Bienheureuse Maria Luigia
Velotti
Tertiaire franciscaine
fondatrice des Adoratrices de la Sainte Croix (+ 1886)
- décret du 11 décembre 2019, en italien, reconnaissance d'un miracle attribué à l’intercession de la Vénérable Servante de Dieu Maria Luigia del Santissimo Sacramento (Maria Velotti, 1826-1886), fondatrice des sœurs franciscaines adoratrices de la Sainte-Croix.
Décrets de la Congrégation pour les Causes des saints, Vatican News du 12 décembre 2019.
- Le 22 janvier 2016, promulgation du décret (en italien) relatif aux vertus héroïques de la servante de Dieu Maria Luigia del Santissimo Sacramento (Maria Velotti 1826 - 1886), tertiaire franciscaine italienne, fondatrice des Adoratrices de la Sainte Croix.
Née à Soccavo, près de Naples le 16 novembre 1826, Maria Velotti supporte patiemment le harcèlement de sa tante après la mort de ses parents. Elle devient tertiaire franciscaine sous le nom de Sœur Marie-Louise du Saint-Sacrement (Maria Luigia Pasquale del SS. Sacramento) et jouit d'une grande réputation de sainteté. Avec Eletta Albini (en religion Maria Francesca), veuve, elle fonde l'institut des sœurs franciscaines adoratrices de la Sainte Croix. Elle meurt le 3 septembre 1886 à Casoria où se trouve la maison-mère de son institut.
L'Institut de formation Vellotti à Casoria - Congrégation des Sœurs Franciscaines de la Croix Adoratrices - propose à des jeunes, des travailleurs, des employés... une structure éducative pour les aider dans l'acquisition de connaissances avec des cours dans la journée, le soir ou même à midi pour faciliter leur parcours selon leurs besoins et leurs disponibilités.
En italien:
- Sœurs franciscaines adoratrices de la Sainte Croix, institut religieux de droit pontifical
- Maria Luigia Velotti (diocèse de Pitigliano Sovana Orbetello)
- Istituto di Formazione Vellotti - Congregazione Suore Francescane Adoratrici della Croce, Casoria
- à lire: La tua amica Maria Luigia Velotti. Fondatrice delle suore
francescane adoratrici della Santa Croce, Massimiliano Taroni, éditions Mimep
Docete.
SOURCE : https://nominis.cef.fr/contenus/saint/13070/Bienheureuse-Maria-Luigia-Velotti.html
Bienheureuse Maria
Velotti, « infatigable dans l’exercice de la charité »
Béatification à Naples
SEPTEMBRE 27, 2020 20:48ANITA BOURDINTÉMOINS
L’Eglise vénère une
nouvelle bienheureuse, « infatigable dans l’exercice de la charité »:
Maria Velotti (16 novembre 1826-3 septembre 1886), du tiers-ordre franciscain,
béatifiée à Naples hier, samedi 26 septembre 2020.
La célébration a été
présidée par le cardinal archevêque de Naples Crescenzio Sepe, en l’absence du
cardinal Becciu.
Le pape a salué cette
béatification après l’angélus de ce dimanche 27 septembre: « Maria Luigia
du Saint Sacrement – Maria Velotti -, fondatrice de la Congrégation des Franciscaines
adoratrices de la Sainte Croix a été proclamée bienheureuse hier, à Naples.
Nous rendons grâce à Dieu pour cette nouvelle bienheureuse, exemple de
contemplation du mystère du Calvaire et infatigable dans l’exercice de la
charité. »
Le pape avait reconnu
un miracle dû
à son intercession en décembre 2019.
Dans son homélie, le
cardinal Sepe a tracé les principaux traits de la nouvelle sainte,
« humble et cachée », « une femme de son temps qui a toujours su
répondre correctement aux défis en se retroussant ses manches, même si sa
nature l’aurait peut-être conduite à une vie plus contemplative, faite de
prière et d’adoration de Jésus l’Eucharistie.
Pour le cardinal Sepe,
Maria Velotti a vécu « une vie conforme à la passion du Christ »,
« dans l’adoration et dans l’imitation, dans une foi pure toujours vécue
avec humilité et modestie, et son don aux autres par la charité ».
Maria Velotti a une enfance
marquée par la mort prématurée des deux parents. La petite fille, de son
village d’origine, Soccavo, part vivre avec une tante qui change cependant
bientôt d’attitude à son égard: inquiétée par d’autres parents qui lui
présentent l’enfant comme une menace pour son héritage, la tante commence à la
traiter mal, avec rancune et méchanceté: elle allait jusqu’à cacher ses bonnes
chaussures pour aller à l’église le dimanche et à la forcer ainsi à y aller
nu-pied.
Puis, accueillie par un
couple de voisins sans enfants, Maria peut enfin se consacrer au Seigneur sans
distractions. Elle devient ainsi une « religieuse de maison », une
religiosité très répandue dans le sud de l’Italie du XIXe siècle, selon
laquelle des jeunes femmes qui n’entrent dans aucun ordre religieux vivent en
retraite à la maison en priant et en jeûnant.
C’est au cours de ces
années que Marie approfondit la spiritualité franciscaine et prend l’habit du
Tertiaire franciscaine, en 1853. Elle sait à peine lire et écrire, mais elle
est immédiatement remarquée par ses confesseurs et par les prêtres qui la
guident spirituellement et avec lesquels elle a des conversations théologiques
élevées, avec simplicité.
Puis elle commence à
visiter les malades et à écouter ceux qui ont besoin de ses conseils, en
particulier les jeunes. Elle comprend que le réconfort fait partie de ce que le
Seigneur attend d’elle. En d’autres termes, elle commence à devenir une guide
pour les autres, la guide qu’elle sera pour ses sœurs quand, en 1878, elle
fonda les Adoratrices de la Sainte Croix qui s’installeront définitivement à
Casoria.
Plusieurs dons
extraordinaires manifestent sa vie intérieure intense: extase, de harcèlement
diabolique, guérisons miraculeuses, lecture dans les cœurs et capacité de
passer à travers le verre et les miroirs.
SEPTEMBRE 27, 2020 20:48TÉMOINS
Anita Bourdin
Journaliste française
accréditée près le Saint-Siège depuis 1995. Rédactrice en chef de fr.zenit.org.
