dimanche 11 septembre 2022

Saint PATIENT de LYON, évêque et confesseur

 

Reconstitution de l'abside de l'église Saint-Étienne de Lyon, par Jean-Baptiste Marduel (XIXe siècle). L'église Saint-Étienne de Lyon, détruite après la Révolution française, est probablement la plus ancienne église de Lyon. Elle appartient au groupe cathédral de Lyon et se trouve au nord de la primatiale Saint-Jean et au sud de l'église Sainte-Croix. Elle englobe le baptistère antique qui jouxtait la cathédrale. Le témoignage de Sidoine Apollinaire atteste des embellissements et de l'achèvement de l'église de Lyon sous l'évêque Patiens († avant 494). (SOURCE : https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89glise_Saint-%C3%89tienne_de_Lyon)


Saint Patient

Évêque de Lyon (+ v. 480)

Évêque de Lyon. Il consacrait ses veilles à la prière et employait les sommes d'argent pour soulager les pauvres et la misère de son peuple. En un temps de famine, il fit parvenir du blé aux villes des bords du Rhône et de la Saône, par voie fluviale, afin d'aider la population affamée. Saint Sidoine Apollinaire en fait l'éloge.

"...On vit éclater en lui dans un degré éminent toutes les vertus pastorales... il sait joindre la sévérité à la miséricorde et unir l'activité avec la discrétion et la sagesse. Saint Sidoine son ami et son contemporain ne sait ce qu'il doit louer davantage ou son zèle pour le culte de Dieu ou sa charité envers les pauvres... Il fallait assurément que la providence multipliât ses revenus entre ses mains pour fournir, comme il faisait tout à la fois, à bâtir de nouvelles Églises riches et magnifiques, à réparer, orner et embellir les anciennes et à nourrir les pauvres de la plupart des Villes des Gaules... Sous son épiscopat, la foi et la religion prenaient de jour en jour de nouveaux accroissements par sa sollicitude pastorale et le nombre des hérétiques diminuait considérablement par ses prédications assidues..." (page 504 - Histoire littéraire de la France qui comprend le Ve siècle de l'Église)

À Lyon, vers 480, saint Patient, évêque. Poussé par la charité, il fit distribuer une grande quantité de blé aux cités le long du Rhône et de la Saône, pour venir en aide aux populations affamées et consacra largement son apostolat à convertir les hérétiques et à prendre soin des indigents.

Martyrologe romain

SOURCE : https://nominis.cef.fr/contenus/saint/1838/Saint-Patient.html

SAINT PATIENT, ÉVÊQUE DE LYON (480)

Par Abbe V.B.

Publié le 10 septembre 2018

Il succéda à saint Eucher comme évêque de Lyon en 450. Il était issu d’une famille lyonnaise, riche et noble. Il fut un pasteur très actif. Son peuple souffrait de la faim et menaçait de quitter la ville ; par ses jeûnes et ses prières, il retint, uni, son troupeau. Son abstinence, ses prières et ses générosités le firent admirer de Chilpéric, roi de Bourgogne, et de la reine, dont Lyon était le séjour. La foi et la religion croissaient de jour en jour par son ministère… Il n’y avait que le nombre d’hérétiques qui diminuait. Parmi les églises que saint Patient avait fait bâtir, il y en avait une, située entre la Saône et le grand chemin, tournée vers l’orient, qu’il chérissait. La consécration de l’église des Saints-Apôtres, aujourd’hui Saint-Nizier, fut une longue fête qui dura huit jours en 469. Il s’imposa dans les affaires temporelles, et son autorité morale pesa auprès des rois. Il mourut en 480 et fut enterré en l’église Saint-Just.

SOURCE : https://present.fr/2018/09/10/saint-patient-eveque-de-lyon-480/

PATIENT DE LYON

Évêque, Saint

+ ca 491

La plupart de nos contemporains sont des gens impatients. Et nous-mêmes, nous tombons souvent dans les manifestations de ce défaut. Il nous faut tout, tout de suite, et attendre est vraiment une épreuve douloureuse. Moi qui vous parle en ce moment, je connais bien ce défaut; aussi, lorsque j'ai aperçu, au cours de mes recherches, qu'un saint s'appelait Patient, ai-je voulu en savoir plus. Et voici ce que j'ai trouvé. 

