Reconstitution de l'abside de l'église Saint-Étienne de Lyon, par Jean-Baptiste Marduel (XIXe siècle). L'église Saint-Étienne de Lyon, détruite après la Révolution française, est probablement la plus ancienne église de Lyon. Elle appartient au groupe cathédral de Lyon et se trouve au nord de la primatiale Saint-Jean et au sud de l'église Sainte-Croix. Elle englobe le baptistère antique qui jouxtait la cathédrale. Le témoignage de Sidoine Apollinaire atteste des embellissements et de l'achèvement de l'église de Lyon sous l'évêque Patiens († avant 494). (SOURCE : https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89glise_Saint-%C3%89tienne_de_Lyon)
Saint Patient
Évêque de Lyon (+ v.
480)
Évêque de Lyon. Il consacrait ses veilles à la prière et employait les sommes d'argent pour soulager les pauvres et la misère de son peuple. En un temps de famine, il fit parvenir du blé aux villes des bords du Rhône et de la Saône, par voie fluviale, afin d'aider la population affamée. Saint Sidoine Apollinaire en fait l'éloge.
"...On vit éclater en lui dans un degré éminent toutes les vertus pastorales... il sait joindre la sévérité à la miséricorde et unir l'activité avec la discrétion et la sagesse. Saint Sidoine son ami et son contemporain ne sait ce qu'il doit louer davantage ou son zèle pour le culte de Dieu ou sa charité envers les pauvres... Il fallait assurément que la providence multipliât ses revenus entre ses mains pour fournir, comme il faisait tout à la fois, à bâtir de nouvelles Églises riches et magnifiques, à réparer, orner et embellir les anciennes et à nourrir les pauvres de la plupart des Villes des Gaules... Sous son épiscopat, la foi et la religion prenaient de jour en jour de nouveaux accroissements par sa sollicitude pastorale et le nombre des hérétiques diminuait considérablement par ses prédications assidues..." (page 504 - Histoire littéraire de la France qui comprend le Ve siècle de l'Église)
À Lyon, vers 480, saint Patient, évêque. Poussé par la charité, il fit
distribuer une grande quantité de blé aux cités le long du Rhône et de la
Saône, pour venir en aide aux populations affamées et consacra largement son
apostolat à convertir les hérétiques et à prendre soin des indigents.
Martyrologe romain
SOURCE : https://nominis.cef.fr/contenus/saint/1838/Saint-Patient.html
SAINT PATIENT, ÉVÊQUE DE
LYON (480)
Par Abbe V.B.
Publié le 10 septembre
2018
Il succéda à saint Eucher
comme évêque de Lyon en 450. Il était issu d’une famille lyonnaise, riche
et noble. Il fut un pasteur très actif. Son peuple souffrait de la faim et
menaçait de quitter la ville ; par ses jeûnes et ses prières, il retint,
uni, son troupeau. Son abstinence, ses prières et ses générosités le firent
admirer de Chilpéric, roi de Bourgogne, et de la reine, dont Lyon était le
séjour. La foi et la religion croissaient de jour en jour par son ministère… Il
n’y avait que le nombre d’hérétiques qui diminuait. Parmi les églises que saint
Patient avait fait bâtir, il y en avait une, située entre la Saône et le grand
chemin, tournée vers l’orient, qu’il chérissait. La consécration de l’église
des Saints-Apôtres, aujourd’hui Saint-Nizier, fut une longue fête qui dura huit
jours en 469. Il s’imposa dans les affaires temporelles, et son autorité
morale pesa auprès des rois. Il mourut en 480 et fut enterré en l’église
Saint-Just.
SOURCE : https://present.fr/2018/09/10/saint-patient-eveque-de-lyon-480/
PATIENT DE LYON
Évêque, Saint
+ ca 491
La plupart de nos
contemporains sont des gens impatients. Et nous-mêmes, nous tombons souvent
dans les manifestations de ce défaut. Il nous faut tout, tout de suite, et
attendre est vraiment une épreuve douloureuse. Moi qui vous parle en ce moment,
je connais bien ce défaut; aussi, lorsque j'ai aperçu, au cours de mes
recherches, qu'un saint s'appelait Patient, ai-je voulu en savoir plus. Et
voici ce que j'ai trouvé.
