lundi 24 octobre 2022

Saint MAGLOIRE de DOL, abbé, évêque et confesseur

 

Eugène Goyet (1798 - 1846). Saint Magloire de Dol, Église Saint-Jacques-du-Haut-Pas, Paris


Saint Magloire de Dol

Moine, évêque (+ v. 586)

Cette date est incertaine selon d'autres historiens. Il vécut ermite dans l'ile de Sercq entre Guernesey et la France. Pour valoriser ses bonnes œuvres, la mémoire populaire en fit un prince irlandais qui convertit les bretons et fut élevé sur le siège épiscopal de Dol de Bretagne.

"Magloire naquit dans le Clamorgan au pays de Galles. Formé à l'école monastique tenue par saint Iltud et devenu moine, il suivit saint Samson qui voulait passer en Armorique. On dit que Samson, fondateur de l'évêché de Dol, sentant sa fin prochaine, désigna Magloire pour être son successeur. Trois ans après, soupirant après la vie solitaire, il gagna un ermitage et bientôt, pour éviter l'afflux des visiteurs et des disciples, il se retira dans l'île de Serck..."

Le culte de saint Magloire reste très localisé. Dans le diocèse de Quimper, saint Magloire eut sa chapelle à Cast et à Langolen ; il est toujours le saint patron des églises de Mahalon et de Telgruc, et peut-être de Plomodiern (confusion avec un saint Mahouarn).

(diocèse de Quimper et Léon)

L'église paroissiale de Châtelaudren est placée sous le vocable de Saint Magloire. (diocèse de Saint-Brieuc et Tréguier)

D'après le Pouillé de l'archevêché de Rennes, publié en 1882 (tome 3) et 1883 (tome 4) par le chanoine Guillotin de Corson, la tradition prétend qu'il y avait là un monastère, fondé par Saint Samson, au VIe siècle, près de la fontaine qui porte son nom, puis gouverné ensuite par Saint Magloire. (paroisse de Carfantin)

Au temps où les îles dépendaient du diocèse de Coutances, Magloire fut apôtre de Jersey et moine à Sercq. (calendrier du diocèse de Coutances)

Un internaute nous signale: l'abbaye de Léhon (22) près de Dinan est consacrée à saint Magloire.

En Bretagne, vers 605, saint Magloire. Disciple de saint Iltud, il accompagna, dit-on, son parent saint Samson en Armorique, lui succéda comme évêque-abbé à Dol et termina sa vie dans la solitude de l'île de Sercq.

Martyrologe romain

SOURCE : https://nominis.cef.fr/contenus/saint/2073/Saint-Magloire-de-Dol.html


Saint Magloire avec son prédécesseur saint Samsondéambulatoire de la cathédrale Saint-Pierre de Rennes.


Saint Magloire

Évêque de Dol et Solitaire

(† 575)

Saint Magloire naquit dans la Grande-Bretagne, sur la fin du Ve siècle. Il était cousin-germain de saint Samson. On les mit l’un et l’autre sous la conduite de l’abbé Iltut, disciple de saint Germain d'Auxerre, lequel prit un soin particulier de les former aux sciences et à la piété. Lorsqu'ils furent en âge de se décider sur le choix d’un état de vie, Samson se retira dans un monastère. Magloire retourna chez ses parents, et continua d'y pratiquer toutes les vertus chrétiennes.

Saint Magloire et sa famille entrent en vie religieuse

Amon, père de Samson, fut attaqué d’une maladie dangereuse quelque temps après. Il envoya chercher son fils, et s'humilia devant Dieu, dont il implora la miséricorde. La santé lui ayant été rendue, il renonça à ses biens pour se consacrer uniquement au Seigneur avec toute sa famille. Cet exemple eut des suites très heureuses pour Magloire; car il en fut si touché qu'il vint trouver Samson avec Umbrafel son père, Afrèle sa mère, et ses deux frères. Ils résolurent tous de quitter le monde, et distribuèrent aussitôt leurs biens aux pauvres et aux églises. Magloire et son père s’attachèrent plus particulièrement à Samson, et ils obtinrent de lui la permission de prendre l’habit monastique dans la même maison. Umbrafel fut envoyé depuis en Irlande, et chargé du gouvernement des monastères de ce pays.