Elle a lancé le service français Zenit en janvier 1999. Master en journalisme
(Bruxelles). Maîtrise en lettres classiques (Paris). Habilitation au doctorat
en théologie biblique (Rome). Correspondante à Rome de Radio Espérance.
SOURCE : https://fr.zenit.org/2020/09/27/bienheureuse-maria-velotti-infatigable-dans-lexercice-de-la-charite/
Also
known as
Maria Luigia of the
Blessed Sacrament
Mariella (childhood
nickname)
Profile
Born to Francesco Velotti
and Teresa Napoletano, Maria was baptised on
the day she was born, but was orphaned before
the age of three. She was raised by an aunt named Caterina who was virulently
opposed to Maria’s piety and call to religious life. Maria became a Franciscan tertiary,
taking the name Maria Luigia of the Blessed Sacrament. With Eletta Albini,
she founded the Franciscan Sisters Adorers of the Holy Cross.
Born
16
November 1826 in Soccavo, Naples, Italy
at 9am on 3
September 1886 at
the Franciscan Sisters Adorers of the Holy Cross at Via Nuova Padre
Ludovico 28, Casoria, Naples, Italy of
natural causes after a long and debilitating illness
buried in
the local cemetery in Casoria
re-interred in
a chapel at
the mother-house of the Franciscan Sisters Adorers of the Holy Cross in Casoria on 26 December 1926
21 January 2016 by Pope Francis (decree
of heroic
virtues)
26
September 2020 by Pope Francis
beatification recognition
celebrated in the Cathedral of Santa
Maria Assunta, Naples, Italy,
with Cardinal Crescenzio
Sepe as chief celebrant
Additional
Information
other
sites in english
sites
en français
fonti
in italiano
Congregazione delle Cause dei Santi
MLA
Citation
“Blessed Maria Luigia
Velotti“. CatholicSaints.Info. 26 May 2022. Web. 3 September 2022.
<https://catholicsaints.info/blessed-maria-velotti/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/blessed-maria-velotti/
The Naples
Cathedral (Italian: Duomo di Napoli; Neapolitan: Viscuvato 'e Napule), or Cathedral
of the Assumption of Mary (Cattedrale di Santa Maria Assunta,
or Cattedrale di San Gennaro
Beata Maria Luigia
del Santissimo Sacramento (Maria Velotti) Fondatrice
Soccavo, Napoli, 16
novembre 1826 – Casoria, Napoli, 3 settembre 1886
Maria Velotti, nata a
Soccavo presso Napoli, sopportò pazientemente le vessazioni cui la sottopose
una zia, cui era stata affidata dopo la morte di entrambi i genitori. Divenuta
terziaria francescana col nome di suor Maria Luigia del Santissimo Sacramento,
godette di fama di santità perché affrontava i patimenti fisici in unione alla
Croce di Gesù. Insieme a una compagna, la vedova Eletta Albini (in religione
suor Maria Francesca), fondò l’istituto delle Suore Francescane Adoratrici
della Santa Croce, per l’educazione delle bambine e l’assistenza dei poveri.
Morì il 3 settembre 1886 a Casoria, dove aveva stabilito la Casa madre del suo
istituto, nella cui cappella riposano dal 1926 i suoi resti mortali. È stata
beatificata il 26 settembre 2020 a Napoli, sotto il pontificato di papa
Francesco. La sua memoria liturgica cade il 2 settembre, giorno precedente
quello della sua nascita al Cielo.
L’infanzia
Maria Velotti nacque a Soccavo, oggi quartiere di Napoli, ma in quel tempo comune autonomo, tuttora parte della diocesi di Pozzuoli, il 16 novembre 1826 e fu battezzata lo stesso giorno nella chiesa parrocchiale dei Santi Pietro e Paolo.
La sua infanzia fu funestata dalla perdita di entrambi i genitori, Francesco Velotti e Teresa Napoletano, semplici e onesti lavoratori, profondamente religiosi. Maria, che aveva due anni e mezzo, fu presa in casa da una zia di nome Caterina, nubile, residente a Sirico presso Nola (oggi frazione di Saviano). A Soccavo rimase il fratello Giovanni, figlio del primo matrimonio di suo padre, quindi in pratica non si conobbero: fu solo in età adulta che fortuitamente scoprirono di essere fratello e sorella.
Maria crebbe dunque in casa della zia, che le impartì la prima educazione,
coltivando sin da bambina l’amore per Cristo, dedicandogli in preghiera molto
del suo tempo. Ricevette invece l’istruzione elementare dal sacerdote del
luogo: non essendoci ancora le scuole pubbliche, istituite a partire dal 1860,
questa era l’unica possibilità nei paesi di campagna.
Maltrattata dalla zia, ma obbediente
Col tempo zia Caterina cambiò atteggiamento nei suoi confronti: era stata sobillata dai parenti, che mal sopportavano di vedere parte della sua eredità destinata a favore della nipote. Gli anni della fanciullezza e giovinezza furono quindi tutti in salita per Mariella (così era soprannominata), perché la zia prese a maltrattarla.
Ad esempio, le tolse le scarpe di ricambio, per cui la ragazza, quando andava in chiesa, doveva fare un lungo tratto a piedi nudi, per rimettersi poi l’unico paio rimasto appena entrava. Per impedirle di dedicare tempo alla preghiera, inoltre, le assegnò compiti in casa e fuori per tutta la giornata, che lei inspiegabilmente sbrigava in due ore circa.
Quando la situazione si era fatta insostenibile, nonostante la mansuetudine e
l’obbedienza di Maria, lei fu provvidenzialmente accolta come una figlia da una
coppia di sposi suoi vicini, Lorenzo Sabatino e Giuseppa Tuzzolo, che non
avevano figli.
Un cammino spirituale in stile francescano
Il 29 aprile 1849 Maria ricevette la Cresima. Più o meno in quel periodo avvenne il suo primo contatto col francescanesimo, tramite un frate questuante del convento di Sant’Angelo al Palco, di Nola, dei Frati Minori Riformati. Dopo alcuni colloqui con lui, si sentì spinta ad andare là e a rivolgersi al sacerdote che avrebbe trovato già in confessionale.