Tout d'abord j'appris,
extrait d'un texte du XIVème siècle, de Saint Grégoire de Tours, que "l'histoire
ne nous apprenait rien de certain touchant la naissance, l'éducation et les
premiers emplois de saint Patient, évêque de Lyon. Il fut choisi, pour
gouverner l'Église de cette ville, après la mort de saint Eucher." On
croit cependant savoir qu'il assista, avec saint Euphrone, évêque d'Autun, à
l'ordination de Jean, évêque de Châlon-sur-Saône. Quant au reste de l'histoire
de saint Patient, nous ne le connaissons que par ce que Sidoine Apollinaire, un ami et contemporain de
saint Patient, nous en a raconté.
Ainsi, Patient fut
évêque de Lyon au Ve siècle,
peut-être vers 470. Il était réputé pour sa grande charité et son dévouement
aux pauvres. Il semble que Dieu ait suscité saint Patient pour être le soutien
et la consolation de la Gaule, au milieu des calamités dont ce pays fut affligé
pendant une grande partie du cinquième siècle. Les Bourguignons, ou Burgondes,
alors maîtres de la ville de Lyon, étaient presque entièrement barbares, et de
plus infectés par les hérésies de l'arianisme et du photinianisme. Le
photinianisme, c'est le nom donné à l'arianisme dont les idées avaient été
reprises et poussées jusqu'aux derniers excès par Photin, évêque de
Sirmium, en Serbie, et l'une des capitale de l'empire romain. Le saint
évêque Patient trouva d'abord le moyen de gagner le cœur des bourguignons; il
éclaira ensuite leurs esprits, il les convainquit de la vérité, et les retira
de leurs erreurs.
Évêque de Lyon, Patient
consacrait ses veilles à la prière et employait les sommes d'argent qu'il
possédait pour soulager les pauvres et la misère de son peuple. Lors d'une
famine, (vers 480) il fit arriver du blé par le Rhône et
la Saône pour nourrir la population. Saint Sidoine
Apollinaire raconte: "À Lyon, vers 480, saint Patient,
évêque, poussé par la charité, fit distribuer une grande quantité de blé aux
cités le long du Rhône et de la Saône, pour venir en aide aux populations
affamées et consacra largement son apostolat à convertir les hérétiques et à
prendre soin des indigents."
Mais son zèle ne se
concentrait pas à la seule province dont il était chargé; il embrassa d'autres
parties de la Gaule. En effet, les Burgondes avaient ravagé le pays non
seulement le long du Rhône et de la Saône jusqu'à la Loire, mais aussi les
provinces voisines occupées par les Burgondes.
Saint Sidoine
Apollinaire, qui était l'ami de saint Patient et qui le regardait comme son
évêque avant qu'il fût lui-même élevé à l'épiscopat, ne parlait de lui qu'avec
de grands éloges. Il affirmait qu'il ne lui manquait aucune des vertus qui
forment un saint prélat. Il relève principalement sa charité pastorale qui
s'étendit jusqu'aux extrémités des Gaules… Patient considérait toujours la
nature des besoins sans s'occuper de la qualité des indigents. Sidoine admirait
en saint Patient, à la fois son zèle pour la gloire de Dieu, et sa
charité pour les pauvres. Patient savait, comme saint Ambroise, tempérer la
sévérité par la douceur, et l'activité par la prudence. Ses soins et ses
discours convertirent un grand nombre d'hérétiques, et attiraient chaque jour à
l'église de nouveaux enfants.
Voici plus étrange: les
revenus dont saint Patient avait besoin, se multipliaient en quelque sorte dans
ses mains. Il les employait à nourrir ceux qui étaient dans l'indigence et à
bâtir de nouvelles églises, à réparer ou à embellir les anciennes. L'Auvergne
et l'Aquitaine ressentirent aussi les effets de ses libéralités et lui en
furent très reconnaissants. Tout croissait sous sa main dans la maison du
Seigneur dont Patient avait l'intendance; seul le nombre des hérétiques
diminuait de jour en jour, grâce à l'application qu'il apportait pour les
convertir.
