Sainte
Virginie Bracelli
Fondatrice
des Soeurs de Notre-Dame du Refuge du Mont-Calvaire (+ 1651)
Martyrologe
romain
Suivre Dieu où qu'il vous conduise, c'est là voir
Dieu. En effet, son passage signifie qu'il conduit celui qui le suit. Car il
n'est pas possible à celui qui ignore le chemin de voyager en sécurité s'il ne
suit pas le guide. Le guide lui montre le chemin en le précédant.
Saint Grégoire de Nysse
SOURCE : https://nominis.cef.fr/contenus/saint/9687/Sainte-Virginie-Bracelli.html
Virginia
Centurione Bracelli (1587-1651)
Elle naquit le 2 avril 1587 à Gênes (Italie). Son père
fut Doge de la République au cours des années 1621-1622, sa mère étant
également issue d'une famille d'antique noblesse. Elle reçut sa première
formation religieuse et littéraire en famille. Malgré son inclination pour la
vie religieuse, son père la maria en 1602 à Gaspare Grimaldi Bracelli, d'une
illustre famille, mais qui menait une vie extrêmement dissolue. De cette union
naquirent deux filles.
En 1607, son mari mourut alors qu'elle avait 20 ans.
Elle fit voeu de chasteté, refusant de se remarier, et mena une vie retirée
chez sa belle-mère avec ses deux filles.
En 1610, elle sentit plus clairement la vocation à
"servir Dieu à travers ses pauvres" et elle participa activement à
des oeuvres de charité. Après avoir marié ses filles, elle se consacra
entièrement au soin des enfants abandonnés, des personnes âgées, des malades et
à la promotion des laissés-pour-compte.
Pendant la guerre entre la République ligure et le Duc
de Savoie, au cours de l'hiver 1624-1625, elle accueillit chez elle une
quinzaine de jeunes orphelins, puis de nombreuses femmes pauvres aux besoins
desquelles elle subvenait. Pour faire face à la misère croissante, elle
institua les "Cent Dames de la Miséricorde protectrices des Pauvres
de Jésus Christ", qui avaient pour tâche de de constater, lors de visites
à domicile, les besoins des plus démunis.
En 1631, elle s'installa dans le couvent vide de
Montecalvario, qu'elle avait loué, avec ses assistées. Après trois ans,
l'oeuvre comptait déjà trois maisons avec environ 300 pensionnaires. Elle
demanda donc la reconnaissance du Sénat de la République, qui lui fut accordée
en décembre 1635. Elle acheta alors deux maisons et fit
construire une église consacrée à Notre-Dame du Refuge, qui devint la
Maison-mère de son oeuvre.
Avec le temps, l'oeuvre se développera en deux
Congrégations religieuses: les Soeurs de Notre-Dame du Refuge du
Mont Calvaire et les Filles de Notre-Dame au Mont Calvaire. Au sein
de son oeuvre, elle fit preuve d'une grande humilité, abandonnant le gouvernement
de ses maisons aux Protecteurs de l'Oeuvre, et vivant comme la plus humble de
ses soeurs. Sa santé déclina rapidement, mais elle resta un point de référence
pour les plus démunis et demeura toujours disponible pour ceux qui lui
demandaient de l'aide.
Elle mourut le 15 décembre 1651 à l'âge de 64 ans. Le
Pape Jean-Paul II l'a béatifiée à l'occasion de son voyage apostolique à Gênes
le 22 septembre 1985.
SOURCE : https://www.vatican.va/news_services/liturgy/saints/ns_lit_doc_20030518_bracelli_fr.html
CHAPELLE
PAPALE POUR LA CANONISATION DE QUATRE BIENHEUREUX
HOMÉLIE
DU PAPE JEAN-PAUL II
V Dimanche de Pâques, 18 mai 2003
1. "Celui qui demeure en moi, et moi en lui,
celui-là porte beaucoup de fruit" (Jn 15, 5; cf. Chant à
l'Evangile). Les paroles adressées par Jésus aux Apôtres au terme de la
dernière Cène, constituent une invitation touchante également pour nous, ses
disciples du troisième millénaire. Seul celui qui reste intimement uni à Lui -
greffé sur Lui comme le sarment sur la vigne - reçoit la lymphe vitale de sa
grâce. Seul celui qui vit en communion avec Dieu produit des fruits abondants
de justice et de sainteté.
Les témoins de cette vérité évangélique fondamentale
sont les saints, que j'ai la joie de canoniser en ce cinquième dimanche de
Pâques. Deux d'entre eux proviennent de Pologne: Józef
Sebastian Pelczar, Evêque de Przemysl, fondateur de la Congrégation des
Servantes du Sacré-Coeur de Jésus; Urszula
Ledóchowska, vierge, fondatrice des Soeurs Ursulines du Sacré-Coeur de
Jésus agonisant. Les deux autres saintes sont italiennes: Maria
De Mattias, vierge, fondatrice de la Congrégation des Soeurs adoratrices du
Sang du Christ; Virginia
Centurione Bracelli, laïque, fondatrice des Soeurs de Notre-Dame du Refuge
sur le Mont Calvaire et des Soeurs Filles de Notre-Dame au Mont Calvaire.
2. "La perfection est comme cette ville de
l'Apocalypse (Ap 21), dont les douze portes s'ouvrent vers toutes les
parties du monde, comme signe que les hommes de chaque nation, de chaque état
et de chaque âge peuvent les franchir. (...). Aucun état, ni aucun âge ne
constituent un obstacle à une vie parfaite. Dieu, en effet, ne considère pas
les choses extérieures (...), mais l'âme (...), et il exige seulement ce que
nous pouvons donner". C'est à travers ces paroles que notre nouveau saint,
Józef Sebastian Pelczar exprimait sa foi dans l'appel universel à la sainteté.
Il vécut de cette conviction comme prêtre, comme professeur et comme évêque. Il
tendait lui-même à la sainteté et il y conduisait les autres. Il fut zélé en
toute chose, mais il le fit de façon à ce que, dans son service, le Christ soit
le Maître.
La devise de sa vie était: "Tout pour le
Très Saint Coeur de Jésus à travers les mains immaculées de la Très Sainte
Vierge Marie". Ce fut celui-ci qui forma sa figure spirituelle, dont la
caractéristique fut de confier au Christ, par l'intermédiaire de Marie, sa
personne, sa vie et son ministère.
Il considérait notamment son don au Christ comme une
réponse à son amour, contenu et révélé dans le sacrement de l'Eucharistie. Il
disait: "Chaque homme doit être saisi par l'émerveillement à la
pensée que le Seigneur Jésus, devant aller au Père sur un trône de gloire,
resta sur la terre avec les hommes. Son amour a inventé ce miracle des
miracles, en instituant le Très Saint Sacrement". Il éveillait sans cesse
en lui et chez les autres cet émerveillement de la foi. Ce fut celui-ci qui le
conduisit également à Marie. En tant qu'expert en théologie, il ne pouvait
manquer de voir en Marie celle qui "dans le mystère de l'Incarnation anticipait
également la foi eucharistique de l'Eglise"; celle qui en portant dans son
sein le Verbe, qui se fit chair, fut en un certain sens le
"tabernacle" - le premier "tabernacle" de l'histoire
(cf. Ecclesia
de Eucharistia, n. 55). Il s'adressait donc à Elle avec une dévotion
filiale et avec l'amour qu'il avait reçu de la maison paternelle, et il
encourageait les autres à cet amour. Il écrivait à la Congrégation des
Servantes du Sacré-Coeur de Jésus, qu'il avait fondée: "Parmi les
désirs du Sacré-Coeur de Jésus, l'un des plus ardents est celui que sa Très
Sainte Mère soit vénérée et aimée de tous, tout d'abord parce que le Seigneur
lui-même l'aime de façon ineffable, et ensuite parce qu'il la fit devenir la
mère de tous les hommes, afin que, par sa douceur, elle attire à elle-même ceux
qui fuient la Sainte Croix et qu'elle les conduise au Coeur Divin".
En élevant à la gloire des autels Józef
Sebastian Pelczar, je demande que par son intercession la splendeur de sa
sainteté représente pour les Servantes du Sacré-Coeur de Jésus, pour l'Eglise
de Przemysl et pour tous les croyants de Pologne et du monde un encouragement à
un tel amour pour le Christ et pour sa Mère.
3. Au cours de toute sa vie, sainte Urszula
Ledóchowska garda, avec fidélité et amour, le regard fixé sur le
visage du Christ, son Epoux. Elle s'unissait de façon particulière au Christ
agonisant sur la Croix. Cette union la comblait d'un zèle extraordinaire dans
l'oeuvre d'annoncer, à travers les paroles et les oeuvres, la Bonne Nouvelle de
l'amour de Dieu. Elle l'apportait avant tout aux enfants et aux jeunes, mais
également à tous ceux qui se trouvaient dans le besoin, aux pauvres, aux
laissés-pour-compte, aux personnes seules. Elle s'adressait à tous avec le
langage de l'amour concrétisé dans les oeuvres. Portant le message
de l'amour de Dieu, elle traversa la Russie, les Pays scandinaves, la France et
l'Italie. En son temps, elle fut une apôtre de la nouvelle évangélisation,
donnant la preuve à travers sa vie et son activité d'une constante
actualité, créativité et efficacité de l'amour évangélique.
Elle aussi puisait à l'amour pour l'Eucharistie
l'inspiration et la force pour la grande oeuvre de l'apostolat. Elle
écrivait: "Je dois aimer mon prochain comme Jésus m'a aimée. Prenez
et mangez... Mangez mes forces, elles sont à votre disposition (...). Prenez et
mangez mes capacités, mon talent (...), mon coeur, afin qu'avec son amour, il
réchauffe et illumine votre vie (...). Prenez et mangez mon temps, qu'il soit à
votre disposition. (...) je suis vôtre comme Jésus-Hostie est à moi". Dans
ces paroles, n'entend-on pas retentir l'écho du don avec lequel le Christ, au
Cénacle, s'offrit lui-même aux disciples de chaque époque?
En fondant la Congrégation des Soeurs Ursulines du
Sacré-Coeur de Jésus agonisant, elle lui transmit cet esprit. "Le Très
Saint Sacrement - écrivit-elle - est le soleil de notre vie, notre trésor,
notre bonheur, notre tout sur la terre. (...) Aimez Jésus dans le tabernacle!
Que votre coeur y demeure pour toujours, même si matériellement vous êtes au
travail. C'est là qu'est Jésus, que nous devons aimer ardemment, de tout notre
coeur. Et si nous ne savons pas l'aimer, nous désirons au moins l'aimer -
l'aimer toujours davantage".
A la lumière de cet amour eucharistique, sainte
Urszula savait percevoir en chaque circonstance un signe des temps, pour servir
Dieu et ses frères. Elle savait que pour celui qui croit, chaque événement,
même le plus petit, devient une occasion pour réaliser les desseins de Dieu. Ce
qui était ordinaire, elle le faisait devenir extraordinaire; ce qui était
quotidien, elle le transformait pour qu'il devienne éternel; ce qui était
banal, elle le rendait saint.
Si sainte Urszula devient aujourd'hui un exemple de
sainteté pour tous les croyants, c'est afin que son charisme puisse être
accueilli par celui qui, au nom de l'amour du Christ et de l'Eglise, désire
témoigner de façon efficace de l'Evangile dans le monde d'aujourd'hui. Nous
pouvons tous apprendre d'elle comment édifier, avec le Christ, un monde plus
humain - un monde dans lequel seront réalisées toujours plus pleinement les
valeurs comme la justice, la liberté, la solidarité et la paix. Elle peut nous
apprendre comment mettre en pratique chaque jour le commandement
"nouveau" de l'amour.
4. "Or voici son commandement:
croire... et nous aimer les uns les autres" (1 Jn 3, 23).
