Saint Jean Macias
Dominicain missionnaire
au Pérou (+ 1645)
Né en Espagne de parents nobles mais ruinés, il se place d'abord comme berger. Pour faire fortune, il émigre au Pérou et travaille à Lima chez un boucher. Émule de saint Martin de Porrès, à 37 ans, il entre comme frère convers chez les dominicains de cette ville. Frère portier, il accueille avec une immense charité les pauvres et les malades, se privant souvent de nourriture pour les nourrir et les assister.
Grégoire XVI l'a béatifié en 1837
Il était né dans l'Estramadure espagnole à Ribera del Freno. Orphelin et berger, il trouve déjà le moyen de consacrer son temps une bonne partie de son maigre salaire à soulager les malades et les pauvres. En 1619, à 34 ans, il part pour l'Amérique, au Pérou et travaille à Lima chez un boucher. Trois ans plus tard il entre chez les Dominicains comme frère lai au couvent Sainte-Madeleine de Lima. Jusqu'à la fin de sa vie, il fut le portier de son couvent, et ce, pendant 22 ans. Il mène une vie profonde de prière et de pénitence tout en secourant de nombreux pauvres.
Voir aussi sur le site des Dominicains canadiens.
À Lima au Pérou, en 1645, saint Jean Macias, religieux de l'Ordre des
Prêcheurs, qui s'acquitta longtemps des plus humbles fonctions, prit grand soin
des pauvres et des malades et pria assidûment au moyen du Rosaire pour les âmes
des défunts.
Martyrologe romain
SOURCE : https://nominis.cef.fr/contenus/saint/8257/Saint-Jean-Macias.html
Saint Jean MACIAS
Nom: MACIAS
Prénom: Jean (Juan)
Nom de religion: Jean
(Juan)
Pays: Espagne - Pérou
Naissance:
02.03.1585 à Ribera del Fresno (Badajoz)
Mort:
16.09.1645 à Lima
Etat: Frère dominicain
Note: Part pour
l'Amérique frère lai, portier du couvent des Dominicains de Lima
Béatification:
1837 à Rome par Grégoire XVI
Canonisation:
28.09.1975 à Rome par Paul VI
Fête: 16 septembre
Réf. dans l’Osservatore
Romano:
Réf. dans la
Documentation Catholique: 1975 p.859
Notice
Juan Macias naît en 1585
à Ribera del Fresno, dans l'Estrémadure espagnole. Orphelin et berger, il
trouve le moyen de consacrer une bonne partie de son gain à soulager les
pauvres. En 1619, à 34 ans, il part pour l'Amérique et travaille à Lima chez un
boucher. Trois ans plus tard il entre chez les Dominicains comme frère lai au
couvent Sainte-Madeleine. Dans sa loge de portier qu'il occupera pendant 22
ans, il mène une vie profonde de prière et de pénitence tout en secourant de nombreux
pauvres. Il meurt le 17 septembre 1645.
Manaoag-Mapandan-Urdaneta
City Road (Manaoag) Cabanbanan, Oraan East, Oraan West, Mermer and Parian
villages - core local access farm-to-market Road Aloragat River Oraan East,
Manaoag, Pangasinan Paddy fields in Manaoag, Pangasinan Maps of Manaoag,
Manaoag, Pangasinan Oraan West, Manaoag, Pangasinan Saint John Macias Chapel of
Oraan West, Manaoag
Saint Juan Macías
Religieux o.p. au Pérou († 1645)
Commémoration :
Martyrologium Romanum le 16 septembre (dies natalis).
Ordo Fratrum Praedicatorum le 18 septembre.
J |
uan Macías (Arcas
Sanchez) naît à Ribera del Fresno (Badajoz, Espagne) le 2 mars 1585.
De parents nobles et ruinés, qu'il perdit de bonne heure, il fut élevé par son
oncle paternel au diocèse de Palencia et travailla comme berger. Il a une
apparition de St Jean (bel enfant). C'était un enfant sérieux et pieux qui
avait une très grande dévotion pour le Rosaire, qu’il récitait trois fois par
jour, pour lui-même, pour les pécheurs et pour les âmes du Purgatoire. Il
trouve déjà le moyen de consacrer son temps et une bonne partie de son maigre
salaire à soulager les malades et les pauvres. Il va à Jerez, à Séville.
En 1619, à 34 ans, il
s'embarque pour l'Amérique du Sud en compagnie d'un marchand qui l’a embauché
et qui le licencie à l’arrivée. Il erre (900 lieues dans les solitudes) et
arrive finalement à Lima où il reprend son premier métier, berger.
En janvier 1623, âgé de 38 ans, il demanda l'habit de frère convers au couvent
dominicain de Sainte Marie-Madeleine. Jusqu'à la fin de sa vie, pendant 22 ans,
il fut le portier du couvent. Il accueille avec une immense charité les pauvres
et les malades, se privant souvent de nourriture pour les nourrir et les
assister. Dur envers lui-même, doux envers les autres. Il a fait des miracles.
Il avait 16 ans de moins
que Martin de Porrès, qui était alors au couvent du Saint Rosaire, aussi à
Lima. Comme lui, il mena une vie pénitente (jeûnes, cilice, discipline), il
passait une partie de ses nuits à prier pour les âmes du purgatoire. Comme lui,
il fut d'une admirable humilité, supportant pendant plus de douze ans les
reproches, les injustices et les calomnies. Comme lui encore, il eut la passion
des pauvres et des malades. Il en nourrissait 200 chaque jour ; il les servait
à genoux, les réconfortait par des dons de vêtements ou d'argent provenant de
ses quêtes, leur rendait les plus humbles services. Il a exercé aussi très
largement le ministère du conseil, ramenant à Dieu les égarés.
Cet illettré parlait de
Dieu comme un docteur. Jean avait un tel rayonnement, que beaucoup de gens
grâce à lui revinrent à Dieu. Comme Martin enfin, il mourut après avoir prédit
le jour de sa mort (le 16 septembre 1645) et lié ses reins d'une chaîne de fer.
« Jean Macias n’a ni prêché ni écrit. Ce frère aurait été étonné si on lui
avait dit que son humble vie apporterait un message à notre monde, et de plus,
un message social. Mais c’est justement cette humble vie qui aujourd’hui est un
témoignage pour nous. Il connaissait le saut dans l’inconnu, le mélange
incessant d’espérance et de peur, les difficultés du déracinement et de
l’adaptation. Il était de ces millions de gens qui depuis des siècles sont
poussés d’un pays à l’autre, pas pour leur plaisir ni par désir d’aventure,
mais par la pression des événements.... dans ce petit monde des déracinés il
est devenu un saint, au milieu des plus pauvres. »
Juan Macías a été
béatifié en 1837 par Grégoire XVI (Bartolomeo Cappellari, 1831-1846) et
canonisé le 28 septembre 1975 par saint Paul VI (Giovanni Battista
Montini, 1963-1978).