Tout d'abord j'appris, extrait d'un texte du XIVème siècle, de Saint Grégoire de Tours, que "l'histoire ne nous apprenait rien de certain touchant la naissance, l'éducation et les premiers emplois de saint Patient, évêque de Lyon. Il fut choisi, pour gouverner l'Église de cette ville, après la mort de saint Eucher." On croit cependant savoir qu'il assista, avec saint Euphrone, évêque d'Autun, à l'ordination de Jean, évêque de Châlon-sur-Saône. Quant au reste de l'histoire de saint Patient, nous ne le connaissons que par ce que Sidoine Apollinaire, un ami et contemporain de saint Patient, nous en a raconté. 

Ainsi, Patient fut évêque de Lyon au Ve siècle, peut-être vers 470. Il était réputé pour sa grande charité et son dévouement aux pauvres. Il semble que Dieu ait suscité saint Patient pour être le soutien et la consolation de la Gaule, au milieu des calamités dont ce pays fut affligé pendant une grande partie du cinquième siècle. Les Bourguignons, ou Burgondes, alors maîtres de la ville de Lyon, étaient presque entièrement barbares, et de plus infectés par les hérésies de l'arianisme et du photinianisme. Le photinianisme, c'est le nom donné à l'arianisme dont les idées avaient été reprises et poussées jusqu'aux derniers excès par Photin, évêque de Sirmium, en Serbie, et l'une des capitale de l'empire romain. Le saint évêque Patient trouva d'abord le moyen de gagner le cœur des bourguignons; il éclaira ensuite leurs esprits, il les convainquit de la vérité, et les retira de leurs erreurs.  

Évêque de Lyon, Patient consacrait ses veilles à la prière et employait les sommes d'argent qu'il possédait pour soulager les pauvres et la misère de son peuple. Lors d'une famine, (vers 480) il fit arriver du blé par le Rhône et la Saône pour nourrir la population. Saint Sidoine Apollinaire raconte: "À Lyon, vers 480, saint Patient, évêque, poussé par la charité, fit distribuer une grande quantité de blé aux cités le long du Rhône et de la Saône, pour venir en aide aux populations affamées et consacra largement son apostolat à convertir les hérétiques et à prendre soin des indigents." 

Mais son zèle ne se concentrait pas à la seule province dont il était chargé; il embrassa d'autres parties de la Gaule. En effet, les Burgondes avaient ravagé le pays non seulement le long du Rhône et de la Saône jusqu'à la Loire, mais aussi les provinces voisines occupées par les Burgondes.

Saint Sidoine Apollinaire, qui était l'ami de saint Patient et qui le regardait comme son évêque avant qu'il fût lui-même élevé à l'épiscopat, ne parlait de lui qu'avec de grands éloges. Il affirmait qu'il ne lui manquait aucune des vertus qui forment un saint prélat. Il relève principalement sa charité pastorale qui s'étendit jusqu'aux extrémités des Gaules… Patient considérait toujours la nature des besoins sans s'occuper de la qualité des indigents. Sidoine admirait en saint Patient, à la fois  son zèle pour la gloire de Dieu, et sa charité pour les pauvres. Patient savait, comme saint Ambroise, tempérer la sévérité par la douceur, et l'activité par la prudence. Ses soins et ses discours convertirent un grand nombre d'hérétiques, et attiraient chaque jour à l'église de nouveaux enfants. 

Voici plus étrange: les revenus dont saint Patient avait besoin, se multipliaient en quelque sorte dans ses mains. Il les employait à nourrir ceux qui étaient dans l'indigence et à bâtir de nouvelles églises, à réparer ou à embellir les anciennes. L'Auvergne et l'Aquitaine ressentirent aussi les effets de ses libéralités et lui en furent très reconnaissants. Tout croissait sous sa main dans la maison du Seigneur dont Patient avait l'intendance; seul le nombre des hérétiques diminuait de jour en jour, grâce à l'application qu'il apportait pour les convertir. 

