Saint Maravillas de Jesús - Catedral de la Almudena
Sainte
María Maravillas de Jesús
Carmélite (+ 1974)
Martyrologe
romain
SOURCE : https://nominis.cef.fr/contenus/saint/10224/Sainte-Maria-Maravillas-de-Jesus.html
MARÍA
MARAVILLAS DE JESÚS (1891-1974)
María de las Maravillas de Jesús Pidal y Chico de
Guzman est née à Madrid le 4 novembre 1891. Elle désira dès l'enfance se
consacrer à Dieu et commença très jeune à aider avec beaucoup d'ardeur les plus
pauvres. Attirée par la spiritualité de sainte Thérèse de Jésus et de saint
Jean de la Croix et animée par son amour pour la Vierge Marie, elle entra au
Carmel de l'Escurial le 12 octobre 1919.
En 1924, elle fonda un monastère de Carmélites
déchaussées à Cerro de los Angeles, centre géographique de l'Espagne, à côté du
monument consacré au Coeur de Jésus, qui devait être un lieu de prière et
d'immolation pour l'Eglise et pour l'Espagne.
Au cours de la persécution religieuse, Mère Maravillas
brilla par son esprit de réparation, par sa force, sa sérénité et sa confiance
dans le Seigneur. Elle fonda par la suite dix autres Carmels, dans des lieux
appartenant à la tradition de sainte Thérèse et de saint Jean. Prieure pendant
de nombreuses années, elle forma ses consoeurs par le témoignage de ses vertus
et se distingua par sa vie mystique, son ardeur apostolique et la bonté unie à
la fermeté envers celles qui la considéraient comme une véritable mère.
Elle mourut au Carmel de La Aldehuela, le 11 décembre
1974.
Elle fut béatifiée par Jean-Paul II le 11 mai 1998.
SOURCE : https://www.vatican.va/news_services/liturgy/saints/ns_lit_doc_20030504_maravillas_fr.html
Sainte Marie Maravillas de Jésus PIDAL Y CHICO DE
GUZMÁN
Nom: PIDAL Y CHICO DE GUZMÁN
Prénom: Marie (Maria)
Nom de religion: Marie Maravillas de Jésus (Maria
Maravillas de Jesus)
Pays: Espagne
Naissance: 04.11.1891 à Madrid
Mort: 11.12.1974 au Carmel de La Aldehuela
Etat: Carmélite - Fondatrice
Note: 1921 Profession au Carmel de l'Escorial
(Madrid). 1924 Fonde la Carmel de Cerro de los Angelos (Centre géographique de
l'Espagne), et plusieurs autres, ainsi que des collèges et maisons.
Béatification: 10.05.1998 à
Rome par Jean Paul II
Canonisation: 04.05.2003 à
Madrid par Jean Paul II
Fête: 11 décembre
Réf. dans l’Osservatore Romano: 1998 n.19 &
20 - 2003 n.19 p.4-5
Réf. dans la Documentation Catholique: 1998 n.12
p.599 - 2003 n.11 p.542-543
Notice
Maria Maravillas Pidal y Chico De Guzman naît à Madrid
en 1891. (Maravillas : ce nom est donné en l’honneur de ‘Notre-Dame des
Merveilles’, patronne de Cahegin (province de Murcia) Son père, le marquis de
Pidal a toujours eu le souci d'aider l'Eglise et les religieux. Après avoir été
ministre dans son pays, il est ambassadeur d'Espagne. Elle fait sa première
communion en 1902. Elle jouit d'une intelligence profonde et claire, d'une
volonté toujours orientée vers le bien. Ces qualités naturelles sont
perfectionnées par la grâce. Dès sa petite enfance, elle répond aux
inspirations de Dieu par un fort attrait pour la vertu. A cinq ans, elle fait,
à sa manière, un vœu de chasteté et elle dira plus tard que sa vocation à la
vie consacrée est née avec elle. En plus de ses études, elle a le souci de
cultiver sa vie de piété et elle se dévoue en aidant de nombreuses familles
pauvres.
Ayant lu Sainte Thérèse d'Avila et Saint Jean de la
Croix, ce qui est pour elle une découverte, elle entre au Carmel de l'Escorial,
à Madrid, où elle prend l'habit en 1920. Toute sa vie, avec une grande
détermination, elle mettra Dieu au centre de son existence et au-dessus de
toute préoccupation. Après sa première profession, elle reçoit du Sacré Cœur
l'inspiration de fonder un monastère dans le "Cerro de los Angeles",
centre géographique de l'Espagne. C'est là que la nation a été consacrée au
Sacré-Cœur sous le règne d'Alphonse XIII. Ce monastère est destiné à être un lieu
de prière et d'immolation pour le bien spirituel de l'Eglise et de l'Espagne.
Très vite, les vocations affluent et Mère Maravillas y voit le signe que le
Seigneur désire multiplier ces "maison de la Vierge" comme elle aime
appeler les carmels.
En 1933, elle fonde un monastère à Kottayam, en Inde.
En 1936, la guerre civile éclate. Les carmélites du Cerro de los Angeles sont
arrêtées et emmenées à Getafe, puis se rendent à Madrid, au 2e étage d'une
maison particulière. Elles y vivent pendant 14 mois dans les privations et les
sacrifices au milieu des menaces et des contrôles. Mais elles n'ont pas la
grâce de subir le martyre comme elles le désirent tant. La Mère Maravillas
s'engage alors entièrement pour que l'ordre puisse survivre. En septembre 1937,
elle réussit à sortir de Madrid avec toute sa communauté et à se réfugier dans
l'antique 'désert' de Las Batuecas (Salamanque). C'est la naissance d'un
nouveau Carmel. En mars 1939, elle peut récupérer le couvent du Cerro de los
Angeles complétement détruit. A grand peine et au prix d'immenses efforts,
prenant elle-même la part la plus rude des travaux, elle peut y rétablir la vie
communautaire en juin de la même année. Malgré la plus grande pénurie, la Mère
est pour ses filles un exemple de courage et de joie.
A partir de ce moment, les fondations se multiplient:
1954: Mancera de Abajo (Salamanque)
1947: Duruelo (Avila)
1950: Cabrera (Salamanque)
1954: Arenas de San Pedro (Avila)
De plus, elle envoie des renforts à un Carmel en
Equateur (1954) et dans 4 Carmels d'Espagne (1956-58-64-66). En 1960, elle aide
les pères carmes à construire un couvent à Talavera de la Reina (Tolède).
1961: Fondation du Carmel de La Aldehuela (Madrid), où
elle résidera jusqu'à sa mort. Ce couvent s’accroît considérablement par
l’adjonction d’une école, de maisons pour les pauvres, etc., le tout devenant
une petite ville.
1964: Carmel de Montemar-Torremolinos (Malaga).
Pour unir entre eux ces monastères et d’autres encore
qui ont la même finalité, elle fonde l’ ‘Association de Sainte Thérèse’
qui reçoit l’approbation du Saint Siège en 1972.
"Selon son vœu, toutes ces fondations sont
caractérisées par l'esprit de pénitence, de prière et de recueillement,
caractéristique de la réforme thérésienne." Ses moniales lui vouent une
affection très tendre si bien qu'on lui obéit sans qu'elle ait besoin de
commander. Elle est toujours d'un caractère égal. Si elle doit corriger
quelqu'un, elle le fait en disant la vérité mais sans jamais blesser. Elle
parle peu mais sa parole est pénétrante. On voit Dieu en elle, disent les
témoins. Sa vie intérieure, riche mais très discrète, est connue grâce aux
lettres à ses directeurs spirituels (grâces de purification et d'union). Elle
meurt dans une grande paix en 1974, en répétant: "Quel joie de mourir
carmélite!" Son corps répand un parfum de nard. "Face à la tentation
d'une vie facile et superficielle, Mère Maravillas révèle la profonde
attraction de l'essentiel, témoignant que la vie contemplative - si l'on reste
fidèle à son propre charisme - possède une extrême efficacité apostolique et
missionnaire." (Jean Paul II)
Catedral de Nuestra Señora de la Almudena
Chapel of Saint Maravillas de Jesús (Cathedral of Our
Lady of La Almudena)
MESSE AVEC CANONISATION
HOMÉLIE DU PAPE JEAN-PAUL II
1. "Ainsi était-il écrit que le Christ...
ressusciterait d'entre les morts... De cela vous êtes
témoins" (cf. Lc 24, 46-48), dit Jésus à ses Apôtres dans
le passage de l'Evangile qui vient d'être proclamé. Mission difficile et
exigeante, confiée à des hommes qui n'osent pas encore se montrer en public par
peur d'être reconnus comme des disciples du Nazaréen. Mais malgré tout, la
première lecture nous a présenté Pierre qui, une fois qu'il a reçu l'Esprit
Saint lors de la Pentecôte, a le courage de proclamer devant le peuple la
résurrection de Jésus et d'exhorter au repentir et à la conversion.
Depuis lors l'Eglise, par la force de l'Esprit Saint,
continue de proclamer cette annonce extraordinaire à tous les hommes de tous
les temps. Et le Successeur de Pierre, pèlerin en terre espagnole, vous le
répète: Espagne, fidèle à un passé de courageuse évangélisation, sois
encore aujourd'hui le témoin de Jésus-Christ ressuscité!
2. Je salue avec affection tout le Peuple de Dieu
venu des différentes régions du pays et réuni ici pour participer à cette
célébration solennelle. Je présente mes salutations respectueuses et déférentes
à Leurs Majestés le roi et la reine d'Espagne et à la Famille royale. Je
remercie cordialement pour ses nobles paroles le Cardinal Antonio María Rouco
Varela, Archevêque de Madrid. Je salue les Cardinaux et les évêques espagnols,
les prêtres et les personnes consacrées; je salue également avec affection les
membres des Instituts liés aux nouveaux saints.
Je remercie de manière particulière de leur présence
ici, le Président du gouvernement et les Présidents des Communautés autonomes,
ainsi que les autorités civiles, qui ont offert une collaboration efficace à la
réalisation des différentes étapes de cette visite.
3. Les nouveaux saints se présentent aujourd'hui
devant nous comme de vrais disciples du Seigneur et des témoins
de sa Résurrection.
Saint
Pedro Poveda, comprenant l'importance de la fonction sociale de
l'éducation, mena à bien une grande tâche humanitaire et éducative parmi les
laissés-pour-compte et les personnes en difficulté. Il fut un maître de prière,
un pédagogue de la vie chrétienne et des relations entre la foi et la science,
convaincu que les chrétiens devaient proposer des valeurs et s'engager
concrètement à la construction d'un monde plus juste et plus solidaire. Il
conclut son existence en la couronnant par le martyre.
Saint
José María Rubio vécut son sacerdoce tout d'abord comme prêtre
diocésain puis comme jésuite, avec un don total de soi à l'apostolat de la
Parole et des Sacrements, consacrant de nombreuses heures au confessionnal et
dirigeant un très grand nombre de cours d'exercices spirituels, durant lesquels
il forma de nombreux chrétiens qui devaient par la suite mourir en martyrs
pendant la persécution religieuse en Espagne. "Faire ce que Dieu veut et
vouloir ce que Dieu fait", était sa devise.
4. Sainte
Genoveva Torres fut un instrument de la tendresse de Dieu à l'égard
des personnes seules et à la recherche d'amour, de réconfort et de soin du
corps et de l'esprit. Le trait caractéristique qui donnait son élan à sa
spiritualité était l'adoration réparatrice de l'Eucharistie, le fondement à
partir duquel elle accomplit un apostolat plein d'humilité et de simplicité,
d'abnégation et de charité.