SOURCE : https://www.levangileauquotidien.org/FR/display-saint/424bbe3a-0a3a-428c-8947-7ff59830c4d7
Saint Jean Macias (†
1645)
Un émule de saint Martin
de Porrès. Né en Espagne vers 1585, de parents nobles et ruinés qu’il perdit de
bonne heure, il fut élevé par son oncle paternel au diocèse de Palencia et
travailla comme berger. C’était un enfant sérieux et pieux qui avait une très
grande dévotion pour le Rosaire : il le récitait, dit-on, trois fois par jour,
pour lui-même, pour les pécheurs et pour les âmes du Purgatoire. Un jour, il
quitta son pays et s’embarqua pour l’Amérique du sud en compagnie d’un marchand
au service de qui il s’était engagé. Il parcourut plusieurs régions et aboutit
finalement à Lima où il demanda l’habit de frère convers au couvent des
dominicains. Il avait seize ans de moins que Martin de Porrès qui était alors
au couvent du Saint Rosaire, tandis que jean était à celui de Sainte
Marie-Madeleine.
Comme lui, il mena une
vie pénitente en s’adonnant aux jeûnes, au port du cilice, à l’usage des
disciplines de fer, et une vie d’oraison à quoi il consacrait une partie de ses
nuits. Comme lui, il fut d’une admirable humilité, supportant pendant plus de
douze ans les reproches, les injustices et les calomnies. Comme lui encore, il
eut la passion des pauvres et des malades : « Il en nourrissait deux cents
chaque jour ; il s’appliquait à les servir à genoux, à les réconforter par des
dons de vêtements ou d’argent provenant de ses quêtes, à les secourir en leur rendant
les plus humbles services ». Il a exercé aussi très largement le ministère
du conseil, ramenant à Dieu les égarés. « Cet illettré parlait de Dieu
comme un docteur ».
Comme Martin enfin, il
mourut le 17 septembre 1645 à 60 ans « après avoir prédit le jour de sa
mort et lié ses reins d’une chaîne de fer ». Grégoire XVI l’a béatifié en
1837. (Source : Chéry, Henri-Charles. Saints et bienheureux de la famille
dominicaine. Fraternité dominicaine Lacordaire. Lyon. 1991.)
SOURCE : http://dominicains.ca/figures-dominicaines/saint-jean-macias/
St. Juan Macias
St. Juan Macias is a saint dear to the heart of
Dominicans. To the chorus of Dominican saints, this humble lay
brother adds his characteristic notes of contemplation and spiritual
friendship, a living example of the Dominican motto, “to contemplate and to
give to others the fruits of our contemplation.”
Juan Macias was born on
March 2, 1585 in a small village in southwestern Spain. His parents were poor
farmers; both died when Juan and his sister Agnes were young. The two children
were raised by their uncle whose last name, “Macias,” they took as their own.
When he was sixteen, Juan
met a Dominican priest while attending Mass in a neighboring village. Like most
young people, Juan was full of wonder about what his future would hold. This
experience made a new impression on Juan and opened his heart to the
possibility of a Dominican vocation. Unlike most young people, Juan received
another special grace: it is said that as he began to seek God’s will for his
life, he was frequently visited by the Blessed Virgin Mary and by his patron,
St. John the Evangelist.
At the age of 35, Juan
still felt drawn to the Dominican Order. St. John told him that it was not to
be in Spain that he would become a Dominican, but in Lima, Peru. In 1622, Juan
Macias entered the Dominican convent of St. Mary Magdalene in Lima, Peru. He
entered as a lay brother, a non-ordained friar who, instead of preaching, would
do the manual labor necessary in the monastery. Juan was the assistant Porter
(doorkeeper) until his death in 1646. Although he was uneducated, Juan Macias
exemplified the Dominican charism. Like St. Dominic, he learned the most
sublime theology by studying the “book of charity,” the Cross. Juan Macias’
entire life preached the Word of God to those he met.
One of Juan Macias’ chief
duties was to meet the poor who came to the convent seeking material or
spiritual assistance, often over two hundred people every day. Besides his
cheerful disposition and encouraging manner, Juan Macias became known for the
sometimes miraculous nature of his service to the poor. Everyone knew that Juan
worked extremely hard to collect alms for distribution. Still, he would often
return empty handed. Yet, somehow Juan never turned anyone away. From what he
had been able to collect, he would have enough to feed all who came to him for
help.
Juan Macias knew that he
must help meet the physical needs of those who came to him, but he also knew
that their spiritual hunger was much greater. Juan was an instrument of
conversion for many.
Juan Macias is well known
for his close friendship with another Dominican saint, Martin de Porres. The
two saints often met on their daily rounds of the city and became close
spiritual friends as well. They were a constant source of encouragement and
ideas for one another. The two were beatified together in a single ceremony by
Pope Gregory XVI in 1837.
The Dominican Order, the
Order of Preachers, has a long tradition of saints who inspire us through their
preaching, most often by placing their intellectual gifts at the service of
Christ and His Church through teaching, writing, or preaching parish retreats.
The source of strength of the preacher, however, comes through holiness of life
in union with Christ. In this sense, St. Juan Macias captures the essence of
the Dominican charism, preaching his homily through the witness of his daily
life.
Dominican Saints 101: St.
Juan Macias
September 18, 2011
St. Juan Macias
(1585-1645, feast day – Sept. 18) lived in Lima, Peru at the same time as St. Martin de Porres and
only 5 years after the death of St. Rose
of Lima. Originally from Spain, St. Juan Macias first met the
Dominicans at the age of 16 but was told in a revelation that he wasn’t to
enter yet. Later, he traveled to the New World, and at the age of 35, he
entered the Dominican convent of St. Mary Magdalene in Lima (St. Martin was in
the convent of Santo Domingo, otherwise known as Holy Rosary) as a laybrother
(cooperator brothers were called laybrothers then). Now while many historians
might try to avoid talk of miracles and the supernatural and look solely at the
heroic sanctity of saints, sometimes it is good to look at how God can work in
these scientifically unexplainable ways. And even though St. Juan Macias
wasn’t known to be a miracle worker of the magnitude of saints like St. Vincent
Ferrer or St. Martin de Porres, he still lived a life full of supernatural
graces. For instance, he was attacked by demons from the moment that he enter
the Order, he had visions of St. John the Evangelist throughout his life, he
would disappear when the overly curious or wealthy were looking at him, and he
was visited by many of the souls whom he had liberated from Purgatory (he is
said to have freed more than a million through his prayers and sacrifices –
talk about devotion
to the souls in Purgatory). He was well known mainly for two things during
his life. First, he was known to love the Rosary, which he began to pray
as a child in Spain while he shepherded his uncle’s flock of sheep. He
would pray the Rosary constantly, especially when he had any moment of free
time. Secondly, he was known for his generosity to the poor, 200 of whom
he fed every day. He was greatly aided in this by his little donkey that
he sent through Lima. He had a little sign which put on it asking for
donations for the poor. The donkey, knowing his route perfectly, would
travel through the streets and come back with benefactions for the city’s
poor. Often the donkey would stop at certain locations and make loud
noises so that the people inside would come out to make their donations. St.
Juan Macias was beatified with St. Martin de Porres in 1837 by Pope Gregory XVI
and was canonized in 1975 by Pope Paul VI. O God, you went before the
blessed confessor, John, in the fullness of your grace, and willed that he
should flourish in a humble state of life by the radiance of his ways; grant
us, we beg, to tread in his steps that we may reach you with unsullied souls.