La grandeur et la solidité de la vertu de notre saint prélat se manifestaient dans toutes ses autres actions. Notre Saint construisit de nouvelles églises; d'autres furent restaurées et embellies par ses soins: on peut citer ici la construction de l'église primitive de Saint-Irénée, et la transformation, en un riche sanctuaire, de la grotte où saint Zacharie avait déposé les corps des glorieux Martyrs. 

Saint Patient fit construire 2 autres églises, celles de Saint-Romain et de Saint-Pierre le Vieux. La première occupait la place où, suivant la tradition, les eaux qui tombaient de la colline, teintes du sang des confesseurs de la Foi, après le massacre ordonné par Sévère, avaient formé comme un lac avant de s'écouler dans la Saône. La seconde était destinée à perpétuer la date du jour où avait eu lieu ce massacre. On croit savoir que saint Patient bâtit encore l'église de Saint-Pierre et saint-Saturnin, dont les historiens rapportent la fondation à l'an 490.

Nous ne connaissons aucun écrit de saint Patient; cependant on lui attribue communément la 48ème des homélies qui furent attribuées à Eusèbe d'Émèse. C'est une réfutation des erreurs des Photiniens et des Ariens. Par contre, ce dont on est sûr, c'est que l'Église lui est redevable de la Vie de saint Germain d'Auxerre, qu'il fit écrire par Constance, prêtre de son clergé. 

Saint patient mourut vers l'an 491, et peut-être le 14 septembre, jour où l'on célèbre sa fête à Lyon. Son corps fut enterré, ou du moins transporté dans l'église Saint-Just. Ses reliques y furent trouvées longtemps après; on les y conserva religieusement jusqu'au XVIème siècle, où elles furent dissipées avec beaucoup d'autres, lors des troubles commis par des Huguenots à l'occasion des guerres dites "de religion" qui ruinèrent l'église de Saint-Just. 

Mes chers amis auditeurs, vous avez pu remarquer toutes les incertitudes qui entourent la vie de notre saint Patient. C'est pourquoi je vous fais une  suggestion: pourquoi, parmi vous, quelqu'un ne prendrait-il pas son courage à deux mains, et n'irait-il pas consulter des archives, à Lyon notamment. Les résultats de cette étude nous intéresseraient tous.  

Voici une autre suggestion: nous pourrions aussi demander à notre Église de faire de saint Patient le grand Patron de tous nos contemporains qui s'agitent trop ou qui s'impatientent…

Paulette Leblanc

SOURCE : http://nova.evangelisation.free.fr/leblanc_patient_de_lyon.htm

Saint Patiens of Lyon

Also known as

Paziente

Memorial

11 September

Profile

Archbishop of LyonFrance. Worked with, and was highly praised by Saint Sidonius ApollinarisBishop Patiens donated all his income to the poor.

Died

c.491

Canonized

Pre-Congregation

Additional Information

Book of Saints, by the Monks of Ramsgate

Lives of the Saints, by Father Alban Butler

books

Our Sunday Visitor’s Encyclopedia of Saints

other sites in english

Catholic Online

sitios en español

Martirologio Romano2001 edición

fonti in italiano

Santi e Beati

MLA Citation

“Saint Patiens of Lyon“. CatholicSaints.Info. 7 February 2022. Web. 11 September 2022. <https://catholicsaints.info/saint-patiens-of-lyon/>

SOURCE : https://catholicsaints.info/saint-patiens-of-lyon/

Book of Saints – Patiens – 10 September

Article

(SaintBishop (September 10) (5th century) An Archbishop of Lyons of whom Saint Sidonius Apollinaris, his contemporary and admirer, testifies that, despite the austerity of his life, he made himself “all things to all men.” He played his part zealously in repressing the heresies of his time; but his memory remains in especial benediction among the poor and distressed, not only of his own Diocese, but of other parts of Gaul. To their relief he devoted all his revenues.