L'Apôtre Jean nous exhorte à accueillir l'amour sans limites de Dieu, qui a
donné son Fils unique pour le salut du monde (cf. Jn 3, 16). Cet
amour s'est exprimé de façon sublime lorsque le Christ a versé son Sang comme
"prix infini du rachat" pour l'humanité tout entière. Maria De
Mattias fut intérieurement conquise par le mystère de la Croix, qui plaça
l'Institut des Soeurs adoratrices du Sang du Christ "sous l'étendard du
Divin Sang". L'amour pour Jésus crucifié se traduisit chez elle en passion
pour les âmes et en un humble dévouement pour ses frères, le "cher
prochain", comme elle aimait répéter. "Encourageons-nous -
exhortait-elle - à souffrir volontiers par amour pour Jésus, qui avec tant
d'amour a donné son sang pour nous. Prodiguons-nous pour gagner des âmes au
ciel".
Tel est le message que sainte Maria
De Mattias confie à ses fils et à ses filles spirituelles
aujourd'hui, en nous exhortant tous à suivre jusqu'au sacrifice de la vie
l'Agneau immolé pour nous.
5. C'est le même amour qui soutint Virginia
Centurione Bracelli. Suivant l'exhortation de l'Apôtre Jean, elle voulut aimer
non seulement "avec les mots", ou "avec la bouche", mais
"en actes et en vérité" (cf. 1 Jn 3, 18). Mettant de côté ses
nobles origines, elle se consacra à l'assistance des derniers avec un zèle
apostolique extraordinaire. L'efficacité de son apostolat naissait d'une
adhésion inconditionnée à la volonté divine, qui se nourrissait de
contemplation incessante et d'écoute obéissante de la parole du Seigneur.
Aimant le Christ, et prête pour Lui à se donner à ses
frères, sainte Virginia
Centurione Bracelli laisse à l'Eglise le témoignage d'une sainteté
simple et féconde. Son exemple de fidélité évangélique courageuse continue à
exercer une profonde fascination également sur les personnes de notre époque.
Elle avait l'habitude de dire: lorsqu'on a Dieu seul pour objectif,
"toutes les oppositions s'applanissent, toutes les difficultés se
surmontent" (Positio, n. 86).
6. "Demeurez en moi!". Au Cénacle,
Jésus a répété plusieurs fois cette
invitation, que saint Józef Sebastian Pelczar, sainte
Urszula Ledóchowska, sainte Maria De Mattias et sainte Virginia Centurione Bracelli
ont accueillie avec une confiance et une disponibilité totales. C'est une
invitation pressante et pleine d'amour adressée à tous les
croyants. "Si vous demeurez en moi - assure le Seigneur - et que mes
paroles demeurent en vous, demandez ce que vous voudrez, et vous l'aurez"
(Jn 15, 7).
Puisse chacun de nous faire l'expérience dans sa
propre existence de l'efficacité de cette promesse de Jésus.
Que nous assiste Marie, Reine des saints et modèle de
parfaite communion avec son divin Fils. Qu'elle nous enseigne à rester
"greffés" sur Jésus, comme des sarments à la vigne, et à ne jamais
nous séparer de son amour. En effet, nous ne pouvons rien sans Lui, car notre
vie est le Christ vivant et présent dans l'Eglise et dans le monde. Aujourd'hui
et à jamais.
Amen. Loué soit Jésus-Christ!
© Copyright 2003 - Libreria Editrice Vaticana
Saint Virginia
Centurione Bracelli
Also known as
Virginae Centurione Bracelli
Profile
Daughter of Giorgio Centurione, and imposing and
controlling individual who became the Doge of Genoa,
and Lelia Spinola. Raised in a pious family, she felt drawn to religious life
as a child.
However, due to family position she agree to an arranged marriage to
Gasparo Grimaldi Bracelli on 10
December 1602.
He was a drinker, a gambler,
and though the couple had two daughters, Lelia and Isabella, he was little of
a father or
husband. Virginia was widowed on 13
June 1607 after
five years of marriage, aged 20, and with two small children.
Virginia moved in with her in-laws, cared for
her children,
and dedicated her free time to prayer and
charity. When her daughters were grown and married, Virginia devoted herself
entirely to caring for the sick, aged,
and abandoned children.
In late 1624 and
early 1625 war
in the region led to many orphans,
some whom Virginia took in and cared for, and she worked with refugees in the
town. When her mother-in-law died in
August 1625,
Virginia poured herself into the work, turning her house into a refuge and
founding the Cento Signore della Misericordia Protettrici dei Poveri di
Gesù Cristo
Her house was overrun with the needy during a plague and famine in 1629 – 1630.
To house them all Virginia rented the vacant convent of
Monte Calvario and moved her charges there in 1631.
Due to crowding, extra housing was built in 1634,
Virginia was soon caring for 300 patients, and in 1635 she
received official government recognition for her hospital.
Virginia worked closely with the young women in
her houses, teaching them
religion and ways to earn a living.
The expenses of Monte Calvario were excessive, so
Virginia bought two villas and started construction of a church dedicated
to Our Lady of Refuge. It became the mother church of
the Institution, whose Rule was written between 1644 and 1650 and
which was divided into two congregations: Suore di Nostra Signora del
Rifugio di Monte Calvario (Sisters of Our Lady of Refuge in Mount Calvary)
and Figlie di Nostra Signora al Monte Calvario (Daughters of Our Lady
on Mount Calvary). When the group of Protectors, the superiors and governors of
the Institute was selected in 1641,
Virginia retired from administration, working as the humblest sister, doing
chores on the grounds and begging for alms for the Institute.
Sadly, though the Institute was a success,
healing the sick, educating children,
training adults, and helping the dissolute return to productive lives,
assistance, personal and financial, began to decline. Without the chance to
work with Virginia, many of the middle and upper class did not participate,
fearing the poor and
rough residents. Though her health was failing, Virginia returned to active
administrative duties. She worked for general spiritual development throughout
the region, working for the choice of the Blessed
Virgin Mary as patron of the republic of Genoa in 1637,
for the institution of the Forty
Hours’ Devotion in 1642,
and the revival of home missions in 1643.
She acted as peacemaker between
noble houses, and aided in the reconciliation of Church and Republic
authorities in 1647,
ending a dispute caused by the government abandoning support of
the Institute. Virginia continued working up to the end of her days, and
in later years received the gifts of visions and interior locutions.
Born
15
December 1651 in Genoa, Italy of
natural causes
22
September 1985 by Pope John
Paul II
18
May 2003 by Pope John
Paul II at Vatican Basilica
Sisters
of Our Lady of Refuge in Mount Calvary
Additional Information
Catholic
Encyclopedia: Daughters of Mount Calvary
books
Our Sunday Visitor’s Encyclopedia of Saints
other sites in english
sitios en español
Martirologio Romano, 2001 edición
sites en français
fonti in italiano
Congregazione Figlie di Nostra Signora al Monte Calvario
websites in nederlandse
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sites em português
MLA Citation
“Saint Virginia Centurione
Bracelli“. CatholicSaints.Info. 12 November 2021. Web. 15 December 2021.
<https://catholicsaints.info/saint-virginia-centurione-bracelli/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/saint-virginia-centurione-bracelli/
WIDOWER VIRGINIA CENTURIONE BRACELLI (1587-1651)
Widower, Virginia Centurione Bracelli was born on
April 2, 1587, in Genoa, from the family of Giorgio Centurione, duke of the
Republic in the year 1621-1622, and Lelia Spinola. Both of them were of the
ancient noble origin. She was baptized two days after her birth, received her
first religious and literary formation from her mother and private tutor.
She soon felt the need for a cloistered life but she
had to succumb to her father’s strong will and marry Gaspare Grimaldi Bracelli
on December 10, 1602. Gaspare’s family was both illustrious and wealthy,
but he was wholly taken up with gambling and dissolute life. She gave birth to
two daughters: Lelia and Isabella.
The conjugal life of Virginia did not last long. As a
matter of fact, Gaspare Bracelli, in spite of the matrimony and the fatherhood,
he did not abandon his pleasures, which brought him to shorten his life.
Virginia, however, with her great patience, prayer and affection, tried to
convince her husband to a modest life. Unfortunately, Gaspare get ill died
on June 13, 1607, in Alessandria, thus, enabling him to reach a state of grace
and peace with God, relieved and assisted by his faithful wife.
At the age of twenty, she became widow, pronounced her
perpetual vow of chastity, refusing the occasion of the second marriage
proposed by her father. She lived in her mother-in-law’s house, taking care of
the education and the administration of the goods of her children and
dedicating herself through prayer and act of charity.
In 1610, she clearly felt the special vocation
“to serve God through the poor”. Although she was strictly controlled by
her father and never disregarded the care for the family, Virginia began to
devote herself to the needy. She personally helped the poor by sharing half of
her wealth or by means of charitable institution.
Virginia conveniently settled the marriage life of her
daughters and totally offered herself to the needs of the abandoned children,
the aged, the sick and to elevate the life of the marginalized people.
In autumn of 1624-1625, the war between the Liguorian
Republic and the Duke of Savoy, supported by France, increasing the
unemployment and starvation, led Virginia to accomodate the first 15 abandoned
youngs, and then, with the expansion of the refugees in town, enabled her to
provide all their needs, specially the poor women.
On August of 1625, with the death of her
mother-in-law, she started not only to received the youngs but instead led
herself to town, mostly in the disreputable quarters, in search for the needy
and in danger of depravity.
To help the increasing poverty, Virginia founded the
“Cento Signore della Misericordia Protettrici dei Poveri di Gesù Cristo”, with
the collaboration of the resident organization of “Otto Signore della
Misericordia”. She had the specific task of controlling the needs of the poor,
particularly the bashful people by means of visiting the house.
To intensify the initiative of accomodating the
youngs, precisely at the time of plague and of famine in 1629-1630, Virginia
was obliged to rent the empty convent of Monte Calvario, where she transferred
on the 13th of April 1631, together with her beneficiaries placed under
the protection of Our Lady of Refuge. Three years after, the Institution
expanded into three houses accomodating 300 patients. Hence, she thought the
opportunity to ask the official acknowledgement from the Senate of the
Republic, which was conceded on December 13, 1635.
The beneficiaries of Our Lady of Refuge became
for Virginia her excellent “daughters”, with whom she shared the food and
clothing. She taught them catechism and train them to work so that they could
earned their own sustenance.
Virginia renounced to purchase the Monte Calvario’s
convent because it was very expensive, for this reason, she bought two villas
next to Carignano’s Hill that , with the construction of the new annex of the
Church dedicated to Our Lady of Refuge, became the Mother House of the
Institution.
The spirit, which inspired the Institution founded by
Virginia, was generally presented in the Rule compiled in 1644-1650. It is
confirmed that all the domiciles should form a single Institution of Our Lady
of Refuge, under the supervision and administration of the Protectors (noble
lay appointed by the Senate of the Republic); there is also the confirmation of
the separation between the “daughters” wearing the religious habit, and the
“daughters”, who were not wearing habit, but altogether must live - with or
without vows – like the most observant monks in obedience and poverty, working
and praying. Moreover, they must be ready to give a hand in the public
hospital, considering it as a vow.
Meanwhile, the Institution is divided into two
Religious Congregation: the “Sisters of Our Lady of Refuge in Mount Calvary”
(Suore di Nostra Signora del Rifugio di Monte Calvario) and the “Daughters of
Our Lady on Mount Calvary” (Figlie di Nostra Signora al Monte Calvario).
After the nomination of the Protectors (July 3, 1641),
who were considered to be the real superiors of the Institute, Virginia disengaged
herself from the government house. She was subdued to their needs and
behaved according to their consent even in the acceptance of some needy youngs.
She lived as the last “daughter” devoted to the household chores, went out in
the morning and in the evening to beg for the sustenance of the living. She was
a mother to everyone, specially for the sick, giving them most of her
availability.