Percorse le sei miglia di distanza tra Sirico e Nola, entrò nella chiesa conventuale e s’inginocchiò davanti al Santissimo Sacramento, quindi si diresse al confessionale. In quel modo conobbe padre Filippo Antonio da Domicella, con il quale intraprese un lungo cammino spirituale. Don Domenico Piciocchi, parroco di Sirico, che l’aveva guidata fino ad allora, accettò di affidarla alle sue cure, come lei stessa gli aveva chiesto, tanto più che era stato nominato canonico della cattedrale di Nola.
Il suo desiderio di appartenere alla famiglia francescana non la lasciò mai,
aumentando ogni giorno di più. Infine, dopo averne constatato le disposizioni
d’animo, padre Filippo Antonio la vestì dell’abito francescano nella chiesa del
convento di San Giovanni Evangelista a Taurano e le diede il nome di suor Maria
Luigia Pasquale del Santissimo Sacramento; era il 2 febbraio 1853.
“Monaca di casa”, poi al Ritiro di Capodimonte
Sapeva appena leggere e scrivere, ma sosteneva con il suo dotto confessore conversazioni di alta spiritualità; non godeva di ottima salute, ma offriva continuamente a Dio le sue sofferenze. Prese a vivere in casa dei religiosi coniugi Sabatino come una reclusa dedita alla preghiera; usciva solo quando doveva andare in chiesa, come le altre “monache di casa” della sua epoca. Il 22 febbraio 1854 professò la Regola del Terz’Ordine di San Francesco, così da potersi sentire più unita a Gesù e reale figlia del Poverello di Assisi.
Tuttavia, il permanere in casa di persone comunque laiche non era adatto a lei.
Così, nel luglio 1854, padre Filippo Antonio individuò un Ritiro in un’altra
zona di Napoli, Capodimonte, diretto da madre Maria Michela Russo, che accolse
con gioia suor Maria Luigia. Dato che ormai era impossibilitato a seguirla da
vicino, la indirizzò a padre Cherubino da Casalnuovo, residente nel convento di
Miano, più vicino a Capodimonte.
Fenomeni singolari
Intanto già nel 1853 a suor Maria Luigia avevano cominciato ad accadere fenomeni singolari: visioni di Gesù in croce, della Madonna e di san Francesco ed estasi da una parte, vessazioni demoniache dall’altra, unite a dolori che la straziavano, fino a ridurla all’immobilità a letto per lunghi giorni.
Un altro evento particolare accadde il 13 aprile 1854: venne trovata dentro la
nicchia della statua di san Francesco nella chiesa di San Giovanni a Taurano,
con il vetro davanti ermeticamente chiuso. Fu presente a molte di queste
manifestazioni, come quella della crocifissione mistica, lo stesso padre
Filippo Antonio.
Il suo stile spirituale
Suor Maria Luigia pregava il Signore di passare a lei i malori e le sofferenze degli ammalati che si rivolgevano a lei; profetizzò che un giorno il suo corpo si sarebbe rimpicciolito con un ammasso di dolori.
Usò molto il cilicio e altri strumenti di ferro per flagellarsi la notte. Nonostante fosse di costituzione robusta ma piena di dolori, si alimentava pochissimo; ingoiava pochi sorsi d’acqua senza dissetarsi per offrire a Dio questi patimenti e imitare la sete di Gesù sulla croce.
Fu maestra delle novizie formandole all’amore di Dio, all’adorazione fervida della Croce, al rispetto delle consorelle e di se stesse. Volle praticare il concetto di povertà e lo richiese anche alle novizie e a madre Maria Michela, proprietaria del Ritiro, la quale non accettò di versare i suoi beni alla comunità e diventare povera e bisognosa; questo creò fra le due un dissidio, che fece soffrire moltissimo suor Maria Luigia.
La fama della sua santità la seguì da Sirico a Capodimonte, così che tanti
fedeli accorrevano al Ritiro per vederla e chiedere preghiere. Lo stesso
cardinale arcivescovo di Napoli, Sisto Riario Sforza (Venerabile dal 2012), si
fece accompagnare a conoscerla, ripetendo la visita più volte.
La chiusura del Ritiro di Capodimonte
Suor Maria Luigia restò nel Ritiro dieci anni, fino alla chiusura, avvenuta nel 1867 per due ragioni: le discordie fra le suore e il clima sfavorevole contro gli Istituti religiosi, sfociato nella legge della soppressione degli stessi e l’incameramento dei loro beni da parte dello Stato italiano.
Gravemente ammalata, venne ospitata dalle suore Teresiane nella strada di
Materdei a Napoli, dove la sua fama e le sue virtù l’accompagnarono, attraendo
tutte le religiose. Anche in questa occasione dovette cambiare direttore
spirituale, con suo dispiacere. Di lei si occupò quindi padre Michelangelo da
Marigliano (Venerabile dal 2008), confessore di molte suore di clausura e delle
Teresiane.
L’incontro con Eletta Albini
Presso di loro, suor Maria Luigia incontrò una vedova, Eletta Albini: discendente da un nobile casato napoletano, viveva nello stato monacale pur non avendo indossato gli abiti francescani, sempre a causa del clima contrario nel giovane Regno d’Italia. Colpita dalla sua spiritualità e del suo progetto d’istituire appena possibile una Congregazione religiosa dedita all’adorazione della Croce, si mostrò disponibile ad aiutarla, essendo benestante.
Dopo quattro anni le due lasciarono le Teresiane e andarono a vivere come
eremite in una casa presa in affitto a Miano, dove rimasero diciotto mesi,
sempre pensando a come concretizzare il loro progetto, poi tornarono nel centro
di Napoli.
Nascita delle Suore Adoratrici della Santa Croce
Dopo vari spostamenti e la professione nel Terz’Ordine di Eletta Albini come suor Maria Francesca, si stabilirono nel 1875 nel palazzo Melillo in largo San Gennariello a Materdei, dove, tre anni dopo, si trasferirono le giovani che avevano preso a seguirle.
Così nacquero le Suore Adoratrici della Santa Croce: erano cinque suore e sei
postulanti, più suor Maria Luigia e suor Maria Francesca. Avevano ricevuto
l’approvazione sia dall’arcivescovo sia dal Ministro Generale dei Frati Minori,
padre Bernardino da Portogruaro (anche lui è Venerabile dal 2008).
