jeudi 27 octobre 2022

Bienheureuse EMELINE de BOULANCOURT, religieuse converse cistercienne et ermite

 


Bienheureuse Emeline

Religieuse ermite (XIIe siècle)

Ermite à Longeville-sur-la-Laines (Haute-Marne) au monastère de Boulancourt.

Des internautes nous signalent:

- "d'après le Routier cistercien elle est décédée en 1178 dans ce monastère cistercien de moniales fondé en 1152"

- "d'après le dictionnaire des Saints (livre de poche A28A29), elle serait morte en 1079!"

- c'est le routier cistercien qui a raison: la Bienheureuse Emeline est décédée en 1178 sur le territoire de l'abbaye de Boulancourt. Elle n'a pas pu mourir en 1079 car elle était contemporaine de ste Asceline et du bienheureux Gossuin qui relevaient de ce même monastère cistercien. Ce monastère est passé à l'ordre de Citeaux en 1147 à la demande de l'évêque de Troyes, Henry de Carinthie et quand les cisterciens sont arrivés, Emeline était déjà en activité comme sœur converse dans la grange de Perthes Sèches, près d'Yèvres-le-petit. Elle était aussi contemporaine de sire Symon de Beaufort à qui elle avait prédit une blessure à l’œil lors d'une bataille, ce qui arriva (le baron fit des dons à l'abbaye pour honorer cette sainte suite à cette prédiction). Emeline ne fut jamais sœur cistercienne mais seulement converse vivant selon la règle cistercienne et bien plus: d'une très grande pénitence, elle ne mangeait que 3 fois par semaine, allait pieds nus été comme hiver, portait le cilice, chantait des psaumes et priait toute la journée; elle avait des dons de prophétie qui faisaient courir toute la région pour la consulter. Morte en 1178, elle fut inhumée sous l'autel du couvent des Dames, rattaché à l'abbaye de Boulancourt, et une flamme brillant constamment avait été disposée. Puis, quand la chapelle fut détruite, ses restes furent translatés, avec ceux de sainte Asceline et de saint Gossuin, dans l'église de Boulancourt. Il ne reste plus rien aujourd'hui de ces vestiges.

Emeline était un prénom très courant en Champagne, on disait même qu'Emeline (laquelle?) était la mère de sainte Asceline, de 15 à 20 ans plus jeune que notre bienheureuse. En fait la mère d'Asceline était Agnès.

Il n'existe aucune représentation, ni picturale, ni statuaire, de la bienheureuse Emeline d'Yèvres qui reste, décidément, une sainte bien discrète!

SOURCE : https://nominis.cef.fr/contenus/saint/2144/Bienheureuse-Emeline.html

Sainte Emeline

La Bienheureuse Emeline naît au XII° siècle (peut-être en 1115), dans le diocèse de Troyes.

Nous devons au moine B. Gossuin de Clairvaux l’histoire de sa vie.

La B. Emeline vit en qualité de sœur converse dans la grange de Perthe Sèche qui appartient à Boulancourt, abbaye de l’ancien diocèse de Troyes.

Dès le XII° siècle, les propriétés des abbayes cisterciennes sont divisées en certains groupes, qui ont pour centre un établissement ou un bâtiment destiné à l’exploitation agricole, et que l’on appelle grange. La plupart des granges cisterciennes exploitées au XII° s. par des frères convers et des sœurs converses, sont de petites abbayes ayant leur chapelle, leur dortoir et leur réfectoire. Sauf exception, on ne peut y célébrer la messe. Tous les frères et toutes les sœurs doivent se rendre à l’abbaye chaque dimanche, et c’est là aussi qu’ils sont enterrés. C’est pour cela que les granges cisterciennes, d’après un statut de 1152, ne doivent pas être à plus d’une journée de marche de l’abbaye.

Emeline est une religieuse d’une mortification extraordinaire. Sa vie est dure et toute de pénitence, « ses actions sont d’une sainte ». Elle jeûne régulièrement 3 fois la semaine, sans rien prendre, elle s’abstient entièrement de pain tout le temps de l’Avent et du carême. Elle a à même sur la chair un dur cilice. Hiver comme été, ses pieds ne portent jamais de chaussures. Une seule  tunique lui suffit par-dessus un simple vêtement d’étoffe grossière et un mauvais manteau. Elle porte une ceinture de fer armée de gros clous, elle la serre tellement, qu’à force le fer finit par disparaître entièrement sous la chair.