MLA Citation

Monks of Ramsgate. “Patriens”. Book of Saints1921. CatholicSaints.Info. 16 August 2016. Web. 11 September 2022. <https://catholicsaints.info/book-of-saints-patiens-10-september/>

SOURCE : https://catholicsaints.info/book-of-saints-patiens-10-september/

September 11

St. Patiens, Archbishop of Lyons, Confessor

GOD, by an admirable effect of his holy providence, was pleased to raise up this holy prelate for the comfort and support of his servants in Gaul, under the calamities with which that country was afflicted during great part of the fifth century. For his extraordinary virtues he was placed in the archiepiscopal chair of Lyons some time before the year 470: many think soon after the death of St. Eucherius in 450. 1 By the dignity of his see he was metropolitan of the province called the Second of Lyons; but he diffused the effects of his boundless charity over all the provinces of Gaul. Providence wonderfully multiplied his revenues in his hands, to furnish him with abundant supplies to build a great number of rich and stately churches, to repair, adorn, and embellish many old ones, and to feed the poor in the greater part of the towns in Gaul, as St. Apollinaris Sidonius assures us. 2 That illustrious contemporary prelate and friend of our saint declares, that he knew not which to admire and praise more in him, his zeal for the divine honour or his charity for the poor. By his pastoral solicitude and assiduous sermons many heretics were converted to the faith, and the Catholic church every day enlarged its pale. A great field was opened to the holy prelate for the exercise of his zeal; for the Burgundians, who were at that time masters of the city of Lyons, were a brutish and savage nation, and infected with the heresies of the Arians and Photinians. St. Patiens found the secret first to gain their hearts and afterward to open their understandings, convince them of the truth, and draw them out of the abyss of their errors.

The forty-eighth sermon among those attributed to Eusebius of Emisa, which is ascribed by the learned to our saint, is a confutation of the Photinian and Arian heresies. 3 By order of St. Patiens, Constantius, a priest among his clergy, wrote the life of St. Germanus of Auxerre, which work he dedicated to our saint, and to Censurius of Auxerre. All pastoral virtues shone in an eminent degree in this apostolic bishop, says St. Apollinaris Sidonius. Like another Ambrose, he knew how to join severity with compassion, and activity with prudence and discretion. He seems to have died about the year 480. 4 His name is honoured on the 11th of September in the Roman Martyrology. See Apollinaris, Sidonius, Tillemont, Dom. Rivet, Hist. Littér. de la France, t. 2, p. 504.

Note 1. See Tillemont, Hist. Eccl. t. 15, p. 129; t. 16, p. 97. [back]

Note 2. Apoll. Sidon. l. 2, ep. 10; l. 6, ep. 25, et ep. 12. [back]

Note 3. Eusebius, bishop of Emisa, (otherwise called Apamea, Hama, and at present Hems, upon the Orontes, in Syria, thirty miles from Aleppo,) was linked with the Semi-Arians, and flourished in 340. It is agreed that the homilies published under his name were mostly compositions of Gallican prelates in the early ages of that church. Several seem to belong to St. Patiens, to whom Miræus, (Auctor. de Scriptor. Eccles. c. 118,) Papirius Masson, and the Jesuit, Theophilus Raynaudus, (t. 8, p. 1671,) think the acts of St. Genesius are to be ascribed. [back]

Note 4. See Gall. Chr. Vet. a fratribus Sammarthanis, t. 1, p. 295. [back]

Rev. Alban Butler (1711–73).  Volume IX: September. The Lives of the Saints.  1866.

SOURCE : https://www.bartleby.com/210/9/113.html

SAINT PATIENS OF LYONS (DIED CIRCA 480)

Roman Catholic Archbishop

The 400s CE (labeled that after that fact) intrigue me.  In Western Europe the Western Roman Empire faded away, the title of Emperor entering the dustbin of history in 476.  The empire had gone away by then; its demise had been gradual.  St. Patiens witnessed the end of the Western Roman Empire; he outlived his country.