Lorsque saint Samson eut été sacré évêque régionnaire, il s’associa saint Magloire, qui avait été élevé au diaconat. Il l’emmena avec lui dans l’Armorique, espérant qu’il lui serait fort utile, qu’il l'aiderait dans ses travaux apostoliques, et qu’il contribuerait par son zèle à la propagation de l’Évangile. Le roi Childebert appuya de son autorité les saints missionnaires, qui furent bientôt en état de fonder quelques monastères. Samson fit sa résidence dans celui de Dol, et donna la conduite de celui de Kerfunt, ou Kerfuntée, à saint Magloire, qu’il ordonna prêtre, afin qu’il pût lui succéder dans l'exercice des fonctions épiscopales.

Magloire, à l’exemple de son prédécesseur, prêcha l’Évangile aux Bretons qui habitaient sur les côtes. Ces peuples étaient chrétiens, au moins pour la plupart; mais le malheur des guerres et les fléaux qui en sont la suite avaient affaibli en eux la connaissance de Jésus-Christ et l'avaient presque entièrement effacée dans plusieurs. Le saint continua de vivre avec ses moines, comme par le passé. Il ne quittait point le cilice; mais il le couvrait d'un vêtement tel qu'il ne rebutât pas les personnes du monde. Il ne se nourrissait que de pain d'orge et de légumes; il mangeait cependant un peu de poisson les dimanches et les fêtes. Son zèle et sa charité ne lui laissaient presque aucun moment de repos, et il était quelquefois des jours entiers sans pouvoir prendre de nourriture.

Après trois ans d’épiscopat, il forma le projet d'aller vivre dans la solitude. Ce projet lui fut inspiré par les divisions qui régnaient entre les comtes de Bretagne. Il crut aussi que Dieu lui avait fait connaître qu’il exigeait de lui cette entière séparation du monde. Il se fit remplacer par Budoc, dont il connaissait le zèle, les lumières et les vertus, après avoir obtenu le consentement du peuple, mais sans avoir consulté les évêques voisins. On en usait quelquefois de la sorte chez les Bretons; Mais les évêques de la France désapprouvaient une telle conduite; et le second concile de Tours défendit aux Bretons établis dans l’Armorique de la suivre à l'avenir.

Magloire redoubla ses austérités, et brûlant du désir d’être uni à Dieu de la manière la plus intime, il évitait, autant qu'il lui était possible, de converser avec les hommes. Mais la réputation de sainteté dont il jouissait fit bientôt découvrir le lieu de sa retraite. On s’y rendait de toutes parts pour trouver du soulagement dans les besoins de l'âme et du corps. S'il se trouvait obligé d’accepter quelques petits présents, c’était pour les distribuer aux pauvres. Enfin, ne pouvant plus supporter cette affluence de peuple qui venait le visiter, il résolut de se retirer dans quelque solitude où il pût être entièrement inconnu du monde. Mais Budoc, qu’il consulta, le rassura en lui faisant entendre que les bonnes œuvres qu’il opérait devaient lui faire sacrifier son goût particulier pour la retraite. Il resta donc dans l’état où il était, et ses miracles rendirent de jour en jour son nom plus célèbre.

Le comte de Loiescon, qu’il avait guéri de la lèpre, lui ayant donné une terre dans l’île de Gersey, il y bâtit une église et y fonda un monastère où il rassembla plus de soixante religieux. Durant la famine qui suivit la mort du roi Chilpéric, il pourvut à la subsistance d'une infinité de personnes qui étaient dans le besoin. Quoique les provisions du monastère fussent épuisées, il ne diminua point le nombre de ses religieux, comme on le lui conseillait. Il mit en Dieu sa confiance, et il en recueillit bientôt les fruits : un vaisseau chargé de vivres aborda dans l’île et y apporta les secours dont on manquait.

Ce fut dans la nuit de Pâques de l’année suivante que le saint fut averti par le Ciel de la proximité du jour de sa mort. Il ne sortit plus de l’église, à moins qu’il n’y fût contraint par la nécessité ou par l'utilité du prochain. Il répétait souvent ces paroles du Psalmiste: Je ne demande qu'une chose au Seigneur, c'est de demeurer dans sa maison tous les jours de ma vie. Il mourut six mois après, le 24 octobre 575. Il était âgé d’environ quatre-vingts ans. Durant les guerres des Normands, ses reliques et celles de plusieurs autres saints furent portées à Paris, et déposées dans l’église de Saint-Barthélemy, puis dans la chapelle de Saint-Georges, située hors des murs de la ville. On les transféra ensuite en l’église de Saint-Jacques, dite depuis de Saint-Magloire. Dans le même lieu reposaient aussi les reliques des saints Samson et Louthiern, évêques, et des saints Guinganthon et Escuiphle, abbés.