In the past years, Virginia organized a group of
social action tight to cure the roots of evil and to prevent ruins: the sick
and the disabled were hospitalized in the Institute; the powerful men were sent
to work; the women must trained themselves to embroidery frame and seamless
stockings, and the children were obliged to go to school.
With the increase of the activities and of the
efforts, the collaborators of Virginia declined, particularly the women of the
middle and upper class, who had feared to compromise their reputation in
dealing with the corrupt people with a guide such as noble and a saint.
Abandoned by the Auxiliaries and by the Protectors of
the Institute, for which the government deprived of its power, Virginia, while
her physical health was weakening, took the position and became responsible for
the sisters in Carignano’s House. Thus, regaining force in solitude.
On March 25, 1637, she desired that the Republic would
choose the Blessed Virgin as their Protectress. She pleaded to the Archbishop
of the town, the institution of the “forty hours devotion”, which should start
in Genoa at the end of 1642, and the preaching of the common missions (1643).
She intervened to settle the common and bloody rivalries, which rose up, for
petty reasons, between the noble families and the knights. In 1647, she
achieved the reconciliation between the Archbishop See and the Government of
the Republic, caused of their conflict in relation to the prestiges’ matter.
Without losing sight to the most desolated, she
offered her free time to everybody, independently from the social class, who
turned towards her for helped.
Gratified by the Lord with exultations, visions,
interior locutions and other mystical gifts, she died on December 15, 1651 at
the age of 64. The Holy Father Pope John Paul II proclaimed her blessed on the
occasion of his Apostolic Visit in Genoa on September 22, 1985.
SOURCE : https://www.vatican.va/news_services/liturgy/saints/ns_lit_doc_20030518_bracelli_en.html
CANONIZATION
OF FOUR NEW SAINTS
HOMILY
OF JOHN PAUL II
Fifth Sunday of Easter, 18 May 2003
1. "He who abides in me, and I in him, he it is
that bears much fruit" (Jn 15: 5; cf. Gospel Acclamation). The
words Jesus addressed to the Apostles at the end of the Last Supper are also a
moving invitation to us, his disciples in the third millennium. Only those who
are intimately united to him - grafted to him like the branch of the vine -
receive the vital nourishment of his grace. Only those who live in communion
with God produce abundant fruits of justice and holiness.
Witnesses of this fundamental Gospel truth are the
Saints whom I have the joy of canonizing on this Fifth Sunday of Easter. Two of
them come from Poland: Joseph
Sebastian Pelczar, Bishop of Przemysl, Founder of the Congregation of the
Sisters Servants of the Most Sacred Heart of Jesus; Ursula
Ledóchowska, virgin, Foundress of the Ursuline Sisters of the Sacred Heart
of Jesus in Agony. The other two Saints are Italian: Maria
De Mattias, virgin, Foundress of the Congregation of the Sisters Adorers of
the Blood of Christ; Virginia
Centurione Bracelli, a lay woman, Foundress of the Sisters of Our Lady of
Refuge on Mount Calvary and of the Daughters of Our Lady on Mount Calvary.
2. "Perfection is like that city in the
Apocalypse (Apoc 21) with 12 gates that open toward every part of the world, as
a sign that the men of every nation, every State and every age may pass through
them.... No condition, no age is an obstacle to a perfect life. Indeed, God is
not concerned with external things... but the soul... and demands no more than
what we are able to give". With these words, our new Saint, Joseph
Sebastian Pelczar, expressed his faith in the universal call to holiness. He
lived out this conviction as priest, teacher and Bishop. He himself strove for
holiness and he led others towards it. He was zealous in all things, but in
such a way that in his service Christ himself was the Master.
His motto in life was: "All for the Most Sacred
Heart of Jesus through the immaculate hands of the Most Blessed Virgin
Mary". This motto shaped his spiritual life, which consisted in the
entrustment of himself, his life and his ministry to Christ through Mary.
His gift to Christ was intended above all as a
response to His love, contained and revealed in the sacrament of the Eucharist.
He would say: "Every person must be struck with amazement at the thought
that the Lord Jesus, destined to go to the Father on a throne of glory, lived
on earth with men. It was His love that invented this miracle of miracles,
instituting the Most Holy Sacrament". He ceaselessly inspired in himself
and in others this wonderment of faith. It was this that led him also to Mary.
As an expert theologian, he could not but see in Mary the One who "in the
mystery of the Incarnation also anticipated the Eucharistic faith of the
Church"; the One who, bearing in her womb the Word who became flesh, was
in a certain sense the "tabernacle" - the first
"tabernacle" in history (cf. Ecclesia
de Eucharistia, n. 55).
Therefore, he turned to her with filial devotion, the
love he had learned in his family, and he encouraged this love in others. He
wrote to the Congregation of the Sisters Servants of the Most Sacred Heart of
Jesus, which he founded: "One of the most ardent desires of the Sacred
Heart of Jesus is that his Most Holy Mother be venerated and loved by
all: firstly, because the Lord himself has ineffable love for her, and
then because he made her the mother of all men, so that with her sweetness she
might attract to herself even those who flee the Holy Cross, and bring them to
the Divine Heart".
In raising Joseph
Sebastian Pelczar to the glory of the altars, I ask that through his
intercession, the splendour of his holiness may be an encouragement for the
Sisters Servants of the Most Sacred Heart of Jesus, for the Church of Przemysl
and for all believers in Poland and throughout the world, to nurture this love
for Christ and for his Mother.
3. Throughout her life, St Ursula
Ledóchowska fixed her gaze on the face of Christ, her Bridegroom, with
fidelity and with love. In a particular way, she united herself to Christ in
agony on the Cross. This union filled her with an extraordinary zeal in the
work of proclaiming in words and in deeds the Good News of God's love. She
brought it first of all to children and young people, but also to all who were
in need: the poor, the abandoned, the lonely. She addressed to all the language
of love, borne out by her work. With the message of God's love she crossed
Russia, the Scandinavian countries, France and Italy. In her day she was an
apostle of the new evangelization, demonstrating a constant timeliness,
creativity and the effectiveness of Gospel love by her life and action.
Through love for the Eucharist she also drew the
inspiration and strength for the great work of her apostolate. She wrote:
"I must love my neighbour as Jesus loved me. Take and eat.... Eat my
strength, I am available for you.... Take and eat my abilities, my talents...
my heart, so that with his love he may warm and brighten your life.... Take and
eat my time, may it be at your disposal.... I am yours, as Jesus the Host is
mine". Do not these words echo the gift with which Christ, in the Upper
Room, offered himself to his disciples of all times?
In founding the Congregation of the Ursuline Sisters
of the Sacred Heart of Jesus in Agony, she passed on to it this spirit.
"The Most Blessed Sacrament", she wrote, "is the sun of our
life, our treasure, our happiness, our all on the earth.... Love Jesus in the
tabernacle! Always leave your heart there, even if you are busy at work. It is
there that Jesus dwells, whom we must love ardently with all our heart. And if
we cannot love him, let us at least seek to love him - to love him more and
more".
In the light of this Eucharistic love, St Ursula could
glimpse a sign of the times in every circumstance, in order to serve God and
her brothers and sisters. She knew that for believers, every event, even the
least important, becomes an opportunity to carry out God's plans. What was
ordinary, she made extraordinary; what was part of daily life, she transformed
so that it became eternal; what was banal, she made holy.
If today St Ursula has become an example of holiness
for all believers, it is because her charism can be grasped by those who, in
the name of the love of Christ and of the Church, want to witness effectively
to the Gospel in today's world. We can all learn from her how to build with
Christ an ever more human world - a world in which values such as justice,
freedom, solidarity and peace will be more and more fully achieved. From her we
can learn how to put into practice every day the "new" commandment of
love.
4. "This is his commandment, that we should
believe... and love one another" (I Jn 3: 23). The Apostle John
exhorts us to accept the boundless love of God, who for the salvation of the
world gave his Only-begotten Son (cf. Jn 3: 16). Christ expressed this
love in a sublime manner when he poured out his Blood as "an infinite
price of redemption" for all humanity. Maria
De Mattias was won over in the depths of her spirit by the mystery of
the Cross and founded the Institute of the Sisters Adorers of the Blood of
Christ "under the emblem of the Divine Blood". Love for Jesus
crucified was expressed in her in passion for souls and in humble devotion to
her brothers and sisters, her "beloved neighbour", as she liked to
say. "Let us encourage one another", she urged, "to suffer willingly
out of love of Jesus who with such great love shed his blood for us. Let us
work hard to win souls for heaven".
St Maria De Mattias entrusts this message to her
spiritual sons and daughters today, spurring all to follow the Lamb who gave
himself in sacrifice for us, even to the point of giving up their life.
5. This same love sustained Virginia
Centurione Bracelli. In response to the exhortation of the Apostle
John, she wanted to love not only "with words", "or with
her lips", but "with deeds and in truth" (cf. I Jn 3:
18). Disregarding her noble origins, she devoted herself to assisting the
lowliest with extraordinary apostolic zeal. The effectiveness of her apostolate
stemmed from her unconditional adherence to God's will, which was nourished by
ceaseless contemplation of, and obedient listening to, the word of the Lord.
In love with Christ and for his sake ready to give
herself for her brothers and sisters, St Virginia Centurione Bracelli leaves
the Church the witness of a simple and active saint. Her example of courageous
fidelity to the Gospel also continues to exert a powerful influence on people
in our time. She used to say: when God is one's only goal, "all disagreements
are smoothed out, all difficulties overcome" (Positio, n. 86).
6. "Abide in me!". In the Upper Room,
Jesus repeated several times this invitation which St Joseph Sebastian Pelczar,
St Ursula Ledóchowska, St Maria De Mattias and St Virginia Centurione Bracelli
accepted with total trust and willingness. It is a pressing and loving
invitation that is addressed to all believers. "If you abide in me",
the Lord assures us, "and my words abide in you, ask whatever you will,
and it shall be done for you" (Jn 15: 7).
May each one of us experience in our own life the
efficacy of Jesus' assurance!
May Mary, Queen of the Saints and a model of perfect
communion with her divine Son, help us. May she teach us how to continue
"to abide" in Jesus, united to him as branches to the vine, and never
to cut ourselves off from his love. Indeed, without him we can do nothing, for
our life is Christ, alive and present in the Church and in the world. Today and
forever. Praised be Jesus Christ!
© Copyright 2003 - Libreria Editrice Vaticana
Santa Virginia
Centurione Bracelli Vedova e fondatrice
Genova, 2 aprile 1587 - 15 dicembre 1651
Figlia del doge di Genova, rimasta vedova a soli 20
anni spese la sua vita a favore dei bisognosi. Suo motto fu: «Servire Dio nei
suoi poveri». Il suo apostolato fu rivolto in modo particolare agli anziani,
donne in difficoltà e malati. L'istituzione con la quale passò alla Storia fu
L'Opera di Nostra Signora del rifugio. Gratificata dal Signore con estasi,
visioni, locuzioni interiori moriva il 15 dicembre 1651, all'età di 64 anni.
San Giovanni Paolo II l'ha proclamata beata a Genova il 22 settembre 1985 e poi
santa a Roma nel 2003.
Martirologio Romano: Nella stessa città, santa
Virginia Centurione Bracelli, vedova, che, dedita a servire Dio, accorse in
molti modi in aiuto dei poveri, sostenne le chiese rurali e istituì e resse le
Signore della Misericordia Protettrici dei Poveri.
Santa Virginia Centurione ved. Bracelli nacque a
Genova, il 2 aprile 1587, da Giorgio Centurione, doge della Repubblica del
biennio, e Lelia Spinola, di antica nobiltà cittadina. Battezzata due giorni
dopo, venne educata ad una vita solida fondata su una fede fervente. Dedita
alle pratiche di pietà, scoprì ben presto la vocazione allo stato religioso e
confidò alla madre di voler entrare in un monastero. Ma la madre morì e
Virginia non poté realizzare il suo proposito, perché il padre, senza
interpellare la fanciulla, l'aveva promessa sposa a Gaspare Bracelli, di nobile
e ricca famiglia genovese ed erede di grandi fortune, ma portato per natura
alla vita godereccia ed al gioco. Quando Virginia lo seppe, si sfogò in
lacrime, ma per docilità al padre accettò il matrimonio, celebrato il 7 gennaio
1602.