Toujours en prières ou en travail, même en filant, elle s’occupe encore  à méditer les psaumes. « La médisance et les mauvais discours sont toujours l’objet de sa haine ».

Lorsque son nom et sa réputation se répandent dans la province qu’elle habite, on lui fait des cadeaux de mets et de liqueurs, mais elle n’y goûte jamais.

D’une forêt voisine, les corbeaux et les corneilles la troublent souvent dans sa prière par leurs cris et leurs coassements répétés. Elle leur commande de s’en aller plus loin et de la laisser servir Dieu en paix.

Elle a reçu le don de prophétie. Quand des moines ou des frères convers se livrent au vice ou à la vanité, désirant faire le mal, ou même le faisant, paraissent devant elle, aussitôt elle les reprend sévèrement et les adjure d’être plus scrupuleux et de ne pas faire « siéger le démon dans leur âme ».

Les seigneurs et les moines qui demeurent dans son voisinage la consultent sur l’issue de leurs guerres et de leurs expéditions, s’ils y auront du bonheur ou du malheur, et elle leur donne réponse. Ainsi prédit-elle à un seigneur illustre, Simon de Beaufort, qui part pour une expédition, qu’il y perdra un de ses membres les plus chers.  En effet, il y perd un œil !

Elle décède vers 1178, et selon les règlements de son ordre, son corps est transporté à Boulancourt, où elle reçoit la sépulture dans la chapelle des religieux.

Où elle habita on voit une grange de l’abbaye de Boulancourt, appelée Perthe Sèche. Elle est enterrée dans l’église de l’abbaye et, jour et nuit, une lampe brûle sur son tombeau.

De son vivant, mais surtout après sa mort, la B. Emeline est l’objet de la vénération publique.

C’est sans doute la cause pour expliquer qu’à partir du XII° s., et pendant tout le XIII° s., un très grand nombre de femmes, qui font des donations à l’abbaye, portent le nom d’Emeline.

Dès 1182, on entrevoit un signe du culte rendu à notre Bienheureuse. Simon de Broyes (fils de Simon de Beaufort), donne à l’abbaye de Boulancourt « 20 sous de cens » pour l’entretien d’une lampe.

En 1185, Manassès II de Pougy, évêque de Troyes fait la même donation pour le luminaire d’une lampe qui brûlera devant les restes mortels de sœur Emeline.

Hugues II, comte de Rethel et Félicité de Broyes (fille de Simon), en 1210, fondent une autre lampe pour la chapelle des religieuses à côté de l’abbaye.

Le B. Gossuin atteste, à la fin de la vie de la Bienheureuse, qu’il a vu cette lampe brûlant jour et nuit.

Pendant la durée du moyen-âge, le culte de la B. Emeline ne périt pas. En 1534, l’abbé Picard de Hampigny fait restaurer à grands frais le tombeau autel dédié à la B. Emeline dans l’église de l’abbaye.

SOURCE : https://www.jschweitzer.fr/la-religion/saints-de-l-aube/sainte-emeline/

BIENHEUREUSE ÉMELINE

Écrit par Ratovoarivelo Ndrasantsoa Marie Frédeline 

27 octobre — Émeline était une sainte femme qui a rejoint l'ordre Cistercien à Boulancourt dans le diocèse de Troyes en Champagne. Elle y vécut au XIIe siècle. Ce monastère était très populaire à l'époque.

Elle était contemporaine de sainte Asceline et du bienheureux Gossuin qui relevaient de ce même monastère cistercien. Ce monastère est passé à l'ordre de Citeaux en 1147 à la demande de l'évêque de Troyes, Henry de Carinthie et quand les cisterciens sont arrivés, Émeline était déjà en activité comme sœur converse dans la grange de Perthes Sèches, près d'Yèvres-le-petit. Émeline ne fut jamais sœur cistercienne mais seulement converse vivant selon la règle cistercienne et bien plus : d'une très grande pénitence, elle ne mangeait que trois fois par semaine, allait pieds nus été comme hiver, portait le cilice, chantait des psaumes et priait toute la journée ; elle avait des dons de prophétie qui faisaient courir toute la région pour la consulter. Morte en 1178, elle fut inhumée sous l'autel du couvent des Dames, rattaché à l'abbaye de Boulancourt, et une flamme brillant constamment avait été disposée. Puis, quand la chapelle fut détruite, ses restes furent translatés, avec ceux de sainte Asceline et de saint Gossuin, dans l'église de Boulancourt. Il ne reste plus rien aujourd'hui de ces vestiges.