Vies des Saints, d'Alban Butler et de Godescard, revue par le M. Le Glay, Chevalier de l'Ordre de S.-Grégoire-Le-Grand, Tome 5, Lille, L. Lefort, impr.-libr., 1856

SOURCE : https://sanctoral.com/fr/saints/saint_magloire.html

Saint Magloire. Église Saint-Jacques-du-Haut-Pas, Paris, France.

Reliquaire de Saint-Magloire, église Saint-Jacques-du-Haut-Pas (rue saint-Jacques - Paris Ve arrondissement).


L'abbaye Saint-Magloire de Paris

Le texte de la Translatio S. Maglorii, publié par Mabillon, puis par Lucien Merlet en 1896 (Les origines du monastère de Saint-Magloire) donne une liste de 17 saints dont les reliques furent transférées à Paris.

On peut se demander si Dom Lobineau [ou plutôt l'abbé Tresvaux, puisque la dernière date mentionnée est 1835 ; l'abbé Tresvaux vivait à Paris] ne retarde pas le départ des reliques de Léhon (comme Albert Le Grand et le texte de la "Translatio S. Maglorii") pour faire coïncider leur départ avec l'époque d'Hugues Capet, réputé avoir fondé l'abbaye de Saint-Magloire. En effet, il attribue la fuite des reliques de Léhon à une guerre entre Thibaud, comte de Chartres, et Richard, duc de Normandie, lequel "appela bientôt à son secours les Danois et les Deires. Ces barbares se mirent à ravager les frontières de la Bretagne, et portèrent la terreur dans ce pays. ce fut alors que Salvator, évêque d'Aleth, et dont il est si souvent fait mention lorsqu'il s'agit des reliques des saints de la province, prit le parti de se retirer à Paris, emportant avec lui plusieurs corps saints qui lui avaient été confiés. Il fut accompagné dans son voyage par Junan, abbé ou prieur de Léhon, emportant avec lui celui de S. Magloire. Ils arrivèrent à Paris vers l'an 965, et Salvator présenta à Hugues Capet, alors comte de Paris et depuis roi de France, outre celles dont nous parlons ailleurs, savoir : les corps de S. Magloire, de S. Sinier, évêque d'Avranches ; les reliques de S. Louthiern, évêque, de S. Levien, évêque, de S. Ciferien, évêque ; partie des précieux corps de S. Guinganton, abbé, de S. Escuiphle, abbé ; partie des corps de S. Paterne d'Avranches et de S. Scubilion, et une dent de S. Buzeu. Nous avons déjà fait connaître ce qu'étaient devenues plusieurs de ces saintes reliques.

Quant à celles de S. Magloire, elles furent conservées à Paris et placées dans la chapelle royale du palais, où [lire "et"] l'on bâtit un monastère sous le nom de Saint-Barthélémi et de Saint-Magloire. Les religieux de cette abbaye, après différents changements, furent enfin transférés au faubourg Saint-Jacques, et le monastère de Léhon devint un prieuré dépendant de cette abbaye de Saint-Magloire. Il a appartenu depuis à l'abbaye de Marmoutier, par un accord passé dans le XIIe siècle entre les abbés des deux monastères. Les revenus de celle de Saint-Magloire de Paris furent, en 1564, réunis à l'archevêché de la même ville, et l'église ayant été donnée avec les bâtiments aux Pères de l'Oratoire, ils y établirent un séminaire, qui a subsisté jusqu'à l'époque de la Révolution.