Le même amour et la même sensibilité envers les
pauvres amena Sainte
Angela de la Cruz à fonder sa "Compagnie de la Croix", avec
une dimension caritative et sociale en faveur des plus démunis, et qui eut un
très fort impact sur l'Eglise et sur la société sévillane de son époque. Elle
se distinguait par son naturel et sa simplicité, en recherchant la sainteté avec
un esprit de mortification, au service de Dieu à travers ses frères.
Sainte
Maravillas de Jesús vécut animée par une foi héroïque, formée à
travers une vocation austère, plaçant Dieu au centre de son existence. Une fois
surmontées les tristes circonstances de la guerre civile espagnole, elle fut à
l'origine de nouvelles fondations dans l'Ordre du Carmel façonnées par l'esprit
caractéristique de la réforme thérésienne. Sa vie contemplative et la clôture
du monastère ne l'empêchèrent pas de répondre aux besoins des personnes qu'elle
fréquentait et de promouvoir des oeuvres sociales et caritatives autour d'elle.
5. Les nouveaux saints ont des visages très concrets
et leur histoire est bien connue. Quel est leur message? Leurs oeuvres, que
nous admirons et pour lesquelles nous rendons grâce à Dieu, ne sont pas le
produit de leurs forces ou de la sagesse humaine, mais sont dues à l'action
mystérieuse de l'Esprit Saint, qui a suscité en eux une adhésion indéfectible
au Christ crucifié et ressuscité et la volonté de l'imiter. Chers fidèles
catholiques d'Espagne: laissez-vous interpeller par ces merveilleux
exemples!
En rendant grâce au Seigneur pour les si nombreux dons
qu'il a répandus en Espagne, je vous invite à demander avec moi que, sur cette
terre, continuent de fleurir de nouveaux saints. D'autres fruits de sainteté
naîtront si les communautés ecclésiales conservent leur fidélité à l'Evangile
qui, selon une vénérable tradition, fut prêché dès les premiers temps du
christianisme et s'est conservé à travers les siècles.
De nouveaux fruits de sainteté naîtront si la famille
sait rester unie, en tant qu'authentique sanctuaire de l'amour et de la vie.
"Cette foi chrétienne et catholique... constitue l'identité du peuple
espagnol". Connaître et approfondir le passé d'un peuple signifie
renforcer et enrichir son identité même. N'abandonnez pas vos racines
chrétiennes! Il n'y a qu'ainsi que vous serez capables d'apporter au monde et à
l'Europe la richesse culturelle de votre histoire.
6. "Alors il leur ouvrit l'esprit à
l'intelligence des Ecritures" (Lc 24, 45). Le Christ ressuscité
illumine les Apôtres afin que leur annonce puisse être comprise et soit
transmise dans son intégralité à toutes les générations; afin que l'homme en
entendant, croit, en croyant, espère, et en espérant, aime (cf. saint
Augustin, De catechizandis rudibus, 4, 8). En prêchant Jésus-Christ
ressuscité, l'Eglise souhaite annoncer à tous les hommes un chemin d'espérance
et les accompagner à la rencontre du Christ.
Tout en célébrant cette Eucharistie, j'invoque sur
chacun de vous le grand don de la fidélité à vos engagements chrétiens. Que
Dieu le Père vous l'accorde par l'intercession de la Très Sainte Vierge,
vénérée en Espagne sous de nombreux titres, et par celle des nouveaux saints.
© Copyright - Libreria Editrice Vaticana
Sainte Maravillas de Jésus
En 1933 elle fonde un Carmel à Kottayam (Inde).
De 1936 à 1939 la persécution contre l’Eglise
espagnole redouble et les Carmélites Déchaussées du Cerro se lancent dans un
pèlerinage risqué qui se terminera dans le Désert carmélitain de Batuecas
(Salamanque), récupérant ainsi ce monastère pour l’Ordre.
En 1939, la Mère Maravillas retourne au Cerro et
entreprend de nombreuses fondations en s’appuyant sur l’esprit de Sainte
Thérèse de Jésus : en 1944 Mancera de Abajo, (Salamanque), en 1947 Duruelo, en
1950 Cabrera, (Salamanque), en 1954 Arenas de San Pedro (Avila), en 1956 San
Calixto (Cordoue), en 1958 Aravaca (Madrid), en 1961 La Aldehuela (Madrid), où
elle vivra jusqu’à sa mort.
A partir de là, cette fille de Sainte Thérèse, audace
et actuelle, toujours attentive aux besoins du prochain, réalise sa grande
œuvre sociale, comme le démontre la construction d’une église, d’un quartier et
d’un collège pour les plus démunis.
Par la suite, elle réalise la Fondation de Montemar
(Malaga), en 1964.
De plus, l’Archevêché de Madrid-Alcala lui demande en
1964 de restaurer le Carmel de l’Escurial où elle a vécu ses premières années
au sein de l’ordre. En 1966, sur la demande de l’Evêché d’Avila, elle sauve le
monastère de l’Incarnation dans lequel Sainte Thérèse de Jésus a vécu 30 ans.
Le 11 décembre 1974 elle s’éteint dans les bras du Seigneur dans son couvent de La Aldehuela, laissant derrière elle la lumière et l’amour de celle qui a mis au service de Dieu et du Carmel Déchaux tous ses dons et sa vocation, sa vie entière. Dans l’église conventuelle, sa sépulture reçoit la visite de milliers de pèlerins chaque année.
En 1974, el Père Finiano, Général du Carmel Déchaux
adresse au Pape Paul VI une lettre émotive qui contient un portrait éloquent de
la Mère, lui demande l’introduction de la cause. La Mère Maravillas est
béatifiée à Rome en 1998 et canonisée à Madrid en 2033 par Jean-Paul II qui
dira d’elle “… elle a vécu animée par une foi héroïque, formée à travers une
vocation austère, plaçant Dieu au centre de son existence. Elle est à l’origine
de nouvelles fondations dans l’Ordre du Carmel façonnées par l’esprit
caractéristique de la Réforme Thérésienne”.
SOURCE : https://www.carmelitaniscalzi.com/fr/qui-nous-sommes/nos-saints/sainte-maravillas-de-jesus/
Sainte María
de las Maravillas de Jesús
Carmélite
déchaussée et fondatrice
María de las Maravillas de Jesús Pidal y Chico de
Guzman naît à Madrid le 4 novembre 1891. Elle désira dès l'enfance se
consacrer à Dieu et commença très jeune à aider avec beaucoup d'ardeur les plus
pauvres. Attirée par la spiritualité de sainte Thérèse de Jésus et de saint
Jean de la Croix et animée par son amour pour la Vierge Marie, elle entra au
Carmel de l'Escurial le 12 octobre 1919.
En 1924, elle fonda un monastère de Carmélites
déchaussées à Cerro de los Angeles, centre géographique de l'Espagne, à côté du
monument consacré au Cœur de Jésus, qui devait être un lieu de prière et d'immolation
pour l'Église et pour l'Espagne.
Au cours de la persécution religieuse, Mère Maravillas
brilla par son esprit de réparation, par sa force, sa sérénité et sa confiance
dans le Seigneur. Elle fonda par la suite dix autres Carmels, dans des lieux
appartenant à la tradition de Ste Thérèse et de St Jean.
Prieure pendant de nombreuses années, elle forma ses
consœurs par le témoignage de ses vertus et se distingua par sa vie mystique,
son ardeur apostolique et la bonté unie à la fermeté envers celles qui la
considéraient comme une véritable mère.
Elle mourut au Carmel de La Aldehuela, le 11 décembre
1974.
María de las Maravillas de Jesús a été béatifiée, le
11 mai 1998 à Rome, et puis canonisée, le 4 mai 2003 à Madrid, par Saint
Jean Paul II (Karol Józef Wojtyła, 1978-2005) qui, au cours de
l'homélie dit :
« Sainte Maravillas de Jesús vécut animée par une foi
héroïque, formée à travers une vocation austère, plaçant Dieu au centre de son
existence. Une fois surmontées les tristes circonstances de la guerre civile
espagnole, elle fut à l'origine de nouvelles fondations dans l'ordre du Carmel
façonnées par l'esprit caractéristique de la réforme thérésienne. Sa vie
contemplative et la clôture du monastère ne l'empêchèrent pas de répondre aux
besoins des personnes qu'elle fréquentait et de promouvoir des œuvres sociales
et caritatives autour d'elle. »
SOURCE : https://levangileauquotidien.org/FR/display-saint/a416f4c6-da31-4ce2-a4d0-7bf2201e9740
Vie de sainte Mère Maria Maravillas de Jésus
(1891-1974) par Soeur Mirjam o.c.d. du carmel d’Hauenstein extraite du Grand
livre des saints et bienheureux du Carmel
En juillet 1998 se produisit un miracle à Nogoya (en
Argentine) : un petit enfant, Manuel Vilar, âgé de 18 mois, tombé dans une
piscine contenant de l’eau stagnante et sale, fut victime d’un arrêt du cœur et
de la circulation et tomba dans un coma profond. Fait inexplicable pour la
médecine, il fut guéri subitement suite à une demande d’intercession de ses
parents adressée à la carmélite espagnole mère Maravillas de Jésus qui venait
d’être béatifiée. Qui était cette carmélite qui déploya dans le monde entier
une activité charitable extraordinaire et manifesta une fécondité spirituelle,
non seulement durant sa vie terrestre, mais aussi après sa mort et qui est
appelée en Espagne, sa patrie, « la santa Teresa du XXe siècle » ?
I - Jeunesse et vocation au Carmel
Maria Maravillas Pidal y Chico de Guzman naquit le
4 novembre 1891 à Madrid et fut baptisée le 12 novembre suivant. Son père,
le marquis Luis, était à cette époque ambassadeur d’Espagne auprès du
Saint-Siège. Une éducation chrétienne solide, spécialement de la part de sa
grand-mère maternelle, trouva chez elle un terrain favorable parce qu’elle se
sentait déjà très tôt attirée vers Dieu. En compagnie des deux aînés de la
fratrie, « Nini » (Maria Concepcion) et Alfonso, elle vécut une
enfance joyeuse et heureuse. Une autre petite sœur était décédée peu après la
naissance. La prière en famille, la profonde religiosité de ses parents et de
sa grand-mère s’imprimèrent profondément en son cœur. Tôt déjà, son regard
profond et sérieux fut remarqué de même que sa volonté forte et son courage.
Elle soigna son père avec un dévouement tendre et attentif lors de sa maladie
mortelle et elle resta ensuite seule auprès de sa mère. Entre-temps, elle
ressentit toujours plus clairement que l’appel de Dieu au don total qu’elle
entendait déjà depuis longtemps (« Je reçus la grâce de la vocation en
même temps que l’âge de raison ») lui indiquait le chemin du Carmel.