La grandeur et la
solidité de la vertu de notre saint prélat se manifestaient dans toutes ses
autres actions. Notre Saint construisit de nouvelles églises; d'autres furent
restaurées et embellies par ses soins: on peut citer ici la construction de
l'église primitive de Saint-Irénée, et la transformation, en un riche
sanctuaire, de la grotte où saint Zacharie avait déposé les corps des glorieux
Martyrs.
Saint Patient fit
construire 2 autres églises, celles de Saint-Romain et de Saint-Pierre le
Vieux. La première occupait la place où, suivant la tradition, les eaux qui
tombaient de la colline, teintes du sang des confesseurs de la Foi, après le
massacre ordonné par Sévère, avaient formé comme un lac avant de s'écouler dans
la Saône. La seconde était destinée à perpétuer la date du jour où avait eu
lieu ce massacre. On croit savoir que saint Patient bâtit encore l'église de
Saint-Pierre et saint-Saturnin, dont les historiens rapportent la fondation à
l'an 490.
Nous ne connaissons aucun
écrit de saint Patient; cependant on lui attribue communément la 48ème des
homélies qui furent attribuées à Eusèbe d'Émèse. C'est une réfutation des
erreurs des Photiniens et des Ariens. Par contre, ce dont on est sûr, c'est que
l'Église lui est redevable de la Vie de saint Germain d'Auxerre,
qu'il fit écrire par Constance, prêtre de son clergé.
Saint patient mourut vers
l'an 491, et peut-être le 14 septembre, jour où l'on célèbre sa fête à Lyon.
Son corps fut enterré, ou du moins transporté dans l'église Saint-Just. Ses
reliques y furent trouvées longtemps après; on les y conserva religieusement
jusqu'au XVIème siècle, où elles furent dissipées avec beaucoup d'autres, lors
des troubles commis par des Huguenots à l'occasion des guerres dites "de
religion" qui ruinèrent l'église de Saint-Just.
Mes chers amis auditeurs,
vous avez pu remarquer toutes les incertitudes qui entourent la vie de notre
saint Patient. C'est pourquoi je vous fais une suggestion: pourquoi,
parmi vous, quelqu'un ne prendrait-il pas son courage à deux mains, et
n'irait-il pas consulter des archives, à Lyon notamment. Les résultats de cette
étude nous intéresseraient tous.
Voici une autre
suggestion: nous pourrions aussi demander à notre Église de faire de saint
Patient le grand Patron de tous nos contemporains qui s'agitent trop ou qui
s'impatientent…
Paulette Leblanc
SOURCE : http://nova.evangelisation.free.fr/leblanc_patient_de_lyon.htm
Also
known as
Paziente
Profile
Archbishop of Lyon, France.
Worked with, and was highly praised by Saint Sidonius
Apollinaris. Bishop Patiens
donated all his income to the poor.
c.491
Additional
Information
Book
of Saints, by the Monks of
Ramsgate
Lives
of the Saints, by Father Alban
Butler
books
Our Sunday Visitor’s Encyclopedia of Saints
other
sites in english
sitios
en español
Martirologio Romano, 2001 edición
fonti
in italiano
MLA
Citation
“Saint Patiens of
Lyon“. CatholicSaints.Info. 7 February 2022. Web. 11 September 2022.
<https://catholicsaints.info/saint-patiens-of-lyon/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/saint-patiens-of-lyon/
Book of
Saints – Patiens – 10 September
Article
(Saint) Bishop (September
10) (5th
century) An Archbishop of Lyons of
whom Saint Sidonius
Apollinaris, his contemporary and admirer, testifies that, despite the
austerity of his life, he made himself “all things to all men.” He played his
part zealously in repressing the heresies of his time; but his memory remains in
especial benediction among the poor and distressed, not only of his own
Diocese, but of other parts of Gaul.
To their relief he devoted all his revenues.
MLA
Citation
Monks of Ramsgate.
“Patriens”. Book of Saints, 1921. CatholicSaints.Info.