SOURCE : https://webcache.googleusercontent.com/search?q=cache:djKo2hUZ7pMJ:https://www.rdb.mg/fr/emissions/credo-fr/saint-du-jour/4692-bienheureuse-emeline.html&cd=11&hl=fr&ct=clnk&gl=ca

Bienheureuse Emeline (1115-1178)

La bienheureuse Emeline naquit en 1115, dans le diocèse de Troyes. Elle était soeur converse et rattachée à l'Abbaye cistercienne masculine de Boulancourt (située dans le département actuel de la Haute-Marne). Elle prolongeait ses colloques avec le Seigneur, et vivait comme ermite, dans la grange de Perte-Sèche qui appartenait à l'abbaye. Cette grange se situait à quelques kilomètres, et ainsi retirée, la bienheureuse Emeline put se partager entre labeur et prière. Cette abbaye avait été fondée en 1095 par les Chanoines Réguliers de Saint-Pierre-du-Mont, mais elle était tombée dans le relâchement. C'est pourquoi l'évêque de Troyes, Henri, qui était Cistercien, la plaça sous la règle de saint Bernard. Le moine Goslin écrivit d'elle qu'elle vivait dans la pénitence, jeûnait totalement trois jours de la semaine, portait le cilice. Beaucoup venait la trouver pour la consulter, car sa réputation de sainteté était grande. Elle représente, pour l'Ordre cistercien, le modèle de l'ermite du Moyen-Age et de toutes les époques. Elle mourut en 1178 et fut enterrée en l'église de l'Abbaye de Boulancourt.

SOURCE : http://www.peintre-icones.fr/PAGES/CALENDRIER/Octobre/27.html


Saint Emilina of Boulancourt

Memorial

27 October

Profile

Joined the Cistercian Abbey of Boulancourt at Longeville, France when still very young. Noted for her deep prayer life, fasts, and austere, sometimes severe self-imposed penances such as wearing a pointed chain under her habit, walking barefooted throughout the year and fasting from food and liquids three days a week. Word of her devotion soon spread, and pilgrims came to consult her about holiness and prayer. She had the gift of prophesy, and sometimes prophesied about visitors before they arrived. She never sought honor or glory for herself from her gifts, but dealt with visitors humbly and patiently, always concerned with their conversion and relationship with God.

Born

1115 at France

Died

1178 at Longeville, France of natural causes

a perpetual flame is maintained at her tomb

Additional Information

books

Our Sunday Visitor’s Encyclopedia of Saints

sites en français

La fête des prénoms

fonti in italiano

Santi e Beati

MLA Citation

“Saint Emilina of Boulancourt“. CatholicSaints.Info. 24 September 2022. Web. 26 October 2022. <https://catholicsaints.info/saint-emilina-of-boulancourt/>

SOURCE : https://catholicsaints.info/saint-emilina-of-boulancourt/

Saint of the Day – 27 October – Saint Emeline of Boulancourt (c 1115-c 1178)

Posted on October 27, 2020

Saint of the Day – 27 October – Saint Emeline of Boulancourt (c 1115- c 1178) Virgin, Lay Sister, Hermitess, living according to Cistercian rule, Penitent, Prophetess – born as Emeline d’Yèvres in c 1115 in the Diocese of Troyes, France and died in c 1178 at Longeville, France of natural causes. Patronage – single lay women.

Born in the 12th century in France, Emeline was a devout soul who deeply desired to do God’s will. She was led to the male Cistercian Abbey of Boulancourt at Longeville, France, where she established herself, with the Monks approval in a barn of Perte-Sèche which belonged to the Abbey.

There, Emeline led a solitary life a few kilometres from the Abbey and followed the Cistercian rule as much as she could, including sharing in the hours of labour. The rest of her days were given to the Lord in prayer and meditation, enhanced by fasting, she fasted totally three days of the week, wore the hair shirt and engaged in other forms of mortification, for example, Emeline went barefoot in both summer and winter.

Emeline’s prophetic gifts soon attracted the attention of many who came to find her to consult with her for spiritual guidance, for her reputation for holiness was great.