Là, elle voulait s’offrir pour toujours à Dieu à qui
elle s’était déjà promise à l’âge de 5 ans, en retrait du monde et pourtant
toute offerte dans la prière pour le monde. Le 12 octobre 1919, elle
fut enfin admise chez les carmélites déchaussées à El Escorial (à
proximité de Madrid). Après 6 mois, elle reçut l’habit et le nom de Maria
Maravillas de Jésus. Elle fit profession temporaire le 7 mai 1921. Elle
était extrêmement heureuse car désormais elle pouvait réaliser ce qu’elle avait
reconnu de la part de Dieu comme étant l’œuvre de sa vie : être, par
amour, conformée au Christ. Par la contemplation, la pénitence et la pauvreté,
en suivant l’exemple de la Vierge Marie – la Mère du Carmel – et sous sa
protection, elle voulait mettre joyeusement toute la force de sa volonté au
service de son amour. « Je ne veux vivre que pour imiter le plus possible
la vie du Christ » (cf. lettre 458), écrivait-elle du Carmel. De là son si
grand désir de donner tout, comme Jésus, d’être méprisée, de souffrir et
d’expier pour sauver des âmes, en union avec Lui sur la Croix.
II -La première fondation
Elle n’avait pas encore fait profession solennelle
lorsqu’elle reçut du Seigneur la mission de fonder un carmel à côté du
grand monument du Sacré-Cœur sur le Cerro de los Angeles (la colline des
Anges), le centre géographique de l’Espagne, afin de proclamer l’amour de Dieu
par la prière et l’offrande ininterrompues des sœurs et pour implorer la
protection et la bénédiction de Dieu sur le peuple espagnol que le roi Alphonse
avait consacré au Cœur de Jésus en 1919. Sur un simple papier de cette époque,
on peut lire :
« Ici, Je veux que toi et les autres âmes
choisies par mon Cœur, Me fassiez une maison où Je puisse trouver Mes délices.
Mon Cœur a besoin d’être consolé et Je veux que ce carmel soit le baume qui
guérit les blessures que Me font les pécheurs. L’Espagne sera sauvée par la
prière. »
Sur indication de l’évêque de Madrid, elle s’installa
le 19 mai 1924, avec trois consœurs qui avaient la même inspiration, dans
une petite maison aménagée provisoirement à Getafe d’où elles pouvaient
contrôler la construction du nouveau couvent. Elles vivaient dans la plus
grande pauvreté. C’est ici que Sr Maravillas fit profession solennelle le
30 mai 1924 :
« Je n’ai pu offrir à Jésus que mon rien, mais
comme ce rien est désormais, par l’effet de Sa Miséricorde infinie, tout à Lui,
c’est Lui qui, je n’en doute pas, va le transformer en quelque chose où brille,
par le fait même, de plus en plus, cette Miséricorde. Moi, entre-temps, je veux
l’aimer beaucoup et attendre tout de Lui. » (cf. lettre 5 au père Alfonso
Torres, sj.)
Peu après, des vocations arrivèrent et l’évêque
nomma Sr Maravillas comme auxiliaire de la maîtresse des novices et, le
28 juin 1926, comme prieure. Désormais, elle mit en œuvre toute son
énergie pour implanter dans les cœurs des jeunes sœurs l’idéal de l’ordre du
carmel. Grâce à son exemple et à ses instructions solides, elles furent formées
et affermies dans la fidélité aimante à l’appel de Dieu. « (Mon pauvre)
Jésus (qui) désire tellement rendre ses créatures heureuses et recevoir leur
amour […]. Si nous, du moins, nous étions comme Il le veut, nous pourrions
beaucoup, avec sa grâce, pour que les âmes l’aiment » (cf. lettre 1859).
Dans ce but, elles devaient vivre dans la pauvreté, la simplicité et la
sainteté. Finalement, le couvent, aux pieds de la statue du Sacré-Cœur, fut
consacré le 26 octobre 1926, le jour où fut célébrée pour la première fois
la fête liturgique du Christ-Roi.
III - Le temps des persécutions
En 1931, la deuxième République d’Espagne fut
proclamée et il y eut de sévères persécutions de l’Église. Mère Maravillas, qui
souffrait beaucoup des offenses infligées à Dieu, veillait jour et nuit avec
ses sœurs, depuis une fenêtre, sur la statue du Sacré-Cœur car elle craignait
qu’elle ne soit profanée ou détruite. C’est à partir de cette époque environ
qu’elle ne dormit plus que trois heures, assise par terre et adossée à son lit
de camp ; durant le reste de la nuit, elle priait. En ces temps difficiles,
un évêque missionnaire d’Inde demanda la fondation d’un carmel à Kottayam et
mère Maravillas y envoya en 1933 huit sœurs. Ce couvent donna naissance plus
tard à deux autres fondations.
Lorsqu’en 1936 la guerre civile éclata en
Espagne, les carmélites furent bientôt arrêtées et, après quelque temps,
transférées à Getafe. De là, elles assistèrent à la destruction de la statue du
Sacré-Cœur sous des blasphèmes épouvantables ; ce fut pour elles un
martyre bien plus douloureux que si elles avaient été elles-mêmes exécutées.
Elles se rendirent compte que la volonté de Dieu était qu’elles restent
ensemble : elles cherchèrent finalement refuge dans un petit
appartement à Madrid où elles poursuivirent, sous de sévères privations et
d’incessantes menaces, leur vie de carmélites avec Jésus au milieu d’elles dans
un minuscule tabernacle.
Rapidement, la nouvelle s’ébruita qu’un carme venait
chaque jour malgré les persécutions pour célébrer la messe ; beaucoup de
personnes vinrent et cherchèrent consolation et réconfort. Après quatorze mois
d’indescriptibles sacrifices, mère Maravillas réussit, avec toute sa communauté
et quelques personnes proches, à quitter Madrid et à parvenir, en passant par
la France, dans l’Espagne nationale. Grâce à la divine Providence, elle
avait acquis, début 1936, le vieux carmel abandonné de Batuecas (Salamanque).
Elles s’y réfugièrent dès lors. Après la libération de Madrid en 1939, elles
purent retourner au Cerro de los Angeles ; Mère Maravillas y laissa, à la
demande de l’évêque du lieu, une partie de ses sœurs comme nouvelle communauté.
Ce n’était pas seulement la statue du Sacré-Cœur, mais
aussi leur couvent du Cerro qui était partiellement dévasté et
inhabitable.Ensemble, avec quelques sœurs, mère Maravillas commença à déblayer
les décombres, à nettoyer et à reconstruire bien que l’essentiel leur manquât.
Mais comme la mère précédait les sœurs avec force d’âme et avec amour, elles se
mirent au travail remplies d’espérance et de confiance. Durant les nuits, mère
Maravillas était tourmentée par d’intenses angoisses ; personne ne se
rendait compte de ses dures épreuves car durant la journée, elle répandait la
joie et la confiance au milieu de toutes les privations et de toute la misère.
Dieu voulait édifier sur le fondement solide de la foi et de l’amour purifié
pour donner une nouvelle impulsion, non seulement à l’Espagne, mais aussi à
l’ordre du carmel.
IV - Tout manquait sauf les vocations que Dieu
envoyait à profusion.
De ce fait, un nouveau carmel s’imposait. En 1944,
mère Maravillas fonda un nouveau couvent à Mancera de Abajo (Salamanque) et en
1947 un autre à Duruelo (Avila) ; ce faisant, elle put reconquérir par les
voies de Dieu deux localités qui avaient de l’importance pour le
carmel : Duruelo était le berceau de la réforme de la branche
masculine du Carmel faite par saint Jean de la Croix (1568) et cette première
communauté avait déménagé en 1570 à Mancera.
V - Fondations multiples et rayonnement
À la demande des frères, mère Maravillas leur céda le
carmel de Batuecas à l’abandon et déplaça la communauté qui y résidait à
Cabrera. Jusqu’en 1964, elle fonda au total neuf carmels féminins. Elle
passa les dernières années de sa vie à La Aldehuela, près de Madrid, fondé
en 1961. En 1960, elle fit construire un couvent pour les frères à Talavera de
la Reina (Toldo). En 1964, on la pria de restaurer le carmel d’El Escorial où
elle était jadis entrée ; en 1966, elle devait restaurer le carmel de
l’Incarnation à Avila, riche de ses traditions et lui insuffler une nouvelle
vie. Déjà en 1954, elle avait, à la demande de la direction de l’Ordre, envoyé
plusieurs sœurs à Cueuca (Ecuador).
En tout, elle guettait le plus petit signe de Dieu et
s’abandonnait à la divine Providence. Le flot d’argent qu’elle recevait, elle
le distribuait. Comme elles vivaient elles-mêmes dans la pauvreté et la
simplicité, selon le charisme de l’Ordre, elle utilisait le reste pour des
œuvres de bienfaisance : elle soutenait d’autres couvents, des prêtres et
des séminaristes nécessiteux, aidait des familles pauvres ; elle fit
construire des maisons simples et une école ; elle institua une fondation
caritative pour des religieuses malades et donna l’argent nécessaire pour une
clinique. Mais le plus grand don qu’elle légua à ses soeurs et aux personnes
qui la connaissaient fut le témoignage de sa foi, de son espérance et de sa
charité. Dans le décret sur ses vertus, il est écrit : « La prière
fut la respiration de son âme, la volonté était la norme suprême de sa vie et
de son agir. Elle ne s’appuyait pas sur ses dons naturels,bien que ceux-ci
fussent excellents, mais sur l’aide de Dieu qu’elle implorait sincèrement et
humblement. »
Sa relation intime avec Dieu la rendait capable d’un
héroïque amour du prochain. Elle fut une tendre mère pour ses sœurs de même que
pour les personnes qui venaient lui confier leurs misères ; elle prenait
soin de tous et priait pour tous. Sa bonté et son humilité, son intelligence et
sa patience étaient un reflet de son intention de vivre comme Jésus et de lui
amener des âmes afin que tous puissent trouver en Lui le vrai bonheur et afin
que Son Cœur soit consolé. Ce fut pour elle le sens du mot sainteté :
« Nous voilà, fermement décidées à être vraiment des saintes ; il n’y
a pas d’autre manière pour correspondre à l’Amour excessif du Seigneur »
(cf. lettre 1941).
Sans que personne ne s’en rende compte, elle
s’infligea en outre de sévères exercices de pénitence en expiation des offenses
infligées à Dieu. Elle se consuma littéralement dans le désir que toutes les
âmes puissent trouver Dieu. Sa joie surnaturelle et la paix qu’elle
rayonnait montraient la voie vers le Seigneur crucifié et ressuscité. L’amour
et l’expérience pratique lui faisaient comprendre qu’une fidélité délicate dans
l’observation des commandements divins et de la règle de l’Ordre, que l’amour
de la croix et l’oubli de soi rendent le cœur libre pour vivre entièrement en
présence de Dieu et Lui donner l’occasion d’agir en notre faveur et par nous.
En conséquence, elle défendait ardemment le style de vie traditionnel et la
doctrine des deux grands réformateurs du carmel, Thèrese de Jésus et Jean de la
Croix, parce qu’elle reconnaissait comme eux les conditions préalables
nécessaires en vue d’une vie contemplative authentique et féconde pour l’Église
et le monde de notre temps, dans la solitude et le silence du cloître, dans la
prière continue et l’austérité, dans la simplicité et la vie cordiale en
communauté. C’est ce qui fut la mission spécifique de cette femme charismatique
et prophétique.
Pour protéger et promouvoir ce précieux héritage, elle
fonda, sous l’impulsion du concile Vatican II, « l’Association de Sainte
Thérèse » qui fut approuvée en 1972 par le Saint-Siège et à laquelle de
nombreux couvents adhérèrent. Mère Maravillas supporta patiemment les maladies
et les infirmités de la vieillesse. Elle s’unissait intérieurement à Jésus en
croix comme elle l’avait fait tout au long de sa vie, dans les épreuves
intérieures et extérieures, en déposant sa propre impuissance entre ses mains.