Il matrimonio fu per Virginia una vera scuola di
santificazione personale. Due figlie, Lelia nel 1604 ed Isabella nel 1605, lo
rallegrarono. Ma ben presto le inclinazioni del marito esplosero all'esterno,
ne logorarono in cinque anni la gracile fibra e lo ridussero in fin di vita,
lontano dalla famiglia. Virginia, che aveva tentato in tutti i modi di
ricondurlo sulla via retta, corse al suo capezzale, lo curò nel corpo e nello
spirito. Rigenerato nella grazia, morì il 13 giugno 1607. Quel giorno stesso
Virginia, appena ventenne, col voto di perpetua castità, fece a Dio il dono
totale e irrevocabile di tutto il suo essere, rifiutando energicamente le
seconde nozze offertele dal padre; si dedicò al lavoro, all'educazione delle
due figlie avute dal matrimonio, e, già nel 1607, alla promozione dell'« Opera
delle chiese povere rurali », alla quale donava denaro e vestiti. Nel 1625,
fondò per i fanciulli abbandonati quattro scuole di formazione morale e di
addestramento al lavoro; poi passò ai vecchi ed ai malati, mettendo a loro
disposizione metà delle sue rendite; infine, sistemate le figlie e più libera
dagli impegni domestici, si dedicò a tempo pieno ai poveri.
L'occasione si presentò da se stessa durante l'inverno
del 1624 / 25, quando torme di profughi si riversarono nella città di Genova
dalla Liguria di Ponente, invasa dai franco-piemontesi. Una notte, Virginia udì
il pianto di una fanciulla abbandonata al freddo della strada, l'accolse nella
sua casa e le disse: « Tu starai con me e sarai mia figlia ». Presto le
fanciulle salirono a quindici ed essa diede a tutte cibo e calore. Fu questo il
primo costituirsi d'una famiglia in cui trovarono rifugio centinaia di vittime
di quei tragici avvenimenti che sconvolsero Genova e 1'Italia settentrionale
tra la fine del secondo decennio del 1600 e l'inizio del terzo. Alla guerra
successe la depressione economica; poi la fame e la peste, con un immenso
seguito di miseria.
Allora Virginia, che già nel 1626 aveva rinunciato a
tutte le sue sostanze a favore dei poveri, allargò la sua carità, fondando le
Ausiliarie delle Signore della Misericordia e dando loro delle Costituzioni
molto sagge. Il suo programma divenne più articolato quando, qualche anno più
tardi, fondò le Cento Signore della Misericordia, protettrici dei poveri di
Gesù Cristo per l'aiuto a domicilio dei poveri bisognosi, specialmente dei
vergognosi. Infine, eletta « Signora della Misericordia », si addossò la cura
dei quartieri più malfamati; salì sulle galee cariche di schiavi, penetrò anche
nel Lazzaretto, popolato all'inverosimile di una massa confusa di miserie,
attuando il suo programma inteso a promuovere la redenzione sociale e morale
di quegli infelici, impavida di fronte alle minacce, alle percosse, alle
sassate dei malevoli. Intanto spiegava il catechismo ai bambini, predicava il
Vangelo, recitava il Rosario col popolo davanti alle edicole mariane, fondava
la « Compagnia degli Orbi » per il canto delle laudi spirituali.
Tutte queste attività trovarono il loro punto
d'incontro nell'Opera del Rifugio, che sorse per apprestare un ricovero
adeguato alle molte giovani abbandonate e pericolanti che accolse in casa sua.
Le ragazze provenivano da differenti nuclei familiari. La casa, pur grande, si
dimostrava insufficente. Virginia si rivolse allora all'amica duchessa Placida
Spinola, la quale aveva acquistato dai francescani il convento di Monte
Calvario con l'annessa chiesa. Donna Spinola, considerando la bontà della
causa, le concesse subito l'edificio a titolo gratuito e, successivamente, per
una modesta somma annuale. Per Virginia però non si trattava di un semplice
trasloco, ma d'una prospettiva per il futuro. Il 13 aprile 1631 lasciò per
sempre la sua casa e con 40 giovani fece ingresso nel monastero della Visitazione
sul Monte Calvario, mettendole sotto la protezione di Nostra Signora del
Rifugio; poi prese in affitto altre case; infine, ne costruì una propria sul
colle Carignano, che divenne la casa madre dell'Opera.
Intanto procedeva ad una cernita qualitativa delle
ricoverate. Si distinsero così le « Sorelle o religiose propriamente dette » e
le « Figlie secolari » o semplici assistite. Le prime dovevano vivere, come
essa scrisse nel 1634, benché senza voti, come le religiose più osservanti, in
una vita comune veramente perfetta. Nacquero così le sue « religiose », che non
erano propriamente ne « monache » ne Suore die Nostra Signora del Rifugio in
Monte Clavario« suore », perché diversamente avrebbero dovuto vivere in
clausura, secondo l'ordinamento religioso giuridico di allora. L'istituzione
nacque ufficialmente il 13 aprile 1631, come gruppo di Terziarie Francescane
dedite ad ogni intervento apostolico in favore dei poveri, dei malati, della
gioventù. Come San Vincenzo de' Paoli, Virginia Centurione Bracelli ebbe
l'intuito d'istituire delle religiose con voti privati, libere di svolgere il
loro apostolato fuori della clausura. Esse dovevano distinguersi non per le
vesti o per la clausura, ma per la santità della vita ed il servizio dei
poveri, anche a costo della vita.
Le sue religiose diverranno solo nel ventesimo secolo,
a tutti gli effetti giuridici, ecclesiali, « Suore con voti pubblici, viventi
in comunità non di clausura ». Il 13 aprile 1631 segnava perciò la data di
nascita di due nuove congregazioni femminili che anche oggi esercitano il loro
apostolato in favore dei poveri: le Suore di Nostra Signora del Rifugio in
Monte Calvario e le Figlie di Nostra Signora al Monte Calvario. Sono queste le
sorelle e le figlie che essa formò solo con la forza trascinante del suo
esempio, facendo vita comune con loro, cibandosi alla loro mensa e spesso dei
loro avanzi, curando le loro piaghe e nettandole dagli insetti.
Quando, per le infermita, cominciarono a scemare le
sue forze, cominciò in compenso ad aumentare il suo prestigio presso le
autorità religiose e politiche. Si adoperò presso l'Arcivescovo perché fosse
introdotta l'« Adorazione Eucaristica delle 40 ore » e fossero predicate le
missioni popolari e sorgessero a questo scopo i missionari urbani di S. Carlo;
predicò personalmente una « Missione al popolo », e si fece messaggera di pace
tra le opposte fazioni armate di odio. Nel 1637 ottenne che Maria fosse
proclamata « Regina di Genova ».
Virginia morì il 15 dicembre 1651. Fu una morte edificante.
« Virginia, andremo alla casa del Signore », le diceva un suo fratello al
capezzale dell'agonia; « Si, vi andremo... Dio ha vinto... », aveva risposto: E
poi: « Il mio cuore e pronto, Signore ».
Considerata « santa », si tentò di sottrarre parte dei
suoi abiti per farne reliquie. Per il deciso intervento dell'Arcivescovo di
Genova la salma venne restituita alle sue figlie, che la collocarono nella loro
chiesa di Nostra Signora del Rifugio a Bisogno, per essere poi per 150 anni più
o meno dimenticata perfino dalle Suore che aveva fondate. Soltanto quando in
seguito alla legge napoleonica, di oppressione di molti monasteri, il 20 settembre
1801, alcuni operai impegnati nella demolizione di quello che era stato un
convento di clarisse scoprirono il corpo ancora flessibile, nella bara di
piombo da loro aperta, di Virginia Centurione Bracelli, nome rivelato
dall'iscrizione appostavi subito dopo la morte.
Le autorità tentarono invano di nascondere lo
straordinario evento, ma la gente gridò al prodigio, e un notaio,
insospettabile per la sua radicale avversione alla Chiesa, protagonista in
seguito di una altrettanto radicale conversione provocata dalla prodigiosa
guarigione della figlia per intercessione della Bracelli, lo testimoniò senza
reticenze, riferendo anche il particolare delle pupille ancor vive, « color
zaffiro chiaro ». Infatti, la salma era rimasta fresca e palpabile come fosse
sepolta nel sonno.
Nel 1868 il corpo incorrotto fu trasferito nella
chiesa nuova della Casa-Madre delle Suore di N. S. del Rifugio in Monte
Calvario, viale Virginia Centurione Bracelli n. 13, Genova-Marassi, dove è
tuttora meta di pellegrini.
Il 18 maggio 2003 Virginia Centurione Bracelli è stata
proclamata santa da Papa Giovanni Paolo II, che l'aveva beatificata il 22
settembre 1985, a Genova
Autore: Andreas Resch
Fonte : www.igw-resch-verlag.at
SOURCE : http://www.santiebeati.it/dettaglio/90296
Virginia
Centurione vedova Bracelli (1587-1651)
Virginia Centurione vedova Bracelli nacque il 2 aprile
1587 a Genova da Giorgio Centurione, doge della Repubblica nel biennio
1621-1622, e da Lelia Spinola, ambedue discendenti da famiglie di antica
nobiltà. Battezzata due giorni dopo, ebbe la prima formazione religiosa e
letteraria dalla madre e da un precettore domestico.
Pur manifestando fin dalla fanciullezza l’inclinazione
per la vita claustrale, dovette accettare la decisione del padre che la volle
sposa, il 10 dicembre 1602, a Gaspare Grimaldi Bracelli, giovane e ricco erede
di illustre casata, incline ad una vita sregolata e al vizio del gioco.
Dall’unione nacquero due bambine: Lelia e Isabella.
La vita coniugale di Virginia fu di breve durata.
Gaspare Bracelli, infatti, nonostante il matrimonio e la paternità, non
abbandonò lo stile di vita gaudente, tanto da ridursi in fin di vita. Virginia,
con silenziosa pazienza, preghiera e amabile attenzione, cercò di convincere il
marito ad una condotta più morigerata. Purtroppo, Gaspare si spense cristianamente
il 13 giugno 1607 ad Alessandria, assistito dalla sposa che lo aveva raggiunto
per curarlo.
Rimasta vedova a soli 20 anni, Virginia fece voto di
castità perpetua, rifiutando le occasioni di seconde nozze propostele dal padre
e visse ritirata in casa della suocera, curando l’educazione e
l’amministrazione dei beni delle figlie e dedicandosi alla preghiera e alla
beneficenza.
Nel 1610 sentì più chiaramente la particolare
vocazione a «servire Dio nei suoi poveri». Pur essendo controllata severamente
dal padre e senza mai trascurare la cura della famiglia, cominciò a impegnarsi
per i bisognosi. Ad essi sovveniva o direttamente, distribuendo in elemosine
metà della sua rendita dotale, o per mezzo delle istituzioni benefiche del
tempo.
Collocate convenientemente le figlie in matrimonio,
Virginia si dedicò a tempo pieno alla cura dei fanciulli abbandonati, dei
vecchi, dei malati e della promozione degli emarginati.
La guerra tra la Repubblica Ligure ed il Duca di
Savoia, spalleggiato dalla Francia, seminando la disoccupazione e la fame,
indusse Virginia, nell’inverno del 1624-1625, ad accogliere in casa dapprima
una quindicina di giovani abbandonate e poi, con l’aumento del numero dei
profughi in città, quanti più poveri, specialmente donne, le fu possibile, provvedendo
in tutto al loro fabbisogno.