She was known to predict with accuracy, future events but was most concerned with the visitor’s relationship with God. Humility marked her interaction with everyone and she never used her heavenly gifts for selfish gain.

Emeline died in c 1178 and was buried under the altar of the Couvent des Dames, attached to the Abbey of Boulancourt where a perpetual flame was maintained at her tomb. Then, when the chapel was destroyed, her remains were transferred, along with those of Sainte Asceline and Saint Gossuin, to the Church of Boulancourt. Sadly, nothing remains of these tombs today after the violent excesses of the French Revolution.

Since she neither married nor professed vows with any religious community, St Emeline is known as the patron saint of single lay women.

Prayer

O God,
who called Your handmaid blessed Emeline,
to seek You before all else,
grant that, serving You,
through her example and intercession,
with a pure and humble heart,
we may come at last to Your eternal glory.
Through our Lord Jesus Christ, Your Son,
who lives and reigns with You
in the unity of the Holy Spirit,
one God, forever and ever.
Amen

Note 1: The first Cistercian Monastery for women, Le Tart Abbey, was established at Tart-l’Abbaye in the Diocese of Langres (now Dijon), in the year 1125, by nuns from the Benedictine Monastery of Juilly and with the co-operation of Saint Stephen Harding, Abbot of Cîteaux.

At Juilly, a dependence of Molesme Abbey, Humbeline, the Saint Bernard of Clairvaux’ sister, lived and died.

The sisters became known as the Trappistines.

Note 2: Today we have “extern sisters” who are members of the Monastic family. They make perpetual rather than solemn profession. Theirs is a vocation within a vocation. They are contemplatives but they are called to serve the monastic community, so that the contemplative life and the observance of enclosure, can be better lived by the nuns. Externs serve the community and act as liaisons of the community to those outside.

Author: AnaStpaul

Passionate Catholic. Being a Catholic is a way of life - a love affair "Religion must be like the air we breathe..."- St John Bosco Prayer is what the world needs combined with the example of our lives which testify to the Light of Christ. This site, which is now using the Traditional Calendar, will mainly concentrate on Daily Prayers, Novenas and the Memorials and Feast Days of our friends in Heaven, the Saints who went before us and the great blessings the Church provides in our Catholic Monthly Devotions. "For the saints are sent to us by God as so many sermons. We do not use them, it is they who move us and lead us, to where we had not expected to go.” Charles Cardinal Journet (1891-1975) This site adheres to the Catholic Church and all her teachings. PLEASE ADVISE ME OF ANY GLARING TYPOS etc - In June 2021 I lost 95% sight in my left eye and sometimes miss errors. Thank you and bless you 

SOURCE : https://anastpaul.com/2020/10/27/saint-of-the-day-27-october-saint-emeline-of-boulancourt-c-1115-c-1178/comment-page-1/

Meet the patron saint of single lay women

Philip Kosloski - published on 10/27/17

Blessed Emilina was never married and didn't join a religious order.

Born in the 12th century in France, Emilina was a devout soul who deeply desired to do God’s will. She was led to the Cistercian Abbey of Boulancourt at Longeville, France, but did not gain entrance into the community.

Instead, Emilina led a solitary life near the abbey and followed the Cistercian rule as much as she could. She had a deep prayer life, highlighted by extreme fasts and mortification. Emilina went barefoot all year round and her prophetic gifts soon attracted the attention of others.

Pilgrims from around the region would flock to Emilina for her spiritual guidance. She was known to predict with accuracy future events, but was most concerned with the visitor’s relationship with God. Humility marked her interaction with everyone and she never used her heavenly gifts for selfish gain.

Since she neither married nor professed vows with any religious community, Blessed Emilina is known as the patron saint of single lay women. Her feast is October 27.

Other saints to invoke are St. Agatha of Sicily, St. Margaret of Cortona and St. Praxides of Rome.

Below is a prayer for a single person that focuses on recognizing God’s presence in your life and asking God to guide you along the right path.

Eternal God,from my mother’s wombyou have known and loved memore than I can ever know.I ask for the courage to live a holy life,that your hand guide my decisionsand that your mercy be extendedwhen I seek my own glory instead of yours.I ask for the wisdom to know your will for me,and like Our Blessed Mother,I ask for the strength to say yes.May I find you in every person I meet, and may my life so shine forthyour goodness and lovethat each person may be led to youthrough Jesus, your Son,who is Lord, forever and ever. Amen.

