Bienheureux Roland de Médicis
Anachorète en
Italie (+ 1386)
Ermite à Borgo san Donnino* en Emilie (Italie), il se nommait Roland de Médicis. Il fut découvert moribond dans la forêt de Borgo, par des chasseurs, là où il s'était réfugié du monde vingt-six ans auparavant. Il n'était plus qu'un vieillard cadavérique, qui avait remplacé son habit tombé en lambeaux par une peau de chèvre. En été, il se nourrissait de fruits, en hiver, il mendiait pour ne pas mourir de faim. Jamais on ne l'avait entendu parler. A plusieurs reprises, on l'avait vu rester cinq, six heures durant, les bras étendus, immobile sur un pied, fixant le ciel. Il fut transporté à l'église voisine, déclara à un confesseur le pourquoi de son silence, de la bizarrerie de sa conduite et de sa volonté de solitude. Il mourut ainsi dans la paix de Dieu.
*(appelée Fidenza depuis 1927)
À Bargone en Émilie, l'an 1386, le
bienheureux Roland de Médicis, anachorète, qui vécut dans des lieux sauvages et
inhabités des Apennins, dans la plus austère solitude, conversant avec Dieu.
Martyrologe
romain
SOURCE : https://nominis.cef.fr/contenus/saint/41/Bienheureux-Roland--de-Medicis.html
C’est sa fête : Roland /
Roland de Medicis, jeune homme de bonne famille né en Lombardie au XIVe siècle,
se retira dans les montagnes et vécut dans l’ascétisme le plus absolu et sans
jamais proférer un mot.
Bienheureux Roland de Médicis
À 30 ans, Roland de Medici choisit de quitter le monde pour vivre en ermite. Afin d‘éviter le péché, il garde le silence pendant 26 ans.
Ermite à Borgo san Donnino* en Emilie (Italie), il se nommait Roland de Médicis. Il fut découvert moribond dans la forêt de Borgo, par des chasseurs, là où il s’était réfugié du monde vingt-six ans auparavant. Il n’était plus qu’un vieillard cadavérique, qui avait remplacé son habit tombé en lambeaux par une peau de chèvre. En été, il se nourrissait de fruits, en hiver, il mendiait pour ne pas mourir de faim. Jamais on ne l’avait entendu parler. A plusieurs reprises, on l’avait vu rester cinq, six heures durant, les bras étendus, immobile sur un pied, fixant le ciel. Il fut transporté à l’église voisine, déclara à un confesseur le pourquoi de son silence, de la bizarrerie de sa conduite et de sa volonté de solitude. Il mourut ainsi dans la paix de Dieu.
*(appelée Fidenza depuis 1927)
La Maison des Médicis en
Italie était l’une des dynasties les plus célèbres et les plus puissantes. De
là sont venus quatre papes et deux reines de France. Elle contrôlait le
Grand-Duché de Florence pendant quelques siècles, et peut-être aussi important,
elle contrôlait l’une des plus grandes banques d’Europe. Le Prince de Machiavel
était dédié à Lorenzo de Medici (pas Lorenzo le Magnifique mais son petit-fils,
Lorenzo the Swell) dans l’espoir de trouver un emploi. Oui, ces Medicis.
Roland a vécu au milieu
du XIVe siècle, avant d’atteindre le grand moment. Néanmoins, même en tant que
membre de la branche milanaise de la famille, il a bien vécu. Très bien.
Jusqu’à l’âge de trente ans, il a décidé de tout présenter et de faire
pénitence. Je ne sais pas vraiment à quoi servait la pénitence – peut-être
juste pour avoir bien vécu sans travailler dur.
Il revêtit l’habit de
moine et entra dans la forêt près de Salsomaggiore (à Parme), faisant vœu de
silence. En fait, il évitait toute communication avec d’autres personnes, se
concentrant autant que possible sur la prière. Lorsqu’il a été contraint de
communiquer, il l’a fait entièrement par signes. Quand l’habit a disparu, il
l’a patché avec des feuilles. Quand les feuilles se sont estompées, il a eu une
peau de chèvre à porter.
Si des gens le voyaient,
ils supposeraient qu’il était fou et lui jetaient souvent des cailloux ou des
bâtons pour le faire partir. Il essayait généralement de continuer à prier à travers
le barrage, mais était parfois forcé de battre en retraite.