SOURCE : https://opeast.org/2011/09/dominican-saints-101-st-juan-macias/
Blessed John Macias
(1585-1645)
John Masias was born in Ribera, in Spain, and, when
very small, he was left an orphan. He was adopted by a
kindly uncle who set him to herding his sheep. The little boy was naturally
pious, and passed his spare time in saying the Rosary. Our Lady and the Christ
Child appeared to him several times, and he was often visited by his patron,
St. John the Evangelist, who once showed him a vision of heaven, telling him:
“This is my country.”
When John was about
twenty, he went to Mass in the church of the Dominicans in a neighboring city.
For the moment, it seemed to him that his vocation was joining the Friars
Preachers now, but St. John appeared to him, telling him that he must go
elsewhere. In 1619 he embarked for the Indies, where many Spaniards were going,
either to convert the natives or to seek a fortune. After a long and hazardous
journey, he arrived in Lima.
There were at the time
four convents of the Friars Preachers in Lima: the College of St. Thomas; the
house of St. Rose, where Sister Rose of St. Mary had died just five years
before; Santo Domingo or Holy Rosary, where the holy Negro laybrother, Martin
de Porres, was performing such astounding miracles; and the convent of St. Mary
Magdalen, which was small and poor. John decided to enter St. Mary Magdalen
and, in 1622, he received the habit of a laybrother there. On the night of his
profession, devils appeared to tempt and reproach him. He was attacked bodily,
and, although he called on Jesus, Mary, and Joseph for help, the demons
continued what was to become twelve years of torture, by actually throwing him
from one cloister to another.
John was appointed
assistant to the porter, and lived in the gatehouse. There the poor came for
food, and the rich for advice. He became adept at begging for the poor, always
managing to find enough for the more than two hundred people who came daily for
help. He had little use for the wealthy and curious, and would sometimes baffle
them by simply disappearing while they were looking at him. On occasion, his
friend and patron, St. John, went out collecting alms for him. Also, legend
relates that he had a little burro that he would send out by itself, with a
note asking for what was needed in one of the empty panniers on its back. Told
where to go, the burro made his route faithfully; and if the rich man on whom
he called was ungracious, or even hid himself to avoid giving alms, the little
burro made quite a noise, and it quickly brought the desired results.
Rays of light streamed
from the blessed’s face as he taught the catechism to the poor, or prayed by
himself in the gatehouse. He said an amazing number of rosaries and made no
less than twenty daily visits to the Blessed Sacrament. He is said to have
liberated more than a million souls from purgatory, many of whom came back,
while he was at prayer, to thank him for his help.
One day a certain ship
captain came to the gatehouse and asked to look around. John took him by the
arm and led him to the crucifix, warning him to look well on it and think of
his sin. Terrified, the captain fell to his knees, confessing that he was an
apostate religious, thirty years away from the sacraments, and he begged for a
priest. On another occasion, the brothers were building a flight of steps and,
having measured a beam wrong, they were annoyed because it did not fit. John
took the beam in his hands and stretched it to fit their needs. These, and many
other miracles, led people to venerate him as a saint during his lifetime. His
recreation was to talk of the things of God with the other holy laybrother,
Martin de Porres.
At the time of his death,
Our Lady, St. Dominic, his patron, St. John, and many other saints, came to
accompany him to heaven. They were seen by some of the brothers.
(Source : Dorcy, Marie
Jean. St. Dominic’s Family. Tan Books
and Publishers, 1983)
SOURCE : http://dominicains.ca/figures-dominicaines/saint-jean-macias/?lang=en
A holy time-saver: This
saint recruited his donkey to help him multiply his hours and energy
Larry Peterson - published
on 09/18/19
St. John Macias will go
straight to your heart with the story of how he got a little miracle for a
small girl with a big wish.
Juan de Arcas y Sanchez
was born on March 2, 1585, in the Palencia Diocese located in the northwest
part of Spain. His mom and dad were poor peasant farmers who worked hard to
take care of their children. Sadly, both of them died when Juan and his sister
were both very young. The two of them were taken in by their uncle whose last
name was Macias. The children took the name as their own. Juan’s uncle trained
him as a shepherd, and the youngster would spend many of the long, tedious
hours praying the Rosary.
When Juan was a teenager,
he attended Mass in a nearby village. The Mass was offered by a Dominican, and
his preaching touched young Juan deeply. He started to think about joining the
Order of Preachers, and began praying hard for the wisdom to understand and
accept God’s will for his life. He wrote that he was visited often by the
Blessed Virgin, as well as his patron, St. John the Evangelist. In one of these
visions, he reportedly was invited to travel to Peru.
At the age of 25, Juan
began working for a man who had business interests in South America. Some years
later, he was asked if he would like to go there. Remembering his vision, Juan
immediately accepted the offer. It was 1619 when he set out for the Americas.
He was 34 years old.
Juan traveled with
soldiers, missionaries, merchants, adventurers, and those in poverty hoping to
find a second chance. Among those on board, he was considered among those in
poverty. The ship sailed for several months before finally stopping in the
place of his vision, Lima, Peru. He would remain here for the rest of his life.
Never losing his desire
to be a Dominican, Juan entered the Dominican convent of St. Mary Magdalene in
Lima in the year 1622. He began as a lay brother who would not preach but would
do the necessary manual labor required in the monastery. He became the doorkeeper,
and one of his primary duties was to take care of the poor and needy who came
to the door seeking material or spiritual assistance.
It is documented that
Juan would greet more than 200 people a day. He was always cheerful and upbeat
and tried to encourage all who came. His ability to help so many every day came
to be recognized as miraculous. Legend has it that one reason he had such time
and energy to care for so many was because a certain creature multiplied his
efforts. He had a donkey that he would send out to collect food. He hung a sign
on the donkey, and the animal knew what route to take.
Every day the donkey
would walk through the neighboring town collecting food for Friar Juan to give
to the poor. In fact, the donkey knew what homes to “hee-haw” in front of, so
the people would know he was there. He always came back with his carry-bags
filled, and all the people who had come for food were able to be helped.
While in the monastery,
Juan’s life was filled with fervent prayer, frequent penance, and charity. Like
St. Dominic, his holy founder, he learned his theology not merely from books
but by continually devoting himself to studying what is known as the “Book of
Charity,” the Cross. He prayed the Rosary constantly and it is said that his prayers
freed over a million souls from Purgatory.
He became best friends with another great Dominican, St. Martin de Porres. The two men would often meet as they made their daily rounds of Lima and were a steady and constant source of encouragement for each other. They were both beatified on the same day in a single ceremony by Pope Gregory XVI in 1837.
Read more:
St. Martin de Porres: This reconstruction of his face reveals
his humility and charity
Our story finishes with
one last miracle from the life of Juan Macias. A little girl was the last one
in line. When she reached Friar Juan, he asked what she needed, and she told
him a new dress. Juan had nothing like that to give, but he asked the child to
walk with him so they might check the storeroom. The entire way there, Juan
prayed for a miracle. When they got to the storeroom on the bench near the door
was a package neatly wrapped. Juan opened it and inside was a brand new dress
in the exact color and size the girl had hoped for.