Il trasferimento a Casoria
Dopo sei anni di permanenza a Villa Melillo, le suore Adoratrici della Croce erano aumentate e quella sede divenne insufficiente. Nel 1884, dopo alterne vicende, tutte si trasferirono a Casoria, in provincia di Napoli, in una nuova casa che fu chiamata Ritiro di Santa Maria. Fu aperta anche una scuola per le ragazze esterne di Casoria, per insegnare loro a leggere, scrivere e lavorare.
Anche qui suor Maria Luigia del Santissimo Sacramento, ormai madre fondatrice, attirò con il suo carisma il popolo, operando anche guarigioni: per questo fu chiamata “la monaca santa”. Il 5 gennaio 1885 padre Bernardino da Portogruaro le riferì di aver ricevuto la bozza della Regola della congregazione, da lei composta.
Altre figure di santità della Napoli tempo ricorrevano alla sua saggezza
spirituale. Tra di esse, tre fondatori le cui opere erano sorte a Casoria e che
ora sono venerati come Santi: madre Giulia Salzano (canonizzata nel 2010),
padre Ludovico da Casoria, al secolo Arcangelo Palmentieri (nel 2014), e madre
Maria Cristina dell’Immacolata Concezione, al secolo Adelaide Brando (nel
2015).
La morte
Nel 1886, un paio d’anni dopo il suo arrivo a Casoria, madre Maria Luigia si aggravò in tutti i suoi patimenti: era diventata pelle e ossa, piena di medicazioni. Già da qualche anno si muoveva solo tramite una sedia a rotelle, ormai paralizzata.
Le suore diedero la notizia a padre Bernardino tramite un telegramma. Il 2 febbraio 1886, il frate rispose: «Vi benedico con tutto il cuore, ma vorrei ancora rivedervi». Quasi a rispondere a quell’ultima obbedienza, dopo essere stata dichiarata morta in quello stesso giorno, la fondatrice si riprese. Padre Bernardino poté così andarla a trovare, nell’agosto dello stesso anno.
Il mese dopo, alle 9 del mattino del 3 settembre 1886, madre Maria Luigia morì;
le mancavano tre mesi per compiere sessant’anni. La salma fu tumulata nel
cimitero di Casoria e da lì traslata, il 26 dicembre 1926, nella cappella del
Ritiro di Santa Maria.
La causa di beatificazione fino al decreto sulle virtù eroiche
Per verificare se la fama di santità di cui godeva sin da quand’era in vita era sincera, venne avviata la sua causa di beatificazione. Il processo informativo sull’eroicità delle sue virtù fu aperto nella diocesi di Napoli nel settembre 1927 e concluso nel 1934.
Il decreto di convalida del processo informativo e dell’inchiesta suppletiva venne promulgato il 14 dicembre 2007; tre anni dopo, la “Positio super virtutibus” fu trasmessa alla Congregazione delle Cause dei Santi.
La riunione dei consultori storici, il 12 aprile 2011, e quella dei consultori
teologi, il 28 ottobre 2014, diedero parere favorevole circa l’esercizio in
grado eroico delle virtù cristiane da parte di madre Maria Luigia. Ricevendo il
prefetto della Congregazione delle Cause dei Santi, il cardinal Angelo Amato,
il 21 gennaio 2016, papa Francesco autorizzò quindi la promulgazione del
decreto con cui venne dichiarata Venerabile.
Il miracolo per la beatificazione
Tra le numerose attestazioni di grazie singolari attribuite alla sua intercessione è stata selezionata quella avvenuta nel 1926, a un padre di famiglia di Casoria. Il 19 dicembre l’uomo tornò a casa con la febbre molto alta. Il medico condotto di Casoria gli diagnosticò una pleuro-polmonite destra con tossiemia influenzale. La diagnosi fu confermata da uno specialista di Napoli.
All’epoca non esistevano gli antibiotici, per cui una malattia del genere spesso conduceva alla morte. Al malato furono quindi prestate le cure necessarie solo per quanto riguardava gli sforzi a cui era sottoposto il suo cuore. Contrariamente a quanto a volte accadeva, la malattia non si risolse dopo sette giorni: anzi, all’ottavo, insorsero complicazioni, ovvero nefrite tossica e chiari segni di avvelenamento nel sangue.
Il medico condotto, dopo che al paziente furono impartiti i Sacramenti dei moribondi, invitò la moglie dell’uomo a ricorrere all’intercessione di madre Maria Luigia. Peraltro, proprio il giorno prima era avvenuta la traslazione dei suoi resti mortali, seguita alla ricognizione a cui il medico aveva assistito in qualità di perito; inoltre, sul piano personale, era molto devoto a lei.
La donna andò subito sulla tomba e cominciò a pregare ad alta voce, piangendo e percuotendo la lastra tombale. Le Suore Francescane Adoratrici della Santa Croce, all’udire quei rumori, accorsero e, commosse per quanto vedevano, pregarono insieme a lei.
Al ritorno a casa, la donna sentì che il marito chiedeva da bere. Le sue
condizioni migliorarono rapidamente, tanto che il medico curante stilò subito
un certificato in cui dichiarava che il paziente era guarito in maniera
eccezionale.
La beatificazione
L’11 dicembre 2019, ricevendo in udienza il cardinal Giovanni Angelo Becciu,
Prefetto della Congregazione delle Cause dei Santi, papa Francesco ha
autorizzato la promulgazione del decreto con cui la guarigione del 1926 era da
ritenere un miracolo attribuito all’intercessione di madre Maria Luigia.
Venne così aperta la via alla sua beatificazione, inizialmente fissata al 16
maggio 2020 a Napoli. A causa dell’emergenza sanitaria per il nuovo
coronavirus, la celebrazione è stata rinviata al 26 settembre 2020, sempre a
Napoli. A presiedere il rito, il cardinal Crescenzio Sepe, arcivescovo di
Napoli, come delegato del Santo Padre.
La sua memoria liturgica è stata fissata al 2 settembre, giorno precedente
quello della sua nascita al Cielo, per evitare la coincidenza con la memoria
obbligatoria di san Gregorio Magno.