16 August 2016. Web. 11 September 2022. <https://catholicsaints.info/book-of-saints-patiens-10-september/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/book-of-saints-patiens-10-september/
September 11
St. Patiens, Archbishop of Lyons,
Confessor
GOD, by an admirable effect of
his holy providence, was pleased to raise up this holy prelate for the comfort
and support of his servants in Gaul, under the calamities with which that
country was afflicted during great part of the fifth century. For his extraordinary
virtues he was placed in the archiepiscopal chair of Lyons some time before the
year 470: many think soon after the death of St. Eucherius in 450. 1 By
the dignity of his see he was metropolitan of the province called the Second of
Lyons; but he diffused the effects of his boundless charity over all the
provinces of Gaul. Providence wonderfully multiplied his revenues in his hands,
to furnish him with abundant supplies to build a great number of rich and
stately churches, to repair, adorn, and embellish many old ones, and to feed
the poor in the greater part of the towns in Gaul, as St. Apollinaris Sidonius
assures us. 2 That
illustrious contemporary prelate and friend of our saint declares, that he knew
not which to admire and praise more in him, his zeal for the divine honour or
his charity for the poor. By his pastoral solicitude and assiduous sermons many
heretics were converted to the faith, and the Catholic church every day
enlarged its pale. A great field was opened to the holy prelate for the
exercise of his zeal; for the Burgundians, who were at that time masters of the
city of Lyons, were a brutish and savage nation, and infected with the heresies
of the Arians and Photinians. St. Patiens found the secret first to gain their
hearts and afterward to open their understandings, convince them of the truth,
and draw them out of the abyss of their errors.
The forty-eighth sermon among those
attributed to Eusebius of Emisa, which is ascribed by the learned to our saint,
is a confutation of the Photinian and Arian heresies. 3 By
order of St. Patiens, Constantius, a priest among his clergy, wrote the life of
St. Germanus of Auxerre, which work he dedicated to our saint, and to Censurius
of Auxerre. All pastoral virtues shone in an eminent degree in this apostolic
bishop, says St. Apollinaris Sidonius. Like another Ambrose, he knew how to
join severity with compassion, and activity with prudence and discretion. He
seems to have died about the year 480. 4 His
name is honoured on the 11th of September in the Roman Martyrology. See
Apollinaris, Sidonius, Tillemont, Dom. Rivet, Hist. Littér. de la France, t. 2,
p. 504.
Note 1. See Tillemont, Hist. Eccl. t. 15, p.
129; t. 16, p. 97. [back]
Note
2. Apoll. Sidon. l. 2, ep. 10; l. 6, ep.
25, et ep. 12. [back]
Note 3. Eusebius, bishop of Emisa, (otherwise
called Apamea, Hama, and at present Hems, upon the Orontes, in Syria, thirty
miles from Aleppo,) was linked with the Semi-Arians, and flourished in 340. It
is agreed that the homilies published under his name were mostly compositions
of Gallican prelates in the early ages of that church. Several seem to belong
to St. Patiens, to whom Miræus, (Auctor. de Scriptor. Eccles. c. 118,) Papirius
Masson, and the Jesuit, Theophilus Raynaudus, (t. 8, p. 1671,) think the acts
of St. Genesius are to be ascribed. [back]
Note
4. See Gall. Chr. Vet. a fratribus
Sammarthanis, t. 1, p. 295. [back]
Rev. Alban Butler (1711–73). Volume
IX: September. The Lives of the Saints. 1866.
SOURCE : https://www.bartleby.com/210/9/113.html
SAINT PATIENS OF LYONS
(DIED CIRCA 480)
Roman Catholic Archbishop
The 400s CE (labeled that
after that fact) intrigue me. In Western Europe the Western Roman Empire
faded away, the title of Emperor entering the dustbin of history in 476.
The empire had gone away by then; its demise had been gradual. St.
Patiens witnessed the end of the Western Roman Empire; he outlived his
country.
St. Patiens functioned as
Archbishop of Lyons from circa 450. He lived simply, led successful
missionary efforts, resisted Arianism, and gave his income to help the poor.