Jean-Baptiste est à peu
près aussi proche que je peux trouver …
Après avoir vécu
vingt-six ans dans la nature, ne mangeant que des feuilles, des racines et des
baies, il a été découvert dans un état de délabrement ancré par Antonia Casati,
la femme d’un noble local. Elle était sortie en fauconnerie et, l’ayant
découvert, elle ordonna à ses serviteurs de le rassembler et de l’emmener à une
église proche. Elle a ensuite demandé à son confesseur, Domenico de Domenicis,
de s’occuper de lui. Domenico a demandé à Roland de rompre son vœu de silence,
à la suite de quoi il a déclaré qui il était et ce qu’il avait fait. Il reçut
les sacrements (pénitence, communion et derniers sacrements) et rendit le
fantôme le 13 septembre 1386. Immédiatement reconnu comme un saint par la
foule, il fut enterré derrière l’autel principal de Saint-Bart, où des miracles
furent rapportés. son culte. Quelques siècles plus tard,
Rolland de Médicis le
bienheureux est invoqué pour être guéri des vertiges. Le bienheureux est
particulièrement honoré en Italie, son pays natal.
Sa vie, consacrée à Dieu
à sa naissance, fut une longue suite de charités, d’abnégations, d’amour du
prochain. Le bienheureux Rolland de Médicis exauce ceux qui ont pour les
pauvres une charité vraie et sincère.
Roland l’original
par Défendente Genolini
vendredi 10 septembre
2021
Même les papes, jusqu’à
récemment, ne furent pas d’accord sur la sainteté d’un personnage si étrange et
original.
En 1386, dans le nord de
l’Italie, des chasseurs découvrent un pauvre hère, plus cadavre que vivant,
vêtu d’une vieille peau de bique, de coquillages et de feuillage, mourant de
faim… C’était Roland de Médicis qui, trente ans auparavant, avait fait le vœu
de se retirer dans la forêt pour vivre dans le plus complet dénuement. Se
nourrissant d’herbes et de fruits sauvages. Il passait des heures à méditer,
debout sur une seule jambe. Il raconta qu’il voyait la face de Jésus dans le
soleil pendant ses prières. La princesse Pallavicini, avertie de la découverte
de cet étrange ermite, députa auprès de lui son confesseur, un carme de Crémone
qui le confessa deux heures durant et déclara en sortant qu’il « était
pur de tout péché, même par omission » après tant d’années d’errance
et de vie solitaire. On prit soin de lui. On lui fit boire un bouillon de poule
qui prolongea sa vie de 26 jours, mais il mourut le 15 septembre en voyant
arriver saint Michel avec des anges pour le conduire au paradis.
Deux siècles plus tard,
en 1563, le pape Pie IV, de la même famille que Roland, entreprit d’ouvrir un
procès en canonisation. Mais dès sa mort, la chose fut classée. Comment
canoniser un saint qui, volontairement, n’a pas reçu les sacrements pendant
trente ans ? Au début du XIXe siècle on rouvrit le procès. Mais en
1839, Grégoire XVI s’y opposa. Quinze ans plus tard, en 1852, Pie IX
lui octroya le titre de bienheureux !
Le 15 septembre
également, au lendemain de la fête de la Croix glorieuse, la mémoire de
Notre-Dame des Sept Douleurs rappelle aux chrétiens le rôle capital de la Mère
de Jésus qui « resta debout au pied de la Croix », donnant
l’exemple de la constance dans l’épreuve et de la confiance en Dieu au creux de
l’adversité.
Étymologie du nom
D’origine germanique hrod signifie « gloire » et nand « hardi,
courageux ». La forme italienne est Orlando. Elle provient de la
contraction du vocatif « O Rolande » contracté en Orlande puis
en Orlando.
Célébrités
Le neveu et chevalier de Charlemagne tué à Roncevaux en 778. L’aviateur Roland
Garros (+ 1918).
Vieux proverbe de ce jour
« À la Saint-Roland c’est du vin, quand le buisson goutte au
matin. »
Courte prière
« Seigneur ayez
patience avec moi parce que je ne suis pas un de vos saints. » (Paul
Claudel)
SOURCE : https://www.france-catholique.fr/Roland-l-original.html
Le Bienheureux Rolland de
Médicis
Rolland de Médicis le bienheureux est invoqué pour être guéri des vertiges. Le bienheureux est particulièrement honoré en Italie, son pays natal.