Le Suore Francescane Adoratrici della Santa Croce oggi
Le Suore Francescane Adoratrici della Santa Croce sono oggi circa 300, di cui 90 straniere. Sono impegnate nell’educazione e nell’istruzione di bambini, ragazzi e giovani, ma anche nell’assistenza agli anziani, ai malati e ai disabili e nell’aiuto nelle parrocchie.
Hanno venticinque case in Italia e cinque all’estero, precisamente nelle Filippine, in Indonesia e in Brasile. A Casoria rimane la casa madre, in via Nuova Padre Ludovico 28, mentre la casa generalizia è stata trasferita a Roma.
Autore: Antonio Borrelli ed Emilia Flocchini
SOURCE : http://www.santiebeati.it/dettaglio/92143
Il dono dei corpi lucidi,
l’introspezione dei cuori, le guarigioni: sarà beata Maria Luigia del Ss.
Sacramento
Gelsomino
Del Guercio - pubblicato il 13/12/19
Riconosciuto un miracolo
alla mistica napoletana, chiamata la "monaca santa". Ma intorno alla
sua fama di santità aleggia ancora mistero
Papa Francesco ha
autorizzato il Decreto riguardante il miracolo, attribuito all’intercessione
della Venerabile Serva di Dio Maria Luigia del Santissimo Sacramento (al
secolo: Maria Velotti), Fondatrice delle Suore Francescane Adoratrici
della Santa Croce. La religiosa, con questo riconoscimento, diventerà beata.
Maria Velotti nacque a
Soccavo, quartiere di Napoli, il 16 novembre 1826 da genitori di modeste
condizioni che la lasciarono orfana sin dalla tenera età; Maria aveva infatti
solo due anni quando fu affidata ad una zia di nome Caterina che
viveva a Sirico (Nola).
La “terza” famiglia
La bambina, si legge sul
volume “Suor Maria Luigia Velotti del SS. Sacramento” a cura di Pasquale
Di Petta, era docile, riflessiva ed ubbidiente e poiché la zia decise di
lasciarle in eredità tutto ciò che aveva, gli altri nipoti, rosi dall’invidia,
iniziarono ad istigare la zia contro Maria in modo tale che alla fine la bimba,
ormai giovanetta, uscì di casa per andare a vivere da una coppia di sposi,
Lorenzo e Giuseppina, che non avevano figli, i quali la trattarono con cura e
amore. La casa dei coniugi era frequentata dai frati francescani che dimoravano
nel Convento di Sant’Angelo in Palco (Nola) posto a sei miglia da Sirico.
L’incontro con il frate
Una mattina Maria si mise
in cammino a piedi alla volta del Convento e lì conobbe padre Filippo da
Domicella, che ne divenne il padre spirituale.
La giovane sapeva appena leggere e scrivere e tutto quello che apprendeva e su cui rifletteva era frutto delle conversazioni con padre Filippo durante le confessioni periodiche nella chiesa di Sant’Angelo. La vestizione avvenne il 2 febbraio 1853 nella chiesa di San Giovanni di Lauro ed ella chiese di chiamarsi Maria Luigia Velotti del SS. Sacramento per devozione verso San Luigi Gonzaga e verso San Pasquale (Santo acceso di amore verso Gesù Sacramentato). Un anno dopo professò la regola del Terzo Ordine detto “Dei penitenti”, istituito da San Francesco e si trasferì a vivere in un ritiro a Capodimonte, a Napoli, dove fu accolta da Suor Michela, la quale, ammirando le virtù della nuova arrivata, volle vestire anche lei l’abito del Terz’Ordine della Penitenza.
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Il calvario di Maria
Intanto Maria inizia
anche il suo doloroso calvario dovuto a forti dolori che soffriva in tutto il
corpo ed era spesso tormentata dalle penose ed invisibili molestie degli
spiriti maligni che le facevano guerra di continuo, in molte occasioni era
presente anche padre Domicella che la benediceva e la confortava.
Gesù le apparve per vari anni, sia sottoforma di bambino appena nato, sia di dodicenne che di giovanetto; anche la Vergine le apparve più volte.
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fiamme del Purgatorio
Le doti mistiche
Maria aveva la capacità
profetiche. In particolare aveva il dono dei corpi lucidi, cioè passar
attraverso i vetri chiusi e di leggere a distanza il pensiero delle persone.
Padre Filippo, a questo proposito, raccontò che un giorno, con rammarico, non gli
fu possibile intervenire con gli altri Religiosi al Coro del Vespro in quanto
doveva andare da lei che era inferma a letto; quando giunse da Maria, fu
accolto da queste parole:
“Padre, voi, quando siete
uscito dal Convento vi siete angustiato internamente, perché avete mancato al
Coro per venire a confessarmi; io mi trovo così ammalata, come mi vedete voi
stesso, ed è una gran carità che mi fate per amor di Dio a venir da me, e per
questo non vi dovete dispiacere”.
Maria inoltre, pur non
avendolo mai visto, gli disse tutto ciò che era nel giardino del Convento, di
piante e di seminato e anche tutto ciò che egli aveva nella sua stanza. Appena
si trasferì a Capodimonte, i nolani iniziarono a recarsi da lei per ricevere
consigli, conforti e incoraggiamenti.
Il cardinale
La fama delle virtù di
questa suora si diffuse velocemente anche a Napoli e tante persone vollero
conoscerla personalmente per raccomandarsi alle sue preghiere e un giorno
persino il cardinale Sisto Riario Sforza si fece accompagnare al
ritiro di Capodimonte per conoscerla e ne fu profondamente colpito.
Nel 1875 Maria fondò a Napoli l’Istituto delle Suore Adoratrici della S. Croce che fu approvato sia dal Cardinale Sisto Riario Sforza che da padre Bernardino da Portogruaro, Ministro Generale dei Frati Minori.
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Maria Bolognesi
Padre Ludovico
Sull’esempio di padre
Ludovico da Casoria furono accolte a Villa Melillo, sede della
Congregazione, cinque bimbe africane e affidate alle cure di un sacerdote
abissino, padre Pietro Almas, il quale era diventato sacerdote grazie a
padre Ludovico che lo aveva portato a Napoli da bambino.