Ils [les religieux de l'abbaye] gardaient dans leur église le corps de leur patron, qui était entier, à l'exception d'un bras et d'un fémur qui se trouvaient dans la cathédrale de Dol, et de quelques autres ossements qu'on voyait à la Sainte-Chapelle de Paris, et chez les filles pénitentes, dites de Saint-Magloire. Ce saint corps était renfermé dans une chasse d'argent depuis 1318, époque à laquelle il s'en fit une célèbre translation. Le P. Tournaire, supérieur de la maison de Saint-Magloire, ayant eu le malheur d'apostasier en 1791, il commanda quelque temps après à un frère domestique d'enterrer dans le jardin du séminaire toutes les reliques qui se trouvaient dans l'église, et cette opération eut lieu en 1793. Mais, en 1797, le même frère indiqua le lieu où il les avaient déposées. Elles furent alors exhumées, et placées, le 9 septembre de la même année, dans le massif du maître-autel de l'église de Saint-Jacques-du-Haut-Pas, voisine de celle de Saint-Magloire. Elles y restèrent jusqu'en 1835 qu'on les retira de la caisse qui les contenait et qu'on les renferma dans une belle chasse de bois doré.

On n'a pu reconnaître à quels saints appartenaient chaque partie de ces précieux restes, parce qu'un séjour de quatre ans en terre avait détruit les titres ; mais on a au moins la certitude que ces reliques sont authentiques. Aussi Mgr l'Archevêque de Paris voulut-il que cette découverte fut célébrée avec solennité, et il officia lui-même pontificalement, à cette occasion, dans l'église de Saint-Jacques, le 25 octobre 1835."

Joseph Chardronnet, dans "Le livre d'or des saints de Bretagne", ajoute à propos des reliques de saint Magloire qu'elles étaient en 1950 dans un reliquaire sur un meuble de la sacristie de l'église Saint-Jacques-du-Haut-Pas, avec un grand nombre d'autres reliques de saints bretons. Dom Alexis Presse, prieur de Boquen, réussit à en obtenir une partie : des reliques de saint Samson et de saint Magloire, avec les documents d'authenticité. Ces reliques, contenues dans la chasse de saint Magloire, sont toujours à Boquen. D'autres reliques provenant de Saint-Jacques-du-Haut-Pas sont dans un petit reliquaire à l'église abbatiale de Léhon ; il contient dans un tube en verre des fragments d'os de saint Magloire, saint Lieuthern et saint Wiganton.

SOURCE : https://web.archive.org/web/20100911154651/http://cirdomoc.free.fr/Magloire01.htm

Statue de saint Magloire dans l'église paroissiale Saint-Magloire de Telgruc-sur-Mer


Saint Maglorius of Wales

Also known as

Magloire

Maelor

Maglorio

Memorial

24 October

Profile

Monk. Went to Brittany with Saint Samson of YorkAbbot of Lammeur AbbeyBishop of DolFrance. Built and retired to a monastery on Sark in the Channel Islands.

Born

southern Wales

Died

c.575

Canonized

Pre-Congregation

Patronage

Sark

Additional Information

Book of Saints, by the Monks of Ramsgate

Lives of the Saints, by Father Alban Butler

books

Our Sunday Visitor’s Encyclopedia of Saints

other sites in english

Oxford Dictionary of Saints

Wikipedia

sitios en español

Martirologio Romano2001 edición

sites en français

Abbaye Saint-Magloire de Lehon

Wikipedia

fonti in italiano

Santi e Beati

Wikipedia

MLA Citation

“Saint Maglorius of Wales“. CatholicSaints.Info. 6 June 2018. Web. 24 October 2022. <https://catholicsaints.info/saint-maglorius-of-wales/>

SOURCE : https://catholicsaints.info/saint-maglorius-of-wales/


Reliques de Saint-Magloire conservées en l'abbatiale de Léhon.

Book of Saints – Maglorius

Article

(SaintBishop (October 24) (6th century) A kinsman of Saint Samson, Bishop of Dol in Brittany. They were both natives of South Wales, and educated in the monastery of Saint Illtyd in Glamorganshire. They crossed over together into Brittany, where they became heads of two monasteries, Saint Samson of Dol and Saint Maglorius of Lanmeur. On the death of Saint Samson, Saint Maglorius was chosen as his successor; but, because of his old age and desire of solitude, he caused Saint Budoc to be accepted in his place and retired to the sea-coast, where he built himself a hut or cell. Disciples gathered round him, and a nobleman, who had benefited by his prayers, offered him the Isle of Jersey as a home. There he founded a monastery and remained until his death (A.D. 586). His relics were Anally enshrined at Paris.

