accanto alle sue creature, come Dio e l’Amico più grande che esista. Partecipa alla Messa e alla Comunione – incredibile, ma vero anche per un ragazzo d’oggi – tutti i giorni. Dedica molto tempo alla preghiera silenziosa di adorazione davanti al Tabernacolo, dove sembra rapito dall’amore. Proprio così: dal Mistero eucaristico, impara a comprendere l’infinito amore di Gesù per ogni uomo.
Tutto questo è una continua "scuola" di dedizione così che non gli basta essere onesto e buono, ma sente che deve donarsi a Dio e servire i fratelli: tendere alla santità, essere santo! Nasce di lì, il suo zelo per la salvezza delle anime. Non si limita a pregare, ciò che è già grande cosa, ma parla spesso di Gesù, della Madonna, dei Novissimi (=le ultime cose: morte, giudizio di Dio, inferno, paradiso) e del rischio di potersi perdere con il peccato mortale nella dannazione eterna.
Carlo cerca di aiutare soprattutto coloro che vivono lontani da Gesù immersi nell’indifferenza per Lui e nel peccato. Spesso si offre, prega e ripara i peccati e le offese compiute contro l’Amore divino, contro il Cuore di Gesù, che sente vivo e palpitante nell’Ostia consacrata. Come S. Margherita Maria Alacoque, anche lui alimenta dentro di sé il desiderio di condurre le anime al Cuore di Gesù, nel quale confida e si abbandona ogni giorno. In particolare, si comunica tutti i primi venerdì del mese per riparare i peccati e meritarsi il Paradiso, secondo la "grande promessa" di Gesù, nel 1675, a S. Margherita Maria. Tra i suoi scritti, le sue "note d’anima", forse l’affermazione più bella è proprio questa: "L’Eucaristia? E’ la mia autostrada per il Cielo!".
Questa sua assidua e quotidiana abitudine di accostarsi all’Eucaristia, vivifica e rinnova il suo ardore verso Gesù e fa di lui un suo intimo amico, come confermano i sacerdoti che lo hanno conosciuto da vicino e anche i suoi compagni. Gesù gli fa bruciare le tappe nel suo cammino di ascesa.
Ora ne conosciamo il perché: la sua esistenza sarebbe stata breve e la via
della perfezione doveva essere percorsa da lui in poco tempo. Carlo non si
sottrae e non si tira indietro e, pur sapendo di essere così diverso dalla
società che lo circonda, sa anche che la santità è in realtà la norma della
vita: si lascia condurre per mano, sicuro che Gesù ha scelto per lui "la
parte migliore", che non gli verrà tolta. Prova dentro di sé la certezza
di essere amato da Dio e tanto gli basta per essere a sua volta apostolo della
Verità e dell’amore, che è Gesù stesso.
Annunciatore di Gesù
E’ apprezzato e stimato dai suoi compagni di scuola, che lui aiuta sempre, anche se talvolta viene canzonato per la sua fede vivissima. Non è mai un alieno, ma è solo consapevole di aver incontrato Gesù e, per essergli fedele, è pronto anche a sfidare la maggioranza, "che ha solo ragione quando è nella Verità, mai perché è maggioranza". Quindi non teme le critiche e le derisioni, ma sa che sono ineluttabili per conquistare alla causa di Gesù compagni e amici. Sì, Carlo intende conquistare anime e ci sono dei non-cristiani, uomini di altre religioni, che per averlo conosciuto e parlato con lui, hanno chiesto il Battesimo nella Chiesa Cattolica.
E’ un genio del computer, nonostante e suoi versi anni, e un campione dello spirito, per la sua fede salda e operosa. I suoi compagni lo cercano per farsi insegnare a usare al meglio il computer, e Carlo, mentre spiega programmi e comandi, dirige il discorso verso le Verità eterne, verso Dio. Mobilitato e posseduto da Gesù Eucaristico, non perde occasione per evangelizzare e catechizzare. Il suo esempio trascina, la sua parola suadente spiega i Misteri della salvezza. Emana un fascino singolare, ha un ascendente straordinario, diremmo, un’autorevolezza che non è della sua età anagrafica. I suoi compagni sono ora concordi nel dire che Carlo è stato un vero testimone di Gesù e annunciatore del suo Vangelo.