He also had to cope with an invasion of Goths and to feed to thousands of
people and supervise the rebuilding of many church buildings in the wake
thereof. And he oversaw the construction (as opposed to repair and
rebuilding) of other church buildings. St. Patiens won the approval of St.
Sidonius Apollinaris, who wrote a laudatory poem about him.
St. Patiens was also a
peacemaker. The Bishop of Chalon-sur-Saone had died. For some
reason or set of reasons this event had created serious dissension in that
diocese. So St. Euphonius of Autun invited St. Patiens to
participate in the reconciliation process. Our saint accepted, of course.
(Aside: I found
almost no information about St. Euphonius of Autun. I discovered
variations on his name and at least two different years in which he might have
died. In simple terms, I know too little to write about him
intelligently.)
St. Patiens also
commissioned a priest, Constantius, to write a biography of St.
Gemanus of Auxerre. This work became famous and preserved facts of
that saint’s life.
It seems that the main
work of St. Patiens was to rebuilt the part of Christ’s Church of which he was
shepherd. And he did it well. Faithfulness has not guaranteed
success, of course. St.
Gregory Thaumaturgus began his episcopate with seventeen Christians, labored
faithfully for decades, and died with seventeen Christians. But tangible
results must have bolstered the spirits of St. Patiens.
May we–you, O reader, and
I–labor faithfully in the tasks God has appointed for us. And, whether or
not we see tangible results, may we not grow weary.
KENNETH RANDOLPH TAYLOR
JULY 20, 2012 COMMON ERA
THE FEAST OF SAINTS
FLAVIAN II OF ANTIOCH AND ELIAS OF JERUSALEM, ROMAN CATHOLIC PATRIARCHS
THE FEAST OF SAINT
ANSEGIUS OF FONTANELLE, ROMAN CATHOLIC ABBOT
THE FEAST OF ELIZABETH CADY STANTON, AMELIA BLOOMER, SOJOURNER TRUTH, AND HARRIET ROSS TUBMAN, WITNESSES TO CIVIL RIGHTS FOR AFRICAN AMERICANS AND WOMEN
Almighty God, you have
surrounded us with a great cloud of witnesses:
Grant that we, encouraged
by the good example of your servant Saint Patiens of Lyons,
may persevere in running
the race that is set before us,
until at last we may with
him attain to your eternal joy;
through Jesus Christ, the
pioneer and perfecter of our faith,
who lives and reigns with
you and the Holy Spirit,
one God, for ever and
ever. Amen.
Micah 6:6-8
Psalm 15
Hebrews 12:1-2
Matthew 25:31-40
—Holy Women, Holy Men:
Celebrating the Saints (2010), page 724
SOURCE : https://neatnik2009.wordpress.com/2012/07/20/feast-of-st-patiens-of-lyons-september-11/
San Paziente di
Lione Vescovo
† 480
Nella diocesi di Lione in Francia, si impegnò a fondo nell'apostolato di conversione degli eretici e di assistenza ai bisognosi.
Successore di sant'Eucherio nella cattedra di Lione pare appartenesse ad una grande famiglia di quella città, Fu consacrato vescovo certamente poco dopo il 450. Amico personale di Sidonio Apollinare, col quale era in corrispondenza, fu un uomo di cultura e gli si attribuiscono, ma senza dati precisi; alcune opere, tra cui un De ecclesiastis dogmatibus e alcuni Sermoni.
Partecipò a parecchi concili, soprattutto a quello di Arles contro Lucido (474 o 475). Nel 470 era intervenuto nella controversa elezione episcopale di Chalon-sur-Saóne. Amico di Chilperico, re cattolico della Borgogna, fu anche in relazione con il re ariano dei Visigoti, Enrico, di cui seppe mitigare in Galla l’azione in favore dell’eresia. Sidonio Apollinare esalta il suo apostolato verso gli eretici, le conversioni da lui ottenute tra i barbari, ma anche la sua bontà, il suo amore per gli umili, il suo equilibrio in tutte le occasione, le cure e gli abbellimenti che riservò alla sua chiesa, la fondazione di nuove chiese, la restaurazione di antichi santuari. La storia fa risalire a lui il compimento della grande chiesa di santo Stefano a Lione con la trasformazione del battistero di san Giovanni e la costruzione della chiesa dei santi Apostoli. Si ricordano anche le opere di carità durante la carestia del 472-475, le distribuzioni di grano che si estesero fino alle città di Arles, Avignone, Riez, Albi, Valenza, Clermont.