Avant sa mort, elle ne cessait de répéter : « Quel bonheur de mourir
carmélite ! » Elle mourut ainsi le 11 décembre 1974 en
odeur de sainteté. De son corps misérable et usé s’exhalait un inhabituel
parfum de lys. Beaucoup de personnes implorèrent son intercession et furent
exaucées. Comme elle avait été inhumée à La Aldehuela dans le cimetière
conventuel à l’intérieur de la clôture, sa dépouille fut transférée, à la
demande de nombreuses personnes dans l’église conventuelle.
VI - Béatification et canonisation
Le 10 mai 1998, 23 ans seulement après son décès,
elle fut béatifiée à Rome par le pape Jean-Paul II. Ce fut également le saint
pape qui l’a canonisé à Madrid le 4 mai 2003. II résume son message et sa
signification pour l’Église et le monde contemporain en les termes suivants :
« Mère Maravillas est un modèle de la vie consacrée à Dieu et un exemple
qui mérite d’être imité par tous les chrétiens qui sont appelés à reconnaître
la primauté de Dieu. Elle a fait resplendir l’attractivité de l’essentiel, en
témoignant du fait que la vie contemplative, au cas où elle reste fidèle à son
charisme, possède une efficacité apostolique et missionnaire extraordinaire ».
SOURCE : https://www.carmel.asso.fr/Sa-vie-son-message-2092.html
Saint María
Maravillas de Jesús
Also known as
Maravillas Pidal y Chico de Guzmán
Maria de las Maravillas Jesus
Profile
Daughter of Luis Pidal y Mon and Cristina Chico de Guzman
y Munoz, the Marquess and Marchioness of Pidal; her father was Spanish ambassador to
the Vatican and a very active supporter of the Church.
She was baptized at
the age of eight days, Confirmed in 1896,
made her first Communion in 1902,
grew up in a pious family, was known as an intelligent and religious child,
and early perceived a call to religious
life. She entered the Carmelite novitiate at
El Escorial, Madrid, Spain in 1920.
On 19
May 1924 Maria
and three sisters founded a house at Cerro de los Angeles, Madrid,
the geographical center of Spain,
and she took her final vows there on 30
May 1924. Prioress of
the house in 1926.
The house expanded so quickly that Mother Marvillas
was sent to found another in Kottayam, India,
which over the years has expanded to many other Carmels in
that country. She returned to Spain,
and in 1936,
as part of the anti–clerical actions
of the Spanish Civil War, she and her sisters were arrested,
relocated to Madrid,
and subjected to fourteen months of house arrest and
harassment. In September 1937 Mother Maravillas
and her community relocated to las Batuecas, Salamanca, Spain where
they founded a new house.
In 1939 she
led a group of sisters to restore the house at Cerro de los Angeles. From there
she led an expansion of the Carmelites with
houses in Mancera de Abajo, Salamanca in 1944,
Duruelo, Avíla in 1947,
Cabrera, Salamanca 1950,
Arenas de San Pedro, Avíla in 1954,
San Calixto, Córdoba in 1956,
Aravaca, Madrid in 1958,
Talavera de la Reina, Toledo c.1960,
la Aldeheula, Madrid in 1961,
and Montemar-Torremolinos, Málaga in 1964.
To unite these and other far-flung houses, she founded the Association of
Saint Teresa in 1972.
The Carmel in
la Aldeheula was hugely expanded with schools,
a community of houses for the local poor,
church, community halls and other structures in what effectively became a small
town.
In all these works Mother Maravillas
was known for her dedication for work and prayer,
her humility and care of her younger sisters, and her dedication to the Rules
and spirituality of the Discalced
Carmelites.
Born
4
November 1891 in Madrid, Spain
11
December 1974 in
La Aldehuela monastery, Madrid province, Spain of
natural causes
17
December 1996 by Pope John
Paul II
10
May 1998 by Pope John
Paul II in Rome, Italy
4 May 2003 by Pope John
Paul II
Additional Information
images
video
sitios en español
Martirologio Romano, 2001 edición
fonti in italiano
Martirologio Romano, 2005 edition
nettsteder i norsk
Readings
What happiness to die a Carmelite! – Saint Maria’s dying words
Lord Jesus Christ, Thou doth ask us to put on the
meekness and humility of Thy Heart. I thank Thee for having glorified in the
Church Thy humble servant, Blessed Maravillas of Jesus. In this way, Lord, Thou
giveth her in Heaven the just reward for her fidelity on earth. May the example
of her virtues stimulate the desire in many souls to walk along the veritable
Way, the Truth and the Life which Thou alone art. Deign that Blessed Mother Maravillas
be canonized and grant me through her intercession the favor I ask of Thee.
Amen. (Our Father, Hail Mary and Glory Be.) – Prayer for
the Canonization of
Maria Maravillas
MLA Citation
“Saint María Maravillas de
Jesús“. CatholicSaints.Info. 10 November 2019. Web. 10 December 2021.
<https://catholicsaints.info/saint-maria-maravillas-de-jesus/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/saint-maria-maravillas-de-jesus/
HOMILY OF JOHN PAUL II
1. "You are witnesses of these things" (cf.
Lk 24: 46-48), Jesus said to his Apostles in the Gospel account just
proclaimed. This was a difficult and demanding mission, entrusted to men who did
not dare to show themselves in public for fear of being recognized as
disciples of the Nazarene. Nevertheless, the first reading presented to us
Peter who, once he received the Holy Spirit at Pentecost, has the courage
to proclaim the Resurrection of Jesus to the people and urge them to
repent and convert.
Since then the Church, with the power of the Holy
Spirit, continues to announce this extraordinary news to all people of all
times. And the Successor of Peter, a pilgrim on Spanish soil, repeats to you: Spain, following
a past of courageous evangelization, continue today to be witnesses of the
risen Christ!
2. I greet with affection all the people of God who
have come from the different regions of the Country and have gathered here to
participate in this solemn celebration. I offer a respectful greeting to Their
Majesties the King and Queen of Spain and to the Royal Family. I cordially
thank Cardinal Antonio María Rouco Varela, Archbishop of Madrid, for his kind
words. I greet the Spanish Cardinals and Bishops, priests and consecrated
persons; I also greet with affection the members of the Institutes associated
with the new Saints.
I am particularly grateful for the presence here of
the President of the Government and the Presidents of the Autonomous Communities
and of the civil authorities who have offered their precious collaboration so
that the various events of this Visit could be accomplished.
3. The new Saints are presented to us today
as true disciples of the Lord and witnesses of his Resurrection.
St
Peter Poveda, grasping the importance of the role of education in
society, undertook an important humanitarian and educational task among the
marginalized and the needy. He was a master of prayer, a teacher of the
Christian life and of the relationship between faith and knowledge, convinced
that Christians must bring essential values and commitment to building a world
that is more just and mutually supportive. His life ended with the crown of
martyrdom.
St
José María Rubio lived his priesthood first as a diocesan priest and
then as a Jesuit, giving himself totally to the apostolate of the Word and of
the Sacraments, dedicating long hours to the confessional and directing
numerous spiritual retreats in which he formed many Christians who would later
die as martyrs in the religious persecution in Spain. "Do what God wants
and want what God does!" was his motto.
4. St
Genoveva Torres was an instrument of God's tender love for lonely
people in need of love, comfort and physical and spiritual care. The
characteristic note that fuelled her spirituality was adoration of the
Eucharist for the expiation of sins, which formed the basis of an apostolate
full of humility and simplicity, of self-denial and charity.
Love and sensitivity to the poor likewise
prompted St
Angela of the Cross to found her "Company of the Cross" for
the most deprived with a charitable and social dimension that made an enormous
impact on the Church and society of Seville in her day. Her distinctive traits
were naturalness and simplicity, seeking holiness with a spirit of
mortification and at the service of God in her brothers and sisters.
St
Maravillas of Jesus was motivated by a heroic faith that shaped her
response to an austere vocation, in which she made God the centre of her life.
Having overcome the painful circumstances of the Spanish Civil War, she
established new foundations for the Order of Carmel, imbued with the
characteristic spirit of the Teresian reform. Her life of contemplation and
monastic enclosure did not prevent her from responding to the needs of the
persons she dealt with and promoting social and charitable works around her.
5. The new Saints have very concrete faces and their
history is well known. What is their message? Their works, which we admire and
for which we thank God, are not due to their own efforts nor to human wisdom
but to the mysterious action of the Holy Spirit who inspired in them an
unshakeable adherence to the risen and crucified Christ and the decision to
imitate him. Dear Catholic faithful of Spain: let yourselves be
influenced by these marvellous examples!
In giving thanks to the Lord for the many gifts he has
poured out upon Spain, I invite you to pray with me that new saints continue to
flourish in this land. Other fruits of holiness will be produced if the
ecclesial communities remain faithful to the Gospel which, in accordance
with a venerable tradition, has been preached since the earliest times of
Christianity and has been preserved down the ages.
New fruits of holiness will be produced if
the family remains united as a true shrine of love and life.
"Christian and Catholic faith constitute the identity of the Spanish
people", I said on the occasion of my pilgrimage to Santiago de Compostela
(Address at Santiago, 9 November 1982).
To know and to deepen a people's past means to
strengthen and enrich their very identity. Do not abandon your Christian
roots! Only in this way will you be able to bring the cultural riches of
your history to the world and to Europe.
6. "Then he opened their minds to understand the
Scriptures" (Lk 24: 45). The risen Christ enlightens the Apostles so
that their proclamation can be understood and transmitted intact to all the
generations, so that man, in hearing may believe, in
believing, hope, and in hoping, love (cf. St
Augustine, De Catechizandis Rudibus, 4, 8). In proclaiming the risen
Jesus Christ, the Church desires to announce a way of hope to all men and
women, and to accompany them to the encounter with Christ.
In celebrating this Mass, I invoke upon you all the
great gift of fidelity to your Christian commitments. May God the Father grant
it to you through the intercession of the Most Holy Virgin, who is venerated in
Spain under many titles, and of the Saints.
© Copyright - Libreria Editrice Vaticana
Modern Saint: Maria de las Maravillas de Jesus
Something true and wondrous
By Melanie Rigney on
December 10, 2020
It was a long name for an infant: Maria de las
Maravillas Pidal Chico de Guzman. But her mother had a special devotion to
Nuestra Señora de las Maravillas (Our Lady of Wonders, or Marvels) … and there
was, of course, that family pedigree. When the child they nicknamed Mavi was
born, her father was serving as the Spanish ambassador to the Holy See.
Reading the works of St. Teresa of Ávila and St. John
of the Cross surely fueled Mavi’s interest in becoming a Carmelite. All those
saints stories her beloved grandmother read to her had an impact, as well. But
as Mavi’s certainty about her vocation solidified, her top priority was helping
to care for her ailing father. He died a few weeks after Mavi’s 22nd birthday,
and her grandmother died soon thereafter. The young woman’s spiritual director
advised her to wait to enter religious life until her mother embraced the idea;
that took nearly five more years.
Not long after entering the novitiate in 1920, Mavi
felt called to open a monastery south of Madrid, not far from where the king
had placed a Sacred Heart of Jesus monument. Everything fell into place, and
she was named prioress of the Cerro de los Ángeles (Hill of the Angels)
community in October 1926, a post she would hold the rest of her life.