John (Juan) Macias was
canonized a saint by Pope St. Paul VI in 1975. His feast is celebrated on
September 18.
St John Macias, please pray for us.
Read more:
Change your perspective on struggles with these words from Rose
of Lima
San Giovanni Macias Religioso
domenicano
Ribera del Fresno,
Spagna, 2 marzo 1585 - Lima, Perù, 16 settembre 1645
Giovanni Macías, frate
laico domenicano, nacque a Ribera del Fresno in Spagna il 2 marzo 1585. Rimasto
orfano, trascorse l'adolescenza presso gli zii, dedito alla pastorizia. Nel
1619 salpò per le Americhe e dopo quattro mesi e mezzo di viaggio, giunse a
Lima, in Perù. Dopo aver lavorato presso un grossista di carne da macello,
Giovanni decise di consacrarsi al Signore: a trentasette anni, entra nei
Domenicani della Maddalena. Si distinse nell'orazione, nel consiglio, nel
carisma della carità, promuovendo opere assistenziali e creando una catena di
soccorsi che si estendevano sino a Quito, a Bogotà e a Cuzco. Morì a Lima il 16
settembre 1645. Fu beatificato, con il suo amico Martino de Porres, nel 1837 da
papa Gregorio XVI. (Avvenire)
Etimologia: Giovanni
= il Signore è benefico, dono del Signore, dall'ebraico
Martirologio
Romano: A Lima in Perù, san Giovanni Macías, religioso dell’Ordine dei
Predicatori, che svolse a lungo le più umili mansioni, curò con zelo poveri e
malati e recitò assiduamente la preghiera del Rosario per le anime dei defunti.
S. Giovanni Macías, canonizzato il 28 settembre 1975, frate laico domenicano, nasce a Ribera del Fresno in Spagna il 2 marzo 1585; bimbo, perse i genitori e passò l’adolescenza e la giovinezza, con una sorella minore, presso gli zii, dedito alla pastorizia.
All’età di circa vent’anni girò per la regione extremeña (Guadalcanar, Jerez, Siviglia ecc.) in cerca di occupazione, pur sentendo vivo il desiderio di consacrarsi a Dio. Tornò al paese nativo, nel 1613, per ritirare il certificato di Battesimo.
Nel 1619 salpò finalmente per le Nuove Terre e dopo quattro mesi e mezzo di estenuante viaggio, giunse alla Città dei Re, Lima. Al termine di un breve periodo di lavoro presso un grossista di carne da macello, Giovanni matura la decisione della scelta del suo stato: a trentasette anni, entra tra i Domenicani della Maddalena, nella Provincia di S. Giovanni Battista; vi professa nel 1623, dedicandosi sino alla morte all’esercizio generoso della carità, nell’ufficio di portinaio del convento. Si distinse nell’orazione, nel consiglio, nel carisma della carità, mediante la quale promosse notevoli opere assistenziali, amalgamando persone di classi diverse e creando una catena di soccorsi che si estendevano sino a Quito, a Bogotà, a Cuzco.
Morì a Lima il 16 settembre 1645.
Fu beatificato, con il suo amico Martino de Porres, nel 1837 da papa Gregorio XVI.
Fu solennemente canonizzato da Paolo VI il 28 settembre 1975.
La memoria liturgica è il 16 settembre, mentre l'Ordine Domenicano e la città
di Lima lo ricordano il 18 settembre.
Cosa dire di questa ulteriore canonizzazione? Perché questo nuovo Santo? Ascoltiamo
le parole del Postulatore della causa, Tarcisio Piccari:
"Giovanni Macías è proclamato “santo”. Due son le note principali del suo
curriculum vitae: fu prima un emigrato; poi divenne religioso. Non fu un
religioso-emigrante; ma un “tipico” emigrante: “religioso”, nel senso laico,
secolare e intimo che diamo al termine. A lui l’epiteto di “emigrante” perché
espatria dalla Spagna e va in Perù; non mosso da motivazioni di lavoro o da
maggiori aspirazioni economiche. Non è un assoldato a compagnie di ventura e
nemmeno un indesiderato politico che fugge dall’Extremadura. È uno spagnolo
sano, onesto; si trapianta per lavorare non per far l’avventuriero, guadagna e
invia un po' di risparmi alla sorella, che vive al suo paese; il resto lo
restituisce ai poveri peruviani e lo dona alla Chiesa locale, quando si fa
domenicano. Nel Macías il motivo della migrazione (...) è determinato dalla
risposta personale all’onere missionario dell’essere cristiano. E nel
rispondere all’imperativo della Fede ne intuì il poema; e decise di viverla
partecipando la sorte dei fratelli “più lontani”, scoperti nella carità del
Cristo e della Chiesa. Li vedeva con sguardo nuovo, diverso da quello degli
immigrati pari suoi, partiti dalla propria terra per lo più in cerca di fortuna.
“Tipico immigrato”, non si chiude in interessi coloniali suggeriti da
comportamento egoistico; si manifesta un genio nel porsi a servizio altrui
senza calcoli umani, e finisce per rivelare l’energica virtù del Vangelo che
eleva la condizione umana e fonde i vincoli di solidarietà. È uno spagnolo che
guadagna la simpatia universale per le benevolenza che esprime in mille modi
verso i peruviani. Immigrato, quando decide di evadere dal mondo, emigra con lo
spirito arruolandosi nello stato religioso. La vocazione domenicana la scopre
nel desiderio di maggiore unione a Dio, a vantaggio dei fratelli; dal convento,
patria del suo spirito, non abbandona la gente povera. La portineria della
Maddalena gli sarà, per vent’anni, l’approdo di mille miserie. Quasi abitualmente
- come dichiarano centinaia di testi del Processo (aperto a tre anni della
morte) - diventò strumento carismatico di servizio quotidiano per centinaia di
indigenti. L’ultima ventura “migratoria” del Macías, recente, è del 23 gennaio
1949, ad Olivenza (Extremadura) dove soccorse prodigiosamente i poveri cui era
venuto meno il vitto quotidiano. Quale dunque, è il suo messaggio attuale?
Attuale è il fenomeno migratorio, ai nostri giorni, non solo a livello
regionale entro i confini del medesimo paese; esso si sviluppa e si contrae su
scala internazionale e intercontinentale, con vibrazioni e implicazioni di
equilibri e squilibri demografici, economici, sociali e politici. [...] Vien da
chiederci se, e come, in misura analoga la Chiesa estendendo l’evangelizzazione,
abbia animato di virtù divina l’esperienza umana delle prime migrazioni.
Giovanni Macías è una risposta che richiama l’attenzione a tale aspetto del
problema. La personalità di questo “tipico emigrante ed immigrato” va situata
nell’ambiente ispanico-peruviano del ‘600, in maniera da far emergere le
condizioni sociali, in cui si mosse. Il Macías operò in clima di tensione
[...], in libertà di spirito e in maniera concreta efficientissima, santa,
derivando il segreto della sua portentosa attività dal non negare mai ai
fratelli quel tributo di servizio ch’egli aveva scoperto nell’essere cristiano.