Sa vie, consacrée à Dieu à sa naissance, fut une longue suite de charités,
d’abnégations, d’amour du prochain. Le bienheureux Rolland de
Médicis exauce ceux qui ont pour les pauvres une charité vraie et sincère.
INVOCATION
Seigneur, vous nous avez fait connaître, par de nombreux miracles, les faveurs
que nous pouvons obtenir des prières et des mérites de saint Rolland. Daignez
donc, ô mon Dieu, nous accorder la guérison que nous venons solliciter par
votre intercession et par les mérites de N.-S. J.-C. Ainsi soit-il. Bienheureux
Rolland de Médicis, vous qui guérissez si parfaitement les vertiges, priez pour
nous.
ORAISON
Seigneur Jésus qui, pour la rédemption du monde, avez daigné souffrir toutes
sortes de misères, d’angoisses, d’opprobres, d’outrages, de calomnies,
d’injures, de peines et d’afflictions, et mourir sur la croix: par toutes ces
choses que vous avez endurées à cause de nos péchés, délivrez-moi, je vous en
supplie, de tous les péchés, de tous les vices, de tous les dangers de ce
monde, des peines de l’enfer, de la mort subite et éternelle. Faites aussi que
je n’oublie jamais, mais que j’aie toujours présent à l’esprit et au cœur ce
que vous avez souffert pour moi; afin qu’après avoir participé à vos peines et
à vos travaux, je participe à votre repos et à vos joies.
Ainsi soit-il.
SOURCE : https://saint.retz.info/principales-prieres/bienheureux-rolland-de-medicis/
L'oratorio
della Santissima Trinità situato in via Pietro Balestra 20 a Busseto,
in provincia di Parma e diocesi di Fidenza, in adiacenza alla collegiata di San Bartolomeo
Apostolo.
L'oratorio
fu innalzato in continuità con la collegiata di San Bartolomeo Apostolo tra
il XIV ed
il XV
secolo; fu inizialmente dedicato al beato Rolando de' Medici,[1] anacoreta
vissuto per 26 anni nei boschi di Bargone, non
lontano da Salsomaggiore Terme, e scomparso nei pressi
del castello nel 1386 (SOURCE : https://web.archive.org/web/20160206095945/http://www.vapensieroviaggi.com/itinerari/oratorio_della_ss_trinita_busseto)
Also known as
Orlando
Profile
Born to the famous de
Medici family. At around age 30, he retired from the world to live as a hermit in
the Alpine forests.
Born
buried at
the Church of the Holy Church Busseto, Italy
25
September 1853 by Pope Pius
IX (cultus
confirmation) after a canonization process
that lasted nearly 300 years
man in goatskin as
for many years that was all he had to wear
Additional
Information
books
Our Sunday Visitor’s Encyclopedia of Saints
sitios
en español
Martirologio Romano, 2001 edición
fonti
in italiano
MLA
Citation
“Blessed Rolando de
Medici“. CatholicSaints.Info. 8 February 2022. Web. 15 September 2022.
<https://catholicsaints.info/blessed-rolando-de-medici/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/blessed-rolando-de-medici/
Beato Rolando (Orlando) de' Medici Eremita
† 15 settembre 1386
Nato dalla famiglia
milanese de' Medici, si ritirò nei boschi tra Tabiano e Salsomaggiore. Morto
nel 1386, riposa a Busseto.
Etimologia: Orlando
= che dà gloria alla patria, dal tedesco
Martirologio
Romano: A Busseto vicino a Fidenza in Emilia, beato Rolando de’ Medici,
anacoreta, che visse in sommo spirito di penitenza tra luoghi impervi e deserti
delle Alpi, conversando soltanto con Dio.
Nato dalla famiglia de’ Medici di Milano, a trent’anni circa, nel 1360 spinto dal desiderio di una vita santa si ritirò in vita eremitica nei boschi tra Tabiano e Salsomaggiore nei pressi di Bargone, castello dei Pallavicino. Visse per ventisei anni in continuo silenzio nutrendosi di ciò che il bosco gli offriva e in inverno chiedeva a gesti qualcosa da mangiare; non ricevette carità in quanto la sua vita e il suo modo di presentarsi dava solo il senso della pazzia: spesso fu percosso a sangue. Vestiva con l’abito con quale inizio la sua vita eremita, poi rattoppato con foglie, ed infine con una pelle di capra.