MLA Citation

Monks of Ramsgate. “Maglorius”. Book of Saints1921. CatholicSaints.Info. 15 November 2014. Web. 24 October 2022. <https://catholicsaints.info/book-of-saints-maglorius/>

SOURCE : https://catholicsaints.info/book-of-saints-maglorius/

Façade de l’Abbatiale Saint-Magloire de Léhon

Façade occidentale et flanc nord de l'Abbatiale Saint-Magloire de Léhon (22).

Façade est et jardin de l’Abbatiale Saint-Magloire de Léhon


Abbatiale Saint-Magloire de Léhon


Abbatiale Saint-Magloire de Léhon

Saint Magloire

Abbot of Dol in Brittany

(† 586)

Saint Magloire was born in Brittany, or northwestern France, towards the end of the fifth century. His noble and pious parents placed him while young under the tutelage of Saint Samson, his first cousin, who had become an abbot in England, but had later returned to Brittany and become bishop for his monastery of Dol, south of Saint Malo in that region. Under this excellent master the young man made great progress in the various branches of learning and in virtue.

Saint Magloire, after his ordination, was first made Abbot of a monastery at Lanmeur. He governed that monastery with prudence and holiness for fifty-two years. When Saint Samson died, he was elected to replace him at Dol as its Abbot. Despite his hesitation, based on his sentiments of unworthiness and incapacity, he accepted, but remained for only two or three years; he was already septuagenarian. Then, with the consent of his people, he retired to a desert, where he built a cell. But soon his solitude was interrupted by souls who came seeking his prayers for their cure or deliverance from evil spirits. A wealthy man cured of leprosy, which had afflicted him for seven years, gave him at first half, then the entirety of the Island of Jersey, which was his property. There Saint Magloire built a new monastery, in which sixty-two religious served God, and in their arms he died a few years later. In the church he received the Viaticum from the hand of an Angel, and refused afterwards to leave it, repeating constantly the words of David, the royal psalmist: I have asked but one thing of the Lord, and will not cease to ask it of Him — that I may dwell in His house all the days of my life. Great miracles were effected at his tomb, placed in the same church.

Les Petits Bollandistes: Vies des Saints, by Msgr. Paul Guérin (Bloud et Barral: Paris, 1882), Vol. 12

SOURCE : https://sanctoral.com/en/saints/saint_magloire.html


Statue de Saint Magloire dans le choeur de l'abbaye Saint-Magloire, Léhon (France)


October 24

St. Magloire, Bishop and Confessor

HE was fellow-disciple of St. Sampson under St. Iltutus in Wales, his cousin and his zealous companion in his apostolical labours in Armorica or Brittany, and he succeeded him in the abbey of Dole, and in the episcopal character. His labours were attended with a great harvest of souls. After three years, he resigned his bishopric, being seventy years old, and retired into a desert on the continent, and some time after into the isle of Jersey, where he founded and governed a monastery of sixty monks. He lived on barley-bread and pulse, ate only after sunset, and on Wednesdays and Fridays took no nourishment at all: on Sundays and festivals he added to his bread a little fish. For six months before he died he never stirred out of the church, but when he was obliged by some necessity; and he frequently repeated with sighs: One thing I have asked of the Lord: this will I seek after; that I may dwell in the house of the Lord all the days of my life. 1 He died about the year 575, and is honored on the 24th of October. His relics were removed to Paris for fear of the Normans, with those of St. Sampson, in the tenth century, and are there kept in the church of St. James, 2 which now bears his name, was a Benedictin monastery, but now belongs to the great seminary of the French Oratorians, and the abbacy is united to the archbishopric. See Lobin. Hist. Ecc. de Paris, t. 1. l. 3. pp. 119, 548. et Vies des SS. de Bretagne, p. 144. Baillet and the new Paris Breviary.