Tanto infatti credette in questo suo appartenere a Cristo e alla Chiesa, da
tirar dalla sua l’onnipotente Provvidenza divina, che volle accordagli il carisma
della carità".
Vogliamo anche ricordare le parole che il pontefice pronunciò durante il
messaggio dell’Angelus domenicale, nelle quali possiamo scorgere lo slogan
stesso dell’Anno Santo, “Ogni uomo è mio fratello”, in cui sottolineando nel
Santo la virtù della povertà, Paolo VI richiama quale debba essere il rapporto
tra l’uomo e i beni terreni:
"E vedremo allora che questo rapporto con i beni di questo mondo ci rende
capaci di allargarne l’impegno da egoista a sociale; essi diventano degni
d’essere cercati per una distribuzione che ne estende il beneficio ad altri, i
quali nel dono loro fatto di tali benefici diventano fratelli, creando un
circuito di interesse, di simpatia e di amore, che si chiama carità, cioè
riflesso religioso, anzi divino nella nostra vita anche materiale e sensibile.
Il pane dato nel nome di Cristo realizza questa sublimazione".
Autore: Don Marco Grenci
Orfano dei genitori fin da ragazzo con una sorella più piccola, per alcuni anni fa il pastore nelle terre degli zii, poi diventa garzone, passando da una fattoria all’altra. A 34 anni s’imbarca per il Nuovo Mondo: è attratto dalla sterminata America meridionale che, come il suo paese nativo, è soggetta al re di Spagna, señor del mundo, come lo chiama il poeta Lope de Vega. In età non più giovanissima, parte come molti altri spagnoli verso quelle lontananze, dove sembrano alla portata di chiunque i sogni di conquista, ricchezza, potere. E ha certo in mente le imprese di due suoi famosi conterranei: Hernán Cortés, scadente alunno dell’università di Salamanca e poi conquistatore del Messico; e Francisco Pizarro, l’illetterato che si è fatto padrone del Perú.
Ma Giovanni, dopo quasi cinque mesi di viaggio per mare e per terra, arriva a Lima ancora per lavorare sotto padrone. Un vero emigrante: solo, sprovvisto di mezzi e aiuti, pronto a tutte le fatiche per un salario migliore. Trova lavoro in un mattatoio con buona paga, e può mandare qualche aiuto alla sorella, che vive poveramente in Spagna. Intanto scopre la povertà di Lima. Fondata da Pizarro nel 1535, la città è la capitale di tutti i possedimenti spagnoli d’America, sede del viceré e del primo ateneo fondato nel Nuovo Mondo, l’Università di San Marco. Ma intorno ai palazzi e ai centri commerciali si estende poi una “cintura” di povertà, con peruviani, spagnoli e “mulatti” accomunati dal bisogno, che si disputano gli stessi lavori precari e condividono le stesse malattie.
A questa gente sta dedicando la sua vita in Lima il frate coadiutore domenicano Martino de Porres (figlio di una peruviana e di uno spagnolo) nel convento di Nostra Signora del Rosario: fonda ospedali e orfanotrofi, cura di persona gli infermi, fino alla morte nel 1639 per una malattia da povero, il tifo. Anche Giovanni Macías si fa domenicano, nel convento di Santa Maddalena, come fratello coadiutore nel 1623, a 38 anni. Un salariato accolto a quell’età non può certo bazzicare pulpiti di cattedrali. Gli affidano la portineria, e questo è davvero il posto suo, perché tutto passa di lì: persone, voci, problemi, disperazioni, e anche opportunità. Lì ascolta i poveri che già conosce, è il loro consigliere, il suggeritore di speranze. E lì, al tempo stesso, si fa loro portavoce presso chi sta in alto, preme sui poteri pubblici, interviene con le proposte, i progetti. Lo zappatore venuto dalla Spagna scrive giorno per giorno una storia diversa da quella dei conquistadores. È lo spagnolo che i peruviani sentono fratello, perché ogni suo intervento cambia in meglio la vita di qualcuno, e poi di molti (col suo umilissimo grado nell’Ordine riesce a far nascere ospedali e orfanotrofi a Lima, Bogotá e Quito, salvando migliaia di diseredati da miseria e malattie).
Tre anni dopo la sua morte, un coro di voci peruviane racconterà nel processo canonico le “conquiste” di frate Giovanni, salvatore di poveri e anche educatore di molti ricchi, ai quali insegnava, dalla sua portineria, a che cosa doveva servire il loro denaro. Paolo VI, proclamandolo santo nel 1975, ha così riassunto questo suo insegnamento: "Quelli che chiamiamo beni di questo mondo diventano degni di essere cercati per una distribuzione che ne estenda il beneficio ad altri, i quali nel dono fatto di tali beni diventano fratelli".
Autore: Domenico Agasso
SOURCE : http://www.santiebeati.it/Detailed/90802.html
Basilica and Convent of Santo
Domingo in Lima, Peru where the remains of St. John Macias rest.
28 de septiembre de 1975
Venerables Hermanos y amados hijos,
La Iglesia se siente hoy inundada de júbilo. Es el gozo de la madre, que asiste a la exaltación de uno de sus hijos. Y precisamente porque es un hijo pequeño, que no brilló durante su vida con los fulgores de la ciencia, del poder, de la notoriedad humana, de todo eso que hace a uno grande a los ojos del mundo, la Madre Iglesia experimenta un regocijo particular. En esta mañana la Iglesia siente resonar de nuevo en sus oídos las palabras insinuantes y maravillosamente asombradoras del Maestro, que proclaman, de manera inequívoca, su preferencia por los sectores más pobres y humildes: ¡Bienaventurados los pobres de espíritu! A la escucha perenne y atenta de su Divino Fundador y en fidelidad indefectible a su mensaje, la Iglesia fija hoy sus ojos en una figura singular, concreción sublime de ideales evangélicos : ¡Juan Macías! Un humilde pastor hasta los treinta y siete años de Ribera del Fresno, en España; emigrante sin recursos a tierras del Perú; por veintidós años sencillo hermano portero del convento dominico de La Magdalena en Lima. Este es el nuevo Santo, a quien la Iglesia rinde en este día su tributo de exaltación suprema, tras haberlo declarado Beato el veintidós de octubre de mil ochocientos treinta y siete.