La fama di santità di
Maria Luigia cresceva costantemente a per eseguire tutte le pratiche religiose
c’era bisogno di una sede più grande ed ecco che Padre Antonio Casolaro da
Casoria, subentrato a padre Michelangelo Longo come Ministro Provinciale,
le consigliò di acquistare una casa a Casoria sita accanto all’abitazione in
cui era nato padre Ludovico. E così fece.
Le richieste della gente
Fu aperta anche una scuola per le ragazze esterne di Casoria per insegnar loro a lavorare, a leggere e scrivere. La gente si recava dalla Serva di Dio per chiedere consigli, preghiere, consolazioni e guarigioni. Dopo soli due anni, il 3 settembre 1886, Maria Luigia morì a causa delle sue condizioni di salute che le provocavano da anni grandi sofferenze.
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I miracoli
Innumerevoli furono i
miracoli avvenuti per intercessione di Maria Luigia a Casoria dopo la sua
morte, fra questi :
De Rosa Antonio, gravemente
ammalato, fu guarito per intercessione di Maria Luigia Velotti. Ecco la
testimonianza del medico curante: Dott. Francesco Ferrara, Medico
degli OspedaliRiuniti (Incurabili), Assistente Ordinario della Scuola di
Clinica Medica “Dott. Capozzi”, S. Domenico Soriano, 34.
”Attestasi dal
sottoscritto medico chirurgo che De Rosa Antonio di Giovanni e Filomena Ferrara,
domiciliato in Casoria Piazza Trieste e Trento n. 1 , il giorno 14 settembre fu
colpito da polmonite influenzale e che nei giorni seguenti le condizioni
dell’infermo si aggravarono per sopraggiunta insufficienza cardiaca, per cui fu
dichiarato in imminenete pericolo di vita. Al quinto giorno di malattia per
sopravvenuta crisi, il De Rosa era completamente guarito, senza residuare alcun
disturbo all’apparato respiratorio e cardiaco. In fede, a richiesta del padre
dell’ammalato.D.re Francesco Ferrara”
“Marchese Vincenzina di
Casoria, nel mese di Luglio del 1972 fu colpita da tifo viscerale, meningite,
intossicazione viscerale e nefrite. Il dottore Vincenzo manna le diede pochi
giorni di vita. Era presente alla visita una certa Antonietta Russo di Casoria
molto devota alla Serva di Dio. Ella donò a Vincenzina una immaginetta di Maria
Ligia. la madre dell’ammalata espose la figurina a vi accese davanti una
lampada pregandola con fervore. Immediatamente Vincenzina si sentì meglio. Dopo
poco tempo guarì completamente con grande meraviglia del medico e di tutti
coloro che la conoscevano”.
Per le guarigioni
miracolose, sia tra le consorelle che tra la gente del popolo e per le sue
virtù, fu chiamata “La Monaca Santa” (Il Giornale di Casoria, 2018).
E' beata Maria Luigia del
Santissimo Sacramento
A Napoli Maria Luigia
Pascale del Santissimo Sacramento, al secolo Maria Velotti, oggi è diventata
beata: l’umile e riservata fondatrice delle Suore Francescane Adoratrici della
Santa Croce. In rappresentanza del Papa, l'arcivescovo di Napoli, cardinale
Crescenzio Sepe che nell'omelia ha ripercorso i tratti principali di questa
figura consegnando alle consorelle l'incarico di farla conoscere al mondo
Roberta Barbi – Città del
Vaticano
Umile e nascosta in vita
così come nella morte: questa era Maria Luigia Pascale del Santissimo
Sacramento, una figura che ancora oggi pochi conoscono, ma che sempre da pochi
viene superata per grandezza e splendore, e infatti finalmente può essere venerata
nella sua Napoli e dalla Chiesa tutta. Una donna del suo tempo che alle sfide
del medesimo seppe rispondere sempre nella maniera corretta: rimboccandosi le
maniche, per lo più, anche se forse la sua indole l’avrebbe portata a una vita
più contemplativa, fatta di preghiera e adorazione di Gesù Eucaristia.
Sepe:una messaggera di
Dio per il mondo
Nella sua omelia il
cardinale Crescenzio Sepe l'ha presentata quale "modello di virtù"
divisa tra il suo grande amore alla Croce e la sua sensibilità sociale che l'ha
portata all'apostolato, ad una importante attività catechistica e alla cura in
particolare dei poveri e dei sofferenti specie le giovani. Due i tratti che
della nuova beata il cardinale ha posto in luce: la vita uniformata alla
passione di Cristo, nell'adorazione e nell'imitazione, in una fede pura vissuta
sempre con umilità e modestia, e la sua donazione agli altri attraverso la
carità di cui ha lasciato i segni. La sua figura è specchio - ha detto il
porporato - di una Chiesa di oltre 130 anni fa in cui, la vita religiosa
femminile era fiorente, come lo è oggi. L'invito conclusivo quindi è andato non
solo alle consorelle di Maria Luigia, affichè donino il loro carisma al mondo,
ma anche a ciascuno di noi perchè sul modello della nuova beata, possa sentirsi
stimolato alla testimonianza viva del Vangelo nelle periferie esistenziali di
oggi con l'attenzione che occorre alle esigenze di chi ci sta accanto.
L’obbedienza: un valore
scoperto troppo presto
Maria Velotti, questo il
nome della Beata all’anagrafe, ha l’infanzia segnata dalla morte prematura di
entrambi i genitori. La piccola, così, dal suo paesino di origine, Soccavo, va
a vivere presso una zia che però, presto cambia atteggiamento nei suoi
confronti: sobillata da altri parenti che le presentano la bambina come una
minaccia all’eredità, la zia inizia a trattarla male, infliggendole dispetti e
cattiverie come il nasconderle, alla domenica, le scarpe buone per andare in
chiesa e costringendola, così, a recarvisi a piedi scalzi. Un trattamento, però,
che ha fatto sviluppare nella futura religiosa un grande senso dell’obbedienza
e del rispetto e una particolare percezione dell’altrui dolore. Una sofferenza
che evidentemente le ha insegnato a percepire il valore della sofferenza., ma
non per accettarla passivamente, ma per offrirla a Dio.