Morì santamente senza dubbio poco prima del 494 e fu sepolto a san Giusto. E'
iscritto nel Martirologio Geronimiano l'11 settembre, data in cui fu accolto
anche nel Romano.
Martirologio
Romano: A Lione in Francia, san Paziente, vescovo, che, mosso da carità,
distribuì gratuitamente il frumento alle città disposte lungo il Rodano e la
Saône per soccorrere le popolazioni oppresse dalla fame e si impegnò a fondo in
un apostolato di conversione degli eretici e di cura dei bisognosi.
San Paziente (Patiens, Patient) è un vescovo di Lione. Nella cronotassi ufficiale è inserito al ventesimo posto. Nella lista succede a Sant’Eucherio e precede San Lupicino.
Il nome di San Paziente è riportato nel più antico catalogo episcopale, contenuto in un evangelario della metà del IX secolo. Il catalogo è stato redatto attorno agli anni 799-814 all'epoca del vescovo Leidrado e si basa sui dittici originari della Chiesa lionese. Il nome di San Paziente è pure ricordato anche in un secondo catalogo episcopale, riportato da Hugues di Flavigny nella sua Chronica universalis.
Si presume sia vissuto nel V secolo, e abbia governato la città per quant’anni tra il 451 e il 491.
Di lui non sappiamo ben poco. La tradizione ci riferisce che San Paziente mosso da grande carità per soccorrere le popolazioni oppresse dalla fame, distribuì gratuitamente il frumento delle citta disposte lungo il Rodano e la Saône. Inoltre viene ricordato come un vescovo che si impegnò in un continuo apostolato per la cura dei bisognosi. Grande il suo impegno per la conversione degli eretici.
La sua festa, attraverso i martirologi, è stata fissata nel giorno 11 settembre.
Autore: Mauro Bonato
SOURCE : http://www.santiebeati.it/dettaglio/69820
SAN PATIENS
11 de Septiembre
En la serie de
calamidades que azotaron a las Galias durante un período que abarcó buena parte
del siglo V, Dios favoreció a sus servidores al enviarles a este santo prelado
que les sirvió de consuelo y de apoyo. Alrededor del año 450, fue elevado a la
sede episcopal de Lyon.
La devastadora incursión
de los Godos en Borgoña provocó una época de hambre, durante la cual, San
Patiens, por cuenta propia, alimentó a millares, gracias a la providencia, que
siembre le daba ciento por uno, multiplicando sus caudales maravillosamente a
fin de que siempre hubiera lo suficiente con qué construir iglesias, repararlas
y socorrer a los pobres, "en cualquier rincón de las Galias que
estuvieran".
El santo era calificado
como un hombre virtuoso y justo, activo, ascético y misericordioso y era muy
admirado por su celo apostólico y su gran caridad hacia los pobres. Gracias a
su solicitud pastoral y a sus sermones, numerosos herejes se convirtieron,
sobre todo amos y señores de Lyon que por aquel entonces, favorecían
decididamente la herejía de los arrianos y aún había algunos obispos en las
diócesis que no estaban libres de aquellos errores.
Cuando la diócesis de
Chalon-sur-Saòne quedó envuelta en la confusión y la discordia por la muerte de
su Obispo, San Eufronio de Autun invitó a San Patiens para que le ayudase en la
pacificación de la comarca y en la terminación del escándalo. Por orden de San
Patiens, uno de los sacerdotes de su clero, llamado Constancio, escribió la
"Vida de San Germano de Auxerre", la que el autor dedicó a su obispo.
Se desconoce la fecha exacta de su deceso pero al parecer, ocurrió alrededor
del año 480.
SOURCE : https://www.aciprensa.com/santos/santo.php?id=272
Voir aussi : https://www.newadvent.org/cathen/09472a.htm