En su glorificación, como en la de otras figuras humildes cual el Santo Cura de Ars, San Francisco de Asís, San Martín de Porres, y otras tantas que podríamos citar, se hace visible el amor sin reservas ni distinciones de la Iglesia, que valora y ensalza por igual los méritos ocultos de grandes y pequeños, de pobres o de facultosos, sintiendo particular complacencia acaso al elevar a los más pobres, reflejo más vivo de la presencia y predilecciones de Cristo. Por falta de tiempo, no haremos la exaltación que merecería la humilde y gran figura de Juan Macías que, con la ayuda del Señor y en el pleno ejercicio de nuestro ministerio magisterial, hemos inscrito en el catálogo de los Santos. Solamente aludiremos a las razones que embargan nuestro ánimo durante este acto solemne. Canonizando a San Juan Macías nos parece interpretar la intención del Señor, el cual, siendo rico, se hizo pobre para que nosotros fuésemos ricos por su pobreza (Cfr. 2 Cor. 8, 9), existiendo en la forma de Dios, se anonadó a sí mismo, tomando la forma de siervo (Cfr. Phil. 2, 6-7), fue enviado por el Padre «a evangelizar a los pobres y levantar a los oprimidos» (Luc. 4, 18), proclamó bienaventurados a los pobres de espíritu (Matth. 5, 3), puso la pobreza como condición indispensable para alcanzar la perfección (Cfr. Marc. 10, 17-31; Luc. 18, 18-27) y dio gracias al Padre porque se había complacido en revelar los misterios del Reino a los pequeñuelos (Cfr. Matth. 11, 26).
Estas son las enseñanzas lineares dejadas por el Señor, y que el Magisterio de la Iglesia nos propone hoy, ilustrándolas con un ejemplo concreto de la historia eclesial. Juan Macías, que fue pobre y vivió para los pobres, es un testimonio admirable y elocuente de pobreza evangélica: el joven huérfano, que con su escasa soldada de pastor ayuda a los pobres «sus hermanos», mientras les comunica su fe; el emigrante que, guiado por su protector San Juan Evangelista, no va en búsqueda de riquezas, como otros tantos, sino para que se cumpla en él la voluntad de Dios; el mozo de posadas y el mayoral de pastores, que prodiga secretamente su caridad en favor de los necesitados, a la vez que les enseña a orar; el religioso que hace de sus votos una forma eminente de amor a Dios y al prójimo; que «no quiere para sí más que a Dios»; que combina desde su portería una intensísima vida de oración y penitencia con la asistencia directa y la distribución de alimentos a verdaderas muchedumbres de pobres; que se priva de buena parte de su propio alimento para darlo al hambriento, en quien su fe descubre la presencia palpitante de Jesucristo; en una palabra, la vida toda de este «padre de los pobres, de los huérfanos y necesitados», (no es una demostración palpable de la fecundidad de la pobreza evangélica, vivida en plenitud?
Cuando decimos que Juan Macías fue pobre, no nos referimos ciertamente a una pobreza -que nunca podría ser querida ni bendecida por Dios- equivalente a culpable miseria o inoperante inercia para la consecución del justo bienestar, sino a esa pobreza, llena de dignidad, que ha de buscar el humilde pan terreno, como fruto de la propia actividad. ¡Con cuánta exactitud y eficiencia se dedicó a su deber, antes y después de ser religioso! Sus dueños y superiores dan claro testimonio de ello. Fueron siempre sus manos las que supieron ganar el propio pan, el pan para su hermana, el pan para la multiplicada caridad. Ese pan, fruto de un esfuerzo socialmente creador y ejemplar, que personaliza, redime y configura a Cristo, mientras deja en lo íntimo del alma la filial confianza de que el Padre, que alimenta a las aves del cielo y viste a los lirios del campo, no dejará de dar lo necesario a sus hijos: «buscad primero el reino de Dios y su justicia y todo lo demás se os dará por añadidura» (Cfr. Matth. 6, 25-34). Por otra parte, la ardua tarea de Juan Macías no distraía su ánimo del Pan celestial.
El, que desde su niñez había sido introducido en el mundo íntimo de la presencia de Dios, fue en medio de su actividad un alma contemplativa. El campo, el agua, las estrellas, los pájaros, le hablaban de Dios y le hacían sentir su cercanía: «Oh Señor, qué mercedes y regalos me hizo Dios en aquellos campos», mientras guardaba el rebaño. Así exclama ya anciano. Y recordando su vida de convento, aquel jardín a donde con frecuencia se retiraba a orar de noche, dirá: «Muchas veces, orando a deshoras de la noche, llegaban los pajarillos a cantar y yo apostaba con ellos a quién más alababa a Dios». ¡Frases de encantadora poesía, que dejan entrever las largas horas dedicadas a la oración, a la devoción a la Eucaristía y al rezo del rosario! Pero esta vida interior nunca representó para Juan Macías una evasión frente a los problemas de sus hermanos; antes bien, partiendo de su vida religiosa, llegaba a la vida social. Su contacto con Dios no sólo no le hacía retraerse de los hombres, sino que le llevaba a ellos, a sus necesidades, con renovado empeño y fuerza para remediarlos y conducirlos a una vida cada vez más digna, más elevada, más humana y más cristiana.
El no hacía con ello sino seguir las enseñanzas y deseos de la Iglesia, la cual, con su preferencia por los pobres y su amor por la pobreza evangélica, jamás quiso dejarlos en su estado, sino ayudarles y levantarles a formas crecientemente superiores de vida, más conformes con su dignidad de hombres y de hijos de Dios. A través de estos trazos parciales, aparece ante nuestros ojos la figura maravillosa y atractiva de nuestro Santo. Una figura actual. Un ejemplo preclaro para nosotros, para nuestra sociedad. Evidentemente, la cuestión económica se plantea hoy con características bien diversas de las que tenía en tiempos de San Juan Macías. Los nuevos sistemas productivos, la acelerada industrialización, la creciente tecnificación y las conquistas en campo nuclear o electrónico, por más que hayan hecho surgir no indiferentes problemas para el hombre, han determinado ciertamente un superior nivel económico y asistencial en vastas áreas del mundo, por desgracia todavía demasiado limitadas. Por otra parte, la sensibilidad social se ha incrementado, dando paso con frecuencia a un tipo de humanismo radical, disociado de toda referencia al trascendente.
En este contexto se nos ofrece en todo su valor actual el mensaje de Fray Juan Macías. El no miró la humildad de su tarea, sino que la cumplió con entrega total y de manera ejemplar. Se dio siempre a los demás y, en el darse a todos, encontró a Cristo. Su trabajo fue una exigencia de su condición de hombre y de cristiano, un ejercicio de fecunda pobreza, un medio de proveer noblemente a su sustento y al de los pobres. Sin pretender nunca hacer de sus experiencias una elaborada sociología, ni convertirse en un experto economista, hizo cuanto estuvo a su alcance por atenuar necesidades y flagrantes desigualdades. Al pedir a los ricos para sus pobres, les enseñaba a pensar en los demás; al dar al pobre, lo exhortaba a no odiar. Así iba uniendo a todos en la caridad, trabajando en favor de un humanismo pleno. Y todo esto, porque amaba a los hombres, porque en ellos veía la imagen de Dios. ¡Cuánto desearíamos recordar esto a cuantos hoy trabajan entre pobres y marginados! No hay que alejarse del Evangelio, ni hay que romper la ley de la caridad para buscar por caminos de violencia una mayor justicia. Hay en el Evangelio virtualidad suficiente para hacer brotar fuerzas renovadoras que, trasformando desde dentro a los hombres, los muevan a cambiar en todo lo que sea necesario las estructuras, para hacerlas más justas, más humanas.