St. Patiens functioned as Archbishop of Lyons from circa 450.  He lived simply, led successful missionary efforts, resisted Arianism, and gave his income to help the poor.  He also had to cope with an invasion of Goths and to feed to thousands of people and supervise the rebuilding of many church buildings in the wake thereof.  And he oversaw the construction (as opposed to repair and rebuilding) of other church buildings.  St. Patiens won the approval of St. Sidonius Apollinaris, who wrote a laudatory poem about him.

St. Patiens was also a peacemaker.  The Bishop of Chalon-sur-Saone had died.  For some reason or set of reasons this event had created serious dissension in that diocese.  So St. Euphonius of Autun invited St. Patiens to participate in the reconciliation process.  Our saint accepted, of course.

(Aside:  I found almost no information about St. Euphonius of Autun.  I discovered variations on his name and at least two different years in which he might have died.  In simple terms, I know too little to write about him intelligently.)

St. Patiens also commissioned a priest, Constantius, to write a biography of St. Gemanus of Auxerre.  This work became famous and preserved facts of that saint’s life.

It seems that the main work of St. Patiens was to rebuilt the part of Christ’s Church of which he was shepherd.  And he did it well.  Faithfulness has not guaranteed success, of course.  St. Gregory Thaumaturgus began his episcopate with seventeen Christians, labored faithfully for decades, and died with seventeen Christians.  But tangible results must have bolstered the spirits of St. Patiens.

May we–you, O reader, and I–labor faithfully in the tasks God has appointed for us.  And, whether or not we see tangible results, may we not grow weary.

KENNETH RANDOLPH TAYLOR

JULY 20, 2012 COMMON ERA

THE FEAST OF SAINTS FLAVIAN II OF ANTIOCH AND ELIAS OF JERUSALEM, ROMAN CATHOLIC PATRIARCHS

THE FEAST OF SAINT ANSEGIUS OF FONTANELLE, ROMAN CATHOLIC ABBOT

THE FEAST OF ELIZABETH CADY STANTON, AMELIA BLOOMER, SOJOURNER TRUTH, AND HARRIET ROSS TUBMAN, WITNESSES TO CIVIL RIGHTS FOR AFRICAN AMERICANS AND WOMEN

Almighty God, you have surrounded us with a  great cloud of witnesses:

Grant that we, encouraged by the good example of your servant Saint Patiens of Lyons,

may persevere in running the race that is set before us,

until at last we may with him attain to your eternal joy;

through Jesus Christ, the pioneer and perfecter of our faith,

who lives and reigns with you and the Holy Spirit,

one God, for ever and ever.  Amen.

Micah 6:6-8

Psalm 15

Hebrews 12:1-2

Matthew 25:31-40

Holy Women, Holy Men:  Celebrating the Saints (2010), page 724

SOURCE : https://neatnik2009.wordpress.com/2012/07/20/feast-of-st-patiens-of-lyons-september-11/

San Paziente di Lione Vescovo

11 settembre

† 480

Nella diocesi di Lione in Francia, si impegnò a fondo nell'apostolato di conversione degli eretici e di assistenza ai bisognosi.

Successore di sant'Eucherio nella cattedra di Lione pare appartenesse ad una grande famiglia di quella città, Fu consacrato vescovo certamente poco dopo il 450. Amico personale di Sidonio Apollinare, col quale era in corrispondenza, fu un uomo di cultura e gli si attribuiscono, ma senza dati precisi; alcune opere, tra cui un De ecclesiastis dogmatibus e alcuni Sermoni.

Partecipò a parecchi concili, soprattutto a quello di Arles contro Lucido (474 o 475). Nel 470 era intervenuto nella controversa elezione episcopale di Chalon-sur-Saóne. Amico di Chilperico, re cattolico della Borgogna, fu anche in relazione con il re ariano dei Visigoti, Enrico, di cui seppe mitigare in Galla l’azione in favore dell’eresia. Sidonio Apollinare esalta il suo apostolato verso gli eretici, le conversioni da lui ottenute tra i barbari, ma anche la sua bontà, il suo amore per gli umili, il suo equilibrio in tutte le occasione, le cure e gli abbellimenti che riservò alla sua chiesa, la fondazione di nuove chiese, la restaurazione di antichi santuari. La storia fa risalire a lui il compimento della grande chiesa di santo Stefano a Lione con la trasformazione del battistero di san Giovanni e la costruzione della chiesa dei santi Apostoli. Si ricordano anche le opere di carità durante la carestia del 472-475, le distribuzioni di grano che si estesero fino alle città di Arles, Avignone, Riez, Albi, Valenza, Clermont.