La sua vita fu una continua preghiera e contemplazione: contemplava nel creato e negli astri il suo Creatore. Sfinito dalle penitenze fu trovato quasi morto presso il castello di Bargone. Portato nella chiesa del castello sciolse il suo silenzio durante la visita del carmelitano Domenico de Dominicis di Cremona: qui giustificò la sua impossibilità di riceve i Sacramenti durante la sua vita eremita, che ricevette volentieri.
Un periodo di riposo allungò la sua vita che si spense il 15 settembre 1386. Fu sepolto a Busseto nella Chiesa della SS. Trinità attigua alla parrocchiale di san Bartolomeo.
Il culto fu prestato fin dalla morte, anche se la Chiesa riconobbe il culto al beato Rolando de’ Medici solo il 25 settembre 1853 dopo un lungo processo di canonizzazione iniziato nel 1563. Il martirologio lo ricorda il 15 settembre.
Autore: Don Marco Grenci
SOURCE : http://www.santiebeati.it/dettaglio/70300
ROLANDO, detto de’ Medici
di Francesco Salvestrini
- Dizionario Biografico degli Italiani
- Volume 88 (2017)
ROLANDO (Orlando),
detto de’ Medici. – Di questo eremita, vissuto nel XIV secolo, beatificato
nell’Ottocento, si hanno poche testimonianze biografiche certe.
L’interesse per la sua
figura deriva soprattutto dalla strumentalizzazione politica che, in sede di
elaborazione e codificazione agiografica, fu fatta delle memorie a lui
relative.
La vita di Rolando è nota
da un unico manoscritto (Firenze, Biblioteca Medicea Laurenziana, Plut.
20.9) composto in area lombarda nella seconda metà del Quattrocento, recante
una narrazione forse risalente al secolo precedente e redatta, secondo i
biografi moderni, subito dopo la morte del beato dal carmelitano cremonese
Domenico de’ Dominicis; da questo testo (poi perduto nel XVII secolo) sarebbe
stato esemplato il testimone laurenziano.
Rolando sarebbe disceso
da una non meglio precisata schiatta di nome Medici (Rolandus de Medicis), da
identificare con una tra le casate «de Medicis» di Milano, escludendo ogni
riferimento alla dinastia regnante in Toscana. Tuttavia, verso la fine del XVI
secolo l’erudito fiorentino Silvano Razzi, giocando sul potere evocativo
dell’assonanza onomastica, inserì la Vita dell’eremita padano fra
quelle dei santi e beati della Tuscia, suggerendo (ma non affermando) un
possibile collegamento con i signori di Firenze.
Secondo le biografie
d’età moderna Rolando sarebbe nato intorno al 1330. Il codice laurenziano,
tuttavia, riferisce solo che nel 1360 egli giunse nel territorio del castello
di Bargone, presso Salso (Salsomaggiore), all’epoca controllato dai marchesi
Pallavicino, la cui autorità si estendeva tra Cremona, Parma e Piacenza.
L’eremita rimase ventisei anni su queste terre, spostandosi nei vasti boschi
che allora connotavano il Preappennino emiliano.
Un dato importante su cui
insiste l’agiografo è il silenzio serbato dall’asceta per ben ventisei anni.
Tale scelta lo avvicinava ai venerati modelli orientali, come l’abate Teona o
Giovanni Silenziario, e contribuiva a darne un’immagine positiva, eliminando
uno dei problemi più gravi spesso connessi a figure del genere, ossia la predicazione
itinerante non autorizzata. La menzione di questo elemento, tuttavia,
richiedeva ulteriori giustificazioni introdotte a fini apologetici. Rolando,
infatti, in quanto laico, avrebbe dovuto confessarsi periodicamente e affidarsi
alla guida di un ministro del culto, azioni incompatibili con un rigido
mutismo.