Juan Macías supo en su vida honrar la pobreza con una doble ejemplaridad: con la búsqueda confiada del pan cotidiano para los pobres, y con la búsqueda constante del Pan de los pobres, Cristo, que a todos conforta y conduce hacia la meta trascendente. ¡Estupendo mensaje para nosotros, para nuestro mundo materializado, tarado con frecuencia por un consumismo desenfrenado y por egoísmo sociales! ¡Ejemplo elocuente de esa «unidad interior», que el cristiano debe realizar en su tarea terrena, imbuyéndola de fe y caridad! (Cfr. Mater et Magistra, 51).
Amadísimos hijos, No quisiéramos terminar nuestras palabras sin mencionar algunas características que concurren en la vida de San Juan Macías. La primera es su origen español; hijo de una Nación, cuya historia encuentra sus expresiones más altas y decisivas -que marcan el carácter de su pueblo- en las figuras de sus Santos, como Santo Domingo de Guzmán, San Ignacio de Loyola, San Francisco Javier, Santa Teresa de Ávila, San Juan de la Cruz. Nombres estos que, con sólo recordarlos, constituyen por sí mismos un auténtico homenaje que se tributa a España. Un homenaje que nos sentimos contento de poder subrayar por parte Nuestra, como dirigido a una Nación por Nos tan amada, y que la Iglesia entera, tan bien representada en el cuadro solemne de esta plaza de San Pedro por los millares de peregrinos venidos de todo el mundo, desea rendir con Nos a esa tierra de Santos.
Experimentando en ello un gozo de comunión eclesial, un latido más de espiritualidad entre los muchos del Año Santo, una manifestación de fraterna e intensa alegría. Aunque esta alegría podría ser más plena, si estos días no hubiesen sido ensombrecidos por los acontecimientos por todos conocidos. El nuevo Santo continúa la tradición recibida como por una especie de herencia familiar. Una herencia que crece y se desarrolla en el hogar, en la vida familiar, en el ambiente social y en la sensibilidad religiosa del pueblo. Esta canonización ¿no es, pues, un acontecimiento que glorifica una tan alta y noble tradición, preanunciando al mismo tiempo un nuevo renacer de fervor y de santidad en los hijos de esa amada Nación? Nos así lo esperamos. La secunda característica es que San Juan Macías se hizo peruano y en Perú se santificó. Mientras muchas personas llegaban a América en busca de riquezas materiales, el nuevo Santo supo encontrar allí una riqueza espiritual de la que se alimentaron ya los primeros Santos de aquel Continente. Una riqueza integrada por elementos milenarios del pueblo antiguo, los indios, y del nuevo, los colonizadores, a quienes va el mérito de la evangelización de aquel Continente, y que nuestro Santo incrementó decididamente con su vida.
Desde entonces ¡que vitalidad religiosa a pesar de sus lagunas e imperfecciones! ¡Qué corrientes de vida espiritual han marcado la historia de todas aquellas naciones! A todos sus hijos los exhortamos a ser dignos del ejemplo de santidad dejado por San Juan Macías. Por último, San Juan Macías fue religioso dominico, de esa gran familia que tantos Santos ha dado a la Iglesia y cuya labor al servicio de la Verdad ha sido tan unánimemente reconocida. A ellos dirigimos en este solemne día un saludo especial, exhortándoles a seguir sus grandes tradiciones de santidad, a ejemplo de San Juan Macías, de San Martín de Porres y de Santa Rosa de Lima, síntesis de la santidad dominica en las nobles tierras latinoamericanas. Un ejemplo y exhortación que extendemos a todos los miembros de las otras familias religiosas, para que también ellos sientan una nueva incitación hacia cumbres más altas de cercanía divina, de esmero espiritual, de clima en el que se escucha la voz de Cristo. Y ojalá que el nuevo modelo de santidad que hoy proponemos suscite abundantes fuerzas jóvenes, que se consagren sin reserva a los ideales siempre válidos, siempre atractivos, del Evangelio de Jesucristo.
Onoriamo nel nuovo santo Religioso: dopo svariate esperienze, a trentasette anni Giovanni Macías si sentì chiamato a servire Dio nell'ordine Domenicano, ma nella sua umiltà volle essere Fratello Laico. Per un quarantennio, fino alla morte, fu destinato al servizio di portineria nel convento di Lima. E in questa umile incombenza egli seppe realizzare e vivere profondamente ed autenticamente la sua consacrazione religiosa, radicata nell'amore ardente 1009 a Dio, nella smisurata carità Verso i fratelli più bisognosi, nella pratica fedele dei Consigli evangelici, nella continua preghiera, lasciando a noi l'esempio di come si possa testimoniare l'impegnativo messaggio di Cristo anche nelle piccole ed umili tose.
Cette grande fete de famille a laquelle vous avez le bonheur de participer réveille certainement en vous le désir d'une vie sainte, d'une vie enfin engagée sur les pas du Modèle Unique: le Christ! C'est le chemin ardemment suivi par Saint Jean Macías que Nous venons de canoniser. Il a surtout voulu être pauvre comme Jésus, et vivre pour les pauvres! Que cette leçon évangélique, si difficile a entendre aujourd'hui, gagne enfin nos cœurs. Oh oui, demandons les uns pour les autres cette grâce de choix, qui est la première des Beatitudes!
On this joyous occasion, as we proclaim and bless the power of God and the merits of Jesus Christ that have produced in Saint John Macias a full measure of holy charisms, we honour him and offer him to the entire Church as a model of the zealous emigrant. After the example of the Apostles and holy men and women of all ages, he left his homeland to go forth and to bring Christ to his brethren. In this way he endeavoured to answer the cal1 of the Evangelist, receiving with joy the message: «. . . let us love, not in word or Speech, but in deed and in truth» (1 Io. 3, 18). May all who have emigrated for the Kingdom of God find strength in the intercession of Saint John Macías. Liebe Söhne und Töchter!
Die wunderbare nächstenliebe des heiligen Johannes Macías war vor allem die Frucht seines tiefen, lebendigen Glaubens. Er war ein Mann des Gebetes, der aus der innigen, mystischen Vereinigung mit Gott sein Leben in der Nachfolge Christi gestaltete. Seine glühende Verehrung galt insbesondere der heiligen Eucharistie und dem Rosenkranzgebet. Gerade als Mystiker zeigt uns der neue Heilige die letzte und unergründliche Quelle christlicher Heiligkeit. Möge er uns allen darin Vorbild und durch sein Gebet im Himmel unser aller Fürsprecher sein.
Copyright © Dicastero per la Comunicazione - Libreria Editrice Vaticana
SOURCE : https://www.vatican.va/content/paul-vi/es/homilies/1975/documents/hf_p-vi_hom_19750928.html
Procesión
de San Juan Masías en Lima, Perú.