Con la morte della suocera nell’agosto del 1625,
cominciò non solo ad accogliere le giovani che arrivavano spontaneamente, ma
andò essa stessa per la città, particolarmente nei quartieri più malfamati, in
cerca di quelle più bisognose e in pericolo di corruzione.
Per sovvenire alla crescente miseria, istituì le Cento
Signore della Misericordia protettrici dei Poveri di Gesù Cristo, che,
affiancando l’organizzazione cittadina delle «Otto Signore della Misericordia»,
aveva il compito specifico di verificare direttamente, tramite le visite a
domicilio, i bisogni dei poveri, specialmente se vergognosi.
Nell’intensificare l’iniziativa dell’accoglienza delle
giovani, soprattutto al tempo della pestilenza e della carestia del 1629-1630,
Virginia si vide costretta a prendere in affitto il vuoto convento di
Montecalvario, dove si trasferì il 14 aprile 1631 con le sue assistite che pose
sotto la protezione di Nostra Signora del Rifugio. Dopo tre anni l’Opera
contava già tre case con circa 300 ricoverate. Virginia ritenne quindi
opportuno chiederne il riconoscimento ufficiale al Senato della Repubblica che
lo concesse il 13 dicembre 1635.
Le assistite di Nostra Signora del Rifugio divennero
per la Santa le sue “figlie” per eccellenza, con le quali divideva il cibo e le
vesti, le istruiva con il catechismo e le addestrava al lavoro perché si
guadagnassero il proprio sostentamento.
Proponendosi di dare all’Opera una sede propria, dopo
aver rinunciato all’acquisto del Montecalvario per il prezzo troppo alto,
comprò due villette attigue sul colle di Carignano che, con la costruzione di
una nuova ala e della chiesa dedicata a N. S. del Rifugio, divenne la casa
madre dell’Opera.
Lo spirito che animava l’Istituzione fondata dalla
Bracelli era largamente presente nella Regola redatta negli anni 1644-1650. In
essa é sancito che tutte le case costituiscono l’unica Opera di N. S. del
Rifugio, sotto la direzione ed amministrazione dei Protettori (laici nobili
designati dal Senato della Repubblica); vi é riconfermata la divisione tra le
«figlie» con l’abito (suore e novizie) e «figlie» senza; tutte, però, debbono
vivere - pur senza voti - come le monache più osservanti, in obbedienza e
povertà, lavorando e pregando; debbono inoltre essere pronte ad andare a
prestare servizio nei pubblici ospedali, come se vi fossero tenute da voto.
Col tempo l’Opera si svilupperà in due Congregazioni
religiose: le Suore di Nostra Signora del Rifugio di Monte Calvario e le Figlie
di Nostra Signora al Monte Calvario.
Dopo la nomina dei Protettori (3 luglio 1641), che
venivano considerati i veri superiori dell’Opera, la Bracelli non s’immischiò
più nel governo della casa: era sottomessa al loro volere e si regolava secondo
il loro benestare perfino nell’accettazione di qualche giovane bisognosa.
Viveva come l'ultima delle «figlie», dedita al servizio della casa: usciva
mattina e sera a mendicare per il sostentamento della convivenza. Si
prodigava per tutte come una madre, specialmente per le ammalate, prestando
loro i più umili servigi.
Già negli anni precedenti aveva dato corso ad
un’azione sociale risanatrice tesa a curare le radici del male e a prevenirne
le ricadute: gli ammalati e gli inabili andavano ricoverati in appositi
Istituti; gli uomini validi andavano avviati al lavoro; le donne dovevano
esercitarsi al telaio e alla calza; i bambini dovevano obbligarsi a frequentare
le scuole.
Con il crescere delle attività e degli sforzi,
Virginia vide decrescere intorno a sé il numero delle collaboratrici,
particolarmente le donne borghesi e aristocratiche che temevano di
compromettere la loro reputazione nel trattare con gente corrotta e seguendo
una guida per quanto nobile e santa, un po’ temeraria nelle imprese.
Abbandonata dalle Ausiliarie, esautorata di fatto dai
Protettori nel governo della sua Opera, occupando l’ultimo posto tra le sorelle
nella casa di Carignano, mentre la sua salute fisica declinava rapidamente,
Virginia parve attingere nuova forza dalla solitudine morale.
Il 25 marzo 1637, ottenne che la Repubblica prendesse
la Vergine come protettrice. Perorò presso l’Arcivescovo della città
l’istituzione delle Quarantore, che si iniziarono a Genova verso la fine del
1642, e la predicazione delle missioni popolari (1643). Si interpose per
appianare le frequenti e sanguinose rivalità che insorgevano, per futili
motivi, tra le nobili famiglie ed i cavalieri. Nel 1647 ottenne la
riconciliazione tra la Curia arcivescovile ed il Governo della Repubblica, tra
loro in lotta per pure questioni di prestigio. Senza mai perdere di vista i più
abbandonati era sempre disponibile a chiunque, indipendentemente dal ceto
sociale, si rivolgeva a lei per ricevere aiuto.
Gratificata dal Signore con estasi, visioni, locuzioni interiori e altri doni mistici speciali, moriva il 15 dicembre 1651, all’età di 64 anni. Il Sommo Pontefice Giovanni Paolo II l’ha proclamata Beata, in occasione del suo viaggio apostolico in Genova, il 22 settembre 1985.
Pensieri
Prego Dio che mi doni la grazia di compiere il mio
ufficio con ascoltare tutti i poveri con carità e provvederli per quanto potrò,
ed essere considerata prudente nel parlare di loro;
di esercitare le opere di misericordia corporali e
spirituali e di essere zelantissima dell'onore e della reputazione di ciascuno,
per povero, miserabile e malandato che sia;
di ricorrere continuamente alla sua santissima Madre
avendomela data anche per madre mia, e ricorrere a lei nei miei bisogni,
esserle ubbidiente, amarla e servirla come devo;
Prego Dio che mi doni la grazia di aborrire il peccato
più che la morte, e di voler morire piuttosto che peccare;
che mi doni la grazia, quando faccio orazione, di
farla con attenzione, riverenza e considerazione, e di non pretendere mai
altro che solo la perfetta sua volontà.
Prego Dio che mi doni la grazia di prepararmi, per
quanto posso, alla santissima Comunione continuamente, e che ogni mia azione
che farò, sia preparazione per riceverla.
Per la sua infinita bontà e misericordia e per i
meriti infiniti della sua santissima Passione, che mi dia la grazia, quando
andrò a confessarmi, di andarvi preparata, e si degni concedermi tutte le
suddette grazie, e che anche, quando l'avrò ricevuto nel Santissimo Sacramento,
non lo lasci mai più, ma gli tenga continuamente compagnia con desiderio continuo
di arrivare a vederlo in paradiso.
Prego Dio che si degni, per sua bontà, d'essere
presente alla mia morte per ricevere l'anima mia nelle sue mani;
Prego la Beata Vergine che si voglia trovare anche Lei
alla mia morte, e, nel corso della mia vita, mi guardi continuamente.
Preghiera
Per Cristo nostro Signore.
Amen.
SOURCE : https://www.vatican.va/news_services/liturgy/saints/ns_lit_doc_20030518_bracelli_it.html
CAPPELLA
PAPALE PER LA CANONIZZAZIONE DI QUATTRO BEATI
OMELIA
DI GIOVANNI PAOLO II
V Domenica di Pasqua, 18 maggio 2003
1. "Chi rimane in me e io in lui, fa molto
frutto" (Gv 15,5; cfr Canto al Vangelo). Le parole rivolte da
Gesù agli Apostoli, al termine dell'Ultima Cena, costituiscono un toccante
invito anche per noi, suoi discepoli del terzo millennio. Solo chi Gli rimane
intimamente unito - innestato a Lui come il tralcio alla vite - riceve la linfa
vitale della sua grazia. Solo chi vive in comunione con Dio produce frutti
abbondanti di giustizia e di santità.
Testimoni di questa fondamentale verità evangelica
sono i Santi che ho la gioia di canonizzare in questa quinta domenica di
Pasqua. Due di essi provengono dalla Polonia: Józef
Sebastian Pelczar, Vescovo, fondatore della Congregazione delle Ancelle del
Sacro Cuore di Gesù; Urszula
Ledóchowska, vergine, fondatrice delle Suore Orsoline del Sacro Cuore di
Gesù Agonizzante. Le altre due Sante sono italiane: Maria
De Mattias, vergine, fondatrice della Congregazione delle Suore Adoratrici
del Sangue di Cristo; Virginia
Centurione Bracelli, laica, fondatrice delle Suore di Nostra Signora del
Rifugio in Monte Calvario e delle Suore Figlie di Nostra Signora al Monte
Calvario.
2. "Doskonałość jest jak owe miasto Objawienia
(Ap 21), mające dwanaście bram, wychodzących na wszystkie strony świata,
na znak, że ludzie wszelkiego narodu, stanu i wieku wejść przez nie mogą. (...)
Żaden stan lub wiek nie jest przeszkodą do życia doskonałego. Bóg bowiem nie ma
względu na rzeczy zewnętrzne (...), ale na duszę (...), a żąda tylko tyle, ile
dać możemy". Tymi słowami nasz nowy święty Józef
Sebastian Pelczar wyrażał swoją wiarę w powszechne powołanie do
świętości. Tym przekonaniem żył jako kapłan, profesor i biskup. Sam do
świętości dążył i innych do niej prowadził. Dokładał wszelkiej gorliwości, ale
tak to czynił, aby w jego posłudze sam Chrystus był Nauczycielem i Mistrzem.
Dewizą jego życia było zawołanie: "Wszystko dla
Najświętszego Serca Jezusowego przez Niepokalane Ręce Najświętszej Maryi
Panny". To ono kształtowało jego duchową sylwetkę, której
charakterystycznym rysem jest zawierzenie siebie, całego swego życia i posługi,
Chrystusowi przez Maryję.
Swoje oddanie Chrystusowi pojmował nade wszystko jako
odpowiedź na Jego miłość, jaką zawarł i objawił w sakramencie Eucharystii.
"Zdumienie – mówił - musi ogarnąć każdego, gdy pomyśli, że Pan Jezus,
mając odejść do Ojca na tron chwały, został z ludźmi na ziemi. Miłość Jego
wynalazła ten cud cudów, (...) ustanawiając Najświętszy Sakrament". To
zdumienie wiary nieustannie budził w sobie i w innych. Ono prowadziło go też ku
Maryi. Jako biegły teolog nie mógł nie widzieć w Maryi Tej, która "w
tajemnicy Wcielenia antycypowała także wiarę eucharystyczną Kościoła";
Tej, która nosząc w łonie Słowo, które stało się ciałem, w pewnym sensie była
"tabernakulum" - pierwszym "tabernakulum" w historii
(por. Ecclesia
de Eucharistia, 55). Zwracał się więc do Niej z dziecięcym oddaniem i z tą
miłością, którą wyniósł z domu rodzinnego, i innych do tej miłości zachęcał. Do
założonego przez siebie Zgromadzenia Służebnic Najświętszego Serca Jezusowego
pisał: "Pośród pragnień Serca Jezusowego jednym z najgorętszych jest to,
by Najświętsza Jego Rodzicielka była czczona od wszystkich i miłowana, raz
dlatego, że Ją Pan sam niewypowiedzianie miłuje, a po wtóre, że Ją uczynił
Matką wszystkich ludzi, żeby Ona swą słodkością pociągała do siebie nawet tych,
którzy uciekają od świętego Krzyża i wiodła ich do Serca Boskiego".
Wynosząc do chwały ołtarzy Józefa Sebastiana, modlę
się za jego wstawiennictwem, aby blask jego świętości był dla sióstr sercanek,
Kościoła w Przemyślu i dla wszystkich wierzących w Polsce i na świecie zachętą
do takiego umiłowania Chrystusa i Jego Matki.