Allorché Rolando stava
per concludere la sua parabola terrena, venne scorto ormai agonizzante da un
famiglio di Antonia dei Casali da Cortona, moglie del marchese Niccolò
Pallavicino, a caccia nei boschi di Bargone. La dama, che aveva sentito parlare
del penitente, una volta riconosciutolo volle far sì che spirasse con il
conforto dei sacramenti, e chiamò a confessarlo il carmelitano Domenico de’
Dominicis da Cremona (prima metà del XIV secolo-ca. 1410), che ne riconobbe e
legittimò le straordinarie virtù.
La confessione
dell’eremita, per come viene esposta, assunse le caratteristiche di un sommario
processo canonico. Rolando, infatti, dopo aver miracolosamente recuperato la
parola, affermò di aver scelto un’esistenza di preghiera e mortificazione non
perché volesse o dovesse scontare una penitenza, ma solo per obbedire alla
volontà divina. Alla richiesta del perché pregasse con lo sguardo rivolto al
Sole e alla Luna Rolando rispose che così fruiva della grazia di Dio, poiché
gli astri rappresentavano ai suoi occhi l’immagine del volto di Cristo. Secondo
la tradizione Rolando sarebbe morto nel 1386.
La modalità dell’orazione
(ritto su un piede solo, con le braccia incrociate, immobile per ore rapito
nell’estasi), raffigurata anche nella miniatura del codice laurenziano,
richiamava gli stiliti e gli esicasti, nonché, ancora nel tardo Medioevo,
alcuni anacoreti orientali; ma tale modalità era caratteristica anche di altri
asceti vissuti in area padana tra XII e XIII secolo e ben noti ai carmelitani
cremonesi, come Giovanni Bono da Mantova (1168-1249).
Appare chiaro che tramite
de’ Dominicis i frati lombardi intesero appropriarsi della memoria
dell’eremita. Tuttavia risulta ancora più evidente la strumentalizzazione che
del beato e del suo nome fece il committente del codice laurenziano, il quale
volle chiaramente giocare sul riferimento agnatizio per guadagnarsi il favore
della potente stirpe toscana (arricchendo il testo con miniature che evocavano
la vita dell’eremita e recavano lo stemma mediceo). Si trattava dei fratelli
Gian Ludovico (1425-1481) e Pallavicino Pallavicino, signori nella seconda metà
del Quattrocento delle terre più legate alla memoria dell’eremita. Il maggiore
indiziato è il primo, documentato finanziatore di libri liturgici presso varie
botteghe milanesi. Il contesto politico dà piena conferma: la famiglia cercò di
accattivarsi le simpatie di Cosimo de’ Medici (e dei figli Pietro e Giovanni)
per ottenere tutela politica, e lo fece anche sfruttando il noto interesse dei
signori di Firenze per i codici e per la celebrazione delle glorie dinastiche.
La richiesta di
canonizzazione per Rolando fu avviata nel 1563. Tuttavia il processo venne
interrotto dalla morte di papa Pio IV (Giovan Angelo Medici di Milano), e
l’iniziativa riprese solo nel XIX secolo. Il riconoscimento del culto fu dovuto
a Pio IX nel 1853 (25 settembre), sia pure in rapporto alla sola diocesi di
Fidenza e con rito di terza classe (il martirologio ricorda il beato il 15 settembre).
Per altro verso il granduca di Toscana Ferdinando I (1549-1609) impose un
volgarizzamento e una pubblicazione del codice laurenziano. Cosimo II, in
occasione delle proprie nozze con Maria Maddalena d’Austria, acquisì Rolando
fra i protettori della casata. Allorché la figlia di Cosimo, Margherita, andò
in sposa a Odoardo Farnese duca di Parma, volle per sé una reliquia del
venerabile e patrocinò la redazione della sua vita a opera di Ranuccio Pico,
avallando così l’acquisizione di Rolando al santorale canonico dei granduchi di
Toscana.