SAN JUAN MACÍAS
Perfil Biográfico
SAN JUAN MACÍAS nace en
Ribera de Fresno (Badajoz) el año 1585. Huérfano a los cuatro años, desde muy
niño fue dedicado al oficio de pastor. Su vida esta marcada por una primera
educación familia de especial devoción a la Virgen María, particularmente
mediante el rezo del Rosario. Las largas horas cuidando ovejas le permiten
adquirir hábitos contemplativos. Piensa mucho en el texto del Apocalipsis:
"vi un cielo nuevo y una tierra nueva" y lo identifica con las
Américas, hacía poco descubiertas. Emigra a América del Sur. En una nave
mercante llega a Cartagena de Indias (Colombia) y más tarde a Lima. Allí pide
el hábito de hermano cooperador, en el convento de Santa María Magdalena, en
1622, cuando contaba treinta y siete años. Su vida se distingue por una gran
pobreza, humildad y caridad, es una persona sencilla y siempre abierta al
cambio de vida. Aprende de los acontecimientos y de la lectura de la Palabra de
Dios. Su oración es muy profunda: en ella la Virgen María y San Juan
Evangelista le ayudan a encontrarse permanentemente con Cristo. Es un hermano
muy respetuoso de los consensos comunitarios e incansable trabajador.
Fue portero del convento
durante veinticinco años. Desde ese puesto ejercita una increíble obra de
beneficencia material y espiritual con limosnas y con el rosario ofrecido por
los pecados propios por los demás y en sufragio por las almas del purgatorio.
Tuvo también mucho influjo en la ciudad con sus consejos. Aquella portería de
la Magdalena se convierte en lugar de comunión y participación de pobres y
enfermos. Allí Juan Macías ora con ellos, les imparte catequesis y les ayuda en
sus necesidades. Su acción va más allá del recito conventual. Es capaz de
amaestrar un borriquillo que con él pide limosna. Más de una vez, sin guía
alguna, se dirige a las casas de los necesitados llevándoles alimento.
Contemporáneo de San
Martín de Porres y Rosa
de Lima, es también evangelio viviente del Señor Jesús. También como San
Martín, sufre con valentía injurias y calumnias por su caridad heroica con los
necesitados.
San Juan Macías murió en
Lima el 15 de septiembre de 1645. Su cuerpo se venera en la basílica del Rosario.
Fue beatificado por Gregorio XVI en 1813 y canonizado por Pablo VI el 28 de
septiembre de 1975.
Semblanza Espiritual
Desde niño era muy
modesto y amigo de las cosas religiosas, frecuentaba las iglesias y oía con
gran atención los sermones, que a su manera contaba a otros niños. Atendiendo
la portería con humildad, San Juan Macías procuró ocultar siempre la estimación
que de su santidad hacían todos, dentro y fuera del convento, lo mismo los
grandes señores que los pobres a quienes en la portería daba sustento. Teníase
por indigno de tratar con los demás religiosos, estimando no solamente a los
sacerdotes, sino también a los novicios y conversos como si cada uno fuera su
superior. Las reprensiones las llevaba con mucha paz sintiéndose mortificado cuando
era alabado.
Su obediencia era tan
pronta que, sin formar juicio de lo que le mandaban, inmediatamente lo cumplía.
Bastaba con que el superior le hiciese la más mínima señal o indicación para
dejar hasta los mismos ejercicios espirituales y hacer lo que le mandaban.
Su caridad con los pobres fue grande en socorrerlos y consolarlos, para lo cual se daban ayuda los nobles de la ciudad y de otras partes. En cada pobre veía a Jesucristo. Socorría a todos, en su portería o enviando un criado a las familias necesitadas. Esta caridad que con los pobres ejercitaba, dándoles limosna, la ejercitaba también con los ricos aconsejándoles y consolándolos.
SOURCE : https://www.dominicos.org/quienes-somos/grandes-figuras/santos/san-juan-macias/
San Juan Macías
Biografía
Juan Macías, San. El
Padre de los pobres. Ribera de Fresno (Badajoz), 2.III.1585 – Lima (Perú),
16.IX.1645. Dominico (OP), santo.
Juan Macías nació el 2 de
marzo de 1585 en la pequeña población extremeña de Ribera del Fresno, de la
provincia de Badajoz, región colindante con Portugal, reino que en 1580 se
había unido al de España bajo el mando de Felipe II. Los padres de Juan se
llamaban Pedro de Arcas e Inés Sánchez, por lo que su nombre de pila es Juan
Macías Arcas Sánchez. Quedó huérfano a los cuatro años de edad y al cuidado de
unas tías. Fue pastor en su adolescencia, caracterizada por la piedad y la
devoción mariana.
Urgido por la necesidad
salió de su tierra natal sin rumbo fijo. De esa época data una experiencia
religiosa que sólo al final de su vida relató en Lima a su confesor, fray
Gonzalo García. Le pareció ver a san Juan Evangelista, que le hacía sentir la
predilección de Dios y un futuro viaje a tierras muy lejanas.
Llegó a Sevilla, pero al
no conseguir trabajo debió regresar a los campos extremeños a ejercer otra vez
las labores pastoriles. Y así estuvo casi veinte años, sin dejar de frecuentar,
al caer le tarde, las iglesias y capillas de los contornos. Llegó a visitar
Villafranca de los Barros, Dos Hermanas, Los Palacios, Cabezas de San Juan,
Lebrija, Jerez de le Frontera. En Jerez conoció por primera vez a religiosos
dominicos.
Entró al servicio de un
mercader que se aprestó a pasar a las Indias. En 1619 ambos se embarcaron en
Sevilla.
Tras cuarenta días de
navegación avistaron tierra firme. Era Cartagena de Indias, centro del tráfico
de esclavos negros. Juan deambuló por las calles del puerto y su corazón se
encogía de pena ante las humillantes escenas del comercio de esclavos. El
mercader se desvinculó de Juan y éste se puso en camino hacia lo desconocido.
“Partí —dice— de
Cartagena a la Barranca; luego hallé una canoa y fui a Tenerife, pasé a Mompós,
y de allí a Ocaña, Pamplona, Tunja, a la ciudad de Santafe de Bogotá y por el
valle de Neiva, con flotilla, por temor de los indios de guerra, vinimos a
Timaná, y de allí a Tocaima y Almaguer; luego a la ciudad de Pasto y al fin
Quito. De Quito a pie y en mula, llegué a esta ciudad de Lima, de suerte que
novecientas leguas que hay de esta ciudad de Lima a Cartagena vinimos en cuatro
meses y medio”. Era el mes de febrero de 1620.
De primer intento, Juan
Macías recurrió a los propietarios de ganado. Pedro Jiménez de Menacho, dueño
del matadero más grande de la capital, que proveía a las carnicerías de la
Ciudad de los Reyes. Menacho, apodado El Rastrero, contrató a Juan
para cuidar el ganado de Castilla en una de las haciendas. Pero Juan anhelaba
otra cosa. Percibió el llamado de Dios a una vida de austeridad y servicio a
los demás. Conoció la existencia de un convento dominico, llamado de la
Venturosa María Magdalena, de mayor rigor que el principal de la Virgen del
Rosario. “Estuve en este oficio de guardar ganado como dos años y medio.
Después de este tiempo fuíme a mi amo un día y díjele: hermano Ximánez, la
voluntad de Dios es que yo vaya a servirle a la casa de la Penitente Magdalena
de los Predicadores.
Dos años ha, y más, que
le sirvo con fidelidad y verdad; mire su merced el libro en qué mes entré...;
haga la
SOURCE : https://dbe.rah.es/biografias/13503/san-juan-macias