Un “monaca di casa” dallo
stile francescano
Accolta, poi, da una
coppia di vicini senza figli, una specie di famiglia adottiva, Maria può
dedicarsi finalmente al Signore senza distrazioni. Diventa, così, una “monaca
di casa”, una religiosità molto diffusa nell’Italia meridionale del
diciannovesimo secolo, per cui le giovani che non entravano in alcun ordine
religioso, vivevano ritirate dentro casa pregando e digiunando. È in questi
anni che Maria si avvicina al francescanesimo e veste l’abito della Terziaria
francescana nel 1853. Sa appena leggere e scrivere, eppure viene subito notata
dai suoi confessori e dai sacerdoti che la guidano spiritualmente e con i quali
intrattiene conversazioni di alta teologia, esprimendo con semplicità concetti
che non poteva assolutamente conoscere. Tutti si accorgono, insomma, che Maria
è molto speciale, ma lei si quasi si vergogna di tutte le attenzioni ricevute e
reagisce seppellendosi in casa ancora di più.
L’unione con la Croce di
Gesù
Arriva per tutti, nella
vita, il momento dei bilanci, anche per i Santi. A un certo punto a Maria non
basta più quella vita contemplativa che pure le è congeniale, non può ignorare
che il Signore la chiama ad altro. Inizia ad aprirsi alle persone, a visitare i
malati e ad ascoltare quanti hanno bisogno del suo consiglio, soprattutto le
giovani. Capisce che consolare è parte di quello che il Signore vuole da
lei. Inizia, cioè, a diventare una guida per gli altri, quella guida che sarà
per le sue consorelle quando, nel 1878, fonda le Suore Adoratrici della Santa
Croce che si stabiliranno definitivamente a Casoria, dove Maria chiuderà per
sempre gli occhi nel 1886, provata nel fisico ma non nello spirito..
Il mistero dei “doni”
della santità
Nelle biografie di Maria
si rivelano diversi doni straordinari che il Signore le aveva concesso e che
spesso risultano difficili da capire all’uomo di oggi: si parla di estasi,
vessazioni maligne, guarigioni miracolose, introspezione dei cuori e
addirittura il dono dei corpi lucidi, cioè di passare attraverso vetri e
specchi. Sono fenomeni straordinari che spesso attirano curiosi poco
interessati alla santità vera. che, invece, è quella che si conquista giorno
dopo giorno, nella testimonianza quotidiana.
Ultimo aggiornamento
26.09.2020 ore 12.09
Nola, Suor Maria Luigia
Velotti: verso la santità
Nola, 26 Gennaio –
Conversiamo con don Prezioso De Giulio, Difensore del Vincolo presso il
Tribunale Ecclesiastico Diocesano della Diocesi di Nola. Condividiamo la sua
gioia per una insolita notizia che egli stesso, conterraneo della persona
speciale di cui ci accingiamo a parlare, ci invita a divulgare: la
beatificazione di suor Maria Luigia Velotti, vissuta per oltre vent’anni
a Sirico di Saviano, nella nostra diocesi.
La splendida notizia che
don Prezioso propone alla nostra attenzione risale all’11 dicembre, giorno in
cui Papa Francesco ha firmato il decreto col quale suor Maria Luigia
Velotti è stata dichiarata Beata; la cerimonia solenne a lei dedicata sarà
celebrata il prossimo 16 maggio, nella Cattedrale di Napoli e sarà
presieduta dal cardinale Crescenzio Sepe, arcivescovo metropolita di
Napoli, e dal cardinale Giovanni Angelo Becciu, prefetto della Congregazione
delle cause dei santi.
Il decreto di Papa
Francesco dell’11 dicembre scorso rappresenta la conclusione di un
articolato iter burocratico cominciato con il processo informativo
sull’eroicità delle virtù di suor Maria Luigia Velotti, che fu aperto nella
diocesi di Napoli nel lontano settembre 1927 (circa quarant’anni dopo la morte
della suora) e durò fino al 1934. L’iter è ripartito il 14 dicembre 2007,
quando è stato promulgato il decreto di convalida del processo informativo e
dell’inchiesta suppletiva. Un altro passaggio significativo è quello del 2010,
quando la documentazione per la Positio super virtutibus è stata
trasmessa alla Congregazione delle Cause dei Santi; successivamente la riunione
dei consultori storici, il 12 aprile 2011, e quella dei consultori teologi, il
28 ottobre 2014, hanno dato parere favorevole circa l’esercizio in grado eroico
delle virtù cristiane da parte di madre Maria Luigia. Infine, papa
Francesco ricevendo il prefetto della Congregazione, cardinal Angelo
Amato, il 21 gennaio 2016 ha autorizzato la promulgazione del decreto con cui
suor Maria Luigia è stata dichiarata Venerabile. Di qui la gioia di quanti
aspettavano la notizia.
Qualche cenno biografico.
La monaca santa nacque a Soccavo il 16 novembre 1826. Rimasta orfana
in tenera età, fu affidata alla zia Caterina, che abitava a Sirico di
Saviano. Costei, influenzata negativamente da altri parenti, ebbe nei confronti
della nipote un atteggiamento severo, sottoponendo addirittura la piccola a
vessazioni, che la bambina sopportò con pazienza. Unica luce fu la consolazione
e la protezione di una coppia di coniugi, Lorenzo Sabatino e Giuseppa Tuzzolo,
che si presero cura della bambina, adottandola.
La vocazione della
giovane Maria Luigia, che è ricordata per fatti prodigiosi oltre che per la sua
profonda fede, maturò grazie alla guida spirituale di don Domenico
Piciocchi e di padre Filippo Antonio da Domicella. Lo stesso padre
Filippo Antonio, che fu anche testimone di fatti inspiegabili di cui fu
protagonista la mistica, ne soprintese la cerimonia di vestizione. Maria Luigia
indossò l’abito francescano nella chiesa del convento di San Giovanni a
Taurano e ricevette il nome di suor Maria Luigia Pasquale del
Santissimo Sacramento. Era il 2 febbraio 1853.