Note 1. Ps. xxvi. 4. [back]

Note 2. The relics of St. Magloire, in 857, were translated from Jersey to the abbey of Lehon near Dinan, in the diocess of St. Malo, then lately founded by Nominoë, a British prince, at present a priory subject to Marmontier near Tours. In the incursions of the Normans in the tenth century, the relics of St. Magloire, St. Sampson, St. Malo, St. Senator or Sinier, (bishop of Avranches in the sixth century, honoured the 18th of September,) St. Levien, and some others were conveyed to Paris by Salvator bishop of Quidalet, now St. Malo’s, and several British monks, and deposited in the collegiate royal church of St. Bartholomew, which was the church of the palace and kings. When the British monks returned home, Hugh Capet, the powerful count of Paris, afterwards king, kept the body of St. Magloire with some portions of those of SS. Sampson, Malo, Sinier, &c. and erected a rich Benedictin abbey in the church of St. Bartholomew. The neighbourhood of the court was such a continual occasion of distraction to the monks, that in 1138, leaving the church of St. Bartholomew, which has ever since remained parochial, they removed to a chapel of St. George their cemetery, without the walls of the city, which from that time was called the monastery of St. Magloire. In 1572, this house was conferred on the nuns, called the Penitents, at St. Magloire’s in the street of St. Denys, and the monks were translated to the community of St. James du Haut-pas. This house and church were afterwards settled on the Oratorians to serve for the great seminary of the diocess, called St. Magloire; and the revenues and privileges of the abbot granted to the archbishop of Paris. All these churches, that of the priory of Lehon in Brittany, and many others, honour St. Magloire, some as first, others as second titular. See Le Fevre, Calen. de l’Eglise de Paris, p. 464, the new Paris Breviary, and Lobineau, Vies des SS. de Bretagne, p. 117.

  The relics of nineteen saints were brought at that time from Brittany to Paris; viz. of St. Sampson of Dole, of St. Magloire, St. Malo, St. Sinier bishop of Avranches, St. Leonore bishop, St. Guenau priest, St. Brieu, St. Corentin, St. Leuthern regionary bishop, St. Levien bishop, St. Ciferien bishop; parts of the bodies of St. Meloir, (count of Cornouaille, a pious young prince, murdered in the sixth century, honoured on the 2nd of October, with the title of martyr at Quimper, Vannes, Leon, and in the English litany of the seventh century, in Mabillon, Anal. t. 2,) of St. Trimore, (or Gildas, surnamed Treuch-meur, a prince murdered in his childhood by Conomor, count of Cornouaille, honoured on the 8th of November,) of St. Guinganton abbot, of St. Escuiphte abbot, of St. Paternus bishop of Avranches, of St. Scubilion, and of St. Buzeu, a native of Great Britain, disciple of St. Gildas in Armorica, and martyr (24th of November.) These saints are honoured at St. Magloire’s on the 17th of October, the day of the reception of their relics: though they have all particular days assigned for their festivals, except four, viz. St. Leuthern, St. Levien, St. Escuiphte, and St. Guinganton, abbot in the diocess of Vannes. Count Hugh Capet having suffered the Britons to carry away only part of these relics, kept portions of those of each. Those of St. Magloire are kept in a case of silver gilt, those of St. Leuthern in one of wood gilt, those of St. Meloir were carried to Meaux, of St. Paternus to Orleans and Issoudun; part of those of St. Brieu and St. Corentin were afterwards given to a nunnery, founded by Philip Augustus in the diocess of Chartres on the Seine, called St. Corentin’s. Part of St. Sampson’s was left by the Britons, in their return at Orleans, in the church of St. Symphorian, now called St. Sampson’s. The Britons in return for those they received back, sent to St. Magloire’s in Paris, portions of the relics of St. Paul of Leon, of SS. Maimbeuf and Apotheme, bishops of Angers, of St. Gurval, St. Briach, St. Golvein, &c. See Chatelain, Mart. Univ. p. 802. [back]

SOURCE : Rev. Alban Butler (1711–73).  Volume X: October. The Lives of the Saints.  1866

https://www.bartleby.com/210/10/243.html

Saint Samson et Saint Magloar (Magloire), Église Saint-Jean-Baptiste de Saint-Jean-Trolimon


St. Magloire of Dol, Bishop

ST. MAGLOIRE was born in Brittany towards the end of the fifth century. When he and his cousin St. Sampson came of an age to choose their way in life, Sampson retired into a monastery, and Magloire returned home, where he lived in the practice of virtue. Amon, Sampson’s father, having been cured by prayer of a dangerous disease, left the world, and with his entire family consecrated himself to God. Magloire was so affected at this that, with his father, mother, and two brothers, he resolved to fly the world, and they gave all their goods to the poor and the Church.