Morì santamente senza dubbio poco prima del 494 e fu sepolto a san Giusto. E' iscritto nel Martirologio Geronimiano l'11 settembre, data in cui fu accolto anche nel Romano.

Martirologio Romano: A Lione in Francia, san Paziente, vescovo, che, mosso da carità, distribuì gratuitamente il frumento alle città disposte lungo il Rodano e la Saône per soccorrere le popolazioni oppresse dalla fame e si impegnò a fondo in un apostolato di conversione degli eretici e di cura dei bisognosi.

San Paziente (Patiens, Patient) è un vescovo di Lione. Nella cronotassi ufficiale è inserito al ventesimo posto. Nella lista succede a Sant’Eucherio e precede San Lupicino.

Il nome di San Paziente è riportato nel più antico catalogo episcopale, contenuto in un evangelario della metà del IX secolo. Il catalogo è stato redatto attorno agli anni 799-814 all'epoca del vescovo Leidrado e si basa sui dittici originari della Chiesa lionese. Il nome di San Paziente è pure ricordato anche in un secondo catalogo episcopale, riportato da Hugues di Flavigny nella sua Chronica universalis.

Si presume sia vissuto nel V secolo, e abbia governato la città per quant’anni tra il 451 e il 491.

Di lui non sappiamo ben poco. La tradizione ci riferisce che San Paziente mosso da grande carità per soccorrere le popolazioni oppresse dalla fame, distribuì gratuitamente il frumento delle citta disposte lungo il Rodano e la Saône. Inoltre viene ricordato come un vescovo che si impegnò in un continuo apostolato per la cura dei bisognosi. Grande il suo impegno per la conversione degli eretici.

La sua festa, attraverso i martirologi, è stata fissata nel giorno 11 settembre.

Autore: Mauro Bonato

SOURCE : http://www.santiebeati.it/dettaglio/69820

SAN PATIENS

11 de Septiembre

En la serie de calamidades que azotaron a las Galias durante un período que abarcó buena parte del siglo V, Dios favoreció a sus servidores al enviarles a este santo prelado que les sirvió de consuelo y de apoyo. Alrededor del año 450, fue elevado a la sede episcopal de Lyon.

La devastadora incursión de los Godos en Borgoña provocó una época de hambre, durante la cual, San Patiens, por cuenta propia, alimentó a millares, gracias a la providencia, que siembre le daba ciento por uno, multiplicando sus caudales maravillosamente a fin de que siempre hubiera lo suficiente con qué construir iglesias, repararlas y socorrer a los pobres, "en cualquier rincón de las Galias que estuvieran".

El santo era calificado como un hombre virtuoso y justo, activo, ascético y misericordioso y era muy admirado por su celo apostólico y su gran caridad hacia los pobres. Gracias a su solicitud pastoral y a sus sermones, numerosos herejes se convirtieron, sobre todo amos y señores de Lyon que por aquel entonces, favorecían decididamente la herejía de los arrianos y aún había algunos obispos en las diócesis que no estaban libres de aquellos errores.

Cuando la diócesis de Chalon-sur-Saòne quedó envuelta en la confusión y la discordia por la muerte de su Obispo, San Eufronio de Autun invitó a San Patiens para que le ayudase en la pacificación de la comarca y en la terminación del escándalo. Por orden de San Patiens, uno de los sacerdotes de su clero, llamado Constancio, escribió la "Vida de San Germano de Auxerre", la que el autor dedicó a su obispo. Se desconoce la fecha exacta de su deceso pero al parecer, ocurrió alrededor del año 480.

SOURCE : https://www.aciprensa.com/santos/santo.php?id=272

Voir aussi : https://www.newadvent.org/cathen/09472a.htm