["La perfezione è come quella città
dell’Apocalisse (Ap 21), con dodici porte che si aprono verso tutte le parti
del mondo, come segno che gli uomini di ogni nazione, di ogni stato e di ogni
età possono attraversarle. (...) Nessuno stato o nessuna età sono ostacolo ad
una vita perfetta. Dio infatti non considera le cose esterne (...), ma l’anima
(...), ed esige soltanto tanto quanto possiamo dare". Con queste parole,
il nostro nuovo santo Giuseppe
Sebastiano Pelczar esprimeva la propria fede nella chiamata universale
alla santità. Di questa convinzione visse come sacerdote, come professore , e
come vescovo. Tendeva alla santità egli stesso e ad essa conduceva gli altri.
Fu zelante in ogni cosa, ma lo fece in modo che nel suo servizio Cristo stesso
fosse il Maestro.
Il motto della sua vita era: "Tutto per il
Sacratissimo Cuore di Gesù per le mani immacolate della Santissima Vergine
Maria". Fu esso a formare la sua figura spirituale, la cui caratteristica
fu l’affidare a Cristo per mezzo di Maria se stesso, la propria vita, il
proprio ministero.
Intendeva il suo dono a Cristo soprattutto come
risposta al suo amore, racchiuso e rivelato nel sacramento dell’Eucaristia.
Diceva: "Ogni uomo deve essere preso dallo stupore al pensiero che il
Signore Gesù, dovendo andare al Padre su un trono di gloria, rimase sulla terra
con gli uomini. Il suo amore ha inventato questo miracolo dei miracoli,
istituendo il Santissimo Sacramento". Incessantemente destava in sé e
negli altri questo stupore della fede. Fu esso a condurlo anche a Maria. Come
esperto teologo, non poteva fare a meno di vedere in Maria colei che "nel
mistero dell’Incarnazione anticipava anche la fede eucaristica della
Chiesa"; colei che portando nel grembo il Verbo, che si fece carne, fu in
un certo senso il "tabernacolo" - il primo "tabernacolo"
nella storia (cfr. Ecclesia
de Eucharistia, 55). Si rivolgeva dunque a Lei con filiale dedizione e con
quell’amore che aveva portato dalla casa paterna, ed incoraggiava gli altri a
tale amore. Scriveva alla Congregazione delle Ancelle del Sacro Cuore di Gesù,
da lui fondata: "Tra i desideri del Sacro Cuore di Gesù uno dei più
ardenti è quello che la sua Santissima Madre sia venerata ed amata da tutti,
primo, perché il Signore stesso l’ama in modo ineffabile, e poi perché la fece
madre di tutti gli uomini, affinché, con la sua dolcezza attirasse a sé persino
coloro che fuggono dalla santa Croce e li conducesse al Cuore Divino".
Elevando alla gloria degli altari Giuseppe
Sebastiano Pelczar, chiedo che per sua intercessione lo splendore della sua
santità sia per le Ancelle del Sacro Cuore di Gesù, per la Chiesa di Przemyśl e
per tutti i credenti in Polonia e nel mondo un incoraggiamento a questo amore
verso Cristo e verso la sua Madre.]
3. Święta Urszula
Ledóchowska przez całe swe życie wiernie i z miłością wpatrywała się w
oblicze Chrystusa, swego Oblubieńca. W sposób szczególny jednoczyła się z
Chrystusem konającym na Krzyżu. To zjednoczenie napełniało ją niezwykłą
gorliwością w dziele głoszenia słowem i czynem Dobrej Nowiny o miłości Boga.
Niosła ją przede wszystkim dzieciom i młodzieży, ale też osobom znajdującym się
w potrzebie, ubogim, opuszczonym, samotnym. Do nich wszystkich mówiła językiem
miłości popartej czynem. Z przesłaniem Bożej miłości przemierzyła Rosję, kraje
skandynawskie, Francję i Włochy. Była w swoich czasach apostołką nowej
ewangelizacji, dając swym życiem i działaniem dowód, że miłość ewangeliczna
jest zawsze aktualna, twórcza i skuteczna.
I ona czerpała natchnienie i siły do wielkiego dzieła
apostolstwa z umiłowania Eucharystii. Pisała: "Mam miłować bliźnich jak
Jezus mnie umiłował. Bierzcie i jedzcie me siły, bo one są do waszej dyspozycji
(...). Bierzcie i jedzcie moje zdolności, moją umiejętność (...), me serce -
niech swą miłością rozgrzewa i rozjaśnia życie wasze (...). Bierzcie i jedzcie
mój czas - niech on będzie do waszej dyspozycji. Jam wasza, jak Jezus jest
mój". Czy w tych słowach nie brzmi echo oddania, z jakim Chrystus w
Wieczerniku ofiarował samego siebie Uczniom wszystkich czasów?
Zakładając Zgromadzenie Sióstr Urszulanek Serca Jezusa
Konającego przekazała mu tego ducha. "Przenajświętszy Sakrament - pisała -
to słońce życia naszego, to nasz skarb, nasze szczęście, nasze wszystko na
ziemi. (...) Kochajcie Jezusa w tabernakulum! Tam niech serce wasze czuwa, choć
ciało przy pracy, przy zajęciu. Tam Jezus, a Jezusa trzeba nam kochać tak
gorąco, tak serdecznie. Jeśli nie umiemy kochać, to przynajmniej pragnijmy
kochać - kochać coraz więcej".
W świetle tej eucharystycznej miłości święta Urszula w
każdej okoliczności umiała dostrzec znak czasu, aby służyć Bogu i braciom. Ona
wiedziała, że dla człowieka wierzącego każde, nawet najmniejsze wydarzenie
staje się okazją do realizowania planów Bożych. To, co zwyczajne czyniła
nadzwyczajnym; codzienne zamieniała w ponadczasowe; to, co przyziemne czyniła
świętym.
Jeżeli dziś święta Urszula staje się przykładem
świętości dla wszystkich wierzących, to dlatego, że jej charyzmat może być
podjęty przez każdego, kto w imię miłości Chrystusa i Kościoła chce skutecznie
dawać świadectwo Ewangelii we współczesnym świecie. Wszyscy możemy uczyć się od
niej, jak z Chrystusem budować świat bardziej ludzki - świat, w którym coraz
pełniej będą realizowane takie wartości, jak: sprawiedliwość, wolność,
solidarność, pokój. Od niej możemy uczyć się jak na co dzień realizować
„nowe" przykazanie miłości.
[Sant’Orsola
Ledóchowska, per tutta la sua vita, con fedeltà e con amore, fissava con lo
sguardo il volto di Cristo, suo Sposo. In modo particolare si univa a Cristo
agonizzante sulla Croce. Tale unione la colmava di uno straordinario zelo
nell’opera dell’annunciare, con parole ed opere, la Buona Novella dell’amore di
Dio. La portava prima di tutto ai bambini e ai giovani, ma anche a tutti coloro
che si trovavano nel bisogno, ai poveri, agli abbandonati, ai soli. A tutti si
rivolgeva con il linguaggio dell’amore provato con le opere. Con il messaggio
dell’amore di Dio attraversò la Russia, i Paesi scandinavi, la Francia e
l’Italia. Ai suoi tempi fu un’apostola della nuova evangelizzazione, dando con
la sua vita e con la sua attività la prova di una costante attualità,
creatività ed efficacia dell’amore evangelico.
Anche lei attingeva dall’amore per l’Eucaristia
l’ispirazione e la forza per la grande opera dell’apostolato. Scriveva:
"Devo amare il prossimo come Gesù ha amato me. Prendete e mangiate...
Mangiate le mie forze, sono a vostra disposizione (...). Prendete e mangiate le
mie capacità, il mio talento (...), il mio cuore, affinché con il suo amore
esso riscaldi e illumini la vostra vita (...). Prendete e mangiate il mio
tempo, sia a vostra disposizione. (...) sono vostra come Gesù-Ostia è
mio". Non risuona in queste parole l’eco di un dono con il quale Cristo,
nel Cenacolo, offrì se stesso ai Discepoli di ogni tempo?
Fondando la Congregazione delle Suore Orsoline del
Sacro Cuore di Gesù Agonizzante, trasmise ad essa questo spirito. "Il
Santissimo Sacramento - scrisse - è il sole della nostra vita, il nostro
tesoro, la nostra felicità, il nostro tutto sulla terra. (...) Amate Gesù nel
tabernacolo! Là rimanga sempre il vostro cuore anche se materialmente siete al
lavoro. Là è Gesù, che dobbiamo amare ardentemente, con tutto il cuore. E se
non sappiamo amarlo, desideriamo almeno di amarlo - di amarlo sempre più".
Alla luce di quest’amore eucaristico Sant’Orsola
sapeva scorgere in ogni circostanza un segno del tempo, per servire Dio e i
fratelli. Sapeva, che per chi crede, ogni evento, persino il più piccolo
diventa un’occasione per realizzare i piani di Dio. Quello che era ordinario,
lo faceva diventare straordinario; ciò che era quotidiano lo mutava perché
diventasse perenne; ciò che era banale lei lo rendeva santo.
Se oggi Sant’Orsola diventa esempio di santità per
tutti i credenti, è perché il suo carisma possa essere accolto da chi nel nome
dell’amore di Cristo e della Chiesa voglia in modo efficace testimoniare il
Vangelo nel mondo di oggi. Tutti possiamo imparare da lei come edificare con
Cristo un mondo più umano - un mondo in cui verranno realizzati sempre più
pienamente valori come la giustizia, la libertà, la solidarietà, la pace. Da
lei possiamo imparare come mettere in pratica ogni giorno il comandamento
"nuovo" dell’amore.]
4. "Questo è il suo comandamento: che crediamo...
e ci amiamo gli uni gli altri" (1 Gv 3,23). L'apostolo Giovanni
esorta ad accogliere l'amore sconfinato di Dio, che per la salvezza del mondo
ha dato il suo Figlio unigenito (cfr Gv 3,16). Questo amore si è
espresso in modo sublime quando è espresso in modo sublime quando Cristo ha
versato il suo Sangue quale "prezzo infinito del riscatto" per
l'intera umanità. Dal mistero della Croce fu interiormente conquistata Maria
De Mattias, che pose l'Istituto delle Suore Adoratrici del Sangue di Cristo
"sotto lo stendardo del Divin Sangue". L'amore per Gesù crocifisso si
tradusse in lei in passione per le anime e in un'umile dedizione ai fratelli,
al "caro prossimo", come amava ripetere. "Animiamoci – esortava
- a patire volentieri per amore di Gesù che con tanto amore ha dato il sangue
per noi. Fatichiamo per guadagnare anime al cielo".
Questo messaggio Santa Maria De Mattias affida ai suoi
figli e alle sue figlie spirituali quest'oggi, spronando tutti a seguire fino
al sacrificio della vita l'Agnello immolato per noi.
5. Lo stesso amore sostenne Virginia
Centurione Bracelli. Seguendo l'esortazione dell'apostolo Giovanni, volle
amare non soltanto "a parole", o "con la lingua", ma
"coi fatti e nella verità" (cfr 1 Gv 3,18). Mettendo da
parte le sue nobili origini, si dedicò all'assistenza degli ultimi con
straordinario zelo apostolico. L'efficacia del suo apostolato scaturiva da una
adesione incondizionata alla volontà divina, che si alimentava di incessante
contemplazione e di ascolto obbediente della parola del Signore.
Innamorata di Cristo, e per Lui pronta a donare se
stessa ai fratelli, santa Virginia Centurione Bracelli lascia alla Chiesa la
testimonianza di una santità semplice e feconda. Il suo esempio di coraggiosa
fedeltà evangelica continua ad esercitare un forte fascino anche sulle persone
del nostro tempo. Soleva dire: quando si ha come fine Dio soltanto, "tutte
le opposizioni si spianano, tutte le difficoltà si vincono" (Positio, 86).