Magloire and his father attached themselves to Sampson, and obtained his permission to take the monastic habit in the house over which he presided. When Sampson was consecrated bishop, Magloire accompanied him in his apostolical labors in Armorica, or Brittany, and at his death he succeeded him in the Abbey of Dole and in the episcopal character. After three years he resigned his bishopric, being seventy years old, and retired into a desert on the continent, and some time after into the isle of Jersey, where he founded and governed a monastery of sixty monks. He died about the year 575.

Daily Reflection

Be mindful of them that have rule over you, who have spoken to you the word of God, whose faith follow, considering the end.

After three years he resigned his bishopric, being seventy years old, and retired into a desert on the continent.

SOURCE : https://icsparks.org/saints/st-magloire-of-dol-bishop/


Ikono de sankta Magloire en la preĝejo de Léhon


Saint Magloire

Posted on October 24, 2014 by Jon Paul

Life

Saint Magloire was born in the early 500s. His mother was a Welsh Princess, his father a Breton nobleman. From the age of 5 he studied at the monastery at Llantwit Major under the tutelage of St Illtud. After his ordination he was made Abbot of a monastery at Lammeur in Brittany, where he governed with prudence and holiness for 52 years. He is traditionally given to be a cousin of Samson of Dol, and his successor as bishop of Dol at the end of the seventh century. He remained there for only two or three years, and then after receiving instructions from a visiting angel, he resigned his post to Budoc, and in 565 withdrew to the island of Sark where he established a community of 62 monks.

He died about the year 575.

Miracles

Several miracles are attributed to St Magloire and as a result of these, he acquired much land. He had been given the entire Island of Jersey by the Seigneur Count Lois Escon who had been gravely ill and was miraculously cured by Magloire. Then Nivo, the owner of Guernsey asked for his help in curing his daughter who was deaf and dumb, and for this Magloire was granted a third of Guernsey. He was also given half the Island of Sark by Loyesco of Brittany in return for curing his leprosy.

One of the most well-known stories about him concerns his rescue of a group of children who were playing on the beach below the monk’s water mill in an abandoned wreck, when a sudden violent storm swept them out to sea. Hearing their cries for help, Magloire is said to have transported himself out to sea and saved them and their small boat, steering it to the safety of a Breton cove before vanishing.

Contemporary opinion is that he was an Irish abbot, who died c. 575.

A Latin Vita Sancti Maglorii exists, of uncertain provenance. François Duine (1874–1924) called this work a masterpiece of ancient Breton literature. Scholars place its composition between the later ninth century and the middle of the tenth century.

Veneration

His relics were transported to Paris by Hugh Capet in 923, when the Normans attacked Brittany. In 1572 Catherine de’ Medici decided to use the site as home for a group of Benedictine monks who had been expelled from their abbey of Saint-Magloire. In 1620, the seminary of the Oratorians under Pierre de Bérulle, the first seminar in France, replaced the Benedictines. It was known as the seminary of Saint-Magloire. The relics of St. Magloire and his disciples were transferred to the hospital at the site of the Église Saint-Jacques-du-Haut-Pas, which became a monastery. The relics were buried secretly during the French Revolution, and were found in 1835, during the installation of a new high altar.

SOURCE : https://latinsaints.wordpress.com/2014/10/24/saint-magloire/


Statue de Saint-Magloire. Église Notre-Dame-de-l'Assomption de Carfantin, commune de Dol-de-Bretagne (35). Façade occidentale.


San Maglorio Vescovo, abate

24 ottobre

Vannes, 535 - Serk (La Manica), 24 ottobre 605

Martirologio Romano: Nella Bretagna in Francia, san Maglorio, che, discepolo di sant’Iltuto, si tramanda sia succeduto a san Sansone vescovo di Dol e abbia vissuto in solitudine sull’isola di Sark.

La sua vicenda terrena è raccontata da quel capolavoro dell’antica letteratura brettone, che è la “Vita Maglorii”, scritta da un monaco dell’abbazia di Lehon presso Dinan (Côtes-du-Nord), fondata dal re brettone Nominoè e che custodiva nel IX secolo le reliquie del santo.

L’autore, un monaco sconosciuto, rivela in questa ‘Vita’, tutte le sue alte capacità di scrittore e la sua profonda cultura, infatti egli amava la natura, conosceva il greco, gli erano familiari Orazio e Ovidio, così pure san Girolamo; i suoi libri preferiti erano la Bibbia e Virgilio.