SOURCE : https://aleteia.org/2017/10/27/meet-the-patron-saint-of-single-lay-women/

BLESSED EMILINA

LAY SISTER

Born abbout 1115, Blesed Emilina lived as a solitary lay sister in the Cistercian Abbey of Boulancourt, located in the commune of Longeville, in Haute-Marne. She led a life of great penitence: fasting from food and liquids three days a weeks, wearing a hair shirt and a pointed iron chain, and going barefoot both in winter and in summer. she also led a wondrous life of prayer, constantly communing with God and frequently reciting the Psalms.

The fame of her sancity spread quickly and people came to consult her from all around, especially when they heard of her gift of prophecy. The saint received them with patience and humility, counseling them wisely and bringing about the conversion of many. Finally, worn out by her liffe-long labors and penances, the saintly woman went on to her eternal reward in 1178. Such was her renown that an eternal light was placed at he grave.

PRAYER

God, You gladden us each year by the feast of Bless Emilina.

Grant that as we honor her in such festivities we may also im-

itate her example in our conduct. Amen

Feast: October 27

www.americancatholic.org/features/saints/byname.asp

www.catholic.org/saint/stindex.php

www.catholic-pages.com/dir/saints.asp

SOURCE : http://uscatholic.blogspot.com/2005/10/todays-saint-blesssed-emilina.html

Beata Emelina Eremita e conversa cistercense

27 ottobre

Troyes, 1115 – Longeville, Francia, 1178

È ancora controversa la definizione di questa beata francese del Medioevo, considerata da alcuni studiosi come una ‘solitaria’ e da altri una suora conversa dell’Ordine Cistercense; probabilmente fu entrambe le cose.

Nacque verso il 1115 nella diocesi di Troyes e visse come ‘solitaria’ (eremita) in una grancia (nel Medioevo edificio e terreno appartenente ad una vicina abbazia cistercense) dell’abbazia di Boulancourt, situata nel Comune di Longeville (Alta Marna) in Francia.

L’abbazia aveva una sua storia, fondata nel 1095 nella diocesi di Troyes, oggi Langres, per i Canonici Regolari di Saint-Pierre-Mont, era caduta in grande rilassamento; allora per riformarla, il vescovo cistercense di Troyes, Enrico di Corinzia, la diede a s. Bernardo, fondatore dell’Ordine, il quale vi mandò un gruppo di monaci da Clairvaux.

Quando arrivarono i monaci a Boulancourt, Emelina già stava come suora conversa nella grancia di Perte-Sèche situata ad alcuni km dall’abbazia; del suo modo di vivere, il monaco beato Goslino riferì in una breve biografia; digiunava tre giorni a settimana, senza bere, ne mangiare, portava un cilicio e una catena di ferro con punte, camminava a piedi nudi sia d’inverno che in estate.

L’eremita pregava senza sosta e si dedicava al cucito; la sua vita di grande penitenza, fece diffondere la fama della sua santità e giacché era dotata del dono della profezia, la gente veniva da ogni parte a consultarla.

Morì nel 1178 e fu sepolta nella chiesa dell’abbazia di Boulancourt, sulla sua tomba fu messa una piccola lampada sempre accesa; fu iscritta come Beata nel “Menologio Cistercense” al 27 ottobre.

Come detto all’inizio, alcuni studiosi ritennero che non fosse una cistercense ma solo una ‘solitaria’, in quanto non poteva risiedere in un monastero o grancia di monaci cistercensi; ma è da considerare che Emelina stava già là, quando questi arrivarono a Boulancourt e poi può darsi che la grancia di Perte-Sèche fosse abitata da suore converse e non da frati conversi.

Ad ogni modo Emelina deve essere stata una delle ultime suore converse, aggregate ad un monastero di monaci, perché il 12 febbraio 1234 papa Gregorio IX in una lettera all’abate di Boulancourt, invitava i monaci a non ricevere più nelle loro grance le suore converse; questo conferma che circa 50 anni dopo la morte di Emelina, nella suddetta grancia vi era ancora qualche suora conversa.

Autore: Antonio Borrelli

SOURCE : http://www.santiebeati.it/dettaglio/92569

Voir aussi : https://catholicreadings.org/st-emilina-of-boulancourt/

https://travismikhailblog.wordpress.com/2014/10/27/blessed-emilina-lay-sister-october-27/