Fonti e Bibl.: Firenze,
Biblioteca Medicea Laurenziana, Plut. 20.9: De vita, penitentia,
morte et miraculis beati Rolandi de Medicis (BHL 7291-92); Busseto,
Archivio Capitolare della Chiesa Collegiata di San Bartolomeo Apostolo, Rolando
de’ Medici, Vita e culto; S. Razzi, Delle vite de santi e beati toscani,
II, In Fiorenza 1601, cc. 87r-89v; F. Bordoni, Thesaurus sanctae Ecclesiae
Parmensis, Parmae 1671, pp. 295-297; R. Pico, Vita e morte del B. Orlando
de Medici raccolta dal suo Teatro de’ Santi, e Beati della Città di Parma, In
Parma 1721; G.M. Brocchi, Vita del B. Orlando de’ Medici Romito, In
Firenze 1737; Acta Sanctorum Septembris, V, Antverpiae 1755, pp. 117-122;
I. Affò, Vita del beato Orlando de’ Medici eremita colla storia del culto
già da quattro secoli prestatogli in Busseto ove riposa il venerabile suo corpo,
Parma 1784; Sacra Rituum Congregatione eminentissimo ac reverendissimo
domino cardinali Spada relatore Burgi Sancti Domnini super confirmationis cultus
ab immeborabili tempore praestiti B. Rolando de Medicis instantibus R.P.D.
Episcopo clero, et populo, Romae 1839.
E. Seletti, La città
di Busseto capitale un tempo dello stato Pallavicino. Memorie storiche, I,
Milano 1883, pp. 104-107; D. Soresina, Medici (De’), Orlando, in
Id., Enciclopedia diocesana fidentina, I, I personaggi, Fidenza 1961,
coll. 263-266; I. Mannocci, Rolando (Orlando) de’ Medici, in Bibliotheca
Sanctorum, XI, Roma 1968, coll. 300-303; R. Lasagni, Dizionario biografico
dei Parmigiani, III, Parma 1999, pp. 479 s.; A. Dillon Bussi - A.R.
Fantoni, La Biblioteca Medicea Laurenziana negli ultimi anni del
Quattrocento, in All’ombra del lauro. Documenti librari della cultura in
età laurenziana, a cura di A. Lenzuni, Milano 1992, pp. 135-147; Idd.,Vita e
miracoli del beato Rolando de’ Medici, in I Santi Patroni. Modelli di
santità, culti e patronati in Occidente, a cura di C. Leonardi - A.
Degl’Innocenti, Roma-Napoli-Milano 1999, p. 226; M. Rossi, Francesco
Bracciolini, Cosimo Merlini e il culto mediceo della Croce: ricostruzioni
genealogiche, figurative, architettoniche, in Studi secenteschi, 2001,
vol. 42, pp. 243 s.; A. Vauchez, L’érémitisme dans les sources
hagiographiques médiévales (France et Italie), in Ermites de France et
d’Italie (XIe-XVe siècle), a cura di A. Vauchez, Rome 2003, pp. 381-383;
F. Salvestrini, ‘Fama sanctitatis’ e strumentalizzazione politica
dell’agiografia in età umanistica. La ‘Vita’ del beato Orlando de’ Medici
eremita († ca. 1386), in Città e campagne del Basso Medioevo. Studi sulla
società italiana offerti dagli allievi a Giuliano Pinto, Firenze 2014, pp.
203-228.
SOURCE : https://www.treccani.it/enciclopedia/detto-de-medici-rolando_%28Dizionario-Biografico%29/
Roland von Medici
auch: von Salsomaggiore
Gedenktag
katholisch: 15. September
Name bedeutet: der
ruhmreiche Kühne (althochdt.)
Einsiedler
* im Mugello, der Gegend um Borgo San Lorenzo, Stadtteil von Florenz in Italien
† 15. September 1386 in Bargone in
Italien
Orlando war Sohn der
Adelsfamilie der Medici, die vor ihrem Aufstieg damals noch im Gebiet des
Mugello - der Gegend um Borgo
San Lorenzo - das zu Florenz gehört, lebte. Er zog sich zurück als
Einsiedler in die Wälder von Tabiano und
dann nach Salsomaggiore südlich
Parma und lebte dort 25 Jahre lang schweigend, in strengster Entsagung und
Meditation.
An Orlandos Grab sollen
sich zahlreiche Wunder ereignet haben.
Patron gegen
Kopfschmerzen
SOURCE https://www.heiligenlexikon.de/BiographienR/Roland_von_Medici.html
Voir aussi : https://app.verdimuseum.it/en/detail/oratorio-della-santa-trinita/
http://www.emiliamisteriosa.it/2014/04/a-busseto-luomo-che-per-ventisei-anni.html