Già a Sirico Maria Luigia
Velotti, insieme a un gruppo di consorelle, aveva intrapreso un cammino di
fede, dando inizio a una comunità religiosa in un edificio, ancora oggi
chiamato a casa delle monache. Successivamente, a Napoli, dove suor
Maria Luigia aveva ricevuto in dono un edificio fondò la Congregazione
delle Francescane Adoratrici della Croce. Gli ultimi anni della sua vita
li trascorse a Casoria tra quelle sofferenze che aveva essa stessa prefigurato
per se stessa, quando caritatevolmente aveva cercato di alleviare i dolori
altrui.
Morì il 3 settembre 1886
a Casoria, dove aveva stabilito la Casa madre del suo istituto, nella cui
cappella riposano dal 1926 i suoi resti mortali. Oggi le suore della
Congregazione delle Francescane Adoratrici della Croce casa sono circa
trecento, di cui novanta straniere; le case religiose sono venticinque in
Italia e cinque all’ Estero.
Il desiderio di don
Prezioso De Giulio è che la comunità di Sirico in particolare e tutto il
territorio diocesano si prepari a ricevere con gioia la proclamazione della
santità di suor Maria Luigia. “A maggio ci sarà la proclamazione
ufficiale”, ci ricorda, “Clero, autorità amministrative, fedeli,
cittadini, tutti noi dovremmo gioire ed essere orgogliosi di avere una beata
nostra conterranea. La Madre Generale della congregazione suor Rosalia
Vittozzi, che risiede a Casoria, ci darà altre informazioni. Per adesso mi ha
anticipato che vorrà la forte presenza di Saviano, la cui comunità avrà la
guida di don Salvatore De Simone, parroco di Sirico”.
Il 16 maggio si avvicina. Ne diamo notizia, grati a don Prezioso per questa condivisione.
Nata a Napoli, lavora nel
settore dei beni culturali e della comunicazione. Ha scelto di non lasciare il
Sud perché ritiene che esso abbia ancora tante cose belle da raccontare”.
SOURCE : https://www.sciscianonotizie.it/nola-suor-maria-luigia-velotti-verso-la-santita/
Redacción ACI Prensa
Este sábado 26 de
septiembre se llevó a cabo la Beatificación de Suor María Luigia Pascale del
Santísimo Sacramento quien fundó las Hermanas Franciscanas Adoratrices de la
Santa Cruz.
La ceremonia se realizó
en Nápoles (Italia) y fue presidida por el arzobispo diocesano, Cardenal
Crescenzio Sepe, quien representó al Papa.
En su homilía,
el Cardenal Sepe destacó que la Beata María Luigia del Santísimo Sacramento
“transmitió una fuerza incomparable” por lo que imploró su intercesión para que
“los obispos, sacerdotes, las personas consagradas y los fieles laicos de este
territorio no se cansen de anunciar con alegría y valentía el Evangelio de
Cristo, muerto y resucitado”.
El arzobispo de Nápoles
explicó que la Beata María Luigia fue conocida como María Velotti y destacó que
“fue un modelo de virtud y de santidad de vida” porque muestra “el valor de la
contemplación de Cristo en el don de la Cruz”.
“Su existencia se
conformó constantemente a la pasión de Cristo. Casi podríamos decir que su vida
se ha convertido en Adoración e imitación de la Cruz. Pasó por pruebas y
tormentos, mientras vivió una esperanza fuerte y arraigada en Dios, y por lo
tanto aprendió a ser constantemente buena y generosa con todos”, afirmó el
Cardenal Sepe.
Además, el Purpurado
señaló que la nueva Beata enseñó también a “entregarse a los demás a través de
la caridad. Esta mujer, que murió hace unos ciento treinta años, dejó una
huella tangible de su caridad” y añadió que durante su vida “poco a poco se fue
abriendo al amor por los demás, poniéndose al servicio de los pobres, los
desamparados, los sufrientes de espíritu, valorando a los marginados de la
sociedad, con especial cuidado por las mujeres”.
En esta línea, el
Cardenal Sepe subrayó la actividad catequística de la nueva Beata,
que “es una de las características más relevantes de la misión de María Luigia:
educar en la fe mediante la obra y la palabra; una palabra, que, si bien es
sencilla por la escasez de sus recursos culturales, supo llegar al corazón,
comunicando lo esencial”.
Por ello, el arzobispo de
Nápoles concluyó que “la Beata María Luigia del Santísimo Sacramento es un mensaje
de Dios para todos nosotros y para sus hermanas, especialmente en este tiempo
difícil marcado por la precariedad a causa de la pandemia” ya que ella “humilde
y silenciosa, se sumergió sin demora en las incertidumbres y miserias de su
tiempo, con un marcado sentido de concreción, pero totalmente abandonada a
Dios”.
Datos biográficos
María Velotti nació en
Soccavo (Italia) el 16 de noviembre de 1826. Quedó huérfana de ambos padres a
los cuatro años y fue hospedado en la casa de una tía en donde recibió
educación cristiana y una instrucción elemental.
Por la envidia de algunos
familiares empezó a ser maltratada, hasta que un matrimonio sin hijos, sus
vecinos, la acogieron como a una hija.
En 1853, tras un intenso
camino espiritual, ingresó en la Tercera Orden Franciscana, recibiendo el
hábito y el nombre de María Luigia Pascale del Santísimo Sacramento. Al año
siguiente hizo su profesión religiosa y fue a una casa religiosa en el distrito
de Capodimonte de Nápoles. A partir de ese momento vivió experiencias místicas
particulares.
En 1864 se trasladó a las
Hermanas Teresianas de Nápoles, donde permaneció durante cuatro años. Allí
conoció a una rica viuda, Eletta Albini, con quien compartió un ideal de vida
religiosa apostólica.
En 1868, junto a otras
jóvenes, dio inicio al Instituto de las Adoratrices de la Santa Cruz. Después
de varias peregrinaciones, en 1884 la Comunidad encontró una casa en Casoria,
donde se estableció y abrió también una escuela para jóvenes.
Tras las enfermedades que
la acompañaron durante años, la Sierva de Dios murió en Casoria (Italia) el 3
de septiembre de 1886.
SOURCE https://www.aciprensa.com/noticias/beatifican-a-maria-luigia-pascale-del-santisimo-sacramento-95766
https://www.chiesadinapoli.it/wp-content/uploads/sites/2/2020/06/8-marzo.pdf