Ha capito che è indispensabile un grande sforzo missionario per annunciare il Vangelo a tutti. Apprezza l’intuizione del Beato Giacomo Alberione (1884-+1971) a usare i mass-media a servizio del Vangelo. Il suo obiettivo è quello dei missionari più veri: giungere a quante più persone possibili per far loro conoscere la bellezza e la gioia dell’amicizia con Gesù.
In questa visione della realtà, prende come modello S. Paolo, l’apostolo delle genti, che impegna tutto se stesso per portare il Vangelo a ogni creatura, fino al sacrificio della vita.
E’ un vero figlio della Chiesa, Carlo Acutis: per la Chiesa, prega e offre sacrifici. Il suo pensiero continuo è rivolto al Papa, nel quale, Giovanni Paolo II o Benedetto XVI che sia, crede e vede il Vicario di Cristo: per il Papa offre penitenze e preghiere. Si appassiona a ascoltare il Magistero del Papa e a seguirlo. Matura così una conoscenza della Fede, fuori dal comune, tanto più se si considera la sua età: comprende e illustra concetti di fede con parole semplici e comprensibili, che neppure un teologo potrebbe utilizzare meglio.
Meraviglia e incanta sia il suo parroco sia i religiosi e le persone che
incontra e lo ascoltano. Chi lo avvicina, se ne va con una certezza di fondo:
che Gesù è davvero l’unico Salvatore atteso dall’umanità anche oggi e il solo
che sa riempire a pieno il cuore dell’uomo.
Consacrato alla Madonna
L’altra colonna fondamentale su cui costruisce la sua vita è la Madonna: a Lei consacra più volte tutta la sua vita; a Lei ricorre nei momenti della necessità, certo che Maria SS.ma nulla rifiuta. E’ impossibile parlare di Carlo, senza considerare la sua forte devozione alla Madonna. E’ affascinato dalle sue apparizioni a Lourdes e a Fatima e ne vive il messaggio di conversione, penitenza e preghiera. Da Fatima, impara a amare il Cuore Immacolato di Maria, a pregare e a offrire sacrifici per riparare le offese che molti le arrecano.
Maria SS.ma è la sua Avvocata, la sua Mamma: è fedele, per amor suo, alla recita quotidiana del Rosario, diffonde la devozione mariana tra i conoscenti, visita i suoi santuari, Lourdes e Fatima compresi. Tra i "suoi" santi, predilige S. Bernardette Sobirous e i Beati Pastorelli di Fatima e parla di loro assai volentieri, per invitare molti a vivere i messaggi della Madonna. È impressionato dal racconto della visione dell’inferno, come riferito da suor Lucia di Fatima, e pertanto decide di aiutare più persone che può a salvarsi l’anima. Sembra impossibile per un ragazzo, eppure Carlo legge il Trattato del Purgatorio di S. Caterina Fieschi da Genova (1447-1510), in cui la santa descrive le pene delle anime in Puragatorio. Carlo offre preghiere, penitenze e Comunioni in loro suffragio.
In un mondo chiuso alla grande Verità della fede, Carlo scuote le coscienze e invita a guardare spesso all’"Aldilà", che non tramonta. In famiglia, nella scuola, in mezzo alla società, diventa testimone dell’Eternità. Vive puro come un angelo, affidando la sua purezza alla Madonna e chiedendo preghiere per la sua purezza alle monache di clausura che frequenta, interessatissimo alla loro vita di preghiera. Difende la santità della famiglia contro il divorzio, e la sacralità della vita contro aborto e eutanasia, nei dibattiti in cui si trova coinvolto.
Non conosce compromessi. E’ umile e ardente. Contagioso nella fede, come un
fuoco che si appicca dovunque e incendia di Verità e di amore a Cristo.
"Voglio subito il Paradiso"
Non possiamo scriverne di più, tanto è affascinante. La sua storia bellissima è narrata nel libro di Nicola Gori, Eucaristia, la mia autostrada per il Cielo. Biografia di Carlo Acutis, S. Paolo, Milano, 2007.