For the next 10 or so years, Mother Maravillas’ work
hummed along. She sent eight sisters to India to establish a Carmelite convent
there. She was known for her personal self-discipline — including sleeping on
the floor, dressed and sitting — and for the disciplines she imposed on the
community. When some criticized the convent cells for their small size and lack
of comfort and the effect they might have on attracting women, her response
was: “It is not our concern to plant a seed, since the Discalced Carmelites
have already been founded. Even if our convents collapse, nothing will happen.”
The Spanish Civil War changed everything — or at
least, it appeared to. Mother Maravillas and her community were placed under
house arrest and sent to a small apartment. Eventually they were allowed to
relocate about 150 miles away and establish a new convent. When they returned
in 1939, Cerro de los Ángeles had been destroyed and had to be rebuilt. Through
it all, Mother Maravillas remained calm, reminding the sisters of the legacy of
St. Teresa of Ávila and St. John of the Cross and of the 1562 Carmelite
reformation. Indeed, she was so dedicated to living their vision of the
Discalced Carmelites that she was known to venerate St. Teresa’s relics, and
she researched thoroughly the sandal style St. Teresa wore so that it could be
replicated within her community.
With Vatican II, some religious communities sought to
change the way they lived their vocations. Mother Maravillas strongly advocated
for Discalced Carmelites who desired to live under the practices St. Teresa of
Ávila had instituted, including almost complete enclosure, extremely simple
habits and sandals, and nearly total silence. It wasn’t that Mother Maravillas
objected to others embracing more relaxed conventions; she simply wanted women
like her who desired to live as St. Teresa had directed to be able to do so. In
1972, she received Vatican approval to establish the Association of St. Teresa.
(Today, those monasteries follow what are known as the 1990 Constitutions and
number about 140 members around the world.)
Mother Maravillas died two years later, repeating over
and over on her deathbed, “What happiness to die a Carmelite!” At her 2003
canonization, St. John Paul II said she was “motivated by a heroic faith that
shaped her response to an austere vocation, in which she made God the center of
her life.”
Keeping the Lord and the Discalced Carmelite
principles as the focus of all she did shows us that her parents had chosen
wisely at her birth in naming her Maravillas, a person of wonders.
Like Mother Maravillas, we often find our world in
upheaval. People tell us things are different today, and that we need to
embrace or accept social changes that are anathema to our Catholic teachings.
May we gain strength from her example and speak up for what is real and true.
PRAYER
St. Maria de las Maravillas de Jesus, some family
members, friends, and acquaintances tell me I need to “get with the times” and
accept things I know are wrong. Please guide my words as I share the Church’s
teachings with them. Please open their minds and souls to the truth.
Editor’s Note: St. Maria de las Maravillas’ feast day
is December 10.
SOURCE : https://www.catholicdigest.com/amp/faith/modern-saint-maria-de-las-maravillas-de-jesus/
MARÍA
MARAVILLAS DE JESÚS
Canonized: May 4, 2003
Beatified: May 10, 1998
Venerated: December 17, 1996
María Maravillas Pidal y Chico de Guzmán was born
into an important royal family in Madrid, Spain, in 1891. Her father was also
Spain’s ambassador to the Vatican. The family was very religious, and
María was always encouraged to put God first in her life. She prayed that
the Holy Spirit would guide her in knowing how God wanted her to serve him. God
blessed María with a religious vocation.
She joined the Carmelite order in Madrid in 1920.
Before she took her final vows, she and three other nuns were chosen to open
another Carmelite monastery in central Spain. It was a true house of prayer and
helped many people turn their lives to God. María became the Superior of the
house and the nuns called her “Mother.” She saw the growth of the convent as a
sign from God to establish more Carmelite houses wherever they were needed.
The opportunity to expand came quickly. The bishop
asked her to open a monastery in India in 1933, the first of many that were
founded because of María’s work among the people.
Shortly after she returned to Spain, the Spanish Civil
war broke out. María and her Sisters were arrested because some people
blamed Catholics for Spain’s problems. The nuns lived under house arrest and
threats for over a year. When they were freed, the Sisters had to rebuild the
first house they have founded. It had been completely destroyed in the war.
In many cases, the convents the nuns established were
just the beginning. Houses for the poor, schools, churches, and medical centers
were added. The communities were like small towns, because Mother
María and her sisters recognized the needs of the people they served in
Jesus’ name. She even helped start colleges for poor young people.
Mother María died at the age of 83 in 1974 after a life of good works. She was canonized in 2003 by Pope John Paul II. Her entire life was spent loving God and her neighbor. We, too, can look for practical ways to show our love for God by helping others.
SOURCE : http://saintsresource.com/maria-maravillas-of-jesus
11
December: Saint Maria Maravillas of Jesus Pidal y Chico de Guzmán
Optional Memorial
Maria Maravillas was born at Madrid in 1891. She
entered the El Escorial Carmel, Madrid on 12th October 1919. In 1924 she was
inspired to found a Carmel at Cerro de los Angeles, alongside the monument to
the Sacred Heart of Jesus. From this foundation followed nine others in Spain
and one in India. She always gave first place to prayer and self-sacrifice. She
had a true, passionate zeal for the glory of God and the salvation of souls.
Even while living a life of poverty in the cloister she helped those who were
in need, initiating apostolic, social and charitable works. In a particular
way, she helped those of her own order, priests, and other religious
congregations. She died in the monastery of La Aldehuela, Madrid, on 11th
December 1974. She was canonized on 4th May 2003 in Madrid.
From the common of virgins or of holy women
(religious)
OFFICE
OF READINGS
(Letters to her spiritual directors: 305, 254, 101,
458b)
My delight is to be with the children of men
Yesterday, Sunday, on climbing the stairs to go to the
upper choir for the sung Mass, I was quite recollected, yet without any
particular thought, when I heard clearly within me, My delight is to be with
the children of men. These words which made a strong impression on me, I
understood were not for me this time, but rather in the nature of a request the
Lord was making me to offer the whole of myself to give him these souls he so
much desires. It is hard to explain, but I saw clearly, that a soul which
sanctifies itself becomes fruitful in attracting souls to God. This so deeply
moved me that I offered with my whole heart to the Lord all my sufferings of
body and soul for this purpose, despite my poverty. It then seemed to me that
this offering was right, but what was strictly important was to surrender
myself, wholly and completely to the divine will, so that he could do what he
desired in me, and likewise I would accept the pain along with the pleasure. I
seemed to understand that what pleased him was not the greatest sacrifice but
rather the exact and loving fulfillment in the least detail of that will. In
this I understood many things I find hard to explain, and how he wished me to
be very sensitive in this fulfillment, which would carry me a long way in
self-sacrifice and love.
I offered myself in such a way that nothing would
excuse me, not even hell (if there you can love the Lord), but then I am so
cowardly. The Lord will remedy that, since I can do no more than commit myself
to Him in all my misery. I began experiencing this as a desire to commit myself
for souls and to be faithful for this purpose: thinking about what he had done
for them, it seemed he was saying to me I could not do much, but he could, with
my help. On feeling this immense desire of the Lord for the salvation of souls,
it seemed so amazing that nothing remained but to be committed to God so that
He could carry out all his work in the soul and thus make it, despite its
poverty, capable of giving him what he desires. Each time it became clearer to
my soul so that nothing of my own remained important, except that the Lord
alone be glorified.
What a treasure the Lord has given me in allowing me
to live in Carmel! Here, everything is arranged with such simplicity, yet in
such a way that, living it to the full, you can do everything. How can we live
in the House of the Virgin, pleasing the Lord with her, yet not imitating her,
as the Holy Mother desired? I felt that this is the Carmelite’s way, imitating
Mary, how we must grow less, to be truly poor, self-sacrificing, humble, nothing.
I felt quite deeply how Jesus gives us in his own life continual examples of
sacrifice, of humiliation, of making ourselves small, yet we do not understand.
I felt his mercy and zeal for souls in this way, that here is the strength that
can take hold of our life through his mercy. By his grace, may I, who am so
absolutely poor in everything, be well able to imitate him in this with more
ease than other creatures. I seemed also to understand that these lights were
not given only for myself, but also for guiding my sisters. The sole thing I
do, many times in the day, is to say to the Lord that I wish to live only to
love him and to please him, that I desire all that he wishes in the way that he
wills.
Responsory
Prayer
SOURCE : https://carmelitequotes.blog/2021/12/09/11dec21-marvillas-liturgy/
Saint
Maria Maravillas de Jesus
1891-1974
– Memorial - December 11th
Maria Maravillas Pidal y Chico de Guzman was born in
Madrid on 4th November 1891 and was baptized on the 12th of the same month in
the parish of St. Sebastian. She was the daughter of Luis Pidal y Mon and
Cristina Chico de Guzman y Munoz, the Marquess and Marchioness of Pidal. At
that time her father was Spanish Ambassador to the Holy See, having been
minister for Public Works as well as exercising other high positions and being
decorated in acknowledgment. He was well noted for his efforts to help the
Church and religious Orders. In such a religious environment the young Maria
Maravillas received a conscientious education particularly from her maternal
grandmother. She was confirmed in 1896 and made her first communion in 1902.
She was gifted with great natural qualities, among
which stood out her clear and deep intelligence and a will directed always
towards good. These qualities were brought to perfection by grace to which she
faithfully responded.
She had a marked attraction to virtue right from
childhood. She herself was to say many years laters that she was born with a
religious vociation, and at five years of age, being as she was, she made a vow
of chastity. As she was growing up, besides cultivating her life of piety and
finishing her private studies in languages and general culture, she devoted
herself to charitable, good works, helping many poor and emarginated families.
Under the direction of Fr. Juan Francisco Lopez, SJ, her spiritual life
unfolded and took shape.
Having come in contact with the works of St. Teresa
and St. John of the Cross, she decided to consecrate herself to the Lord in the
contemplative life in the Carmelite monastery of El Escorial (Madrid). She was
clothed in the Order's habit in 1920 and made her first profession in 1921.
God inspired her to found a Carmel in Cerro de los
Angeles (Madrid), the geographical centre of Spain, where a monument to the
Sacred Heart and the Nation was consecrated to the Sacred Heart on 30th May
1919 by King Alfonso XIII. On the 19th May 1924, Sister Maravillas and three
other religious from El Escorial took up residence in a provisional house in
the district of Getafe so that they could by close-by to attend to the building
of the convent in Cerro.
She made her solemn profession in this house on 30th
May, the same year. In June 1926 she was appointed prioress of the community
and a few months after, on 31st October, the new Carmel in Cerro de los Angeles
was inaugurated. This monastery was to become a place of prayer and penitence,
for the spiritual good of the Church and Spain.
Very quickly it was filled with vocations and Mother
Maravillas saw in this an invitation from the Lord to multiply "Our Lady's
houses", as she liked to call her Carmels.
In 1933, at the invitation of the Carmelite Bishop,
she made a foundation in Kottayam in India. From this Carmel in due time other foundations
were made in India.
In July 1936, the Civil War broke out in Spain. The
Carmelites of Cerro de los Angeles were arrested and taken to Gestafe. From
there they were able to get to Madrid where they managed to set up in an
apartment in Claudio Coello street. There followed fourteen months filled with
privations and sacrifices, searches and threats. Yet the ardently hoped-for
martyrdom desired by the group of Carmelities did not occur. In September 1937
Mother Maravillas managed to leave Madrid with the whole community, reaching
the ancient and then abandoned "desert" of las Batuecas (Salamanca),
which providentially had been acquired before the war began. Here she was able
to found another Carmel, with some of her nuns, at the request of the Bishop of
Coria-Caceres.