6. "Rimanete in me!". Nel Cenacolo Gesù ha
più volte ripetuto questo invito, che san Józef
Sebastian Pelczar, santa Urszula
Ledóchowska, santa Maria
De Mattias e santa Virginia
Centurione Bracelli hanno accolto con totale fiducia e disponibilità.
E' un invito pressante e amorevole rivolto a tutti i credenti. "Se
rimarrete in me - assicura il Signore - e le mie parole rimangono in
voi, chiedete quel che volete e vi sarà dato" (Gv 15,7).
Possa ciascuno di noi sperimentare nella propria
esistenza l'efficacia di questa assicurazione di Gesù.
Ci sia di aiuto Maria, Regina dei Santi e modello di
perfetta comunione con il suo divin Figlio. Ci insegni a restare
"innestati" a Gesù, come tralci alla vite, e a non separarci mai dal
suo amore. Nulla, infatti, possiamo senza di Lui, perché la nostra vita è
Cristo vivo e presente nella Chiesa e nel mondo. Oggi e sempre. Amen.
Sia lodato Gesù Cristo!
© Copyright 2003 - Libreria Editrice Vaticana
VIRGINIA
CENTURIONE BRACELLI
(1587-1651)
Fondatrice delle " Suore di N.S. del Rifugio in
Monte Calvario - Genova" e delle "Figlie di N.S. al Monte Calvario -
Roma".
Virginia Centurione Bracelli nacque a Genova il 2
aprile 1587 da Giorgio, poi Doge della Repubblica e da Lelia Spinola. Dopo
un’infanzia molto pia e studiosa, nonostante l’orientamento decisivo verso la
vita monastica, all’età di 15 anni dovette andare sposa – per volontà del padre
– a Gaspare Grimaldi Bracelli, da cui ebbe due figlie, Lelia e Isabella.
Gaspare, a causa delle sue sregolatezze, mori tisico ad Alessandria nel 1607,
dove si era recato in cerca di beneficio al suo male, assistito affettuosamente
da Virginia, la quale ebbe la gioia di riportarlo a Dio.
Rimasta vedova ventenne, comprese che una speciale
volontà di Dio la chiamava a servirLo nei suoi poveri, ciò che cercò di
accordare con i suoi doveri di madre e d’amministratrice saggia e prudente
della casa.
Ben presto suo particolare interesse, che già era
oggetto della sua sollecitudine, divenne la sua attività fondamentale, sempre
più chiaramente precisa e definita quale organizzazione d’autentico servizio di
promozione degli emarginati "perché stiano senza offesa di Dio e si
guadagnino per quanto possono il loro vivere con le loro mani".
Promosse L’Opera delle Chiese povere rurali alle quali
donava danaro e vestiti. Si diede al servizio dei fanciulli abbandonati, dei
vecchi, dei malati mettendo a disposizione le proprie rendite, fondò scuole di
formazione e d’addestramento per i fanciulli poveri. Una notte d’inverno
accolse in casa una fanciulla abbandonata al freddo e ai pericoli della strada.
Fu il piccolo seme che doveva germogliare in una pianta robusta, specialmente
in quei tristi tempi di guerra e di sconvolgimenti nell’Italia settentrionale.
Nel 1626, dopo aver rinunziato a tutte le sue sostanze, in favore dei poveri,
fondò la "Ausiliarie delle Signore della Misericordia". Non ci fu
miseria in Genova che non trovasse Virginia disponibile a farle proprie.
Intanto spiegava il catechismo ai bambini, predicava il Vangelo. Le svariate
opere fondate trovarono il loro punto d’incontro nell’"Opere di Nostra
Signora del Rifugio in Monte Calvario", un ricovero per accogliere molte
giovani abbandonate e pericolanti. Quando il suo palazzo non poté più bastare,
prese in affitto il monastero di Monte Calvario, poi una seconda casa e una
terza.
La sua attività ha qualcosa d’incredibile. E’
inspiegabile senza la fede e la fiducia in Dio illimitata. Mori in concetto di
santità nella casa di Carignano il 15 dicembre 1651.
La fama di santità, che è sempre rimasta viva, è
divampata quando il 20 settembre 1801, venne alla ribalta intatta la sua salma,
palpabile come fosse sepolta nel sonno. Da allora i prodigi e i segni si
moltiplicarono, chiara manifestazione della volontà di Dio che voleva
glorificare la sua serva.
Fu proclamata Beata dal Papa Giovanni Paolo II il 22
settembre 1985 a Genova. Il suo corpo incorrotto è conservato nella cappella
delle Suore di N.S. del Rifugio in Monte Calvario a Genova.
Due Congregazioni, distinte e parallele incarnano e
proiettano nel tempo e nello spazio lo spirito di Virginia: la Congregazione
delle Suore di N.S. del Rifugio in Monte Calvario, con sede a Genova, e la
Congregazione delle Figlie di N.S. al Monte Calvario con sede a Roma. I due
Istituti sono la continuazione storica mai venuta meno, delle Figlie di
Virginia. Ma per motivi contingenti, e indubbiamente provvidenziali, essi si
articolano in due famiglie.
L’eco della loro azione, era andata oltre i confini di
Genova e nel 1827 aveva convinto l’allora Papa Leone XII a chiamare in Roma un
gruppo di "Sorelle" alle quali il Papa affidò la direzione
dell’Ospizio delle Terme di Diocleziano, un Ospizio con finalità vicine a
quelle del Rifugio.
La situazione storica impose in appresso, prima, di
fatto, e poi di diritto, due vie parallele, per quanto lo spirito fosse rimasto
identico e unico.
SOURCE : http://web.tiscali.it/fnsmc/virginia.html
SANTA
VIRGINIA CENTURIONE BRACELLI
25/06/2012 La vita di Santa Virginia Centurione
Bracelli
Rimasta vedova a soli vent’anni, quello stesso giorno Virginia si consacrò a Dio col voto di castità, rifiutando decisamente un secondo matrimonio offertole dal padre, e dedicandosi alla preghiera, alla penitenza e all’assistenza dei poveri. Cominciò con l’opera delle Chiese rurali, a cui forniva denaro e suppellettili; poi fondò quattro scuole per la formazione morale e l’addestramento al lavoro dei fanciulli abbandonati, quindi pensò ad aiutare i vecchi e i degenti degli ospedali Pammatone e Incurabili, sostenendo inoltre l’Opera della Redenzione degli Schiavi. Riuscì pure, grazie alla collaborazione di procuratori di specchiata onestà, a mettere a disposizione dei bisognosi metà delle proprie rendite.
Attorno all’Opera del Rifugio ruotavano altre attività caritative: l’Ufficio dei Poveri cercava di soccorrere i mendicanti con l’aiuto delle Otto Signore della Misericordia. A queste Virginia affiancò, creandole dal nulla, le Cento Signore della Misericordia protettrici dei Poveri di Gesù Cristo, con il compito di visitare a domicilio le famiglie per rendersi conto delle loro reali necessità: faceva recapitare loro denaro e cibo, pensava a ricoverare i malati e gli invalidi, trovava un lavoro per le persone sane e faceva sì che i bambini frequentassero le scuole. Spesso riusciva anche a coinvolgere in queste sue iniziative esponenti della nobiltà genovese, oltre alle autorità civili e religiose: dal Senato ottenne che la Madonna fosse proclamata Regina di Genova, mentre si adoperò presso l’arcivescovo perché fosse introdotta la pratica delle Quarantore e fossero predicate le missioni al popolo dai Missionari di San Carlo appositamente istituiti. Infine, si fece messaggera di pace tra le opposte fazioni createsi in seno al patriziato per ragioni di prestigio, componendo anche un grave dissidio tra l’arcivescovo, cardinale Stefano Durazzo, e il Doge Agostino De Marini.
Nel 1636 cominciò ad accusare disturbi che si aggravarono col continuo alternarsi di febbri, vertigini ed esaurimento nervoso, costringendola a ridurre i suoi giri di carità, dietro consiglio del confessore che le imponeva dei periodi di riposo. Virginia morì di polmonite il 15 dicembre 1651, compianta da tutti. La sua fama di santità si accrebbe dopo la morte e si estese ulteriormente allorché, il 20 settembre 1801, la sua salma fu ritrovata incorrotta e flessibile come se fosse deceduta da poco. I processi canonici, cominciati a Genova nel 1931, si conclusero nel 1985 con la beatificazione di Virginia a opera di Giovanni Paolo II e, il 18 maggio 2003, con la sua canonizzazione a opera dello stesso Pontefice. Le sue spoglie si venerano nella chiesa annessa al Conservatorio-Convento di Marassi, che era diventato la Casa Madre dell’Istituto.
SOURCE : https://www.famigliacristiana.it/articolo/santa-virginia-centurione-bracelli.aspx
CENTURIONE,
Virginia
di Giovanni Nuti - Dizionario
Biografico degli Italiani - Volume 23 (1979)
CENTURIONE, Virginia. - Nacque a Genova da
Giorgio del ramo dei Becchignoni e da Lelia Spinola il 2aprile dell'anno 1587.
Sposata a Gaspare di Giacomo Grimaldi dei signori Bracelli, dal quale ebbe due
figlie, Lelia e Isabella, rimase vedova nel 1607 e da allora si dedicò alacremente
alle opere di carità. Nel 1625 si adoperò per assistere i rivieraschi fuggiti
in città di fronte all'avanzata delle truppe piemontesi, che giunsero ad
occupare Gavi, Voltaggio e Savignone. La crisi economica causata dalle
distruzioni belliche provocò un aumento spaventoso dell'accattonaggio:
preoccupazione della C. fu innanzitutto quella di aiutare le giovani costrette
a rifugiarsi in città e spesso spinte alla prostituzione; inoltre riuscì ad
attirare intorno a sé altre dame per affrontare il compito di raccogliere e
distribuire elemosine. L'iniziativa, che in origine doveva affiancare il
magistrato delle signore di misericordia, ebbe successo tale da poter dar vita
a una nuova istituzione, detta delle Cento dame della misericordia protettrici
e sovvenitrici dei poveri di Gesù: la C. ne dettò le costituzioni, ma ne
rifiutò il priorato.
Tuttavia nel 1627 le Cento dame si trovarono in grave
difficoltà: la decisione del governo spagnolo di sospendere i pagamenti delle
rendite dei regi proventi a Napoli e in Sicilia spettanti a stranieri spinse
molte dame a non tenere più fede ai propri impegni finanziari verso la
congregazione, che a poco a poco si dissolse.
Nel 1630 un'altra gravissima crisi economica colpì la
città: grazie all'aiuto di Giovanni Francesco Lomellini, la C. si propose di
assistere donne povere, senza distinzione tra cittadine e forestiere,
provvedendo ad alloggiarle dapprima nella sua casa e poi (1631) nel convento
del Monte Calvario, presso l'Acquaverde in località Bregara, che provvide a
prendere in affitto dalla consorte di don Carlo Doria, duca di Tursi.
Il rifugio fu organizzato da padre Mattia Bovoni,
coadiutore della C., che trasferì le più morigerate in un'altra casa in
Bisagno, detta di S. Spirito. La C. dettò anche un laconicissimo
"ordine", che può definirsi come la prima regola del Monte Calvario:
esso esigeva solo che si vivesse in obbedienza e povertà in vita comune,
prescriveva l'uniformità dell'abito, ma non imponeva voti e lasciava libere le
ricoverate di andarsene, purché avessero un recapito sicuro dove vivere
onestamente. Il 28 nov. 1635 la C. chiedeva al Senato di poter costituire
un'opera unica e il 13 dicembre il Senato riconobbe tutte le case aperte dalla
C. con il nome di S. Maria del Rifugio, "tamquam opus publicum seu pro
Reipublicae utilitate institutum".