Questo angelo in carne, all’inizio d’ottobre 2006, è colpito da una gravissima forma di leucemia, incurabile. E’ ricoverato in ospedale. Non si spaventa, ma dice: "Offro tutte le sofferenze che dovrò patire, al Signore, per il Papa e per la Chiesa, per non fare il Purgatorio e andare dritto in Paradiso". Si Confessa molto sovente, ma ora è Gesù che lo accoglie nel suo abbraccio. Riceve l’Unzione degli infermi, Gesù-Ostia come Viatico per la vita eterna. Sorride a tutti con uno sguardo bellissimo, con un coraggio senza pari. Alle 6,45 del 12 ottobre 2006, Carlo Acutis, di appena 15 anni, contempla per sempre Iddio. Piccolo grande meraviglioso intimo amico e apostolo di Gesù Cristo.
Solo il divino Redentore e la sua Chiesa possono formare ragazzi così, segno che "anche oggi, come scrisse Montalembert, Colui che pende dalla croce continua ad attirare a Sé la gioventù e l’amore.
Autore: Paolo Risso
Note: Per approfondire: www.carloacutis.com
Nicola Gori "Eucaristia. La mia autostrada per il cielo. Biografia di Carlo Acutis" San Paolo Edizioni
Francesco Occhetta "Carlo Acutis. La vita oltre il confine" Velar-Elledici
Nicola Gori "Carlo Acutis. Un giovane per i giovani – Volume 1. La meta" San Paolo Edizioni
Nicola Gori "Un genio dell'informatica in Cielo. Biografia del Servo di
Dio Carlo Acutis" (libro e DVD) Libreria Editrice Vaticana
SOURCE : http://www.santiebeati.it/Detailed/93910.html
Carlo Acutis
(1991-2006)
VENERABILITÀ:
- 05 luglio 2018
- Papa Francesco
BEATIFICAZIONE:
- 10 ottobre 2020
- Papa Francesco
RICORRENZA:
- 12 ottobre
Vatican News sulla beatificazione
Papa ricorda l’esempio di Carlo
Laico, fu molto legato alla devozione alla Vergine e all'Eucaristia, realizzando anche progetti informatici sui temi della fede, forte la sua esperienza di volontariato con i clochard e nelle mense dei poveri; Colto da una leucemia fulminante morì a soli 15 anni, il 12 ottobre del 2006
"Offro tutte le sofferenze che dovrò patire, al Signore, per il Papa e per la Chiesa, per non fare il Purgatorio e andare dritto in Paradiso"
Carlo Acutis nacque
a Londra (Gran Bretagna) il 3 maggio 1991, da genitori italiani, Carlo e
Antonia Salzano, che si trovavano nella City per motivi di lavoro. Venne
battezzato il 18 maggio nella chiesa di “Our Lady of Dolours” a Londra. Nel
settembre 1991, la famiglia rientrò a Milano. All’età di quattro anni, i
genitori lo iscrissero alla scuola materna, che frequentò con grande
entusiasmo. Giunto il momento della scuola obbligatoria, venne iscritto
all’istituto San Carlo di Milano, una scuola privata molto conosciuta. Dopo tre
mesi, venne trasferito alle scuole elementari presso l’istituto Tommaseo delle
Suore Marcelline, perché era più vicino alla sua abitazione. Il 16 giugno 1998,
ricevette la prima Comunione, in anticipo rispetto all’età consueta, grazie a
uno speciale permesso del direttore spirituale, don Ilio Carrai, e
dell’Arcivescovo Pasquale Macchi. La celebrazione avvenne nel Monastero delle
monache di clausura delle Romite dell’Ordine di Sant’Ambrogio ad Nemus a Bemaga
di Perego (Lecco). Il Sacramento della Cresima, il 24 maggio 2003, gli venne
amministrato nella chiesa di Santa Maria Segreta, da Monsignor Luigi Testore,
già segretario del Cardinale Carlo Maria Martini e Parroco di San Marco in
Milano.