Il vescovo san Maglorio nacque nel 535 nella diocesi di Vannes, al tempo di papa s. Agapito, sotto l’impero di Giustiniano I, quando nella Bretagna Armorica regnava Hoel II.

Secondo la ‘Vita’ suddetta, Maglorio era cugino di s. Sansone († 565) e di s. Macuto († 640) e crebbe, secondo le abitudini del tempo, alla scuola di s. Iltudo († 540), nel suo monastero di Llantwit nel Galles, insieme a Sansone suo contemporaneo; dopo una permanenza in famiglia, seguì il cugino nel monastero di s. Peirio in una isola presso Llantwit.

Quando dopo la morte di s. Peirio, Sansone gli successe come abate, questo ordinò diacono il cugino Maglorio, che lo accompagnò quando s’imbarcò per l’Armorica in Bretagna, predicando insieme nelle regioni costiere; quando Sansone fondò alcuni monasteri per i suoi discepoli, Maglorio divenne abate di uno di essi nelle vicinanze di Dol, poi divenne prete e infine vescovo.

A circa 70 anni, fu successore di Sansone, vescovo-abate come lui di una diocesi mal definita, ormai anziano e desideroso di vivere in solitudine, Maglorio affidò la diocesi al monaco Budoco e si ritirò nell’isola di Serk, isola normanna, oggi inglese presso Guernesey, offertagli da Loiescon, conte delle Isole della Manica, dov’è ubicata.

Ma anche qui Maglorio non trovò la solitudine cercata, perché intorno a lui si adunarono altri discepoli, per cui fondò sull’isola un monastero con 62 monaci.

Tuttavia Maglorio visse una vita da penitente, digiuno assoluto il mercoledì e il venerdì, cibo ridotto al minimo negli altri giorni e solo alcuni piccoli pesci nelle grandi solennità per compiacere i suoi discepoli.

Maglorio morì dopo la lunga carestia del 586; di cui anche la comunità monastica di Serk ne subì le conseguenze e i monaci si dispersero due a due in Irlanda e nel Galles.

Ma questa collocazione della data della morte è incerta; il Martirologio Romano la pone al 24 ottobre del 605 ca., quindi qualche decennio dopo l’inizio della carestia; inoltre s. Maglorio è considerato anche vescovo di Dol, ministero svolto prima di ritirarsi a Serk.

Certo, queste incertezze vanno inquadrate nel contesto storico dei cosiddetti vescovi celtici itineranti, che nei secoli V-VI-VII, caratterizzarono l’evangelizzazione delle due regioni costiere sulla Manica, che veniva attraversata continuamente dai missionari in uno scambio frequente di opere e di uomini, portatori del Vangelo e fondatori di chiese e monasteri, sia nella Bretagna (Francia) sia nel Galles (Gran Bretagna), sia in Irlanda; e le Isole Normanne del Canale della Manica, furono tappe privilegiate di tale evangelizzazione e spesso sede di eremitaggi.

Nell’850 i monaci di Lehon, si appropriarono letteralmente delle reliquie del santo vescovo-abate e da Serk le trasferirono a Lehon, costruendo una chiesa per custodirle; il cosiddetto furto fu perpetrato, perché il re dell’Armorica (antico nome della Bretagna) Nominoè, offriva loro delle terre, a patto che possedessero delle reliquie.

Per timore delle invasioni Normanne, nel X secolo le reliquie furono trasferite a Parigi e deposte nella cappella del Palazzo reale, dopo tale trasferimento, il culto per s. Maglorio conobbe una nuova diffusione; è santo patrono di vari paesi francesi che lo festeggiano localmente il 25 ottobre, mentre l’aggiornata edizione del Martirologio Romano lo riporta il 24 ottobre.

Nelle opere d’arte che lo raffigurano è genericamente dipinto come pellegrino o eremita; nella chiesa del convento camaldolese di Faenza, è raffigurato in un quadro del pittore romano Antonio Mancini (1852-1930).

Autore: Antonio Borrelli

SOURCE : http://www.santiebeati.it/dettaglio/92873

Voir aussi : http://www.infobretagne.com/abbaye_de_lehon.htm