On 4th March 1939, with another group of nuns she was
able to restore the convent of Cerro de los Angeles which had been completely
destroyed. With immense effort and fatigue, they were able to restore common
life by June the same year. No matter how hard the work she was always the
first to be involved. Even in the midst of enormous deprivation, Mother
Maravillas knew how to inject courage and happiness, being always an admirable
example to her daughters.
From there she led an expansion of the Carmelites with
houses in Mancera de Abajo, Salamanca in 1944, Duruelo, Avíla in 1947, Cabrera,
Salamanca 1950, Arenas de San Pedro, Avíla in 1954, San Calixto, Córdoba in
1956, Aravaca, Madrid in 1958, Talavera de la Reina, Toledo c.1960, la
Aldeheula, Madrid in 1961, and Montemar-Torremolinos, Málaga in 1964. To unite
these and other far-flung houses, she founded the Association of Saint Teresa
in 1972. The Carmel in la Aldeheula was hugely expanded with schools, a
community of houses for the local poor, church, community halls and other
structures in what effectively became a small town.
4 November 1891 in Madrid, Spain
Died
11 December 1974 in La Aldehuela monastery, Madrid province,
Spain of natural causes
Venerated
17 December 1996 by Pope John Paul II
Beatified
10 May 1998 by Pope John Paul II in Rome
SOURCE : http://ocds-carmelite.blogspot.com/2008/12/saint-maria-maravillas-de-jesus.html
Santa Mirabilia
di Gesù Pidal y Chico de Guzmán Vergine carmelitana
Madrid, Spagna, 4 novembre 1891 - Aldehuela, Spagna,
11 dicembre 1974
Carmelitana scalza, nata a Madrid nel 1891, Maria
Maravillas de Jesus è stata una delle sante vissute in anni più recenti tra
quelle proclamate da Giovanni Paolo II: la sua canonizzazione risale infatti al
4 maggio 2003, appena 29 anni dopo la sua morte. Maravillas Pidal, come si
chiamava prima di abbracciare la vita religiosa, era la figlia
dell'ambasciatore spagnolo presso la Santa Sede. Entrò giovanissima tra le
Carmelitane scalze al celebre monastero di El Escorial, a Madrid. Quando ancora
professava i voti temporanei avvertì che il Signore la chiamava a fondare un
monastero al Cerro de los Angeles, la località nei pressi di Getafe dove il re
Alfonso XIII aveva fatto costruire un monumento al sacro Cuore di Gesù. Fu la
prima di una lunga serie di fondazioni, che si spinsero fino a Kottayam in
India. Ma anche le Carmelitane scalze dovettero fare i conti con la guerra
civile: madre Maria Maravillas e le sue religiose nel luglio 1936 furono
costrette a lasciare il monastero, dove poterono far ritorno solo tre anni
dopo. Da qui lo spirito contemplativo delle Carmelitane tornò a diffondersi
presto per tutta la Spagna. Madre Maria Maravillas morì l'11 dicembre
1974. (Avvenire)
Martirologio Romano: Nella cittadina La Aldehuela
nella regione di Madrid sempre in Spagna, santa Mirabilia di Gesù Pidal y Chico
de Guzmán, vergine dell’Ordine delle Carmelitane Scalze, che fondò molti
monasteri in Spagna e in India, unendo la vita contemplativa a una operosa
carità.
Sentì la chiamata alla vita religiosa sin dalla fanciullezza, pertanto Maravillas mise in pratica tutte le virtù cristiane, che coronò con la sua entrata nel 1919, nel monastero delle Carmelitane Scalze di El Escorial (Madrid), dove pronunciò i voti il 7 maggio 1921.
Nei primi anni della sua vita religiosa nel monastero, vide realizzato il suo ardente desiderio di una vita umile e appartata.
Nel 1923 quando ancora era professa di voti temporanei, si sentì ispirata in diverse occasioni dal Signore, a fondare un monastero carmelitano nel Cerro de los Angeles (Getafe) luogo dove nel 1919, il re Alfonso XIII aveva inaugurato un monumento al Cuore di Gesù e aveva fatto la consacrazione della Spagna al Sacro Cuore di Gesù.
Il 19 maggio 1924 lasciava l’Escorial, trasferendosi con tre religiose e per ubbidienza ai superiori, fondò il monastero a Getafe, territorio allora ricadente nell’archidiocesi di Madrid, attualmente sede di nuova diocesi.
Nominata prima priora della nuova Comunità dal vescovo di Madrid, il 31 ottobre del 1926, poté vedere inaugurato il monastero sorto accanto al monumento di Cristo Re, che seppe animare con fortezza e dolcezza, instaurando una fedeltà teresiana totale, un grande spirito apostolico, un senso profondo dell’ideale contemplativo.
Pur rispettando la clausura, visse la sua vita contemplativa interessandosi delle necessità dei bisognosi; inoltre grande era il suo amore per la Croce che rasentava l’eroismo, per penitenza dormì per più di 35 anni per sole tre ore al giorno, vestita e seduta per terra con la testa appoggiata al letto.
Nel 1933 otto sue suore fondarono un monastero di clausura a Kottayam in India, dove vorrebbe recarsi lei stessa, ma ne viene impedita dai superiori.
A causa della rivoluzione spagnola, che tanto insanguinò la Spagna, con la persecuzione e l’odio contro chiunque avesse a che fare con la religione, madre Maria Maravillas de Jesus, il 22 luglio 1936, è costretta a lasciare il monastero con tutte le religiose.
Accolte dapprima dalle Orsoline francesi di Getafe, nell’agosto seguente ripara in una casa di Madrid e poi attraverso Valencia, Barcellona, Port-Bou, Lourdes, rientrano dall’altra parte della Spagna, stabilendosi nell’antico eremo dell’Ordine Carmelitano a Las Batuecas (Salamanca).
Nel maggio 1939 viene riaperto il monastero del Cerro de los Angeles e da lì partiranno le suore da lei guidate, che grazie alla meravigliosa fioritura di vocazioni carmelitane, apriranno varie Case a Mancera (1944), Duruelo (Avila) nel 1947, Cabrera (1950), Arenas de San Pedro (1954), Cordova (1956), Aravaca - Madrid (1958), La Aldehuela (1961), Malaga (1964); infine restaurò e potenziò nel 1966, il monastero dell’Incarnazione di Avila e la casa di s. Teresa.
Grazie alle molte vocazioni, attirate dalla sua forte personalità, poté mandare nel 1954, tre sue suore al monastero di Cuenca (Ecuador) bisognoso di rinforzo. Fece costruire un convento e chiesa per i Carmelitani Scalzi in provincia di Toledo; la gente la chiamò “la santa Teresa de Jesus del XX secolo”.
Si ritirò nel 1961 nel convento di La Aldehuela (Madrid) da dove in grande povertà, dirigeva il movimento e la vita regolare dei tanti monasteri, con la sua parola materna ed il suo esempio; nel 1972 la Santa Sede approvò l’Associazione di S. Teresa, da lei costituita per i suoi monasteri, di cui fu eletta presidente, associazione impegnata in iniziative sociali.
Nel 1967 aveva promosso la fondazione a Ventorro di collegi per bambini privi di scuole; nel 1969 poté consegnare 16 case prefabbricate ad altrettante famiglie di baraccati.
Tra il 1972 ed il 1974 aiuta e sostiene la costruzione di un rione di 200 abitazioni, con la chiesa e le opere sociali, a Perales del Rio, collaborando con il parroco locale. Con la bontà di coloro che si fidavano di lei e della sua opera, aiutò la costruzione della nuova clinica per religiose e monache a Pozuelo di Alarcón (Madrid).
Fu colpita da una polmonite il Venerdì Santo del 1967 e da allora andò sempre più indebolendosi, anche se non si risparmiava nella fedeltà alla Regola ed alle Costituzioni.
Morì santamente dopo breve malattia l’11 dicembre 1974 nel monastero della Aldehuela (Madrid); donna notissima per le sue virtù e le sue capacità umane, Madre Maravillas lasciò una traccia notevole con il suo spirito di orazione contemplativa, con il desiderio di aiutare la Chiesa e con l’anelito di salvare gli uomini, che la resero fedelissima alla sua vocazione e autrice coraggiosa di grandi opere per la gloria di Dio.
La sua spiritualità si esprimeva nella preghiera continua, nell’eccezionale povertà sua e dei suoi monasteri, nella vita austera sostenuta dal lavoro, che permetteva di mantenersi e di aiutare così, anche grandi iniziative ecclesiali, sociali e benefiche, che ancora parlano di lei.
La sua salma riposa nella poverissima cappella del monastero di La Aldehuela, la causa canonica fu introdotta il 19 giugno 1980, è stata beatificata da papa Giovanni Paolo II il 10 maggio 1998, in Piazza S. Pietro a Roma.
Il 4 maggio 2003, lo stesso pontefice l’ha canonizzata proclamandola santa a Madrid, con la partecipazione di una immensa folla.
Autore: Antonio Borrelli
SOURCE : http://www.santiebeati.it/dettaglio/91489
SANTA MESSA CON CANONIZZAZIONI
OMELIA DEL SANTO PADRE
1. "Siate testimoni della mia risurrezione"
(cfr Lc 24, 46-48), Gesù dice ai suoi Apostoli nel racconto del
Vangelo appena proclamato. Missione difficile e impegnativa, affidata a uomini
che ancora non osano mostrarsi in pubblico per paura di essere
riconosciuti come discepoli del Nazareno. Ciononostante, la prima lettura ci ha
presentato Pietro che, una volta ricevuto lo Spirito Santo a Pentecoste, ha il
coraggio di proclamare dinanzi al popolo la risurrezione di Gesù e di
esortare al pentimento e alla conversione.
Da allora la Chiesa, con la forza dello Spirito Santo,
continua a proclamare questo annuncio straordinario a tutti gli uomini di tutti
i tempi. E il Successore di Pietro, pellegrino in terra spagnola, vi
ripete: Spagna, seguendo un passato di coraggiosa
evangelizzazione, sii ancora oggi testimone di Gesù Cristo risorto!
2. Saluto con affetto tutto il popolo di Dio venuto
dalle diverse regioni del Paese e qui riunito per partecipare a questa solenne
celebrazione. Porgo un rispettoso e deferente saluto alle Loro Maestà i Reali
di Spagna e alla Famiglia Reale. Ringrazio cordialmente per le gentili parole
il Cardinale Antonio María Rouco Varela, Arcivescovo di Madrid. Saluto i
Cardinali e i Vescovi spagnoli, i sacerdoti e le persone consacrate; saluto
anche con affetto i membri degli Istituti legati ai nuovi Santi.
Ringrazio in modo particolare per la loro presenza qui
il Presidente del Governo e i Presidenti delle Comunità Autonome, come pure le
Autorità civili, che hanno offerto la loro valida collaborazione per la
realizzazione dei vari momenti di questa visita.
3. I nuovi Santi si presentano oggi dinanzi a noi
come veri discepoli del Signore e testimoni della sua Risurrezione.