A quattordici anni, passò
al Liceo classico presso l’istituto Leone XIII di Milano, diretto dai Padri
Gesuiti, dove sviluppò pienamente la sua personalità. Con uno studente di
ingegneria informatica iniziò a curare e a occuparsi del sito internet della
parrocchia milanese di Santa Maria Segreta. Nonostante gli studi fossero
particolarmente impegnativi, decise spontaneamente di dedicare parte del suo
tempo anche alla preparazione dei bambini per la Cresima, insegnando il
Catechismo nella Parrocchia di Santa Maria Segreta. Quello stesso anno progettò
il nuovo sito internet per il volontariato dell’istituto Leone XIII e promosse
e coordinò la realizzazione degli spot sempre per il volontariato di molte
classi nell’ambito di un concorso nazionale. Trascorse tutta l’estate del 2006
a ideare il sito per questo progetto. Organizzò anche il sito internet della
Pontificia Accademia Cultorum Martyrum.
Una delle particolarità
di Carlo era di amar trascorrere la maggior parte delle sue vacanze ad Assisi
in una casa di famiglia. Qui oltre a divertirsi con gli amici, imparò a
conoscere San Francesco. Da lui apprese il rispetto per il creato e la dedizione
ai più poveri. Infatti, l’esempio del Serafico e di Sant’Antonio di Padova nel
compiere gesti di carità nei confronti dei poveri furono per Carlo un invito a
fare altrettanto. Si impegnò così in una gara di carità a favore dei bisognosi,
dei senzatetto, degli extracomunitari, che aiutava anche con i soldi
risparmiati dalla sua paghetta settimanale.
Vista la grande devozione
che Carlo nutriva per la Madonna, recitava quotidianamente il Rosario. Si
consacrò più volte a Maria per rinnovarle il proprio affetto e per impetrare il
suo sostegno. Progettò anche uno schema del Rosario che poi riprodusse con il
suo computer. Dobbiamo riconoscere che nella vita spirituale di Carlo furono
sempre presenti i Novissimi. Questa sua forte consapevolezza della realtà della
vita eterna fu causa di ostacoli da parte di alcuni suoi amici.
Nell’ottobre 2006 si
ammalò di leucemia di tipo M3 considerata la forma più aggressiva, in un primo
tempo scambiata per influenza. In un primo momento, venne ricoverato alla
Clinica De Marchi di Milano, poi visto l’aggravarsi della situazione, fu
trasferito all’ospedale San Gerardo di Monza, dove c’è un centro specializzato
per il tipo di leucemia che lo aveva colpito. Pochi giorni prima del ricovero,
offrì la sua vita al Signore per il Papa, per la Chiesa, per andare dritto in
Paradiso.
In quell’ospedale, un
sacerdote gli amministrò il Sacramento dell’Unzione degli infermi. Alcune tra
le infermiere ed i medici che hanno seguito Carlo in quei momenti, lo ricordano
con grande affetto ed edificazione. La morte cerebrale avvenne l'11 ottobre
2006, il suo cuore smise di battere alle ore 6:45 del 12 ottobre. La notizia
della sua morte si diffuse subito grazie ai suoi compagni di classe. Riportata
la salma a casa, fu un continuo afflusso di persone che andarono a dargli
l’ultimo saluto. I funerali vennero celebrati nella chiesa di Santa Maria
Segreta, il 14 ottobre 2006. La salma di Carlo venne sepolta nella tomba di
famiglia a Ternengo (Biella), poi nel febbraio 2007 i suoi resti mortali
vennero traslati nel cimitero comunale di Assisi per soddisfare il suo
desiderio di rimanere nella città di San Francesco. Dalla morte, la sua fama di
santità e di segni non ha fatto altro che aumentare in ogni Continente.
Il 5-6 aprile 2019 i resti mortali di Carlo sono stati traslati nel Santuario della Spogliazione, chiesa di Santa Maria Maggiore, di Assisi.
Inchiesta Diocesana
L’Inchiesta Diocesana si
svolse presso la Curia ecclesiastica di Milano (Italia), dal 12 ottobre 2013 al
24 novembre 2016, in sessantacinque Sessioni, durante le quali furono raccolte
le prove documentali e vennero escussi cinquantasette testi, di cui sei ex
officio.
La validità giuridica dell’Inchiesta fu riconosciuta con il Decreto del 26 maggio 2017.