Nel 1632 l'Ufficio dei poveri aveva accettato la
richiesta della C. di affidarle il lazzaretto che, nei tempi liberi dal
contagio, manteneva non meno di seicento poveri in condizioni drammatiche. La
C. si adoperò perché essi fossero vestiti, impedì che i loro lavori manuali
venissero pagati meno del giusto, cercò di assicurare condizioni igieniche
accettabili. Salite, poi, a circa trecento le sue assistite, acquistò una villa
in Carignano dove nel 1641 trasferì le ricoverate.
Una grave malattia colpì in questo anno la C. che fu
costretta a sospendere la sua attività e a lasciare la cura dell'opera ai tre
protettori (Gian Francesco Lomellini, Giacomo Filippo Durazzo e Gian Francesco
Granelli) che già da tempo la assistevano. Nel 1650 ai tre si aggiunse Emanuele
Brignole, che provvide ai bisogni finanziari del rifugio - dove le ricoverate
erano salite a cinquecento - e che, come membro dell'Ufficio dei poveri, chiamò
le "figlie" al governo del lazzaretto.
Ormai riconosciuta l'opera dalla Repubblica, la C.
preferì ritirarsi nell'ombra, volle essere la serva di tutte, tollerando
umiliazioni e dolori con estrema serenità. Il suo desiderio di poter entrare,
come semplice conversa, nel monastero di S. Chiara in Carignano non venne
esaudito; aggravatesi le sue condizioni di salute, spirò a Genova il 15 dic.
1651.
Fonti e Bibl.: La prima biografia della C. fuscritta
nel 1661 da padre Antero Maria di San Bonaventura; un Embrionedella vita fucomposto dal nipote della C., Scipione
Alberto Squarciafico, nel 1681: entrambe le opere sono inserite nella Beatificationis et canonizationis servae Dei
Verginiae Centurione Bracelli … positio super introductione
causae et super virtutibus ex officio exarata, Romae 1971; vedi anche G. B.
Semeria, Storia eccles. di
Genova…, Torino1838, pp. 301-304; G. B. Semeria, Secoli cristiani della Liguria, II, Torino 1843, pp. 284-288; L.
Grillo, Elogi di liguri illustri,
II, Genova 1846, pp. 170-178; G. Banchero, Genova e le due Riviere, Genova 1846, pp. 175 s.; F. Alizeri, Guida artistica per la città di Genova,
II, Genova 1847, pp. 909-923; A. M. Centurione, Vita di V. C. Bracelli, Genova 1873; P. Remondini, Parrocchie suburbane di Genova, Genova
1882, p. 113; L. Traverso, Vita e
apostolato della gentildonna V. C. Bracelli, Genova 1882; A.
Zimei, Una sublime figura cinquecentesca genovese, in Il Nuovo Cittadino, 2 genn. 1930; Nel terzo centen. della morte
dellaserva di Dio V. C. Bracelli, Roma 1951; G. Moroni, Diz. di erudiz. storico-ecclesiastica,
VI, pp. 272-275 (s.v. Calvario, monache); Diz. d. istitutidi perfezione, II,coll. 764 s.
SOURCE : https://www.treccani.it/enciclopedia/virginia-centurione_%28Dizionario-Biografico%29/
Den
hellige Virginia Centurione Bracelli (1587-1651)
Minnedag: 15.
desember
Den hellige Virginia Centurione (lat: Verginia) ble
født den 2. april 1587 i Genova i Nord-Italia. Hun kom fra en adelsfamilie og
var datter av Giorgio Centurione, doge i Genova 1621-22, og hans hustru Lelia
Spinola, som også tilhørte den gamle genovesiske adelen. Virginia ble døpt to
dager etter fødselen og mottok sin første religiøse og litterære utdannelse av
sin mor og en privatlærer.
Virginia følte tidlig et ordenskall, men hun klarte
ikke å overbevise foreldrene om at hun var utsett til et religiøst liv. I en
alder av femten år føyde hun seg for farens sterke vilje og ble den 10.
desember 1602 giftet bort til den unge Gaspare Bracelli, som kom fra en familie
med like fremtredende tradisjoner som sin egen. Ekteskapet ble imidlertid svært
ulykkelig, for Caspar var en mann av dårlige vaner fullstendig oppslukt av
gambling og utskeielser.
Paret fikk to døtre, Lelia og Isabella. Men bare fem
år etter bryllupet døde Gaspare den 13. juni 1607 i Alessandria, utslitt av
sine utskeielser, og Virginia satt igjen som 20-årig enke med to små døtre. Hun
hadde prøvd å forsone ham med Gud, og hun pleide ham under hans siste sykdom.
På den dagen han døde i 1607, avla hun sølibatsløfte og bestemte seg for å
bruke resten av sitt liv på å oppdra sine døtre samt hjelpe mennesker i vanskeligheter.
Hun avslo alle forsøk fra sin far på å få henne giftet bort på nytt. Hun bodde
i svigermorens hus.
Først tok Virginia seg av forlatte og ødelagte
landsens kirker og lot dem restaurere. Med hjelp fra sin svigermor Maddalena
Lomellini og kapusinerpateren Mattia Bovoni fikk hun sine to døtre gift og godt
forsørget, og deretter viet hun all sin tid og alle sine økonomiske ressurser
på skolen. Nord-Italia ble herjet av konstante kriger og det var elendighet på
alle kanter. Høsten 1624 førte krigen mellom den liguriske republikken og
hertugen av Savoia, støttet av Frankrike, til økt arbeidsløshet og sult. Dette
førte til at Virginia ga husly til de første femten forlatte unge. I august
1625, etter svigermorens død, nøyde hun seg ikke med å motta de unge, men
oppsøkte de mest beryktede områdene i byen i jakt på de trengende. I 1626
brukte hun det hun hadde igjen av formue på de fattige.
I 1630 var nøden svært stor i Genova og hele
Nord-Italia på grunn av pest, hungersnød og krig, og hun utvidet sitt apostolat
til fattige og syke. Hun ble leder for selskapet til «de hundre barmhjertige
kvinner» (Cento Signore della Misericordia Protettrici dei Poveri di Gesù
Cristo), som hadde viet seg til «å beskytte Jesu Kristi fattige». Sammen med
disse kvinnene hjalp og trøstet Virginia overalt hvor hun kunne. Men hun følte
en sans av styrelse da hun så en liten jente som var forlatt og lå i gaten. Hun
tok med seg barnet hjem fordi hun visste at jenter var spesielt utsatt. De ble
ofte ydmyket og utnyttet og hadde små sjanser til å bli annet enn prostituerte.
Det var ikke vanskelig å finne andre i samme
omstendigheter. Hun samlet dem sammen og startet en skole for dem i det tomme
klosteret Monte Calvario (Golgata) i Genova, som hun fikk leie. dit flyttet hun
den 13. april 1631. I klosteret brakte hun 40 unge som hun stilte under
beskyttelse av «Vår Frue av Tilflukten». Etter tre år hadde instituttet
ekspandert til tre hus med plass til 300 personer. Hun søkte godkjennelse fra
republikkens senat, og den ble innvilget den 13. desember 1635. Det påbegynte
apostolatet munnet til slutt ut i «Tilfluktsverket» (Opera del Rifugio),
som var tenkt som et sted for å fange opp og hjelpe unge i faresonen.
Datoen 13. april 1631 regnes som grunnleggingsdato for
de to søsterkongregasjonene som går tilbake til henne, «Søstre av Vår Frue av
Tilflukt på Golgata (Suore di Nostra Signora del Rifugio in Monte Calvario -
NSRMC) med moderhus i Napoli, og «Døtre av Vår Frue av Golgata» (Figlie di
Nostra Signora al Monte Calvario - FNSMC) med moderhus i Roma. Virginia
avslo å kjøpe klosteret Monte Calvario fordi det var svært dyrt, og i stedet
kjøpte hun to villaer ved siden av Carignano-høyden. Sammen med et anneks som
ble bygd på kirken Vår Frue av Tilflukten, ble det instituttets moderhus.
Den 3. juli 1641 ble det i henhold til regelen, som
var skrevet mellom 1644 og 1650, utnevnt instituttets «Beskyttere», som skulle
være de egentlige superiorene, adelige legfolk utpekt av republikkens senat.
Etter det trakk Virginia seg fra ledelsen. Hun levde nå som den enkleste
søster, engasjert i arbeidet i husholdningen og gikk ut om morgenen og om
kvelden for å tigge til kommunitetens underhold.
Men myndighetene fratok «Beskytterne» sin makt, og
Virginia mistet støtte, særlig fra kvinner som tilhørte middel- og overklassen,
når de ikke lenger kunne arbeide sammen med Virginia, var de redde for de
fattige og grove beboerne. Selv om hennes helse var sviktende, overtok Virginia
ansvaret for søstrene i Carignano.
Virginia klarte å få de ansvarlige kirkelige og sivile
myndigheter til å interessere seg for hennes arbeid. I tillegg oppnådde hun at
Jomfru Maria Guds Mor ble proklamert som «Dronning av Genova». Overfor
kardinalerkebiskopen i byen gikk hun inn for at 40-timersandakten skulle
innføres i Genova og folkemisjoner avholdes, og til dette formålet ble
ordenssamfunnet «Misjonærer av den hellige Karl» opprettet. Dessuten gjorde hun
seg fortjent som fredsmegler mellom de fiendtlige partiene i byen og hadde i
1647 æren for at en alvorlig strid mellom dogen og kardinalerkebiskopen kunne
bilegges.
Virginia døde den 15. desember 1651 i Genova, 64 år
gammel. Byen sørget dypt over henne. Dessverre glemte man henne fort, slik at
snart visste ikke en gang hennes åndelige døtre hvem deres grunnlegger var. De
kalte seg ikke Bracelli-søstre etter henne, men «Brignoline» etter en tidligere
beskytter, Emanuele Brignole. Men da man den 20. september 1801 åpnet hennes
grav i anledning 150-årsdagen for hennes død og fant hennes legeme fullstendig
friskt og uråtnet, husket man igjen denne store nestekjærlige kvinnen fra
1600-tallet, da det hersket stor nød i Genova.
I 1931 ble hennes saligkåringsprosess innledet, og den
6. juli 1985 ble det godkjent et mirakel på hennes forbønn. Hun ble saligkåret
den 22. september 1985 av pave Johannes Paul II i Genova. Den 20. desember 2002
undertegnet pave Johannes Paul II dekretet fra Helligkåringskongregasjonen som
godkjente et nytt mirakel på hennes forbønn, og dermed lå veien åpen for hennes
helligkåring. Den skjedde den 18. mai 2003 på Petersplassen i Roma. Hennes
minnedag er dødsdagen 15. desember.
Kilder:
Attwater/Cumming, Butler (XII), Holböck (2), Index99, Patron Saints SQPN,
Heiligenlexikon, vatican.va, santiebeati.it - Kompilasjon og oversettelse:
p. Per Einar
Odden - Sist oppdatert: 2003-06-04 22:49
SOURCE : http://www.katolsk.no/biografier/historisk/vbracell
Virginia
Centurione Bracelli, Genua Italië; stichteres; † 1651.
Feest 15 december.
Zij werd in 1587 in de Italiaanse stad Genua geboren.
Haar familie stond in hoog aanzien en bekleedde belangrijke posten in de stad.
Daarom moest zij ook trouwen met iemand van even hoge stand. Zij zelf had
liever in het klooster willen gaan. Tot overmaat van ramp had haar man een
karakter van niks en deugde nergens voor. Met veel liefde en geduld probeerde
ze hem tot een beter leven te brengen. Juist toen dat scheen te lukken stierf
hij. Nu wijdde zij zich aan de zorg voor bejaarden en in de steek gelaten kindertjes.
Toen haar twee dochters goed terecht gekomen waren, besteedde ze al het geld
waarover ze kon beschikken voor de bouw van tehuizen voor hulpbehoevenden.
© A. van den Akker s.j.
SOURCE : http://heiligen-3s.nl/heiligen/12/15/12-15-1651-virginia.php