San
Pedro Poveda, cogliendo l'importanza della funzione sociale
dell'educazione, realizzò un importante compito umanitario ed educativo fra gli
emarginati e i bisognosi. Fu maestro di preghiera, pedagogo della vita
cristiana e dei rapporti fra la fede e la scienza, convinto che i cristiani
dovessero apportare valori e impegni sostanziali per la costruzione di un mondo
più giusto e solidale. Concluse la sua esistenza con la corona del martirio.
San
José María Rubio visse il suo sacerdozio prima come diocesano e poi
come gesuita, con un dono totale di sé all'apostolato della Parola e dei
Sacramenti, dedicando molte ore al confessionale e guidando numerosi corsi di
esercizi spirituali, nei quali formò molti cristiani che poi sarebbero morti
martiri durante la persecuzione religiosa in Spagna. "Fare quello che Dio
vuole e volere quello che Dio fa", era il suo motto.
4. Santa
Genoveva Torres fu strumento della tenerezza di Dio verso le persone
sole e bisognose di amore, di consolazione e di cure nel corpo e nello spirito.
La nota caratteristica che dava impulso alla sua spiritualità era l'adorazione
riparatrice dell'Eucaristia, fondamento a partire dal quale svolse un
apostolato pieno di umiltà e semplicità, di abnegazione e di carità.
Uguale amore e sensibilità verso i poveri portò Santa
Ángela de la Cruz a fondare la sua "Compagnia della Croce",
con una dimensione caritativa e sociale a favore dei più bisognosi e con un
impatto enorme sulla Chiesa e sulla società sivigliana della sua epoca. I suoi
tratti distintivi erano la naturalità e la semplicità, ricercando la santità
con uno spirito di mortificazione, al servizio di Dio nei fratelli.
Santa
Maravillas de Jesús visse animata da una fede
eroica, plasmata nella risposta a una vocazione austera, ponendo Dio al centro
della sua esistenza. Superate le tristi circostanze della Guerra Civile spagnola,
realizzò nuove fondazioni dell'Ordine del Carmelo informate allo spirito
caratteristico della riforma teresiana. La sua vita contemplativa e la clausura
del monastero non le impedirono di rispondere ai bisogni delle persone che
frequentava e di promuovere opere sociali e caritative attorno a sé.
5. I nuovi Santi hanno volti molto concreti e la loro
storia è ben nota. Qual è il loro messaggio? Le loro opere, che ammiriamo e per
le quali rendiamo grazie a Dio, non si devono alle loro forze o alla sapienza
umana, ma all'azione misteriosa dello Spirito Santo, che ha suscitato in
essi un'adesione incrollabile a Cristo crocifisso e risorto e il
proposito di imitarlo. Cari fedeli cattolici di Spagna: lasciatevi interpellare
da questi meravigliosi esempi!
Nel rendere grazie al Signore per i tanti doni che ha
distribuito in Spagna, vi invito a chiedere con me che in questa terra
continuino a fiorire nuovi Santi. Nasceranno altri frutti di santità se le
comunità ecclesiali mantengono la loro fedeltà al Vangelo che, secondo una
venerabile tradizione, fu predicato fin dai primi tempi del cristianesimo e si
è conservato attraverso i secoli.
Nasceranno nuovi frutti di santità se la famiglia
sa restare unita, come autentico santuario dell'amore e della vita.
"Questa fede cristiana e cattolica... costituisce l'identità del popolo
spagnolo", ho detto in occasione del mio pellegrinaggio a Santiago de
Compostela (Messa per il Pellegrino, 9-11-1982). Conoscere e approfondire il
passato di un popolo significa rafforzare e arricchire la sua stessa
identità. Non abbandonate le vostre radici cristiane! Solo così
sarete capaci di apportare al mondo e all'Europa la ricchezza culturale della
vostra storia.
6. "Aprì loro la mente all'intelligenza delle
Scritture" (Lc 24, 45). Cristo risorto illumina gli Apostoli affinché
il loro annuncio possa essere compreso e si trasmetta integro a tutte le
generazioni; affinché l'uomo udendo creda, credendo speri, e sperando
ami (cfr Sant'Agostino, De catechizandis rudibus, 4, 8). Predicando
Gesù Cristo risorto la Chiesa desidera annunciare a tutti gli uomini un cammino
di speranza e accompagnarli all'incontro con Cristo.
Nel celebrare questa Eucaristia, invoco su tutti voi
il grande dono della fedeltà ai vostri impegni cristiani. Ve lo conceda Dio Padre
per intercessione della Santissima Vergine, venerata in Spagna con tanti
titoli, e dei nuovi Santi.
© Copyright - Libreria Editrice Vaticana
Den hellige Maria Pidal y Chico de Guzmán (1891-1974)
Minnedag: 11.
desember
Den hellige María Pidal y Chico de Guzmán ble født den
4. november 1891 i Madrid i Spania. Hun ble døpt den 12. november i sognekirken
San Sebastián. Hennes foreldre var Luis Pidal y Mon, marki av Pidal, og
Cristina Chico de Guzmán y Muñoz. På den tiden var hennes far Spanias
ambassadør til Den hellige Stol etter å ha vært minister for offentlige
arbeider og innehatt en rekke andre høye verv, og han var dekorert for sin
innsats. Han var velkjent for sitt arbeid for å hjelpe Kirken og religiøse
ordener.
María Maravillas vokste opp i en meget from katolsk
familie, og særlig hennes mormor ga henne en omhyggelig religiøs oppdragelse.
Hun ble fermet i 1896 og mottok sin første kommunion i 1902. Hun sa selv senere
at hun var født med et religiøst kall, og hun avla kyskhetsløfte i en alder av
fem år. Da hun vokste opp, viet hun seg til mange nestekjærlige oppgaver og
hjalp mange fattige og marginaliserte familier. I tillegg kultiverte hun sitt
fromhetsliv og avsluttet sine private studier i språk og generell kultur. Under
veiledning av jesuittpateren Juan Francisco López tok hennes åndelige liv form.
Etter å ha kommet i kontakt med skriftene til de
hellige Johannes
av Korset og Teresa av Ávila,
følte hun seg kalt til å bli karmelitt. I 1913 døde hennes far, som Maria
trofast hadde pleid da han ble syk, og moren var motvillig til å akseptere
datterens avgjørelse om å gå i kloster. Men den 12. oktober 1919 trådte Maria
inn hos de uskodde karmelittene (Ordo Sororum Discalceatarum Beatae
Virginis de Monte Carmelo - OCD) i klosteret El Escorial. Hun tok
ordensnavnet María de las Maravillas de Jesús («Maria av Jesu mirakler»). Hun
avla sine enkle løfter den 7. mai 1921.
Før Maria avla sine høytidelige løfter hadde hun
allerede mottatt et spesielt kall fra Gud til å grunnlegge et nytt
karmelittkloster i Cerro de los Angeles i provinsen Madrid. Det var Spanias
geografiske sentrum, hvor det var blitt reist et monument av Jesu hellige
Hjerte og hvor Nasjonen ble konsekrert til Jesu hellige Hjerte den 30. mai 1919
av kong Alfonso XIII (1886-1931). Den 19. mai 1924 bosatte hun seg sammen med tre
medsøstre i et provisorisk hus i distriktet Getafe slik at de på nært hold
kunne følge byggingen av det nye klosteret i Cerro. Der avla sr. María
Maravillas sine høytidelige løfter den 30. mai 1924.
Dette var det første i en rekke teresianske
karmelittklostre hun skulle komme til å etablere, i henhold til regelen og
konstitusjonene til de uskodde karmelittene. Maria var ikke kalt til å
grunnlegge en ny orden eller en ny sidegren til de uskodde karmelittene, noe
hun selv var omhyggelig med å påpeke. Hun søkte bare å overføre ånden og
idealene fra Teresa av Ávila og Johannes av Korset. Den 28. juni 1926 utnevnte
biskopen av bispedømmet Madrid-Alcalá henne til priorinne for den nye
kommuniteten, og den 31. oktober 1926 ble det nye karmelittklosteret i Cerro de
los Angeles åpnet.
Dette klosteret vokste raskt, og i 1933 ledet Maria
opprettelsen av et nytt kloster i Kottayam i India på invitasjon av den
karmelittiske biskopen der. Fra dette klosteret ble det senere grunnlagt flere
andre klostre rundt om i India. Maria kom tilbake til Spania i 1936.
Borgerkrigen i Spania brøt ut den 18. juli 1936 med
Francos militærkupp. For bakgrunn, se Martyrer fra Den
spanske borgerkrigen. Dermed brøt det også ut voldsomme forfølgelser av
prester og ordensfolk. Karmelittene i Cerro de los Angeles ble arrestert og
brakt til Getafe. Derfra klarte de å komme seg til Madrid, hvor de klarte å
etablere seg i en leilighet i tredje etasje i et hus i gaten Claudio Coello.
Deretter fulgte 14 måneder fylt av prøvelser og ofre, ransakelser og trusler.
Men det martyriet som karmelittgruppen så lidenskapelig ønsket, fikk de ikke
oppleve.
I september 1937 klarte Moder María Maravillas å
forlate Madrid med hele kommuniteten og kom seg til den gamle og da forlatte
«ørkenresidensen» i Batuecas i Salamanca, som de hadde anskaffet før krigen
begynte. Her klarte hun å foreta en ny klostergrunnleggelse sammen med noen av
sine nonner etter anmodning av biskopen av Coria-Caceres. Den 4. mars 1939 var
hun i stand til sammen med en annen gruppe nonner å restaurere klosteret i
Cerro de los Angeles, som var blitt fullstendig ødelagt. Ved hjelp av en enorm
innsats og alle krefter de hadde, var de i stand til å gjenopprette felleslivet
der fra juni samme år. Dette var en tid med mye motgang og trange kår, men
Moder María Maravillas var alltid den fremste i arbeidet og en stor kilde til
inspirasjon, mot og glede for sine medsøstre, og hun var alltid et
beundringsverdig eksempel for sine døtre.
I årene som fulgte ble det grunnlagt klostre i Mancera
de Abajo i Salamanca (1954), Duruelo i Ávila (1947), Cabrera i Salamanca
(1950), Arenas de San Pedro i Ávila (1954), San Calixto, Aravaca, Talavera de
la Reina, La Aldehuela (1961) og Montemar-Torremolinos i Malaga (1964).
Deretter sendte hun søstre til sitt opprinnelige kloster i El Escorial og til
det ærverdige Inkarnasjonsklosteret i Ávila. For å forene de klostrene som var
grunnlagt av henne og andre som hadde sluttet seg til dem, fikk hun i 1972 Den
hellige Stols godkjennelse av «Forbundet av St. Teresa.» Selv bodde hun i
klosteret i La Aldehuela til sin død.
I tillegg sendte hun forsterkninger til
karmelittklosteret i Ecuador (1954) og til fire karmelittklostre i Spania
(1956, 1958, 1964 og 1966). I 1960 hjalp hun karmelittbrødrene med å bygge et
kloster i Talavera de la Reina i Toledo. Hun fikk kritikk for sine klostres
fattigdom, og det kom anklager om at de ikke var «solide», små og dårlig
utstyrt, med bare, hvite vegger hvor det hang utvalgte bibelvers eller
skriftene til karmelitthelgener.