Congresso Peculiare dei
Consultori Teologi
Si svolse il 17 aprile
2018, presieduto dal Promotore della Fede, con la partecipazione dei Consultori
prescritti, i quali sottolinearono che la breve esistenza terrena di Carloo fu
lineare, trasparente, aperta a Dio e al prossimo. Lasciatosi plasmare dalla
Grazia, divenne un esempio luminoso della gioia che si irradia dall’incontro
con Gesù. Questa familiarità sta alla base del suo cammino di perfezione ed è
fondamentale per comprendere la sua spiritualità, centrata sull’Eucaristia e
sulla devozione alla Vergine Maria.
Per i Teologi risulta
evidente l’ardore con il quale egli praticò le virtù e l’impegno con cui invitava
gli altri, a cominciare dai familiari, a fare altrettanto. Durante la breve
malattia si registrò il culmine del suo percorso spirituale. La sua
compostezza, l’inalterata serenità nonostante le sofferenze, colpirono
profondamente chi ebbe modo di stargli accanto.
Al termine del dibattito, i Consultori si espressero unanimemente con voto affermativo a favore del grado eroico delle virtù, della fama di santità e di Carlo.
Sessione Ordinaria dei
Cardinali e dei Vescovi
Si riunì il 3 luglio
2018. L’Ecc.mo Ponente, dopo avere tratteggiato la storia della Causa e la
figura di Carlo, ne sottolineò l’ardore con il quale, giovane di età ma maturo
nelle vie del Signore, praticò tutte le virtù, impegnandosi anche a esortare i
suoi compagni a fare altrettanto. Fu un innamorato di Dio e, in particolare,
dell’Eucaristia, che definiva autostrada per il cielo. Coltivò un amore
filiale per la Vergine Maria e considerava il Rosario un appuntamento
importante della giornata. Testimoniò il Signore Gesù a molti che l’hanno
avvicinato e conosciuto.
Al termine della Relazione dell’Ecc.mo Ponente, che aveva concluso constare de heroicitate virtutum, gli Em.mi ed Ecc.mi Padri risposero unanimemente al dubbio con sentenza affermativa
In vista della
beatificazione
In vista della sua
beatificazione, la Postulazione ha presentato la presunta guarigione miracolosa
di un bambino. L’evento accadde il 12 ottobre 2013 a Campo Grande, in Brasile.
Il piccolo, sin dalla nascita, avvenuta nel 2010, soffriva di importanti
disturbi all’apparato digerente. Nel 2012 un esame clinico evidenziò una rara
anomalia anatomica congenita del pancreas. A causa di questa patologia, la vita
del bambino era caratterizzata da scarsa crescita e difficoltà
nell’alimentazione. Più volte fu ricoverato per disidratazione e per processi
infiammatori. Solo un intervento chirurgico avrebbe potuto eliminare il
problema.
L’intervento però non fu
mai effettuato, poiché nel 2013, dopo che il piccolo infermo ebbe toccato una
reliquia di Carlo Acutis, si registrò un sorprendente viraggio e la ripresa
della normale crescita staturo-ponderale. Esami clinici, eseguiti negli anni
successivi, rilevarono che il pancreas non presentava più il problema anatomico
iniziale, senza che fosse stato praticato alcun intervento chirurgico, come
sarebbe stato necessario per eliminare i disturbi funzionali. L’iniziativa
dell’invocazione era stata presa dal parroco di S. Sebastiano in Campo Grande e
dai genitori del bambino. In occasione dell’anniversario della morte di Carlo,
il parroco aveva organizzato la celebrazione di una Messa. Intanto, la mamma
dell’infermo aveva iniziato una novena per chiedere la guarigione del figlio.
Oltre ai familiari, molti conoscenti e parrocchiani si unirono alle invocazioni
rivolte a Carlo. La preghiera fu antecedente, corale, univoca, fatta in un
contesto di fede che ha visto coinvolta un’intera comunità parrocchiale. La
guarigione del bambino avvenne durante la Santa Messa, subito dopo il bacio
della reliquia.
Appare evidente la
concomitanza cronologica e il nesso tra l’invocazione a Carlo e la guarigione
del fanciullo, che in seguito ha goduto di buona salute ed è stato in grado di
gestire una normale vita relazionale.
SOURCE : https://www.causesanti.va/it/santi-e-beati/carlo-acutis.html