Moder María Maravillas var en av karmelittenes store
skikkelser, ikke bare på grunn av sine prosjekter, men også ved sin troskap og
fromhet. Hun utmerket seg ved sin trofasthet i oppfyllelsen av de uskodde
karmelittenes regel og konstitusjoner, og hun støttet mange velgjørende
prosjekter for de fattige i Spania. Hun hadde en stor entusiasme for
karmelittenes spiritualitet. Ved ord og eksempel levde hun et inderlig
kontemplativt liv i tjeneste for Kristi mystiske legeme.
María Maravillas døde fredelig den 11. desember 1974 i
karmelklosteret La Aldehuela, 83 år gammel. Hun gjentok stadig: «For en lykke å
få dø som karmelitt!» Den 17. desember 1996 ble hennes heroiske dyder
anerkjent, og hun fikk da tittelen venerabilis («Ærverdig»). Den 18. desember
1997 undertegnet paven dekretet fra Helligkåringskongregasjonen i Vatikanet som
anerkjente et mirakel på hennes forbønn. Hun ble saligkåret den 10. mai 1998 av
pave Johannes Paul II på Petersplassen i Roma foran rundt 20.000 spanske
pilegrimer. På første rekke blant den offisielle delegasjonen fra Belgia satt
landets spanskfødte enkedronning Fabiola, som var en slektning av María
Maravillas.
Den 23. april 2002 undertegnet pave Johannes Paul II
dekretet fra Helligkåringskongregasjonen som godkjente et nytt mirakel på
hennes forbønn. Det åpnet veien for hennes helligkåring, som fant sted den 4.
mai 2003 under pave Johannes Paul IIs besøk i Spania. Hennes minnedag er
dødsdagen 11. desember.
Kilder: Index99,
Patron Saints SQPN, Heiligenlexikon, vatican.va, Abbaye Saint-Benoît, EWTN/OR,
lasvegasmariancenter.com, catholictradition.org - Kompilasjon og
oversettelse: p. Per Einar Odden -
Sist oppdatert: 2003-06-04 22:49
SOURCE : http://www.katolsk.no/biografier/historisk/mmaravil
VIAJE
APOSTÓLICO
DE SU SANTIDAD JUAN PABLO II
A ESPAÑA
SANTA
MISA DE CANONIZACIÓN
HOMILÍA
DEL SANTO PADRE
Plaza
de Colón, Madrid
1. “Sed testigos de mi resurrección” (cf. Lc 24,
46-48), Jesús dice a sus Apóstoles en el relato del Evangelio apenas
proclamado. Misión difícil y exigente, confiada a hombres que aún no se
atreven a mostrarse en público por miedo de ser reconocidos como
discípulos del Nazareno. No obstante, la primera lectura nos ha presentado a
Pedro que, una vez recibido el Espíritu Santo en Pentecostés, tiene la valentía
de proclamar ante el pueblo la resurrección de Jesús y exhortar al
arrepentimiento y a la conversión.
Desde entonces la Iglesia, con la fuerza del Espíritu
Santo, sigue proclamando esta noticia extraordinaria a todos los hombres de
todos los tiempos. Y el sucesor de Pedro, peregrino en tierras españolas, os
repite: España, siguiendo un pasado de valiente evangelización: ¡sé
también hoy testigo de Jesucristo resucitado!
2. Saludo con afecto a todo el pueblo de Dios venido
desde las distintas regiones del País, y aquí reunido para participar en esta
solemne celebración. Un respetuoso y deferente saludo dirijo a Sus Majestades
los Reyes de España y a la Familia Real. Agradezco cordialmente las amables
palabras del Cardenal Antonio María Rouco Varela, Arzobispo de Madrid. Saludo a
los Cardenales y Obispos españoles, a los sacerdotes y a las personas
consagradas; saludo también con afecto a los miembros de los Institutos
relacionados con los nuevos santos.
Agradezco particularmente la presencia aquí de las
Autoridades civiles y sobre todo la colaboración que han prestado para los
distintos actos de esta visita.
3. Los nuevos santos se presentan hoy ante nosotros
como verdaderos discípulos del Señor y testigos de su Resurrección.
San
Pedro Poveda, captando la importancia de la función social de la educación,
realizó una importante tarea humanitaria y educativa entre los marginados y
carentes de recursos. Fue maestro de oración, pedagogo de la vida cristiana y
de las relaciones entre la fe y la ciencia, convencido de que los cristianos
debían aportar valores y compromisos sustanciales para la construcción de un
mundo más justo y solidario. Culminó su existencia con la corona del martirio.
San
José María Rubio vivió su sacerdocio, primero como diocesano y
después como jesuita, con una entrega total al apostolado de la Palabra y de
los sacramentos, dedicando largas horas al confesionario y dirigiendo numerosas
tandas de ejercicios espirituales en las que formó a muchos cristianos que
luego morirían mártires durante la persecución religiosa en España. “Hacer lo
que Dios quiere y querer lo que Dios hace” era su lema.
4. Santa
Genoveva Torres fue instrumento de la ternura de Dios hacia las
personas solas y necesitadas de amor, de consuelo y de cuidados en su cuerpo y
en su espíritu. La nota característica que impulsaba su espiritualidad era la
adoración reparadora a la Eucaristía, fundamento desde el que desplegaba un
apostolado lleno de humildad y sencillez, de abnegación y caridad.
Semejante amor y sensibilidad hacia los pobres llevó
a Santa
Angela de la Cruz a fundar su "Compañía de la Cruz", con una
dimensión caritativa y social a favor de los más necesitados y con un impacto
enorme en la Iglesia y en la sociedad sevillanas de su época. Su nota
distintiva era la naturalidad y la sencillez, buscando la santidad con un
espíritu de mortificación, al servicio de Dios en los hermanos.
Santa
Maravillas de Jesús vivió animada por una fe
heroica, plasmada en la respuesta a una vocación austera, poniendo a Dios como
centro de su existencia. Superadas las tristes circunstancias de la Guerra
Civil española, realizó nuevas fundaciones de la Orden del Carmelo presididas
por el espíritu característico de la reforma teresiana. Su vida contemplativa y
la clausura del monasterio no le impidieron atender a las necesidades de las
personas que trataba y a promover obras sociales y caritativas a su
alrededor.
5. Los nuevos Santos tienen rostros muy concretos y su
historia es bien conocida. ¿Cual es su mensaje? Sus obras, que admiramos y por
las que damos gracias a Dios, no se deben a sus fuerzas o a la sabiduría
humana, sino a la acción misteriosa del Espíritu Santo, que ha suscitado en
ellos una adhesión inquebrantable a Cristo crucificado y resucitado y
el propósito de imitarlo. Queridos fieles católicos de España: ¡dejaos
interpelar por estos maravillosos ejemplos!
Al dar gracias al Señor por tantos dones que ha
derramado en España, os invito a pedir conmigo que en esta tierra sigan
floreciendo nuevos santos. Surgirán otros frutos de santidad si las
comunidades eclesiales mantienen su fidelidad al Evangelio que, según una
venerable tradición, fue predicado desde los primeros tiempos del cristianismo
y se ha conservado a través de los siglos.
Surgirán nuevos frutos de santidad si la familia
sabe permanecer unida, como auténtico santuario del amor y de la vida. “La fe
cristiana y católica constituye la identidad del pueblo español”, dije cuando
peregriné a Santiago de Compostela (Homilía
en Santiago, 9.11.1982). Conocer y profundizar el pasado de un pueblo
es afianzar y enriquecer su propia identidad ¡No rompáis con vuestras raíces
cristianas! Sólo así seréis capaces de aportar al mundo y a Europa la riqueza
cultural de vuestra historia.
6. “Les abrió el entendimiento para comprender las
Escrituras” (Lc 24, 45). Cristo resucitado ilumina a los Apóstoles para
que su anuncio pueda ser entendido y se transmita íntegro a todas las
generaciones; para que el hombre oyendo crea, creyendo espere, y esperando
ame (cf. S. Agustín, De catechizandis rudibus, 4,8). Al predicar a
Jesucristo resucitado, la Iglesia desea anunciar a todos los hombres un camino
de esperanza y acompañarles al encuentro con Cristo.
Celebrando esta Eucaristía, invoco sobre todos
vosotros el gran don de la fidelidad a vuestros compromisos cristianos. Que os
lo conceda Dios Padre por la intercesión de la Santísima Virgen - venerada en
España con tantas advocaciones - y de los nuevos Santos.
©
Copyright - Libreria Editrice Vaticana
Páginas: 1. Oración | 2. Novena
Carmelita descalza.
Nacionalidad: española.
Festividad: 11 de diciembre.
Declarada venerable: 17 de diciembre de 1996 por el
Papa Juan Pablo II.
Fecha beatificación: 10 de mayo de 1998 por el Papa
Juan Pablo II.
Fecha canonización: 4 de mayo de 2003 por el Papa Juan
Pablo II.
(Fuente: Patron Saints Index)
Lo que Dios quiera... Como Dios quiera... Cuando Dios
quiera..."
Santa Maravillas de Jesús
ORACIÓN PARA PEDIR UN FAVOR
¡Cristo Jesús, que nos mandaste aprender de Tu Corazón
humildad y mansedumbre! Te doy gracias por haber glorificado en la Iglesia a tu
humilde sierva, Santa Maravillas de Jesús. De esta manera manifiestas, Señor,
que le has dado en el cielo el premio debido a la fidelidad con que te sirvió
en la tierra. Haz que el ejemplo de sus virtudes suscite en muchas almas el
deseo de seguir el verdadero Camino, la Verdad y la Vida que eres sólo Tú.
Dígnate concederme por su intercesión el favor que te pido. Así sea.
Padrenuestro, Avemaría y Gloria.
Quienes deseen comunicar gracias o adquirir libros,
estampas o reliquias, diríjanse a las MM. Carmelitas Descalzas en una de estas
direcciones :
- La Aldehuela; 28909 Getafe (Madrid, España)
- Cerro de los Angeles 28906 Getafe (Madrid, España)SOURCE :
https://www.devocionario.com/santos/maravillas_1.html
María de las Maravillas
de Jesús Pidal y Chico de Guzmán nació en Madrid el 4 de noviembre de
1891. Desde su infancia deseó consagrarse a Dios y dedicó su juventud a ayudar
a los necesitados. Atraída por la espiritualidad de Santa Teresa de Jesús y de
San Juan de la Cruz, y movida por su amor a la Virgen María, ingresó en el
Carmelo de El Escorial el 12 de octubre de 1919.
En 1924 fundó un
monasterio de Carmelitas Descalzas en El Cerro de los Ángeles, centro
geográfico de la península, junto al monumento del Corazón de Jesús, como lugar
de oración y de inmolación por la Iglesia y por España.
Durante la persecución
religiosa la Madre Maravillas brilló por su espíritu de reparación, fortaleza,
serenidad y confianza en el Señor. Bajo el signo de la fidelidad a Santa Teresa
fundó otros diez Carmelos recuperando lugares de tradición
teresiano-sanjuanista. Priora durante largos años, enseñó a sus hermanas con el
testimonio de sus virtudes y se distinguió por su vida mística, ardor
apostólico y por la bondad unida a la firmeza ante quienes la tenían por
verdadera madre. Murió en el Carmelo de La Aldehuela, el 11 de diciembre de
1974, expresando “¡Qué felicidad morir Carmelita!”.
Fue beatificada por
vuestra Santidad el 10 de mayo de 1998.
* El texto ha sido tomado
del Misal del Viaje en España, el cual se está preparando
SOURCE : https://www.vatican.va/news_services/liturgy/saints/ns_lit_doc_20030504_maravillas_sp.html